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.. COMITÉ INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES DES SÉANCES. DEUXIÈME SÉRIE. TOME XX. Sessions de 1945 et de 1946 . PARIS GAUTHIER-VILLARS, IMPRIMEUR-ÉDITEUR LlBRAIlUl DU BUREAU DES LONGITUm:S, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE 55, Quai des Grands-Augustins, 55. 1947

CIPM : Rapport de la 41e session (1945-1946) - bipm.org · ningsinstitutet for Fysik, Vetenskapsakademien, Stock ... le Rapport plus complet sur la gestion du Bureau pendant la période

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  • ..

    COMIT INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES

    DES SANCES.

    DEUXIME SRIE. TOME XX.

    Sessions de 1945 et de 1946 .

    PARIS GAUTHIER-VILLARS, IMPRIMEUR-DITEUR

    LlBRAIlUl DU BUREAU DES LONGITUm:S, DE L'COLE POLYTECHNIQUE

    55, Quai des Grands-Augustins, 55.

    1947

  • LISTE DES MEMBRES DU

    COMIT INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES

    AU 30 OCTOBRE 1946.

    Prsident .'

    '1. M. J. E. SEAlIS, Ancien Superintendant de la Section. de Mtrologie du National Physical Laboratory, The Grey House, 52, ,Saint-James'Avenue, HamptJn Hill, Middlesex. /

    Secrtaire .'

    2. M. M. DIALU, Administrateur-Inspecteur honoraire de l'Uni-versit de Lige, 17, quai du Halage, Vis.

    lJfembres .'

    3. M. L. DE BROGLIE, Directeur de l'Acadmie Franaisc, Secr-taire .Perptuel de l'Acadmie des Sciences, 94, rue Perronet, Neuilly-sur-Seine (Seine).

    4. M. G. CASSINI S, Recteur et Professeur l'cole Polytechnique de Milan, Commissione Geodetica ltaliana, Piazza Leonardo da.Vinci, 32, Milan.

    o. M. M. CHATELAIN, Institut Polytechnique, Lningrad, 21. 6. M. E. C.CRITTENbEN', Associate Director au National Bureau

    of Standards, Washington, 25.

    7. M. "V. J. de HAAS, Directeur du Kamerlingh-Onnes Labo-ratorium der Rijks-Universiteit, Rijnsburgerweg, 20, Leyde.

    8. M.E. S. JOHANSEN, Professeur l'Ecole Polytechnique, l, Heilsmindevej, Charlottenlund (Copenhague).

  • - VI ~

    9. M. C. IRGATCHIN, Chef de Section au Ministre du Com-merce, Brescenskoga,8, Zagreb.

    10. M. W. KOSTERS, Directeur de la Section des Poids et Mesures de la Physikalish-Technisclie ReichsanstaIt, 8-10, 'Verner Simensstrasse,' Berlin-Charlottenburg, 2.

    H. M. H. NAGAOKA, Institut de recherches physiques et chi-miques, 10, Nishikata-machi, Hongo-ku, Tokio-To .

    . 12. M. Z. RAUSZER, Directeur du Bureau National des Mesures, Rynek, 9, Katowice.

    13. 1\'1. M. Ros, Prsident de la Direction du Laboratoire fdral d'essai des Matriaux et Institut de Recherches, 27, Leonhardstrasse, Zrich.

    14. M. M. SIEGBAHN, Professeur l'Universit d'Upsala, Forsk-ningsinstitutet for Fysik, Vetenskapsakademien, Stock-holm,50.

    H;. M. C. STATESCU, Conseiller technique du Service des Poids et Mesures de Roumanie, Str. N. Ionescu, 10, Bucarest, II.

    16. M. A. PRARD, Directeur du Bureau international des Poids et Mesures, Svres (S.-et-O.).

    lIfembre honoraire ..

    1. M; A. TANAKADATE, Membre de l'Acadmie des Sciences de Tokio, 144, Zsigayamati, Koisikawa-ku, Tokio.

  • LISTE DU PERSONNEL DU

    BUREAU INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES

    AU 30 OCTOBRE 1946.

    Directeur ........... " ... .

    Adjoints ................ .

    Archivhte-comptablc ......

    Assistants .. -............. .

    Secrtaires-dactylographes.

    Calculateurs ...... , ...... .

    Mcaniciens .... , .... , ...

    MM.

    A. PllRARD.

    [

    CH. VOLET (nomm ~s,[)ircct, le 1er J;lnYlCl' 1917)

    A. BONHOVRE. -M. ROMANOWSKI.

    G. MINAULT.

    1 J. TERRIEN (noml,!" ",djOllit le

    10r Janncr 1917).' N. CABRERA. H. MOREAU.

    l Mme C. BA BOL AT. Mme G. BROCHARD. 1

    G. LECLERC. J. HAMON. G. GIRARD.

    ~ R. HANocQ. ( R. MICHARD

    . Membre honoraire:

    Adjoint honoraire .... ' .. L. MAUDET.

  • Les lettres, noles ou, mmorandums, publis dans les Procs-Verbaux du Comit international des Poids. et ilfesures, n'engagent que leur auteur. Leur insertion n'implique, de la

    part du Comit, ni adhsion aux ides exposes, ni reconnais-sance des termes techniques spciaux ou nologismes qui peuvent y figurer.

  • COMIT INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES.

    SESSION OFFICIEUSE DE 1945.

    PROCS-VERBAL DE LA PREMIRE SANCE,

    TENUE AU BUREAU INTERNATIONAL.

    Mardi 13 novembre 1945.

    La sance es t ouverte I5 1l

    Sont prsents: MM. DEHALU, PRARD, Ros, SEARS, COTTON, remplaant M. FABRY malade, MAL IGE , dlgu

    _ par l'Ambassade des tats-Unis, KOLLBERG, dlg'u par la Lgation de Sude ..

    M. DEHALU, retard par un accident de voyage, arrive au cours de la runion.

    M. PRARD souhaite la bienvenue tous les prsents et les remercie d'tre venus malgr les difficults actuelles. Il propose de dsigner M. SEARS (d'ailleurs le plus ancien des membres dI Comit prsents) comme prsident de sance, et M. Ros comme secrtaire. Adopt l'unanimit.

    M. PRARD expose d'abord la situation des membres du Comit international des Poids et Mesures qui ne sont pas prsents :

    3 Membres n'ont pu tre convoqus (MM. KOSTERS, NAGAOKA., RAuszER) ;

  • -2-, . . 2 membres n'ont donn aucune rponse (MM. STATESCU,

    KARGATCHIN) ;

    1 membre s'est excus pour raison de maladie (M. JOHANSEN).

    Enfin, M. CHATELAIN, accompagn de deux collgues russes, a annonc sa venue du 12 au 20 novembre, mais n'est pas encore l.

    La prsente session du Comit international ne pourra ainsi dlibrer que d'une manire officieuse, puisque d'une parI, tous l~s membres n'ont pu tre convoqus, et que, d'autre part, le quorum ncessaire aux dlibrations officielles (au moins la moiti des membres lus) n'est pas atteint.

    Le Directeur du Bureau prsente ensuite un rapport succinct sur la gestion du Bureau du 1er septembre 1939 au 31 octobre 1945.

    (Ce Rapport, dont tous les lments sont contenus dans le Rapport plus complet sur la gestion du Bureau pendant la priode comprise entre le ICI' septembre 1939 ct. le 31 aot 1946, n'est pas reproduit ici.)

    Ce Rapport suggre diverses dcisions prendre par le Comit officieux sous forme de motions .. M. PnARD propose qu'aucun vote n'intervienne dans la sance dece

    . jour, mais seulement dans la runion prvue ,pour le 15 novembre.

    M. le PRSIDEN~ approuve cette faon de procder, mais dsire cependant que la sance actuelle comporte, aprs l'expos des questions, une premire discussion en parti-culier pour les questions. financires.

    M. PnARD communique alors des informations sur les mesures financires prises par le Comit aprs la guerre

    J9 i 4- 19 18

    .J

  • -3-

    CONTRlaUTIONS DES TATS.

    Revenant sur le paiement des contributions, le Directeur fait l'analys,e de la situation des tats qui ont des cotisa-tions arrires et en tire des conclusions relativement optimistes pour l'avenir.

    M. Ros demande si le prochain budget a t tabli en vue de la remise en marche complte de notre institut.

    M. PI~RARD. rpond affirmativement en ce qui concerne l'activit normale du Bureau, mais prcise que l'extension des attributions du Bureau ne sella possible que si l'on envisage une augmentation des ressources annuelles.

    M. RQs demande encore quel est le montant total des contributions 'arrires et ce que pourrait faire le Comit si ces cotisations n'taient pas rgles. Il dsire aussi savoir ,comment le Bureau a pu ,maintenir son activit pendant la dure de la guerre.

    M. PRA.RD communique le tableau des contributions dues et indique que, d'aprs la Convention du Mtre, si un tat laisse passer trois annes sans acquitter ses con-tributions, celles-ci sont rparties entre les autres tats. Il ajoute que, durant la guerre, on a ralis toutes les

    , conomies qui n'entravaient pas gravement l'activit, et que,d'alltre part, notre institut a b:qfici d'une subven-tion de 75 OOOF or et d'aVances remboursables consenties par le Trsor Franais.

    PERSONNEL DU BUREAU.

    M. PRARD rppelle les divers avancements qui ont t accords pendant la guerre et approuvs depuis par M. SEARS. Il indique ceux que le Comit pourrait pronon-cer actuellement, sOlis rserve de la ratification ultrieure du Comit sigeant en sance plnire.

  • -4-

    En ce qui oncerne les traitements, le montant valu en francs franais pourra tre relev progressivement au fur et mesure des paiements de contributions en francs suisses, par l'application d'une formule soumise l'appro-bation du Comit.

    La limite d'ge pour les indemnits de charges de famille est actuellement de 18 ans; elle pourrait tre 'releve 20 ans en faveur des enfants qui poursuivent leurs tudes thoriques.

    Enfin, M. PRARD soumet au Comit une question fiscale.

    BUDGET POUR 1946.

    Pendant la guerre, on a volontairement maintenu le budget des dpenses aux chiffres arrts pour le budget de 1938.

    M. PRARD a prpar pour 1946 un projet de budget qui tient compte de modifications ~ apporter quelques chapitres de dpenses (traitements, indemnit du Secr-taire, fr~is divers).

    U:NITS DE LUMIRE, DE CHALEUR ET D'LECTRICIT.

    La date de mise en vigueur des nouvells units n'a pas pu tre fixe par le Comit nprs la runion des Comits consultatifs en juin-juillet 1939. M. PRARD indique qu'une dcision serait assez urgente, au moins pour l'unit de lumire.

    M. le PRSIDE:NT pense qu'il y a lieu d'abord d'avoir les avis des Comits consultatifs intresss.

    M. PRARD observe que les propositions adresses ces Comits doivent tre rdiges en termes trs prcis, si l'on veut viter les rponses divergentes et les objections.

    Aprs un change de vues, le Comit incline ajourner toute dcision pour l'unit de chaleur.

  • -5-

    M. le PRSIDENT remarque que des spcifications recom-mandes doivent tre tablies pour les talons lectriques. M. PRARD ajoute que le Bureau international est la disposition des Services nationaux pour la dtermination des talons d'lectricit et de lumire.

    COMITS CONSULTATIFS.

    M. PRARD donne des nouvelles des membres de ces Comits. Il mentionne aussi deux lettres manant du Ministre. des Affaires trangres de France demandant que le Conservatoire des Arts et Mtiers soit considr comme le Laboratoire national franais de Mtrologie (Annexe p. 140).

    LECTIONS AU COMIT INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES.

    Actuellement, 12 membres, au plus, du Comit sont . . VIvants.

    M. le Directeur du Bureau estime qu'il y a lieu d'envi-sager, ds maintenant, l'lection de quelques membres (particulirement Etats-Unis d'Amrique, Italie, Hollande, peut-tre Espagne).

    Au cours d'un change de vues ce sujet, diffrents noms sont prononcs.

    QUESTIONS DIVERSES.

    Secours pcuniaire ventuel tout membre du personnel du Bureau se trouvant dans la ncessit.

    Dates prvoir pour les prochaines runions du Comit international et de la Confrence Gnrale.

    M. Ros de!llande si destalons autres que ceux de longueur et de. masse ne . pourraient tre fournis par le Bureau international des Poids et Mesures aux Services

  • -6-

    nationaux des diffrents pays afin de mieux assurer l'uni-fication des mesures.

    Rponse affirmative.

    L'ordre du jour tant puis, M. le PRSIDENT lve la sance 1711 1 om, aprs avoir fix la prochaine sance au jeudi ,5 novembre, 1 4h 30m ".

  • PROCS-VERBAt DE LA DEUXIME SANCE,

    TENUE AU BUREAU INTERNATlON.\L 1

    Jeudi 15 novembre 1945.

    PRSIDENCE DE M. J. E. SEARS.

    Sont prsents: MM. CO~l.'TON, DEHALU. Ros, MALIGE, dlgu par l'Ambassade des tats-Unis, KOLLBERG, dlgu par la Lgation de Sude, PRARD, Directeur du Bureau.

    La sance est ouverte 15h

    Il est donn lecture du Procs-verbal de la sance pr-cdente, qui est adopt l'unanimit.

    M. le PRSlDEN'r donne alors la parole M. le Directeur du Bureau, qui demande l'approbation des rapports qu'il a prsents au Comit le '13 novembre 1945, en prcisant que cela comporte, en particulier:

    approbati:m des tr~vaux numrs et projets, invitation certains tats d'envoyer au Bureau}nterna-

    ti~nalleurs Kilogrammes vrifier, approbation des avancements et augmentations de

    traitement dj pr9noncs; autorisation d'appliquer ventuellement le sxime ali-

    na de l'article

  • ./

    -8-

    application immdiate de la formule indique pour le calcul des traitements suivant versements des tats.

    Cette numration n'est pas limitative; toutefois, il est spcifi que les comptes en sont exclus, puisque le Comit' n'a pas eu le temps matriel de les vrifier.

    M.le PRSIDENT met aux voix l'approbation ainsi dfinie, ' qui est prononce l'unanimit.

    M. PIlARD demande encore que l'a,utorisation gnrale soit accorde au Directeur du Bureau, aprs approbation du membre faisant fonction de Prsident d~ Comit, d'apporter les supplments temp'Oraires qu'il jugerait indispensabJes certains traitements et aux allocations familiales.

    M. le PRSIDENT pense qu'il y a lieu d'accorder cette autorisation sans attendre la reconstitution de la Com-mission Administrative Permanente qui demandera sans doute quelque temps.

    M. COTTON est du mme avis et ajoute qu'en cette matire il vaut mieux viter des limitations trop troites.

    M. Ros demande si aucune dcision aptrieure ne s'op-pose l'adoption de cette mesure, et aprs avoir reu de M. PRARD une rponse rassurante, se dclare en faveur de l'autorisation.

    M. le PR~SIDENT fait encore observer que le Comit, qui sige en ce mO!llent titre officieux et n'atteint pas le quorum, n'a pas qualit pour prendre des dcisions dfi-nitives ; mais il peut et doit prendre des dcisions provi-, soires, qui seront soumises ultrieurement la ratification du Comit international.

    L'autorisation ci-dessus est alors vote l'unanimit . , .

  • -9-

    M. le DIRECTEUR du Bureau indique que l'ordre dujour appelle maintenant un vote sur diffrents projets de motions dont le texte a t~ remis tous les prsents -dans la sance prcdente.

    [0 CON~'RIBUTIONS DES TATS.

    M. PRARD donne lecture du projet de motion suivant:

    Dans les circonstances actuelles si difficiles pour le Bureau international, le- Comit croit devoir adresser, aux tats signa- taires de la Convention du Mtre, une demande pressante tendant obtenir d'eux le versement intgral de toutes les contributi6ns, arrires ou actuelles; qu'ils se son! (incondi- tionnellement) engags verser pour l'entretien du Bureau.

    Il exprime, Monsieur le Ministre des Finances de France, sa- gratitude pour le bienveillant appui apport l'institution internationale des Poids et Mesures, et particulirement pour les facilits de change accordes aU Bureau.

    Pour permettre de profiter de ces facilits, le Comit s'associe la requte prsente par le Bureau International tous les tats signataires de la Convention, de versel' en francs suisses leur contribution libelle en francs-or; et il met le v.u que les tats, qui il ne conviendrait pas de s'acquitter en cette devise montaire, veuillent bien, en compensation, porter au triple I~ montant de leur contribution en francs franais (1).

    M. PiRARD prcise qu'il a lgrement modifi le libell du dernier paragraphe.

    Le Comit approuve cette modification.

    Sur une demande de M. DEHALU, le Directeur du Bureau indique corp.ment on dtermine le montant des contri-butions en francs franais en se basant sur le cours officiel du dollar (49,56 FF).

    M. Ros demande ce que Fon fera si, dans l'avenir, la devise montaire> franaise perd encore de son pouvoir

    (') Voir page II3_

  • -10 -

    d'achat et que le coefficient dsirable pour le paiement des cotisations passe par exeiilpte de 3 4.

    M. PRARD rpond que dans les indications complmen-taires sur le paiement des contributions qui accompagnent le Rapport Annuel, 11'0 Partie, il est toujours spcifi que les renseignements fournis sont valables dans les circons-tances actuelles et so!).t susceptibles de modifications ultrieures.

    Le texte de la motion est alors mis aux voix et adopt l'unanimit.

    M. le PRSIDENT conseille de ne pas mettre le mot inconditionnelle~ent, qui figure dans la motion, dans la correspondance .avec les tats contractants. Le Comit approuve cette observation.

    2 BUDGET ~OUR L'EXERCICE I946.

    Le projet du budget, prsent par M. le Directeul', est adopt l'unanimit sous la forme ci-aprs

    A. Personnel: . Francs-or.

    Traitements et indemnits.. . . . . . . . . . . . . . . 104000

    B. Indemnit du Secrtaire . ............... .

    C. Frais gnraux d'Administration:

    Btiments ........... :~ ........ , ......... . Entretien du mobilier .... '.' .............. . Frais d'atelier et de laboratoire ........... . Chauffage, clairage, force motrice ......... . Primes d'assurance ............. -.......... . Bibliothque ............................. . Impressions et publications ............... . Frais de bureau et de secrtariat .......... . Dplacements ............................ . Frais divers et imprvus .................. . Versement la Caisse de retraites ......... .

    Total .... " ..

    15000

    1000

    16000

    6000

    2000

    2000

    7 000 3000

    2000

    1400

    13000

    172 400

  • " -11

    3 MESURES EN FAVEUR DES MOBILISS.

    M. le PRSIDENT juge qu'il y a l une question de prin-ipe, qui doit tre considre par le Comit international sigeant en sance plnire. Il est d'avis q"ue, prsentement, le Comit accorde son approbation prOlJisoire aux mesures pnses.

    M. Ros ne pense pas qu'une dsapproba-tion par le Comit international soit possible; si le Comit modifie les mesures p~ises, ce sera plutt dans le s.ens d'une extension que d'une restriction. C'est pourquoi il propose de substituer le mot actuellement celui de prolJisoi-rement suggr par M. le Prsident.

    Le texte suivant est alors mis aux voix. '

    Le Comit dclare approuver actuellement les mesures dcides en 1938 pour le cas de guerre et confirmes en 1939 par feu M. le Prsident Volterra en faveur des mobiliss.

    Il est adopt l'unanimit.

    4 ALLOCaTIONS FAMILIALES.

    Aprs une brve intervention de M. COTTON, le projet prsent par M. le Directeur est adopt l"u~animit, sous la forme ci-aprs:

    La limite d'ge p,our l'attribution des allocations familiales est porte de 18 ans 20 ans en faveur des enfants qui pour- suivent des tudes postscolaires non rtribues . .

    5 QUESTION FISCALE.

    La motion suivante est adopte l'unanimit:

    Au point de vue fiscal, et il titre provisoire, dans le traite ment du Directeur, une somme de 1500 francs-or par an doit tre considre comme reprsentant le remboursement des frais de la voiture, qui lui est indispensable pour les dplacements 'imposs sa situation, et pour les transports lgers du:Bureau .

  • -12 -

    6 NOMINATION n'UN ADJOINT.

    L'ordre du jo'ur appelle maintenant l'examen de l'avan-cement ql pourr!lit tre accord par le Comit certains membres du personnel scientifique.

    M. PRARD donne lecture des deux rapports qu'il il ta-blis et qui prsentent M. ROMANOW~KI en premire ligne et M. TERRIEN en seconde ligne. Il fait l'loge des deux candidats. Aprs une longue dlibration, o sont !>oi-gneusement examins les titres, les travaux et l'anciennet de chacun" d'eux, il est procd au scrutin, qui nomme par 5 voix sur 5 suffrages, M. ROM~NOWSKJ au poste d'Adjoint. La motion suivante est adopte:

    M. ROMANOWSKI est nomm, titre provisoire, Adjoint de 30 classe du Bureau international des Poids et Mesures .

    Cette nomination, qui prendra date au le" janvier 1946, ne sera dfinitive qu'aprs ratification obtenir du Comit sa prochaine session officielle. Jusque-l, M. ROMANOWSKI jouira des traitement et prrogatives attachs ce poste.

    La nomination ne sera communique aux Gouvernements signataires qu'aprs la ratification .

    M. Nicolas CABRERA est confirm titre dfinitif comme Assistailt.

    Aprs intervention de M. Ros, qui est d'avis de donner pouvoir M. le Directeur, sans condition restrictive d!appr~bation par M. le Prsident, le texte suivant est vot l'unanimit :

    Si l'un de! fonctionnaires du Bureau international prouvait des difficults graves d'existence, au point que les autres mem'bres de ce personnel croient ncessaire de l'aider pcu- niairement, le Directeur du Bureau serait autoris apporter ce fonctionnaire l'aide du Bureau lui-mme, pour une somm

    ,

  • - 13-

    (~u plus gale celle qui serait runie par tout le personnel (valable ds maintenant jusqu' la prochaine runion du Comit).

    8 DA'I;'E DE MISE EN VIGUEUR DES NOUVELLES UNITS DE LUMIRE ET D'LECTRICIT.

    M. le PRSlDNT observe que six ans se sont c?uls depuis la dernire runion des Comits consultatifs; il lui parat convenable de donner ces Comits l'opportunit de faire connatre nouveau leur avis sur la question

    . Quand ces rponses seront parvenues, on les communi-quera au Comit international, qui pourra voter par cor-respondance ou se pNnoncer en sance plnire.

    Il propose, comme date soumettre l'approbation, le 1er janvier 1947 pour les units de lumire et d'lectricit.

    Il a dj t entendu que la dcision tait ajourne en ce qui concerne l'unit de chaleur.

    MM. Ros et PRARD sont d'accord sur ces propositions, qui sont adoptes. M. le DIRECTEUR sera charg de la cor-respondance ncessaire avec les membres des Comits intresss.

    9 LECTIONS VENTUELLES DE MEMBRES DU COMIT.

    Au cours d'un nouvel chal!ge de vues, diverses sugges-tions sont mises par les membres prsents du Comit et rsumes ci-aprs : .

    Amrique (E.-U.). - Le nom de M. Crittenden parat devoir retenir l'attention du Comit. Incidemment, M. Malige, dlgu par l'Ambassade des tats-Unis, fait connatre que l'approbation de son Gouvernement ne semble pas douteuse si le choix du Comit se portait sur M. Crittenden. '

  • - 14-

    Italie. - Il est convenu que MM. Sears et Prard prendront des informations o~plmentaires concernant le savant italien dont il a t qtiestion' et auront toute comptence pour le proposer ventuellement au choix du Comit. c-

    Hollande: - M. Dehalu prendra divers renseignen;tenlS concernant une personnalit hollandaise et les communi-quera M. le Directeur.

    Espagne. - La question est il envisager pour l'avenir (trois noms ont t prononcs).

    lOG DATES DES PROCHAINES RUNIONS INTERNTIONALES.

    1\1. le PRSIDENT suggre- d'envisager le dbut d'octobre 1946 pour la prochaine session du Comit international, qui dcidera la date de convocation de la Confrence gnrale des Poids et Mesures.

    Cette proposition est adopte.

    'll QUESTIONS DIVERSES.

    M. PRARDdonne lecture des rponses qu'il a adresses M. le Ministre des Affairs trangres de France comme suite aux lettres figurant au Procs-verbal de la sance du 13 novembre 1945 (Annexe p. 140) et relatives au Conservatoire des Arts et Mtiers. Il indique qu'il a eu rcemment un entretien ce sujet avec un reprsentant de M. le Ministre des Affaires trangres a~n de savoir si le point de vue du Gouvernement Franais est toujours le mme. Si la rponse attendue est affirmative, il fera les

    . communications ncessaires aux grands Laboratoires nationaux.

    M. DEHALU annonce que 1e Gouvernement Belge envi-sage l'adhsion prochaine du ,Congo Belge la Convention

    v

  • -15 -

    du Mtre, en application de l'article 20 du Rglement annex ladite Convention. M. le DIRECTEUR croit savoir que, de son ct, le Gouvernement Franais a les mmes intentions pOUl' certaines colonies franaises.

    M. Ros exprime M. le PRSIDENT et M. le DIRECTEUR les remercments du Comit pour leur activit et le soin avec lequel la prsente runion a t prpare.

    M. COTTON exprime tous les regrets de M. FABRY de n'avoir pu se joindre ses collgues.

    M. le PRSIDENT constate avec satisfaction que le Comit a accompli rapidement un travail important. Il remercie ious. les prsents du concours qu'ils lui ont apport et dclare la session close.

    La sance est leve >'17 heures. '.

  • COMIT INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES.

    SESSION DE 1946

    PROCS-VERBL DE LA PREMIRE SANCE,

    TENUE" AU BUREAU INTERNATIONAL.

    M"ardi 22 octobre '946.

    Sont prsents: MM. de BROGLIE, CASSINIS, CHATELAIN, CRITTENDEN, DEHALU, de .HAAs, JOHANSEN, PRARD, RAUSZER, Ros, SEARS.

    La sanctl est ouverte I5 b par M. le Directeur du Bureau international. Il souhaite la bienvenue aux membres du Comit, particuliremp,nt aux Iiouveaux lus: MM. Louis de BROGLIE, CASSINI.S, CRITTENDEN, de HAAs, et les remercie d'tre venus malgr les difficults actuelles .. Il souligne l'effort considrable fait par le Bureau pendant la guerre. Il envoie un tmoignage de sympathie ceux qui ont souffert des vnements et leurs famills.

    M. le DIRECTEUR rappelle que le Comit doit, en premier' lieu, lire un j:)rsident et ,un Secrtaire. D'aprs la con-versation qu'il a eue avec quelques-uns des Membres du Comit, il relnarque ,que ceux-ci ne se connaissent pas encore suffisamment pou r dsigner aussitt un Prsident tit.re dfinitif; et il suggre que l'on lise actuellement un

    2

    ...

  • ...

    - 18-

    Prsident titre intrimaire, jusqu' la session suivante, o l'on procdera la "dsignation dfinitive. Cependant, il faut au Comit un lment de continuit; ce serait le Secrtaire que l'on devrait lire titre dfinitif. insi~en est-il dcid.

    Pour le premier poste, il suggre M. SEARS, qui porte r un grand nom d~ la mtrologie, et qui, depuis la libration, a rendu d'importants services au Bureau international. Pour les secondes fonctions, il propose M. DEIIALU.

    Il est procd au vote par bulletin secret.

    M. SEARS est lu Prsident par intrim jusqu' la session suivante, par 10 voix contre 1 M. JOHANSEN.

    M. SEA.RS prend l fauteuil de la prsidence. Il remercie ses collgues et promet de faire tous ses efforts pour diriger les travaux au mieux des intrts de l'institution inter-

    1 nationale.

    On vote poUt'l'lectiondu Secrtaire titre dfinitif.

    M. DEHALU est lu par JO voix contre 1 M. Ros. Il prononce quelques mots de remercmenL

    M. le PRSIDENT demande une minute de silence pour rendre hommage aux collgues disparus depuis la dernire session : MM. CABRERA;" F A.BRY, ISAACHSEN, KENNELLY, ~ VOLTERRA, ZEEMAN.

    M. le DIRECTEUR a communiqu aux membres du Comit le texte du Rapport suivant, dont il se borne rsumer les principaux passages:

    J

  • -19 -

    RAPPORT

    PRSENT PAR LE DIRECTEUR

    SUR Li\. GESTION DU BUREAU

    PENDANT LA PRIODE COMPRISE

    ENTRE LE 1er SEPTEMBRE 1939 ET LE 31 AOUT 1946.

    Depuis la dmission de 1\'1. Cabrera, au mois d'aot 194', lc Comit international des Poids et Mesures n'a plus de Secrtaire. A dfaut du rapport qui, suivant la tradition, est prsent par le Secrtaire chaque session, je crois utile de mentionner brivement au .dbut de mon expos, les divers points qui auraient d normalement tre soumis l'attention du Comit par notre coll gue.

    Plus de neuf annes se sont coules depuIs la dernire runion plnire ~e juin 1937. Pendant cette longue periode, les ~irconstances, ont rndu impossible toute runion intel;'!ationale. La gestion' du Bureau a d tre assure en fait par le Directeur, avec le concours des quelques membre!, du Comit avec lesquels les relations pouvaient' tre maintenues. Certes, notre institution a connu de 1940 1944, des jours difficiles; mais son activit a pu tre maintenue sans interruption. Malgr les ,bombard~ments rpts et tout proches (trois bombes sont tombes dans l'enclos mme du Pavillon), elle n'a pas souffert de graves dommages de guerre, et depuis le dbut de cette anne, sa situaiion finanire s'est beacoup amliore. En songeant aux ruines innombrables accumules par le conflit mondial, nous pouvons tre heureux de retrouver le Bureau international pargn dans son personnel et dans ses installatio,ns matrielles, et en tat de cO,ntinuer son uvre.

    Cependant, la satisfaction que nous prouvons reprendre nos travaux est assombrie par bin des regrets; au cours de ces annes de sparation, notre Comit a subi des pertes multiples et trs douloureuses.

  • - 20-

    Ce fut d'abord, au mois de juin 1939, le dc$du Professeur A"E. Kennelly, membl'e du Comit depui~ 1933, qui avait_ pris une part importante dans les dlibrations relatives l'adop-tion internationale des units lectriques absolues et. qi tait Prsident de notre Comit consultatif d'lectricit.

    Au mois d'octobre, 1940, le Prsident Volterra s'teignait Rome, aprs une longue maladie. Ses travaux de mathmaticien lui avaient valu un renom univrsel. J!:lu Prsident du 'Comit en 1921, la sret de son juge'ment et son impa,rtialit l'avaient aussitt impos l'estime et la sympathie de tous ses collgues q~i l'ayaient constamment rlu chaque ren0uvellement du burea. ,Sa mort est pour notre institution une trs grande perte,

    Moins d'un an aprs, c'est notre savant Secrtaire, B. Cabrera qui nous quittait pour aller rsider au Mexique, en donnant sa dmission de' membre du Comit, dont il faisait partie depuis 1928. Et nous avons eu la tristesse 'd'apprendre ultrieurement son dcs, survenu au mois d'aot ig45.

    Un nouveau ,deuil nous a frapps au mois d'octobre 1943 en la .personne du Professeur Zeeman, physicien illustre, qui assurait par intrim la prsidence du Comit depuis la mort de Volterra.

    Une lettl'e reue de Norvge,' en fvrier 1944, nous a encore apport la nouvelle du dcs de D. Isaachsen, qui avait t lu en 1922 et qui avait assum ayec tant de dvouement les fonc-tions de Secrtaire de 1927 1933.

    Enfin, au mois de dcembre 1945, notre collgue franais, Ch. Faj:lry, membre de l'Acadmie des Sciences de Paris et Directeur de l'I\istitut d'Optique, s'est teint aprs une cruelle maladie. Vous savez avec quelle comptence il dirigeait notre Comit onsultatif de Photomtrie.

    Donnons un souvenir mu la mmoire de tous ces amis disparus.

    Aprs l'vocation de ces tristesses, j'ai maintenant le plaisir de souhaiter une cordiale bienvenue aux nouveaux membres du Comit: M. L. de Broglie (France) lu en remplacement de Ch. Fabry, M. G. Cassinis (Italie) 'successeur de V. Volterr~, M. E. C. Crittenden (E. U.) remplaant de A. E. Kennelly et M. W. J. de Haas (Pays-Bas) qui succde P. Zeeman.

    Diverses mesures ont t prises, pendant les annes o le Comit n'a pu se runir, afin de maintenir l'existence mme et l'activit du Bureau. Une session officieuse du Comit a cependant eu lieu au mois de novembre 1945. Les membres prsents cette

    ,-..

  • - 21-

    runion ont pris connaissance des dispositions en question et les ont approuves. Ils on't adopt en outre quelques dcisions nouvelles, qui prsentaient un caractre d'urgence.

    Toutes ces mesures, dj anciennes ou rgentes, doivent main-tenant tl'e soumises la ratification de votre assemble: Elles concernent notamment l'avancement du personnel, les avances titre reipboursable consenties au Bur,eau par le Gouvernement Franais, les dommages de guerre 'pris en charge par ce mme Gouvernement et, la protection du caveau des prototypes contre les effets des bombardements. -'

    u cours de la prsente session, le Comit devra procder l'lection du Prsident et du Sccrtaire. Il aura' reconstituer un Comit consultatif d'lectricit, de Photomtri~, de Thermo-mtrie et aussi, s'il le juge utile, la Commission administrative permanente.

    Dans sa session officieuse de novembre 1945, le Comit a vot l budget des recettes et des dpenses pour i'anne 1946, qu est arrt aux chiffres ci-aprs:

    RECETTES PRVUES.

    francs-or. Contributions des ,tats' ....... :. . . . . . . . . . . . . 166400

    Intrts des titres et des fonds' C~mpte . 1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 600 Compte II ................... '. . . . . . . . . . . 500

    Deux tiers des taxes de vrification. . . . . . . . . . 1 900

    Total ............... '.. . . 172400

    DPENSES PRVUES. A. Personnel:

    Directeur .................................. . Adjoints (indemnit de logement comprise) .. . Assistants, Archiviste-co~ptable', Calculateurs,

    Dactylographes, Mcaniciens, Garons de 104000

    bureau et de laboratoire ................. ' .. Indemnits pour charges de famille ......... .

    B. Indemnit du Secrtaire:.:/: ........... : ... .

    A reporter............... 104000

  • 22 --

    Report ..

    C. Frais gnraux d'Administration:

    francs-or lOti 000

    Btiments, travaux urgents d rparation..... 15000 .Entretien du mobilier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 l\:Iachines et instruments, frais d'atelier et de

    laboratoire ................................ ' 16000 Chauffage, clairage et force motrice ... ,. . . .. 6000 P"imes d'assurances......................... , 2 000

    Bibliothque .... ' ..................... ' ...... . Impressio.ns et publications ................. . Frais de bureau et de secrtariat ........... ' .. Dplacements .............................. . Frais divers et imprvus .................... . Versement la Caisse.des retraites pour recons-

    titution de la rserv ..................... .

    2000

    7000

    3000

    2000

    1400

    13000

    Total. .' . . . . . . . . . . . . . . .. 172400

    La seconde Partie du Rapport Financier 1945-1946, que vous . avez entre les mains, prsente de faon complte les rsultats de

    l'xercice 1945 et la situation la date ~u 31 dcembre 1945. Le' tableau ci-dessous, qui donne l'actif du Bureau au I cr janvier de chacune des annes 1939 1946 inclus, permet de porter une apprciation sur la 'situation financire. .

    TABLEAU 1.

    Actifs du Bureau.

    , Fonds Caisse ~ de retraites 'l'ota' disponibles de rsel'\'e (r,.-or).

    (fr.-or). (rr.-or). (rr.-or).

    Au 1" janvier 1939", . 195 928 ,07 56728,73 26278,46 278 935 ,26 '940 .... 183540,01 56728,73 28659,13 268 927,87 1941. . 165327,38 56728,73 30551,65 25267,76 1942 .... 144978 ,51 56642,44 36 720 ,53 238341,q8 1943 .... 210288,12 56332,19' 41884,7 1 308505,02 ), '944 .. , 155708,97 56332,19 48006,88 260048,04 1945 .... 10263, , 73 56332,19 53168,76 212132,68 1946 .... 207 128,65 36.441,72 561 40,79 2997",16

    1

  • 0"

    - 23,-

    Il faut observer que, dans l'valuation de l'actif au rcr janvier 191\6, les titres appartenant aux Fonds Disponibles ou aux Fonas de Rserve ont t estims d'aprs les cours de la Bourse du 3r dcembre 1945, alors que, prcdemment, ils figuraient au bilan pour la "valeur d'achat, ce qui se traduit par une dimi-nution de 72"345,86 francs-or sur la valeur totale du portefeuille Titres. Compte tenu de cette remarque, l'examen des chiffres ci-dessus montre que la situation financire actuelle est relati-vement satisfaisante, malgr les dpenses immdiates actuelle-ment ncessaires.

    Cependant, nous devons signaler votre attention que l'en-tretien des btiments a d, par raison d'conomie, tre rduit au minimum indispensable, depuis" 1939. On peut" maintenant envisager un programme de travaux assez importants sur ce chapitre du budget, pendant plusieurs annes. D'autr part, la rnovation du'matriel scientifique des laboratoires et le rempla-cement d'une partie de l'outillage de l'atelier de mcanique entraneront aussi des dpenses considrables mais absolument ncessaires. Pour ces motifs"nous sommes conduits non seulement maintenir la dotation annuelle du Bureau International la somme de r50000 francs-or, mais encore prvoir qu'une augmentation de cette dotation pourra tre ncessaire pour maintenir le .Bureau la hauteur de sa tche. Les charges aux-quelles a d fair'e face la Caisse de rtraites n'ont pas vari sensiblement : la pension de notre ancien" archiviste-comptable, L. Reverchon, a cess d'tre verse la mort du titulaire, en. dcembre 19tio, mais, par ailleur5, M. Gillon, gardien du Bureau, a t mis la retraite au mois d'avril r943. Cependant, le dcs de M. Roux va -entraner maintenant l'attribution d'une pension sa veuve et ses deux enfants, d'o une augmentation annuelle de dpenses de l'ordre de 1200 francs-or.

    Les versements des tats ont marc[udes fluctuations sensibles . de 1940 1945. Dans l'ensemble, ils ont t bien infrieurs aux pI'visions budgtaires, et le montant total des contributions arrires dues au Bureau est passlS de 19786 francs-or au 31 dce"mbre 1938 400908 francs-or au 31 dcembre 1945. Cette situation anl.rmale ne prsente pourtant aucun caractre alarmant; elle est la consquence directe des vnements dont nous venons d'tre tmoins. Les rsultats des premiers mois de l'e;'ercice 1946 montrent que plusieurs des Etats," qui av.aient momentanment cess de verser le montant de leurs cotisations

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    TABLEAU II.

    Tableau des ver,sements des tats (francs-or). "

    B ~ ~ .,; " " '0 " ~ "il " 2~ ~. " ~ ~ . ~~~ 0 il ::00;.< ~~ ~ ~ ~ TOlal " "" " "" " " S:I:l.::! S: des " ~~~ Annes. ",,0 " " ~ &~ -" ~~ ~ ~'O~ ~ " vcrsimwnts. " 5'E

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  • - 2~-

    graves' dommages". Plusieurs ont dj demand l'exonl'ation ou au' moins une rduction de leur dette vis--vis du Bureau inter-national. Il semble que notre institution soit fonde demander d'abord la repri~e des paiements rguliers, partir de l'exercice 1945 inclus, la question des cotisations 1940 1944 tant momentanment rserve; ~

    3 le dernier groupe comprend des Etats qui n'ont plus actuellemellt de gouvernement autonome. Il parat difficile, pour le moment, de faire autre chose que rappeler rgulirement la crance du Bureu international, l'occasion de l'envoi de la Premire Partie du 'Rapport annuel.

    J'aborde, maintenant, ce qui constitue habituellement le ra pport du Directeur.

    I. - PERSONNEL.

    Un de nos assistants, M. N. Cabrera, qui avait t engag titre temporaire et qui tait en surnombre, a t titularis dans sa' fonction, la suite de la promotion de M. Romanowsld au rang d'adjoint. Je 'rappelle que,dans l1iIiterva:lle, M. Ca,brera a souten\l avec succs une thse de doctorat s sciences physiques, me rservant de revenir ultrieurement sur ses tl'avaux scien-tifiques .. M. Chemidlin, calculateur de 2 e ,classe, qui avait quitt le Bureau au mois d'octobre 1938 pour accomplir son service militaire, et qui avait t maintenu sous les drapeaux en 1939, puis fait prisonnier en 1940, et libr en 1941, n'a pas repris ses fonctions. Pou,r Je remplacer, nous avons engag, comme calculateur stagiaire, M. Georges Girard, au mois d'octobre 1945. Le travail et le dvouement, de ce jeune collaborateur nous donnent toute satisfaction. '

    Le plus ancien gardien du Bureau, M. J. Leveugle, attein't par fa limite d'ge, a pris sa retraite au mois d'octobre 1939, Son successeur, M. Diaz, nous a rendu dansson modeste emploi les plus prcieux services, au' cours de la priode difficil'e de ces dernires' annes; par son z~le et sa manire de servir, il ne mrite que d.es loges.

    Le second gardien, M. Gillon, dont l'tat de sant laissait dsirer, a d,aprs un cng de maladie, faire valoir prmatu~ rment ses droits 'la retraite le 31 mars 1943. Il a t remplac, d'abord titre tempilraire par M. G. Toutant du 1er juillet 1943

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    au ,17 novembre 1945, puis partir du 1er" janvier 1946 pal' M. Souriman. Toutefois, en raison' de son ge (53 ans), ce dernier n'a pas t affili la Caisse de retraites du Bureau; il est inscrit aux Assurances sociale~, selon' la loi franaise; J'ajoute que M. Sourirrian s'est mis rapidement et avec intelligence

    - au courant des multiples dtails de ses fonctions; il a t spcialement charg du petit atelier de menuiserie. Ses aptitudes techniques paraissent 'devoir complter trs heureusement celles de M. Diaz .

    A u mois de juillet dernier, le personnel du Bureau a appris a vec une profonde tristesse la mort de M. MIchel Roux, dont l'tat de sant causait depuis quelque temps des inquitudes. M. Roux', ingnieur diplm de l'cole Suprieure des Mines de Paris, tait entr au Bureau comme assistant de 3",classe en 1933.-Dou d'une vive intelligence, d'esprit ouvert et curieux de toutes les nouveauts scientifiques, ce q,ui l'entrainait p3l'fois un peu de dispersion dans ses efforts, il s'tait particulirement attach, . depuis un an, la recherche d'une plus grande prcision des points dans la dtermination des longueurs traits, et ses tra-vaux dans cette voie avaient dj abouti des rsultats remar-quables. On verra ci-dessous, dans l'expos ds travux, la multi-plicit des questions auxquelles il s'tait appliqu. C'est avec une vritable consternation que nous avons connu sa fin. , L'avancement du personnel scientifique, rgi par le statut adopt par le Comit dans sa session de 1935, avait t sus-pendu, en raison de.l'tat de guerre, . partir du mois de sep-tembre 1939. Mais avec la longue dure des hostilits, la ncessit de ne pas retarder indfiniment de,s promQtions mrites s'imposa. la fois par mesure d'quit envers les fonctionnaires du Bureau et dans {e souci d'assurer la bonne marche de notre institution. Des avancements furent ainsi prononcs, toujours en accord avec le membre du Comit faisant fonction de Prsident, mais sous rserve de l'approbation ultrieure du Comit, -notamment au mois de novembre 1942 et au mois de. novembre 1945. Je crois utile de donnr ci-aprs la liste de ces promotions, qui sont maintenant soumises votre ratification:

    M. VOLET, nomm adjoint de Ire classe compter du 1er octobre 1942~ / , .

    NT. BONH(lURE, prom n adjoint de 2me classe partir du: 1er avril 1945.

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    M. RmiANowsKI, nomm 'chef de travaux avec effet du 1er juillet 1943, puis adjoint de 3me cla,sse compter du 1er jnvier 1946.

    M. TERRIEN, promu assistant de 2me classe avec anciennet du 1er janvier 1941 et devenu assistant chef de travaux le 1 er juin 1946.

    M. Roux, nomm assistant de 2 me lasse avec anciennet du 1er avril 1942.

    M. CABRERA, devenu assistant de 3me classe avec ancien-net .du 1er juillet 1941, et" promu la 2me classe partir du ICI' dcembre 1945.

    M. MOREU, nomm- assistant de 3me classe, avec ancien-' ne t du 1er janvier 1942.,

    M. LECLERC, successivement nomm calculateur stagiaire de 2111e classe le 'I er aot 1938, calculateur stagiaire de Ire classe le h!'r juin 1940, .calculateur de 3me classe le ICI' novembre 1943 et calculateur de 2 me classe le 1er mai 1945.

    M. HAMON, promu calculateur stagiaire de 2 me classe le 1er avril 1940, lilculateur stagiaire de Ire classe le 1er juillet 1942 (avec anciennet du 1er mars '1942), et calculateur de 3me classe compter du I H sep-tembre 1944.

    Il. - BATIlVlENTS

    Q!:lelques mesures de scurit furent prises ds les premiers mois de la guerre, tant pour la protection du personnel du Bureau que pour celle du matriel. scientifique. Elles consistaient princip\'.lement dans l'amnagemiit et le renforcement d'un abri en sous-sol pour le personnel et la construction d'une sorte de tablier destin former couche d'clatem.ent au-dessus de l'entre de l'ancien Observatoire. Mais, aprs le bombardement du 3 mars 1942, force fut de reconnatre que la protection du caveau des prototypes tait insuffisante. Un projet de coffrage pais. en bton arm fut alors tudi par un spcialiste de la dfense passive et par notre architec'te M. ,Louvet; il fut mis excution en dcembre 1942 et janvier 19~3. Ll!s travaux ont t

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    limits au renforcement de la protection, les surfaces de "bton sont restes brutes. Les frais se sont levs environ 7500 francs-or./Le Comit aura maintenant dcider s'il y a lieu ou non de conserver cet ouvrage; sa dmolition serait sans doute assez longue, coteuse et elle occasionnerait une, poussire dont il serait difficile de protger les instruments,; en outre le transport des prototypes et leur garde en un autre lieu ne seraient pas sans risques. Dans le cas du maintien du blindage, il faudrait envisager l'grenage et la peinture des surfaces brutes, ou un revtement en carreaux de cramique semblable celui qui existait auparavant dans le

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    Gr~nd Papillon. - Couloir des bureaux au rez-de-chausse et grande salle: protection contre l'humidit du muf dt; faade Ouest. Rfection des bureaux du 2" tage et de quelques pices de l'appartement du Directeur. .

    Petit Papillon. - Rfection du logement du gardien, de deux ou trois pices de l'appartement de l'adjoint, et d'un petit local attenant l'atelier 'des mcaniciens. Ravalement de la faade Ouest de ce pavillon.

    Dommages de guerre. - La rparation de ces dommages a t prise en charge par le Gouvernement Franais, propritaire des btiments du Pavillon de Breteuil, qui a vers au Bureau international titre d'indemnisation une somme de 17785 francs-or. Tous les gros travaux de remise en tat ont t effectus en 1942 et 1943. JI reste di.sponible un reliquat de 2171 francs-or, pour l'excution de quelques rparations (toiture du garage, rac-cords de peinture) retardes jusqu'ici en raison des difficults d'approvisionnementde matriaux de qualit satisfaisante.

    III. - MACHINES ET INSTRUMENTS.

    Le rajeunissement des instruments et de toutl'outiIlage du Bureau international, entrepris dj quelques 'annes avant la guerre, s'est trouv sinon arrt, du moins considrablement ralenti tant par l'amenuisement des 'ressources pcunires du Bureau qu par l'absence plus ou moins complte des matriaux et par le's restrictions, puis, la suppression des sources d'nergie. A ces causes est venue s'ajouter, en 1940, e). partir de mars 1942, l'obligation de mainte'nir l'abri des bombardements les ins-truments les plus prcieux.

    Sauf le Mtre international et le Kilogramme internltional, Prototypes. tous les prototypes, y compris deux des Mtres nationaux qui taient, rests chez nous, ont t vacus soigneusement emballs dans des caisses, les 24 et 25 mai 1940, partie sur Saint-Brieu~, partie sur La Roche-sur-Yon, dans des chambres fortes des 'succursales de;Ia Banque de France. Ils sont revenus de Saint-Brieuc le 25 aot et de La"Roche-sur-Yon le 26 septembre 19110. Ds septembre 1939, les instruments les plus dlicats avaient t dmonts et tous leurs organes transportables enferms dans ,un local, pralablement amnag cet effet, au

  • Longueurs

    traits.

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    fond de l'une des carrires souterraines de Svre's, qui bordent' la Seine en amont du pont de Svs. Cependant, l'humidit saturante de ce local, en mme tePlpsque la tranquillit relative en fi~ I94o, et le besoin de reprendre au mieux le travail inter-rompu, ont conduit rapporter ces instruments.

    C'est dans ces conditions que nous avons t surpris par le bombardement du 3 mars I942. J'ai dit plus haut que si les btiments en avaient svrement souffert, du moins les ins-truments ont-ils t fort pe atteints. La menae de bombar-dements ultrieurs subsistant, on a transfr dans les profondes caves de la Banque de Fr'ance Paris sous une paisseur de 28 mtres de terre vierge, la plupart des prototypes.

    Les secousses seules, provoques par les clatements de bombes rapprochs, P9uvaient tre prjudiciables aux talons de masse, par les frottements brusques qu'elles risquaient de provoquer SUI' leur support. Aussi, pour le Kilogramme international, a-t-on excut, i'atelier du Bureau, un dispositif de suspension ressorts inspir des supports de microphone de la radio. Le Kilo-gramme international est rest ainsi suspendu du 23 juin I942 au I3 juil/et I945.

    1 Les essais qui ont prc~d l'excution des nouveaux tracs SUI'

    certains de nos prototypes avaient dmontr la ncessit d'un barbage conscutif au trac qui, sur un m.tal tel que le platine iridi, aurait !'aiss subsister un copeau ou un bourrelet essen-tiellement nfaste la nettet du trait. A u moment mme des tracs, com~e au cours des importantes comparaisons qui ont suivi, on s'est rendu compte de l'inconvnient que comportait par contre l'barbage, en' arrondissant l'angle vif qui, avant son intervention, marquait le bord extrme du trait. Cet arrondi donne paissance, SUl' les deux bords du trac, une pnombre d'autarit plus large que-les . rayons pntrant dans 'l'objectif du microscope affectent des inclinaisons plus variables et plus grandes. Nous n'avions pas t sans remarquer dj le beau contraste des tracs excuts sur l'acier tremp et sur certains alIi1!ges de texture assez friable pour que la matire enleve par le tracelet tombt en poudre au lieu de former bourrelets et copeaux. M, Roux a propos d'essayer le chrome comme mtal des mouches. Ce mtal, que l'on obtient maintenant l'tat pur lectrolytique, aurait d'autres avantages pour la constitution de prototypes de deuxime ordre, et peut-tre mme de premier

    "

  • - 31

    ordre. Les expriences sont en cours, et seront SIlIVles d'essais sur l'emploi du chrome comme matriau constitutif des tlons tout entiers.

    Les tentatives pour agrandir l'ou\'erture numrique des objectifs. 'desmicroscopes micromtriques s'taient toujours heurtes l'importance de la distance frontale que l'on croyait ncessaire, tant cause ,de la forme des prototypes de la plupart des rgles, que pour faciliter le mouvement d'change. M. Roux, en fais~nt des essais sur le degr de prcision 'que pourraient procurer de grandes ouvertures numriques, a imagin de nouvelles formes de prototypes, avec de nouvelles mthodes de substitution place pour place. JI a aussi~propos de majorer la prcision pa~ l'utili-sation de la double image fournie par un prisme de Kosters. Ces ides de M. Roux ne seront pas aballdonnes; nous allons en poursuivre les expriences.

    Aprs l'importante transformation dcrite au rapport prcdent, on a seulement fait un essai sur l'un des microscopes du Compa-rateur Brunner, en vue d'~liminer la lu~ire parasite. Dans ce but, les surfaces de l'un des objectifs ont t traites selon les procds nouveaux, qui suppriment 'les .rflexions gnantes. L'exprience n'a pas montr une amlioration sensible des images.

    M. Roux a dtermin trs exactement le clomatisme des objectifs de ce comparateur, leur astigmatisme' et leurs lments cardinaux. Et, d'autre part, une tude complte des erreurs progressives. et priodiques des micromtrs, ainsi que de la distorsion des images rticulaires a t faite par M. Volet. Les rsultats obtenus ont dmontr l'excellence de ces instruments et confirm que l'on pouvait ne pas terrir compte ,des elTe~rs des micromtres dans les oprations ordinaires auxquelles ce comparateur est destin.

    Au cow's de l'talonnage du prototype T", excut au petit Comparateur dplacement longitudinal, M. Moreau a constat, dans le mouvement, un drglage sensible de la mise au point de la rgle, principalement lors de l'taionnage des dcimtres et de la division en deux parties. ne partie de ce drglage proviellt de la rgle elle-mme, dont la surface trace prsente 'des dnivellations non ngligeables. Afin de, s'assurer que les imperfections du banc du comparateur n'augmentaient pas exagrment ce drglage, l'tude de la rectitude des glissires

    Comparateur Brunner.

    PeNt

    Comparateur 'talonnage.

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    du banc, dans le plan vertical, a t entreprise eri collaboration avec M. Terrien. Cette tude a t faite par deux mthodes : au_tocollimation et double prisme de Kiisters. Les rsultats obtenus par les deux mthodes sont en 'bon accord, et conduisent des valeurs de dnivellation atteignant au maximum 10[1 par rapport une droite moyenne. L'ordre de grandeur de ces imperfections n'a pas paru justifier une retouche des glissires; un dispo'sitif de,mise au point agissant sur la rgle et manuvrable,facilement

    - en 'cours de srie est l'tude. Quant l'assise du comparateur sur 4 vis calantes, qui le rendait quelque peu dformable, on pense remdier ce dfaut en faisant reposer deux des vis calantes sur un palonnier. '

    C'est ce comparateur que M. Roux a fait des tentatives, couronnes de succs, pour augmenter la prcision des points par l'accrissement de l'ouverture numrique (de 0,15 0,5) et du grossissement (de 45 350), l'erreur absolue moyenne passe de 0[1,14 0[1,044. Un certain dfaut de stabilit dans les microscopes se manifeste alors; il a.t conjur par M. Houx, ,au moyen de~ortes entretoises.

    Bas. L'alignement des 'microscopes de la base godsique a t geod8igue. contrl plusieurs reprises par la mthode du fil tendu

    (M. Bonhoure) et par celle du double prisme, de Kiisters (M. Roux). La concordane des deux mthodes est de 2 3 diximes de mill im tre; celle qui utilise le double prisme est la plus prcise, mais aussi la moins rapide. On a toujours trouv des ,carts d'algnement peu importants, qui conduisent des corrections tout fait-ngligeables sur la longueur totale de la base.

    La modification de celte base, qui vat t envisage en 1939, et en vue de laquelle la Socit Genevois, d'Instruments de Physique nous avait soumis' un premier projet, n'a, pu t1:e ralise pendant la prio~e de guerre. Il s'agissait de munir notre base primaire de microscopes et de repres amovibles dont la distance serait dtermine avec la seule rgle de 4 mtres. Les fils tudier seraient eux-mmes compars directement la distance de ces repres. On liminerait ainsi l'usage des fils traits fins et des 12 fils traits normaux qui servent d'inter-mdiaires pour relier' la base repres aCNlelle la base micro'scopes. Les mesures gagneraient ainsi en rapidit et en scurit. La question a t reprise dans son en!emble au 'cours

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    de ces derniers mois, et nous venons de rece\'oir une nouvelle proposition de la Socit Genevoise.

    Notre machine diviser continue tre utilise fl'quemment pour l'excution de toutes, sortes de _ graduations, mme circulaires, ncessites par nos recherches. M. Volet a fait une tude de l'erreur priodique de la vis mre de cette machine. Elle atteint une amplitude de 1 2 microns et n'est pas rigou-reusement priodique. Ainsi qVe nous l'avons dj obsen' dans d'autresjnstruments, cette ene-ur se modifie progressivement le long de ia vis. Au moyen de la machine diviser, M. Volet a retrac notre rgle en invar NI, qui est employe dans la mesure des rgles godsiques de 4 mtres et d,ont l'ancien trac, ainsi que l'ajustage ne donnaient f)aS satisfaction.

    Signalons, l'occasion des polis qu'exigent les tracs, qU' notre atelier' l'installation de polissage a t complte; et nous pouvons maintenant polir des plages de 30cm de 10nglleu', ainsi, que des disques.

    Dans le but de faciliter en interfromtrie les rglages du paralllisme des talons optiques par la mthode des images multiples et l'observation des franges de superposition, M. Cabrera a fait construire (1941), par les tablissements SeCt'tan, une lnnette prsentant les caractristiques suivantes : limite de sparation r", gl'ossissement 100, oculaire micromtrique. Cette lunette a d'ailleurs t utilise dans d'autres travaux.

    En vue d'obtenir rapidement des miroirs semi-transparents, pour les i,nterfromtres du Bureau international, MM. Terrien et Cabrera ont construit (1942 1943) la salle II une installtion permettant la ralisation de couches minces par vaporation dans le vide. 'Une premire installation a t en partie dtruite lors du bombardement du 3 mars 1942. L'installation dfinitive comporte les lments suivants: une po~npe palettes (pompe Cenco, dj existante, ou pompe de la Compagnie Gnrale de Radiologie commande dernirement), une pompe vapeur de mercure (dj existante), et une pompe vapeur de phtalate de butyle (vitesse de pompage 10 l/s, vide limite voisin de 10-5 milli-mtre de mercure, commande il la Maison Amate). Pour mesu-rer la pression, on dispose d'une jauge McLeod dans le domaii-te de pression de' 10-2 IO- mm Hg, construite par Amate, 'et d'un manomtre de Knudsen dans le domaine IO-!' 10-0 mm, cons-

    3

    Machine dif:iser.

    Petite lunette astronomiqu.e.

    J,Itallisation des miroirs,

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    trut l'atelier du Bureau, SUI' les plans de MM, Teniell ct Cabrera. Le nettoyage chimique des miroirs mtallisel' a exig l'emploi d'une eau distille trs pme; elle est, obtenue avec un appareil Soxhlet en verre Pyrex install dans la nouvelle salle de chimi'e; l'ancienne Chimie (salle 13 a d'ailleurs reu, cette occasion, divers amnagemer1ts.,'Le dispositif d'vaporation du mtal comprend un' filament chaiJf-, fant en tungstne ou en tantale, aliment par deux transfol'mateurs de 6 V en srie, donnant un courant de 15 A.' Pour mesurer les, facteurs de rflexion et de transmission des miroirs obtenus, on utilise le photomtre cellule construit par lVf. Terrien, ~,Ilquer on a adjoint un galvanomtre AOfP de priode 2 secondes. Une description plus dtaille de cette installation, laquelle M. Terrien a collabor pour une partie, est donne dans une note que je propose de publier en annexe des Procs-Verbaux.

    Cette installation a servi' pour renouveler des mtallisations des miroirs de l'interfromtre industriel et de l'interfromtre Michelson. Ceux-ci ont t pourvus (19

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    Des'essais sont en cours sur des plans d'acier-nickel 42 pour 100 chroms, ports diffrentes tempratures de recuit.

    Pour nos deux installations lumire monochromatique, quatre fentes ouverture micromtrique et axe fixe ont t construites notre atelier, d'aprs mes indications et sur les plans de M. Roux.- Leur principe rside 'dans l'utilisation d'une vis tte gradue comportant deux filetages d-c sens inverse.

    A la demande d'une physicienne prparant une thse, et avec sa collaboration, M. Cabrera a entrepris (1946) la meSUl'e des coefficients de dilatation, entre 0 0 et 1000 C, des cristaux de NOs Na. A cette occasion, l'appareil Fizeau a t remis en service, sans ,qu'on y ai t fait de modifications importantes.

    L'excellente stabilit du Kilogramme en acier inoxydable Uranus 10 >J, que nous possdons depuis une quinzain d'annes, m'a engag li faire tablir par 'l'atelier du Bureau, avec cet alliage, une srie de poids de prcision de 1 lOkg. Le projet en a t prCis par M. Cabrel'a; le polissage et l'ajustage ont t effectus avec succs l)al' notre mcanicien M. Himocq, sous la direction de ]VI. Bonhoure. Ces pices, qui affectent la forme d'une assiette creuse, s'embotent les unes dans les autres et se centrent ainsi trs facilement. Le Bureau ne possdait jusqu'alors; au-dessus du kilogramme, qu'une srie de poids en bronze de qualit mdiocre.

    Instruments nouveaux. - Le pont double, datant de 1931, a t remplac par un appa-reiJ nouveau, construit" galement pal' l'Association des Ouvriers en Instruments de Prcision (A.O.T.P.). Cet appareil perniet de raliser non seulement le rapport 1/1, mais galement les rapports 1/10 et 10/1. Il comporte 4 bobines de JOOO ohms (rcupres sur le pont prcdent), et 4 bobines de 100 ohms. Les ~ombinaisons appropries sont -ralises au moyen des barrettes extrieures et des bornes disposes sur la platine de J'appareil. De plus, le pont comporte des rsistances de 10 et 1 ohms en srie avec les bobines de 1000 et 100 ohms; qui interviennent lors des quilibrages secondajres destins l'limination des rsistances additionnelles des 'ohms. compars.

    Un pas de plus a t fait dans le domaine ,des multiples ,de l'unit: la construction ,confie l'A. O. J. P., d'ml'Instrument de passage de ,10 IOo,ohms.Le nouvel appareil est con~u SUl'

    Appreil Fizean.

    illasses.

    Instruments lectriques.

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    le mme principe que celui de 10 fois 1 ohm: la rsistance totale est subdivise en sections gales entre elles et spares par des bornes de potentiel. Chaque borne de potentiel est flanque de deux bomes' servant l'adduction du courant, ce qui permet l'addition des rsistances sans introduire des rsistances parasites. Les rsistances sont en manganine; le fil est bobin s'ur des sup-ports spciaux en Isolantite ,: A prs bobinage, les rsistances ont t recuites 500 et places dans une enceinte hermtique remplie d'huile. Cette enceinte peut recevoir des thermomtres grce aux tubes en cuivre placs le plus prs possible des sections elles-mmes. Le remplissage de l'instrument a t effectu au Bureau avec de l'huile spcialement choisie. Deux des sections se sont montres instables, probablement par suite de l'utili-sation d'un vernis la baklite non absolument neutre; clles ont t remplaces par la suite et donnent maintenant toute satis-faction. On petit signa.1et' que les bobines de 10 ohms du pont double ci-dessus ont t choisies dans le lot de celles qui ont t fabriques pour l'instrument-dc passage. Celles de 1 ol'un sont de mme type.

    Il a t galement construit, l'atelier du Bureau inter-national, en utilisant ces types de bobines, deux appareils qu'on peut appeler talons de variations (10 ohms). Ces appareils possdent es contacts amalgams (pour l'adduction du courant) d'une forme gomuique bien dfinie et reproductibles avec fidlit. Ils sont destins il ,produire grce une mise en court-

    ,circuit spciale, une variation de la rsistance d'un circuit, variation mesurable en fonction de la valeur d'un talon il bornes de potentiel. En dehors d~s talonnages des botes de rsistance manettes ou il fiches, on peut prvoir pOUt' ces' instruments des applications diverses, en particuliet' pour les ponts du type Maxwell-Wien, destins la comparaison des inductances (voir plus bas).

    I.e pont potentiomtre a t dot d'une cuve destine rece-voir les talons comparer. Cette cuve en verre, calorifuge avee du lige, est munie d'un plancher en bonite. L'huile est agite par une hliee horizontale place dans un orifice dcoup dans ce plancher. La cuve possde un chauffage lectrique qui pourra ue facilement adapt aux besoins des expriences futures,

    Dans cette mme rubrique, il faut signaler l'installation d'un pont de Wheatstone dont le Bureau possdait des lments constitutifs, et qui a t mis poste fixe la salle 16. Cet appa-

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    reil a t muni d'un galvanomtre du lype Assoprci (A. O. I. P.), amlior -par le constructeur dans toute la mesure du possible. Sa sensibilit est actuellement de l'ordre de ro-9 A pal' milli-mtre de dviation sur une chelle r In du miroir. Le' pont de Wheatstone se prsente ainsi comme un appareil adapt un grand nombre de mesures de moyenne prcision. Il a servi des travaux trs divers, tels que : talonnage des botes de rsistance, talonnages des rducteurs de tension de la photo-mtrie,' mesure des rhostats courants, etc.

    Notre principale cuve thermostat a t entirement rvise et ses .lments chauffa!!,ts ont t reconstruits et amliors. Soigneusement tudie et munie d'un bon wattmtre (de la Compagnie des 1 Compteurs de Montrouge), elle permet de ralieer des tempratures d'une stabilit remarquable. Grce J'empl"oi de cet appareil, les comparaisons des rsistances ont pu tre effectues 20, mme lorsque la temprature ambiante tait infrieure il r5 C. Cette cuve a galement servi, des mesures des coefficients de temprature des talons de rsistance ou de force lectromotrice et la dtermination des coefficients de temprature ,des cha~ltillons de manganine ou d'alliage chrome-or.

    L'Association des Ouvriers eh Instruments de Prcision a repris un potentiomtre datant de 1930, et nous en a fourni un de sa plus rcente fabrication. Cet appareil est destin aux divers travaux courants de l'lectrici t et de la photomtrie.

    Instruments anciens. - J_es instruments anciens : pont potentiomtre, potentiomtre spcial pour la comp~raison des lments "Veston, botes de rsistance diverses, ont t soigneu-sement entretenus et nettoys surtout aprs les priodes o le manque de chauffage pouvait faire craindre une action de l'humi-dit ou du froid. D'une faon gnrale, tous ont support l'preuve des conditions dfavorables et aucune dtrioration notable ne doit tre signale.

    Un certain nombre d'amliorations et de perfectionnementSoont t introduits dans toutes les installations. On a surtout vis la commodit et la rapidit des mesures lorsque celles-ci doivent tre effectues frquemment ou rptes un grand nombre de fois.

    Tout ce qui vient d'tre dit au sujet des instruments lec-triques est. d il M. Romanowski.

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    Photomtrie. , En 1939, les appareils essentiels installs par M .. TeiTien pour la comparaison des talons d'intensit lumineuse taient en tat defon'ctionnement. Par la suite, de nombreux perfe'ctionnements leur ont t ajouts ; chaque partie a t tudie fond, et l'en-semble permet maintenant il tout moment d'effectuer des compa-raisons avec une prcision certainement trs bonne, et qJJe l'exprience fixera au juste.

    Asschement. - Un gTand progl:s a t l'asschement de l'ai~' de la salle (salle 16 S) situe en sous-sol. En t sa temprature reste bien infrieure celle de l'air extrieur, et le degr hygro-mtrique lev de son atmosphre rendait prcaire l'isolement des circuits lectriques; les appareils mtalliques s'oxydaient et devaient tre dmnags dans un lieu plus sec; heureusement, les appareils fixes et importants; comme le hanc, avaient t pl'vus' en mtal inoxydable et ne souffraient .. pas. Les mesures n'taient possibles qu'en hiver, aprs un nettoyage gnral et un remone tage des appareils vacus. Deux entrepreneur:; spcia!istes du conditionnement d'air, 'consults, proposrent des projets trop onreux. !VI. Terrien reprit alors le problme; d'aprs ses mesures et ses calculs, il devait tre possible de maintenir sche l'atmosphre de la salle avec une puissance lectrique d'environ 500 watts. Les lments d'une i~stallation conforme ses projets, comprenant un compresseur frigorifique, un changeur de temp-rature, un yentilateur, et un caisson isol thermiquement;furent achets et installs l'extrmit nord du couloir du sous-sol. Aprs quelques difficults dues des dfauts de construction du compresseur (fabrication de guerre), l'installation donne toute satisfaction. D'un prix de revient modr, ne consommant pas beucoup plus d'lectricit que l'clairage de la salle, elle entre-tient en toute saison uu degr hygromtrique compris entre 0,50 et 0,65. Les isolements lectriques, qui avaient t amliors jusqu' tre presque suffisants dans les cOnditions les plus mauvaises d'humidit, sont alors parfaits. Citons les rsultats de quelques mesures sur le fonctionnement de l'installation: dbit d'air envoy dans la salle: 7 l/s; .temprature de cetaI' : ,tIC; point de rose ooC; volume d'eau condense 0,3 l/h,

    Banc ph~tomtrique et accessoires. - Le banc photomtrique, long de 41D, 5, avait t 'nivel et dress par le constructeur au moyen d'une l'gle d'acier. On a tudi le profil avec une lunette autocollimatrice prte par les services techniques

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    ,de l'Armement. Les irrgularits ainsi dceles surpassaient la tolrance de Omm,J qui avait t juge dsirable, Par un patient travail de retouche il la lime, M, Terrien, aid de !VI. Moreau, est parvenu il satisfaire cette condition svre surtonte la partie utilise du banc. Le contrle des chariots, le rglage de la 'position des index, l'talonnage de la rgle, et la perfection du guidage rectiligne, assurent une exactitude de 0, 2 il omm,3 sur la distance d'une lampe au photomtre, et de "Omm, r sur les dpla-

    ,.cements d'un chariot.

    Le banc a t muni d'crans noirs, et bord de rideaux de velours noir, afin de masquer' au photomtre toute lumire qui ne viendrait pas des lampes photomtriques, et de protger les oprateurs contl'e l'blouissement. Des supports di l'ers ont t ,construits selon les exigences des divers types d'talons lumineux : support invers, douille tournante avec contacts liquides mer-cure, support pour lampes il conducteurs souds, et pour lampes munies d'uu queusot prolongeant le culot.

    Photomtre photopile, - Les infidlits et les dfauts des cellules photolectriques appeles photopiles au sl-nium ne devraient pas empcher de les utiliser pour la photomtrie homochrome de prcision, il condition que soient observs q llelques principes mtrologiques lmentaires, LeUl' simplicit d'emploi, la planit de leur surface, l'absence d'am-poule de verre, les rendent mme peut-tre prfrables toute autre,' M, Terrien a conu et fait construire un photomtre il photopile, qui se substitue simplement au photomtre visuel, et que l'on emploie d~une faon analogue, Au lieu de permettre le conO'le visuel de l'galit de deux brillances contigus, ce pllll-tomtre pei'met d"e constater l'galit de deux courants photo-lectriques, quand la photopile est oriente vel'sl'une ou l'autre des ,deux lampes allumes sur le banc, La rotation de la photopile est cmmande il distance, son 'mouvement est automatique et d'une bonne fidlit mcanique; des dispositifs de scurit isolent le galvanomtl'e tant que la photopile n'occupe pas l'une de ses' deux positions de repos et ne rtablissent le contact qu'apr~s un

    .lger retard, Cet appareil fonctionne trs bien, il est toujours en tat de marche, puisqu'il ne ncessite ni accumulateurs, ni piles. Quant la valeur de cette mthode, les tudes mentionnes plus loin ont inGit la prfrer la mthode visuelle pOllr toutes 1es comparaisons quasi-homochromes,

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    Sphre d'Ulbricht. - Pour la comparaison des talons de flux: lumineux, !'IL Terrien a demand aux tablissements Gallus Courbevoie, de construire une sphre de IIll, 54 de diamtre. La condition la plus importante est, son avis, l'uniformit du fac-teur de rflexion de la peintu r blanche intrieure sur toute la surface. Pour cela il faut: 1 faciliter le dmontage pour le' renouvellement de la peinture; d'o le choix de dimensions modres, permettant de rendre la sphre lgre et transportable p.u moitis; 2.0 rendre la fermeture aussi tanche que possible, arin d'yiter l'introduction des poussires; 3 prendre des pr-cautions pour que l'air de la salle ne contienne que peu de pous-sires; ~es prcautions sont toujours recommandables et elles a l'aient t prises dj auparavant; l'installation de condition-nement d'air joue, de plus, le rle de filtre, et la surp;'ession lgre qu'elle cre s'oppose l'entre d'air non filtr. Cette sphre a t acheve et monte en 1942, aprs des difficults causes par l'tat de guerre. Sa disposition est originale en ceci: elle est divise en deux hmisphres suspendus, chacun par une potence tournante, une colonne scelle au plafond et au sol. Ainsi, le sol reste entirement libre.

    Bien entendu, la sphre est munie d'crans blancs de diverses di mensions, de d~uilles rglables en position, d'une fentre diffu-sante, etc.

    Pour faciliter le renouvellement de la peinture, on a achet un pistolet de ,peintre, et un compresseur d'air.

    Brillancemtre. - Un brillancemtre de srie a t achet la Maison Jobin ct Yyon, il Arcueil (Seine).

    Secteur photumtrique tOllrnant. - M. Terri,en a vouln essayer de donner une solution au problme de la construction d'un disque de Talbot. il ouverture variable et mesurable en rotatioIl. Un appareil d'essai vient d'tre construit, d'aprs ses indications, en grande partie il l'atelier du Bureau.

    Appareils de mesure lectriques paul' la photomtrie. - Le potentiomtre, construit par I"Association des Ou'(riers en Ins-truments de Prcision, en' 1938, a t rajust par son cons-, tructeur; ses bobines se montrent d'une stabilit satisfaisante, mais un talonnage priodique reste ncessaire.

    Les rducteurs de tension ont t amliors par une meilleure di.sposition des bobines; ona pryu des cmes huile pour le cas

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    o leur chaufl'ement risquerait d'introduire des erreurs trop fortes pour la prcisj.on dsire.

    talons photomtriques. - Quelques lampes filament de carbone et filament de tungstne, achetes par le Bureau en 1938, avaient t vieillies, .. rgles la temprature de cou-leur de 20460 K ou 2360" K, et talonnes en intensit lumineuse pal' rapport aux talons nationaux disponibles ce moment. Par la suite, on a reconnu la bonne stabilit de ces lampes. Mais le rglage en temprature de couleur s'est montr incorrect; il a t repris en 1946, ainsi que l'talonnage en intensit lumineuse,

    , la base de comparaison tant cette fois un ensemble plus complet d'talons nationaux. On a tenu compte du rapport des units dtermin par le National Physical Laboratory en 1939, Le Bureau dispose ainsi de lampes qui reprsentent, avec une bonne prcision, la bougie nouvelle moyenne il ces deux tcmpratures de couleur.

    Appareil pour l'tude p/wtomtrique des lames semi-trans-parentes.-Les mesures par interfrences ont amen dterminer, SUl' des lames semi-mtallises, le facteur de transmission et le fac-teur de rflexion SUI' les deux faces. M. Terrien a conu, dans ce but, un appareil original, qui a t entirement ralis l'atelier du Bureau. Je n'insiste pas sur sa description, qui a t publie. La prcision est limite par les dMauts du rcepteur; aprs un talonnage, elle est nettement meilleure que 1%. L'appareil est utilisable dans une pice claire; il est particulirement prciux depuis que le Bureau est quip pour produire les semi-mtalli-sations; car il permet le contrle immdiat des rsltats obtepus.

    Amplificateur photolectrique. - Pour bien des problmes photomtriques, tels que l'tude de la diffusion, o~ l'tude des variations de l'intensit lumineuse avec la direction dans un petit angle solide, la photopile au slnium manque de sensibilit"; elle est d'ailleurs incapable de donner une prcision intressante aux faibles clairements. M. Terrien a ,const.ruit un amplificateur il courant continu, destin fonctionner avec une cellule vide. 11 s'est astreint pla

  • 'j'hermontres et baromtres.

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    utilis ne dpassaient pas l'amplitude calcule d'aprs l'efl'et g-renaiPe et l'agitation thermiqu. CependaQ.t, des essais dans un laboratoire parisien, en un lieu, moins cart des vibrations du sol que le Pavillon de BI'eteuil, ftirent dcevants. On a remani l'appareil, en v,ue de le rendre moins sensible aux vibrations mcaniques, avec un plein succs . Le Bureau dispose maintenant d'un rcepteur photolectl'ique sensible JO-!I lumen l'our une lumire de temprature de couleur 23600 K, trs faible drive, trs commode d'~mploi. Cet appareil a servi ~ l'tude des pro-pl'its difl'usantes de la 'peinture l'oxyde de zinc dont est enduite la sphre d'Ulbricht, et la dtermination des ingalits de l'clairement produit pat des lampes talons d'fins la direction d'utilisation.

    Amnageme~lt de la salle 15 S. - Pour loutes les mesul'es autres que les comparaisons d'talons, l'amnagement de la seconde

    ,salle du sous-sol, destine elle aussi la photomtrie, a t complt par la fixation de supports de galvanomtre et l'ins-tallation d'un mobilier trs succinct.

    1I1onochromalelll' double. - M. Terrien, qui continue tcmporai-rement le partage de son temps entre le Bureau international et l'Institut d'Optique, a' eu la charge, dans ce dernier tablis-sement, d'OI'ganiser les sectio~lS d'optique physique; polarimtrie, spectrophotomtric, spect,ronergtiqlle; il lui a fallu tudier les monochromateurs, appareils essentiels pour ces techniques, en mme temps qu'il rechcrdwit les meilleures mthodes pour l'tude spectrophotomtrique dcs sources de lumil'e et des verres colors, tude imp0i'lante pour ce qui concerne les units de lumire. L'un des rsultats de ces tra ,'aux a t la conception d'un monochromateur double prismes de "ene et miroirs, particulirement adapt, par l'excellente correction des aber-rations, par la fidlit des ,'glages,et par la dfinition de l'tendue gomtrique des faisceaux, aux mesures quantitatives de rayon-nement. Plusieurs de ces appareils ont t construits l'Institut d'Optique; le Burea inlrnational en a comrnand un pour lui.

    M. Roux, qui avait t charg de la reprise des expriences au thermomtre gaz de Chappuis, avait l'intention de renouveler compltement cet instrument; mais il a t arrt.! par la CDrence des constructeurs-verriers.

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    Une lg're' fuite de mercure s'tait produite notre petit baromtre Fuess,si commode pour toutes les dterminations courantes; l'appareil a t trs bien remis en tat par la maison Lehalle. IVI. Roux l'a rgl, et a dtermin sa correction par l'ap-port au Baromtre normal.

    Ce baromtre normal a subi une flure qu'il n'a pas t pos-'sible d'aveugler. Heureusement celle-ci n'affecte que la cuvette infrieure; elle- ne gne pas les points, et il ~e semble pas que notre bel instrument ait perdu de ses qualits primitives.

    A l'occasion de la remise en tat et du rglage c~mplet de ce baromtre, M. Roux a tudi les conditions des points sur un mnsique. Il a dtermin par les interfrences lumineuses la forme des mnisques suivant le diamtre du tube; et il a trouv qu'il n'existe au centre une rgion pratiquement plane qn'au del du diamtre.de 40 mm.

    IVI. Roux a fait construire un micromanomtre bascule de Lord Hayleigh, destin mesurer les diffrences de pression entre l'interfromti'e recevan t un afflux d'air extrieur et l'atmosphre ambiante.

    Pour le contrle de la rectitude des glissires et des bancs, et ContrOle en gnral la vrification des alignements, M. Terrien a i~agin des un di.spositif optique qui donne, com~le le ~ouble prisme de alignements. K6sters, mais par un procd diffrent, une double image, de -chaque objet, seuls les points aligns stir une certaine droite .ayant leurs deux images confondues en 'une seule .

    . Notre batterie d'accnmulateurs de 88 volts, pour l'al~mentation Accu-gnrale du laboratoire, aprs un long service s'est trouve hors mu/ateurs. d'usage; elle a pu, au cours mme de la g~erre, tre remplace 'par une batterie neuve, et l'on a profit des quelques lments anciens, rests en tat suffisant, pour atteindre la diffrence de potentiel en courant continu de 120 volts, qui est devenue la basse tension normale des instruments, qui nous a dj rendu grand service, en supplant le secteur au cours des nombreuses pannes de la fin de la guerre, et qui est encore utile c~mme a ppoint la photomtrie.

    A notre atelier de mcanique, aucune machine impol'tante n'a Outillag t acquise. On s'est content d'entl'etenir et cl'amnager l'ou-tiilag~existant.

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    La belle fraiseuse, achete rcemment, nous rend de trs grands services. Nous venons de commander des accessoires qui permet-tront d'lever sa yitesse de trayail, et par suite son rendement.

    Notre plus grand tour, qui avait t construit en 1890, sur les plans de Huetz, notre mcanicien d'alors, arrive au bout de ses services; je suis en pourparlers pour l'achat d'un tour moderne prsentant des capacits encore un peu plus leyes que celui-l.

    IV. - 'l'RA VAUX. ,

    Prototvpes. D'eux groupes (~e comparaisons ont t .excuts au moyen du Comparateur Brunner. Le premier a runi les prototypes Tl, T", N 13c, No 13 et No 19 et a eu pOUl' objet de dterminer, en fonction de nos prototypes d'usage, les Mtres T" et No 13c l'etracs, et aussi de s'assurer de la bonne conservation de ces derniers, aprs l'exode qu'ils ont. subi en 1940. Cette vri-fication a donn entire satisfaction, puisque le plus' grand cart des diffrences de ces trois Mtres, avant et aprs leur yoyage en province, est gal oP',08, e'est-it-dire infrieur aux erreurs possib.les d'observution. Ces mesures ont t excutes pal' MM. Volet, Roux et Cabrera.

    Le deuxime groupe de comparuisons a eu lieu entre les Mtres T", N 13, No Hi etNO 26. MM. Prard et Cabrera d'une part, et MM. Volet et Moreau d'autre part, y ont purticip. JI a t fait, duns le but. d'une nouvelle dtermination de notre pro-totype T 4, et aussi en yue d'tublir l'quation du No Hi, nouvel-lement trac et appartenant l'Autriche. Pour notre talon des subdivis.ions du mtre, nous ayons trouv la valeul' 'l'". = Im- 1iJ., 14 il 0, ulors qu'il rsultait de la dtermination. prcdente la yaleur trs voisine T,,= IIll ~IP', 06. Aprs discussion, nous ayons finalement admis la valeur intermdiaire

    plus proche du deuxime rsultut que du premier, la fois parce que dans la deuxime tude le nombre des observateurs tait de quatre au lieu de trois, parce que le nombre des sries pour chaque comparaison tait de huit au lieu de quatre, et que d'ailleurs la grandeur des erreurs rsiduelles tait sensiblement' plus faible. Cette valeur se trouve ainsi dtermine par l'inter-' mdiaire de quatre de nos meilleurs tmoins du Mtre et incl-

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    pendam~ent pal' Cinq obserYateurs, ce qui lui confre sans doutc un haut degl' d'exactitude.

    Quant au Mtre No 1;; d'A_utriche, il rsultc de ces mesures quc sa valeur est:

    No Hi = Ill! + IP',33 0.

    Dans ces comparaisons, o ne sont entrs que des Mtres d'une haute qualit, nous avons eu l'occasion de confirmer les remarqucs faites dans mon prcdent Rapport au sujet de la prcision atteinte actuellement grce la rnovation de nos Mtres et du Comparateur Brunner. L'cart entre l~s yaleurs relatives de deux Mtres quelconques, dtermines par des observateu!1s dif-frents, ne dpasse que trs exceptionnellement un dixime dc micron.'

    D'antre pai:t, l'utilit du retournement des. microscopes s'est trouve nouveau d.Smontre. C'est ainsi que nous avons observ des yariations de plusieurs diximes de micron entre certaines diffrences obtenues a vcc lcs microscopes eil position normale ou inverse,

    Cctte qucstion, qui a dj fait l'objet d'une mention dans mou prcdent Bapport, a t reprise en tenant compte d" certaincs rcmarques faites -I'occasion de nos tudes antrieures. Je rappelle que l'influence des diITrents facleurs sur la prcision des points est estime d'aprs la concordance de JO mesures successives d'un mme intcrvalle de quelques dizaines de microns au moyen d'un rnicroscope. Cinq observateurs ont particip il cette recherche et ont confirm que le grossisselnent de l'oculaire ayait peu d'effet sur la prcision des points, alors que l'influence du grandissement de l'objectif est prl~ol'diale. Comme prc-demment, nous avons troU\- que la prcision est sensiblement prop'Ortionnelle au grandissement de l'objectif pour des .objectifs de mme ouverture numrique.

    Au Comparateur Brunner nous a\'ons dtermin, grce il la moyenne d'un -grand nombre d'observations faites par cinq observateurs, que la prcision d'une mesure d'un petit intervalle sous un microscope se caractrise par une" erreur probable de OP',070. Si aucune autre erreur que celle du point n'inter-venait dans la comparaison de deux Mtres, une srie ordinaire 'lui comporte 6 points sur cha1ue Mtre, serait par suite entache

    , Prcin

    des

    lJoints.

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    d'un erreur probable gale

    0~,070 ,- 1 --_- V2 = OP~O'IO. \/6 .

    Or, Ics sries relles, effectues au Comparateur Brunner, com portent une erreur probable de -+ o~, 076, ainsi qu'il est expos en dtail dans le Mmoire de MM. Prard et Volet sur les Mtres dll Bureau international. La diffrence entre ces deux rsultats montre la part qui revient, dans les comparaisons normales, aux erreurs de points et celles, moins bien connues, qui ont leUl' origine dans les ingalits de temprature, l'iusta.c bilit{ du compal'ateur et de fa surface de l'eau, etc, Des amlio-rations semblent encore possibles ~ur ces diffrents points.

    En connexion avec l'tude des causes d'erreur affect~nt les comparaisons des Mtres dans l'eau, une recherche a t faite par M. Volet sur l'influence du mnisque form par l'ascension de l'eau le long d'une paroi SUl' les points effectus dans le voisinage. Cette tude, destine complter celles que nous avions dj faites antrieurement sur le mme sujet, nous' a permis de tirer quelques enseignements relatifs la technique des mesures. La distance d'une paroi vert.icale parti~ de laquell l'influence. du mnisque devient ngligeable est d'environ 35mm

    Le prototype '1't., primitivement destin ser,!:ir comme talon des subdivisions du mtre, tait tomb en dsaffe.tion en raison de la qualit mdiocre de son trac initial. Un certain nombre de rgles de longueurs et sections diverses, construites en nickel, et en acier-nickel, remplaaient tant bien que mal, depuis une quarantaine d'annes, le prototype '1\.

    Inclus dans la srie des Mtres dont la rnovation avait t dcide enlg35 par le Comit international, T 4 a t pourvu d'un nouveau tl'ac, excut en 1937 par la Socit Genevoise d'Instruments de Physique, prsentant les caractristiques suivantes: subdivision en millimtres de l'intervalle fonda-mental 0 lm, et de part et d'autre des traits 0 et 1000, trois millimtres supplmentaires, dont les deux extrmes sont subdiviss en diximes .. Deux traits longitudinaux distants de Omm,12 recoup'ht l'ensemble de la division.

    La parfaite russite de la rnovation de ce Mtre a conduit restituer ce prototype son rle primitif. Dans ce but, l'tlon-nage de ses subdivisions a t excut indpendamment par

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    deux observateurs. Une premire, tude Hait dj t faite en ~937~I938, au Comparateur Universel, pai'M. Cabrera; M. Moreau a t charg de doublet cettetudei et a excut, en 1943, un second talonnage (centimtres, miIIimtres des premier et dernier centiintres, millimtres supplmentaires et diximes de' millimtre) effectu au Comparateur Bariquand par des mthodes partiellement modifies, . et dans des conditions d'observation galement-diffrentes.

    Les rsultats de cette double tude ont montr'la trs bonne rgularit de la division; rapports une chelle idale qui-distante s'appuyant sur les deux traits fondamentaux 0 et IOOO de la' rgle, les carts de position des traits tudis dpassent fort raremelit le micron~

    D'autre 'part, .les deux observateurs ont constat que les rsultats des deux talonnages, bien' que concordant mieux (lue OfL,2--;- diffrent presque toujours dans le mme sens. Ces _ divergences, d'apparence systmatique, se prsentent souve,nt lorsqu'on fait des talonnages indpendants d'une mme division; elles ne sont pas dues aux observations, mais la faon de caluler partir de celles-ci les corrections des traits inter-mdiaires. En fait, la '~thode de calcul donne, par hypothse, des corrections nulles aux traits fondamentaux 0 et.'IOo~; or, si les deux observateurs ont commis des erreu'rs dans l'observation de ces traits, celles-ci doivent se re)Jorter sur les autres traits, entranant par l des diffrences systmatiques. On peut d'ailleurs faire un calc!!l permettant d'obtenir, pour les traits intermdiaires, des corrections qui vrifient une condition se rapportant l'ensemble des traits tudis, par exenlple Cl'ire que la somme des carrs des corrections est minima; on constate alors ciue les diffrences entre les rsul tats de divers talonnages ne' sont plus systmatiques. Cette discussion a t publie par' MM. Cabrera et Moreau aux Travaux et Mmoires, la suite des rsultats de l'tude de la rgle Tl,.

    M. Volet a mesur, au moyen de la machine- mesurer, deux LOI!{/1MUrs cubes en quartz, dont l'tude tait demande par M. Bernard diverses. J"yOt. '

    lVi. Moreau a fait la mesure de six broches bouts sphriques, s'chelonnant ~e' 150 60Qmm, appartenant la Prcision Mcanique ; simultanment, la valeur des six broches de mm valeur nominale appartenant au Bureau internat'i~nal a t'

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    redterminc. Ces mesures ont t excutes au Comparateur Universel, en utilisant la mthode des abouts plans, par compa-raison a\'ec le prototype T 4 Les valeurs sul'antcs 0 ont t~ obtenues pOUt' les broches du Bureau:

    mm [J. BH r50 - r,4o

    Al' 1901 ,\ ........ ' . .

    -0,50 200 300 - 0, 13

    AP 1S97 ...... 400 +0,37 500 -2,97 600 + I,IS

    (jui sont comparer a\'cc les valeurs

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    M. Volet a redtermin avec soin la dilatabilit de nos rgles secondaires en acier-nickel et en nickel. Elle..s prsentent toutes une excellente stabilit de la dilatabilit, mme celles en invar, qui ont maintenant 40 50 ans d'ge, e"t qui avaient montr au dbut une lgre augmentation. M. Volet a aussi mesur la dilatation de la rgle en acier 58 pour 100 de nickel, qui est l'talon appartenant la Socit Genevoise d'Instruments de Physique. Puis, il titre documentaire, il a dtermin les coefficients d dilatation de la manganine utilise "dans les talons de J'sistance lectrique pour laquelle il a trouv:

    (I.o,t= (18, 125 + 0,004 42"'t) 10-6,

    ainsi que de l'alliage dit Uranus 10 servant la confection de poids talons. Ce mtal donne:

    (I.o,/:'= (16, 151 + 0,007 75 t) 10-- 6 .

    D'autres mesures ont t faites au Comparateur dilatation, soit pour vrifier la concordance des dterminations effectues au comparateur de JIll et sur la base de 24m , soit en grand nombre, pour l'tude que nous poursuivns sur les alliages mtr~ogiques.

    Par anticipation sur les travaux au moyen des interfrences lumineuses, je signale ici les dterminations de dilatation excu-tes par M. Roux au moyen de sa mthode des cylindres croiss, Deux demi-cylindres, limits d'un ct il la surface cylindrique, de l'autre un plan diamtral, sont d'abord mis en contact par leurs surfaces cylindriques, leurs axes tant rectangulaires, tandis que l'un a son plan co lI contre un plan mtallique, l'autre est rgl para lllement il ce plan; les interfrences lumineuses mesurent la distance de ces plans. Dans une deuxime expricnce, on intercale un cylindre dont on veut mesurer le diamtre, son axe crois par rapport aux axes remis parallles des demi-cylindres. L'on fait une nouvelle mesure par les interfrences et l'on obtient, par diffrence entre les deux expriences, la valeur du diamtre du cylindre intercal.

    Si ?ette mthode peut donner lieu quelques critiques concer-nnt les difficults des rglages gomtriques, par contre elle est sans objection dans les mesures des variatiOns du diamtre d'un cylindre qu'on porte diffrentes tempratures en le laissant sur place. M. Roux a dtermin ainsi la dilatabilit transversale de fils godsiques, de cylindres de chrome lectrolytique et de Pyrq, et d'talons cylindriques du Bureau. "

    Jlesures

    de

    di:alatlon.

  • l~l