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CHRONIQUE 1 0 C A U Ephémérides Cannoises Février 1762. — Le sieur Jean Roustan, fermier de la ferme du Piquet, et le sieur Joseph Sardou, caution du premier, n'a- yant pas tenu leurs engagements l'année précédente, le mr.ire et consuls i-n pré- viennent ceux en fonction l'année pré- sente. Sur leur exposé le conseil de la Communauté décide, suivant l'avis de M 1 " Nieî, aveoat, de demander au Parle- ment de Provence rétablissement d'un régisseur aux frais des dits fermiers. Mais le sieur Roustan ayant proposé la substitution comme caution du friirc de Joseph Sardou, Donat Sardou, qui s'en- gage à payer I8$Q livres d'arriérés.Jle Conseil accepte cette proposition qui donne satisfaction aux intérêts <lc la Commvma 1 -té. I/IXPOSÉDHt La ijluspart de ceux qui ont In l'af- fiche du Syndicat Commercial et In- dustriel se sont figurés qu'il s'agissait pour la Municipalité de décider si elle devait ou non faire un procès au Ca- sino. Or, la question ost tout autre. On se souvient que leCasino fut construit, selon un cahier des charges fort explicite, quelque temps avant le vote de la loi du 15 juin 1907. C'est- à-dire que la convention passée entre la Ville et la Société du Casino date •d'une époque où les jeux se trouvaient encore placés sous le régime du l'an- cienne législation (loi de 1S3G). A ce moment, la municipalité, cé- dant aux voeux répétés et motivés du commerce local et de toute la popula- tion, décida de favoriser la création d'un (,'innd et luxueux établissement à seulefinde donner à nos saisons hi- vernales un moyen de développement et. un élan plus puissants. Elle s'im- posa le sacrifice d'une subvention de 20.000 francs par an afin d'assurer une saison théâtrale digne de Cannes. Sur ces entrefaites, la nouvelle loi sur. les jeux fut votée. La Municipalité toujours soucieuse (te l'intérêt général et voulant augmenter les ressources de son budget songea tout de suite à pro- fiter ries nouvelles dispositions légis- latives pour imposer le Casino qu'elle laxa au 5 "',, des recettes. Le Casino protesta, et ne paya que sous la réserve de faire un procès en restitution a la Ville. Le procès fut im- médiatement engagé et il est pendant, depuis de longs mois, devant le Tribu- nal Civil de Grasse. Toute la discussion actuelle vient même de ce procès qu'on voudrait ter- miner par une transaction amiable. Quelle est, en effet, la situation des deux parties en présence, au point de vue strictement juridique ? La Ville, prétend que la loi du 15 juin C.I07 lui donne le droit de modifier le cahier des charges. Ce droit, il faut le reconnaître, n'est nullement inscrit dans la loi. Il est purement invoqué par voie de déduction et de raisonnement, c« qui, on l'avouera constitue une argumentation juridique fort douteuse. Le Casino répond en brandissant le cahier des charges accepté par la Ville «t il dit : Li's conventions font la loi îles parties. — Ceci est. un principe abso- lu que notre législation commerciale ou civile place à la base de tous les juge- ments. Il n'a jamais été aboli. Je l'in- voque donc pour ma défense. La loi du 15 juin 1907 n'a nullement ni affai- bli ,ni diminué, ni effacé la valeur cl le caractère de la convention qui nous lie avec la Ville. Rien dans celte loi ne permet de dire que notre contrat est caduc. Dans ces conditions nous pré- tendons ne rien devoir à la Ville et nous estimons que la Ville n'a pas le droit de nous demander autre chose que l'e- xécution du cahier des charges. L'affaire en étant à ce point, on ;i pensé qu'il valait mieux la solution- ner aimablement plutôt que judiciai- rement. Et. à la suite de divers pour- parlers le Casino a offert la transaction suivante : Pourcentaae de 5 % sur la recel le .jusqu'à 1.500.000 francs; de 7,50 (1 ,',, de 1.500.000 à 2 millions; de 10 % au- dessus de deux millions. Mais comme il conteste en droit l'o- bligation d'opérer le moindre verse- ment, qu'il en a appelé aux tribunaux: "•comme d'autre part la prospérité de Cannes est directement liée à sa pros- périté propre, et qu'il consent, en égard à ces observations, à accepter le prin- cipe du pourcentage il demande en •échange un traité de 18 ans. Ce traité de. 18 ans est pour ainsi dire le contrepoids des sacrifices que s'impose le Casino, en ce sens que, puisqu'il adopte le principe de l'obli- gation financière il se protège contre l'évenUialité en vertu de laquelle dans un an, dans cinq ans, dans dix ans, on l'obligerait à payer des redevances plus fortes. Si on ne lui permet pas d'assurer son avenir il préfère faire trancher le différend par les tribunaux. C'est liftas ces conditions difficiles que la Municipalité a été appelée à étudier la question. On voit que l'affaire est importante; elle intéresse au plus haut point la .. Ville de Cannes; elle est spécieuse et v délicate : on comprend dès lors que les avis soient partagés au début et que la discussion soit laborieuse. Mais, à la lumière de cet exposé on peut énoncer le problème d'une ma- nière plus précise. Si le Casino gagne son procès, la Ville ne touchera rien pendant 50 ans. Or, le simple bon sens indique que la Ville risque d'être condamnée parce que tous les tribunaux de France ne peuvent que confirmer cette vérité ju- ridique que les conventions font la loi des parties. Devant ces probabilités vaut-il mieux dans l'intérêt de la Ville que la Muni- cipalité compromette une recette cer- taine de 5 % , soit une moyenne de 75.000 francs, pour poursuivre l'hypo- thétique projet d'obtenir un pourcen- tage double, soit du 10 % . Est-il préférable, au contraire, qu'el- le s'inspire du proverbe : n Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras », et qu'elle assure définitivement et sans risques une recette annuelle de 60 à 100.000 francs ? Toute la Question réside dans ces deux hypothèses. Nous verrons demain de que! coté penche l'opinion publique. A la Hairie. Ce soir à 4 heures le Conseil Municipal se réunira en commission plenièrc pour discu- ter l'ordre du jour que nous ;ivons déjà publi.'-. Souscription Italienne en laveur dei inondés. Total précèdent: 5Ç.i !r. 50. Baroni Italo, 10 ; Personnel de l'Hôtel P;i- villon, 41.50; Bellino, a'pent d'affaires, 111; B. Bellino, 10 ; Laçuz' Alessandro, 2 ; Ba- roni Carlo, 2 ; Baldini, $ ; Giordano, 1 ° Bat- taglino, 0.25 ; Banino Oiovanna, I; Tan- tatore, I ; Pezzutti. Luis:i, 1 ; Bianchi Gia- como, 2 ; Cavallo Marius, 1 ; Manfredo, c.50 ; Cottino, 0.50 ; Carlini, o.>o ; Cnmpana Mar- tino, 1 ; Bércnger, propriùtaire, 5 ; Masche- rani Alfredo, 0.50 ; Beraudo Andréa, 0.5*1 ; 1.. B., 0.50 ; Zappa Fausto, 0.50 ; Ispri Vin- cenzo, 0.50 ; Cavalieri Antonio, 0.50 ; Blanc Victor, 0.50 ; Clivera Giovanni, 0.50 ; Qua- ranta Antonio, o. ço ; Bottero Gu vanni, I ; Bella Giovanni, 1 ; Vve Dalmasso, 3 ; Biaggi Knrico, 1 ; De Barberi, 2 ; Castellano, 1 ; Raina, 1 ; Danesi, 1 ; Lagitla, 1 ; Muccio.i ; Donnadio, 1 ; Polies, 1 ; 1-a.nza, 0.50 ; Bu- catti G-, 5 ; Paradiso Uro.ino, 5 ; Angiolina, 2 ; Torino, 5 ; Sobaterra, 0.50 ; Alessio Kelico 0.50 ; Paradiso Vito, 0.50 ;î'achiaudi Toma- so, 0.25 ; Damnas, 0.25 ; Repetto Michèle, 0.50 ; Pellegrino Maddalcaa, 1 ; Ottinc Mad- dalcna, 0.50 ; Giraudo Pietro, 0.25 ; Fassone Antoino, 5 ; Daini Luigi. 1 ; Salvatico Pietro, 1 ; Bruno, 0.50 ; Ghiberto, 0.50 : Cavallo I^renzo. 0.50 ; N. N., 2 ; Travero Pietro, 0.50 ; Mauro Giovanni, 0.50 ; Macagni, 1 ; Franco. 0.50 ; Macagno, 1 ; Alladio Pietro, 1 ; Castellano. 0.25 : Gilardoni Giuseppc, 1 ; C-ihirdoni Kitty, 1 ; Randolina Maria, 0.50; Botero Félice, 0.50 ; Panciatici Pilade. 0.50 ; Dalmasso Pietro, 0.30 ; Benedctto I-uigi, 0.50 Catarsi Oreste, 0.50 ; Tosello Vincenzo, 0.50 ; Toscllo Ginseppe, 0.50 : Porrati Giuseppe, 1 ; Guglieri Domenico, ! ; Allione Ciafredo, 1 ; Rivoirc Emile, 2 ; Mombelli G., 5 ; Mossello Gabriello. 0.50 ; Bcrnardi Giuseppe, 0.30 ; Marchio Batista, 0.50 ; Bigatti Girolamo, 0.50 ; Blangero G., 1.20 ; C.icrdano G,, 1. Total: 725 francs 25. (.4 suivre). Mutualité. Noua relevons avec plaisir sur l'Officiel le nom de notre compatriote, M. Hugues Armand, comms do 1 '" classe au P.I-.M' qui vient d'obtenir de M. le Ministre du Travail, une mention honorable comme se- crétaire de la Société des Retraites en fa- veur des Agents des Réseaux Français. Nos sincères félicitations à M. Hugues pour cette distinction honorifique Victime du travail. Le nommé Villon Baptiste, charretier, a été blessé, hier, au côté droit, par suite d'un coup de pied de cheval. L'incapacité de travail sera de 12 jours en- viron. Les mendiants. Hier, b police a procédé à l'arrestation des nommés Chemin Alexandre. 47 ans, jour- nalier, et Siebrecht Charles. 39 ans, tous deux sans domicile fixe, pour mendicité A domi- cile. Us seront, après enquête, déférés an Parquet. Examen de sitnation. Les nommés Mauthel lxmis, 32 ans. mu- sicien ambulant ; Hans Muller, 30 ans, chauf- feur, et Winsaner Johan. 32 ans. tous sans domicile fixe, ont été mis hier soir, à la dis- (Xjsition de M. le Commissaire Central, qui examinera attentivement leur situation. Plrdmont " Extra dry " Vin blanc mousseux tics sec, de U Mai- son Gancia et C- de CanelH. Exclusif : Azix Vins d'Italie, Rue Macé. RixM. Hier soir, vers 10 h. 50. sur les Allées de la Liberté, pendant le ba1,au cours d'une rixe survenue entre jeune gens, le nommé Gioanni Jacques. 25 ans, demeurant rue Panisse, 14, a été blessé de deux conps de rasoir à la joue droite. Transporté immédiatement à l'hô- pital, l'interne de service a déclaré que les blessures de la victime, quoique assez gra- ves, ne mettaient pas ses jours en danger; L'auteur de cet acte est activement recher- ché. Une deuxêime rixe s'est produite, vers 11 heures du soir, également snr les Allées, et au cours de laquelle, le nommé Martinolî, 15 ans, demeurant à la Californie, a reçu un coup de canne sur la tête qui lui a fendu le cuir chevelu. Le blessé a été transporté à l'hôpital. La blessure n'est pas grave. L'au- teur de ce méfait, qui est un nommé Poeasch Pierre 22 ans, cuisinier à l'hôtel des Araura- rias a été arrêté. Arrestations. Des nommés Ghio Marins, 10 ans, pê- cheur, petite rue St-AntoineïtjgJ>, pour ou- trages et rébellion envers les ; Jauberti Jean, 43 ans, ra3 de parapluies, [jour ivresse. Saisit d'une boite antomafqbe. Une boite automatique rendant des bons d'une valeur supérieure à o fr. 30 a été sair sic, hier soir, au bar du Laurier Rosé, tenn par la dame Pelletier, laquelle sera poursiïi- suivie pour tenue de jeu de hasard. A IjOVJER, au 29 Septembre prochain, Grands immeubles d'un seul tenant situes au centre de ta Ku«d'Antibes, à Cannes. S'ad. à M. Vianay, architecte, ruo Félix- Faure 37-38. ETAT-CIVIL du S Février 1910. Naissances. — Teggli Del Innocenti, Louis, Esprit, boulevard du Cannet. Gitrrieri Marie, rue Salnt-Dizicr, Mariages. Néant. DHH. Liégeois, Caroline-Julie, 73 ans, célibataire. Musique Municipale JEUDI, 10 Février 1910 Palmiers du Casino, à 10 heures l /2 du matin 1. Marche tricolore P°Py 2. Le Bravo, ouverture Sarvayrev 3. Giralda, fantaisie Adam 4. Passe pied dans le style ancien : Babillage GiUet 5. La Maladetta. sélection P. Vidal 6. Prestissimo, galop Waldteufel BULLETIN MtTtOROLOGIQUS H, Op*£ci«K 24, Rut d'Antibw, CAKNK Cuiaca le Vivr. 1910 Sarometre réduit à 0 » English Jnches Thermo. ;c«ntiKr»dt Sxp. Nord Fiihrwfceit rlyffrometrs Pîulc tomb. en 24 h. Vent Etat du ciel s h.mit. Ï5° 2g 9 49 76 WN Nu 0 5 1 W Midi 748 29 M 58 75 5 «7 5 1 beau 4 k. nli 746 5 20 ?8 14 0 57 > 51 id Baromiin wjmird'hti .t S t. du mats*. en hausse Fiançais «Î«: 74b $ Enfflish fncbw • 39 38. Temps probable le 9 Février, un peu de vent. Vent, à 8 h. : Ointlfri Puhranb *•***«- C«Dt.(TB P«rt>-nl à midi an i»/«7 41.0 160 608 P«rl« IMHU Df-TMl. i 1 BIBLIOGRAPHIE Le quatrième fascicule du Journal del'Uni- versité, qui vient de paraître, contient le compte rendu sténographique des belles con- férences laites récemment aux Annales, par Jean Richepin sur la littérature antique(De mètèr et les Mystères d'Eleusis) ; par Geor- ges d'Hsparbes. sur les Demi-Solde : par M. Louis de Fourcaud. sur le portrait au XVIII 0 siècle (et, en particulier, sur ceux de Nattier) ; par M. Camille Mauclair, sur Cho- pin, etc., etc. Le numéro : ix> centimes. Au moment où le sous-sol de Paris vient d'etre si terriblement envahi par les eaux, qui ne serait curieux de connaître l'aspect et les détours de cette cité souterraine ? C'est à cette curieuse visite que n>jus convie un des articles contenus dans le numéro de Février des Lectures pour Tous ! Depuis les élections anglaises jusqu'à l'avé- nement du nouveau roi des Belles, il n'est pas un des grands événements récents dont l'attrayante revue ne se soit inspirée pour renseigner, instruire, amuser, aussi bien par le texte que parl'ilustration. Juge/.-en d'après ce sommaire : La journée d'une, élégante Chinoise par M. GANDOLFE, Al'assaut de la chambre des Lords : la mêlée électorale en Angleterre. Grandes dames métamorphosées en déesses : Nattias et ses portraits de femmes. Pour être au. Carnaval de Nice, nouvelle par André BF.U.RSORT, Ce que fut Léopold i) ; Ce que sera Albert /". Ra/tles, cambrioleur pour le bon motif, roman. Le bagne, châtiment du crime. — Let ennemis de nos chemins de fer.— Grands hommes encire, tt en carton. L'en- vers de Paris. Abonnements. —,Un an : Pari^. 6 fr. ; Dé- partements, 7 fr. ; Étranger, 9 fr. Le nu- méro. 5o centimes. L'Idéal-Iiibliotbèque ( Collection illustrée Pierre Latitte & Cie, à o fr. QÏ). vient de (aire P araître son 10 e volume : Julien Savlgnao, par ERDINAND FABRE, illustré avec art par G. Macchiati. On retrouvera avec plaisir, dans cet ouvrage, le charme délicat et prenant de l'auteur de tant de chefs-d'oeuvre. Jamais plus que dans cette fraîche idylle, tout embaumée du parfum des bruyères cévenoles, il a plei- nement affirmé sa maîtrise. Cet ouvrage que tout U monde peut lire, ainsi que tous ceux de cette collection, sera bientôt d;«ns toutes les mains. *•• L'Idole Fragile. Un volume grand for- mat. 5 fr. ço. Société de l'édition libre, 11, rue Malebranche. Paris (V e ). Sous ce titre. l'évocUeur de « Au Seuil des Temples >eî du« Palais de Bagatelle » a réuni en un fort beau volume, ie choix de ses poèmes de 1897 à 1909. Déjà, Louis Merlet avait donné dans « « Feuilles au vent », la note d'une extrême sensibilité. Dans Vldole Fragile, c'est toute l'évolu- tion troublante d'une âme inquiète, à la fois tendre et hautaine. Tels de ses sonnets sont de rares tableaux. Et des poèmes d'une gran- de tenue, d'une inspiration profonde, tirés soit des tourmentes de la jeunesse ou des splendeurs du passé : Chant d'Jmour, Sa- lomé, Ophélie. La Véritable Fee, etc, sont les preuves durables que nous sommes en présence d'un vrai poète à l'enthousiasme su- perbe et d'un lyrisme que sert une grande pnreté de verbe* *o*o* m qu'il existe maintenant un remède sfir contro les affections des reins ot de la vessie, qui avaient été longtemps considérées comme in- guérissables. Bien que nous connaissions des faits semblables à Cannes, nous sommes heu- reux d'enregistrer le témoignage suivant ot de profiter de )a bonne leçon que nous donne M. L. Nègre, 37, rue Hisse, à Monaco, qui nous dit : « J'avais essayé tous les traitements internes et externes contre les rhumatismes et la sciatique, mais aucun ne m'avait réussi. Ces temps derniers, je n'avais pas un rao- mont do tranquillité, mas chevilles et mes poi- gnets étaient enflés, mon sommeil était agité et, épuisé par quatre années de souffrances, j'étais si faible sur les jambes le matin en me levant, qu'il m'était impossible de me bais- ser ou de marcher. Dès que je faisais unmou- vement, cela me c-msait une vive douleur dans les côtés. Mes urines étaient toujours jaunes ot troubles. Ayant entendu dire par un voisin qu'il avait pris des Pilules Foster pour les Reins, vendues à la Pharmacie Cro- zot à, Cannes et s'était débarrassé de maux de reins et de douleurs attrapés à la suite de refroidissements, en travaillant dans des en- droits humides, je résolus de suivre son exem- ple. Avec une seule boîte, mon état s'était déjà considérablement amélioré. Je conti- nuai cependant pour bien fortifier mes reins. Depuis plusieurs mois, je n'ai plus rien' res- senti ot meporte admirablement. Je certifie exact cequi précède et vous autorise à le pu- blior. » II n'y a pas de bonne santé possible si les reins sont malades ou seulement faibles. L'hydropisie, le lumbago, la gravelle, la pier- re, les troubles urinaires, le rhumatisme, la sciatique sont les avant-coureurs de troubles plus sérieux qui arriveraient sûrement si on no les évitait pas en prenant à temps 1rs Pi- lules Foster pour les Reins. On trouve géné- ralement dans toutes les pharmacies, \os vé- ritables Pilules Foster pour les Reins, avec la signature « James Foster » que l'on doit exi- ger ; 3 fr. 50 la boîte, 19 fr, les six ou franco contre mandat : Spécialités Foster, H. Binac, Pharmacien, 25, rue St-Ferdinand, Paris. 20. ''• '• " ' ' 75O7S3 BTTLLBTIÎT FINANCIEH Ce 7 Février 1910. j§| v t! La lermeté persiste sur notre marche bien influencé par les bonnes nouvelles extérieures comme par les avis satisfaisants des autres On débute, soutenu, aux environs des cours de samedi; l.a deuxième partie de la séance est toutefois un peu plus lourde. On clôture assez calme. 1-e 3% débute à <>o.o5 pour finir à CJ8.95. On se préoccupe des mesures financières sus- ceptibles de venir en aide à tous ceux qui ont souffert de l'inondation. Les rentes étrangères sont bien tenues, sans grands écarts. Extérieure à 96.80. Serbe 86.80, Turc Unifié 95.55. Les russes mar- quent quelques reprises. Les Bons du Congo à 104 sont toujours bien suivis. Aux Sociétés de Crédit, les bonnes avances prises ces jours derniers sont aisément main- tenusi Rappelons que c'est jeudi 10 courant, et ce jour seulement, que le Crédit Mobilier va procéder à l'émission des go.ocx> obliga- tions 5 % or de 500 francs de l'emprunt ex- térieur de l'Etat de Bahia. Nous avons déjà dit que le prix d'émission est fixé à 96 Va % soit 482 frs. 50 payables 100 francs en sous- crivant et 382 francs 50 à la répartition du JO au 25 couêant. 3 La jouissance des titres est du 15 février 1910 et sur le prix d'émission le placement ressort à s. 18 % sans compter la prime au remboursement. On sait que l'admission à la cote officielle sera demandée. Nos titres de chemin de fer se traitent en nouvelles avances. Il en est de même du groupe espagnol où l'on retrouve les Anda- lous à 221, la Saragossc à 424 et le Nord de l'Espagne à 367. En traction, à part le Métropolitain lourd à 571 ainsi que le Nord Sud à 28s, on se mon- tre bien soutenu. Omnibos 14S7, Thomson 845. Les différents tramways sont en bonnes dispositions. t L'action Suez à 5085 conserve ses réceutes avances. Le Rio est toujours faible vers 1940 à 1935. Au groupe russe on retrouve la Sosnowicc à 1533, Bakou, a 855. La Briansk passe à 314. Miikcewka ne varie pas à 330. Sels Gem- mes 280. En Banque les tendances sont dans l'en- semble plus soutenues que Samedi. On note aux titres Russes quelques reprises sur Malt- zot à 976 et sur Toula à 376. Hartmann finit à. 573. Le Platine s'inscrit à 505. ' Aux Mines la Balia à 434 et les cuprifères se bornent à conserver leurs cours précédents. De Bcers à 479 stationnairc ainsi que les Mines d'or. 16, rue Drowt, 61LLIA PALACE PROGRAMME du 9 FÉVRIER i 9I0 D« < h. i[2 à 5 h. 112 1. Palace, marche Marchatti 2. Le Domino, ouverture.. Rossî Romance sans paroles.. Valisi Méphistopbélès, la nuit classique Boito La Fama. valse Galimberti L'Africaine, 2 e fantaisie. Meyerboef Sérénade de Mandolines Desormes Treno Umpo, galop .... Sala A 8 heures soir Gavotte Clérice Si j'étais Roi, ouverture Adam 3. Sérénade Braga 4. La Noél du Pierrot.fant. Monti 5. Folle Extase, valse Milok 6. Carmen, 1 re fantaisie... Bizet 7. Nocturne Tschaikowsky 8. Polka-Marche Bolzcmi * • • GRAND GARAGE pour 30 AUTOS T*I4phonn 008 RESTAURAIT A L l CABTH Spectacles et Concerts Casino de Cannts, rue Btssu. —• Toai ta* soin, à 8 h. x\zt Mtrtic-Hall. Matioéet di- manches et fêtes. Tous les soirs : M. Jean Flor, de la Scala do Paria;' Th« Cieirs, acrobates équilibrâtes sur échelle*; M ll? Jeanne Dalmont, chanteuse légère la Scala de Paris ; M. Bergeret, i'immitabt» imitateur; The Balzar's, manipulateur comi- que original-Akt ; M. Delinay, comique Ty- pique ; Mme Novetli, chanteuse de genre ; M. Arley, comique excentrique; M llfl > Sm*y Lotty, chanteuse comique; M 11 * AÛcé saift*- ry, Gommwse, «te. Banques ttecommaadâdft Comptoir National d'Escompte de Paris SMMU Anooyu^ au Capital de 300 afillM* entièrement *efsé-v st, tme d'Aatibe*. Bsceapte. Mp6t* i r«c — Bou A tcMapM fac. Chauds. Lettre» ie crédit tfc. HtaMl de voyage. Ckànge. Avamces ml tititt. "• Paiosicut de caapont. Ordrci dr Boarte. l7$» fôt* de titre*. Location de ooflrei-fort». (Mi t CBEDIT LYONNAI» e i'Antibtt. Bnnqae. Cb»ajt Dépdtt ie tmmét a vue BONS A É--HE.\.\TK »» i « n«U 1 %; de t mai* à n ent j %; à «o • • et na-dclâ j %. Banque Populaire de CaiUMa ••„ me de la O*te, Chaage, EieonpU, de Crtdit. — CoapU* de ofcèqttM à TitérMi.— J.-B. MALESPINE, i3, Boulevard Carnot. rei-dc-clu O••*!•/ ieutt i'numtt Dlp!«n* 4'boiKir ft UUalll» i'Oi, I LORRAINE DIETRICH 60/70 chevaux Carrosserie Roi Excel Uni iM. A TENDRE jwnr cans« de départ QARAQE MODERNE MERLE ARTICLES FUNÉRAIRES 18, lu» da ChAtoudH. î» AUTOMOBILES GARAGE LOCATION GAfUCE MODERNE Rue des Chênes J. MERLE, propriétalr. STOCK MICHELIN mua BUTTURA TOUT et QUI uo AHTKX.US BU mmnm wmssm ÉCLiUSAW REPtiTTO et Màoaniaisiie BI.O Le Gérant : Jean BÉJOT. Société d'Imprimeries et Jonrnaax du Littoral. Société Anonyme au capital 250.000 francs, 24, rue Hoche, Cannes.

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CHRONIQUE 10CAUEphémérides Cannoises

Février 1762. — Le sieur Jean Roustan,fermier de la ferme du Piquet, et le sieurJoseph Sardou, caution du premier, n'a-yant pas tenu leurs engagements l'annéeprécédente, le mr.ire et consuls i-n pré-viennent ceux en fonction l'année pré-sente. Sur leur exposé le conseil de laCommunauté décide, suivant l'avis deM1" Nieî, aveoat, de demander au Parle-ment de Provence rétablissement d'unrégisseur aux frais des dits fermiers.Mais le sieur Roustan ayant proposé lasubstitution comme caution du friirc deJoseph Sardou, Donat Sardou, qui s'en-gage à payer I8$Q livres d'arriérés.JleConseil accepte cette proposition quidonne satisfaction aux intérêts <lc laCommvma1-té.

I/IXPOSÉDHtLa ijluspart de ceux qui ont In l'af-

fiche du Syndicat Commercial et In-dustriel se sont figurés qu'il s'agissaitpour la Municipalité de décider si elledevait ou non faire un procès au Ca-sino. Or, la question ost tout autre.

On se souvient que le Casino futconstruit, selon un cahier des chargesfort explicite, quelque temps avant levote de la loi du 15 juin 1907. C'est-à-dire que la convention passée entrela Ville et la Société du Casino date•d'une époque où les jeux se trouvaientencore placés sous le régime du l'an-cienne législation (loi de 1S3G).

A ce moment, la municipalité, cé-dant aux vœux répétés et motivés ducommerce local et de toute la popula-tion, décida de favoriser la créationd'un (,'innd et luxueux établissement àseule fin de donner à nos saisons hi-vernales un moyen de développementet. un élan plus puissants. Elle s'im-posa le sacrifice d'une subvention de20.000 francs par an afin d'assurerune saison théâtrale digne de Cannes.

Sur ces entrefaites, la nouvelle loisur. les jeux fut votée. La Municipalitétoujours soucieuse (te l'intérêt généralet voulant augmenter les ressources deson budget songea tout de suite à pro-fiter ries nouvelles dispositions légis-latives pour imposer le Casino qu'ellelaxa au 5 "',, des recettes.

Le Casino protesta, et ne paya quesous la réserve de faire un procès enrestitution a la Ville. Le procès fut im-médiatement engagé et il est pendant,depuis de longs mois, devant le Tribu-nal Civil de Grasse.

Toute la discussion actuelle vientmême de ce procès qu'on voudrait ter-miner par une transaction amiable.

Quelle est, en effet, la situation desdeux parties en présence, au point devue strictement juridique ?

La Ville, prétend que la loi du 15juin C.I07 lui donne le droit de modifierle cahier des charges. Ce droit, il fautle reconnaître, n'est nullement inscritdans la loi. Il est purement invoqué parvoie de déduction et de raisonnement,— c« qui, on l'avouera constitue uneargumentation juridique fort douteuse.

Le Casino répond en brandissant lecahier des charges accepté par la Ville«t il dit :

— Li's conventions font la loi îlesparties. — Ceci est. un principe abso-lu que notre législation commerciale oucivile place à la base de tous les juge-ments. Il n'a jamais été aboli. Je l'in-voque donc pour ma défense. La loidu 15 juin 1907 n'a nullement ni affai-bli ,ni diminué, ni effacé la valeur clle caractère de la convention qui nouslie avec la Ville. Rien dans celte loine permet de dire que notre contrat estcaduc. Dans ces conditions nous pré-tendons ne rien devoir à la Ville et nousestimons que la Ville n'a pas le droitde nous demander autre chose que l'e-xécution du cahier des charges.

L'affaire en étant à ce point, on ;ipensé qu'il valait mieux la solution-ner aimablement plutôt que judiciai-rement. Et. à la suite de divers pour-parlers le Casino a offert la transactionsuivante :

Pourcentaae de 5 % sur la recel le.jusqu'à 1.500.000 francs; de 7,50 (1,',,de 1.500.000 à 2 millions; de 10 % au-dessus de deux millions.

Mais comme il conteste en droit l'o-bligation d'opérer le moindre verse-ment, qu'il en a appelé aux tribunaux:

"•comme d'autre part la prospérité deCannes est directement liée à sa pros-périté propre, et qu'il consent, en égardà ces observations, à accepter le prin-cipe du pourcentage il demande en•échange un traité de 18 ans.

Ce traité de. 18 ans est pour ainsidire le contrepoids des sacrifices ques'impose le Casino, en ce sens que,puisqu'il adopte le principe de l'obli-gation financière il se protège contrel'évenUialité en vertu de laquelle dansun an, dans cinq ans, dans dix ans,on l'obligerait à payer des redevancesplus fortes. Si on ne lui permet pasd'assurer son avenir il préfère fairetrancher le différend par les tribunaux.

C'est liftas ces conditions difficiles

que la Municipalité a été appelée àétudier la question.

On voit que l'affaire est importante;elle intéresse au plus haut point la ..Ville de Cannes; elle est spécieuse etv

délicate : on comprend dès lors que lesavis soient partagés au début et que ladiscussion soit laborieuse.

Mais, à la lumière de cet exposé onpeut énoncer le problème d'une ma-nière plus précise.

Si le Casino gagne son procès, laVille ne touchera rien pendant 50 ans.

Or, le simple bon sens indique quela Ville risque d'être condamnée parceque tous les tribunaux de France nepeuvent que confirmer cette vérité ju-ridique que les conventions font la loides parties.

Devant ces probabilités vaut-il mieuxdans l'intérêt de la Ville que la Muni-cipalité compromette une recette cer-taine de 5 %, soit une moyenne de75.000 francs, pour poursuivre l'hypo-thétique projet d'obtenir un pourcen-tage double, soit du 10 % .

Est-il préférable, au contraire, qu'el-le s'inspire du proverbe : n Un tiensvaut mieux que deux tu l'auras », etqu'elle assure définitivement et sansrisques une recette annuelle de 60 à100.000 francs ?

Toute la Question réside dans cesdeux hypothèses.

Nous verrons demain de que! cotépenche l'opinion publique.

A la Hairie.Ce soir à 4 heures le Conseil Municipal

se réunira en commission plenièrc pour discu-ter l'ordre du jour que nous ;ivons déjàpubli.'-.

Souscription Italienne en laveur deiinondés.

Total précèdent: 5Ç.i !r. 50.Baroni Italo, 10 ; Personnel de l'Hôtel P;i-

villon, 41.50; Bellino, a'pent d'affaires, 111;B. Bellino, 10 ; Laçuz' Alessandro, 2 ; Ba-roni Carlo, 2 ; Baldini, $ ; Giordano, 1 ° Bat-taglino, 0.25 ; Banino Oiovanna, I ; Tan-tatore, I ; Pezzutti. Luis:i, 1 ; Bianchi Gia-como, 2 ; Cavallo Marius, 1 ; Manfredo, c.50 ;Cottino, 0.50 ; Carlini, o.>o ; Cnmpana Mar-tino, 1 ; Bércnger, propriùtaire, 5 ; Masche-rani Alfredo, 0.50 ; Beraudo Andréa, 0.5*1 ;1.. B., 0.50 ; Zappa Fausto, 0.50 ; Ispri Vin-cenzo, 0.50 ; Cavalieri Antonio, 0.50 ; BlancVictor, 0.50 ; Clivera Giovanni, 0.50 ; Qua-ranta Antonio, o. ço ; Bottero Gu vanni, I ;Bella Giovanni, 1 ; Vve Dalmasso, 3 ; BiaggiKnrico, 1 ; De Barberi, 2 ; Castellano, 1 ;Raina, 1 ; Danesi, 1 ; Lagitla, 1 ; Muccio.i ;Donnadio, 1 ; Polies, 1 ; 1-a.nza, 0.50 ; Bu-catti G-, 5 ; Paradiso Uro.ino, 5 ; Angiolina,2 ; Torino, 5 ; Sobaterra, 0.50 ; Alessio Kelico0.50 ; Paradiso Vito, 0.50 ;î'achiaudi Toma-so, 0.25 ; Damnas, 0.25 ; Repetto Michèle,0.50 ; Pellegrino Maddalcaa, 1 ; Ottinc Mad-dalcna, 0.50 ; Giraudo Pietro, 0.25 ; FassoneAntoino, 5 ; Daini Luigi. 1 ; Salvatico Pietro,1 ; Bruno, 0.50 ; Ghiberto, 0.50 : CavalloI^renzo. 0.50 ; N. N., 2 ; Travero Pietro,0.50 ; Mauro Giovanni, 0.50 ; Macagni, 1 ;Franco. 0.50 ; Macagno, 1 ; Alladio Pietro, 1 ;Castellano. 0.25 : Gilardoni Giuseppc, 1 ;C-ihirdoni Kitty, 1 ; Randolina Maria, 0.50;Botero Félice, 0.50 ; Panciatici Pilade. 0.50 ;Dalmasso Pietro, 0.30 ; Benedctto I-uigi, 0.50Catarsi Oreste, 0.50 ; Tosello Vincenzo, 0.50 ;Toscllo Ginseppe, 0.50 : Porrati Giuseppe, 1 ;Guglieri Domenico, ! ; Allione Ciafredo, 1 ;Rivoirc Emile, 2 ; Mombelli G., 5 ; MosselloGabriello. 0.50 ; Bcrnardi Giuseppe, 0.30 ;Marchio Batista, 0.50 ; Bigatti Girolamo,0.50 ; Blangero G., 1.20 ; C.icrdano G,, 1.

Total: 725 francs 25.(.4 suivre).

Mutualité.Noua relevons avec plaisir sur l'Officiel

le nom de notre compatriote, M. HuguesArmand, comms do 1 '" classe au P.I-.M'qui vient d'obtenir de M. le Ministre duTravail, une mention honorable comme se-crétaire de la Société des Retraites en fa-veur des Agents des Réseaux Français.

Nos sincères félicitations à M. Huguespour cette distinction honorifique

Victime du travail.Le nommé Villon Baptiste, charretier, a

été blessé, hier, au côté droit, par suite d'uncoup de pied de cheval.

L'incapacité de travail sera de 12 jours en-viron.

Les mendiants.Hier, b police a procédé à l'arrestation

des nommés Chemin Alexandre. 47 ans, jour-nalier, et Siebrecht Charles. 39 ans, tous deuxsans domicile fixe, pour mendicité A domi-cile. Us seront, après enquête, déférés anParquet.

Examen de sitnation.Les nommés Mauthel lxmis, 32 ans. mu-

sicien ambulant ; Hans Muller, 30 ans, chauf-feur, et Winsaner Johan. 32 ans. tous sansdomicile fixe, ont été mis hier soir, à la dis-(Xjsition de M. le Commissaire Central, quiexaminera attentivement leur situation.

P l r d m o n t " Extra dry "Vin blanc mousseux tics sec, de U Mai-

son Gancia et C- de CanelH.Exclusif : Azix Vins d'Italie, Rue Macé.

RixM.Hier soir, vers 10 h. 50. sur les Allées de la

Liberté, pendant le ba1,au cours d'une rixesurvenue entre jeune gens, le nommé GioanniJacques. 25 ans, demeurant rue Panisse, 14,a été blessé de deux conps de rasoir à la jouedroite. Transporté immédiatement à l'hô-

pital, l'interne de service a déclaré que lesblessures de la victime, quoique assez gra-ves, ne mettaient pas ses jours en danger;L'auteur de cet acte est activement recher-ché.

Une deuxêime rixe s'est produite, vers 11heures du soir, également snr les Allées, etau cours de laquelle, le nommé Martinolî,15 ans, demeurant à la Californie, a reçu uncoup de canne sur la tête qui lui a fendu lecuir chevelu. Le blessé a été transporté àl'hôpital. La blessure n'est pas grave. L'au-teur de ce méfait, qui est un nommé PoeaschPierre 22 ans, cuisinier à l'hôtel des Araura-rias a été arrêté.

Arrestations.1° Des nommés Ghio Marins, 10 ans, pê-

cheur, petite rue St-AntoineïtjgJ>, pour ou-trages et rébellion envers les ;

2° Jauberti Jean, 43 ans, ra3de parapluies, [jour ivresse.

Saisit d'une boite antomafqbe.Une boite automatique rendant des bons

d'une valeur supérieure à o fr. 30 a été sairsic, hier soir, au bar du Laurier Rosé, tennpar la dame Pelletier, laquelle sera poursiïi-suivie pour tenue de jeu de hasard.

A IjOVJER, au 29 Septembre prochain,Grands immeubles d'un seul tenant situesau centre de ta Ku« d'Antibes, à Cannes.S'ad. à M. Vianay, architecte, ruo Félix-Faure N° 37-38.

ETAT-CIVIL du S Février 1910.

Naissances. — Teggli Del Innocenti, Louis,Esprit, boulevard du Cannet.

Gitrrieri Marie, rue Salnt-Dizicr,Mariages. — Néant.DHH. — Liégeois, Caroline-Julie, 73 ans,

célibataire.

Musique MunicipaleJEUDI, 10 Février 1910

Palmiers du Casino, à 10 heures l/2 du matin

1. Marche tricolore P°Py2. Le Bravo, ouverture Sarvayrev3. Giralda, fantaisie Adam4. Passe pied dans le style

ancien : Babillage GiUet5. La Maladetta. sélection P. Vidal6. Prestissimo, galop Waldteufel

BULLETIN MtTtOROLOGIQUSH , Op*£ci«K

24, Rut d'Antibw, CAKNK

Cuiaca le • Vivr. 1910

Sarometre réduit à 0» English Jnches

Thermo. ;c«ntiKr»dtSxp. Nord FiihrwfceitrlyffrometrsPîulc tomb. en 24 h .VentEtat du ciel

s h.mit.

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Fiançais « Î « : 74b $ Enfflish fncbw • 39 38.Temps probable le 9 Février, un peu de vent.Vent, à 8 h. :

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i1

BIBLIOGRAPHIELe quatrième fascicule du Journal del'Uni-

versité, qui vient de paraître, contient lecompte rendu sténographique des belles con-férences laites récemment aux Annales, parJean Richepin sur la littérature antique (Demètèr et les Mystères d'Eleusis) ; par Geor-ges d'Hsparbes. sur les Demi-Solde : parM. Louis de Fourcaud. sur le portrait auXVIII0 siècle (et, en particulier, sur ceux deNattier) ; par M. Camille Mauclair, sur Cho-pin, etc., etc.

Le numéro : ix> centimes.

Au moment où le sous-sol de Paris vientd'etre si terriblement envahi par les eaux,qui ne serait curieux de connaître l'aspect etles détours de cette cité souterraine ? C'est àcette curieuse visite que n>jus convie un desarticles contenus dans le numéro de Févrierdes Lectures pour Tous !

Depuis les élections anglaises jusqu'à l'avé-nement du nouveau roi des Belles, il n'estpas un des grands événements récents dontl'attrayante revue ne se soit inspirée pourrenseigner, instruire, amuser, aussi bien parle texte que parl'ilustration. Juge/.-en d'aprèsce sommaire :

La journée d'une, élégante Chinoise par M.GANDOLFE, — A l'assaut de la chambre desLords : la mêlée électorale en Angleterre. —Grandes dames métamorphosées en déesses :Nattias et ses portraits de femmes. — Pourêtre au. Carnaval de Nice, nouvelle par AndréBF.U.RSORT, — Ce que fut Léopold i) ; Ce quesera Albert / " . — Ra/tles, cambrioleur pour lebon motif, roman. — Le bagne, châtiment ducrime. — Let ennemis de nos chemins de fer.—Grands hommes en cire, tt en carton. — L'en-vers de Paris.

Abonnements. —,Un an : Pari^. 6 fr. ; Dé-partements, 7 fr. ; Étranger, 9 fr. — Le nu-méro. 5o centimes.

L'Idéal-Iiibliotbèque ( Collection illustréePierre Latitte & Cie, à o fr. QÏ). vient de (aire

Paraître son 10e volume : Julien Savlgnao, parERDINAND FABRE, illustré avec art par G.

Macchiati. On retrouvera avec plaisir, danscet ouvrage, le charme délicat et prenant del'auteur de tant de chefs-d'œuvre. Jamais plusque dans cette fraîche idylle, tout embaumée

du parfum des bruyères cévenoles, il a plei-nement affirmé sa maîtrise. Cet ouvrage quetout U monde peut lire, ainsi que tous ceuxde cette collection, sera bientôt d;«ns toutesles mains.

* • •L'Idole Fragile. — Un volume grand for-

mat. 5 fr. ço. Société de l'édition libre, 11,rue Malebranche. Paris (Ve).

Sous ce titre. l'évocUeur de « Au Seuildes Temples >eî du« Palais de Bagatelle »a réuni en un fort beau volume, ie choix deses poèmes de 1897 à 1909.

Déjà, Louis Merlet avait donné dans «« Feuilles au vent », la note d'une extrêmesensibilité.

Dans Vldole Fragile, c'est toute l'évolu-tion troublante d'une âme inquiète, à la foistendre et hautaine. Tels de ses sonnets sontde rares tableaux. Et des poèmes d'une gran-de tenue, d'une inspiration profonde, tiréssoit des tourmentes de la jeunesse ou dessplendeurs du passé : Chant d'Jmour, Sa-lomé, Ophélie. La Véritable Fee, etc, sontles preuves durables que nous sommes enprésence d'un vrai poète à l'enthousiasme su-perbe et d'un lyrisme que sert une grandepnreté de verbe*

*o*o*

mqu'il existe maintenant un remède sfir controles affections des reins ot de la vessie, quiavaient été longtemps considérées comme in-guérissables. Bien que nous connaissions desfaits semblables à Cannes, nous sommes heu-reux d'enregistrer le témoignage suivant otde profiter de )a bonne leçon que nous donneM. L. Nègre, 37, rue Hisse, à Monaco, quinous dit : « J'avais essayé tous les traitementsinternes et externes contre les rhumatismeset la sciatique, mais aucun ne m'avait réussi.Ces temps derniers, je n'avais pas un rao-mont do tranquillité, mas chevilles et mes poi-gnets étaient enflés, mon sommeil était agitéet, épuisé par quatre années de souffrances,j'étais si faible sur les jambes le matin en melevant, qu'il m'était impossible de me bais-ser ou de marcher. Dès que je faisais un mou-vement, cela me c-msait une vive douleurdans les côtés. Mes urines étaient toujoursjaunes ot troubles. Ayant entendu dire parun voisin qu'il avait pris des Pilules Fosterpour les Reins, vendues à la Pharmacie Cro-zot à, Cannes et s'était débarrassé de mauxde reins et de douleurs attrapés à la suite derefroidissements, en travaillant dans des en-droits humides, je résolus de suivre son exem-ple. Avec une seule boîte, mon état s'étaitdéjà considérablement amélioré. Je conti-nuai cependant pour bien fortifier mes reins.Depuis plusieurs mois, je n'ai plus rien' res-senti ot me porte admirablement. Je certifieexact ce qui précède et vous autorise à le pu-blior. »

II n'y a pas de bonne santé possible si lesreins sont malades ou seulement faibles.L'hydropisie, le lumbago, la gravelle, la pier-re, les troubles urinaires, le rhumatisme, lasciatique sont les avant-coureurs de troublesplus sérieux qui arriveraient sûrement si onno les évitait pas en prenant à temps 1rs Pi-lules Foster pour les Reins. On trouve géné-ralement dans toutes les pharmacies, \os vé-ritables Pilules Foster pour les Reins, avec lasignature « James Foster » que l'on doit exi-ger ; 3 fr. 50 la boîte, 19 fr, les six ou francocontre mandat : Spécialités Foster, H. Binac,Pharmacien, 25, rue St-Ferdinand, Paris. 20.

• ''• '• • • "' ' 75O7S3

BTTLLBTIÎT FINANCIEHCe 7 Février 1910. j§|vt!

La lermeté persiste sur notre marche bieninfluencé par les bonnes nouvelles extérieurescomme par les avis satisfaisants des autres

On débute, soutenu, aux environs descours de samedi; l.a deuxième partie de laséance est toutefois un peu plus lourde. Onclôture assez calme.

1-e 3% débute à <>o.o5 pour finir à CJ8.95.On se préoccupe des mesures financières sus-ceptibles de venir en aide à tous ceux quiont souffert de l'inondation.

Les rentes étrangères sont bien tenues,sans grands écarts. Extérieure à 96.80. Serbe86.80, Turc Unifié 95.55. Les russes mar-quent quelques reprises. Les Bons du Congoà 104 sont toujours bien suivis.

Aux Sociétés de Crédit, les bonnes avancesprises ces jours derniers sont aisément main-tenusi Rappelons que c'est jeudi 10 courant,et ce jour seulement, que le Crédit Mobilierva procéder à l'émission des go.ocx> obliga-tions 5 % or de 500 francs de l'emprunt ex-térieur de l'Etat de Bahia. Nous avons déjàdit que le prix d'émission est fixé à 96 Va %soit 482 frs. 50 payables 100 francs en sous-crivant et 382 francs 50 à la répartition du JOau 25 couêant. 3

La jouissance des titres est du 15 février1910 et sur le prix d'émission le placementressort à s. 18 % sans compter la prime auremboursement. On sait que l'admission àla cote officielle sera demandée.

Nos titres de chemin de fer se traitent ennouvelles avances. Il en est de même dugroupe espagnol où l'on retrouve les Anda-lous à 221, la Saragossc à 424 et le Nord del'Espagne à 367.

En traction, à part le Métropolitain lourdà 571 ainsi que le Nord Sud à 28s, on se mon-tre bien soutenu. Omnibos 14S7, Thomson845. Les différents tramways sont en bonnesdispositions. t

L'action Suez à 5085 conserve ses réceutesavances.

Le Rio est toujours faible vers 1940 à 1935.Au groupe russe on retrouve la Sosnowicc

à 1533, Bakou, a 855. La Briansk passe à314. Miikcewka ne varie pas à 330. Sels Gem-mes 280.

En Banque les tendances sont dans l'en-semble plus soutenues que Samedi. On noteaux titres Russes quelques reprises sur Malt-zot à 976 et sur Toula à 376. Hartmann finità. 573. Le Platine s'inscrit à 505.

' Aux Mines la Balia à 434 et les cuprifèresse bornent à conserver leurs cours précédents.

De Bcers à 479 stationnairc ainsi que lesMines d'or.

16, rue Drowt,

61LLIA PALACEPROGRAMME du 9 FÉVRIER i 9 I 0

D« < h. i[2 à 5 h. 112

1. Palace, marche Marchatti2. Le Domino, ouverture.. Rossî

Romance sans paroles.. ValisiMéphistopbélès, la nuitclassique Boito

La Fama. valse GalimbertiL'Africaine, 2e fantaisie. MeyerboefSérénade de Mandolines DesormesTreno Umpo, galop.. . . Sala

A 8 heures d« soir

Gavotte ClériceSi j'étais Roi, ouverture Adam

3. Sérénade Braga4. La Noél du Pierrot.fant. Monti5. Folle Extase, valse Milok6. Carmen, 1 re fantaisie... Bizet7. Nocturne Tschaikowsky8. Polka-Marche Bolzcmi

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Spectacles et ConcertsCasino de Cannts, rue Btssu. —• Toai ta*

soin, à 8 h. x\zt Mtrtic-Hall. Matioéet di-manches et fêtes.

Tous les soirs :M. Jean Flor, de la Scala do Paria;' Th«

Cieirs, acrobates équilibrâtes sur échelle*;Mll? Jeanne Dalmont, chanteuse légère d«la Scala de Paris ; M. Bergeret, i'immitabt»imitateur; The Balzar's, manipulateur comi-que original-Akt ; M. Delinay, comique Ty-pique ; Mme Novetli, chanteuse de genre ; M.Arley, comique excentrique; Mllfl> Sm*yLotty, chanteuse comique; M11* AÛcé saift*-ry, Gommwse, «te.

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