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Le magazine d’information de la construction métallique N° 1-2012 www.cticm.com Ingénierie incendie Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) de Marseille Sur le terrain À Murles, le pari de l’acier au service d’une maison individuelle Dossier Les publications du CTICM Construire en métal, un art, notre métier

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Ingénierie incendieMusée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) de Marseille

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DossierLes publications du CTICM

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Optimisation selon les Eurocodes

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Dossier

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Actions de la neige sur les bâtiments Calcul des charges de neige sur les toitures d’après l’Eurocode 1

CSTB - ÉDITION 2010 (80 pages) - ISBN 978-2-86891-447-7M. Chénaf, E. Belloir, C. Florence Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1991-1-3 (Eurocode 1, partie 1-3). Ce guide est destiné à permettre la détermi-nation des actions dues à la neige sur des ouvrages courants de bâtiments.

Tableaux de résistance des profilés en acier Tableaux de résistance de profilés en I ou H et de tubes carrés ou circulaires, sollicités en compression ou en flexionCSTB - ÉDITION 2009 (95 pages) - ISBN 978-2-86891-425-5A. Bureau, Y. Galéa, P. LechaffotecCe guide est destiné à permettre l’estima-tion rapide de la capacité résistante d’un élément de structure en acier, notamment dans la phase de pré-dimensionnement.Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3, partie 1-1).

Vérification des barres comprimées et fléchies Dimensionnement des barres en acier comprimées et fléchies vis-à-vis du flambement et du déversementCSTB - ÉDITION 2009 (172 pages) - ISBN 978-2-86891-423-1A. Bureau , Y. GaléaCe guide est destiné à permettre, pour les profilés métalliques utilisés en bâtiment, la vérification des barres simplement compri-mées, les barres simplement fléchies par rapport à leur axe de forte inertie et les barres comprimées et fléchies par rapport à leur axe de forte inertie.Les outils et méthodes de calcul propo-sés dans ce guide permettent de respec-ter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3, partie 1-1).

Assemblages des pieds de poteaux en acier. Dimensionnement des assemblages de pieds de poteaux métalliques encastrés et articulés

CSTB - ÉDITION 2009 (244 pages) - ISBN 978-2-86891-440-8I. RyanCe guide est destiné à permettre la concep-tion et le calcul des assemblages de pieds de poteaux des bâtiments courants en acier selon la version EN des Eurocodes. A cette fin, il présente les méthodes de vérification nécessaires, des exemples d’application de ces méthodes et donne des tableaux de dimensionnement des deux types d’assem-blages de pieds de poteaux les plus utilisés dans les bâtiments courants de la construc-tion métallique : les assemblages de pieds de poteaux par platine d’extrémité «articu-lés » et « encastrés ».

Actions du vent sur les bâtiments Calcul des pressions et forces de vent sur l’enveloppe des bâtiments d’après l’Eurocode 1

CSTB - ÉDITION 2010 (110 pages) - ISBN 978-2-86891-446-0M. Chénaf, E. Belloir, C. FlorenceLes outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1991-1-4 (Eurocode 1, partie 1-4). Ce guide est destiné à permettre la déter-mination des actions dues au vent sur des ouvrages courants de bâtiments.

Choix de l’analyse globale des ossatures en acier Analyse élastique avec prise en compte des effets de second ordre et des imperfections. Introduction à l’analyse plastiqueCSTB - ÉDITION 2011 (130 pages) - ISBN 978-2-86891-492-7Y. Galéa, A. BureauCe guide attire l’attention de l’utilisateur sur le domaine d’application couvert, for-cément restreint par rapport à celui de l’Eurocode en question. Le choix délibéré a été de traiter les cas les plus couramment rencontrés, cette restriction s’accompagne d’une simpli-fication de traitement Enfin, il est indis-pensable de souligner que les méthodes proposées dans ce guide sont destinées à réaliser des calculs de structure, et que leur utilisation suppose la connaissance

Vérification des barres comprimées et fléchiesDimensionnement des barres en acier comprimées et fléchies vis-à-vis du flambement et du dévesement

D’après la norme EN 1993-1-1(Eurocode 3, partie 1-1)

Avec la collection « Guides eurocodes », le CSTB offre aux professionnels du bâti-

ment des outils pratiques relatifs aux méthodes de conception et de calcul figu-

rant dans les normes Eurocodes. L’objectif de cette collection, dirigée par le CSTB, est de présenter de manière syn-

thétique de nombreux points de conception-calcul pouvant présenter des difficul-

tés d’application pratique, du fait de leur nouveauté ou de leur relative complexité.Pour tous les guides de la collection, avec ou sans recours aux calculs automatisés,

les auteurs présentent de manière pédagogique et concise le déroulement des pha-

ses de calcul traitées, en citant systématiquement l’article, ou les articles,

concerné(s) de l’eurocode. Cette méthode a pour but essentiel d’éclairer le projeteur

sur l’objectif et les choix essentiels en phase calcul, en délestant l’approche de tout

ce qui pourrait présenter des difficultés d’interprétation.Le parti pris est de permettre, outre le recours éventuel à des logi-ciels ou des feuilles de calcul Excel© (téléchargement gratuit surhttp://e-cahiers.cstb.fr), la possibilité d’un calcul manuel utilisantdes tableaux ou abaques. Dans certains cas, libre choix est ainsi

laissé au calculateur de recourir à la méthode qu’il juge la plus adaptée au cas par-

ticulier à traiter et aux moyens dont il dispose. Ce guide, élaboré par le CTICM s’inscrit dans ce programme général. Il est destiné

à permettre, pour les profilés métalliques utilisés en bâtiment, la vérification des

barres simplement comprimées, les barres simplement fléchies par rapport à leur

axe de forte inertie et les barres comprimées et fléchies par rapport à leur axe de

forte inertie. Les outils et méthodes de calcul proposés permettent de respecter les principes de

dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3 partie 1-1).

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Vérification des barres comprimées et fléchies

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Feuilles de calcul à télécharger

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D’après la norme EN 1993-1-8(Eurocode 3, partie 1-8)

Avec la collection « Guides eurocodes », le CSTB offre aux professionnels du bâtiment des outils

pratiques relatifs aux méthodes de conception et de calcul fi gurant dans les normes Eurocodes. L’objectif de cette collection, dirigée par le CSTB, est de présenter de manière synthétique de nom-

breux points de conception-calcul pouvant présenter des diffi cultés d’application pratique, du fait de

leur nouveauté ou de leur relative complexité.Pour tous les guides de la collection, avec ou sans recours aux calculs automatisés, les auteurs

présentent de manière pédagogique et concise le déroulement des phases de calcul traitées, en

citant systématiquement l’article ou les articles, concerné(s) de l’eurocode. Cette méthode a pour but

essentiel d’éclairer le projeteur sur l’objectif et les choix essentiels en phase calcul, en délestant

l’approche de tout ce qui pourrait présenter des diffi cultés d’interprétation.Le parti pris est de permettre, outre le recours éventuel à des logiciels ou des feuilles de calcul Excel© (téléchargement gratuit sur http://e-cahiers.cstb.fr), la possibilité d’un calcul manuel utilisant des tableaux ou abaques. Dans certains cas, libre choix est

ainsi laissé au calculateur de recourir à la méthode qu’il juge la plus adaptée au cas particulier à

traiter et aux moyens dont il dispose. Ce guide, élaboré par le CTICM, s’inscrit dans ce programme général. Il est destiné à permettre la

conception et le calcul des assemblages de pieds de poteaux des bâtiments courants en acier. Les outils et méthodes de calcul proposés permettent de respecter les principes de dimensionne-

ment fi gurant dans l’EN 1993-1-8, l’EN 1993-1-1 et l’EN 1992-1-1 (respectivement l’Eurocode 3 partie

1-8, l’Eurocode 3 partie 1-1 et l’Eurocode 2 partie 1-1).

Assemblages des pieds de poteaux en acier Dimensionnement des assemblages de pieds de poteaux métalliques encastrés et articulés

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> Dimensionnement des assemblages de pieds de poteaux métalliques encastrés et articulés

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CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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des principes généraux de résistance des matériaux et de la mécanique des struc-tures. Cette connaissance est indispen-sable pour effectuer les choix judicieux qui incombent au calculateur et apprécier la pertinence des résultats obtenus dans le contexte particulier de l’ouvrage qu’il dimensionne.

Effets du séisme sur les structures métalliques Calcul de la résistance au séisme des ossatures en acier

CSTB - ÉDITION 2011 (216 pages) - ISBN 978-2-86891-473-6 P.-O. Martin , J.-M. AribertLes outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN 1998-1 (Eurocode 8, partie 1). Ce guide est destiné à permettre la conception et le calcul des ossatures en acier vis-à-vis des actions sismiques, avec une présentation pratique et opérationnelle des techniques de calcul.

Ce guide présente aux concepteurs et cal-culateurs d’ouvrages d’art les résultats du projet de recherche « MIKTI » terminé en 2006. Les quatre grands thèmes abordés sont :• les ouvrages de petite portée

- Assemblages de continuité- Poutres préfléchies- Poutres sans semelle supérieure, âme insérée dans le hourdis

- Optimisation de l’espacement des poutres dans les tabliers à poutrelles enrobées

• la dalle et sa connexion

- Connexion en seconde phase par pa-quets de goujons

- Collage de la dalle sur les poutres- Hourdis en BFUP (béton de fibres ultra-performant)

• l’optimisation des ouvrages bi poutres- bi poutre traditionnel- bi poutre avec hourdis inférieur- caissons

• l’inspection-maintenance- Caractérisation statistique de l’effica-cité des méthodes de contrôle

- Application à l’évaluation probabiliste de la durée de vie après inspection

Ponts mixtes acier-bétonUn guide pour des ouvrages innovants (Ed. Presses des Ponts, 2010)

Guide de la réhabilitation avec l’acier à l’usage des architectes et des ingénieurs Co-édition ArcelorMittal/ConstruirAcier ÉDITION 2010 (464 pages)Pierre Engel

À travers de nombreux exemples, ce guide pratique destiné aux acteurs de la construction ainsi qu’aux étudiants, four-nit toutes les informations nécessaires à l’utilisation de l’acier dans la réhabilitation

des bâtiments et la consolidation des structures quels que soient leurs maté-riaux constitutifs d’origine et dans le res-pect des exigences réglementaires…

Prix de vente : 120,00 e

CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations 17

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Dossier

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Produits en acier pour constructionCaractéristiques géométriques et mécaniquesConstruirAcier - ÉDITION 2010 (164 pages)

Informations de base sur les aciers utilisés en construction, les conditions de livrai-son, tolérances de fabrication. Caracté-ristiques dimensionnelles et mécaniques des poutrelles classiques, poutrelles

alvéolaires et intégrées au béton, tubes et profils creux pour construction, laminés marchands, barres et profilés en aciers inoxydables, palplanches et rails de ponts roulants.

Construction métalliqueConception des structures de bâtimentsPresses de l’école nationale des Ponts et chaussées - ÉDITION 2008 (137 pages)ISBN 978-2-85978-438-6Y. Lescouarc’h

Prix de vente : 40,00 e

Le dimensionnement des structures de bâtiments est réalisé par calculs informa-tiques et application de critères règlemen-taires définissant les efforts et déforma-tions admissibles. Ce n’est pas cet aspect qui est présenté dans le présent ouvrage, mais la phase qui précède ce dimension-nement, à savoir la conception d’ensemble

et de détails des structures, c’est-à-dire le choix des dispositions constructives pour les barres et assemblages : position des barres dans l’espace, choix de forme de section, nature des liaisons et appuis, choix de types d’assemblages et position de leurs composants…

Plus qu’une mise à jour du précédent guide édité en 2001, cet ouvrage prend en compte l’ensembledes évolutions du contexte normatif et règlementaire applicable aux garde-corps. Il fournit les informations nécessaires à leur conception, leur dimensionnement et leur mise en œuvre dans trois parties dis-tinctes selon la destination des ouvrages

: garde-corps accessibles au public (bâti-ments d’habitation, bureaux, commerces, ERP…), garde-corps industriels et garde-corps installés sur les tribunes et les stades. En annexe, le guide aborde aussi les rambardes des ponts et ouvrages d’art, ainsi que les barrières de protection des piscines.

Comment faire des garde-corps ?SEBTP - ÉDITION 2009 (144 pages)

CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Revue construction métallique

N° 3/2011

CONSTRUCTION MÉTALLIQUE

REVUE

ISSN 0045-8198 3

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Espace technologique - L’Orme des Merisiers Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin cedexTél. : 01 60 13 83 00 - Fax : 01 60 13 13 [email protected]

Revue construction métallique 3-2011

TECHNIQUE ET APPLICATIONS• Résistance d’un poteau mixte sollicité

en compression et en flexion bi-axiale Ph. BEGUIN

• Formulaire pour la détermination des modes propres de structures simples P.-O. MARTIN - A. BEYER

• Application de l’Eurocode 8-1. Justifi-cations permettant l’utilisation de la classe de ductilite DCL avec un coeffi-cient de comportement q = 2. CTICM

• Conception et dimensionnement des diaphragmes horizontaux utilisés dans les constructions parasismiques CTICM

Revue construction métallique 4-2011

ARTICLES• Comportement des bâtiments métal-

liques lors du séisme de Christchurch, Nouvelle Zélande, en 2010 et 2011 M. BRUNEAU, O. CLIFTON G. MACRAE,

R. LEON A. FUSSELL• Risques pour les personnes dans les

incendies d’entrepôts à simple rez-de-chaussée N. HENNETON, J. KRUPPA, B. ZHAO

TECHNIQUE ET APPLICATIONS• Déversement des poutres suspendues -

Utilisation du gratuiciel LTBeam Y. GALÉA

• Résistance à la traction d’un assem-blage par brides circulaires boulonnées M. COUCHAUX

• Résistance au flambement d’un pro-fil creux circulaire de classe 4 selon l’eurocode 3 T. MINH NGUYEN

• Valeur du coefficient structural cscd pour un bâtiment en acier D. CLAVAUD

THÈSES• Analyse du comportement au feu des

planchers mixtes acier-béton constitués de poutres cellulaires G. BIHINA

• Comportement des assemblages par brides circulaires boulonnées M. COUCHAUX

N° 4/2011

CONSTRUCTION MÉTALLIQUEREVUE

ISSN 0045-81984

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E N° 4/2011

Espace technologique - L’Orme des Merisiers

Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin cedex

Tél. : 01 60 13 83 00 - Fax : 01 60 13 13 03

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REVUE

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La référence depuis plus de 47 ans Tarifs de l’abonnement annuel 2012 (4 numéros) :France 149 € TTC Étranger 185 € TTC

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La référence depuis plus de 47 ansLa référence depuis plus de 47 ansLa référence depuis plus de 47 ansLa référence depuis plus de 47 ans

CONSTRUCTION MÉTALLIQUE

Espace Technologique - L’orme des merisiers - Immeuble Apollo - 91193 Saint-AubinTél.: 01 60 13 83 00 Fax: 01 60 13 13 03

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Conçu par l’architecte italien Stefano Boeri associé à deux architectes marseil-lais, Ivan di Pol et Jean-Pierre Manfredi, le Centre régional de la Méditerranée est en construction (CEREM) au bord d’une darse, face au Fort Saint-Jean. La structure en forme de « C » laissera la mer littérale-ment pénétrer à l’intérieur du bâtiment. Stefano Boeri a pensé l’ensemble eau et construction comme un tout : « la mer est une partie constitutive de l’architecture de ce centre, elle devient ainsi un véri-table espace public et symbolise la liaison

entre Marseille et la Méditerranée ». La partie supérieure du bâtiment accueillera un belvédère, un espace de promenade et plusieurs espaces d’expositions. Le hall d’accueil et les bureaux seront dans la partie centrale. La partie basse, qui se trouvera sous l’eau, sera composée d’un amphithéâtre de 450 places. Toute la structure sera constituée de nombreuses parties vitrées qui permettront de voir tou-jours la mer.A découvrir avec ConstruirAcier le 22 mars prochain.

Actualités

ConstruirAcier s’affiche sur le web

Visite du CEREM à Marseille

Fluidifier à la fois la navigation et la re-cherche d’informations en rendant compte de toute l’actualité de la filière acier : tels sont les principaux objectifs qui ont pré-sidé à la refonte du site de ConstruirAcier. Plus claire et plus ergonomique, la nouvelle interface propose entre autres nouveau-tés, une home page entièrement dédiée à l’actualité de ConstruirAcier et à l’univers de la construction, une nouvelle boutique en ligne pour les commandes d’ouvrages et de publications et, enfin, des contenus enrichis restituant tout le patrimoine de connaissances de l’acier de l’association depuis plus de 50 ans.

www.construiracier.fr, le site de référence de l’architecture et de la construction acier.

À vos projets… Planchez !Pour la dixième année consécutive, ConstruirAcier organise son grand concours d’idées. Sujet : « Plus vite, plus haut, plus fort » : l’acier aux Jeux olym-piques. Imaginez un ou plusieurs équipe-ments du parc olympique (stade d’athlé-tisme, salle indoor ou bâtiment du village des athlètes) en utilisant toutes les carac-téristiques techniques et esthétiques de l’acier. Remise impérative des dossiers : le

15 mars 2012.En partenariat avec les Compagnons du Devoir, le concours Culture Acier 2012 a, lui, pour thème « Le passage ». Pour un lieu existant de leur choix, les étudiants en école d’architecture intérieure devront concevoir une porte réalisée essentielle-ment à base d’acier. Remise des projets : le 28 mars 2012.Inscrivez-vous vite sur www.construiracier.fr

Collection Acier 10/50 à suivre…Après deux premiers numéros consacrés aux immeubles de bureaux et aux équipe-ments culturels parus en septembre 2011, ConstruirAcier vient de publier les opus 3 et 4 de sa toute nouvelle collection, dédiés

respectivement aux lieux d’enseignement et aux bâtiments de production et de lo-gistique. Bientôt disponibles sur le site et dans certaines librairies spécialisées.

22 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Sommaire enseignement• LYCÉE D’ARSONVAL, Joué-lès-Tours (37)• COLLÈGE ROSA-BONHEUR, Bray-et-Lû (95)• LYCÉE EUGÈNE-IONESCO, Issy-les-Mouli-

neaux (92)• LYCÉE POLYVALENT JOSEPH-GALLIÉNI,

Toulouse (31)• HONG KONG DESIGN INSTITUTE, Sai

Kung District, Hong Kong• LYCÉE MARCEL-SEMBAT, Sotteville-lès-

Rouen (76)• ÉCOLE D’ARCHITECTURE DE PARIS-

BELLEVILLE, Paris 19e• ÉCOLE, COLLÈGE ET MUSÉE, Taufkirchen-

an-der-Pram, Autriche• INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIR-

MIERS, Abbeville (80)• CENTRE DE FORMATION CNAM BRE-

TAGNE, Ploufragan (22)• ÉCOLE MATERNELLE JEAN-JAURÈS, Ce-

non (33)

Sommaire bâtiments de production :• CENTRE LOGISTIQUE, Aéroport de Paris-

Orly (94)• HALLE DE FABRICATION DU FALCON

F7X,Bordeaux-Mérignac (33)• BASE DE MAINTENANCE A380, Paris-Rois-

sy Charles-de-Gaulle (95)• CENTRE DE MAINTENANCE CARGOLUX,

Luxembourg-Findel• ÉTABLISSEMENTS TURBOMECA, Bordes (64) )• LES STUDIOS DU LENDIT, La Plaine Saint-

Denis (93)• CUISINE CENTRALE, Villeneuve-sur-Yonne

(89)• MAROQUINERIE DES ARDENNES, Bogny-

sur-Meuse (08)• LIGNE D’ASSEMBLAGE AIRBUS A350,

Toulouse-Blagnac (31)• CENTRE D’EXPLOITATION DES FORES-

TIERS SAPEURS, Brissac (34)• B’TWIN VILLAGE, Lille (59)

Fort de son tout nouveau stand réalisé en différentes nuance d’acier (autopatinable, inox polimiroir, galva…), ConstruirAcier était présent au salon Batilux de Monaco qui s’est déroulé du 19 au 20 janvier derniers. Une manifestation riches en contacts et échanges avec des architectes renommés. Dédié à la rencontre entre architectes et acteurs de la construction haut de gamme, le salon Batilux a ainsi organisé, le 20 jan-vier dernier, une table ronde réunissant 24 grandes signatures du monde de l’architec-ture. Au programme : la contrainte des normes et des réglementations face à la création architecturale.Des anciens, comme Jacques Ferrier, Bruno Rollet, Cyril Tretout, Francis Soler,

Jean-Paul Viguier, Cesare Maria Casati, aux nouveaux-venus, comme Anne Démians, Jean-Philippe Pargade, Franck Hammoutène ou en-core Manuel Gausa, tous se sont exprimés sur la nécessité de produire des règles de l’art, seules capables d’inscrire les normes, règles et certifications dans une relativité temporelle.Au-delà du seul état des lieux, les architectes ont mis un point d’honneur à rédiger « La dé-claration de Monaco », deuxième du genre, un manifeste prônant la fin des absolus, le retour au rôle de l’architecte, l’affirmation du principe architecte/création, industriel/innovation et un appel lancé à tous les acteurs du bâtir pour établir de bonnes pratiques intégrant les objec-tifs d’un mieux vivre la construction.

ACIER revue d’architecture n°4 vient de paraître

Les deuxièmes rencontres d’architectes de Monaco

Ne manquez pas le quatrième numéro de cette revue conjointement éditée par ConstruirAcier et le CEDAM. Au sommaire de ce numéro : • Grand Stade de Lille Métropole,

Villeneuve-d’Ascq-Lézennes• Revue des livres• Ancienne école d’architecture, Nanterre• Jean MasConstruire en acierImmeuble Basalte, Paris-La-Défense• Commissariat de Sécurité Publique, Cli-

chy Montfermeil

• Foyer logement de jeunes travailleurs, Paris 12e

• Hall D de l’aéroport, Toulouse-Blagnac• Passerelle sur la Marne, Meaux• Musée de la Grande Guerre, Meaux• Complexe sportif, Deauville• Atelier de maintenance des moteurs

d’Air France Industries, Paris-Orly• Rénovation de la tour Bois le Prêtre,

Paris• Prix européens 2011 de la construction

métallique• Les ponts en acier autopatinable

23CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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RAVOYARDForce est de constater que bien souvent l’histoire d’une

société de construction métallique débute par : « Il était

une fois la forge familiale… ». Mais il y a toujours des

exceptions à la règle. La société Ravoyard fait partie des

exceptions. Devinette : quelle pouvait bien être l’activité

d’origine de cette société établie à Vaudrey dans le Jura,

département dont le taux de boisement est de plus de

46 % et où 25 % des emplois vont à la filière bois *?

De la charpente bois ? Bravo, quelle perspicacité, vous

avez gagné ! Mais ceci est du passé. Ravoyard holding

déclinée XXIe siècle c’est 3 sociétés dédiées au métal.

Entretien avec Éric Ravoyard 3e du nom à diriger la

société. Propos recueillis par Isabelle Pharisier

CMI - Comment passe-t-on de la charpente bois à la construction métallique ?

Éric Ravoyard : mon grand-père qui était menuisier charpentier a monté en 1937 une entreprise de charpente bois. Il était artisan. Il a commencé son activité avec trois ou quatre compagnons. Il avait deux fils. Lors de sa succession en 1964-1965, il a cédé à mon père l’entreprise de Vaudrey (celle où nous sommes toujours), et a “ins-tallé”, également dans le bois, son autre fils à Mouchard, un village proche de Vaudrey. Très rapidement les deux frères se sont retrouvés en concurrence.Or à cette époque, l’État incitait les agri-culteurs à faire des bâtiments en struc-ture métallique. Un jour, un agriculteur est venu voir mon père pour lui demander de réaliser un bâtiment non pas en bois mais en métal, et mon père s’est “laissé faire”. C’est de cette façon qu’il “est entré” en structure métallique. Au début, il a un peu “copié” ce qu’il voyait. Il faisait des plans le soir ou le week-end et la semaine il cou-pait, soudait, perçait. L’avantage c’est qu’il faisait tout. Les compagnons de la charpente bois se sont également mis à la

charpente métallique. En l’espace d’une di-zaine d’années il a considérablement déve-loppé l’entreprise et entre 1980 et 1990, comme pour beaucoup de constructeurs métalliques, cela a été “de la folie” !L’activité bois, axée exclusivement sur la maison individuelle, a été complètement abandonnée en 1992, elle n’était pas ren-table au regard de nos besoins.

CMI - À quel moment avez-vous intégré l’entreprise et pour quelle raison ?

Éric Ravoyard : je suis arrivé dans la société en 1989 à la création de Profil C, société de profilage et pliage acier. À la fin de mes études (une maîtrise de commerce interna-tional) j’ai repris une entreprise de chaudron-nerie viticole pour un groupe libanais. J’ai travaillé pour eux pendant trois ans. Puis mon père m’a “alléché” en me disant qu’il y avait de nombreuses choses à développer chez Ravoyard et notamment chez Profil C qui venait d’être créée. J’avais et j’ai tou-jours une grande attirance pour la tôle que j’ai appris à travailler dans la chaudronnerie, mais j’aime aussi beaucoup la charpente, en fait, j’aime le mixte des deux.

Éric Ravoyard, président de Ravoyard Holding

* source Made in Jura

Portrait

24 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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CMI - Vous avez commencé chez Profil C. Pour quelles raisons votre père avait-il créé cette société ?

Éric Ravoyard : chez Ravoyard nous avions besoin de certains produits en ossature secondaire, en couverture, en bardage… Mon père a donc créé Profil C pour réa-liser ces produits. Ravoyard charpente métallique était le premier et le principal client de Profil C. Nous avons développé les produits à l’échelle industrielle de manière à pouvoir les proposer à d’autres constructeurs métalliques… concurrents de Ravoyard ! Au début cela n’a pas été simple : imaginez lorsque vous démarchez de potentiels clients en vous nommant Ra-voyard et en étant basé à Vaudrey… Cer-tains ont catégoriquement refusé.Nous avions un gros avantage : l’approche était complètement différente de celle des industriels de la métallurgie, contraire-ment à eux nous pouvions nous présenter comme des professionnels de la charpente métallique qui apportaient des produits pour les charpentiers métalliques. Nous parlions le même langage que nos clients et en plus nous pouvions nous différencier des industriels de la métallurgie par la connaissance de l’approvisionnement, des plannings sur le terrain, la maîtrise de la

mise en œuvre du chantier…Ravoyard a été le client unique de Profil C pendant moins d’un an car mon but était de développer une autre clientèle. Il a tou-jours été important pour moi que les deux sociétés ne dépendent pas l’une de l’autre. Actuellement Ravoyard CM représente à peine 5 % du chiffre d’affaires de Profil c.En 1990 la société Ravoyard faisait à peu près 15 millions d’euros de chiffres d’affaires alors que Profil C n’en faisait que 100 000 €  ! L’activité a commencé à prendre un peu d’importance vers 1994-1995 date à laquelle nous avons réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 5 millions de francs (environ 760 000 euros).Aujourd’hui le groupe Ravoyard est com-posé de 5 sociétés et compte environ 100 salariés.

CMI - Votre père vous a laissé les rênes de Ravoyard CM et Profil C en 2002. Comment avez-vous repris le flambeau ?

Éric Ravoyard : en effet, si mon père est resté jusqu’à la fin 2011 en tant que pré-sident du conseil de surveillance de la hol-ding, en revanche il a pris sa retraite de dirigeant en août 2002 et il m’a confié les rênes.

65 000 m² d’ombrières construites dans les Pyrénées-Orientales

25CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Nous avons depuis beaucoup investi dans le parc machine-outil. Nous avons dévelop-pé de façon conséquente “l’activité tôle” avec l’acquisition de 3 lignes de profilage, une en 2002, une en 2007 et une fin 2011.À ma prise de fonction en 2002 je souhai-tais donner une autre image, une autre identité que celle donnée par mon père, cela me paraissait important. Il n’est ja-mais simple de reprendre une entreprise familiale, fortement marquée par les em-preintes du dirigeant « créateur ».Il m’a fallu plusieurs années pour maîtri-ser toutes les ficelles du métier et faire accepter mes méthodes. La réticence au changement…

CMI - Certaines années vous enregistrez un chiffre d’affaires important à l’export. Quels sont donc vos marchés à l’étranger ?Éric Ravoyard : certaines années nous fai-sons effectivement un chiffre d’affaires important à l’export. En parallèle à nos activités de charpentiers nous avons déve-loppé un produit : le pare grêle. C’est un brevet Ravoyard déposé en 1995 ou 96. Le chiffre d’affaires à l’export est presque entièrement réalisé grâce à ce produit. Nos clients pour les pare grêle sont essen-tiellement des constructeurs automobiles. Ces clients nous ont permis de nous déve-lopper énormément à l’export. Nous avons travaillé en Slovaquie, en Slovénie, en Algérie,... Ce sont toujours des marchés importants et qui plus est nous y répon-dons en TCE*.En France, nous venons de terminer un parking de 65 000 m², et nous sommes en train d’en finir un autre de 18 000 m² dans le sud de la France. Nous essayons de nous diversifier au maximum pour adapter nos offres à la demande.

CMI - Créer, inventer de nouveaux produits semble être votre carburant ?

Éric Ravoyard : oui effectivement, je n’ai de cesse de trouver de nouvelles solutions, de nouveaux produits. Quelques exemples à la volée ? Par le passé nous avons fait des gouttières demi-ronde. Nous avons égale-ment créé un système de panneaux d’affi-chage pour les entrées de ville. Ce produit a très bien fonctionné jusqu’au jour où le ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement, Dominique Voynet, a réduit de 30 % la surface d’affichage des entrées de ville…Je ne pourrais pas vous énumérer tous

les produits que nous avons mis en place, mais de tous ceux que j’ai inventés, la plus belle réussite est le pare grêle. Cela nous a permis d’avoir une ouverture vers d’autres pays, d’autres clients, d’autres industries que nous n’aurions pas captés sans ce produit.

CMI - À propos d’EDF EN, c’est pour eux que vous avez développé Profil S, expliquez-nous en quoi cela consiste ?Éric Ravoyard : Profil S est un système d’intégration de modules photovoltaïques souples sur une tôle. Nous l’avons mis en place en partenariat avec EDF EN.Ce produit est à la fois une solution de cou-verture pour les bâtiments et un outil de production d’électricité. Composée d’une partie bac acier et d’un module photovol-taïque. La puissance est de 50Wc/m². Selon la région où il est installé il peut pro-duire l’équivalent de la consommation de 20 foyers. Une telle surface permet d’éviter le rejet de 23 tonnes de CO2 dans l’atmos-phère. Dans le monde agricole, les bacs acier représentent une part importante du marché de la toiture.C’est pour répondre aux exigences de cette clientèle que le produit a été développé.La tôle solaire s’adapte sur tous les sup-ports (poutrelle, panne mince) tout en ga-rantissant l’étanchéité complète de la toi-ture. Grâce à son procédé de câblage exté-rieur, il offre des avantages très concrets : aucun risque de fuite.Nous avons créé la société Profil S pour développer et exercer cette activité. Cela a très bien fonctionné pendant deux ans, nous avons fait de nombreux hangars agri-coles qui étaient donc financés par EDF EN. L’activité est retombée brutalement lors de la baisse du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque.

CMI - Sur quel type de marché Ravoyard CM intervient et dans quel périmètre géographique ?

Éric Ravoyard : notre rayon d’action va de Lille à Valence en passant par Paris et Lyon, en gros la moitié Est de la France. L’inté-gralité de notre service commercial est implantée sur ce territoire (même si tout le monde est basé ici). Mais bien entendu nous allons au-delà de ce territoire dès lors que le projet le nécessite.Nous ne faisons jamais de marchés pu-blics ou presque. Nous répondons éven-tuellement aux appels d’offres régionaux

Portrait

* Tous corps d’état

Vus de l’atelier de Profil C © Ravoyard

26 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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comme par exemple cette année pour la maison de l’innovation à Dijon signée par Arte-Charpentier, ou encore le projet de la Commanderie de Dole -– un sacré pro-jet avec une poutre intégrant un passage technique humain à l’intérieur, le tout pesant 200 t et mesurant 70 m de long – mais nous n’irons pas faire un marché pu-blic à Paris. En fait, le secteur privé nous suffit.Nous réalisons 70 % de notre activité sur la Franche-Comté, l’Alsace et Paris. Dans ce triangle nous intervenons essentiel-lement pour des bâtiments industriels et commerciaux mais jamais pour du loge-ment. Cependant je songe à ce marché, nous étudions actuellement des solutions techniques. Nous cherchons des solutions innovantes et simples !

CMI - Pour quelle raison vous êtes vous également installés en Slovaquie ?

Éric Ravoyard : effectivement nous avons une petite agence Profil C en Slovaquie avec trois personnes du pays. J’ai créé cette agence après avoir fini le chantier de Trnava. Pour ce projet nous avons fait ap-pel à un bureau d’études local pour suivre le chantier. Ce dernier terminé j’ai proposé à l’ingénieur qui nous avait servi d’inter-prète et qui connaissait la charpente de continuer pour monter une petite agence qui vendrait nos produits sur place.Dans cette agence il y a un ingénieur cal-culateur, une dessinatrice qui fait des plans de charpente et une personne qui fait un peu de tout, dont le commercial. Avoir une dessinatrice est important: pour vendre des produits Profil C il faut qu’ils soient inté-grés au plan dès la phase conception, d’où l’intérêt de faire nous-même les plans ! En d’autres termes : nous faisons les plans des autres avec nos produits. Quand nous avons démarré en Slovaquie il y avait un marché énorme. Mais avec la crise, le marché a beaucoup diminué, bien plus qu’en France. Nous leur avons vendu beaucoup de pannes alors que je pensais leur vendre de la tôle !

CMI - Comment voyez-vous les années à venir ?

Éric Ravoyard : l’avenir à court terme : L’EN 1090. Nous avons commencé ce gros chantier il y a 6 mois. Notre objectif : être certifié à la fin de l’année. J’ai mis en place un groupe de travail constitué de six personnes (bureau d’études, ateliers, etc.) qui se réunit toutes les semaines.

Nous avons consacré les premières réu-nions à lecture de la norme afin d’une part que tout le monde comprenne les tenants et les aboutissants et d’autre part s’en imprègne. Nous travaillons sujet par sujet, demi-paragraphe par demi-pa-ragraphe ! Le projet est bien accepté car l’ensemble des salariés est fier d’essayer d’apporter des solutions. C’est d’ailleurs eux qui trouvent la majeure partie des solutions.Concernant le volume d’activité, 2012 démarre bien pour nous, nous sommes optimistes.Quoiqu’il advienne, nous devons rester dans notre cœur de métier mais diversifier nos produits. Il est trop dangereux de ba-ser une activité sur un unique produit. De nos jours un produit peut avoir le vent en poupe pendant deux années et retomber comme un soufflé. Nous essayons donc en permanence de renouveler, de dévelop-per des produits même s’ils doivent être éphémères.Pour l’avenir à moyen terme, je suis convain-cu d’une chose : il va falloir que nous nous développions.Depuis environ un an et demi nous nous sommes beaucoup investis dans le déve-loppement de Profil C. Nous avons eu rai-son puisque cette année nous atteignons 15 millions de chiffres d’affaires alors qu’en 2002 nous n’en faisions que 6.Pour Ravoyard nous devons développer des nouveaux produits nous permettant de proposer des systèmes qui feront tra-vailler les deux sociétés, l’avenir c’est l’adaptation.

Vus de l’atelier de Ravoyard © Ravoyard

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Nouvelle réglementation parasismique française applicable aux ponts à risque normal

Se reporter également à l’article page 6 du CMI N° 5-2011

Le texte officielArrêté du 26 octobre 2011 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux ponts de la classe dite « à risque normal » - Parution au JO du 10 novembre 2011.

Catégorie d’importanceTableau 1 : Catégorie d’importance

Catégorie d’importance

Coefficient d’importance γI

Ponts

I /Les ponts hors du domaine public, ne desservant pas un ERP et ne figurant pas en catégorie III ou IV.

II 1,0Les ponts hors du domaine public desservant un ERP ;Les ponts du domaine public ne figurant pas dans les catégories III et IV.

III 1,2

Les ponts du domaine public qui portent, franchissent ou longent une des voies suivantes : autoroute, route express, voie à grande circulation, ligne ferroviaire à grande vitesse ;Les ponts canaux (hors ceux de la classe à risque spécial) ;Les ponts situés dans l’emprise des ports maritimes ou fluviaux (hors ports de plaisance) ;Les ponts pour avions hors ceux de la catégorie IV.

IV 1,4

Les ponts pour une piste ou pour la circulation des avions des aéroports pouvant recevoir des avions de plus de 24 m d’envergure ou avec une largeur du train d’atterrissage supérieure à 6m ;Les ponts primordiaux pour les besoins de la sécurité civile, la défense nationale et le maintien de l’ordre public.

Paramètres des spectres de réponse élastiqueTableau 2 : Paramètres des spectres de réponse élastique dans les directions horizontales

Classe de sol

Zones de sismicité 1 à 4 Zone de sismicité 5

S TB (s) TC (s) TD (s) S TB (s) TC (s) TD (s)

A 1,00 0,03 0,20 2,50 1,00 0,15 0,40 2,0

B 1,35 0,05 0,25 2,50 1,20 0,15 0,50 2,0

C 1,50 0,06 0,40 2,00 1,15 0,20 0,60 2,0

D 1,60 0,10 0,60 1,50 1,35 0,20 0,80 2,0

E 1,80 0,08 0,45 1,25 1,40 0,15 0,50 2,0

Tableau 3 : Paramètres des spectres dans la direction verticale

Zones de sismicité avg / ag S TB (s) TC (s) TD (s)

1 à 4 0,9 1,0 0,03 0,20 2,5

5 0,8 1,0 0,15 0,40 2,0

Règles de constructionNF EN 1998-2 : Calcul des structures pour leur résistance au séisme – Partie 2 : Ponts

NF EN 1998-1 : Calcul des structures pour leur résistance au séisme – Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments

NF EN 1998-5 : Calcul des structures pour leur résistance au séisme – Partie 5 : Fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques

Ces trois normes doivent être utilisées avec leur Annexe Nationale.

Mar

s 2

01

2 -

CM

I 1-2

01

2

Fiche

tech

nique

n° 1

4

Construire en métal, un art, notre métier

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Mar

s 2

01

2 -

CM

I 1-2

01

2

Accelération horizontale du sol Accélération horizontale de calcul ag pour l’utilisation des spectres de calcul de l’Eurocode 8

Tableau 4 : Accélération horizontale de calcul ag

ag = γI agr

Zone de sismicité

Catégorie d’importance

II III IV

2 0,70 0,84 0,98

3 1,10 1,32 1,54

4 1,60 1,92 2,24

5 3,00 3,60 4,20

Accélération nominale aN pour l’utilisation du Guide AFPS 1992 pour la protection parasismique des ponts pendant la période transitoireTableau 5 : Accélération nominale aN

Pour une utilisation alternative du Guide AFPS 1992 pendant la période transitoire (en m/s2)

Zone de sismicitéII III IV

2 1,0 1,5 2,0

3 1,5 2,0 2,5

4 2,5 3,0 3,5

5 3,5 4,0 4,5

Pendant la période transitoire, c’est le zonage du décret 2010-1255 qui doit être pris en compte.

Calendrier de la mise en applicationTableau 6 : Dates d’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation

Pont faisant l’objet d’une consultation ou d’un appel public à la concurrence pour le marché de travaux ?

Oui Non

Date de référenceDate de publication de la consultation ou

de l’appel publicDate de début des travaux

Date d’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation

1er janvier 2012 1er janvier 2012

Date de fin de la période transitoire

31 mars 2012 31 décembre 2012

Zonage sismiqueDéfini par le décret 2010-1255 du 22 octobre 2010.

Carte de zonage : voir la fiche n° 13 parue dans le CMI 3-2011.

Fiche

tech

nique

n° 1

4

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Le temps est venu de bousculer l’univers du résidentiel », soutient Vincent Birarda. Et tant pis si pour

concrétiser sa vision, ce fils de maçon doit symboliquement tuer le père, vouant à une disparition prochaine l’ancestral métier de constructeur au profit de celui d’assem-bleur. Depuis septembre 2011, l’ingénieur bâtiment habite en effet sa création, un système constructif complet résolument à contre-courant des tendances patrimo-niales actuelles et qu’il a voulu le prototype grandeur nature d’un grand défi : rendre ar-chitectural un produit industriel mettant en

œuvre l’ensemble des solutions acier - clos et couvert - offertes par le groupe Arcelor-Mittal Constructions (AMC).« Je voulais prouver qu’à partir des différents produits développés par le groupe pouvait être conçue de manière industrielle une maison individuelle, esthétique et confor-table, répondant à toutes les contraintes techniques, thermiques et sismiques », explique l’homme, responsable de l’activité planchers au sein de la branche Arval d’Ar-celorMittal. Pari réussi, à Murles (Hérault), avec l’aide de Serge Pradeille pour la partie architecturale.

À MurlesLe pari de l’acier au service d’une maison individuelleNée de la volonté trempée de son propriétaire, chef de

marché planchers au sein du groupe ArcelorMittal, la

maison de Vincent Birarda prouve que l’acier industriel

se plie parfaitement aux exigences d’une habitation

individuelle. Ou comment un exercice de style industriel

s’est fait prouesse architecturale et environnementale.

«Pose de la structure en acier

Sur le terrain

28 CMI N°1 – 2012Construction Métallique InformationsCMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Un pari techniqueAfin que l’expérience soit concluante et le projet duplicable, toute solution sur me-sure devait être proscrite. Dont acte : seuls les matériaux standards présents sur le marché pénétreront le chantier ! Ainsi, sur un terrain choisi pour son sol argileux et sa forte déclivité afin de « corser » encore l’exercice, la construction acier repose sur 24 massifs de fondation préfabriqués plan-tés au sol (12 pour la construction elle-même, 12 pour la piscine et la terrasse), massifs ordinairement utilisés pour sup-porter les candélabres et devant l’insolite destination desquels le fournisseur a d’ail-leurs exigé une décharge de responsabi-lité ! Après que l’étude de sol ait défini la profondeur à laquelle chaque massif devait être situé (entre -1,5 m et -2,1 m), chacun de ces éléments a été relevé altimétri-quement pour dessiner aux cotes exactes la structure du support de l’édifice et re-prendre 10 tonnes du bâtiment.

Sur ces plots s’élève une ossature en acier galvanisé. Ce système poteaux-poutres s’appuie sur 14 poutres en T inversé SFB (Slim Floor Beam) et associe un plancher de dalles préfabriquées sur bac acier de type Cofradal® 200 à des poutres intégrées en acier dont l’aile inférieure est plus large que l’aile supérieure. Cette configuration permet d’accueillir lesdites dalles directe-ment sur la semelle inférieure de la poutre, les deux composants constituant alors le plancher. Avantage : optimiser le volume

utile des pièces par la réduction de l’épais-seur du plancher, offrir une plus grande flexibilité altimétrique et réduire les ponts thermiques linéiques.

Les planchers Cofradal® 200 combinent pour leur part bac acier avec laine de roche et béton. « Ce système, livré prêt à poser, affiche de nombreuses qualités », assure le spécialiste de la question. La légèreté d’abord (un poids deux à trois fois inférieur à celui des dalles traditionnelles en béton) bien que reprenant jusqu’à 400 kg/m2, la rapidité et le coût de pose ensuite (sans étaiement préalable ni béton rapporté), le comportement enfin, la laine de roche de densité 50 kg/m3 située dans l’âme du plancher faisant de ce produit un iso-lant thermique et acoustique autant qu’un écran coupe-feu (jusqu’à deux heures de résistance à l’incendie). Les planchers bas ont par ailleurs été complétés en usine par 100 mm de polyuréthanne (PU) en sous-face, dont le contact du débord avec la laine de roche des parois verticales as-sure la continuité d’isolation entre sol et façade, avec une résistance thermique de 5,80 m2.K/W.

Les parois extérieures, quant à elles, sont constitées de panneaux sandwich Taranis de la gamme FlamStyl (AMC/Arval - mo-dules de 1 m) dont la garniture en laine de roche doublée de chanvre a été optimisée pour une meilleure maîtrise thermique (voir encadré Rodrigue Leclech). Ces modules

Structure acier 3D

Vue de dessous

Début de la pose des panneaux de la façade

29CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Sur le terrain

permettent d’intégrer directement le pare-ment extérieur, une finition industrielle elle aussi dont la teinte ocre s’intègre parfaite-ment aux paysages languedociens.Tous les assemblages sont assurés par quatre vis traversantes par panneaux.

Enfin, la toiture est réalisée avec le même plancher Cofradal® 200 sur lequel reposent 200 mm de laine de roche (R = 8 m2.K/W) et supporte une terrasse végétalisée de 260 kg/m2 (150 mm de terre). La liaison avec la façade est là encore acquise par un débord de 200 mm en acrotère du panneau Aranis, auquel s’adjoignent un revêtement d’étanchéité et 15 cm de substrat.

À l’arrivée : une maison de 161 m2 SHON et 145 m2 habitables aux besoins de chauf-fage minimalistes !

Un enjeu énergétiqueEn effet, « à partir de janvier 2013, toutes les constructions devront satisfaire les normes des bâtiments de basse consom-mation (BBC) », rappelle le concepteur du

projet de Murles. Faire de son « modèle » un bâtiment répondant parfaitement aux critères éco-performantiels de labellisa-tion Effinergie constituait donc un impé-ratif majeur. D’où une ambition : atteindre, à réception du chantier, les objectifs de perméabilité à l’air exigé par le référentiel en fonction du climat et de l’altitude, ainsi qu’une consommation limitée à moins de 40 kWep/m2/an. Or, « cette gestion de la continuité de l’enveloppe isolante, point essentiel d’une conception BBC Effiner-gie, fut incontestablement l’aspect le plus marquant du projet », confie Vincent Bi-rarda. Accompagné par le bureau d’étude thermique Pouget Consultants, partenaire habituel d’AMC pour la partie R&D du Groupe, il identifie les points faibles de la construction, en renforce l’étanchéité et définit ses équipements d’usage (voir encadré page 31).Résultat : le projet remporte le premier prix 2011 du concours régional « Maisons individuelles basse consommation d’ener-gie-Effinergie ». Mieux encore : il est recon-nu à énergie positive (Bepos) puisque la maison produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme grâce aux 4 120 kWh annuelle-ment produits par les 22 m2 de panneaux photovoltaïques projetés sous les débords de la toiture à plat, production appelée à compenser en grande partie les 4 785 kWh annuels consommés dans le même temps par la pompe à chaleur, le chauffe-eau ther-modynamique, la VMC et l’éclairage.« Cette maison exemplaire et reproductible prouve que le développement de systèmes constructifs acier sur le champ de l’habitat individuel peut représenter une carte ma-jeure pour la sauvegarde des ressources énergétiques et, plus généralement, celle de l’environnement », se réjouit Éric Barlet, co-animateur du concours régional au CAUE du Gard. Le projet de Vincent Birarda se classe en tête sur la plupart des critères : innovation, performances énergétiques « tout temps », reproductibilité industrielle…

Coupe verticale générale éclatée

Un chantier très particulier

Responsable depuis trois ans de l’entreprise Delord, filiale de Phocea Constructions Métalliques, Jean-Pierre Chay sait assurément monter la gamme ArcelorMittal Constructions du bout des doigts ! Pour autant, « le projet de Vincent Birarda exigeait un savoir-faire très différent de celui traditionnellement requis sur les chantiers industriels, avec des contraintes d’assemblage beaucoup plus fines répondant aux exigences esthétiques et de confort inhérentes à tout habitat privé », expose l’entrepreneur. Séduit par le challenge, ce dernier n’a néanmoins pas hésité à s’impliquer dès la phase de réflexion du concept afin de retravailler, sur plan, chaque détail, profil et section des fixations et attaches en fonction de ces impératifs, « un travail collaboratif plutôt exceptionnel dans ce métier mais très instructif et largement facilité par le double profil « maître d’œuvre/maître d’ouvrage » du propriétaire » souligne-t-il.

30 CMI N°1 – 2012Construction Métallique InformationsCMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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« Sans compter un impact environnemental très limité qui fait de ce bâtiment vertueux un bâtiment vert tout court », insiste Éric Barlet.

Un challenge environnementalPropre et rapide, le chantier signe déjà une empreinte écologique minimale. Tout comme le bois, le métal s’inscrit en effet dans la filière sèche, soit zéro m3 de béton coulé sur site ! À cette absence de déchet (et de nombreux transports) s’ajoutent les nuisances de voisinage très réduites : grâce à une pose très rapide de la structure pré-montée en usine, le gros œuvre n’a duré que quatre semaines, assuré par trois as-sembleurs et un grutier. Enfin, « la valorisa-tion de l’acier étant éternelle, la destruction future de la maison serait sans préjudice pour le terrain », se félicite Vincent Birarda.« Laine de roche, laine de chanvre… Le choix d’éco-matériaux pour se protéger du froid hivernal ou lutter contre la surchauffe estivale participe aussi de la dynamique durable », soutient par ailleurs Éric Barlet, lequel souligne également la pertinence du patio orienté plein sud et des occulta-tions mobiles pour profiter pleinement de la lumière sans subir l’intensité caniculaire. Même exigence encore avec la toiture-ter-rasse végétalisée de 200 m2 à l’arrosage assuré par un récupérateur d’eau de pluie de 15 m3 situé sous le patio, cette cuve ali-mentant parallèlement les sanitaires et la piscine suspendue.« Et les équipements intérieurs ne sont pas en reste », ajoute le conseiller info-énergie du CAUE du Gard : un éclairage LED vient

ainsi compléter un positionnement des fe-nêtres et un puits de lumière conçus pour assurer un éclairage naturel performant, tandis que tous les matériels d’aménage-ment (PAC, VMC…) sont fournis par les en-treprises locales, dans le souci de réduire les transports, garantir la maintenance et, bien entendu, soutenir l’économie locale.

Un défi architecturalMais un bâtiment soucieux de son envi-ronnement se doit aussi d’inscrire son architecture dans le territoire et « d’habi-ter » son paysage. « La maison d’acier de Murles devait donc être « contextualisée », avec un impact visuel réduit », détaille Vincent Birarda. Un vrai défi architectural !Outre sa contribution à la gestion ther-mique d’été, la toiture entièrement végétali-sée constitue une première réponse. Et, au passage, un nouveau défi, urbanistique ce-lui-là, puisque le permis de construire sera un premier temps refusé (voir témoignage Alain Guilbot).Quasi invisible sur ce toit dont l’inclinaison n’affiche que 10°, les futurs panneaux pho-tovoltaïques seront positionnés le long du débord de toiture de la partie Nord (mais orientés bien évidemment au Sud) afin de maintenir eux aussi l’intégration sur le site de l’ensemble de la construction.De la structure ensuite, seuls les poteaux de la terrasse sud ouest restent apparents et sont peints de couleur Onyx.Enfin, la piscine suspendue, très origi-nale, repose sur une plateforme

En quelques chiffres

• Durée totale du chantier : 5 mois dont 4 semaines de gros-œuvre

• 7 livraisons majeures :– 1 pour les massifs de

fondation– 1 pour la structure

porteuse– 2 pour les planchers

préfabriqués– 1 pour les accessoires

de structure (terrasse, débords de toiture,...)

– 1 pour l›isolation de la toiture et le revêtement d›étanchéité

– 1 pour les habillages intérieurs (menuiseries, doublage, cloisonnement…)

• Poids de la maison : 120 tonnes dont 20 tonnes pour la structure métallique

SHAB 143,6m²

SHON 164,7m²

Données économiquesCoût des équipements (en E TTC) 61 000 E (hors photovoltaïque)

Coût des matériaux 160 000 E

Coût de la maîtrise d’œuvre (en € TTC) 7 000 E

Coût total des travaux (en E TTC) 228 000 E

De gauche à droite :- Vue d’ensemble.

- Fixation poteaux sur massif

31CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Sur le terrain

Rodrigue Leclech, responsable du pôle « études thermiques » chez Pouget Consultants« TRAVAILLER SUR TOUTES LES INTERFACES »

La « maison d’acier » de Vincent Birarda relève d’un concept innovant pour de l’habitat individuel. A-t-il posé des problématiques particulières ?

L’énergie la plus respectueuse de l’envi-ronnement étant celle qui n’est pas consommée, la performance de l’enve-loppe est l’enjeu majeur des bâtiments à faible consommation d’énergie. Or, dans le cadre d’un système constructif tel que celui conçu par Vincent Birarda, l’isolation pèche souvent par les interfaces où des ponts thermiques viennent affecter la per-formance globale de l’ouvrage. Il a donc fallu relever un à un chacun de ces points de déperdition linéique possibles puis modéliser numériquement ces transferts thermiques de liaisons.

Quelles modifications ont ainsi dû être apportées au projet ?

Si les planchers Cofradal ® 200 ont offert d’emblée une parfaite isolation (valeur Up = 0,20 W/m2°C - résistance thermique de 6,25 en haut et 4,65 en bas), les pan-neaux FlamStyl posés en façades ont, en revanche, révélé une faiblesse surfacique à traiter, et ce malgré leur couche de laine de roche de 160 mm (R = 4,2 m2.K/W). Un complément d’isolation a donc été assuré par un doublage supplémentaire de 80 mm portant à 240 mm l’ensemble, doublage constitué de laine de chanvre (R = 2,10 m2.K/W) et laine de bois derrière une plaque de plâtre pour la protection au feu. Résultat : une continuité de l’isolation assurant une résistance thermique de 6,5 supérieure aux contraintes du référentiel BBC (entre 4 et 5).Néanmoins, la « faille » la plus importante du système provenait surtout des 12 poteaux traversant l’habitacle, ainsi que, dans une moindre mesure, des menui-series coulissantes. Aux joints posés en

usine sur les panneaux FlamStyl a donc été encore ajouté un scotchage renfor-çant l’étanchéité à l’air de l’ensemble, tandis que les menuiseries aluminium à rupteur de pont thermique (Profil System – R = 1,6 m2.k/W) ont finalement été mon-tées à l’aide de joints Compribande sur une ossature secondaire fixée de plan-cher à plancher.Résultats : les tests ont affiché des me-sures thermiques pour près d’un tiers (30 % exactement) supérieures à celles fixées par la réglementation technique.

Votre rôle s’est-il arrêté là ?Une fois la question de l’enveloppe iso-lante traitée, restait à concevoir l’équipe-ment intérieur de la maison, c’est-à-dire définir les systèmes les plus performants et pertinents pour minimiser les cinq consommations d’usage. Compte tenu de la relative constance du climat régional, nous avons donc opté pour une petite PAC (puissance 5 kW/cop 4,17) air-eau dont les calories sont redistribuées par le plan-cher à l’aide d’un système intégré dès l’usine. L’eau chaude sanitaire est four-nie par un chauffe-eau thermodynamique de 270 litres. Une ventilation simple flux hygroréglable gère les débits en fonction de l’humidité des pièces. Enfin, le patio orienté plein sud maximalise les apports de chaleur et de lumière tandis que des occultations mobiles préviennent de l’in-tensité d’une canicule…

L’ensemble de ces éléments porte à combien la consommation de la maison ?

Au final, nous arrivons à une consom-mation annuelle d’énergie primaire de 33 kWh/m2, soit 20 % de mieux que ce qu’exigent les performances du BBC dans cette zone (40 kWh/m2). Le label Effinergies-BBC était donc acquis, cer-tifié par Promotelec, mais la maison se classe même Bepos puisque 22 m2 de panneaux photovoltaïques SolarStyl vont venir compenser cette consommation.

Détail liaison poutre-poteau

INTERVIEW

32 CMI N°1 – 2012Construction Métallique InformationsCMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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porteuse en acier, elle-même posée sur pilotis (environ 3 m sous la pis-cine) afin d’absorber la déclivité du ter-rain. Tout comme la terrasse extérieure, son pourtour est habillé en Ipé.

Une ambition commercialeÉconome, écologique et esthétique… Pour rendre le projet viable, restait encore à le faire économique ! Là encore, la réussite semble au rendez-vous : « malgré sa performance globale et son haut degré écologique, son coût est inférieur à 1 350 €HT/m² SHON », spécifie Vincent Birarda qui peut ainsi espé-rer percer le marché de la construction indi-viduelle. « Le Grenelle de l’Environnement et la RT 2012 impliquent une évolution de fond sur la mise en œuvre et l’innovation. L’acier, dont les multiples avantages sont désormais connus promet dans ce cadre des solutions techniques performantes à des coûts maîtri-sés », assure le concepteur.Séduites par la « maison témoin » érigée depuis septembre sous le soleil langue-docien, plusieurs personnes ont déjà fait part de leur intérêt et pourraient être prêtes à prochainement adopter ce « mo-dèle », reproductible quels que soient le terrain, le climat (épaisseur de l’isolant

à adapter), la surface habitable ou la hauteur souhaitée.

Laurence Denès

Une réussite patrimoniale

Alain Guilbot, maire de Murles (280 hab.,

Hérault)

« UNE FIERTÉ LOCALE POUR TOUS LES HABITANTS »« Tuiles canal, façades de ton pierre et ruines médiévales… Niché au milieu des bois, à une quinzaine de kilomètres de Montpellier, Murles est un petit village rural à la démarche urbanistique des plus classiques. Inutile de dire que, dans ce contexte, la maison d’acier de Vincent Birarda pouvait sembler fort incongrue. Toutefois, Murles affiche depuis plusieurs années une forte sensibilité à la gestion des ressources et l’approche énergétique : régulation de l’éclairage public, réactivation

d’anciennes sources pour l’entretien des espaces verts… Dès lors, l’implantation sur notre territoire de ce projet résidentiel à forte valeur ajoutée environnementale ne pouvait que retenir notre attention. Aussi n’ai-je pas hésité à m’engager personnelle-ment, devant la DDTM*, à très rapidement modifier le PLU communal dans le sens du Grenelle 2 qui venait tout juste d’être pro-mulgué, afin que le permis de construire soit enfin délivré, et ce malgré ses « entorses » aux recommandations urbanistiques encore en cours (toit-terrasse notamment). La mai-son a ainsi pu être édifiée et, parfaitement intégrée à son environnement végétal, elle constitue aujourd’hui une véritable fierté locale pour les habitants, tous conviés à la visiter. Cette réussite patrimoniale suscite même des émules, d’autres habitations ayant, depuis, tablé elles aussi sur les ma-tériaux modernes pour faire rimer efficacité et inventivité. »

* Direction départementale des territoires et de la mer (ex DDE)

TÉMOIGNAGE

Données énergétiquesRéférence Valeur maison Murles Rapport Valeur

Ubat 0,41 < 0,59

C (kWh énergie primaire/m2/an)

33 < 106

Tic (°C) 33.4 < 33.8

Consommations

PosteEnergie finale Energie primaire par m²

kWhEF kWhEP/m²shon

Chauffage 447,3 7,0

ECS 1079,2 16,9

Eclairage 396,2 6,2

Auxiliaire 72,5 1,1

Ventilation 105,1 1,7

Cep RT05** 2100,3 32,9

Cep total 2100,3 32,9

*Le poste «autres usages» est calculé par la méthode des 3CL

**Le niveau BBC Effinergie impose que Cep RT05 < 40kWhEP/m²SHON.an

Les modules photovoltaïques installés présenteront une puissance de 3kWc et produiront 49kWhEP/mashon.an, soit plus que les consommations RT2005

33CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Ingénierie incendie

ContexteLa ville de Marseille a été choisie comme capitale européenne de la culture pour l’année 2013. Dans ce cadre, de nombreux projets, aménagements et constructions sont en cours de réalisation dans la cité phocéenne.Parmi ces projets, le Musée des civilisa-tions de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) émane de la décentralisation du musée des Arts et traditions populaires (MNATP) de Paris. La livraison du bâtiment est prévue pour décembre 2012.L’architecte du bâtiment du MuCEM n’est autre que Rudy Ricciotti. La réalisation du gros œuvre a été confiée en 2010 à Dumez Méditerranée/Freyssinet dans le cadre d’un appel d’offres. Enfin, c’est l’entreprise de construction métallique Cabrol qui est en charge de la construction de la passerelle métallique suspendue, située en périphérie du musée.Une étude d’ingénierie incendie a été réali-sée en 2011 par la délégation régionale Mé-diterranée d’Efectis France afin de vérifier la stabilité au feu sous incendie réel des pas-serelles en structure acier présentes surtout à la périphérie du bâtiment principal.

Le bâtiment du MuCEMLe bâtiment a une emprise au sol de 72 m par 72 m pour une hauteur de 17,5 m

au-dessus du sol et 6,5 m sous le niveau du sol, affleurant le niveau de la mer.La zone centrale du musée est constituée de 3 niveaux principaux alors que les locaux administratifs en périphérie sur deux côtés sont répartis sur 7 niveaux dont 2 en sous-sol (voir Figures 2 et 3).L’ensemble est recouvert en toiture et sur les façades Sud et Ouest d’une résille en béton fibré (BFUP). Le taux d’ouverture de cette résille est de l’ordre de 75 %.Les niveaux inférieurs contiennent un am-phithéâtre, des locaux techniques et des locaux d’entreposage pour des œuvres du musée.

Les passerelles en structure en acierPrésentes sur la périphérie de la zone de musée, les passerelles sont suspendues en cascade sur 4 niveaux à des éléments béton ou métalliques disposés au niveau du plancher/terrasse (voir Figure 4).Les 4 niveaux de la passerelle sont com-plètement ouverts les uns sur les autres. Sur les façades sud et ouest, la passerelle n’est partiellement séparée de l’extérieur que par la résille. Sur les façades nord et est, la passerelle est comprise entre la zone administrative et la zone de musée ; ce volume, généralement appelé « zone de la faille » donne sur l’extérieur en toiture au travers de la résille.Les traverses et les longerons qui com-posent la passerelle sont en acier galva-nisé tandis que les tirants sont en acier inoxydable (voir Figure 5).

Problématique de la passerelle métallique vis-à-vis de l’incendieLa passerelle métallique est soumise à la même exigence réglementaire que l’en-semble du bâtiment, à savoir une stabilité au feu de degré 1h½ (R90). Comme toutes les exigences de la réglementation incen-die, cette exigence s’exprime relativement à l’action thermique normalisée de l’incen-die conventionnel (ISO 834).Les contraintes architecturales, mais aussi les contraintes techniques, sont telles qu’il

Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) de MarseilleÉtude d’ingénierie incendie sur les passerelles en structure acier

Zone musée

Loca

ux

adm

inis

trat

ifs

Pass

erel

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ne d

e la

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Niveau inférieur

Zone

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Amphithéâtre

Zone musée Pass

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çade

Sud

Zone administrative

Zone

adm

inis

trat

ive

Zone de Musée

Zone de Musée

Zone de circulation

Coupe type du bâtiment selon l’axe Nord/Sud

Images de synthèse de la passe-relle (Image cabinet Ricciotti)

Plan du bâtiment niveau 2

a) Vue de face b) Vue de dessus

Représentation de la structure des

passerelles

4

5

34 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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était difficilement envisageable de mettre en place la protection au feu de type pein-ture intumescente retenue initialement. Mais surtout, la pérennité de cette protec-tion semblait difficile à garantir du fait de l’exposition aux contraintes climatiques et de la proximité de la mer.Compte tenu des spécificités du bâtiment, en particulier du fait que la passerelle puisse être considérée comme située en extérieur du fait d’un fort taux d’ouverture de la résille (75 %), le recours à une étude d’ingénierie du comportement au feu afin de vérifier la stabilité au feu de la pas-serelle sous incendie réel s’est imposée naturellement. L’objectif était notamment de démontrer qu’il n’est pas nécessaire de mettre en œuvre une protection au feu sur les éléments de structure en acier de la passerelle pour assurer leur stabilité au feu.

Méthodologie appliquéeLa méthodologie appliquée dans le cadre de cette étude d’ingénierie incendie est en tous points conforme aux dispositions de l’arrêté du 22 mars 2004 modifié par l’ar-rêté du 14 mars 2011 :• Définition des scénarios d’incendie sus-

ceptibles de se produire dans les locaux (par EFECTIS France en collaboration avec Dumez) (feu en zone de bureaux, accueil, musée, amphithéâtre) ;

• Validation du choix des scénarios d’incen-die réel par le Bataillon des Marins Pom-piers de Marseille (BMPM) ;

• Vérification de la stabilité au feu des élé-ments de structure sur la base des scé-narios d’incendie validés (par EFECTIS France)– Calcul des actions thermiques maxi-

males susceptibles d’impacter les élé-ments de structure (à l’aide notamment du code de calcul FDS) (voir Figures 6 et 7)

– Calcul de l’échauffement des éléments de structure

– Étude du comportement thermoméca-nique des structures - Vérification de la stabilité au feu des éléments

• Avis sur étude réalisée par un laboratoire agréé ;

• Rédaction d’un cahier de charges d’ex-ploitation (par EFECTIS France).

Conclusion de l’étudeLes résultats ont montré que la stabilité au feu de la structure de la passerelle en acier non protégée est assurée pendant toute la durée d’un incendie réel. Deux dispositions ont toutefois été définies :• aucun habillage en bois (initialement pré-

vu au projet) ne doit être mis en place sur ou à proximité immédiate des éléments de structure en acier étudiés ;

• la librairie au rez-de-chaussée doit être séparée de la zone de la passerelle par des éléments pare-flamme 1h (E60).

L’ingénierie incendie a ainsi une nouvelle fois apporté une alternative efficace à l’exi-gence réglementaire.À noter enfin qu’une étude préliminaire, réa-lisée en 2010 au stade de l’appel d’offres, avait permis d’évaluer en amont la faisa-bilité de cette étude d’ingénierie incendie et ainsi de justifier auprès de Dumez l’in-térêt de sa réalisation en phase d’exécu-tion (rapport bénéfice/risque). S’agissant en particulier de projets neufs, le recours à des études préliminaires de faisabilité peut s’avérer une stratégie payante dans la mesure où elles permettent en amont des phases d’exécution de sécuriser et consoli-der les projets.

Damien MOLLIEREFECTIS France

Ingénieur d’études – Délégation Régionale Méditerranée

Vue extérieure du MuCEM avec le Fort Saint Jean en arrière (Image cabinet Ricciotti)

Exemple de modélisation de feu dans la zone du musée

Coupe devant le bureau présen-tant un instantané du flux net sur paroi froide sur les éléments de la passerelle (scénario 1 – bureau « standard »)

7

6

1

35CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Trous surdimensionnés Utilisation des trous surdimensionnés : NF EN 1090-2 §6.6.1 et tableau 11

Le tableau 11 de la norme NF EN 1090-2 définit les dimensions des trous « normaux » et « surdimensionnés ». Un trou « surdimensionné » peut être « oblong long», « oblong court » et « surdimensionné rond ». Pour chaque cas, il est nécessaire de respecter les limitations sur le jeu nominal qui est défini comme étant :

•  La différence entre le diamètre nominal du trou et le diamètre nominal du boulon pour les trous ronds (normaux ou surdimension-nés),

•  La différence entre respectivement la longueur ou largeur du trou oblong et le dia-mètre nominal du boulon. La longueur et la largeur d’un trou oblong sont présentées à la figure suivante.

Longueur

Largeur

Dimensions caractéristiques d’un trou oblong

Le jeu transversal d’un trou oblong (dans le sens de la largeur) doit être identique au jeu d’un trou rond normal. Pour les différents types de trous surdimensionnés, les jeux nominaux sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Les trous oblongs ou surdimensionnés ronds peuvent être utilisés pour faciliter le montage d’assemblages de pieds de poteaux par platine afin de prendre en compte les positions réelles

des tiges d’ancrages. Le positionnement des tiges dans le béton est ainsi d’une tolérance admise nettement plus importante que celle des assemblages usuels acier/acier. Dans ce cas, il y a lieu de poser une rondelle plate spéciale sous chaque écrou afin de combler le vide au-tour de la tige/écrou dans le trou élargi et per-mettre la reprise de l’effort de traction éventuel. Lorsque la tige doit travailler en cisaillement, la rondelle plate doit être attachée sur la platine par un cordon d’angle soudé sur le périmètre de la rondelle. Cette soudure doit être vérifiée pour l’effort de cisaillement transmis par la tige.

Les trous oblongs peuvent également être utilisés afin de libérer un déplacement dans le sens de la longueur du trou.

Les rondelles plates utilisées sous les écrous de tiges d’ancrages doivent avoir une épaisseur minimale de 4 mm. Afin d’ajuster la longueur de serrage, il est permis d’utiliser une rondelle en plat supplémentaire ou jusqu’à trois rondelles avec une épaisseur combinée maximale de 12 mm.

Résistances des éléments avec des trous surdimensionnés : NF EN 1993-1-8

La résistance à la pression diamétrale de boulons utilisés dans des trous oblongs et surdi-mensionnés ronds est réduite à respectivement 60 et 80% de la valeur obtenue pour des trous ronds normaux (Tableau 3.4 de l’NF EN 1993-1-8). Lorsque le boulon est non-précontraint aucun effort ne peut être transmis suivant la longueur du trou oblong.

Mar

s 2

01

2 -

CM

I 1-2

01

2

Fiche

tech

nique

n° 1

5

Construire en métal, un art, notre métier

Diamètre nominal d du boulon ou de l’axe d’articulation

12-14 16-18-20-22 24 27 et plus

Trou rond surdimensionné 3 4 6 8

Trou oblong (sur la largeur) 1 2 3

Trou oblong court (sur la longueur) 4 6 8 10

Trou oblong long (sur la longueur)

1,5×d(1)

(1) La longueur du trou oblong sera alors égale à 2,5×d.

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Mar

s 2

01

2 -

CM

I 1-2

01

2

Cependant s’il y a lieu de résister à un effort dans la longueur du trou, quelque soit sa forme, il est nécessaire d’utiliser des boulons précon-traints et de développer une résistance par frot-tement entre les pièces assemblées. La résis-tance de calcul au frottement est réduite par rapport à un assemblage avec boulons précon-traints utilisés dans des trous ronds normaux. Le coefficient ks, défini dans le Tableau 3.6 de l’EN

1993-1-8, permet de réduire cette résistance au frottement.

La résistance au cisaillement donnée dans le Tableau 3.4 ne peut être utilisée que dans des trous dont les jeux nominaux n’excédent pas ceux de trous ronds normaux. Les trous surdi-mensionnés ronds doivent être utilisés avec des boulons précontraints

Trous surdimensionnés

Fiche

tech

nique

n° 1

5

Trou oblong (court/long) Trou rond surdimensionné

Résistance au cisaillement : Fv,Rd

Effort suivant la largeur : Résistance obtenue pour un trou rond normal

Pas de résistanceEffort suivant la longueur :

Pas de résistance

Résistance en pression diamétrale : Fb,Rd

Effort suivant la largeur : 60 % de la résistance obtenue pour un trou rond

normal 80 % de la résistance obtenue pour un trou rond normalEffort suivant la longueur :

Pas de transmission d’efforts et de résistance

Résistance au frottement : Fs,Rd, Fs,Rd,ser

Réduction par le facteur ks en présence d’effort selon la largeur et la longueur

Réduction par le facteur ks

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VOS FORMATIONS AU CTICM

7-11 Les structures métalliques face aux séismes (Initiation – Bâtiments courants faiblement dissipatifs) - les 7 et 8 mars

OBJECTIFÀ l’issue de ce stage, les participants auront abordé les notions essentielles à la base de la réglementation parasis-mique actuellement en vigueur et seront capables d’appliquer les méthodes de calcul réglementaires sur des bâtiments courants en zone peu ou moyennement sismique.Le cas où une dissipation importante de l’énergie sismique est requise (zone forte-ment sismique) n’est pas abordé de façon détaillée dans ce module (cf. 7-12).Les règlements abordés sont l’Eurocode 8-1, les règles PS92 (période transitoire) et les règles PS-MI applicables aux mai-sons individuelles et bâtiments assimilés.

PUBLICNiveaux I et IIIngénieurs PRÉ-REQUISDes rappels succincts concernant la théo-rie de la dynamique des structures sont effectués ; il est toutefois préférable de posséder des notions de dynamique.

PROGRAMMENotions de séismologieDétermination de la sécuritéRappel succinct de dynamiqueRègles PS-MIPrincipes généraux de la conception

parasismiqueDétermination du spectre de calculDétermination de l’action sismiqueRègles de vérificationsExempleDocument fourni, Guide Eurocode : Effets du séisme sur les structures métalliques.

5-02 Rappels de résistance des matériaux - les 13 et 14 mars

OBJECTIFLa résistance des matériaux permet l’étude de la stabilité et de la solidité des structures. Elle propose des méthodes d’analyse, utilisées d’une part pour la véri-fication de l’équilibre statique des struc-tures, et d’autre part pour le calcul des contraintes et des déformations des élé-ments de structures.Ces notions sont un pré-requis indispen-sable pour les modules suivants et sont présentées dans l’optique du calcul de structures en acier.Ce module traite du comportement de l’acier, des notions d’équilibre de structure et de diagramme d’efforts, de la différen-tiation entre structures isostatiques et hyperstatiques ainsi que des notions de contraintes et de stabilité des éléments de structures.À l’issue de ce stage, les participants auront les connaissances de base pour poursuivre vers une approche pratique d’analyse et de dimensionnement d’une ossature métallique suivant l’Eurocode 3.

PUBLICNiveau III et IV

Ces stages sont issus des cycles :

Calculer simplement une structure en acier

Concevoir en charpente métallique

Maîtriser les eurocodes

Réaliser les ouvrages en acier

Pour toutes informations contactez le service formaion : 01 60 13 83 07

Formation

36 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Projeteurs et calculateurs chargés du di-mensionnement d’éléments courants de structure et de l’établissement de notes de calcul simples sous la direction d’un ingénieur ou d’un projeteur-calculateur qualifié.Projeteurs chargés du pré-dimension-nement de structure dans le cadre des études de prix.

PRÉ-REQUISLa formation initiale en mathématiques doit correspondre au moins à celle des classes terminales de l’enseignement se-condaire (connaissance des méthodes de calcul d’intégrales et dérivées)Une connaissance générale en bâtiment est également souhaitable…

PROGRAMMERappels de base en résistance des maté-riaux pour l’analyse des structuresÉquilibre des structuresPropriétés des matériaux et des barresLes déformations et déplacements d’élé-ments de structures

5-03 Analyse des structures - les 15 et 16 mars

OBJECTIFCe module présente les méthodes et prin-cipes de l’analyse des structures en acier en comportement élastique, intégrant les spécificités et exigences de l’Eurocode 3 (1993-1-1).Il permet au stagiaire d’appréhender la dé-termination des efforts dans la structure. Les notions d’imperfections, de défauts d’aplomb, d’instabilités locales et globales, et leur modélisation, sont présentées dans une approche d’analyse élastique du pre-mier ordre, simplifiée au maximum.Ces méthodes d’analyse sont illustrées et mises en pratique par les stagiaires, sur la base d’un exemple de note de calcul d’un bâtiment type, pour lequel la détermina-tion des actions et leurs combinaisons ont été étudiées au cours du module 5-01.À l’issue de ce stage, les participants au-ront également une approche pratique de l’utilisation des programmes informatiques de calcul de structures dans le cadre de l’Eurocode 3, leur permettant d’introduire les données de leur projet et d’en analyser les résultats d’une manière critique.PUBLICNiveau III et IV

Projeteurs, calculateurs et ingénieurs chargés du dimensionnement d’éléments courants de structure et de l’établisse-ment de notes de calcul simples sous la direction d’un ingénieur ou d’un projeteur-calculateur qualifié.Projeteurs chargés du pré-dimension-nement de structure dans le cadre des études de prix.

PRÉ-REQUISUne connaissance minimale en résistance des matéraux est demandée, incluant les notions de contrainte, de sollicitation d’effort normal, de moment fléchissant et d’effort tranchant.Se reporter au 5.02.

PROGRAMMELes bases de l’analyse des structuresAnalyse et modélisation structuraleExploitation sur ordinateur

2-01 Initiation à la construction métallique de bâtiment - systèmes constructifs et matériaux - les 19 au 20 mars 2012

OBJECTIFCe stage a pour objectif de faire connaitre et appréhender les technologies construc-tives courantes utilisées en construction métallique de bâtiment.À l’issue de ce stage, les participants ont acquis des connaissances générales sur :– les principes de base de la conception et

de la stabilité des ossatures en acier,– les systèmes constructifs courants de

bardage et de couverture,– les systèmes usuels de protection vis-à-

vis de la corrosion et de l’incendie.

PUBLICNiveau III et IVArchitectes, ingénieurs et techniciens dans des spécialités autres que la construction métallique, cadres de bureau d’étude ou de bureau de contrôle.Ingénieurs et techniciens débutants ou ayant une première expérience en construction métallique.

PRÉ-REQUISConnaissances de base en résistance des matériaux.

37CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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Connaissances générales en bâtiment.

PROGRAMMELe matériau acierLes critères de conception générale d’une ossature métalliqueLes principes généraux de stabilité des ossaturesSystèmes de bases et types de stabilitéLa protection incendieL’enveloppe du bâtimentLa construction mixte acier-béton

2-02 Conception d’une ossature en acier de bâtiment - les 21 et 22 mars 2012

OBJECTIFEn complément du 2-01, ce stage a pour ob-jectif la maitrise des principes constructifs des ossatures métalliques et/ou mixtes.À l’issue de ce stage, les participants ont acquis les connaissances nécessaires à une conception saine d’une structure en acier de technicité courante :– les systèmes constructifs d’ossatures en

acier et de planchers mixtes acier-béton,– le rôle et les principes du comportement

structurel des éléments principaux et secondaires de ces ossatures.

Les conséquences de défauts de conception ou d’analyse sont également examinées.

PUBLICNiveau II à IVArchitectes, ingénieurs et techniciens de bureau d’études ou de bureau de contrôle.

PRÉ-REQUISDes connaissances de base en résistance des matériaux sont nécessaires.Avoir suivi le 2-01 ou avoir les connais-sances équivalentes.

PROGRAMMELes systèmes par portiquesConception des planchersLes Systèmes en treillisEmpannage et ossatures secondairesConception des assemblagesPathologie

2-03 Spécificités de conception d’une ossature en acier de bâtiment - le 23 mars 2012OBJECTIFEn complément des formations 2-01 et 2-02, ce stage a pour objectif la maitrise de la conception des ossatures supportant des ponts roulants et la connaissance des dispositions constructives particulières au risque sismique.À l’issue de ce stage, les participants sont capables :– de concevoir les détails constructifs spé-

cifiques aux ossatures des chemins de roulement,

– d’appréhender la conception générale des structures en acier en zone sismique.

PUBLICNiveau II à IVIngénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études.

PRÉ-REQUISConnaissances de base en résistance des matériaux.Avoir suivi les stages 2-01 et 2-02 ou avoir les connaissances équivalentes.

PROGRAMMEOssatures supportant des ponts roulantsConception parasismique

7-03 EC3 - Résistance ultime des sections - du 27 au 29 mars 2012OBJECTIFÀ l’issue de cette formation, les partici-pants connaissent les bases de calcul des structures développées dans l’EN 1990 telles que les états limites (ELU, ELS), les classifications et combinaisons des ac-tions ainsi que les coefficients partiels de sécurité.Ils sont capables de déterminer les actions appliquées sur les structures définies dans l’Eurocode 1 : poids volumique, poids propre, charges d’exploitation, structures exposées au feu, charges de neige et ac-tions du vent (statiques et dynamiques).Ce stage aborde tout type de structure trai-tée dans la partie 1-4 (Actions du vent) de l’Eurocode 1 : bâtiments simples, bâtiments

38 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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de grande hauteur, toitures isolées, struc-tures en treillis,… Les actions du vent sur les ponts n’y sont pas présentées.Les exemples d’application types per-mettent de s’approprier ces règles de calcul.

PUBLICNiveaux I et IIIngénieurs, cadres de bureaux d’études.

PRÉ-REQUISLa pratique des règles NV 65 et N 84 est souhaitable.

PROGRAMMEEurocode 1990 : EN 1990 bases de calcul des structuresEurocode 1 : EN 1991 actions sur les structuresSe munir des documents suivants :EN 1993-1-1 • EN 1993-1-5 et les annexes nationales correspondantes

3-01 L’exécution des ouvrages en acier et la norme EN 1090-2 - les 3 et 4 avril 2012

OBJECTIFLa norme EN 1090-2 a modifié le référen-tiel français pour l’exécution des ouvrages métalliques : elle remplace l’ensemble des normes d’exécution actuelles. Un seul document traite de tous les aspects de l’exécution depuis les spécifications de produits jusqu’au montage, en passant par les approvisionnements, les opérations de débit, d’assemblage par boulonnage et sou-dage, de traitement de surface, y compris les contrôles. Elle sert également de socle au fascicule 66 du CCTG pour les marchés publics comme au nouveau livret 2.32 de la SNCF.La norme EN 1090-2 implique également les maîtres d’ouvrage/maîtres d’œuvre par des choix préliminaires à exercer et des options à prendre lors de la rédaction des CCTP.Ce stage s’adresse aux différentes fonc-tions de l’entreprise de construction métal-lique concernées (y compris les études, la qualité), aux contrôleurs techniques et aux prescripteurs.

PUBLICNiveau I, II, IIIIngénieurs ou techniciens supérieurs d’en-treprises (fabrication ou études, services qualité…), bureaux d’études, maîtres

d’œuvre, maîtres d’ouvrage.

PRÉ-REQUISConnaissances générales en charpente, ou pratique de la rédaction de cahiers des charges.

ROGRAMMEContexte généralLes nouvelles approchesLes nouveautésLes sujets en évolutionSe munir des documents suivants :- EN 1090-2

5-04 Vérifications de résistances - du 10 au 12 avril 2012

OBJECTIFLes Eurocodes structuraux proposent de nouvelles méthodes de vérification en ré-sistance et en stabilité des structures en acier, méthodes d’évaluation basées sur le principe des états limites.Au cours de cette formation, les partici-pants acquièrent la pratique des règles de calcul de l’Eurocode 3, mais avec des méthodes simplifiées au maximum.Les critères de vérification au flambe-ment et/ou au déversement sont présen-tés pour les classes de section 1 à 3, essentiellement.Ces méthodes de vérification sont illus-trées et mises en pratique par les stagiaires tout au long de ce stage, sur la base d’un exemple de note de calcul d’un bâtiment type, pour lequel la détermination des ac-tions et l’analyse globale ont été étudiées au cours des modules 5-01 et 5-03.

PUBLICNiveaux III et IVProjeteurs-calculateurs et ingénieurs char-gés du dimensionnement d’éléments cou-rants de structure et de l’établissement de notes de calcul de bâtiments simples.Projeteurs chargés du pré-dimensionnement de structure dans le cadre des études de prix.

PRÉ-REQUISAvoir suivi les modules 5-01 à 5-03 ou avoir les connaissances équivalentes

ROGRAMMEClassification des sectionsVérifications aux états limites ultimesVérification aux états limites de service

39CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

Page 32: cmi_1_2012 (1) - Copier

Assistance technique

Assistance téléphoniqueL’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique.Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études appro-fondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil.

THÈMES CONTACTS TÉLÉPHONE COURRIEL

RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION

Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected]

Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected]

Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et ICPE

Patrice Russo 01 60 13 83 30 [email protected]

CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS

Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 [email protected]

Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected]

Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected]

Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

Comportement des structures soumises au séisme PS92, EC8 PS-MI

Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected]

Exécution des structures métalliques : fabri-cation, montage, tolérances

Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation

Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected]

Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected]

Vérification des sections et des éléments. Flambement, déversement, voilement local

Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected]

CONSTRUCTION MIXTE

Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...)

Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

MATÉRIAUX

Aciers inoxydables et EC3-1.4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected]

Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected]

ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS

Cheminées et EC3-3.2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

40 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

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RéglementationS tHeRmiQUe Rt 2012 et PaRaSiSmiQUe

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Rt

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RT 2012 : Nouvelle réglementation et bâtiments en acier

Pause

La nouvelle réglementation parasismique

8H30 / 10H0010H00 / 10H3010H30 / 12H00

PRogRamme

Pour toutes questions sur

le déroulement de cette 1/2 journée :

Mélanie Emzivat / Chargée de Marketing

Tél. : 01 60 13 83 44

[email protected]

Développez vos connaissances…en profitant de l’expertise du CtiCm à l’occasion de cette ½ journée d’information et d’échange

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Régionales

Le CTICM mobilise et accompagne l’ensemble des acteurs de la construction métallique…

2 THèMEs abORdés

Rt 2012 : nouvelle réglementation et bâtiments en acier amor Ben larbi, Directeur de Recherche

Le Grenelle de l’environnement a fixé des objectifs très ambitieux pour réduire la consommation d’énergie dans le bâtiment. La RT 2012, qui se veut « performantielle », abandonne les garde-fous techniques de la RT 2005 pour se concentrer sur la performance globale du bâtiment.

la nouvelle réglementation parasismique Pierre-olivier martin, Directeur de Recherche

En mai 2011, la réglementation parasismique française a changé. Elle implique en particulier une nouvelle carte sismique et le passage à l’Eurocode 8. Cette réglementation sera expliquée au cours de ces Rencontres Régionales, ainsi que les conséquences sur la construction métallique.

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Assistance technique

ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)

Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected]

Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

ACTIONS

Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Actions d’exploitation (charges) Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Combinaisons d’actions Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected]

États limites de service - Flèches admissibles Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected]

Protection anticorrosion des structures métalliques Nour Ghandour 01 60 13 83 64 [email protected]

PHYSIQUE DU BÂTIMENT

Performances thermiques et énergétiques de bâti-ments à ossature métallique Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 [email protected]

Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

INCENDIE

Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à ossature métallique Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application de l’EC4-1.2 Gisèle Bihina 01 60 13 83 26 [email protected]

Calcul du comportement au feu des structures en acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected]

Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected]

Sécurité incendie dans les bâtiments à simple rez-de-chaussée Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected]

Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected]

Produits de protection des structures contre l’incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

CERTIFICATION

Marquage CE des produits de construction métalliques Frédérique Algranti 01 60 13 83 15 [email protected]

42 CMI N°1 – 2012Construction Métallique Informations

Page 35: cmi_1_2012 (1) - Copier

Vitrages de résistance au feu à rayonnement limitéAppliqués en tant qu’éléments de remplissage de systèmes menuisés résistants au feu, les verres Pilkington permettent de lutter effi cacement contre l’incendie. Sous l’effet de la chaleur, les intercalaires intumescents s’opacifi ent et s’expansent progressivement, créant ainsi une barrière thermique contre le feu. Idéals pour le compartimentage dans le cadre d’une mise en conformité ou lors de la construction, leur haute performance de résistance au feu permet de les utiliser partout où prévalent les plus grandes exigences en matière de protection des personnes et des biens matériels.

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