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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°321 du 26 Février 2015 · CRM/CCA (Chambre régionale de métiers/ Cellule cantonale d'Agoenyivé) autour du thème ... d'autres artisans au cours d'un

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reportage

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°321 du 26 Février 2015

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

AGBANDA Pierre Carole AGHEY

A. KAPOB. Talom.

Jean-Pierre B.

Imprimerie St LouisTirage : 2000 ex.

90 01 21 69

Un atelier de formation aété organisé du 23 au 25février 2015 à Lomé par l'OngRecord (Recherches Conseils& Réseaux pour leDéveloppement) à l'endroitdes multiplicateurs de laCRM/CCA (Chambre régionalede métiers/ Cellule cantonaled'Agoenyivé) autour du thèmeMainstreaming VIH "Politique/code de santé et VIHd'une organisation. La céré-monie d'ouverture a été prési-dée par M. Gbongli Komlan,secrétaire général deCRM/CCA.

L'objectif de cet atelier estd'aider les participants à acqué-rir des connaissances, aptitudeset attitudes en rédaction d'unepolitique de santé & VIH d'uneorganisation.

L'atelier a rassemblé 20 mul-tiplicateurs qui ont revisité leursconnaissances sur leMainstreaming VIH et les plansde base et testé certains outilspratiques de sensibilisation surle VIH/Sida.

La première phase de l'ate-lier a porté sur le MainstreamingVIH qui est une approche trans-versale de lutte contre le VIH,selon la directrice de l'OngRecord, Mme Eliane Ayih-Foli. "Nous ne leur demandons pas dedevenir une organisation de luttecontre le VIH/Sida mais d'entenir compte dans leur travail detous les jours ", a-t-elle expliqué.

Les bénéficiaires auront àanimer après leur formation cha-cun trois (03) ateliers, ce qui feraau total 60 ateliers pour relayerl'information à d'autres artisans.

Pour Mme Amouzou Amivi,

styliste, cette formation va lesaider à accueillir tous lesapprentis quel que soit leur sta-tut sérologique. " Nous ironsmultiplier les informations àd'autres artisans au cours d'unatelier ", a-t-elle dit avant desaluer l'initiative.

A l'issue de cette formation,l'Ong Record attend voir les mul-tiplicateurs, capables d'accom-pagner les organisations memb-res de leur faitière dans l'élabo-ration de leur politique de santé& VIH, et capables d'aider lesorganisations à planifier leurs

activités liées au VIH/Sida et àgérer son impact. Les bénéficiai-res devraient être aussi capa-bles d'utiliser les outils mis à ladisposition de leur faitière.

Notons que cette initiative del'Ong Record est appuyée finan-cièrement par Brot (Fur die welt)Pain pour le monde - Serviceprotestant de développementbasé à Berlin en Allemagne.

L'Ong Record vise à faire del'Afrique, un monde vivable danslequel les défis du développe-ment sont relevés, avec profes-sionnalisme et dans un espritd'excellence par les populationselles-mêmes, constituées d'ac-teurs engagés et de personnespragmatiques ancrées dans leurculture, mais ouvertes aux aut-res.

Carole AGHEY

Les multiplicateurs de la Chambre régionale demétiers/Cellule cantonale d'Agoenyivé formés

Photo de famille des participants à la formation

Une nouvelle banque vientd'ouvrir officiellement sesportes au Togo. Il s'agit deCoris Bank qui a été officielle-ment présentée au public ven-dredi dernier. Pour ses pro-moteurs, Coris Bank, 4èmefiliale de Coris BankInternational (CBI) créée en2008, se veut une référenceen matière de financement deprojets économiques à tra-vers une offre de produits etservices diversifiés à descoûts compétitifs.

La nouvelle structure bancai-re, Coris Bank, qui s'est enga-gée à servir et à donner satis-faction à ses clients grâce à uneoffre de produits et servicesbancaires diversifiés, veut néan-moins privilégier tous les por-teurs de projets dans divers

secteurs, notamment le com-merce, l'industrie et l'agriculture.Elle entend proposer des méca-nismes de financement particu-lièrement adaptés aux Petites etmoyennes entreprises et auxPetites et moyennes industries(PME/PMI), aux grandes entre-prises, aux institutions publiques

et parapubliques, aux acteursincontournables de la croissan-ce économique des pays afri-cains.

A la cérémonie de lance-ment de ladite banque, le minis-tre du Commerce et de la pro-motion du secteur privé, MmeBernadette Legzim-Balouki, a

émis le vœu de voir Coris Bank-Togo devenir un précieux outilde financement pour les PME etPMI, les entreprises et autresindustries locales.

" Les autorités togolaises ontmené, au cours de ces années,d'importantes réformes visant àaméliorer le climat des affaireset les conditions d'investisse-ments dans le pays, notammentla réduction des coûts de créa-tion d'entreprises et l'implanta-tion du guichet unique du com-merce extérieur ", a-t-elle indi-qué.

Pour le directeur général deCoris Bank Togo, SeydouSanou, " le choix de nousimplanter au Togo est fondé surla confiance que nous avons envotre environnement des affai-res, sur le sérieux des autoritésde régulation économique et

aussi sur le potentiel écono-mique du pays ". Selon lui, " lesfemmes togolaises sont parti-culièrement réputées pour leurdynamisme ; et pour faire d'el-les une étoile, nous leur offronsune rémunération exception-nelle avec notre produit d'épar-gne dédié aux femmes. ", aindiqué le DG de Coris Bank-Togo.

Pour davantage illustrercette politique de différencia-tion et d'offre avantageuse,Coris Bank-Togo annonce déjàune offre exceptionnelle degratuité des frais de tenue decompte pour les comptes desalariés en 2015.

Créée en 2008, CBI portel'aspiration des hommes etfemmes qui ont confiance enl'expertise des Africaines qui, àtravers leur savoir-faire, veu-lent œuvrer au bien-être despopulations.

JPB

Secteur bancaire /Après le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Mali :Coris Bank ouvre ses portes au Togo

La table d’honneur au lancement

Le Fonds National de laFinance Inclusive (FNFI) lancédepuis le 25 janvier 2014 par lechef de l'Etat, a été doté mardidernier, d’une Direction de lapromotion de la finance inclu-sive.

Placée sous tutelle du minis-tère du Développement à labase, de l'artisanat, de la jeunes-se et de l'emploi des jeunes, laDirection de la promotion de lafinance inclusive est une structu-

re administrative." Le gouvernement togolais

veut ainsi compléter le dispositifqu'il a mis en place et en mêmetemps, renforcer son partenariatavec les organismes internatio-naux de financement des micro-crédits qui se sont engagés àaider le Togo dans la mise enœuvre effective de sa politiqued'inclusion financière ".

En avril 2014, le premier pro-duit du FNFI, l'Accès des pauv-res aux services financiers

(APSEF), a été lancé ; ce quipermet aux structures de microfinance d'octroyer une somme de30.000 francs CFA aux postu-lants.

En janvier dernier, lors dubilan, plus de 300.000 Togolaisont bénéficié de ce produit. Le

FNFI se prépare à lancer sonsecond produit destiné essentiel-lement aux jeunes et aux agricul-teurs qui peuvent ainsi accéder àun financement compris entre100.000 et 300.000 francs CFA.

Carole AGHEY

Le FNFI renforcé par la Direction de la promotion de la finance inclusive

Mme Dogbé-Tomégah, ministre du Développement à la base

Rédaction d'une politique de santé :

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°321 du 26 Février 2015

Faure Gnassingbé défendrales couleurs du parti UNIR(Union pour la République).C'est la décision des militantsdu parti réunis en conventionhier à Kara, ville située à envi-ron 423 km au nord de Lomé.Les délégués régionaux et pré-fectoraux et les cadres du partien présence des militants etmilitantes du parti, ont unani-mement porté leur choix sur lechef de l'Etat, un candidat quiporte les aspirations du parti. "…Les militants et représen-tants ont unanimement choiside vous investir comme candi-dat de notre parti à la prochai-ne présidentielle… sur la basedu bilan largement positif devotre action et également àcause de vos qualités person-nelles et d'homme d'Etat ", adéclaré le 1er vice-président duparti, Georges Aïdam.

A l'annonce du nom de FaureGnassingbé, des cris de joie ontretenti dans la grande salle duPalais des Congrès. Les partici-pants à la Convention brandis-saient des drapelets à l'effigie deleur parti. " J'accepte cette inves-

titure avec la plus grande humilitéet je l'accepte pleinement. Je disoui parce que je compte sur Dieuet parce que vous êtes à mescôtés ", a déclaré FaureGnassingbé en réponse à lademande des militants de repré-senter UNIR à la présidentielle de15 avril prochain.

En ouvrant les travaux, lepremier vice-président de UNIR,George Aïdam, a indiqué quecette convention est la manifesta-tion la plus importante du partidepuis sa création. Il a félicité lesdélégués et les militants du parti

pour leur courage, leur loyauté etleur engagement. Il a appelé lesmilitants à continuer le combatcar, il y a encore du chemin àfaire. " Malgré notre éclatante vic-toire aux législatives de 2013, lalutte continue. Je vous exhortedonc à persévérer davantagedans l'effort pour obtenir d'autresvictoires, pour permettre à notrepays et grâce à notre Parti, d'allerplus loin et plus haut vers le bon-heur de nos populations", a-t-ilmartelé.

Il a par ailleurs fait remarquerque cette Convention se tient au

moment où " notre pays commen-ce à recueillir les dividendesd'une gouvernance tournée versla recherche du progrès social àtravers la mise en œuvre d'unprogramme Présidentiel qui placedéjà notre pays sur la voie de l'é-mergence ". Les participants auxassises du parti ont bien comprisen opérant un choix de la raisonet pragmatique, au regard desgrands enjeux auxquels fait facenotre pays et auxquels le prési-dent Faure Gnassingbé s'investitchaque jour à apporter des solu-tions appropriées.

A la clôture, M. Komlan Mally,président du présidium a laisséentendre que le choix du parti estle meilleur choix, celui de tous lesTogolais. Il ne peut en être autre-ment, souligne-t-il, au regard dutravail qu'il abat pour le bonheurdes Togolais et Togolaises. " Necraignez rien, car Dieu est avecvous ", a-t-il rassuré.

Avec cette investiture, c'est ungrand pas qui vient d'être franchipar ce parti plus que soudé pouroffrir la victoire à son candidat.

Pierre Agbanda

Convention du parti UNIR :Les délégués investissent à l'unanimité Faure Gnassingbé

Les militants du parti UNIR ont unanimement désigné... ...Faure Gnassingbé, comme candidat du parti à la présidentielle de 2015.

Les Togolais s'apprêtent à serendre aux urnes le 15 avril pro-chain, selon le décret pris enconseil des ministres le mardidernier. La CommissionElectorale NationaleIndépendante (CENI) vient d'a-chever la révision des listesélectorales dans la zone trois,bouclant ainsi cette opérationsur l'ensemble du territoirenational. Au moment où la CENIest à pied d'œuvre pour que l'é-lection se déroule dans le délaiconstitutionnel et où les diffé-rents états-majors se démènentsur le terrain pour mobiliser lesélecteurs, le comportement decertains militants mérite d'êtredénoncé. Il s'agit des agres-sions orchestrées par les mili-tants de Jean-Pierre Fabre cont-re des leaders politiques,notamment Gilchrist Olympio,Dodzi Apévon et autres.

En effet le président nationalde l'UFC, Gilchrist Olympio, étaiten meeting le dimanche 15 févrierdernier à Bè Codjindji quand sou-dain des jeunes se réclamant del'ANC commencèrent par le chahu-ter en scandant " Gilchrist ébola "puis à lui jeter des pierres. Les ser-vices de sécurité du parti ont dûl'extirper pour éviter le pire.Pourquoi ce comportement quirelève d'une époque révolue ? LesTogolais ont depuis abandonnéces pratiques qui, dans un passérécent, empoisonnaient les activi-tés des partis politiques.

Le week-end dernier, c'est au

tour du président du CAR de faireles frais de la méchanceté desmiliciens du parti de Jean-PierreFabre. Me Dodji Apevon, a étéagressé par un groupe de jeunesse réclamant toujours de l'ANCalors qu'il était allé dans la phar-macie Providence dans le quartierNukafu pour acheter des médica-ments.

Dans un communiqué rendupublic, le CAR relate les faits. " Ala sortie de la pharmacieProvidence située à Nukafu où ilvenait d'acheter des médicaments,un groupe de jeunes a rué versson véhicule et l'a assailli de diver-ses questions dont entre autres :pourquoi le CAR a-t-il refusé de sejoindre aux partis qui ont choisi lecandidat FABRE ; pourquoi dansun communiqué, le CAR accuse lacommunauté internationale quiapporte son soutien au présidentde l'ANC ? Et en réponse à cesinterrogations qui lui sont adres-

sées, Me APEVON leur a fait obs-erver qu'ils ont une lecture inexac-te des positions prises par le CARet qu'il est prêt à les rencontrer enun endroit approprié pour leur don-ner des éclairages nécessaires.

Visiblement insatisfaits de cetteréponse, au moment où le prési-dent APEVON allait rentrer dansson véhicule, les jeunes sont deve-nus de plus en plus agressifs, pro-férant des menaces, des injures ettapant violemment sur le véhicule.C'est difficilement qu'il a pu s'ex-traire", indique le communiqué. "Pourquoi c'est toujours les mili-tants de l'ANC qui agressent lesgens ? ", se demandent lesTogolais.

L'on se souvient des menacessubies par certains journalistesaprès l'élection présidentielle de2010. En effet, le confrère DimasDzikodo de Forum de la Semaine,a vu les rétroviseurs de sa voiturecassés tandis que le pare-brise de

la voiture de PeterDogbé, le cor-respondant de RFIau Togo, a été pul-vérisé. De même,le directeur devotre journalChronique de laS e m a i n e ,Dominique Aliziou,a été menacé parun milicien del'ANC armé.

En outre, le pré-sident du partiPRR, NicolasLawson, a failli se

faire lyncher récemment par lesmêmes miliciens de l'ANC quiétaient venus l'attendre devant laradio Kanal FM. Le crime de lèse-majesté commis par NicolasLawson, c'est d'avoir critiqué leurprésident Jean-Pierre Fabre dansune émission sur cette radio.

Le comble, c'est que l' ANC nelève pas le petit doigt pourcondamner ces comportements deses miliciens. Face à ce silence,l'on peut affirmer sans se tromperque c'est le président du parti quiorganise et entretient ces agres-sions et autres menaces proféréescontre ses adversaires politiqueset les journalistes critiques.

Le président de l'ANC Jean-Pierre Fabre et sa délégationsillonnent toute l'étendue du ter-ritoire en toute sécurité

Au moment où les miliciens del'ANC agressent les hommes poli-tiques, leur président et sa déléga-

tion sillonnent aisément et sansencombre toute l'étendue du terri-toire national. Jean-Pierre Fabre etsa suite arpentent monts et val-lées, y compris les fiefs des autrespartis politiques sans être inquié-tés par qui que ce soit.

Au lieu de sensibiliser ses mili-ciens à la retenue, le parti de Jean-Pierre Fabre fait semblant de toutignorer et même les encouragedans leur basse besogne. Et pour-tant dans un passé récent, l'Uniondes Forces de Changement(UFC), parti dont Jean-PierreFabre était le tout puissant secré-taire général, éprouvait des diffi-cultés à se rendre dans certaineslocalités. La délégation de l'UFCétait soit empêchée d'animer unmeeting, soit d'accéder à une loca-lité, soit agressée par certains mili-tants. Aujourd'hui, c'est plutôtFabre et ses militants qui devien-nent des bourreaux en agressantles autres leaders de partis poli-tiques. Quelle régression !

Jean-Pierre Fabre ferait mieuxde rappeler à l'ordre ses milicienset de les sensibiliser à proscrire deleurs actions la violence, car la vio-lence appelle forcement la violen-ce. Si l'ANC a accepté de prendrepart au scrutin présidentiel du 15avril prochain, il lui revient d'éviterde cultiver la violence qui ne rimepas avec la démocratie et l'Etat dedroit.

Le monde entier nous observeet l'ANC et ses miliciens ont intérêtà arrêter les actes et les compor-tements qui ne les honorent pas.

Aliziou Dominique

Les miliciens de l'ANC agressent Gilchrist Olympio de l'UFC et Me Apevon Dodji duCAR alors que leur président Jean-Pierre Fabre sillonne le pays en toute sécurité

Les démons de la violence politique refont-ils surface ?

" Je dis oui parce que je compte sur Dieu et parce que vous êtes à mes côtés "

Me Apévon Dodzi, pdt du CAR Gilchrist Olympio, pdt de l’UFC

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°321 du 26 Février 2015

Fait divers

La perversion a fait son entrée dans notre société. Destabous sont brisés, faisant place aux comportementsincompréhensibles, à la limite, inadmissibles comme parexemple la pratique de la prostitution. Le vieux Toukounappartient à la société dite traditionnelle. Il ne comprendpas et ne comprendra jamais que son petit-fils soit mortel-lement agressé par des prostituées. Et pourtant !

Voulant s'offrir une partie de plaisir chez une prostituée, lesieur Albert, planteur de son état, âgé d'une trentaine d'années,serait en train de lutter avec la mort.

Le jeune planteur de Sodo, une localité au nord-est deKpalimé, était venu en ville et avait profité de la nuit du mercre-di 1er au jeudi 02 octobre 2014 pour satisfaire sa libido. Il s'é-tait déporté dans le coin "noir" qui abritait un grand nombre deprofessionnelles du sexe.

Son choix s'était porté tout de suite sur une prostituéerépondant parfaitement aux critères qui sont les siens. La filleavait accepté sans hésiter et les deux s'étaient aussitôt enfer-més pour les choses sérieuses.

Les choses ne se seraient pas bien déroulées selon Albert,mais comprenant qu'il avait vraiment fait souffrir la fille, il avaitdécidé tout de même d'honorer la passe.

Il tendit alors à la jeune dame un billet de 2.000 F Cfa. Maisen quittant les lieux, il réclama la monnaie, soit 1.000 F Cfa. Sapartenaire lui rétorqua que pas un seul rond ne lui serait rétro-cédé. Une chaude dispute s'engagea entre les deux protago-nistes.

Se voyant en difficulté, la fille appela au secours sesconsœurs qui ne s'étaient pas faites prier. Elles assommèrentle pauvre Albert à l'aide de divers objets contondants.

A la suite de cette sauvage agression, Albert perdit beau-coup de sang. Ses bourreaux apeurés par son état inquiétant,disparurent dans la nature. Conduit à l'hôpital de la localité, ilserait toujours en vie mais dans un état pas trop rassurant.

Vivement que Dieu fasse qu'il survive afin qu'il apporte labonne leçon de morale à tous ses semblables.

B. TALOM

POUR 1.000FCFASEULEMENT !

Les journées des 12 et 13mars seront particulières, etpour cause. Les Togolais vontvraiment découvrir la force defrappe de la synergie desOrganisations de Défense desDroits de l'Homme (ODDH) enmatière de mobilisation desmarcheurs. Me Ajavon Zeus,le coordonnateur de cettesynergie, va nous prouvercombien de Togolais écoutentses jérémiades.

Dans un appel solennel, laSynergie des Organisations deDéfense des Droits de l'Homme" demande à toutes les couchestogolaises, notamment lesOrganisations de la SociétéCivile, les confessions religieu-ses, les partis politiques, lessyndicats, les fonctionnaires dessecteurs public et privé, les étu-diants, les commerçants, leszémidjans, les chauffeurs et lescultivateurs à se sentir concer-nés par cette situation et à pren-dre part à la grande marchepacifique de protestation qu'elle

organise ensemble avec toutesles autres entités légalementconstituées les 12 et 13 mars2015 en vue de demander lesréformes avant les électionsprésidentielles de 2015 ".

Cet appel sonne comme undéfi lancé à l'ANC qui générale-ment constitue le gros lot desmarcheurs. Par le passé,lorsque les ODDH appelaient àla marche, c'étaient les militantsde l'ANC qui déferlaient dans les

rues de Lomé. C'est d'ailleurspourquoi, que ce fût le CAP2015ou les ODDH, qui lançaient unappel à la marche, c'étaient tou-jours les mêmes individus quirépondaient présents.

Mais aujourd'hui, avec ledivorce consommé entre leCAP2015 (mené par l'ANC) etles ODDH, la donne a changé.

Un militant de l'ANC a rigoléen apprenant que les ODDHappellent à la marche sans eux.

" A toutes les marches, c'estnous qui sortons, Ajavon Zeus,Kpadé Adjaré et autres ont quels

militants ?", s'interrogeait ElvisAgbodjalou, militant de l'ANC àAtikoumé. " Sans nous, pas demarche à Lomé ", lançait-il.

L'appel à la marche des 12 et13 mars prochain constitue doncun grand défi que les ODDH sedoivent de relever pour démont-rer à leur ancien allié, le CAP2015, que sans lui, elles sontcapables de mobiliser la foule.

Pour l'heure, le CAP2015 esten course pour l'élection prési-dentielle du 15 avril prochain,n'en déplaise à Ajavon Zeus etses ODDH qui feraient mieux des'occuper des vrais problèmesliés aux violations des droits del'homme.

Aliziou Dominique

Les ODDH appellent à marcher les 12 et 13 mars prochains :Quand Ajavon Zeus veut défier Jean-Pierre Fabre et ses militants

Le conseil des ministres dumardi 24 février dernier a pristrois décrets portant tous surle processus électoral encours au Togo. Si le premierdécret met fin aux spécula-tions sur la date de la prochai-ne élection présidentielle, lesecond et le troisième fixentrespectivement le montant dela caution à verser par descandidats et celui du finance-ment public de la campagne.

Selon le communiqué ayantsanctionné le conseil des minist-res tenu le 24 février dernier, lesTogolais devront, à moins d'unrevirement de dernière minute,aller aux urnes le 15 avril pro-chain pour élire celui qui devraprésider à leur destinée pour lescinq prochaines années. Cetteconvocation du corps électoralpour l'élection présidentielle du15 avril 2015, met ainsi fin auxspéculations qui avaient jusque-là cours, les une allant des élu-cubrations aux prophéties malficelées.

Comme il s'y attendre, cetteannonce fait déjà délirer certainsleaders de l'opposition qui secherchent encore entre la récla-mation de l'exécution des réfor-mes institutionnelles et constitu-tionnelles et la recherche d'un "candidat unique " de l'opposi-tion.

Pour Jean Kissi, secrétairegénéral du Comité d'Action pourle Renouveau (CAR), il s'agit làd'un " coup de force électoral ",

car, estime-t-il, " non seulementles réformes n'ont pas été faites" mais aussi le délai selon lequel" le corps électoral doit êtreconvoqué 60 jours au minimumavant la tenue des élections "n'est pas respecté.

Le jeune " activiste " du CARlaisse par la même occasionentendre que son parti ne pren-dra pas part à cette compétitionélectorale, parce que perdue d'a-vance : " Connaissant le CAR,connaissant sa naissance,connaissant le fondateur du CAR(...) vous comprendrez qu'on nepeut pas prendre part à un coupde force ".

Pour se dédouaner, JeanKissi souligne que " rien ne ditdans les textes que la CENI,organisatrice de cette élection,va proposer une date et que legouvernement va passer outrepour choisir une autre date sansle consentement de la CENI ".

Le deuxième décret fixe à 20millions de FCFA, le montant dela caution à verser par chaquecandidat à ce scrutin, alors quele troisième " fixe à 600 millionsde FCFA le montant total dufinancement public de la campa-gne pour l'élection présidentielledu 15 avril 2015 " tout en préci-sant " les conditions ainsi que lesmodalités de sa répartition ".

Notons qu'à cette compétitionélectorale du 15 avril prochain,ils sont déjà sept du côté de l'op-position à se retrouver sur laligne de départ avec le candidatde la mouvance présidentielle,président sortant, FaureEssozimna Gnassingbé.

En attendant, les dés sontjetés et les états-majors conti-nuent de peaufiner leurs derniersréglages en vue d'une participa-tion honorable à ce scrutin.

JPB

Election présidentielle de 2015 : Le 15 avril 2015 retenu pour le scrutin,

20 millions comme caution et 600 millionscomme financement public de la campagne

Le Président Faure Gnassingbé

Me Zeus Ajavon, coordonateur des ODDH Jean-Pierre Fabre, Pdt CAP 2015/ANC

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°321 du 26 Février 2015 economie

C'est dans l'allégressegénérale que les populationsde Notsè et du Moyen-Monoont accueilli le chef de l'Etat,Faure Gnassingbé, venu lancerpersonnellement les travaux debitumage de la route Notsè-Tohoun-Frontière Bénin le 20février dernier. Une grandemobilisation qui témoigne del'importance de cette routepour les populations des pré-fectures de Haho et du Moyen-Mono ainsi que du Bénin voi-sin.

Le lancement des travaux debitumage de ce tronçon s'inscritdans la mise en œuvre des pro-jets prioritaires du gouvernementen matière d'infrastructures. Lapolitique des grands travauxinitiée par le chef de l'Etat depuissa réélection à la tête du payspoursuit ainsi son cours et aucu-ne région n'est oubliée dans cevaste projet de construction et demodernisation des infrastructuresroutières. Le but visé est de fairede chaque région un pôle dedéveloppement économique etsocial.

Dans son allocution de cir-constance, le ministre desTravaux Publics et desTransports, Ninsao Gnofam aindiqué que la construction de

cette infrastructure " va non seu-lement réduire les coûts d'entre-tien, mais facilitera la mobilité despersonnes et des biens en toutesécurité, et contribuera au désen-clavement de plusieurs chefs-lieux de préfectures, de cantons,des villages et des hameaux ".

L'axe Notsè-Tohoun-FrontièreBénin long de 57 km avait étéconstruit vers les années 70 sousforme d'une route en terre avecde la latérite naturelle crue.

D'un coût total de36.188.387.584 FCFA, le projetfinancé entièrement par l'Etattogolais avec la Banque OuestAfricaine de Développementcomme arrangeur, sera réalisé

par les entreprises MIDNIGHTSUN /CECO BTP/LUKASGLÄSER Gmbh&Co.KG sous lecontrôle et la surveillance debureaux INGER/AFID. Les tra-vaux sont prévus pour durer 24mois. A la fin, la nouvelle route seprésentera, en rase campagne,sous forme d'une chaussée de 7m de large avec 2 accotementsde 1,5 m de part et d'autre, soitune plate-forme de 10,00 m delarge.

En agglomération, la largeurde la plate-forme sera de 13 mavec une chaussée de 9 m delarge et de trottoirs de 2 m delarge de part et d'autre.

Pour le président de la BOAD,

Christian Adovelande, le sous-secteur route est important pouramorcer le développement éco-nomique et social. C'est pour-quoi, dit-il, la BOAD ne cesse desoutenir le Togo dans ce domai-ne.

" Notre ambition, c'est d'être àla hauteur des exigences du pro-jet et de finir dans la qualité et ledélais. Officiellement, les travauxdevraient être achevés en 24mois, mais nous envisageons definir en 18 mois ", a indiqué leConsul de la Slovaquie au Togo,M. Victor James Sossou dontl'entreprise a gagné un lot sur letronçon.

Les populations bénéficiaires

ont, par la voix du ministre encharge de la planification,Djossou Sémodji, témoigné leurreconnaissance au chef de l'Etatpour cet engagement en faveurde leurs localités. Il a rassuré leprésident de la République quepar rapport à cette politique dedéveloppement économique, deréconciliation et d'inclusion socia-le, les populations de Notsè et deTohoun resteront mobiliséesautour de lui.

Il faut rappeler que plusieursréalisations ont été faites dans cemilieu en matière d'électrification,de mini-adduction d'eau, etc. auprofit des populations.

Pierre AGBANDA

La route nationale N°6 bientôt bitumée :Le chef de l'Etat Faure Gnassingbé a lancé les travaux deconstruction du tronçon Notsè-Tohoun-Frontière Bénin

Faure Gnassingbé donnant le premier coup de pioche Le Président Faure s’offrant un bain de foule

Le chef de la diplomatietogolaise, Robert Dussey, aeffectué, du 20 au 22 février der-nier, un séjour au Brésil. Cettevisite de travail de trois jours apermis au ministre togolais desAffaires étrangères et de laCoopération, de redynamiserles relations de coopération quiexistent entre les deux paysamis, avec à la clé plusieursdécisions importantes.

Durant son séjour, le chef de ladiplomatie togolaise a eu desentretiens avec des responsablesde EMBRAER, la grande industrieaéronautique du Brésil, très inté-ressés par l'essor de laCompagnie panafricaine ASKY. Il apris également langue avec lespremiers responsables de la

Brasilian Agricultural ResearchCorporation (EMBRAPA), demême que ceux de la Fédérationdes industriels et hommes d'affai-res du Brésil.

Lors de son entretien avec sonhomologue brésilien, le chef de ladiplomatie togolaise s'est félicitéde " l'excellence des relations bila-térales existant fort heureusemententre les deux Etats ". Il a transmisles salutations fraternelles duPrésident de la RépubliqueTogolaise, Son ExcellenceMonsieur Faure EssozimnaGnassingbé, à son homologue duBrésil, Son Excellence MadameDilma Rousseff.

Le ministre Robert Dussey asaisi cette occasion pour faire partde " son admiration pour les pro-

grès politiques, économiques etsociaux du Brésil ", avant d'annon-cer la réouverture de l'ambassadedu Togo à Brasilia.

Dans un exposé aux hommesd'affaires brésiliens, le ministreRobert Dussey a présenté lesopportunités et le climat des affai-res au Togo, avant de plaider pourl'établissement de relations d'affai-res entre les opérateurs écono-miques des deux pays. Il a, pourfinir, invité les hommes d'affairesbrésiliens à investir au Togo, paysdont le président de la Fédérationdes Industriels et Hommesd'Affaires du Brésil a tenu à saluerl'initiative des autorités visant à"insuffler un nouveau dynamismeaux relations économiques entreles deux pays en vue de leur raf-

fermissement ".Durant la rencontre avec les

responsables d'EMBRAPA, lesdeux délégations ont passé enrevue les accords conclus entrecette institution et le ministère

togolais de l'Agriculture, notam-ment l'ITRA (Institut togolais derecherche agricole). Le ministreDussey s'est appesanti sur " lesvoies et moyens devant renforcerla coopération entre les deux paysdans ce domaine prioritaire qu'estl'agriculture ".

" Il a notamment proposé lacréation, au Togo, de centres demécanisation agricole avec desmachines importées du Brésilainsi que la formation de cher-cheurs et techniciens agricolestogolais. Une mission techniquetogolaise se rendra bientôt àBrasilia pour définir les orienta-tions de la coopération dans cedomaine.", souligne le communi-qué conjoint rendu public à la finde la visite.

Abordant la question relativeau prochain scrutin, le chef de ladiplomatie togolaise a soulignéque cette élection, prévue pour le15 avril prochain (ndlr), se dérou-lera dans la paix et la concorde.

JPB

Coopération Brésil - Togo :

Le ministre Robert Dussey réchauffe les relations entre Lomé et Brasilia

Poignée de mains entre le ministre Dussey (dt) et son homologue brésilien (g)

Les syndicats des agents dela CEET sont unanimes : " Sijusqu'au 02 mars prochain,aucune réponse ne leur est don-née, ils appelleront tout simple-ment tous les agents à resterchez eux ! ". C'est ce que cesagents ont décidé de porter à laconnaissance de l'opinion lelundi dernier au cours d'une ren-contre avec la presse à la direc-tion générale de la Compagnie.

Selon les syndicats, après plu-sieurs demandes d'éclaircisse-ment des employés, notammentsur le contrat qui lie ContourGlobalet la CEET et sur la descente aux

enfers des finances de laCompagnie, les premiers respon-sables ne sont pas parvenus à leurfournir des explications satisfai-santes. Les agents sont obligés deprotester contre cet état de fait enorganisant des mouvements dedébrayage. Le dossier est actuel-lement au niveau du Conseil desurveillance qui leur a demandé unmoratoire expiré malheureuse-ment hier 25 février.

ContourGlobal comme unepieuvre

Selon les employés de laCEET, en temps normal, laCompagnie réalise un bénéfice de

six (06) milliards de FCFA. Ils dis-ent être surpris d'apprendre qu'ellea fait un déficit de 8,7 milliards deFCFA en 2013, et on attend autantpour l'exercice 2014. Lesemployés pointent du doigt la nou-velle centrale, ContourGlobal qui,comme une sangsue, siphonneraitles capitaux de la CEET. " Noussommes devenus les métayers deContourGlobal ", déclarent les syn-dicalistes qui crient à un scandalefinancier.

Selon ces syndicalistes, l'ac-cord signé entre ContourGlobal etla CEET cacherait des irrégularitésau point où les dirigeants de laCompagnie ne veulent même pas

le rendre public. Mais ils estimentavoir quelques grandes lignent dece contrat qui stipule, notamment :

- La CEET supporte les char-ges de ContourGlobal à hauteurde 31 Milliards de Francs CFAchaque année.

- C'est la CEET qui paye laconsommation énergétique deContourGlobal à hauteur de 900

Crise à la CEET :

Le pire est à craindre !

Le ministre Dammipi Noupokou, Pdt du Conseil de surveillance

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actualité CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°321 du 26 Février 2015

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Crise à la CEET :

Le pire est à craindre !000 Millions de Francs CFAChaque année

- La location de la cuve revientà 2 Milliards de francs CFA par anà la CEET. Les prévisions de cetteannée sont à la hausse (2,2Milliards).

- La CEET verse 350 millionsde francs CFA chaque année àl'ARSE.

Le comble, c'est que la petitequantité d'énergie produite parContourGlobal est revendue deuxfois plus chère à la CEET (276 FCFA le KWH) alors que la CEETne dépasse pas 125F CFA parKWH quand elle vend l'énergie à

ses clients.Comme on peut le remarquer,

si cette information s'avérait, laCEET serait la vache à lait deContourGlobal.

La menace …Selon les syndicats, les signa-

taires de ce contrat qui lie la CEETà ContourGlobal devraient s'expli-quer devant ce qu'ils ont appelé "une forfaiture ". Ils demandent auxplus hautes autorités de se saisirde ce dossier afin de mettre fin àce " crime contre le pays ".

De sources proches du dos-sier, les chiffres avancés par lesemployés ne sont qu'une goutted'eau dans la mer, car ce dossier

cache bien de non dits.A cette allure, les syndicalistes

qui sont sur le pied de guerre, nese feront pas prier pour mettre àexécution leur menace, notam-ment se faire entendre par tous lesmoyens, y compris les coupuresintempestives du courant élec-trique à partir du 02 mars prochain.Et quand on sait que " l'énergieélectrique est le sang du dévelop-pement ", comme le disent cer-tains employés de la CEET, il vasans dire que tout le pays tourneraau ralenti si rien n'est fait pour cal-mer les ardeurs de ces syndicalis-tes.

JPB

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La grève serait-elle deve-nue aussi contagieuse ? C'estla question qui taraude l'espritde bon nombre d'observa-teurs. Après les agents de laCompagnie d'EnergieElectrique du Togo (CEET) etdernièrement la Synergie destravailleurs Togolais, c'est autour des enseignants des éco-les catholiques de passer àl'action en lançant un mouve-ment de grève pour revendi-quer de meilleures conditionsde travail et de vie.

En grève depuis lundi, lesenseignants des écoles catho-liques demandent le paiementde tous les arriérés et le respectdes accords signés avec lesautorités diocésaines et le gou-vernement. " Il est clair et netque le président de notre institu-tion traite mal les employés.Nous avons des arriérés à pren-dre depuis 2013, mais jusqu' àprésent, rien n'a été fait ", adéclaré l'un des grévistes.

Mais il faut toutefois déplorerla brutalité avec laquelle cesenseignants ont délogé leurscollègues des autres écolesCatholiques qui n'ont pas obser-vé ce mot d'ordre de grève.Exactement comme l'avaient faitles élèves la semaine dernière,entrainant la fermeture des éco-les par le gouvernement. Tel àété le cas de l'école primairecatholique de Hanoukopé B oùles dirigeants ont été obligés delibérer les élèves sous la mena-ce de leurs collègues.

Cette attitude des ensei-gnants du Catholiques laisse àdésirer. " C'est inadmissible quedes enseignants se mettent àdéloger de façon brutale leurscollègues des autres établisse-ments pour n'avoir pas observéla grève. Quelle éducation don-nent-t-ils à leurs élèves ?", s'indi-gnait M .Boulouki Prosper,enseignant dans une école pri-vée.

Espoir Dao

Les portes des écoles sesont à nouveau rouvertes celundi 23 février 2015 sur toutel'étendue du territoire national,après quelques jours de ferme-ture par le gouvernement suiteà des débordements dus à lagrève lancée par la STT(Synergie des Travailleurs duTogo) la semaine dernière. Legouvernement et les centralessyndicales sont parvenus à unaccord le vendredi 20 févrierdernier.

Au terme des discussionsconduites par le Premier minist-re, Arthème Sélagodji Ahoomey-Zunu, un document final a étésigné par le ministre del'Enseignement supérieur et lescentrales syndicales, en l'occur-rence la STT et la CCST(Coordination des CentraleSyndicales du Togo).

Ce document détaille les sixpoints sur lesquels une entente aété trouvée. Il s'agit entre autresdu paiement en une tranche,courant 2015, des 909 millions

de F CFA correspondant à l'écartconstaté sur les traitements desfonctionnaires. L'accord prévoitégalement une revalorisation dessalaires des agents publics. Enoutre, le gouvernement prévoitd'appliquer 30 points d'indicesprévus en 2016. Il a été convenuque d'autres revendicationscontenues dans la plate-formerevendicative feraient l'objet desdiscussions ultérieures au seindu Comité de suivi.

Cet accord trouvé entre lesdeux parties (syndicats et gou-vernement) a visiblement satis-fait les syndicats qui se sontengagés à lever tout préavis etmot d'ordre de grève, après uncompte rendu fait à leur base.

En ordonnant la fermeturetemporaire des établissementsscolaires de l'enseignementgénéral et technique tant publicsque privés sur l'ensemble du ter-ritoire national, le gouvernement

avait rassuré que toutes lesdispositions seraient prises pourune reprise des cours dans lesmeilleurs délais. Aujourd'hui,c'est chose faite, le gouverne-ment a tenu parole. Les autoritésont réitéré leur disponibilité àpoursuivre les discussions avecles centrales syndicales, afind'apporter des solutions appro-priées à la situation et permettreun aboutissement heureux del'année scolaire.

Rappelons que la principalerevendication de la STT se résu-me au redressement de la grillesalariale sur les deux augmenta-tions du SMIG en plus de l'inté-gration des 20.000F et 30.000Fpour l'année 2015 et la signaturedu décret d'application du nou-veau statu général de la Fonctionpublique.

Le Premier ministre a appelétous les acteurs au sens de rete-nue et de responsabilité pour unmeilleur dénouement de la crise.

Cet accord sonne-t-il la fin dela crise sociale? On l'espère sitous les acteurs acceptent dediscuter sincèrement dans un cli-mat de confiance et de respectmutuel.

A quelques semaines desexamens de fin d'année, les élè-ves ont besoin que les program-mes soient achevés à temps, afinqu'ils disposent du temps néces-saire pour les révisions. Quantaux malades, ils espèrent demeilleures conditions d'accueil etde soins dans les hôpitaux.

Pierre Agbanda

Réouverture des classes au Togo :Vers la fin de la crise sociale ?

Mme Nadou Lawson, coordinatrice de la STT Arthème Ahoomey-Zunu, chef du Gouvernement

Grève des enseignants des écoles catholiques :Les grévistes délogent

leurs collègues des autres établissements

15 avril 2015, c'est la dateretenue en conseil des minist-res par le gouvernement lemardi dernier pour la tenue duprochain scrutin présidentiel.Conformément à laConstitution togolaise, " lescrutin est ouvert sur convo-cation du corps électoral pardécret pris en conseil desministres 60 jours au moins et75 jours au plus avant l'expira-tion du mandat du présidenten exercice " ; délai respectépar le gouvernement.Désormais, les Togolais et lespotentiels candidats à la pré-sidentielle sont fixés.

A l'heure actuelle on a déjàenregistré une dizaine de candi-dats déclarés à la course au fau-teuil présidentiel.

Voici la liste des candi-dats déclarés à l'élection

Présidentielle.Alberto Olympio : débar-

qué de nulle part et peu connujusqu'en août 2014 sur la scènepolitique togolaise, il a été le 1ercandidat déclaré porté par sontout nouveau parti politique, leParti des Togolais.

Jean-Pierre Fabre : investi

candidat de l'Alliance Nationalepour le Changement(ANC) enoctobre dernier, il représenterale Combat pour l'AlternancePolitique en 2015 (CAP2015) quiperd déjà ses membres fonda-teurs notamment le tonitruantAbass Kaboua.

Gerry Koumandega Taama

: Déçu par les différents regrou-pements (Coalition Arc-en ciel,Cap 2015), il s'est déclaré candi-dat à titre conservatoire pour lecompte du Nouvel EngagementTogolais (NET) au cas où lesreformes viendraient à être opé-

rées avant le scrutin présiden-tiel.

Aimé Tchaboré Gogue del'Alliance des Démocrates pourun DéveloppementIntégrale(ADDI) : Ancien compa-gnon de lutte de l'ANC et duCollectif Sauvons le Togo (CST),le professeur GOGUE ne veutplus jouer le jeu de Fabre et sonANC et décide de se mettre en

solo pour participer au scrutin.

Présidentielle d'Avril prochain :

Une dizaine de candidats pour un fauteuil

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Alberto Olympio

Jean-Pierre Fabre

Gerry K. Taama

Aimé Gogué

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°321 du 26 Février 2015 actualité

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AAVVIISS DDEE DDÉÉCCÈÈSS

Présidentielle d'Avril prochain :

Une dizaine de candidats pour un fauteuilMe Mohamed Tchassona

Traoré : Ancien membre de lacoalition Arc-en ciel, Me TraoréTchassona figurera sur la listedes candidats à l'élection prési-dentielle pour défendre les cou-leurs de son parti, le MouvementCitoyen pour laDémocratie(MCD)

Kofi Yamgnane : Egalementdéclaré candidat depuis tou-jours, l'ancien secrétaire d'Etatfrançais est sans doute le candi-dat plein d'illusions qui se perd.Lui qui a d'énormes soucis avecson pays d'accueil (la France)pour une affaire de trafic de car-

tes de séjour, compte aussi diri-ger le pays .Rappelons que sacandidature avait été rejetée en

2010 pour usage de faux. Sera-t-elle acceptée cette fois-ci ? C'estle Wait and see !

Faure Gnassingbé :Désigné hier par ses miltantslors de leur convention à Kara, ilparticipera bel et bien à ce scru-tin pour la première fois sous la

bannière duparti UNIR quiest né il y adéjà 3 ans. Leprésident sor-tant sera doncprésent aumatch qui sejouera dansles urnes le 15Avril prochain,n'en déplaiseà ses détrac-

teurs.Dans la foulée, on note éga-

lement des candidatures indé-pendantes, notamment les pas-teurs Pepe Dotsè, David ADA etl'artiste chanteur Eric MC.

Pendant que la date du scru-tin présidentiel est bien connue

de tous, certains partis comme leComité d'Action pour leRenouveau (CAR) optent pour leboycott au motif que les réfor-mes politiques n'ont pas été opé-rées. Et pourtant ils ont leursreprésentants à la CENI.Agboyibo Yawovi Appolinairen'a-t-il pas été candidat en 2010sans les réformes ? Qu'il nousdonne aujourd'hui les vraies rai-sons de son boycott de la prési-dentielle de 2015.

Pour l'Organisation pour BâtirUn Togo Solidaire (OBUTS) d'Agbéyome Kodjo, la seule voiede l'alternance, c'est l'union del'opposition et il est, selon lui,hors de question de rallonger laliste des candidats.

Espoir Dao

Me Tchassona Mohamed Traoré

Kofi Yamgnane

Faure Essozimna Gnassingbé

Gin Fiogan Sédégbé FOLLY BEBE XV de GlidjiPrince GBADOE Kangni-Zoun, Régent du Canton d'AklalouTogbui KOKOU Messan Gabriel, Chef de la Communauté Fond'AklakouM. KINVI Ayikouévi Michel, Chef des familles Royales DOSSEH-ABA et TEKOVI d'Aklakou PédakoméM. KINVI Ekoué Jean-Marie, Directeur de l'EPP Adakpamé Nordà Lomé, ses frères, sœurs et leurs enfantsMme KINVI Ayélé Sylvana, ménagère à KpoméM. KINVI Têko Mario, Commerçant à LoméM. KINVI Kouévi Bernard, Technicien de Son au BéninM. KINVI Têko Magloire, Rédacteur à l'Hebdomadaire togolaisFlambeau des Démocrates à LoméLes familles parentes, alliées et amies, Ont la profonde douleur de vousannoncer le décès de leur trèscher regretté père et grand père

KINVI FollykouéMichel dit "Agban"

Ex-Employé à SATOMSurvenu au CHUSylavnus Olympio à l'âgede 74 ans

PROGRAMME DES OBS-EQUES

Vendredi 27 Février 201520H à l'Aube : Veillée tradition-

nelle de chant et de danseSamedi 28 Février 201506H : Exposition du corps09H : Levée du corps suivie de l'inhumation au cimetière du villageMaison Mortuaire : Maison KINVI à AKLAKOU Pédakomé (Fin gou-dron).

Après Niamey en avril 2012,Abidjan en octobre 2012,Ouagadougou en juillet 2013 etCotonou en octobre 2013, c'estau tour de Lomé, la capitaletogolaise, d'accueillir du 24 au26 février 2015 à l'hôtel NovellaStar à Lomé, la 5èmeAssemblée générale du Conseildes collectivités territoriales del'Union économique et monétai-re ouest africaine (CCT-UEMOA).

Placée sous le thème : " Quelmécanisme communautaire de

financement pour les collectivitésterritoriales de l'UEMOA ", cetterencontre regroupe les huit (8)pays membres de l'UEMOA, àsavoir le Bénin, le Mali, la Guinée-Bissau, le Burkina Faso, leSénégal, la Côte d'Ivoire, le Nigeret le Togo.

" Le CCT a un devoir de grati-tude envers toutes celles et ceuxqui ont accompagné sa jeunemarche et qui contribuent à nour-rir la réflexion et à déployer desmoyens diversifiés et des appuismultiformes, à l'atteinte de l'objec-tif majeur, prôné par le président

de la commission : passer de l'in-tégration des Etats à celui despeuples ", a laissé entendre leprésident du CCT-UEMOA.

Selon le Contre-amiral, FoganAdégnon, Président de laDélégation spéciale de laCommune de Lomé, la créationdu Conseil des collectivités territo-riales de l'UEMOA a ouvert la voieà l'intégration des peuples del'espace communautaire par labase.

" Les différents programmesen cours de déploiement dans lecadre de la feuille de route de

notre organe mettent en avant lerôle prépondérant que doiventjouer les collectivités territorialesen tant que locomotive de l'inté-gration et du développementlocal régional ", a-t-il martelé.

Le commissaire chargé dudépartement de l'Aménagementdu territoire communautaire etdes transports, AugustinTompieu-Zouo, a pour sa partdéclaré qu'aujourd'hui, le CCTest véritablement " actif ". " Il estdevenu un instrument de déve-loppement, une arme diploma-tique qui œuvre à la promotion dela décentralisation et de la gou-

vernance locale dans l'espaceUEMOA ", a-t-il poursuivi.

L'organe consultatif de l'UnionEconomique et Monétaire OuestAfricaine (CCT-UEMOA) a étécréé par l'Acte additionnel no02/CCEG/UEMOA/2011 du 30mai 2011 par la Conférence desChefs d'Etat et de Gouvernementd l'UEMOA à Lomé.

Le gouvernement a été repré-senté par le Secrétaire généraldu ministère de l'Administrationterritoriale, de la Décentralisationet des collectivités locales, DoutiLardja.

© Afreepress

Lomé abrite la 5ème Assemblée générale du Conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA

Au fil des années, quandnous vieillissons, le corps chan-ge et se transforme. C'est unprocessus naturel, mais la prisede poids est alors une sourced'inquiétude pour les femmescomme pour les hommes. Quelssont les facteurs qui favorisentla prise de kilos disgracieux ?Quelles sont les astuces pourprévenir la prise de poids envieillissant ?

Comprenons ce qui se passeAvec l'âge, les kilos s'installent

sournoisement. Le premier facteurimpliqué est la baisse de la massemusculaire due à la baisse deshormones, en particulier desfameux œstrogènes chez lafemme et de la testostérone chezl'homme. La mauvaise nouvelleest que la masse musculaire dimi-nue au profit de la masse grais-seuse avec pour cible la ceintureabdominale, les cuisses et les fes-ses. Les risques de prendre dupoids sont réels, surtout si nous nemodifions pas nos habitudes ali-mentaires et si nous prônons lasédentarité. Sans oublier que cettelocalisation de la masse graisseu-se expose à des risques cardio-vasculaires.

Par ailleurs, la fonte musculai-re entraîne dans sa chute celle dumétabolisme basal, c'est-à-dire l'é-nergie que l'organisme va dépen-ser pour assurer le minimum vital(fonctions de respiration, diges-

tion, maintien de la température ducorps…). Autre facteur impliquéest la baisse de la dépense éner-gétique (nous ne nous dépensonsplus comme à vingt ans !). Tousces facteurs n'aident malheureu-sement pas au maintien de notrepoids !

Cependant, il est inutile de sesoumettre à un régime draconiencar la perte de poids est de plus enplus difficile à obtenir avec l'âge.Par ailleurs, nous risquons denous exposer à des carencesnutritionnelles. Discutons-en avec

notre médecin traitant afin de met-tre en place une alimentationadaptée à notre mode de vie etsuffisamment riche en protéinesanimales pour maintenir la massemaigre.

Notons un atout de taille, lemétabolisme basal diminuant envieillissant, nous consommonsnaturellement moins de calories.Donc, si nous n'augmentons pasl'apport calorique, nous limitons lerisque de prendre du poids.Profitons-en !

passeportsante/Carole AGHEY

Santé : Comment éviter la prisede poids en vieillissant

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