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reportage

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°365 du 14 Janvier 2016

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

Carole AGHEYA. KAPOB. Talom.

Jean-Pierre B.Espoir D.

Pierre AGBANDA

Imprimerie St LouisTirage : 2000 ex.

90 01 21 69

Depuis quelques semaines,les rumeurs circulent sur leretrait du marché togolais de latotalité des lots de solutionbuvable Efferalgan pédiatrique3%. Ce retrait est consécutive àune note adressée par le fabri-quant français UPSA suite à lamise en évidence d'un défautde conditionnement des pro-duits ayant une date d'utilisa-tion antérieure à octobre 2018.Ce médicament est utilisé dansle traitement symptomatiquedes douleurs d'intensité légèreà modérée et/ou des états fébri-les des enfants.

Cette décision est prise enaccord avec l'Agence Nationalede la Sécurité des Médicamentset produits de santé (ANSM) deFrance et aucune contaminationn'a été constatée à ce jour.

Dans sa mission de veillecitoyenne et de défense desconsommateurs, la Ligue desConsommateurs du Togo (LCT),après ses investigations, a rendupublique une déclaration le 13janvier 2016 à Lomé. Ceci dans lesouci de situer les consomma-teurs et appeler les autorités encharge du secteur de la santé àplus de responsabilité, car la viedes millions de Togolais endépend.

Selon Sogadji Emmanuel, pré-sident de la LCT, l'ANSM a rendupublique sur son site web le 12décembre 2015 la décision derappel dudit produit et c'est le 28décembre 2015, c'est-à-dire,deux semaines plus tard que leDirecteur des Pharmacies,Laboratoires & EquipementsTechniques, le Docteur Nyansa A.T. Atany a annoncé la décision de

retrait au Togo, ce qui constitueun retrait tardif. " Pendant cetemps, les pharmacies ont conti-nué par vendre le produit et lesparents par l'administrer auxenfants ", s'est-il plaint.

La Ligue est certaine que

beaucoup de parents continuentd'administrer ces produits à leursenfants dans l'ignorance totale. Ilurge à cet effet de communiquerautour de ce sujet en demandantaux parents qui détiennent cesproduits de les retourner aux lieux

où les approvisionnements ontété enregistrés, tout en exposantles éventuelles manifestations encas de contamination.

La Ligue des consommateursdu Togo invite l'ensemble desconsommateurs à s'abstenir del'achat et de l'administration del'Efferalgan pédiatrique 3%, solu-tion buvable + système doseur,flacon de 90ml jusqu'à ce que lalumière soit faite autour de cetteaffaire et que les lots retirés soientdétruits selon la recommandationferme du laboratoire de fabrica-tion UPSA SAS.

Par ailleurs, elle lance unappel aux autorités sanitaires duTogo à divers niveaux à communi-quer largement autour de cetteaffaire afin de sauvegarder la viedes populations.

Carole AGHEY

La société civile regroupel'ensemble des associationsà caractère non gouverne-mental et à but non lucratif. Ils'agit de l'auto-organisationde la société, en dehors detout cadre institutionnel (ausens politique du terme),administratif ou commercial.

Au Togo, est-ce vraimentcette image que la population ade la société civile ? La questionsera débattue au cours de la1ère édition de la JournéeNationale de la Société Civile(JNSC) prévu pour les 19 et 20janvier 2016 à Lomé. L'annoncea été faite le 13 janvier dernierau cours d'une conférence depresse à Lomé.

Cette Journée Nationale dela société civile au Togo estinitiée par la Faîtière Nationaledes Réseaux Régionaux duTogo (FNRR-Togo), l'Union desOrganisations Non

Gouvernementales au Togo(UONGTO), la Fédération desOrganisations NonGouvernementales au Togo(FONGTO), avec l'appui finan-cier de l'Union Européenne(UE), à travers le Projet d'Appuià la Société Civile et à laRéconciliation Nationale (PAS-CRENA).

L'objectif de la JNSC est defaire connaître les organisa-tions de la société civile ainsique leurs actions au profit despopulations et surtout trouverune définition consensuelle dela société civile au Togo.

Selon M. Kanfitine Paul, pré-sident de la FNRR-Togo, lesapports de la société civile enmatière de développement sontcolossaux et indéniables. " Ilimporte de mieux connaître sesinitiatives, formelles ou non, quiembrassent des thématiquesdiverses et variées pour recon-naître à sa juste valeur la contri-

bution de ces acteurs de déve-loppement qui participent demanière très significative à l'a-vancement du pays dans tousles domaines ", a-t-il précisé

Au cours de ces deux jours,il y aura un atelier de réflexionpour une définition consensuel-le de la société civile au Togo;une exposition du potentiel des

organisations de la société civi-le et un débat radiophonique ettélévisé sur la JNSC.

" Très peu de nos efforts sontconnus de la population togolai-se, c'est ce constat qui nous apoussé à organiser cette 1èreédition ", a laissé entendre M.Nutepe Koffi Elom, directeurexécutif de FONGTO.

La Société Civile veut redéfinir son image

La table d'honneur au cours de la conférence de presse

SANTÉ : La LCT invite les Togolais à s'abstenir de l'achatde l'Efferalgan pédiatrique 3%, jusqu'à nouvel ordre

Selon M. Batawila Gabriel,président du conseil d'adminis-tration de l'UONGTO, les acti-vités de cette 1ère édition sontlimitées à Lomé en attendantd'étendre progressivement lesprochaines éditions aux autresvilles et à l'ensemble du pays.

Présent à ce rendez-vous,M. Antoine Viart, chef de projetPASCRENA, a salué l'organi-sation de la JNSC dont la "per-tinence ne fait aucun doute etqui nous paraît fondamentale",a-t-il souligné.

Une étude a montré que laBanque Africaine deDéveloppement (BAD) et lesONG togolaises ont mobiliséprès de 180 milliards de FCFAdurant ces cinq dernièresannées au profit des popula-tions.

Notons que l'élection estl'un des événements princi-paux où la société civile setrouve mobilisée, notamment àtravers l'éducation de l'électo-rat.

Carole AGHEY

Le Togo, à l'instar de beau-coup de pays africains, a nouédepuis un certains temps desrelations commerciales privilé-giées avec la Chine. Après leSommet Chine-Afrique tenurécemment en Afrique duSudles opérateurs écono-miques africains dont ceuxtogolais sont encore une foisinvités à prendre part à laConvention des Petites etMoyennes Entreprises (PME)Chine - Afrique à Shanghai quise déroulera du 11 au 13 avrilprochain.

Cette rencontre internationalequi réunira pas moins de 3000entreprises chinoises et africai-

nes, est une plate-forme de par-tage d'expériences, d'opportuni-tés d'investissements et de parte-nariats. Elle vise essentiellementà consolider et à pérenniser lesrelations commerciales entre lespays africains et le géant asia-tique en matière de commerce.

Pour la Chambre deCommerce et d'Industrie du Togo(CCIT), cette convention est uneaubaine que les opérateurs éco-nomiques togolais doivent saisirpour s'ouvrir à d'autres opportuni-tés d'affaires.

Relevant que la date limitedes inscriptions est fixée au 19février 2016, les responsables dela CCIT invitent les opérateurséconomiques nationaux à s'inscri-

re massivement afin de bénéficierde l'expertise et des expériencesdes entreprises chinoises à tra-vers des rencontres individuelles(B to B) entre les acheteurs, lesfournisseurs ou encore entre les

investisseurs. Il est également prévu des

visites d'entreprises et une visiteà la foire de Canton qui devraits'ouvrir le 15 avril 2016.

JPB

Convention des PME Chine - Afrique :

Une aubaine pour les opérateurs économiques togolais

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°365 du 14 Janvier 2016

Le président de l'ANC,Jean-Pierre Fabre, est à l'as-saut des médias ces der-niers jours. Dans ses sor-ties, le candidat duCAP2015 n'a pas manqué dedécocher des flèches contreses amis de l'oppositionqu'il estime être à l'originede son cuisant échec à l'é-lection présidentielle du 25avril dernier. Apparemment,l'homme semble reconnaitreque son échec n'est pas dûà une quelconque fraudeélectorale mais à la " ruse "de ses amis de l'opposition." Je suis un combattant, onne va jamais me faire accep-ter les ruses d'une certaineopposition ", a martelé lecandidat du CAP2015 cheznos confrères de RadioNana FM.

Jean-Pierre Fabre faitsavoir que le CAR qui a appe-lé au boycott du scrutin du 25avril 2015, a utilisé la rusepour dissuader les militants del'opposition de porter leurchoix sur lui à travers le slo-gan " pas de réformes pas d'é-lection ". Cette campagne,selon le président de l'ANC,est à l'origine de sa débâcleélectorale. " Tantôt, ils étaientfavorables à la candidatureunique de l'opposition maisquand ils ont su que cela allaitjouer à l'avantage de Jean-Pierre Fabre, ils ont fait unrevirement spectaculaire ensortant le slogan : " Pas deréformes, pas d'élection ", ful-mine l'ancien protégé deGilchrist Olympio.

Jean-Pierre Fabre a-t-il rai-son de se lamenter ainsi ?Assurément pas, car au lieude s'en prendre à ses collè-gues de l'opposition, il devraitplutôt se demander s'il n'estpas à l'origine de cette situa-tion. Le slogan " pas de réfor-mes, pas d'élection " était unechanson commune de toutel'opposition, y compris l'ANC.L'on se souvient encore queles partis d'opposition accom-pagnés de quelques organisa-tions de défense des droits del'homme marchaient à l'unis-son de Bè-Gakpoto jusqu'àAkassimé ou à la plage en cla-mant " pas de réformes, pasd'élection ".

Jean-Pierre Fabre étaitsouvent en tête du cortège etmartelait sur les médias " pasde reformes, pas d'élection ".C'est curieux qu'il accuseaujourd'hui le CAR d'avoirdémobilisé les militants avecce slogan.

En réalité, c'est plutôt leCAR qui se demande pour-quoi subitement l'ANC a faitvolte-face pour annoncer saparticipation au scrutin alors

que la revendication principalede toute l'opposition d'opérerles réformes avant les élec-tions n'avait pas été satisfaite.

C'est à cette interrogationque le président du MRC,Abass Kaboua, a apporté laréponse dans son mémoran-dum. Le président du MRC arévélé que Jean-Pierre Fabrea encaissé 3,5 milliards deFCFA auprès de Bolloré, desprésidents Alassane Ouattarade la Cote d'Ivoire et JohnMahama du Ghana.

C'est ce pactole encaisséqui a motivé le président del'ANC à prendre activementpart au scrutin, selon AbassKaboua. Est-il encore raison-nable que Jean-Pierre Fabreaccuse le CAR d'avoir utilisé

le slogan commun de l'opposi-tion, " pas de réformes, pasd'élection ", pour démobiliserles militants ? C'est plutôtl'ANC qui doit donner des

explications au CAR sur lesraisons qui l'ont motivé à parti-ciper à ce scrutin.

Jean-Pierre Fabre annon-ce son incapacité à rassem-bler l'opposition

Dans une intervention surRadio Kanal FM, le présidentde l'ANC a exprimé son inca-pacité à mobiliser l'oppositionen tant que son chef de file. "Ceux qui disent que je suisincompétent pour travailler, nereconnaissent pas le Chef defile de l'opposition et vous vou-lez que je les rassemble ?...Je ne vais pas rassemblerceux qui ne le veulent pas".Cet aveu d'échec de Jean-Pierre Fabre montre claire-ment son incompétence dou-blée de son arrogance et sonmépris qui sont autant de fac-teurs de division de l'opposi-

tion. Jean-Pierre Fabre doit lesavoir et changer de méthode.

Les observateurs de lascène politique reconnaissentque le parti ennemi de l'ANCreste le CAR. Or le CAR est ladeuxième force politique del'opposition après l'ANC. Faceà l'antagonisme entre les deuxpartis, est-il possible à l'ANCseule ou même accompagnéede quelques petits partis deremporter un scrutin?

Jean-Pierre Fabre doit entoute humilité reconnaitre sespropres tares qui aujourd'huiamenuisent ses chances d'ac-céder à la magistrature suprê-me. Son cuisant échec à l'é-lection du 25 avril denier estdû à son arrogance et à sonmépris envers ses camaradesde l'opposition.

Aliziou Dominique

Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC

Jean-Pierre Fabre reconnait sonincapacité à rassembler l'opposition

Le 13 janvier est une datemémorable dans l'histoiredu Togo. Cette date étaitdiversement interprétée etdivisait les Togolais : jour delibération pour les uns etjour de deuil pour d'autres.L'on se rappelle que le 13janvier 1963, l'Afrique fran-cophone, au lendemain desindépendances, connaissaitson premier coup d'Etat mili-taire perpétré au Togo, et quis'est soldé par la mort dupremier président de laRépublique, SylvanusOlympio.

C'est également le 13 jan-vier 1967 que le généralEyadema accédait au pouvoir.Jusqu'en 2005, le 13 janvierétait une fête nationale quidonnait lieu à des parades mili-taires, danses folkloriques ettout ce qui va avec. Mais à sonarrivée au pouvoir en 2005, leprésident Faure Gnassingbé a

souhaité faire de ce jour unmoment de prière et derecueillement qui rassembletous les Togolais. A cette date,tous les Togolais sont en effetinvités au recueillement et à laprière pour le repos de l'âmedu Père de l'Indépendance duTogo, une manière pour le pré-sident Faure de réconcilier lesTogolais entre eux, uneréconciliation qui devrait seconsolider avec le rapatrie-

ment des cendres du père del'indépendance.

Qu'en est-il du rapatrie-ment des restes deSylvanus Olympio?

Il y a exactement cinquantetrois ans que le premier prési-dent du Togo, SylvanusOlympio, a disparu mais soncorps repose encore à Agoué,dans le Bénin voisin.

Son rapatriement annoncécomme une réhabilitation de

cette figure de l'histoire denotre pays se fait toujoursattendre. La CommissionVérité, Justice etRéconciliation (CVJR) a, dansses recommandations, deman-dé le rapatriement des cendresde Sylvanus Olympio. Ce quirépond justement au voeuexprimé par les nouvellesautorités du pays. Mais jusqu'àce jour, les Togolais continuentd'attendre ce geste qui tarde àse concrétiser, on ne sait pourquelle raison.

En attendant ce grand jour,une messe s'est déroulée hiermatin à Lomé suivie d'un dépôtde gerbe à Agouè (Bénin) oùrepose l'illustre disparu.Comme l'a souhaité le chef del'Etat, vivement que les restesdu père de l'indépendancesoient rapatriés dans notrepays afin que les Togolais puis-sent lui rendre un hommagemérité.

Espoir

A quand le rapatriement des restes de Sylvanus Olympio ?

13 Janvier, jour ordinairePolitique de réconciliation du chef de l'Etat :

Les ambassadeurs accré-dités au Togo ont présentémardi dernier leurs vœux denouvel an au Président de laRépublique, FaureEssozimna Gnassingbé.C'est le vice-doyen du corpsdiplomatique, le diplomate

gabonais, Minko Mi NsemeSylver Aboubakar, qui a, aunom de ses collègues, rendu" un vibrant hommage aupeuple togolais pour sa matu-rité politique.. " avant de pas-ser en revue les réussites duTogo depuis l'accession de

Faure Gnassingbé à la magis-trature suprême.

" On ne peut que rendre unvibrant hommage au peupletogolais pour la maturité poli-tique et démocratique dont il a

Vœux du corps diplomatique au Chef de l'Etat :

Faure Gnassingbé appelle à un enga-gement accru de la communauté

internationale contre le terrorisme

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nation

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°365 du 14 Janvier 2016

Fait divers

En Afrique et plus précisément chez nous au Togo,nombreuses sont les ethnies qui exigent que les céré-monies nuptiales se fassent conformément aux us etcoutumes du milieu. Edjilépognè, un jeune comptablede son état n'a pas souhaité se soustraire à la règle.Mais la cérémonie qu'il a soigneusement préparée, amalheureusement tourné au vinaigre.

Pourtant, tout était bien planifié pour offrir à la cérémo-nie de demande de main de sa fiancée, un cachet spécial.Et pour cause, le pantalon de notre compatriote a trahi savolonté, son amour et sa détermination à épouser la tend-re, la douce et l'admirable Adjoa, comme il l'appelle affec-tueusement. .

En effet, les choses avaient commencé comme le vou-lait le prétendant et elles évoluaient à la grande satisfac-tion des parents du " futur couple ", lorsque, contre touteattente, le pantalon céda, mettant à nu les fesses du pau-vre Edjilépognè juste au moment fatidique des civilitésdevant un monde fou réuni pour la circonstance chezLoriyè, papa légitime d'Adjoa. C'est d'ailleurs sur lademande express de ce dernier que la future belle famillea souhaité que le gendre fasse sa présentation.

Très jeune mais déjà robuste, Edjilépognè est aussibeau et élégant. Il s'était à l'occasion, bien paré pour exhi-ber sa fortune et séduire l'assistance. Il portait un pantalonblanc et une chemise noire. Il avait complété son " dedans" avec une cravate bleue et une paire de chaussures rou-ges, modèle " griffes de biche ".

Au moment de se présenter à l'assistance, il s'était levéde son fauteuil sous un tonnerre d'applaudissements ets'était dirigé dans un premier temps vers sa belle-mèrepour s'incliner très respectueusement devant elle et luirendre ses civilités. Il s'apprêtait à faire autant au papa desa dulcinée lorsqu'à la surprise générale, son pantaloncraqua, dévoilant son slip et ses pauvres fesses. Pris dehonte, il s'est éclipsé pour ne plus jamais réapparaitre.

Triste, n'est-ce pas ? B.TALOM

MAUDITPANTALON

Selon le ministre Bawara,les plus hautes autorités dupays accordent du crédit auxdiscussions entre le gouverne-ment et les syndicats des tra-vailleurs, maillon essentieldans la construction de l'édifi-ce national. C'est dans cetteoptique que le gouvernementgarde allumée la flamme desdiscussions enclenchéesdepuis bien de temps et qui seravive lors des consultationsrégulières, notamment avecles syndicats des travailleurs.

C'est certainement parceque le gouvernement prend àbras le corps cette questionessentielle du dialogue avec lemonde des travailleurs que laSynergie des Travailleurs duTogo (STT), considérée parcertains observateurs commela " branche extrémiste " dessyndicats, a dû revoir sespositions ''guerrières''. Elle aexigé de ses membres un tra-vail de qualité qui doit refléterles droits réclamés.

On ne peut alors passer

sous silence les récriminationsdes usagers de l'administra-tion publique. Ceux-ci expri-ment dans leur grande majori-

té leur insatisfaction au sujetdes services à eux rendus parl'administration. C'est ce queles journées portes ouvertesde l'administration togolaiseont tenté de corriger.

Récemment, le gouverne-ment a une fois encore accor-

dé des avantages aux tra-vailleurs, notamment à traversle statut particulier de la fonc-tion publique qui a converti lesdifférents avantages promis etréalisés par le gouvernementaux bénéfices des travailleurs.

Le ministre Bawara a, dansla foulée, annoncé égalementl'ajout d'une nouvelle catégo-rie par le statut de la fonctionpublique afin de résoudre lesproblèmes de classement decertains diplômes dans l'admi-nistration. Une annonce quidevrait mettre sous éteignoirles nombreux conflits liés auclassement de certains agentsde la fonction publique déten-teurs de certains diplômes,notamment les BTS, la licenceclassique et les diplômestechnologiques.

JPB

fait preuve avant, pendant etaprès le scrutin présidentiel dumois d'avril 2015. Les différentsmessages de paix, d'unité, decohésion, du vivre ensemble,de respect et de patriotismeentendus durant cette périodehonorent le Togo et prouventpar ailleurs que le grand peupletogolais est plus que jamaisdéterminé à œuvrer pour ledéveloppement socio-écono-mique de son pays pour l'avè-nement d'un Togo émergent ", adéclaré Minko Mi Nseme SylverAboubakar, ambassadeur duGabon et vice-doyen du corpsdiplomatique.

Relevant l'engagement duPrésident Faure Gnassingbédans le combat contre Ebola, levice-doyen des diplomatesaccrédités au Togo s'est félicitéde la politique initiée par le chefde l'Etat en faveur de la crois-sance et de la lutte contre lapauvreté. Le diplomate gabo-nais reste en admiration face auprojet d'intégration de la financeinclusive dans les politiques dedéveloppement, avec en toilede fond, la nécessite de sortirdeux (2) millions de personnesde l'extrême pauvreté d'ici 2018.Il s'est également réjoui dudynamisme de la diplomatietogolaise avec l'implication deplus en plus forte du Togo ausein des instances régionales etdans la lutte contre l'insécurité.

Le vice-doyen des ambassa-deurs a, pour finir, marqué sonsoutien à la tenue prochaine àLomé d'une conférence sur lasécurité maritime, rencontreorganisée par le gouvernementtogolais et l'Union Africaine(UA).

En réponse à ces vœux, lePrésident Faure Gnassingbé

tout en reconnaissant que "nous vivons désormais dans unmonde devenu incertain etinstable, où les menaces et lesatteintes à la paix et à la sécuri-té sont quotidiennes et perma-nentes ", a rappelé que " 2015aura incontestablement été uneannée d'épreuves et de défis ".

" L'année 2015 a connu parla suite un déferlement d'actesterroristes de grande ampleur,de violences meurtrières, d'at-taques et d'attentats sanglantset dévastateurs, notamment auNigéria, au Mali, au Kenya, enTunisie et dans d'autres partiesdu monde. Elle s'est malheureu-sement achevée comme elleavait commencé, avec de nou-velles vagues d'attentats, dontles plus effroyables restent ceuxdu 13 novembre dernier à Paris.Ainsi donc, l'extrémisme et l'in-tolérance n'ont épargné aucuncontinent. Nous vivons désor-mais dans un monde devenuincertain et instable, où lesmenaces et les atteintes à lapaix et à la sécurité sont quoti-diennes et permanentes ", a-t-ilsouligné.

Face à l'effondrement de laLibye, le chef de l'Etat togolaislance un appel à la mobilisation

et un engagement accrus de lacommunauté internationalecontre le terrorisme.

Le Président Faure n'a pasmanqué de saluer " la maturitépolitique dont le peuple togolaisa fait preuve à l'occasion de l'é-lection présidentielle qui est unmotif légitime de fierté et desatisfaction. " Elle traduit, selonlui, " l'aspiration des Togolais àl'unité et à la concorde ainsi quenotre détermination collective àpoursuivre le processus deréconciliation dans la cohésionet la stabilité ". Il a saisi l'occa-sion pour remercier le Systèmedes Nations Unies (SNU) et lesautres partenaires au dévelop-pement qui ont apporté leuraide pour l'organisation du scru-tin.

Faure Gnassingbé a, pourfinir, rappelé la nécessité demobiliser les ressources et lesmoyens afin d'offrir des lende-mains meilleurs au peuple togo-lais à travers un meilleur accèsaux infrastructures et aux servi-ces de base, sans oublier l'amé-lioration de l'accès des jeunes àl'emploi et l'amélioration desconditions de vie des popula-tions.

JPB

Invité spécial au journal de la Télévision nationale, ledimanche dernier, le ministre de la Fonction publique,Gilbert Bawara, a réitéré la volonté du gouvernement depromouvoir le dialogue social ; ceci afin d'harmoniser lespoints de vue et éviter au pays des situations de tensionssociales.

Front social / Le ministre Gilbert Bawara :

Le Gouvernement veut promouvoir le dialogue social

Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique

Minko Mi Nseme Sylver Aboubakar, vice-doyen du corps diplomatique

Vœux du corps diplomatique au Chef de l'Etat :

Faure Gnassingbé appelle à un enga-gement accru de la communauté

internationale contre le terrorismeSuite de la page 3

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°365 du 14 Janvier 2016 economie

Les débats lors du vote dubudget de l'année 2016 par lesparlementaires togolais ontouvert la voie à une polémiquequi ne cesse d'enfler. Il s'agitde l'état des finances de cer-taines sociétés d'Etat, notam-ment la Compagnie EnergieElectrique du Togo (CEET),une société publique ayant lemonopole de la commerciali-sation de l'énergie électriqueau Togo. Si les détracteurs duDG Gnandi Djétéli font croireque c'est une mauvaise ges-tion qui est à l'origine de l'en-dettement de la société, laréalité est toute autre.

Selon le Commissaire géné-ral du gouvernement, la CEETtourne au ralenti depuis que ''l'héritage'', des dépenses de l'or-dre de 16 à 17 milliards defrancs CFA par an, de l'hydre deContourGlobal a été confié à laCEET… Le prix du KWH connai-trait une hausse si cette sociétéavait les commandes en mains ;mais elle se voit opposer un vétode la part du Président FaureGnassingbé qui ne veut pas enrajouter aux charges déjà insup-portables des Togolais.

C'est un secret dePolichinelle : la CEET tourne auralenti, même à perte. Alors quedans un passé récent, la CEETavait fait des bénéfices de l'ord-re de trois (03) milliards de nosfrancs et que l'on s'attendait àune amélioration l'année d'a-

près, les recettes de cette socié-té ont commencé par baisser demanière drastique depuis quel'ardoise salée du géantContourGlobal S.A s'est rajoutéeà sa facture.

Selon le commissaire du gou-vernement, la CEET a une dettede 38 milliards de francs CFAenvers ses fournisseurs. Ellecontribuera néanmoins en 2016à hauteur de 1,218 milliard defrancs CFA au titre de l'impôt surles sociétés contre 1,177 milliarden 2015, soit une augmentationde 3,5 %.

Selon les documents offi-ciels, la CEET a perdu, en 2015,sept (07) milliards de FCFA etselon les résultats prévisionnelsdéficitaires en 2016, elle nepourra pas apporter sa contribu-tion au budget de l'Etat au titredes prévisions de dividendes.

L'hydre ContourGlobal S.AMalgré les charges propres

de la CEET, cette société pou-vait apporter quelque chose deplus à l'économie nationale puis-qu'il y a eu beaucoup d'innova-tions depuis l'arrivée de l'équipedirigeante actuelle. Mais les cho-ses ont commencé par s'enliserdepuis la signature du contratliant la CEET à la sociétéContourGlobal. Bien queContourGlobal fournit à la CEETun complément en énergienécessaire, sa prise en chargerevient très chère.

Par un contrat d'achat/vente

d'énergie, la CEET reste l'ache-teur unique de ContourGlobalmais devrait non seulementprendre en charge l'achat descombustibles (contrat de typeTake or Pay) mais également lescharges fixes relatives à l'éner-gie garantie par la centrale esti-mées à hauteur de 16 voir 17milliards de FCFA par an. Aussi,le KWH acheté à ContourGlobalà 250 FCFA est revendu à 140FCFA par la CEET. Ce qui contri-bue énormément à alourdir lesdépenses de la CEET.

Pire encore, les avantagesfiscaux et douaniers liés auxinvestissements dont bénéficieContourGlobal et qui devraientrevenir de droit à la CEET(puisque l'achat de combustibleslui revient), ne lui sont pasconcédés ; ce qui alourditdavantage les dépenses de la

CEET vis-à-vis de celle-ci.Comme si cela ne suffisait

pas, la CEET devrait faire face àd'autres aléas. Au 30 septembre2015, la dette de l'administrationgénérale envers la CEET s'élèveà 16,9 milliards de FCFA dont16,1 milliards de FCFA de factu-res impayées d'énergie et de tra-vaux. Et au même moment, lasociété honore régulièrementses dettes fiscales et douanièresordinaires envers l'Etat. LaCEET doit également faire faceà des pertes techniques et com-merciales de l'ordre de 20milliards de FCFA par an.

Augmenter le prix du KWHou s'engloutir ?

Face à cette situation jugéedésastreuse par plusieurs obser-vateurs, une seule issue s'offre àla CEET : pratiquer la vérité des

prix du KWH, ce qui suppose deredresser le KWH à son prix d'a-chat au moins puisqu'aucun "accord de compensation n'estenvisagé avec l'Etat ".

Cette solution n'a pas l'as-sentiment des plus hautes auto-rités du pays qui ne veulent pasen rajouter à la vie suffisammentchère. " Pour des raisons socia-les, le prix du kilowattheure fac-turé par la CEET est fixé par legouvernement ; cette situationne permet pas à la CEET decouvrir ses charges ; elle enre-gistre donc d'année en année,des résultats déficitaires ", aexpliqué le ministre del'Economie et des Finances, AdjiOtèth Ayassor.

Face à cette dure réalité, laCEET se tourne vers lesemprunts qui s'élèvent à ce jourà 65 milliards de FCFA et dont leremboursement se fera par lesrevenus des consommationsd'énergie électrique des nou-veaux abonnés.

Pour redresser la situationdéjà embarrassante dans le sec-teur énergétique, il a été procé-dé à un remaniement des mem-bres du Conseil d'administrationde la CEET, mais les mêmescauses produisant les mêmeseffets, il serait difficile voireimpossible à cette nouvelle équi-pe de faire des résultats dansces conditions.

Affaire à suivre…JPB

Energie / Endettement de la CEET:

Dr Gnandé Djétéli, DG de la CEET

Pour permettre aux cour-tiers, et autres usagers desservices douaniers portuaires,aéroportuaires et terrestres debien mener leurs activités eten toute sécurité, des badgesprofessionnels d'identificationouvrant l'accès aux différentesinfrastructures dédiées ont étéconçus pour la cause et déli-vrés aux demandeurs. Dans lemême sens, l'Office Togolaisdes Recettes (OTR) a instituéle port de badges obligatoirequi est entré en vigueurdepuis le 1er janvier 2016. A ladate du 31 décembre 2015,1261 badges ont été délivrés.

Les objectifs visés par cettemesure sont entre autres : lasécurisation de la chaine logis-tique nationale et internationaleen matière d'importation et d'ex-portation des marchandises ; lasécurisation des recettes del'Etat ; la protection des importa-teurs et exportateurs de mar-chandises des actes d'escroque-rie ; la sécurisation de l'environ-nement immédiat des opérationsde dédouanement contre lesattaques et crimes terroristes ou

autres éventuels.Malgré l'effectivité du port des

badges et les demandes d'éta-blissement de ce document quine cessent de parvenir à l'office,les transitaires non agréés ne'disposant pas du précieux sésa-me manifestent pour exiger l'an-nulation de cette mesure ou laconception d'un badge anony-me. Qu'est-ce qui a donc motivél'OTR à prendre cette mesure ?

Toutes les mesures appli-quées par l'office comme le TarifExtérieur Commun (TEC), l'attri-bution des agréments auxconcessionnaires matérialiséspar le port de badges obligatoiresont des exigences de l'UEMOA(Union économique et monétaireouest africaine). Selon les textesde l'UEMOA, nul ne peut faireprofession d'accomplir pourautrui les formalités de douaness'il n'a été agréé comme com-missionnaire en douane. Lamesure de l'OTR tire donc sonfondement des textes suivant :

- le règlementn°09/2001/CM/UEMOA du 26novembre 2001 portant adoptiondu code des douanes del'UEMOA, notamment en son

article 80, en ce qui concerne lespersonnes habilitées à déclareren détail les marchandises ;

- Le règlementN°10/2008/CM/UEMOA du 26septembre 2008 relatif auxconditions d'agrément et d'exer-cice des commissionnaires endouanes ;

- La loi n°2014-003 du 28avril 2014 portant code desdouanes nationales en ses arti-cles 79 et suivants relatifs auxcourtiers en douanes et décla-rants.

Comment obtenir l'agrémentde commissionnaire en douane?

Les conditions d'obtention del'agrément à la profession decommissionnaire en douane serésument en trois points essen-tiels, à savoir la constitution enpersonne morale sous forme desociété à capital entièrementlibéré ; la souscription à un cau-tionnement auprès d'une banqueagréée à titre de garantie géné-rale et le respect de certains cri-tères tenant aux pétitionnaires etaux personnes habilitées àsigner les déclarations en doua-nes.

Le port de badge obligatoire,un processus inclusif de tous lesacteurs

La décision de l'OTR d'appli-quer le port obligatoire de bad-ges d'accès aux bureaux dédiésaux opérations douanières est lefruit d'un long processus débutéen mars 2015 et qui a inclus tousles acteurs du secteur concerné.Des réunions se sont tenuesavec les agréés d'une part pourrecueillir les propositions sur lesconditions d'attribution et d'utili-sation des badges d'accès, et lesdéclarants d'autre part dans lebut de faire comprendre l'impor-

tance de cette mesure et faciliterson application.

De même, dans le souci defaire accepter cette mesure partous, l'OTR a consenti, à lademande de l'Union desProfessionnels Agréés enDouanes (UPRAD), de repous-ser de quatre mois, son entréeen vigueur initialement fixée au1er septembre 2015, afin de per-mettre à cette association desensibiliser les déclarants.

Outre cette concession faite àl'UPRAD, le comité de directionde l'office, à la demande de cette

Grogne des transitaires non agréés au Port Autonome de Lomé :

Le port de badges obligatoire de l'OTR, une exigence de l'UEMOA

Adédjé Kodzo, Commissaire aux douanes et aux droits indirects

Les charges de ContourGlobal et les impayésde l'administration pointés du doigt

Plus de 1261 badges déjà délivrés

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Société CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°365 du 14 Janvier 2016

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Les maladies cardiovas-culaires regroupent l'ensem-ble des maladies du cœur etdes vaisseaux sanguins.Elles concernent le musclecardiaque, les artères, lesvalves, les vaisseaux céré-braux et les vaisseaux desmembres inférieurs et del'aorte.

Elles proviennent d'undéfaut d'irrigation sanguine ducerveau. 80% des AVC sontischémiques (thrombose d'unvaisseau cérébral ou embolied'un caillot dans un vaisseaucérébral), 20% sont hémorra-giques. Une occlusion (obtura-tion) dont les effets durentmoins de 24 heures provoqueun accident ischémique trans-itoire. Une occlusion dont leseffets persistent plus de 24hprovoquent un accident vascu-laire cérébral (AVC).

Nous avons cinq maladiescardiovasculaires les plus cou-rantes, à savoir : l'infarctus dumyocarde et l'angine de poitri-ne, l'accident vasculaire céré-bral (AVC), les cardiomyopa-thies, l'insuffisance cardiaqueet les troubles du rythme car-diaque.

En matière de maladies car-diovasculaires, les hommes etles femmes ne sont pas égaux.Les risques de développer unproblème sont en effet plus éle-vés chez la gent masculine.Mais au-delà de cette inégalitécontroversée, des risques spé-cifiquement féminins existent.

Les maladies cardio-vascu-laires sont la première causede mortalité dans le monde:chaque année plus de person-nes meurent en raison de mal-adies cardio-vasculaires. Onestime à 17,5 millions le nomb-

re de décès imputables auxmaladies cardio-vasculaires,soit 31% de la mortalité mon-diale totale. Parmi ces décès,on estime que 7,4 millions sontdus à une cardiopathie corona-rienne et 6,7 millions à un AVC(chiffres 2012).

Plus de trois quarts desdécès liés aux maladies cardio-vasculaires interviennent dansdes pays à revenu faible ouintermédiaire. Sur les 16millions de décès survenantavant l'âge de 70 ans et liés àdes maladies non transmissi-bles, 82% se produisent dansdes pays à revenu faible ouintermédiaire et 37% sontimputables aux maladies car-diovasculaires.

Il est possible de prévenir laplupart des maladies cardio-vasculaires en s'attaquant auxfacteurs de risque comporte-mentaux - tabagisme, mauvai-se alimentation et obésité,sédentarité et utilisation nocivede l'alcool - à l'aide de straté-gies à l'échelle de la popula-tion.

Que sont les maladiescardiovasculaires?

Elles constituent un ensem-ble de troubles affectant lecœur et les vaisseaux san-guins, qui comprend :

- les cardiopathies corona-riennes (touchant les vais-seaux sanguins qui alimententle muscle cardiaque)

- les maladies cérébro-vas-culaires (touchant les vais-seaux sanguins qui alimententle cerveau)

- les artériopathies périphé-riques (touchant les vaisseauxsanguins qui alimentent lesbras et les jambes)

- les cardiopathies rhumatis-

males, affectant le muscle etles valves cardiaques et résul-tant d'un rhumatisme articulaireaigu, causé par une bactériestreptocoque

- les malformations car-diaques congénitales (malfor-mations de la structure ducœur déjà présentes à la nais-sance)

- les thromboses veineusesprofondes et les embolies pul-monaires (obstruction des vei-nes des jambes par un caillotsanguin, susceptible de se libé-rer et de migrer vers le cœur oules poumons).

Les infarctus et les acci-dents vasculaires cérébrauxsont généralement des événe-ments aigus principalementdus au blocage d'une artèreempêchant le sang de parvenirau cœur ou au cerveau. Leurcause la plus courante est laconstitution d'un dépôt gras surles parois internes des vais-seaux sanguins alimentant cesorganes. Les accidents vascu-laires cérébraux peuvent aussirésulter du saignement d'unvaisseau sanguin cérébral oude caillots.

Il existe aussi un certainnombre de déterminants sous-jacents des maladies cardio-vasculaires. Ils proviennent desprincipales évolutions sociales,économiques et culturelles - lamondialisation, l'urbanisation etle vieillissement de la popula-tion. D'autres déterminants desmaladies cardiovasculairessont la pauvreté, le stress et lesfacteurs héréditaires.

Les maladies cardiovas-culaires constituent-elles unproblème de développementpour les pays à revenu faibleou intermédiaire?

Plus des trois quarts desdécès par maladie cardiovas-culaire dans le monde survien-nent dans des pays à revenufaible ou intermédiaire. Leshabitants des pays à revenufaible ou intermédiaire ne peu-vent souvent pas bénéficierdes programmes intégrés desoins de santé primaires pourla détection précoce et le traite-ment des personnes à risquepar rapport aux habitants despays à revenu élevé. De ce fait,ils meurent plus jeunes de mal-adies cardiovasculaires oud'autres maladies non trans-missibles, souvent dans leursannées les plus productives.

Comment réduire la char-ge des maladies cardiovas-culaires?

L'OMS a recensé des inter-ventions très efficaces et éco-nomiques qu'il est possible demettre en œuvre même là oùles ressources sont rares pourlutter contre les maladies car-diovasculaires. Elles compren-nent deux volets: à l'échelle dela population et à l'échelle indi-viduelle, et il est recommandéde les combiner afin de réduirela très forte charge que repré-sentent les maladies cardio-

vasculaires.Parmi les exemples d'inter-

ventions à l'échelle de la popu-lation pouvant être appliquéespour réduire l'occurrence desmaladies cardiovasculairesfigurent notamment:

- des stratégies complètesde lutte antitabac;

- des politiques de taxationdes produits alimentairesriches en graisses, en sucre eten sel;

- l'aménagement de voiespiétonnes et de pistes cycla-bles pour augmenter l'activitéphysique de la population;

- des stratégies tendant àréduire l'usage nocif de l'alcool;

- la fourniture de repas sainsdans les écoles.

Les retombées de ces inter-ventions sont, pour la plupart,indépendantes mais lorsqu'ony associe le sevrage tabagique,on peut prévenir près de 75%des accidents vasculairesrécurrents. À l'heure actuelle, ilexiste de grandes disparitésdans la mise en œuvre de cesinterventions, en particulier auniveau des soins de santé pri-maires.

Action de l'OMSSous la direction de l'OMS,

l'ensemble des États Membres(194 pays) ont souscrit en2013, à des mécanismes mon-diaux permettant de réduire lacharge évitable des maladiesnon transmissibles, et notam-ment au Plan d'action mondialde l'OMS pour la lutte contreles maladies non transmissi-bles 2013-2020.

Ce plan vise à réduire de25% d'ici 2025 le nombre dedécès prématurés liés aux mal-adies non transmissiblesmoyennant neuf cibles mondia-les volontaires. Deux d'entreelles portent directement sur lalutte contre les maladies car-diovasculaires.

L'Assemblée générale desNations Unies convoquera en2018 une troisième réunion dehaut niveau sur les maladiesnon transmissibles afin de fairele point des progrès accomplispar les pays pour atteindre lescibles mondiales volontairesd'ici 2025.

Carole AGHEY

Les maladies non transmissibles: (2)

A la découverte des maladies cardiovasculaires

Vendredi dernier, le jour-naliste au quotidien nationalTogo presse et écrivainAlexandre Goli a présenté àla presse à l'Université deLomé son deuxième romanintitulé " Victime de monnom ".

Composé de 167 pageséclatés en huit chapitres, ceroman dénonce les inégalitéssociales créées entre les hom-mes, les injustices dans nossociétés qui se traduisent parle clanisme et le favoritisme.M. Goli Alexandre est cher-cheur en Lettres moderne àl'Université de Lomé où il pré-sente une thèse de doctoraten littérature africaine et com-parée. Bien avant ce roman, il

avait déjà publié un premierroman intitulé " Baiser deJudas ".

Résumé de l'œuvreL'histoire que relate l'œuvre

concerne deux personnages :le héros Nassem et l'héroïneNyemata confrontés à dessituations quasi-similaires. Le

premier remplacémanu militari lors d'unemission effectuée pourle compte de la SIO( O p t i u m u mInternational Society)par Hamel, le frèrecadet du directeurunique de la sociétéd'investissement ausein de laquelle il tra-vaillait. Cette décisiona été prise par le DG

Gbléaménou qui a voulu faireprofiter indument à son frèreles bénéfices d'une missionsoupçonnée d'être juteuse.

L'héroïne quant à elle, a étérecalée à un concours d'entréeà l'Ecole Internationaled'Alphabétisation alors quedes indices laissaient entrevoir

qu'elle avait été présélection-née au départ. Elle constateque sa place a été réservée àun autre qui a bénéficié descombines des responsablesde l'établissement. Ces situa-tions d'injustices connaîtrontdes suites rocambolesques.

Solidaire dans leurs mal-heurs, les deux personnagesspoliés décident de constituerune rébellion pour se vengercontre leurs bourreaux et fairerégner la justice dans leursociété. Parviendront t-il aubout de leur rébellion dans unesociété écrasée par une injus-tice indescriptible ? Leur révo-lution connaitra des péripétiesinsoupçonnées que les lec-teurs découvriront.

Eda

Littérature :" Victime de mon nom ", le 2e romand'Alexandre Goli présenté à la presse

Alexandre Goli

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°365 du 14 Janvier 2016

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actualité

Grogne des transitaires non agréés au Port Autonome de Lomé :

Le port de badges obligatoire del'OTR, une exigence de l'UEMOAPlus de 1261 badges déjà délivrés

association, a décidé de subven-tionner au deux tiers le coût deproduction d'un badge qui s'élè-ve à quinze mille francs, le rame-nant ainsi à cinq mille francsCFA. Des efforts louables quisont à saluer, au regard dumanque à gagner dans laconfection de ce précieux docu-ment. Cette bonne collaborationentre l'OTR et l'UPRAD a amenécette dernière à rassurer l'officede l'adhésion des déclarants àcette mesure.

Pour rappel, en 2015, l'effec-tif total des Commissionnairesen douane Agréées dans notrepays est de 198 dont 178 actifs.Au cours de la même année, 230617 déclarations tous régi-mes confondus ont été enregis-trées.

Vu l'adhésion des différentsacteurs à cette nouvelle mesure,il est clair que le processus faitirréversiblement son chemin etne peut guère s'arrêter. Ainsiceux qui n'ont pas encore leursbadges, doivent chercher à

prendre le train en marche et seconformer à cette mesure, aulieu de chercher à paralyser lesactivités. Si certains déclarantsen douane se sont déjà confor-més à la nouvelle disposition,pourquoi d'autres s'agitent-ils ?

L'appel à la grève lancé parces déclarants en douanemécontents apparait donccomme une volonté manifestede perturber les activités de cesecteur vital de l'économie natio-nale.

Pierre Agbanda

Suite de la page 5

La Bourse Régionale desValeurs Mobilières del'UEMOA (BRVM) basée àAbidjan, en Côte d'Ivoire, aréalisé une performance his-torique en se hissant au pre-mier rang des bourses afri-caines en termes de progres-sion de son indice de toutesles valeurs cotées (BRVMComposite) pour l'année2015 et en affichant une plusforte progression que la plu-part des bourses mondiales.

La BRVM termine l'année2015 avec une progression de17,77 % de son indiceComposite (BRVMComposite).

Pour la première fois depuissa création, la BRVM se classeen tête des bourses africaines

en termes de progression deson indice de toutes les valeurscotées (BRVM Composite).Cette performance est liée à laconsolidation de la croissanceen Côte d'Ivoire et dans l'en-semble de l'Union Economiqueet Monétaire Ouest Africaine(UEMOA) ainsi qu'aux per-spectives de développementde notre Union qui la rendentattractive pour les investis-seurs.

Ce positionnement de laBRVM est aussi le fruit de lastratégie de promotion régiona-le et internationale déployéedepuis plus de trois ans parses dirigeants. Il traduit égale-ment les atouts de l'intégration,de la stabilité monétaire etconfirme les bénéfices de l'in-novation.

La BRVM remercie ses prin-cipaux acteurs (SGI, SGO etc.)ainsi que tous les investisseurs(régionaux et internationaux)qui lui ont renouvelé leurconfiance en 2015. Elle comp-te poursuivre, au cours desprochaines années, le déploie-ment de sa stratégie de déve-loppement au bénéfice desémetteurs et des épargnants.

Cette performance (17,77%) est réalisée dans uncontexte où la grande majoritédes bourses africaines terminel'année 2015 dans le rouge etles principales bourses mon-diales ont subi les effets de lastagnation de l'activité écono-mique, de la baisse du prix dupétrole et des contre-perfor-mances des pays émergents.

LA BRVM :BOURSE CHAMPIONNEDE L'AFRIQUE EN 2015

Les machines de la cimen-terie WACEM et FORTIA baséeà Tabligbo dans la préfecturede Yoto ont commencé à tour-ner de nouveau ce lundi 11janvier 2016. Les employésont repris les activités sur lesite.

A l'origine de la cessation desactivités, le soutien desemployés à leurs camaradescontractuels qui réclament demeilleures conditions de travailet de vie depuis l'incendie d'uneciterne le 30 juin 2015 qui aoccasionné la mort de cinq per-sonnes. Ils s'interrogent sur leursort depuis ce drame. Lesouvriers de WACEM et FORTIAavaient entamé depuis fin octob-re-début novembre une grèveillimitée pour réclamer l'amélio-ration de leurs conditions de tra-vail.

Cette reprise du travail inter-vient à la suite des négociationsentamées avec la direction deWacem. Cependant les activitésse déroulent sans les contrac-tuels.

Selon les informations, cettereprise a été possible grâce aucompromis trouvé entre ces der-

niers, les responsables des deuxentreprises et l'État togolais.

La Direction de Wacem auraitfait savoir que les contractuelsseront intégrés progressivementau fur et à mesure que la pro-duction accroitra.

Pierre A.

Reprise des activités àWACEM et à FORTIA

Les Dg de WACEN (g) et FORTIA (dt)

Notre très cher et regretté :AGBO-

Efio KoffiCultivateur

àLégbassitodécédé en son

domicilele vendredi 25

décembre 2015à l'âge de 82ans

Programme des obsèques :

Samedi 16 janvier 2016 : 17h 30 : début des cérémo-nies21h : danse traditionnelle dansla maison mortuaire à AgoèAssiyéyé après les Sœurs

Cannosiennes Dimanche 17 janvier 2016 :

09h : Début des grandesfunérailles15h30 : Levée du corps suiviede l'inhumation

Maison mortuaireMaison Agbo-Efio à LégbassitoAvékponou derriètre lesSoeurs.

Avis de décès

Les cours du pétrole se sont rap-prochés dangereusement du plan-cher des 30 dollars le baril, exacer-bant les remous au sein del'Organisation des pays producteursde pétrole (Opep).

Le mardi 12 janvier, les coursdu pétrole sont brièvement tombésà moins de 30 dollars le baril enséance à New York, ce qu'ils n'a-vaient plus fait depuis décembre2003. Le prix du baril de " lightsweet crude " (WTI) pour livraisonen février a atteint 29,93 dollarssur le New York MercantileExchange (Nymex), tandis que leBrent, la référence européenne dubrut, descendait à 30,43 dollars lebaril.

Si les cours sont en légèreremontée ce mercredi à 31,25 dol-lars le baril de WTI et 31,67 dol-lars celui de Brent (à 11H31 GMT),ils ont perdu plus de 30 % en 2015et plus de 15 % supplémentairesdepuis le début de l'année etmenacent, d'après certains analys-tes, de chuter davantage.

" Il y a encore quelques mois, leseuil des 30 dollars paraissait com-plètement improbable. Aujourd'hui,il est quasiment atteint. On peutdonc aller encore plus bas à terme", a reconnu Christopher Dembik,analyste chez Saxo Banque, citépar l'AFP.

Cette dépréciation sabre lesprofits de toute l'industrie pétroliè-re - le géant britannique BP aannoncé la suppression d'au moins4 000 emplois dans le monde endeux ans - et grève les budgets despays producteurs.

Les grincements de dentsdeviennent acerbes contre cettesituation de plus en plus difficile etles regards se tournent avec insis-tance vers l'Arabie saoudite : Riyadest souvent accusé d'inonder à des-sein le marché pour conserver sesparts de marché, que ce soit faceaux producteurs de gaz de schisteaméricains ou vis-à-vis d'un Iranimpatient de voir levées les sanc-tions occidentales qui entravent sesexportations d'or noir.

Réduction de productionimprobable

Au sein même de l'Organisation

des pays exportateurs de pétrole(Opep), où la voix de l'Arabiesaoudite donne souvent le la, lastratégie de Riyad est contestée etle secrétaire d'État nigérian pourles Ressources pétrolièresEmmanuel Ibe Kachikwu a jugénécessaire la tenue d'une réunionextraordinaire du cartel débutmars (le Nigérian assurait la prési-dence tournante de l'Opep jus-qu'au 31 décembre, son successeurpour l'année 2016 est MohammedBin Saleh Al-Sada, le ministreqatari de l'Énergie et del'Industrie).

" Nous avions dit que si le (prix)atteignait 35 (dollars le baril), nouscommencerions à examiner laconvocation d'une réunion extraor-dinaire ", a rappelé Emmanuel IbeKachikwu le 12 janvier, lors d'unforum à Abou Dhabi (Émirats ara-bes unis), selon des propos rappor-tés par l'AFP.

La suggestion du dirigeantnigérian a été vivement rejetée parle ministre émirati de l'Énergie,Suhail al-Mazrouei, qui a déclarés'attendre à une reprise du marchépétrolier avant la fin de l'année, endépit de la dégringolade actuelledes prix.

" Je suis fermement convaincuque le marché va connaître unecorrection avant la fin de 2016.C'est ce qu'indiquent les fondamen-taux du marché ", a affirmé leministre émirati durant le mêmeforum d'Abou Dhabi, selon l'AFP.

DégâtsLors de sa précédente réunion

en décembre, l'Opep avait décidéde maintenir en l'état sa productionde pétrole, déjà supérieure auquota officiel que s'était fixé lecartel précédemment, ce qui acontribué à intensifier la dégringo-lade tarifaire ces dernières semai-nes.

" L'Opep a fait un gros pari quine fonctionne pas jusqu'à présent,mais les dégâts sont déjà faits etça ne voudrait rien dire de la partdu cartel de réduire sa productiondésormais ", avertit FawadRazaqzada, un analyste chezForex.com cité par l'AFP.

Source : jeuneafrique.com

Energie :Le pétrole frôle les 30 dol-lars et durcit les tensions

au sein de l’Opep

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