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MEDECINE ET MALADIES INFECTIEUSES -- 1978 -- 6 -- 291-294 Circonstances vari6es d'isolement de Pasteurella multocida en Poitou Aspects bact6riologique et 6pid6miologique* par Y. de RAUTLIN de LA ROY, B. GRIGNON**, G. GROLLIER**, N. MALO*** et M.C. PAUTE** A partir de quatre types de prdldvements : liquides d'aspiration trachdale, h~mocultures, liquide pleural et abcds cutan~, nous avons isold cinq souches de Pasteurella multocida au cours de l'annde 1977. Devant cette diversit# de la nature des pr~ldvements, qui correspondent aux principales localisations humaines des pasteurelloses, il nous a paru int#ressant ide rapporter ees cas, d'envisager l'importance en pathologie humaine de cette espdce bien connue de v~tdrinaires et sur le plan dpid#miologique, en collaboration avec les Services Vdtdrinaires du Ddpartement de la Vienne, d'envisager la frdquence d'isolement de cette espdce en pathologie animale dans la rdgion. Une comparaison peut ~tre effectu~e avec le travail effectud par L. Leterme (1) et M. Boivin (4) en collaboration avec Le Turdu, des Services V~tdrinaires des CStes du Nord. CIRCONSTANCES D'ISOLEMENT Liquide d'aspiration trach6ale A deux reprises P. multocida a 6t6 isol6e de ce type de pr616vement. Dans le premier cas, il s'agissait d'un sujet &g6 de 81 ans entr6 dans le service de R6animation m6dicale (Pr D. Patte) pour d6compensation cardiaque se compliquant d'oed~me aigu pulmonaire n6cessitant une venti- lation assist6e pendant cinq jours. Sur 3 pr616ve- ments effectu6s, P. multocida n'a 6t6 retrouv6e qu'une seule lois. d'ailleurs en quantit6 abondante, sup6rieure ~ 10 7 germes par millilitre, et consti- tuait l'esp6ce pr6dominante. Le deuxi6me sujet 6tait un adolescent admis dans le service de Neuro-Chirurgie (Pr. Salles) pour traumatisme cr&nien cons6cutif a un accident de la circulation sur une route de campagne, 6tait lui aussi d6pendant d'une ventilation assist6e. Les 4 analyses bact6riologiques du liquide d'aspiration trach6ale ont r6v616 une population bact6rienne * Accept~ le 17 janvier 1978, ** Laboratoire de MicrobiologieA, H6pital de la Miletrie, B.P. 577, 86021 Poitiers Cedex. *** Laboratoire V6t6rinaire D6partemental de la Vienne. abondante et vari6e avec Staphylococcus aureus ; Klebsiella pneumoniae ; Enterobacter cloacae et P. multocida, mais qui n'a 6t6 mise en 6vidence qu'une seule lois. Liquide pleural Liquide purulent provenant d'un cultivateur &g6 de 44 ans et hospitalis6 dans le service de Pneumologie (Pr. G. Morichau-Beauchant) pour syndrome pleuropulmonaire 6voluant depuis 2 semaines. La souche de P. multocida a 6t~ isol6e de ce pr616vement qui ne contenait pas d'autre esp6ce bact6rienne. H6moculture La souche a 6t6 isol6e dans 3 pr616vements successifs effectu6s chez un agriculteur de 52 ans, hospitalis6 dans le service de Gastro-Ent~rologie (Pr. J. Beauchant) pour coma h6patique avec cirrhose d6compens6e et phl6bite infectieuse. Ce malade est d6c6d6 peu de jours apr6s son admission. Plaie cutan6e I1 s'agit ici d'une collection purulente au niveau de la joue chez un enfant de 11 ans apparue plusieurs jours apr6s une morsure de chien importante ayant n6cessit6 des points de suture. La pasteurelle 6tait la seule esp6ce pr6sence dans ce pus. 291

Circonstances variées d'isolement de Pasteurella multocida en Poitou Aspects bactériologique et épidémiologique

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Page 1: Circonstances variées d'isolement de Pasteurella multocida en Poitou Aspects bactériologique et épidémiologique

MEDECINE ET MALADIES INFECTIEUSES -- 1978 -- 6 -- 291-294

Circonstances vari6es d'isolement de Pasteurella multocida en Poitou

Aspects bact6riologique et 6pid6miologique*

par Y. de RAUTLIN de LA ROY, B. GRIGNON**, G. GROLLIER**, N. MALO*** et M.C. PAUTE**

A part ir de quatre t ypes de prd ldvements : l iquides d 'aspirat ion trachdale, h~mocultures, liquide pleural et abcds cutan~, nous avons isold cinq souches de Pasteurella multocida au cours de l'annde 1977. D e v a n t cet te diversit# de la nature des pr~ldvements , qui correspondent aux principales localisations humaines des pasteurel loses, il nous a paru int#ressant ide rapporter ees cas, d 'envisager l ' importance en pathologie humaine de cet te espdce bien connue de v~tdrinaires et sur le p lan dpid#miologique, en collaboration avec les Services Vdtdrinaires du D d p a r t e m e n t de la Vienne, d 'env isager la frdquence d ' i so lement de cet te espdce en pathologie animale dans la rdgion.

Une comparaison p e u t ~tre effectu~e avec le travail ef fectud par L. Le t e rme (1) et M. Bo iv in (4) en collaboration avec L e Turdu, des Services V~tdrinaires des CStes du Nord.

CIRCONSTANCES D'ISOLEMENT

Liquide d'aspiration trach6ale

A deux reprises P. mul tocida a 6t6 isol6e de ce type de pr616vement. Dans le premier cas, il s 'agissait d 'un sujet &g6 de 81 ans entr6 dans le service de R6animation m6dicale (Pr D. Patte) pour d6compensation cardiaque se compliquant d'oed~me aigu pulmonaire n6cessitant une venti- lation assist6e pendant cinq jours. Sur 3 pr616ve- ments effectu6s, P. mul tocida n'a 6t6 retrouv6e qu'une seule lois. d'ailleurs en quantit6 abondante, sup6rieure ~ 10 7 germes par millilitre, et consti- tuait l'esp6ce pr6dominante.

Le deuxi6me sujet 6tait un adolescent admis dans le service de Neuro-Chirurgie (Pr. Salles) pour t raumatisme cr&nien cons6cutif a un accident de la circulation sur une route de campagne, 6tait lui aussi d6pendant d'une ventilation assist6e. Les 4 analyses bact6riologiques du liquide d'aspiration trach6ale ont r6v616 une population bact6rienne

* Accept~ le 17 janvier 1978, ** Laboratoire de Microbiologie A, H6pital de la Miletrie,

B.P. 577, 86021 Poitiers Cedex. *** Laboratoire V6t6rinaire D6partemental de la Vienne.

abondante et vari6e avec Staphy lococcus aureus ; Klebsiel la pneumon iae ; En terobac ter cloacae et P. multocida, mais qui n'a 6t6 mise en 6vidence qu'une seule lois.

Liquide pleural Liquide purulent provenant d'un cultivateur &g6

de 44 ans et hospitalis6 dans le service de Pneumologie (Pr. G. Morichau-Beauchant) pour syndrome pleuropulmonaire 6voluant depuis 2 semaines. La souche de P. mul tocida a 6t~ isol6e de ce pr616vement qui ne contenait pas d 'autre esp6ce bact6rienne.

H6moculture La souche a 6t6 isol6e dans 3 pr616vements

successifs effectu6s chez un agriculteur de 52 ans, hospitalis6 dans le service de Gastro-Ent~rologie (Pr. J. Beauchant) pour coma h6patique avec cirrhose d6compens6e et phl6bite infectieuse. Ce malade est d6c6d6 peu de jours apr6s son admission.

Plaie cutan6e I1 s 'agit ici d 'une collection purulente au niveau

de la joue chez un enfant de 11 ans apparue plusieurs jours apr6s une morsure de chien importante ayant n6cessit6 des points de suture. La pasteurelle 6tait la seule esp6ce pr6sence dans ce pus.

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CARACTCRES BACTCRIOLOGIQUES EPIDEMIOLOGIE

Ils sont bien connus et abondamment d6crits, une r~p~tition est inutile. Nous nous bornerons signaler certaines constatations. L'identification ne pose g6n6ralement pas de probl4me, mais ce n'est pas toujours le cas car, a l 'isolement et aux premi6res subcultures, certains caract6res essen- tiels pour l 'identification ne ,, s o r t e n t , pas. Ils apparaitront progressivement au cours des sub- cultures, la souche devenant ainsi classique dans ses caract6res. La souche provenant de l 'abc6s apr~s morsure s'est comport6e de cette fa¢on, ce qui a retard6 l'identification. I1 est aussi bien connu qu'fi l ' isolement les milieux enrichis au sang,

l 'extrait globulaire, a l'ascite permet tent une meilleure croissance que les milieux ordinaires. I1 nous est apparu que l 'enrichissement avec du liquide d'ascite des milieux destines h r6v61er les caract~res biochimiques n6cessaires h l'identifi- cation, en permet tant une meilleure croissance, facilitait cette identification. Ceci est surtout important pour les souches qui, a l 'isolement, ont perdu provisoirement des caract~res biochimiques classiques.

I1 para~t aussi souhaitable d'enrichir le milieu de Mueller Hinton, lorsque, comme c'est en g6n6ral le cas, l 'antibiogranm~e est pratiqu6 a partir de l 'isolement ou de la premiere subculture.

Pas teure l la mu l toc ida est, in vitro, sensible h la majorit6 des antibiotiques mais, on rappellera la constatat ion faite par Leterme de la dissociation d'activit6 in vitro et in vivo des T~tracyclines et que la P6nicilline et ses d6riv6s restent les antibiotiques de choix.

Le type respiratoire est a6robie facultatif, mais nous avons 6t6 frappes par le fait que, lors de la premi6re subculture, certaines souches ~taient microa~rophiles pr6f6rentielles. L'ensemencement en tube ~troit contenant un milieu pepton6, glucos 6 e t a l 'extrait de levure (P.Y.G.) montrai t une absence totale de croissance en zone a6robie (3 millim6tres), une croissance tr~s abondante dans la r6gion de microa6rophilie et normale en ana6ro- biose.

Le pouvoir pathog6ne exp6rimental constitue un 616ment important de diagnostic, mais la encore, des discordances sont possibles entre les primo cultures et les subcultures. La souche provenant de la morsure ne s 'est r6v61~e pathog~ne pour la souris qu'fi partir des troisi6me ou quatri~me subcultures. Ceci explique peut-Stre pourquoi 3 des 6 souches de Leterme n'6taient pas pathog~nes pour cet animal.

Nos 5 souches proviennent de sujets profession- nellement en contact avec des animaux, en particulier, des volailles, mais on peut retrouver, en outre, chez tous des facteurs favorisants.

La premiere isol6e d'un liquide d'aspiration trach~ale provient, nous l 'avons dit, d 'un homme ~g6 de 81 ans vivant a la campagne, entour6 de nombreux animaux domestiques, surtout de basse-cour, mais en outre, il souffre de troubles

~cardiaques.

Nous avons peu de rens.eignements 6pid6mio- logiques sur' l 'adolescent dans le liquide d'aspi- ration trach6ale duquel nous avons retrouv~ la deuxi~me souche. Nous savons cependant, qu'il est d'origine rurale et qu'h la suite d 'un accident de la circulation sur une route de campagne, il a s6journ6 d a n s un loss6 pendant un temps non d~termin6.

La troisi~me, celle isol~e dans liquide pleural, provenant de ,, l 'homme ~ tout f a i r e - d 'Insti . tution install~e en zone rurale et qui soignait tes animaux de la basse-cour.

Les h6mocultures provenaient d 'un sujet vivant en milieu rural avec des facteurs favorisants particuli~rement importants.

Enfin, l 'infection cons6cutive ~ une morsure par un chien constitue un cas tellement typique que tout commentaire est superflu.

Sur le plan v6t~rinaire Au cours de l'ann6e 1977, le Laboratoire

d~partemental a isol~ 19 souches de P. mul tocida, chiffre certainement tr~s inf6rieur ~ la fr6quence r6elle du germe, car certains v6t6rinaires n 'ont pas besoin du Laboratoire pour faire le diagnostic et, pour diverses raisons, tant g6ographiques que financi6res, une patt ie seulement des animaux malades est soumise ~ des analyses bact~rio- logiques. De ces r6sultats tr~s fragmentaires, il ressort que les volailles sont les plus fr6quemment atteintes, avec par ordre d6croissant de fr~quence : les canards (8 souches), les lapins (3 souches), les oies (2), les poules (2), mais des isolements proviennent aussi des veaux (3) et mSme d'animal sauvage (1 libvre). I1 faut noter que ces souches proviennent de lieux dispers6s dans l'ensemble du d6partement de la Vienne et que les isolements ont 6t~ obtenus surtout depuis le mois d'aofit (18 sur 19). On remarquera que les 3 isolements effectu6s chez les humains sont r6alis6s pendant les mois de mai et juin et que les 2 autres provenant d'aspirations trach6ales l 'ont 6t6 en septembre.

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Ce bilan vSt~rinaire n ' a 6videmment pas l ' impor tance de celui effectu~ de fa~on plus pouss~e par Leterme et Boivin, mais finalement, il about i t aux m6mes consta ta t ions . I1 est vrai que les deux r~gions sont de type agricole, mais avec des differences sensibles po r t an t sur l ' impor tance des ~levages, ceux de type intensif n ' ex i s ten t prat ique- ment pas en Poitou alors qu'ils sont tr~s r~pandus dans ce d~partement breton.

sur leur signification clinique, d ' a u t a n t que chaque souche n 'a ~t6 retrouv~e qu 'une seule fois, en quanti t~ abondante , malgr~ la r~p~tition des analyses et en l 'absence de th~rapeutique anti- microbienne, alors que des facteurs favor isants semblaient exister.

CONCLUSION

PATHOGENIE

P a s t e u r e l l a m u l t o c i d a bien connue en pathologie v~t~rinaire est responsable aussi et peut-~tre sur tou t d',, infections secondes ,, et cette esp~ce est de plus en plus consid~r~e comme , , pathog~ne occasionnelle ,, ou ,, oppor tunis te - , sa pathog6nie ~tant accrue par des facteurs favor isants tels que l ' en tassement ou une nutr i t ion d6s~quilibr6e. Les v6t~rinaires insistent ~galement sur la fr~quence des an imaux porteurs sains.

Chez l 'homme, la s i tuat ion semble comparable avec un niveau de pathog~nie peut-~tre encore plus bas et le caract~re oppor tunis te plus marque. (Des enqui res sys t~mat iques seraient ~ entreprendre pour pr~ciser la fr6quence des por teurs sains). Les 5 cas que nous rappor tons correspondent bien fi ces n o t i o n s : dans l'abc~s apr~s morsure, dans la septic~mie, dans la pleur~sie, le germe se compor te bien en opportunis te , son implanta t ion coincide avec des facteurs favorisants , morsure profonde, ~thylisme.. . Quant aux deux isolements r~alis~s du tiquide d 'aspi ra t ion trach~ale, on peut s ' in ter roger

Ces observat ions n ' appor ten t , en effet, rien que nous ne sachions d~ja, la l i t t~rature ~tant abondante , mais ces notions ne semblent pas toujours bien retenues.

• Sur le plan bact~riologique, l ' isolement et l ' identification sont en g~n~ral faciles, bien que certains caract~res biochimiques pe rme t t an t l ' identification n ' appara i s sen t qu ' au cours des subcultures , ce qui g~ne et re tarde l ' identification.

Sur le plan i de la pathog~nie humaine, P. m u l t o c i d a peut ~tre consid~r~e comme un ,, oppor- tunis te ,,. Le pouvoir pathog~ne de cette esp~ce pour l ' homme ne semble pas impor tan t et son implanta t ion semble li~e a des facteurs favorisants dfis a l 'hSte ou a des conditions particuli~res d ' inoculat ion (morsure). Parfois, m~me le pouvoir pathog~ne semble tr~s douteux et l ' homme se comporte en por teur sain. Les notions sont rapprocher de celles bien connues en pathologie v~t~rinaire. Sous ces r~serves, la t ransmiss ion fi l ' homme semble se faire n o t a m m e n t & par t i r des volailles (le rSle ou la susceptibilit~ du canard serait ~ pr~ciser) et des veaux. Ces esp~ces animales ~tant, dans notre rSgion, les plus f r~quemment at teintes.

Nous remercions : Monsieur le Professeur H.H. Mollaret du service des Yersinioses et Pasteurelloses de l'Institut Pasteur, auquel routes ces souches ont ~t~ adress~es et qui a confirm~ leur indentification.

Monsieur le Professeur A.L. Courtieu et le Docteur Espaze qui ont confirm~ une identification litig/euse au d~part.

RI~SUMi= Au cours de l'annee 1977. cinq souches de P a s t e u r e l l a m u l t o c i d a ont ~t~ isol~es & partir de quatre types de pr~l~vements qui correspondent aux principales formes cliniques humaines des pasteurelloses. Cette diversit~ incite ~ envisager l'importance en pathologie humaine de cette esp~ce et & comparer avec la fr6quence d'isolement de ce germe en milieu v6t~rinaire dans la r~gion. I1 semble que la raise en ~vidence de cette pasteurelle soit facilit~e par l'emploi de techniques et de milieux favorisant son isolement, augmentant ainsi sa fr~quence.

P a s t e u r e l l a m u t t o c i d a apparait surtout comme une esp~ce ,, opportuniste ,, agent d'infections • secondes en raison de facteurs favorisants dfis & l'h~te. Les animaux, en particulier de basse-cour, jouent un rSle ~pid~miologique important.

Mots-clef : P a s t e u r e l l a m u l t o c i d a . Pasteurelloses opportunistes.

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S U M M A R Y Five strains of P. m u l t o c i d a have been isolated in 1977 from 4 differents sorts of samples : tracheal aspirate, blood culture, pleural aspirate and cutaneous abcess. As these various origins square the main localisations of human pasteurellose we have found interesting to report these cases, to consider the pathological importance for man of this veterinaries well known species, and, with close collaboration of the Vienne District Veterinary Service to point out the frequency of animal isolation of the germ in this region.

Useful comparison can be made with the similar work of Leterme, Boivin and Le Turdu from Cotes du Nord Veterinary Services.

Key-words : P a s t e u r e l l a m u l t o c i d a - P a s t e u r e l l o s i s - O p p o r t u n i s t i c p a t h o g e n s .

B I B L I O G R A P H I E

On se r e p o r t e r a / t :

1. L E T E R M E L . - - E t u d e de 5 cas de Pas teure l lose bron- cho-pu lmona i re et enqu6 te d a n s 23 61evages con tamin~s . Th~se Doc to ra t en M6decine - R e n n e s 1974 - 66 r~f~rences b ib l iograph iques .

P a rmi les pub l i ca t ions r~centes :

2. A U D U R I E R A. , B A R O N D et C O U R T I E U A . L . - - Sept ic~mies a Pasteurella multocida, Arch. Med. ouest, 1976, 8, 153-158.

3. B O I S I V O N A. , L O I S E A U M A R O L L E A U M.L . , R E Y N E S M . et T E M S T E T A . - - U n cas de sept ic~mie Pasteurella multocida avec pleur6sie puru len te . Med. Mal. Infect., 1974, 4, 157-158.

4 . B O I V I N M . et L E T E R M E L . - - E t u d e de c inq cas de Pas teu re l lose b r o n c h o - p u l m o n a i r e s et enqu i r e d a n s les 61evages con tamin~s . Med. Mal. Infect., 1974, 4, 37-40.

5. G U I L L A U S E A U P . J . et P A U L G. - - Evo lu t ion in- habi tuel le d ' u n e pas t eu re l lose apr~s mor su re de chat . Nouv. Press. Med., 1976, 5, 1579-1581.

6. J O H N S O N R . H . et R O M A N S L . W . - - U n u s u a l infec- t ions caused by Pasteurella multocidaJ. Amer. ivied. Ass. , 1977 ; 237, 146-148.

7. L A C U T J .Y . - - D iagnos t i c et t r a i t e m e n t des Pas teure l - loses. Conc. Med., 1977, 99, 2959-2972.

8. L O I S E A U . - M A R O L L E A U M.L . et P O S T I C D. - - Sup- p u r a t i o n / t Pasteurella multocida s u r u n carc inome ulc~r~ dans col ut~r in . Med. Mal. Infect., 1976, 6, 156.

9. M O R E L C., F R E Y M U T H F. , L E C A C H E U X C. et B A Z I N C . - - M6ning i te /~ Pasteurella multocida. Med. Mal. lnfect., 1972, 2, 263-264.

10. R O B I N J . P . , C A L V E Z P. e t F L O C H H . A . - - In fec t ion du l iquide d ' a sc i t e et sept ic~mie /t Pasteurella multocida chez u n 6 thyl ique . Med. Mal. Infect., 1976, 6, 22-25.

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