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C HLORO VILLE Magazine d’information de la ville de Meudon Mai 2013 N°105 meudon.fr Les Meudonnais se mettent en selle PRÉVENTION S’exprimer pour conjurer la violence DOSSIER Le village éducatif Saint-Philippe RENCONTRE Garance Degos, de la piscine au conservatoire

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CHLOROVILLEMagazine d’information de la ville de Meudon

Mai 2013N°105

meudon.fr

Les Meudonnaisse mettent en selle

PRÉVENTION S’exprimer pour conjurer la violence

DOSSIER Le village éducatifSaint-Philippe

RENCONTREGarance Degos, de la piscine au conservatoire

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105 MAI 13_Mise en page 1 19/04/13 10:26 Page1

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ÉDITO 02/03CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

Hervé MARSEILLESénateur-Maire de Meudon

n cette période de climat national délétère où la suspicion l’emporte sur la

raison, il est bon de rester pragmatique au niveau local dès lors que l’emploi

et les conditions de vie sont au cœur des préoccupations des Meudonnais

et des habitants de la communauté d’agglomération.

Lors de sa séance en date du 4 avril, le conseil municipal a voté la délibération

relative au contrat de développement entre Meudon et le Conseil général

des Hauts-de-Seine. Ce contrat, qui fera l’objet prochainement d’une signature officielle

entre les acteurs concernés, résulte d’une nouvelle politique départementale de soutien

des communes sur une période de trois ans.

En effet, ce partenariat va permettre d’aider financièrement des projets initiés par la Ville

et de concentrer les subventions (5,6 millions d’euros) sur des projets d’envergure

qui méritent une attention particulière tant en investissement qu’en fonctionnement. Ainsi

pour cette période 2013-2015, les subventions conséquentes portent notamment sur

l’extension et la restructuration des écoles et accueils de loisirs Maritain Renan- La Fontaine,

la réhabilitation du groupe scolaire Paul-Bert, les structures d’accueil collectif pour les

tout-petits, la médiathèque, l’aménagement des jardin public et parvis de l’espace culturel

Robert-Doisneau… pour ne citer que cela.

Ce sont autant de projets qui répondent aux attentes des Meudonnais pour garantir, entre

autres, la qualité des services proposés et des équipements (scolaires et périscolaires ; petite

enfance), pour pérenniser l’offre en matière culturelle et de loisirs.

Grâce à cette contractualisation avec le Département, c’est aussi une manière de

« sanctuariser » les subventions départementales au moment où la péréquation fiscale

vient ponctionner le budget des communes à gestion saine comme Meudon.

E

SOMMAIRE

4 14 17 18 26 30

4 Arrêts sur image

6 Ils font l’actualité

7 Actualité

8 Vie municipale

9 Travaux La rue de Paris en chantier en mai

10 Vie pratiqueLa petite reine à Meudon

12 Grand Paris Seine OuestLe maître composteur vous guide

14 PréventionLutte contre la violence à l’école

17 ÉducationDe drôles d’explorateurs au Hangar Y

18 Dossier Le village éducatif Saint-Philippese dévoile

25 Culture

26 Rencontre avecGarance Degos, nageuse et violoncelliste

28 Associations

29 Entreprendre

30 SportsLes sports de raquette : coup gagnant !

32 Tribunes

34 Pratique

34 Carnet

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ARRÊTS SUR IMAGE

Conférence sur le mariage civilIls ont dit « OUI » à l’association desfamilles de Meudon en se rendant à la conférence sur le mariage civilorganisée avec le soutien de la Ville, le 6 avril au Potager du Dauphin. Les futurs mariés ont pris note des démarches à effectuer, de leurs droits et de leurs devoirs.

Meudonette la “moutondeuse”Avec le printemps voici le retour des « moutondeuses ». Meudonnette,jeune brebis née en juillet 2011, est de retour avec un nouveau coupled’ovins aux noms de baptême prédestinés pour Meudon : Molière, le bouc, et Armande, la brebis. Des transhumances sont prévues aux quatre coins de la ville, avec les apprentis bergers des écolesmeudonnaises.

C’est ma 2e robot partyConférences, démonstrations, tournoi de robots et initiations à la robotique… le festival Robot Party 2.0 de l’espace multimédia a permis de démontrer qu’il est possible de s’initier à la robotique, omniprésentedans la vie quotidienne, sans être forcément un génie de la programmation.

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Un job pour l’étéUne centaine de jeunes Meudonnais se sont retrouvés le 11 avril au forum Jobs d’été organisé à l’Hôtel de Ville. Un rêve en tête : décrocher un emploipour cet été dans l’animation, la restauration, la vente ou même à l’étranger ! Plusieurs entreprisesavaient fait le déplacement et 80 offresd’emplois étaient à pourvoir.

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04/05CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

Chasse aux œufs de Pâques

ors du week-end de Pâques, la préoccupation majeure dans les familles était la chasse aux oeufs ! Les enfants sont partis en quête de petites douceurschocolatées. Une distraction avec papa et maman pour les petits au parc du Tronchet et de nuit pour les plus grands au parc Paumier. Frisson garanti. lL

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ILS FONT L’ACTUALITÉ

Face à la maladieFlorence Grellety Bosviel vient de publier Quand tout bascule, un témoignage sur son histoirepersonnelle face à la maladieincurable qui a emporté son fils.Psychologue, journaliste, elle est aujourd’hui très active au sein de l’association pour larecherche sur la sclérose latéraleamyotrophique.

Publication

Palmarès du Bac 2012 : la Ville bien classéeAu classement départemental des meilleurs lycées, Notre-Dame se classe 4e avec 100 % de réussite en 2012, le lycée Rabelais a obtenu 92 % et La Source 91 %. Si ce classement révèle que les douze meilleurs lycées sont desétablissements privés, le lycée Rabelais se classe 10e parmi les 30 établissements publics.

Éducation

L’as de la mécaniqueohan Becquet a de la suite dans les idées ! Depuis ses dix ans, il souhaite devenir mécanicien.

Une vocation qui lui vaut aujourd’huile titre de meilleur apprenti desHauts-de-Seine, décerné par laChambre de métiers et de l’artisanat.Élève en bac professionnel mainte-nance des véhicules, il suit une for-mation au garage GRC à Clamart, oùil apporte pleine satisfaction auxclients comme à son maître d’ap-prentissage Julien Goureau. Sonambition ? Passer de la mécaniquegénérale à la réparation des véhi-cules électriques mais aussi… réussirson permis de conduire. À tout juste18 ans, il s’imagine déjà au volantd’une 205 GTI, une de ses voiturespréférées. l

J

> Le 6 mars, vingt jardiniers municipaux, accompagnés de leurs responsables et de Michèle Couturier, maire adjoint délégué aux parcs et jardins, ont reçu le Grand prix national de l’arbre, décerné à la Ville par le Conseil national des villes et des villagesfleuris. Dans une commune occupée par 50 % de forêt et où les arbres remarquables se comptent par centaines, ce prix récompense aussi la gestion et la promotion du patrimoine arboré engagé par la Ville depuis des années. l

• Joachim Kerdat et Gisèle Réty se sont dit« oui » le 20mars 1943 à Bièvres et se sont redit « oui »le 23mars 2013 à Meudon. Âgés de 91 et 89 ans, ces « jeunes» tourtereaux forestois étaient entourés de leurs proches pour une cérémonie émouvante.

• Dominique Maudet, vice-président executifd'Eurocopter,est nommé Chevalier de la Légiond'honneur (promotion de Pâques).

Meudonnais à l’honneur

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ACTUALITÉ 06/07CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

Concertation autour del’avenir du Val-Fleury

Fermeture de la route forestière des Étangs

Jeunes enfants : des solutions de garde de qualité

es Meudonnais ont eu jusqu’au 15 avril pour découvrir le projetd’aménagement de la gare RER et ses abords et donner leur avis.Près de 200 personnes ont assisté à la réunion publique du 30mars.

Le projet a été large ment commenté par les habitants sur le site web de la mairie. Autant d’éléments que doit maintenant analyser la Communauté d’agglomération, qui communiquera le bilan de cetteconcertation en juin prochain.En parallèle, les premiers travaux de démolition de petites constructions situées sentier et rue des Grimettes démarreront dans les prochaines semaines. Objectif : bâtir un équipement public avec locaux associatifs, ainsi que quelques commerces et logements.GPSO profitera ensuite de la période estivale pour rénover le réseau d’assainissement avenue Louvois et refaire l’enrobé du bas de la rueBanès. Ces chantiers perturberont la circulation mais viennent préparerle terrain aux aménagements futurs qui feront des abords de la gare ValFleury un espace plus agréable à vivre. l

Après la concertation menée sur le réaménage-ment des abords de la gare, un bilan du projetsera présenté fin juin. En attendant, des premierstravaux vont commencer.

Avec les réaménagements encours et à venir dans les quartiersde Meudon sur Seine et deMeudon-la-Forêt (pointe deTrivaux), le plan local d’urbanisme(PLU), approuvé en 2010, doitêtre modifié. Il est soumis àenquête publique jusqu’au 23 mai. Le projet de modification du PLU, l’ensemble des pièces qui l’accompagnent et le registred’enquête sont accessibles au

public en mairie (service de l’urbanisme). • Lundi-vendredi, 8h30-12h

et 13h30-17h30• Samedi 8h30-12hUn commissaire enquêteur reçoiten mairie :• Samedi 4 mai, 9h-12h,• Jeudi 16 mai, 16h30-19h30,• Jeudi 23 mai, 16h30

à 19h30.meudon.fr

Enquête publique

Pour des raisons de sécurité, cette route a été fermée à la circulationautomobile par l'Office national des Forêts sur le tronçon compris entrele carrefour de la Queue de l'Étang et le carrefour d'Aubervilliers. Cettefermeture est liée à l'état de dégradation de la chaussée. Elle doit aussipermettre la libre circulation des batraciens lors de leur migration entrela forêt et les étangs de Meudon et Villebon. Au printemps, saison desamours, les batraciens sortent de leur cachette et rejoignent le site deponte, en général le plan d'eau qui les a vus naître. l

Comment faire garder son enfant?En dehors d’une place en crèche collective, des réponses existent qui ne sont ni de second ordre ni des choix par défaut. L’accueil d’unenfant dans une crèche familiale ouparentale par une assistante mater-nelle ou parentale est une réponseindividualisée et de qualité pourl’épanouissement des enfants. C’est ce que les professionnels de la petite enfance et les parents présents au forum du 25 mai dé-montreront aux parents en quête d’un mode de garde. En partenariatavec la PMI, la Ville et ses relais d’assistantes maternelles et paren-tales proposent une matinée de ren-contre et de partage d’informationset d’expériences. La nouveauté

de cette année est la participationdes quatre crèches parentales deMeudon. Vous y viendrez avec desquestions et des idées reçues etvous en partirez avec des réponseset peut-être une solution de garde! lSamedi 25mai, 9h-13hComplexe René Leduc12 rue du Père Brottier

L

220bénévoles ont participé à la 31e opération forêt propre. Bilan :quatre tonnes de déchets ramasséscette année et cent tonnes depuis le lancement de l’opération en 1982.

Forêt propre

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VIE MUNICIPALE

e contrat de développement que la Ville signera avec le Conseil général des Hauts-de-Seine pour 2013-2015cible les projets subventionnés, tant eninvestissement qu’en fonctionnement.

Ce contrat simplifie les procédures et donne plusde liberté à la commune. Pour financer certainesopérations, le Conseil général versera 5,6millionsd’euros : 3,5 millions en investissement pour la restructuration des écoles et des accueils de loisirs Maritain-Renan et La Fontaine (1,7 million d’euros), l’aménagement du jardin public et duparvis de l’espace culturel Robert-Doisneau

(700000€), la rénovation du complexe adminis-tratif et social Millandy (450000€), la réhabili-tation du groupe scolaire Paul-Bert (400000€)et la construction du nouveau skate park(175000€). Le Conseil général participera aussià hauteur de 2,1 millions d’euros au fonctionne-ment des structures de petite enfance (1,6milliond’euros) et des médiathèques (541 965€).

SUBVENTION EXCEPTIONNELLELes élus ont voté le versement d’une aide finan-cière de 6000€ à «Sèvres 2015». Fondée en juil-let 2012, cette association souhaite créer une

fondation à Sèvres qui participerait au rayonne-ment de la culture arménienne. Celle-ci pourraitabriter un musée mémorial du génocide arménien,un centre de recherches et d’études, des salles polyvalentes pour l’organisation de colloques, deséminaires, d’expositions. Ayant toujours défendula cause arménienne, comme en témoigne la stèleérigée sur la place centrale de Meudon-la-Forêt en2007, la Ville soutient ce projet.

UN NOUVEAU GYMNASELe gymnase Ernest Renan fait face aux écoles La Fontaine et Maritain-Renan ainsi qu’à deux ac-cueils de loisirs. Outre un espace de restaurationsous-dimensionné, notamment pour les élèves enclasse élémentaire, l’utilisation des ces locaux estd’autant plus difficile que les jeunes accueillissont nombreux. La Ville projette de démolir legymnase Ernest-Renan et de transférer les acti-vités s’y déroulant vers le gymnase Bussières. Sur l’espace libéré, un bâtiment pourrait êtreconstruit, permettant de reconfigurer les espacesde façon plus cohérente et d’augmenter la capa-cité d’accueil des restaurants scolaires. CF l

Un contrat de développementpour 2013-2015

Le Conseil général versera 5,6 millions d’euros à la Ville pour l’aider dans la réalisationde certains grands projets.

Restauration de l’orgue del’église Saint-Martin Si cet orgue est d’une qualitéremarquable, il est aussi usé etempoussiéré. Soucieuse de préserver sonpatrimoine historique, la Ville souhaite le remettre en état. Elle sollicitera l’État et le Conseil régional pour en financer larestauration, estimée à 100 000 €.

Patrimoine

Enfouissement des réseaux Depuis 2004, le syndicat intercommunal pour legaz et l’électricité en Île-de-France (SIGEIF) secharge, pour le compte de la Ville, de faire exécuterles travaux d’enfouissement des réseaux de communication électronique. Les prochainstravaux prévus concernent l’avenue Auguste Rodin,le sentier des Brillants et la rue Monge. Coûtestimé à la charge de la Ville : 143 520 € TTC.

Travaux

Lors de sa séance du 4avril, le conseil municipal a adopté à l’unanimité la prochaine signature du contrat de développement entre la Ville et le Conseil général, qui participera au financement de nombreux projets.

LLe gymnase Bussières accueillera lesutilisateurs du gymnase Ernest-Renan.

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ne fois de plus, la concertation entreles Meudonnais, la Ville et GrandParis Seine Ouest porte ses fruits. La rue de Paris, entre le rond-pointde Ciechanow et le carrefour avec

les rues Arnaudet et Robert-Julien Lanen, connaî-tra d’importants travaux de rénovation. La voie,dégradée, bruyante et parfois dangereuse, comptetenu d’excès de vitesse fréquemment constatés,sera en chantier pendant les vacances de printempset totalement coupée durant deux nuits, fin maiou début juin.

DES RALENTISSEURS ET DES RADARS PÉDAGOGIQUESLe choix de cette période a été motivé par unemoindre fréquentation de cette voie pendant lesvacances scolaires. Au fur et à mesure de l’avan-cée des travaux, le stationnement sera interdit. La fermeture à la circulation, deux nuits de suite,permettra d’achever le chantier dans de bonnesconditions, grâce aux déviations mises en place. À l’issue, ce tronçon de la rue de Paris arborera un tapis de chaussée tout neuf, des ralentisseurs — des coussins berlinois, car c’est un axe empruntépar les bus RATP — et des radars pédagogiques signalant dans les deux sens la vitesse réelle, quine doit pas dépasser les 50km/h. LR l

TRAVAUX 08/09CHLOROVILLE / N° 105 / MAI 2013

U

Avenue de Verdun, la suiteAprès une première phase contraignante, les travaux sur l’avenuede Verdun entrent, début mai, dans une période de transition.L’îlot central rue de Vaugirard est en cours d’aménagement et la circulation y passera en deux fois deux voies d’ici cet été. Avenue de Verdun, le sens unique Issy-les-Moulineaux – Sèvressera rétabli avec les mêmes déviations qu’en avril. Les deuxdernières phases seront exécutées parallèlement avec un enrobéfinal de la chaussée courant août et un terrassement de voirie àpartir de la mi-juillet. L’avenue de Verdun repassera en sensunique, côté Issy-les-Moulineaux, et un cheminement piétonniersera sécurisé côté Meudon pour la rentrée scolaire.En savoir plus sur meudon.fr

>

Rue de Paris : travaux en maiDes travaux sont réalisés parGrand Paris Seine Ouest pour rendre la rue de Paris moinsbruyante et plus sûre, à la de-mande d’un collectif de riverains.

707C’est le nombre de nids de poulerebouchés par les équipes de GrandParis Seine Ouest sur les chausséesmeudonnaises depuis le 1er janvier.Cette vaste campagne qui se poursuit,permet de remédier aux effets du gelet des intempéries hivernales.

À SAVOIR

Ce tronçon de la rue de Paris sera en travaux en mai.

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VIE PRATIQUE

e déplacer sans faire d’ef-fort, sans polluer et sansdépenser trop d’argent !Une vue de l’esprit? Non,une réalité bien concrète

pour de plus en plus de Meudonnaisadeptes du vélo. Plusieurs aménage-ments et facilités changent progressi-vement la donne. Sur le terrain, prèsde 200 km de pistes cyclables ont été aménagés dans l’agglomération.De même à Meudon, sur l’avenue Marcelin-Berthelot, la rue Rushmooret l’avenue de Verdun. Des zones derencontre où le contresens est auto-risé (Val-Fleury, Bellevue et rue duPonceau) offrent aussi plus de placeaux vélos. Des stationnements plusnombreux simplifient la vie des cy-clistes. À la gare SNCF, les détenteursd’un pass Navigo peuvent stationner

leurs deux-roues à la station Véligopour 20 € par an. Il s’agit d’un abrispécialement dédié aux vélos, où ilssont entreposés en toute sécurité.Et c’est sans compter les aides finan-cières pour inciter à passer au vélo àassistance électrique (VAE), qui four-nit un complément au pédalage. Bienpratique pour ne pas trop s’essoufflerdans les pentes de Meudon. GrandParis Seine Ouest propose un coup depouce à hauteur de 25 % plafonné à 300 € pour l’achat d’un vélo élec-trique. Autant d’arguments qui ontconquis plusieurs habitants, ravis

d’éviter les bouchons en voiture et lestransports en commun.

FAIRE DU VÉLO, C’EST JOINDREL’UTILE À L’AGRÉABLECirculer à vélo, cela n’a rien de nou-veau mais cela fait du bien ! C’est l’expression qui revient le plus sou-vent dans la bouche des Meudonnaisque nous avons interrogés : pédalerprocure avant tout un sentiment de liberté. Pour Katarzyna Gawarecka,c’est un bon moyen de « remplir sespoumons d’oxygène en profitant despaysages ». Plus agréable donc mais

À vélo, on dépasse les autos!Un Français sur deuxpossède un vélo. Il s’en est vendu trois millions en2012. Et pourtant le vélone représente que 3%des déplacements en ville.Une tendance que tententd’inverser certainshabitants, même si latopographie de la villepeut décourager.

De plus en plus de Meudonnaisenfourchent leurbicyclette pour sepromener, aller faireleurs courses ou serendre sur leur lieu de travail.

Le Tour de France passe à MeudonLa Grande Boucle va passer par Meudon avant le sprint final des Champs-Élysées. Dimanche 21 juillet, la dernière étape du100e Tour de France empruntera le même trajet que l’an passé,mais un peu plus tard en journée. La caravane est attendue entre17h30 et 18h, le peloton environ 2h après. Des contraintes destationnement et de circulation sont à prévoir en fin de journée,voire en début de soirée.meudon.fr

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S

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10/11CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

bras lorsqu’on tourne ou en utilisantau maximum les pistes cyclables.C’est aussi être prudent, en modérantsa vitesse, en regardant bien danstoutes les directions, en faisant atten-tion aux angles morts et, bien sûr, auxautres usagers de la route. Il s’agit derespecter les règles du code de laroute. Connaître la signalisation, nepas rouler sur les trottoirs, s’arrêterpour téléphoner. Des conseils de bonsens à garder à l’esprit, car la sécuritéroutière est l’affaire de tous. Ajoutez-y une touche de courtoisie et vousverrez que circuler à vélo peut chan-ger la vie. AG l

La plaquette du Conseil général

des Hauts-de-Seine est disponible

à Meudon dans tous les accueils

municipaux, à la piscine, à la police

municipale, ainsi que dans les

crèches municipales et privées,

au conservatoire Marcel Dupré,

aux complexes sportifs René Leduc

et Millandy, et à la Croix Rouge.

Elle est également téléchargeable

sur hauts-de-seine.net

300€C’est la somme

maximum que peut

apporter Grand Paris

Seine Ouest à tous

ceux qui veulent acheter

un vélo à assistance

électrique.

Demande de subvention

sur agglo-gpso.fr

Le chiffreégalement plus économique. C’est ce que souligne Christian Plaza, un Forestois qui utilise son VTT depuisquinze ans, essentiellement pour serendre au travail. « Autant dire que jel’ai bien amorti ! » Enfin, la technolo-gie incite les moins sportifs à s’y met-tre. Car, malgré la topographie un peupentue de Meudon, le vélo à assis-tance électrique rend les déplace-ments moins fatigants. Pour Anne-Dominique Vogel, propriétaire d’unVAE depuis un an, pédaler à Meudonest devenu un vrai plaisir. «On peut sedéplacer sans effort, y compris enmontée.»Comme les automobilistes, les cy-clistes doivent faire preuve de vigilance. Faire du vélo, c’est unebonne idée. Encore faut-il respecterquelques consignes de sécurité. C’estce que rappelle le Conseil généraldans sa plaquette intitulée «À vélo entoute sécurité. » La collectivité y dis-tille des conseils pratiques pour éviterde se mettre en danger sur la route.Circuler à vélo, c’est être vu et se pro-téger, en portant un gilet fluo et uncasque par exemple, en tendant le

i NFORMATIONS PRATIQUES

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KatarzynaGawarecka«Une bonne manièrede joindre l’utile àl’agréable »

Faire du vélo procureun sentiment deliberté. On est àl’écoute de sespensées. On remplit

ses poumons d’oxygène en profitant despaysages. C’est bien plus sain et agréable qued’être prisonnier des embouteillages dans savoiture ou dans les transports en commun.Lorsque j’arrive à mon travail, je suis dans demeilleures dispositions physiques et mentales.De toutes façons, le temps me manque pourpratiquer une autre activité sportive.J’emprunte surtout des petites routes et regrette le peu de pistes cyclables. En moyenne, je pédale une heure par jour et il m’arrive d’aller à Paris à vélo.

Christian Plaza«Le vélo, c’estpratique etéconomique»

Je suis un adepte desdeux roues : le vélobien sûr, mais aussi lamoto. J’ai le mêmeVTT depuis quinzeans. Autant dire que

je l’ai bien amorti ! Je l’enfourche deux à troisfois par semaine, essentiellement pour allertravailler. Cela représente une trentaine de kilomètres environ. Je l’utilise tout au longde l’année, même en hiver. Laisser sa tracedans la neige, comme avec des skis, est trèsplaisant. Il y a quelques années, je participais à des randonnées du côté de Vélizy. Pourconserver la forme, je cours aussi le dimanchedans les bois de Meudon.

Anne-DominiqueVogel«On peut se déplacersans effort »

J’ai acheté un véloélectrique il y a un an,sur les conseils de monami. Je travaille àVélizy où la circulationest épouvantable. Par

rapport à mes frais d’essence, je suis gagnante.L’assistance électrique comporte plusieursniveaux de réglage. On peut se déplacer sanseffort, y compris en montée. Et Meudon encompte beaucoup ! C’est devenu un plaisir, une habitude même puisque je l’utilise pouraller à Paris ou faire mes courses. Je rechargela batterie tous les deux jours environ, commeavec mon téléphone portable. Les deuxsacoches et le panier me permettent detransporter les affaires dont j’ai besoin. J’ai même investi dans une cape de pluie.

Témoignages

Les zones de rencontre visent à mieuxpartager l’espace entre les usagers. Lesvélos y circulent à contresens, et commeles piétons, ils sont prioritaires sur lesvoitures.

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GRAND PARIS SEINE OUEST

a plupart des copropriétés du terri-toire de l’agglomération ont étéconstruites il y a plus de vingt ans,avant que les considérations ther-miques ne commencent à s’imposerdans la construction. Cette ancien-

neté est souvent la cause de charges collectivesélevées ou en augmentation constante. Pour réa-liser des économies d’énergie, ces copropriétésdoivent aujourd’hui réfléchir à l’opportunité d’unerénovation plaçant la question de l’énergie au cen-tre du projet. Pour se donner toutes les chancesde réussite, une telle démarche ne s’improvise pas. L’agence locale de l’énergie invite tous les copro-priétaires de Meudon ou leurs représentants, viales syndics et/ou les conseils syndicaux, mercredi

29 mai en l’Hôtel de Ville de Chaville. Ce rendez-vous apportera les bases méthodologiques néces-saires au lancement d’un projet de rénovationénergétique. Des spécialistes de l’énergie et de la copropriété présenteront la marche à suivre, les outils existants et écueils à éviter. Un retourd’expérience de copropriétés déjà avancées danssa démarche sera aussi partagé. l

Mercredi 29mai, 18h30 – 20h30

Hôtel de Ville de Chaville (salle du conseil)

1456 avenue Roger-Salengro

Entrée libre

dans la limite des places disponibles

gpso-energie.fr

L

Comment réaliser des économiesd’énergie dans une copropriété?Quelles démarches? Quelles subventions? Comment et quand réaliser les travaux?L’agence locale de l’énergie accompagne particuliers etconseils syndicaux pour trouverdes réponses à ces questions.

i NFORMATIONS PRATIQUES

Connaître la situation de votre résidenceGrand Paris Seine Ouest a mis en ligne le niveau de déperdition énergétique de toutes les habitations du territoire. En quelques clics, vous pouvezconstater si votre maison ou votre immeuble est dans le «rouge», signe d’unedéperdition excessive.http://thermographie-gpso.webgeoservices.com

S’informer

Que faire de vos encombrants?>Ménage de printemps, emménagement, déménagement… il faut faire du tri dans le trop-plein d'objetsqui encombrent votre intérieur. Ce n'est pas une raison pour déplacer le «problème» sur le trottoir.Le dépôt et le ramassage, c'est:• Une fois par mois, le lundi ou le mardi selon les secteurs. Dépôt après 19h la veille ou le jour mêmeavant 6h. Veillez à ne pas encombrer le trottoir et à laisser un passage suffisant pour les poussettesou fauteuils roulants.• Sur appel téléphonique. En dehors des jours fixes de collecte, vous avez la possibilité d'appeler GPSO pour que vos encombrants soient collectésen bas de chez vous. Le déplacement des équipes de GPSO est programmé 10 jours minimum après votre appel au 0 800 10 10 21 (N° Vert gratuitdepuis un fixe).Si vous ne pouvez pas attendre ou si vous avez raté le jour de collecte, vous avez la possibilité de vous rendre à la déchèterie fixe et/ou de déposervos encombrants lors d'un des 6 jours de «Ma déchèterie mobile».Le don ou la vente d'objets, c'est sur Entre Meudonnais. Cette plateforme de mise en relation des habitants entre eux offre la possibilité de donnerou de vendre ses objets devenus encombrantsmeudon.fr

Économies d’énergieen copropriété

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12/13CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

Demandez votre composteurGrand Paris Seine Ouest met à la disposition des particuliers et des immeubles des composteursde 400 et 600 litres. Ils sont fournisen échange d’une participationfinancière et de la signature d’unecharte d’engagement.N° vert 0 800 10 10 21agglo-gpso.fr

Réduire ses déchets de 7 %d’ici 2015Le développement du compostages’inscrit dans le cadre du plan de prévention local des déchets signé par GPSO et l’ADEME endécembre2011. Ce plan prévoit de réduire de 7% les déchets d’ici 2015. Pour y parvenir, plusieursactions ont déjà été engagées:autocollants stopPub, les foyerstémoins ou encore la sensibilisationdes écoles…agglo-gpso.fr

De l’art de composter

ur 90kg de déchets de cuisine etde jardin produits par habitant etpar an, près de 30% pourraient

être valorisés sous forme de compost.C’est l’une des plus importantes sourcesde réduction des déchets sur laquellechacun peut agir. S’il permet de réduireconsidérablement la taille de la pou-belle, le compostage possède une autregrande vertu: être un excellent engraisnaturel et gratuit pour vos massifs defleurs et vos jardinières.

MAÎTRE COMPOSTEURVous hésitez encore, car vous ne savezpas vous y prendre, ni quels déchets yjeter, vous craignez les mauvaisesodeurs… N’ayez crainte, le maître com-posteur est là. Engagé par Grand ParisSeine Ouest depuis janvier, ce nouvel ac-teur du développement durable vousaccompagne à chaque étape de votreprojet: audit de réalisation, installation,conseils pratiques pour obtenir un boncompost, visites régulières jusqu’à la ré-colte. « Ma mission consiste à dévelop-per la pratique du compostage sur leterritoire, d’une part en équipant lesfoyers mais également en leur assurantun suivi continu tout au long du proces-sus pendant la première année », ex-plique le maître composteur, OlivierBronne de Longeas. Et cet expert nes’arrête pas aux seules maisons indivi-duelles. Il étend également son action à l’habitat collectif. « Dans les rési-dences, il s’agit notamment de s’ap-puyer sur des foyers volontaires que

nous formons, à qui nous expliquons lefonctionnement du dispositif, les dé-chets entrant ou non dans le compos-teur. L’objectif étant qu’ensuite, ilsjouent le rôle de relais auprès des autres résidants afin que tous s’appro-prient le projet », souligne OlivierBronne de Longeas, qui compte déjà 17 pavillons et 3 résidences dans sonportefeuille d’actions compost.

TERREAU DE LIEN SOCIALOutre ses vertus environnementales, lecompostage en résidence peut égale-ment constituer un bon terreau de liensocial, comme l’explique Julie Bach,chargée de projets des déchets à GrandParis Seine Ouest: «pour accompagnerle mouvement et inciter le plus grandnombre d’habitants à participer, nousorganisons des animations lors des récoltes d’engrais produits par les composteurs. Des moments de convi-vialité qui favorisent le rapprochementdes résidants et les échanges intergé-nérationnels. » Maintenant que vousêtes convaincus de ses bienfaits, compostez. MA l

S

Maintenant que vous savez correctement triervos cartons et vos bouteilles… pourquoi ne pas composter vos déchets organiques? Un geste simple, source de bienfaits pour la planète et vos plantes.

À savoirOlivier Bronne deLongeas, maîtrecomposteur, vousaccompagne dansvotre projet decompostage desdéchets.

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uand Jorge Sinclair franchit lesgrilles de l’école Le Val, les en-fants l’accueillent comme lePère Noël. Il n’a pas une hottepleine de cadeaux mais une va-lise avec un ordinateur, des ca-méras, des micros. Il est

réalisateur et apprend aux élèves à concevoir uncourt-métrage. Objectif: aider les enfants à s’ex-primer sur les phénomènes de violence en utilisantdifférents supports, comme la vidéo. Chaqueclasse réalise deux clips de 4 à 8 minutes. Les en-fants se mettent en scène, sont devant ou derrièrela caméra. Pour filmer, c’est une forêt de doigts quise lèvent. Gros plan, plan américain, plan large… laformation est d’abord théorique pour découvrir lessubtilités du montage. L’intervenant et l’ensei-gnante les font travailler sur la thématique choi-sie. Existe-t-il plusieurs formes de violence?Quelles en sont les causes et les conséquences?En laissant agir leur imagination, ils bâtissent scénarios et story-boards. « En plus de l’école Le Val, j’interviens à Pierre Brossolette et à Auguste-Rodin, précise Jorge Sinclair. Les enfantsapprennent vite et sont très créatifs. Nous vivonsdans un monde d’écrans. Pour les aider à décoderce flot d’images, je leur montre comment on peutles manipuler ». Pendant ce temps, leur ensei-gnante les filme discrètement. Car leur clip estaussi accompagné d’un making-of pour immorta-liser les meilleurs moments de leur apprentissage.

S’EXPRIMER PAR LA PAROLE, L’ÉCRITURE, LE DESSINDans les écoles Jules-Ferry, Ferdinand-Buisson,Monnet-Debussy et Camus-Pasteur, quatre classesparticipent à des ateliers de conte et d’arts plas-tiques. Les contes de fées sont souvent cruels etévoquent des monstres terrifiants, même s’ils seterminent souvent bien. «Le conte est à la fois vio-lent et thérapeutique, souligne Agnès Soulez,conteuse. Les enfants s’identifient facilement auxpersonnages. C’est un excellent support pour cetype de projet. Je leur lis une histoire pour mettredes mots sur leurs peurs. Je leur demande denoter ces mots, qui expriment la violence, la dou-ceur et la joie. Je travaille aussi avec des cartespostales représentant des lieux, des animaux, des objets. Ce travail leur sert à écrire leur propresaynète. Ils n’ont aucune censure et il faut les ca-naliser.» Cet atelier est mené conjointement avec

l’artiste peintre Muriel Abadie. Les enfants réali-sent une œuvre sur l’histoire qu’ils ont imaginée.On découvre un arbre à vœux, dont chaque feuilleest un mot, ou encore une maison refuge en carton.Pendant toutes les séances, les élèves sont enregistrés et photographiés. «Agnès et moi tra-

vaillons sur le récit, l’expression, les échanges.Nous captons leurs rêves, leurs émotions, leursens créatif, leur capacité à s’étonner et à s’émer-veiller. Nous leur inculquons des valeurs de respectet leur montrons que la violence n’est pas une fatalité.»

LE CENTRE D’ART ET DE CULTURE EXPOSE LEUR TRAVAILDans les écoles Paul Bert et Maritain Renan, unatelier de bande dessinée est organisé sur le tempspériscolaire. L’animateur, Guillaume Bertrand, encadre des élèves du CP au CM2. Il leur donnetoutes les astuces pour créer des cases, des dia-logues, des expressions sur un visage. Commepour la vidéo, il leur explique des notions simplesde cadrage. «Les enfants de CE1 et CE2 ne sortentpas du thème, à l’inverse des plus grands. Poureux, la violence est surtout physique. Ce sont despleurs, des cris, du chantage, du racket, un rapportde forces. Pour aborder le dessin, j’utilise un livre La bande dessinée, c’est facile. Certains ont demandé à leurs parents de l’acheter. Ils sont réceptifs et imaginatifs.»Tous les travaux réalisés seront exposés au centre d’art et de culture, du 24 au 26 mai, puis au centre social Millandy et à la médiathèque deMeudon-la-Forêt, du 28 mai au 15 juin. Les courts-métrages seront projetés en introduction des filmsà l’affiche. Cette restitution se déroulera dans lecadre des Meudonnais ont du talent. Vous leconstaterez par vous-même, les écoliers n’en man-quent pas. CF l

PRÉVENTION

Q

Un autre regard sur la violencePour prévenir les situations de violence à l’école, la Ville donne la parole aux écoliers en les invitant à s’exprimer sur différents supports avec l’aide de professionnels et de leurs enseignants. Coup de projecteur.

Les enfants, c’est comme de la pâte à modeler,

ils apprennent vite et sont très créatifs.

Mobilisation contre la délinquanceLa stratégie de prévention et de sécurité de la délinquance de Meudon pour 2013-2015 s’articuleautour de cinq objectifs. Elle met l’accent sur les actions de prévention du décrochage et de l’absentéisme scolaires, sur le soutien à la fonction parentale et inscrit dans ses orientationsde nouvelles actions (prévention de la violence et des addictions, médiation.) Étaient présentslors de l’assemblée plénière du 29mars en mairie: les représentants de l’État (police et justice),du Conseil général des Hauts-de-Seineet de la Ville, sous l’autorité d’HervéMarseille, Sénateur-Maire Président duCLSPD, en présence également de Jean-Pierre Guardiola, sous-préfet des Hauts-de-Seine, de Robert Gelli, procureur de la République, et de Yannette Bois,commissaire de police nationale àMeudon.

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Reportage : Christophe Ferreira

Imaginer un conte et créer une bandedessinée aident les enfants à mettre

des mots sur leur ressenti de la violence.

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Un autre regard sur la violenceLes enfants viventdans un monded’écrans. Il faut les aider à décoderles images, carcertaines peuventêtre violentes.

Témoignages

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Augustin, 8 ans, en CE2 à l’écoleCamusPasteur

« Se bagarrer n’est pas une solution »

Au lieu d’être violent, il vaut mieux aller voir la maîtresse ou essayer de parler à la personneavec qui on ne s’entend pas. Se bagarrer n’estpas une solution. On peut se faire mal ! Laviolence, cela peut être aussi des gros mots. Il faut savoir se contrôler. C’est ce que nousavons voulu dire dans notre conte. Nous avonsimaginé un arbre qui pourrait nous protéger et cacher nos secrets. Tout le monde en classea participé. L’intervenante a beaucoup rigoléavec nous. J’aime bien lire des contes chezmoi. C’est pour ça que j’avais des idées à proposer.

Roxane, 9 ans, en CM1 à l’école Le Val

« Ce n’est pas bien de rejeter les autres »

Nous avons appris à utiliser une caméra, àfilmer des scènes avec des angles différents, à écrire un scénario mais sans détailler lespersonnages ni les lieux. Nous avons réalisé un casting pour définir nos rôles. La maîtresseet l’animateur nous ont aidés à rédiger desdialogues sur le tableau. Notre histoire racontel’amitié entre un clochard et une élève. Lapetite fille est dans une nouvelle école et n’apas d’amies. Elle lui offre son goûter et unbillet de loterie qu’elle a trouvé par terre. Nousavons voulu montrer qu’il n’est pas bien derejeter les autres. Il ne faut pas agir en égoïste.

Thomas, 10 ans, en CM1 à l’écoleMaritain-Renan

« Mes personnages finissent par devenir amis »

À la maison, j’ai une pochette remplie dedessins et j’ai toujours aimé dessiner. Ma maman m’a inscrit à cette activité en début d’année et j’en suis très content. Ma bande dessinée montre un jeune qui s’estfait voler son goûter. Les deux principaux personnages s’insultent et le directeur del’école intervient. Ils prennent alors conscienceque ce qu’ils ont fait est mal et ils vont finir par devenir amis. Si je manque d’inspiration,Guillaume est là pour me donner des conseils. Ilm’apprend de nouvelles techniques et me posedes questions sur ce que je fais à l’école.

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ÉDUCATION 16/17CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

et de leur ressenti, les élèves ont ima-giné plusieurs histoires autour duhangar et de ses principales caracté-ristiques. Certains y ont vu une chaînede montage, d’autres un tunnel… »,explique Caroline Rossignol, professeureau collège de Meudon-la-Forêt qui, avec l’aide de Fanny Tassel, architecteet référente au sein du CAUE, a accom-pagné les élèves tout au long du projet.Des histoires qu’ils ont ensuite mises enscène et jouées en s’appuyant sur leséléments qui composaient leur capsuled’observation afin de traduire et de ren-dre compte de leur perception du lieu.« C’est un vrai projet transdisciplinairequi fait appel aussi bien à leurs connais-sances sur l’industrialisation, les mathsou encore le hip-hop », souligne FannyTassel. Une œuvre éphémère aujourd’huiconservée et restituée sous forme declip. MA l

n peu comme des explora-teurs qui découvriraientun site inconnu, ils ont observé, pris des notes surl’architecture des lieux et

ses caractéristiques, effectué des prélèvements… Pour les 14 élèves de3e Segpa (section d’enseignement gé-néral et professionnel adapté) deMeudon-la-Forêt, qui participaient àl’opération Agitateurs d’Espace crééepar le CAUE 92 entre janvier et marsdernier, il s’agissait dans un premiertemps de s’approprier l’espace duhangar Y dans ses différentes dimen-sions esthétiques ou fonctionnelles,culturelles ou sociales.

CAPSULES D’OBSERVATIONPour les aider à remplir leur mission,les élèves disposaient de capsulesd’observation, équipées de supportset outils de dessin et d’écriture (plan

du site, papier, rubans adhésifs colo-rés, feutres) mais aussi casque de vi-sion monoculaire pour le dessin,boussole… Conçues comme de vérita-bles camps de base par le sculpteur-mécanicien Marizio Moretti, cesstructures modulaires leur ont permisde s’immerger dans le site et d’y réu-nir le fruit de leur captation.De retour en classe, les élèves ont ras-semblé l’ensemble des éléments col-lectés lors de leur exploration pourétudier et comparer leur vision dusite. « À partir de leurs observations

U

Exploration artistique au hangar Y

À l’aide d’une drôle decapsule d’observation,les élèves de 3e Segpade Meudon-la-Forêtont fait part de leur perception du Hangar Y.

Partis à la découvertedu célèbre bâtiment, 14 élèves de 3e Segpadu collège de Meudon-la-Forêt ont imaginé denouvelles fonctions à cehangar du XIXe siècle,aujourd’hui désaffectéet fermé au public.

Des Agitateurs d’espace à découvrir à partir du 12septembreDéveloppé par le CAUE 92 pour sensibiliser le jeune public à la ville et à l’architecture, le dispositifAgitateurs d’Espace s’est porté sur neuf lieux « remarquables » du département parmi lesquels le hangar Y à Meudon, mais aussi le parc de Sceaux, l’Hôtel de Ville de Nanterre ou encore la place du 11-Novembre à Malakoff. Les installations artistiques (expositions de photos, maquettes et clips vidéo)réalisées par les élèves des établissements scolaires seront présentées au public à partir du12septembre dans la toute nouvelle galerie d’exposition du CAUE 92, désormais installé à Nanterre.CAUE 92 • 279 terrasse de l'Université - Nanterre01 40 99 97 49 • caue92.com • [email protected]

> Le Conseil d’architecture,d’urbanisme et d’environnement est un organisme présent danspresque tous les départements,dont la vocation est de développerl’information et l’esprit departicipation du public dans cestrois domaines. Il travaille trèssouvent en collaboration avec lemilieu scolaire.

CAUE

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À la découverte du village éducatif Saint-Philippe

DOSSIER

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’il y est entré à reculons il y a près de six ans, c’est en courant que Thibault revient aujourd’hui au village éducatif Saint-Philippe pourparler de son expérience. « S’ils avaient eu un bac pro menuiserie, je serais resté sans hésiter », assure un brin nostalgique cet ancienélève du lycée professionnel. Orienté à l’époque sur les conseils desenseignants du collège Rabelais, qui ne le voient alors pas poursuivre

en seconde générale, Thibault atterrit en CAP menuiserie dans cet établissement « à la réputation rude ». Il y découvre une équipe éducative attentive et resserrée quiva le remettre sur les rails. « Ici, j’ai repris confiance en moi grâce aux enseignants.Ils m’ont pris par la main, ont pris le temps de m’écouter tout en me poussant à progresser », souligne le Meudonnais, aujourd’hui âgé de 19 ans. « Ils ont même réussià me faire aimer les maths ! », plaisante-t-il. En parallèle des cours d’enseignement gé-néral, où il comble ses lacunes scolaires, il prend goût au travail du bois à travers lacréation de petits meubles: tabouret, table de chevet, jardinière ou table basse. Des œuvres qu’il conserve aujourd’hui précieusement chez ses parents. « C’est fascinant de voir ce qu’on peut réaliser à partir de quelques planches ! », s’enthousiasmele jeune homme, chez qui le plaisir s’est progressivement mué en soif d’apprendre.

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À la découverte du village éducatif Saint-Philippe

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Reportage : Mathieu Aucher

Depuis 1888, le village éducatif Saint-Philippe est resté fidèle à sa vocation première: donner unnouveau départ à des jeunes en difficultés familiales,sociales ou simplement scolaires. Une mission qu’ilassure en accueillant, éduquant et formant près de500 élèves chaque année dans un cadre exceptionnel. Géré depuis 1947 par les Apprentis d’Auteuil, le site dispense une dizaine de formations scolaires et professionnelles depuis la 6e jusqu’au Bac Pro.

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Plus de 500 élèves intègrent chaque année l’une des filières de formationprofessionnelle du village éducatif Saint-Philippe.

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Pour preuve, après son CAP à Saint-Philippe puis un bac pro en menuiserie à Saint-Nicolas, un établissement parisien, Thibault a enchaîné avec une formation complémentaire en ébénisterie, pour «travailler le bois massif», et se forme aujourd’hui à la sculpture.

ACQUÉRIR DE NOUVELLES COMPÉTENCESUn cas à part Thibault? Pas sûr, au regard des résultats affichés parl’établissement, qui se situent aujourd’hui dans la moyenne nationale.Des résultats d’ailleurs plutôt bons lorsque l’on sait que bon nombredes élèves qui arrivent au village éducatif Saint-Philippe sont en phasede décrochage scolaire. « Du fait de difficultés familiales ou sociales,les jeunes que nous accueillons présentent pour la plupart de grosseslacunes scolaires et souvent des problèmes de comportement. Tout letravail des équipes pédagogiques et des éducateurs qui les encadrentconsiste à leur permettre de raccrocher les apprentissages tout en favorisant chez eux l’acquisition de nouvelles compétences ainsi qu’unecertaine autonomie », explique Monique Boudet, la directrice du pôle Éducation nationale. Un pôle qui accueille aujourd’hui plus de 200 élèves de 12 à 21 ans, demi-pensionnaires ou hébergés sur le sitedans l’une des quatre structures d’internat (un internat de préventionet trois maisons d’enfants à caractère social.)

ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉChaque jeune qui entre à Saint-Philippe, bénéficie d’un accompagne-ment personnalisé assuré par un éducateur, s’il est hébergé, ou par un professeur, s’il est externe. Ils sont là pour garantir la cohérence des actions éducatives et pédagogiques engagées auprès du jeune etl’aider dans son parcours de vie au sein de l’établissement. Chaque formation scolaire et professionnelle s’effectue dans des classes à effectifs réduits. « Les heures sont dédoublées afin d’avoir des classesqui ne dépassent pas 12 élèves. Cela favorise le suivi continu des jeuneset permet de leur proposer des apprentissages professionnelsconcrets », souligne Monique Boudet. Une approche métiers qui pousseaussi certains jeunes à venir d’eux-mêmes à Saint-Philippe, à l’image de Richard Lounnès. « Depuis que je suis tout petit, je veux faire de lamenuiserie, qui était aussi le métier de mon arrière arrière-grand-père.J’ai commencé à me renseigner dès la 6e et je suis venu ici après la 4e », précise ce jeune Meudonnais en 1re année de CAP. Tous les chemins peuvent donc mener au village éducatif… l

DOSSIER

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Pour la petite histoire

C’est la duchesse de Galliera qui fit construire entre 1877 et 1888l’orphelinat Saint-Philippe afin d’y accueillir et d’y former à un métier300 orphelins dans un cadre aussi agréable que celui dans lequel ellevivait. « Peu importe l’argent, tout doit être magnifique. Depuis que jesuis au monde, j’ai vécu dans des palais. Je trouve bon que les pauvresen aient un. J’ai plaisir à le leur offrir », aurait-elle déclaré. Construitdans un style d’architecture néo-gothique, l’ensemble se compose d’unchâteau, d’une chapelle et d’un prieuré, le tout établi dans un parc de 13 hectares. Il accueille alors 300 orphelins et 16 professeurs. Pendantles deux guerres mondiales, l’orphelinat est transformé en hôpitalmilitaire avant d’être repris en1947 par les Apprentis d’Auteuil. Si aujourd’hui le site n’accueilleplus d’orphelins ou très peu, ilcontinue de répondre au vœuformulé par la Duchesse il y a 126ans.

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« Depuis que je suis tout petit, je veux fairede la menuiserie, qui était aussi le métier

de mon arrière arrière-grand-père.»

«Nous leur permettronsde raccrocher les

apprentissages tout enfavorisant chez eux

l’acquisition de nouvellescompétences ainsi

qu’une certaineautonomie.»

Monique Boudet, directrice du pôle

Éducation nationale.

Richard Lounnès.

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Des jeunes qui brillent sur les planchesl’évocation du village éducatif Saint-Philippe, le comédien et metteuren scène Christophe Bouquet s’enthousiasme. Forcément, lorsqu’onsait que c’est entre ses murs, ou plutôt sur ses planches, qu’il a vu

naître sa vocation pour le théâtre. « Je suis moi-même passé par le villageentre1980 et1984. J’étais alors un gamin timide qui ne savait pas ce qu’il vou-lait faire, et puis j’ai découvert l’atelier théâtre. Ce fut pour moi une vraie ré-vélation. J’ai quitté l’établissement sans passer mon examen pour devenircomédien et metteur en scène. J’y suis finalement revenu quelques annéesplus tard, mais cette fois comme intervenant théâtre, avec l’envie de mettre en avant les jeunes du village éducatif Saint-Philippe », raconte ChristopheBouquet. Un rôle dans lequel le metteur en scène, aujourd’hui à la tête de l’atelier Colom, s’investit avec passion depuis douze ans maintenant. Parmi ses meilleurs souvenirs, la pièce Orphelinat Saint-Joseph qui tournaavec succès pendant près de deux ans dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine. « C’est formidable de voir les jeunes appréciés pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont lorsqu’ils jouent. De voir le chemin parcouru entre leurs premiers pas à l’atelier théâtre, qu’ils jugent au départ souvent ennuyeuxparce qu’ils n’y connaissent rien, jusqu’à leur première représentation et la

reconnaissance du public. Avec au milieu de tout ça des heures et des heuresde répétition pour lesquelles ils sont parfois prêts à renoncer à un week-enden famille», insiste le metteur en scène, qui répète actuellement avec 11 jeunesune comédie musicale inspirée de Frankenstein Junior de Mel Brooks. lÀ découvrir le 15juin au centre d’art et de culture.

À

Du collège au bac proLe pôle Éducationnationale se composed’un collège, d’undispositif relais, d’unlycée professionnelformant aux métiers de la menuiserie (CAP),de l’électricité (CAP) et de l’électrotechnique(Bac pro), d’une unité de formation parapprentissage (bac proélectrotechnique) etd’un internat éducatif et scolaire.http://college-lycee-internat92.blog.apprentis-auteuil.org/

CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

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DOSSIER

nstallé dans un parc paysager de 13 hectares surplombant laville, le village éducatif Saint-Philippe constitue un site d’ex-ception. Un « petit paradis » pour amateurs de nature, au-jourd’hui entretenu et mis en valeur par les élèves du pôlehorticole. « Voici ma salle de classe! », s’esclaffe, amusé, Bernard Des-

maris, le chef des travaux du pôle horticole, en embrassant du re-gard les deux hectares du jardin école depuis les hauteurs du site.Dans son champ de vision, les espaces dédiés à la culture des fleurs,le jardin potager et les 1 200 m2 de serres se déployant à proximitéde l’ancien prieuré et de la chapelle. Un vaste terrain qui, depuisl’origine, sert de support de formation technique aux élèves dulycée horticole et paysager. « Ici, nous sommes en permanencedans le concret. Les jeunes apprennent sur le terrain la culture desplantes, à réaliser des constructions paysagères… C’est essentielde pouvoir mettre directement en pratique les enseignements quileur sont délivrés », explique Bernard Desmaris.

ESPACE DE VENTEIci, rien ne se perd. Les productions de fleurs, de plantes, de fruitset de légumes cultivés par les élèves, sont utilisées pour l’en-tretien et l’embellissement des 11 hectares du parc ou venduesaux particuliers. « Nous disposons d’un espace de vente qui per-met aux habitants de Meudon et des communes avoisinantes devenir s’approvisionner en produits de saison de toutes sortes.Cela permet d’ouvrir le site sur l’extérieur et de valoriser le tra-vail des élèves », insiste le chef des travaux du pôle horticole.Pour favoriser le travail d’équipe, les jeunes sont également investis dans différents projets annuels : travail sur la lutte inté-grée dans les serres, création d’un potager géant, constructiond’un rucher pédagogique, réalisation d’une mosaïculture et d’uneinstallation éphémère avec les services des parcs et jardins de la ville à l’occasion de l’année Le Nôtre… Des projets qui leur permettent de développer des compétences et des savoir faire en vue d’une insertion durable. l

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Des passerelles entre l’école et les entreprisesLes formations proposées au lycée horticole s’appuient sur la réalisation de plusieurs semainesde stage en entreprise, voire plus dans le cas des Unités de formation par apprentissage. Unevoie de l’alternance qu’a notamment choisi de suivre Nicolas Levragne, aujourd’hui en 2e annéebac pro travaux paysagers. « J’avais envie d’approfondir mes connaissances dans le domainepaysager tout en travaillant », explique ce grand gaillard de 20 ans. Aidé dans ses recherchespar Didier Lesaffre, responsable des Unités de formation par apprentissage, il finit par décro-cher un poste d’apprenti à la maison Pain, une entreprise familiale de travaux paysagers instal-lée à Meudon depuis 1919, aujourd’hui dirigée par l’arrière-petit-fils du fondateur. « Nicolas estlà depuis un an et demi et je le considère désormais comme un salarié. Il participe à l’ensembledes chantiers sur lesquels nous intervenons, qu’il s’agisse de travaux de taille, de plantation ou de création de terrasses. Il a acquis une grande autonomie et surtout, il comprend vite ce qu’on attend de lui », explique Alexandre Pain, le gérant de la Maison Pain. L’entrepreneur ne ferme d’ailleurs pas la porte à son embauche si la situation économique de son entreprise le lui permet. Ravi, Nicolas préfère toutefois rester prudent: « chaque chose en son temps, il fautd’abord que je décroche mon bac.» l

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Du fleuriste au jardinierL’établissement,rattaché au ministèrede l’Agriculture,propose différentesformations préparantaux métiers defleuriste, ouvrierpaysagiste, ouvrierhorticole ou vendeurde produits horticoles,depuis le CAPjusqu’au bac pro. http://pole-horticole92.blog.apprentis-auteuil.org

Deux hectares de salles à ciel ouvert

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urtout ne pas se fier auxhauts murs d’enceinte cernant le site. Le villageéducatif Saint-Philippe estun lieu ouvert, comme leprouvent les nombreuses

manifestations organisées par l’établis-sement: journées portes ouvertes, fêtede l’Amitié, vente de produits horticoles,journée des plantes, journées du patri-moine ou encore course éco-trail. Le village accueille aussi des événementsportés par des associations extérieures(concerts de musique classique, salons…)et propose certaines salles à la location.

« De nombreux projets portés par lesjeunes sont également présentés horsles murs à l’image de la pièce jouée parla troupe de théâtre ou du spectacle decultures urbaines, présentées chaqueannée au centre d’art et de culture deMeudon… À travers ces projets, il s’agitde mieux faire connaître le village édu-catif mais aussi de valoriser le travaildes jeunes et des équipes éducatives.Cela favorise également l’ouverture des jeunes sur l’extérieur, essentielle à leur bonne insertion », insiste Jean-Marc Biehler, le directeur Hauts-de-Seine d’Apprentis d’Auteuil.l

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Un village ouvertsur le monde

Alexandre Pain (à gauche), gérant de la Maison Pain, etson apprenti paysagerNicolas Levragne.

Les prochains événements du village éducatif4mai - Journée des plantes (lancement de la saison à l’espace vente) 25mai - Kermesse, défi sportif (sur inscription), scène musicale, portes ouvertes…15 juin – Représentation de la pièce Frankenstein Junior au centre d’art et de cultureApprentis d’AuteuilVillage éducatif Saint-Philippe1 rue du Père Brottier01 46 23 62 00http://saint-philippe.blog.apprentis-auteuil.org/

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Deux hectares de salles à ciel ouvert

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CULTURE 24/25CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

ichard Wagner (1813-1883)a vécu à Meudon en 1841et 1842 et y a composéune partie de son Vais-seau Fantôme. Pour célé-brer le bicentenaire de sa

naissance, les élèves du collège Notre-Dame ont travaillé sur L’Anneau des Nibelungen, et plus largement sur lesmythes et légendes d’Europe du Nord,

qui ont inspiré ses opéras. Mythes, Magie,Malédictions… un parcours musical dansl’univers du merveilleux est le titre de ceconcert avec orchestre et chorale donnéau centre d’art et de culture. De cet uni-vers, ils ont retenu l’Anneau en or, objetde toutes les convoitises. Les person-nages du fantastique, les philtresd’amour et les pièges sont présentsdans ce programme musical tout en

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Notre-Dame célèbre Wagner

L’orchestre et la chorale du collègeNotre-Damecélèbreront RichardWagner à l’occasiondu 200e anniversairede sa naissance.

La voix de l’intuitionCatherine Balance est auteur-compositeur, journaliste, réalisatricede radio… et Meudonnaise. Ni cettedernière qualité et ni son parcoursprofessionnel ne la prédestinaient à s’intéresser aux thérapiesalternatives qu’elle explore dans cetouvrage. L’intuition se limite-t-elleau fameux 6e sens?Les éditions de l’Homme.176 p. / 2012 / 18 €

Lectures

L’Art nouveauDans son dernier bulletin, leComité de sauvegarde des sitesde Meudon met à l’honneur cecourant artistique apparu à la findu XIXesiècle et qui a prospéréjusqu’à la Grande Guerre.Portails et façades d’immeubleont été recensés pour en faireune promenade originale.Bulletin n°132 – février2013Sauvegardesitemeudon.com

Portes ouvertesLe collectif Artistes à Meudon organise un week-end de portes ouvertes, les 1er et 2juin, au Potager du Dauphin. Les artistes exposent leurs œuvres dansle parc du Potager et dans les salles des espaces culturels. Ce rendez-vous est un moment d’échange et de partageentre artistes et amateurs d’art.Samedi 1erjuin et dimanche 2juin, 11h-19hDétail dans l’agenda et sur artistes-meudon.fr

Patrimoine À venir

magie et en poésie où l’univers de Wag-ner est confronté à celui plus contem-porain de Harry Potter ou du Seigneurdes Anneaux. J.R.R. Tolkien a puisé son inspiration dans les mêmes sourcesmythologiques que Wagner. LR l

Mardi 28mai, 20 h

Centre d’art et de culture

Entrée libre sur réservation

01 41 14 34 56

Meudon, muse de la musique« Je demanderais au Sacre du Printemps de vous accompagner, si j’osais. » Louis Laloy invite, le 2juin 1912,Igor Stravinsky ainsi que M. et Mme Claude Debussy, chez lui au 17 rue des Capucins. Depuis 2004, uneplaque rappelle que dans cette maison fut entendu pour la première fois Le Sacre du Printemps ou Tableauxde la Russie Païenne. Cette œuvre sera créée en 1913 par les Ballets Russes sur une chorégraphie de Nijinskiau théâtre des Champs-Élysées (construit par le meudonnais Gabriel Thomas). Richard Wagner mais aussiFranz Liszt, qui a séjourné à Fleury, Ernest Chausson, venu en 1896, Alexandre Guilmant et Marcel Dupré, les célèbres organistes, complètent laliste des musiciens prestigieux. Après le Pavillon de Bellevue en 1905 (actuel CNRS), Claude Debussy, sa femme et « Chouchou», sa fille adorée(1906-1996), ont habité avenue du Château. Le Groupe des Six, créé en 1920 par Darius Milhaud, Georges Auric, Germaine Tailleferre, Louis Duret,Arthur Honneger et Francis Poulenc, tous musiciens, venait dîner tous les mardis à Bellevue chez M. et Mme Laloy.Merci à Henri Clouzeau de l’association Les Amis de Meudon pour ces informations.

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”Je suis comme tout le monde,j’aimerais bien pouvoir me poser

davantage parfois. Dans ces moments, je dois un peu me forcer et me remotiver.

RENCONTRE

EXPRESSBIO

GARANCE DEGOS

23 mars 1995Naissance à Paris

2003Débute la natation auxDauphins de Meudon

2004Entre au conservatoire de Meudon

Été 2012Premier stage aux coursFlorent (théâtre)

23 juillet 2012Championnats de Francecadets (Amiens)6e sur 50 m brasse(Séries)8e sur 100 m brasse(Séries)

Septembre 2012Terminale S au lycéeRabelais

15 novembre 2012Championnats de Franceen petit bassin (Angers)Finale jeunes8e sur 50 m brasse

18 janvier 2013Première compétitioninternationale au Luxembourg

Avril 2013Participation auxchampionnats de Franceélite à Rennes

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Quel est votre parcours en natation?J’ai commencé un peu par hasard àl’âge de 7 ans. Je cherchais à pratiquerune activité sportive. Ma mère m’a pro-posé d’essayer la natation. Je me suisdit pourquoi pas. Mais, jusqu’à il y a peu,même si j’allais à tous les entraînementsavec plaisir, je n’étais pas vraiment investie dans la compétition faute de résultats. C’est l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Philippe Milani, qui m’a permis de progresser énormément depuis trois ans. Les résultats ont rapi-dement suivi. Cela motive et donneenvie d’aller encore plus loin.

Quels sont vos objectifs?Diminuer mon temps sur le 100m brassede deux secondes (meilleur temps aujourd’hui: 1’15’’43). Sur le plan de lacompétition, je vise une qualificationpour la finale des championnats deFrance 16 ans et plus, qui se déroulentcet été, et pourquoi pas un titre.

À quoi pensez-vous quand vous vousentraînez?Difficile d’avoir une réflexion poussée dansl’effort! J’aimerais en profiter pour révisermes cours (rires). Non, même si je peuxavoir des idées qui me traversent l’esprit,en général je suis pleinement concentréesur ma nage. Et les jours où c’est plus dif-ficile, je pense à mes objectifs et pourquoije me donne autant à fond.

Outre la natation qui vous occupe plusde 6 heures par semaine, vous prati-quez également le violoncelle à unhaut niveau…Oui, j’ai commencé à peu près enmême temps. Au départ, je voulais fairedu piano et puis finalement c’est ma

prof de solfège, qui pratiquait le vio-loncelle, qui m’a donné envie d’essayer. Et comme la natation, ça ne m’a plusquitté. Je passe cette année mon diplôme de fin d’études musicales auconservatoire de Meudon. Ça me demande aussi beaucoup de travail personnel sans compter la préparationdes auditions, les répétitions d’orches-tre et les concerts…

C’est donc une année charnière pourvous avec le bac, les championnats deFrance de natation, le diplôme de fin de3e cycle au conservatoire… Commentfait-on à 18 ans pour gérer tout ça?Je ne sais pas. En fait, je ne me pose pasla question. J’ai toujours été habituée à faire plusieurs choses en même temps,à être constamment occupée. Je fais de mon mieux pour réussir tout ce quej’entreprends. Et puis comme je n’ai jamais connu véritablement d’échec, je me dis qu’il n’y a pas de raison que jen’y arrive pas. Comme tout le monde,j’aimerais bien pouvoir me poser davan-tage parfois. Dans ces moments, je doisun peu me forcer et me remotiver.

Vos amis arrivent-ils à vous suivre?J’avoue que c’est parfois compliqué.Ils ont du mal à comprendre que je re-fuse de sortir le week-end ou pendantles vacances à cause des compéti-tions, ou parce que j’ai un entraîne-ment à 8 h le lendemain matin ou un concert à préparer. Je fais de monmieux pour être avec eux le plus possible, mais c’est vrai que ce n’estpas toujours évident de concilier lamusique, la natation, les cours, et lesamis… Je dois faire attention à ne pasme couper d’eux.

La vie à pleines brassesNageuse aux Dauphins de Meudon depuis dix ans, Garance Degos côtoie aujourd’hui l’élite de la natation française. Mais la vie de cette jeune femme de 18 ans ne s’arrête pas au bassin. Une fois son bac S et son diplôme d’études musicales en poche, elle prendra la direction des planches pour assouvir une autre de ses passions: le théâtre.

Inscrite auconservatoire depuis près de 10 ans,Garance Degos est aussi unevioloncelliste de talent.

26/27CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

Interview : Mathieu Aucher

Comment envisagez-vous la suite?Depuis l’âge de 13 ans, je veux faire duthéâtre. Mais je n’ai jamais eu letemps. Aussi après le bac, j’ai décidéd’intégrer le cours Florent pour devenir comédienne. En parallèle, jeme suis inscrite à la fac pour suivredes études théâtrales qui m’assure-ront un diplôme. Cela me permettrade continuer à faire en parallèle de lanatation et du violoncelle. l

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ASSOCIATIONS

es équipes dirigées par DanielDiehl ont plusieurs axes demission: de l’action sociale àdestination de publics fragileset isolés, des opérations d’ur-gence et de secours, et de la

prévention sanitaire. Au cours de l’an-née dernière, l’ensemble de ces mis-sions, accomplies par 52 bénévoles, areprésenté 6839 heures de présencesur le terrain, d’écoute, de dialogue, deformation, de gestion et d’information.

DES TICKETS SERVICES POUR LES PLUS DÉMUNISEn 2012, la maraude de la Croix-Rougefrançaise a effectué 42 sorties et a prisen charge 21 personnes, tout en distri-buant nourriture, boissons, duvets,tentes, kits d’hygiène, habits et livres.Les équipes complètent leur action so-ciale par des tickets services d’une va-leur faciale de 7,62 € pour acheter des

biens de première nécessité et, depuis2009, des tickets « fruits et légumes » de 5 € pour permettre aux familles endifficultés d’acheter des produits frais.En 2012, sur les 10 tonnes de produits divers collectées lors de la Banque alimentaire, 3,2 tonnes l’ont été par lesbénévoles de la Croix-Rouge française,ce qui représente 6500 repas.

96 PERSONNES FORMÉES EN 2012Côté urgence et secours, les actions del’unité locale de Meudon concernent desinterventions en renfort du SAMU et despompiers au cours de vacations de nuitet de week-end. En 2012, les bénévolesont porté assistance à 192 personnes,dont 75 ont été évacuées sur un hôpital.Autre facette de ce domaine, la forma-tion aux premiers secours. L’an dernier,96 personnes ont suivi l’un des stagesouverts à tous les publics pour appren-dre les gestes qui sauvent: alerter, mas-

L

6839 heures de bénévolat

Venir en aide aux sans-abri est unemission de l’unité localede la Croix-Rougefrançaise. L’unité localestocke couvertures desurvie, duvets, tentes,kits d’hygiène maisaussi de la nourriturepour ses maraudes.

SOS AmitiéPrincipale association de prévention du suicide enFrance, SOS Amitié accroît sa visibilité sur Interneten permettant que ses coordonnées apparaissentrapidement sur Facebook et sur Google après lasaisie de l’un des 600 mots clés associés ausuicide. Pour accompagner ce nouvel élanpréventif, des écoutants bénévoles sont recherchéspour les sept lieux d’écoute en Île-de-France.sosamitite.idf.asso.fr01 42 96 73 90

Bénévoles

Secours catholiqueTous les mardis, de 10h à 12h, croyantset non croyants sont invités à unaccueil café à l’église du Saint-Esprit àMeudon-la-Forêt. Il s‘agit d’un momentd’échange et de dialogue en touteconvivialité, notamment pour des personnes qui sont seules ou quise sentent isolées.Église du Saint-Esprit2 place de l’Église

ReliureL’association le Parchemin organise trois journéesportes ouvertes à son atelier de reliure au centresocial Millandy à Meudon-la-Forêt, le lundi 13mai de 9h15 à 12h15 et de 13h30 à 16h30, ainsi que les mardis 14 et 21mai de 9h15 à 12h15.5 rue Georges Millandyle-parchemin-meudon.fr01 46 83 09 26

Dialogue Portes ouvertes

ser et défibriller; initiation aux premierssecours dans une version pour toustypes de victimes et dans une autreconsacrée uniquement aux enfants etaux nourrissons; et prévention et se-cours civiques.Dernier domaine d’intervention, la santé.Aide médicale, campagne de vaccina-tion contre la grippe, actions de prévention ou d’urgence nationales etinternationales sont au bilan des béné-voles de l’unité locale de la Croix-Rougefrançaise. Rappelons que cette associa-tion, qui a fêté ses 150 ans l’an dernier,dispose d’un centre de santé rue Henri-Barbusse ouvert à tous. LR l

Unité locale

15 rue de la République

06 09 88 43 41

meudon.croix-rouge.fr

Centre de santé

103 rue Henri-Barbusse

0 810 101 103

L’unité locale de la Croix-Rouge françaisea dressé son bilan pour2012: actions sociales, maraudes, urgence et secours, formation,collectes, accès auxsoins et communicationont été réalisés par la cinquantaine de bénévoles.

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ENTREPRENDRE 28/29CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

StylismeKaren Giannesini, Forestoise, eststyliste-modéliste-infographiste.Après Vanessa Bruno, Agnès b,Barbara Bui, Balmain… elle travaille àson compte. Sur mesure ou en petitesérie sont à la portée de ses ciseauxainsi que le conseil en image,l’accompagnement shopping ou au tride votre penderie, la formation à la couture et aux logiciels de PAO.

karen.book.fr06 66 65 81 88

Cours et stagesCharles Rachelson propose sousl’enseigne Bernstein et Pythagore des cours de mathématiques et de physique-chimie. De la 6e à laterminale, les cours sont organisésselon les besoins et des stagesintensifs sont proposés pendant lesvacances scolaires ou à l’approched’examens.

bernstein-et-pythagore.fr06 31 55 25 38

Vêtements en ligneAurélie Drouillot a créé la marqueElyne et Cie, qui propose la vente devêtements neufs et d’occasion pourbébés, enfants et ados. Les enfantsgrandissent et les vêtementss’accumulent, elle a donc adapté leconcept du dépôt-vente sur Internet.elyne-et-cie.fr

Lili Fripouille, la boutique devêtements pour enfants de la rue de la République, s’est lancée dans la vente en ligne.lilifripouille.com

Bio c’ouvert

ace à la gare RER et au pied de l’immeuble Les Jardins de Louvois, une nouvelle enseigne,Bio c’ Bon, a récemment ouvert ses portes.

La nouvelle dynamique commerciale, prévue dans le réaménagement du quartier, se poursuit.Bio c’ Bon est une chaîne de 28 magasins en Franceet propose plus de 4 000 références de produitsfrais à des prix accessibles : fruits et légumes de sai-

son, épicerie et espace traiteur. Un rayon dédié au bien-être. Des paniers de fruits et de légumes bioà 10 € sont proposés tous les jours de la semaine et sans réservation. LR l

8 ter rue BanèsLundi-samedi, 10h-20h

Dimanche, 10h-13h

bio-c-bon.eu

F

Le quartier du Val-Fleury se met au bio avec une épicerie entièrementconsacrée aux produits issus de l’agriculture biologique et naturels.

Le gérant du magasin Medhi Akoul et son équipe acceuillent leurs clients, depuis le 9 mars dernier.

Être gourmand et généreux!Cela pourrait être la devise de ChristopheBertrand et de sa boutique Chocolats Bellevue.Sur le montant de vos achats, 5 % sont reversés à l’association Agronomes et vétérinaires sans frontières (ASVF) pour acheter des bacs de fermentation ou financer des projets deformation à la culture et aux traitements post-récolte du cacao en Haïti. La situationéconomique de cette Île est catastrophique et larelance de son économie autour d’une de sesprincipales richesses, le cacao, est vitale.10 rue Pierre-Wacquantchocolats-bellevue.com

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En bref

Christophe Bertrand poursuit son action de soutien aux producteurs de cacao.

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SPORTS

Les sports de raquette font recette

Le badminton, le tennis de table et le tennis sont pratiqués par près de 2000 Meudonnais.

vec près de 1500 adhé-rents dont 860 enfants,l’ASM Tennis constituel’un des plus importantsclubs de tennis des Hauts-de-Seine mais aussi de

France. Véritable locomotive des sportsde raquette à Meudon, la section ten-nis essaie de rester compétitive grâcenotamment à ses équipes évoluant enNationale 4 et en 1re division, tout engardant une âme de club ouvert à tous.« Depuis deux ans, nous menons ungros travail en direction des adultesafin de permettre au plus grand nombre de venir jouer dans un espritconvivial », souligne Gilles Martin, leprésident du club. Une politique quis’est notamment traduite par la miseen place de cours collectifs à la cartesur 10 séances ou encore de l’Opentennis, deux samedis par mois, aucours duquel les joueurs peuvent bé-néficier de conseils techniques de lapart d’un coach. Outre ces nouvellesformules, l’attention du club s’est aussiportée sur le système de réservationdes courts, que les joueurs peuventdésormais retenir directement de chezeux depuis Internet. « Ces nouveauxdispositifs nous ont permis de gagner

de nouveaux adhérents et de toucherun public plus large », se félicite GillesMartin.

COHÉSION DE GROUPEÀ moindre échelle, le tennis de table estégalement une section qui se porte plu-tôt bien. «Nous avons 80 enfants envi-ron et autant d’adultes. C’est un effectif

optimum au regard des infrastructureset des créneaux horaires dont nousdisposons. Cela permet aux jeunescomme aux adultes de pouvoir s’en-traîner dans de bonnes conditions, plu-sieurs fois par semaine». À l’instar dutennis, la section tennis de table seveut ouverte à tous, pour les amateursde compétition comme pour lesadeptes du sport loisir. « Jusque dansles années 1990, le club était essen-tiellement tourné vers la compétition.Ce qui lui a d’ailleurs permis d’évoluerau niveau national. Aujourd’hui, si le club est toujours présent avec plusieurs équipes classées, nous avonsréorienté notre politique pour offrir à chacun la possibilité d’apprendre àjouer à son rythme», explique LaurentPruvost, entraîneur au club depuis1994 et ancien joueur de haut niveau.De cette volonté est née l’école de ten-nis de table, qui réunit aujourd’hui lamoitié des adhérents. L’une des forces

A

En accès libreLes courts de tennis du complexesportif Marcel Bec à Meudon sontaccessibles à tous les habitants duterritoire de Grand Paris Seine Ouest.Douze courts sont proposés à lalocation (8€/heure), dont 2 extérieursen terre battue (de la mi-avril à débutdécembre), 7 extérieurs en bétonporeux et 3 intérieurs.Inscription en ligne sur gpso-tennis.fr

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Les sections badminton, tennis et tennis de table attirent dans leurs filets plus d’un tiers des adhérents de l’ASM. Trois sports qui font rimer compétitivité, loisirs et convivialité.

Reportage : Mathieu Aucher

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Les sports de raquette font recette

du club réside également dans sa ca-pacité à fédérer ses joueurs. « Lesmeilleurs n’hésitent pas à venir donnerde leur temps pour former les plusjeunes et transmettre leur expérience.Cela crée de l’émulation et favorise laprogression des joueurs », ajoute-t-il.Une cohésion de groupe qui se nourritégalement des stages proposés pen-dant les vacances et de l’ouverture du club à tous chaque dimanche matinpour venir jouer en famille ou entreamis.

DU LOISIR À LA COMPÉTITIONDernier né des sports de raquette àMeudon (2003), le badminton connaîtune forte croissance depuis quelquesannées. À tel point que le club a vu seseffectifs passer de 140 à 205 mem-bres entre 2011 et 2012. « C’est unsport qui monte en puissance. Grâce àune meilleure couverture médiatique,les gens ont compris qu’on était loindu badminton pratiqué sur la plage etqu’il s’agissait d’une discipline sportive

très spectaculaire et très physique »,souligne Eric Schwann, le président duclub de Meudon. Facile d’accès, le bad-minton attire aujourd’hui de nom-breux enfants et adultes. Le clubcompte ainsi près de 70 adhérents demoins de 18 ans, et presqu’autant demoins de 35 ans. Un vivier dans lequelle président entend puiser pour créerdes équipes compétitives. « Nousavons aujourd’hui deux équipes clas-sées aux niveaux départementaux 2 et4. Notre objectif est d’arriver à mon-ter une équipe au niveau régional d’ici 5 ans », espère Eric Schwann. Etsi jamais, vous aussi, vous souhaitez essayer le badminton ailleurs que sur la plage, la section organise régu-lièrement des sessions ouvertes auxfamilles au gymnase Bel Air. Avis aux amateurs ! l

Net!meudon-bad.blogspot.fr

asmeudontennis.fr

meudontennisdetable.com

Retour sur... Le triathlon indoorMalgré le temps maussade, le 3e triathlon wattbike de Meudon a été un succès avec près de 150 participants pour parcourir 500 mètres de nage, 7km de vélo d’intérieur et 2,5km de course.Seul bémol, aucun membre du club de Meudon sur les podiums(masters, femmes et seniors). Une consolation, l’excellente pres-tation du club d’Issy-les-Moulineaux, vainqueur chez les femmeset en seniors et second en masters. l

En une saison, le club de badminton est passé de 140 à 205 adhérents.

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TRIBUNES

En application de la loi du 2 février 2002 relative à la démocratie de proximité, un espace d’expressionest réservé aux groupes politiques composant le conseil municipal. Les textes, informations et chiffrespubliés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et reflètent leur seule opinion.

La moralisation de la vie publique est une nécessité.Pour en finir avec les scandales qui salissent jouraprès jour notre démocratie ! Pour garantir laséparation des pouvoirs, la légalité et latransparence qui fondent l'exercice de fonctions

publiques ou de mandats électifs ! Le cumul et larépétition des mandats, à tous les échelons de nosinstitutions, concentrent les pouvoirs au profitd’une élite de professionnels de la politique, peureprésentatifs de la population. La diversification de

la représentation et le renouvellement régulier desdirigeants sont nécessaires pour renforcer la vitalitéde la démocratie et la confiance des citoyens.

Nadia MORDELET-CARRIÈ[email protected]

LISTE Meudon Oxygène

LISTE Meudon en action

C’est donc dans une année électorale que, le 30 mars,le maire a présenté le projetd'aménagement du secteur. Une belle esquisseà 20 M€, à l'horizon 2016-17, qui consiste àcouvrir une partie de la voie ferrée, entre lagare Val-Fleury et la place Henri Brousse pourcréer une grande esplanade, redessiner lestrottoirs et chaussées,afin de sécuriser lesdéplacements des piétons et fluidifier lacirculation.Concernant les accès à la gare, nous avonsproposé un second accès aux quais qui setrouvent à niveau rue Jean-Jaurès et sentierdes Grimettes pour les personnes à mobilitéréduite afin d’éviter de créer un accès avec unascendeur mais également pour faciliter lesentrées et sorties des voyageurs qui se fontactuellement difficilement aux heures depointe ainsi que permettre de décaler les accèsaux bus désencombrant ainsi les carrefours.Le représentant de la SNCF a exclu l’hypothèse

car elle empêcherait un contrôle simplifié desbillets ! Les 7,8 M€ consacrés aux travaux demise en accessibilité de la gare, sont donc pourl’accessibilité des contrôles et non pour leconfort des 4500 voyageurs quotidiens!Passons donc outre cet à priori.Créer des espaces publics plus agréables c’estsouhaitable mais on constate que en faitd’esplanade il ne s’agit que du parking actuel oùse tiendrait le marché le jeudi soir…. Dans cecas le gain est minime surtout si l’on n’abordepas le devenir de la place actuelle du marché etdu café qui pourrait rouvrir en privilégiant uneclientèle de jeunes bien en mal de lieu adapté:un nouvel espace à aménager délaissé par leprojet actuel.De même nous serons très attentifs auxemplacements des arrêts bus et aux traverséesdes chaussées qui nous apparaissent toujoursdangereuses pour les piétons. Le quartier va sedensifier avec de nouveaux immeubles prévus,

donc plus d'habitants et de circulation encorepour ce quartier déjà saturé autour de la gare...quid de l’ambition de fluidifier la circulation ? Ce projet doit également rendre accessibles etattractifs les commerces existants et prévusmais aussi envisager le mobilier urbain : nosindispensables panneaux d’affichage maisaussi des bancs et pourquoi pas des toilettes !Nous demandions depuis dix ans un projet pourles habitants qui préserve et mette en valeur leVal Fleury, c’est chose faite mais dans unespace désormais contraint puisque la prioritéa été donnée aux projets immobiliers. Ce quireste d’espace public devra encore une foiss’adapter. Ceci ne répond pas à notreconception de cœur de ville.

Loïc LE NAOUR, Solange MARLE, Françoise ROURE et Marie-Pierre ZUBER

[email protected] ethttp ://citoyens.ecologistes.radicaux.

et apparentes.over-blog.com

GROUPE Citoyens, Écologistes, Radicaux et Apparentés

Redonner un nouveau souffle à Meudon Val Fleury

En application de la loi du 2 février 2002 relative à la démocratie de proximité, un espace d’expressionest réservé aux groupes politiques composant le conseil municipal. Les textes, informations et chiffrespubliés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et reflètent leur seule opinion.

Conflits d’intérêts, cumul des mandats : c’est maintenant qu’il faut agir !

Le Parlement a voté la loi sur le mariage pourtous. C’est un texte important inscrit dans latradition républicaine car par essence, lemariage civil porte l’empreinte de l’égalité. Toutau long de son histoire, il a été enrichi par devéritables conquêtes qui auront comptés pourque notre pays soit plus juste et ouvert. Encréant un nouveau droit, et sans en supprimeraucun – contrairement à ce que certains ontprétendus- la loi reconnait et protège des réalitéshumaines fondées sur l’amour et le consentementlibre échangé entre deux personnes. Cette loi n’estpas la victoire d’un camp contre un autre, d’une

majorité contre une minorité, de bien-pensantscontre mal-pensants. Elle ne doit surtout pas l’êtreet l’on voit bien qu’elle rencontre des soutiensdans toute la société, dans toutes lesorganisations.D’ailleurs la France rejoint ici unedynamique pour l’égalité des droits puisque deslois semblables ont été adoptées dans denombreux pays et encore en Grande Bretagnerécemment.Bien sûr, des oppositions à ce texte se sontexprimées en conscience et elles doivent êtreprofondément respectées pour cela. Leurdémonstration publique conformément au

grand principe de liberté de manifestation,fondamental dans une démocratie, était plusque légitime. En revanche, il faut redire avecforce que certains débordements par des proposet des actes parfois haineux et attentatoires à ladignité humaine ne sauraient être admis. Heureusement au-delà des passions, sansdoute plus tôt qu’on ne l’imagine, cette avancéede notre droit paraitra bientôt comme unenouvelle étape dans l’engagement indis -pensable de nos sociétés pour l’harmonie.

MEUDON OXYGENE et ses élus Marc Mossé,Bernard Jasserand, Philippe Caramelle

Le Mariage pour tous au nom de l’égalité

Le contexte politique sidérant que nous vivons actuel -lement est porteur de fractures durables du tissurépublicain. Je porte un jugement sévère sur ceux quiont pris le risque de nous conduire à cette impasse.C'est pourquoi le climat meudonnais apaisé et les

projets qui avancent dans notre commune redon—nent un peu d'espoir sur la conduite raison nable del'action publique : ainsi la gare Val Fleury, alliant miseen accessibilité du RER et projet de place publiqueaméliorée.

Lors de la dernière campagne électorale, Meudon enAction avait préconisé la couverture des voies du RER.Je suis heureux aujourd'hui d'en soutenir la réalisation.

Antoine [email protected]

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32/33CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

LISTE Ensemble pour Meudon

La famille : une institution mépriséeLes semaines se suivent et se ressemblentfinalement. Après un « choc de compétitivité »,un « choc de simplification », vient le « choc de moralisation »… et tout s’entrechoqueeffectivement ! Le gouvernement a prisl’habitude, semble-t-il, d’annoncer ses mesuresdans la précipitation quel que soit le domaineconcerné, sans préparation ni concertationpréalable.

Tout cela prêterait à sourire devant tantd’agitation si les familles – ou le concept mêmede famille - n’étaient pas dans l’œil du cyclonegouvernemental. On en veut pour preuvel’adoption par le Sénat du mariage pour tous endépit de la motion référendaire proposée parl’opposition afin d’organiser un référendum surcette question, et une accélération de laprocédure parlementaire pour passer au plusvite devant l’Assemblée nationale, chose assezinédite d’autant qu’il n’y a pas de caractèred’urgence.

Les coups de pioche successifs portés à lapolitique familiale sont préoccupants. Aprèsavoir lancé son idée de plafonnement duquotient familial, puis de la fiscalisation desallocations, le gouvernement s’entête à trouverune nouvelle disposition dans cette « boîte à outils » chère au Président de la République.À la suite du rapport du président du HautConseil de la Famille remis au Premier ministre,il semble décidé à revoir les modalités deversement des allocations familiales afin deréduire les déficits. Les mouvements familiauxont émis de sérieuses réserves et critiques surce qu’ils considèrent comme une atteinte auprincipe d’universalité qui régit la solidaritéfamiliale depuis plus de quatre-vingt ans. Celava aussi à l’encontre d’une politique nataliste

nécessaire au renouvellement démographiqueindispensable pour maintenir le niveau desretraites.

Mais si l’objectif est de réduire les dépensespubliques, encore faut-il que certainsministres revoient leur feuille de route qui,elle, multiplie les coûts… pour les collectivitéslocales : la réforme des rythmes scolaires parexemple qui représente en effet un transfertnon financé de charges financières vers lescommunes ; de nouvelles institutions(Métropole de Paris) dont le fonctionnementva générer des frais en créant un nouveléchelon administratif…

De plus, si le gouvernement entend modifier laliste des services à la personne, ouvrant droit àdes réductions d’impôts, les familles serontégalement touchées. Pendant ce temps, l’INSEEnous informe que le pouvoir d’achat desFrançais a baissé, première baisse enregistréedepuis … 1984. La consommation marque le pas ; ce repli des ménages est un mauvais signe pour notre économie et la stabilité fiscale promise par le Président de laRépublique n’est plus qu’un écran de fuméeface aux déficits abyssaux.

À Meudon, nous sommes attentifs aux besoinsdes familles et de leurs enfants. Cela concernetant les équipements de petite enfance(crèches, haltes-garderies ou jardin d’enfants)que les services proposés aux parents quand ilsont besoin d’une aide spécifique, quand ils sontconfrontés à des difficultés relationnelles,familiales et dans les cas de famillesmonoparentales (atelier de soutien à laparentalité ; espace parents-enfants au centresocial Millandy).

Nous avons aussi mis en place l’allocation degarde d’enfants pour aider les familles qui nepeuvent assumer la totalité des frais. La Villeaméliore ses services et prestations afin derépondre concrètement aux contraintes desparents et faciliter le quotidien de notammentcelles et ceux qui travaillent : mise en placedans les écoles élémentaires d’une garderie dusoir gratuite jusqu’à 18 h 30 après l’étudedirigée ; inscriptions en ligne sur le portailfamille pour les activités périscolaires, larestauration ou les séjours proposés auxenfants ; service minimum d’accueil en cas degrève dans les écoles ; alertes par SMS... Enfin,nous pouvons compter également sur le rôleactif des associations familiales de Meudon quiassurent une écoute mais aussi des activitéscomme du soutien scolaire, des loisirs…

Des réformes sont sûrement nécessaires pourassainir les comptes publics mais pas audétriment des familles. En ce moment, le moraldes Français est en berne, la confiance s’effrite,la récession guette : faisons en sorte que lafamille soit encore un rempart et un refugedans une société désorientée.

La majorité municipale (liste Ensemble pour Meudon)

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PRATIQUE

NaissancesTiméo ABABII n Léa IRNATENE n Raphaël DRUMARE MARILLIER n Antonin PIGOURIERDARNON n Ylan ROUSSY n Émilie HECKMANN BORGES n Diego LUCIANI MARQUEZPARRA n Élise BARTHELAT DOS SANTOS n Manon CARBONNAUX n Eva MITRICA n

Stella RAVOAVY n Yasmine BOUCHTAT n Antonin BASSOMPIERRE-SEWRIN n Samuel ARMAND n Paul FRANÇOIS n Elyott PETIT FONTYN n Téo MARTINS n Lorenzo ALVES DE OLIVEIRA n Tony DOMINGUES n Noémie LEONARDI n Hector BARBIER n Léane ALLAIN n Malik HAKIKI n Mélie MICAELO n Ibrahim BENHAMADI n Evan LOQUES GÉNIPAn Maëlia DELPEUCH BORGES n Hippolyte GARREL BELLANGER n Noé FONTAINE n Alexis BENGHÉZAL n Éden RIZOVIC n Cloé CHAPON n Alexia CHARBONNIER n Amélia DUMONTn Victor SOUPAULT n Léa GUITTENIT n Gabin WANTIEZ n Anagha VEMURI n Adhonai KUMAYINGI n Maël AGNESOD n Tiago FUSEAU LION n Eloi TEXIER n Colombe THIERY n

Hajar ZARABA n Lucas CHRETIEN

MariagesPascale BERNARD et Jonathan GILBERT n Claudia WANECQ et Michaël ALEZRA n

Jocelyne JOSEPH et Georbe DESSAINT n Asmaâ CHERRAF et Thierry BONNEVILLE

DécèsJeanne CHAMPURNEY (101 ans) n Jacqueline PELLETIER épouse MORA (76 ans) n GuyAUBERT (80 ans ) n Jean-Claude BIGENI (70 ans) n Roland RAINE (86 ans) n RaymondeTERRIEN épouse AST (77 ans) n Antonia RENALDI (91 ans) n Anne GIRARD-LEDUC veuve CRICHTON (98 ans)n Louise TRAVEL veuve THIRION (75 ans )n Halima BENAOUDAveuve AMMAR (77 ans) n Didier LENOBLE (57 ans) n Alain CASTELNAU (90 ans) n

Claude COUPIGNY (74 ans) n Hélène SILVIN épouse BARBIER (40 ans) n Clovis SOUET(64 ans) n Françoise HÉNIN veuve GAUTIER (81 ans) n Gaston PÉRON (75 ans) n WladislasFLIS (90 ans) n Faredje BRACI (59 ans) n Amar GACI (58 ans) n Claude POUPET (78 ans)n Roger LAFOUCRIÈRE (91 ans) n André FAULHABER (68 ans) n Jacqueline GIRARDOT (90 ans) n François HÉRONDART (80 ans) n Andrée FOUCHER (81 ans) n Antoinette ROSTAN (90 ans) n Marcel DESGAGES (84 ans)

Les avis de naissances, de mariages et de décès sont ici publiés avec 1 ou 2 mois de décalage par rapport à la sortie du magazine.

MARS 2013

Un avocat fiscaliste sera présent en mairie pour vous aider à établirvotre déclaration des revenus, le 23mai. Il répondra à vos questions sur : les changements intervenus dans votre foyer, les modalités dedéclaration des revenus (salaire, pension de retraite, revenus mobiliers,etc), les règles de rattachement des enfants ou de déduction depensions alimentaires, les réductions ou déductions d’impôts possibles.Jeudi 23 mai de 14h à 18hHôtel de Ville • 6 avenue Louis le Corbeiller

Déclaration d'impôt

>Hôtel de Ville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 41 14 80 00>Mairie annexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 41 28 19 40>GPSO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0800 10 10 21>Samu / maison médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15>Police . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17>Pompiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18>Assistance victimes 92 . . . . . . . . . 01 47 21 66 66>Gaz (24h/24) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 800 47 33 33

>Électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 969 321 515>Eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 811 900 900>SOS 92 (Urgences médicales) . 01 46 03 77 44>Urgences dentaires . . . . . . . . . . . . . . . 01 47 78 78 34>Enfants disparus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 000>Femmes victimes de violences . . 01 47 91 48 44>Sans abri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

>Centre de santé Croix-Rouge française103 rue Henri-BarbusseLundi-vendredi, 9h-19hSamedi, 9h-13h3001 46 29 04 20Rendez-vous au 0 810 101 103

Numéros utiles

Louis de Cagny, ostéopathe, a rejoint le pôle de santé de Meudon Bellevue.1 boulevard Verd de Saint-Julien06 73 39 92 49 / 01 46 26 33 84

Charlotte Guitton, pédicure podologue, a ouvert son cabinet à Meudon (soins,soins à domicile, examens cliniques, semelles orthopédiques) 12 avenue le Corbeiller06 81 96 61 83

INSTALLATIONS

HommagesRobert Lauret, membre de l’Académie meudon-naise, s’est éteint le 3 avril à 73 ans. Il a consacréune grande partie de sa vie au développement dela culture à Meudon. En 1969, Gilbert Gauer, le mairede l’époque, lui confie la création du premier centreculturel de la ville : le site André Maurois. Sous sonimpulsion, le centre devient un pôle très novateuravec de nombreuses expositions, concerts et piècesde théâtre. Mais ce n’est pas le premier défi que ce natif de Montpellier a relevé dans son existence.À 17 ans déjà, à son arrivée à Paris, il fait ses pre-miers pas au Conservatoire national et à la ComédieFrançaise avant d’intégrer plusieurs compagnies dethéâtre. Par la suite, il crée également la premièrediscothèque de Neuilly. Ces 15 dernières années,après avoir quitté la direction des affaires cultu-relles de Meudon, Robert Lauret s’est consacré auxrécitals poétiques, s’est engagé pour les soins palliatifs, a organisé des conférences, des lecturespubliques. Sa personnalité a indéniablement mar-qué la vie des Meudonnais. Hervé Marseille et la Municipalité renouvellent à sa famille leurs sincèrescondoléances.

L’archiprêtre Serge Sollogoub nous a informé dudécès de l’archiprêtre Nicolas Lacaille avec lequelil officiait à la paroisse Saint-Jean le Théologien ruedu Père Brottier. Âgé de 61 ans, il était marié et pèrede cinq enfants. Il était aussi engagé auprès desjeunes et des déshérités.Hervé Marseille, Sénateur-Maire, et le conseil municipaladressent à son épouse, à ses enfants à tous les paroissiens de Saint-Jean le Théologien leurs sincèrescondoléances.

>

Thomas Pozzi, architecte, s’installera courant mai au 14 rue

Alexandre-Guilmant (il travaillait avant au 4 avenue Le Corbeiller).

Depuis décembre, il est concepteur de maison passive certifiée

(renouvellement énergétique, construction BBC…).

01 46 23 80 55 / 06 84 50 55 99 • thomaspozzi.com

ENQUÊTE INSEE

Jusqu’au 29 juin, des ménages meudonnais peuvent être

sollicités pour répondre à une enquête portant sur le cadre de

vie et la sécurité. Un enquêteur chargé de recueillir leur avis

prend contact et se présente muni d’une carte officielle.

À SAVOIR DÉMÉNAGEMENT

Page 35: Chloro105 Mai13 Web

34/35CHLOROVILLE / N°105 / MAI 2013

CHLOROVILLE / 105 / mai 2013 • 0,99 € le numéro •Hôtel de Ville - 92 195 Meudon cedex • MEUDON.fr •01 41 14 81 58 • Directeur de la publication : Georges

Koch • Directrice de la communication : Isabelle Bérend • Rédaction : IsabelleBérend, Christophe Ferreira, Antoine Gillot, Laurent Raynard et Mathieu Aucher •Photos : Yann Rossignol (p. 6-9-20), Julien Berkovitch (p. 4-5-8), Patrice Quillet (p. 3-4-14), Studio9 (p. 5-6-26), Betrand Guigou (p. 8-10-31), Betrand Guiton (p. 30),Philippe Caumes (p. 25), Bernard Desprez/agence Vu (p. 17), GPSO, Fotolia, Phovoir,DR et les journalistes de la rédaction. • Couverture : Fotolia • Conception etréalisation : Hermès Communication (Vanves) - 01 40 80 22 40 • Impression : Le Réveil de la Marne (Épernay) - Blister biodégradable • Régie publicitaire : CMP (Croissy-sous-Beaubourg) - Carole Malek - 06 24 62 49 99 / 01 64 62 62 36 •Diffusion : ISA+ (Sevran) • Dépôt légal : mai 2013 • Chloroville est distribué dans vos boîtes aux lettres et est disponible dans les lieux publics de la ville, sur MEUDON.fr. Si vous ne le recevez pas, appelez le 01 41 14 81 82 [email protected] •Chloroville et ses suppléments, comme tousles autres magazines et journaux, une fois lus, se jettent dans le bac jaune.

>Dimanche 5 maiPharmacie Vacher17 rue des Galons01 46 26 01 33

>Mercredi 8 maiPharmacie Serret32 rue de la République01 45 34 10 53

>Jeudi 9 maiPharmacie de Monte2 place d’Orion01 46 30 35 35

>Dimanche 12 mai Pharmacie Lambert-Chauvel62 bis route des Gardes01 45 34 11 42

>Dimanche 19 mai Pharmacie Durand23 place Rabelais01 46 26 09 42

>Lundi 20 mai Pharmacie Laparra Poulain24 place Henri-Brousse01 45 34 14 46

>Dimanche 26 maiPharmacie de la Mairie7 avenue du Général de Gaulle01 46 31 61 53

>Dimanche 2 juin Pharmacie Khau Au Cheak2 allée Marcel-Simon

Les tours de garde 2013 sont sur MEUDON.fr

Lundi

Laitue icebergvinaigretteciboulette

Steak de colinsauce dieppoiseBoulgour et jusIle flottante

Baguette, tablettede chocolat au lait,petit suisse sucré et

fruit

Mardi

Salade de blé bio àla parisiennePoulet rôtiSV: pavé dufromager

Petits pois extrafins au jusTomme griseFruit simplePain bio

Baguette, confiturede fraise, yaourt

nature, sucre et jusde pomme bio

Mercredi

Férié

Jeudi

Férié

Vendredi

Tomates vinaigretteet maïs

Omelette naturePommes sautéesCantadou ail etfines herbes

Compote de pommePain bio

Gaufre pâtissière,lait et fruit

Sem

aine

du 6

au 1

0 m

ai

Lundi

Férié

Mardi

Jus depamplemousse(maternelle etélémentaire)

Pomelos et sucrepour les adultesPavé de poissonmariné à laprovençale

Semoule bio et jusCamembert

Mousse au chocolatau laitPain bio

Baguette, coupellede miel, lait et fruit

Mercredi

TabouléÉmincé de dindesauce NormandeSV: omelette natureHaricots verts extra

finsEdamFruit

Petit pain au lait,fromage blanc,sucre et jusd'ananas

Jeudi

Laitue iceberg,croûtons et

vinaigrette échaloteRôti de bœuf et

ketchupSV: steak haché

de thonPommes rissoléesYaourt fruitéPêche au sirop

Baguette, fonduPrésident et fruit

Vendredi

Carottes râpéescitron et ciboulette

Omelette aufromage

Courgettes à l'ailChanteneigeBeignet auxpommesPain bio

Céréales natures,lait et fruit

Sem

ain

e d

u 2

0 a

u 2

4 m

ai

Lundi

PastèqueFilet de colinmeunière

Courgettes braiséeset pommes de terre

MontboissierLiégeois chocolat

Pain bio

Barre bretonne, laitet fruit

Mardi

Saucisson sec etcornichons

SVSP : tomates,vinaigrette échalote

et saladeÉmincé de dinde àla provençale

SV:poisson blancgratiné au fromageHaricots beurre

Yaourt aux fruits-FruitPain de campagne

Baguette, Fraidouet compote depomme-abricot

Mercredi

Concombrevinaigrette et persilHachis Parmentier àla carotte "maison"

SV: pavé dufromager

Petit suisse sucréAnanas au sirop

Croissant, yaourtnature, sucre

et fruit

Jeudi

Carottes râpées bioau citron et œuf durGigot d'agneau froid

Sans viande:omelette naturePetit pois saveur

jardinFromage fondu

Moelleux aux fruits"maison"Pain bio

Baguette, confiturede fraise, lait et

banane

Vendredi

Betterave ettomates, vinaigrette

et ciboulette Quenelle de brochetsauce basquaise

Riz pilafFromage blanc etcoulis de fraise

Fruit

Brio cacao, flanvanille et jus de

raisin

Sem

ain

e d

u 3

au 7

juin

Écoles et accueils de loisirsSV >plat sans viandeSVSP >plat sans viande et sans porcEn bleu >le goûter

En vert >Produit issu de l’agriculture biologiqueToutes les viandes de bœuf proposées sont issues de races à viandes et les volailles sont certifiées Label Rouge.

Lundi

Salade de mâche &betteraves cuite,vinaigrette àl’échalote

Raviolis de volailleet fromage râpéSV: brandade de

morueFromage blanc aux fruits

Fruit simplePain bio

Baguette, confitured'abricot, petit

suisse sucré et jusde pommes bio

Mardi

Tomates vinaigretteet maïs

Saucisse de ToulouseSVSP : cubes decolin saucesafranéeLentilles

Saint NectaireCoupelle compotepomme bananePain de campagne

Gaufre pâtissière,fromage blanc

et fruit

Mercredi

Crêpe au fromageRôti de veau aux

olivesSV : pavé dufromager

Chou-fleur biobéchamel

Carré de l'EstFruit

Baguette, pâte àtartiner, yaourtnature, sucre etcompote pomme

fraise

Jeudi

Carottes râpées,céleri rémoulade et

olives noiresEscalope de poulet

au jusSV : nuggets de

poissonJardinière delégumes

Fromage fondu Crème dessert

caramel

Brio cacao, lait et fruit

Vendredi

Œuf durmayonnaise et

saladeSteak de thon

Purée de pommesde terre et carottesYaourt nature et

sucreFruit

Pain bio

Cake vanille"maison", flan

nappé au caramelet jus de raisin

Sem

aine

du 1

3 a

u 1

7 m

aiLundi

Tomates, maïs, œufdur et vinaigrette

au basilic Paupiette de veau

basquaiseSV: colin pané

et tortisJardinière delégumes

Vache qui rit Flan vanille

Pain bioGâteau au chocolat,yaourt nature, sucreet jus de raisin

Mardi

Salade deconcombreciboulette ettomate

Colin pané et citronPurée de pommes

de terrePointe de Brie bioCoupelle compote

de pommes

Petit pain au lait,lait et fruit

Mercredi

Salami, cornichonset salade

SVSP: œuf durmayonnaiseSauté de bœufBourguignon

SV : filet de hokisauce citronCarottes vichy Yaourt naturearomatiséFruit

Baguette,Coulommiers et jusde pomme bio

Jeudi

Animation Afriquedu SudPastèque

Sauté de pouletsauce bobotieSV: tarte aufromageRiz créole

Fromage blanc etsucre

Moelleux aux épices"maison"

Baguette, tablettede chocolat au lait,flan nappé caramel

et fruit

Vendredi

Salade de lentilles"maison"

Carré de porc fumésauce aux olivesSPSV: omelette

Haricots verts extrafinsFruit

Pain bio

Céréales au miel,lait et compotepomme-banane

Sem

ain

e d

u 2

7 a

u 3

1 m

ai

Les pharmacies indiquées ci-dessous sont de garde le dimanche de 9h à 19h30. Pour avoir accès àune pharmacie de garde en dehors ces horaires, il faut d’abord avoir une ordonnance puis appeler lapolice nationale (17 ou 01 41 14 79 00) avant de se rendre à l’officine, dont les coordonnées serontcommuniquées par la police nationale. (sous réserve de modifications – merci de vous reporter surles vitrines des officines ou appeler le 15)

Pharmacies de garde

Les menus de mai

Information aux familles

La Ville est en contrat avec la Sogeres et Elior pour la fourniture de repas. Ces

deux prestataires ont tenu à rassurer la Ville sur le respect des marchés en

cours, qui exigent de la viande bovine française dans les plats confectionnés

maison. Les viandes bovines cuisinées sont toutes issues de bêtes nées, éle-

vées et abattues en France et pour les plats rarement présentés au menu et

contenant des produits alimentaires provenant de l'industrie agro-alimentaire,

les fournisseurs garantissent une origine française de la viande.

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