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La constitution du réseau des partenaires de l’exportateur 131 © NATHAN/VUEF—La photocopie non autorisée est un délit. Situation professionnelle Metallic SA Les repères du référentiel 1. Le réseau des organismes d’information et de soutien publics et privés 2. Les principaux partenaires de l’entreprise Fiches ressources 1. Adresses de sites Internet import-export 2. L ’intelligence économique Applications 1. Construire une grille de critères de choix de transitaire 2. Élaborer un mémento des sites web à l’attention du service import-export Entraînement à l’examen Igreca Dénomination : Metallic SA Adresse : Rue Haute – 80000 Amiens Activité : Sous-traitance de fabrication de pièces mécaniques, de pièces de moteurs et de compresseurs (pistons, culasses, bielles…) Marché : Constructeurs automobiles, aéronautiques, ferroviaires, etc. Effectif : 100 personnes SITUATION PROFESSIONNELLE C H A P I T R E 9 9 C ONTEXTE L’entreprise Metallic SA fabrique et commercialise avec succès des produits spéci- fiques de mécanique industrielle. Elle est notamment référencée parmi les fournisseurs de la SNCF, d’Airbus Industrie, de PSA-Peugeot-Citroën… Metallic SA, du fait de sa notoriété, est parfois directement sollicitée par des prospects étrangers. Jusqu’ici, l’entreprise n’a pas donné suite à ces commandes potentielles, car elle redoutait la complexité et le risque inhérents aux opérations d’exportation. Metallic SA a reçu, la semaine dernière, une demande de prix émanant d’un construc- teur automobile russe (Avtovaz, dont les modèles sont connus en Occident sous la marque « Lada »), portant sur un ensemble de pièces mécaniques : bielles, pistons, culasses et segments, pour un montant de plus de 10 000 000 RUB (roubles russes), soit 300 000 . M. Camberlin, directeur général, a décidé, du fait de l’importance du marché, de répondre favorablement à ce prospect. Selon lui, la réussite de cette affaire démon- trerait que l’entreprise est désormais en mesure de développer une activité exportatrice maîtrisée, et donc, de se constituer un réseau de partenaires fiables. PLAN DU CHAPITRE Thème 2 _ Organisation et gestion des informations en liaison avec l’activité internationale de l’entreprise

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P L A N D U C H A P I T R E

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La constitution du réseau des partenaires de l’exportateur

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Situation professionnelleMetallic SA

Les repères du référentiel1. Le réseau des organismes d’information

et de soutien publics et privés2. Les principaux partenaires de l’entreprise

Fiches ressources1. Adresses de sites Internet import-export2. L’intelligence économique

Applications1. Construire une grille de critères de choix

de transitaire2. Élaborer un mémento des sites web à

l’attention du service import-export

Entraînement à l’examenIgreca

Dénomination : Metallic SAAdresse : Rue Haute – 80000 AmiensActivité : Sous-traitance de fabrication de pièces mécaniques, de pièces de

moteurs et de compresseurs (pistons, culasses, bielles…)Marché : Constructeurs automobiles, aéronautiques, ferroviaires, etc.Effectif : 100 personnes

S I T U A T I O N P R O F E S S I O N N E L L E

C H A P I T R E 99

CO N T E X T E

L’entreprise Metallic SA fabrique et commercialise avec succès des produits spéci-fiques de mécanique industrielle. Elle est notamment référencée parmi lesfournisseurs de la SNCF, d’Airbus Industrie, de PSA-Peugeot-Citroën…

Metallic SA, du fait de sa notoriété, est parfois directement sollicitée par des prospectsétrangers. Jusqu’ici, l’entreprise n’a pas donné suite à ces commandes potentielles, carelle redoutait la complexité et le risque inhérents aux opérations d’exportation.

Metallic SA a reçu, la semaine dernière, une demande de prix émanant d’un construc-teur automobile russe (Avtovaz, dont les modèles sont connus en Occident sous lamarque « Lada »), portant sur un ensemble de pièces mécaniques : bielles, pistons,culasses et segments, pour un montant de plus de 10 000 000 RUB (roubles russes),soit 300 000 €.

M. Camberlin, directeur général, a décidé, du fait de l’importance du marché, derépondre favorablement à ce prospect. Selon lui, la réussite de cette affaire démon-trerait que l’entreprise est désormais en mesure de développer une activitéexportatrice maîtrisée, et donc, de se constituer un réseau de partenaires fiables.

P L A N D U C H A P I T R E

Thème 2 _ Organisation et gestion des informationsen liaison avec l’activité internationale de l’entreprise

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M I S S I O N

Assistant(e) secrétaire trilingue de M. Camberlin, vous êtes chargé(e) du dossierAvtovaz. Il vous demande de le seconder dans une démarche de constitution d’unréseau de partenaires susceptibles d’épauler Metallic SA à l’exportation. Dansun second temps, vous devrez l’aider à mettre en place une véritable veille infor-mationnelle1.

R É F L E X I O N

1. De quelles informations avez-vous besoin pour traiter le dossier Avtovaz ? Cesdonnées sont-elles disponibles dans le système d’information interne ou externe del’entreprise ? En toute logique, auprès de quelles sources pensez-vous les trouver ?

2. Comment mettre en place une veille informationnelle ?3. Comment vérifier l’information ainsi collectée ?

R É S O L U T I O N

1. Rassembler les informations nécessaires pour réaliser la vente à l’export

2. Mettre en place une veille informationnelle au moyen d’InternetLe réseau d’information traditionnel (banques commerciales, chambres de commerce,etc.) peut être utilement complété par Internet. L’entreprise pourra consulter réguliè-rement un certain nombre de sites Web – français et étrangers – spécialisés (portails)sur le thème de l’exportation. Ces sites lui permettront de définir son profil et de pré-ciser ses centres d’intérêt. Ainsi, l’information qui lui parviendra sera adaptée, enprincipe, à ses besoins (technologie dite push). La participation à des forums de dis-cussion, l’inscription à des listes de diffusion constitueront également un complémentintéressant. En tout état de cause, une personne, l’assistant(e) secrétaire trilingue parexemple, devra être chargée d’effectuer la synthèse régulière de l’ensemble des infor-mations ainsi collectées et de la diffuser aux décisionnaires de l’entreprise.

3. Vérifier la fiabilité des informations collectées sur InternetLa question de la validité des informations prend toute son importance quand il s’agitd’Internet, sur lequel il peut exister des informations non fiables. La phase de valida-tion constitue une nécessité. Par exemple, quand on établit une liste de prospectset/ou de fournisseurs à partir d’Internet, il est indispensable de contacter ces entre-prises par téléphone, fax ou courrier, afin de mieux connaître leurs besoins, leursproduits, leurs prestations. Avant toute relation commerciale, il est prudent de ren-contrer leurs représentants, à l’occasion d’un salon, d’une mission collective ou d’unsimple rendez-vous.

Objet Nature Int./Ext. SourcesDe l’information éventuelles

ClientNotoriété, solvabilité E Banque ? Ambassade ?

Choix d’une formule de paiement E Banque ?

Réglementation de sortie, d’entrée E Ambassades ?

Moyen de transport et coût E SNCF ? Transporteur ?

Marchandise Droits de douane et montant E Chambre de commerce ?

Assurance et montant E Banque ? Assurance ?

Prix de facturation I Service des tarifs ?

Financement Soutien financier durant l’opération E Banque ? Gouvernement ?

1. Attitude qui tend à se mettre à l’écoute de l’environnement et à rechercher des informations sensibles à l’ex-térieur sur les produits, les marchés étrangers et les concurrents. Elle comporte trois phases successives : la col-lecte des informations, leur traitement et leur diffusion.

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La France possède l’un des dispositifs de soutien à l’exportation les plusélaborés. Les systèmes d’aide au développement international institution-nels ou privés, nationaux ou internationaux, sont multiples et variés. Ilspeuvent apporter leur assistance aux entreprises, tant en aval qu’en amontde la démarche export. Le problème ne réside pas dans le manque d’infor-mation, mais dans la nécessité de savoir où trouver l’information pertinente.

En outre, dans un univers de plus en plus concurrentiel, il est primordiald’avoir une approche rationnelle de la logistique internationale (emballage,transport, dédouanement…) qui a de réelles influences sur les ventes. Unelogistique raisonnée passe par une bonne maîtrise de l’information concer-nant l’exécution des différentes prestations logistiques.

1. Le réseau des organismes d’information et de soutien publics et privés

A. Le réseau des organismes français à l’étranger1. Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF)Les CCEF sont des responsables d’entreprises importatrices et/ou exporta-trices, choisis par le ministre du Commerce extérieur, basées dans les régionsfrançaises ou à l’étranger.

Ils constituent une force de proposition auprès des pouvoirs publics et uninstrument de soutien aux entreprises françaises : recommandations, aidestechniques, appuis sur les marchés étrangers…

Exemple : en consultant le relais CCEF de sa région, Metallic SA obtiendra d’utiles ren-seignements dans sa démarche export, notamment en ce qui concerne les problèmesde logistique (transport, douane…) et l’accessibilité du marché russe.

2. L’Union des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger (UCCIFE)Les chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger sont un réel« fer de lance » dans le dispositif d’appui aux entreprises exportatrices.

Elles peuvent :– fournir des informations et prodiguer des conseils sur les façons les pluspertinentes d’aborder le marché local ;– offrir, sur place, un bureau de liaison, un service de secrétariat, d’interpré-tariat ;– assurer l’accès au marché (diagnostic de l’entreprise et du projet, choixd’une stratégie, organisation d’un programme de visite…).

Exemple : pour l’instant, il n’existe pas de CCEF en Russie ; en revanche, il en existe uneen Lituanie (la chambre de commerce française en Lituanie : CCFL).

3. Les missions économiquesLes missions économiques, présentes dans 113 pays, ont été créées pour ratio-naliser les moyens offerts aux entreprises par l’État français. Elles regroupentles ressources informationnelles des anciens PEE (postes d’éxpansion écono-mique) qu’elles remplacent avec les ressources des douanes et des attachésfiscaux.

Les missions économiques sont à la fois :– une source d’informations sur les pays ou les régions où elles sont présentes ;– les conseillères des exportateurs dans leur volonté d’approcher un marchéou de s’implanter ;– les organisatrices de manifestations de promotion des produits français ;– un instrument de la veille stratégique.

Exemple : en plus des informations consultables sur leur site, les missions économiquespeuvent fournir à Metallic SA des analyses de conjoncture, des listes de prospects, etc.,moyennant finance.

133Thème 2 _ Organisation et gestion des informationsen liaison avec l’activité internationale de l’entreprise

Chapitre 9 _ La constitution du réseau des partenairesde l’exportateur

LES REPÈRES DU RÉFÉRENTIEL

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B. Le réseau des organismes communautaires1. La Commission européenneLa politique de la Commission européenne est destinée à favoriser l’adapta-tion des entreprises à la nouvelle économie. Afin de mettre en place cettepolitique, elle propose un programme pour la période 2001-2005, dont lespoints fondamentaux sont les suivants :– encourager la prise de risques et l’esprit d’entreprise ;– créer un environnement dynamique dans lequel les sociétés peuvent seconstituer, croître et innover, aidées par le capital-risque et une politique d’in-novation et de recherche efficace ;– assurer aux entreprises un accès efficace aux marchés, à la fois intérieurset mondiaux, où elles pourraient proposer leurs produits et services.

2. Les Euro Info centresLes Euro Info centres ont été mis en place, à l’instigation de la Commissioneuropéenne, par les chambres régionales de commerce et d’industrie avec leconcours des chambres des métiers…Implantés dans toute l’Europe, ils sont chargés d’informer les entreprises surles règlements européens, sur les projets de recherche et développementsusceptibles de les intéresser et d’organiser des contacts inter-entreprises dansl’Union européenne.

Exemple : Metallic SA serait avisée de contacter l’Euro Info centre de sa région pour setenir informée sur les financements européens auxquels elle peut avoir droit.

C. Le réseau des organismes nationaux1. La Direction des relations économiques extérieures (DREE)Au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, la DREEest chargée de mettre en œuvre les procédures publiques visant à accompa-gner et à favoriser leurs efforts à l’exportation et à l’internationalisation : – prospection à l’étranger (assurance-prospection, assurance-foire, participa-tion à des salons organisés par UBIFrance2) ; – implantation à l’étranger (garantie des investissements contre le risquepolitique) ; – sécurité des transactions (assurance-crédit, garantie de change).

2. Les directions régionales du commerce extérieur (DRCE)Les DRCE représentent la Direction des relations économiques extérieures auniveau régional. Elles conseillent les exportateurs sur la stratégie à adopterpour aborder les marchés extérieurs.Elles ont pour mission :– de conseiller les exportateurs dans leur quête d’appuis et de les orientervers les organismes compétents ;– de rechercher des entreprises régionales capables de mettre en place unestratégie d’exportation.

3. Le Centre français du commerce extérieur (CFCE)Le CFCE, véritable charnière dans le dispositif informatif du commerce exté-rieur français, a pour mission de faciliter l’internationalisation des entreprisesfrançaises par la fourniture d’informations ciblées sur les marchés étrangers.En coopération étroite avec les missions économiques, les DRCE et le réseaudes CCI, il permet à l’exportateur de disposer d’un instrument de veille inter-nationale sur mesure, dont les principales missions sont :– la fourniture d’informations spécifiques ;

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2. Agence française pour le développement international des entreprises chargée de favoriser l’expansion inter-nationale des entreprises par l’organisation d’actions de promotion (salons spécialisés…).

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– la simplification de l’accès personnel à l’information (un interlocuteur, desmoyens de diffusion multiples…) ;– un accès privilégié aux bases de données du réseau des missions écono-miques.

Exemple : le CFCE pourrait être l’instrument privilégié de la stratégie d’intelligence éco-nomique souhaitée par M. Camberlin : repérage des offres dans le domaine de lamécanique industrielle et identification de partenaires potentiels.

4. Les chambres de commerce et d’industrie (CCI)Les CCI représentent, par leur proximité, un réseau d’assistance et de parte-naires des entreprises incomparables.

En liaison étroite avec les organismes officiels, notamment les DRCE, ellespeuvent fournir des informations réglementaires, commerciales et desdonnées économiques sur les pays.

Elles offrent, en outre, des prestations essentiellement fonctionnelles : for-mulaires douaniers, visa de documents…

2. Les principaux partenaires de l’entrepriseA. Les banques

Le réseau des banques françaises, l’un des plus importants au monde, repré-sente un levier que l’exportateur ne peut ignorer.

Si les banques ont pour rôle, essentiellement et traditionnellement, celui dufinancement des acteurs économiques (financement à court, moyen et longterme, financement des investissements…), elles cherchent à intervenir plusen amont en assurant l’assistance et l’accompagnement de leurs clients. Ellessont donc conduites à proposer des informations et des conseils (informa-tions sur les pays, les marchés, sélection de clientèle, informations juridiqueset fiscales…), des appuis logistiques à l’étranger, des actions (recherche departenaires à l’étranger, aide à l’investissement…).

Exemple : le choix du mode de paiement du client Avtovaz (crédit documentaire, parexemple) pourra être effectué sur les conseils de la banque de Metallic SA.

B. Les assurancesL’activité commerciale internationale, dans laquelle la concurrence joue unrôle accru, est devenue de plus en plus complexe. Dans ce contexte, le risquetient une place importante et la sous-estimation en la matière peut être dra-matiquement préjudiciable. Pour assumer et couvrir les risques liés auxactivités import-export, il faut s’adresser aux professionnels de l’assurance.Leurs conseils permettent à l’entreprise de souscrire des polices adaptées auxcirconstances particulières de chaque situation commerciale.

Exemple : dans l’affaire Avtovaz, Metallic SA assume des risques importants. Elle doitdonc :– souscrire l’assurance transport la plus adéquate pour couvrir les risques d’avarie oude disparition de marchandises ;– souscrire une assurance contre le risque de change auprès de la COFACE (voirchapitre 12), si le règlement du client devait s’effectuer en devises étrangères.

C. La douaneEn France, l’administration des douanes – instrument essentiel pour laconnaissance de l’évolution et de l’analyse du commerce extérieur – dépendd’une direction du ministère de l’Économie et des Finances, la Direction géné-rale des douanes. Cette administration est chargée de protéger les activitéséconomiques et les intérêts de la nation. Pour ce faire, elle contrôle les docu-ments à établir et l’encaissement des recettes assises sur les mouvements demarchandises. Elle peut apparaître comme une contrainte. Mais elle met éga-

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Chapitre 9 _ La constitution du réseau des partenairesde l’exportateur

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lement en place des instruments de promotion des exportations et le déve-loppement des activités de transport et d’entreposage. Elle est, pour d’autres,source de moindres frais et de protection dans le cas de marchandises contre-faites.

Exemple : Metallic SA a contacté l’administration des douanes, qui lui a proposé lemeilleur régime douanier pour retarder les sorties de caisse.

3. Le réseau des appuis logistiques de l’entrepriseA. Les transporteurs

Le transport représente une part non négligeable dans la réalisation de la com-mande internationale, tant au niveau des coûts qu’au niveau de la qualitécommerciale de l’offre (remise au destinataire en temps et en heure, à laquelles’ajoutent des prestations telles que l’assurance contre les risques, la qualitéde l’expédition).Les transporteurs offrent globalement les mêmes prestations, qui vont de laprise en charge de la marchandise – chargement, transport, déchargement –à la livraison au destinataire.Le critère du prix ne suffit pas toujours pour arrêter un choix de mode detransport. Il convient donc d’opter pour le transporteur qui proposera lessolutions les plus appropriées.

B. Les transitairesLes transporteurs sont amenés à développer une politique commerciale pourpouvoir concurrencer les transitaires. Ces derniers sont, en effet, les mieuxplacés pour proposer les solutions les moins onéreuses, les plus fiables, pourorganiser un transport multimodal (transport utilisant plusieurs modes detransport successifs) et prodiguer les meilleurs conseils dans l’univers com-plexe du transport. Il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence et àprocéder à une sélection en fonction des besoins de l’entreprise.

Exemple : une rapide étude comparative a amené Metallic SA à retenir la solution laplus simple, celle du transitaire.Les transitaires sont des organisateurs de transport que l’on peut distinguerselon leurs responsabilités et leurs activités.

1. Les mandatairesLes mandataires agissent sur les instructions de leur client. Ils exécutent alorsles consignes de leur mandant. Ils n’ont pas le choix des sous-traitants et nesont donc pas responsables de leurs défaillances : ils ont une obligation demoyens.

2. Les commissionnairesLes commissionnaires organisent, pour le compte de l’exportateur, la totalitédu transport en toute liberté. Ils choisissent les sous-traitants et sont doncresponsables de leurs fautes éventuelles : ils ont une obligation de résultat.Dans cette dernière catégorie, se retrouvent :– les groupeurs, qui aménagent des camions, des wagons ou des conteneurscomplets à partir d’envoi de détails ;– les organisateurs de transports multimodaux, qui agencent le transport debout en bout, incluant des modes de transport différents.

Exemple : la qualité et la rapidité de la livraison au client Avtovaz dépendront des per-formances du transitaire choisi par Metallic SA : de l’enlèvement jusqu’à la destination(formalités de douane comprises), les produits seront entre les mains du prestataire deservice.

C. Les commissionnaires en douaneLes commissionnaires en douane sont des auxiliaires de transport spécialisésdans la réalisation des opérations douanières. Ils se substituent aux exporta-teurs et aux importateurs dans l’accomplissement des formalités douanières.

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1. Adresses de sites Internet import-exportCNCCEF Comité national des conseillers www.cnccef.org

du commerce extérieur

UCCIFE Union des chambres de www.uccife.orgcommerce et d’industrie françaises à l’étranger

ICC Chambre de commerce www.iccwbo.orginternational

Missions économiques www.dree.org

Commission européenne www.europe.eu.int

DREE Direction des relations www.commerce-exterieur.gouv.fréconomiques extérieures

DRCE Direction régionale www.dree.orgdu commerce extérieur

CFCE Centre français du commerce www.cfce.frextérieur

UbiFrance Agence française pour www.ubifrance.comle développement international des entreprises

CCI en France Assemblée des chambres www.afci.cci.frfrançaises de commerce et d’industrie

Le Fil Export www.filexport.com

COFACE Compagnie française d’assurance www.coface.frpour le commerce extérieur

BEI Banque européenne www.bei.orgd’investissement

FFSA Fédération française des sociétés www.ffsa.frd’assurances

Douanes Direction générale des douanes www.finances.gouv.fr/douanes/et des droits indirects

Transporteurs Fédération des entreprises www.e-tlf.comde transport et logistique de franceFédération nationale www.fntr.frdes transporteurs routiers

Réseau d’affaires RAFI www.rafi.net

Portail de l’international www.mondissimo.com

Annuaires Kompass www.kompass.frEuropages www.europages.com

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FICHE RESSOURCE

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FICHE RESSOURCE

2. L’intelligence économiqueL’intelligence économique est reconnue par les professionnels comme l’outil indis-pensable face à la concurrence mondiale, qui donne aux entreprises les moyensd’anticiper les changements environnementaux : marchés, techniques, concur-rents… La plupart des PME, cependant, n’intègrent pas ce système d’informationpermanent dans leur stratégie car il est éloigné de leurs difficultés quotidiennesalors que le renseignement est devenu une variable importante.

L’intelligence économique regroupe différentes sortes de veilles :– la veille concurrentielle : il s’agit d’observer la stratégie des concurrents ;– la veille technologique : elle vise à suivre l’évolution des techniques ;– la veille commerciale : elle a pour objet l’étude des marchés (détection de nou-veaux marchés, apparition de nouveaux produits…) ;– la veille sociétale : elle permet de repérer les comportements sociaux et culturels ;– la veille juridique : elle consiste à surveiller l’actualité réglementaire française,étrangère et les contrefaçons.

La démarche de l’intelligence économique est la suivante.

1. Rechercher et collecter l’information

a) Identifier les sources d’information– L’entreprise : rapports, études de marché, analyse des coûts, des ventes… ;– les institutions : ministères, associations, organisations internationales… ;– les fournisseurs d’information : banques de données, consultants, centres d’in-formation, revues… ;– les clients, les fournisseurs de l’entreprise… ;– Internet…

b) Répondre aux questions suivantesQui ? (Auteur...) Quoi ? (Qualité de l’information...) Quand ? (Période traitée…)Où ? (Origine de l’information...) Pourquoi ? (Objectif…) Comment ? (Structure dudocument…)À ce niveau, la maîtrise des outils de recherche et d’analyse est nécessaire.

2. Valider et analyser l’informationÀ ce stade, l’entreprise doit vérifier l’intérêt et la fiabilité de l’information récol-tée, en procédant à des recoupements avec les autres renseignements dont elle dis-pose ou en consultant des experts. En outre, elle doit se demander si l’informationrécoltée correspond bien à ce qu’elle cherchait (pertinence). Quand les donnéesont été validées, il s’agit de les mettre en forme et de les traiter afin de pouvoir lesanalyser.

3. Stocker et diffuser l’informationL’enjeu de ce système réside dans la diffusion de l’information (notes, journal d’en-treprise, Intranet…) auprès des personnes qui en ont besoin, afin de les aider dansleurs prises de décision. Il est également nécessaire de la mettre en mémoire afinqu’elle puisse être utilisée ultérieurement.

L’intelligence est avant tout un support de réflexion qui permet d’intégrer l’infor-mation dans la prise décision et de diminuer le risque d’erreur. Mais la mise en placed’un tel système rencontre un certain nombre de limites (disponibilité, fiabilité del’information, adhésion, implication du personnel, organisation de l’entreprise).

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Construire une grille de critères de choix de transitaire

S I T U AT I O N

L’entreprise familiale dans laquelle vous venez d’être embauchée en tant qu’assistant(e) secré-taire trilingue pour l’export s’est diversifiée et a, en conséquence, accru son activité internatio-nale. Elle a conscience que, dorénavant, elle ne peut plus se passer d’un transitaire. En outre,l’aide apportée par ce dernier ne doit pas se borner à la seule expédition des marchandises.

CO N S I G N E S

1. Vous êtes chargé(e), à partir de l’extrait d’un article de presse (annexe), de construire unegrille de critères de choix de transitaire capable de s’occuper de toutes les questions rela-tives à l’expédition à l’étranger.

2. Quels sont les autres acteurs du réseau susceptibles de vous conseiller en matière de trans-port et d’emballage et de vous aider à établir les documents export, etc. ?

Annexe BIEN CHOISIR SON TRANSPORTEUR

Aujourd’hui, l’entreprise doit comparer ses prix non au départ de l’usine, mais une fois la marchandiselivrée à la porte du client, dans les délais convenus et non endommagée. Le transport devient l’élémentclé de leur compétitivité. Encore faut-il choisir le prestataire le mieux approprié à vos besoins. Deuxprincipes doivent vous guider dans la sélection de ce partenaire clé : acheter un service plutôt qu’unprix et négocier gagnant-gagnant. Pour cela, nous avons retenu ces conseils qui vous aideront à mieuxnégocier. 1 – « Choisissez le mode de transport adapté à vos produits. Les boîtes de foie gras voyagent souventpar avion, mais rarement les sacs de pommes de terre ! », remarque en souriant Patrick Beunoir, respon-sable logistique chez Toupargel (surgelés à domicile). […] Tous les éléments qui évitent de multiplier manutention et ruptures de charge doivent être pris en compteet peuvent vous faire retenir un mode plutôt qu’un autre. Regardez si vous êtes plus proche d’un aéro-port que d’un port, si votre zone industrielle dispose d’un embranchement ferroviaire... 2 – « Établissez un cahier des charges précis. Soyez directif sur les objectifs que vous fixez à votreprestataire et ouvert sur les moyens », propose Alain Katz, consultant du groupe Ouroumoff.Quels sont vos besoins ? Du transport pur, ou bien des services autour de la livraison (stockage, condi-tionnement...) ? Pour de la traction pure, vous trouverez toujours moins cher. […] Mais de plus en plusde transporteurs ont multiplié les prestations annexes, depuis l’entreposage jusqu’à l’étiquetage (mar-que propre ou marque-distributeur) de dernière minute des produits de grande consommation.Précisez aussi les délais que vous attendez. […] Autre point crucial à bien préciser par écrit, le transporteur assumera-t-il les opérations de décharge-ment ? Ou bien le client l’effectuera-t-il par ses propres moyens, une fois livré ? 3 – Refusez le discours sur les volumes et exigez de la souplesse. « Calberson, Ducros, Mory : leursavoir-faire est incontestable, mais leur logique industrielle peut les conduire à mépriser le petit clientqui ne leur fournit que 10 000 commandes par an », constate ce jeune éditeur de livres-jeux. […]4 – Réduisez les temps d’attente et de chargement. Obtenez de vos transporteurs qu’ils se présentent àvos usines et entrepôts dans les plages horaires qui vous conviennent. […] 5 – Demandez du matériel adapté aux produits transportés. […] 6 – Prévoyez des assurances complémentaires. […] « Nos produits pharmaceutiques sont peu volu-mineux, mais ils coûtent cher, explique Gilbert Gauluet, responsable de l’exploitation de CPC (grossisterépartiteur) à Châteauroux. Nous exigeons donc de nos transporteurs qu’ils souscrivent une assurancecomplémentaire en cas de perte. » […] 7 – Instaurez des pénalités en cas de retard. […] Vous pouvez aussi établir une déclaration d’intérêtpour les retards : estimez le préjudice que vous pensez subir si la marchandise n’est pas livrée. […]8 – Attention à la sous-traitance en cascade. […] Vous pouvez exiger que votre transporteur n’ait pasrecours à cette pratique. 9 – Demandez des factures explicites aux auxiliaires de transport. Ça y est, vous exportez ! Incontour-nables pour l’international et les prestations complexes, mandataires et commissionnaires accomplis-sent toutes les démarches administratives.

Étienne GLESSD’après L’Entreprise, n° 191.

APPLICATIONS

Thème 2 _ Organisation et gestion des informationsen liaison avec l’activité internationale de l’entreprise

Chapitre 9 _ La constitution du réseau des partenairesde l’exportateur

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APPLICATIONS

Élaborer un mémento des sites web à l’attention du service import-export

S I T U AT I O N

La division du service import-export de l’entreprise souhaite mettre un mémento des sites webutiles à l’import-export à la disposition de ses employés.

CO N S I G N E S

En vous inspirant des modèles fournis en annexe et de vos recherches sur Internet :

1. Rédigez une note de présentation succincte des sites.

2. Classez les sites en retenant les rubriques ci-dessous :1. ressources gouvernementales françaises ;2. ressources organismes internationaux ;3. ressources pour les PME-PMI ;4. informations sur pays ;5. autres sites généraux.

3. Proposez, éventuellement, d’autres rubriques ou sous-rubriques facilitant l’accès aux infor-mations en fonction des besoins des utilisateurs.

4. Complétez ce mémento au fur et à mesure de vos découvertes effectuées lors de votre veilleinformationnelle.

Annexe 1Centre français du commerce extérieur (CFCE)

Annexe 2United States International Trade Commission (USITC)

• http://www.usitc.gov/Cette agence fédérale américaine indépendante publie des informationsobjectives sur le commerce international : actualités, rapports, articles,réglementations et accords liés au commerce international, brevets, marqueset copyright.

Site anglais – Gratuit

• http://www.cfce.frPlate-forme import-export qui propose une aide pour les démarches des entre-prises françaises à l’étranger. Accès à des bases de données (études de marchésectorielles, salons internationaux, opportunités d’affaires, coordonnées d’ex-perts), résumé de l’actualité économique internationale et de l’évolution des prin-cipales places financières, veille économique et technologique personnalisée…achat des publications du CFCE et librairie en ligne de plus de 4 000 titres con-sacrés au commerce international et à son environnement, liste des liens, agendades séminaires. Accès au centre d’affaires pour les abonnés.

Site français – Gratuit et payant pour certains services

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IgrecaD ’ a p r è s s u j e t d ’ e x a m e n B T S , s e s s i o n 2 0 0 1

Igreca, leader européen de la transformation des œufs en poudre, est une PMI dynamique, inno-vante et performante. L’une des activités majeures de l’entreprise consiste en la fabrication etla commercialisation de produits de très haute qualité destinés aux entreprises de l’industriealimentaire européennes et internationales.

Implantée à Beaucouzé, dans la périphérie d’Angers, Igreca fabrique, à partir d’œufs frais, desovoproduits liquides, congelés ou en poudre (œufs entiers, blancs montants et non montants,jaunes), destinés à l’industrie alimentaire. Elle propose également des mélanges (mix) adaptésaux exigences particulières de ses clients.

Les besoins d’une industrie agroalimentaire en plein développement, la qualité bactériolo-gique et culinaire des produits proposés, la réduction des coûts de stockage et de transportapportée par les techniques de conservation employées expliquent le développement de l’en-treprise et son ouverture internationale.

Fiche d’identité de l’entreprise

Dénomination sociale Igreca (Industrie générale régénération extractionchimique alimentaire)

Siège social Centre d’activités de Bourg-de-Paille49070 Beaucouzé

Historique 1947, création de l’entreprise par M. Yves Aristide Justeau1975, intégration de l’entreprise dans le groupeagroalimentaire CANA

Forme juridique actuelle Société anonyme immatriculée au registre du Commerced’Angers sous le n° B 057 200 933 00026

PDG M. Jean-Yves Justeau

Capital social 1 886 557 €, répartis entre la famille du fondateur (60 %)et le groupe

Site de production Beaucouzé : – une unité de production de 6 000 m2

– une unité de stockage de 5 000 m2

Seiches-sur-le-Loir : – une unité de production de 7 000 m2

– une unité de stockage de 4 000 m2

Production 1999 : 25 981 t – 2000 : 28 232 t (en hausse de 9 %)Produits liquides : 5 % – Congelés : 2 % – En poudre : 93 %

Services Achat-ventes-export, production, administration-comptabilité.

Effectif au 31/12/200N 70 personnes

Clientèle En France et à l’étranger (Union européenne, Turquie,Arabie Saoudite, États-Unis, Brésil, Australie, Japon…)Biscuiteries, pâtisseries industrielles, confiseries,fabricants de plats cuisinés, de mayonnaise et sauces,salaisons et industrie du poisson, industrie cosmétique.

Présence internationale L’entreprise réalise régulièrement plus de 50 % de son chiffre d’affaires à l’exportation.Elle est représentée par des agents :– en Espagne : société CBC (Sr Pedro Lancho),– en Arabie Saoudite : société Al Azzaz Est (M. Rehan

Khan).

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ENTRAÎNEMENT À L’EXAMEN

Thème 2 _ Organisation et gestion des informationsen liaison avec l’activité internationale de l’entreprise

Chapitre 9 _ La constitution du réseau des partenairesde l’exportateur

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Consciente de l’enjeu que représentent la communication et la maîtrise de l’information, Igrecaa décidé d’investir dans les « technologies du futur ».

Elle envisage la création d’un site Internet afin de présenter son entreprise. Ce site comporteraune vingtaine de pages maximum. L’hébergement sera confié à un fournisseur d’accès auréseau Internet.La société Unimedia, installée à Beaucouzé, propose de prendre en charge, tota-lement ou partiellement, la réalisation de ce site (annexe 1).Elle organise également des sessions de formation en direction des professionnels. Au coursde l’une de ces sessions, vous avez pu consulter quelques sites d’entreprises (annexes 2 et 3).Vous participez à la préparation du cahier des charges avec M. Justeau. Celui-ci souhaite consa-crer :– deux pages, au moins, aux informations financières, dont l’une représentera le dernier bilanen grandes masses, et l’autre les chiffres clés (soldes intermédiaires de gestion et principauxratios) ;– deux ou trois pages mettant l’accent sur l’« ouverture internationale » de l’entreprise : chiffred’affaires à l’exportation, liste des agents commerciaux, partenaires… ;– plusieurs pages présentant la production : visualisation des sites, des processus, chiffresclés… ;– quelques pages sur la présentation de l’entreprise.Il désire également doter le site d’un système de messagerie.

T R AVA I L À FA I R E

Présentez le site sous forme d’arborescence et proposez la page d’accueil avec le menu.Les liens hypertextes seront soulignés.

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ENTRAÎNEMENT À L’EXAMEN

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Annexe 1 Conception d’un serveur Web (document Unimedia)

Conception et réalisation de votre serveur Web

• En décidant de créer votre serveur d’entreprise,50 millions d’internautes deviennentvos prospects…

Bien sûr, les informations que vous mettrez à ladisposition de la communauté Internet n’intéresserontprobablement pas tous ses membres ! Cependant, enFrance, l’accroissement mensuel du nombre d’abonnésest de l’ordre de 20 %, et l’on peut être certain que leshabitudes télématiques françaises ancrées après 15 ansde pratique du Minitel ouvrent les voies au commerceélectronique et aux services en ligne comme dans aucunautre pays.

• Votre catalogue de produits ou services,les informations techniques, photos, schémas…L’image de votre entreprise sur le « Web »

Votre serveur Web constitue l’image de votre entreprise. Ilest décomposé en « pages » électroniques. Tout utilisateurInternet connecté depuis son micro-ordinateur pourra sedéplacer aisément dans votre serveur en cliquant de sasouris sur des « liens hypertextes » (texte ou image misen évidence). Ces pages peuvent contenir la descriptionde la société, son organigramme (avec la possibilitéd’envoyer des messages individuels aux membres devotre entreprise), le catalogue de vos produits et services(incluant photos, images, croquis…), des « formulaires »(permettant à l’utilisateur de laisser ses coordonnées quevous pourrez traiter immédiatement en lui envoyant uncourrier électronique, postal ou un fax)… Et touteinformation utile que vous pourrez imaginer en découvrantles possibilités fantastiques de ce moyen decommunication de l’an 2000.

• Description technique

Nous prenons en charge tout ou partie de la miseen place d’un serveur Web, depuis la conceptiongraphique et la réalisation, jusqu’à l’hébergement sur nosserveurs ou sur celui de l’entreprise cliente.

Communication et conception graphique

En collaboration avec notre équipe de graphisteset d’informaticiens, vous définirez précisément la cibleet le contenu de votre serveur.

http://www.unimedia.fr/Services/fiche3.htm

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143Thème 2 _ Organisation et gestion des informationsen liaison avec l’activité internationale de l’entreprise

Chapitre 9 _ La constitution du réseau des partenairesde l’exportateur

ENTRAÎNEMENT À L’EXAMEN

Internet constitue l’atoutmaître de touteentreprise soucieuse de diffuser son image.

UNi Communication

MEdiA

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Annexe 2 Exemple de page « menu » (site BNP-Paribas)

Annexe 3 Exemple de page d’informations (site Valeo)

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ENTRAÎNEMENT À L’EXAMEN