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Conseil d’Administration du 20 mars 2017

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Conseil d’Administration du 20 mars 2017

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AVANT-PROPOS

Année éprouvante que l’année 2016! Le décret du 7 Novembre 2012 relatif à la Gestion Budgétaire et comptable Publique vise à enrichir l’information

sur la situation financière des organismes, en complétant la comptabilité générale en droits constatés par une comptabilité budgétaire distincte. Il introduit des changements structurants, avec le passage à une comptabilité budgétaire de caisse fondée sur les encaissements et les décaissements, ainsi que la programmation des dépenses et des recettes pluriannuelles en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Le passage à la GBCP modifie en profondeur l’utilisation des deniers publics et sa mise en place dès le 1er janvier

2016 ne s’est pas faite sans difficultés.

Le CNRS a également profité de ce vaste chantier pour engager une importante réforme de la gestion de ses contrats de recherche, avec la mise en place de l’AGD (Autorisation Globale de Dépense), qui permet désormais aux laboratoires de recherche de disposer de la totalité de l’enveloppe financière des contrats dès leur signature, au lieu d’une mise en place des crédits au compte-goutte comme précédemment.

Ce changement innovant a nécessité des évolutions très lourdes dans le système d’information « Finances » et

une reprise des données antérieures à 2016 qui a été plus compliquée que prévu. Les processus métier ont également été fortement modifiés, ce qui a conduit l’établissement à mettre en place un accompagnement du changement sans précédent : 8000 jours de formation à destination des gestionnaires des laboratoires et des services financiers et comptables ont ainsi été dispensés avant l’ouverture de la gestion en mode GBCP.

Parallèlement à l’application du recueil des règles budgétaires, le CNRS applique désormais les règles édictées

par le recueil des normes comptables et par l’instruction commune aux établissements publics nationaux du 22 décembre 2016 publiée par la direction générale des finances publiques. Toutefois, en raison de l’ampleur des chantiers à conduire en 2016, la mise en place de la nouvelle nomenclature comptable a été différée à l’année 2017. Les travaux de préparation correspondant ont cependant très fortement mobilisé les équipes de la DCIF et de la DSI.

2016 est aussi l’année de l’intensification du déploiement du P2D2 avec le passage à la dématérialisation des

factures des unités de recherche de huit nouvelles délégations régionales (Paris Villejuif, Paris B, Ile de France Ouest et Nord, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Bretagne et Pays de la Loire, Nord Pas de Calais et Picardie et Normandie). C’est une nouvelle étape dans la modernisation du processus dépense, qui s’achèvera début 2017 avec le déploiement des quatre dernières délégations régionales (Provence et Corse, Languedoc Roussillon, Parie-Michel Ange et Côtes d’Azur).

Le CNRS a enfin expérimenté avec succès Chorus Pro, système de facturation électronique au service de l’Etat et

de ses opérateurs, des collectivités et des entreprises, et a été dès l’été le premier des 18 pilotes à pouvoir traiter dans son système d’information des factures dématérialisées de façon native en provenance de la plateforme gérée par l’AIFE (Agence pour l’informatique Financière de l’Etat).

Marie-Laure INISAN-EHRET Administratrice générale des finances publiques Agent comptable principal

Directrice des comptes et de l’information financière

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SOMMAIRE

LE REFERENTIEL REGLEMENTAIRE APPLICABLE AU CNRS .......................................................... 7

1.1 - Le cadre budgétaire ............................................................................................................................................ 7 1.2 - Le référentiel comptable ..................................................................................................................................... 9 1.3 - Du budget au compte financier .......................................................................................................................... 9

1ERE PARTIE – RAPPORT SUR L’EXECUTION DU BUDGET 2016 .................................................... 11

I - LE RESULTAT BUDGETAIRE ............................................................................................................................................... 12 I / 1 Le solde d’exécution budgétaire 2016 ............................................................................................................ 12 I / 2 Le fonds de roulement ...................................................................................................................................... 13 I / 3 Les crédits non consommés ............................................................................................................................ 13 I / 4 Bilan sur les « restes à payer » à fin 2016 ...................................................................................................... 14

II - L’EXECUTION DES RECETTES BUDGETAIRES ....................................................................................................................... 16 II / 1 Les subventions ................................................................................................................................................ 16 II / 2 Les ressources propres .................................................................................................................................... 17

III - L’EXECUTION DES DEPENSES BUDGETAIRES ...................................................................................................................... 18 III / 1 L’exécution des dépenses par nature ............................................................................................................. 19 III / 2 L’exécution des dépenses par destination ..................................................................................................... 22 III / 3 L’exécution des dépenses selon les regroupements fonctionnels du référentiel budgétaire................... 24

ANNEXE SUR L’EXECUTION DU BUDGET 2016 ............................................................................................................................... 25

2EME PARTIE – RAPPORT SUR LES COMPTES INDIVIDUELS ....................................................... 29

I - LES CHIFFRES CLES DE L’EXERCICE .................................................................................................................................. 29 I - 1 Le compte de résultat ....................................................................................................................................... 29 I - 2 Le Tableau de Financement ............................................................................................................................. 33 I - 3 Le bilan ............................................................................................................................................................... 34

II - LA FIABILISATION DE L’INFORMATION FINANCIERE : ............................................................................................................ 37 II / 1 La démarche de maîtrise des risques financiers et comptables .................................................................. 37 II / 2 Le dispositif de contrôle interne comptable du CNRS .................................................................................. 37 NOTE 1 – Faits marquants de l’exercice, méthodes et principes comptables appliqués .......................................... 39 NOTE 2 – Compléments d’informations relatifs au Bilan .............................................................................................. 45 NOTE 3 – Compléments d’informations relatifs au Compte de résultat ...................................................................... 67 NOTE 4 – Autres informations ......................................................................................................................................... 83

3EME PARTIE – LES COMPTES CONSOLIDES ................................................................................. 93

I - LE BILAN CONSOLIDE ................................................................................................................................................ 93 II - LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE .................................................................................................................. 95 III - DES COMPTES SOCIAUX AUX COMPTES CONSOLIDES ........................................................................................ 97 IV - LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE ............................................................................................ 99 V - ANNEXES COMPTES CONSOLIDES ........................................................................................................................ 101

NOTE 1 – Informations relatives aux principes comptables ....................................................................................... 101 NOTE 2 – Périmètre de consolidation ........................................................................................................................... 105 NOTE 3 – Compléments d’informations relatifs au bilan ............................................................................................ 107 NOTE 4 – Compléments d’informations relatifs au compte de résultat..................................................................... 113 NOTE 5 – Informations complémentaires ..................................................................................................................... 117

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LE REFERENTIEL REGLEMENTAIRE APPLICABLE AU CNRS

Le CNRS est un établissement public à caractère scientifique et technologique (E.P.S.T.) dont l’organisation et le fonctionnement définis par le décret constitutif du 24 novembre 1982 ont été revus et modifiés par les décrets n° 2009-1348 du 29 octobre 2009 et n° 2015-1151 du 16 septembre 2015. Aux termes de ces décrets, le président du centre assure désormais la direction générale d’un établissement organisé en dix instituts :

- Institut de Chimie (INC) ;

- Institut des Sciences Informatiques et leurs interactions (INS2I) ;

- Institut des Sciences de l’Ingénierie et des systèmes (INSIS) ;

- Institut des Sciences Biologiques (INSB) ;

- Institut des Sciences Mathématiques et leurs interactions (INSMI) ;

- Institut des Sciences Humaines et sociales (INSHS) ;

- Institut Ecologie et environnement (INEE) ;

- Institut de Physique (INP) ;

- Institut National de Physique nucléaire et physique des particules (IN2P3) ;

- Institut National des Sciences de l’univers (INSU).

Le CNRS, en tant qu’établissement public national à caractère administratif, est soumis, depuis le 1er janvier 2016, aux dispositions du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.

1.1 - Le cadre budgétaire

I / 1-1 Le budget

Le CNRS applique, depuis le 1er janvier 2007 (cf. arrêté interministériel du 26 décembre 2005), le régime budgétaire1,

financier et comptable précisé par le décret n° 2002-252 du 22 février 2002 qui conduit à présenter les dépenses de l’établissement (cf. arrêté interministériel du 5 décembre 2006, modifié par l’arrêté interministériel du 3 février 2011) sous une forme matricielle avec :

- En lignes, une ventilation par destination organisée autour de trois agrégats :

o le premier agrégat de dépenses, qui constitue la masse financière la plus importante, regroupe les

activités conduites par les unités de recherche. Il est présenté par instituts (depuis l’exercice 2011 - Cf.

arrêté du 3 février 2011), 10 lignes sont ainsi affichées (1 ligne par institut) auxquelles s’ajoutent 2 autres

lignes, respectivement pour les opérations « hors institut » et « hors CNRS ».

o le second agrégat rassemble les actions communes à l’activité de recherche, à savoir les très grandes

infrastructures, l’information scientifique et technique, l’animation scientifique et l’évaluation, la

communication, la valorisation de la recherche, les échanges internationaux, etc…

o le troisième agrégat de dépenses concerne les fonctions supports, c'est-à-dire l’ensemble des activités

non spécifiques à la recherche (services administratifs, informatique non scientifique, immobilier, action

sociale).

o enfin, une ligne hors agrégats complète le dispositif. Elle rassemble toutes les dotations qui ne peuvent

être réparties par destination lors du vote du budget, ainsi qu’une réserve pour hausse des

rémunérations.

1 Le décret en date du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique modifie profondément le cadre budgétaire

d’un établissement public en l’alignant sur celui de l’Etat. Ce nouveau décret s’applique pour la 1ère fois au CNRS, comme à l’ensemble des EPST, pour la gestion 2016.

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- Et, en colonnes, une répartition par nature dans trois grandes catégories en autorisations d’engagement (AE)

et en crédits de paiement (CP):

o les dépenses de personnel (NA et NB1), (AE=CP),

o les dépenses (de fonctionnement et d’investissement (NB2 et NB3) financées par la subvention pour

charges de service public (SCSP), en AE et en CP,

o et les opérations d’investissement programmé (NC), en AE et en CP.

Les recettes, quant à elles sont classées en quatre catégories :

- la subvention pour charges de service public (R1). Il s’agit d’une subvention globale versée par l’Etat pour

financer l’activité courante (en fonctionnement comme en investissement) de l’établissement ;

- les contrats et les soutiens finalisés à l’activité de recherche (R2) : contrats de recherche, subventions

publiques ou privées reçues, etc.;

- les produits valorisés de l’activité de recherche et de prestation de services (R3) : redevances pour brevets et

licences, ressources annexes à l’activité de recherche : essais, expertises, formations, etc. ;

- et les autres subventions et produits (R4) : location de salles, produits financiers ou exceptionnels, etc.

Le CNRS applique par ailleurs l’arrêté du 18 décembre 2015 relatif aux tableaux budgétaires aux établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) et aux établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) dans le cadre de l'élaboration, de la présentation et de l'exécution de leur budget.

Les tableaux soumis au vote de l'organe délibérant sont les suivants :

- le tableau des emplois (tableau 1). Il présente les emplois par catégories et par types de financements ;

- le tableau des autorisations budgétaires (tableau 2). Il présente le budget en dépenses par agrégat, destination et nature, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, ainsi que le budget de recettes par catégorie et ligne de recettes. Il permet de mettre en évidence le solde budgétaire de l'exercice ;

- le tableau d'équilibre financier (tableau 3). Il comprend, d'un côté les besoins de financement, de l'autre les financements ;

- le tableau de situation patrimoniale (tableau 5). Il comprend le compte de résultat prévisionnel, le calcul de la capacité d'autofinancement, et l'état prévisionnel de l'évolution de la situation patrimoniale en droits constatés ;

- le tableau des opérations pluriannuelles (tableau 8). Il présente les dépenses par opération en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, ainsi que les recettes, en intégrant les données liées aux exercices antérieurs ;

Les tableaux présentés pour information de l'organe délibérant sont les suivants :

- le tableau des opérations pour compte de tiers (tableau 4). Il retrace les opérations traitées en comptabilité générale en comptes de tiers ;

- le tableau présentant le plan de trésorerie (tableau 6). Il permet d'évaluer le montant mensuel des encaissements et décaissements prévisionnels et le solde de trésorerie en fin de mois ;

- le tableau des opérations liées aux recettes fléchées (tableau 7). Il permet le suivi des opérations liées à ces recettes en retraçant l'exécution passée et prévisionnelle des encaissements et des décaissements s'y rattachant.

- le tableau de présentation de l'ensemble des apports à l'activité conduite par les unités de recherche (tableau 9). Il distingue la nature des apports en effectifs et en ressources financières par unité ou groupe d'unités et par thème et programme de recherche ;

- le tableau de présentation des objectifs et des résultats (tableau 10). Il présente par agrégats de destinations de dépenses les objectifs et indicateurs associés, sur quatre exercices.

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I / 1-2 L’exécution du budget

Les crédits sont répartis dans trois enveloppes limitatives regroupant respectivement les dépenses de personnel sur

emplois plafonnées, les autres dépenses par destination relevant du premier agrégat et les autres dépenses incluses dans les deuxième et troisième agrégats.

Les virements de crédits à l’intérieur d’une enveloppe budgétaire relèvent de la responsabilité du président du

Centre. En revanche, les mouvements de crédits d’une enveloppe à une autre nécessitent l’autorisation préalable du conseil d’administration à l’exception des crédits de personnel de la première enveloppe qui bénéficient du principe de fongibilité « asymétrique » (ce qui signifie que des virements de crédits de cette seule enveloppe vers les deux autres sont autorisés).

Le rapprochement, en fin d’année, de l’exécution des recettes et des dépenses fait apparaître le résultat budgétaire.

Ce dernier correspond à la différence entre le total des recettes appartenant à l’une des quatre catégories énumérées précédemment et le total des dépenses comptabilisées au sein des agrégats 1, 2 et 3.

1.2 - Le référentiel comptable

A compter du 1er janvier 2016, l’organisation comptable de l’établissement est définie par les articles 56 et 57 du décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la Gestion Budgétaire et Comptable Publique (GBCP), ainsi que par ses arrêtés d’application.

A cet égard, étant donné que l’établissement est visé au quatrième alinéa de l’article 1er du décret relatif à la GBCP

susvisé, il est soumis d’une part, aux dispositions de son arrêté d’application du 1er juillet 2015 portant adoption du recueil des normes comptables pour les établissements publics et d’autre part, à l’instruction comptable commune aux établissements publics nationaux du 22 décembre 2016 (BOFIP-GCP-17-0003 du 20 janvier 2017).

La comptabilité générale du CNRS est fondée sur le principe de la constatation des droits et des obligations. En

conséquence, les opérations de recettes et de dépenses sont prises en compte au titre de l’exercice auquel elles se rattachent indépendamment de leur date d’encaissement ou de paiement.

L’élaboration des états financiers du CNRS repose sur un principe de continuité. Ces états financiers respectent :

- les principes généraux issus de l’article 47-2 de la Constitution, à savoir qu’ils sont réguliers et sincères et qu’ils présentent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière ;

- des caractéristiques qualitatives, constitutives de principes comptables (tels que le principe de spécialisation des exercices et le principe de prudence).

Enfin, le CNRS, dans la mesure où il contrôle un certain nombre de personnes morales (sociétés anonymes ou

groupements d’intérêt public) se trouve soumis aux dispositions contenues dans les articles 135 et 136 de la loi sur la sécurité financière du 1er août 2003. En conséquence, il est tenu de présenter des comptes consolidés et de nommer deux commissaires aux comptes (et deux suppléants).

1.3 - Du budget au compte financier

1-3-1 Les principales étapes de la gestion budgétaire et comptable

Une fois approuvé par le conseil d’administration, le budget (c'est-à-dire, le budget initial voté le 3 décembre 2015, le budget rectificatif n°1 (BR 1) voté le 25 mars 2016 et le BR2 voté le 27 octobre 2016) est exécuté et mis en œuvre par le président du Centre. Ce dernier, en liaison avec les instituts et les directions fonctionnelles du siège, répartit les crédits entre les différentes structures dépensières (unités de recherche, responsables de grands équipements, bureau central de la paye, etc.) et leur notifie le niveau des ressources mis à leur disposition.

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Parallèlement, le président du Centre, en tant qu’ordonnateur principal, met en place les crédits nécessaires au paiement des dépenses de l’établissement. Certains d’entre eux (65 %) sont gérés directement au niveau central, les autres sont transférés aux délégués régionaux, en leur qualité d’ordonnateurs secondaires. L’enregistrement des ordres de recettes et de dépenses émis par les ordonnateurs constitue la comptabilité administrative de l’établissement.

Les données contenues dans cette dernière doivent correspondre à celles constatées par l’agent comptable

principal, directeur des comptes et de l’information financière. Plus développée que celle de l’ordonnateur, la comptabilité de l’agent comptable retrace, outre le suivi de l’exécution

budgétaire, l’ensemble des informations relatives à la situation financière et patrimoniale du CNRS. La comptabilité générale tenue, conformément aux dispositions du recueil des normes comptables pour les

établissements publics, fait notamment apparaître :

- un bilan, qui décrit, au passif, l’ensemble des ressources perçues par l’établissement depuis sa création (fonds propres, dettes financières et non financières) et, à l’actif, l’emploi qui en a été fait (immobilisations, stocks, créances, trésorerie).

Il est à noter, que seuls les flux d’opérations intéressant le « haut du bilan » (notamment, les immobilisations en classe 2 et les fonds propres, en classe 1) apparaissent au budget. Ils constituent les opérations dites « d’investissement ». En revanche, les mouvements concernant le « bas du bilan » (créances et dettes en classes 4 et 5) ne figurent pas dans la comptabilité administrative ;

- un compte de résultat qui retrace les charges (classe 6) et les produits (classe 7) dont le solde, le résultat, représente, à la clôture de l’exercice, l’enrichissement (en cas de bénéfice) ou l’appauvrissement (en cas de pertes) de l’établissement. Les charges et les produits correspondent aux dépenses et aux recettes de fonctionnement ;

- l’annexe qui complète les données figurant dans le bilan et le compte de résultat. Elle fournit des informations utiles à la compréhension et à l’interprétation des données du bilan et du compte de résultat.

Il revient à l’agent comptable principal de préparer le compte financier qui doit, à compter de l’exercice 2016, être

arrêté par le conseil d’administration dans les soixante-quinze jours qui suivent la clôture de l’exercice. Après approbation, le compte financier et ses annexes sont adressés à la Cour des comptes.

1-3-2 L’affectation du résultat

Conformément au décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la GBCP et au décret n° 82-993 du 4 novembre 1982 modifié, le conseil d’administration délibère et arrête le compte financier. Il décide ensuite de l’affectation du résultat en réserves et/ou en report à nouveau.

Les réserves correspondent aux résultats excédentaires affectés durablement à l’établissement jusqu’à décision

contraire des autorités compétentes. Le report à nouveau est constitué par le montant (ou la fraction) du résultat dont l’affectation définitive n’a pas été décidée par le conseil d’administration et qui est renvoyée sur l’exercice suivant.

Les délibérations relatives au compte financier sont adressées pour approbation aux ministres chargés de la

recherche et du budget. A défaut d’approbation expresse, les décisions sont exécutoires à l’expiration d’un délai d’un mois partant de leur date de réception par les ministères.

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1ERE PARTIE – RAPPORT SUR L’EXECUTION DU BUDGET 2016

Dans la mesure où les données contenues dans la comptabilité administrative de l’ordonnateur concordent avec

celles enregistrées dans les écritures de l’agent comptable, il est produit un seul rapport sur l’exécution budgétaire

2016.

Ce document est le fruit d’un travail commun des directions des Comptes et de l’Information Financière (DCIF), de

la Stratégie Financière, de l’Immobilier et de la Modernisation (DSFIM) et des Ressources Humaines (DRH).

Afin de préparer la mise en œuvre à compter de 2016 du décret du 7 novembre 2012 relatif à la Gestion budgétaire et

comptable publique (GBCP), d’importants travaux ont été réalisés jusqu’en 2016 pour modifier les applications informatiques

du CNRS dans le domaine financier et préparer la migration des données concernées.

Des évolutions complémentaires seront réalisées en 2017 dans le Système d’Information « Finances » afin de compléter et perfectionner la mise en place de la GBCP.

AVERTISSEMENT

Le compte financier 2016, dans sa partie budgétaire, est donc établi selon les prescriptions fixées par le décret GBCP, en

tenant compte également des spécificités propres aux établissements publics à caractère scientifique, culturel et

professionnel (EPSCP) et à caractère scientifique et technologique (EPST), notamment pour ce qui concerne le contenu du

compte financier soumis au vote du conseil d’administration, ou pour son information. Ces éléments ont été définis par

l’arrêté du 18 décembre 2015 (pris en application du décret n°2002-252 du 22 février 2002).

La conséquence pour la présentation de ce premier bilan budgétaire 2016 en mode GBCP réside dans le principe dit « de

rupture » : la comptabilité budgétaire relève d’un nouveau modèle de gestion avec de nouvelles règles de comptabilisation

aussi bien en dépenses qu’en recettes.

- Ainsi, une même dépense a pu être comptabilisée budgétairement en 2015 (lors de l’enregistrement du service fait) et budgétairement en 2016 (lors du paiement lorsque celui intervient en 2016).

- De même une recette budgétaire a pu être comptabilisée budgétairement en 2015 (lors de la prise en charge du titre) et budgétairement en 2016 (lors de l’encaissement).

Du fait de ces évolutions, il n’y a pas lieu de chercher une cohérence entre les écritures comptables passées en

2015 et celles passées en 2016, et il ne peut être fait de comparaison entre les gestions budgétaires 2015 et 2016.

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I - LE RESULTAT BUDGETAIRE Les crédits ouverts au titre de l’année 2016 (budget primitif, budgets rectificatifs - BR n°1, 2) s’élèvent à 3 769 M€. Ils ont été couverts pour partie par un prélèvement sur fonds de roulement de 443 M€.

En fin d’exercice, l’exécution budgétaire fait apparaître un résultat positif de 11,71 M€ consécutif à une constatation de recettes inférieure de -110 M€ au montant prévu dans le dernier budget rectificatif de 2016 et à une non consommation des crédits de paiement à hauteur de 564,4 M€.

* pour les AE exécutées : les données font l’objet d’un retraitement de périmètre de 78,1 M€ explicité p.3.

I / 1 Le solde d’exécution budgétaire 2016

455 M€ * -564 M€

AE non engagéesCP non consommés

Bilan des crédits 2016 (AE et CP)BUDGET VOTE BUDGET EXECUTE

AE CP AE CP

3 707 M€ 3 769 M€

3 252 M€ 3 205 M€

3 769 M€

3 327 M€ 3 205 M€

3 216 M€

Crédits non consommés dontPrélèvement sur

Fonds de roulement -110,27 M€

443 M€ 564 M€

Budget 2016 - Recettes et Dépenses (CP)BUDGET VOTE BUDGET EXECUTE

Dépenses Recettes Dépenses Recettes

Moins value de recettes

Crédits ouverts Réalisation Ecarts

A1 Unités de recherche 3 213,78 2 771,57 -442,21

A2 Actions communes 209,68 159,37 -50,30

A3 Fonctions supports 345,69 273,72 -71,98

Hors Agrégat 0,00 0,00

Total dépenses 3 769,14 3 204,66 -564,49

R1 Subvention pour charges de service

public2 612,02 2 467,02 -145,00

R2 Contrats et soutiens finalisés 598,45 630,97 32,52

R3 Produits valorisés et prestations 40,24 40,90 0,67

R4 Autres subventions et produits 75,94 77,48 1,55

Total recettes 3 326,64 3 216,37 -110,27

Solde d'exécution budgétaire -442,51 11,71 454,22

Budget 2016

(en millions d'€)

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I / 2 Le fonds de roulement2 Le fonds de roulement est relativement stable puisqu’il s’établit à la clôture de la gestion 2016 à 578 M€ contre

577 M€ en 2015 (compte tenu des retraitements sur exercices antérieurs cf. Infra 2ème partie/ II / Note 2 § 2-4-1 la situation nette).

Cette stabilité s’explique par une variation des principaux éléments constituant les ressources de l’établissement (autofinancement de l’exercice (139 M€), financements externes de l’actif de l’Etat et des autres tiers (72 M€), soit un total de 211 M€) qui n’est pas sensiblement supérieur aux acquisitions d’immobilisations nettes de cession (203 M€).

I / 3 Les crédits non consommés

Le montant des AE non engagées (377,23 M€) se répartit de la façon suivante :

92 % en fonctionnement – investissement (rubrique budgétaire NB2+NB3),

22 % en rémunérations (rubriques budgétaires NA + NB1),

tandis qu’en matière d’opérations d’investissement programmé (rubrique budgétaire NC) un « dépassement » d’engagement de 52,51 M€ parait enregistré.

Toutefois, l’exécution des AE en NC tel qu’elle ressort du système d’information comprend des réengagements techniques d’AE pour un montant de 78,1 M€ qu’il convient de neutraliser.

En effet, dans le cadre de la bascule GBCP des opérations d’investissement programmé, les commandes engagées mais non réalisées au 31/12/15, correspondant à des engagements juridiques effectifs au 31/12/2015, ont été, pour des raisons techniques, soldées en 2016, déclenchant ainsi une indisponibilité des autorisations d’engagement concernées (AE) dans les outils.

Après accord du contrôleur général économique et financier3, ces AE ont été réengagées sur les mêmes opérations, selon un dispositif traçable qui permet de les identifier dans les reportings.

Cette opération technique est neutre budgétairement puisqu’elle consiste à réengager le même volume d’AE que précédemment sur les mêmes opérations : aucune AE supplémentaire n’a donc été inscrite à ce titre dans le BR2 2016. En revanche, ces réengagements apparaissent dans l’exécution 2016 (sur des lignes spécifiques) pour un total de 78,1 M€ qui doit donc être retraité comme suit :

2. Cf. Infra 2ème partie / I-2 Tableau de financement 3.

Cf. Note DSFIM–SBOR–D-2016-19 du 22 juin 2016 et Visa du 22 juin 2016.

Crédits ouverts Crédits ouverts

en AE en CP en AE en CP

Dépenses de personnel limitatives

(NA)2 147,65 2 103,82 43,84 2 147,65 2 103,82 43,84 1% 1%

Dépenses de personnel non limitatives

(NB1)299,08 258,44 40,64 299,08 258,44 40,64 1% 1%

Fonctionnement et investissement non

programmés (NB2&NB3)1 193,16 847,89 345,27 1 250,37 808,17 442,19 9% 12%

Opérations d'investissement

programmées (NC)67,04 119,56 -52,51 72,04 34,23 37,82 -1% 1%

TOTAL 3 706,94 3 329,71 377,23 3 769,14 3 204,66 564,49 10% 15%

AE non

engagées

CP non

consommés

% non consommé sur

crédits ouvertsCP

consommés

2016

AE engagées

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 14

La répartition des AE non consommées est alors modifiée de la façon suivante :

76 % en fonctionnement – investissement (rubriques budgétaires NB2+NB3),

19 % en rémunérations (rubriques budgétaires NA + NB1),

8 % en matière d’opérations d’investissement programmé (rubrique budgétaire NC).

Répartition du montant d’AE non engagées (455,30 M€) :

Entre subvention d’Etat (SE) et ressources propres (RP)

o 12 % correspondent à des crédits ouverts en subvention d’Etat (SE) : 54,82 M€, o et 88 % à des crédits ouverts en ressources propres (RP) : 400,49 M€.

Entre agrégats

o agrégat 1 – activités conduites par les unités de recherche : 81 %, soit 368,13 M€, o agrégat 2 – actions communes : 10 %, soit 47,63 M€, o agrégat 3 – fonctions support : 9 %, soit 39,54 M€.

Répartition du montant des CP non consommés (564,49 M€) :

Entre subvention d’Etat (SE) et ressources propres (RP)

o 24 % correspondent à des crédits ouverts en subvention d’Etat (SE) : 132,72 M€, o et 76 % à des crédits ouverts en ressources propres (RP) : 431,76 M€.

Entre agrégats

o agrégat 1 – activités conduites par les unités de recherche : 97 %, soit 442,21 M€, o agrégat 2 – actions communes : 11 %, soit 50,30 M€, o agrégat 3 – fonctions support : 16 %, soit 71,98 M€.

I / 4 Bilan sur les « restes à payer » à fin 2016 Définir les montant des restes à payer nécessite de cerner précisément :

- le total des AE engagées, de l’année N et des années antérieures, - le total des CP consommés, également de l’année N et des années antérieures.

Le bilan sur 2016 des engagements 2016 sur AE 2016 par rapport à la consommation des CP 2016 permet certes de déterminer un 1er niveau de restes à payer :

o en NB2 +NB3 : 39,720 M€ o en NC : 30,029 M€

Mais ce bilan est incomplet puisqu’il convient également de prendre en compte la part des crédits de paiement 2016 ayant couvert des engagements antérieurs à 2016 (ce qui majore le montant des restes à payer des engagements 2016) et les engagements passés antérieurement à 2016 sur lesquels restent des dépenses à régler.

Crédits ouverts

Crédits

ouverts

en AE en CP en AE en CP

Dépenses de personnel limitatives

(NA)2 147,65 2 103,82 43,84 2 147,65 2 103,82 43,84 1% 57%

Dépenses de personnel non limitatives

(NB1)299,08 258,44 40,64 299,08 258,44 40,64 1% 8%

Fonctionnement et investissement non

programmés (NB2&NB3)1 193,16 847,89 345,27 1 250,37 808,17 442,19 9% 33%

Opérations d'investissement

programmées (NC)67,04 119,56 34,23

moins Engagements antérieurs sur AE

réattribuées en 2016 sur OIP-78,07

Total NC 67,04 41,48 25,56 72,04 34,23 37,82 1% 2%

TOTAL 3 706,94 3 251,63 455,30 3 769,14 3 204,66 564,49 12% 100%

AE non

engagéesCP consommés

CP non

consommés

% non consommé sur

crédits ouverts

2016

AE engagées

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 15

Avec la mise en œuvre de la GBCP, l’adaptation des outils informatiques permettant de reconstituer cette vision pluriannuelle exhaustive de l’exécution budgétaire n’est pas encore totalement finalisée.

Aussi est-il nécessaire de recourir à des extractions informatiques spécifiques pour pouvoir approcher le montant global des restes à payer incluant les engagements des exercices antérieurs à 2016.

Le croisement des différents fichiers disponibles permet d’aboutir aux estimations suivantes :

Sur le périmètre hors immobilier : 172,8 M€

Sur le périmètre immobilier

Au total, les engagements non couverts par des paiements au 31/12/2016 sur l’ensemble des opérations immobilières s’élèvent à environ 105,3 M€. Les paiements devront intervenir en 2017, et les années suivantes.

Par rapport aux 34,7 M€ de CP non consommés sur les opérations immobilières au 31/12/2016, on peut estimer qu’environ 23,2 M€ (2/3) correspondent à des engagements déjà réalisés pour lesquels il n’y a pas eu de paiement (donc à des restes à payer) et qu’environ 11,5 M€ n’ont pas été consommés en 2016 car les engagements correspondants n’ont finalement pas eu lieu.

Bilan

Au total, on peut donc estimer que sur les 564,5 M€ de CP non consommés 196 M€ (172,8 M€ sur le hors immobilier et 23,2 M€ sur l’immobilier) correspondent à des restes à payer.

AE antérieures à 2016 qui doivent être couvertes par des CP en 2017 20,6

AE 2016 qui doivent être couvertes par des CP en 2017 152,2

Estimation des restes à payer hors immobilier 172,8

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II - L’EXECUTION DES RECETTES BUDGETAIRES

Par rapport à la prévision, le montant des recettes encaissées en 2016 (3 216 M€) présente une moins-value de

110 M€ (cf. § II.2 ci-dessous).

II / 1 Les subventions

La SCSP, composée pour 2 467,01 M€ de subvention globale représente 77 % des ressources perçues par le CNRS.

L’écart entre la réalisation et les recettes inscrites au budget correspond au décalage de versement d’une partie de la subvention pour charges de service public 2016 dans les premiers jours de janvier 2017. Ce décalage de versement est neutre par rapport au montant de la subvention accordée au CNRS au titre de 2016. Ces crédits sont d’ailleurs inscrits en recettes supplémentaires au BR 1 2017. Il est à noter une mesure de correction technique de 45 M€ sans impact budgétaire mais avec un impact en comptabilité patrimoniale (cf. 2ème partie, Note 3, points 3.1.1. et 3.1.2.)4.

4. Cette mesure correspond à une correction technique liée à la mise en œuvre du décret GBCP et au changement à cette occasion du principe comptable

concernant l’inscription des crédits budgétaires, avec le passage d’un dispositif en droits constatés à un dispositif en encaissement/décaissement, pouvant aboutir à une double comptabilisation en comptabilité budgétaire en 2016 de 45 M€, déjà inscrits au budget du CNRS en 2015. Afin d’éviter cela, une annulation en comptabilité patrimoniale a été effectuée en 2016, ne modifiant pas les moyens mis à disposition des unités et totalement neutre pour la comptabilité budgétaire, n’entraînant pas de baisse des crédits budgétaires prévus au budget du CNRS.

En millions d'€

M€ %

Subvention pour charges de service public 2 467 77%

Ressources propres 749 23%

TOTAL 3 216

2016

Recettes inscrites

au budget

Réalisation Ecarts

Subvention pour charges de service public (SCSP) 2 612 2 467 -145

Subvention programme 172 (post-doctorant) 0 0

R1 - Subvention pour charge de service public 2 612 2 467 -145

En millions d'€

2016

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 17

II / 2 Les ressources propres

Les ressources propres représentent sur les recettes globales du CNRS une part de 23 %.

Le poids des différentes catégories de ressources propres se répartit comme suit :

- R2 - Contrats et soutiens finalisés (631 M€) 84 %

- R3 - Produits valorisés et prestations (41 M€) 5 %

- R4 - Autres subventions et produits (77 M€) 10 %

Recettes inscrites

au budget

Réalisation Ecarts

▪ Contrats de recherche avec tiers publics 335 335 0

Subventions du programme hors Investissements 240 250 10

Subventions du programme Investissements d'avenir :

Fonctionnement35 42 7

Subventions du programme Investissements d'avenir :

Equipement59 43 -16

▪ Contrats de recherche avec tiers privés 41 40 0

▪ Subventions de fonctionnement sur projet ou

programme de recherche167

201 34

▪ Subventions d'investissement sur projet ou

programme de recherche56

54 -2

▪ Dons et legs affectés 1 1 0

R2 - Contrats et soutiens finalisés 598 631 33

▪ Redevances pour brevets et licences 11 10 -1

▪ Prestations de services 27 30 2

▪ Ventes de produits 2 1 -1

R3 - Produits valorisés et prestations 40 41 1

▪ Autres produits de gestion courante 66 61 -4

▪ Produits financiers et exceptionnels 3 6 3

▪ Opérations financières et immobilisations 1 1 0

▪ Dons et legs non affectés 0 0 0

▪ Subventions diverses 7 10 3

R4 - Autres subventions et produits 76 77 2

Total ressources propres 715 749 35

En millions d'€

2016

Etat 35

Collectivités territoriales 46

Etablissements et organismes publics 324

dont ANR 181

Commission européenne 83

Autres financeurs publics étrangers 18

Divers financements publics via des entreprises privées 30

dont ANR 12

Financement d'origine publique 535

Entreprises privées françaises 85

Entreprises privées étrangères 10

Financement d'origine privée 95

TOTAL 631

Origine du financement des ressources propres sur contrats de

recherche par bailleur (en M€)2016

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III - L’EXECUTION DES DEPENSES BUDGETAIRES

Consommation des crédits de paiement – dépenses exécutées 2016 Le montant des dépenses budgétaires (consommation de CP) s’élève à 3 205 M€.

Par nature (v. infra III/1), les dépenses budgétaires de personnel (limitatives et non limitatives) constituent 74 % du montant total des dépenses.

Les dépenses d’investissement représentent un peu plus de 6 % des dépenses totales, dont 1 % pour les dépenses relatives aux opérations d’investissement programmé (NC), et 5 % pour les opérations d’investissement non programmé (NB3).

Dans une approche fonctionnelle (v. Infra III/2), les dépenses du 1er agrégat "activités de recherche conduites par les unités de recherche" représentent 86,5 % de l’ensemble des dépenses.

Consommation des autorisations d’engagement – dépenses engagées 2016

Ce bilan des engagements n’inclut pas sur les engagements repris techniquement en NC en 2016 sur des AE antérieures (cf. Point I.3 ci-dessus).

Exécution

en millions d'€

Dépenses de

personnel

limitatives

NA

Dépenses de

personnel

non limitatives

NB1

TOTAL

dépenses de

personnel

Dépenses sur

Dotation globale

fonctionnement et

investissement non

programmé

NB 2+NB3

Dépenses sur

Opérations

d'investissement

programmées et

opérations en

capital NC

TOTAL

EXECUTE

(consommation

CP)

Part des

agrégats

dans

l'exécution

Agrégat 1

Activités conduites par les unités

de recherche 1 924 252 2 176 595 0 2 772 86,5%

Agrégat 2

Actions communes 28 2 30 129 0 159 5,0%

Agrégat 3

Fonctions support 151 5 156 84 34 274 8,5%

TOTAL 2 104 258 2 362 808 34 3 205 100%

Exécution

en millions d'€

Engagements sur

Dépenses de

personnel

limitatives

NA

Engagements

sur Dépenses de

personnel non

limitatives

NB1

TOTAL

Engagements sur

dépenses de

personnel

Engagements sur

Dépenses sur

Dotation globale

fonctionnement et

investissement non

programmé

NB 2+NB3

Engagements sur

Dépenses sur

Opérations

d'investissement

programmées et

opérations en

capital NC

TOTAL

Engagements

(consommation

AE)

Part des

agrégats

dans

l'exécution

Agrégat 1

Activités conduites par les unités

de recherche 1 924 252 2 176 627 0 2 803 86,2%

Agrégat 2

Actions communes 28 2 30 130 0 160 4,9%

Agrégat 3

Fonctions support 151 5 156 91 41 288 8,9%

TOTAL 2 104 258 2 362 848 41 3 252 100%

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 19

III / 1 L’exécution des dépenses par nature

Consommation des crédits de paiement – dépenses exécutées 2016

Le taux d'exécution global des dépenses du CNRS en 2016 est de 85 %, avec un taux de 97 % sur les dépenses de personnel (NA + NB1).

Sur le total des dépenses exécutées, la part des dépenses de personnel (NA+NB1) représente 73,7 %, celle des

dépenses de fonctionnement et d’investissement non programmé (NB2+NB3) représente 25,2 %, et celle des dépenses sur opérations d’investissement programmé et autres opérations en capital, 1 %.

Consommation des autorisations d’engagement – dépenses engagées 2016

Le taux d'exécution global des engagements de dépenses du CNRS en 2016 est de 88 %, avec un taux de 98 % sur les dépenses de personnel (NA + NB1).

Sur le total des dépenses engagées, la part des dépenses de personnel (NA+NB1) représente 72,6 %, celle des

dépenses de fonctionnement et d’investissement non programmé (NB2+NB3) représente 26 %, et celle des dépenses sur opérations d’investissement programmé et autres opérations en capital, 1,3 %.

Taux de

consommation

2016

Dépenses de personnel limitatives

(NA) 2 148 2 104 44 98%

Dépenses de personnel non limitatives

(NB1) 299 258 41 86%

Dépenses de fonctionnement et

d'investissement non programmé

(NB 2+3) 1 250 808 442 65%

Dépenses sur OIP et autres opérations en capital

(NC) 72 34 38 48%

TOTAL 3 769 3 205 564 85%

Nature des dépenses

en Millions d'€

Crédits votés

en CP

Dépenses

exécutées

CP non

consommés

Taux de

consommation

2016

Dépenses de personnel limitatives

(NA) 2 148 2 104 44 98%

Dépenses de personnel non limitatives

(NB1) 299 258 41 86%

Dépenses de fonctionnement et

d'investissement non programmé

(NB 2+3) 1 193 848 345 71%

Dépenses sur OIP et autres opérations en capital

(NC) 67 41 26 62%

TOTAL 3 707 3 252 455 88%

Nature des dépenses

en Millions d'€

Crédits votés

en AE

Dépenses

engagées

AE non

consommées

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 20

III / 1- 1 Les dépenses de personnel (NA et NB1)

La répartition des dépenses de personnel reste stable, à hauteur de 89 % pour les dépenses limitatives (NA) et de 11 % pour les dépenses non limitatives (NB1).

Comme les années précédentes, la masse salariale n’inclut pas ici les dépenses budgétaires 2016 relatives aux accueils en délégations et chaires d’excellence (9,7 M€) puisque, pour des raisons techniques, elles sont comptabilisées en NB2 et donnent ensuite lieu à régularisation par un transfert de crédits NA sur NB2.

● Les sources de financement de la masse salariale :

Sur la part de masse salariale que finance la subvention pour charges de service public :

- les personnels permanents représentent près de 95 %,

- la part consacrée aux personnels non permanents représente un peu plus de 5 %.

Nature des dépenses 2016

Dépenses de personnel limitatives

(NA) 2 104

Dépenses de personnel non limitatives

(NB1) 258

TOTAL 2 362

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● Les effectifs du CNRS en ETPT 5 :

La consommation 2016 du plafond d'ETPT (en moyenne annuelle) est arrêtée à 24 978 ETPT contre 25 396 ETPT votés au budget initial soit un écart de - 418 ETPT.

Sur l'exécution 2016 tous financements confondus (y compris donc les personnes hors plafond), les effectifs du CNRS s'élèvent au total à 32 457,4 ETPT en moyenne annuelle soit une diminution de 1,39 % par rapport à l'exécution 2015.

Cette évolution s'explique majoritairement par la diminution des personnels non permanents (8 908,1 ETPT en 2015 et 8 534,5 ETPT en 2016).

5. L’ETPT (équivalent temps plein travaillé) est l’unité de décompte dans laquelle sont exprimés à la fois les plafonds d’emplois et les consommations de ces plafonds.

Personnels titulaires (permanents)Réalisé 2015

(1)

BI 2016 BR2 2016 Réalisé 2016

(1)

BI 2017

Directeurs de recherche 4 741,2 4 825,0 4 825,0 4 804,3 4 910,0

Chargés de recherche 6 245,5 6 253,0 6 253,0 6 198,7 6 218,0

Sous-total chercheurs 10 986,7 11 078,0 11 078,0 11 003,0 11 128,0

Ingénieurs de recherche 3 025,4 3 054,0 3 054,0 3 051,8 3 065,0

Ingénieurs d'études 3 482,0 3 590,0 3 590,0 3 522,6 3 607,0

Assistants ingénieurs 2 866,1 2 928,0 2 928,0 2 858,2 2 939,0

Techniciens 3 214,0 3 255,0 3 255,0 3 107,8 3 237,0

Catégories C 394,7 400,0 400,0 343,6 396,0

Sous-total ingénieurs / techniciens 12 982,1 13 227,0 13 227,0 12 884,0 13 244,0

Autres emplois de titulaires (dont TPN) 38,8 38,0 38,0 35,9 35,0

Total (a) 24 007,6 24 343,0 24 343,0 23 922,9 24 407,0

(1) Source Infocentre RH

Personnels contractuels (non permanents)Réalisé 2015

(2)

BI 2016 BR2 2016 Réalisé 2016

(2)

BI 2017

CDD doctorants et post-doctorants 316,8 171,0 171,0 191,9 88,0

CDD sur lignes de crédits + autres non titulaires 833,5 882,0 882,0 863,2 842,0

Total (b) 1 150,4 1 053,0 1 053,0 1 055,1 930,0

Total plafond limitatif (a) + (b) 25 158,0 25 396,0 25 396,0 24 978,0 25 337,0

Personnels contractuels (non permanents)Réalisé 2015

(3)

BI 2016 BR2 2016 Réalisé 2016

(3)

BI 2017

CDD sur conventions de recherche (c) 7 757,7 7 732,0 7 883,0 7 479,4 7 699,0

TOTAL non permanents (b) + ( c ) 8 908,1 8 785,0 8 936,0 8 534,5 8 629,0

TOTAL (a) + (b) + ( c) 32 915,7 33 128,0 33 279,0 32 457,4 33 036,0

Personnels financés exclusivement sur ressources propres

Total non permanents

TOTAL GENERAL

(3) Source Infocentre RH

(2) Source Infocentre RH

Personnels financés en tout ou partie sur subvention d'état

Effectifs du CNRS en ETPT

(moyenne annuelle)

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 22

III / 1- 2 Les dépenses de fonctionnement et d’investissement non programmé (NB2 et NB3)

Les opérations financées sur la dotation globale (NB2 -NB3) représentent un peu plus de 25 % des dépenses du CNRS (aussi bien en dépenses réglées qu’en dépenses engagées) dont 20 % en NB2 et 5 % en NB3.

III / 1- 3 Les investissements programmés et les opérations en capital (NC)

La part des dépenses d’investissement programmé et d’opérations en capital (NC) représente un peu plus 1 % de l’ensemble des dépenses du CNRS (1% en dépenses réglées et 1,3 % en dépenses engagées).

III / 2 L’exécution des dépenses par destination

Consommation des crédits de paiement – dépenses exécutées 2016

Consommation des autorisations d’engagement – dépenses engagées 2016

Taux de

consommation

CP

2016

Agrégat 1 3 214 2 772 442 86,2%

Agrégat 2 210 159 50 76,0%

Agrégat 3 346 274 72 79,2%

TOTAL 3 769 3 205 564 85,0%

Destination des dépenses

(en millions d'€)

Crédits votés

en CP

Dépenses

exécutées

(Consommation

CP)

CP non

consommés

Taux de

consommation

AE

2016

Agrégat 1 3 171 2 803 368 88,4%

Agrégat 2 208 160 48 77,1%

Agrégat 3 328 288 40 87,9%

TOTAL 3 707 3 252 455 87,7%

Destination des dépenses

(en millions d'€)

Crédits votés

en AE

Dépenses

engagées

(Consommation

AE)

AE non

consommées

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 23

III / 2 - 1 Les moyens des unités de recherche (Agrégat 1)

Le taux d’exécution sur l’agrégat 1 "activités conduites par les unités de recherche" est de 88 % en engagement de dépenses et de 86 % en exécution des dépenses, avec peu de disparité entre les instituts.

III / 2 - 2 Les actions communes (Agrégat 2)

Le taux d’exécution sur l’agrégat 2 "actions communes" est de 77 % en engagement de dépenses et de 76 % en exécution des dépenses.

III / 2 - 3 Les fonctions support (Agrégat 3)

Le taux d’exécution sur l’agrégat 3 "fonctions support" est de 88 % en engagement de dépenses et de 79 % en exécution des dépenses.

en AE en CP

• 1 : Institut de chimie (INC) 414,4 413,2 366,1 359,1 88,4% 86,9%

• 2 : Institut écologie et environnement (INEE) 171,9 174,3 158,9 157,2 92,4% 90,2%

• 3 : Institut de physique (INP) 332,0 350,3 309,6 303,1 93,3% 86,5%

• 4 : Institut national de physique nucléaire et physique des particules (IN2P3) 229,0 238,8 208,0 207,6 90,8% 86,9%

• 5 : Institut des sciences biologiques (INSB) 605,4 614,5 586,2 580,7 96,8% 94,5%

• 6 : Institut des sciences humaines et sociales (INSHS) 343,6 342,2 313,1 312,3 91,1% 91,3%

• 7 : Institut des sciences informatiques et de leurs interactions (INS2I) 143,6 143,9 131,9 131,4 91,9% 91,3%

• 8 : Institut des sciences et de l'ingénierie et des systèmes (INSIS) 273,6 277,9 238,5 237,9 87,2% 85,6%

• 9 : Institut des sciences mathématiques et de leurs interactions (INSMI) 71,0 70,8 65,4 65,4 92,1% 92,3%

• 10 : Institut national des sciences de l'univers (INSU) 372,6 385,0 327,4 323,3 87,9% 84,0%

• 11 : Opérations scientifiques réalisées hors des instituts 83,1 82,5 69,1 68,3 83,1% 82,8%

• 12 : Opérations scientifiques réalisées hors du CNRS 17,9 22,3 29,3 25,3 163,1% 113,4%

Autres moyens à répartir 113,3 97,9 0,0 0,0

TOTAL 3 171 3 214 2 803,36 2 771,57 88,4% 86,2%

Taux de

consommation

AE

Destination des dépenses

(en millions d'€)

Crédits votésDépenses engagées

(Consommation AE)

Dépenses exécutées

(Consommation CP)

Taux de

consommation

CP

en AE en CP

• Animation scientifique et évaluation 7,1 7,8 6,8 6,6 95,8% 84,9%

• Très grandes infrastructures de recherche 83,1 82,2 68,7 69,8 82,7% 84,9%

• Valorisation de la recherche 19,1 19,1 18,8 18,5 98,3% 96,8%

• Echanges internationaux 7,3 7,0 5,5 5,5 75,8% 79,0%

• Information scientifique et technique 34,8 31,4 27,2 28,3 78,2% 90,2%

• Communication 6,9 9,0 5,8 4,4 84,1% 48,7%

• Formation permanente 11,4 13,3 11,0 10,8 96,7% 80,9%

• Autres actions communes 19,1 20,8 16,4 15,5 85,6% 74,5%

• DR2 = Dotation à répartir 19,1 19,1 0,0 0,0

TOTAL 208 210 160,22 159,37 77,1% 76,0%

Taux de

consommation

CP

Destination des dépenses

(en millions d'€)

Crédits votésDépenses engagées

(Consommation AE)

Dépenses exécutées

(Consommation CP)

Taux de

consommation

AE

en AE en CP

• Action sociale 43,0 45,8 35,9 36,3 83,4% 79,2%

• Moyens informatiques communs 32,0 36,8 31,1 26,4 97,1% 71,7%

• Opérations immobilières 78,1 87,2 53,2 43,2 68,0% 49,6%

• Moyens généraux des sercices territoriaux 109,2 110,0 106,6 106,8 97,6% 97,1%

• Moyens généraux des services centraux 39,2 39,5 38,7 38,3 98,9% 96,9%

• Opérations financières 0,0 0,0 0,1 0,1 245,2% 353,8%

• Autres dépenses générales 23,9 24,2 22,5 22,7 94,4% 93,7%

• DR3 = Dotation à répartir 2,2 2,2 0,0 0,0

TOTAL 328 346 288,06 273,72 87,9% 79,2%

Destination des dépenses

(en millions d'€)

Crédits votés Dépenses engagées

(Consommation AE)

Dépenses exécutées

(Consommation CP)

Taux de

consommation

Taux de

consommation

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III / 3 L’exécution des dépenses selon les regroupements fonctionnels du référentiel budgétaire

Le CNRS s’est doté depuis 2010 d’un référentiel budgétaire lui permettant d’obtenir une présentation de ses dépenses suivant des regroupements fonctionnels. Ce référentiel budgétaire est utilisé à tous les niveaux de responsabilité de l’Etablissement (budget du CNRS, des instituts, des entités fonctionnelles et budgets des laboratoires) et dans les différentes phases du budget (demandes de ressources, dialogue de gestion, attributions des crédits et exécution des dépenses).

L’analyse des dépenses de crédits FEI (fonctionnement, équipement, investissement) en subvention d’Etat au 31 décembre 2016 fait état des grands équilibres suivants :

- A – Fonctionnement courant 30,5 M€ soit 7,7 %

- B – Fournitures et équipements scientifiques 93 M€ soit 23,5 %

- C – Missions, déplacements, colloques et communication 67,5 M€ soit 17 %

- D – Informatique 42 M€ soit 10,7 %

- E – Immobilier 35,6 M€ soit 9 %

- F – Action sociale 24 M€ soit 6,1 %

- G – Subventions 103,5 M€ soit 26,1 %

(1) Corrections à postériori. Les informations disponibles dans notre SI ne permettent pas de les reclasser suivant des regroupements fonctionnels de dépenses.

Regroupement fonctionnel de dépense SE RP Total SE RP Total

A. Fonctionnement courant 30 569 149 29 073 380 59 642 528 7,7% 4,4% 5,6%

B. Fournitures et équipements scientifiques, valorisation 93 276 085 205 754 692 299 030 776 23,5% 30,9% 28,1%

C. Missions déplacements, colloques et communication 67 465 349 76 588 419 144 053 768 17,0% 11,5% 13,6%

D. Informatique 42 307 812 26 229 820 68 537 632 10,7% 3,9% 6,5%

E. Immobilier 35 565 889 48 825 087 84 390 976 9,0% 7,3% 7,9%

F. Action sociale 24 024 044 8 550 626 32 574 669 6,1% 1,3% 3,1%

G. Subventions 103 539 676 12 329 896 115 869 572 26,1% 1,9% 10,9%

H. Crédits CDD -300 258 442 738 258 442 438 ns 38,8% 24,3%

TOTAL (A à H) 396 747 703 665 794 656 1 062 542 359

Facturation interne 23 213 527 14 182 250 37 395 777

Réimputations comptables (1) 443 747 451 626 895 374

TOTAL GENERAL 420 404 977 680 428 532 1 100 833 510

Poids des dépenses par

regroupement fonctionnel

2016

Crédits consommés au 31/12

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 25

ANNEXE SUR L’EXECUTION DU BUDGET 2016 ● RECETTES 2016

• Subvention globale inscrite en loi de finances

(mission interministérielle recherche et enseignement supérieur -

programme 194 puis 172 : recherches scientifiques pluridisciplinaires)

• Subvention du programme 172 de la Mires (allocations post-doctorales)

S/Total R1 - Subvention pour charge de service public

• Contrats de recherche avec tiers publics 334 686 550

dont Subventions du programme hors Investissements d'Avenir 249 740 955

dont Subventions du programme Investissements d'avenir : Fonctionnement 42 007 964

dont Subventions du programme Investissements d'avenir : Equipement 42 937 630

• Contrats de recherche avec tiers privés 40 279 344

• Subventions de fonctionnement sur projet ou programme de recherche

• Subventions d'investissement sur projet ou programme de recherche

• Dons & legs affectés

S/Total R2 - Contrats et soutiens finalisés

• Redevances pour brevets et licences

• Prestations de services : essais, expertises, analyses, formations …

• Ventes de produits : édition, colloques…

S/Total R3 - Produits valorisés et prestations

• Autres produits de gestion courante

• Produits financiers et exceptionnels

• Opérations financières - immobilisations

• Dons et legs non affectés

• Subventions diverses

S/Total R4 - Autres subventions et produits

TOTAL

TOTAL HORS R1

10 027 312

Exécution 2016

2 467 015 257

2 467 015 257

374 965 894

201 126 872

53 834 618

1 040 143

630 967 526

R2

R2 - Contrats et

soutiens

finalisés

CATEGORIES LIGNES DE RECETTES

R1

Subventions

pour charge de

service public

R3

Produits

valorisés et

prestations

R4

Autres

subventions et

produits

29 756 099

1 120 896

40 904 306

61 337 625

5 592 975

749 355 703

912 084

51 700

9 589 487

77 483 871

3 216 370 960

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 26

● LES DEPENSES DES TGIR ET IR

* Ce tableau intègre la précision méthodologique inscrite pour la première fois en commentaire du RAP 2014 : " ce tableau rend compte des dépenses supportées par les opérateurs du programme au titre des très grandes infrastructures de recherche dont ils ont la charge ; celles-ci peuvent ne pas correspondre à la part de leur subvention pour charges de service public imputée sur l’action 13". Le présent recensement des dépenses inclut donc les charges complémentaires supportées par l'établissement au titre des infrastructures considérées qui peuvent être financées sur subvention d'Etat ou sur Ressources propres .

** ESS : TGIR en construction, hors périmètre de l'action 13 du programme 172, dont les crédits sont inscrits dans le budget du CNRS en ressources propres depuis 2015 (Titre VI). Les dépenses inscrites incluent notamment des coûts environnés supportés par le CNRS, non identifiés dans le système d'information (sur OTP/ programme CB).

*** ESRF-ILL : ces deux TGIR sont sorties du périmètre de l'action 13 en 2015 et sont désormais inscrites en titre VI, hors budget du CNRS. Les dépenses mentionnées dans le tableau "action 13 sur subvention d'Etat" correspondent aux soldes de budgets antérieurs et de la participation CNRS au CPER EPN-sciences dont bénéficie l'ILL et l'ESRF

**** RENATER : Le règlement financier de RENATER prévoit une contribution annuelle du CNRS de 10.000€, le solde étant versé par le ministère. Courant 2016, le ministère a débasé le montant correspondant au solde du montant prévu au BI 2016 et la cotisation versée à RENATER.

Très grandes infrastructures de recherche (TGIR)TAB 24

Dépenses engagées sur SE et RP (CONSO AE)

Masse

salariale

Fonction-

nement

Investis-

sement

Total 2016 sur

SEMasse salariale

Fonction-

nement

Investis-

sement

Total 2016

sur RP

Masse salariale

SE + RP

Fonction-

nement

SE + RP

Investis-

sement

SE + RP

Total 2016

SE + RP

FLOTTE 1,16 0,16 1,32 - - 1,16 0,16 1,32

ORPHEE 3,04 3,04 - - 3,04 - 3,04

TGIR-SHS 1,40 1,96 0,14 3,50 0,04 0,04 1,40 2,00 0,14 3,55

ICOS 0,49 0,37 0,14 1,00 - 0,49 0,37 0,14 1,00

IDRIS 2,72 2,00 0,10 4,82 - 2,72 2,00 0,10 4,82

EGO/VIRGO 1,22 4,39 0,12 5,72 - 1,22 4,39 0,12 5,72

ESRF - - - - - -

ILL 0,50 0,25 0,75 - - 0,50 0,25 0,75

SOLEIL 0,88 32,54 5,35 38,76 0,92 0,92 0,88 33,46 5,35 39,69

GENCI/PRACE 0,37 5,15 5,52 - - 0,37 5,15 5,52

RENATER 0,30 0,01 0,31 - 0,30 0,01 - 0,31

CFH 0,24 2,97 3,20 - 0,24 2,97 - 3,20

IRAM 5,50 0,66 6,16 - - 5,50 0,66 6,16

IODP/ECORD 0,24 0,39 4,03 4,66 - 0,24 0,39 4,03 4,66

GANIL/SPIRAL 2 9,21 3,54 0,88 13,62 - 9,21 3,54 0,88 13,62

XFEL ET FAIR 0,61 1,17 1,79 0,27 0,27 0,61 1,44 1,17 2,05

CERN 0,00 0,00 - - 0,00 - 0,00

ESS (Titre VI) - - 0,37 0,37 - - 0,37 0,37

Dépenses totales 17,31 58,74 18,14 94,19 0,00 1,23 0,37 1,60 17,31 61,14 18,51 95,78

TAB 24

Dépenses exécutées sur SE et RP (CONSO CP)

Masse

salariale

Fonction-

nement

Investis-

sement

Total 2016 sur

SEMasse salariale

Fonction-

nement

Investis-

sement

Total 2016

sur RP

Masse salariale

SE + RP

Fonction-

nement

SE + RP

Investis-

sement

SE + RP

Total 2016

SE + RP

FLOTTE 1,13 0,13 1,26 - - 1,13 0,13 1,26

ORPHEE 3,04 3,04 - - 3,04 - 3,04

TGIR-SHS 1,40 1,99 0,27 3,66 0,05 0,05 1,40 2,03 0,27 3,70

ICOS 0,49 0,32 0,24 1,05 - 0,49 0,32 0,24 1,05

IDRIS 2,72 2,28 0,27 5,27 - 2,72 2,28 0,27 5,27

EGO/VIRGO 1,22 4,39 0,12 5,72 - 1,22 4,39 0,12 5,72

ESRF - - - - - -

ILL 0,50 0,25 0,75 - - 0,50 0,25 0,75

SOLEIL 0,88 32,54 5,35 38,76 0,92 0,92 0,88 33,46 5,35 39,69

GENCI/PRACE 0,37 5,15 5,52 - - 0,37 5,15 5,52

RENATER 0,30 0,01 0,31 - 0,30 0,01 - 0,31

CFH 0,24 2,97 3,20 - 0,24 2,97 - 3,20

IRAM 5,50 0,66 6,16 - - 5,50 0,66 6,16

IODP/ECORD 0,24 0,39 3,80 4,43 - 0,24 0,39 3,80 4,43

GANIL/SPIRAL 2 9,21 3,54 0,88 13,62 - 9,21 3,54 0,88 13,62

XFEL ET FAIR 0,61 3,08 3,69 0,02 0,02 0,61 3,10 3,08 3,71

CERN 0,08 0,08 - - 0,08 - 0,08

ESS (titre VI) 0,00 0,00 1,92 0,36 2,28 1,92 0,00 0,36 2,28

Dépenses totales 17,31 59,03 20,20 96,54 1,92 0,99 0,36 3,27 19,23 63,10 20,56 99,81

Masse

salariale

Fonction-

nement

Investis-

sement

Total 2016 sur

SE

ESRF 9,48 3,08 12,42

ILL 12,83 2,54 15,37

sur

ag

rég

at

2p

ou

r m

ém

oir

e

Dépenses engagées en 2016

sur Subvention d'Etat

Dépenses engagées en 2016

sur Ressources PropresDépenses engagées en 2016 SE + RP

sur

ag

rég

at

1su

r a

gré

ga

t 2

po

ur

mo

ire

Dépenses exécutées en 2016

sur Subvention d'Etat

Dépenses exécutées en 2016

sur Ressources PropresDépenses exécutées en 2016 SE + RP

sur

ag

rég

at

1

Dépenses exécutées en 2016 (hors budget du CNRS) ***

sur

titre

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 27

Infrastructures de recherche (IR)

Dépenses engagées sur SE et RP (CONSO AE) TAB 24

Masse

salariale

Fonction-

nementInvestis-sement

Total 2016

sur SE

Masse

salariale

Fonction-

nement

Investis-

sement

Total 2016

sur RP

Masse salariale

SE + RP

Fonction-

nement

SE + RP

Investis-

sement

SE + RP

Total 2016

SE + RP

LHC 9,13 2,44 0,26 11,83 - 9,13 2,44 0,26 11,83

CTA 2,10 0,10 0,05 2,25 - 2,10 0,10 0,05 2,25

HESS 0,94 0,09 0,06 1,08 - 0,94 0,09 0,06 1,08

ESO 2,95 0,52 0,07 3,55 - 2,95 0,52 0,07 3,55

RESIF/EPOS 1,45 0,88 0,49 2,82 - 1,45 0,88 0,49 2,82

CDS 1,15 0,10 0,04 1,29 - 1,15 0,10 0,04 1,29

IAGOS 0,36 0,42 0,19 0,96 - 0,36 0,42 0,19 0,96

LLB 2,33 0,76 0,48 3,57 - 2,33 0,76 0,48 3,57

LULI/ILE 3,86 1,53 0,28 5,68 - 3,86 1,53 0,28 5,68

LNCMI 5,48 2,06 1,47 9,01 - 5,48 2,06 1,47 9,01

CCIN2P3 4,56 3,02 2,37 9,95 - 4,56 3,02 2,37 9,95

FR GRILLE 0,20 0,19 0,01 0,41 0,02 0,02 0,20 0,21 0,01 0,42

KM3 0,08 0,52 0,03 0,63 - 0,08 0,52 0,03 0,63

EMSO 0,49 0,24 0,06 0,79 - 0,49 0,24 0,06 0,79

LSST 2,86 0,80 0,11 3,77 - 2,86 0,80 0,11 3,77

RENATECH 7,41 3,10 0,32 10,83 - 7,41 3,10 0,32 10,83

Centrales de prox imité 0,21 0,03 0,25 - - 0,21 0,03 0,25

RMN 2,07 0,81 0,41 3,29 0,00 0,00 2,07 0,81 0,41 3,29

RPE RENARD 0,45 0,02 0,02 0,49 - 0,45 0,02 0,02 0,49

FT-ICR 0,33 0,07 0,02 0,42 - 0,33 0,07 0,02 0,42

ECOTRONS 0,82 0,63 1,45 2,90 0,02 0,02 0,82 0,65 1,45 2,93

CELPHEDIA 3,74 2,19 0,01 5,94 - 3,74 2,19 0,01 5,94

Dépenses totales 52,78 20,72 8,22 81,72 0,00 0,04 0,00 0,04 52,78 20,76 8,22 81,76

Dépenses exécutées sur SE et RP (CONSO CP) TAB 24

Masse

salariale

Fonction-

nementInvestis-sement

Total 2016

sur SE

Masse

salariale

Fonction-

nement

Investis-

sement

Total 2016

sur RP

Masse salariale

SE + RP

Fonction-

nement

SE + RP

Investis-

sement

SE + RP

Total 2016

SE + RP

LHC 9,13 2,37 0,24 11,74 - 9,13 2,37 0,24 11,74

CTA 2,10 0,11 0,01 2,22 - 2,10 0,11 0,01 2,22

HESS 0,94 0,08 0,04 1,05 - 0,94 0,08 0,04 1,05

ESO 2,95 0,46 0,07 3,49 - 2,95 0,46 0,07 3,49

RESIF/EPOS 1,45 0,79 0,38 2,62 - 1,45 0,79 0,38 2,62

CDS 1,15 0,10 0,04 1,29 - 1,15 0,10 0,04 1,29

IAGOS 0,36 0,39 0,52 1,28 - 0,36 0,39 0,52 1,28

LLB 2,33 0,72 0,59 3,64 - 2,33 0,72 0,59 3,64

LULI/ILE 3,86 1,52 0,25 5,63 - 3,86 1,52 0,25 5,63

LNCMI 5,48 1,86 0,78 8,12 - 5,48 1,86 0,78 8,12

CCIN2P3 4,56 3,03 2,65 10,24 - 4,56 3,03 2,65 10,24

FR GRILLE 0,20 0,17 0,01 0,38 0,02 0,02 0,20 0,19 0,01 0,40

KM3 0,08 0,29 0,02 0,40 - 0,08 0,29 0,02 0,40

EMSO 0,49 0,24 0,06 0,79 - 0,49 0,24 0,06 0,79

LSST 2,86 0,90 0,09 3,86 - 2,86 0,90 0,09 3,86

RENATECH 7,41 2,59 0,30 10,31 - 7,41 2,59 0,30 10,31

Centrales de prox imité 0,23 0,02 0,25 - - 0,23 0,02 0,25

RMN 2,07 0,86 0,40 3,33 0,00 0,00 2,07 0,86 0,40 3,33

RPE RENARD 0,45 0,01 0,01 0,47 - 0,45 0,01 0,01 0,47

FT-ICR 0,33 0,03 0,36 - 0,33 0,03 - 0,36

ECOTRONS 0,82 0,64 1,18 2,64 0,07 0,07 0,82 0,71 1,18 2,71

CELPHEDIA 3,74 2,09 0,01 5,84 - 3,74 2,09 0,01 5,84

Dépenses totales 52,78 19,50 7,66 79,94 0,00 0,09 0,00 0,09 52,78 19,58 7,66 80,02

sur

Agr

égat

1po

ur m

émoi

re

Dépenses engagées en 2016

sur Subvention d'Etat

Dépenses engagées en 2016

sur Ressources PropresDépenses engagées en 2016 SE + RP

sur

Agr

égat

1po

ur m

émoi

re

Dépenses exécutées en 2016

sur Subvention d'Etat

Dépenses exécutées en 2016

sur Ressources PropresDépenses exécutées en 2016 SE + RP

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● L’ACTION SOCIALE

Suite au passage à la GBCP, l’exécution 2016 porte exceptionnellement sur 11 mois de consommation, en matière de restauration sociale. Les dépenses qui relevaient de la ligne "Divers" les années précédentes, ont été identifiées et réparties.

Suite au passage à la GBCP, l’exécution 2016 porte exceptionnellement sur 11 mois de consommation, en matière de restauration sociale. Les dépenses qui relevaient de la ligne "Divers" les années précédentes, ont été identifiées et réparties.

La rubrique "action sociale" de l’agrégat 3 supporte également le règlement des dépenses de personnel du CAES pour un montant en 2016 de 3,026 M€.

● LA FORMATION PERMANENTE

En 2016, 97% des autorisations d’engagement ouvertes pour les dépenses liées à la formation permanente ont été engagées.

Budget d'action sociale (M€ HT)

Dépenses exécutés

2016

(consommation CP)

Restauration 18,28

CAES - Famille - Handicap 9,32

Médico - Social 2,43

Infrastructure 1,45

Fonctionnement - Equipement 1,05

Divers 0,00

Logement 0,17

Solidarité 0,19

Subventions 0,14

Missions 0,21

Total 33,23

Total engagé

(Consommation AE)32,83

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2EME PARTIE – RAPPORT SUR LES COMPTES INDIVIDUELS

I - LES CHIFFRES CLES DE L’EXERCICE

I - 1 Le compte de résultat

CHARGES (en millions d’euros) 2016 PRODUITS (en millions d’euros) 2016

Charges d'exploitation* 3 284

Produits d'exploitation* 3 279

Résultat d'exploitation : PERTE 5

Charges financières 5 Produits financiers 4

Résultat financier : PERTE ns

Charges exceptionnelles 22

Produits exceptionnels 4

Résultat exceptionnel : PERTE 18

TOTAL DES CHARGES 3 311 TOTAL DES PRODUITS 3 288

PERTE 23

TOTAL 3 311 TOTAL 3 311

* dont 39 M€ au titre de la facturation interne * dont 39 M€ au titre de la facturation interne

I / 1-1. Un résultat déficitaire

CHARGES (en millions d’euros) 2015 2016

PRODUITS (en millions d’euros) 2015 2016

Charges d’exploitation* (hors charges calculées)

3 026 3 020

Produits d’exploitation* (hors produits calculés)

3 210 3 173

Reprise des financements externes 73 75

Amortissements, dépréciations et provisions 282 264

Reprise sur amortissements, dépréciations et provisions

30 32

Total charges d'exploitation 3 307 3 284

Total produits d'exploitation 3 313 3 279

Résultat d'exploitation : BENEFICE 6 Résultat d'exploitation : PERTE 5

Charges financières 7 5 Produits financiers 10 4

Résultat financier : BENEFICE 2 Résultat financier : PERTE ns

Charges exceptionnelles 4 22 Produits exceptionnels 4 4

Résultat exceptionnel : BENEFICE Résultat exceptionnel : PERTE 18

TOTAL DES CHARGES 3 318 3 311 TOTAL DES PRODUITS 3 327 3 288

BENEFICE 9 PERTE 23

TOTAL 3 327 3 311 TOTAL 3 327 3 311

* dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne * dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

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Le résultat de l’exercice 2016 est négatif et en baisse par rapport à celui de l’exercice 2015 (-23 M€ contre 9 M€).

Ce déficit est la résultante de trois résultats de nature différente :

- un résultat d’exploitation, qui fait apparaitre une perte de 5 M€, alors qu’il dégageait un bénéfice de 6 M€

en 2015 ;

- un résultat financier négatif de moins d’1 M€, alors qu’il était de 2 M€ en 2015 ;

- et un résultat exceptionnel négatif de 18 M€, alors qu’il était nul en 2016.

I / 1-2. Le résultat d’exploitation

Le résultat d’exploitation, dans un organisme comme le CNRS, est le plus significatif car il fait apparaitre les marges

de manœuvre de l’établissement. Il correspond au solde financier de l’ensemble des activités liées à la recherche, qu’elles concernent la recherche proprement dite ou les fonctions de soutien et de support à la recherche.

- Les opérations courantes (hors produits et charges calculés) : un solde positif de 152 M€ (contre 184 M€ en 2015)

Une diminution des produits d’exploitation (-37 M€) plus importante que celle constatée pour les charges d’exploitation (-6 M€) explique ce solde en régression par rapport à celui de 2015.

Ainsi, les charges de l’année 2016 ont diminué de 7 M€ par rapport à l’exercice 2015 (3 311 M€ en 2016 contre 3 318 M€ en 2015), cette baisse étant liée à celle des charges d’exploitation, charges calculées comprises (-23 M€), et plus particulièrement à la diminution des dotations aux amortissements et provisions, en dépit d’une hausse conséquente des charges exceptionnelles (+18 M€).

Les achats de marchandises sont en diminution par rapport à l’exercice 2015, en raison de la diminution significative des charges variables (-10%), plus marquée que celle des charges de structure (-6 %).

Les achats de services extérieurs sont, quant à eux, relativement stables entre 2015 et 2016 (286 M€ en 2016 contre 288 M€ en 2015).

Il en va de même des charges de personnel (2 397 M€ en 2016 contre 2 401 M€ en 2015).

Enfin, depuis 2016, les autres charges de gestion courante sont constituées essentiellement des opérations de facturation interne (pour 39 M€ en 2016 contre 36 M€ en 2015), lesquelles sont constatées en produits pour le même montant afin d’obtenir une neutralisation au niveau du compte de résultat. Toutefois, ces charges, appréciées hors facturation interne, s’élèvent en réalité à 27 M€ en 2016 contre 12 M€ en 2015, ce qui se traduit par une augmentation d’un montant non négligeable de 15 M€.

Par ailleurs, le niveau des produits comptabilisés au cours de l’exercice 2016 diminue de manière significative (-39 M€).

Cette variation est due à l’évolution opposée de différents postes et est liée essentiellement à la baisse des subventions d’exploitation (-19 M€) et du chiffre d’affaires (-22 M€).

La subvention pour charge de service public connait en 2016 une baisse significative de 54 M€ par rapport à 2015, passant de 2 539 M€ à 2 485 M€. En effet, cette évolution est essentiellement due à une décision en cours d’exercice modifiant le montant de l’arrêté attributif initial de 45 M€ et à un débasage relatif au réseau informatique déployé par le GIP RENATER pour 4 M€.

A l’inverse, les autres subventions d’exploitation augmentent fortement (491 M€ en 2016 contre 455 M€ en 2015), mais cette évolution masque des variations différentes au sein des typologies de subventions.

En effet, les autres subventions ministérielles ne varient pas en globalité (-1%). Concernant les financements provenant de divers organismes, la hausse significative des subventions liées à l’activité de recherche (+40 M€) contraste avec les baisses des dotations de fonctionnement (DGG) et autres subventions non destinées à l’activité de recherche, mais dans des montants moindres.

En outre, le chiffre d’affaires de l’exercice 2016 diminue significativement (-22 M€, soit -13%). Cette évolution est essentiellement due à la baisse des contrats de recherche contractés avec des tiers publics (-25 M€) et avec des tiers privés (-3 M€).

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Enfin, les autres produits évoluent à la hausse mais de manière peu significative, hormis les produits des activités annexes (+5 M€) et dans des valeurs moins importantes. Par conséquent, ces produits atténuent la baisse du chiffre d’affaires mais agissent peu sur son évolution.

- Les produits et charges calculés : un solde négatif en diminution (-153 M€ contre -184 M€ en 2015) Avec un montant total de 111 M€, les produits calculés connaissent, en 2016, une légère hausse de 2 M€. Celle-ci

résulte à la fois des reprises de dépréciations et de provisions (+ 2 M€ par rapport à 2015) et des reprises au résultat des financements externes de l’actif (également +2 M€ par rapport à 2015).

Les charges calculées, de leur côté, sont en baisse notable (269 M€ en 2016 contre 289 M€ en 2015). Il est, à cet égard, relevé que le poste Dotations aux amortissements sur immobilisations a enregistré une baisse moins importante (-7 M€) que le poste Dotations aux provisions pour risques et charges et pour dépréciations des comptes clients (-11 M€). Cette baisse significative des dotations aux amortissements s’explique par des acquisitions d’immobilisations amortissables en diminution en 2016 par rapport à l’année 2015.

I / 1-3. Les résultats financier et exceptionnel

Comme en 2015, le résultat financier est peu significatif, les produits financiers étant sensiblement égaux aux charges financières.

Il est relevé qu’en 2016, l’établissement a participé à l’augmentation de capital des SATT Aquitaine, Axlr, Nord Lille et Ouest Valorisation pour un montant total de 3,9 M€. Cette recapitalisation ayant été immédiatement suivie par une réduction de capital d’un même montant, ces participations ont été entièrement dépréciées dans les comptes de l’établissement. En application de l’instruction du 18 décembre 2012 relative à la comptabilisation des financements externes de l’actif, les participations dans les SATT étant entièrement financées par l’Etat, les financements afférents ont été repris au résultat à due concurrence. Cette opération est donc neutre sur le résultat de l’établissement.

En revanche, le résultat exceptionnel de l’exercice 2016 est négatif à hauteur de 18 M€. Cette perte comptable trouve son origine à hauteur de 14 M€ dans le projet Insight, à la suite de la résiliation de l'accord-cadre conclu avec le prestataire de la construction d’un sismomètre, la société Sodern.

La reprise par le CNES de ce projet, qu’il avait financé à hauteur de 9,7 M€ à la date du 31 décembre 2016, a conduit à comptabiliser en charges exceptionnelles les sommes inscrites de 2013 à 2016 en immobilisation en cours.

A ce stade le CNRS est totalement désengagé de ce projet, qui est poursuivi par le CNES en partenariat avec la société Sodern. Dès lors, le CNES assurera seul les risques inhérents aux biens destinés à être immobilisés, lesquels ne pourront en tout état de cause l’être que par ce dernier s’ils venaient à être achevés.

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I / 1-4. Le tableau des soldes intermédiaires de gestion

Le tableau des soldes intermédiaires de gestion reprend, sous forme de soldes significatifs, l’ensemble des données enregistrées dans le compte de résultat de manière à pouvoir appréhender plus finement les marges de manœuvre financière de l’établissement.

En M€ arrondis 2015 2016 Variation

2015 / 2016

1 Recettes 3 159,73 3 119,42 - 40,31

2 (Achats) 164,57 149,49 - 15,08

3 (Charges externes) 287,60 286,13 - 1,47

4 = 1-2-3 Solde 1 : ressources brutes

d’exploitation 2 707,55 2 683,80 - 23,75

5 (rémunérations) 2 244,10 2 239,70 - 4,40

6 (taxes et impôts) 157,59 158,21 0,61

7 produits divers* 50,28 53,14 2,86

8 (charges diverses)* 171,66 186,62 14,96

9 = 4-5-6+7-8 Solde 2 : excédent brut d'exploitation 184,48 152,42 - 32,06

10 (dotations) 281,51 263,83 - 17,68

11 reprises 102,96 106,89 3,93

12 = 9-10+11 Solde 3 : résultat d'exploitation avant

frais financiers 5,93 - 4,52 - 10,45

13 produits financiers 9,60 4,48 - 5,12

14 (charges financières) 7,18 4,78 - 2,40

15 = 12+13-14 Solde 4 : résultat courant 8,35 - 4,81 - 13,16

16 produits exceptionnels 4,37 4,25 - 0,12

17 (charges exceptionnelles) 3,96 22,09 18,13

18=15+16-17 Solde 5 : résultat net 8,76 - 22,66 - 31,42

* dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

Parmi les soldes intermédiaires de gestion, l’excédent brut d’exploitation (EBE) est l’un des plus significatifs car il

fait apparaître le surplus (ou le manque) de ressources disponibles une fois constatées les charges de fonctionnement : dépenses de personnels, impôts et taxes, achats courants, etc.

Comme en 2014 et en 2015, l’EBE de 2016 est en nette diminution (-32 M€) alors qu’il avait augmenté au cours des années précédentes. Cette diminution s’explique par la baisse des recettes d’exploitation (- 40 M€), compensée de manière très insuffisante par la réduction des charges courantes (- 16 M€) et par la relative stabilité des charges de personnel hors taxe sur les salaires (-4 M€).

Le résultat d’exploitation avant frais financiers (c’est à dire le reliquat de l’EBE une fois comptabilisées les dotations et les reprises des amortissements et des provisions) est négatif en 2016 alors qu’il était positif au cours des deux années précédentes. Ce déficit d’exploitation (-4,52 M€) s’explique non seulement par la faiblesse de l’EBE mais aussi par l’importance des dotations aux provisions pour risques et charges constatées au cours de l’exercice.

Pour l’année 2016, l’insuffisance de ses produits d’exploitation n’a pas permis à l’établissement de faire face à la totalité des charges liées à l’amortissement de ses immobilisations et au provisionnement de ses risques et charges.

Enfin, l’impact des opérations exceptionnelles (cf. supra) conduit, in fine, à creuser le déficit de l’établissement, ce qui se traduit par un résultat net négatif de près de 23 M€.

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I - 2 Le Tableau de Financement

Le tableau de financement affine la compréhension de l’évolution de la situation financière du CNRS en faisant apparaître toutes les ressources nouvelles dégagées au cours de l’exercice (en expliquant leur origine) et, parallèlement, l’utilisation (l’emploi) qui en a été faite.

A cette fin, ce tableau identifie d’une part, les facteurs consommateurs de financements, c’est-à-dire les acquisitions d’immobilisations diminuées des sorties liées aux cessions et mises au rebut, et d’autre part, les éléments générateurs de ressources, constitués par deux éléments fondamentaux : la capacité d’autofinancement (CAF) dégagée au cours de l’exercice et les financements externes reçus (subventions d’investissement, dons et legs, etc.) diminués des sorties consécutives à des sorties de l’actif immobilisé.

Le tableau de financement permet d’assurer la liaison entre le compte de résultat (par le biais de la CAF) et l’évolution de la situation patrimoniale du CNRS (représentée par le bilan), tout en faisant apparaître son degré de dépendance vis-à-vis des tiers pour financer sa politique d’investissement.

*Les chiffres du tableau de financement de l’année 2015 ont été retraités afin de les adapter au nouveau modèle de tableau de financement.

La CAF au CNRS se situe structurellement à un niveau élevé. Toutefois, en 2016, elle a fortement diminué, passant de 190 M€ en 2015 à 139 M€ en 2016, soit une diminution de 51 M€. Cette diminution est plus sévère que celle constatée entre 2014 et 2015 (-9 M€ seulement).

Désormais, la CAF permet de financer seulement 69% des équipements, contre 74% en 2015 et 78% en 2014.

Les financements externes reçus de l’Etat et des autres tiers, qui constituent la seconde composante des fonds propres de l’établissement, sont très stables (72 M€ en 2016 contre 71 M€ en 2015, soit une diminution d’1 M€).

Toutefois, au sein de cet ensemble, les financements de l’Etat augmentent tandis que ceux des autres tiers diminuent.

Les acquisitions d’actifs immobilisés sont en nette diminution en 2016 (203 M€ contre 254 M€ en 2015). Si l’on exclut les acquisitions d’immobilisations financières, qui sont pour l’essentiel des prises de participation dans des entités compensées en 2016 par les remboursements d’avances opérés par Pôle Emploi, les acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles sont en diminution depuis 2013 (203 M€ en 2016 contre 250 M€ en 2015, 252 M€ en 2014 et 259 M€ en 2013).

L’excédent de ressources disponibles après financement des opérations d’investissement diminue donc également (1 M€ en 2016 contre 7 M€ en 2015). Il ne contribue donc désormais que faiblement à financer le besoin en fonds de roulement (cf. infra point I / 3-2).

Les variations du fonds de roulement entre 2015 et 2016 et sa décomposition sont présentées dans le tableau suivant :

EMPLOIS 2015 2016 RESSOURCES 2015 2016

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 190 139

Financement de l'actif par l'État 38 46

Autres ressources 33 26

Remboursement des dettes financières ns 10 Augmentation des dettes financières ns 3

TOTAL DES EMPLOIS 254 213 TOTAL DES RESSOURCES 261 214

APPORT au FONDS DE ROULEMENT PRELEVEMENT sur FONDS DE ROULEMENT 7 1

Investissements 203254

VARIATION DU FONDS DE ROULEMENT : APPORT (7) ou PRELEVEMENT (8) 1

Variation du BESOIN en FONDS DE ROULEMENT -7

Variation de la TRESORERIE 8

Niv eau du FONDS DE ROULEMENT 578

Niv eau du BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 86

Niv eau de la TRESORERIE 493

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I - 3 Le bilan

I / 3-1 L’évolution de la situation patrimoniale du CNRS :

* dont 5 M€ en 2015 et 6 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

Le haut de bilan

Le haut de bilan se traduit par une baisse à la fois de l’actif net immobilisé (-27 M€), qui concerne essentiellement les immobilisations corporelles, et des capitaux permanents, appréciés après prise en compte des retraitements sur exercices antérieurs (-33 M€).

Le bas de bilan

Le bas de bilan se caractérise par une hausse de la trésorerie (+8 M€), qui est toutefois atténuée par une baisse notable tant de l’actif circulant (- 77 M€) que des dettes non financières (-77 M€).

Concernant plus particulièrement l’actif circulant, il convient de relever la très forte diminution constatée entre 2015 et 2016 du poste créances d’exploitation (-75 M€).

I / 3-2 Les grands équilibres financiers

- L’évolution du fonds de roulement

ACTIF 2015 PASSIF ACTIF 2016 PASSIF

EMPLOIS STABLES RESSOURCES STABLES EMPLOIS STABLES RESSOURCES STABLES

4 567 M€ 5 145 M€ 4 687 M€ 5 265 M€

Fonction investissement Fonction Financement Fonction investissement Fonction Financement

FR FR

577 M€ 578 M€

1 848 M€ 1 773 M€

1 271 M€ 1 194 M€

Fonction exploitation Fonction exploitation

PASSIF CIRCULANT

Fonction exploitation Fonction exploitation

ACTIF CIRCULANT ACTIF CIRCULANT

PASSIF CIRCULANT

ACTIF 31/12/2015 Corrections 01/012016 2016 PASSIF 31/12/2015 Corrections 01/012016 2016

Actif immobilisé net 1 241 1 241 1 214 Capitaux permanents 1 562 7 1 570 1 537

Actif circulant net (hors trésorerie)*

1 322 1 322 1 245 Provisions 203 203 218

Dettes (hors trésorerie)* 1 282 -7 1 275 1 198

Trésorerie (actif) 485 485 493 Trésorerie (passif) ns 1

TOTAL 3 048 3 048 2 953 TOTAL 3 048 3 048 2 953

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 35

Au 31 décembre 2016, les ressources stables (au passif) reçues sous forme de subventions d’investissement restent toujours très largement supérieures aux emplois à long terme qui sont effectués sous forme d’immobilisations (à l’actif). Cet écart structurel constitue le fonds de roulement (FR). D’un montant de 578 M€ au 31 décembre 2016, ce dernier reste relativement stable par rapport à 2015 (577 M€).

Traditionnellement, l’appréciation du bon niveau de FR se mesure par rapport au cycle d’exploitation, c’est à dire au regard de l’ensemble des interactions de l’activité du CNRS avec les tiers (ses créanciers, ses débiteurs, le Trésor public, etc.) et l’incidence de ces interactions sur la trésorerie (T).

La relation entre le haut et le bas de bilan apparaît donc au travers de l’égalité : FR = BFR +T.

- Le besoin en fonds de roulement et la trésorerie

Le besoin en fonds de roulement (BFR) résulte du décalage temporel entre les encaissements et les décaissements générés par l’établissement.

En millions d'euros 2015 Corrections 01/012016 2016

Besoin en fonds de roulement net 93 93 86

Fonds de roulement 577 577 578

Trésorerie nette 484 484 493

Comme pour les deux années précédentes, le CNRS enregistre au 31 décembre 2016 un BFR positif. La baisse de

ce BFR (86 M€ en 2016 contre 93 M€ en 2015, soit une baisse de 7 M€) signifie que l’activité courante a dégagé au cours

de l’exercice un excédent de trésorerie, comme en témoigne la variation positive de la trésorerie nette de + 8 M€.

Cette variation positive du BFR s’explique par une diminution de l’actif circulant hors trésorerie (- 77 M€) ainsi que des dettes non financières (-77 M€) (cf. supra point 1/3.1).

Le fonds de roulement très largement positif (+ 578 M€) permet donc de couvrir en totalité le BFR (+ 86 M€), ce qui permet au CNRS d’atteindre un niveau de liquidité suffisant pour faire face à ses dépenses courantes.

Au 31 décembre 2016, la trésorerie, d’un montant de 493 M€ (contre 484 M€ en fin d’année 2015), représente 1,7 mois de dépenses décaissables (contre 1,8 en 2015, 1,5 en 2014 et 1,8 en 2013).

L’EVOLUTION DU BESOIN DE FONDS DE ROULEMENT :

2015 (en M€) 2016 (en M€)

Emprunts 4 Emprunts 4

TRESORERIE PASSIVE Trésorerie nette 8 TRESORERIE PASSIVE 1

FR = 577 FR = 578

BFR = 93 BFR = 86

T = 484 T = 493

Variation FR = BFR + T

2015 1 - 7 8

07/07/1905 2016

TOTAL GENERAL

6 415 6 415 6 460 6 460

485 493

TOTAL GENERAL TOTAL GENERAL TOTAL GENERAL

TRESORERIE ACTIVE 1 270 TRESORERIE ACTIVE 1 194

ACTIF CIRCULANT

1

ACTIF CIRCULANT

1 363

PASSIF CIRCULANT

Besoin en Fonds de 1 279

PASSIF CIRCULANT - 7

Fonds de roulement

3 571 3 725

Amortissements et provisions Amortissements et provisions

Variation

4 567 4 687

1 570 1 537

Actif immobilisé brut Actif immobilisé brut

Capitaux permanents Capitaux permanents

4 567 5 145 4 687 5 265

EMPLOIS STABLES RESSOURCES STABLES EMPLOIS STABLES RESSOURCES STABLES

BILAN - EXERCICE BILAN - EXERCICE

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 36

I / 3-3 Le tableau des flux de trésorerie

Le tableau des flux de trésorerie permet d’affiner l’analyse de la situation financière du CNRS en se focalisant sur les principaux flux de sa trésorerie.

Ce tableau fait apparaître les flux nets de trésorerie dégagés par l’activité courante du CNRS (139 M€ en 2016 contre 259 M€ en 2015) et par les opérations d’investissement (subventions, acquisitions et cessions d’actifs immobilisés).

Il apparait que la variation du besoin en fonds de roulement, qui est de – 7 M€, est presque exclusivement liée à des flux d’investissement. En effet, cette variation correspond à celle constatée, entre 2015 et 2016, sur le poste dettes sur immobilisations au passif du bilan.

Compte tenu de cette situation, il en résulte, en définitive, que les flux de trésorerie générés par l’activité sont positifs à hauteur de 139 M€, tandis que ceux liés à l’investissement sont négatifs pour un montant de 130 M€.

En millions d'€uros 2016

Résultat net -23

Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l'activité 161

Marge brute d'autofinancement 139

Variation du besoin en fonds de roulement liés à l'activité

Flux net de trésorerie générée par l'activité 139

Investissements nets -203

Recettes d'investissement 79

Variation du besoin en fonds de roulement liés à l'investissement -7

Flux net de trésorerie liés aux opérations d'investissement -130

Flux de trésorerie liés aux opérations de financement ns

Variation de trésorerie 8

Trésorerie d'ouverture 484

Trésorerie de clôture 493

Solde 8

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 37

II - LA FIABILISATION DE L’INFORMATION FINANCIERE :

II / 1 La démarche de maîtrise des risques financiers et comptables

La démarche de qualité comptable du CNRS est conforme au cadre réglementaire applicable aux établissements publics (notamment l’article 215 du décret du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP)), et aux circulaires annuelles du directeur général des finances publiques et du directeur du budget relatives au cadre budgétaire et comptable des opérateurs de l’Etat et des établissements publics nationaux.

II / 1-1 L’organisation pour la maîtrise des risques financiers et comptables

Les référents du contrôle interne comptable et du contrôle interne budgétaire sont respectivement la DCIF et la DSFIM. L’organisation pour la maîtrise des risques est copilotée par la direction de l’audit interne (DAI), la mission pilotage et relations avec les délégations régionales et les instituts (MPR) et la DCIF.

Le dispositif repose sur :

- un organe de décision : le comité des risques (CORI). Il est responsable de la validation de la cartographie des

risques et du plan d’action, y compris la priorisation des actions. Animé par les pilotes et présidé par le directeur

général délégué aux ressources, il réunit l’ensemble des directeurs fonctionnels, ainsi qu’un représentant des

délégations régionales et des instituts. Il se réunit une ou deux fois par an.

- le groupe de coordination des risques (GCR) qui suit le plan d’actions et la cartographie des risques tous les

trimestres. Il réunit des représentants des directions fonctionnelles, des délégations régionales et des instituts.

- les référents auprès des ministères de tutelle (DCIF et DSFIM) sont entre autres garants de l’autoévaluation

annuelle à l’aide de l’échelle de maturité de la gestion des risques (EMR).

II / 1-2 Le bilan 2016 du dispositif

Les années 2015 et 2016, avec le déploiement de la dématérialisation des factures (projet P2D2/ SCTD et Chorus Portail Pro 2017) et la mise en place des dispositions de la GBCP, enregistrent un changement radical de l’environnement de travail dans les fonctions financières, impactant les règles, les méthodes de travail et les outils.

A l’aune de ces évolutions majeures, le CNRS doit procéder à une révision de ses risques financiers. Le diagnostic, et les plans d’actions qui en découleront, sont maintenant possibles puisque les nouvelles fonctionnalités sont opérationnelles dans les outils et les formations correspondantes ont été délivrées.

Afin de prendre en compte les conséquences du changement de cadre, il a été décidé de clore le plan d’actions 2015-2017, et de définir un plan d’actions réactualisé.

II / 2 Le dispositif de contrôle interne comptable du CNRS

Le contrôle interne comptable et financier repose sur un triptyque : le contrôle comptable et budgétaire stricto sensu, le processus de révision des comptes et les contrôles de conformité des auditeurs internes.

II / 2-1. Le contrôle interne comptable

Les services métiers interviennent dans leurs domaines respectifs : recettes et recouvrement, dépenses, patrimoine, paye, comptabilité générale et comptabilité budgétaire, référentiels comptables et financiers.

Le service du contrôle interne (SCI de la DCIF) supervise l’élaboration des procédures et les contrôles des processus comptables et financiers. Il intervient en animation et support dans le réseau des agents comptables secondaires.

Le contrôle interne s’appuie sur les points de contrôle intégrés aux outils et sur l’exécution de contrôles formels tracés.

Les avancées réalisées sur 2016 :

- l’élargissement du déploiement par la plateforme du SCTD du traitement dématérialisé des factures de dépense à

de nouvelles délégations régionales (DR01, DR02, DR05, DR14, DR15, DR17, DR18, DR19) ;

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- des notes sur le traitement de la dépense et de la recette en mode GBCP ;

- une note sur le contrôle du rattachement des financements de l’actif aux immobilisations ;

- la production d’une note sur le contrôle interne des frais de missions, la mise en place d’un plan de contrôle des

missions et le déploiement d’un nouveau module de suivi des anomalies dans l’outil en ligne GAF.

II / 2-2. Les processus de révision comptable et de clôture

Les révisions ont lieu aussi bien à la clôture de fin d’exercice qu’aux arrêtés comptables infra-annuels. Elles comprennent les travaux d’inventaire ainsi que les travaux de révision des comptes.

Certains comptes de tiers font l’objet d’une circularisation et d’une analyse subséquente.

II / 2-3. Les perspectives du Contrôle Interne Budgétaire (CIB)

Le déploiement d’un dispositif de Contrôle Interne Budgétaire (CIB) est une obligation règlementaire posée par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) et précisée par l’arrêté du 17 décembre 2015 portant cadre de référence du contrôle interne budgétaire et du contrôle interne comptable applicable aux organismes.

Le CIB s’inscrit en complément du contrôle interne comptable en étant orienté sur la qualité de la comptabilité budgétaire, la soutenabilité du budget et la programmation des crédits.

Il s’appuie en partie sur l’analyse des risques financiers déjà effectuée par l’établissement pour la mise en œuvre du contrôle interne comptable et sur les dispositifs en vigueur pour la préparation et le suivi du budget. Des travaux sont en cours pour formaliser ce contrôle interne budgétaire et le compléter si nécessaire.

II / 2-4. Les audits de conformité financière et comptable

L’objectif des audits de conformité financière et comptable est de donner à l’agent comptable principal, directeur des comptes et de l’information financière, l’assurance que l’ensemble des dispositifs de contrôle interne comptable et financier sont correctement appliqués et qu’ils permettent réellement de maîtriser les risques identifiés.

Pour ce faire, trois grandes catégories d’audits sont réalisées dans le réseau comptable du CNRS :

- les audits généraux sur l’ensemble des données financières et comptables conduits auprès des SFC en délégations

ou auprès des unités (de recherche ou de gestion) : ils visent à s’assurer de la qualité de l’ensemble des données

financières et comptables produites par l’établissement.

Ces audits, effectués selon une périodicité triennale conformément à une méthodologie et un plan d’audit établis par la

DCIF sont diligentés par des représentants de l’agent comptable principal (le pôle Audit de la conformité financière et

comptable directement rattaché à l’agent comptable principal) lorsqu’ils visent des SFC et par les auditeurs régionaux

lorsqu’il s’agit de laboratoires ou d’unités de gestion.

En 2016, de nouveaux programmes d’audit ont été mis en œuvre. Le nombre d’audits réalisé s’élève à 172 pour un

poids financier de 435 943 K€ soit une augmentation de +22% en nombre et +83% en couverture financière comparé à

2015 (141 audits pour un montant de 237 137k€).

- les audits conduits dans le cadre des contrats européens : les règles définies dans le 7ème PCRD et dans le

Grant agreement du programme H2020 sur la certification des audits autorisent le comptable public à être auditeur

externe ; ces dispositions confortent le rôle de l’agent comptable principal du CNRS dans la certification des états

(Form C) transmis à la Commission Européenne pour justifier les travaux réalisés par les chercheurs et les coûts

correspondants.

En 2016, les auditeurs européens ont réalisé 610 déclarations financières pour 119.3 M€ de coûts déclarés à l’Union

Européenne. Ces audits interviennent à chaque reporting périod ; une certification des coûts est obligatoire à partir de

375 k€ ou 325 k€ (H2020).

- les audits spécifiques : audit de l’unité Propre de Service ULiSSE (Transport de Matières Dangereuses) dans le

cadre d’une mission coordonnée par la DAI et une enquête au laboratoire de météorologie dynamique.

L’année 2016 a été marquée par le départ des deux auditeurs chargés des missions d’audit de la conformité financière et comptable de la DCIF. Néanmoins, de nouveaux outils à destination du réseau des auditeurs ont été mis en place et un audit de délégation a été réalisé (SFC de Meudon).

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 39

ANNEXE SUR LES COMPTES INDIVIDUELS 2016

NOTE 1 – Faits marquants de l’exercice, méthodes et principes comptables appliqués

1.1 Faits caractéristiques de l’exercice 2016

Le CNRS applique, depuis le 1er janvier 2016, le décret du 7 novembre 2012 relatif à la Gestion Budgétaire et comptable Publique, lequel vise à enrichir l’information sur la situation financière des organismes, en complétant la comptabilité générale en droits constatés par une comptabilité budgétaire distincte.

L’année 2016 a également été marquée par la constatation en comptabilité d’opérations de corrections sur

exercices antérieurs pour un montant de 54 M€. Ces corrections trouvent leur origine essentiellement dans des erreurs d’imputation comptable des financements externes de l’actif et dans les modalités erronées de traitement de ces financements pour ceux qui se rapportent à des années antérieures à l’année 2006 et qui figurent encore en 2016 au passif du bilan.

Enfin, suite à des difficultés techniques particulières, le CNES a repris à son compte le projet Insight, après la

résiliation par le CNRS de son accord-cadre conclu avec son prestataire, la société Sodern. Une charge exceptionnelle de 14 M€ a été comptabilisée, correspondant aux dépenses pour la construction d’un sismomètre précédemment inscrites en immobilisations en cours. Ce projet a été financé par le CNES à hauteur de 9,7 M€ à la date du 31 décembre 2016.

1.2 Les principes et méthodes comptables en vigueur en 2016

Les normes et règles comptables appliquées par le CNRS au titre de l’exercice de l’année 2016 sont celles édictées par le recueil des normes comptables et par l’instruction commune aux établissements publics nationaux du 22 décembre 2016 publiée par la direction générale des finances publiques (BOFIP-GCP-17-0003 du 20 janvier 2017).

Toutefois, conformément aux dispositions dérogatoires de l’arrêté du 1er juillet 2015 portant adoption du recueil des normes comptables applicables aux organismes visés aux alinéas 4 à 6 de l'article 1er du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012, dans les cas où les normes et règles prescrites par l’instruction commune susvisée sont inapplicables dès 2016, les dispositions retenues demeurent celles qui sont issues des instructions codificatrices M 9-1 de la direction générale des finances publiques.

En effet, dès lors que la nouvelle nomenclature comptable ne sera mise en œuvre qu’à compter de l’année 2017, le nouveau cadre réglementaire comptable ne sera pleinement appliqué par le CNRS qu’à compter de cette même année.

Ainsi, pour l’année 2016, les états financiers demeurent présentés selon les règles issues des instructions codificatrices M 9-1.

1-3-1 Fonds propres et actif immobilisé

● Fonds propres

Les fonds propres sont constitués, pour l’essentiel, des dotations et des subventions d’investissement perçues par le CNRS depuis sa création. Ces financements qualifiés de financements externes de l’actif évoluent, lorsqu’ils sont rattachés à un actif individualisé, de façon symétrique à cet actif. Les variations de valeurs du financement sont comptabilisées au compte de résultat.

● Immobilisations incorporelles

Le CNRS, en sa qualité d’établissement de recherche, a retenu l’option de comptabiliser les brevets développés en interne à l’actif de son bilan. Seules les dépenses directement liées à la protection juridique initiale des brevets sont activées. Les frais de recherche et de développement sont traités comme des charges de l’exercice.

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Les immobilisations incorporelles sont valorisées au coût historique d’acquisition. L’amortissement des immobilisations incorporelles est calculé suivant le mode linéaire, en fonction de la durée d’utilisation et à compter de la date de mise en service. S’agissant plus particulièrement des brevets, la date de mise en service correspond à la date de dépôt.

Plan d’amortissement des immobilisations incorporelles :

- Logiciels 5 ans

- Brevets 20 ans

- Autres immobilisations incorporelles 5 ans

● Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont valorisées au coût historique d’acquisition, hors charges financières et frais d’administration. L’amortissement des immobilisations corporelles est calculé suivant le mode linéaire, en fonction de la durée d’utilisation et à compter de la date de mise en service (prorata temporis).

Plan d’amortissement des immobilisations corporelles : La méthode de suivi des immobilisations par composants qui était préconisée par l’instruction n°06-007-M9 du 23 janvier 2006 relative aux passifs, actifs, amortissements et dépréciations des actifs a été mise en œuvre pour le parc immobilier à compter de 2012. Le tableau infra prend en compte les composants retenus et les durées d’amortissement qui leur sont associées.

Immobilisations corporelles durée

Agencements et aménagements de terrains 50 ans

Bâtiments- structure 50 ans

Bâtiments- aménagements extérieurs 25 ans

Bâtiments- équipements techniques 20 ans

Bâtiments- finitions intérieures 10 ans

Installations générales, agencements et aménagements

des constructions 10 ans

Installations techniques, matériels et outillage 5 ans*

Installations à caractère spécifique 10 ans

Matériel et outillage 5 ans

Matériel de transport terrestre 5 ans

Matériel naval 10 ans

Matériel du bureau et matériel informatique scientifique 5 ans

Matériel informatique bureautique 3 ans

Mobilier 5 ans

Matériel divers 5 ans

* Certains grands projets scientifiques ont fait l’objet d’un amortissement plus long, adapté à leur nature.

● Immobilisations financières

Les immobilisations financières sont comptabilisées à leur coût historique. La valeur actuelle (c’est-à-dire la valeur d’inventaire) des immobilisations financières est déterminée à chaque clôture d’exercice et une dépréciation est constatée si la valeur actuelle est inférieure à la valeur comptable.

1-3-2 Les provisions pour risques et charges

Depuis l’exercice 2007, les « provisions pour risques et charges » sont comptabilisées conformément aux prescriptions comptables. Ainsi, une provision est constituée dès lors qu’il existe une obligation à l’égard d’un tiers à la date de clôture, qui peut être légale, contractuelle ou implicite. Cette obligation doit faire l’objet d’une sortie probable de

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ressources au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue après la date de clôture. Cette sortie de ressource doit pouvoir être estimée avec une fiabilité suffisante pour pouvoir constituer une provision.

Ainsi :

- des coûts de démantèlement pour les Très Grandes Infrastructures de Recherche (TGIR) au titre desquels des provisions sont constatées sont évalués pour l’Institut Laue Langevin (ILL), pour l’European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) et pour le Grand Accélérateur National d’Ions Lourds (GANIL) ;

- une provision au titre des jours déposés sur un compte épargne temps est calculée sur la base du nombre de jours épargnés pour chacune des trois catégories de la fonction publique (catégories A, B et C), rapporté au coût moyen des rémunérations au sein de chacune de ces catégories ;

- une provision au titre des jours estimés de congés non pris a été calculée sur la base du nombre de jours restant à prendre à la clôture de l’exercice pour chacune des trois catégories de la fonction publique (catégories A, B et C), rapporté au coût moyen des rémunérations au sein de chacune de ces catégories ;

- une provision pour charges au titre de l’intéressement des chercheurs doit être comptabilisée à compter de 2016.

1-3-3 Les dépréciations des actifs

Le CNRS retrace en comptabilité les moins-values probables sur les éléments d’actif. La dépréciation doit être nettement précisée quant à sa nature ou son objet et doit être évaluée avec une approximation suffisante.

Les créances « clients » de l’établissement sont dépréciées lorsqu’un événement de gestion survenu ou en cours rend prévisible à la date de l’arrêté des comptes la diminution de leur valeur. Cette dernière, qui n’est pas définitive, doit être précise quant à sa nature mais incertaine quant à sa réalisation. Dès lors que le défaut de paiement d’une créance devient probable, celle-ci fait l’objet d’une dépréciation.

L’évaluation des dépréciations s’effectue créance par créance par chaque agent comptable secondaire en charge du recouvrement. Le taux de dépréciation retenu dépend des évènements de gestion sur lesquels le comptable se fonde pour apprécier le risque. Sont ainsi dépréciées :

- les créances qui font l’objet d’une réclamation au fond et dont l’annulation est probable ;

- les créances vis-à-vis des clients dont la situation financière est notoirement difficile et dont le redressement est improbable (clients en situation de redressement judiciaire, etc.) ;

- les créances vis-à-vis des débiteurs privés ou publics exigibles depuis plus d’un an sous réserve, toutefois, de l’appréciation du comptable sur les perspectives de leur recouvrement effectif.

Si l’évaluation du risque s’apprécie créance par créance, les écritures correspondantes sont en revanche passées globalement au niveau de la délégation régionale, toutes créances dépréciées confondues. Il en est de même pour les écritures de reprise de dépréciation. L’évaluation des dépréciations des créances est actualisée au 31 mai, au 30 septembre et au 31 décembre de chaque année.

Par ailleurs, des dépréciations peuvent également être constatées pour les stocks lors de la clôture de l’exercice.

Enfin, les titres de participation, les titres immobilisés et les créances rattachées à des participations peuvent également être dépréciés (cf. 1-3-1 supra).

1-3-4 Les stocks

Les « stocks de fournitures scientifiques et techniques » sont suivis selon la technique de l’inventaire intermittent et ne s’appliquent que dans quatre délégations régionales aux magasins servant les laboratoires situés à proximité. Les stocks sont évalués à leur coût moyen pondéré établi à partir de leur coût d’achat (à l’exclusion des frais généraux et des charges financières).

1-3-5 Les impôts

La situation fiscale du CNRS se présente comme suit au regard de :

● La taxe sur la valeur ajoutée

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Le CNRS est assujetti à la TVA depuis 1981. Il est placé sous le régime du réel normal. A ce titre, il effectue des déclarations mensuelles. Elles sont établies au siège à la suite de la centralisation des données des services financiers et comptables des délégations régionales.

Depuis le 1er janvier 2005, le CNRS est considéré par la direction de la législation fiscale (DLF) comme ayant la double qualité « d’assujetti complet à la TVA » et de « redevable partiel ». Depuis 2008, le CNRS a retrouvé sa capacité de déduction totale de la TVA.

● L’impôt sur les sociétés

Le 9° de l’article 207 du code général des impôts exonère d’impôt sur les sociétés les établissements publics de recherche au titre des revenus tirés des activités conduites dans le cadre des missions du service public de l'enseignement supérieur et de la recherche définies aux articles L. 123-3 du code de l'éducation et L. 112-1 du code de la recherche.

Ainsi, seules les opérations non exonérées en application des dispositions précitées sont imposables à l’impôt sur les sociétés.

● La taxe sur les salaires

En application de l’article 231 du code général des impôts, le CNRS est assujetti à la taxe sur les salaires.

Le rapport d’assujettissement à la taxe sur les salaires du CNRS en 2016 s’élève à 94%. Il est calculé en fonction du rapport existant entre les recettes et autres produits qui n’ont pas été passibles de la taxe sur la valeur ajoutée (numérateur) et l’ensemble des recettes et autres produits, y compris ceux correspondant à des opérations qui n’entrent pas dans le champ d’application de la taxe sur la valeur ajoutée (dénominateur).

La taxe sur les salaires est versée trimestriellement et soldée au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle de l’imposition.

1-3-6 Les ressources

● La subvention pour charges de service public

Depuis l’exercice 2006, année d’application de la loi organique n°2001-692 du 1er août 2001 (LOLF), le CNRS perçoit de l’Etat une subvention pour charges de service public (SCSP). Cette dernière représente le principal lien financier entre l’Etat et les opérateurs publics. Pour le CNRS, elle couvre l’ensemble des besoins de financement de l’établissement sans faire de distinction entre la part relative aux investissements courants et celle concernant le fonctionnement.

La SCSP est enregistrée au compte 741 « ministère de tutelle – subvention pour charges de service public ».

● Les ressources propres

Les ressources propres regroupent l’ensemble des fonds perçus par le CNRS en dehors des subventions accordées par le ministère de tutelle. La notion de ressources propres recouvre ainsi une assez large diversité de situations, des subventions européennes aux contrats de recherche conclus avec l’Agence Nationale de la Recherche ou avec des entreprises privées en passant par les conventions signées avec des collectivités locales qui s’impliquent dans la recherche.

.

● La comptabilisation des produits selon l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013 pour les subventions reçues et suivant la méthode à l’avancement pour les contrats de recherche

Depuis le 1er janvier 2014, le CNRS applique l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013 (BOFIP-GCP n° 13-0022 du 5 décembre 2013) relative aux modalités de comptabilisation des subventions reçues pour comptabiliser les produits liés aux subventions.

En effet, depuis l’exercice 2008, les produits relatifs aux subventions et aux contrats de recherche étaient comptabilisés selon la méthode à l’avancement. Cette méthode concernait les opérations s’exécutant au-delà de l’exercice comptable, à savoir :

- les projets financés par l’Agence Nationale de la Recherche ;

- les opérations financées par l’Union européenne ;

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- les contrats de collaboration de recherche avec des organismes divers (personnes morales de droit privé ou public) ;

- les subventions de fonctionnement versées par des tiers (ministères, collectivités territoriales, fonds FEDER, etc.) pour des opérations qui s’exécutent au-delà de l’exercice comptable.

Le périmètre visait toutes les opérations dont l’exécution avait commencé à compter de 2007, à l’exclusion des subventions dont la décision attributive avait été signée avant le 1er janvier 2007.

A compter du 1er janvier 2014 et la mise en place de l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013, une distinction est réalisée au sein des opérations pluriannuelles selon qu’elles impliquent une contrepartie directe d’une valeur équivalente pour l’établissement à l’encontre du financeur ou qu’elles soient sans contrepartie.

Les opérations pluriannuelles sans contrepartie directe définissent les subventions et les opérations pluriannuelles avec contrepartie directe les contrats de recherche que le tiers soit public ou privé.

Par conséquent, les financements reçus sans contrepartie directe d’une valeur équivalente attendue par le financeur qualifiés de contrats jusqu’au 1er janvier 2014 ont été reclassifiés en subventions et sont comptabilisés selon les modalités décrites dans l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013 qu’elles soient annuelles ou pluriannuelles.

L’imputation et le traitement comptable diffèrent en fonction de leurs catégories, à savoir en subvention d’investissement ou en subvention de fonctionnement, et selon les modalités de versement indiquées dans l’acte attributif. En effet, les droits liés à la subvention sont constatés dès lors que les conditions présentes dans l’acte attributif sont réalisées. Lorsque l’attribution de la subvention est conditionnée à la réalisation effective des dépenses, les droits de l’établissement sont constatés lors de la production périodique de justificatifs financiers ou scientifiques adressés au financeur (financements relatifs à des projets de recherche pluriannuels provenant notamment de l’Union européenne ou au titre des investissements d’avenir).

Concernant les contrats de recherche définissant les opérations pluriannuelles avec contrepartie directe d’une valeur équivalente attendue par le financeur, la distinction s’opère selon que le financeur soit public ou privé.

Jusqu’en 2008, compte tenu de la difficulté de distinguer les opérations « standard » comptabilisées à la facturation des opérations suivies à l’avancement, le CNRS, par souci de prudence, avait opté pour la comptabilisation des produits à hauteur des coûts réels. L’évaluation des produits à l’avancement reposait donc sur les dépenses réellement exécutées et les produits facturés attachés à chaque opération (à l’exclusion des dépenses de personnel permanents et des dépenses financées par les prélèvements). Le montant comptabilisé au titre de la méthode à l’avancement correspondait à la différence entre les coûts réels et les produits facturés cumulés depuis le démarrage de l’opération. Des produits à recevoir étaient comptabilisés en fin de période si les coûts réels étaient supérieurs aux produits facturés. Dans le cas inverse, des produits constatés d’avance étaient comptabilisés. Ces écritures d’inventaire étaient contre-passées au début de la période suivante.

A compter de 2009, l’établissement a décidé de mettre en œuvre une méthode de calcul du montant des produits à l’avancement à comptabiliser en fin de période qui repose sur les prévisions de recettes et les prévisions de dépenses de chaque opération évaluées sur la durée totale de celle-ci.

Cette méthode de calcul a été également retenue à compter de l’exercice de l’année 2014 afin de comptabiliser les produits relatifs aux subventions reçues.

Cette orientation permet ainsi de mieux tenir compte des dépenses d’environnement scientifique, de la provision pour perte d’emploi, des frais de gestion. Elle donne ainsi une meilleure traduction de l’activité de l’établissement.

La règle de gestion retenue pour le calcul des produits à comptabiliser en fin de période est la suivante :

Selon le sens de cet ajustement, des produits à recevoir ou des produits constatés d’avance sont comptabilisés. Ces écritures d’inventaire sont contre-passées au début de la période suivante.

■ Détermination des produits à l’avancement en fin de période depuis le démarrage de l’opération:

Produits à l’avancement =Dépenses réalisées depuis le démarrage de l’opération

Prévisions de dépenses sur la durée totale de l’opération

XPrévisions de recettes

sur la durée totale de

l’opération

■ Détermination de l’ajustement des produits à comptabiliser en fin de période pour tenir compte des produits facturés déjà

comptabilisés en classe 7 depuis le démarrage de l’opération:

Ajustement des

produits à l’avancement = produits à l’avancement – produits facturés depuis le démarrage de l’opération

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1-3-7 Les placements financiers

● Les placements budgétaires

Les fonds qui proviennent d’excédents d’exercices antérieurs, de libéralités, des cessions, etc. peuvent être placés en valeurs d’Etat ou garanties par l’Etat et en Bons du Trésor négociables (BTF ou BTAN). Ces placements sont inscrits au budget et immobilisés.

● Les placements de trésorerie

Jusqu’en 2013, le CNRS avait la possibilité, si la trésorerie disponible était suffisante, d’effectuer des placements en valeurs du Trésor (BTF) ou en comptes à terme auprès de la DRFIP d’Ile-de-France. Un plafond maximum de placement (130 M€) avait été fixé, en 2002, par la direction générale du CNRS.

Depuis l’entrée en vigueur du décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la GBCP, pour effectuer de nouveaux placements, les organismes publics régis par le titre III du décret, tels que le CNRS, doivent, en application de son article 197, solliciter une nouvelle autorisation des ministres chargés de l’économie et du budget.

Toutefois, par exception à la règle susvisée, les placements relatifs aux fonds libres provenant de libéralités ou d'aliénation d'éléments du patrimoine ne sont soumis à aucune autorisation préalable.

Le CNRS n’a pas sollicité de nouvelle autorisation. Par conséquent, il n’y a pas de placements de trésorerie au 31 décembre 2016.

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NOTE 2 – Compléments d’informations relatifs au Bilan

ACTIF Référence

annexe 31/12/2015 Corrections 01/012016 2016

(en millions d'euros)

Immobilisations incorporelles 71 71 69

Brut 202 202 205

Amortissements 131 131 136

Immobilisations corporelles 1 153 1 153 1 132

Brut 4 337 4 337 4 454

Amortissements / Dépréciations 3 184 3 184 3 322

Immobilisations financières 17 17 13

Brut 28 28 29

Dépréciations 11 11 15

ACTIF IMMOBILISE NET Note 2-1 1 241 1 241 1 214

Stocks 1 1 1

Avances et acomptes versés sur commandes 24 24 22

Créances clients et comptes rattachés (net)* 1 067 1 067 987

Brut 1 108 1 108 1 021

Dépréciations 41 41 34

Autres créances d’exploitation 228 228 233

Créances d'exploitation Note 2-2 1 295 1 295 1 220

Disponibilités et valeurs mobilières Note 2-3 485 485 493

Charges constatées d'avance 1 1 3

ACTIF CIRCULANT 1 806 1 806 1 739

TOTAL GENERAL 3 048 3 048 2 953

* dont 5 M€ en 2015 et 6 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

PASSIF Référence

annexe 31/12/2015 Corrections 01/012016 2016

(en millions d'euros)

Situation nette 1 174 25 1 199 1 212

Financement Externe des actifs - autre que Etat 380 -18 362 347

Résultat de l'exercice 9 9 -23

CAPITAUX PERMANENTS Note 2-4 1 562 7 1 570 1 537

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Note 2-5 203 203 218

Dettes financières 12 -7 5 5

Avances et acomptes reçus sur commandes 916 916 840

Dettes fournisseurs et comptes rattachés* 110 110 97

Dette sociale 20 20 15

Dette fiscale 33 33 33

Dette sur immobilisations et comptes rattachés 1 1 8

Autres dettes 95 95 122

Dettes d'exploitation 259 259 274

Produits constatés d'avance 95 95 79

DETTES Note 2-6 1 282 -7 1 275 1 199

TOTAL GENERAL 3 048 3 048 2 953

* dont 5 M€ en 2015 et 6 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

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2.1 L’actif immobilisé

L’actif brut s’élève à 4 687 M€ en 2016, contre 4 567 M€ en 2015, soit une augmentation de 120 M€. En net, l’actif immobilisé s’établit à 1 214 M€ en 2016, contre 1 241 M€ en 2015, soit une diminution de 27 M€.

2-1-1 Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles s’élèvent en valeur brute à 205 M€ en 2016 contre 202 M€ en 2015. Leur valeur nette s’établit à 69 M€ en 2016 contre 71 M€ en 2015 soit une baisse de 2,8 %.

2-1-1-1 Les différents actifs incorporels (hors immobilisations en cours)

Immobilisations incorporelles

Valeurs brutes Amortissements Net Variation

2015 / 2016

2015 Entrées Sorties 2016 2015 Hausse Baisse 2016 2015 2016 %

Frais de recherche et développement

ns ns ns ns ns ns ns ns 442%

Logiciels 108 5 2 111 96 4 2 99 12 12 -2%

Concessions, brevets et licences

86 6 5 87 28 4 2 30 57 56 -2%

Autres immobilisations incorporelles

6 ns ns 6 6 ns 6 ns ns 51%

GANIL 1 ns 1 1 ns 1 ns ns -10%

TOTAL 201 11 8 204 131 9 4 136 70 68 -2%

Les immobilisations incorporelles retracent les acquisitions de logiciels, les opérations liées aux brevets et celles relatives aux systèmes d’information.

Depuis 2007, les frais de dépôt des brevets sont enregistrés au bilan et amortis sur une durée de 20 ans. En revanche, les frais de recherche et de développement sont enregistrés en charges. Le montant de 87 M€ (en valeur brute) inscrit au bilan représente le cumul des frais de dépôt des brevets déposés depuis 1996 et encore actifs à la date du 31 décembre 2016. Ont été sortis du bilan en 2016 les brevets abandonnés, les brevets qui ne sont plus protégés juridiquement ainsi que les brevets cédés. La valeur nette au 31 décembre 2016 est quasiment identique à celle constatée fin 2015 soit 56 M€. Les flux d’achats de l’année (6 M€) sont compensés par la dotation aux amortissements (4 M€) et les sorties du bilan (3 M€ en valeur nette).

Le poste logiciels s’établit en valeur nette à 12 M€ en 2016 comme en 2015. Cette stabilité s’explique par des flux d’achats de l’année (5 M€) compensés pour un montant presque identique par la dotation aux amortissements (4 M€).

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2-1-1-2 Les immobilisations en cours

Immobilisations incorporelles en cours

Valeurs Variation 2015 /

2016

2015 Entrées Sorties 2016 %

Logiciels en cours 1 2 3 1 -27%

TOTAL 1 2 3 1 -27%

2-1-2 Immobilisation corporelles

Les immobilisations corporelles s’élèvent en 2016 à 4 454 M€ en brut (contre 4 337 M€ en 2015). En valeur nette, elles s’élèvent à 1 132 M€ contre 1 153 M€ en 2015, soit une baisse de 1,85%.

2-1-2-1 Le parc immobilier et les terrains

Parc immobilier et Terrains

Valeurs brutes Amortissements Dép. Net Variation

2015 / 2016

2015 Entrées Sorties 2016 2015 Hausse Baisse 2016 2016 2015 2016 %

Terrains nus reçus en dotation ou en affectation

47 47 7 39 39 0%

Terrains nus acquis 9 9 ns 9 9 0%

Agencements et aménagements de terrains

4 ns 4 1 ns 1 3 3 2%

Bâtiments Structure 285 6 4 287 81 4 2 84 32 172 171 0%

Bâtiments Aménagement Ext

113 2 ns 114 47 4 ns 51 66 63 -4%

Bâtiments Equipement technique

344 12 ns 355 175 14 ns 188 170 167 -1%

Bâtiments Finitions interne 127 2 ns 129 88 7 ns 95 40 34 -14%

Installations, agencements, aménagements des constructions

97 ns ns 97 91 2 ns 92 6 5 -27%

Ganil 13 ns 13 12 ns 12 1 1 -15%

TOTAL 1 039 21 5 1 055 493 32 2 523 39 506 493 -3%

La valeur nette du parc immobilier et des terrains connaît une baisse par rapport à 2015 (-3 %).

En revanche, la valeur brute du parc immobilier et des terrains est en augmentation de 16 M€. Cette augmentation s’explique par l’achèvement de travaux immobiliers (21 M€) d’un montant supérieur aux sorties (5 M€).

Par ailleurs, la dotation aux amortissements afférente s’établit à 32 M€ contre 35 M€ en 2015, soit une baisse de 3 M€.

Enfin, le poste installations, agencements, aménagements des constructions est stable par rapport à l’année 2015.

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2-1-2-2 Les installations techniques, matériels et outillages

Installations techniques, matériels et outillages

Valeurs brutes Amortissements Dép. Net Variation

2015 / 2016

2015 Entrées Sorties 2016 2015 Hausse Baisse 2016 2016 2015 2016 %

Installations techniques, matériels et outillages proprement dits

34 1 1 35 32 1 1 32 2 3 32%

Autres installations à caractère spécifique

125 ns 2 123 104 6 2 108 21 16 -26%

Matériel et outillage 2 293 120 45 2 367 1 910 145 45 2 011 382 356 -7%

GANIL 56 ns 57 46 1 47 10 9 -10%

TOTAL 2 508 122 48 2 582 2 092 153 48 2 197 416 385 -8%

Les installations techniques, matériels et outillages sont, en valeur nette, en baisse par rapport à 2015 (- 8%).

Cette diminution par rapport à 2015 s’explique par des mises au rebut et des dotations aux amortissements supérieures aux flux d’achats de l’année.

Au sein de cet ensemble, le principal poste matériel et outillage (92% du montant total du poste) connait une baisse de 7%, dès lors que :

- les investissements en matériels (120 M€) sont inférieurs à la dotation annuelle aux amortissements (145 M€) ;

- les sorties, essentiellement des mises au rebut, demeurent conséquentes (45 M€).

2-1-2-3 Les autres immobilisations corporelles

Autres immobilisations

corporelles Valeurs brutes Amortissements Dépréciations Net

Variation 2015 / 2016

2015 Entrées Sorties 2016 2015 Hausse Baisse 2016 2016 2015 2016 %

Collections 2 ns ns 2 2 2 -5%

Installations tech. agencements

34 1 ns 36 25 1 ns 26 9 9 3%

Matériels de transport 21 1 1 22 18 1 1 19 3 3 -11%

Matériels de bureau et informatique

560 26 27 560 491 27 27 492 69 68 -1%

Mobilier 21 1 1 21 19 1 1 19 2 1 -11%

Matériels divers 9 2 ns 11 6 1 ns 7 3 4 26%

GANIL 1 ns 1 ns ns ns ns ns -11%

TOTAL 648 31 29 651 560 31 28 563 88 88 0%

Les autres immobilisations corporelles sont stables par rapport à 2015 (88 M€ en valeur nette).

Le principal poste matériel de bureau et informatique s’élève en valeur nette à 68 M€ en 2016, soit à un montant presque équivalent à celui de 2015 (69 M€). Cette stagnation s’explique par des flux d’achat de l’année stables par rapport à 2015 (26 M€) et qui sont compensés par la dotation annuelle aux amortissements (27 M€).

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Les sorties des autres immobilisations corporelles sont la conséquence de mises au rebut à hauteur de 27 M€ en valeur brute dont une fraction importante concerne des biens antérieurs à 1995 (dont la valeur nette est, de fait, nulle).

2-1-2-4 Les encours d’immobilisations

Immobilisations en cours

Valeurs Variation

2015 / 2016

2015 Entrées Sorties 2016 %

Constructions 25 56 24 57 124%

Installations tech, matériels et outillages

34 12 17 30 -14%

Avances et acomptes (GANIL)

12 6 17 49%

Encours GANIL 53 4 58 8%

Encours Autres 17 - 12 1 5 -73%

TOTAL 142 66 42 166 17%

L’augmentation de 17% des encours est due à l’importance des flux d’entrée de travaux immobiliers de l’année (56 M€) tandis que les travaux immobiliers achevés au cours de l’année ne sont que de 24 M€ (contre 76 M€ en 2015).

Les flux d’encours hors GANIL s’élèvent seulement à 58 M€ contre 88 M€ en 2015, soit une baisse de 37%. Celle-ci concerne les travaux liés aux encours divers (-73%) mais aussi les travaux liés aux matériels (-14%), qui s’élèvent à 12 M€ contre 30 M€ en 2015, soit une baisse de plus de 50%.

Les mises en service s’établissent à 42 M€ dont plus de la moitié concerne des travaux immobiliers (cf. supra « 2-1-2-1 Le parc immobilier et les terrains) et 18 M€ seulement des installations et matériels techniques.

S’agissant du GANIL, le poste «avances et acomptes» est en augmentation par rapport à 2015 (17 M€ en 2016 contre 12 M€ en 2015) mais les entrées augmentent moins vite (6 M€ en 2016 contre 8 M€ en 2015).

Enfin, il est précisé que le poste « encours GANIL » retrace les encours de travaux liés au projet SPIRAL 2, qui sont en constante augmentation (+8% par rapport à 2015). Les biens relatifs à ce projet devraient, si le calendrier prévisionnel est respecté, être mis en service au cours de l’année 2017.

2-1-2-5 Les impacts du décret 2008-1248 du 01/12/2008 et de la mise en place de conventions de délégations de gestion

● Décret n°2008-1248 du 1er décembre 2008 relatif à l’utilisation des immeubles domaniaux par les services de l’Etat et ses établissements publics

Le décret ainsi que les circulaires d’application de janvier 2009 ont remplacé le dispositif de remise en dotation aux établissements publics par un dispositif de conventions d’occupation moyennant le paiement de loyers budgétaires. La signature de telles conventions établies selon le modèle fixé par l’arrêté du 21 avril 2009 maintient les biens sous le contrôle des opérateurs.

Au 31 décembre 2016, 37 conventions d’occupation ont été signées ou sont en cours de signature.

● Mise en place de conventions de délégations de gestion entre le CNRS et les universités

Dans le cadre des orientations données par son conseil d’administration, le CNRS définit actuellement avec ses principaux partenaires (universités) des conventions de délégation globale de gestion (DGG).

Afin de clarifier la gestion des unités mixtes de recherche (sous la double tutelle du CNRS et des universités), la gestion administrative et financière de ces unités peut être confiée à un seul partenaire (universités ou CNRS selon les cas).

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L’entité gestionnaire (délégataire) reçoit alors une subvention de fonctionnement de la part du partenaire (délégant) qui lui a confié la gestion de l’unité.

A la signature de la convention, le délégant peut mettre à disposition du délégataire des matériels ou des immeubles.

Ces mises à disposition ne transfèrent pas, du délégant au délégataire, le contrôle des biens concernés. Elles sont, en effet, pour le délégant, des affectations de ressources à des travaux de recherche, réalisés au travers des UMR, conformément à ses statuts et mission. Ainsi, le délégant ne se dessaisit pas des avantages économiques ou des potentiels de service des équipements considérés.

La première convention a été signée en 2009. Au 31 décembre 2016, 125 conventions sont en cours :

- 61 conventions de DGG totale signées, dont 25 DGG CNRS et 36 DGG universitaires ou autres partenaires ;

- 64 conventions de DGG partielle signées, dont 48 DGG CNRS et 16 DGG universitaires ou autres partenaires.

2-1-3 Immobilisations financières

Immobilisations financières 2015 2016 Net Variation

2015 / 2016 Brut Brut Dépréciations 2015 2016

Les participations 15 19 15 4 4 -1%

Titres de participation 11 15 13 2 2 5%

Créances rattachées à des participations 3 4 2 2 2 -9%

Les titres immobilisés 5 5 ns 5 5 0%

Droits de créances 5 5 ns 5 5 0%

Les prêts et avances 6 2 6 2 -66,37%

Prêts au personnel ns ns ns ns -41%

Prêts aux sociétés de construction ns ns ns ns -5%

Autres prêts 6 2 6 2 -71%

Cautionnement 2 2 2 2 10%

TOTAL 28 29 15 17 13 -24%

2-1-3-1 Les participations

Le compte 26 titres de participations (détaillé dans le tableau ci-dessous) ajouté aux prêts et aux avances que le CNRS consent (cf. rubrique autres prêts) traduit l’engagement financier de l’établissement auprès d’un certain nombre d’organismes. Il retrace les participations détenues par le CNRS auprès :

- de ses filiales, notamment, CNRS Editions (+ de 99%), FIST SA (+ de 70%) ;

- de sociétés scientifiques, telles que Synchrotron Soleil où la participation du CNRS représente plus de 70% du capital de cet organisme.

Dans le cadre du programme Investissements d’avenir, l’Etat dote en capital, via l’Agence nationale de la recherche (ANR), des établissements et organismes de recherche ou leurs structures porteuses afin que ceux-ci en tant qu’actionnaires contribuent à la constitution du capital social initial des sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT).

Depuis l’année 2011, le CNRS a contribué au capital de treize SATT à hauteur de 7,9 M€. Comme indiqué au point I/1-3, l’établissement a participé en 2016 à l’augmentation de capital des SATT Aquitaine, Axlr, Nord Lille et Ouest Valorisation pour un montant total de 3,9 M€. Cette recapitalisation ayant été immédiatement suivie par une réduction de capital d’un même montant, ces participations ont été entièrement dépréciées dans les comptes de l’établissement.

Il est précisé qu’en application de l’instruction du 18 décembre 2012 relative à la comptabilisation des financements externes de l’actif, les participations du CNRS dans les SATT étant entièrement financées par l’Etat, les

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dépréciations susvisées ont entrainé une reprise au résultat du financement afférent pour un même montant. Cette opération est donc neutre sur le résultat de l’établissement.

Fin 2016, sont dépréciées : - l’ensemble des SATT, en raison des résultats négatifs constatés pour ces sociétés et des prévisions à

moyen terme pessimistes (résultats déficitaires, capitaux propres négatifs)

- les sociétés IFMAS SAS, CNRS Editions, Thémis et IODS.

Les créances rattachées à des participations correspondent à des créances à long terme que le CNRS détient sur sa filiale FIST SA dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur l’innovation du 12 juillet 1999 relative aux transferts de technologie de la recherche publique auprès de jeunes entreprises innovantes. Il s’agit en général de cessions de brevets au profit d’entreprises moyennant une participation du CNRS au capital de ces dernières via la filiale FIST. Fin 2016, ces créances sont dépréciées (pour 59 % environ de leur valeur) en raison du risque inhérent à ce type d’activité.

2-1-3-2 Les titres immobilisés

Le poste titres immobilisés est essentiellement constitué de placements, issus de legs au profit du CNRS, effectués en actions ou obligations. Il n’y a pas eu de nouveaux placements en 2016.

2-1-3-3 Les prêts et avances

Les prêts et avances représentent :

- les prêts consentis au personnel (mobilité – relocalisation) et aux sociétés de construction dans le cadre de

conventions de mise à disposition de logements au personnel, soit 0,43 M€ au 31/12/2016 ;

- une caution de 1,7 M€ versée à Pôle Emploi dans le cadre de la convention signée par le CNRS avec cet

organisme dans le cadre de l’aide au retour à l’emploi. Cette caution est en diminution par rapport à 2015 à la suite de la

signature d’une nouvelle convention avec ce même organisme et des remboursements qui ont été opérés.

2-1-3-4 Les cautionnements

Les cautionnements réalisés par l’établissement s’élèvent à 1,7 M€ fin 2016 dont 1,3 M€ au titre de cautions

bancaires constituées en 2014 dans le cadre du contrat ELI-NP signée entre l’institut roumain de physique et d’ingénierie nucléaire et un consortium dont fait partie le CNRS.

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2-1-4 Le tableau des filiales et des participations financières du CNRS

2-1-4-1 Les filiales

Entités Sigle Capital

en milliers d'euros

Autres capitaux propres

en milliers d'euros6

Quote part du capital

détenu

Valeur brute comptable des titres détenus

en milliers d'euros

Dépréciation en milliers

d'euros

Valeur nette comptable des titres détenus

en milliers d'euros

Prêts et avances consentis

par le CNRS

en milliers d'euros

Dépréciation des prêts et

avances consentis

par le CNRS en milliers

d'euros

Participations à plus de 50% 1732 1 588 144

CNRS Editions CNRS

Editions 762 621 99,99% 762 141 621

Téléscope Héliographique pour l'Etude du Magnétisme et de l'Instabilité solaire

Thémis 3 -212 80,00% 2 2

Synchroton Soleil Soleil 12 12 72,00% 9 9

France Innovation scientifique et transfert

Fist SA 1 128 2 191 69,60% 815 815

6 Chiffres issus de l’exercice précédent

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 53

2-1-4-2 Les autres participations

Entités Sigle Capital

en milliers d'euros

Autres capitaux propres

en milliers d'euros7

Quote part du capital

détenu

Valeur brute comptable des titres détenus

en milliers d'euros

Dépréciation en milliers

d'euros

Valeur nette comptable des titres détenus

en milliers d'euros

Prêts et avances consentis

par le CNRS

en milliers d'euros

Dépréciation des prêts et

avances consentis

par le CNRS en milliers

d'euros

Participations entre 10 et 50% 18 017 12 810 12 193 617

European Gravitational Observatory

EGO 100 2 589 50,00% 50 50

Institut de Radio-Astronomie Millimétrique

Iram 2 -924 47,00% 1 1

Canada France Hawai Telescope Corporation

CFHTC 42,50%

Centre européen de Recherche en Biologie et en Médecine

CERBM 12 225 33,33% 4 4

SATT Lyon Saint Etienne (LSE)

1 000 -3 560 33,00% 330 330

SATT Conectus Alsace 1 000 812 26,00% 2 210 2 210

SATT Midi Pyrenées 1 000 1 000 25,00% 1 400 1 400

SATT PACA Corse 1 000 886 23,00% 1 840 1 840

SATT axlr 1 000 -1 304 23,00% 690 690

SATT Grand Est 1 396 -814 13,32% 229 229

Quadrivium 300 20,00% 60 60

Grand Equipement National de Calcul Intensif

GENCI 20,00%

SATT Aquitaine 1 000 -8 144 19,00% 1 539 1 539

SATT LUTECH 1 000 760 17,20% 1 715 1 715

Institut Max von Laue-Paul Langevin

ILL 2 2 16,67%

SATT GRAND CENTRE 1 000 -1 579 16,20% 162 162

SATT Ouest valo 1 000 -5 16,00% 1 855 1 855

European Synchrotron Radiation Facility

ESRF 15 143 13,75% 2 2

SATT IDF INNOV 1 000 459 10,20% 102 102

ANR IEED PIVERT 5 000 3 256 10,00% 500 500

SATT GIFT 1 000 -1 505 12,10% 121 121

Participations inférieures à 10% 9 627 943 668 275

SATT Nord lille 1 000 -4 055 8,40% 504 504

IFMAS SAS IFMAS 2 345 563 7,51% 231 114 117

Génoplante Valor Géno-plante

3 810 3 665 4,00% 152 152

Insead OEE Data Services IODS 1 320 -142 3,79% 50 50

XFEL XFEL 25 553 929 1,60%

FAIR FAIR 25 25 1,30%

Plateforme d'Innovation Nouvelle Vague

Nouvelle Vague

1 152 508 0,43% 5 5

Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France

IPVF 5 398 10 0,00%

TOTAUX Participations à moins de 50% 27 644 13 753 12 861 892

7 Chiffres issus de l’exercice précédent

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2.2 Créances d’exploitation

Les créances d’exploitation (net) s’établissent au bilan à 1 220 M€ au 31 décembre 2016 contre 1 295 M€ au 31 décembre 2015 (-6%). Cette diminution significative (-75 M€) s’inscrit dans la continuité de celle de l’exercice précédent (-73 M€), et elle est la seconde constatée depuis l’exercice 2009 et la mise en place de la comptabilité à l’avancement pour le suivi des produits émanant de subventions et des contrats de recherche pluriannuels.

Cette évolution s’explique par la variation de différents postes clients dont les plus significatifs sont les suivants:

Diminution des créances relatives aux clients externes (-48 M€)

Diminution des créances relatives aux clients qualifiés de « douteux » (-8 M€), engendrant une diminution des dépréciations de créances des clients dits « douteux » (-7 M€)

Diminution des produits et des subventions d’investissement à recevoir (-38 M€) :

o relatifs aux contrats et aux subventions suivis selon la méthode à l’avancement (-32 M€)

o relatifs aux prestations et subventions annuelles (-7 M€)

Augmentation de la créance sur l ’Etat liée à la subvention pour charge de service public 2016 (+18 M€)

(en millions d'€uros) 2015 Corrections sur Ex Ant

Au 01 janvier 2016

2016

Créances clients 357 357 302

Créances clients externes (montant brut hors dépréciation) 307 307 259

Créances douteuses et litigieuses 46 46 38

Créances clients interne 5 5 6

Créances restant à facturer à la clôture de l’exercice (PAR suivis selon la méthode à l’avancement)

751 751 719

Créances clients et comptes rattachés (brut) 1 108 1 108 1 021

Dépréciations 41 41 34

Autres créances d'exploitation 228 228 233

Dont créance sur l'Etat 127 127 145

Dont produits à recevoir hors projets suivis selon la méthode à l’avancement 43 43 37

Créances d'exploitation 1 295 1 295 1 220

2-2-1 Les créances clients et comptes rattachés (brut)

2-2-1-1 Les créances clients

Les créances clients facturées, facturation interne comprise, en solde au 31 décembre 2016, s’élèvent à 302 M€ contre 357 M€ au 31 décembre 2015 (-55 M€, soit -15%).

Cette évolution significative est plus prononcée que celles constatées en fin d’années 2014 et 2015 (respectivement -12% et -11%), et résulte conjointement :

de la continuité de la clôture d’un certain nombre de projets de recherche (ANR, contrats européens dans le cadre du 7ème programme cadre de recherche et de développement (PCRD) et autres financeurs) et par conséquent du versement par le financeur du solde de ces projets

d’un meilleur taux de recouvrement suite à la mise en œuvre par l’établissement de la note du 07 août 2012 relative aux principes du recouvrement des créances de l’établissement pour les débiteurs défaillants

d’un renforcement dans l’apurement des comptes d’imputation provisoire et de la comptabilisation d’annulations de titre de recette constatés

de la diminution du montant global des titres émis issue des impacts liés par la mise en œuvre des instructions DGFIP datées du 20 novembre 2013 relatives aux modalités de comptabilisation des opérations pluriannuelles (subventions et contrats de recherche) reçues au sein de l’établissement. Depuis le 1er janvier 2014, la comptabilisation des droits du CNRS s’effectue lorsque les conditions prévues à l’acte sont remplies (production de la justification financière par exemple) et non plus pour le montant total du financement avec des paiements échelonnés sur plusieurs exercices.

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● Les créances clients externes

Les créances clients externes en solde au 31 décembre 2016 s’élèvent à 259 M€ contre 307 M€ en 2015, soit une baisse significative de 16% (-48 M€). Leur part, dans le total des créances clients, représente 86%, soit un pourcentage identique à celui de 2015. De plus, l’ensemble des créances en solde au 31 décembre 2016 n’étant pas exigible, le solde des créances clients externes ne reflète donc pas de difficultés particulières liées au recouvrement.

- 47% de ces créances en solde au 31 décembre 2016 ont moins d’un an (121 M€). De plus, les droits constatées lors du dernier trimestre 2016 représentent 30% de l’ensemble des créances clients externes au 31 décembre 2016 (77 M€).

La mise en place des instructions DGFIP du 20 novembre 2013 précitées entraîne une diminution dans le montant des créances ayant moins d’un an d’antériorité (121 M€ en 2016 contre 137 M€ en 2015, 153 M€ en 2014 et 240 M€ en 2013).

- 4% de ces créances ont été constatées en 2014, 3% en 2013 et 46% des créances ont des échéances nettes supérieures à 3 ans (ce dernier taux s’explique par la différence de traitement des opérations pluriannuelles avant 2014).

En comparant ces données avec les statistiques de l’exercice 2015, il ressort que la répartition des créances de moins d’1 an reste similaire en pourcentage, mais diminue en montant global parallèlement à l’évolution de l’ensemble des créances (121 M€ en 2016 contre 137 M€ en 2015).

Le montant des créances dont l’ancienneté est supérieure à 1 et inférieure à 3 ans (>1an et >2an ; cf tableau de répartition ci-dessous) diminue par contre fortement (-71 M€, soit -80%) alors que le montant des créances dont l’échéance nette est supérieure à 3 ans croît mécaniquement. Cette évolution est essentiellement due à la constatation en totalité des droits de projets dès la réception des actes attributifs, alors que ces créances ne sont pas encore exigibles.

Les projets significatifs concernés sont :

projet BALARD d’un montant attributif de 62 M€ au cours de l’exercice 2011 : au 31 décembre 2016, le solde de ce projet s’élève à 59 M€

projet I2BC d’un montant attributif de 48 M€ au cours de l’exercice 2013 : au 31 décembre 2016, le solde de ce projet s’élève à 44 M€

La répartition par ancienneté des créances clients externes se présente ainsi :

2014 2015 2016

ancienneté Montant Répartition en % Montant Répartition en % Montant Répartition en %

< 3 mois 101 29% 100 33% 77 30%

Entre 3 et 12 mois 52 15% 36 12% 44 17%

>1an 95 27% 24 8% 11 4%

>2ans 21 6% 65 21% 7 3%

>3ans 80 23% 80 26% 120 46%

Total 349 307 259

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Evolution des créances clients externes par ancienneté

Les créances clients externes au 31 décembre 2016 concernent à 80% des débiteurs publics français (206 M€ en 2016 contre 257 M€ en 2015) :

- les collectivités territoriales : 30% (contre 32% en 2015);

- les établissements publics nationaux et autres organismes publics : 48% (contre 48% en 2015) ;

- les ministères : 2% (contre 4% en 2015)

Les créances clients externes au 31 décembre 2016 concernent à 20% des débiteurs privés et des débiteurs étrangers (53 M€ contre 49 M€ en 2015) :

- les clients privés français : 13% (contre 10% en 2015);

- les clients de l’Union européenne : 6% (contre 5% en 2015);

- les clients étrangers hors Union européenne : 1% (contre 1% en 2015)

Si le montant global des créances clients externes continue de baisser de manière significative, la répartition par origine publique (de 84 % en 2015 à 80 % en 2016) et privée/étrangère (de 16 % en 2015 à 20% en 2016) évolue de façon opposée. En effet, la part des créances de clients privées et/ou étrangers augmente (+7%) alors que celle des débiteurs publics français diminuent fortement (-20%).

Composition des créances clients externes par typologie de débiteurs

au 31 décembre 2015 au 31 décembre 2016

020406080

100120140

< 3 mois entre 3 et12 mois

entre 1 et 2ans

> 2 ans > 3 ans

2015

2016

Collectivités 32%

EPN / EPESCP 48%

Ministères 4%

Privé 10%

UE 5%

Etrangers hors UE 1%

Collectivités 30%

EPN / EPESCP 48%

Ministères 2%

Privé 13%

UE 6%

Etrangers hors UE 1%

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● Les créances douteuses et litigieuses

La note diffusée au mois d’août 2012 relative au recouvrement des créances prises en charge par l’établissement a présenté les principes communs devant être mis en pratique par l’ensemble des acteurs de la chaîne du recouvrement, ainsi que les dispositions à appliquer en matière de recouvrement.

De plus, cette note a défini les conditions du passage d’une créance en créance douteuse ou litigieuse, en tenant compte des critères que sont l’ancienneté et les risques liés à l’absence de recouvrement. Ainsi, la totalité des créances exigibles depuis plus d’un an doit faire l’objet d’une comptabilisation en créance douteuse ou litigieuse quelle que soit sa nature. Ce délai est réduit dès que les risques d’irrécouvrabilité sont identifiés par les agents comptables secondaires en charge du recouvrement.

Les créances douteuses et litigieuses au 31 décembre 2016 s’élèvent à 38 M€ contre 46 M€ au 31 décembre 2015.

Cette évolution à la baisse de 18% s’explique par un meilleur taux de recouvrement de ces créances sensibles ainsi que par la comptabilisation d’annulations de recette qui était en souffrance depuis plusieurs années.

19% des créances douteuses et litigieuses ont moins d’un an. Ce taux est de 23% pour les créances dont le risque de non recouvrement est avéré et dont l’ancienneté est comprise entre 1 à 2 ans et de 21% entre 2 et 3 ans, alors que 37% ont plus de trois ans d’ancienneté. Ainsi, la part des créances douteuses et litigieuses récentes (moins d’un an) augmente au détriment des autres créances dont l’échéance nette est plus ancienne.

La répartition par ancienneté des créances douteuses et litigieuses se présente ainsi :

2014 2015 2016

ancienneté Montant Répartition en % Montant Répartition en % Montant Répartition en %

<1 an 4 10% 4 10% 7 19%

Entre 1 et 2 ans 12 30% 11 24% 8 23%

>2ans 7 18% 11 24% 8 21%

>3ans 17 43% 19 43% 14 37%

Total 40 46 38

Evolution des créances douteuses et litigieuses par ancienneté

Les créances clients douteuses et litigieuses au 31 décembre 2016 concernent à 78% des débiteurs publics français (29 M€ en 2016 contre 36 M€ en 2015) :

- les collectivités territoriales : 10% (contre 27% en 2015);

- les établissements publics nationaux et autres organismes publics : 60% (contre 35% en 2015) ;

- les ministères : 7% (contre 16% en 2015)

Les créances clients douteuses et litigieuses au 31 décembre 2016 concernent à 22% des débiteurs privés et des débiteurs étrangers (8 M€ contre 10 M€ en 2015) :

- les clients privés français : 14% (contre 15% en 2015);

- les clients de l’Union européenne : 6% (contre 3% en 2015);

- les clients étrangers hors Union européenne : 2% (contre 3% en 2015)

0

5

10

15

20

créances demoins d'1 an

créances de 1 à2 ans

créances de 2 à3 ans

créances deplus de 3 ans

2015

2016

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Cette répartition retrace la volonté de l’établissement de comptabiliser en clients douteux les EPN et les EPSCP dont le paiement n’est pas intervenu dans l’année suivant la constatation des droits du CNRS. En effet, la part de ces clients douteux augmente de manière importante (de 16 M€ en 2015 à 23 M€ en 2016) alors que celle des collectivités territoriales (de 12 M€ à 4M€) et des ministères (de 7 M€ à 3 M€) diminue de manière significative.

Les créances douteuses et litigieuses de nature privée concernent à 65% des débiteurs privés français et à 35% des débiteurs étrangers (dans ou hors Union Européenne, dont 36% au nom de l’Union européenne). Cette répartition est différente de celle de 2015 dans la mesure où le montant des clients de l’Union européenne augmente au détriment des autres clients privés français et étrangers.

Composition des créances douteuses et litigieuses par typologie de débiteurs

au 31 décembre 2015 au 31 décembre 2016

Les créances douteuses et litigieuses ont fait l’objet d’une évaluation individuelle au 31 mai, au 30 septembre et au 31 décembre 2016 par les agents comptables secondaires en charge de leur recouvrement au regard des risques d’irrécouvrabilité identifiés. A chaque arrêté, ceux-ci sont amenés à comptabiliser des dotations ou des reprises liées aux dépréciations de ces créances.

Le montant des dépréciations comptabilisé au 31 décembre 2016 s’élève à 34 M€ contre 41 M€ en 2015. 91% des créances douteuses et litigieuses ont été dépréciées au 31 décembre 2016 (taux identique à celui de 2015).

Ce taux qui diffère de 100% s’explique et est justifié par l’application de taux de dépréciation partiels lorsque le risque d’irrécouvrabilité n’est pas égal au montant total de la créance (exemple : créance dont un délai de paiement a été accordé) ainsi que par le montant de la TVA. En effet, la dépréciation est comptabilisée pour le montant HT.

● Les créances clients internes

Les créances clients internes s’élèvent à 6 M€ (+1 M€), soit une progression de 23%. Leur part reste sensiblement identique à celle de 2015 (2% en 2016 contre 1% en 2015).

Ainsi, l’évolution à la hausse des créances relatives à la facturation interne (+1 M€) contraste avec celles des créances clients externes et des créances douteuses et litigieuses (- 56 M€). Cependant, l’impact de l’évolution de la facturation interne sur le montant global des créances clients reste mineur.

2-2-1-2 Les créances restant à facturer à la clôture de l’exercice

Les créances de l’établissement qui n’ont pas encore donné lieu à émission de factures au 31 décembre 2016 s’élèvent à 719 M€ contre 751 M€ en 2015, soit une baisse de 4%.

Ces produits à recevoir correspondent aux projets comptabilisés selon les instructions DGFIP du 20 novembre 2013 sur les modalités de comptabilisation des opérations pluriannuelles et selon la méthode à l’avancement pour les subventions et les contrats de recherche.

Cette évolution à la baisse résulte de la justification ou de la clôture d’un grand nombre de projets de recherche ayant eu pour finalité la comptabilisation des titres de recette correspondants et par conséquence la diminution des produits à recevoir.

Coll.terr. 27%

EPN / EPESCP 35%

Ministères 16%

Privé 15%

UE 3%

Etrangers 3%

Coll. terr. 10%

EPN / EPESCP 60%

Ministères 7%

Privé 14%

UE 6%

Etrangers 2%

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2-2-2 Les autres créances d’exploitation

L’évolution des autres créances d’exploitation est peu significative (+2%, pour un montant de 233 M€ contre 228 M€ au 31 décembre 2015). Cependant, cette stabilité relative masque des évolutions différentes selon certains postes de recette, la plus marquante étant l’absence de versement dans son intégralité de la subvention pour charges de service public (145 M€) de la part de l’Etat dans les mêmes conditions que pour l’exercice précédent (127 M€ en 2015).

Les principales évolutions des autres créances d’exploitation se traduisent ainsi :

Diminution du montant des subventions d’investissement à recevoir (-6 M€)

Diminution des dépenses payées avant prises en charge (-5 M€)

Diminution du montant de la TVA sur factures non parvenues (-2 M€)

Diminution du montant des dépenses à régulariser (-7 M€)

Augmentation du solde de la SCSP à recevoir (+18 M€)

Augmentation du montant de crédit de TVA (+7 M€)

Les produits à recevoir hors projets suivis selon la méthode à l’avancement (37 M€) diminuent en 2016 par rapport à l’exercice 2015 (-7 M€). Cette baisse est due à celle des subventions d’investissement à recevoir au titre des projets Investissement d’avenir (-6 M€) et à celle des produits à recevoir relatifs aux prestations de service et aux subventions annuelles (-2 M€) découlant du renforcement de la procédure de rattachement des produits de l’établissement au bon exercice, atténuée par l’augmentation des produits à recevoir (fonctionnement) liés aux investissements d’avenir.

Ces évolutions à la baisse s’expliquent par le fait que certains projets d’investissement d’avenir arrivent à leur terme, et par conséquent que les titres de recette sont émis. Parallèlement, la DCIF a renforcé les échanges entre les laboratoires et les services financiers afin de permettre le rattachement de toutes les recettes au bon exercice.

Enfin, il est à noter que pour les projets Investissement d’avenir, les droits de l’établissement sont constatés au moment de la production des justifications financières (le critère de rattachement à l’exercice de ces droits est la réalisation des dépenses inscrites dans les conventions singées). La production des justifications au titre de l’année 2016 pouvant intervenir jusqu’à la fin du premier trimestre 2017, un rattachement à l’exercice des subventions d’investissement et des produits à recevoir correspondants a été effectué pour le montant des dépenses d’investissement et de fonctionnement (sur la tranche réservée à l’investissement) qui ont donné lieu à service fait en 2016.

2.3 Trésorerie

(en millions d'€uros) 2015 2016

Bons du Trésor et bons de caisse à court terme

Autres valeurs mobilières

Valeurs mobilières de placement

Disponibilités 485 493

Total actif 485 493

Règlement en cours ns 1

Total passif ns 1

Trésorerie nette 484 493

La trésorerie nette de l’établissement au 31 décembre 2016 s’élève à 493 M€, soit une augmentation de 8 M€ par

rapport à l’exercice 2015. Cette hausse s’explique principalement par une diminution pour ce même montant des dépenses d’investissement

réalisées au cours de l’année 2016 par rapport à l’année 2015 (136 M€ en 2016 contre 145 M€ en 2015).

Diminution totale

de 20 M€

Augmentation

totale de 25 M€

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2.4 Capitaux permanents

(en millions d'€uros) 2015 Corrections sur

Ex Ant 01/01/2016 2016

Financements de la période 52

reprise au résultat -42

Capital 420 -29 392 396

Report à nouveau 753 54 807 816

Situation Nette 1 174 25 1 199 1 212

Résultat de la période 9 9 -23

Financements de la période 18

Quote part repr au résult - Fin Rat à des actifs -37

Financement Externe des actifs - autre que Etat 380 -18 362 347

TOTAL 1 562 7 1 570 1 537

Les capitaux permanents sont en diminution par rapport à 2015 et s’établissent à 1 537 M€ au 31 décembre 2016 (contre 1 562 M€ au 31 décembre 2015).

2-4-1 La situation nette

La situation nette s’établit à 1 212 M€ au 31 décembre 2016 contre 1 174 M€ au 31 décembre 2015. Cette variation positive de 38 M€ résulte d’une hausse du compte de report à nouveau.

Les financements externes de l’actif bruts provenant de l’Etat, qui sont constitués par les dotations en nature et en

fonds propres accordés par l’Etat et sont destinés à financer un actif, s’élèvent à 1 978 M€ au 31 décembre 2016 (contre

2 011 M€ au 31 décembre 2015). Cette diminution de 33 M€ s’explique par l’importance des financements sortis du bilan. Au

sein de cet ensemble, les financements bruts de l’Etat au titre des investissements d’avenir s’élèvent à 217 M€.

Les financements externes de l’actif nets provenant de l’Etat ont, quant à eux, diminué de 24 M€ entre 2015 et 2016,

en raison de l’importance des reprises au résultat opérées à hauteur de 35 M€ au titre de 2016 mais aussi de l’importance

des corrections sur exercices antérieurs opérées au cours de cette même année.

Le compte « report à nouveau » augmente en 2016 à la suite de l’intégration du résultat positif de l’exercice 2015 (+ 9 M€) et de la prise en compte de diverses corrections d’erreurs sur exercices antérieurs (+ 54 M€).

-200

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

Situation nette Résultat de la période Subventions d'équipement Provisions

Mill

ion

s

Evolution des capitaux permanents et des provisions

01/01/2016

2016

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S’agissant plus particulièrement des corrections d’erreurs sur exercices antérieurs, d’un montant total de 54 M€ en 2016, elles concernent :

- des reprises au résultat manuelles liées à des rattachements de financements sur immobilisations des exercices antérieurs, pour 25 M€ ;

- des corrections sur financements externes de l’actif constatés avant l’année 2006, pour 18 M€ ; - des erreurs d’imputation comptable des financements (subventions de fonctionnement qualifiées à tort de

subventions d’investissement), pour 4 M€ ; - des régularisations d’aides OSEO infructueuses, pour 7 M€.

2-4-2 Les financements externes de l’actif par des tiers autres que l’Etat

Le montant des financements externes de l’actif brut accordés par des tiers autres que l’Etat est stable en 2016 par rapport à 2015 (656 M€ en 2016 contre 653 M€ en 2015).

En revanche, comme au cours des deux années précédentes, les financements externes nets constatés en 2016 sont en diminution (- 33 M€) en raison essentiellement de l’importance des corrections sur exercices antérieurs opérées au cours de l’exercice 2016. Les reprises au résultat relatives à ces financements s’élèvent à 40 M€ au cours de ce même exercice.

2016

Compte 11

(RAN)

Solde 2015 retraité 807

Résultat 2015 9

816

Compte report à nouveau

SOLDE CREDITEUR

Détail des opérations

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2.5 Dépréciations et Provisions

(en millions d'€uros)

Provisions comptabilisées au 31/12/2015

Corrections sur

exercices antérieurs

Provisions comptabilisées au 01/01/2016

Dotations 2016

Reprises 2016

Provisions comptabilisées au

31/12/2016

Dépréciations 92 92 24 27 88

Immobilisations corporelles 39 39 39

Immobilisations financières 11 11 5 15

Créances d'exploitation 41 41 19 27 34

Provisions pour risques et charges 203 203 20 5 218

Provisions pour risques 3 3 1 2 2

Contentieux juridiques 2 2 2 1

Contentieux personnel ns ns ns ns ns

Risques professionnels ns ns ns ns ns

Provisions pour charges 200 200 19 3 216

Remise en état, dépollution

Démantèlement 43 43 2 45

Intéressement 3 3

Congés payés 24 24 2 22

CET 133 133 14 1 146

TOTAL 294 294 44 32 306

En 2016, les dépréciations et provisions pour risques et charges ont globalement augmenté de 12 M€, soit - 3 M€ pour les dépréciations et + 15 M€ pour les provisions pour risques et charges.

2-5-1 Les dépréciations des actifs

Les dépréciations des actifs concernent les immobilisations corporelles, les immobilisations financières et les créances clients. Elles s’élèvent au total à 88 M€ en 2016 (contre 92 M€ au 31 décembre 2015).

Les dépréciations des immobilisations corporelles : 39 M€

Ce poste n’a pas été mouvementé en 2016.

Les risques relatifs aux participations financières de l’établissement : 15 M€ (11 M€

en 2015)

Les dépréciations comptabilisées sur ce poste concernent :

- les SATT à hauteur de 12,7 M€ en raison des résultats obtenus et des prévisions à court terme pessimistes ;

Ce poste est en hausse de 3,9 M€ à la suite de la participation du CNRS à l’opération de recapitalisation puis de réduction du capital des SATT Aquitaine, AXLR, Nord Lille et Ouest Valorisation. L’opération de recapitalisation s’est traduite par une augmentation de la participation du CNRS dans ces SATT. La réduction de capital s’est traduite par une dépréciation du même montant de cette participation.

- CNRS Editions à hauteur de 0,14 M€ ;

- diverses autres créances rattachées à des participations sur des sociétés innovantes (2,2 M€).

Les dépréciations des créances clients : 34 M€ (41 M€ en 2015)

Le montant des dépréciations comptabilisé au 31 décembre 2016 s’élève à 34 M€ contre 41 M€ au 31 décembre 2015 (v. supra, note 2.2.1 créances clients).

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2-5-2 Les provisions pour risques et charges

Les provisions pour risques et charges s’élèvent au total à 218 M€ en 2016 (contre 203 M€ au 31 décembre 2015).

Les provisions pour risques : 2 M€ (3 M€ en 2015)

- Les contentieux juridiques (y compris la propriété industrielle)

Le montant de la provision pour contentieux juridiques est stable.

Le nombre de litiges qui ont donné lieu à la comptabilisation d’une provision en 2016 est de 10 dossiers, contre 13 en 2015.

- Les risques relatifs aux litiges avec le personnel et aux risques professionnels

Ce poste n’a pas varié de façon significative en 2016 (à noter que les provisions liées au personnel et aux risques professionnels ne sont pas significatives mais que leur somme est égale à 1 M€).

Les provisions pour charges : 216 M€ (200 M€ en 2015)

Les provisions pour charges, qui ont augmenté de 16 M€ en 2016, sont constituées des éléments suivants :

- Les provisions relatives au compte épargne-temps (CET) : 146 M€

Les dispositions relatives au CET sont régies par le décret n° 2009-1065 du 28 août 2009 et son arrêté d’application, lesquels instituent deux régimes différents :

- un régime applicable aux jours épargnés sur un CET ouvert au 31 décembre 2009 et au 31 décembre des années suivantes ;

- un régime spécifique applicable aux jours épargnés sur un CET au 31 décembre 2008.

- CET au 31 décembre 2008 : 17 M€

Ce montant correspond à la valorisation des jours de congés épargnés et non monétisables déposés sur un CET. A ce titre, il a été recensé 43 812 jours de congés déposés sur un CET 2008, dont plus de 90% sont détenus par des agents de catégorie A. Le CET 2008, qui ne peut plus être alimenté, est stable par rapport à 2015.

- CET au 31 décembre 2016 : 129 M€

Ce montant correspond à la valorisation des jours de congés épargnés et non monétisables déposés sur un CET 2016 (congés de l’année 2015 non consommés en jours de report en 2016). A ce titre, il a été recensé 344 911 jours de congés déposés sur un CET 2016, dont près de 90% sont détenus par des agents de catégorie A.

Le CET 2016 est en augmentation en 2016 par rapport à l’année 2015 (+14 M€).

- La provision pour congés payés : 22 M€

La provision pour congés payés correspond à la valorisation des jours de congés 2016 acquis par les agents, non pris à la clôture de l’exercice, non-inscrits sur un CET et reportables sur 2017.

La provision pour congés payés diminue de 2 M€ en 2016 (24 M€ en 2015). Cette diminution résulte essentiellement d’une baisse du nombre de jours à valoriser, les agents disposant d’un solde de congés non déposés sur un CET au 31 décembre 2016 étant moins nombreux qu’en 2015.

L’estimation du nombre de jours reportables sur 2016 s’élève à 56 646 pour 16 111 agents, soit une moyenne de 3,5 jours par agent reportés sur 2016 hors CET.

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- Les provisions pour coûts de démantèlement : 45 M€ (43 M€ en 2015)

Certains sites de recherche utilisés en partenariat avec des organismes français ou étrangers sont assortis d’engagements futurs pour financer le démantèlement d’équipements.

A ce titre, quatre sites, l’Institut Laue-Paul Langevin (ILL), le GIE « Grand Accélérateur National d’Ions Lourds » (GANIL), l’ « European Synchrotron Radiation Facility » (ESRF) et le SYNCHROTRON SOLEIL seront concernés par des opérations de démantèlement lorsque les équipements arriveront en fin d’exploitation. Toutefois, pour le SYNCHROTRON SOLEIL, aucune provision n’est à constater puisqu’une fraction de la subvention versée annuellement par le CNRS est destinée à financer cette charge future (cf. infra note 4, point 4-2-2).

Les provisions pour coûts de démantèlement ont augmenté de 2 M€ entre 2015 et 2016.

Cette hausse provient des coûts de démantèlement du site ILL qui, pour la part assumée par le CNRS, s’élèvent à 32,7 M€ en 2016 contre 31,3 M€ en 2015.

S’agissant du GANIL, le montant des coûts de démantèlement des installations qui progresse très faiblement (0,5 M€), s’élève à 19,8 M€ compte tenu d’un taux d’actualisation de 4,5% et sera assumé à part égale par le CNRS et le CEA.

Quant à l’ESRF, les coûts de démantèlement à la charge du CNRS sont stables, soit 2,5 M€.

2.6 Dettes

(en millions d'euros) 31/12/2015 Corrections 01/012016 2016

Dettes financières 12 -7 5 5

Avances et acomptes reçus sur commandes 916 916 840

Dette d’exploitation et produits constatés d’avance 354 354 354

Contrats de recherche* 157 157 148

A reverser aux partenaires 62 62 69

Produits constatés d'avance 95 95 79

Charges à payer* 131 131 105

Opérations en cours 67 67 100

Organismes sociaux-dette fiscale-règlement en cours 39 39 51

Recettes en attente 27 27 49

TOTAL 1 282 1 275 1 199

* dont 5 M€ en 2015 et 6 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

Le total des dettes est en diminution en 2016 par rapport à 2015 (- 83 M€).

Cette diminution s’explique par celle des avances et acomptes reçus, des dettes financières (constituées notamment par des emprunts OSEO) et des produits constatés d’avance.

Le détail de l’évolution des Dettes d’exploitation est présenté ci-après :

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(en millions d'€uros) 31/12/2015 Corrections 01/012016 2016

Dettes fournisseurs* 1 1 15

Factures non parvenues (fournisseurs)* 110 110 89

Retenues de garanties sur marchés 1 1 1

Fournisseurs et comptes rattachés (y compris fournisseurs d’immobilisation)

112 112 105

Organismes sociaux 2 2

Personnel – Congés payés

Personnel – Autres charges à payer 18 18 15

Dettes sociales 20 20 15

Impôts 33 33 33

Dettes fiscales 33 33 33

Recettes à transférer 62 62 69

partenaires de contrats de l'UE 15 15 26

autres bénéficiaires (dont USAR-ANR) 46 46 43

Débiteurs/créditeurs divers - charges à payer 4 4 2

Comptes créditeurs divers 2 2 2

Recettes en attente d'émission de titre 25 25 47

Compte d'imputation provisoire de recettes 2 2 2

Autres dettes d'exploitation 95 95 122

TOTAL 259 259 274

* dont 5 M€ en 2015 et 6 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

Les dettes d’exploitation ont augmenté de 15 M€ au cours de l’exercice 2016, cette augmentation étant significativement liée aux autres dettes d’exploitation et plus particulièrement aux postes recettes à transférer et recettes en attente d’émission de titre pour un total de 29 M€, non compensée par la diminution des postes fournisseurs et comptes rattachés (-7 M€) et dettes sociales (-5 M€).

Il convient de relever également que la baisse du poste fournisseurs et comptes rattachés s’explique, quant à elle, par une évolution du délai de paiement des fournisseurs liée essentiellement à la mise en place du SCTD.

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NOTE 3 – Compléments d’informations relatifs au Compte de résultat

(en million d'euros)

Référence annexe

2015 2016

Subventions d'exploitation 2 995 2 976

Chiffre d'affaires 165 143

Autres produits d’exploitation* 50 53

Reprise des financements externes 73 75

Reprise sur amortissements et provisions 30 32

Produits d'exploitation 3 313 3 279

Achats de marchandises 165 149

Achats de services extérieurs 288 286

Impôts, taxes et versements assimilés ns 1

Charges de personnel 2 401 2 397

Charges spécifiques 124 121

Autres charges de gestion courante* 48 66

Dotations aux amortissements 232 225

Dotations aux provisions et dépréciations 50 39

Charges d'exploitation Note 3-2 3 307 3 284

RESULTAT D'EXPLOITATION 6 -5

Produits financiers 10 4

Charges financières 7 5

RESULTAT FINANCIER Note 3-3 2 ns

Produits exceptionnels sur opérations de gestion 4 3

Produits de cession 1 1

Produits exceptionnels 4 4

Charges exceptionnelles 4 22

RESULTAT EXCEPTIONNEL Note 3-4 ns -18

RESULTAT 9 -23

* dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

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3-1 Introduction

3-1-1 Evolution générale des produits

Le niveau des produits comptabilisés au cours de l’exercice 2016 diminue de manière significative (-39 M€), passant de 3 327 M€ en 2015 à 3 288 M€ en 2016. A noter que le compte de résultat est présenté sans neutralisation des opérations de facturation interne contrairement au compte financier de l’exercice 2015.

Cette variation est due à l’évolution opposée de différents postes, et est liée essentiellement à la baisse des produits d’exploitation :

Diminution des subventions d’exploitations (-19 M€)

Diminution du chiffre d’affaires (-22 M€)

Hausse des autres produits d’exploitation (+3 M€)

Hausse des reprises des financements externes (+3 M€)

L’évolution globale des produits d’exploitation (-34 M€) est accompagnée d’une baisse des produits financiers (-5 M€).

Les « subventions de la tutelle » (subvention pour charges de service public et du dispositif post-doctoral) diminuent de manière significative (-54 M€) par rapport à 2015. Cette évolution est essentiellement la conséquence de l’émission par le ministère de tutelle au cours de l’exercice 2016 d’une décision modificative d’attribution de la SCSP d’un montant de 45 M€ (cf. 1ère partie, II-1).

2015 2016 Variation 2015 / 2016

(en millions d'€uros) montant %

Subventions de la tutelle 2 539 2 485 -54 -2%

Autres subventions 455 491 36 8%

Subventions d’exploitation 2 995 2 976 -19 -1%

Chiffre d’affaires 165 143 -22 -13%

Autres produits d’exploitation* 50 53 3 6%

Reprises sur provisions 30 32 1 3%

Reprise des financements externes 73 75 3 4%

Produits calculés 103 107 4 4%

Produits d’exploitation 3 313 3 279 -34 -1%

Produits financiers 10 4 -5 -53%

Produits exceptionnels 4 4 -3%

Dont reprise sur subventions investissement

TOTAL 3 327 3 288 -39 -1%

* dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

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3-1-2 Evolution générale des charges

Les charges de l’année 2016 ont diminué de 7 M€ par rapport à l’exercice 2015, cette baisse étant liée à celle des charges d’exploitation (-23 M€), et plus particulièrement à la diminution des dotations aux amortissements et provisions, en dépit d’une hausse conséquente des charges exceptionnelles (+18 M€).

2015 2016 Variation 2015 / 2016

(en millions d'€uros) montant %

Achats de marchandises 165 149 -15 -9%

Achats de services extérieurs 288 286 -1 -1%

Autres charges de gestion courante* 48 66 18 38%

Consommations de l'exercice 500 501 2 0%

Impôts, taxes et versements assimilés 1 14%

Charges de personnel (dont impôts liés au personnel)

2 401 2 397 -4 0%

Charges spécifiques 124 121 -3 -3%

Dotations aux amortissements 232 225 -7 -3%

Dotations aux provisions et dépréciations 50 39 -10 -21%

Dotations 282 264 -18 -6%

Charges d’exploitation 3 307 3 284 -23 -1%

Charges financières 7 5 -2 -33%

Charges exceptionnelles 4 22 18 458%

TOTAL 3 318 3 311 -7 0%

* dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

3-2 Résultat d’exploitation

Le résultat d’exploitation s’élève à - 5 M€ en 2016 alors que celui de 2015 était de positif de 6 M€ : cette évolution s’explique par une diminution plus conséquente des produits d’exploitation (-34 M€) par rapport à celle constatée pour les charges d’exploitation (- 23 M€).

3-2-1 Les produits d’exploitation

Au 31 décembre 2016, les « produits d’exploitation » s’élèvent à 3 279 M€, soit une baisse de 1% (-34 M€) par rapport à l’exercice précédent. Outre la forte diminution de la SCSP (-54 M€), les produits d’exploitation baissent suite à la diminution des produits liés aux contrats de recherche avec des tiers publics ou des tiers privés (-28 M€).

La diminution de la SCSP de 54 M€ s’explique, outre par la décision modificative d’attribution de 45 M€ déjà évoquée, par :

- un complément de versement exceptionnel opéré en 2015 de 2 M€, non reconductible, et lié à la prise en charge par le CNRS de mesures incitatives au profit de l’apprentissage et du financement des TGIR internationaux ;

- le « débasage » de subventions relatives au réseau informatique déployé par le GIP RENATER, pour un montant de 4 M€ ;

- le montant du « débasage » lié aux TGIR ILL et ESRF, qui était en 2015 de 25 M€, tandis qu’en 2016 ce montant se situe à 28 M€, d’où une différence de 3 M€ qui impacte le montant de la SCSP de cette dernière année.

A l’opposé, l’évolution des subventions provenant de divers organismes (+39 M€), hors Etat, ainsi que les produits des activités annexes (+5 M€) atténuent la baisse générale des produits d’exploitation.

Les autres produits d’exploitation n’ont pas d’évolution significative entre les exercices 2015 et 2016.

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(en millions d'€uros) 2015 2016

Subvention pour charges de service public 2 539 2485

Autres subventions ministérielles 67 67

Dont subventions d’investissements d’avenir 64 59

Subventions de divers organismes 382 421

Dont subventions liées à l’activité de recherche 367 408

Principaux financeurs :

ANR classique 137 142

UE 81 148

Cofinancement des bourses « docteurs-ingénieurs » 5 2

Dons et legs 1 1

Subvention d'exploitation hors SCSP 455 491

Contrats de recherche, dont: 117 89

Contrats de recherche passés avec un tiers public 76 50

Contrats de recherche passés avec un tiers privé 41 39

Prestations et produits des unités 18 20

Prestations de service 135 109

Vente de marchandises, études 1 2

Produits des activités annexes 28 33

Chiffre d'affaires 165 143

Redevances, concessions, brevets 11 10

Loyers 1 1

Produits spécifiques, mandat de gestion 2 3

Autres (droits d'auteurs, frais de poursuite, etc)* 36 39

Autres produits d’exploitation 50 53

Reprises sur provisions 30 32

Reprise des financements externes 73 75

PRODUITS D'EXPLOITATION 3 313 3 279

* dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne

3-2-1-1 Les subventions d’exploitation

● Subvention pour charge de service public

Le financement du CNRS provient majoritairement de l’Etat via des subventions inscrites au programme 172 du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche comprenant la subvention globale pour charges de service public ainsi que le financement du dispositif post-doctoral ministériel.

Les subventions de la tutelle connaissent en 2016 une baisse significative de 54 M€ par rapport à 2015.

Cette évolution à la baisse est similaire pour la subvention globale et pour le financement relatif au dispositif post-doctoral ministériel :

la « subvention pour charges de service public » (SCSP) connaît en 2016 une baisse conséquente par rapport à 2015, passant de 2 539 M€ à 2 485 M€ (-2%). Toutefois, cette subvention conserve une part équivalente dans l’ensemble des produits reçus par l’établissement (76% contre 77% en 2015)

les allocations « post-doctorants » sont nulles en 2016 (contre 1 M€ en 2015)

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● Subventions d’exploitation (hors SCSP)

Contrairement à la SCSP, les autres subventions d’exploitation augmentent fortement (491 M€ en 2016 contre 455 M€ en 2015), mais cette évolution masque des variations différentes au sein des typologies de subventions :

- Autres subventions ministérielles : -1 M€

- Subventions de divers organismes (hors Etat) : +39 M€

o Dont subventions liées à l’activité de recherche : + 40M€

- Cofinancement des bourses « docteurs-ingénieurs » : -2 M€

- Dons et legs : aucune évolution

Autres subventions d’exploitation ministérielles (hors SCSP)

Les subventions ministérielles d’un montant de 67 M€, hors SCSP, regroupent trois typologies de subventions qui varient différemment entre l’exercice 2015 et 2016 :

Subventions de fonctionnement relatives aux investissements d’avenir : 59 M€ (-5 M€)

Autres subventions de fonctionnement : 7 M€ (+5 M€)

Subventions allouées aux allocataires de recherche autres que CNRS : 1 M€ (-1 M€)

Les produits relatifs aux projets d’investissements d’avenir (IA) augmentaient de manière significative depuis l’exercice 2011, dont une hausse de +22 M€ entre les exercices 2014 et 2015.

Pour rappel, les projets d’investissements d’avenir ont majoritairement débuté en 2011 et 2012 et se terminent pour la plupart en 2019.

Ainsi, en 2016, l’évolution à la baisse (-5 M€) traduit conjointement l’avancée d’un grand nombre de projets signés avec l’ANR et l’absence de nouveaux projets conséquents. Ainsi, les produits définitifs de ces projets en fin d’exécution ont déjà été comptabilisés sur les exercices antérieurs. Par conséquent, les produits à recevoir liés à cette typologie de subvention ne varient guère (+1 M€).

En effet, depuis l’exercice 2012, des subventions d’investissement à recevoir sont comptabilisées en fin d’exercice afin de rattacher au bon exercice les recettes des projets concernés (tranche investissement des IA Labex et INBS). En effet, l’établissement produit au financeur les justifications financières et/ou scientifiques au cours de l’exercice N+1 suivant la comptabilisation des dépenses. Le CNRS doit donc comptabiliser au 31 décembre N un produit à recevoir pour rattacher la recette à l’exercice comptable dont dépendent les dépenses.

De plus, depuis l’exercice 2015, une distinction est opérée en fonction de la typologie des dépenses (fonctionnement ou investissement). Ainsi, les produits à recevoir relatifs aux subventions de fonctionnement des investissements d’avenir Labex et INBS s’élèvent à 10 M€ en 2016.

Subventions d’exploitation (hors SCSP)

Les subventions d’exploitation (hors SCSP) provenant de divers organismes d’un montant de 421 M€ regroupent trois typologies de subventions qui varient différemment entre l’exercice 2015 et 2016 :

Dotation globale de fonctionnement : 5 M€ (-1 M€)

Autres subventions d’exploitation liées à l’activité de recherche : 408 M€ (+40 M€)

Autres subventions non destinées à l’activité de recherche : 8 M€ (évolution non significative)

Les produits liés à l’activité de recherche se répartissent entre les financeurs principaux suivants (issus des typologies des subventions) :

- Les subventions liées à la recherche financées par l’Agence Nationale de la Recherche

Les produits liés aux projets financés par l’ANR (typologies de subvention hors IA) et suivis selon les modalités de comptabilisation des subventions décrites dans l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013 s’élève en 2016 à 142 M€ (+3%).

Les produits définitifs facturés en 2016 (titres de recette) s’élèvent à 179 M€, soit une baisse de 10 M€ (189 M€, soit -5%) par rapport à 2015. De plus, cette tendance est accentué par la diminution des produits à recevoir comptabilisés en 2016 par rapport à ceux comptabilisés en 2015 (extournes en 2016), réduisant l’ensemble des produits de l’ANR de 38 M€.

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- Les subventions liées à la recherche financées par l’Union européenne

Les produits liés aux projets financés par l’Union européenne et suivis selon les modalités de comptabilisation des subventions décrites dans l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013 s’élève en 2016 à 148 M€.

Les produits définitifs (titres de recette) liés aux projets de la Commission européenne suivis selon les modalités de comptabilisation des subventions décrites dans l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013 s’élèvent à 132 M€, soit un montant identique à celui de 2015. Ces produits définitifs concernent les projets de recherche des programmes européens du 6ème PCRD, du 7ème PCRD, de H2020 ainsi que d’autres subventions de la commission européenne.

Ils comprennent les financements reçus directement de la Commission Européenne mais également les financements d’origine européens perçus par des coordinateurs privés ou publics. En effet, pour ces projets, le CNRS est soit en lien direct avec le financeur (coordinateur) soit en relation avec le coordinateur (tiers privé ou public).

En effet, depuis le 1er janvier 2012, une distinction est réalisée dans le suivi des produits constatés au titre des projets de recherche en fonction de l’origine du financement qui peut être privée ou publique. Ainsi, les financements reçus d’entités privées peuvent avoir une origine privée ou publique. Un financement reçu de la Commission européenne, source de financement publique, peut être versé par une entité privée si celle-ci a en charge la coordination du projet.

Ces produits sont majorés par les produits à recevoir et les produits constatés d’avance comparés aux extournes des produits de l’exercice 2015, soit une hausse de 16M€.

La typologie des projets européens évolue, résultant de la clôture des projets relevant du 7ème PCRD, programme cadre de recherche et de développement et du déploiement des contrats issus du programme cadre H2020 :

Typologie contrats 2014 2015 2016 Evolution 2015-2016

Projets 6ème PCRD 30 20 9 -11

Projets ERC et hors ERC 1153 999 759 -240

H2020 8 266 473 +207

Autres contrats européens 86 78 81 +3

Total 1277 1363 1322 -41

- Les autres financeurs des subventions liées à la recherche

Les subventions de recherche émanant d’autres financeurs publics s’élèvent à 118 M€. Elles regroupent les collectivités territoriales, établissements et organismes publics français, financeurs publics étrangers, l’Etat…etc.

Ces produits relatives aux subventions liées à l’activité de la recherche correspondent d’une part, aux « produits définitifs facturés » ( = ensemble des titres de recette et avoirs émis à l’encontre des clients de l’établissement) constatés effectivement au cours de l’exercice 2016 qui s’élèvent à 420 M€ et d’autre part, aux « produits à recevoir » ou « constatés d’avance » rattachés à l’exercice 2016 et aux extournes de ceux de 2015 pour un montant consolidé de -12 M€ (extournes des produits de 2015 > produits de fin d’exercice de 2016).

Cofinancement des bourses « docteurs-ingénieurs » et dons et legs

Les cofinancements des bourses « docteurs-ingénieurs » (2 M€) et les dons et legs (1 M€) diminuent fortement en 2016, respectivement de -50 % et de -35%. Toutefois, leurs montants non significatifs n’impactent pas l’évolution de l’ensemble des subventions d’exploitation (hors SCSP).

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3-2-1-2 Le chiffre d’affaires

(en millions d'€uros) 2015 2016

Contrats de recherche suivis à l'avancement 29 32

Autres contrats de recherche 88 57

Contrats de recherche 117 89

Etudes 1 2

Prestations et produits des unités 18 20

Produits de l'activité des filiales

Formations/colloques 8 9

Mise à disposition de personnel 6 8

Autres produits annexes 15 15

Autre chiffres d'affaires 47 54

TOTAL CHIFFRE D'AFFAIRES 165 143

Le « chiffre d’affaires » de l’établissement regroupe l’ensemble des produits correspondant à des contrats de recherche avec des tiers publics ou privés (par opposition aux subventions de recherche qui n’incluent pas de contrepartie directe de la part du CNRS auprès du financeur), à la réalisation de prestations de service et, dans une moindre mesure, à la vente de produits. Il comprend les produits facturés dans l’année ainsi que les produits à recevoir ou constatés d’avance, les extournes et autres écritures de régularisation.

Le chiffre d’affaires de l’exercice 2016 diminue significativement (-22 M€, soit -13%). Cette évolution est essentiellement due à la baisse des contrats de recherche contractés avec des tiers publics (-26 M€) et avec des tiers privés (-3 M€) :

Aucune évolution marquante n’est à signaler pour les autres produits constituant le chiffre d’affaires, hormis pour les produits des activités annexes (+5 M€).

Ainsi, l’évolution à la baisse des contrats de recherche diverge avec celle à la hausse relative aux subventions liées à l’activité de recherche. Ces évolutions sont contraires à celles constatées en 2015. Elles traduisent une inversion de la courbe des produits relatifs aux subventions pour lesquelles le CNRS n’a pas de contrepartie à l’égard du financeur au détriment des contrats de recherche passés entre l’établissement et des partenaires publics ou privés

En définitive, les produits liés exclusivement à l’activité de la recherche s’élèvent à 497 M€ en 2016, contre 485 M€ en 2015, soit une hausse de 2%.

3-2-1-3 Les autres produits d’exploitation

Les « autres produits d’exploitation » de l’établissement correspondent essentiellement aux produits de propriété industrielle (redevances, concessions, brevets et licences provenant de l’exploitation des inventions), aux revenus immobiliers (loyers) et aux autres produits liés à la gestion courante (remboursement de frais au titre de mandats de gestion, produits spécifiques, frais de poursuites, produits suite à l’annulation de mandats sur exercice antérieur, ou encore droits d’auteur et de reproduction). De plus, la facturation interne a été intégrée cette année avec un retraitement des données de l’exercice 2015 afin de pouvoir analyser les variations.

Ainsi, ces produits liés à la gestion courante deviennent significatifs (79% du total des autres produits, pour un cumul de 42 M€ dont 39 M€ de facturation interne), comparés aux produits relatifs aux redevances, concessions, brevets et licences (21% pour un montant de 11 M€).

Toutefois, l’ensemble des autres produits d’exploitation, hors facturation interne, ne connaît pas d’évolution significative en 2016 par rapport à 2015. En effet, son montant global (14 M€) reste similaire à l’exercice précédent (-2%).

La licence dont le produit encaissé sur l’exercice 2016 est le plus élevé reste le « traitement de l’Hépatite B » par la société NOVARTIS PHARMA AG pour 1,5 M€ et est également le plus important au niveau du groupement des licences. L’institut Pasteur se classe deuxième avec un montant de redevances cumulées perçues de 1,2 M€.

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Les principales licences (> 100 000 euros) sont présentées dans le tableau ci-dessous (en millions d’euros) :

Licence Société 2016

Traitement de l’Hépatite B NOVARTIS PHARMA AG 1,5

Phosphate de fer lithié – batteries de véhicules hybrides ou électriques, ainsi que les smarts grids (réseaux électriques intelligents

LIFE PO4 + LICENSING AG 1

Dispositifs variés liés à l’imagerie médicale SUPERSONIC IMAGE 0,7

HBS Albumine Vaccin Recombinant Hépatite B

INSTITUT PASTEUR 0,6

Etude du mécanisme de formation d’alcaloides fluorés en milieu superacide

PIERRE FABRE MEDICAMENT

0,6

HIV 2 INSTITUT PASTEUR 0,5

Procédé de production de lipochitooligosaccharides spécialisée dans stimulation de la croissance et protection des plantes

NOVOZYMES North America INC

0,4

Médicament comprenant un monomère d'alkyl-sucre réducteur pour le traitement des désordres inflammatoires

PIERRE FABRE DERMO COSMETIQUE

0,3

Use of the immunosuppressive function of an accessory protein of the human or simian immunodeficiency virus for the preparation of a vaccine

VIROXIS 0,3

Procédé de production d’oligosaccharides GLYCOM A/S 0,2

Procédé de production d’oligosaccharides

FRIESLANDCAMPINA 0,1

Procédé de synthèse de polymère à blocs RHODIA CHIMIE 0,1

Sonde Atomique Tomographique Grand Angle Laser à très haute résolution en masse CAMECA 0,1

Total 5,9

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3-2-2 Charges d’exploitation

Les charges d’exploitation enregistrent une baisse de 23 M€. L’évolution des postes composant les charges d’exploitation n’est cependant pas homogène :

- charges de personnel (-4 M€) ;

- consommations de l’exercice (+2 M€) ;

- charges spécifiques (-3 M€) ;

- charges calculées (-18 M€).

Cela étant, la répartition des charges 2016 est sensiblement la même que celle de 2015 :

3-2-2-1 Les consommations de l’exercice

Les achats de marchandises : 149 M € (165 M€ en 2016)

(en million d'€uros) 2015 2016 Variation

2015 / 2016

Fournitures administratives 3 3 9%

Energie: fluides et carburants 23 21 -8%

Charges de structure 26 25 -6%

Logiciels 5 ns -96%

Fournitures d'entretien et de petit équipement 24 23 -1%

Fournitures pour les laboratoires 103 94 -9%

Divers achats 7 8 7%

Charges variables 138 125 -10%

TOTAL 165 149 -9%

Les achats de marchandises sont en diminution par rapport à l’exercice 2015, en raison de la diminution significative des charges variables (-10%), plus marquée que celle des charges de structure (-6 %).

Consommations de l'exercice

15%

Charges de personnel73%

Charges spécifiques4%

Dotations aux amortissements et

provisions8%

Répartition des charges 2015

Consommations de l'exercice

15%

Charges de personnel73%

Charges spécifiques4%

Dotations aux amortissements et

provisions8%

Répartition des charges 2016

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Les achats de services extérieurs : 286 M€ (288 M€ en 2015)

(en million d'€uros) 2015 2016 Variation

2015 / 2016

Location et charges locatives 11 10 -8%

Travaux d'entretien et de réparation 55 56 1%

Charges fixes 66 66 0%

Documentation 10 12 14%

Déplacements, missions et réceptions 107 106 -1%

Etudes et recherches 17 25 48%

Autres prestations extérieures dont: formation continue, travaux, façon et prestations extérieures

41 34 -17%

Divers 45 42 -6%

Charges variables 221 220 -1%

TOTAL 288 286 -1%

Les achats de services extérieurs sont relativement stables entre 2015 et 2016 (-1%).

Il convient toutefois de relever des variations importantes des montants entre les postes études et recherches et autres prestations extérieures.

Les autres charges de gestion courante : 66 M€ (48 M€ en 2015)

(en million d'€uros) 2015 2016 Variation 2015 /

2016

autres charges de gestion courante* 48 66 38%

* dont 36 M€ en 2015 et 39 M€ en 2016 au titre de la facturation interne Les autres charges de gestion courante sont constituées essentiellement des opérations de facturation interne (pour

39 M€ en 2016 contre 36 M€ en 2015), lesquelles sont constatées en produits pour le même montant afin d’obtenir une neutralisation au niveau du compte de résultat

En 2016, ces charges, appréciées hors facturation interne, s’élèvent donc en réalité à 27 M€ en 2016 contre 12 M€

en 2015, ce qui se traduit par une augmentation d’un montant de 15 M€. Cette augmentation est liée au reclassement des logiciels non immobilisables dans les autres charges de gestion

courante mais également à l’importance des subventions versées aux sociétés et groupements dans lesquelles le CNRS détient une participation.

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3-2-2-2 Les charges de personnel

Les charges de personnel s’élèvent à 2 397 M€ et elles représentent 73% du montant total des dépenses du CNRS pour un effectif total de 33 747 agents (32 457 ETPT). En 2015, l’établissement rémunérait 34 350 agents pour 2 401 M€ (32 916 ETPT). La maîtrise des charges de personnel se poursuit avec notamment une baisse significative de 29 % de l’indemnisation chômage du personnel contractuel.

2015 2016 Variation 2015 / 2016

% montant

Personnels permanents (PP) : 1 057 1 065 1% 8

traitements du personnel technique et administratif 395 397 1% 2

traitements du personnel permanent de recherche 512 517 1% 5

primes et indemnités diverses 150 150 0% ns

Personnels non permanents (PNP) : 257 242 -6% -15

rémunération 230 222 -3% -7

UNEDIC (allocation pour perte d'emploi) 27 19 -29% -8

Divers 8 6 -38% -3

Congés payés

Primes et indemnités diverses 8 6 -38% -3

REMUNERATIONS 1 322 1 312 -1% -10

Cotisations aux organismes sociaux (hors PC) 209 209 0% ns

Pensions Civiles (PC) 683 689 1% 6

Autres charges sociales 30 30 -1% ns

CHARGES SOCIALES 922 928 1% 6

TOTAL CHARGES DE PERSONNEL 2 244 2 240 0% -4

Taxe sur salaires 126 126 0% ns

Autres impôts et taxes 31 31 0% ns

TOTAL IMPOTS ET TAXES 157 158 0% 1

TOTAL GENERAL 2 401 2 397 0% -4

La composition de l’effectif et l’évolution des rémunérations

L’effectif du CNRS est composé à 73% de personnels permanents (chercheurs, ingénieurs et techniciens) et à 27%

de personnels non permanents (contrats à durée déterminée ; contrats courte durée : CCD, doctorants, post-doctorants, CDD sur convention de recherche ; vacataires et stagiaires avec gratification). En termes de rémunération, la répartition est de 82% et 18%.

27%

73%

Composition de l'effectif

Personnel non permanent Personnel permanent

18%

82%

Rémunérations

Personnel non permanent Personnel permanent

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Les personnels permanents

● Composition des effectifs et répartition des rémunérations

Le personnel permanent du CNRS se décompose entre les chercheurs, qui représentent 45% des personnels permanents et 49% des rémunérations hors primes. Les ITA représentent pour leur part 55% de l’effectif et 37% des rémunérations hors primes. On constate que cette répartition au sein du personnel dit permanent demeure stable d’une année sur l’autre.

La répartition géographique des personnels permanents est également cette année conforme aux exercices

précédents. La présence des chercheurs et des ITA reste prédominante en Ile de France.

● Evolution des charges liées aux rémunérations des personnels permanents : maîtrise des dépenses

Toutes les charges liées au traitement des personnels permanents sont maitrisées d’une année sur l’autre. Le traitement des personnels est en légère hausse (+7M€), et l’ensemble des primes et indemnités des personnels permanents demeure inchangé.

01 0002 0003 0004 0005 0006 000

Ile de France Grand-Est Nord-Ouest Sud-Est Sud-Ouest

Répartition géographique des personnels permanents

Chercheurs Ingénieurs-Techniciens

45%

55%

Composition des effectifs

Chercheurs Ingénieurs/techniciens

49%

37%

14%

Répartition des rémunérations

Personnel permanent de recherche

Personnel technique et administratif

Primes et indemnités diverses

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Les personnels non permanents

● Composition des effectifs et répartition des rémunérations

Les personnels non permanents regroupent principalement :

- les chercheurs sur CDD recrutés sur convention de recherche. Ils sont présents dans toutes les disciplines de recherche ;

- les doctorants, accueillis dans le cadre de la préparation d’une thèse à l’issue d’un 3ème cycle d’étude, représentent un quart des personnels non permanents ;

- les post-doctorants, recrutés dans le cadre de projet de recherche en fonction des besoins des laboratoires,

- les autres personnels recrutés également sur CDD.

Les personnels non permanents représentent aujourd’hui 27% des effectifs du CNRS.

● Evolution des charges liées aux rémunérations des personnels non permanents : - 15 M€

L’ensemble des charges liées au traitement des personnels non permanents diminuent par rapport à 2015 : charges liées aux rémunérations (- 7 M€) et l’indemnisation chômage (- 8 M€).

24%

3%

11% 62%

Compositions de effectifs

Doctorants Post doctorants Convention de recherche Autres

16% 2%

7%

75%

Répartition des rémunérations

Doctorants Post doctorants Convention de recherche Autres

0

500

1000

1500

2000

2500

Ile de France Grand-Est Nord-Ouest Sud-Est Sud-Ouest

Répartition géographique des personnels non permanents

Doctorants Post doctorants Conv recherche Autres

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Les charges sociales : stabilité (+ 2 M€)

Les impôts et taxes

Les impôts et les taxes sont stables en 2016. La taxe sur les salaires représente 80% des impôts et taxes supportés par le CNRS.

A noter la poursuite de la diminution du montant de la taxe handicap (FIPHP) : - 0,57 M€, attestant de l’effort de poursuite de l’établissement en ce domaine en terme de recrutement et d’équipements dédiés.

0

100

200

300

400

500

600

700

800

Pension civile Cotisations auxorganismes sociaux(hors pension civile)

Autres charges sociales

2015 2016

taxe sur les salaires

80%

versement de transport

15%

cotisations FNAL

3%

cotisations Fonds

Handicapés (FIPHP)

2%

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3-2-2-3 Les charges spécifiques : 121 M€ (124 M€ en 2015)

(en million d'€uros) 2015 2016 Variation 2015

/ 2016

Participations financières aux budgets des organismes 85 81 -5%

Participations à des programmes de recherche 10 13 37%

Autres subventions 12 12 4%

Mandats de gestion 8 8 -2%

Sous-total subventions 114 114 0%

Frais de séjour et de voyage des chercheurs étrangers

Brevets d'invention et de licences 8 6 -33%

Subventions pour colloques 1 1 -9%

Autres charges spécifiques 10 7 -30%

TOTAL 124 121 -3%

Les charges spécifiques connaissent une légère baisse par rapport à l’exercice 2015 (- 3%). Toutefois, l’évolution des composantes de ce poste est différenciée : les participations à des programmes de

recherche augmentent sensiblement (+37%) mais sont compensées par la diminution des dépenses relatives aux brevets d’invention et de licences (-3%).

Le tableau ci-dessous présente le détail des principaux organismes bénéficiaires des participations financières du

CNRS, ainsi que la répartition des participations à des programmes de recherche.

Principales subventions 2015 2016

CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) 4 1

CFHTC (Canada France Hawwai Telescope Corporation) 3 3

CNRS Editions 1 1

Consortium ECORD - IODP (European Consortium for Ocean Research Drilling) 4 4

EGO (European Gravitational Observatory) 7 5

EUROPEAN XFEL GMBH 1 1

Ganil (Grand Accélarateur National d'Ions Lourds) 3 4

GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif) 5 6

IPEV (Institut Polaire Français Paul-Emile Victor) 2 2

IRAM (Institut de Radio Astronomie Millimétrique) 6 6

RENATER (Réseau National de télécommunications pour la Technologie, L'Enseignement et la Recherche)

4 0

Synchrotron SOLEIL 39 39

Thales 0 3

Autres 6 6

Participations financières aux budgets des organismes 85 81

Etablissements d'enseignement supérieur 3 4

Autres organismes français 5 7

Autres organismes étrangers 1 2

Participations à des programmes de recherche 10 13

Les « participations financières aux budgets des organismes » ont baissé par rapport à l’exercice 2016 (-4 M€), cette baisse étant toutefois compensée par la hausse des « participations à des programmes de recherche » (+3 M€).

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 82

3-2-2-4 Les dotations

Le poste Dotations aux amortissements et aux provisions a enregistré une baisse (- 18 M€), la diminution des Dotations aux provisions et dépréciations (- 10 M€) s’ajoutant à celle des Dotations aux amortissements (- 7 M€). Cette baisse significative des dotations aux amortissements s’explique par des acquisitions d’immobilisations amortissables en diminution en 2016 par rapport à l’année 2015.

3-3 Résultat financier

(en millions d'€uros)

2015 2016

Revenus des placements ns ns

Autres produits financiers 9 4

Produits financiers 10 4

Pertes sur créances et pertes 7 5

Charges financières 7 5

Résultat financier 2 ns

Le résultat financier de l’exercice 2016 est non significatif, les produits financiers étant sensiblement égaux aux charges financières. Le résultat financier de 2016 intègre notamment les reprises de financement externe liées à la dépréciation des titres des 4 SATT recapitalisées (à hauteur de 3,9 M€ en 2016).

3-4 Résultat exceptionnel

(en millions d'€uros) 2015 2016

Produits exceptionnels sur opérations de gestion 4 3

Produits exceptionnels sur opérations en capital (1) 1 1

Produits exceptionnels 4 4

Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 1 17

Charges exceptionnelles sur opérations en capital 3 6

Charges exceptionnelles 4 22

Résultat exceptionnel ns -18

(1) dont reprise sur subventions d'investissement au titre de la dotation aux amortissements

Le résultat exceptionnel de l’exercice 2016 est négatif à hauteur de 18 M€. Cette perte comptable trouve son origine à hauteur de 14 M€ dans le projet Insight, à la suite de la résiliation de l'accord-cadre conclu avec le prestataire de la construction d’un sismomètre, la société Sodern.

La reprise par le CNES de ce projet, qu’il avait financé à hauteur de 9,7 M€ à la date du 31 décembre 2016, a conduit à comptabiliser en charges exceptionnelles les sommes inscrites de 2013 à 2016 en immobilisation en cours.

A ce stade, le CNRS est totalement désengagé de ce projet, qui est poursuivi par le CNES en partenariat avec la société Sodern. Dès lors, le CNES assurera seul les risques inhérents aux biens destinés à être immobilisés, lesquels ne pourront en tout état de cause l’être que par ce dernier s’ils venaient à être achevés.

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NOTE 4 – Autres informations

4-1 Les opérations réciproques avec l’Etat et les autres entités publiques

En sa qualité d’opérateur de l’Etat, le CNRS est amené à contracter de nombreuses opérations avec les différentes

entités publiques. La situation des créances et des dettes de l’établissement vis-à-vis de ces dernières pour les exercices 2015 et 2016 se présente comme suit :

Créances 2015 2016 Dettes 2015 2016

Créances sur l'Etat 47 41 Dettes sur l'Etat

Finances 31 38 Impôts 33

Intérieur 15 2 Cotisation

Défense et DGA

1 1 Taxe sur les salaires

Créances sur collectivités

locales 110 80

Régions 104 78

Départements 4 2

Communes 1 ns

Créances sur les établissements publics

Dettes sur les

155 137 opérateurs

ANRS ns ns

ADEME 2 1

CEA 3 3

ANR 126* 109*

INSERM 5 4

CNES 7 8

OSEO 3 3

Universités 9 8

Total 312 259 33

* au 31/12/2016, certaines créances émises au nom de l’ANR ne sont pas exigibles (cf. partie 2-2-1 ; projet I2BC pour 44 M€)

Les opérations de l’établissement avec les différentes entités publiques font apparaître une diminution significative des créances du CNRS sur ces dernières (-17%), évolution similaire à l’ensemble des créances des clients de l’établissement (-16%).

Ce changement de trajectoire depuis l’exercice 2014 s’explique par la conjoncture de différents éléments : la comptabilisation des produits liés aux subventions et contrats de recherche selon les instructions de la DGFIP modifiant le processus de constatation des droits de l’établissement, la clôture de nombreux projets de recherche (notamment issus de l’ANR ou du 7ème programme cadre de recherche et de développement de l’Union Européenne) ainsi qu’une amélioration du taux de recouvrement.

Cependant, cette diminution se traduit par des évolutions opposées selon les différentes entités.

En effet, seules les créances de l’établissement sur le Ministère de l’Economie et des Finances augmentent de manière significative (+ 6 M€ soit +21%). Cette évolution s’explique essentiellement par l’augmentation du montant relatif au crédit TVA du mois de décembre 2016 dont le remboursement sera demandé au cours de l’exercice 2017 (de 30 M€ à 37 M€).

Les autres postes en augmentation (Défense et DGA ; CEA ; CNES ; OSEO/BPI France) n’impactent pas de manière significative les opérations de l’établissement avec les différentes entités publiques.

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 84

Concernant les créances en diminution, les évolutions sont plus conséquentes.

Les créances de l’établissement sur l’agence nationale de la recherche (ANR) connaissent une baisse marquante (-17 M€ soit -14%), révélatrice des échanges engagés au cours de l’exercice 2016 entre les deux entités afin d’apurer les projets millésimés 2006 à 2010. Cette diminution met fin à des évolutions successives à la hausse depuis l’exercice 2011(de 16 M€ à 126 M€ en 2015). Toutefois, les créances de l’ANR représentent encore 80% du total des créances du CNRS sur les établissements publics (contre 82% en 2015).

Cependant, les créances relatives aux projets financés par l’ANR n’expliquent pas à elle-seule la diminution des créances du CNRS sur l’Etat et les autres entités publiques. Ainsi, les créances du CNRS sur les collectivités territoriales et sur le Ministère de l’Intérieur (au travers les préfectures de régions) diminuent fortement :

Créances sur les régions : - 26 M€ (- 25%)

Créances sur les départements : -2 M€ (- 46%)

Créances sur les communes : -1 M€ (- 72%)

Créances sur le Ministère de l’Intérieur : - 13M€ (- 84%)

Les autres postes en diminution (ANRS ; ADEME ; INSERM et les universités) n’impactent pas de manière significative les opérations de l’établissement avec les différentes entités publiques.

Le constat est similaire pour les autres clients publics non référencés dans le tableau ci-dessus dont la volumétrie est importante mais dont le montant global respectif et l’évolution (à la hausse ou à la baisse) sont peu significatifs.

Enfin, la dette du CNRS sur l’Etat relative aux impôts reste identique à l’exercice 2015 (-0,46%).

4-2 Les engagements hors bilan

4-2-1 Les engagements reçus (hors investissements d’avenir)

● Dans le cadre des programmes de l’Agence nationale de la recherche

Dans le cadre des projets de recherche financés par l’ANR (hors IA), les opérations s’effectuent en général sur trois ou quatre ans. Les fonds reçus pendant le déroulement des projets constituent des avances et le solde est versé après production des justifications financières et des justifications scientifiques au financeur par l’établissement.

Le montant des aides attendues par le CNRS en tant que coordinateur et partenaire de l’ANR est évalué sur l’intégralité des projets à 334 M€ pour l’ensemble des éditions.

Estimation des financements à venir en M€ :

Edition Année 2017 Année 2018 Année 2019 Année 2020 Année 2021 Financement

global à venir

2011 1 - - - - 1

2012 12 NS - - - 12

2013 34 5 NS - - 39

2014 32 28 13 - - 73

2015 29 28 26 13 NS 96

2016 26 26 25 24 13 114

Total 133 88 64 36 13 334

● Dans le cadre des contrats européens

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La mise en place des contrats européens dans le cadre du 7ème programme cadre de recherche et de développement (PCRD) a démarré en 2008 et celle des contrats européens sous le programme cadre H2020 a débuté au cours de l’exercice 2014.

Au 31 décembre 2016, 1 241 contrats de recherche ont été recensés composés de 591 contrats du 7ème PCRD (hors projets ERC « European Research Council »), dont 223 « Marie-Curie », de 168 contrats ERC, et de 473 projets typés H2020 (dont 140 « Marie-Curie ») représentant un financement total attendu de 386 M€. Il convient d’ajouter que 9 contrats du 6ème programme cadre de recherche et de développement (PCRD) sont en cours de clôture.

L’évolution du nombre de projets traduit à la fois la clôture de contrats compris dans le cadre du 7ème programme cadre de recherche et de développement (PCRD) et le déploiement des contrats issus du programme cadre H2020.

Estimation des financements à venir en M€ :

Année 2017 Année 2018 Année 2019 Année 2020 Année 2021

Financement global à venir

7ème PCRD ERC 37 25 12 1 - 74

7ème PCRD hors ERC 17 3 NS - - 20

7ème Programme 54 27 12 1 / 94

H2020 Autres 33 30 19 7 NS 90

H2020 ERC 39 39 39 38 18 173

H2020 Marie Curie 13 9 4 1 - 28

Programme Cadre H2020 86 79 62 46 19 292

Total 140 106 74 47 19 386

● Dans le cadre du programme « Investissement d’avenir »

Au 31 décembre 2016, le CNRS gère 223 programmes d’investissement d’avenir, en qualité de coordinateur ou de simple partenaire dont 90% relèvent de l’ANR (soit 200 conventions ANR dont 44 projets Equipements d’excellence, 54 projets Laboratoires d’excellence et Laboratoires d’excellence dans un projet Initiative d’excellence, 55 projets dans IDEX et 13 Infrastructures nationales en biologie-santé).

La majorité de ces projets ont une date de fin antérieure au 31 décembre 2021. Par conséquent, ces projets arrivent bientôt à leur finalité, d’où une diminution significative des fonds attendus. De plus, l’absence de nouveaux projets contribue à cette évolution.

Estimation des financements à venir en M€ pour les principaux projets d’investissement d’avenir gérés par l’ANR :

Année 2017

Année 2018

Année 2019

Année 2020

Année 2021

Année 2022

Année 2023

Financement global

à venir

EQUIPEX 10 8 8 19 - - - 45

LABEX (dont Labex dans Idex) 7 7 7 8 - - - 30

Infrastructures nationales en biologie-santé 9 8 9 19 1 - - 47

Bioinformatique NS NS NS NS 1 - - 1

Nanobiotechnologies NS NS NS NS NS - - 1

Biotechnologies et bioressources 2 2 2 2 - - - 7

SANTE ET BIOTECHNOLOGIE 11 10 11 21 2 - - 56

IDEX 1 1 1 NS - - - 3

IA IRT, IEED, Carnot, Sureté Nucléaire

NS NS NS NS NS NS NS 1

IA Autres Opérateurs 1 1 1 NS - - - 3

Total 31 28 28 48 2 NS NS 137

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4-2-2 Les engagements donnés

● Les engagements à long terme sur les « Très Grandes Infrastructures de Recherche » (TGIR) et les « Infrastructures de Recherche » (IR)

Catégories des équipements

2012 2013 2014 2015 2016 2017

Sources neutrons et rayonnement synchrotron 75 73 72 76 76 86

Lasers et champs intenses 12 12 11 13 14 15

Astronomie et sciences de la planète 22 22 22 25 25 26

Physique nucléaire et corpusculaire 27 25 30 33 29 31

Astroparticules 9 10 12 8 14 14

Sciences de l'Homme et de la société 1 3 3 3 3 3

Instruments de calcul 27 25 25 26 26 25

Réseaux de plateformes 20 23 23 24 24 23

Contribution totale (HT) du CNRS 194 191 199 208 211 223

* Montants inscrits au BI 2016 ainsi que le prévisionnel des dépenses sur ESS et ESRF/ILL, désormais inscrits en titre VI hors budget.

Les Très Grandes Infrastructures de Recherche et les Infrastructures de Recherche, de par leur nature et la

dimension de l’investissement qu’elles représentent, font l’objet de prévisions d’engagements pluriannuels qui portent sur des programmes de construction, de jouvence ou encore des projets à venir (résultant notamment de la feuille de route européenne ESFRI).

Les cas énumérés ci-dessous représentent les engagements les plus significatifs, qu’il s’agisse de constructions ou de jouvences. - La construction de nouvelles infrastructures :

- SPIRAL 2 (système de Production d’Ions Radioactifs en Ligne de 2ème génération) : le début d’exploitation de

l’accélérateur de particules linéaires est prévu, dans sa phase 1, pour l’année 2017 ; cette mise en service aura pour effet de

porter dans les comptes du CNRS la provision pour charges relative aux coûts de démantèlement du GANIL, si le chiffrage

prévisionnel était avéré, à un montant de 38,5 millions d’euros (actuellement, la provision relative aux coûts de

démantèlement du GANIL s’élève à 9,9 M€).

- XFEL : finalisation de la participation « in-kind » à la construction d’une nouvelle source européenne de rayonnement

X en Allemagne, le début d’exploitation est prévu pour mi-2017.

- FAIR (Facility for Antiproton and Ion Research) : début de la construction en 2013 d’un accélérateur d’ions lourds, de

protons et d’antiprotons.

- ESS (European Spallation Source) : source de neutrons produits par un accélérateur linéaire de protons sur une cible de spallation. La contribution française à la construction d’ESS s’élève à environ 8% et est prévue majoritairement en « in-kind ». Les travaux « in-kind » ont démarré en 2015.

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- La jouvence d’infrastructures existantes :

- ESRF (Installation Européenne de Rayonnement Synchrotron) : poursuite du programme d’upgrade avec le début de

l’upgrade phase II au moyen duquel environ un tiers des lignes de lumière seront remplacées ou totalement

reconstruites tandis que l’anneau de stockage sera reconstruit pour augmenter la brillance de la source.

- ILL (Institut Max von Laue – Paul Langevin) : début de la phase II de millénium (2015-2020) qui consiste à augmenter

l’intensité du faisceau et à adapter l’instrumentation à ces nouvelles caractéristiques, faisant bénéficier ainsi aux utilisateurs

de nouvelles techniques.

Par ailleurs, d’autres projets pour lesquels l’engagement du CNRS est encore à l’étude peuvent être cités :

- CTA : projet européen de réseau de télescopes Cherenkov de nouvelle génération en astronomie gamma à très hautes énergies. A ce stade, le CNRS est membre de la société de pré-construction mais n’a pas formalisé d’engagement dans le projet lui-même.

- Elixir : construction d’une infrastructure durable pour l’information biologique en Europe afin de soutenir la recherche

en sciences du vivant et ses applications à la médecine, l’environnement, les bio-industries et la société. A ce stade, la France est membre provisoire du projet.

Enfin, il convient de mentionner également que : - le CNRS a pris un engagement à l’égard de la société SOLEIL au titre de ses coûts de démantèlement futurs qui ont

fait l’objet en 2016 d’une provision pour charges à hauteur de 27 M€ dans les comptes de cette société. En effet, conformément aux garanties financières prévues aux articles 23 et 24 des statuts de SOLEIL, le CNRS devra assurer la couverture financière de cette provision à hauteur de sa quote-part de droits dans la société, soit 19 M€ ;

- un accord conclu entre les trois principaux associés de la société IRAM prévoit que les indemnités de licenciement du

personnel en cas de fin d’activité de la société incombent à cette dernière ; toutefois, si cet accord, qui prend fin le 31 décembre 2024, n’était pas renouvelé, ces indemnités seraient versées par les associés, soit 1,66 M€ à la charge du CNRS compte tenu des dernières estimations opérées par la société.

● Les engagements recensés au niveau des délégations régionales au titre des opérations d’immobilisations, des programmes de recherche et des contrats de services

Nature de l'opération Engagements donnés en M€

2017 2018 2019

& Années suivantes

TOTAL

Opérations immobilières 97 49 23 169

Autres commandes d'immobilisation 8 4 11 23

Contrats de service 4 2 3 9

Autres engagements d’achat 0 0 0 0

TOTAL 109 55 37 201

A noter plus particulièrement au titre des opérations immobilières :

- le projet immobilier C2N dans le cadre des actions «Opération Campus » et « Développement scientifique et technologique du plateau Saclay » qui vise à la constitution d’un des meilleurs centres mondiaux de recherche et d’innovation, rattachée à la délégation Ile de France Ouest & Nord pour 42 M€ (dont 40 M€ en 2017) ;

- l’opération Balard rattachée à la délégation régionale Languedoc-Roussillon qui vise à la création du pôle Chimie Balard pour 57 M€ ;

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- la rénovation de l’Institut de Biologie Interactive de la Cellule I2BC pour 35 M€ (il s’agit de démolitions, reconstructions, réhabilitations de bâtiments, etc.), ce projet étant porté par la délégation Ile-de-France Sud ;

- la rénovation des façades et d'une partie des locaux d'un IGH située sur le campus de Luminy pour 14 M€, ce projet dépendant de la délégation Provence et Corse ;

Et pour ce qui concerne les autres immobilisations, il convient de relever :

- l’acquisition et l’implantation d’un spectromètre à RMN 1200 MHz, le projet étant rattaché à la délégation du Nord Pas de Calais pour 12,5 M€ ;

● Les engagements au bénéfice du personnel

- Charges de retraite : aucun engagement ne pèse dans ce domaine sur le CNRS.

- Le droit individuel à formation (DIF) : depuis 2007, le DIF permet à chaque agent de bénéficier d’un droit à 20 heures de formation par an, avec la possibilité de cumuler les heures acquises chaque année, dans la limite de 120 heures.

● Les engagements de crédit-bail

Les engagements de crédit-bail du CNRS ne représentent pas des sommes conséquentes pour ce dernier (0,5 M€

en 2016).

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LES ETATS DE SYNTHESE REGLEMENTAIRES SUR LES

COMPTES 2016 Pour l’exercice 2016, le compte financier est constitué des principaux documents relatifs à la comptabilité générale prévus par l’arrêté du 10 janvier 2014 pris en application de l’article 214 du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique. Sauf pour l’annexe des comptes annuels et pour l’état de l’évolution de la situation patrimoniale en droits constatés, lesquels figurent dans le présent fascicule, les documents suivants (désignés sous le terme de « cadre ») sont présentés au CNRS sous la forme d’un livre annexé au présent fascicule :

- la balance définitive des comptes (cadre 1) ; - la balance des comptes des valeurs inactives (cadre 2) - le bilan (cadre 3) ; - le compte de résultat de l’exercice (cadre 4) ; - le procès-verbal de caisse (cadre 5) ; - le tableau des valeurs en portefeuille (cadre 6).

Les états de développement des soldes des comptes de classe 2 et de classe 4 ne sont, en revanche, pas inclus dans les cadres. Par ailleurs, les tableaux budgétaires applicables aux établissements publics à caractère scientifique et technologique prévus, à compter de l’exercice 2016, au chapitre II de l’arrêté du 18 décembre 2015 sont présentés dans un fascicule distinct. Du fait de leur volume, et pour faciliter leur consultation, ces états financiers sont accessibles au travers d’un cédérom joint au rapport qui sera présenté au Conseil d’administration du 20 mars 2017 ainsi que sur le site de la DCIF du CNRS : http://www.dgdr.cnrs.fr/dcif/chiffres-cles/comptes-2016/default.htm

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3EME PARTIE – LES COMPTES CONSOLIDES

I - LE BILAN CONSOLIDE

ACTIF Référence annexe

2015 Brut Dépréciations 2016 - net

(en millions d'€uros)

Immobilisations incorporelles Note 3.1 77 233 (157) 76

Immobilisations corporelles Note 3.2 1 387 4 889 (3 514) 1 375

Immobilisations financières Note 3.3 27 38 (13) 25

Titres mis en équivalence 7 7 - 7

ACTIF IMMOBILISE 1 498 5 167 (3 684) 1 483

Stocks et en-cours Note 3.4 2 3 (2) 1

Créances clients et comptes rattachés Note 3.5 1 069 1 026 (34) 992

Autres créances Note 3.6 25 22 - 22

Créances diverses Note 3.7 245 245 (1) 244

Créances d'exploitation 1 339 1 293 (35) 1 258

Impôts différés actifs Note 3.11 0 0

0

Disponibilités Note 3.8 538 548 - 548

ACTIF CIRCULANT 1 879 1 844 (37) 1 807

TOTAL GENERAL 3 377 7 011 (3 721) 3 290

PASSIF Référence annexe

2015 2016 - net

(en millions d'€uros)

Capital social

420

396

Subventions d’investissement

580

547

Primes d'émission

-

-

Réserves consolidées

825

882

Réserves de conversion

1

1

Report à nouveau

-

Résultat part du groupe

4

(31)

CAPITAUX PROPRES (part du groupe) Note 3.9 1 830 1 795

Intérêts minoritaires Note 3.9 1 1

Provisions pour risques et charges Note 3.10 211 246

Emprunts et dettes financières Note 3.12 18

8

Fournisseurs et comptes rattachés Note 3.13 1 036

956

Autres dettes et comptes de régularisation Note 3.14 282

284

Dettes d'exploitation 1 335 1 248

PASSIF A COURT TERME 1 546 - 1 494

TOTAL GENERAL 3 377 - 3 290

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II - LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

(en million d'€uros) Référence

2015 2016

Annexe

Chiffre d'affaires

170 148

Autres produits d'exploitation

3 075 3 061

Produits d'exploitation Note 4.1 3 245 3 209

Achats consommés

(167) (152)

Charges de personnel Note 4.2 (2 439) (2 436)

Autres charges d'exploitation Note 4.3 (441) (457)

Impôts et taxes

(6) (5)

Dotations nettes aux provisions et dépréciations Note 4.4 (192) (172)

Charges d'exploitation (3 245) (3 222)

RESULTAT D'EXPLOITATION 0 (13)

Résultat financier Note 4.5 3 1

RESULTAT COURANT DES ENTREPRISES INTEGREES 3 (12)

Résultat exceptionnel Note 4.6 0 (19)

RESULTAT AVANT IMPOT DES SOCIETES INTEGREES 3 (31)

Impôts sur le résultat Note 4.7 0 (0)

RESULTAT NET DES SOCIETES INTEGREES 3 (31)

Résultat des sociétés mises en équivalence

1 0

RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE 4 (31)

Intérêts minoritaires

(0) 0

RESULTAT NET - PART DU GROUPE 4 (31)

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III - DES COMPTES SOCIAUX AUX COMPTES

CONSOLIDES

3-1 Le bilan

ACTIF Comptes

sociaux CNRS 2016

Comptes consolidés

2016

Impact consolidation

(en millions d'€uros)

Immobilisations incorporelles 69 76 7

Immobilisations corporelles 1 132 1 375 243

Immobilisations financières 13 24 11

Titres mis en équivalence - 7 7

ACTIF IMMOBILISE 1 214 1 482 268

Stocks et en-cours 1 2 1

Créances clients et comptes rattachés 987 992 5

Autres créances 22 22 0

Créances diverses 233 241 8

Créances d'exploitation 1 242 1 256 14

Impôts différés actifs

-

Disponibilités 493 548 55

Charges constatés d'avance 3 3 0

ACTIF CIRCULANT 1 739 1 808 69

TOTAL ACTIF 2 953 3 290 337

PASSIF Comptes

sociaux CNRS 2016

Comptes consolidés

2016

Impact consolidation

Capital social 396 396 -

Subventions d’investissement 347 547 200

Primes d'émission - - -

Réserves consolidées 816 882 66

Réserves de conversion - 1 1

Report à nouveau - - -

Résultat part du groupe (23) (31) (8)

CAPITAUX PROPRES (part du groupe) 1 536 1 795 260

Intérêts minoritaires - 1 1

Provisions pour risques et charges 218 246 28

Emprunts et dettes financières 5 8 3

Fournisseurs et comptes rattachés 937 956 19

Autres dettes et comptes de régularisation 257 284 27

Dettes d'exploitation 1 199 1 248 49

PASSIF A COURT TERME 1 417 1 494 77

TOTAL PASSIF 2 953 3 290 337

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3-2 Le compte de résultat

(en million d'€uros) Comptes sociaux

CNRS 2016

Comptes consolidés

2016

Impact consolidation

Chiffre d'affaires 143 148 5

Autres produits d'exploitation 3 029 3 061 32

Produits d'exploitation 3 172 3 209 37

Achats consommés (149) (152) (3)

Charges de personnel (2 397) (2 436) (39)

Autres charges d'exploitation (473) (457) 16

Impôts et taxes (1) (5) (4)

Dotations nettes aux provisions et dépréciations (157) (172) (15)

Charges d'exploitation (3 177) (3 223) (46)

RESULTAT D'EXPLOITATION (5) (13) (8)

Résultat financier ns 1 1

RESULTAT COURANT DES ENTREPRISES INTEGREES (5) (12) (7)

Résultat exceptionnel (18) (19) (1)

RESULTAT AVANT IMPOT DES SOCIETES INTEGREES (23) (31) (8)

Impôts sur le résultat (0) (0) -

RESULTAT NET DES SOCIETES INTEGREES (23) (31) (8)

Résultat des sociétés mises en équivalence 0 0

RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE (23) (31) (8)

Intérêts minoritaires 0 0

RESULTAT NET - PART DU GROUPE (23) (31) (8)

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IV - LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE

CONSOLIDE

(en million d'€uros) 2 015

2016

OPERATIONS D'EXPLOITATION

Résultat net de l'ensemble consolidé 4

(31)

Intérêts minoritaires - Résultat 0

0

Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l'exploitation 186

190

Variation du BFR 84

(4)

FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION 274

155

OPERATIONS D'INVESTISSEMENT

Acquisitions d'immobilisations (274)

(225)

Cessions d'immobilisations 2

5

FLUX DE TRESORERIE AFFECTE AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT (272)

(220)

OPERATIONS DE FINANCEMENT

Augmentation de capital 52

42

Subvention d'investissement 25

33

Variation nette des emprunts et dettes financières 2

0

FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE FINANCEMENT 79

75

VARIATION DE TRESORERIE 80

10

Trésorerie à l'ouverture 458

538

Trésorerie à la clôture 538

548

Variation de la période 80

10

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V - ANNEXES COMPTES CONSOLIDES

NOTE 1 – Informations relatives aux principes comptables

1.1 Faits caractéristiques de l’exercice 2016 Néant.

1.2 Principes comptables

Les comptes consolidés du groupe CNRS sont établis selon la réglementation comptable française, et plus particulièrement le règlement CRC 99-02 du Comité de la Réglementation Comptable.

1.3 Méthodes de consolidation

1.3.1. La consolidation par intégration globale, proportionnelle ou mise en équivalence

Les entités dans lesquelles le groupe CNRS exerce un contrôle exclusif de fait ou de droit sont consolidées par intégration globale. Ainsi, les sociétés CNRS Editions et FIST SA ont été consolidées selon cette méthode.

La notion de contrôle s’entend comme « le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin d’obtenir les avantages de ses activités ». Les états financiers des sociétés contrôlées sont consolidés dès que le contrôle devient effectif et jusqu’à ce que le contrôle cesse.

L’intégration globale consiste : - à intégrer dans les comptes du CNRS les éléments des comptes des entités consolidées (après retraitements

éventuels) - à présenter distinctement au passif du bilan, sur la ligne « intérêts minoritaires », la part des tiers dans les

capitaux propres des filiales en dehors des capitaux propres revenant au groupe CNRS.

Les entités dans lesquelles le groupe CNRS exerce un contrôle conjoint de fait ou de droit sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint s’entend par « le partage du contrôle entre un nombre limité d’actionnaires dans le cadre d’un accord contractuel, prévoyant l’exercice du contrôle commun sur l’activité économique de la société et indiquant sa réalisation à travers des décisions à prendre conjointement ». Ainsi, les sociétés Synchrotron SOLEIL, GANIL, EGO, IRAM, CFHTC et CERBM ont été consolidées selon cette méthode.

La méthode de l’intégration proportionnelle consiste à retenir les actifs, passifs, les produits et les charges des entités à la quote-part de la participation détenue par le Groupe dans le capital ces dernières.

Les entités dans lesquelles un groupe exerce une influence notable sur la gestion et la politique financière sont mises en équivalence ; l’influence notable étant présumée lorsque plus de 20% des droits de vote sont détenus.

Seule RENATER a été consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. La mise en équivalence consiste à retenir l'actif net et le résultat net d'une société au prorata de la participation détenue par la société mère dans le capital, ainsi que l'écart d'acquisition y afférant le cas échéant.

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1.3.2. Les retraitements de consolidation

1.3.2.1. Les retraitements d’homogénéisation

Les comptes individuels des entités intégrées dans le périmètre de consolidation font l’objet de retraitements d’homogénéité afin de respecter les mêmes règles et méthodes comptables au sein du groupe CNRS.

1.3.2.2. Les retraitements de consolidation

Toutes les transactions, ainsi que les actifs et passifs réciproques significatifs entre les sociétés consolidées par intégration globale sont éliminés. Il en est de même pour les résultats internes au groupe (dividendes, plus-values, etc.).

1.3.2.3. La date de clôture

Toutes les entités appartenant au périmètre de consolidation clôturent leurs exercices sociaux au 31 décembre.

1.3.3. Les méthodes comptables

1.3.3.1. Le capital social

Le capital social du CNRS est constitué par les dotations et affectations de l’Etat ainsi que par les dons et legs en capital. Les actifs reçus en dotation n’ayant pas vocation à être renouvelés en tant que tels par le CNRS sont traités selon le régime dit « de la neutralisation », par le biais d’une reprise annuelle sur la dotation des annuités d’amortissement correspondantes. Ces dotations n’impactent donc pas le résultat, mais le capital social.

1.3.3.2. Les immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition. Le CNRS a opté pour la méthode préférentielle consistant à comptabiliser les frais de développement des brevets à l’actif de son bilan. Toutefois, la frontière entre la phase de recherche et la phase de développement d’un projet interne étant difficile à appréhender, le CNRS a décidé de ne porter à l’actif de son bilan que les dépenses directement liées à la protection juridique initiale des brevets. Ces frais de dépôts des brevets sont amortis selon la durée de la protection juridique dont ils bénéficient. Cette durée est principalement de 20 ans. Néanmoins, pour les brevets européens et les brevets « Patent Cooperation Treaty », cette durée varie entre 18 mois et 5 ans.

L’amortissement des immobilisations incorporelles est calculé suivant le mode linéaire, en fonction de la durée d’utilisation (ou de protection juridique pour les brevets) et à compter de la date de mise en service (ou de la date de dépôt pour les brevets).

1.3.3.3. Les immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont valorisées au coût historique d’acquisition, hors charges financières et frais d’administration. L’amortissement des immobilisations corporelles est calculé suivant le mode linéaire, en fonction de la durée d’utilisation du bien.

1.3.3.4. Actifs et passifs de démantèlement

Le groupe comptabilise des provisions pour démantèlement pour ses installations. Ces provisions sont principalement évaluées par des tiers externes.

Les provisions sont actualisées en appliquant, aux flux de trésorerie prévisionnels positionnés par échéance, un taux

d’inflation et un taux d’actualisation. Le groupe a retenu un taux d’inflation de 0% et un taux d’actualisation de 4,5% au 31 décembre 2016.

La provision est désactualisée à la fin de chaque exercice : la désactualisation représente l’augmentation de la

provision due au passage du temps, en lui appliquant le taux d’actualisation initialement retenu lors de sa constitution. Cette augmentation a pour contrepartie une charge financière. La contrepartie de cette provision est portée directement à l’actif du bilan sous la rubrique « immobilisations corporelles » pour les dépenses à la charge de la société. Cet actif de démantèlement est amorti sur la même durée.

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1.3.3.5. Les contrats de location financement

Le groupe n’a pas opté pour la méthode préférentielle du règlement CRC n° 99-02 du 29 avril 1999 consistant à activer l’immobilisation qui fait l’objet de la location en contrepartie d’un emprunt. Le CNRS constate les loyers en charges d’exploitation et n’active pas le bien qui fait l’objet de la location.

1.3.3.6. Les immobilisations financières

Les titres de participation sont comptabilisés pour leur coût d’acquisition ou leur coût de revient. Des dépréciations sont constatées lorsque la quote-part de capitaux propres détenue ou l’estimation par rapport à la valeur d’usage devient inférieure au coût d’acquisition.

1.3.3.7. Les stocks et en-cours

Les stocks de produits intermédiaires et de produits finis sont évalués à leur coût moyen pondéré établi à partir de leur

coût d’achat (à l’exclusion des frais généraux et des charges financières). Lorsque la valeur réelle est inférieure à la valeur constatée dans les comptes, il est constitué une provision à hauteur de la différence.

1.3.3.8. Les créances clients et comptes rattachés

Les créances clients sont évaluées à leur valeur nominale. Une dépréciation est constituée pour tenir compte des risques de non recouvrement. Cette provision est évaluée sur la base d’une analyse individuelle compte client par compte client.

1.3.3.9. Les provisions pour risques

Des provisions pour risques sont comptabilisées lorsque, à la clôture de l’exercice, il existe une obligation du groupe à

l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers. Ces provisions sont estimées selon leur nature en tenant compte des hypothèses les plus probables.

1.3.3.10. Les indemnités pour départ à la retraite

Conformément à la possibilité offerte par le règlement CRC n° 99-02 du 29 avril 1999, le groupe CNRS ne constate

pas de provision pour indemnités pour départ à la retraite dans ses comptes consolidés. Ces engagements ne sont pas significatifs au 31 décembre 2016.

1.3.3.11. Les impôts

L’activité tirée des activités conduites dans le cadre des missions du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, principale activité du groupe, n’est pas soumise à l’impôt sur les bénéfices.

Pour les opérations non liées à l’activité de recherche et qui ne sont pas exonérées d’impôt sur les bénéfices, les impôts différés sont calculés en tenant compte des différences temporaires entre les valeurs comptables et fiscales des actifs et passifs au bilan, ainsi que des déficits fiscaux. La détermination des impôts différés prend en compte les retraitements apportés aux comptes sociaux en application des règles de consolidation. Les taux d’impôts retenus pour calculer les impôts différés à la clôture sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque la différence future se réalisera.

Les actifs d’impôt nets des passifs d’impôt font l’objet d’une dépréciation lorsque leur utilisation future est peu probable.

1.3.3.12. La subvention pour charges de service public

La subvention pour charge de service public (SCSP) représente le principal lien financier entre l’Etat et les opérateurs publics. Elle couvre l’ensemble des besoins de financement des établissements sans faire de distinction entre la partie relative aux investissements et celle concernant le fonctionnement.

1.3.3.13. Les ressources propres

Les ressources propres regroupent l’ensemble des fonds perçus par le CNRS en dehors des subventions accordées

par le ministère de tutelle. Les ressources propres recouvrent ainsi une assez large diversité de situations, et notamment :

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les subventions européennes, les contrats de recherche conclus avec des entreprises privées, les conventions signées avec des collectivités locales qui s’impliquent dans la recherche.

1.3.3.14. Les subventions d’investissement

Les subventions d’investissement sont comptabilisées en comptes de fonds propres. Ces subventions sont rapportées

au résultat, en produits exceptionnels, au même rythme que les amortissements pour dépréciation des immobilisations qu’elles permettent de financer.

1.3.3.15. La comptabilisation des produits selon l’instruction DGFIP du 20 novembre 2013 pour les

subventions reçues et suivant la méthode à l’avancement pour les contrats de recherche

Depuis le 1er janvier 2014, le CNRS applique l’instruction DGFIP datée du 20 novembre 2013 relative aux modalités de comptabilisation des subventions reçues pour comptabiliser les produits liées aux subventions (cf. supra annexe sur les comptes individuels 2016, note 1, point 1-3-6 Les ressources).

1.3.3.16. Le résultat exceptionnel

Les charges et produits exceptionnels sont constitués des éléments significatifs qui, en raison de leur nature, de leur

caractère inhabituel et de leur non récurrence, ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité opérationnelle de la société.

1.4 Evènements post-clôture

Néant.

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NOTE 2 – Périmètre de consolidation

Le périmètre de consolidation du groupe CNRS n’a pas évolué au cours de l’exercice 2016. Au 31 décembre 2016, il se présente de la façon suivante :

ENTITES FRANCAISES

Nom de la filiale Sigle Nature

juridique SIRET

% de contrôle

% d’intérêt Méthode de

consolidation

(*)

CNRS Editions CNRS Editions SA 33431702100023 99,99% 99,99% IG

Synchrotron SOLEIL SOLEIL Société civile 43968490300016 72,00% 72,00% IP

FIST SA FIST SA 38846115400030 69,60% 69,60% IG

Grand accélérateur d’Ions lourds GANIL GIE 18008901303498 50,00% 50,00% IP

Institut de radio astronomie millimétrique IRAM Société civile 31650123800026 47,00% 47,00% IP

Centre européen de recherche en biologie et en médecine

CERBM GIE 38111246500020 33,33% 33,33% IP

Réseau national de télécommunication pour la technologie, l’enseignement et la recherche

RENATER GIP 18008947600022 31,89% 31,89% MEE

ENTITES ETRANGERE

ENTITES ETRANGERES

Nom de la filiale Sigle Nature juridique % de contrôle % d’intérêt

Méthode de consolidation

(*)

Observatoire européen gravitationnel EGO Consortium 50,00% 50,00% IP

Canada France Hawaï Telescope Corporation CFHTC Société à but non lucratif 40,00% 40,00% IP

(*) : IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence

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NOTE 3 – Compléments d’informations relatifs au bilan

3.1. Immobilisations incorporelles

(en millions d'€uros) 2015 Acquisitions Cessions Autres

2016 Dotations Reprises mouvements

Logiciels 108 2 (2) 3 111

Immobilisations incorporelles en cours 1 3 - (3) 1

Concessions, brevets et droits similaires 92 6 (6) 0 92

Autres immobilisations incorporelles 27 2 - - 29

VALEURS BRUTES 228 13 (8) 0 233

Logiciels et en cours (96) (5) 2 (0) (99)

Concessions, brevets et droits similaires (33) (4) 2 0 (35)

Autres immobilisations incorporelles (21) (2) - - (23)

AMORTISSEMENTS (151) (11) 5 (0) (157)

Logiciels 12 (3) 1 2 12

Immobilisations incorporelles en cours 1 3 - (3) 1

Concessions, brevets et droits similaires 59 2 (4) 0 57

Autres immobilisations incorporelles 5 0 - 1 6

VALEURS NETTES 77 2 (3) (0) 76

Le tableau de variation des immobilisations incorporelles retrace notamment les acquisitions de logiciels, les

opérations liées aux brevets et celles relatives aux systèmes d’information. Aucune évolution significative n’est constatée entre 2015 et 2016.

3.2. Immobilisations corporelles

(en millions d'€uros) 2015 Acquisitions Cessions Autres

2016 Dotations Reprises mouvements

Terrains 65 1 - 0 66

Constructions 1 076 (1) (4) 31 1 102

Installations techniques 2 773 108 (49) 46 2 878

Autres immobilisations corporelles 670 30 (28) 2 674

Immobilisations corporelles en cours 152 65 - (58) 159

Avances et acomptes sur immobilisations corporelles 7 4 - (1) 10

VALEURS BRUTES 4 743 206 (81) 21 4 889

Terrains (10) (0) - - (10)

Constructions (611) (37) 2 0 (646)

Installations techniques (2 158) (167) 49 (0) (2 277)

Autres immobilisations corporelles (577) (32) 28 (0) (581)

AMORTISSEMENTS (3 356) (237) 79 (0) (3 514)

Terrains 55 1 - 0 56

Constructions 465 (38) (2) 31 456

Installations techniques 615 (59) (0) 46 601

Autres immobilisations corporelles 93 (2) (0) 2 93

Immobilisations corporelles en cours 152 65 - (58) 159

Avances et acomptes sur immobilisations corporelles 7 4 - (1) 10

VALEURS NETTES 1 387 (30) (2) 20 1 375

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Les immobilisations corporelles s’élèvent en 2016 à 4 889 M€ en valeur brute (contre 4 743 M€ en 2015). Le poids important de SOLEIL dans les immobilisations corporelles en valeurs nettes du Groupe est à souligner, dès

lors qu’il représente : - 12,28% des constructions (soit 56 M€); - 23,58% des installations techniques (soit 142 M€) ; - 15,55% des autres immobilisations corporelles (soit 14 M€).

Le montant de 20 M€ apparaissant dans la colonne « Autres mouvements » correspond à l’actif de démantèlement

comptabilisé au niveau de l’entité SOLEIL.

Les impacts du décret 2008-1248 du 1er décembre 2008 et de la mise en place de

conventions de délégations de gestion :

Cf. supra annexe sur les comptes individuels 2016, note 2, point 2-1-2-5.

3.3. Immobilisations financières

(en millions d'€uros) 2015 Acquisitions Cessions 2016

Titres des sociétés non consolidées 12 4 (0) 16

Créances sur participations - 0 - 0

Autres titres immobilisés 10 0 (0) 10

Prêts 7 0 (4) 3

Autres titres 7 2 (0) 9

VALEURS BRUTES 36 6 (4) 38

Dépréciation financière (9) (4) 0 (13)

DEPRECIATION (9) (4) 0 (13)

VALEURS NETTES 27 2 (4) 25

Le tableau ci-dessous présente les principaux titres des sociétés non consolidées qui appartiennent au CNRS et à

FIST, qui acquiert des titres pour le compte de ce dernier :

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Société détenue En millions d'euros

Montant Société

détentrice

ANR IEED PIVERT 0,5 CNRS

SATT Lyon Saint Etienne 0,3 CNRS

SATT Midi pyrénées 1,4 CNRS

SATT Conectus Alsace 2,2 CNRS

SATT SUD EST 1,8 CNRS

SATT axlr 0,7 CNRS

SATT Grand Est 0,2 CNRS

SATT Aquitaine 1,5 CNRS

SATT LUTECH 1,7 CNRS

SATT Nord Lille 1,0 CNRS

SATT Ouest valo 1,9 CNRS

Genoplante 0,2 CNRS

SICAT CATALYST INC 2,0 FIST

Novimet 0,3 FIST

Innoveox 0,6 FIST

SSI 0,5 FIST

iRoc 0,1 FIST

3.4. Stocks et en-cours

Les ouvrages de CNRS Editions et les produits finis du CNRS constituent l’essentiel du stock du Groupe.

3.5. Clients et comptes rattachés

(en millions d'€uros) 2015 2016

Valeurs brutes 1 111 1 026

Dépréciations (42) (34)

VALEURS NETTES 1 069 992

Les créances clients du Groupe sont issues presque exclusivement des comptes sociaux du CNRS. En effet, les

créances clients des autres entités consolidées représentent seulement 6 M€ (brut). Les créances douteuses et litigieuses au 31 décembre 2016 s’élèvent à 38 M€ contre 46 M€ au 31 décembre 2015.

Celles-ci connaissent une baisse de 17 % par rapport à l’exercice 2015, et représentent 13% des « créances clients » en 2015. Cette évolution résulte des dispositions déjà cités préalablement.

Les « créances douteuses et litigieuses » concernent à 78% des débiteurs publics et à 22% des débiteurs privés. Le

montant des dépréciations comptabilisé au 31 décembre 2016 s’élève à 34 M€ contre 41 M€ en 2015. 89 % des créances douteuses et litigieuses ont été dépréciées au 31 décembre 2016 (+2%).

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3.6. Autres créances (en millions d'€uros) 2015 2016

Avances et acomptes versés 25 22

VALEURS NETTES 25 22

3.7. Créances diverses

(en millions d'€uros) 2015 2016

Autres créances diverses 246 245

Valeur brute 246 245

Autres créances diverses (1) (1)

Dépréciations (1) (1)

VALEURS NETTES 245 244

3.8. Trésorerie et équivalents de trésorerie

(en millions d'€uros) 2015 2016

Valeurs mobilières de placement 33 33

Dépréciations (0) -

Valeurs nettes des valeurs mobilières 33 33

Banque 505 516

Caisse 0 0

Disponibilités 505 516

Concours bancaires courants (0) (1)

TOTAL 538 548

Les principales entités contributives aux valeurs mobilières de placement sont les entités CERBM pour 6 M€, GANIL

pour 12 M€ et Synchrotron Soleil pour 9 M€. Les principales entités contributives à la banque sont le CNRS pour 493 M€, SOLEIL pour 10 M€, et GANIL pour 3 M€. Il convient de remarquer que le montant tant des valeurs mobilières que des disponibilités est stable entre 2015 et

2016.

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3.9. Capitaux propres du Groupe

Le tableau de variation des capitaux propres du Groupe se présente ainsi :

(en millions d'€uros) Capital social Subventions d'équipement

Ecarts de conversion

Réserves consolidées

Résultat de l'exercice

Capitaux propres

part du groupe

Intérêts minoritaires

Situation au 31/12/2015 420 580 1 824

1 830 1 4

Affectation du résultat

4 (4)

-

Corrections sur exercices antérieurs (29) (18)

54

7

Ecart de conversion

-

Autres variations 5 (15)

(10)

Résultat de l'exercice

(31) (31)

Situation au 31/12/2016 396 547 1 882 (31) 1 795 1

Le capital social du CNRS, constitué par les dotations et affectations de l’Etat et les dons et legs en capital, s’élève à 396 millions d’euros au 31 décembre 2016 (contre 420 millions d’euros en 2015).

3.10. Provisions

(en millions d'€uros)

2015 Dotations Reprises Autres mouvements 2016

Contentieux juridiques 3 - (2) - 1

Provisions pour risques 3 - (2) - 1

CET 133 13 (1) 1 146

Démantèlement 50 2 (0) 19 71

Congés payés 24 0 (2) - 22

Autres charges 1 5 - - 6

Provisions pour charges 208 20 (3) 20 245

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 211 20 (5) 20 246

Les provisions pour risques et charges concernent principalement le CNRS pour 218 M€ (cf. supra annexe sur les

comptes individuels 2016, note 2, point 2-5-2 Les provisions pour risques et charges). Par ailleurs, l’entité SOLEIL a comptabilisé en 2016 une provision pour coûts de démantèlement de 27 M€, rapportée à

hauteur de 19 M€ dans les comptes consolidés du CNRS compte tenu de la méthode d’intégration proportionnelle utilisée pour cette entité.

La provision pour coûts de démantèlement de cette entité s’élève donc désormais à 36 M€ (dont 26 M€ sont pris en

compte dans les comptes consolidés). Toutefois, conformément aux garanties financières prévues aux articles 23 et 24 des statuts de SOLEIL, le CNRS

devrait assurer la couverture financière de cette provision à hauteur de sa quote-part de droits dans la société, soit 19 M€. Enfin, un accord conclu entre les trois principaux associés de la société IRAM prévoit que les indemnités de

licenciement du personnel en cas de fin d’activité de la société incombent à cette dernière ; toutefois, si cet accord, qui prend

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fin le 31 décembre 2024, n’était pas renouvelé, ces indemnités seraient versées par les associés, soit 1,66 M€ à la charge du CNRS compte tenu des dernières estimations opérées par la société.

3.11. Impôts différés

Le groupe CNRS ne présente pas de données liées aux impôts différés au 31 décembre 2016, l’activité principale de recherche du CNRS n’étant pas soumise à l’impôt sur les sociétés.

3.12. Emprunts et dettes financières L’endettement financier du groupe se décompose comme suit :

(en millions d'€uros) 2015 2016 < à 1 an

Dettes financières diverses 18 7 7

Concours bancaires courants 0 1 1

TOTAL 18 8 8

Le CNRS est le principal contributeur aux dettes financières diverses du groupe (5 M€).

3.13. Fournisseurs, avances et acomptes reçus

(en millions d'€uros) 2015 2016 < à 1 an

Fournisseurs et comptes rattachés 116 115 115

Avances et acomptes reçus 919 842 842

TOTAL 1 036 957 957

La répartition des dettes fournisseurs entre les entités du groupe se présente ainsi : - CNRS pour 104 M€ ; - SOLEIL pour 4 M€ ; - CERBM pour 3 M€.

3.14. Autres dettes et comptes de régularisation

(en millions d'€uros) 2015 2016 < à 1 an

Dettes fiscales et sociales 65 56 56

Dettes sur immobilisations 1 2 2

Comptes courants filiales 3 7 7

Produits constatés d'avance 108 91 91

Autres dettes 105 128 128

TOTAL 282 284 284

Les autres dettes et comptes de régularisation concernent principalement le CNRS pour un montant de 250 M€.

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NOTE 4 – Compléments d’informations relatifs au compte de résultat

4.1. Les produits d’exploitation

Les produits d’exploitation 2016 se décomposent ainsi :

(en millions d'euros) 2015 2016

Chiffre d'affaires 170 148

Subvention pour charges de service public 2 994 2 976

Autres subventions 25 29

Autres produits d'exploitation 56 57

Subvention d'exploitation 3 075 3 061

PRODUITS D'EXPLOITATION 3 245 3 209

Le CNRS représente 97% du chiffre d’affaires du Groupe, le reste provenant essentiellement des sociétés CERBM et CNRS Edition.

4.2. Charges de personnel

(en millions d'€uros) 2015 2016

Rémunérations 1 239 1 248

Charges sociales 1 200 1 188

TOTAL 2 439 2 436

Les charges de personnel de groupe se répartissent ainsi : - CNRS: 2 397 M€ ; - CNRSED: 1 M€ ; - FIST: 3 M€ ; - EGO: 2 M€ ; - IRAM: 4 M€ ; - CFHTC: 2 M€ ; - CERBM: 5 M€ ; - SOLEIL : 24 M€.

Les charges de personnel représentent 76 % des charges d’exploitation du Groupe. Elles sont relativement stables

entre 2015 et 2016 (-3 M€).

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4.3. Autres charges d’exploitation

(en millions d'€uros) 2015 2016

Sous-traitance générale 37 46

Location, entretien, assurances 67 67

Honoraires et prestations extérieures 13 12

Transports, déplacements et réceptions 123 120

Frais postaux et Télécom 5 4

Autres charges 173 182

Autres achats et charges externes 23 25

TOTAL 441 456

4.4. Dotations nettes aux amortissements et provisions

(en millions d'euros) 2015 2016

Dotations aux amortissements 252 247

Dotations aux provisions 52 41

Reprises de provisions (112) (116)

DOTATIONS NETTES AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS 192 172

Les dotations aux amortissements les plus significatives concernent les entités CNRS pour 225 M€ et SOLEIL pour

19 M€. Le poste « dotations aux provisions » est constitué essentiellement par le CNRS pour 39 M€, soit :

- dotations pour dépréciations des créances pour 19 M€ ; - dotations aux provisions pour risques et charges pour 20 M€.

Le poste « reprises de provisions » est constitué essentiellement par le CNRS pour -105 M€ :

- reprises sur amortissements et provisions pour 30 M€ (reprises sur dépréciation des créances de 26 M€ et reprises sur provisions pour risques et charges de 5 M€) ;

- reprises des financements externes pour 75 M€.

4.5. Résultat financier

(en millions d'Euros) 2015 2016

Autres produits financiers 10 6

Produits financiers 10 6

Autres charges financières (0) (1)

Dotation aux provisions financières (7) (4)

Charges financières (7) (5)

RESULTAT FINANCIER 3 1

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4.6. Résultat exceptionnel

(en millions d'Euros) 2015 2016

Résultat net de cessions d'actifs 3 5

(Dotations)/Reprises de provisions exceptionnelles - -

Autres (charges)/produits exceptionnels (3) 14

RESULTAT EXCEPTIONNEL 0 19

La variation du résultat exceptionnel s’explique principalement par la perte subie par le CNRS dans les comptes

sociaux suite au projet Insight (cf. supra annexe sur les comptes individuels 2016, note 3, point 3-4).

4.7. Impôt sur les bénéfices

La principale activité du CNRS, l’activité de recherche, n’étant pas soumise à l’impôt sur les sociétés, les comptes du Groupe présentent une charge d’impôt nulle au 31 décembre 2016.

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cnrs l Les comptes 2016 l P. 117

NOTE 5 – Informations complémentaires

5.1. Les engagements reçus

Cf. supra annexe sur les comptes individuels 2016, note 4, point 4-2-1.

5.2. Les engagements donnés

Cf. supra annexe sur les comptes individuels 2016, note 4, point 4-2-2.

5.3. Effectifs

EFFECTIFS

2015 2016 Evolution

CNRS 32 916 32 457 -1,39%

CNRS Editions 14 14 0,00%

FIST SA 45 47 4,44%

Total Intégration globale 59 61 3,39%

Synchrotron SOLEIL 343 345 0,52%

GANIL 159 118 -26,21%

EGO 61 60 -0,83%

IRAM 113 109 -3,63%

CFHTC 43 55 29,41%

CERBM 372 375 0,81%

Total Intégration proportionnelle 1 091 1 179 8,11%

RENATER 68 57 -16,18%

Total Mise en équivalence 68 57 6,14%

TOTAL GROUPE 34 133 33 754 -1,11%