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Vendredi 16 janvier 2015 Socio économie du développement durable CHAPITRE 1 : LES APPROCHES DU DEVELOPPEMENT REPERES HISTORIQUES Mot de passe moodle : durabilité. I. Le développement par l’état 1. La nécessité du rattrapage Le développement s’observe par le biais de ce qu’on produit, ce qu’on consomme. Plus on possède, plus on a accès à des biens de consommation, plus notre bien être augmente. L’objectif du développement est de croitre la production matérielle. Pourquoi on dit qu’il y a un rattrapage ? Des historiens ont reconstitué le revenu moyen dans le tableau de Maddison. Ce sont des reconstitutions en dollars du revenu moyen de chaque époque. On constate qu’en l’an 1000 tout le monde est pauvre. Tout le monde est au même niveau de revenu (400 dollars environ par personne). On se rend compte que historiquement, on est tous pauvre. Il y a qu’au moment des révolutions industrielles, des essors de la production, de la consommation de masse... Qu’on va voir qu’il y a un décrochage, une divergence historique. Il n’y a pas de développement sans accumulation de capital. Le problème qui se pose dans les années 50. On se retrouve avec cette divergence historique, des pays qui ont pris un essor important et d’autres qui n’ont pas suivi. Comment le dupliquer aux autres régions du monde ? On ne peut plus compter sur la chance. Qu’elle politique mener ? Comment dupliquer le développement ? Cette question ne sait pas toujours poser par exemple, pendant la période coloniale, on s’en fichait. On ne parle de développement qu’à partir de la fin de la seconde guerre mondiale.

Chapitre n 1

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Vendredi 16 janvier 2015Socio économie du développement durable

CHAPITRE 1   : LES APPROCHES DU DEVELOPPEMENT REPERES HISTORIQUES

Mot de passe moodle   : durabilité.

I. Le développement par l’état 1. La nécessité du rattrapage

Le développement s’observe par le biais de ce qu’on produit, ce qu’on consomme. Plus on possède, plus on a accès à des biens de consommation, plus notre bien être augmente. L’objectif du développement est de croitre la production matérielle.

Pourquoi on dit qu’il y a un rattrapage ?

Des historiens ont reconstitué le revenu moyen dans le tableau de Maddison. Ce sont des reconstitutions en dollars du revenu moyen de chaque époque. On constate qu’en l’an 1000 tout le monde est pauvre. Tout le monde est au même niveau de revenu (400 dollars environ par personne). On se rend compte que historiquement, on est tous pauvre. Il y a qu’au moment des révolutions industrielles, des essors de la production, de la consommation de masse... Qu’on va voir qu’il y a un décrochage, une divergence historique.

Il n’y a pas de développement sans accumulation de capital. Le problème qui se pose dans les années 50. On se retrouve avec cette divergence historique, des pays qui ont pris un essor important et d’autres qui n’ont pas suivi.

Comment le dupliquer aux autres régions du monde ? On ne peut plus compter sur la chance. Qu’elle politique mener ? Comment dupliquer le développement ?

Cette question ne sait pas toujours poser par exemple, pendant la période coloniale, on s’en fichait. On ne parle de développement qu’à partir de la fin de la seconde guerre mondiale. A partir des années 50, on est dans une approche de développement. Pourquoi ?

- Il y a des considération morale   : c’est l’idée qu’on est dans un monde très divisé et en deux temps. La grande peur de cette époque est que les pays du sud bascule tous dans le communisme. La meilleure façon pour qu’un pays pauvre ne devienne pas révolutionnaire, c’est qu’il devienne bourgeois. Le meilleur rempart contre le communisme, c’est l’enrichissement. - Il faut attirer les peuples du sud vers soit- L’essor économique des pays du sud, c’est aussi une façon de booster les pays du Nord.

Une promesse va être faite   : c’est la promesse de la convergence. Avant, on était tous pareil. Dans toutes les approches économiques du développement, le mot historique, c’est la divergence. Ces la thèse du rattrapage de la convergence. Pour mettre en œuvre ce rattrapage en marche forcé, il y a cette conviction que cette croissance ne se fera pas

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toute seule et par chance. Il faut donc des politiques volontaristes pour initier ca. L’exigence d’une croissance forte et durable.

En terme de rattrapage ou en sommes nous ?

Les pays de L’OCDE sont les pays les plus riches. L’OCDE montre qu’on est entrain d’assister à une forme de basculement. L’essentiel de la richesse proviendrait des pays émergents. Aujourd’hui, les économies en développements tirent les économies mondiales. De plus, l’OCDE montre qu’on est entrain de basculer car les pays dit pauvres le sont en moyenne de moins en moins. Le revenu moyen des Chinois reste encore très éloigné de celui des Américains. Il y a des pays qui ont très peu initié le rattrapage. On appelle cela les PMA. Il reste une cinquantaine d’états qui sont les pays les moins avancés. Ce sont des pays qui n’ont pas réussi à initier ce rattrapage. Il y a une pauvreté extrêmement forte (exprimé de manière monétaire) dans certains pays. L’extrême pauvreté est exprimée par 1,25 dollars par jour. Les personnes ayant moins de cette somme sont considérées comme très pauvre. Il y a 1,3 milliards de personnes dans le monde qui sont en extrême pauvreté. Ce rattrapage concerne certains pays et a exclu les pays pauvres.

Dans l’histoire du développement il va y avoir une succession de grands courants qui vont vouloir permettre cette convergence. Les deux premiers grands courants sont fondés sur l’état et son rôle dominant. Ensuite, apparaissent des thèses qui vont structurellement diverger des thèse précédente, ce sont des sociétés les plus libre possible. Ce sont des utopies, ca évite de réfléchir. Ca nous guide et nous empêche de penser. On a la fin de l’histoire et on nous donne les moyens d’y arriver. Le problème est que certaines utopies n’ont pas abouti. On va se rendre compte que les choses sont très complexes et on ne peut pas se contenter des utopies.

2. L’approche de la modernisation   : vers le bonheur capitaliste

C’est le premier grand courant. Ce n’est plus le courant dominant mais ca ne veut pas dire qu’il faut l’oublier. Ce qui est fondamental dans cette approche, c’est l’idée qu’on sait où on va, vers le ménage Américain moyen. Le but est d’être un jour tous aussi riche que l’Américain moyen. La fin de l’histoire, c’est qu’on va vers ca et on sait comment y aller. On passe de la société traditionnelle à la société de consommation de masse avec des étapes transitoires qui vont permettre à l’économie de sortir du seuil de pauvreté. Cette approche est proposé par plein de gens dont Rostow qui nous présente le manuel du parfait petit développeur, les étapes de la croissance. Pour arriver au bonheur suprême de l’idéal Américain, c’est de suivre les étapes de la croissance pour faire barrage au communisme. On va changer les mentalités, créer des structures de gouvernance... Puis la phase ultime, la progression de masse. On passe de thèse évolutionniste, on sait que l’on va vers ca. Traditionnelle = archaïque, développé= moderne.

A. Premier élément Être pauvre, c’est ne pas avoir beaucoup d’argent. Ce que vont mettre en évidence les théoriciens de l’époque, c’est que les pays pauvres vont avoir un manque de revenu,

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d’épargne, d’investissement, de croissance et donc n’ont pas assez de revenu. Initier le développement, c’est cassé le cercle vicieux. (Diapo 17).

Pour le briser, il faut injecter ce qui manque. Le problème c’est qu’on n’a pas assez de capitaux disponibles, d’épargne. On va injecter les capitaux manquant pour initier ce développement. Certains vont appeler cela le big push, c’est l’idée de décollage des économies en injectant un gros paquet d’épargne. Or, ca n’a pas marché aussi bien, mais il y a de l’idée. L’endettement va créer un effet de levier qui va créer un essor économique.

B. Deuxième élément

Autre élément de l’approche, c’est de dire que ce développer, c’est investir, il faut créer une dynamique d’investissement. Le modèle de Harrod-Domar   : On peut faire un lien entre l’effort d’investissement et la croissance induite. Concrètement on va remonter la chose à l’envers. On va avoir un objectif de croissance, on va chercher quelle croissance il nous faut. Le problème c’est qu’on n’a pas assez d’épargne donc on va chercher l’épargne qui nous manque pour financer l’investissement. Il y a une forme de naïveté car nécessairement les apports de capitaux vont permettre l’investissement et ensuite, ces investissements vont être efficaces. Ce sont deux hypothèses lourdes, mais on s’en fiche, on y va.

C. Troisième élément

Il faut impulser de la modernité. Rien ne pourra se faire tant que la société dite traditionnelle subsistera. C’est à dire que tant que les personnes restent attachés à des valeurs, ca ne peut pas marcher. C’est l’idée que la culture ou les idées doivent changer pour influencer le développement. Il faut casser les mentalités, les mystiques du travail... Il y a cette opposition entre les occidentaux qui sont dans une dynamique de progrès et les autres qui sont fermés à l’évolution. Pour créer autre chose, il faut casser l’ancien. Il faut casser pour reconstruire, c’est pour le bien futur des peuples. Cette violence va se justifier, on n’a pas le choix. Le sou développé n’est pas rationnel mais il peut le devenir.

Cette approche dite de la modernisation conduit à mettre en avant la nécessité de politique publique, c’est à dire que développer c’est contrôlé. Il n’y a pas de développement possible s’il n’y a pas d’impulsion. Si on n’impulse pas ce progrès, rien ne se fera. C’est à l’état de développer cela par l’investissement... On ne laisse pas faire le marché librement. Dans les pays du sud, oui on est capitaliste mais certainement pas avec des marchés non contrôlés. L’instabilité, le marché libre est l’ennemie du développement, on ne veut pas laisser le paysan seul face aux marchés mondiaux seul. On parle aussi du progrès exogène. La modernité doit venir de l’extérieur, elle ne peut pas venir des pays bloqués.Dans ce schéma, les sous développés on très peu de place, ils n’ont pas à donner leur avis. On est dans une approche très dirigiste. Ils ont des places du progrès qui leur est imposé.

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3. L’approche de la déconnexion   : vers le bonheur socialiste.

On pense que l’histoire ne s’arrête pas. On change la fin de l’histoire mais on est toujours dans une approche évolutionniste, on sait ou on va et comment y aller. C’est une idéologie toujours évolutionniste et très étatiste. On va vers une société libérée des rapports de classe, plus de propriété du capital. C’est la grande utopie communiste. Les deux conditions pour aller vers cette fin de l’histoire   :

- Il faut extirper de la tête des gens, les schémas anciens. Il faut créer l’Homme nouveau quoi qu’il en coute. Il faut extirper des têtes des gens, les rapport de pouvoir, de propriété... Les anciens schémas. - Il faut faire émerger un système économique nouveau. Il va falloir sortir de la dépendance vis à vis des pays du Nord. Théorie Marxiste : les pays du sud dépendent des pays du Nord.

Il y a la dégradation des terme de l’échange (= c’est ce que me rapporte ce que je vend). Les économistes vont démontrer qu’avec le coton que je vends, je peux acheter de moins en moins de produit manufacturés. Ce que je vends voit son prix relatif diminuer, relativement aux autres biens. Il y a des biens qui on un prix qui augmente et d’autre qui diminue. Je dois donc vendre de plus en plus pour acheter les mêmes choses à l’extérieur. Je ne peux pas acheter un bien parce que même en produisant de plus en plus de coton, celui ci vaut moins. Si on fait ce constat, on va essayer de modifier les règles du jeux en modifiant la rémunération de mes produits ou sinon, on change de jeu, on ne joue plus le jeux du capitalisme, on sort de la spécialisation qui est héritée de la colonisation qui nous a obligé à se spécialiser dans des choses qui se vendent mal.

Les logique politiques   : il faut pousser les pays du sud à s’industrialiser et à favoriser l’industrie lourde. Il y a l’approche des industries industrialisantes = on crée un socle en industrie lourde qui va créer le développement dans l’économie.

Il y a de nombreuses expériences socialistes, à des degrés divers. Elles n’ont pas été radical (République du Congo, Madagascar...). Il y a eu plusieurs expériences, plus ou moins radical, plus ou moins longue appliqué aux pays du sud afin de créer un socle industriel pour sortir de la dépendance vis à vis des anciennes puissances coloniale et mener des expérience agraire avec l’idée collectivisation.

II. Le développement par le marché 1. La nécessité du marché libre

Transition : La nécessité du marché libre. Pourquoi ?

- Si on s’arrête sur les socialismes, globalement, le courant libéral va se fonder sur les échecs du socialisme, ca a contribué à endetter les états.

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Un développement très bureaucratique, contrôlé par l’état... est conduit à de la corruption, des effets pervers...

- Il y a aussi un échec des socialismes sur le diagnostique. Des les années 50, les marxistes se rendent compte que le capitalisme va mourir sauf que des années passent et le capitalisme perdure et ne s’effondre pas. Et on va même prendre comme exemple le cas des émergent asiatique pour montrer qu’on peut tout à fait se développer en restant dans le capitalisme. On va démontrer qu’on peut se développer sans pour autant basculer du clan occidental.

- A partir des années 70-80, il y a un surendettement des états. On va remettre en cause ces états qui étaient censé piloter le développement mais qui sont endettés. Les pays développé qui prêtent aux pays pauvres vont être de moins en moins favorable à leur prêter de leur argent. Il y a une fatigue de l’aide, l’aide est moins progressif avec l’effondrement communiste.

- La remonté en puissance de l’idée libérale. Il n’y a rien de mieux que les marchés les plus libres possibles. Cette idée nous viens des EU puis ensuite de l’Europe, sur la base du choc pétrolier, du ralentissement de la croissance... Donc ca redonne de l’ampleur aux thèses libérales qui disent que l’état n’est pas une solution. Pour assurer le développement de la croissance au nord comme au sud, mieux vaut avoir les individus, les marchés, les plus libres possibles.

- On va pouvoir imposer ces idées aux pays du sud car on a à faire à des états qui sont surendettés qui vont devoir négocier avec les créanciers des rallonges, des réductions de dettes... Ils seront en situation de faiblesse donc ils vont devoir faire un changement radical politique. C’est ce qu’on va appeler les plans d’ajustement structurel.

2. L’ajustement structurel Il faut ajuster les structures de l’économie, ca veut dire clairement qu’il faut la libéraliser. On a encore le même discours aujourd’hui, l’ajustement structurel, c’est ouvrir l’économie, accueillir les flux commerciaux. On ouvre les marchés internes et externes avec l’intégration du commerce mondiale.Les acteurs qui vont l’appliquer, c’est le FMI, L’OMC, la Banque mondial. Le FMI joue le rôle du banquier de secours, mais la banque mondiale est là pour respecter les conditions des nouveaux prêt. Les conditions sont l’ajustement structurel, les réformes structurelles de l’économie. Cette réforme structurelle de l’économie va s’appuyer sur un consensus.

Le consensus de Washington   : Le consensus, c’est l’idée de domination. Williamson ne préconise pas cela, il en fait une synthèse, il dit qu’il y a :

- Une réduction des dépenses publiques (une discipline budgétaire), il faut éviter qu’on ait trop de fonctionnaire, l’état doit se contenter d’avoir une action minimale. - Des orientations des dépenses publiques (croissance et équité).

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- Des réforme fiscales, c’est l’idée que trop d’impôts tue l’impôt. Une large assiette, c’est qu’il faut collecter l’impôt, il faut éviter l’économie informelle, le marché noir. Donc pas trop d’impôt mais réparti sur le plus de gens possibles. - Libéralisation des marchés financiers- Un taux de change stable et compétitif : dévaluation de la monnaie pour être plus compétitif. Ca pénalise les importations. On ne se pose plus de questions de se dire si on a une mauvaise spécialisation. - Libéralisation du commerce- Abolition des barrières à l’entrée et libéralisation des IDE (Investissement direct à l’étranger) : permettre aux firmes de venir s’installer chez nous.- Privatisations - Déréglementation- Protection de la propriété privée : c’est le minimal de ce que l’état doit faire. Sans cette protection, il n’y a pas de capitalisme.

Ces plans vont être imposer contre des conditions de nouveaux paiements.On veut rétablir l’équilibre, on bouge les exportations et on consomme moins en interne, on va libéraliser au maximum les filière, on va massivement les libéraliser. L’idée c’est de démanteler les caisses de stabilisations. Comme le marché dit la vérité, autant que le paysan se confonde au marché mondial. (VOIR DIAPO : Rigueur et exportation pour rééquilibrer la balance courante -> les plans d’ajustement structurel)

L’apriori qu’il y a là derrière sur le droit de propriété, c’est qu’on entretient, on développe, on investit que ce que l’on a vraiment. Si le paysan détient un titre de propriété, il va être incité à investir, la protéger...

Il y a environ 1000 prêt conditionnel qui ont été sous-jacent de cette idée. On vous prête de l’argent, mais à condition de.C’est l’obligation de s’ajuster (par exemple : la Grèce)

3. Les remises en causes

Cette troisième grande utopie c’est la promesse pour aller vers une forme de bonheur qui est l’homme libre dans une société libre. Cette utopie peut être aussi synthétisé par l’ouverture économique de manière générale quelle soit interne ou externe. L’ouverture permet la croissance, l’ouverture rend la croissance possible et l’autre partie de la promesse qui va être remise en cause à partir de la fin des années 1990, c’est que cette croissance va nécessité au pauvre, la pauvreté va se réduire toute seul. C’est un vrai message de laissé faire, on n’a plus à développer des politiques spécifique vis à vis des pauvres car ca va se faire tout seul. On appelle cela l’approche du ruissellement, c’est à dire que les bien fait de la croissance économique vont profiter aux pauvres, à l’échelle la plus basse. Cette idée va être remise en cause à la fin des années 1990 et ca va structurer toutes les politiques.

L’ouverture permet toujours le développement et la croissance est toujours bonne pour les pauvres.

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Les éléments de remise en cause   : - L’agriculture d’un pays en développement a tout à fait intérêt à la libéralisation (Chapitre 4) C’est de dire qu’il est logique est normal de se faire confronter sur un marché mondial, elle et lui. L’idée c’est de dire qu’on peut les confronter sur un même marché, ca a du sens de confronter une machine et une paysanne avec son panier. Est ce qu’on ne c’est pas trompé sur les émergences Asiatique ? On nous a dit qu’on pouvait se développer tout en restant dans le clan capitaliste. On peut s’ouvrir, avoir un développement en s’intégrant dans une économie mondiale libre. Il n’y a pas besoin de se protéger. Sauf que si on y regarde de plus près, il y a eu émergence... Mais les auteurs montrent que l’émergence c’est fait car il y a eu des états très forts qui on piloter le développement après avoir protégé leurs industries, leurs filières. Il y a une forme de naïveté. Il y a aussi l’idée que la Corée du sud a bénéficié de beaucoup d’apport de capitaux. Cet apport de capitaux massif a bien été utilisé grâce à l’état, des institutions solides et de l’aide extérieur. Si on avait juste fait une ouverture sans contrôler l’ouverture, sans avoir un état qui peut protéger... On est pas sur que cela aurai fonctionné. On renforce d’abord les secteurs qu’on veut ouvrir et après on les ouvre. La paysanne centre Africaine, n’a pas été préparée, elle a été confrontée directement aux marchés mondiaux. On peut s’intégrer à l’économie mondial mais pas sans condition. On sort encore une foi du discours très utopique « il suffit de s’ouvrir, de s’industrialiser... » On voit que ca n’est pas comme ca.

- Peut-on se passer de l’état ? Les état vont parfois être très affaibli qu’ils vont disparait (état fantôme, effondrés) Il n’y a plus de capacité à assurer la sécurité des biens et personnes, il ne peut pas y avoir de développement, se développe dans ce cas là une instabilité politique, les coûts d’état, la domination des chefs de guerre... Et cela n’est pas favorable au développement. Les pays ou les régions ou il y a une telle instabilité politique, il n’y a plus de développement possible, c’est une survie des populations.Ce constat du fait qu’il ne faut pas détruire les institutions va amener à la politique de bonne gouvernance, ca va être d’une certaine façon de rétablir des institutions minimal, un cadre légale, une justice, faire respecter les droits de propriétés. On n’est pas dans l’approche libéral. En effet, il faut faire d’abord respecter les biens et les personnes. Ca n’est pas les chefs de guerre qui vont faire respecter une bonne économie de marché. A cette époque on va voir se développer des politique de décentralisations, c’est à dire de restaurer des institutions mais en évitant que le pouvoir soit trop concentré sur la capital, le pouvoir doit être plus local. C’est à ce moment là que va émerger une nouvelle forme de coopération, une coopération décentralisé. On va aussi faire mine de redécouvrir l’importance des corps intermédiaire. C’est les groupements, les collectifs, les organisations paysannes... Toutes ces organisations intermédiaire qui sont ni l’état, ni le marché. On se rend compte que la confrontation directe au marché est brutale, dangereuse, on va se demander si on ne peut pas compter sur l’organisation locale, des groupements de producteur... On considère cette société civil comme des filets sociales, on se dit que peut être cette protection peut venir des locaux, des producteurs. On va éviter que les individus soient trop seul face au marché à

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la fois par rapport à la dureté de l’état. Ca va être le retour de la société civile pour les individus soient seul face au marché. Le marché est une institution et on se dit qu’il doit y avoir d’autres institutions : l’état, institutions civil : groupement, organisations, syndicats...Le courant dans les années 1990 négligeait cette évidence.

- On a une remise en cause de l’approche du ruissèlement. On va se dire et constater que la croissance ne suffit pas de réduire les pauvreté, elle peut accroitre les inégalités. C’est une forme de redécouverte de la pauvreté, tout le monde n’arrive pas à bénéficier des biens faits de la croissance. On n’est pas dans la remise en cause radical, on se dit que peut être que les pauvres sont trop pauvres pour profiter des biens faits du marché. C’est la remise en cause qui date de 1999. Le problème c’est qu’il y a encore 1,3 milliard de personne qui n’arrivent pas à profiter des biens faits de la croissance.Puisque les pauvres sont dans l’incapacité des biens faits du marché, il faut les aider et remettre en place des politiques spécifiques. Ca va être décidé en septembre 1999 et on va dire que la pauvreté, c’est triste. On a fait une évaluation des sociétés humaines. On a fait les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui arrivent à échéance en 2015. On va faire le bilan, savoir si on a réussir à réduire la pauvreté. On va vouloir réduire de moitié la proportion de très pauvre (ce qui vivent en dessous du seuil de pauvreté). On va réduire de moitié la proportion de gens qui vivent dans l’insécurité alimentaire (Compté par la FAO). On est à 800 millions de gens dans l’insécurité alimentaire dans le monde. On va mettre un rétablissement à l’éducation primaire. Il faut que tout le monde sache lire, écrire, compter. On va aussi dire qu’il faut réduire la mortalité infantile, la mortalité maternelle...On va traiter les grandes pandémie (SIDA...) Souvent on va se donner des objectifs quantitatifs et après on va les suivre jusqu’en 2015 et on va faire le bilan. Globalement, on n’a pas réussir, mais on va s’en donner des autres. Quand on dit des pauvres, soit on est sur la pauvreté monétaire, soit la pauvreté multidimensionnelle. La pauvreté multidimensionnelle, c’est une forme d’IDH ou on enlève l’argent et on se concentre uniquement sur les conditions de vies des pauvres. Le CNUD compte les pauvres en condition de vie et il estime environ 1,7 milliard de pauvres dont les conditions de vie sont tellement défavorables qu’il ne faut pas compter sur eux pour que ca soit des innovateurs. Derrière tout cela, il y a un auteur économiste Indien : Amartysen. Il utilise l’approche des capabilités. Il dit que finalement la pauvreté c’est être dans l’incapacité de faire des choses, ca n’est pas d’avoir un manque d’argent. C’est être incapable de s’incérer sur le marché. Pour lui, la liberté réelle n’existe pas pour les pauvres. Pour être libre, il faut avoir accès à l’éducation, être capable de se soigner, manger...

Les pays pauvres très endetté sont les PPTE. Si on force les pays à mener des politiques hostiles, ca étouffe le développement. On constate au niveau du FMI à la fin des années 1990 qu’il y a des pays qui n’arrivent pas à payer leurs dettes. Quand on rembourse sa dette, on ne réalise pas de développement. C’est un cercle vicieux. La dette c’est un contrat. C’est une forme de réalisme issu du FMI.Il y avait aussi un autre argument, il a des organisations qui plaidaient pour l’annulation des dettes, on parlait de dettes odieuses. Le but était de s’endetter pour se développer or, il y a une bonne partie des flux qui sont parties en Suisse... Il y a eu des fuites.

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Inefficacité et injuste donne des pays pauvres très endetté (PPTE), il faut permettre d’annuler certaines dettes. Au regard des flux financiers mondiaux, les dettes à annuler ne représentent rien.

Politique de stratégie de la réduction de la pauvreté (PSRP) :Ce sont les méthodes qui vont être utilisé. Pour annuler la dette, il y a des conditions : améliorer les activités du pays et non améliorer les conditions de vies du président par exemple. Il va y avoir une bonne gestion des finances publiques... Mais ce qui va changer par rapport au politiques précédentes, c’est qu’il faut favoriser les accès pour les plus pauvres (éducation, santé) avec toujours cet objectif de rendre les pauvres plus capables d’accéder au bonheur. Il va y avoir un terme qui va être utilisé : l’autonomisation, les renforcement des capacités (Empowerment) c’est la capacité des pauvres à s’incérer dans le marché. L’empowerment va être très light, il s’agit de mieux s’incérer dans le système. On ne remet pas en cause le système tel qu’il est. Ca n’est pas un tournant radical, c’est un tournant réaliste. C’est une forme de réalisme qui est mis en place ici.

Bilan   : Nous sommes à moins de un an de l’échéance car nous sommes en 2015. Les résultats sont mitigés, c’est à dire qu’on n’a pas atteins la totalité des objectifs, il y a de grandes disparités géographiques. Si on enlève les poids lourds démographique du calcul, on n’atteint pas l’objectif de baisse de la moitié de la proportion de ce qui vivent sous le seuil de pauvreté.Avec la Chine non comprise, on n’atteint pas l’objectif. Il y a de grandes disparités régionales. Si la Chine est dans le calcul, on atteint tout juste l’objectif. Les résultats sont donc mitigés. Il y a quand même une baisse de la pauvreté monétaire, il y a quelque amélioration d’accès à l’éducation, la santé, les discriminations de genre. On n’atteint jamais l’objectif ambitieux qu’on c’était fixé, il y a toujours des gens pauvres, qui n’ont pas accès à l’école, des femme discriminés... Il y a deux aspects pour expliquer les résultats   :

-Les SRP qui s’appuient sur les OMD. Les problèmes sont essentiellement et en priorité l’intégration au marché mondiaux. Les Africains par exemple on beaucoup plus de mal de vendre leur coton que les gros producteur. On s’attaque à une partie de la pauvreté. - Le problème, c’est l’insuffisance de moyens. Les moyens sont très faibles, c’est une autre conséquence de ces résultats mitigés, c’est annuler les dettes. Ou on va trouver l’argent, c’est le débat de la recherche de financement innovant. Qu’est ce qu’on trouve maintenant comme source pour continuer l’effort ? Ca ne se fait pas naturellement, il faut de l’argent. On est dans une stratégie de plafonnement, de réduction. On va lever de nouvelles taxes. Le principe de ces nouvelles taxes, c’est « faible taux, large assiette » c’est le serpent de mer de la taxation financière, la seule solution qu’on ait en stock pour l’instant, c’est de taxer ce qu’il y a de plus rependu dans le monde, les transactions financière.

<Ce pose la question du remplacement des OMD, c’est les ODD, les objectifs pour un développement durable, il y a des experts mandatés par les nations unies qui pourraient structuré les politiques d’appui.

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