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EHESS Chinois avec les Chinois by George H. Dunne Review by: E. P. Archives de sociologie des religions, 10e Année, No. 20 (Jul. - Dec., 1965), p. 171 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30128282 . Accessed: 09/06/2014 18:57 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.77.52 on Mon, 9 Jun 2014 18:57:50 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Chinois avec les Chinoisby George H. Dunne

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Chinois avec les Chinois by George H. DunneReview by: E. P.Archives de sociologie des religions, 10e Année, No. 20 (Jul. - Dec., 1965), p. 171Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30128282 .

Accessed: 09/06/2014 18:57

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antbrieur (Arch., 19, no 181): chez les Jorai des hauts-plateaux vietnamiens, ol ii a t conduit a \ remettre en question plus d'une position admise ,. Dans sa prEface, le P. Qudguiner, sup6rieur des missions 6trangires de Paris auxquelles appartient l'auteur, s'attache a marquer la diffdrence de situation entre pays occidentaux d6christianis~s et pays oh le christianisme n'a pas encore vraiment p6n&- tr6; il s'interroge h ce propos sur le nombre des pr&tres consacrks dans ceux-ci & une oeuvre effectivement missionnaire: 1.000 selon une revue sbrieuse, moins de 2.000 en tous cas.

E. P.

Les Relations humaines dans I'Eglise.

196 Ducos (Marcel), o. p.

Paris, Fleurus, 1965, 198 p. (Recherches pastorales, 15).

Dans un pr6c~dent ouvrage, Pour un apos- tolat organisd, I'auteur avait compare l'aposto- lat g une ((entreprise )) au sens industriel du mot, et (( plus une entreprise est importante, plus rigoureuse doit Stre l'organisation des fonctions h l'intbrieur de cette entreprise >. Mais il arrive alors que celle-ci se rbduise i ((une 6norme machine tout entibre ordonn~e A I'efficacith

,. C'est pour rbagir contre ce

danger qu'est nte dans l'industrie la technique des (( relations humaines o : M. D. en tente une transposition appliqu6e aux rapports in- ternes du milieu ecclesiastique, voulant montrer, sur un cas particulier, ce que l'Eglise catholique peut recevoir des sciences humaines.

E. P.

BULLETIN DES OUVRAGES

La Religion de P6guy. Paris, Klincksieck,

198 DUPLOYI (Pie).

1965, 698 p.

Pdguy est mort au ((poste de solitude . Quand une oeuvre comme l'Argent 6tait vendue Sune dizaine d'exemplaires, ((c'est ce que dans la maison nous consid6rons comme une grosse vente quand il s'agit de Piguy a (cit. p. 627). Et ? Madame Simone, quatre semaines aprbs la sortie d'Eve, l'auteur pouvait confier d'une voix accabl6e : Simone, on en a vendu deux (.

Un demi-sicle plus tard, les textes de Peguy sont commentbs en Faculth, ses oeuvres atteignent les gros tirages, des colloques se r6unissent en son nom, des revues sp6cialis6es l'attestent ou le contestent, une association fait diligence autour de son oeuvre et, last but non least, p6guysmes ou p6guy-logies ont vulgaris6 ou galvaud6 ses messages.

Il ne faudrait pas beaucoup presser la thbse pr6sente pour lui faire d6clarer que cette notori6t6 paradoxale repose sur des malen- tendus, voir sur des captations, et - malgr6 plusieurs r6fbrences a l'oecum~nisme catholique de Vatican II - pour lui faire avancer que P~guy, homme et oeuvre, demeure une promesse qui n'a pas encore 6t6 tenue. Encore (( empolitiquie e sa veritable audience serait i venir.

On peut en redouter - ou en espirer - tout autant de cette volumineuse exploration de P. D. : c'est la rangon que faitpeser surelle le fait de s'ctre moul6e si intimement au sujet et d'avoir rsist6 si radicalement aux distan- ciations simplificatrices.

La these - puisque these il y a - est en r~alit6 double, pal et potence qui font la croix de cette herm6neutique, car il s'agit, ci et la, d'hermineutique. Les deux theses sont recou- vertes par l'unique titre : la religion de Piguy. Premiere: la religion de P6guy est une thbolo- gie-litttrature; seconde: la religion de P~guy est utn monde-paroisse. L'unit6 de P~guy est finalement son anarchisme impenitent qui le rend r6fractaire et h la theologie et h la littbrature et au socialisme et i l'Eglise tels qu'ils sont en situation et en situation domi- nante. Il en devient pour autant un solitaire, un homme de l'Attente, un prophbte, une de ces ((sentinelles perdues a dont parlait tout pris de lui et sans qu'il le remarque semble-t-il particuliirement, cet autre messager qu'6tait Pierre Kropotkine.

C'est la premiere these - la thise 6pist&- mologique - qui retient sans doute davantage l'attention de l'auteur. Thbologien lui-mbme, initiateur du renouveau liturgique, il 6tait

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Chinois avec les Chinois. Paris, Ed. du

197 DUNNE (George H.), s. j.

Centurion, 1964, 416 p. (Pr6face du R. P. Andr6 Bonnichon, ancien doyen de la Faculti de Droit de l'Universit6 Aurore de Shanghai).

L'ouvrage a pour sous-titre: (( Le P. Ricci et ses compagnons jbsuites dans la Chine du XVIIIe sikcle o. Le titre original, ambricain, 6tait: Generation of Giants. a Plut6t que d'importer le christianisme comme une civili- sation 6trangere, ils ont r~v6 de le faire naitre au coeur de la vie chinoise

,. Autour d'eux les

querelles ne manqubrent pas, et on leur attribue g~nralement l'bchec de cet effort original. Le r6cit passionnant du P. Dunne, precise l'6diteur, (( pourrait Stre de notre temps (.

C'est dire dans quelle perspective il a 6t 6crit et ce qu'il doit au renouvellement de la pens6e missiologique.

E. P.

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