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L’Esprit Nouveau – Le Corbusier
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Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme
Le
Corbusier, est un architecte, urbaniste, décorateur, peintre,
sculpteur et homme
de lettres suisse naturalisé français1, né le 6 octobre 1887 à
La Chaux-de-Fonds
et mort le 27 août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin.
Il est l'un des principaux représentants du mouvement moderne
avec, entre
autres, Ludwig Mies van der Rohe, Walter Gropius, Alvar Aalto et
Theo
van Doesburg.
L’Esprit Nouveau est le nom de la revue fondée par Ch E
Jeanneret et P Jeanneret .
les articles signés « le Corbusier » .
« il existe un Esprit Nouveau : un esprit de construction et de
synthèse guidé par une
conception claire(..) Une grande époque vient de commencer
».
« Seul l’architecte possèderait le talent nécessaire pour
concilier l’imagination de l’artiste
et les progrès fonctionnel qu’apportent l’ingénieur et la
machine ».
LC s’attaque aux particularismes identitaires : «pour l’
élargissement du problème, et
l’abandon des caractères régionaux en faveur d’un caractère
international.. ».
L’Exposition de 1925 : le Pavillon de « l’Esprit Nouveau ».
le pavillon de l'Esprit Nouveau a servi de point de ralliement
aux nouveaux décorateurs,
marquant ainsi un tournant de l'évolution architecturale. Un
nouveau terme a remplacé le mot
de mobilier; ce terme incarnait les traditions accumulées et les
usages périmés. Le mot
nouveau, c'est l'équipement de la maison.
Mobilier « Thonet » - ( industriel). Des casiers de rangement,
des tables lits en tubes d’acier
et bois. Avec des tableaux cubistes.
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Une utopie sociale :
Dès « l’Esprit Nouveau », se pose la question fondamentale du
XXes : le problème du
logement et du confort de l’h moderne.
Face à la situation catastrophique du logement, il cherche une
solution architecturale et
urbaine.
L’utopie formelle rejoint l’utopie sociale.LC plaide pour une
architecture universelle :
publication en 1935 de la Ville radieuse, synthétisée dans la
Charte d’Athènes (1953) -> la
Cité radieuse de Marseille – 1952.
« la maison de l’homme moderne et la ville, machine
magnifiquement disciplinée
apportera la liberté individuelle – aujourd’hui abolie – la
restituera à chacun ; l’effet en
sera la construction d’une âme sereine dans un corps sain ».
Ces projets condamnent aussi ceux qui militent pour une «
désurbanisation » (FLLW).
1925, il applique ce projet théorique à Paris = le Plan Voisin
(exposé au pavillon de l’Esprit
Nouveau). Ce plan prévoit de remplacer le centre de Paris (en
dehors de quelques
monuments) par des unités d’habitation.
Cette double utopie, formelle et sociale sera au cœur de
l’architecture moderne jusque dans
les années 70 et ce sera l’une des principales critiques de la «
post-modernité ».
Mais LC a été le principal fondateur de l’architecture moderne,
sur quoi s’appuient toujours
l’essentiel de la production contemporaine : formes géométriques
pures, toits terrasses,
absence de décor, décloisonnement des plans : ce sont toujours
les modes de conception
dominants, longtemps après la disparition de l’architecte.
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Le plan Voisin
Entre les 2 guerres : réalisation d’une dizaine de maisons,
La Villa Savoye, Poissy 1928-1931
Expression la + aboutie de la recherche sur les 5 points pour
une architecture nouvelle.
modèle présenté lors du 1er
congrès des CIAM à Francfort en 1928. = villa de luxe
véritable
laboratoire de l’architecture moderne et le logement minimum
prototype d’un habitat social
de masse.
La maison : grand volume blanc, les 4 faces équivalentes.
Les pilotis élèvent la forme régulière de la maison, dégagent un
nouvel angle de vue sous la
maison. Ce rez de chaussée partiellement arrondi et en retrait
autorise le passage d’une
automobile ( pour poser les passagers !).
Menacée de destruction en 1958 une mobilisation nationale +
intervention de André Malraux
a permis de classer le bât MH en 1964.
En 1927 publication du manifeste en 5 points : un art de la
formule qui contribue à
la diffusion de l’architecture moderne dans le monde.
Principes également mis en œuvre pour répondre à des besoins en
logement : Cité de refuge
de l’armée du salut à Paris en 1927.
Le Corbusier définit "UNE architecture moderne " (et non pas
"l'architecture moderne") en
cinq points (ce sont les Cinq points de l'architecture moderne)
:
1. les pilotis
2. le toit terrasse
3. le plan libre
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4. la fenêtre-bandeau
5. la façade libre.
Design et prototypes : le mobilier des années 20 -30
Après la guerre c’est le triomphe du fonctionnalisme :
l’ornement découle de la forme., une
fabrication à faible coût.
Le modernisme, courant de pensée concerne tous les domaines de
la création, architecture
aussi bien que les arts décoratifs. 1925, Modernisme contre Art
Déco . .
Le Corbusier
Charlotte Perriand
A partir de 1927 Ch Perriand se consacre uniquement au mobilier
métallique.
1928 plusieurs meubles représentatifs
1928-29 chaise longue LC4, LC, P Jeanneret et Ch Perriand.
tubes d’acier chromés , tôle peinte , ressorts métalliques
caoutchouc et cuir de cheval.
A partir de cette date toute une gamme de meubles est
développée.
fauteuil grand confort 1928
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C’est le début d’une riche collaboration qui révolutionne le
mobilier et renouvelle les arts
décoratifs modernes. Avant la 2e guerre, ils collaborent
avec
Mallet Stevens est architecte de formation. Dès 1911 il publie
des dessins d’intérieur
se référant à Mckintosh et J Hoffmann. Aucune ornementation à
part des motifs à formes
simples..
1923 fauteuil transat RMS acier : un des 1ers meubles à
structure métallique
1930 chaise à dossier cintré acier, tôle encore largement
rééditée aujourd’hui. Produite en
série, légère et empilable
Il quitte la société des artistes décorateurs en 1925 pour créer
l’UAM ( Union des Artistes
Modernes) pour « doter l’h du XXes d’un cadre raisonnable, càd
capable de donner
satisfaction à toutes les exigences matérielles et
intellectuelles imposées par la conjoncture »
= rationalisation de l’espace intérieur, et rapproche l’art et
l’industrie.
Le Corbusier, a de bonnes relations avec MS. Jusqu’en 1920 il
réalise un mobilier assez
conventionnel en bois entre art nouveau tardif et art déco. En
1917 il reprend contact avec
Auguste Perret. En 1922 s’associe avec son cousin P Jeanneret.
Le pavillon de l’esprit
Nouveau est meublé avec, des objets « types » (fauteuils Thonet,
autres pièces achetées dans
le commerce. Des casiers de rangement, des tables lits en tbes
d’acier et bois. Avec des
tableaux cubistes.
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J Prouvé a compris que le fer devait être remplacé par du métal
industriel . 1924, chaise en
tôle d’acier laqué avec assise et dossier en toile. A partir de
cette époque il se spécialise dans
la fabrication de mobilier métallique, après la guerre, tôles
pliées et aluminium.
Les CIAM (Congrès International d’Architecture Moderne)
1927 : des architectes modernes de plusieurs pays se regroupent
pour lutter contre l’hostilité
des académies et des organisations professionnelles nationales :
fondation des CIAM. Le 1er
,
1928. Priorité accordée au logement social et à l’accord entre
art et industrie.
1929, le 2e congrès se tient à francfort : le thème, le logement
minimum
1930 le 3e : le lotissement rationnel.
1933 la Charte d’athènes : le Congrès a lieu à bord d’un
paquebot et a pour thème la « ville
rationelle ». lors de ce congrès est débattu et adopté un texte
de LC , document fondamental
pour l’urbanisme du XX e siècle, la charte d’Athènes .publiée
seulement en 1942 : sur le
fond de la « ville radieuse ». des thèmes qui existaient déjà ,
mais présentés de façon claire et
synthétique : zonage, hiérarchisation des voies de circulation,
répartition par zones de
fonctions urbaines (habiter, travailler, circuler, se récréer) .
mais ce document a souvent été
mal compris et mal appliqué (après la 2de guerre m), avec des
résultats parfois
problématiques.
En 1933, au Congrès international d'architecture moderne (CIAM)
d'Athènes, il affirme : «
Les matériaux de l'urbanisme sont le soleil, l'espace, les
arbres, l'acier et le ciment armé,
dans cet ordre et dans cette hiérarchie. »
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La Cité Radieuse - Marseille
