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CMI Claudine Mora AGENCE IMMOBILIÈRE REAL ESTATE Les Mangliers Saint-Jean 97133 St-Barthélemy Tél : 05.90 27 80 88 Fax : 05.90 27 80 85 [email protected] N°824– Mercredi 22 avril 2009 L E J OURNAL DE S AINT -B ARTH Tél : 05 90 27 65 19 – Fax : 05 90 27 91 60 www.journaldesaintbarth.com - [email protected] ISSN : 1254-0110 Du 23 avril au 16 mai, trois festival dédiés à la culture vont se succéder en moins d’un mois. Il y aura tout d’abord le Festival du livre de jeudi à dimanche dont ce sera cette année la seconde édition. Puis, dès samedi le quatorzième Festival Cinéma Caraïbe qui tombera le rideau le 30 avril et enfin la huitième édition du Festival de théâtre, du 6 au 16 mai. Pas de doute, l’heure est à la culture ! LA SAISON DES FESTIVALS Festival du Livre de Saint Barthélemy du 23 au 26 avril 2009

CMI LE JOURNAL N°824– Mercredi 22 avril 2009ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/09/57/74/00146/00004-22... · 2009. 4. 23. · moyens de Guadeloupe dont la compagnie dépend toujours

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CCMMIICCllaauuddiinnee MMoorraaAAGGEENNCCEE IIMMMMOOBBIILLIIÈÈRREE

RREEAALL EESSTTAATTEE

Les MangliersSaint-Jean

97133 St-BarthélemyTél : 05.90 27 80 88Fax : 05.90 27 80 85

[email protected]

N°824– Mercredi 22 avril 2009

LE JOURNALDE SAINT-BARTH

TTééll :: 0055 9900 2277 6655 1199 – Fax : 05 90 27 91 60www.journaldesaintbarth.com - [email protected] ISSN : 1254-0110

Du 23 avril au 16 mai, trois festival dédiés à la culture vont se succéder en moins d’un mois. Il y aura tout d’abord le Festival du livre de jeudi à dimanche dont ce sera cette année laseconde édition. Puis, dès samedi le quatorzième Festival Cinéma Caraïbe qui tombera

le rideau le 30 avril et enfin la huitième édition du Festival de théâtre, du 6 au 16 mai. Pas de doute, l’heure est à la culture !

LA SAISON DES FESTIVALS

Festival du Livrede Saint Barthélemydu 23 au 26 avril 2009

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ACTUALITÉSJSB- 22 avril 2009 - 824 2

Des problèmes de volsdans les villas quisalissent la réputation

d’une destination sûre, à lapetite délinquance, en passantpar l’insécurité routière, leforum «Vos libertés, vos sécu-rités parlons en ensemble» quis’est tenu vendredi en find’après-midi dans la salle desdélibérations de la Collectivitéa été l’occasion pour la popu-lation de dialoguer avec lesforces de l’ordre présentes surl’île (gendarmes et police terri-toriale) et le préfet déléguéDominique Lacroix sur lethème «libertés et sécurité».Ces forums, initiés parMichèle Alliot Marie, ministrede l’Intérieur, se tiennent danstoute la France jusqu’au 16mai. Ils déboucheront au moisde juin sur une conventionnationale et peut-être sur unenouvelle loi d’orientation surla sécurité intérieure.Une cinquantaine de person-nes assistait vendredi au forumde Saint-Barthélemy dont denombreux élus, des représen-tants socioprofessionnels… ettrop peu de citoyens ! Domi-nique Lacroix, préfet déléguéde Saint-Martin et Saint-Bar-thélemy, qui adressera unesynthèse destinée à alimenterla convention nationale,ouvrait le débat rappelant lecontexte de réorganisationinterne dans lequel il se tenait-le rattachement depuis le 1erjanvier 2009 de la gendarme-rie, ancien corps du ministèrede la Défense, au ministère del’Intérieur, à l’instar de laPolice nationale- et les objec-tifs de ce forum. A savoir :mieux faire connaître l’actiondes forces de l’ordre, leurfonctionnement et les moyensdont elles disposent.. Présenterleur organisation sur le terrainainsi que leurs méthodes d’ac-tion au service de la protectiondes personnes, des biens et deslibertés fondamentales. Etfaire passer le message que sil’Etat demeure le premier res-ponsable de la sécurité desFrançais, il ne peut plus agirseul et requiert aujourd’huil’aide de la population, de sesélus et des socioprofession-nels. Il passait ensuite laparole à Loïc Barras, com-mandant la compagnie de gen-darmerie des îles du Norddans laquelle s’intègre la bri-gade de gendarmerie de Saint-Barthélemy dirigée localementpar le lieutenant Gilles Cada-rio. En préambule, le com-mandant Barras a rappelé quedepuis 2006, (ndlr : à la suitedu décès du gendarme Clin),l’organisation de la compagniede gendarmerie des îles dunord avait changé et que sesmoyens avaient été considéra-blement renforcés. Auparavantstructurée comme une compa-gnie d’arrondissement, elle estdepuis cette date organiséecomme un groupement dépar-temental, et à ce titre, bénéfi-cie de nouveaux services etd’un renfort évident en per-

sonnels qui, tous, peuvent êtredéployés pour Saint-Barthé-lemy. «Sans compter lesmoyens de Guadeloupe dontla compagnie dépend toujourset qui restent à notre disposi-tion», ajoutait le commandantBarras qui précisait qu’unhélicoptère de projectionvenait d’arriver en Guade-loupe permettant de transpor-ter rapidement quatre person-nes dans les îles du Nord.

Une brigade de 20 gendarmes-Le commandant Barras décri-vait ensuite l’organisation dela brigade de Saint-Barthé-lemy composée de 20 gendar-mes assurant l’ensemble desmissions de police depuis le1er janvier 2008, depuis ledépart de la police de l’air etaux frontières. A savoir lesmissions classiques* maisaussi, et c’est la particularitéde Saint-Barthélemy, celles decontrôle aux frontières etd’emploi irrégulier, habituelle-

ment dévolues à la PAF. Unemission dont on attend beau-coup : «le fait de contrôler lesentrées et les sorties du terri-toire nous permet de croiserces informations avec les faitsde délinquance», précisait lecommandant Barras qui y voitune aide précieuse à l’interpel-lation des auteurs de délits. Ilexpliquait ensuite que la bri-gade, partie prenante de lacompagnie, bénéficiait de tousses services et notamment durenfort de la brigade de recher-che de Saint-Martin composéede 12 gendarmes spécialistesde la grande délinquance. En2008, ceux-ci seraient interve-nus à trois reprises dans desaffaires de trafic de drogueentre Saint-martin et Saint-Barth. Il rappelait également l’inter-vention de la brigade motori-sée qui se rend tous les 15jours à Saint-Barth, de la bri-gade nautique ainsi que de laBPDJ (Brigade de préventionde la délinquance juvénile)composée de trois gendarmesaffectés à temps plein à cettemission de prévention et inter-venants réguliers au collègeMireille Choisy. Il évoquait par la suite le faitque les gendarmes étaient auservice du procureur, en l’es-

pèce, du vice-procureur Jac-ques Louvier en poste à Saint-Martin, qui procède ou faitprocéder à tous les actesnécessaires à la recherche et àla poursuite des auteurs d’in-fractions pénales. A cette fin, ildirige l’activité de la policejudiciaire, contrôle les place-ments et les prolongations degarde à vue, les interpella-tions... En 2008, à sademande, 156 personnes ontété placées en garde-à-vue àSaint-Barthélemy dont 14étrangers et environ 10% demineurs. 19 personnes ont étédéférées devant le procureur.Ils ont fait l’objet d’une com-parution immédiate pour 14d’entre eux. Les cinq restantsont été placés en détentionprovisoire. Le commandant Barras a enfinévoqué le partenariat de lagendarmerie avec la sociétécivile et souhaité que celui-cisoit plus actif à Saint-Barth, àl’image de Saint-Martin où

une coopération effective a étémise en place avec les associa-tions et notamment les repré-sentants des hôteliers, des res-taurateurs et des commerçants.S’agissant des rapports avec lapolice territoriale, ceux-ci sontjugés bons, sur le mode de lameilleure coopération possi-ble. Si des opérations decontrôle conjoints ont déjà étédiligentées, dans l’avenir, despatrouilles communes pour-raient également voir le jour :«les policiers connaissent bienle terrain, disposent de nom-breux renseignements, nousavons le pouvoir de coercition.C’est une bonne équation»,indiquait pour sa part le lieute-nant Cadario.

Le temps du débat

La première question de l’au-ditoire concernait l’augmenta-tion de la petite délinquance etnotamment des vols depuistrois ans : mythe ou réalité ?Selon le lieutenant Cadario,celle-ci aurait diminué de 8%en 2008, mais connu unehausse importante s’agissantdes vols (dont beaucoup poursubtiliser de la nourriture) endébut d’année, avant deretomber bien en deçà deschiffres 2008 au mois de mars.

«A cette échelle de population,les chiffres ne sont pas par-lants», expliquait le préfetdélégué qui préférait évoquerune situation en dégradation,mais bien différente dans lanature des faits commis quecelle de Saint-Martin où lesagressions très violentes sonten recrudescence. «Onéchappe à cela ici, fort heureu-sement. Il faut cependant s’in-terroger sur les causes des pro-blèmes qui ne peuvent pas êtresolutionnés uniquement parles gendarmes. Pour moi, il y ades comportements à changer,comme fermer sa voiture et samaison. Trop de cambriolagessont commis sans effraction eton peut penser qu’ils auraientpu être évités si les lieuxavaient été fermés». Domini-que Lacroix poursuivait sur lesentiment d’insécurité aprèsqu’un auditeur ait fait remar-quer que contrairement auxchiffres, la population avaitplutôt tendance à penser que la

petite délinquance était enaugmentation: «c’est un vraisujet. Cela résulte de la réso-nance donnée aux faits». «Lesentiment d’insécurité ne senourrit-il pas du sentimentd’impunité ?», lançait unautre auditeur. «Le taux derésolution des affaires est de35,8%, proche de la moyennenationale (ndlr : 37,87% en2008)», répondait le comman-dant Baras qui tenait à appor-ter une précision quant à l’ac-tion du vice-procureur, chargéde décliner les priorités dugouvernement : «il poursuitici des faits qui ne le sont pasailleurs. Ainsi, un consomma-teur de stupéfiant est ici systé-matiquement convoqué devantle tribunal dès sa premièreinterpellation, alors qu’il ne lesera qu’au terme de plusieurs àSaint-Martin. C’est unemesure judiciaire forte quivise à limiter le trafic».

Vers des comparutions immé-diates à Saint-Martin… -Cette intervention était l’oc-casion pour le préfet déléguéde rappeler que l’organisationjudiciaire dans les îles deNord avait changé et qu’àl’image de celle des forces del’ordre, avait été récemmentrenforcée : «s’il y avait aupa-

ravant un large déficit enterme de réponse pénale,depuis 18 mois, les choses sesont considérablement amé-liorées», indiquait DominiqueLacroix qui en voulait pourpreuve que depuis l’arrivéedu vice-procureur, le nombrede déferrements d’auteurs dedélits dans les îles du Nordavait été multiplié par troisentre 2007 et 2008. Toujoursselon le préfet, l’arrivée pro-chaine d’un juge des mineursà Saint-Martin devrait rendrepossible la tenue de comparu-tions immédiates et ce faisant,la réponse pénale encore plusrapide avec, à terme, la créa-tion d’un tribunal de premièreinstance (TPI).

… Et des correctionnelles àSaint-Barth – C’est un desscoops du forum, même si rienn’est encore sûr. En 2010,Saint Barth pourrait accueillirdes audiences correctionnellesqui se tiennent actuellement àSaint-Martin. Le vice-procu-reur et le président de la Col-lectivité ont évoqué récem-ment le sujet et e dernier s’estengagé à réfléchir aux moyensà mettre en œuvre pouraccueillir ces audiences forai-nes qui se tiendraient une foispar trimestre.

Fritures sur le 17- Autressujets abordés durant ceforum? Le centre d’appel du17 qui prend la relève durantles heures de fermeture aupublic de la brigade de gendar-merie et déconcerte la popula-tion, si l’on en croit les diffé-rents témoignages : délai d’at-tente trop long entre l’appel etla venue des gendarmes, pos-sible confusion entre les deuxîles dont certains quartiers por-tent le même nom, mauvaisemaîtrise de l’anglais… autantde critiques formulées à l’en-contre de cette plateforme derégulation basée à Saint-Mar-tin. La vitesse excessive oul’utilisation du téléphone auvolant était également aumenu des sujets évoqués ven-dredi, tout comme les contrô-les effectués par les gendar-mes dans le cadre de leur mis-sion de lutte contre l’emploiirrégulier : une vingtaine de

en 2008, contre 1 en 2007.Après la haute saison durantlaquelle les effectifs de la gen-darmerie ont été déployés pourle maintien de la sécurité, lescontrôles devraient néanmoinsreprendre au rythme de un àdeux par mois. A ce sujet, lepréfet délégué a annoncé l’ar-rivée il y a quinze jours d’unenouvelle inspectrice du travailqui devrait prochainement prê-ter serment. A l’issue de quoi,les permanences et contrôlesde l’inspecteur du travaildevraient reprendre à Saint-Barthélemy.

Pour et contre la vidéosurveil-lance- inscrite au budget pri-mitif 2009 pour un budget de300 000 euros, la mise en oeu-vre d’un système de vidéo sur-veillance dans différents lieuxde l’île ne faisait pas l’unani-mité vendredi. Pour le préfetdélégué, c’est une excellenteinitiative : «partout où on amis en place un système devidéosurveillance, on a faitchuter sensiblement la délin-quance» ; tout comme pour lecommandant Barras qui évo-quait vendredi les planquesdes gendarmes lors de la sériede vols opérés dans les villasde Pointe Milou en débutd’année : «La vidéo surveil-lance permet d’économiser dupersonnel et de le déployer surd’autres missions». Ou encorele président de la CollectivitéBruno Magras qui invitait parailleurs les propriétaires de vil-las à s’équiper d’un systèmede caméras. Les détracteursestimaient pour leur part quela mise en place d’un tel sys-tème pouvait accentuer l’im-pression de ne plus être ensécurité.

* Les trois grandes missionsde la gendarmerie :- Missions administratives :maintien de l’ordre, assistanceet secours, circulation routière,police administrative.- Missions judiciaires : recher-che des auteurs d’infractions àla loi pénale, enquêtes judi-ciaires.- Missions militaires : policemilitaire, prévôté et missionsextérieures.

Sécurité et libertés : si on en parlait ?

Le lieutenant Cadario, le commandant Barras, le préfet délégué Dominique Lacroix,Bruno Magras, et Gilles Querrard, chef de la police territoriale

SDF et marchands de sommeil C’est Bruno Magras qui s’en est fait l’écho. Selon le prési-dent de la Collectivité, une douzaine de personnesseraient aujourd’hui sans domicile et dormiraientaujourd’hui dans leurs voitures pour la plupart d’entreeux. Une douzaine de personnes qui ont pourtant du tra-vail ou qui viennent tout juste de le perdre. En ligne demire ? le prix des loyers qui plafonne toujours à des som-mets, quand la vie, période de crise oblige, est devenuepour beaucoup, très difficile, au point qu’ils ne peuventdésormais plus payer leur logement. Bruno Magras n’a par ailleurs pas hésité à dénoncerl’existence de «marchands de sommeil», ces propriétairesqui logent leurs locataires dans des conditions indignes,tout en leur réclamant un loyer important, en totale dis-proportion avec la qualité de l’habitat. Des propriétairescontre lesquels les poursuites judiciaires se multiplient enFrance et qui pourraient bien, ici aussi avoir affaire à lajustice.

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ACTUALITÉSJSB- 22 avril 2009 - 824 3

The Friday NightL’émission in live : 100% JEUNE

100% HIT MUSICDANCE HALLReggeaton, RAP, RNB

TOUS LES VENDREDIS SOIRDE 20H À 22H

avec Tonio, Miguel et LNC.

Incendie volontaire àl’Isle de France:en attente des analysesL’incendie qui a prissamedi 4 avril au leverdu jour endommageantles buanderies et desbureaux de l’hôtel Isle deFrance était un incendievolontaire. C’est dumoins ce que pensent lesgendarmes de la brigadede Saint-Barthélemy etles techniciens de la bri-gade de recherche de lagendarmerie qui se sontrendus sur place et ontretrouvé trois foyers,manifestement alluméspar la main de l’homme.Les prélèvements réalisésà cette occasion sont tou-jours en cours d’analyseà l’IRCGN (Institut derecherche criminelle dela gendarmerie natio-nale) qui devrait déter-miner le type de combus-tible utilisé. Dans cette enquête tou-jours en cours, une per-sonne a par ailleurs étémise en cause, mais a étérelâchée à l’issue de sagarde-à-vue.

Accidents à LorientLe 17 avril à 1 heure dumatin, deux voitures sesont téléscopées àLorient. Bilan : une frac-ture de la main pour l’undes conducteurs et deuxalcoolémies relevées.

Une grande opération depolice de la route s’est tenue àPublic hier tôt le matin quiréunissait la gendarmerie et lapolice territoriale. Une opéra-tion ciblée visant à vérifier,qu’outre l’assurance, les deuxroues et quads soient bienimmatriculés et que leurs pro-priétaires ont bien acquitté lataxe sur les véhicules terres-tres à moteur. Cette opérationétait diligentée en raison de larelative faiblesse du nombrede deux roues immatriculés,comparée au près de 1200cyclos estimés par la Collecti-vité entrant chaque année surle territoire.Le contrôle était hier systéma-tique : tous les conducteurs dedeux roues et quads ont étévérifiés durant les deux heuresqu’à duré l’opération. A sonissue, 30 interdictions de cir-culation liées à un défautd’immatriculation ont étésignifiées en vertu de l’article18 de l’acte N°2008-008 duConseil territorial. 5 défautsd’assurance ont également étérelevés qui ont fait l’objet

d’une immobilisation du véhi-cule et feront prochainementl’objet d’une ordonnancepénale*. Enfin, de façonconnexe à ce contrôle spécialdeux-roues, quatre défauts deceinture ont été relevés.

Répression antibruitSachez-le enfin, la phase deprévention et tolérance est ter-minée. Désormais, tous lesdeux roues dont l’échappe-ment dépasse le niveau sonoreautorisé, dont le pot n’est pashomologué ou a été modifiépar le propriétaire seront sys-tématiquement verbalisés.

Prix à payer : immobilisationdu véhicule et paiement d’untimbre-amende d’une valeurde 68 euros.

* L’ordonnance pénale est uneforme de jugement utiliséepour éviter la comparutiondevant un tribunal dans desdossiers qui ne sont pas com-plexes, comme par exemple ledéfaut d’assurance. L'ordon-nance vous informe que vousavez été reconnu coupable desfaits qui vous étaient repro-chés et que vous avez étécondamné à payer uneamende et parfois une suspen-sion du permis de conduire àtitre de peine complémentaire.En l’espèce l’amende pourdéfaut d’assurance peut allerjusqu’à 3750 euros.

Police route : Haro sur les deux roues !

Le défaut de vignette n’est toujourspas constatéEn attendant –toujours- l’habilitation de l’Etat autorisantla Collectivité à infliger des sanctions pénales aux contreve-nants à ses codes, le défaut de vignette ne peut toujours pasêtre constaté par les gendarmes ou la police territoriale. Les sanctions fiscales sont en revanche bien réelles, même siles poursuites se font rares : elles prévoient une majorationde 80% du prix de la taxe sur les véhicules terrestres àmoteur une fois passé le délai de recouvrement, à laquelle ilfaut ajouter un intérêt de 0,75% par mois de retard. Enoutre, ne pas payer sa vignette empêche toute destruction,exportation ou vente du véhicule.

MONTANTDES VIGNETTESDEUX ROUES

- Moins de 50 cm3 : 30€

- Cylindrée supérieure ouégale à 50 cm3 : 50 €- Cylindrée supérieure ouégale à 450 cm3: 100€

- Quad : 100€

Composée de Jacqueline André,représentante de Saint-Pierre etMiquelon et de l’expert désigné

Jean-Philippe Hardy, une délégation duConseil économique, social et environ-nemental national était lundi dernier àSaint-Barth, accueilli par ChristianLédée qui siège lui aussi au Palais d’Iénaen tant que représentant de Saint-Barthé-lemy. Après les collectivités du Pacifi-que, Saint-Pierre et Miquelon etMayotte, le duo explorait les Antillesdans le cadre d’une mission relative àl’offre de santé dans les collectivitésultramarines, fruit d’une auto saisine dugroupe outre-mer du CESE. Sur place,ils ont rencontré le sénateur MichelMagras, participé à une réunion de tra-vail avec le personnel de l’hôpital, ren-contré le président Bruno Magras et lavice-présidente en charge des affairessociales Nicole Gréaux ainsi que legynécologue Patrick Bordjel et pour finirdes membres du CESC local, avant des’envoler le soir pour Saint-Martin. Ilsdevaient ensuite partir pour la Guyane.Un déplacement à la Réunion, dernièrecollectivité d’outre-mer au programmede la mission, est prévu mi mai. «Nous arrivons en fin de mandature(ndlr : le CESE doit être renouveléavant la fin de l’année). Durant celle-ci,le groupe outre-mer s’est intéressé à lapêche et au tourisme en outre-mer et a

jugé très utile de réaliser un dernier avissur l’offre de soins, de prévention etd’éducation à la santé en Outremer enl’abordant non pas de façon découpée,mais dans l’objectif d’avoir une vued’ensemble, contrairement à ce qui adéjà été fait jusque-là et qui ne s’inté-ressait qu’à l’une ou l’autre des collecti-vités ultramarines», précise JacquelineAndré rapporteur de la mission et parailleurs présidente de la Caisse de Pré-

voyance sociale (la sécurité sociale deSaint-Pierre et Miquelon). Le rapport qui sera soumis préalable-ment à la section des affaires socialesdu CESE sera examiné en séance plé-nière les 23 et 24 juin prochains. L’avisrendu sera ensuite adressé au gouverne-ment qui pourra, s’il le souhaite, repren-dre les propositions dans le cadre d’unefuture loi ou faire procéder à des adap-tations réglementaires le cas échéant.

Une délégation du CESE en mission à Saint-Barth

La délégation du Conseil économique, social et environnemental national composéede Jacqueline André, représentante de Saint-Pierre et Miquelon et de l’expert dési-gné Jean-Philippe Hardy, était accueillie par Christian Lédée, lundi dernier.

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ACTUALITÉSJSB- 22 avril 2009 - 824 4

Nichées au creux des rochers ouabritées dans des petites structuresfaçonnées au bord des routes par lesrésidents du quartier qui continuentdiscrètement à s’y recueillir, lespetites chapelles saint barth que l’onne retrouve qu’au vent de l’île ontété mises à sac, au cours de lasemaine passée. Celles de Toiny,Saline, Petit Cul de Sac et Saint-Jean ont ainsi été dépossédées dessaints et autres objets pieux qu’ellesabritaient ; les fleurs ont disparu etles croix des chapelles de Toiny etPetit Cul de Sac ont été arrachées.Pour l’heure, aucune plainte n’a étédéposée, mais pour denombreuses personnes,c’est la consternation. Etcela d’autant plus que lachapelle de Grand Fondqui nichait dans unrocher un peu à l’écartde la route a été détruiteun peu avant la mise àsac des autres chapelles.En cause, pas de gesterépréhensible, mais l’en-vie de certains voisins dela moderniser, à qui l’ondoit cette grande espla-nade en béton qui a rem-placé le petit sentiermenant à la chapelle.Pour Hélène Bernier quiconserve un oeil attentifsur le patrimoine saint

barth et qui nous a alertés, cesdégradations sont une catastrophe,au même titre que la reconstructionde la chapelle de Grand Fond : «Lachapelle de Grand Fond, c’était unlieu particulier, béni plusieurs dizai-nes de fois par différents curés. Unlieu édifié pendant la secondeguerre mondiale pour permettre auxhabitants du quartier de prier plusfacilement. Son ancien propriétairel’entretenait consciencieusement ettous les soirs allumait une lanterneavec du pétrole que les gens luidonnaient. Lors du cyclone Dona, lalanterne ne s’est jamais éteinte…

Ce fut un signe marquant pour lescroyants de ce lieu. Aujourd’hui,une poignée de gens ont décidé dela moderniser. Au final, la chapellede Grand Fond a perdu sa chaleur,son authenticité, son âme». Hier, le président de la collectivité apar ailleurs émis un communiqué depresse dans lequel il s’émeut desactes de vandalisme et de dégrada-tions, rappelant que ces chapellesconstituent un élément du patri-moine de l’île. Il informe que desmesures ont été mises en oeuvrepour retrouver les coupables.

Patrimoine en péril :

Les chapelles de quartier mises à sac

Les chauffe-eau solaires obligatoires dans les constructions neuves outre-merPARIS (AFP) — L’installation de chauffe-eau solaires thermiques dansles logements neufs à usage d’habitation devient obligatoire dans lesdépartements d’outre-mer, selon un arrêté paru au Journal officiel, asouligné mardi le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Le décretde mise en place d’une réglementation thermique spécifique à la Gua-deloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion, paru au JO du 19avril, rend obligatoire ce type d’installation dans le neuf pour la pro-duction d’eau chaude sanitaire, indique le SER dans un communiqué.L’eau chaude produite par énergie solaire devra représenter au moins50% des besoins du logement, précise le décret.

Etats généraux aussi dans toutes les collectivités d’outre-mer PARIS, 21 avr 2009 (AFP) - Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, YvesJégo, a confirmé mardi qu’il y aurait des états généraux de l’outre-merdans toutes les collectivités d’outre-mer et pas seulement dans lesdépartements. “Il y aura des états généraux dans les départements ettoutes les collectivités d’outre-mer”, a-t-il déclaré à son ministère,citant la Polynésie, la collectivité départementale de Mayotte, la collec-tivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis-et-Futunaet la Nouvelle-Calédonie. Les états généraux, qui ont déjà commencédans les DOM par des ateliers et à Paris pour la métropole, seront lan-cés officiellement mercredi par le gouvernement.

Outre-Mer

LE DESSIN DE LA SEMAINE PAR GZAV

La chapelle de Toiny

La chapelle de Saline

Excellente surprise que celle réservéepar les membres du MN Crew (Meur-trié Naval Crew), qui se produisaitvendredi soir à la salle paroissiale àl’initiative de l’association AvenirPlus. Amateurs, mais pas débutants, -le «crew» s’est formé en 2003 alorsque les plus âgés, 21 ans aujourd’hui,étaient encore au collège MireilleChoisy-, ils ont conquis un public defans, mais également de curieux etamateurs de rap qui ne s’attendaientpas à la qualité de la prestation. Rapaux puissantes consonances de ragamuffin, de dancehall et même de jumpup, chantés majoritairement en créole,les 15 titres prodigués durant leconcert sont tous issus de l’imagina-tion du crew qui travaille en tribu :ici, pas de compositeur ni d’interprète.Tout le monde met la main à la pâte :«certains travaillent un son. D’autresécrivent. On réunit, on mixe», préciseVini-K, le plus scénique de tous. Aufinal, on obtient un philosophique«Kritike’y, Kritike’y» (il en resteratoujours quelque chose ou encore«Oxygène», ode à la femme qui

donne l’air nécessaire. Ce vendredi,leur oxygène, c’était Lady L en classede troisième au collège et MadC,venue de Saint-Martin, 15 ans égale-ment. Leur inspiration ? 100% Saint-Barth. Mais pas vraiment issue del’image touristique qu’on prête à l’île: «Saint-Barth, c’est là où on est. C’estce qui nous inspire. On dit ce qui sepasse, ce qu’on voit, ce qui est under-cover et on ne passe pas par quatrechemins», avoue T-Mike, un autre despiliers du groupe. A leur actif, déjà cinq concerts -à LaPlage, au Ti Zouk, au Hot Spot, auBubble et pour finir à la salle parois-siale- et six Cd autoproduits WestIndies Mafia, Give Me the Tune, Bat-tle Field, Sail away, Get da monye,Da-Shit, plus Ninja Boys, volume Iproduit par Zizzle aujourd’hui enMartinique et qui passe pour être àl’origine du MN Crew. Ce qu’ilsambitionnent ? «travailler davantagele flow et commencer à faire de l’ins-trumental pour nous diversifier, pourne pas dépendre des autres». Et unlocal pour pouvoir enregistrer.

Le bol d’oxygène de MN Crew

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Page 8: CMI LE JOURNAL N°824– Mercredi 22 avril 2009ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/09/57/74/00146/00004-22... · 2009. 4. 23. · moyens de Guadeloupe dont la compagnie dépend toujours

ACTUALITÉSJSB- 22 avril 2009 - 824 8

Pour fêter sa seconde édition et luidonner une place plus importante dansle paysage culturel, les organisateursdu Festival du Livre avaient initiale-ment prévu de recevoir Marc Levy.Ce dernier rivé à la métropole pourcause d’hernie discale, c’est une édi-tion réduite qui se tiendra à partir dedemain jeudi et jusqu’à dimanche.Réduite, mais néanmoins forte inté-ressante avec la présence de l’écrivaind’origine guadeloupéenne GisèlePineau arrivée mardi à Saint-Barth.Auteur d’une douzaine de livresdepuis 1992, Cette romancière atypi-que, ancienne infirmière psychiatri-que, estime que pour elle «le livre estle seul espace de liberté». Elle s’enexpliquera vendredi soir à l’occasionde la conférence qu’elle animera dansla salle paroissiale sur le thème «Pour-quoi j’écris ». Elle interviendra égale-ment au collèges dans des classes de5è qui ont lu son premier roman «Unpapillon dans la cité» dans lequel l’au-teur évoque déjà l’exil, un thème cherà son cœur de gamine ballotée entre laFrance, le Congo et les Antilles. Elleanimera par ailleurs des ateliersd’écriture pour des classes de sixième,mais également pour des adultessamedi matin et après-midi.Arrivée samedi et à la tache dans lesécoles depuis lundi, Stéphanie Blakeest l’auteure jeunesse du festival quidepuis son origine a souhaité les pluspetits à l’événement (lire son inter-view ci-contre). Inès Bouchaut-Choisy complète la liste des invités dufestival qui a récemment publié àcompte d’auteur le premier épisode

des «Aventures de Monbarsgold»,dont l’action se déroule dans le Saint-Barth du 18è siècle à l’époque oùDaniel Monbars (rebaptisé Monbars-gold dans le livre), cruel pirate connu

sous le nom de l’Exterminateur, seserait rendu à Saint-Barth pour y ense-velir un trésor…Le programme du festival en page 5

Invitée d’honneur du Festivaldu Livre, Stéphanie Blake

intervient depuis lundi matindans les écoles de l’île. A raisonde trois interventions quotidien-nes, à l’issue de la semaine, cesont treize classes de maternelleset du premier cycle de primairequi auront bénéficié du savoir-faire de cet auteur de livres pourla jeunesse édités par la presti-gieuse édition de l’Ecole desLoisirs qui publie chaque année250 nouveaux titres. Dans lesclasses de maternelle où elle al’habitude d’intervenir, cetteAméricaine débarquée à Paris àl’âge de 8 ans, «fabrique» unehistoire avec les enfants. Dans la

classe de CP-CE1 d’Anne Fran-çoise Porquet à l’école primairede Gustavia, c’est sur le grill del’interview qu’était placée Sté-phanie Blake qui intervenaitlundi après-midi. Attenduecomme le père Noël par lesenfants qui dans le cadre de laclasse avaient tous lu son livre«Les poisons rouges», elle s’estpatiemment prêtée au jeu desquestions-réponses avant de selivrer à une séance de dédicacesqui a fait le bonheur des enfants.La maman de «Caca Boudin» etde «Super Lapin» leur avait eneffet réservé une surprise, dessi-nant et dédicaçant chacun deslivres…

C’est samedi soir ques’ouvrira la 14è éditiondu Festival du CinémaCaraïbe organisé parl’association Ciné SaintBarth. Une édition trèsdense, enrichie d’unenombreuse productionvidéo qui s’articuleraautour du thème 2009 :Cuba vu par des réalisa-teurs étrangers. Le pro-gramme détaillé vousest présenté dans lecahier central du journal: synopsis, biographiedes réalisateurs, invités,tout y est indiqué.

Au delà de la programmation,ce qui frappe dans cette quator-zième édition, c’est le souci desorganisateurs d’attirer à eux tou-jours plus de spectateurs : de laprojection de «Fados» de CarlosSaura, à destination de tous,mais plus particulièrement de lacommunauté portugaise ; àcelle délocalisée, organisée surla plage de Flamands d’undocumentaire musical consacréà la Soca et qui ambitionne d’at-tirer là les nombreux passionnés

de musique caribénne ; enpassant par la diffusion d’unesélection de courts métragesréalisés à destination des enfantset adolescents par des réalisa-teurs caribéens et sélectionnésdans la production de la secondeédition du Festival Itinérant duCinéma Caraïbe. Crée en 2007,ce festival organisé depuis deuxans par l’Institut cubain de l’Artet de l’Industrie cinématogra-phique (ICAIC) et placé sousl’égide de l’Unesco nous seraprésenté par Arnold Antonin,réalisateur haïtien, président del’association des cinéastes haï-tiens qui présentera égalementdeux de ses productions : «Leprésident a t’il le Sida ?» et sadernière réalisation, «JacquesRoumain, la passion d’un pays»,un long métrage au traversduquel le réalisateur fait décou-vrir l’œuvre et la vie tourmentéede l’un des plus célèbres écri-vains d’Haïti et l’un de ses pluscélèbres hommes politiquesdécédé en 1944.Délocalisation géographiqueenfin avec toujours plus de pro-jections organisées dans la salledes festivités de la capitainerieou encore à La Plage qui depuisquelques années est devenu un

partenaire incontournable dufestival. C’est d’ailleurs sur lesable du restaurant de Saint-Jean que sera organisée la soiréeCiné Plage, après la projectionde «Che : L’Argentin», lepremier des deux films réaliséspar Steven Sodebergh consacréau héros de Cuba. Là, serontprojetés quatre productionsexpérimentales distribuées parl’association à but non lucratifLight Cone qui œuvre pour ladistribution, la connaissance etla sauvegarde du cinémaexpérimental.

Table ronde- En parallèle auxprojections dédiées à Cuba –«Che : l’Argentin», «Che Gue-rilla», «Soy Cuba», «AlmendronMicorazon», une table ronde seraorganisée par le Lyceum Club deSaint-Barthélemy dans la salledes festivités de la Capitainerie.Autour de Joshua Harrisson,cofondateur du festival, on trou-vera une conférencière de grandequalité, professeur d’université etspécialiste de la littérature et ducinéma noir, Françoise Pfaff. Ilsinterviendront sur le thème : «50Ans Après La Révolution: L’im-pact de Cuba sur le cinémacaribéen».

Née à Paris en 1956de parents guade-loupéens, GisèlePineau a vécu sajeunesse loin de saterre d’origine. Pourelle, la France est lepays de l’exil. Leracisme et l’intolé-rance subis chaquejour nourriront plustard son œuvre. En1975, elle s’inscrit àl’Université de Nan-terre où elle suit un cursus de Let-tres modernes, qu’elle abandonnerapour une carrière d’infirmière enpsychiatrie. Elle se marie, et reparten Guadeloupe, où elle exerceracette profession au centre hospita-lier de Saint Claude, pendant prèsde vingt ans. Avec son premierroman, «La Grande drive desesprits», paru en 1993 aux éditionsdu Serpent à plumes, Gisèle Pineauimpose son style et son regard sur lacondition des femmes antillaises,dont elle dit la souffrance, les violen-ces et les espoirs secrets. Elle se dis-tingue comme premier écrivainféminin à obtenir le prix Carbet dela Caraïbe pour ce roman et reçoitégalement en 1994 le Grand Prix des

lectrices de Elle. Nouvelle voix au sein de la jeunegénération d’écrivains d’outre-meraux côtés de Patrick Chamoiseau,Raphaël Confiant et Ernest Pépin,son talent se confirme avec la paru-tion aux éditions Stock de «L’Espé-rance-macadam» (1995), «L’Exil»selon Julia (1996), et «l’Ame prêtéeaux oiseaux» (1998). Chevalier del’ordre des Arts et des Lettres,Gisèle Pineau a également reçu lePrix des Hémisphères-ChantalLapicque 2002 pour son roman«Chair Piment». Ce prix couronneun livre qui participe au rayonne-ment de l’usage de la langue fran-çaise à travers le monde. «MorneCâpresse» paru en août 2008 estSon dernier roman.

1144èè ééddiittiioonn dduu FFeessttiivvaall CCiinnéémmaa CCaarraaïïbbee

àà ppaarrttiirr ddee ssaammeeddii

Festival du livre du 23 au 26 avril 2009

Les auteurs à l’honneur

Loumaë, Olapaïnaë, Kéméo, Octavie, Ti-Paul, Sossolo, Dodor, sans oublier Mon-barsgold… tous les personnages desAventures de Monbarsgold étaient làsamedi après-midi, dans la grande paradeorganisée par l’auteur Inès Bouchaut-Choisy à l’occasion de la sortie du pre-mier épisode -«Corossol : terre de par-

tage»- de cette série dédiée à la décou-verte du cœur de Saint-Barth. A l’issuede la parade, des animations pour lesenfants étaient organisées sur l’esplanadedu quai d’honneur qui donnaient l’occa-sion aux enfants d’approcher les person-nages de plus près.

Festival du livre

Stéphanie Blake sur les bancsde l’école

Gisèle Pineau : bio express

photo d’archives

La parade des aventuresde Monbarsgold

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ACTUALITÉSJSB- 22 avril 2009 - 824 9

Alerte à l’Ammens La D.S.D.S. attirel’attention de lapopulation et descommerçants sur laprésence du produitAMMENS (présen-tation en poudre)provenant du Véné-zuela et de la Jamaï-que, contenant del’acide borique. Ce produit, interdit àla vente sur le terri-toire français, peutfaire courir un risquede toxicité chez l’en-fant et le nourrisson,voire la personneâgée (problèmescutanés, troublesdigestifs, hyperther-mie, hypertonie…). Ce produit doit êtreretiré de tous lespoints de vente del’île. Nous invitonsd’une part, tous lesdistributeurs et com-merçants vendant ceproduit à le retirer etd’autre part, nousrecommandons àtoutes les personnesdétenant cette poudrede ne plus en faireusage dans l’intérêtde leur santé.

À l’occasion de la dernièreassemblée générale LarryO’Donnell a été désigné en tantque président de l’associationdes propriétaires étrangers deSaint Barth (SBIPOA). Proprié-taire d’une maison à la PointeMilou, Larry O’Donnell est letroisième président de cette asso-ciation créée il y a deux ans àl’initiative de David Graham etd’une poignée de propriétairesaméricains. Il succède à DéborahBrosnan qui avait elle-même prisla suite de Jeet Singh. «Notre butest à la fois de faire se rencontreret mieux se connaître les proprié-taires étrangers de l’île, et dans lafoulée de développer les actionsen faveur de l‘île», indiquait lenouveau président à l’occasion

de son élection.Pour mémoire, l’association seréunit en moyenne quatre foispar an et donne à chaque fois laparole à un acteur local de la viede la cité. Il y a quelques jours,ils recevaient Philippe Hochartqui intervenait sur les énergiesrenouvelables et les alternativespossibles à l’électricité produiteici par le pétrole.

Célèbre producteur-journalistesuisse de radio et de télévi-sion, ancien chroniqueur deMichel Drucker dans «Vive-ment dimanche», BernardPichon est aujourd’hui ungrand voyageur. Ses grandsreportages sont régulièrementpubliés dans la presse helvéti-que où il tient par ailleurs unechronique touristique au Jour-nal du samedi de Radio SuisseRomande, assure la rubrique“voyages” dans l’émission“Dolce Vita” et anime le siteInternet qu’il a crée, le biennommé «Pichon voyageur»

dont la vocation principale estde transmettre sa passionvoyageuse. Un Pichon voya-geur qui à la faveur d’une ren-contre avec l’attachée depresse de l’hôtel Le Toiny, afait escale à Saint-Barthdurant les fêtes de pâquesaccompagné du photographeCarlos Brito. Objectif : réali-ser des reportages photos etvidéos «apétitifs» pour unpublic helvète tourné vers lehaut de gamme : «sentimentde sécurité, environnementprotégé, confort haut degamme, hormis la distance qui

peut être un frein, il y a tout icipour séduire la clientèlesuisse», assure cet infatigableglobe trotter qui venait toutjuste de rentrer d’un voyagede trois jours dans les EmiratsArabes avant de débarquer ici.Une première de ces vidéos«apétitives» est déjà en lignesur le site www.pichonvoya-geur.com. Elle est consacrée à.D’autres sont actuellement enpréparation, dont une compa-rative entre l’île et le petit vil-lage suisse de Saint-Barthé-lemy, une sorte de jumelagerédactionnel dédié à susciterun plus grand intérêt : «c’estun truc de journaliste. Enmêlant la vie local à l’éva-sion, on espère que le specta-teur n’en sera que plus cap-tivé», indique Bernard Pichonqui se fait un devoir de propa-ger ces vidéos sur youtube etdailymotion. Des reportagesdevraient par ailleurs être dif-fusés en mai dans l’émission«Dolce Vita» ainsi que dans le«Journal du Samedi» surRadio Suisse Romande.

A l’initiative de la présidentedu Rotary Club de Saint-Bar-thélemy, Christiane Gréaux,une foire culinaire était orga-nisée dimanche 19 avril sur leparvis du Wall House. Ils’agissait d’une opération debienfaisance menée dans lecadre des actions locales duclub du Rotary de Saint-Bar-thélemy qui participe égale-ment à l’éradication de lapolio dans le monde, une prio-rité absolue du Rotary Interna-tional, représenté dans 170pays par plus de 32.000 clubs.Cette première foire culinairea connu un franc succès, atti-rant de nombreux visiteurs

venus dégusterou emporter lesn o m b r e u s e sspécialités aumenu de l’évé-nement dontl ’ a n i m a t i o nétait assuréepar Tropic FM.On avait ainsile choix entre des plats haï-tiens, saint barth, portugais,indiens, suédois, belges,tamoul et même des spéciali-tés du Luxembourg ! Chaquereprésentant du stand serelayait par ailleurs au micropour expliquer les particulari-tés de ces cuisines et dévoiler

les recettes.Devant le succès de l’opéra-tion et à la demande de nom-breux visiteurs, cette foireculinaire devait être recon-duite en 2010.

Merci ! Le Rotary tient àremercier chaleureusement LaCollectivité pour son soutien àcette action, tant au niveau dela mise à disposition des tentesqu’à la mise en place del’électricité, indispensable à laréalisation de cette journée.Remerciements particuliers àRomy (Tropic FM), Jacksonet Elodie, Antonio et Emilio,Sara et Charlie, Renélise,Angèle et Rose-Marie ainsiqu’aux très nombreux bénévo-les qui ont donné de leurstemps pour rendre la foireculinaire 2009 possible !

Larry O’Donnell, nouveauprésident de l’association

des propriétaires étrangers

COMPOSITION DU BUREAU

Président Larry O’Donnell Vice-président Marty LondonSecrétaire : Suzanne JacksonTrésorière Libby TroyerAutres membres du bureau :Lee Kirch et Bill Cowie

Tourisme : l’escale du Pichon voyageur

Franc succès pour la première Foire culinaire du Rotary

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ACTUALITÉSJSB- 22 avril 2009 - 824

PERMANENCE DU RSILa Chambre Economique Multiprofession-nelle (C.E.M) vous informe qu’une perma-nence du Régime Social des Indépendants(R.S.I) sera assurée le lundi 27 avril 2009de 10 à 16h, sans rendez-vous, dans lesbureaux de la C.E.M (au-dessus de la tréso-rerie, ancienne caserne des pompiers) àGustavia. Pour plus de renseignements,contacter la CEM au 0590 27 12 55

FERMETURE TEMPORAIREDE L’ACCUEIL AU PUBLICLa Chambre Economique Multiprofession-nelle (C.E.M) vous informe que l’accueil aupublic ne sera pas assuré du lundi 20 auvendredi 24 avril pour cause de formationdu personnel.

PÉRIODE DES SOLDESLa Chambre Économique Multiprofession-nelle de Saint-Barthélemy rappelle à l’en-semble des commerçant que la période dessoldes d’hiver débutera le premier samedide mai (Décret n° 2008-1343 du 18 décem-bre 2008), à savoir le Samedi 2 mai 2009pour une période de cinq semaines.Conformément aux dispositions de l’article310-3 du Code du Commerce, aucune soldene peut intervenir dans le mois qui précèdecette période. En conséquence, toute soldepratiquée pendant le mois d’avril est illégale.Nous rappelons à tous les commerçantsque la méconnaissance de ces dispositionspeut être sanctionnée par une amende de15.000 ? par infraction constatée et peutêtre quintuplée si le commerce est une per-sonne morale.

DON DU SANG CE WEEK-ENDLe Lions Club et l’Etablissement Françaisdu Sang Guadeloupe-Guyane vous invitentà donner votre sang lors de la collecte qu’ilsorganiseront avec le concours des SapeursPompiers à la caserne de Saint-Jean :samedi 25 avril de 9h30 à 12 heures et de13H30 à 16H30 et dimanche 26 avril de 7 à13 heures.Les Lions sont heureux de vous accueillir etde vous offrir une collation après votredon. Surtout, rappelez-vous qu’il est impé-ratif de ne pas être à jeun pour donner sonsang.

CONFÉRENCE DU LYCEUM CLUBLa mini université de Saint Barthélemyorganisée par Le Lyceum Club en collabo-ration avec Ciné Saint Barth vous invite àla conférence-débat qui aura lieu dans lasalle polyvalente de la capitainerie mer-credi 29 avril 2009 à 18 heures précises surle thème : «50 ans après la révolution :l’impact de cuba sur le cinéma caribéen»Une table ronde animée par FrançoisePfaff, professeur à l’Howard Universityavec Arnold Antonin, cinéaste (Haïti), Sté-phanie et Steve James, cinéastes (Guade-loupe), Joshua Harrison co-directeur duFestival Cinéma Caraïbe.Les conférences de la «mini-université»sont gratuites et vous y êtes tous cordiale-ment invités !

NOUVELLE PROJECTION DE PHOTOS SURSAINT BARTHLe Service des Actions de Solidarité de laCollectivité a le plaisir de vous convier àune projection de photographies ancien-nes sur Saint-Barthélemy qui se tiendradimanche 3 mai à 17 heures dans la salledes festivités de la capitainerie. Patiem-ment récoltées par Arlette Magras etHélène Bernier, ces photographies fontrevivre le Saint-Barthélemy d’antan, àtravers ses cases traditionnelles, ses paysa-ges disparus et ses personnagesemblématiques.Accompagnez nous dans ce voyage dans letemps, dans le Saint-Barthélemy de nossouvenirs à la (re) découverte de notrepatrimoine et de nos traditions.

Communiqués10

Samedi 17 avril, lesadhérents de l’ALC sontallés visiter la casernedes pompiers de Saint-Jean. Cette sortie fait par-tie des différentes activi-tés de l’association duquartier de Corossol pro-grammées pour 2009.A cette occasion, lesenfants ont découvert lesspécificités des différentsvéhicules de secours, ilssont montés à bord et ontmême essayé les casquesdes pompiers. Ils ont

également eu droit à unedémonstration de mani-pulation de la lance àincendie ainsi qu’à uneprésentation du matérielde premiers secours telque l’utilisation d’undéfibrillateur par leCaporal chef MaxGumbs qui a accueilli latroupe avec le CaporalMarius et un autre agentde première classe de lacaserne.Attentifs et intéressés, lesenfants se sont montrés

enthousiasmés par lavisite et ont abondam-ment questionné ces pro-fessionnels du secours.

Merci !L’ALC tient à remercierles pompiers pour l’ac-cueil qui lui a été réservé,ainsi que le chef Jean-Louis Danet, responsabledu centre de secours quia permis que cette visiteait lieu.Corossol.info

36 croisiéristes regroupés parl’association Les Gaïacs ontpris le départ samedi 18 avrilde Saint-Barth,. DirectionSaint-Martin puis Porto-Ricooù ils ont embarqué a bord du«Splendor of the Seas» de lacompagnie Royal CaribbeanInternational pour une croisière

de 15 jours. Au programme dela croisière : Cartagène(Colombie), le canal dePanama, Puntarenas (Costa-Rica), Huatulco et Cabo SanLucas (Mexique), San Fran-cisco (Californie). Le retourdes grands voyageurs est prévuà Saint-Barth le 3 mai

CCaammppiinnggssddee PPââqquueess :: lleess bboonnsséécchhoossddee llaa rréésseerrvveeUn état des lieux des plagesbordant la Réserve Marinea été effectué mardi 14avril par les gardes de Gre-nat, l’association qui gérela zone de protection. Lesplages de Colombier, PetiteAnse, Marigot, Grand Culde Sac et Petit Cul de Sacont ainsi été inspectées et ila été constaté que les pla-ges sont plus propres aprèsle passage des campeursqu’avant !Un grand bravo donc auxcampeurs qui ont trouvé, enplus d’un loisir certain, unebelle manière de protégernotre île! Pour poursuivre sur ce bonbilan, sachez par aillleursque les infractions consta-tées par la réserve lors duweek-end pascal, générale-ment nombreuses, se sontconsidérablement réduitescette année : quelquesancrages intempestifs, vitedélogés et un seul rapportpour récidive sera prochai-nement adressé à lagendarmerie.

Le père Albert Sanschagrin estdécédé le 2 avril à l’âge de 97 ans àla maison Notre-Dame à Richelieu,Canada. Evêque de Saint-Hyacin-the, il était le frère de père Paul ESanschagrin qui a officié à Saint-Barthélemy et s’est lui-mêmerendu souvent sur l’île. MadeleineLedée, nous a demandé de publierl’hommage qu’elle leur a rédigé etque nous publions ci-dessous.

« Ils étaient trois Sanschagrin duCanada à nous avoir donné du ser-vice à Saint-Barthélemy. Albert, qui était venu quelques fois àSaint-Barthélemy était l’aîné. Quandil venait, il résidait à Lorient, dans levieux presbytère, non réparé à l’épo-que. Ses services étaient plus axéssur Lorient, car il ne conduisait pas àSaint-Barth où nos routes tortueuseslui donnaient des maux de cœur. Cefut un réel bonheur d’avoir eu lachance de croiser sa route.Aujourd’hui, cet homme, prêtre etévêque s’en est allé vers son Dieu à

qui il avait toujours souhaité faire lavolonté à travers sa vie sacerdotale etreligieuse. Après avoir tant attenduce départ, qu’il croyait si imminentdepuis au moins 1994, à cause de sesennuis de santé, il nous a laissé le 2avril dernier pour rejoindre le grandcomité de Sanschagrin qui l’attendaitdepuis un moment : ses frères Paulet Roland et leurs parents.Bon voyage père Albert. Repose enpaix».

Madeleine et des Saint Barth qui te connaissent.

L’été arrive, mais n’est pas encorelà… Les chefs d’entreprise et leurséquipes sont fatigués et mérite-raient de prendre un peu de bontemps… Votre entreprise auraitbien besoin d’un coup de pubsympa et efficace ? Oui ? Alors,pas d’hésitation, vous et vos colla-borateurs venez participer auChallenge Entreprises de la Cap-tain Oliver’s Regatta, les 16 et 17mai prochains, au départ d’OysterPond, à Saint-Martin. Ces deux jours de fun et de fête,sous le signe de la joie de vivre,vont rebooster la forme et le moralde tout le monde, car il n’y a riende mieux qu’une régate pour ame-ner plus de cohésion et de motiva-tion au sein d’une équipe de tra-vail, tout en donnant une imagedynamique et moderne de votreentreprise.Le challenge entreprises a été toutspécialement créé par les organisa-teurs pour les patrons qui en veu-lent, et l’on attend les candidats.L’an passé, Sunsea-Dauphin Tele-com, skippé par Claude Consi-dère, était arrivé premier dans lacatégorie des monocoques maisaussi dans le Challenge Entrepri-ses.Si vous n’avez pas de bateau, iln’y a aucun problème, car lesorganisateurs de la régate ont

pensé à tout et vous proposent delouer un voilier -avec ou sansskipper- afin de participer dans lesmeilleures conditions. HervéHarel, président du Yacht Club (0590 29 43 85 ou 06 90 76 22 22),saura utilement vous conseillerdans le choix d’un bateau. Sur lapartie hollandaise, vous pouvezvous adresser à Stuart Knaggs, ledirecteur de course, au 580 4657.La régate est, bien sûr, ouverte àtous les marins, et à tous lesbateaux, répartis en six catégories:monocoques, monocoques decourse, multicoques, beach cats,

cool class, et le fameux challengeentreprises.Les places à quai sont offertes,trois belles soirées sont prévues àpartir du vendredi 15 mai, et lesparticipants reçoivent de joliesrécompenses.Le samedi, les bateaux régaterontautour de Saint-Martin, au départde la Captain Oliver’s Marina,dans le sens inverse des aiguillesd’une montre. Dimanche, les concurrentss’affronteront sur le plan d’eausitué entre Oyster Pond et l’îleFourche.

L’ALC en visite chez les pompiers

Captains Oliver’s regatta : Avis aux entreprises qui en veulent !

En 2008, Sunsea-Dauphin Telecom a remporté le Challenge Entreprises de la Captain Oliver’s Regatta

Hommage au père Albert Sanschargin

Croisière des Gaiacs : traversée ducanal de Panama au programme

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SAMEDI 25 AVRIL• 15h La Capitainerie : Séance courts métrages Sélection de la deuxième édition du “Festival Itinérant du Cinéma de la Caraïbe”dédiée aux enfants et adolescents de la Caraïbe.

• 20h AJOE Lorient : CHE, L’ARGENTIN (1ÈRE PARTIE)de Steven Soderbergh, 35mm, USA 2009

• 22h30 La Plage, St Jean : Soirée Ciné Plage• Stranger from Away de Vera Graafn Max Scott et Nicole Peraud, Vidéo 24’• De Dentro de Peter Conrad Beyer, 2006 - DV Cam, 10’• Raphaël Montanez Ortiz, Dance Number 1-6, 1985, VHS 17’• Vivian Ostrovsky, Copacabana Beach, 1982, 16 mm, 10’

DIMANCHE 26 AVRIL• 16h La Capitainerie : Séance courts métrages La série “One Short One Movie”, et Le Prix de la Région Guadeloupe

• 20h AJOE Lorient : En lever de rideau 3 courts métrages de Steven Woloshen : • Cameras Take Five, 2003, 35mm 3’• The Curse of the Voodoo Child, 2005, 35mm 3’20• Ditty Dot Comma, 2001, 35mm 3’

CHE, GUERILLA (2ÈME PARTIE)de Steven Soderbergh, 35mm, USA 2009

LUNDI 27 AVRIL• 19h La Capitainerie : TERRE DES SAINTESde Cédric Robion, Saint Barthélemy, Vidéo 2008

• 20h30 La Capitainerie : LE PRÉSIDENT A-T-IL LE SIDA ?de Arnold Antonin, Haïti, Vidéo 2006

MARDI 28 AVRIL• 17h La Capitainerie : JACQUES ROUMAIN, LA PASSION D’UN PAYS d’Arnold Antonin, Haïti, vidéo 2008 Prix Paul Robeson à la 21è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision deOuagadougou (Fespaco) 2009

• 20h AJOE : SOY CUBAde Mikhail Kalatozov, 35mm, URSS/Cuba, 1964

• Court-métrage : La Plage de Patrick Bokanowski, 1991, 35mm, 14’

MERCREDI 29 AVRIL• 15h La Capitainerie : SÉANCE COURTS MÉTRAGESSélection de la deuxième édition du “Festival Itinérant du Cinéma de la Caraïbe”dédiée aux enfants et adolescents de la Caraïbe.

• 16h30 La Capitainerie : ANGUILLA, D’UN MONDE À L’AUTREde Cédric Robion, Saint Barthélemy, Vidéo 2008

• 18h La Capitainerie : Lyceum Club, Table ronde “50 ans après la révolution : l’impact de Cuba sur le cinéma caribéen”

• 20h à l’AJOE, En lever de rideau 2 courts métrages : - Impressions en Haute Atmosphère de José Antonio Sistiaga, 1989, 35mmn 7’00- Outer Space de Peter Tscherkassy, 1999, 35mm, 10’Soirée internationale : FADOSde Carlos Saura, 35mm Portugal / Espagne 2009

JEUDI 30 AVRIL• 20h Plage de Flamands, Soirée de clôture : - ALMENDRON MI CORAZONde Steve and Stéphanie James, vidéo, Guadeloupe/Cuba

- SOCA POWER IN TRINIDAD & TOBAGOde Claude Santiago, vidéo, Trinidad & Tobago, 2008

PP RR OO GG RR AA MM MMEE

14è Edition du 25 au 30 avril 2009

LES SÉANCES VIDÉOSONT GRATUITES

4 séances en 35mm à L’AJOEEntrée : 6 €

Carte cinéphile : 4 séancespour 20€

en vente à l’AJOE à partirdu 25 avril et au ComitéTerritorial du Tourisme

à Gustavia

05 90 27 80 11w w w. s t b a r t h f f . o r g

2009 marque le 50ème anniver-saire de la Révolution cubaine ainsique le 50ème anniversaire de lacréation d’ICAIC, Institut Cubaindes Arts et de l’IndustrieCinématographique, qui a trans-formé la réalisation cinématogra-phique dans le bassin caribéen. Unévénement marquant dans l’his-toire mondiale et peut-être uneannée de grand changement pourle peuple cubain qui voit lePrésident américain Barack Obamacommencer à ouvrir des portes quiavaient été fermées pendant 50ans. Plutôt que de présenter unerétrospective du Cinéma Cubain,nous avons préféré présenter unesérie de films qui montre Cuba àtravers le regard de réalisateursinternationaux, et aussi discuter del’influence que le cinéma cubain aet a eu sur les réalisateurs de laCaraïbe et du monde.

Nous sommes également heureuxde présenter entre autres unesélection extraite de la deuxièmeédition du “Festival Itinérant duCinéma de la Caraïbe”, cette foisen nous intéressant aux films pourenfants de tous âges, mais aussi demerveilleux films musicaux deTrinidad au Portugal, des docu-mentaires sur Haïti, Anguilla, LesSaintes, une série de films expéri-mentaux, et des courts métragestirés de One Short One Movie réa-lisé en Guadeloupe.Rejoignez-nous pour un voyagequi nous mène de Cuba à SaintBarth par le biais de 25 films, courtset longs métrages, documentaireset fictions, lors de ce 14ème StBarth Film Festival qui une foisencore vous invite à vivre et parta-ger la magie du grand écran.

Joshua HarrisonEllen Lampert-Gréaux

De La Havane à Port-au-Prince,

Pointe-à-Pitre, Port of Spain, et au-delà :

L’impact de Cuba sur le Cinéma Caribéen

LES INVITÉS D'HONNEUR

• Arnold Antonin, cinéaste, Haïti• Gnama Baddy-Dega, Skyprod, Guadeloupe• Christine Bélénus, Skyprod, Guadeloupe• Philippe Bon, DRAC, Guadeloupe• Jeanne Louise Césaire, président, Ciné Woule• Tony Coco-Viloin, Région Guadeloupe• Ivan Dias, producteur, scénariste, Portugal• Nora Dumont, Région Guadeloupe• Steve James, cinéaste, Guadeloupe• Stéphanie James, cinéaste, Guadeloupe• Jean-Michel Gibert, producteur, Trinidad &Tobago• Françoise Pfaff, professeur, USA• Cédric Robion, cinéaste, St Barth/Paris• Dmitri Zandronis, Kontras’Prod, Guadeloupe

ST BARTH FILM FESTIVAL 2009

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• Bruno Magras & la Collectivité de St-Barthélemy• Yves Gréaux, 1er vice-président de la Collectivité,

chargé des affaires culturelles• Victorin Lurel, Nora Dumont,Tony Coco-Viloin, Conseil

regional de la Guadeloupe• Daniel Paris & Direction Régionale de la Jeunesse

et des Sports• Alain Gréaux, Roland Gréaux & l’équipe de l’A.J.O.E• Laurent Heulot, Philippe Bon, Direction Régionale

des Affaires Culturelles, Guadeloupe• Marithé Weber, Ines Choisy Beaupère, et les membres

du Comité Territorial du Tourisme de Saint Barthélemy• Jérôme Rudes, LVT (Lazer Vidéo Titres)• Dagmar et Guy Lombard, Le Toiny (Le Gaïac)• Jacques Roy, le Sereno Hotel• Charles Vere Nicholl, Hôtel Isle de France • Renée Lise Gréaux, Hôtel Presqu’île• Suger & Vassi Gréaux, Auberge de la Petite Anse• Catherine Charneau,Village St. Jean• Jean-Marc Gréaux et l’équipe de Budget• Jean-Noël, Josette, Herman à St-Barth Evasion• Guy Laresse, Caraïbe Enseigne• Andy Hall, The Hideaway• Emmanuel Cherki,VIP St Barth• David & Jane Matthews, Sonia de l’Eden Rock• Marc Thézé, Le Guanahani Hotel & Spa• David Henderson, Géraldine Smits, Christopher Hôtel• Thierry de Badereau, La Plage• Francis Delage, la Route des Boucaniers• Maya & Randy Gurley, Maya Restaurant & Maya’s to Go• Boubou & David à Do Brazil• I.B. Charneau et Kiki è Mo• Yves Brin, Tropical Shipping• Christian Lédée & Françoise Orange, Collège Mireille Choisy• Lucienne Gréaux, Ecole Sainte-Marie• Nathalie Ferrand, Ecole St Joseph• Micheline Jacques, Ecole de Gustavia• Carole Gruson et Karine, La Marine• Mickaël Proust, Guillaume & Laurent

La Cave du Port Franc• Le Journal de St. Barth• Andrew Kolker, Center for New American Media• Géraldine Colletas, St. Barths Online• Sinclair Questel & J.-Michel Pichot, St. Barth Magazine• Serge Perez, videobarth.com• L’équipe de Radio St-Barth• L’équipe de Radio Transat• L’équipe de Tropik FM• John Campbell, Citibank• Pierre Montalti, Pipiri Palace• Pierre-Marie L’Hermite, La Rôtisserie• Jeanot Danet, corossol.info• Florville Gréaux & Fils• Geneviève Nouy, Emeraude Plage• Dennis Carlton, Normandie Hotel• Marithé Weber, Tropical Hôtel• Fabienne & Patricia, International National Distribution (IND)• ATS, Rodrigue Aubin• Joanne Quetel,Albert Yaphet, Les Artisans• Cécile Lucot, Magazine de la Famille• Peter et Laurence O’Keefe• Le Jardin• Linn Anderson & Fred Joseph• Lionel Schneider & Caraïbes Air Cargo• Eileen Silverstein & Alan Ritter• Edith & Roy Simpson• Trinette Wellesley-Wesley• Nat & Lucy Day• Nancy Latta• Cédric Robion• Nicole Peraud• David Anderson• Betty Graboyes• Candee, St. Barth News Bytes• Andrew et Kristen Radcliffe• Le News• St Barth Print• Caviar Island, Patricia Deravin• Philippe Hochart• Judy Davidson• et tous ceux qui soutiennent le Festival

ST BARTH FILM FESTIVAL 2009... CINÉMA CARAÏBES... ST BARTH FILM FESTIVAL 2009... CINÉMA CARAÏBES... ST BARTH FILM FESTIVAL 2009... CINÉMA CARAÏBES... ST BARTH FILM FESTIVAL 2009...

Les courts-métrages

Tous les films sont en français ou VO sous-titré en français

CHESteven Soderbergh,Spain/France/USA, 2009,35mmAvec Benicio Del Toro

Che : L’Argentin1ère partie (126’)Le 26 novembre 1956,Fidel Castro embarquepour Cuba avec quatre-vingts rebelles. Parmi eux,Ernesto “Che” Guevara,un médecin argentin quipartage avec Fidel Castroun même objectif : ren-verser le régime cor-rompu du dictateurFulgencio Batista. Le Chese révèle vite un combat-tant indispensable etintègre rapidement lessubtilités de la guérilla.Alors qu’il se jette dans la

bataille, le Che est adopté par ses camarades et par le peuple cubain.Ce film retrace l’ascension du Che au cours de la révolution cubaine :d’abord médecin, puis commandant et enfin héros révolutionnaire.

Che : Guerilla 2ème Partie (131’)Au lendemain de la révolution cubaine, le Che est au sommet de sanotoriété et de sa puissance. Il disparaît ensuite pour réapparaîtreincognito en Bolivie, où il prépare un petit groupe de camaradescubains et de recrues boliviennes à la grande révolution latino-amé-ricaine. La chronique de cette campagne bolivienne est une histoirede ténacité, de sacrifice, d’idéalisme et de guérilla qui finira paréchouer, entraînant la mort du Che. A travers cette histoire, nouscomprenons mieux pourquoi le Che demeure un symbole d’idéalismeet d’héroïsme dans le coeur des gens à travers le monde.

FADOSCarlos Saura, Portugal / Espagne, 2007, 35mm, Portuguais sous-titréen français, 85 min.Les nombreuses représentations cinématiques de danse et musique dedifférentes régions de l’Amérique espagnole par le réalisateur Carlos

Saura ont enrichi l’univers du documentaire musical. Son travail expri-me non seulement le son et le mouvement mais aussi l’évolution histo-rique et culturelle de l’endroit d’origine de la musique concernée.Fados poursuit la tradition de Flamenco et Tango en venant complétersa trilogie lyrique qui explore trois des traditions musicales urbaines du19ème siècle les plus persistantes.Fado, un type de musique dont on peut retrouver l’origine dans lePortugal des années 1820, fut présenté à Saura à travers les filmsd’Amália Rodrigues. Elle en parlait ainsi dans une chanson “Amour,jalousie / cendre et feu / douleur et péché. / Tout ceci existe / Tout ceciest triste. Tout ceci est fado.” Saura relate les humbles débuts du fadodans les bidonvilles de Lisbonne ainsi que son évolution et ses manifes-tations actuelles, montrant comment cette musique mélancolique aimprégné la culture portugaise moderne.

SOY CUBA(Je Suis Cuba)

Mikhaïl Kalatozov,USSR/Cuba, 35mm, 140’

Psalmodiés par une voixoff, celle de la terre cubai-ne, les vers du poème SoyCuba (“Je suis Cuba”)ponctuent le film enquatre tableaux épiquespeignant l’histoire de larévolution castriste tout enexaltant l’idéal révolution-naire. A la demande desautorités soviétiques, etsous l’aval du régime cas-triste, le cinéaste russeMikhaïl Kalatozov réalisa,en 1964, cette fiction pourretracer le cheminement de la prise de conscience du peuple cubain quise rebella contre la dictature de Batista. L’action débute en 1956 et denombreux indices étayent en permanence la progression de la révolu-tion soit par des images d’archives, diffusées lors d’une séance de ciné-ma, soit par des scènes se déroulant dans le maquis, lieu de repli desguérilleros.

LE PRESIDENT A-T-IL LE SIDA ?Arnold Antonin, Vidéo, Haïti, 2006. En créole et français, 110’

Jimmy Jean-Louis -un des membres du casting de la série téléviséeHeroes- est président, un musicien extraordinaire qui s’ignore danscette comédie dramatique haïtienne sur la séropositivité etl’épidémie du sida.

JACQUES ROUMAIN : LA PASSION D’UN PAYSArnold Antonin, Vidéo, Haïti/Canada, 2008. En créole et français, 111’Prix Paul Robeson à la 21è édition du Festival panafricain du cinémaet de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) 2009

Cette exploration de la société haïtienne de la fin du 19ème et dudébut du 20ème siècle s’intéresse à la vie tourmentée d’un des plusimportants auteurs et éminentes figures politiques d’Haïti, JacquesRoumain. Ses écrits éclairés mettaient en lumière des problèmes tou-jours d’actualité.

TERRE DES SAINTES, Cédric Robion, St. Barthelemy, 2008, vidéo, 52’

L’archipel des Saintes,petit paradis terrestresitué à quelques kilo-mètres de laGuadeloupe conti-nentale, est divisé endeux communes dis-tinctes, Terre de Haut et Terre de Bas. Cette scission naturelle, puisqu’une langue de mer sépare les deuxîlots, est devenue politique à la fin du XIXe siècle, pour des raisonsd’équité administrative, érigeant les Saintes en deux municipalitésautonomes. Cette séparation officielle marquera le début d’un face à face entredeux sœurs au développement économique diamétralement opposé. Derrière ces querelles de village, se cachent pourtant une histoiresaintoise commune, riche en événements, et une population dont lesapports culturels au bassin caribéen ont été des plus importants.

ANGUILLA, D’UN MONDE À L’AUTRE,Cédric Robion et JuanGélas, St. Barthelemy,2008, vidéo, 52’

En moins d’un demi-siècle, Anguilla, s’est tota-lement métamorphosée.Au début des années 60,ce bout de terre arideétait une colonie britan-nique moribonde, sous-développée et abandonnée par la Couronne anglaise. Aujourd’hui,c’est l’une des destinations touristiques les plus huppées du moment.

ALMENDRON, MI CORAZON Steve and StéphanieJames,Guadeloupe/Cuba2008, video, 52’

Coup de cœur pour cesbelles américaines quisillonnent les rues deLa Havane et témoi-gnent de l’ingéniositéet de la résilience dupeuple cubain

SOCA POWER A TRINIDAD ET TOBAGOClaude Santiago, Jean MichelGilbert, producteurVidéo, Trinidad et Tobago, 2008.English with French subtitles. 60’

C’est l’époque du carnaval et doncl’heure pour les stars de Soca debriller. Dans ce documentairerévélateur et souvent intimiste,rencontre avec quatre des pluscélèbres talents de Soca: MachelMontano, Bunji Garlin, Fay AnnLyons et Isaac Blackman. Ils expli-quent ce qu’est la Soca et ce quecela représente pour eux. Noussuivons les artistes dans les cou-lisses, en répétition et dans lesrues. Le film est composéd’images de concerts électrifiants, et notamment d’une scène danslaquelle Isaac Blackman dirige un groupe de 100 écoliers chantantensemble le classique hymne anti-drogue composé par son père RasShorty L, “Watch out My Children” (Attention Mes Enfants).

LES FILMS2° ÉDITION DU

“FESTIVAL ITINÉRANT DU CINÉMA DE LA CARAÏBE”Pour Enfants et Adolescents

Samedi 25 avril, 15h, La Capitainerie (pour enfants à partir de 10 ans et adultes)Tout Timoun Se Timoun, Arnold Antonin, Haïti, 14’Para Curiosos 1 -5, Ernesto Padrón, Cuba, 2’19 chaqueKukuy el Almiqui Valiente, Juan Ruiz, Cuba, 6’58Bombero Como Su Papa, Unicef, 1’

Mercredi, 29 avril, 15h, La Capitainerie (pour enfants à partir de 14 ans et adultes)Kukuy el Almiqui Valiente, Juan Ruiz, Cuba, 6’58Work Work Work, Suriname, 13’23 Al Otro Lado del Mar, Patricia Ortega, Venezuela, 12’Creciendo, Nicargua, Virginia Lacayo/Arlene Centeno,16’29Para Curiosos 1 -5, Ernesto Padrón, Cuba, 2’19 chaque

SOIRÉE CINÉ PLAGE, SAMEDI 25 AVRIL, 22H30Le St Barth Film Festival présente une série de films expérimentauxsélectionnés par Valentine de Badereau «curator» d’art et vidéo àSt Barth www.debadereau.com . Les films ci-dessous sont distribués par Light Cone, une associationloi 1901 créée en 1982 dont le but est la distribution, la promotionet la sauvegarde du cinéma expérimental en France et à l’étranger.

Stranger From Away De Vera Graaf, Max Scott, et Nicole Peraud 2003, vidéo, 24 min

Après des années à St Barth, où il a fondé Le Camp sur la plage deSt Jean, son propre paradis sur l’île, l’architecte new-yorkais MichaelZimmer entreprend un nouveau défi: fonder le Musée de la Sardineet du Herring (Hareng) Hall de la Gloire sur l’île canadienne deGrand Manan. En transformant d’anciennes usines de fumage en unmusée et en donnant aux habitants de l’île leur premier goût d’artcontemporain, Zimmer, à cheval sur une boîte de sardine en alumi-nium, est devenu le résident excentrique par excellence et le gar-dien des mémoires.

De Dentro De Peter-Conrad Beyer 2006, Beta SP, 10’ Ce film, principalement tourné en Mexique, traite de la force spi-rituelle de ce pays, qu’on retrouve à la fois dans la nature et lepeuple mexicain. De Dentro est une tentative de portrait et d’évo-cation de l’atmosphère des rites chamaniques Maya et de la tradi-tion des Huicholes.

Dance Number 1-6 De Raphael Montañez Ortiz 1985, VHS, 17’Déconstructions des pianos pendant 30 ans, du Londres 1966 auWhitney Musée 1996.

Copacabana Beach De Vivian Ostrovsky 1982, 16mm, 10’ Scènes quotidiennes sur la plage de Copacabana. Le physiquecomme culture et la forme comme recherche. En sous-titre, lefootball et Carmen Miranda. Travail de caméra et de montage surles rythmes, attitudes et lumières des tropiques.

“ONE SHORT ONE MOVIE” &LE PRIX DE LA RÉGION GUADELOUPE

Dimanche, 26 avril, 16h, La CapitainerieProjection des 4 courts métrages de la série“One Short One Movie” réalisés enGuadeloupe en février sous la présidence dela Commission Film France issus des régionssuivantes : Marseille, Réunion, NouvelleCalédonie, et Guadeloupe. Produits par TTA Productions, Kontras’ Prod,et Skyprod. A la suite des projections auralieu la remise du Prix de la RégionGuadeloupe.• L’histoire, Colette Watipan, NouvelleCalédonie• En Revenant, Ste Rose de Thierry Hoarau,Réunion• Take Away, Eric Tourrent, Marseille• Coca Tequila Gwada, Majorie Assani-Vignau, Réunion

+ An Ba Fey, Dominique Duport, Guadeloupe,2008

DIMANCHE 26 AVRIL, 20H, AJOE3 films de Steven Woloshen

Cameras Take Five, 2003, 35mm, 3’

Le morceau de jazz, un standard, de DaveBrubeck, Take Five, est le point de départ decette interprétation visuelle abstraite. EnCinémascope.

The Curse Of The Voodoo Child, 2005, 35mm, 3’20 Sexe, naissance, feu et empreintes digitales.Une passion, et les moments de la conceptionqui finissent en désordre. Du rock’n’roll. EnCinémascope.

Ditty Dot Comma, 2001, 35mm, 3’

Au diapason avec le style cool du batteur dejazz Buddy Rich, et en suivant le rythme du pia-niste Oscar Peterson, nous faisons un bondmusical dans l’animation abstraite, enCinémascope, et en 35 mm

MARDI 28 AVRIL, 20H, AJOE

La Plage de Patrick Bokanowski, 1991, 35mm, 14’00Pour la première fois le réalisateur pose sacaméra , son «subjectif», en extérieur.

MERCREDI 29 AVRIL, 20H

Impressions en Haute Atmosphère de Jose Antonio Sistiaga, 1989, 35 mm, 7’00 Vision imaginaire d’un monde cosmique enperpétuelle mutation suggérant le drame cos-mogonique de l’univers.

Outer Space de Peter Tscherkassy, 1999, 35mm, 10’ «Un électrochoc sur les dysfonctionnementsfilmiques, un «hell-raiser» du cinéma d’avant-garde qui déclenche un enfer et mène la des-truction (de la narration, de l’illusion) avecune beauté rare.» Stefan Grisseman.

Remerciements

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B iog r a p h i e sArnold Antonin

LE PRÉSIDENT A-T-IL LE SIDA JACQUES ROUMAIN : LA PASSION D'UN PAYS

Né à Port-au-Prince,Haïti, en 1942. ArnoldAntonin en plus d’êtrecinéaste, est aussi pro-fesseur d’université,organisateur de débats,directeur d’un centreculturel. Il est présidentde l’Association descinéastes haïtiens.2009 : Au FESPACO2009, Festival panafri-cain du cinéma et de latélévision de Ouagadougou, Arnold Antonin présente sondocumentaire Jacques Roumain: la Passion d'un Pays. Ilreçoit le Prix Paul Robeson dans la section "Compétitionlong métrage de la diaspora africaine". Son documentaire,Tout Timoun Se Timoun, a été choisi pour la Deuxième édi-tion du “Festival Itinérant du Cinéma de la Caraïbe”.

Jean-Michel Gibert SOCA POWER IN TRINIDAD AND TOBAGO

Jean-Michel Gibert de Maturity Music, un citoyen françaisqui vit à Port-Of-Spain (Trinidad) est producteur de musi-que et audiovisuel. Il travaille avec des artistes tels que3Canal, Mungal, et Calypso Rose. Il a travaillé sur le docu-mentaire Calypso@Dirty Jim’s (www.calypso-at-dirty-jims.com) et son prochain film est le documentaire, Rose,The Diva of Calypso, qui sera filmé à Tobago,Trinidad, NewYork, Paris, et en Afrique. Il est producteur du Soca Powerin Trinidad and Tobago de Claude Santiago.

Mikhaïl KalatozovSOY CUBA

Mikhaïl Kalatozov, cinéaste soviétique (1903-1973)débute en 1925 en tant qu'acteur sous son véritablenom, Kalatozichvili, dans un film de Perestiani. En 1927,il fait ses premiers pas dans la technique cinématographi-que comme cameraman dans les studios géorgiens ettravaille à différents scénarios. En 1954 il réalise l'une desrares comédies soviétiques de l'époque : Trois hommessur un radeau. Mais c'est en 1957 avec Quand passentles cigognes, une description sans complaisance del'URSS pendant la seconde guerre, qu'il marque le réveildu cinéma soviétique. Il obtient en 1958 la Palme d'orpour ce film. Il a ensuite réalisé d'autres films et desreportages dont les plus connus sont Soy Cuba en 1964et La Tente rouge en 1971.

Carlos SauraFADOS

Carlos Saura à 75 ans a près d'une quarantaine de films àson actif dont certains font aujourd'hui partie du patri-moine cinématographique Espagnol (La Caza, Ana y losLobos, Cria Cuervos, Carmen, Amor Brujo, Mama cumplecien años...). En 2005 il réalise le documentaire 'Iberia',suivi deux ans plus tard de 'Fados', sur la musique portu-gaise. En 2008, Carlos Saura se lance dans un projet ambi-tieux sur la vie de Lorenzo da Ponte, un chanteur lyriqueitalien du 18e siècle. Son engagement politique, son sensde l'esthétisme et sa culture artistique font de Carlos Sauraune figure majeure du cinéma européen.

IVAN DIASFADOS

Ivan Dias est un des producteurs et co-scénariste (avec lemetteur en scène Carlos Saura) de Fados, le long-métragedocumentaire dédié au Fado, ce style musical mélancoli-que portugais qui s’est étendu de l’Angola au Brésil. Lefilm est considéré comme un pur régal pour les aficionadosdu fado et une découverte passionnante pour les néophy-tes de ce genre musical.

Steven SoderberghCHE

Réalisateur singulier, Steven Soderbergh a su dans sa car-rière allier succès public et critique, s’autorisant quelquesincursions vers un cinéma plus expérimental. Il débute sacarrière avec une Palme d’Or, Sexe, mensonges et vidéo,exercice de style intimiste. Il s’engage alors dans une voieanti-commerciale très personnelle, passant pêle-mêle dufilm historique Kafka au documentaire (Gray’s anatomy),du remake (Criss cross) à la comédie déjantée(Schizopolis). Il signe également Hors d'atteinte (avecGeorge Clooney et Jennifer Lopez), L’Anglais, (Traffic),mais c’est avec Ocean’s eleven qu’il décolle au box office,s’autorisant même une suite (Ocean's Twelve et Thirteen),réunissant une fois de plus un casting impressionnant(Brad Pitt, George Clooney, Matt Damon ou encore JuliaRoberts). En 2002, il fait du conte fantastique Solaris unhuis clos psychologique salué par la critique.

Stephen et Stéphanie JamesALMENDRON MI CORAZON

Ils sont avant tout un couple de «Caribbean Trotters».Pour faire découvrir cette région qu’ils adorent, ils ontchoisi l’image féminine à travers le magazine télévisé«F Comme Femme»…100 numéros plus tard, ils explo-rent aujourd’hui d’autres dimensions, culturelles, socia-les, artistiques de nos îles, à travers plusieurs films etséries documentaires.Stéphanie James : originaire de la Martinique, c'est unefemme dynamique et engagée, aussi à l'aise dans le milieuculturel que dans les cercles économiques et politiques oùelle intervient en tant qu'interprète, traductrice et consul-tante en communications et relations publiques. Elle estdirectrice de production et directrice administrative deShakti Productions.Stephen James : Né à Trinidad, c'est un artiste complet auxmultiples talents, de la composition musicale à la réalisa-tion audiovisuelle.Auteur compositeur à succès, il est aussià l'aise dans le domaine du son que de l'image, où il passede la caméra au montage avec un égal bonheur et uneaptitude rare à capter la beauté et l'intensité de chaquesujet et de chaque situation. Il est directeur artistique ettechnique de Shakti Productions.

Cedric RobionTERRE DE SAINTES

ANGUILLA, D'UN MONDE À L'AUTRECédric Robion estâgé de 32 ans etvit entre Paris et StBarth. Au sein deTelemac produc-tion, il exploredepuis 7 ans l’uni-vers du documen-taire. Sa filmogra-phie est marquéepar les thèmes de la mémoire et du temps qui passe. Al’occasion du dernier festival de cinéma de St Barth, larencontre avec Pablo Trapero le conduira à co-réaliserDans la cage aux lionnes, un documentaire sur les prisonsde femmes en Argentine. Autres productions récentes :2007, producteur et chef opérateur de De mémoired’Anciens; 2006, producteur et chef opérateur,Malouines, les laissés pour guerre; 2006: producteur etréalisateur d’Expédition Prototype.

AUBERGE DE LA PETITE

ANSE

CCaarraaïïbbeess AAiirrCCaarrggoo

Voitures officielles du festival

Hotel La Presqu’île

IND

ATS

Tropical Shipping

LE TOINYLE GAIAC

Pipiri Palace

Caraïbe Enseigne

Merci à tous nos partenaires❒ la Collectivité de Saint-Barthélemy❒ l’A.J.O.E.❒ la Direction Régionale des Affaires Culturelles

(DRAC Guadeloupe) ❒ le Conseil Régional de Guadeloupe❒ la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports

de la Guadeloupe❒ le Comité Territorial du Tourisme de Saint Barthélemy❒ Ciné Woulé

ST. BARTH FILM FESTIVALOrganisateurs : Ellen Lampert-Gréaux, Joshua Harrison,

Rosemond Gréaux, Sophie MaupoilProjectionnistes : Stig Westergaard & Jean-Marc CésaireEquipe : Amy Golden, Lu Chassin, Jeanne-Marie Gréaux

Diane Deutsch, Rachel Kaufman

ASSOCIATION CINÉ SAINT BARTHPrésident : Rosemond Gréaux,

BP 1017- Saint-Jean 97012 St.Barthélemy cédexemail : [email protected]

Tél : 05 90 27 80 11 Fax : 05 90 29 74 70

Emeraude Plage

REGIONGUADELOUPE

TROPICALHÔTEL

ST BARTH FILM FESTIVAL 2009 - CINÉMA CARAÏBES - 14è Edition du 25 au 30 avril 2009

KiKi-é Mo

Ets Florville Gréaux & Fils

La Cave duPort Franc

C.C.P.F.

La Marine

Le sereno

Jojo Burger

La Plage

La Rôtisserie

maya’s to go

Tropik FM

HOTELISLE DE FRANCE

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ACTUALITÉSJSB- 22 avril 2009 - 824 15

La sixième manche du cham-pionnat de Saint-Barth deplanche à voile jeunes a sur-tout été marquée par la fai-blesse, pour ne pas dire l’ab-sence de vent. L’épreuve anéanmoins eu lieu. Au final,les minimes du Centre Nauti-que de Saint-Barth qui navi-guaient en monotype samediaprès-midi sur un parcours enbaie de Saint-Jean ont vu lavictoire de Thomas Francis,

actuel leader du championnat,qui s’imposait devant Nikki etNathalie Zach.

Classement après cette6è manche1er Thomas Francis, 2è ArthurMuléro, 3è Corentin Hélard,4è Maëlle Guilbaud, 5è Auré-lien Sellier, 6è Sam Thamas,7è Edouard Guinet, 8è NikkiZach, 9è Nathalie Zach.

Championnat de St Barth de Catamaran de sport

3e manche de la saison pourl’équipage Beauvarlet/Laplace

Dans le cadre deséchanges qui existententre les écoles de

rugby des Barracudas, desArchiballs de Saint-Martinmais aussi de celles de Guade-loupe et Martinique, samedidernier s’est déroulé un tour-

noi de rugby pour les catégo-ries 7, 9, 11 et 13 ans réunis-sant les jeunes Barras, lesArchiballs et deux clubs duDiamant de Martinique. Aprèsune traversée en bateau lesjeunes rugbymen de Saint-Martin et Martinique accom-

pagnés de leurs entraîneurs etde parents, arrivaient au stadede Saint-Jean vers 11h30,reçus par un accueil chaleu-reux de la part des petits Bar-ras et des cadres de l’école derugby. Le tournoi débutait vers midisous un soleil de plomb. Lesmatchs qui se déroulaient surune moitié de terrain étaienttrès engagés, joués dans unetrès bonne ambiance et beau-coup de respect entre lesjoueurs.Le tournoi des 7, 9 et 13 ans sejouait entre les Barras etArchiballs, le Diamant n’ayantpas d’équipe dans cette caté-gorie d’âge. Les 7 et 9 ans desBarras s’imposaient, tandisque chez les moins de 13 ans

la victoire revenait aux Archi-balls. Dans le tournoi des

moins de 11 ans, quatre équi-pes étaient engagées : Barras,Archiballs, Diamant 1 et Dia-mant 2. Les jeunes Martini-quais du Diamant 1 termi-naient premiers au classementdevant les Barras suivis desArchiballs et du Diamant 2. En fin d’après-midi et avantque les visiteurs ne reprennentle bateau, coupes et trophéesétaient offerts aux différenteséquipes.Ce week-end, les moins de 11et 13 ans des Barras participe-ront au tournoi de Saint-Fran-çois en Guadeloupe.

Du 1er au 3 mai, se tiendra lasixième édition du Tour del’île organisée par le CentreNautique de Saint-Barth encollaboration cette annéeavec Radio Saint Barth.Cetour, né en 2004 lors de laFête de la mer n’a depuiscessé de grandir et accueillecette année une nouvellecatégorie. Réservé jusque-làaux catamarans de sport etaux planches à voile, il est eneffet aujourd’hui ouvert aux

compétiteurs de Laser, en col-laboration avec le Saint BarthYacht Club. Le prix qui sera attribué àcelui ou celle qui battra lesrecords de vitesse établis lorsde la première édition en2004 par Ricardi Maricel enplanche à voile(1h14mn37sec) et par l’équi-page Jeff Lédée/Vincent Jor-dil en cata de sport(1h32mn50sec), est doté cetteannée de 1000 euros.

Cette prime record et lesdates propices à un grandweek-end laissent espérer auxorganisateurs une participa-tion elle aussi record de l’édi-tion 2009.

A noter que le CNSB, organi-sateur de cette manifestationvoile, compte 67 membreslicenciés à la FédérationFrançaise de Voile dont 36jeunes.

Samedi soir, c’était au tour des adultes de se mettre en action dans le match du «Mémorial Domini-que de Bénédictis» joué chaque année en hommage à l’un des fondateurs du club de rugby deSaint-Barth. Le match qui opposait les anciens Barras à l’équipe actuelle évoluant dans le cham-pionnat de Guadeloupe a vu la victoire assez logique des plus jeunes, infligeant une sévère défaite àl’arrière garde :15-0.

MÉMORIAL DOMINIQUE DE BÉNÉDICTIS : 15-0 POUR LES BARRAS 2009

ORGANISATIONDU TOURNOIÀ SAINT FRANÇOIS❑ Départ des -13 ans vendredi 24 avril 16h30au Voyager❑Départ des -11 anssamedi 25 avril 7h45 à l’aéroport❑Retour le dimanche 26à 17h par le Voyager pour tout le mondeN’oubliez pas les passe-ports et la cotisation de 100 euros pour lesretardataires.

Tournoi de l’école de rugby des Barras

Une trentaine de jeunes sur le terrain

Sixième édition du Tour de l’île

RReennddeezz--vvoouuss lleess 11eerr,, 22 eett 33 mmaaii pprroocchhaaiinnDimanche 19 avril, sur le pland’eau au large de Saint-Jean,s’est déroulée la troisièmemanche du championnat deSaint-Barth de catamaran desport organisé par le CentreNautique de Saint-Barth. Sixéquipages étaient engagéspour disputer les trois régatesprévues, dont un tout nou-veau, le tandem VincentBeauvarlet/ Turenne Laplace.Un équipage qui s’est tout desuite fait remarquer en rem-portant de belle manière deuxdes trois courses au pro-gramme et finalement la man-

che du jour ! L’équipage JeffLédée/Vincent Jordil, habi-tués de première place, man-quait quant à lui d’expériencesur un bateau de prêt. A noterla présence des frères DeRoej, un équipage de Saint-Martin, qui avait fait le dépla-cement pour s’entraîner envue du tour de l’île le 2 mai.

Classement1er Beauvarlet/ Laplace, 2èLédée / Jordil, 3è Geoffroy /Muléro, 4è Hetier / Orel, 5èLhinares / Silva, 6è De Roej /De Roej.

Championnat de St Barth de planche à voile

Vent faible

Le programmeVendredi 1er mai

9h à 12h : Inscription pour le tour de l’île 200912h : Briefing des bateaux de sécurité pour le prologue13h : Briefing des concurrents pour le prologue14h : Prologue en baie de Saint-Jean 17h : Briefing des bateaux de Sécurité

pour le Tour de l’île.

Samedi 2 mai8h : Briefing des concurrents Laser9h : - Départ du Tour Laser

- Briefing des concurrents planches à voile et catamarans

10h : Départ du Tour pour les planches à voile et cata-marans12h : Bar & snack sur la plage pour le public et lesconcurrents 19h : Repas ouvert à tous sur réservation

au restaurant La Plage

Dimanche 3 mai10h à 15h : Initiation gratuite à la planche à voile et aucatamaran. Embarquez* à bord d’un Cirrus, Nacra,Prindle. Et grâce à la participation du St Barth YachtClub, initiation gratuite auLaser et RS Feva. 11h : Animation planche à voile et RS Feva

avec les enfants du SBYC et du CNSB 12h : Bar & snack sur la plage pour le public

et les concurrents 15h : Remise des prix du Tour 2009

* Sous réserve des conditions météo

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SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 22 avril 2009 - 824 16

Les jeunes surfeurs, les parents et les amis sesont retrouvés samedi 18 avril à la cabane desurf sur la plage de Lorient pour clôturer lasaison 2009 de surf. Cette année, les nou-veaux jeunes du club ont découvert pour lapratique de la discipline deux nouveauxspots que sont ceux de Toiny et de l’Anse desLézards. Même si les vagues n’étaient pas au rendez-vous, cette dernière journée de la saison était

très appréciée de tous avec balade en paddleet en bateau autour du spot de Lorient. Lajournée se terminait par un pique-nique à lacabane vert-jaune-rouge du club qui vientjuste d’être repeinte.

Merci !Le Reefer Surf Club remercie Gilles pour sonbateau et ses paninis, la Petite Colombe etJean-Christophe, ALMA et tous les parentsqui ont participé à cette journée de clôture.

Championnat de Saint-Barth de Laser et d’Optimist

Peu de navigateurs sur l’eauVacances obligent, très peude concurrents se sont présen-tés aux régates de Laser etOptimist du 11 avril, au pointque celle d’Optimist étaitannulée. En Laser, ilsn’étaient que cinq au départdes trois manches program-mées et courues dans desconditions de vent irrégulier,soufflant entre 8 et 18 nœuds,et obligeant à modifier plu-sieurs fois le parcours. Aufinal, c’est Markku Härmäläqui remportait les trois man-ches devant Julien Darmont,François de Corlieu, Jean-Marc Lefranc et JeanDumont. Ce dernier s’estmontré parfaitement à l’aisepour sa première participationen Laser radial. Pour ceux quile désirent, les entraînementsont lieu tous les samedisaprès-midi. Renseignements au 0590. 27. 70.41

FOOTBALLL’équipe de football de l’Ascco invite tous sessupporters à venir encourager les joueurs lors dela rencontre du championnat de Saint-Barth quiles opposera à l’équipe Match Transat ce soir,mercredi 22 avril à 19h30.

ECOLE DE NATATIONLes inscriptions pour le troisième trimestre ontdébuté lundi 20 avril. Renseignements au 0590.27.60.96.

ASSOCIATIONS SPORTIVESEric Gréaux, représentant des sports à Saint-Barth propose aux représentants des associa-tions agréées qui ont rempli et envoyé leur dos-sier de demande de subvention au CNDS de seréunir le vendredi 1er mai 2009 à la salle de lacapitainerie à 14 heures. Le but de cette réunionest de faire le point sur les éventuelles questionsà poser aux représentants de la DDJS et duCROSGUA lors de la réunion du CNDS quiaura lieu début juin 2009. Il s’agira aussi pourceux qui le souhaitent de transmettre un doublede leur dossier afin de disposer d’élémentsconcrets en cas de problèmes avec un dossier

Il fallait être costaud et bien organisé pour letournoi de tennis de l’ASB Kid’s Tophy quis’est déroulé du 13 au 16 avril sur les courtsde tennis de Saint-Jean. Pari néanmoins réussipour Yves Lacoste, le staff du Saint-BarthTennis Club et les parents des joueurs. Pourcette édition 2009, le Saint-Barth Tennis Clubétait présent avec une cinquantaine d’enfants,de même que des joueurs de Saint-Martin,Guadeloupe, Martinique, Guyane et Val-de-Marne. Six catégories étaient représentées enmini tennis, 6, 7, 8, 9 et 16 ans. Les jeunes del’extérieur ainsi que leurs accompagnateursétaient logés dans les familles. Une centainede matchs étaient joués sur les quatre courts,sans compter les déplacements, les repas, lesclassements. Bref l’événement nécessitaittoute une logistique que les bénévoles, heu-reux de voir la jeunesse s’occuper sainement,ont une fois de plus assumé avec sourire. Cette édition s’est terminée jeudi 16 avril parles phases finales disputées sous un soleilradieux et dans une bonne ambiance. En présence de Bruno Magras président de laCollectivité, du sénateur Michel Magras, deNils Dufau président de la commission territo-riale des affaires sportives et associatives de laCollectivité, de Daniel Brin président duSaint-Barth Tennis Club et d’Alain Magrasdes établissements ASB, Yves Lacoste remer-ciait les joueurs et responsables de clubs, laCollectivité, ASB et tous ceux qui ont colla-boré pour que ce tournoi soit une réussite.Dans la foulée, la remise des prix était effec-tuée, suivie d’un repas sur place.

La sélection Antilles-Guyane composée de 21nageurs dont Théo Estassedu Saint-Barth Natation, aterminé à la 3è place auclassement par point etpar équipe des CariftaGames de Natation qui sesont déroulés du 16 au 19avril à Aruba. Sur 400 m 4nages, Théo décrochemême la médaille d’or. La sélection de natationdes Antilles-Guyane françaisequi a gagné les quatre derniè-res éditions des Carifta Swin aremporté cette année 47médailles (18 d’or, 17 d’argentet 12 de bronze). Elle montesur la troisième marche dupodium, derrière les nageurs

des Bahamas (49 médailles),seconds, et ceux de Trinidad etTobago qui dérochent la vic-toire avec 67 médailles dont31 d’or !Quid des résultats du nageurdu Saint-Barth Natation ? Théoqui avait ramené une médaille

d’argent en 2008, revientà domicile auréolé desept médailles, se clas-sant ainsi 2è meilleurnageur des Carifta ennombre de médailles. Ilremporte la médaille d’orsur 400m quatre nages,cinq médailles d’argentsur 50m, 100m et 200mbrasse, 200m quatrenages et 200m dos ainsiqu’une médaille de

bronze au relais 4 x 100 m qua-tre nages !Prochaine compétition denotre nageur local, les cham-pionnats de France jeunes àChâlon sur Saône qui sedérouleront du 21 au 24 mai.

Christian Chéron et AïthanaAubert participaient au Festivalde Bridge de Saint-Martin réu-nissant des joueurs de Saint-Martin, Saint Barth et Guade-loupe et qui s’est tenu auBeach Plaza de vendredi 10 audimanche 12 avril. Jouant enduo le vendredi, ils terminaientà la deuxième place derrière unduo saint-martinois dans lequeljouait Philippe Mathieu, classéparmi les cent meilleursjoueurs de France. Ils termi-naient avec 67,30 points,moins d’un point du vainqueur.Samedi, ils réalisaient un scoremoyen, décrochant une cin-quième place sur les neuf en

compétition. Dimanche, lesdeux joueurs se dispatchaientdans deux équipes de quatrejoueurs. Dans cette épreuveOpen par quatre, Christian etson équipe remportaient la vic-toire, tandis que l’équipequ’avait intégrée Aithana ter-minait troisième sur quatre. Avec Ivan Rué, un autre bonjoueur de bridge, Aithana etChristian se préparent désor-mais à participer aux 25èchampionnats de bridge de lacinquième zone mondiale quise tiendront à l’hôtel CréoleBeach au Gosier du 22 au 30mai prochain.

Echecs jeunesCapucine Nouvel remportele tournoi d’avrilLe tournoi jeune du mois d’avril s’est déroulé àl’école Saint Joseph de Lorient dimanche 19avril. Après un long suspense qui a duréjusqu’à la dernière minute, c’est finalementCapucine Nouvel qui a remporté le tournoidevant Gaëlle Lédée qui avait pourtant lemême nombre de parties gagnées, mais unmoins bon départage. La prochaine rencontre aura lieu dimanche 10mai à partir de 14 heures à l’école Saint Josephde Lorient avec un tournoi pour les jeunes etdes parties libres pour les adultes.

Merci !Nous remercions nos généreux sponsors : LaCase aux livres, le magasin Joupi, CaroleCousin.

Classement du tournoi d’avril

1 - Capucine Nouvel2 - Gaëlle Lédée

Clôture de la saison au Reefer Surf Club de l’Ajoe

23è édition des Carifta Games de Natation

Sept médailles pour Théo Estassedont une en or !

Festival de Bridge de Saint-Martin

Bons scores pour les représentants de Saint-Barth

Communiqués

Tournoi de tennis de l’ASB Kid’s Trophy

Affluence et bonne ambiance sur les courts

LES FINALISTES PAR CATÉGORIE

- Mini tennis : Adryan Ballestero (SBTC)bat Paul Branchet (SBTC)- 6 ans : Tino bat Sam Covini (SBTC)- 7 ans : Killian Halgand (SBTC) bat YvoDufief (SBTC)- 8 ans filles club : Manon Cappelli (SBTC)bat Marine Tiberghien (SBTC)- 8 ans garçons club : Sam Ribot (SBTC)bat Thomas Gréaux (SBTC) - 8 ans filles : Mareva Rakotomalala (Val-de-Marne) bat Diana Martinova- 8 ans garçons : Arthur Bernabé (MQUE)bat Axel Labrunie (Val-de-Marne)- 9/10 ans filles : Julia Restuccia (SXM) batNina Reynal (ASCCO)- 9/10 ans filles club : Lucie Marcel (SBTC)bat Amandine Marchand (SBTC)- 9/10 ans garçon : Hugo Lemoine (SXM)bat Soan Driard (SXM)- 15/16 ans garçons : Joé Amé (SBTC) batGuillaume André (Bézier)

Les enfants prêts à recevoir leurs coupes et trophées.

Joé Amé du SBTC en pleine action lors de la finale contre Guillaume André de Bézier.

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Saint B’Art Concours de Nouvelles 2008/2009

Oublie-t-on jamais une femme aimée ?... par Robert Souvenir

«On oublie vite, souvent trop vite…!» affirme un grand poète chilien.Voire…

Winona le regardait droit dans lesyeux et souriait…Elle éclatait d’unebeauté naturelle et dorée : un vérita-ble abricot ! Ses lèvres, bien dessi-nées et assez pulpeuses (mais justebien, pas trop, se dit-il), faisaientenvie. Il était difficile de ne pas pen-ser à vouloir mordre dans ce beaufruit, ou à tout le moins le lécher trèsdoucement…

Ils étaient installés de part et d’autrede la table du jardin, sous le soleilcapricieux de ce mois d’août, etdégustaient avec une tasse de thé lesgâteaux qu’elle avait été acheter pourson arrivée.

Andrew, son mari, était là lui aussi,assis à la droite de Marc, en face deleur jeune fils qui dévorait un hocheten bavant de satisfaction.

C’était presque surréaliste d’être là,devant ce pavillon de meulière, aubout de cette impasse en lisière de laforêt de Rambouillet, avec ce jeunecouple branché très international, quilui vantait les charmes de la banlieue-campagne, lassés qu’ils étaient dupérimètre Marais -Bastille - Ménil-montant. Pour atteindre leur petitparadis, il fallait, en venant en voiturede Paris, se frayer un long chemin àtravers l’urbanisme commercialdéprimant qui longe la N10, puisdépasser l’usine Air Liquide, et nepas se décourager en poursuivantentre deux rangées de pavillons plusanonymes les uns que les autres. Aubout du compte, ils avaient trouvé làce qu’ils voulaient, semble-t-il ; trèsloin de Los Angeles ou des terressauvages de l’Afrique du Sud natalede Winona.

Andrew, après avoir travaillé dans lapub à Los Angeles(où ils s’étaientconnus alors qu’elle y travaillaitcomme mannequin, et roulait enRolls d’occasion), était devenu des-igner de meubles et luminaires. Deson côté elle créait des bijoux mibaroques - mi new age. Et cela lesfaisait vivre maintenant à Paris, pres-que bien.Enfin…pas tout à fait.

Quatre ans plus tôt, Marc avaitrecruté Winona par une petiteannonce du Fusac. Il lui avait confiéles rênes de la boutique qu’il venaitd’ouvrir rue du Bac, en partenariatavec Stephany, qui vivait dans l’Hi-malaya où elle créait des cachemirestissés à la main, d’une douceur irré-sistible.

Marc avait été content d’entendre lavoix de Winona sur son portable cejour là, alors qu’il terminait ses cour-ses au Bon Marché, vers 13h00. Jus-tement , il avait pensé à elle la veille,

se demandant si son appel d’il y avaitquelques semaines aurait une suite.Elle avait une voix très agréable autéléphone…Il était frappé à l’occa-sion de constater combien certainespersonnes avaient une voix particu-lièrement plaisante (voire plus !) autéléphone, beaucoup plus remarqua-ble qu’au naturel. C’était le cas pourlui aussi; ou en tout cas une choseétait sûre, Katherine avait été subju-guée par sa voix à lui au téléphone :comme envoûtée, quasi droguée !Mais c’est une autre histoire…

De plus, alors que d’habitude ils separlaient plutôt en anglais, même sielle maîtrisait parfaitement notre lan-gue, au téléphone Winona commen-çait toujours par lui parler en fran-çais, et en le tutoyant : cela lui plai-sait bien car il en ressentait uneimpression de proximité, voire d’inti-mité, qu’il trouvait très agréable.D’autant plus agréable qu’elle étaitinhabituelle à leurs relations profes-sionnelles comme amicales, commesi un autre champ relationnel s’en-trouvrait alors pour eux, lui donnantla sensation d’apercevoir, à traversune porte juste entre-baillée, unegrande pièce pleine d’une lumièrechaude, dans laquelle elle l’invitaitpeut-être à la rejoindre…

Le fait est que depuis qu’elle avaitcessé de travailler pour la boutique, ily avait plus de deux ans déjà, afin dese consacrer à la création de sesbijoux, il avait un sentiment incertainsur sa relation personnelle avecWinona. Bien sûr elle lui plaisait :comment aurait-elle pu ne pas luiplaire ? Ancien mannequin, grande,mince et élancée, d’allure trèsmoderne et jeune (elle approchait les40 ans, mais à cet âge on est encorejeune de nos jours, et c’était particu-lièrement vrai pour elle), Winonaavait tout pour séduire sa cinquan-taine déjà bien engagée....

Mais elle lui plaisait, pensait-il,d’abord en tant que personne, c’est àdire pour ses qualités propres, avantmême que son aspect physique nevienne chatouiller ses antennes demâle.

D’ailleurs, quand il avait dû prendrede graves décisions pour son couple,foudroyé par son amour dévastateuret imprévisible pour Katherine, c’està Winona qu’il avait demandé un avisféminin extérieur. Et il n’avait pas eude difficulté à suivre son point devue, plein de bon sens à sesyeux…même si ce n’était pas – et deloin – la voix la plus simple pour lui.

Comme souvent avec les femmes, ilavait beaucoup de mal à savoir si ellele trouvait attirant…Marc était trèsgrand, bien bâti, encore assez svelte,bien que ne pratiquant guère de sport,et, en dépit d’un crâne bien dégarnidepuis longtemps, considéré comme

un bel homme – lui semblait-il – parde nombreuses jolies femmes.

Marié une première fois très jeune –vingt deux ans – il s’était remariétout de suite après son divorce (sansenfant), et avait foncé dans la vie defamille et professionnelle à laquelle ilaspirait, sans vraiment avoir le tempsde beaucoup mesurer son impact surle sexe opposé.

Par nature, Marc était l’opposé d’undragueur. Il admirait et respectait troples femmes pour leur infliger des ges-ticulations aussi vulgaires ! Non, songoût le portait vers la séduction, avectous les degrés de cet art inépuisable,du simple regard à la longue relationsuivie, petite procession hésitante,sans cesse au bord du rubicon…

L’inconvénient de cette approche luiétait bien apparu : si l’autre personnese prête au jeu, rien n’indique cepen-dant quelles sont les limites envigueur, et, sauf à les franchir à saseule initiative, ce à quoi il répugnaiten général, la relation pouvait facile-ment s’enliser, sans qu’il soit possiblede savoir à coup sûr s’il était possiblede la pousser plus avant, ou moinsencore de la conclure ! Mais pourautant il lui était quasiment impossi-ble de dévoiler ses aspirations ouver-tement…sauf à y être encouragé biensûr.

Et c’était tout le problème : quelmot, quel geste, quelle posture, quellecirconstance devait s’interprétercomme un encouragement à pousserplus avant ? Hors de question de setromper, et de passer pour un goujat! Donc, dans le doute, la plupart dutemps, il ne voyait rien, ou faisaitcomme si. Il en était résulté une fidé-lité à toute épreuve envers ses deuxépouses successives, d’ailleurs par-faitement conforme avec ses princi-pes, en dépit des impressions que cel-les-ci purent avoir sur le sujet.

Novembre 2.000, Manhattan. Il estprès de 18h00, et le yellow cabremonte d’Union Square vers mid-town et son hôtel, sous une petite pluie fine, quand son portable sonne :

Marc ? (c’est Katherine…)Oui…Où es-tu ?Dans un taxi, je sors du cinéma,et je rentre à l’hôtel prendre ma

valise…Qu’est-ce que tu as vu ?Rien, le dernier dessin animé pourNoël…Très ennuyeux !… Quelle idée d’aller voir çà, rit-elle.Je sais, mais j’avais besoin de mechanger les idées, de ne plus penser àrien !

Ecoute, j’ai réfléchi à ce que je t’aidit tout à l’heure……oui ? Et…

Eh ! bien je pense que ce serait dom-mage de se quitter comme çà, aprèstout ce qui s’est passé…Ah ! bon…Vraiment ? Et tu suggè-res ?Ecoute, je crois que ce n’est pas unebonne idée que tu repartes tout desuite ; on devrait se voir demain……Tu n’en as pas envie ?Je ne sais pas…Après ce que tu m’asdit, j’ai vraiment envie d’arrêter…Jecrois qu’il vaut mieux que je repartetu sais ! Tu as raison : arrêtons là !Marc, écoute, tu sais…je n’ai pasenvie que tu repartes ! Pas commeçà…C’est trop idiot !…Tu ne veux pas rester encore quel-ques jours ?…Mais tu es incroyable : c’est toiqui m’as dit ce matin que c’était ladernière fois qu’on se voyait, non ?

Oui, je sais, mais est-ce que tu veuxbien rester quand même ?… Je ne sais pas…je ne crois pas !S’il te plaît, ne me quitte pas… !Tu es vraiment incroyable tu sais…Je n’ai pas envie que tu partes…OK, écoute, si tu me demandes derester, je suis d’accord pour rester…Je te le demande : s’il te plaît reste !Je viendrai te rejoindre demain matin!Bon, d’accord, c’est d’accord, jereste…Je t’aime !Moi aussi, mais je dois être fou…Pas du tout…Je t’aime ! Je viensdemain matin dès que je peux …D’accord, ma chérie… j’aimeraisêtre déjà demain, tu sais !Moi aussi ! Merci de rester… Je doisy aller, les enfants m’attendent ! Ademain chéri, je t’aime !Moi aussi chérie, à demain…

Eh ! voilà…une nouvelle fois cettevoix d’une sensualité inouïe s’estemparée de lui et l’a enrobé commeune fée le ferait d’étoiles autour d’unenfant…Ses modulations douces etsuaves, son rire léger et tendre, sonrythme, naturel, mais sachant ralentirou accélérer à merveille…Ces chuchotements à l’oreille qui lefont frissonner comme un maladepris par la fièvre…Tout a fonctionnéparfaitement ! Ce n’est pas unefemme, mais tantôt une grâce, tantôtun démon, qui joue avec lui commeune Déesse antique avec un pauvremortel…

Il déteste cela, mais en même tempsil est fasciné par ce jeu, cet artconsommé de la séduction ; durejeté, puis du repris ; du glacé suividu torride, un torride d’autant plusbrûlant qu’il fait suite à un grandcoup de froid, à la peur de voir venirla fin de cette relation exacerbée, àvif, dévorante, envoûtante et de plusen plus obsessionnelle…

Et pourtant, cette fois, il s’était juréde ne plus revenir en arrière, de laprendre au mot de ses propres exi-gences (une fois encore totalementinattendues !), de quitter New Yorkle soir même, alors qu’il était arrivéla veille seulement pour un séjour deprès d’une semaine qu’il devait pres-que lui consacrer entièrement, hormisquelques rendez-vous de travail.

Son dernier séjour remontait à unmois à peine, et ils en avaient gardéun souvenir intense et léger à la fois,à l’unisson de ce que peut-être l’au-tomne Indien à Manhattan. Une suc-cession de longues heures passéesdans sa chambre d’hôtel, mélangeparfait de conversations décousues,surtout sur leurs histoires personnel-les respectives, sur ce qu’ils aimaientou n’aimaient pas, mais faites aussibien sûr de déclarations tendres, dou-ces ou passionnées, qui accompa-gnaient, précédaient ou suivaientd’enthousiasmants rapports amou-reux, qui les menaient sur des som-mets, des plateaux ou des vallées quel’un comme l’autre exploraient – entout cas avec une telle intensité et unetelle profondeur – pour la premièrefois. Avec ravissement…

Pour autant, ils parvenaient parfois àquitter leur tanière, et alors repas,visites d’expositions, ou simple mar-che dans la rue, main dans la main ouun bras sur les épaules ou la taille del’autre, constituaient la trame d’unbonheur simple et indicible à la fois.Ils se regardaient longuement et fixe-ment les yeux dans les yeux, en setenant les mains et en se souriant,comme des adolescents découvrantl’amour pur, sans trop oser y croire !

De fait, comment tout cela était-ilpossible ? Elle, américaine racée,superbe blonde sans fin à l’élégancenaturelle, tout juste 35 ans, ancienmannequin, parlant courammentjaponais, et assez bien le russe, diplô-mée de bio-éthique, grande sportive,mère de deux jeunes enfants ravis-sants, mariée à un financier très clas-sique(mais souvent en voyage…), etlui, français de plus de 50 ans, rema-rié depuis 25 ans avec Nadia, qu’ilaimait encore(en tout cas quand cecataclysme avait frappé !), fidèle detoujours, père de trois grands enfantsqu’il adorait, plutôt homme de princi-pes, et rigoureux sur le comporte-ment des uns envers les autres dans lavie : comment avait-il pu se produireune telle rencontre, puis en naître unetelle fusion ? Et comment avait-il puse transformer ainsi, au point dedevenir dissimulateur et menteurcomme n’importe quel mari d’unemauvaise pièce ?

Difficile de répondre à toutes cesquestions…Mais oublier tout cela ? Impossi-ble…dix ansaprès, ou presque : toujours pas !

www.journaldesaintbarth.com

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Saint B’Art Concours de Nouvelles 2008/2009

Eulalie ... par Tess Gourgon«On oublie trop vite, souvent trop vite !», sedisait Eulalie en essuyant une larme qui glissaitsilencieusement sur sa joue maigrichonne.Eulalie avait neuf ans, mais on lui aurait facile-ment donné deux ans de moins tant elle étaitmaigre. Elle avait des cheveux crépus indomp-tables et de grands yeux noirs qui se voilaientde tristesse quand elle songeait à sa manmanpartie depuis si longtemps. Ses mains étaientcalleuses d’avoir vaqué à des tâches bien tropingrates pour son jeune âge et ses genouxosseux étaient à peine soutenus par ses frêlesjambes. Elle n’avait pas d’amis. Elle n’avait pas letemps pour ça. D’ailleurs Man Adélaïde leseffrayait tous.Eulalie vivait depuis l’âge de trois ans avecMan Adélaïde à Fonds-Roches, un petit villageretiré dans les terres. Arbres à pain, figuiers,manguiers verdoyants croissaient avec magnifi-cence autour du petit village logé aux piedsd’une des montagnes de l’île. Avocatiers, suret-tiers et quénettiers donnaient leurs fruits en leursaison. Les bœufs et les cabris se cotoyaientpaisiblement au bord de la rivière Dolé sansque jamais l’herbe grasse ne vienne à leur man-quer, et cela même au plus fort du Carême.Les rares habitants de Fonds-Roches, agricul-teurs dans l’âme, engraissaient porcs et pou-lets en prévision des fricassées et ragoûts desjours de Noël. Ils cultivaient leur terre chaquejour que le Bon Dieu faisait. Certains se plai-saient à ce travail de dur labeur carêmes aprèscarêmes, hivernages après hivernages et d’au-tres rêvaient à une vie plus facile an ville, à150 km de là.C’est ainsi que Toinette Rozières, la mèred’Eulalie, quitta Fonds-Roches pour aller cher-cher une vie meilleure “an ville”. Toinette avait28 ans et elle dépérissait de vivre seule dans unlieu si isolé, sans parents et sans amis. Sesparents étaient morts et ses seuls amis étaientpartis en même temps que Ti-Paul, son fiancé,alors qu’elle était enceinte d’Eulalie.Un matin, Toinette lava son enfant, lui mit larobe la moins rapiécée qu’elle trouva et se ren-dit chez sa voisine, Man Adélaïde.- To-to-to, Man Adélaïde, c’est Toinette tavoizine.- Comment vas-tu ? Tu as un air grave…Ce jour-là Toinette confia Eulalie à sa vieillevoisine et promit de revenir la chercher quandelle aurait une « situation » et une belle kaz anville. Malheureusement, la jeune femme nerevint jamais. Il se dit qu’elle ne sut pas tirer lemeilleur de la ville mais que la ville n’en avaitfait qu’une bouchée !En ville les amis étaient nombreux, en villel’alcool coulait à flots et un nouveau mal faisaitdes ravages : la drogue y avait fait son appari-tion. Man Adélaïde ne sut jamais quel était cemal, ni quelle plante pouvait le soigner. Tout cequ’elle savait c’était qu’il avait croisé la routede la mère d’Eulalie. Annette Adélaïde se demandait ce qu’elle allaitfaire de la petite fille. Elle se sentait vieille etn’aspirait qu’à reposer son «vieux corps». Ellequi n’avait pas voulu d’enfants, devait mainte-nant s’occuper d’une orpheline ! Elle avait bien essayé de retrouver la trace dupère indélicat en questionnant Manzelle Alber-tine, la tenancière de l’unique lolo (petite bouti-que) du coin. Mais pour une fois Albertine, la«concierge», séchait sur le sujet. Albertine labavarde, qui n’a aucun scrupule à rire du mal-heur d’autrui, n’avait pas d’informations ! Entant normal, Man Adélaïde aurait préféré mou-rir plutôt que d’adresser la parole à Albertinemais voilà, elle était réellement mélé (dansl’embarras). Depuis plusieurs années Albertine n’avait eudroit qu’à un «bonjou !» de circonstance de lapart d’Annette qui venait acheter de la farine-France pour faire ses dankits au poulet. Tousles vendredis, le village pouvait sentir la déli-cieuse odeur qui s’échappait de la petite case en

bois blottie sous le flamboyant. A la mort de Toinette, la vieille bique avait dûravaler son orgueil, sa rancune et cela réjouis-sait Albertine. Etait-ce de sa faute si, un certainmatin d’Avril, le village était venu autour deson lolo commenter le mariage raté de sonamie d’alors ? Non, ce n’était pas de sa faute sila populace étaient venue chez elle, kozé deFélicien qui l’avaient laissée en plan sur le per-ron de l’église ? Après cela, Annette s’étaitenfermée dans un silence et une solitude sansfond qu’Albertine, sa bonne amie, ne réussitjamais à briser. Ce qui la contraria d’ailleursbeaucoup à l’époque.Les jours passèrent lentement sur le chagrin deMan Adélaïde. Le village s’habitua à sonvisage fermé et à ses rares paroles. Chacunregagna son lopin de terre et se remit au travail.Ils ne connaissaient que cela : labourer, planter,arroser et labourer encore pour espérer allervendre une bonne récolte en charrettes an ville.Cé on bien pou on mal avait-on dit à Fonds-Roches, lorsque Toinette Rozières laissa sapetite Eulalie à Annette. Ainsi elle ne penseraitplus à ce scélérat de Félicien.Man Adélaïde montra à Eulalie comment tenirune maison. L’emmena dans son jardin à lamontagne où elle lui apprit à distinguer lesplantes médicinales des mauvaises herbes.Eulalie faisait des va-et-vient continuels entrele jardin et la maison, transportant sur sa têtetantôt fruits à pain, poyos et autres patates dou-ces, tantôt du charbon ou encore la nourriturepour les bêtes. Elle avait d’ailleurs très peur duvera (gros porc) attaché au manguier derrière lamaison, mais Man Adélaïde lui promettait unevolé (rouste) si elle n’accomplissait pas satâche.La petite fille rêvait beaucoup ce qui déplaisaiténormément à Annette Adélaïde. Depuis que lavieille dame ne se déplaçait plus trop d’un boutà l’autre du village à cause de ses rhumatismes,Eulalie pouvait flâner un peu plus et se laisseraller à ses rêveries. Ainsi, elle restait plus long-temps à la rivière quand elle allait y laver dulinge. Elle aimait tant la fraîcheur qui descen-dait de la montagne et le bruit presqu’assour-dissant de la rivière dont les eaux venaientmourir à ses chevilles. En fermant les yeux, ellehumait avec délectation l’odeur des mombinsmûrs dont les grappes généreuses lestaient lesbranches des arbres bordant le cours d’eau. Elleaimait à marcher pieds nus dans l’eau trèsfroide et s’amusait à soulever les pierres pourvoir filer au gré du courant les écrevissesdébusquées. En cas de grosse faim, elle sautaitde roche en roche pour aller cueillir sur l’autrerive une ou deux goyaves. Très peu, car ManAdélaïde risquerait d’être alertée par son man-que d’appétit.Eulalie ne rentrait jamais chez elle sans allersaluer les bourriques de Missié Isidor et ManAstasie qui partageaient le même lopin de terre.Quand ils étaient là, ils lui cueillaient des qué-nettes juteuses qu’elle dégustait en chemin enessayant de ne pas se salir. La bassine de lingesur la tête, bien qu’ajustée par Man Astasie,manquait de tomber à plusieurs reprises pen-dant l’expédition du retour. Man Adélaïde hélaitson nom dès qu’elle la voyait déboucher au loinet ne manquait pas de bien la sermonner.- Eulalie, koté ou passé ? Hein ! Où étais-tuencore?S’ensuivait alors de nombreux reproches car lavieille femme voulait donner la meilleure édu-cation qui soit à sa petite Eulalie.Cette dernière était parfois dépassée par tout cequ’elle devait faire à la maison ou au jardin.Elle aurait aimé tout expliquer à Man Adélaïde,lui dire aussi que sa manman lui manquait maisMan Adélaïde ne semblait pas être femme à selaisser attendrir facilement. Les seules larmesqu’elle l’avait vue verser c’était quand le soir,elle se mettait à la fenêtre donnant sur la courpour murmurer des prières au bon dié (Bondieu). Elle lui reprochait d’avoir laissé partir en

ville son Félicien ainsi qu’une bonne partie duvillage. Mais elle remerciait aussi ce même bondié de lui avoir prêté vie une journée de plus.Pouvait-il être bon et mauvais en même temps? Eulalie ne comprenait pas toujours les proposdes grandes personnes. Ce dont elle était sûr,c’était qu’un jour elle demanderait au bon diéde Man Adélaïde où était passée sa manman,car Annette disait qu’il savait tout.Ti-Marcel et Maryse, ses seuls amis, n’osaientplus venir discuter avec elle à cause des regardssoupçonneux que leur lançait la vieille damequi n’arrêtait pas de répéter qu’il fallait seméfier des soi-disant amis. Ils firent encorequelques tentatives puis ne vinrent plus à l’arri-vée de Josépha Grandjean, venue de la ville,pour apprendre à lire aux enfants de Fonds-Roches. Une vieille kaz à moitié ravagée par ledernier cyclone fut retapée, pansée par des mor-ceaux de tôles ici et là : c’était l’école ! Tout lemonde à Fonds-Roches en était fier. Ilsn’étaient plus des laissés-pour-compte. Maispoint d’école pour Eulalie, elle n’est pas obliga-toire et en plus Man Adélaïde avait besoind’elle.Lors de ses allées et venues, Eulalie ne man-quait jamais de s’arrêter non loin de l’école.Pour son plus grand bonheur elle pouvait secacher derrière le tamarinier qui gratifiait lamodeste construction de son ombre. Elle distin-guait des bribes de comptines et autres histoiresrépétées avec ravissement par les écoliers chan-ceux. Malheureusement la petite fille ne pou-vait jamais rester longtemps.Josépha Grandjean, la maîtresse, ne tarda pas àse rendre compte du petit manège d’Eulalie.Josépha aurait bien aimé la compter parmi sespetits élèves. Il y avait tant de choses à appren-dre ! Tant de joie à savoir lire, compter, écrire! La maîtresse décida de faire un petit geste enfaveur de la petite fille.- lé zenfans comment s’appelle la petite fillequi vient discrètement nous rendre visite ?demanda-t-elle, un jour.- Eulalie, Eulalie Nozières, Madanm (madame)! crièrent les enfants.Un jour Josépha laissa des crayons, des feuilleset un livre d’images sous le grand tamarinierespérant qu’Eulalie les récupérerait en passant.Mais la petite fille ne s’arrêta pas ce jour-là.Elle avait trop rêvassé en route, les papillonsavaient de si belles couleurs à cette époque etelle n’avait pas vu le temps s’échapper. Elles’était pourtant dit qu’elle rentrerait sans traînercar Man Adélaïde avait besoin des plantescueillies pour soigner ses pauvres jambes quirecommençaient à la faire souffrir. Quand la petite fille arriva enfin, Man Adélaïdene fit pas de remontrance mais elle n’aimait paslaisser Eulalie courir seule dans tout le village.La vieille dame était préoccupée. Elle commen-çait à se demander ce qui adviendrait de lapetite quand elle ne serait plus là. Elle espéraitlui avoir donné des bases solides mais « unepetite fille avait besoin de plus ». Même si ellene voulait pas se l’avouer, la visite que JoséphaGrandjean lui avait rendue, en fin d’après-midi,l’avait beaucoup touchée. - Eulalie, Manzelle Josépha Grandjean est pas-sée et elle m’a laissé des tites (petites) chosespour toi.- Que dis-tu ? Pour moi …Mais elle ne meconnaît pas ! Eulalie se jeta sur les présents et ne les quittaque pour avaler rapidement la soupe grasse etla crème de maïs qu’Annette avait exception-nellement préparée pour le dessert. Le repasavait été joyeux, ce soir-là. Même Man Adé-laïde avait l’air changée. La lampe à pétroleresta allumée plus longtemps et Eulalie putadmirer son livre.Lors de son échange avec la jeune maîtresse, lavieille dame avait décidé d’envoyer Eulalie àl’école tous les après-midis, pour commencer.Quand la petite fille apprit cela, elle ne put seretenir d’embrasser Man Adélaïde qui avait les

larmes aux yeux elle aussi.Eulalie ne fut jamais en retard à l’école. Avide,elle voulait rattraper le retard qu’elle avait surses camarades. Josépha, sa maîtresse était trèsgentille et elle pouvait aussi compter sur Ti-Marcel et Maryse qui venaient, chez Man Adé-laïde, lui expliquer ce qu’elle ne comprenaitpas. Elle travailla et travailla tant, qu’elle sutlire, écrire et compter rapidement. Le soir, surla véranda, elle se mettait aux pieds de ManAdélaïde, bien calée dans sa vieille berceuse enpaille, et lui racontait tout ce que lui avait appritJosépha. Les montagnes, la rivière, lescontes…tout y passait. Certains soirs Josépha,l’institutrice, se joignait même à elles car elles’était attachée à ces deux âmes esseulées. Tousdans le village pouvaient voir les changementschez Man Adélaïde et se demandaient com-ment Josépha l’avait tirée de sa tristesse.Tout alla bien jusqu’à ce fameux jour deDécembre où Eulalie entendit Albertine,raconter aux clients de sa petite échoppe qu’onréclamait la maîtresse dans un autre petit vil-lage. Eulalie se demandait pourquoi Man Adé-laïde ne lui avait rien dit. Elle rentra en courantchez elle, ses pieds nus martelant le soldétrempé par une de ses averses dont on a l’ha-bitude à cette époque de l’année. Elle ouvritavec fracas la porte branlante de la petite case,le visage défait et maintenant baigné de larmes.Elle se jeta dans les bras de Man Amédée.- Pa pléré pitite, ne pleure pas… lui ditAnnette.Plus tard pendant que Man Adélaïde s’activaitdans la cuisine, Eulalie songeait dans son coin.C’est sûr, Manzelle Josépha allait l’oublier caron oubliait si vite ! Félicien n’avait-il pasoublié Man Adélaïde ? Sa propre manmanl’avait oubliée elle aussi ! Manzelle Joséphaferait certainement de même … Plongée dansses réflexions, elle n’entendit même pas s’ap-procher la maîtresse que Man Adélaïde étaitallée chercher.- Ma petite Eulalie, lui dit Josépha, tu pars aussi... Man Adélaïde est d’accord !Le jour du départ d’Eulalie, Manzelle Albertinecette fois, ne resta pas à caqueter dans sa petiteéchoppe. Elle alla frapper chez son amie.Annette avait besoin d’elle…D’ailleurs elle tintcompagnie à Man Adélaïde pendant les lon-gues années d’absence d’Eulalie et Josépha. Eulalie entreprit des études de Lettres qui l’em-menèrent loin, très loin de Fonds-Roches. Ellene manquait pas de donner de ses nouvelles àAnnette, Albertine, Isidor et les autres par l’en-tremise de Manzelle Josépha revenue enseignerdans le village qui commençait à prospérer. Il yavait l’électricité dans quelques cases et il suffi-sait d’aller sur la place du village pour remplirses seaux d’eau. Cependant de nombreuses vil-lageoises continuaient à aller frotter leur lingesur les roches de la rivière Dolé.Chaque matin, bien avant le chant du coq, ManAdélaïde, Manzelle Albertine et Manzelle José-pha prenaient ensemble leur kafé. Les clientsd’Albertine dormaient encore, tout comme lesnombreux élèves de Josépha. Mais un matin, lecafé eut une saveur toute particulière pour lestrois femmes. La maîtresse appelée en renfortauprès de Josépha arrivait de loin, de très loin… - Lé zenfans, la nouvelle maîtresse est là. Elles’appelle Eulalie, Eulalie Rozières …En lisant ces derniers mots, Ida referma le petitlivre dont elle avait compulsé les pages toute lajournée puis éteignit son micro. Son travail delectrice, dans la petite fabrique de cigares à laHavane, la passionnait. Pendant qu’inlassable-ment les ouvriers brisaient et pilaient de leursdoigts exercés les fragments de tabac, assise surla petite estrade qui surplombait la salle, lajeune femme donnait vie à Eulalie, Man Adé-laïde et tous les autres… Décidémment, elle nequitterait pour rien au monde cet emploi! sedisait Ida en traversant la pièce surchauffée. Cejour-là, Ida emporta dans son cœur un peu decette Eulalie Rozières.

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Saint B’Art Concours de Nouvelles 2008/2009

Un simple regard ... par Kcranf«Diamant rouge égaré, tonregard me transperce. Tandisque la musique enivre messens, tu réveilles mon âme etbouleverses mon cœur. Je netrouverai le repos qu’à noslèvres enlacées».On oublie vite… Souvent tropvite… Les étoiles tout là-haut… Petites âmes lumineu-ses suspendues … tout là-haut… Petits yeux cristal-lins… Maintenant dans l’air jesens le frémissement … Tu eslà, depuis tant d’années, je t’aicherchée… J’ai tant attenducet instant-là ! Tant espéré !Tu m’as regardé, j’en suis sûr.Tu m’as vu !!!Ton regard, je l’emporte avecmoi !!Je sors le petit écrin de bronzedont jamais je ne me sépare.Entre mes doigts, je leregarde… Longtemps…Retardant encore le momentde l’ouvrir… Puis je fais grin-cer le couvercle d’étain froid.Il se soulève. Et… Je contem-ple la bague.Elle… achevée, très loin…Mais en cet instant si près…Si près et ainsi dans cette mai-son envahie par les pluies,sous la lampe sombre, unephotographie que je couvre debaisers. Je me remets à penserlentement lentement au toutdébut de mon histoire… L’his-toire de ma seconde naissanceet… De ma découverte… Desévénements qui ont précipiténotre histoire…Les étoiles, les étoiles… Toutlà-haut…Petites âmes lumi-neuses suspendues tout là-haut… Petits yeux cristal-lins… Infranchissablesnoyaux de nuit. Etrangeimpression de naître à la vieen connaissant déjà le nom dechaque chose… Histoire importante à accom-plir, si belle est ma mission !Si noble sa destinée !!! Parl’événement celui par lequell’enchantement va revenir !!Depuis des décennies, je vouema vie à créer des arbres, desfleurs, car dans les livres decontes apparaissent sur lespages jaunies par le temps, desimages d’êtres merveilleuxque je ne retrouve plus dans lemonde d’aujourd’hui, lemonde du dehors. Et ainsi,patiemment, je crée, j’invente… J’essaie de faire revenir aumonde ce sentiment pur douéd’enchantement. Ainsi va ladestinée. Il règne une certainetension dans l’air. Chaque jourun peu plus palpable… Ilparaissait de plus en plus sur lepoint d’aboutir… Dehorspourtant, les hordes de l’autremonde semblaient s’être apai-sées. Semblaient, aucun cri,aucun hurlement ne parvenaitplus jusqu’à moi.Je vivais depuis des tempsimmémoriaux…. Et toujoursrien… l’ennui… juste l’ennui… déambuler au hasard descorridors. Je me souviens

encore du jour bien précis oùje le … Découvris… Là aumilieu de mille, millionsautres sans que je sache com-ment mes pas me guidèrentjusqu’ici, je le vis pour la toutepremière fois… Je ne vis quelui… Il était là… Immobile…Suspendu… J’entendis unemusique… Une musique au-dessus … L’entends-tu… Elleest si belle… Ecoute bien cechant langoureux… Ce chant,tu l’entends….J’entends les mots… J’entendsles phrases… Tout ce qu’ilsdisent. J’entends l’orage auloin qui vient sur nous… maisc’est comme si tout glissait surmoi… Comme une pluiefroide… Mes souvenirs eux,ne glissent pas… Mes souve-nirs… Lui… Tout est toujoursen mon esprit.Nul ne peut dire les mots.Nul ne peut percevoir.Autrefois, il y a bien long-temps, je cherchais à refaire lemonde. Rattraper mon enfanceoù tous les rêves étaient per-mis. Mon cœur allait libre-ment sans jamais se retourner.Tout d’un coup tout m’estrevenu, un message gravé aufront du chêne planté au finfond du jardin de ma mère. Unmessage patiné par les cares-ses du temps qui l’a conservéprécieusement. Un message,un mot, une initiale… Un sim-ple mot, mais ce mot, toutcourt qu’il est, renferme unbaiser long comme la vie et unamour long comme l’éternité.Je me souviens jeune fillequ’il est dur d’aller de l’avant,laisser libre cours à ses pen-sées. Je sais bien qu’on nepeut rien tirer d’un souvenirqui soit de lui et de l’espérancequ’on avait de vivre. Vivre unamour éternel de nos âmes quine faisaient qu’un !!! Le temps est passé…. Le mes-sage est toujours gravé. Il nes’est pas effacé avec letemps….Je mis ma main sur le talismandonné par ma mère le jour demes 18 ans et j’y ai pu lire lessentiments et les émotions quemes parents avaient pu vivredurant 26 ans avant, avant… Vous savez… Je ne vous aipas oubliés. Aujourd’hui je memarie, me voyez-vous ? Il estbeau et moi… Je l’aime. Voussavez… J’ai suivi vos conseilset je sais maintenant ce qu’onpeut ressentir… Un doux par-fum né de la caresse du temps!!! Dès l’instant où nos regards sesont croisés… Zut !!! J’aioublié maman que je suis unegrande rêveuse… Je l’ai vu lepremier, il était en train d’étu-dier dans une salle sombre dela bibliothèque de l’universitéet je ne sais pas ce qui m’aretenue. Peut-être sa mècherebelle qu’il maniait avec seslongs doigts.Je ne saurais jamais mais jesais simplement que j’ai

éprouvé une sensation demalaise. Ce fut d’abord dansmes genoux que je sentis unefaiblesse, puis une chaleur quime traversa tout le corps. Jesais, je suis une granderêveuse !!! Des phrases s’entremêlaientdans ma tête, je cherchais à luidire « je te cherche depuis silongtemps ». Mon tendre etcher cœur n’arrête pas de meparler. C’est le moment, c’estlui. Mais au tréfonds de cettesalle mes pensées étaient obs-curcies et n’arrivaient pas àtraverser cette pénombre. Il nevient pas et, en plus, il persisteà rester dans le noir. J’ai peurd’oublier. Qui de nous deux ouvrira cettefameuse porte pour qu’onpuisse se rencontrer ?Le jeune homme s’interrompitdans sa lecture, plongeant sou-dain son regard vers moi. Jefis semblant de ne pas le voir.Plus tard, vraiment plus tard,je ne me sentais pas le couragede l’affronter. Ce même soir, à quelques mil-liers de kilomètres de là, « del’autre côté du monde », dansune maison blanche, face à lamer, mes yeux sont perdusdans un rêve… C’est moi quit’attends ici ou toi qui m’at-tends là-bas. Le rythme demon cœur s’accélère, à chaquefois que j’émets une pensée etmême si tu dis qu’en «étant aufond de ton coeur, je ne peuxpas réellement te manquer ! »C’est à la fois une vérité et unpieux mensonge !!!Tu es là depuis longtemps, est-ce que je t’ai fait attendre ?Cette nuit-là, je fis un rêve. Nepas manquer le rendez-vous.Une histoire, longtemps avantl’heure du rendez-vous, bonpied bon œil, je cours à l’effer-vescence des grandes rues. Làune femme mûre attend inten-sément à la fois l’émerveille-ment quotidien ou la légendedes siècles. Métaphysique deslieux se prête somptueusementà la rage de vivre qui rythmeen moi les rapports du rêve etde l’amour. Le va-et-vientassourdissant de gens élégantset bien élevés était à mes yeuxcelui d’un jour de fête. Je pou-vais croire que j’arpentais uneexposition montée expressé-ment en hommage à ma ren-contre avec lui. En notre hon-neur, la ville se constitue enmusée pour jeter à nos piedstout l’éclat de sa fantaisie !!! En ce temps-là, j’occupais unlogement ensoleillé. Je don-nais des leçons à des adultesde « la ville aux perpétuels tra-vaux qui font pousser lesimmeubles comme les cham-pignons ».J’avais pris l’habitude dem’arrêter, à la fin du jour, àune librairie. Ce commerce mefascinait autant que les bou-quins et les conversationsqu’on pouvait en tirer. Onvoyageait à travers les pages et

c’était toujours rafraîchissantde savoir et de gaieté. Lelibraire avait un goût double-ment sûr : pour les livres qu’ilme recommandait d’emporteret quant aux gens qu’il prenaitplaisir à me faire rencontrer.Au contact d’un de ces livresun vertige arriva, prémonitiond’un matin et oui ce matin j’ail’humeur ludique. Couvertureblanche avec une rangée deflamboyants, spectacleimpressionnant lorsqu’onpasse en dessous réellement etd’un auteur français encorepeu connu. Ah oui, le rendez-vous… Letemps s’écoule … À seizeheures trente, je n’étais pasencore arrivée à l’aéroport.Plusieurs minutes après, jen’étais toujours pas là. Jecours, cours et je passe l’en-trée… Je m’informe : y aurait-il de l’avance ? Non !!! A dix-sept heures moins le quart,toujours aucun signe d’atter-rissage. C’est d’autant pluslong, le temps de mon attente,qu’autour de moi les jeunesgens qui attendaient étaientvite comblés. Sans arrêt descouples et des essaims d’amisse retrouvaient joyeusement,amplifiant à tous les coups lapile de mes angoisses.

Il s’écoula quinze autres minu-tes de ce samedi. Incapable detromper plus longtemps monanxiété, je me précipite àl’aveuglette vers le couloir desarrivées. A l’un de ces cou-loirs, plus captivant que toutau monde, il y avait, dans sesatours…- Désolé, il y a longtemps quetu m’attends ?- Quatre cents ans environ,dis-je.-Pardonne ma confusion. Jet’ai cherchée partout.- Tu ne te sens pas bien ?- Je succombe sous l’idée quetu ne viendrais pas.- J’étais sûre qu’on allait serevoir.- Tu dois avoir faim ? J’airetenu une table au restaurant- C’est l’un des meilleurs !!!C’est épatant…J’évoque un songe qui n’en estpas un, mon regard resteaccroché à toi, sans que je par-vienne à me détacher. Je n’aipas pu imaginer cela, j’aiencore le goût de tes lèvres, dela chaleur de ta peau ; lesrêves ne donnent jamais detelles sensations.J’invoque les rites magiquesde l’amour, lentement avecdes précautions infinies, je terelève de ton passé, le corps à

demi fléchi, les mains enappui sur tes cuisses, je teparle de façon ininterrompue,je te serre dans mes bras, t’ar-racher de ta vie et t’emporter,comme un enfant, hors de cechaos… Je te dépose au troncblanc d’un palmier, les vête-ments déchirés et les cheveuxpleins de terre, saignant demille coupures sur le visage etsur le corps, et moi accroupiej’essayais de nettoyer tonvisage. Tu te laissas faire, sans mequitter des yeux avec une telleinsistance que j’en devenaismaladroite.Pour m’apaiser, tes doigts seposèrent sur mes lèvres, cares-sant leurs contours avant d’ef-fleurer ma joue. Puis les doigtsglissèrent sur mon cou, étrei-gnirent ma nuque et s’affaissè-rent, lentement, lentement. Jegardais les yeux baissés, lesouffle court, hors dutemps….Voilà, comment je forgedepuis des temps immémo-riaux notre dernier regard…D’anciens secrets refluent, sedéchaînent et emportent etm’emporte ma mémoire mejoue des tours. Pour ce soir, cesera suffisant, je suis fatiguée,très fatiguée…

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