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1 Les Rapports d'activité 2002 du Groupe BANK OF AFRICA sont illustrés, d'une part, de photographies montrant la vie des agences et succursales BANK OF AFRICA et, d'autre part, de sujets mettant en avant la créativité du continent africain. Dans de nombreux univers, tels ceux de la recherche scientifique, de l'agronomie, des nouveaux circuits économiques, de la santé, des nouvelles technologies, et bien sûr, de la création artistique et culturelle, l'Afrique innove. CIPREL Station électrique à Vridi, Abidjan, Côte d'Ivoire. En 1997, la Compagnie Ivoirienne de Production d'Electricité (CIPREL) a mis en service une turbine à combustion de 110 MW sur le site de Vridi 2, à Abidjan, valorisant le gaz naturel ivoirien. Celui-ci est produit à partir des gisements off-shore exploités au large des côtes ivoiriennes. Cette réalisation vient s'ajouter aux trois premières tranches déjà en service sur le site, d'une puissance de 33 MW chacune, totalisant une production de 666 GWh annuelle et satisfaisant 40% de la demande du réseau ivoirien. © Photo : Luc Gnago / PANAPRESS

CIPREL Station électrique à Vridi, Abidjan, Côte d'Ivoire. · En COTE D’IVOIRE, la normalisation progressive du climat socio-politique et la signature en mars 2002 d’un programme

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Les Rapports d'activité 2002 du Groupe BANK OF AFRICA sont illustrés, d'une part, de

photographies montrant la vie des agences et succursales BANK OF AFRICA et, d'autre

part, de sujets mettant en avant la créativité du continent africain. Dans de nombreux

univers, tels ceux de la recherche scientifique, de l'agronomie, des nouveaux circuits

économiques, de la santé, des nouvelles technologies, et bien sûr, de la création

artistique et culturelle, l'Afrique innove.

CIPREL Station électrique à Vridi, Abidjan, Côte d'Ivoire.

En 1997, la Compagnie Ivoirienne de Production d'Electricité (CIPREL) a mis en service

une turbine à combustion de 110 MW sur le site de Vridi 2, à Abidjan, valorisant le gaz

naturel ivoirien. Celui-ci est produit à partir des gisements off-shore exploités au large

des côtes ivoiriennes. Cette réalisation vient s'ajouter aux trois premières tranches déjà

en service sur le site, d'une puissance de 33 MW chacune, totalisant une production de

666 GWh annuelle et satisfaisant 40% de la demande du réseau ivoirien.

© Photo : Luc Gnago / PANAPRESS

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Le mot du Directeur Général

L’année 2002 avait début en Côte d’Ivoire sous des auspices

prometteurs : la perspective d’un retour à une croissance positive

et aux aides multilatérales était réelle et s’était affirmée au fil des

mois. Mais le pays, le 19 septembre 2002, a sombré dans la crise la

plus grave de son histoire.

Celle-ci, non résolue avant la fin de l’année 2002, ne pouvait avoir

sur tous les secteurs économiques, y compris le secteur bancaire,

qu’un retentissement extrêmement négatif.

La BANK OF AFRICA - COTE D’IVOIRE (BOA-COTE D’IVOIRE) a toutefois pu anticiper le

choc de cette fin d’exercice difficile. En effet, elle a su opérer, mois après mois, une

profonde et salutaire mutation qui lui a permis d’accroître fortement sa productivité et sa

place au sein du système bancaire ivoirien.

L’augmentation de dépôts, des +69,2% pendant l’année sous revue, a agi positivement

sur la taille du bilan de la Banque, qui a ainsi progressé de +30,3% de 2001 à 2002.

Cette évolution des ressources de la clientèle a amené également un rééquilibrage

satisfaisant du ratio emplois/ressources et une progression sensible de la part de marché

de la BOA-COTE D’IVOIRE, qui passe de 3,4% en fin d’exercice précédent à 4,6% au

31 décembre 2002.

La performance la plus édifiante est pourtant à porter au crédit du chapitre des

commissions. Leur perception a augmenté de +129,7% pendant la période étudiée,

résultat notable au regard des évènements qui ont affecté le pays à l’aube du dernier

trimestre 2002.

Le résultat brut d’exploitation avant dotation aux amortissements, d’un montant de

2 533 millions de F CFA, ressort en hausse de 42,2% par rapport à l’exercice antérieur. Il

témoigne de l’importance activité de la BOA-COTE D’IVOIRE, rendue possible par la

notoriété et l’audience de plus en plus favorables rencontrées auprès auprès d’une

clientèle en large expansion.

L’année écoulée aurait ainsi pu permettre un bénéfice en amélioration significative, n’eut

été la dotation d’une provision d’un niveau exceptionnellement élevé, réalisé pour la

couverture des créances fragilisées par une conjoncture brutalement dégradée, qui a

finalement ramené le résultant net à un niveau légèrement positif.

Malgré cette conclusion décevante, la BOA-COTE D’IVOIRE, à travers cet exercice

particulièrement difficile, a non seulement démontré une capacité de résistance d’un

excellent niveau, mais a également prouvé qu’elle disposait de tous les atouts

nécessaires pour assurer, dans un futur que chacun espère apaisé, un développement

harmonieux et une rentabilité accrue de son activité.

Réné FORMEY DE SAINT LOUVENT

Directeur Général

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Faits marquants

Au cours de l'année 2002

Mars

Participation au rachat par le

Groupe BANK OF AFRICA, en

partenariat avec la compagnie

d’assurance Colina, de 100% du

capital de la société d’assurance

Groupama Vie, devenue COLINA

AFRICA VIE.

Avril

Participation à Cotonou au

Rencontres BANK OF AFRICA 2002

pour les cadres du réseau.

Lancement de l’augmentation de

900 millions de F CFA du capital de

la Banque.

Juin

Signature d’une convention de prêt

subordonné d’un montant de

1 milliard de F CFA avec la BANK OF

AFRICA – BENIN

Juillet

Début des travaux d’aménagement

de l’Agence de San Pedro.

Août

Début des travaux d’aménagement

de l’Agence du Boulevard de

Marseille, à Abidjan.

Libération intégrale de

l’augmentation du capital de la

Banque, qui porte celui-ci à

2 000 millions de F CFA.

Septembre

Début de la crise ivoirienne.

Décembre

Achèvement des travaux des deux

nouvelles Agences.

Participation à Dakar au Rencontres

BANK OF AFRICA 2002 pour les

Administrateurs du réseau.

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Chiffres clés

31/12/2002 Activité

Dépôts* 55 521

Créances* 46 630

Résultat

Produit Net Bancaire* 4 836

Charges de fonctionnement* 2 293

Résultat Brut d’Exploitation* 2 433

Résultat Net* 23

Coefficient d’exploitation (%) 49,7

Structure

Total Bilan* 73 480

Fonds Propres après répartition* 3 061

Fonds Propres/Total Bilan (%) 4,17

Effectif moyen pendant l’exercice 75

(*) En millions de F CFA

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Composition du Conseil d'Administration

Le Conseil d’Administration, de 8 membres, est actuellement composé comme suit :

M. Paul DERRUMAUX, Président

BANK OF AFRICA - BENIN, représentée par M. François TANKPINOU,

Administrateur

CAURIS INVESTISSEMENT, représenté par M. Yawo EKLO Noël, Administrateur

SIDAM, représentée par M. MEITE Souleymane, Administrateur

STAMVIE, représentée par M. AIKA Elloh, Administrateur

M. Ousmane DAOU (AFRICAN FINANCIAL HOLDING - AFH), Administrateur

M. Léon NAKA, Administrateur

M. Francis SUEUR, Administrateur

Répartition du capital

AFRICAN FINANCIAL HOLDING (AFH) 66,7%

BANK OF AFRICA - BENIN (BOA-BENIN) 8,9%

ACTIONNAIRES NATIONAUX 9,0%

SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE (SFI) 3,8%

CAURIS INVESTISSEMENT 7,3%

AUTRES 4,3%

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Rapport du Conseil d'Administration

à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 mai 2003 pour l'exercice social 2002.

Le cadre économique et financier de l'exercice 2002

En 2002, les indicateurs indiquent une reprise limitée de l’activité économique mondiale

avec un taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) qui devrait se situer à 2,3%

contre 1,9% en 2001. Cette accélération modérée du rythme de la croissance mondiale

serait essentiellement imputable à l’Asie et aux Etat Unis.

Dans ce dernier pays, l’activité économique a renoué avec la croissance grâce,

notamment, à la hausse des consommations privées et publiques au premier trimestre

2002, suivie d’une reprise des investisseurs des entreprises et des exportations au

troisième trimestre de l’année échue. Au total, la croissance du PIB serait de 2,3% en

2002 contre 0,3% en 2001.

Au Japon, l’économie serait en récession pour la seconde année consécutive, avec un

taux de croissance du PIB de -0,7% en 2002 contre -0,3% en 2001, en liaison avec la

baisse des investissements des entreprises.

Dans la zone Euro, la situation économique a été marquée par un nouveau

ralentissement de l’activité économique avec un taux de croissance de 0,8% contre 1,4%

en 2001. Les entreprises ne semblent toujours pas incitées à reconstituer des stocks qui

avaient pourtant fortement diminué en 2001 et leurs dépenses d’investissement se

seraient à nouveau contractées.

En Asie, la croissance devrait se situer à 6% en 2002 contre 5,2% en 2001. Cette

performance économique résulte des politiques monétaires accommodantes, assorties de

mesures d’accompagnement inscrites dans les budgets publics. Au premier semestre

2002, la vigueur des exportations a tiré l’activité des pays d’Asie, permettant un

affermissement de la reprise enclenchée en 2001.

En Afrique, au sud du Sahara, le rythme de l’activité économique dans l’Union

Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) devait se maintenir au même niveau

que celui de 2001, soit +3,9%. Cependant à la suite des troubles en COTE D’IVOIRE

depuis le 19 septembre 2002, la croissance globale ne serait plus que 2,7% pour

l’ensemble de la zone UEMOA.

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En COTE D’IVOIRE, la normalisation progressive du climat socio-politique et la

signature en mars 2002 d’un programme économique et financier appuyé par les

institutions de Bretton Woods laissaient espérer une reprise pour l’année écoulée. Ainsi,

la croissance économique, projetée à 3% en 2002, devait être soutenue par l’afflux de

capitaux étrangers. Parallèlement, le retour de la confiance et les engagements des

Autorités ivoiriennes à mettre en oeuvre des réformes, notamment dans les filières

agricoles d’exportation, devaient vaincre l’attentisme des investisseurs privés. Bien qu’en

légère détérioration du fait de la relance des dépenses d’investissement, la situation des

finances publiques était en amélioration et permettrait d’éviter toute accumulation de

nouveaux arriérés de paiement.

Tous les secteurs devaient normalement concourir pour un niveau satisfaisant de

croissance économique. En effet, le secteur primaire, bien que confronté à la baisse de la

production de rente, devait croître de 0,3%. La valeur ajoutée du secteur secondaire

augmentait de 5,1%, en relation avec le regain d’activité des industries de raffinage de

pétrole et la reprise de la production pétrolière du champ « ESPOIR », ainsi que celle du

secteur du Bâtiment et des Travaux Publics. Le secteur tertiaire, porté par l’effet de

rattrapage du commerce de détail, par la relance du transport et par la dynamique du

sous-secteur télécommunication, devait croître de 3,3%.

Le contexte favorable à la mobilisation de ressources extérieures devait permettre un

renouveau des investissements publics, entraînant une progression de la consommation

de 0,8%.

En ce qui concerne les échanges extérieurs, les importations auraient dû augmenter

de 6,3%, en raison principalement de l’accroissement des importations des biens

d’équipement. Les exportations, quant à elles, se situaient en hausse de +2%.

Le taux d’inflation annuel moyen devait baisser à 3% en 2002 contre 4,1% en 2001.

La situation de dette publique totale demeurait cependant préoccupante avec un

encours représentant 104,3% du PIB en 2002, malgré l’allègement issu d’un

rééchelonnement de l’ordre de 887 milliards de F CFA auprès du Club de Paris et les

perspectives attendues en 2002 dans le cadre de l’initiative des Pays Pauvres Très

Endettés (PPTE).

En ce qui concerne la situation monétaire, il était attendu une progression de 3,7%

de la masse monétaire provenant à la fois d’une hausse de 47 milliards de F CFA des

avoirs extérieurs et d’un repli de 0,3% du crédit intérieur.

Mais l’apparition du 19 septembre dernier de la plus grave crise politico-militaire qu’ait

jamais connu le pays depuis l’indépendance a rendu caduques ces prévisions

économiques pour l’année 2002 et les indicateurs de fin d’année révèlent une

détérioration de la situation économique et financière.

Les conséquences de cette crise peuvent être appréhendées à partir des ses principaux

déterminants.

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Il s’agit essentiellement :

de la faiblesse du taux d’exécution des investissements publics.

Ce paramètre défavorable était déjà observé antérieurement au 19 septembre

2002. La demande intérieure a été affectée par le rythme faible d’exécution des

investissements de l’Etat. La relance des investissements a été de facto en cause

par la crise actuelle que connaît le pays. Ce constat est renforcé, d’une part, par

les craintes et la prudence observées par le secteur privé que se manifestent par

le ralentissement des activités des entreprises et, d’autre part, par la suspension

des appuis financiers des bailleurs de fonds.

du reflux des échanges avec la sous région.

La fermeture des frontières terrestres entraîne une désorganisation des circuits du

commerce régional entraînant des conséquences négatives sur le secteur tertiaire,

notamment le commerce et les transports. En effet, toute la chaîne de transport,

en partie composée de l’activité du port d’Abidjan, des transports ferroviaires et

routiers ainsi que de la fonction de transit, est affectée.

Par ailleurs, le secteur touristique est totalement sinistré, comme en témoigne le

ralentissement des activités de restaurations, et cette situation est aggravée par

le contexte de couvre-feu, le faible taux d’occupation des hôtels et la forte

réduction du nombre de passagers sur les vols aériens internationaux à

destination d’Abidjan.

de la baisse des recettes fiscales et de la redéfinition des priorités.

Les performances des régies financières, concrétisées par un meilleur

recouvrement des recettes budgétaires au premier semestre 2002, pourraient

s’inscrire en net retrait au dernier trimestre 2002 du fait de la perte de contrôle

sur les zones occupées. Par ailleurs, la redéfinition des priorités en matière de

dépenses publiques peut compromettre sérieusement les objectifs

d’assainissement et d’efficacité de celles-ci.

de la hausse du taux d’inflation.

La particularité du climat socio-politique rend difficile les échanges commerciaux

nationaux. En outre, la désorganisation des circuits intérieurs et la fermeture des

frontières terrestres avec les pays limitrophes accentuent les problèmes

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d’approvisionnement en produits alimentaires traditionnellement importés des

pays sahéliens. Les répercussions sur les prix sont immédiatement ressenties sur

les marchés.

Il en résulte inévitablement des effets négatifs importants se traduisant

notamment par une baisse des exportations, un volume amoindri des recettes fiscales,

une réduction drastique des financements extérieurs et une poussée de l’inflation. Les

taux d’évolution des ces différents indicateurs varient selon les scénarii retenus pour la

sortie de crise et, surtout, selon l’échéance de leur mise en oeuvre. Toutefois, les

dernières prévisions retiennent pour 2002 une baisse du PIB de l’ordre de -2,5%, au vu

des dommages causés aux principales composantes du système économique ivoirien. Il

est attendu dans le même temps une dégradation sensible des finances publiques ; la

contraction des recettes budgétaires et de la pression fiscale, jointes à une stagnation du

taux des dépenses participant au montant global du budget, expliquent cette évolution

négative. Il en découlera une aggravation du poids relatif de ce déficit, qui devrait

représenter en 2002 environ 2,9% du PIB escompté.

Quant au marché financier, le volume des transactions réalisées sur le marché

boursier régional s’est fortement réduit durant l’année écoulée. En outre, la comparaison

avec les niveaux de fin décembre 2001 révèle que l’indice BRVM 10, qui s’affichait à

84,11 points à fin 2002, s’était replié de 2,8%, alors que l’indice BRVM composite qui se

situait 77,46 points à la même date, avait cédé 4,03%.

Analyse des comptes de bilan et de résultat de

l'exercice 2002

Malgré la conjoncture très favorable qui aura influencé les comptes en fin de d’exercice

sous revue, la taille du bilan de la BANK OF AFRICA - COTE D’IVOIRE (BOA-COTE

D’IVOIRE) s’est apprécié de 30,3% pendant l’exercice sous revue, atteignant

74 480 431 266 F CFA au 31 décembre 2002.

Cette hausse a été rendue possible à l’expansion très importante, de +69,2%,

des dépôts de la clientèle, ces ressources passant de 32,8 milliards de F CFA en début

d’exercice 2002 à 55,5 milliards de F CFA à la fin de la période étudiée. Ce résultat est

d’autant plus remarquable qu’il a été obtenu après la fermeture de l’Agence SMGL située

à l’adresse de l’ancien Siège Social, et avant l’ouverture de la nouvelle implantation du

Boulevard de Marseille. Cette évolution très positive s’est traduite, la masse des

ressources collectées par l’ensemble du secteur bancaire étant restée stable, par une

forte amélioration de la position de place de la BOA COTE D’IVOIRE, celle-ci passant de

3,4% en fin 2001, à 4,6% au 31 décembre 2002.

Le réemploi de ces ressources, sous forme des crédits directs, a suivi la même

courbe ascendante au cours des neuf premiers mois de l’année ; il a ensuite fléchi au

cours du 4ème trimestre de l’exercice, en raison de la crise qui a débuté à cette époque.

Des mesures drastiques ont limité la progression des emplois directs à +22,2% sur

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l’année le total des crédits - engagements par signature inclus - se chiffrant à

61,7 milliard de F CFA.

La limitation du rythme de croissance des concours à la clientèle, voire leur

diminution, relève d’une double stratégie consistant, d’une part, à maintenir un ratio de

couverture des empois en trésorerie par les ressources de la clientèle à hauteur de 125%

de celles-ci, et, d’autre part, à limiter davantage les risques de dégradation du

portefeuille, profondément affecté par la crise.

Par rapport à l’ensemble des concours dispensés, à l’économie pour la totalité du

système bancaire ivoirien, la BOA-COTE D’IVOIRE affiche une part de 4,4%, certes

encore modeste, mais qui, en premier lieu, tend à augmenter, et, en second lieu, tient

compte de la faible présence de la Banque dans le financement des matières premières,

situation qui, au demeurant, évolue positivement et enregistre quelques progrès.

De plus, l’exercice 2002 aura été caractérisé par une évolution forte et rapide de la

rentabilité de l’institution.

Les produits d’exploitation, dont on soulignait la performance à la fin de l’exercice

2001, quand ils dépassaient le seuil des 5 milliard de F CFA, s’établissent, une année plus

tard, à 7 647 millions de F CFA, en accroissement de 2 082 millions de F CFA, soit

+37,4%.

Ce résultat a été obtenu majoritairement, il est important de le souligner, à raison de

93,%, par les produits issus des opérations avec la clientèle, témoignant ainsi de la très

forte implication de la Banque dans ce domaine d’activité. Les produits provenant des

placements, bien que s’élevant en valeur absolue de +24%, sont devenus marginaux.

Fait rare, qui mérite d’être lui aussi souligné, la part des commissions générées par les

opérations avec la clientèle - hors crédits - s’est accrue de 130%, passant en une année

de 702 millions de F CFA à 1 635 millions de F CFA.

Cette performance notable permet de couvrir les charges de personnel, impôts inclus,

à concurrence de 170%, et contribue à la formation du résultat brut d’exploitation à

hauteur de 64,3%.

Les charges d’exploitation se sont chiffrées en fin d’exercice 2002 à 5 104 F CFA, en

hausse par rapport aux prévisions et l’exercice précédent.

Cet accroissement des charges s’explique principalement par la variation du coût des

ressources, liée directement au volume des dépôts rémunérés tout d’abord, et par une

élévation des taux moyens au cours du 1er semestre de l’exercice, ensuite.

Les frais généraux entrent pour 26,1% dans le total des charges d’exploitation et n’ont

évolué par rapport à l’exercice précédent que de 8,5%, témoignant ainsi d’une maîtrise

satisfaisante de ce paramètre.

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Au cours de l’exercice analysé, la Banque a entrepris, après la fermeture en début

d’année de l’Agence SMGL devenue non rentable, un important effort d’investissements

dans plusieurs domaines : en tout premier lieu, la stratégie de développement des

ressources à vue passant par la multiplication des points de collecte, deux nouvelles

Agences ont été aménagées : l’un à San Pedro, dont l’ouverture a été retardée du fait

des évènements politiques, l’autre à Abidjan, Boulevard de Marseille, opérationnelle dès

le début de l’exercice 2003.

Au Siège, environ 700 m2 sur deux niveaux ont été aménagés, complétant et achevant

les dispositifs dont la mise en oeuvre avait débuté, par l’intermédiaire de la SCI Olympe

propriétaire de l’immeuble, quelques années auparavant. Tous ces investissements

reviendront à la BOA-COTE D’IVOIRE à qui la SCI Olympe cédera la partie des locaux

occupés par la Banque. Cette décision, qui préserve au mieux les intérêts de toutes les

parties, a été prise par le Conseil d’Administration en sa session du 25 septembre 2002.

En second, les investissements informatiques ont été finalisés avec l’adoption de la

nouvelle version d’IGOR en juin 2002. Enfin, la BOA-COTE D’IVOIRE, dans un souci de

diversification stratégique, a participé, avec la compagnie d’assurance Colina S.A. et

d’autres entités du Groupe BANK OF AFRICA, au rachat de la société d’Assurance

Groupama Vie, leader de son secteur en Côte d'Ivoire.

La participation de la Banque au capital de la nouvelle société, appelée désormais

COLINA AFRICA VIE, s’élève à 90 milliard de F CFA, soit 5,62% du capital.

Le développement de l’activité de la Banque, conjugué à la maîtrise des frais

généraux, aura permis au Produit Net Bancaire de s’améliorer sensiblement, passant de

3 830 millions de F CFA en 2001 à 4 835 millions de F CFA en 2002, soit +26,2%.

La crise politique sans précédent qui secoue le pays depuis le 19 mars 2002 et la brutale

dégradation de l’économie qui s’en est suivie ont induit des effets néfastes qui ont

influencé défavorablement la situation individuelle de nombreux clients de la Banque.

Pour cette raison, le bon résultat dégagé a été affecté à la dotation pour créances en

souffrance dans sa quasi-totalité, soit 2 423 millions de F CFA.

Le bénéfice, après prise en compte d’une dotation aux amortissements de 110 millions

de F CFA et après un solde des produits et charges exceptionnels positif de 29,5 millions

de F CFA ne s’élève plus qu’à 38,9 millions de F CFA, avant impôts sur les bénéfices.

Après paiement des ceux-ci, le bénéfice net fiscal est arrêté à 22,6 millions de F CFA, que

le Conseil d’Administration propose aux actionnaires de reporter dans sa totalité en

réserves.

Les fonds propres de la BANK OF AFRICA - BOA-COTE D’IVOIRE ont, au cours de

l’exercice 2001, été renforcés par une augmentation de capital de 900 millions de F CFA et l’obtention auprès de la BANK OF AFRICA - BENIN d’un prêt subordonné sur 5 à

1 milliard de F CFA.

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Ce renforcement des fonds propres de la Banque vient accompagner le développement

de celle-ci dans une conjoncture particulièrement incertaine, dont il faut tenir compte,

sous tous ses aspects.

Pour ce faire, la BANK OF AFRICA - BOA-COTE D’IVOIRE sait pouvoir compter sur ses

actionnaires dont le soutien ne lui a jamais fait défaut et sur un personnel qui a fait

preuve, dans ces moments difficiles, d’une cohésion, d’une solidité et d’une motivation

qu’il convient de souligner avec force et dont il doit être remercié.

Avec ces indispensables atouts, la BANK OF AFRICA - BOA-COTE D’IVOIRE est armée

pour réaliser, malgré toutes les vicissitudes du moment, ses ambitieux objectifs.

Nous vous remercions pour votre attention.

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Rapport des commissaires aux comptes

sur l'exercice clos le 31 décembre 2002

Rapport général des commissaires aux comptes

En exécution de la mission qui nous a été confiée par Votre Assemblée Générale, nous

vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2002 sur :

les vérifications relatives au fonctionnement des organes sociaux et du contrôle

interne ;

le contrôle des comptes annuels de la BANK OF AFRICA - COTE D’IVOIRE (BOA-

COTE D’IVOIRE), tels qu’ils sont joint au présent rapport ;

le respect de la réglementation bancaire ;

les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous

appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

Fonctionnements des organes sociaux et du contrôle interne

Nous avons procédé, conformément aux normes de la profession, aux vérifications

relatives au fonctionnement des organes sociaux et du contrôle interne.

Nous vous informons des constatations suivantes :

Le mandant des huit Administrateurs arrive à échéance à l’issue de l’Assemblée

Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002.

La banque a apporté des modifications à son organigramme au cours de l’exercice

2002. Un service des « Ressources Humaines » a été créé et le poste de

« Responsable Administratif et Financier » qui regroupait la Comptabilité, les

Recettes et le Centre de Traitements Informatiques (CTI) a été supprimé. Les

activités fonctionnelles de Comptabilité et de Traitement Informatiques ont été

érigées en services tandis que les Recettes ont été rattachées à la Direction de

l’exploitation.

La fonction d’audit interne est assurée par le service « Contrôle Général » qui est

directement rattaché à la Direction Générale. Ce service est chargé de veiller en

permanence à la cohérence et à l’efficacité du système de contrôle interne de la

banque en liaison avec la Direction de l’Inspection du Groupe. Au cours de

l’exercice 2002, il a fonctionné avec un effectif de six personnes qui ont mis en

oeuvre un planning de contrôle annuel. Le Contrôle Général conduit également

des interventions ponctuelles.

Les rapports périodiques sur le contrôle interne et la révision globale du portefeuille

destinés à la commission bancaire sont régulièrement établis.

BOA-COTE D’IVOIRE dispose d’un manuel définissant les procédures de traitement

informatique spécifiques aux différents métiers de la banque. Elle devrait se munir

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d’un manuel de procédures étendu à l’ensemble des fonctions de la société, en

particulier la fonction comptable.

La production des Documents des Etablissements de Crédit (DEC) a été

automatisée au cours de l’exercice 2002, limitant ainsi les traitements manuels.

Toutefois, la gestion des attributs pourrait être améliorée.

Nous n’avons pas d’autre observation significative à formuler sur le fonctionnement des

organes sociaux et du contrôle interne au 31 décembre 2002.

Opinions sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes

requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable

que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalie significative. Un audit consiste à

examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces

comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les

estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur

présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une basse

raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image

fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière

et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur

l’incertitude générée par la crise politico-militaire que traverse la Côte d'Ivoire depuis le

19 septembre 2002. Cette crise a profondément perturbé l’environnement économique

du pays et de la sous-région, et engendre un risque systémique élevé pour l’ensemble

des agents économiques opérant en Côte d'Ivoire.

Respect de la réglementation bancaire

Nous avons également procédé, conformément aux normes de la profession, aux

vérifications relatives au respect de la réglementation bancaire.

Nous portons à votre attention les observations suivantes :

La ratio « fonds propres sur risques » s’établit à 6,37% au 31 décembre 2002

pour un minimum réglementaire fixé à 8% ;

Le coefficient de couverture des emplois à moyen et long termes par des

ressources stables est de 61,57% alors que le minimum requis pour ce ratio est

fixé à 75% ;

Le coefficient de liquidité s’établit à 58,55% pour un minimum réglementaire de

75% ;

Le ratio de structure du portefeuille s’établit au 31 décembre 2002 à 0,30% pour

un minimum réglementaire fixé à 60% ;

La norme individuelle du coefficient de division des risques fixé à 75% des fonds

propres effectifs a été dépassée au 31 décembre 2002 pour les engagements de

la SITAB qui atteignent 89,23% des fonds propres effectifs.

Nous n’avons pas d’autre observation à formuler sur le respect par la BOA-COTE

D’IVOIRE des dispositions de la réglementation bancaire au 31 décembre 2002.

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Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé conformément aux normes de la profession, aux

vérifications spécifiques prévues par la loi sur les sociétés commerciales.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les

comptes annuels des informations données dans le rapport du Conseil d’Administration et

dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes

annuels.

Abidjan, le 8 mai 2002 MAZARS &GUERARD : Armand Fandohan Expert Comptable diplômé ERNST & Young : Christian Marmignon Expert comptable diplômé

Rapport spécial des commissaires aux comptes

Conformément aux dispositions de l’article 440 de l’Acte uniforme du traite de l’OHADA

(Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) relatif au droit des

sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique du 17 avril 1997, nous

vous présentons notre rapport spécial sur les conventions visée à l’article 438 de l’Acte

uniforme.

Ce rapport concerne les conventions directes ou indirectes entre la Banque et l’un des

Administrateurs, Directeur Général ou Directeur Général adjoint, ou entre la Banque et

toute autre entreprise dont l’un des Administrateurs serait propriétaire, associé en nom,

gérant, Administrateur ou Directeur (art. 438).

Cette réglementation ne porte pas sur les opérations courantes conclues à des conditions

normales (art. 439).

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence des conventions, mais de vous

communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les

caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous vous avons été avisés,

sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient

d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion des conventions en vue de leur

approbation.

Par ailleurs, conformément à l’article 35 de la loi bancaire du 25 juillet 1990, nous

devons vous rendre compte de tous les consentis par la Banque à ses dirigeants, à ses

principaux actionnaires ou associés ou aux entreprises privées dans lesquelles les personnes visées ci-dessus exercent des fonctions de direction, d’administration ou de

gérance ou détiennent plus du quart du capital social.

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Au titre de l’article n° 440 de l’acte uniforme de l’OHADA

Conventions conclues au cours de l’exercice Le Président de votre Conseil d’Administration ne nous a donné avis d’aucune convention

nouvelle conclue au cour de l’exercice. Conventions conclues au cours d’exercices antérieures et dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice

En application de l’article 440 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés

commerciales et du GIE, nous avons été informés que l’exécution des conventions

suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cour de

l’exercice clos le 31 décembre 2002.

Avec la société AFH

Modalités : Emprunts subordonnés à la garantie de bonne fin des crédits en souffrance

de BANORIENT S.A, et de BANORABE Holding S.A., cédés à AFRICAN FINANCIAL

HOLDING (A.F.H) pour 20 500 000 FRF, soit 2 050 millions de F CFA.

Au 31 décembre 2002, l’encours de ce emprunt subordonné s’élève à 1 600 million de

F CFA suite à la conversion de 450 millions de F CFA en actions, dans le cadre de

l’augmentation de capital de BOA-COTE D’IVOIRE réalisée au cours de cet exercice.

Avec la société AFH-Services

Modalités : La BOA-COTE D’IVOIRE a signé AFH-Services une convention d’assistance

technique. La charge supportée par la BOA-COTE D’IVOIRE durant l’exercice 2002 au titre de cette

convention s’élève à 181,9 millions de F CFA HT. Avec la société SCI Olympe

Modalités : Contribution de la BOA-COTE D’IVOIRE au financement de la construction de

son siège social.

Le solde débiteur du compte courant s’élève à 638,7 millions de F CFA au 31 décembre

2002.Ce compte courant n’a pas été rémunéré en 2002.

Avec la société AFH-Océan Indien

Modalités : Contribution de la BOA-COTE D’IVOIRE à la participation de holding AFH-Océan Indien au capital de la BOA-MADAGASCAR.

Le solde débiteur du compte courant de AFH-Océan Indien s’élève à 83,5 millions de

F CFA dans les livres de BOA-COTE D’IVOIRE au 31 décembre 2002.

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Au titre de l’article n° 35 de la loi 90 018 du 27/07/1990

Les conventions citées au titre de l’article 35 de la loi 90-018 du 27 juillet 1990 ont été

conclues dans des conditions analogues à celles généralement pratiquées par la Banque à

sa clientèle et à ses correspondants.

Avec la société BOA-BENIN

La BOA-COTE D’IVOIRE a conclu avec la BOA-BENIN diverses conventions relatives à des

emprunts interbancaires. L’encours de ces prêts au 31 décembre 2002 s’élève à

3 600 millions de F CFA. Des charges d’intérêts ont été constatées pour un montant de

303,6 millions de F CFA.

Un dépôt de garantie de 1 000 millions de F CFA a été effectué par la BOA-BENIN dans

les comptes de la BOA-COTE D’IVOIRE en liaison avec les obligations émises par BOA-

BENIN. Ce dépôt est rémunéré au taux de 5% l’an.

La BOA-BENIN a bénéficié d’une garantie de la BOA-COTE D’IVOIRE à première demande

à hauteur de 2 000 millions de F CFA dans le cadre des obligations émises par la BOA-

BENIN. La commission est fixée à 0,5% l’an.

En outre la BOA-COTE D’IVOIRE dispose d’un prêt subordonné de 1 000 millions de F CFA

consenti par la BOA-BENIN pour une durée de 5 ans et rémunéré au taux de 5,5%. Au

31 décembre 2002, le solde du compte courant bancaire de la BOA-BENIN dans les livres

de la BOA-COTE D’IVOIRE est créditeur de 1 589 millions de F CFA.

Avec la société AFH

La société AFH a accordé une contre-garantie de 1 milliard de F CFA à la BOA-COTE

D’IVOIRE qui est adossée à la garantie de 2 milliards de F CFA accordée par cette banque

à la BOA-BENIN, dans le cadre de l’emprunt obligatoire émis par celle-ci.

Avec la société BOA-NIGER

Deux emprunts interbancaires à court terme de 500 million de F CFA et de 1 000 millions

de F CFA ont été remboursés respectivement le 31 mars 2002 et le 28 février 2002 à la

BOA-NIGER. Ils étaient rémunérés au taux de 5,5% l’an et ont engendré des charges

d’intérêts pour un montant total de 15,5 millions de F CFA au titre de l’exercice 2002.

Le compte ordinaire ouvert par BOA-NIGER dans les livres de BOA-COTE D’IVOIRE

présente un solde créditeur de 60 millions de F CFA à la clôture de l’exercice 2002.

Avec la société BOA-MALI

Un prêt interbancaire de 1 000 millions de F CFA a été accordé à la BOA-MALI. Il est

rémunéré au taux de 8% l’an et a engendré des produits d’intérêts pour 59,1 millions de

F CFA au titre de l’exercice 2002.

Au 31 décembre 2002, le solde créditeur du compte courant bancaire de la BOA-MALI

dans les livres de la BOA-COTE D’IVOIRE est de 27 millions de F CFA.

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Avec la société BOA-SENEGAL

Le compte ordinaire ouvert par la BOA-SENEGAL dans les livres de la BOA-COTE

D’IVOIRE présente un solde créditeur de 264 millions de F CFA à la clôture de

l’exercice 2002.

Avec la société BOA-BURKINA-FASO

Au 31 décembre 2002, le solde créditeur du compte courant bancaire de la BOA-

BURKINA-FASO dans les livres de la BOA-COTE D’IVOIRE est de 104 millions de F CFA.

Avec les Fonds de Garantie des Investissements en Afrique de l’Ouest

« GARI S.A »

La BOA-COTE D’IVOIRE avait signé avec la GARI S.A. une convention de prêt de

500 millions de F CFA portant intérêts au taux de 7% l’an.

Ce prêt a été remboursé le 1er octobre 2002.

Les charges d’intérêts liées à cette convention se sont élevées à 29,2 millions de F CFA

au titre de l’exercice 2002.

Avec la société Cauris Investissement

Une convention avait été signée entre BOA-COTE D’IVOIRE et la société Cauris

Investissement portant sur un prêt de 500 millions de F CFA, rémunéré au taux de 7%

l’an.

Cette convention est arrivée à échéance le 16 octobre 2002.

Les charges d’intérêts enregistrés dans les comptes de l’exercice 2002 au titre de cet

emprunt s’élèvent à 27,7 millions de F CFA.

Abidjan, le 8 mai 2002

MAZARS &GUERARD :

Armand Fandohan

Expert Comptable diplômé

Christian Marmignon

Expert comptable diplômé

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Bilan

Bilan comparé des deux derniers exercices (en F CFA).

Actif Actif Exercice 2001 Exercice 2002

Caisse 998 943 440 1 037 392 145

Créances interbancaires 11 127 961 782 16 056 027 195

• A vue 8 527 961 782 6 456 027 195

· Banque centrale 2 485 529 132 2 837 506 576

· Trésor public, CCP 1 015 834 1 969 834

· Autres établissements de crédit 6 041 416 816 3 602 550 785

• A terme 2 600 000 000 9 600 000 000

Créances sur la clientèle 37 046 086 362 46 3630 416 999

• Portefeuille d'effets commerciaux 5 123 903 023 6 897 338 406

· Crédits de campagne

· Crédits ordinaires 5 123 909 023 6 897 338 406

• Comptes ordinaires débiteurs1 17 391 038 313 24 339 293 112

• Autres concours à la clientèle 14 531 145 026 15 393 785 481

· Crédits de campagne 312 577 660 401 177 150

· Crédits ordinaires2 14 218 567 366 14 992 608 331

• Affacturage

Crédit-bail et opérations assimilées

Titres de placement 1 116 524 110 2 594 524 110

Immobilisations financières 519 241 226 636 133 226

Immobilisations financières mise en équiv.

Immobilisations incorporelles 54 942 485 94 739 333

Immobilisations corporelles 382 194 727 2 213 794 602

Autres actifs 3 498 437 041 3 795 092 005

Comptes d'ordre et divers 1 648 940 902 422 311 651

Ecart d'acquisition

Total de l'actif 56 393 272 075 73 480 431 266

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Hors Bilan Exercice 2001 Exercice 2002

Engagements donnés 11 424 678 395 21 506 138 556

• Engagements de fincancement 1 574 339 512 1 699 103 268

· En faveur d'établissements de crédit

· En faveur de la clientèle 1 574 339 512 1 699 103 268

• Engagements de garantie 9 850 338 883 19 807 035 288

· D’ordre d'établissements de crédit 272 001 382 2 044 0530 293

· D’ordre de la clientèle 9 578 337 501 17 762 504 995

• Engagements sur titres

(1) CDL net - (2) prêt CT et MT

Passif Passif Exercice 2001 Exercice 2002

Dettes interbancaires 15 836 255 868 9 677 563 693

• A vue 2 636 473 307 4 096 713 693

· Trésor public, CCP

· Autres établissements de crédit 2 636 473 307 4 096 713 693

• A terme 13 199 782 561 5 580 850 000

Dettes à l'égard de la clientèle 32 791 906 860 55 521 025 851

• Comptes d'épargne à vue 404 473 807 695 844 224

• Comptes d'épargne à terme

• Bons de caisse 1 192 555 137 1 050 000 000

• Autres dettes à vue 18 119 835 385 22 170 813 766

• Autres dettes à terme 13 075 042 531 31 604 367 861

Dettes représentées par un titre

Autres passifs 2 365 107 442 2 112 460 310

Comptes d'ordre et divers 1 014 026 057 508 115 086

Écarts d'acquisition

Provisions pour risques et charges 311 381 311 381

Provisions réglementées 23 105 146

Fonds affectés 2 050 000 000 2 600 000 245

Fonds pour risques bancaires généraux 190 660 987 181 412 829

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Capital 1 100 000 000 2 000 000 000

Primes liées au capital

Réserves 795 609 987 853 484 205

Écarts de réévaluation

Report à nouveau (+/-) 7 126 896 3 414 129

Résultat de l'exercice 219 161 451 22 643 537

Total du passif 56 393 272 075 73 480 431 266

Hors bilan Exercice 2001 Exercice 2002

Engagements reçus 13 963 206 614 24 596 782 320

• Engagements de financement

· Reçus d'établissements de crédit

• Engagements de garantie 13 963 206 614 24 596 782 320

· Reçus d'établissements de crédit 8 943 739 604 13 339 835 310

· Reçus de la clientèle 5 019 467 010 11 256 947 010

• Engagements sur titres

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Résultat

Comptes de résultat comparés des deux derniers exercices (en F CFA)

Charges

Charges Exercice 2001 Exercice 2002

Intérêts et charges assimilées 1 696 662 769 2 706 650 067

• Sur dettes interbancaires 875 603 951 653 160 557

• Sur dettes à l'égard de la clientèle 820 936 318 2 053 341 010

• Sur dettes représentées par un titre

• Autres intérêts et charges assimilées 122 500 148 500

Charges sur crédit-bail et opérations assimilées

Commissions 11 154 782 34 738 007

Charges sur opérations financières 27 055 943 70 651 986

• Charges sur titres de placement

• Charges sur opérations de change 3 605 877 60 786 273

• Charges sur opérations de hors bilan 23 450 066 9 865 713

Charges diverses d'exploitation bancaire

Frais généraux d'exploitation 2 041 851 216 2 292 596 383

• Frais de personnel 586 979 061 721 961 894

• Autres frais généraux 1 454 872 155 1 570 634 489

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations 80 123 715 110 358 894

Solde en perte des corrections de valeur sur créances et du hors bilan 1 082 733 123 2 272 477 583

Excédent des dotations sur les reprises du fonds pour risques bancaires

généraux

Charges exceptionnelles 119 419 239 15 642 536

Pertes sur exercices antérieurs 56 040 973 136 863 210

Impôts sur les bénéfices 242 941 476 16 257 556

Bénéfice 219 161 451 22 643 537

Total des charges 5 577 144 687 7 678 879 759

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Produits Produits Exercice 2001 Exercice 2002

Intérêts et produits assimilés 4 453 561 013 5 850 151 391

• Sur créances interbancaires 279 706 690 360 626 562

• Sur créances sur la clientèle 4 173 854 323 5 489 524 829

• Sur titres d'investissement

• Autres intérêts et produits assimilés

Produits sur crédit-bail et opérations assimilées

Commissions 657 671 009 1 020 822 797

Produits sur opérations financières 360 400 309 672 221 093

• Produits sur titres de placement 105 178 327 137 230 696

• Dividendes et produits assimilés 35 100 000 24 876 100

• Produits sur opérations de change 32 956 169 188 770 781

• Produits sur opérations de hors bilan 187 165 813 321 343 516

Produits divers d'exploitation bancaire 93 689 143

Produits généraux d'exploitation 104 488 830

Reprises d'amortissements et de provisions sur immobilisations

Solde en bénéfice des corrections de valeur sur créances et du hors bilan

Excédent des reprises sur les dotations du fonds pour risques bancaires

généraux

Produits exceptionnels 268 777 927 473

Produits sur exercices antérieurs 11 554 436 30 268 175

Pertes

Total des produits 5 577 144 687 7 678 879 759

Produits & Charges Produits & Charges Exercice 2001 Exercice 2002

Intérets et produits assimilés 4 453 561 013 5 850 151 391

• Sur créances interbancaires 279 706 690 360 626 562

• Sur créances sur la clientèle 4 173 854 323 5 489 524 829

• Sur titres d'investissement

• Autres intérêts et produits assimilés

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Produits sur crédit-bail et opérations assimilées

Intérêts et charges assimilées 1 696 662 769 2 706 650 067

• Sur dettes interbancaires 875 603 951 653 160 557

• Sur dettes à l'égard de la clientèle 820 936 318 2 053 341 010

• Sur dettes représentées par un titre

• Autres intérêts et charges assimilées 122 500 148 500

Charges sur crédit-bail et opérations assimilées

Marge d'intérêt 2 756 898 244 3 143 501 324

Produits de commissions 657 671 009 1 020 822 797

Charges de commissions 11 154 782 34 738 007

Résultat net des commissions 646 516 227 986 084 790

Résultats nets sur

• Opérations sur titres de placement 105 178 327 137 230 696

• Dividendes et opérations assimilées 35 100 000 24 876 100

• Opérations de change 29 350 292 127 984 508

• Opérations de hors bilan 163 715 747 311 477 803

Résultat net sur opérations financières 333 344 366 601 569 107

Autres produits d'exploitation bancaire 93 689 143 104 488 830

Autres charges d'exploitation bancaire

Autres produits d'exploitation non bancaire

Autres charges d'exploitation non bancaire

Frais généraux d'exploitation -2 041 851 216 -2 292 596 383

• Frais de personnel -586 979 061 -721 961 894

• Autres frais généraux -1 454 872 155 -1 570 634 489

Dotations aux amort. et prov. sur immobilisations -80 123 715 -110 358 894

Reprises sur amort. et prov. sur immobilisations

Résultat brut d'exploitation 1 708 473 049 2 432 688 774

Résultat net des corrections de valeur -1 082 733 123 -2 272 477 583

Excédent net des dotations et reprises sur FRBG

Résultat courant (avant impôt) 625 739 926 160 211 191

Résultat exceptionnel -119 150 462 -14 715 063

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Résultat sur exercices antérieurs -44 486 537 -106 595 035

Impôts sur les bénéfices -242 941 476 -16 257 556

Résultat net de l'exercice 219 161 451 22 643 537

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Résolutions

Assemblée générale ordinaire du 23 mai 2003

Première résolution

L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du Rapport du Conseil

d’Administration et du Rapport Général des Commissaires aux Comptes sur l’exercice

2002, les approuve dans toutes leurs parties et approuve les comptes et le bilan des cet

exercice tels qu’ils ont été présentés, ainsi que les opérations traduites et résumées dans

ces Rapports.

L’exercice 2002 se solde par un bénéfice de F CFA 22 643 537 après dotation aux

amortissements de F CFA 110 358 894 et après paiement de l’impôt sur les bénéfices de

F CFA 16 257 556.

En outre, l’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du Rapport des

Commissaires aux Comptes sur l’exécution de leur mission et du Rapport Spécial des

Commissaires aux Comptes sur les conventions visées par l’article 440 de l’Acte Uniforme

de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA),

approuve sans réserve les dits Rapports.

En conséquence, l’Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs et aux

Commissaires aux Comptes pour l’exécution de leur mandat au cours du même exercice.

Deuxième résolution

Selon les propositions du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale, après en avoir

délibéré, approuve l’affectation comme suit de la totalité du bénéfice net de l’exercice et

du report à nouveau antérieur : En F CFA

Résultat de l'exercice: 22 643 537

Réserve légale: 3 396 531

Report à nouveau antérieur: 3 414 129

Dividendes (10 % du capital)

Nouveau report à nouveau: 22 661 135

Troisième résolution

L’Assemblée Générale après avoir délibéré :

approuve la constitution, au Kenya, de la BANK OF AFRICA - KENYA Limited (BOA-

KENYA), et la prise de participation de la BOA-COTE D'IVOIRE au capital de la

BOA-KENYA, qui sera de 400 millions de shillings Kenyans, directement, à hauteur

de 25% et, indirectement, à travers AFRICAN FINANCIAL HOLDING - OCEAN

INDIEN qui y souscrira à hauteur de 15%, selon les termes et conditions du

Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale des Actionnaires et

qui lui a été soumis ce jour, selon le texte annexé à la présente résolution ;

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comme exigé par la Section 9.4 de Banking Act de la République du Kenya,

approuve le projet de transfert, à la BOA-KENYA, des actifs et de prise en charge,

par la BOA-KENYA, des dettes des succursale kenyanes du Crédit Agricole

Indosuez, selon les termes et conditions du Rapport du Conseil d’Administration à

l’Assemblée Générale des Actionnaires qui lui a été soumis ce jour, selon le texte

annexé à la présente résolution ;

prend acte de ce que, dès la finalisation de cette transaction entre la BOA-KENYA

et Crédit Agricole Indosuez, tel qu’il l’est prévu dans le Banking Act, le Ministre

des Finances du Kenya exigera qu’une note d’information soit publiée dans la

Gazette du Kenya, comme requis par la Section 9.5 du Banking Act, pour

confirmer le transfert des actifs et passifs des succursales kenyanes du Crédit

Agricole Indosuez à la BOA-KENYA ;

donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration de BOA-KENYA pour conclure un

acte de cession des actifs et passifs des succursales kenyanes du Crédit Agricoles

Indosuez à l BOA-KENYA, selon les termes indiqués ci-avant et pour négocier et

agréer tous les autres termes et conditions éventuels permettant l’aboutissement

de la transaction susdite ;

confère à tout porteur d’un extrait ou d’une copie de la présente résolution tous

pouvoirs pour exécuter les formalités d’enregistrement et de publication légale.

Quatrième résolution

L’Assemblée Générale, après avoir constaté que les mandats de tous les

Administrateurs :

M. Paul DARREUMAUX, Président

BANK OF AFRICA - BENIN, représenté par M. François TANKPINOU

CAURIS INVESTISSEMENT, représenté par M. Yawo EKLO Noël

SIDAM, représenté par M. Meité SOULEYMANE

STAMVIE, représenté par M. AKA Elloh

M. Ousmane Daou (AFRICAN FINANCIAL HOLDING - AFH)

M. Léon NAKA

M. Francis SUEUR

arrivent à expiration ce jour, désigne comme nouveaux Administrateurs, pour une durée

de trois années, soit jusqu’à l’Assemblée appelée à statuer sur les comptes de l’exercice

clos le 31 décembre 2005 :

M. Paul DERREUMAUX, Président

BANK OF AFRICA - BENIN, représenté par M. François TANKPINOU

CAURIS INVESTISSEMENT, représenté par M. Yawo EKLO Noël

SIDAM, représenté par M. Meité Souleymane

STAMVIE, représenté par M. AKA-Elloh

M. Ousmane Daou (AFRICAN FINANCIAL HOLDING - AFH)

M. Léon NAKA

M. Francis SUEUR

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Cinquième résolution

L’Assemblée Générale confère à tout porteur d’un extrait ou d’une copie du procès-verbal

de la présente Assemblée tous pouvoirs pour exécuter les formalités de publication

légales.

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Annexes

1 Note sur les principes et méthodes comptables

1. Règles, méthodes et principes comptables

Le bilan et le compte de résultat de la BANK OF AFRICA - COTE D’IVOIRE ont été établis

conformément aux dispositions du plan Comptables Bancaire (PCB) applicables aux

banques et établissements financiers des pays membres de l’Union Economique et

Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui est entré en vigueur depuis le 1er janvier 1996,

ainsi qu’aux principes et méthodes comptables généralement admis dans la profession

bancaire en Côte d’Ivoire.

1.1. Comptabilisation des produits et charges bancaires

Les intérêts et commissions assimilées sont comptabilisés pour leur montant couru au

prorata temporis. Les commissions non assimilées à des intérêts et correspondant à des

prestations de services sont enregistrées à la date de réalisation de l’opération.

2. Méthodes et principes comptables appliqués par

rubrique

2.1. Créances sur la clientèle

Conformément aux dispositions du plan comptable bancaire, les crédits à la clientèle sont

ventilés suivant leur durée initiale définie comme suit :

Crédit à court terme Inférieur à deux ans

Crédits à moyen terme Entre deux et dix ans

Crédit à long terme Supérieur à dix ans

2.2. Provisions pour dépréciation des créances en souffrances

Classification des créances en souffrance

Les crédits en souffrance comprennent les créances impayées ou immobilisées, les

créances douteuses et litigieuses :

Les créances impayées représentent les échéances impayées depuis 6 mois au plus et

n’ayant pas fait l’objet de prorogation de terme ou de renouvellement.

Les créances immobilisées représentent les échéances impayées depuis 6 mois au plus et

dont remboursement, sans être compromis, ne peut être effectué par le débiteur en

raison d’obstacles indépendants de sa volonté.

Les créances douteuses et litigieuses sont des créances présentant un risque probable ou

certain de non recouvrement.

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Composition des créances douteuses et litigieuses

La BOA-COTE D’IVOIRE a changé de dénomination sociale en 1996 à la suite de la

cession au profit du groupe AFRICAN FINANCIAL HOLDING (AFH) de 86% du capital de

l’UBCI-BANAFRIQUE représentant la participation de la BANORABE. Les engagements en

souffrance figurant à l’actif du bilan de BOA-COTE D’IVOIRE comprennent les créances

douteuses et litigieuses issues de l’ancienne gestion BANAFRIQUE ainsi que celles

résultant de la nouvelle gestion de BOA-COTE D’IVOIRE.

Règles de provisionnement des créances douteuses et litigieuses

Les créances en souffrance font l’objet d’une provision déterminée au cas par cas.

L’instruction n° 94-05 du 16 août 1994 du plan comptable bancaire définit les règles

minimales de provisionnement des risques en souffrance. Ces règles ont été modifiées à

compter du 1er janvier 2000 par l’instruction n° 2000/01/RB du 1er janvier 2000.

2.3. Opérations en devises

Les positions de change sont évaluées aux cours officiels de fin de période. Tous les actifs

et passifs libellés en monnaies étrangères et figurant au bilan sont donc évalués aux

cours de change officiels en vigueur à la clôture de l’exercice. Les gains ou pertes de

change latents ou définitifs, sont constatés à la fin de chaque période au compte de

résultat en contrepartie des comptes de contre-valeur de position de change.

2.4. Comptabilisation des opérations d’encaissement

Les opérations d’encaissement pour lesquels la Banque reçoit des valeurs (effets

commerciaux, chèques, avis de prélèvement, titres et coupons) pour présentation au

paiement, soit pour son compte, soit pour le compte de tiers, sont enregistrées,

conformément aux disposition contenues dans les instructions n° 94-14 du 16 août 1994

du plan comptable bancaire.

Les opérations d’encaissement concernent les effets commerciaux escomptés, les valeurs

reçues à l’encaissement avec crédit et les valeurs reçues à l’encaissement et non

disponibles. Conformément aux dispositions contenues dans les instruction n° 94-14 du

16 août 1994, les valeurs reçues à l’encaissement et non disponibles sont enregistrées

dans des comptes de hors bilan.

2.5. Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles comprennent les frais de développement informatique

qui sont comptabilisés à leur coût d’acquisition et font l’objet d’un amortissement sur une

durée de 3 ans.

2.6. Immobilisation corporelle

Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition selon le

principe du coût historique.

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Les amortissements sont pratiqués selon la méthode linéaire, sur la base des taux

suivants : Matériel et outillage d'exploitation 10%

Mobilier d'exploitation 20%

Matériel de transport 33%

Matériel Informatique 20%

Agencement, installations 10%

Matériel et mobilier de logement 10%

2.7. Provisions réglementés

Le montant de cette rubrique correspond à la provision spéciale pour risque afférent aux

opérations de crédit à moyen et long termes dont la constitution est autorisée par 6-III-

C-F du Code Général des impôts. La BOA-COTE D’IVOIRE a utilisé la faculté de

comptabiliser cette provision depuis l’exercice clos le 31/12/1998.

Le montant de la dotation annuelle aux provisions fiscalement déductible est limitée à

5% du bénéfice comptable et le montant global de la provision ne peut excéder 5% du

montant total de l’encours des crédits à long et moyen termes.

2.8. Titres de participation

Ils sont comptabilisés à leur coût d’acquisition et font l’objet d’une dépréciation par

rapport à leur valeur intrinsèque correspondant à la quote-part de l’actif net détenue.

2 Observations sur le bilan

2.1 Opérations avec les établissements de crédit

Echéance Au 31/12/2001* Au 31/12/2002*

Créances Dettes Créances Dettes

De 0 à 1 mois 11 128 6 195 13 456 5 077

De 1 mois à 3 mois 1 045 2 600

De 3 mois à 6 mois

De 6 mois à 2 ans 696 500

De 2 ans à 5 ans 6 600 3 100

Plus de 5 ans 1 000 1 000

Total 11 128 15 836 16 056 9 677

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2.2 Opérations avec la clientèle

2.2.1. Classement des créances et des dettes avec la clientèle par échéance Echéance Au 31/12/2001* Au 31/12/2002*

Créances Dettes Créances Dettes

De 0 à 1 mois 22 446 28 820 26 593 30 295

De 1 mois à 3 mois 70 1 131 3 329 13 830

De 3 mois à 6 mois 197 1 115 1 549 6 322

De 6 mois à 2 ans 4 665 1 728 7 416 4 963

De 2 ans à 5 ans 7 006 3 192 111

Plus de 5 ans 139 137

Créances en souffrance 2 525 4 414

Total 37 048 32 794 46 630 55 521

2.2.2. Classement des créances et des dettes avec la clientèle par agents

économiques Agents économiques Au 31/12/2001* Au 31/12/2002*

Créances Dettes Créances Dettes

Particuliers 2 786 4 754 4 663 5 989

Entreprises privées 34 260 23 337 41 967 43 003

Sociétés d'état et établissements publics

Etat et organismes assimilés 2 4 703 6 529

Total 37 048 32 794 46 630 55 521

2.2.3. Détail des créances douteuses et provisions pour dépréciation Nature Au 31/12/2001* Au 31/12/2002*

Créances douteuses 5 086 9 208

Provisions pour dépréciation -2 561 -4 794

Créances douteuses nettes 2 525 4 414

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2.3 Immobilisations financières

Participation Montant participation* Capital* Part BOA

Brut Net %

Dans les banques et établissements financiers

• ACTIBOURSE SA 45 45 300 15,00%

• BANK OF AFRICA - BENIN 190 190 6 000 3,17%

• BANK OF AFRICA - SENEGAL 50 50 1 500 3,33%

Sous total 285 285

Dans les autres sociétés et sociétés immobilières

• AISSA SARL 7 7 28 25,00%

• AFH -OCEAN INDIEN 12 12 197 6,09%

• SCI OLYMPE 90 90 200 45,00%

• AFH 150 150 10 167 1,48%

• GROUPAMA-VIE 90 90 1 600 5,63%

Sous total 349 349

Total participations 634 634

2.4 Immobilisations incorporelles

Nature Au 31/12/2001* Augmen-

tations*

Diminutions* Au 31/12/2002*

Immobilisations en cours 32 6 38

Immobilisations brutes 141 50 191

Amortissements cumulés -118 -16 -134

Total net 55 31 95

2.5 Immobilisations corporelles

Nature Au 31/12/2001* Augmentations* Diminutions* Au 31/12/2002*

Immobilisations brutes

• Immobilisations en cours 48 1 795 29 1 814

• Immobilisations d'exploitation 953 162 15 1 100

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• Immobilisations hors exploitation

• Immobilisations par réalisation de garantie

Amortissements

• Immobilisations en cours

• Immobilisations d'exploitation -619 -82 -701

• Immobilisations hors exploitation

• Immobilisations par réalisation de garantie

Total net 382 2 213

2.6 Autres Actifs/Passifs

2.6.1. Autres actifs Nature 2001* 2002*

Débiteurs divers

Valeurs non imputées 6

Valeurs à l'encaissement 1 547 2 482

Valeurs à rejeter en compensation 1 763 118

Dépôts et cautionnement 41 46

Stocks et emplois divers

Créances rattachées 141 165

Total 3 498 3 795

2.6.2. Autres passifs Nature 2001* 2002*

Dettes fiscales

Dettes sociales

Créditeurs divers 2 136 599

Dettes rattachées 229 521

Divers

Total 2 365 2 113

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2.7 Comptes d'ordre et divers

2.7.1. Actif

Comptes d'ordre et divers actif 2001* 2002*

Charges comptabilisées d'avance 16 31

Produits à recevoir 239 212

Divers 1 393 179

Total 1 648 422

2.7.2. Passif Comptes d'ordre et divers passif 2001* 2002*

Charges à payer 468 299

Produits percus d'avance 51 80

Divers 495 129

Total 1 014 508

2.8 Capitaux propres

2.8.1. Détail des capitaux propres Nature Montant Au

31/12/2001*

Affectation

résultat*

Autres

mouvements*

Montant Au

31/12/2002*

F.R.B.G. 191 -33 158

Provisions réglementées 23 23

Réserve légale 254 33 287

Réserves règlementées 3 3

Autres réserves 539 25 564

Capital social 1 100 900 2 000

Report à nouveau 7 -4 3

Résultat 2001 219 -219

Résultat 2002 23 23

Total 2 336 -165 890 3 061

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2.8.2. Le fonds pour risques bancaires généraux

Le fonds pour risques bancaires généraux a été doté comme suit (en millions de F CFA,

par année de dotation) 1999 23

2000 11

2001 133

2002 -33

2.8.3. Informations sur le capital

Le capital de la BANK OF AFRICA - COTE D'IVOIRE s'élève à 2 000 millions de

F CFA. Il est composé de 200 000 actions de 10 000 F CFA. La structure de

l'actionnariat est la suivante : Actionnaires Structure

AFRICAN FINANCIAL HOLDING 66,7%

BOA-BENIN 8,9%

Entreprises Ivoriennes 7,0%

Particuliers Ivoiriens 2,0%

SFI 3,8%

Particuliers étrangers 4,3%

Cauris Investissement 7,3%

3 Engagements hors bilan

Nature 2001* 2002*

Engagements donnés 11 424 21 506

Engagements reçus 13 963 24 597

4 Observations sur le compte de résultat

4.1 Intérêts et produits assimilés

Nature 2001* 2002*

Sur créances interbancaires

• A vue 152 88

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• A terme 128 273

Sur créances de la clientèle

• Créances commerciales 487 855

• Autres crédits à court terme 429 428

• Comptes ordinaires débiteurs 2 366 2 966

• Crédits à moyen terme 892 1 240

Total 4 54 5 850

4.2 Intérêts et charges assimilées

Nature 2001* 2002*

Sur dettes interbancaires

• A vue 204 116

• A terme 673 537

Sur dettes à l'égard de la clientèle

• A vue 33 35

• A terme 787 2 019

Total 1 697 2 707

4.3 Commissions

Nature 2001* 2002*

Commissions perçues (produits)

• Sur opérations de trésorerie et interbancaires

• Sur opérations avec la clientèle 658 1 021

Commissions versées (charges) -35

• Sur opérations de trésorerie et interbancaires -4 -8

• Sur opérations avec la clientèle -7 -27

Total 647 986

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4.4 Frais généraux d'exploitation

4.4.1. Frais de personnel

Nature 2001* 2002*

Salaires et traitements 515 614

Charges sociales 72 108

Total 587 722

4.4.2. Autres frais généraux

Nature 2001* 2002*

Impôts, taxes et versements assimilés 135 165

Redevance de crédit bail 91 65

Loyers 145 203

Entretien et réparations 61 93

Primes d'assurance 58 58

Intermédiaires et honoraires 396 476

Publicité, publications et relations publiques 39 24

Déplacements, missions et réceptions 67 87

Frais postaux et frais de télécommunications 140 98

Achats non stockés de matières et fournitures 141 201

Jetons de présence 8 13

Moins values de cessions

Autres frais géneraux 174 88

Total 1 455 1 571

4.5 Dotations aux amortissements et aux provisions sur

immobilisations

Nature 2001* 2002*

Dotations aux amortissements

• Des immobilisations d'exploitation 80 110

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• Des immobilisations hors exploitation

Reprises

Total 80 110

4.6 Solde en perte des corrections de valeur sur créances et hors

bilan

Nature 2001* 2002*

Dotations aux provisions sur créances en souffrance 1 227 2 423

Dotations aux provisions pour dépréciation des éléments d'actif 217 90

Dotations aux provisions pour risques et charges et pertes sur créances irrécouvrables 166

Reprises de provisions sur créances en souffrance -517 -190

Reprises de provisions sur autres éléments -1

Reprises de provisions pour risques et charges -10 -49

Récupérations sur créances amorties

Total 1 083 2 273

5 Autres informations

5.1 Effectifs moyens

Catégories 2001 2002

Cadres expatriés 3 3

Cadres locaux 8 10

Gradés 27 34

Employés 24 6

Personnel non bancaire 4

Personnel temporaire 5 16

Total 67 73

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5.2 Contrevaleur des comptes en devises

Nature 2001* 2002*

Actif

Opérations de trésorerie

• Billets et monnaies 72 131

• Correspondants bancaires 4 376 3 478

Valeurs à l'encaissement et divers 23

Passif

Opérations de trésorerie

• Correspondants bancaires 361 1 966

• Refinancements

• Autres sommes dues 2 050

Opérations avec la clientèle

• Comptes ordinaires

5.3 Affectation des résultats de l'exercice 2002

Nature Affectation( F CFA)

Bénéfice 22 643 537

Réserve légale 3 396 531

Report à nouveau antérieur 3 414 129

Dividende

Réserve facultative

Report à nouveau 22 661 135

Totaux 26 057 666 26 057 666

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6 Résultat des cinq derniers exercices

Nature 1998 1999 2000 2001 2002

Capital en fin d'exercice

Capital social* 1 100 1 100 1 100 1 100 2 000

• Nombre des actions ordinaires existantes 110 000 110 000 110 000 110 000 200 000

Opérations et résultats de l'exercice*

• Chiffre d'affaires 3 067 4 048 4 997 5 586 7 677

• Bénéfice avant impôts, amort. et prov. 1 101 1 258 289 462 2 422

• Impôt sur les bénéfices 5 142 63 243 16

• Bénéfice après impôts, amort. et prov. 475 302 226 219 23

Résultat par action**

• Après impôts, avant amort. et prov. 9 970 10 150 2 629 4 201 12 027

• Après impôts, amort. et prov. 4 316 2 745 2 056 1 992 113

Personnel

• Effectifs moyens des salariés pendant l'exercice 46 49 56 67 73

• Montant de la masse salariale de l'exercice* 414 458 523 538 706

• Sommes versées au titre des avantages sociaux* 22 25 25 27 16

* En millions de F CFA

** En F CFA