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PREFACE

Le présent ouvrage est le rapport de recherche du projet PD 39/98 Rev.2 (M) de l’ITTO (Recherche sur la comptabilité des valeurs des resources forestières tropicales et son intégration dans le système de compatabilité nationale de la Chine). Ce livre comprend trois volets principaux : rapport de recherche synthétique sur la théorie et la méthodologie de l’évaluation des forêts tropicales et de la comptabilité du PIB vert, rapport sur l’évaluation des valeurs des forêts tropicales de l’île du Hainan de la Chine, et rapport sur la comptabilité du PIB vert pour les forêts tropicales et les politiques vertes. La version anglaise de l’ouvrage inclut également une partie des articles présentés au Colloque International sur l’Economie Environnementale des forêts tropicales et les politiques vertes (mars 2004, Beijing).

Cette recherche est motivée par les constats suivants :

1) Les forêts tropicales se situent dans les zones où le contexte socio-économique est différent de celui des forêts dans les zones tempérées, les facteurs naturels jouent un rôle plus important dans la formation des actifs des forêts tropicales. 2) Concernant la mesure du volume de bois sur pied, les forêts tropicales peuvent être distinguées en deux catégories : espèces commerciales connues et espèces dont le nom est peu connu. Les espèces commerciales connues ont des valeurs marchandes supérieures à celles des forêts tempérées, cependant leur volume sur pied par hectare est inférieur à celui des forêts tempérées. Au contraire, les espèces peu connues possèdent souvent un volume sur pied plus important mais une valeur marchande plus faible que les forêts tempérées. En raison des facteurs socio-économiques, la valeur des terres forestières tropicales est inférieure à celle des terres forestières tempérées. Les divers services écologiques des forêts tropicales sont nettement plus importants que ceux des forêts tempérées en termes de quantité, alors que leur valeur monétaire est plus faible que les forêts tempérées du fait des faibles prix attribués à ces services (ou bien, la faible volonté à payer dans les zones tropicales). 3) Les pays développés ont déjà connu une prise générale de la conscience de la protection environnementale, alors que les pays en développement accordent encore la priorité au développement économique et à la survie quotidienne de la population.

Dans ce contexte, la comptabilité des forêts tropicales a pour objectifs de:

1) Mettre en évidence les valeurs et la structure des valeurs des forêts pour que le grand public et les décideurs politiques connaissent mieux les valeurs des forêts et se forgent ainsi le système de valeurs moderne compatible avec le développement durable ;

2) Innover, à travers les activités de recherche, les institutions et les politiques concernant le développement durable de la foresterie, notamment l’exploitation soutenable des forêts ;

3) Fournir au gouvernement chinois et à la Communauté internationale les éléments scientifiques

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nécessaires à l’élaboration du système de compensation pour les services écologiques des forêts ;

4) Préparer la base technique pour le développement du marché des services écologiques des forêts tropicales ;

5) Préparer la comptabilité des ressources forestières dans le cadre du PIB vert

En effet, la finalité de la comptabilité des forêts tropicales n’est pas l’intégration des forêts dans la comptabilité nationale, mais plutôt les quatre premiers objectifs listés ci-dessus, et en particulier, il s’agit d’établir le système de valeurs concernant les forêts tropicales. Par conséquent, la comptabilité des forêts tropicales doit couvrir toutes les composantes de l’écosystème forestier, malgré des lacunes et des imperfections concernant les méthodes d’évaluation des services écologiques des forêts. Si la comptabilité nationale demande beaucoup de rigueur et de précision, il n’est pas le cas pour établir le système de valeurs concernant les forêts tropicales.

En dépit d’un nouveau courant mondial préconisant le développement durable, il est peu réaliste, dans un avenir proche, d’intégrer de façon complète les ressources naturelles et les valeurs environnementales dans le système de la comptabilité nationale. Cette recherche propose une approche à deux étapes pour intégrer les forêts tropicales dans la comptabilité du PIB vert : la première étape consiste à effectuer une évaluation systématique des valeurs des forêts tropicales, et la seconde étape traite la problématique de l’intégration des valeurs forestières dans la comptabilité nationale.

En somme, cette recherche sur la comptabilité des forêts tropicales met en évidence d’une part, deux objectifs, et d’autre part, deux étapes dont l’ordre de réalisation est l’inverse de celui des pays développés.

Cette recherche s’est fortement appuyée sur les trois documents internationaux clé: la Comptabilité environnementale et économique intégrée 2003 (SEEA-2003) de l’ONU, le Cadre Européen de la Comptabilité environnementale et économique intégrée pour les forêts – IEEAF (édition 2002) de l’Eurostat et le Manuel pour la comptabilité environnementale et économique des forêts : un outil pour l’analyse des politiques inter-sectorielles (mars 2004) de la FAO. Par rapport à ces trois documents, ce rapport de recherche a effectué d’importants ajustements qui concernent le concept de la comptabilité forestière et le système des techniques de la comptabilité, pour tenir compte des situations réelles des pays en développement.

Cette étude présente 4 particularités majeures. La première particularité de ce rapport réside dans le système de classification complet pour les actifs des forêts tropicales, les secteurs forestiers, les produits forestiers, et notamment les services écologiques. La deuxième particularité porte sur le système de valeurs complet pour les forêts tropicales et la classification en 6 catégories et 32 types selon l’état de développement des marchés en conformité avec la nature des méthodes d’évaluation (Cette classification, loin d’être parfaite, nécessite encore des améliorations). Ensuite, la synthèse des méthodes d’évaluation selon les caractéristiques naturelles des éléments de la comptabilité constitue la troisième particularité de cette recherche. Enfin, la quatrième

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particularité est la proposition des 4 cadres de comptabilité adaptés aux pays en développement, avec la présentation détaillée d’un cas d’étude (la comptabilité dans le cadre du PIB vert appliquée aux forêts tropicales de l’île du Hainan de la Chine).

Bien entendu, cette recherche présente également de nombreux défauts, imperfections et des problèmes techniques non résolus. En effet, le rapport a fait l’objet de révisions et de remaniements constants, même jusqu’à la veille de l’impression. Par ailleurs, il existe de nombreux problèmes de traduction, notamment la traduction des termes techniques. Ainsi, toutes critiques et suggestions sont les bienvenues, et nous sommes prêts à communiquer et échanger des idées avec les experts de tous les pays.

HOU Yuanzhao

[email protected] Académie Forestière de Chine

Mai 2005, Beijing

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Principaux contributeurs de ce rapport

Mr. HOU Yuanzhao, directeur du projet de l’ITTO PD 39/98 Rev.2(M), Professeur de l’Académie de Foresterie Chinoise.

Mr. Cao Keyu, chef du service , Bureau Statistique de Chine 《Approche de la comptabilité intégrée de l’économie et des ressources forestières pour la

province du Hainan(Essai)》

Mr. ZHANG Ying, docteur, Faculté de Gestion et d’Economie de l’Université de Foresterie de Beijing

《Evaluation des valeurs du volume de bois》; 《Evaluation des valeurs des terres forestières》; 《Evaluation des valeurs de la biodiversité forestière》.

Mr. LI Zhongkui, docteur, Institut de Recherche et d’Informations Forestières de l’Académie de Foresterie Chinoise 《Evaluation des ressources forestières de la province du Hainan》

Mme WU Shuirong, docteur, Institut de Recherche et d’Informations Forestières de l’Académie de Foresterie Chinoise,fournisseuse des documents de référence de l’Eurostat et de la FAO

Mme GAO Minxue, professeur de la Faculté des Statistiques de l’Université du Peuple de Chine, fournisseuse des documents de référence sur le SEEA-2003

Mr. WEN Zuomin, Faculté de Gestion et d’Economie de l’Université de Foresterie de Nanjing 《Cadre d’analyse des politiques environnementales et forestières de la Chine (Cas d’étude

des forêts tropicales)》

Mr. JIANG Wenlai, Institut de Recherche sur l’aménagement agricole de l’Académie d’Agriculture Chinoise 《Evaluation des valeurs des forêts en matière de la conservation des eaux》

Mr. JIN Yanping, Faculté de Gestion et d’Economie de l’Université de Foresterie de Beijing 《Evaluation des valeurs des forêts en matière de la conservation et de l’amélioration du

sol》

Mr. LIU Can, chercheur du Centre de Recherche sur l’Economie Forestière du Bureau national des Forêts. 《Evaluation des valeurs des forêts en matière de la production de l’oxygène et de la fixation

de carbone》

Mme HUANG Yi, Faculté de l’Environnement de l’Université de Beijing 《Evaluation des valeurs des forêts en matière de l’éputation atmosphérique》

Mr. ZHANG Tao, Institut de Recherche et d’Informations Forestières de l’Académie de Foresterie

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Chinoise 《Evaluation des valeurs des forêts en matière de la protection》

Mr. HU Mingxing, docteur, Faculté de Gestion et d’Economie de l’Université de Foresterie de Beijing 《Evaluation des valeurs des forêts en matière du tourisme et des loisirs》

Mr. CHEN Yong, docteur, Institut de Recherche et d’Informations Forestières de l’Académie de Foresterie Chinoise 《Evaluation des bénéfices sociaux des forêts》

Mme. LI Yumin, rédactrice , docteur, Institut de Recherche et d’Informations Forestières de l’Académie de Foresterie Chinoise

Mr. JING Qianping, rédacteur, docteur, Institut de Recherche et d’Informations Forestières de l’Académie de Foresterie Chinoise .

Les trois documents internationaux importants et les rapports spécialisés réalisés par les chercheurs listés ci-dessus dans le cadre du projet de l’ITTO PD 39/98Rev.2 (M), notamment ceux sur l’étude de cas de la comptabilité nationale et l’évaluation des valeurs des forêts du Hainan réalisés par Docteurs Cao keyu, Zhang Ying et Li zhongkui, constituent l’élément principal de ce rapport de recherche.

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TABLEAU DE MATIERES

PREFACE

PRINCIPAUX CONTRIBUTEURS DE CE RAPPORT

RESUME DU RAPPORT GENERAL:

EVALUATION ET COMPTABILITES DES ACTIFS DES FORETS TROPICALES..............................................................................................................1

1 Fondement théorique de la comptabilité des forêts tropicales ...........................................................3 2 Définition et classification des actifs forestiers tropicaux .................................................................5

3 Système d’évaluation pour les actifs forestiers tropicaux .................................................................7

4 Méthodes d’évaluation des actifs forestiers tropicaux.......................................................................9

4.1 Synthèse des méthodes d’évaluation ..........................................................................................9 4.2 Cas d’étude de l’évaluation des forets tropicales de la province du Hainan ............................10

5 Cadres de la comptabilité du PIB vert pour les actifs forestiers tropicaux ...................................... 11 5.1 Trois approches de la comptabilité du PIB vert........................................................................ 11 5.2 Comptes satellite forestiers de la Chine ...................................................................................12 5.3 Cadre de l’UE...........................................................................................................................13

6 Cas d’étude de la comptabilité du PIB vert pour les forêts tropicales de l’île du Hainan................16

7 Cadre d’analyse des politiques et politiques forestières « vertes »..................................................17

7.1 Cadre d’analyse des politiques .................................................................................................17 7.2 Politiques « vertes » .................................................................................................................18

RAPPORT GENERAL INTEGRALE :

EVALUATION ET COMPTABILITE DES ACTIFS DES FORETS TROPICALES ..........................................................................................................20

INTRODUCTION ..................................................................................................................................20

CHAPITRE 1 Théorie fondamentale concernant la comptabilité des actifs forestiers................22 1 Fondement théorique...................................................................................................................22 2 Eléments de la comptabilité ........................................................................................................24 3 Méthodes d’évaluation ................................................................................................................25 4 Ajustements des indicateurs macro-économiques .......................................................................25

CHAPITRE 2 Définitions et classifications des actifs des forêts tropicales ..................................27 1 Classification des actifs...............................................................................................................27 2 Classification sectorielle .............................................................................................................27 3 Classification des produits ..........................................................................................................27 4 Classification des services écologiques des forêts ......................................................................28 5 Classification des actifs incorporels des forêts (bénéfices sociaux des forêts)............................29 6 Notion de flux et de stock dans la comptabilité des actifs forestiers...........................................29

CHAPITRE 3 Système de valeurs des forêts tropicales..................................................................31

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1 Valeurs des ressources forestières et composition des valeurs ....................................................31 2 Système d’évaluation ..................................................................................................................31

2.1 Actifs et produits marchands ................................................................................................................ 33 2.1.1 Terres forestières........................................................................................................................... 33 2.1.2 Terres humides.............................................................................................................................. 33 2.1.3 Volume de bois sur pied................................................................................................................ 34 2.1.4 Superficie et valeur monétaire des forêts économiques ................................................................ 34 2.1.5 Production et transaction des fleurs en quantité et en valeur monétaire........................................ 35 2.1.6 Industrie de bois ........................................................................................................................... 35

2.2 Produits ou services proche-marchands ............................................................................................... 35 2.2.1 Quantité et valeur monétaire des produits forestiers non ligneux ................................................. 35 2.2.2 Déchets forestiers ......................................................................................................................... 36

2.3 Services écologiques non marchands ................................................................................................... 36 2.3.1 Conservation des ressources d’eau ............................................................................................... 36 2.3.2 Conservation des terres et amélioration du sol ............................................................................. 36 2.3.3 Fixation de carbone et production d’oxygène............................................................................... 37 2.3.4 Epuration environnementale ......................................................................................................... 37 2.3.5 Biodiversité .................................................................................................................................. 37 2.3.6 Protection des zones agricoles et des zones habitées .................................................................... 38 2.3.7 Loisirs et tourisme dans les zones forestières ............................................................................... 38

2.4 Comptabilité des coûts 1 : diminution, dégradation et prévention........................................................ 38 2.4.1 Diminution des ressources forestières .......................................................................................... 38 2.4.2 Dégradation de l’environnement forestier .................................................................................... 39 2.4.3 Prévention de l’environnement forestier....................................................................................... 40

2.5 Actifs incorporels (bénéfices sociaux des forêts) ................................................................................. 40 2.6 Comptabilité des coûts 2 : investissements et dépenses publics ........................................................... 40

CHAPITRE 4 Méthodes d’évaluation des actifs forestiers tropicaux ...........................................42 1 Introduction générale sur les méthodes d’évaluation ..................................................................42 2 Présentation des méthodes d’évaluation selon les types de biens et de services forestiers .........44

2.1 Evaluation des produits et des services marchands .............................................................................. 44 2.1.1 Evaluation des terres forestières ................................................................................................... 44 2.1.2 Evaluation des terres humides ...................................................................................................... 45 2.1.3 Evaluation du volume de bois sur pied ......................................................................................... 46 2.1.4 Evaluation des forêts économiques............................................................................................... 48 2.1.5 Evaluation de la culture des fleurs et des transactions .................................................................. 48 2.1.6 Evaluation de l’industrie de bois .................................................................................................. 48

2.2 Evaluation des produits et des services proche-marchands .................................................................. 48 2.2.1 Evaluation des produits forestiers non ligneux ............................................................................. 48 2.2.2 Evaluation des déchets forestiers .................................................................................................. 48

2.3 Evaluation des services écologiques non marchands ........................................................................... 49 2.3.1 Conservation des ressources d’eau ............................................................................................... 50

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2.3.2 Protection des terres et conservation du sol .................................................................................. 50 2.3.3 Fixation de carbone et production d’oxygène............................................................................... 51 2.3.4 Epuration de l’environnement ...................................................................................................... 52 2.3.5 Evaluation de la biodiversité......................................................................................................... 53 2.3.6 Protection de la production agricole par les forêts........................................................................ 54 2.3.7 Quantité et valeur des actifs récréatifs et touristiques des forêts................................................... 55

2.4 Evaluation des coûts 1 : diminution, dégradation et prévention ........................................................... 56 2.4.1 Diminution des actifs forestiers .................................................................................................... 56 2.4.2 Coût de la dégradation de l’environnement forestier .................................................................... 56 2.4.3 Coût de prévention de l’environnement forestier.......................................................................... 56

2.5 Evaluation des actifs forestiers incorporels (bénéfices sociaux des forêts) .......................................... 56 2.6 Evaluation des coûts 2 : investissements et dépenses publics .............................................................. 57 2.7 Etude de cas : Evaluation des actifs forestiers tropicaux de l’île du Hainan (Chine) ........................... 57

CHAPITRE 5 Evaluation des actifs forestiers tropicaux du PIB vert...........................................59 1 Introduction générale ..................................................................................................................59 2 Système chinois de la comptabilité intégrée des ressources, de l’environnement et de l’économie

(SEREA) ........................................................................................................................................60 2.1 Structure fondamentale du SEREA ...................................................................................................... 60 2.2 Comptabilité des ressources forestières et démarches de son intégration dans le système de la

comptabilité de l’économie nationale......................................................................................................... 61 2.3 Comptabilité du PIBV.......................................................................................................................... 62 2.4 Comptabilité des actifs et des passifs ................................................................................................... 63 2.5 Comptabilité de la richesse nationale pour les forêts ........................................................................... 63

3 Cadre de l’UE amélioré...............................................................................................................63 3.1 Cadre général ....................................................................................................................................... 63 3.2 Tableaux exécutifs................................................................................................................................ 65

CHAPITRE 6 Cas d’étude : Evaluation par la comptabilité du PIB vert pour les forêts

tropicales de la province du Hainan (Chine)..................................................................................68 1 Cadre et théorie de la comptabilité..............................................................................................68 2 Planification pour le cas d’étude du Hainan................................................................................68 3 Intégration des ressources forestières dans la comptabilité nationale .........................................68

3.1 Principe fondamental de la comptabilité intégrée................................................................................. 68 3.2 Méthode opérationnelle appliquée et démarches.................................................................................. 69 3.3 Typologie des tableaux de comptabilité ............................................................................................... 69

4 Principaux résultats de la comptabilité........................................................................................70 CHAPITRE 7 Cadre d’analyse des politiques et politiques forestières vertes .............................94

1 Analyse sur le développement forestier et la soutenabilité de la gestion forestière.....................94 2 Analyse sur la contribution globale des forêts à l’économie .......................................................94 3 Analyse sur la contribution réelle des forêts aux secteurs concernés ..........................................94 4 Analyse sur l’établissement du marché des services écologiques des forêts et la compensation

pour les bénéfices écologiques .......................................................................................................95

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5 Arbitrage entre les utilisations conflictuelles des forêts ..............................................................95 6 Analyse sur l’impact des politiques non forestières sur les forêts ...............................................96 7 Analyse sur la contribution de la foresterie au développement durable ......................................96 8 Analyse et synthèse sur les implications politiques.....................................................................96 9 Politiques Vertes ..........................................................................................................................98

RAPPORT DE L'EXEMPLE:

ÉVALUATION DES FORETS TROPICALES: CAS DE HAINAN ..................102

Réduction : Evaluation des ressources forestières dans la province de Hainan........................102 1 Aperçu sur les études en Chine et à l’ étranger..........................................................................102 2 Évaluation des ressources forestières dans la province de Hainan............................................103

2.1 Evaluation des terrains forestiers........................................................................................................ 104 2.1.1 Fixation des prix pour les terrains forestiers ............................................................................... 104 2.1.2 Calcul pour la valeur des terrains forestiers................................................................................ 104

2.2 Valeur des bois et des bois d’œuvre.................................................................................................... 105 2.2.1 Fixation des prix des bois sur pied.............................................................................................. 105 2.2.2 Valeur des bois sur pied .............................................................................................................. 105 2.2.3 Valeur des bois et des bois de feu ............................................................................................... 107

2.3 Valeur des produits des bois non-ligueux et des arbres fruitiers......................................................... 107 2.3.1 Valeur des produits des bois non ligneux.................................................................................... 107 2.3.2 Valeur des arbres fruitiers ........................................................................................................... 108

2.4 Valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts.................................................................... 108 2.4.1 Principe et méthode du calcul..................................................................................................... 108 2.4.2 Prix des ressources d’eaux conservées........................................................................................ 109 2.4.3 Valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts ............................................................ 109

2.5 Valeur pour la conservation du sol ..................................................................................................... 109 2.5.1 Valeur pour la diminution de perte des ressources foncières ...................................................... 109 2.5.2 Valeur pour la diminution de perte de la fertilité du sol dans les forêts ...................................... 109 2.5.3 Valeur pour la diminution de stagnation et de dépôt de la vase .................................................. 110 2.5.4 Valeur pour la conservation du sol.............................................................................................. 110 2.5.5 Valeur globale pour la conservation du sol dans les forêts de la province de Hainan ................. 111

2.6 Valeur pour la fixation du carbone et la production d’oxygène dans les forêts .................................. 111 2.6.1 Valeur pour la fixation du carbone dans les forêts ...................................................................... 111 2.6.2 Valeur pour la fixation du CO2 dans les forêts ........................................................................... 112 2.6.3 Valeur pour la production d’oxygène dans les forêts .................................................................. 113

2.7 Valeur pour la protection des forêts.................................................................................................... 113 2.7.1 Valeur pour l’augmentation de production.................................................................................. 113 2.7.2 Valeur pour la protection contre le vent et la réduction des calamités ........................................ 113

2.8 Valeur pour les loisirs dans les forêts ................................................................................................. 113 2.9 Valeur pour la protection de la biodiversité ........................................................................................ 114 2.10 valeur pour la purification de l’environnement des forêts ................................................................ 116

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2.10.1 Valeur pour l’absorption d’anhydride sulfureux ....................................................................... 116 2.10.2 Valeur pour l’absorption du fluorure d’hydrogène, du chlore et des substances radioactives... 116 2.10.3 Valeur pour l’absorption de la fumée poussiéreuse................................................................... 116 2.10.4 Valeur pour le microbicide........................................................................................................ 117 2.10.5 Valeur pour la diminution du bruit............................................................................................ 117

2.11 Valeur pour les avantages sociaux .................................................................................................... 117 2.11.1 Valeur pour l’augmentation d’emplois...................................................................................... 117 2.11.2 Valeur pour la prévention et la réduction des calamités ............................................................ 118 2.11.3 Valeur pour les sciences et la culture ........................................................................................ 118

3 Résultat et analyse..................................................................................................................... 119 CHAPITRE 1 Contexte des ressources forestières de la province de Hainan ............................121

1 Contexte ....................................................................................................................................122 2 Types des végétations forestières ..............................................................................................123

2.1 Types des peuplements des forêts naturelles et répartition ................................................................. 123 2.1.1 Évaluation pour les terrains forestiers......................................................................................... 124 2.1.2 Forêts denses humides mixtes..................................................................................................... 125 2.1.3 Forêts humides tropicales ........................................................................................................... 125 2.1.4 Forêts denses humides en bas de montagne................................................................................ 125 2.1.5 Forêts denses humides subalpines .............................................................................................. 126 2.1.6 Forêts denses humides de ravin .................................................................................................. 126 2.1.7 Arbrisseaux sur les cimes de montagne ...................................................................................... 126 2.1.8 Conifères tropicales .................................................................................................................... 126 2.1.9 Mangroves .................................................................................................................................. 127 2.1.10 Peuplement d’arénaires tropicaux littoraux .............................................................................. 127

2.2 Les forêts artificielles ......................................................................................................................... 127

3 Aperçu sur les ressources forestières.........................................................................................128 3.1 Aperçu sur les ressources des terrains forestiers................................................................................. 128 3.2 Ressources forestières ........................................................................................................................ 128

3.2.1 Forêts artificielles ....................................................................................................................... 128 3.2.2 Forêts naturelles et mangroves ................................................................................................... 129 3.2.3 Forêts économiques .................................................................................................................... 129 3.2.4 Forêts artificielles tropicales....................................................................................................... 129

3.3 Ressources des lianes ......................................................................................................................... 130

4 Biodiversité des forêts ...............................................................................................................130 4.1 Diversification écosystématique......................................................................................................... 130 4.2 Diversité des espèces.......................................................................................................................... 130 4.3 Diversité héréditaire ........................................................................................................................... 131

CHAPITRE 2 Évaluation des terrains forestiers de la province de Hainan ...............................134 1 Aperçu sur les terrains forestiers ...............................................................................................134 2 Définition des terrains forestiers ...............................................................................................134 3 Fixation des prix des terrains forestiers.....................................................................................134

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3.1 Méthode pour la fixation des terrains forestiers ................................................................................. 134 3.2 Détermination des échantillons .......................................................................................................... 134 3.3 Calcul pour les prix des terrains forestiers ......................................................................................... 135

3.3.1 Calcul pour les prix des terres des forêts économiques............................................................... 135 3.3.2 Calcul pour les prix des terrains des autres forêts....................................................................... 136

4 Calcul pour la valeur des terrains forestiers ..............................................................................137 4.1 Calcul pour la valeur du volume de stock des terrains forestiers........................................................ 137 4.2 Calcul pour la valeur du volume de flux des terrains forestiers.......................................................... 138

5 Conclusion ................................................................................................................................138 CHAPITRE 3 Évaluation des bois de la province de Hainan ......................................................139

1 Aperçu sur les ressources forestières.........................................................................................139 2 Particularités des ressources forestières ....................................................................................139 3 Définition des bois sur pied.......................................................................................................140 4 Méthode pour la fixation des prix de bois sur pied et fixation des prix ....................................140

4.1 Méthode pour la fixation des prix de bois sur pied............................................................................. 140 4.2 Définition des échantillons................................................................................................................. 140 4.3 Calcul des prix des bois sur pied ........................................................................................................ 141

5 Vérification pratique pour l’évaluation des prix des bois sur pied ............................................144 6 Evaluation pour le volume de valeur des bois sur pied de la province de Hainan ....................144

6.1 Statistiques sur la biomasse des bois sur pied .................................................................................... 144 6.2 Calcul pour la quantité de valeur des bois sur pied ............................................................................ 146

7 Conclusion ................................................................................................................................146 CHAPITRE 4 Évaluation sur la conservation du solde la province de Hainan .........................147

1 Valeur pour la diminution de l’érosion du sol dans les forêts....................................................147 2 Valeur pour la réduction de perte de fertilité du sol dans les forêts...........................................149 3 Valeur pour la réduction de vases stagnée et déposée dans les forêts........................................149 4 Valeur pour la conservation du sol ............................................................................................150 5 Conclusion ................................................................................................................................151

CHAPITRE 5 Évaluation pour la conservation des ressources d’eaux dans les forêts de

Jianfengling.....................................................................................................................................152 1 Aperçu général sur la zone des recherches ................................................................................152 2 Évaluation pour les ressources d’eaux conservées ....................................................................153

2.1 Principe sur l’évaluation pour les ressources d’eaux conservées ....................................................... 153 2.1.1 Méthode fantôme du projet dans la conservation des ressources d’eaux .................................... 153 2.1.2 Méthode de mathématiques floues pour la valeur des ressources d’eaux conservées................. 154

2.2 Choix du modèle pour l’évaluation des ressources d’eaux conservées .............................................. 154 2.2.1 Fondement du choix du modèle.................................................................................................. 154 2.2.2 Modèle pour la méthode d’équilibrage du débit d’eaux.............................................................. 155

2.3 Sources des données pour l’évaluation des ressources d’eaux conservées......................................... 155 2.3.1 Sources des données sur les ressources d’eaux conservées dans les forêts ................................. 155 2.3.2 Sources des frais pour la conservation des ressources d’eaux dans les forêts............................. 157

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3 Conclusion et discussion ...........................................................................................................157 3.1 Problème de la méthode théorique ..................................................................................................... 158 3.2 Problème des sources des données ..................................................................................................... 158 3.3 Problème de la valeur pour la réduction des crues et d’augmentation des eaux lors des étiages ........ 158 3.4 Problème de l’épuration des eaux dans les forêts ............................................................................... 159

CHAPITRE 6 La valeur de protection de la forêt de la province du Hainan .............................160 1 Le contenu de l’évaluation de la protection et sa délimitation ..................................................160 2 Evaluation de la protection de la forêt du Hainan .....................................................................160

2.1 Methode de calcul .............................................................................................................................. 160 2.1.1 Fonction de production ............................................................................................................... 160 2.1.2 Méthode des prix hédonistes....................................................................................................... 162

2.2 Valeur de la protection de la forêt du Hainan ..................................................................................... 162 2.2.1 Estimation de la valeur de l’amélioration du microclimat agricole par le brise-vent .................. 162 2.2.2. Evaluation de la lutte contre la tempête de sable, de la prévention et de la diminution des

calamités.............................................................................................................................................. 164

3 Conclusion ................................................................................................................................164 CHAPITRE 7 Evaluation de la biodiversité de la forêt de la région de Jianfengling ................166

1 Aperçu de la biodiversité de Jianfengling de la province du Hainan.........................................166 2 Evaluation de la biodiversité forestière .....................................................................................168

2.1 Collection des donnees....................................................................................................................... 168 2.2 Méthode de valeur contingente(MVC)............................................................................................... 168

2.2.1 Conception des formulaires ........................................................................................................ 168 2.2.3 Analyse statistique du résultat de l’enquête ................................................................................ 169

2.3 Methode du coût d’OPPORTUNITé .................................................................................................. 170

3 Conclusion et discussion ...........................................................................................................170 CHAPITRE 8 Méthode d’estimation de l’epuration de l’atmosphère des forets .......................172

1 Analyse de la méthode d’estimation de la valeur de l’atmosphère............................................172 1.1 Méthode d’observation directe........................................................................................................... 173 1.2 Méthode d’observation indirecte........................................................................................................ 174 1.3 Méthode d’hypothèses directe et indirecte ......................................................................................... 175

2 Système des indicateurs de l’estimation de la purification et l choix des méthodes .................178 2.1 Système des indicateurs de l’estimation............................................................................................. 178 2.2 Méthode et modele d’estimation ........................................................................................................ 178

3 Estimation de la valeur de la purification de l’atmosphère par la forêt .....................................180 3.1 Estimation de la valeur de la réduction de dommages à la sante ........................................................ 180 3.2 Calcul de la valeur de réduction des dommages causés par la pluie acide ......................................... 182 3.3 Estimation de la valeur de la réduction du bruit par la forêt............................................................... 185

3.3.1 Estimation de la valeur de réduction du bruit par la forêt dans la zone urbaine avec la méthode de

prix hédoniste ...................................................................................................................................... 185 3.3.2 Estimation de la valeur de la réduction du bruit dans la région rurale avec ma méthode de

coefficient d’échelle ............................................................................................................................ 186

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3.4 Estimation de la valeur totale de la purification de l’atmosphère par la forêt..................................... 186

4 Exemple d’estimation................................................................................................................187 4.1 Valeur de l’absorption de bioxyde de soufre ...................................................................................... 188 4.2 Valeur de l’absorption de fluorure d’hydrogène, de gaz chlore et de matières photoactives .............. 189

4.2.1 Valeur de l’absorption et de la rétention de la fumée .................................................................. 190 4.2.2 Valeur de l’action bactéricide...................................................................................................... 190 4.2.3 Valeur de l’atténuation de bruit................................................................................................... 191 4.2.4 Estimation globale ...................................................................................................................... 191

5 Conclusion et discussion ...........................................................................................................191 CHAPITRE 9 Estimation des ressources touristique et récréative des forêts de Hainan..........193

1 Aperçu du tourisme et de la récréation forestière de Hainan.....................................................193 1.1 Ressources touristique et récréative de la forêt de la province ........................................................... 193 1.2 Marche du tourisme et de récréation forestiers................................................................................... 194

2 Estimation des ressources touristique et récréative des forêts de Hainan..................................196 2.1 Méthode d’estimation......................................................................................................................... 196 2.2 Calcul de la valeur touristique et récréative des forêts ....................................................................... 197

2.2.1 Détermination de la capacité de l’atmosphère touristique et récréatif des forêts de Hainan ....... 197 2.2.2 Rentabilité par visite touristique et récréative forestière............................................................. 197 2.2.3 Taux d’actualisation sociale et détermination du coefficient d’étape de développement ............ 198 2.2.4 Calcul de la valeur touristique et récréative des forêts................................................................ 198

3 Résultat et commentaire ............................................................................................................199 CHAPITRE 10 Etude d’un cas concret :Appréciation préliminaire de la rentabilité sociale de la

zone forestière de Jianfengling ......................................................................................................201 1 Aperçu de l’atmosphère social de Jianfengling .........................................................................202 2 Evaluation de l’influence sociale des forêts ..............................................................................203

2.1 Valeur touristique et récréative du paysage ........................................................................................ 203 2.2 Valeur de la création de nouveaux emplois ........................................................................................ 204 2.3 Valeur d’amélioration de l’atmosphère de subsistance....................................................................... 205 2.4 Valeur de la protection contre les calamités et de la réduction des désastres...................................... 209 2.5 Valeur scientifique et culturelle .......................................................................................................... 210

RAPPORT DE THEORIE ET POLITIQUE:

P IB ET POLITIQUE VERTES DES FORETS TROPICALES.........................218

PARTIE 1 Introduction du plan de comptabilité synthétique de la ressource et de l’économie

forestières de Chine ........................................................................................................................218 1 Introduction sur la partie de la comptabilité des ressources naturelles du 《Système de

comptabilité de l’économie nationale de Chine (2002)》..............................................................218 1.1 Objet et objectif de la comptabilité .................................................................................................... 219 1.2 Principe de la comptabilité de base .................................................................................................... 220

1.2.1 Le temps de l’enregistrement...................................................................................................... 220 1.2.2 Unité de la comptabilité.............................................................................................................. 220

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1.2.3 Principe régional......................................................................................................................... 220 1.3 Méthode de la comptabilité de base ................................................................................................... 221 1.4 Encadrement de la comptabilité de base et construction du tableau................................................... 222

1.4.1 Encadrement de base .................................................................................................................. 222 1.4.2 Construction du tableau .............................................................................................................. 223

1.5 Explication des objectifs principaux .................................................................................................. 225 1.6 Méthode d’établissement des tableaux de la comptabilité en volume de nature des ressources

naturelles .................................................................................................................................... 228 1.6.1 Etapes de base............................................................................................................................. 228 1.6.2 Origine des données.................................................................................................................... 229

2 Introduction du plan d’essai de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de

l’économie de Chine ....................................................................................................................230 2.1 Objectif de la comptabilité ................................................................................................................. 230 2.2 Principe de la comptabilité ................................................................................................................. 230 2.3 Domaine, unité et objet de la comptabilité ......................................................................................... 230 2.4 Année de la comptabilité et tableau de la comptabilité....................................................................... 231

PARTIE 2 Le plan de la comptabilité synthétique de la ressource et de l’économie forestières

dans la province de Hainan ...........................................................................................................242 1 Objectif de la comptabilité ........................................................................................................242 2 Principe du travail de la comptabilité et le plan de recherche de la comptabilité......................243

2.1 Principe du travail de la comptabilité ................................................................................................. 243 2.2 Procédure du travail de la comptabilité .............................................................................................. 243 2.3 Plan de la période de la comptabilité et du travail d’étude de la comptabilité.................................... 245

3 Objet et domaine de la comptabilité..........................................................................................246 4 Forme d’organisation et mode du travail...................................................................................246

4.1 Secteurs participants........................................................................................................................... 246 4.2 Forme d’organisation ......................................................................................................................... 246 4.3 Mode du travail : ................................................................................................................................ 247

5 Mode du tableau et méthode d’établissement du tableau ..........................................................247 6 Contrôle de la qualité des données ............................................................................................248 7 Utilisation analytique des données de base de la comptabilité..................................................248 8 Résultat du travail de la comptabilité et les opinions d’innovation...........................................249

PARTIE 3 Propositions de cadre sur la politique de l’environnement de la forêt chinoise ......251 1 Contexte ....................................................................................................................................251 2 Base théorique de la politique environnementale de la forêt.....................................................252

2.1 Pensée fondamentale de la stratégie du développement durable ........................................................ 253 2.1.1 Développement durable encourage la croissance de l’économie ................................................ 253 2.1.2 L’exploitation éternellement continuelle des sources et le bon environnement sont la marque du

développement durable........................................................................................................................ 253 2.1.3 L’objectif du développement durable est de chercher le progrès général de la société ............... 254

2.2 Extériorité .......................................................................................................................................... 254

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2.2.1 L’extériorité provoque que le marché ne fonctionne plus. .......................................................... 254 2.2.2 L’extériorité de la forêt disponible.............................................................................................. 256 2.2.3 L’extériorité du reboisement et de l’exploitation des forêts ........................................................ 257 2.2.4 L’extériorité d’abattage et de transport des forêts ....................................................................... 257 2.2.5 L’extériorité du ravage des forêts................................................................................................ 257 2.2.6 L’extériorité de la consommation des produits de l’industrie sylvicole. ..................................... 257

2.3 Conditions de la continuation de l’exploitation des forêts.................................................................. 258

3 Comparaison et analyse des politiques de l’environnement concernées ...................................261 3.1 Les similitudes et différences des points de vue sur le régime du droit de l’environnement .............. 262 3.2 Retard de la législation environnementale.......................................................................................... 266 3.3 Insuffisance de la force de protection de la loi des ressources naturelles ........................................... 266 3.4 Rôle prépondérant de l’administration ............................................................................................... 267 3.5 Déviation de la justice ........................................................................................................................ 267

4 Problèmes généraux sur la conception du système de la politique de l’environnement des forêts

tropicales ......................................................................................................................................268 4.1 Objectif de la politique....................................................................................................................... 268 4.2 Principe de la politique....................................................................................................................... 268

4.2.1 L’effet ......................................................................................................................................... 268 4.2.2 L’efficacité.................................................................................................................................. 269 4.2.3 L’équité....................................................................................................................................... 269 4.2.4 L’élasticité .................................................................................................................................. 269

4.3 Conditions d’exécution ...................................................................................................................... 270 4.3.1 La politique acceptable ............................................................................................................... 270 4.3.2 L’assurance des lois corrélatives................................................................................................. 271 4.3.3 La coordination de la politique ................................................................................................... 272 4.3.4 Le règlement et l’organe complet ............................................................................................... 272 4.3.5 La possibilité de l’administration ............................................................................................... 272 4.3.6 Les données et les informations corrélatives .............................................................................. 273

5 Politique de comptabilité de l’environnement forestier ............................................................273 6 Politique du contrôle de la superficie ........................................................................................275 7 Politique du droit de propriété des ressources environnementales ............................................276 8 Actions gouvermentales sur la politique d’intériorisation .........................................................278

8.1 Subvention de la rentabilité écologique forestière.............................................................................. 278 8.2 Allocation des projets clés de la sylviculture...................................................................................... 280 8.3 Etablissement de la taxe écologique forestière................................................................................... 281 8.4 Le crédit de l’intérêt d’allocation ....................................................................................................... 284 8.5 Réduction des impôts ......................................................................................................................... 284 8.6 Exemption du bénéfice....................................................................................................................... 284

9 Actions de marché de la politique d’intériorisation...................................................................284 9.1 Echange du droit de propriété ............................................................................................................ 285 9.2 Echange du permis d’évacuation du carbone ..................................................................................... 286

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9.3 Loterie écologique.............................................................................................................................. 288 9.4 Marché d’appel d’offre et de soumission des projets de travaux écologiques.................................... 288

10 Politique d’instruction de l’environnement .............................................................................289 11 Politique d’authentification de l’environnement .....................................................................290 12 Politique du commerce de l’environnement............................................................................292 13 Politique de l’émigration écologique ......................................................................................293 14 Conclusion ..............................................................................................................................293

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Résumé du rapport général

Evaluation et comptabilités des actifs forestiers tropicaux

HOU Yuanzhao

Introduction générale

Cette recherche met en évidence deux objectifs et deux étapes de la comptabilité des forêts tropicales. Le premier objectif est d’aider la société à établir le système de valeurs moderne pour les forêts tropicales, et le second objectif est de créer les conditions nécessaires pour la réalisation de la valeur globale des forêts tropicales. La première étape consiste à effectuer une évaluation complète des valeurs des forêts tropicales, et la seconde étape cherche à mener à bien l’intégration des valeurs forestières dans la comptabilité nationale, cependant, l’ordre de déroulement est l’inverse de celui des pays développés.

Cette recherche est essentiellement motivée par les constats suivants :

Les forêts tropicales se situent dans les zones où le contexte socio-économique est différent de celui des forêts dans les zones tempérées, les facteurs naturels jouent un rôle plus important dans la formation des actifs des forêts tropicales. De plus, les divers services écologiques des forêts tropicales sont nettement plus importants que ceux des forêts tempérées en termes de quantité. Néanmoins, les problèmes de survie constituent encore l’une des préoccupations principales dans les pays en développement situant dans les zones tropicales. Dans ce contexte, la comptabilité des forêts tropicales a pour objectifs de:

1) Mettre en évidence les valeurs globales des forêts afin d’aider la société à se forger le système de valeurs moderne compatible avec le développement durable ;

2) Fournir au gouvernement et à la société les éléments scientifiques nécessaires à l’élaboration du système de compensation pour les services écologiques des forêts ;

3) Préparer la base technique pour le développement du marché des services écologiques des forêts tropicales ;

4) Préparer la comptabilité des ressources forestières dans le cadre du PIB vert

Par conséquent, il est important d’évaluer de façon complète les valeurs des forêts tropicales. Bien que les techniques d’évaluation existantes pour les services écologiques des forêts ne répondent pas encore aux normes de la comptabilité nationale, elles sont à la hauteur pour la mise en évidence des valeurs des forêts.

Cette étude présente 4 particularités majeures. La première particularité de ce rapport réside dans le système de classification complet pour les actifs des forêts tropicales, les secteurs forestiers, les

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produits forestiers, et notamment les services écologiques. La deuxième particularité porte sur le système de valeurs complet pour les forêts tropicales et la classification en 6 catégories et 32 types selon l’état de développement des marchés en parfaite conformité avec la nature des méthodes d’évaluation. Ensuite, la synthèse des méthodes d’évaluation selon les caractéristiques naturelles des éléments de la comptabilité constitue la troisième particularité de cette recherche. Enfin, la quatrième particularité est la proposition des 4 cadres de comptabilité adaptés aux pays en développement, avec la présentation détaillée d’un cas d’étude (la comptabilité dans le cadre du PIB vert appliquée aux forêts tropicales de l’île du Hainan de la Chine).

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1 Fondement théorique de la comptabilité des forêts tropicales

Actifséconomiques

cultivés

Actifséconomiques

non productifs

Autres actifsnaturels ou

environnementaux

Stock initial des actifs KOm

Origine P M

Consommation Ci X C Img Ing

Produit intérieur brut GDP X-M C Img Ing

Amortissement du capital fixe CFC -CFCm -CFCn

Produit intérieur net NDP X-M C Im In

Coûts environnementaux Un -Un

Produit intérieur net après l’ajustement des coûts environnementaux EDP X-M C Im In -Un

Rémunération du travail L

Impôts et taxes T

Excédent brut d’exploitation après la déduction des coûts environnementaux PR-Un

Variation des stocks des autres actifs VOLm

Produits ou pertes du capital détenu REVm

Stock de capital à la fin de la période K1m

Figure 1 Cadre intégré de la comptabilité environnementale et économique

Productionintérieure

Productionextérieure

Consommationfinale

Actifséconomiques créés

artificiellement

Actifs naturels

Dans la figure: actifs naturels (avec la notation : n) ; actifs créés (avec la notation : m) ; coûts environnementaux (Un) ; variation des actifs(-Un).

KOn

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La comptabilité nationale est un système des comptes sur les agents économiques et les secteurs à tous les niveaux. Fondée sur le principe de l’équilibre comptable et à partir des définitions universelles des concepts, des classifications et des règles comptables, la comptabilité nationale consiste à établir un ensemble des tableaux équilibrés et les comptes économiques afin de constituer un système rigoureux des relations quantitatives et de générer divers indicateurs économiques. La comptabilité nationale comporte essentiellement deux volets, le premier volet consiste en comptabilité des flux économiques centrée sur le calcul du PIB et le deuxième volet porte sur la comptabilité des stocks des actifs et leurs variations. La comptabilité des flux consiste à décrire les flux des facteurs environnementaux en relation avec les activités économiques, alors que la comptabilité des stocks enregistre les variations des stocks engendrées par les utilisaitons économiques et les autres facteurs.

La Figure 1 illustre le cadre théorique de l’intégration des éléments des ressources et de l’environnement dans la comptabilité nationale. La partie grise de la figure représente la comptabilité des flux, et la partie claire désigne la comptabilité des stocks et des variations des stocks. Toutes les deux parties reposent sur les principes traditionnels de la comptabilité nationale.

La clé de la comptabilité des flux réside dans l’ajustement du Produit intérieur brut avec la prise en compte des facteurs des ressources et de l’environnement (PINE (EDP)) :

PINE (EDP)=PIN ( NDP) - Un

=PIB (GDP) – CFC - Un

Où PIN représente le Produit intérieur net, Un désigne les coûts environnementaux, et CFC est l’amortissement du capital fixe.

Le stock et la variation des actifs naturels sont donnés par la formule suivante :

K1n = K0n + Ing - CFCn - Un + VOLn + REVn

Où Ing représente l’accumulation des produits économiques, CFCn est l’amortissement du capital fixe, Un la variation des actifs naturels, VOLn la variation des autres actifs, REVn les produits ou pertes du capital détenu.

La Figure 1 met en évidence une superposition de la partie de la comptabilité des flux et de celle des stocks, ce qui révèle d’étroites interactions entre les activités économiques et les ressources environnementales. Premièrement, la formation du capital correspond à un poste reflétant l’accroissement des actifs artificiels (ou créés par l’homme) et des actifs naturels. Deuxièmement, l’amortissement du capital fixe est un poste qui décrit la réduction des actifs artificiels et des actifs naturels. Troisièmement, les coûts des ressources et de l’environnement représentent la consommation des actifs naturels dans le processus économique.

Une étape clé de la comptabilité intégrée de l’environnement et de l’économie réside dans l’évaluation de la consommation (ou l’acroissement) des ressources et de l’environnement au cours du processus économique, afin d’ajuster les indicateurs macro-économiques comme le PIB.

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Plus concrètement, les ajustements des indicateurs macro-économiques par les facteurs environnementaux et les ressources consistent à ajuster successivement le PIB, le revenu disponible durable, la consommation, l’épargne et l’investissement total. Parmi ces indicateurs, le PIB constitue l’objet principal des ajustements des indicateurs macro-économiques.

2 Définition et classification des actifs forestiers tropicaux

Pour établir un système intégré des relations comptables, la comptabilité des forêts nécessite des élargissements des notions traditionnelles des actifs économiques et de la classification des secteurs et des produits. Il existe, à l’échelle mondiale, le système de classification des produits CPC et le système de classification sectorielle ISIC, complétés par une série de concepts définis par les documents internationaux sur la comptabilité comme la Comptabilité environnementale et économique intégrée 2003 (SEEA-2003) de l’ONU, le Cadre Européen de la Comptabilité environnementale et économique intégrée pour les forêts – IEEAF (édition 2002) de l’Eurostat et le Manuel pour la comptabilité environnementale et économique des forêts : un outil pour l’analyse des politiques inter-sectorielles (mars 2004) de la FAO. Ces définitions et les systèmes de classification s’appliquent également aux forêts tropicales, avec tout de même une adaptation aux spécificités de chaque pays.

En se référant à la classification ESA/SNA pour les actifs non financiers et à la classification SEEA (CNFA) pour les actifs non financiers corporels, cette recherche classifie les terres forestières tropicales en 10 catégories en ajoutant les terres humides et les sables. Le système de classification ISIC étant constitué de 4 niveaux et de 17 catégories, cette étude y ajoute le secteur des forêts économiques et le secteur des fleurs, compte tenu des spécificités de la Chine. Le système de classification CPC, qui comporte 5 niveaux et 1811 catégories, présente deux inconvénients pour les pays en développement dans les zones tropicales, c’est-à-dire, les critères et définitions trop stricts et l’omission de certains produits importants. A titre d’exemple, les définitions concernant le volume sur pied et la croissance annuelle sont très différentes des critères utilisés par les inventaires forestiers de la Chine ; ou encore, la catégorie « Produits provenant de la sylviculture et de l’exploitation » omet les « forêts de bambou », et la catégorie « Produits forestiers non ligneux » oublie certains produits importants des forêts tropicales, comme les rotins de palmier, les produits médicinaux provenant des animaux et des plantes sauvages, les fruits forestiers (cf. Section 3.2 du rapport intégral pour la classification détaillée).

Le document IEEAF (2002) de l’Eurostat propose un système de classification des fonctions écologiques des forêts (SNA) qui ne s’applique qu’aux pays européens. En raison des disparités économiques, des différences entre les pays et les régions, il existe une grande confusion sur la question de la classification des services écologiques des forêts. Lors des deux conférences internationales sur la comptabilité des forêts tropicales (Beijing, 2002 et 2004) organisées par l’équipe du projet PD39/98 Rev. (M) de l’ITTO, cette question a suscité une telle confusion que les échanges des opinions n’étaient pas possibles.

La classification des services écologiques des forêts tropicales adoptée par cette recherche est

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présentée dans l’Encadré 1.

Encadré 1 Classification des services écologiques des forêts tropicales Conservation des ressources d’eau Augmentation des précipitations par la couverture forestière

Conservation des eaux par les forêts Régulation du débit des cours d’eau par les forêts (y compris atténuation des inondations) Epuration des eaux par les forêts

Conservation et amélioration du sol Préservation de la fertilité du sol Réduction de l’érosion du sol Augmentation des matières organiques du sol (formation du sol) Fixation de sable (lutte contre la désertification)

Fixation de carbone et production de l’oxygène Fixation de carbonne Production de l’oxygène

Epuration de l’environnement Réduction des particules atmosphériques (sable et poussière etc.) Emission des ions négatifs d’oxygène Réduction du bruit Absorption des gaz nuisibles Augmentation de l’humidité atmosphérique (Atmosphère plus agréable)

Biodiversité Variété et quantité des espèces végétales sauvages Variété et quantité des animaux sauvages Espèces végétales en danger Animaux en danger

Protection Superficie des terres agricoles protégées par les brise-vent et bénéfices Prévention contre la désertification Bénéfices de protection des zones habitées, des zones industrielles et du système

d’approvisionnement d’eau Loisirs et tourisme

Les bénéfices sociaux des forêts constituent une catégorie d’actifs incorporels importants, cependant, les travaux consacrés à ce sujet sont rares, voire proche-inexistants. L’Encadré 2 présente la classification adoptée par cette recherche.

Encadré 2 Classification des bénéfices sociaux des forêts Fonctions de prévention et de réduction des calamités naturelles

Réduction des glissements de terrain et prévention contre les inondations etc.

Fonctions scientifiques, culturelles et spirituelles Vulgarisation des connaissances et enseignement Culture totémique des indigènes Valeurs religieuses Fonctions éthiques et spirituelles

Création de l’emploi Utilités pour la défense nationale Fonction d’amélioration de l’environnement de l’investissement

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3 Système d’évaluation pour les actifs forestiers tropicaux

Les valeurs des ressources forestières se traduisent par la diversité des types de forêt, les différentes composantes ou les différentes fonctions écologiques de l’écosystème forestier. L’identification et la classification des supports des valeurs forestières constituent ainsi une condition nécessaire pour estimer ces valeurs. Le tableau 1 présente le « système de comptabilité des valeurs forestières » adopté par cette recherche. Ce système, susceptible d’être amélioré ultérieurement, est constitué de 6 grandes catégories qui regroupent 32 postes, parmi ces catégories, la première, la deuxième et la troisième et la cinquième catégories portent sur la comptabilité de la production forestière, alors que la quatrième et la sixième catégories relèvent de la comptabilité des coûts forestiers. Plus de détails sur ce système sont donnés par le rapport intégral.

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Tableau 1 Système de valeurs forestières

11 Quantité et valeur monétaire des terres forestières (y compris les sables) 12 Quantité et valeur monétaire des terres humides 13 Quantité et valeur monétaire du volume sur pied (y compris les bambous) 14 Quantité et valeur monétaire des forêts économiques 15 Quantité et valeur monétaire de la production et des transactions des fleurs

1 Actifs et produits marchands

16 Industrie de bois 21 Quantité et valeur monétaire des produits non ligneux 2 Produits et services proche-marchands

22 Déchets forestiers 31 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de la conservation des ressources d’eau des forêts 32 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de la protection des terres et du sol 33 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de fixation de carbone et de production d’oxygène 34 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de l’épuration environnementale 35 Estimation quantitative et monétaire de la biodiversité 36 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de la protection des zones agricoles et des zones habitées

3 Produits et services non marchands (services écologiques des forêts)

37 Loisirs et tourisme 41 Diminution des ressources forestières

42 Dégradation des ressources forestières

4 Evaluation des coûts 1 (diminution, dégradation et prévention)

43 Dépenses en prévention 51 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices des forêts en matière de la prévention et de la réduction des calamités naturelles 52 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités scientifiques, culturelles et spirituelles 53 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices en matière de la création de l’emploi 54 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités pour la défense nationale

5 Actifs non-corporels (bénéfices sociaux des forêts)

55 Estimation quantitative et évaluation des bénéfices en matière de l’amélioration de l’environnement de l’investissement 61 Budget administratif forestier du gouvernement 62 Budget pour les unités forestières non-lucratives 63 Budget pour la protection des ressources forestières 64 Budget gouvernemental pour le boisement et l’exploitation forestière 65 Budget gouvernemental pour les travaux forestiers

66 Fonds pour la sylviculture et fonds pour le reboisement etc. 67 Aides et dons internationaux pour les causes forestières non lucratives 68 Fonds de recherche

6 Evaluation des coûts 2 (investissements et dépenses publics ou privés)

69 Investissements privés pour la protection des forêts

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4 Méthodes d’évaluation des actifs forestiers tropicaux

4.1 Synthèse des méthodes d’évaluation

Les produits et les services marchands sont directement évalués par leurs prix de marché, les produits et les services proche-marchands peuvent être estimés par les prix similaires ou substituables aux prix de marché, et l’évaluation des produits et services non marchands peut recourrir aux méthodes des « marchés virtuels » (cf. Tableau 2).

Tableau 2 Méthodes d’évaluation des actifs, des produits et des services écologiques forestiers

Degré de commercialisation

Classification des actifs, des produits et des services

Méthodes suggérées

1 Actifs et produits marchands

11 Quantité et valeur monétaire des terres forestières (y compris les sables) 12 Quantité et valeur monétaire des terres humides 13 Quantité et valeur monétaire du volume sur pied (y compris les bambous) 14 Quantité et valeur monétaire des forêts économiques 15 Quantité et valeur monétaire de la production et des transactions des fleurs 16 Industrie de bois

Méthode de prix de marché Méthode de coût de production Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou substituables

2 Produits et services proche-marchands

21 Quantité et valeur monétaire des produits non ligneux 22 Déchets forestiers

Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou substituables

Méthode de coût de production 3 Produits et services non marchands (services écologiques des forêts)

31 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la conservation des ressources d’eau des forêts 32 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la protection des terres et du sol 33 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la fixation de carbone et de la production d’oxygène 34 Estimation quantitative et monétaire de fonction de l’épuration environnementale 35 Estimation quantitative et valeur monétaire de la biodiversité 36 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la protection des zones agricoles et des zones habitées 37 Loisirs et tourisme

Payement pour les services écologiques (PES)

Méthode de coût de production Méthode des frais de voyage Méthode des prix hédonistes Méthode d’évaluation contingente

Méthode de la taxation carbonique

Méthode d’évaluation avec les prix de transaction du quota d’émission carbonique

Méthode d’évaluation par les dégâts causés par les changements climatiques

Méthode des dégâts et des coûts Méthode d’analyse conjointe

4 Evaluation des coûts 1 (diminution, dégradation et prévention)

41 Diminution des ressources forestières 42 Dégradation des ressources forestières 43 Dépenses en prévention

Méthode de prix de marché Méthode de coût de production Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou substituables

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5 Actifs non-corporels (bénéfices sociaux des forêts)

51 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices des forêts en matière de la prévention et de la réduction des calamités naturelles 52 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités scientifiques, culturelles et spirituelles 53 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices en matière de la création de l’emploi 54 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités pour la défense nationale 55 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices en matière de l’amélioration de l’environnement de l’investissement

Méthode de prix de marché Méthode de coût de production Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou substituables

Méthode d’évaluation contingente

6 Evaluation des coûts 2 (investissements et dépenses publics ou privés)

61 Budget administratif forestier du gouvernement 62 Budget pour les unités forestières non-lucratives 63 Budget pour la protection des ressources forestières 64 Budget gouvernemental pour le boisement et l’exploitation forestière 65 Budget gouvernemental pour les travaux forestiers 66 Fonds pour la sylviculture et fonds pour le reboisement etc. 67 Aides et dons internationaux pour les causes forestières non lucratives 68 Fonds de recherche 69 Investissements privés pour la protection des forêts

Evaluation par les données statistiques réelles

La présentation ci-dessus est loin d’être exhaustive, le rapport intégral offre une présentation détaillée des méthodes d’évaluation selon les types de produits et de services. Il est à noter que toutes les méthodes listées ci-dessus ont été développées et mises au point à partir des conditions économiques, sociales et culturelles des pays développés. De ce fait, une simple transposition aux pays en développement peut conduire à des conclusions erronées. Pour remédier à ce problème, les chercheurs chinois ont proposé d’ajuster les résultats des méthodes présentées ci-dessus par le « coefficient des stades de développement », pour qu’ils s’approchent de la situation réelle des pays en développement.

4.2 Cas d’étude de l’évaluation des forets tropicales de la province du Hainan

L’équipe du projet a effectué une évaluation de la valeur des forêts tropicales de l’île du Hainan. A l’aide des différentes méthodes d’évaluation, cette estimation a inclus la plupart des actifs forestiers, des biens et services écologiques, à l’exception de l’évaluation de l’industrie de bois et de l’estimation des coûts comme la diminution, la dégradation et la prévention des actifs forestiers et les dépenses publiques. En dépit de nombreux problèmes techniques (calculs redondants et répétitifs, choix du taux d’actualisation problématique etc.) et de la nécessité des améliorations, cette étude a révélé la valeur totale et la composition de la valeur pour les forêts tropicales de l’île du Hainan.

D’après les résultats de cette étude, la valeur totale des ressources forestières de la province du Hainan s’élève à 1886,656 milliards de yuans (valeur actuelle) qui se répartissent entre les

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éléments suivants :

Valeur des terres forestières : 4,710 milliards de yuans Valeur du volume de bois sur pied : 37,968 milliards de yuans Valeur des produits forestiers non ligneux 73,041 milliards de yuans Valeur des fonctions écologiques forestières 1769,736 milliards de yuans Bénéfices sociaux forestiers (partie connue) 1,201 milliards de yuans

Les résultats montrent que la valeur des fonctions écologiques forestières représente 93,8% de la valeur totale des forêts tropicales de l’île du Hainan, à savoir 15,3 fois de la valeur des actifs et des produits marchands, comme l’illustre la Figure 2.

5 Cadres de la comptabilité du PIB vert pour les actifs forestiers tropicaux

5.1 Trois approches de la comptabilité du PIB vert

L’approche 1 Création d’un compte satellite forestier

Cette approche consiste à créer un compte satellite spécifique aux actifs forestiers, sur lequel est fondé le système chinois de la comptabilité intégrée des ressources, de l’environnement et de l’économie (SEREA) (cf. Figure 3). L’application de ce cadre aux forêts tropicales de l’île du Hainan a donné des résultats concluants.

L’approche 2 Système du cadre SEEA

Le SEEA de l’ONU est une approche idéale qui intègre entièrement les ressources et les facteurs environnementaux dans le système de la comptabilité nationale. En raison de nombreuses contraintes, les pays en développement ne sont pas encore prêts, dans un avenir proche, à appliquer cette approche dont l’adoption constitue alors un objectif à atteindre pour eux.

L’approche 3 Cadre de la comptabilité forestière de l’Union Européenne et améliorations

Figure 2 Valeurs des ressources forestières du Hainan

valeurécologique

94%

terresforestières

0%

produits non-ligneux

4%

bénéficessociaux connus

0%

volume sur pied2%

t e r r e s f o r e s t i è r e s

v o l u m e s u r p i e d

p r o d u i t s n o n l i g n e u x

v a l e u r é c o l o g i q u e

b é n é f i c e s s o c i a u x

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Le cadre de la comptabilité environnementale et économique intégrée pour les forêts (The Framework for Integrated Environmental and Economic Accounting for Forests, IEEAF) développé par le bureau statistique de l’Union Européenne (2002) met l’accent sur l’évaluation des actifs et produits forestiers marchands, aborde sans entrer dans le détail les biens et les services forestiers proche-marchands, et néglige complètement les biens et services forestiers non marchands. Cette approche fournit un cadre de référence intéressant, cependant inadapté aux pays en développement. Pour utiliser ce cadre, quatre améliorations sont nécessaires :

1) Simplifier et assouplir les critères pour définir les actifs, secteurs et produits forestiers. 2) Ajuster la classification des actifs, secteurs et produits forestiers en fonction des conditions

réelles du pays 3) Ajouter les comptes pour les produits et services forestiers non marchands 4) Simplifier le système des comptes.

5.2 Comptes satellite forestiers de la Chine

Le système chinois de la comptabilité intégrée des ressources, de l’environnement et de l’économie1 (cf. Figure 3) est un cadre de la comptabilité intrégrée construit à partir d’un compte satellite interne et un compte satellite externe. Le compte satellite interne décrit, d’une part, les indicateurs de flux et les actifs en stock relatifs aux ressources et à l’environnement dans le système de la comptabilité nationale en vigueur, et d’autre part, la comptabilité des utilisations des ressources et de l’environnement et des dépenses préventives. Le compte satellite externe permet une comptabilité parallèle de la quantité physique et de la valeur monétaire pour les ressources et l’environnement. La comptabilité de la quantité physique enregistre les stocks et les variations des ressources et de l’environnement. La comptabilité de la valeur consiste à évaluer, sous deux aspects (actifs économiques et actifs écologiques), les valeurs des ressources naturelles et de l’environnement, afin de mettre en évidence les relations entre l’économie, les ressources et l’environnement.

Cette recherche a mis en avant non seulement les notions de flux économiques comme le « PIB vert » pour les forêts (PIBVforêt et PINEforêt), mais aussi les notions de stocks économiques comme la « Richesse nationale » par le biais de l’élargissement de la notion des actifs et des passifs nationaux. D’une vue d’ensemble, le PIB vert, l’indicateur de la richesse nationale et leur structure constituent ainsi le cadre général du « système chinois de la comptabilité intégrée de l’économie, des ressources et de l’environnement », ainsi que l’objet principal de la comptabilité.

PIBVforêt correspond à la valeur totale des produits forestiers finaux disponibles calculée en déduisant du PIB classique les « coûts en matière de la diminution des ressources forestières sous forme de stock », alors que le PINEforêt est obtenu en déduisant du PIBVforêt les amortissements, les coûts liés à la diminution des ressources forestières sous forme de capital et à la dégradation de l’environnement forestier. La richesse nationale « forêt » correspond au volume total et aux

1 En Chine, le terme « environnement » est au sens étroit, ainsi, « l’environnement » et les « ressources » sont les deux synonymes utilisés l’un à la place de l’autre.

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caractéristiques structurelles des stocks des actifs artificiels forestiers, des actifs naturels forestiers (y compris les services écologiques) et du capital humain forestier, possédés par tous les agents et entités permanents d’un pays ou d’une région à un moment donné (au début ou à la fin de la période de la comptabilité).

L’intégration des ressources forestières dans la comptabilité du PIB est ainsi concrétisée par les tableaux comptables suivants :

Tableau de comptabilité du PIB ajustée par la comptabilité des ressources forestières Tableau des utilisations économiques des ressources forestières Tableau des dépenses réelles pour le développement écologique forestier.

A l’origine, la richesse nationale (NW) correspond au volume de stock et à la structure des actifs artificiels, des actifs naturels et du capital humain possédés par un pays. NW1 représente les actifs artificiels. De plus, la combinaison des actifs naturels et des actifs artificiels engendre un nouveau concept de la richesse nationale (NW2). Enfin, l’inclusion du capital humain donne une notion complète de la richesse nationale (NW3). Dans ce cas, les formules de calcul de la richesse nationale « forêt » prennent les formes suivantes :

NW1 forestier = Actifs artificiels nets + Actifs forestiers cultivés + Capital humain (quantité physique et valeur économique)

NW2 forestier = NW1 forestier + Actifs forestiers non cultivés (quantité physique et valeur économique)

NW3 forestier = NW2 forestier + Actifs écologiques forestiers (fonctions écologiques et valeur écologique).

Les tableaux de comptabilité incluent précisément : Tableau des stocks des actifs forestiers Tableau des actifs forestiers au début et en fin de période et de l’accumulation nette des actifs

forestiers Tableau des actifs écologiques au début et en fin de période et des autres variations en terme

physique Tableau des services écologiques

5.3 Cadre de l’UE

Le cadre IEEAF de l’UE est constitué de trois parties : A. Matrice de la comptabilité nationale (MCN) qui est un compte des flux des actifs forestiers ; B. Tableau équilibré des actifs qui est un compte des stocks des actifs forestiers ; C. Compte des déchets qui enregistre les flux des actifs forestiers.

La partie A comprend le tableau des offres et celui des utilisations (consommation intermédiaire et finale, formation du capital total et exportations) visant à enregistrer les revenus, les flux de capital etc. La partie B, qui décrit les stocks et les variations des actifs forestiers en terme physique et monétaire (variations des actifs, changements de la classification, variations dues aux réévaluations), permet d’intégrer les forêts dans le système de la comptabilité nationale en mettant

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en relation les variations des actifs forestiers avec les activités économiques. La partie C élabore le tableau équilibré des actifs à partir des origines et des aboutissements des déchets forestiers.

L’IEEAF de l’UE fournit 20 tableaux qui touchent les aspects principaux de la comptabilité : Tableaux des actifs et des passifs pour les terres forestières et le volume sur pied, Tableaux de la comptabilité économique pour la sylviculture et l’exploitation forestière, Tableaux des offres et des utilisations en terme physique et monétaire, Tableaux équilibrés des matériels et Tableaux indiquant l’origine et l’aboutissement des déchets.

Cependant, ces tableaux portent essentiellement sur la comptabilité des actifs et des produits forestiers marchands, et concernent rarement les produits et les actifs proche-marchands. Des améliorations doivent être apportées à de nombreux aspects comme les critères statistiques, la classification des actifs, des secteurs et des produits. De plus, les tableaux concernant les déchets en bois sont trop détaillés et compliqués pour s’appliquer aux pays en développement. Néanmoins, les tableaux concernant la comptabilité des terres forestières et du volume sur pied sont intéressants et applicables aux pays en développement à condition d’effectuer une adaptation aux situations réelles des pays en développement.

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Terre Minérais Forêts Eaux Mer Prairies Terre Minérais Forêts Eaux Mer Prairies

Compte satelliteinterne

(PIB, IO,

FOF\BP,

NBS)

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

Figure 1 Cadre chinois de la comptabilité intégrée des ressources forestières et de l'économie

Tableau de la comptabilité globale Tableau de la comptabilité globaleStatistiques surles ressourcesnaturelles et

l'environnement

Resources et environnement (quantité et qualité) Valeurs des ressources et de l'environnement(Valeurs économiques et écologiques)

External satellite account

tableaucomptable

tableaucomptable

Re-décomposition

Comptabilité del'économienationale

S E R E A

Ressources, environnement et économieTableau d'input/output Tableau comptable du PIB Vert (PIBV\PINE)

Compte synthétique de l'économie, des ressources et de l'environnement

Valeur synthétique de l'économie, des ressources et de l'environnementTableau d'input/output en valeur

Tableau des dépenses réelles pour la protectionenvironnementale et le développement écologique Tableau de la richesse nationale (NW)

Description des actifs et des passifs

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6 Cas d’étude de la comptabilité du PIB vert pour les forêts tropicales de l’île du Hainan

Cette étude est le fruit d’une coopération entre l’Académie de Foresterie Chinoise, le Bureau Statistique National, le Bureau statistique de la province du Hainan, le Bureau forestier provincial du Hainan, l’Université de Foresterie de Beijing et l’Université du Peuple de la Chine. La période de la comptabilité, à partir de 1995 jusqu’en 2000, coincïde avec la période du 5ème inventaire forestier de la Chine.

Cette étude a été réalisée en 5 étapes séquentielles: planification de la comptabilité, comptabilité en terme physique, études des prix, comptabilité en valeur monétaire, comptabilité intégrée des ressources et de l’économie (il s’agit essentiellement de l’élaboration du tableau comptable du PIB vert, du tableau des actifs et des passifs et du tableau comptable de la richesse nationale), et conclusion (vérification des données de la comptabilité, évaluation du cadre de la comptabilité et analyse des implications politiques).

L’étude de cas a donné naissance à 15 tableaux comptables portant sur la comptabilité en terme physique, la comptabilité en valeur monétaire et la comptabilité intégrée. Les principales conclusions de la comptabilité sont les suivantes (voir le rapport intégral pour plus de détails) :

1) En termes de stocks physiques, à la fin de 2000, les actifs des terres forestières et ceux du volume sur pied représentaient respectivement 51,69% de ressources des terres forestières et 34,41% de ressources du volume sur pied, à savoir une baisse de 2,37% et de 15,92% respectivement par rapport au début de la période.

2) En 2000, le PIB de la province du Hainan s’élevait à 51,848 milliards de yuans, et le produit marchand des actifs forestiers cultivés était de 1,858 milliards de yuans, contre 1,932 milliards de yuans pour les coûts engendrés par la diminution des actifs forestiers, 4,798 milliards de yuans pour la détérioration des actifs forestiers, 51,774 milliards de yuans pour le PIBVforêt, 46,976 milliards de yuans pour le PINEforêt, et 8,349 milliards de yuans pour les amortissements du capital fixe.

Ces statistiques montrent que le produit des actifs forestiers a augmenté le PIB provincial de 3,59%, contre une baisse de 3,73% due à la diminution des actifs forestiers, ainsi, au total, le PIBVforêt a fait baisser le PIB de 0,14%. De plus, les amortissements et la dégradation des actifs forestiers ont réduit le PIB provincial de 25,36%, au total, compte tenu des facteurs comme le produit et les coûts des actifs forestiers, le PINEforêt a fait baisser le PIB de 25,5%. Enfin, les coûts engendrés par la diminution et la dégradation des actifs forestiers s’élevaient à 6,73 milliards de yuans, ce qui représentait 12,98% du PIB de la province. Avec la déduction du produit des actifs forestiers, les coûts nets étaient alors de 4,872 milliards de yuans, à savoir 9,40% du PIB.

3) En termes de pourcentage dans la valeur nette du capital (forêt) de la province, à la fin de 2000, les actifs forestiers cultivés, évalués aux prix de marché, représentaient 6,94%, soit une baisse de 0,40% par rapport au début de la période, les actifs non cultivés représentaient 2,30%, à savoir une

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baisse de 7,20%. Evalués aux prix écologiques, les actifs forestiers cultivés représentaient 13,18%, ce qui correspond à une augmentation de 1,37% par rapport au début de la période, alors que les actifs non cultivés, qui représentaient 8,01%, ont enregistré une baisse de 14,25%.

4) A la fin de 2000, les ressources forestières, évaluées aux prix de marché, représentaient 20,89% de la richesse nationale (forêt), contre 44,68% pour l’évaluation aux prix écologiques, à savoir, une baisse de 4,60% et de 3,35% respectivement par rapport au début de la période.

7 Cadre d’analyse des politiques et politiques forestières vertes

7.1 Cadre d’analyse des politiques

La comptabilité forestière fournit un système complet des indicateurs globaux sur les forêts, qui est très utile pour de nombreuses analyses des politiques.

1) Analyse sur le développement forestier et la soutenabilité de la gestion forestière La comptabilité forestière permet de calculer les indicateurs pour juger la soutenabilité du développement forestier. Par exemple, un développement forestier faiblement soutenable, qui ne se traduit pas par une baisse de la superficie forestière, sera révélé par les résultats de la comptabilité sur les évolutions des ressources des terres forestières, du volume sur pied et des ressources écologiques. Comme le montre le cas du Hainan, entre le début et la fin de la période, la superficie des forêts a augmenté, alors que la valeur totale des forêts a connu une baisse.

2) Analyse sur la contribution globale des forêts à l’économie Traditionnellement, l’estimation de l’économie forestière et de la contribution de la foresterie à l’économie nationale se limite au secteur de bois, désormais, grâce à la comptabilité des forêts, cette estimation peut s’élargir pour couvrir les produits et services forestiers proche-marchands et les services écologiques des forêts.

3) Analyse sur la contribution réelle des forêts aux secteurs concernés Les comptes forestiers permettent de distinguer les utilisation économiques des ressources forestières et les utilisations pour la survie quotidienne, les bénéfices pour les bénéficiaires directs et ceux pour les bénéficiaires indirects, les bénéfices locaux, les bénéfices « en aval », et les bénéfices mondiaux (comme la biodiversité et la fixation de carbone). Par ailleurs, le système de la comptabilité forestière met en évidence les relations entre les forêts et la population rurale.

4) Analyse sur l’établissement du marché des services écologiques des forêts et la compensation pour les bénéfices écologiques Dans la comptabilité forestière, les indicateurs sur la fixation de carbone, la conservation des eaux, la biodiversité, et la production de l’oxygène aideront à établir le marché des services écologiques des forêts, voire à réaliser les transactions de ces services. De plus, ces indicateurs peuvent servir de fondements pour les transferts budgétaires du gouvernement destinés à la compensation des services écologiques des forêts. Par exemple, en 2004, le gouvernement de la municipalité de Beijing a décidé d’affecter chaque année 200 millions de yuans pour la compensation des services

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écologiques forestiers, cette décision a été prise d’après un rapport sur la comptabilité forestière réalisé par l’équipe du projet de l’ITTO spécialisée dans ce domaine.

5) Arbitrage entre les utilisations conflictuelles des forêts De nos jours, le demande globale et la demande structurelle (demande économique et demande écologique) des forêts tropicales s’accroissent de jour en jour. Dans un contexte où la demande variée excède largement l’offre forestière, l’arbitrage entre les utilisations forestières en compétition est une actualité mondiale. Dans ce contexte, la comptabilité forestière aide à adopter l’objectif optimal de la gestion forestière.

6) Analyse sur l’impact des politiques non forestières sur les forêts Les politiques ayant un impact sur les forêts sont essentiellement les politiques macro-économiques et les politiques publiques. Les tableaux statistiques détaillés fournis par les comptes forestiers peuvent être utilisés pour analyser les effets de ces politiques non forestières.

7) Analyse sur la contribution de la foresterie au développement durable Le Tableau 3 présente le système d’ajustement des indicateurs suggéré par la FAO. En réalité, cette recherche a utilisé un système plus complet des indicateurs macro-économiques dans la comptabilité des forêts tropicales du Hainan.

Tableau 3 Indicateurs macro-économiques après l’intégration des valeurs forestières

Indicateurs classiques de la comptabilité nationale

Ajustements d’après la comptabilité forestière

Indicateurs après les ajustements

PIB Valeurs non marchandes des forêts PIB après l’intégration de la valeur totale des forêts

Amortissements du capital fixe Diminution des forêts naturelles Amortissements après l’intégration de la diminution des forêts naturelles

PIN Diminution ou dégradation des forêts naturelles

PIN après l’intégration des pertes des forêts naturelles

Actifs étatiques Valeur des forêts naturelles capitalisées

Actifs étatiques après l’intégration des actifs des forêts naturelles

7.2 Politiques vertes

Le slogan et la volonté du développement durable ne peuvent devenir une réalité qu’à travers l’élaboration et l’application d’une série de politiques et d’institutions concernées. Les politiques de l’économie de l’environnement ou encore appelées « politiques vertes », regroupent toutes les politiques visant à ajuster les externalités des ressources et de l’environnement et à allouer de façon efficiente les ressources environnementales. Cette recherche fournit un rapport détaillé sur les politiques « vertes » qui porte essentiellement sur les aspects suivants :

1) Objectif L’objectif de ces politiques est de remédier aux défaillances de marché en corrigeant les externalités négatives et en récompensant les externalités positives.

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2) Principes Le principe de plein-emploi de la capacité de l’environnement ; Le principe d’indemnisation par les destructeurs, « qui détruit, qui paie » (OCDE).

3) Instruments main visible, par exemple, les interventions administratives… main invisible, par exemple, création du marché des services environnementaux…

4) Typologie des politiques Les instruments économiques constituent un outil de l’application des politiques environnementales et un support qui véhicule les intentions de ces politiques. Ils peuvent être regroupés en 9 grandes catégories suivantes :

——Clarification des droits de propriété, y compris les droits d’usufruits ;

——Etablissement des marchés, comme les marchés pour la fixation de carbone et la conservation des eaux, les transactions du quota d’émission des polluants ;

——Instruments fiscaux, y compris la taxe de pollution, la taxe des ressources, la taxe de compensation et les exonérations des taxes, etc. ;

——Prélèvement des frais, y compris les frais pour l’émission des polluants, les frais payés par les utilisateurs, les frais de compensation pour les ressources (environnement) etc. ;

——Système d’amende, y compris les amendes pour infraction aux lois et les amendes pour non respect de contrat etc. ;

——Instruments financiers, y compris les crédits à taux zéro ou à taux préférentiel etc. ;

——Instruments budgétaires, y compris les transferts, les fonds ministériels et les fonds à usage spécifique etc. ;

——Système d’indemnisation, y compris l’indemnisation pour les responsabilités juridiques, l’indemnisation pour l’endommagement des ressources environnementales, l’indemnisation d’assurance etc. ;

——Système de titres et de caution, y compris les titres des comportements environnementaux, les titres de traitement des déchets, la caution et les actions etc.

Ces instruments s’appliquent essentiellement aux domaines suivants : le contrôle des pollutions, la protection de la nature, les utilisations des ressources, le rétablissement général de l’environnement d’un bassin fluvial, les problèmes environnementaux internationaux ou globaux, la production et la consommation.

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Rapport général intégrale

Evaluation et comptabilité des actifs des forêts tropicales

HOU Yuanzhao

Introduction

Cette recherche est essentiellement motivée par les constats suivants :

1 Les forêts tropicales se situent dans les zones où le contexte socio-économique est différent de celui des forêts dans les zones tempérées, les facteurs naturels jouent un rôle plus important dans la formation des actifs des forêts tropicales.

2 Concernant la mesure du volume de bois sur pied, les forêts tropicales peuvent être distinguées en deux catégories : espèces commerciales connues et espèces dont le nom est peu connu. Les espèces commerciales connues ont des valeurs marchandes supérieures à celles des forêts tempérées, cependant leur volume sur pied par hectare est inférieur à celui des forêts tempérées. Au contraire, les espèces peu connues possèdent souvent un volume sur pied plus important mais une valeur marchande plus faible que les forêts tempérées. En raison des facteurs socio-économiques, la valeur des terres forestières tropicales est inférieure à celle des terres forestières tempérées. Les divers services écologiques des forêts tropicales sont nettement plus importants que ceux des forêts tempérées en termes de quantité, alors que leur valeur monétaire est plus faible que les forêts tempérées du fait des faibles prix attribués à ces services (ou bien, la faible volonté à payer dans les zones tropicales).

3 Les pays développés ont déjà connu une prise générale de la conscience de la protection environnementale, alors que les pays en développement accordent encore la priorité au développement économique et à la survie quotidienne de la population. Dans ce contexte, la comptabilité des forêts tropicales a pour objectifs de:

1) Mettre en évidence les valeurs et la composition des valeurs des forêts pour que le grand public et les décideurs politiques connaissent mieux les valeurs des forêts et se forgent ainsi le système de valeurs moderne compatible avec le développement durable ;

2) Innover, à travers les activités de recherche, les institutions et les politiques concernant le développement durable de la foresterie, notamment l’exploitation soutenable des forêts ;

3) Fournir au gouvernement chinois et à la Communauté internationale les éléments scientifiques nécessaires à l’élaboration du système de compensation pour les services écologiques des forêts ;

4) Préparer la base technique pour le développement du marché des services écologiques des forêts tropicales ;

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5) Préparer la comptabilité des ressources forestières dans le cadre du PIB vert

En effet, la finalité de la comptabilité des forêts tropicales n’est pas l’intégration des forêts dans la comptabilité nationale, mais plutôt les quatre premiers objectifs listés ci-dessus, et en particulier, il s’agit d’établir le système de valeurs concernant les forêts tropicales. Par conséquent, la comptabilité des forêts tropicales se doit d’être complète malgré des lacunes concernant les méthodes d’évaluation des services écologiques des forêts. Si la comptabilité nationale demande beaucoup de rigueur et de précision, il n’est pas le cas pour établir le système de valeurs concernant les forêts tropicales.

En dépit d’un nouveau courant mondial préconisant le développement durable, il est peu réaliste, dans un avenir proche, d’intégrer d’une façon complète les ressources naturelles et les valeurs environnementales dans le système de la comptabilité nationale. Cette recherche propose une approche à deux étapes pour intégrer les forêts tropicales dans la comptabilité du PIB vert : la première étape consiste à effectuer une évaluation complète des valeurs des forêts tropicales, et la seconde étape traite la problématique de l’intégration des valeurs forestières dans la comptabilité nationale.

En résumé, cette recherche sur la comptabilité des forêts tropicales met en évidence d’une part, deux objectifs, et d’autre part, deux étapes dont l’ordre de déroulement est l’inverse de celui des pays développés.

L’une des particularités de ce rapport réside dans le système de classification complet pour les actifs des forêts tropicales, les secteurs forestiers, les produits forestiers, et notamment les services écologiques. La deuxième particularité porte sur le système de valeurs complet pour les forêts tropicales et la classification en 6 catégories et 32 types selon l’état de développement des marchés et les caractéristiques naturelles en parfaite conformité avec la nature des méthodes d’évaluation. Ensuite, la synthèse des méthodes d’évaluation selon les caractéristiques naturelles des éléments de la comptabilité constitue la troisième particularité de cette recherche. Enfin, la quatrième particularité consiste en proposition des 4 cadres de comptabilité adaptés aux pays en développement, avec la présentation détaillée d’un cas d’étude (la comptabilité dans le cadre du PIB vert appliquée aux forêts tropicales de l’île du Hainan de la Chine).

Par rapport aux autres documents internationaux sur la comptabilité environnementale, ce rapport propose quelques suggestions d’amélioration, en tenant compte des spécificités des pays en développement et des forêts tropicales.

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Chapitre 1 Théorie fondamentale concernant la comptabilité des actifs forestiers

Ce chapitre présente brièvement la théorie fondamentale sur la comptabilité des forêts tropicales.

Cette présentation donnera une idée sur ce qu’il faut faire et les résultats escomptés.

1 Fondement théorique

La comptabilité nationale est un système des comptes sur les agents économiques et les secteurs à tous les niveaux. Fondée sur le principe de l’équilibre comptable et à partir des définitions universelles des concepts, des classifications et des règles comptables, la comptabilité nationale consiste à établir un ensemble des tableaux équilibrés et les comptes économiques afin de constituer un système rigoureux des relations quantitatives et de générer divers indicateurs économiques. Les activités économiques au sein du système de marché entrent d’abord dans la comptabilité nationale après la transformation des activités économiques de différentes natures en valeurs monétaires universelles. Par conséquent, la comptabilité nationale est un système de comptabilité monétaire.

La comptabilité nationale se divise en deux parties. La première partie consiste en comptabilité des flux économiques centrée sur le calcul du PIB. Le PIB est un indicateur macro-économique fondamental pour la comptabilité des flux, à partir duquel une série d’indicateurs peuvent être obtenus : le Produit intérieur net (PIN), le Produit national brut (PNB), le revenu national disponible, les indicateurs sur la formation du capital et l’épargne. La deuxième partie porte sur la comptabilité des stocks du capital et leurs variations.

L’une des approches de la comptabilité des ressources et de l’environnement est d’établir, en dehors du cadre de la comptabilité nationale, les comptes « satellite » (comptes périphériques ou auxiliaires). La deuxième approche consiste à évaluer séparément la valeur d’une ressource ou d’un environnement donné et à ajuster les comptes nationaux traditionnels pour tenir compte des variations de la valeur de cette ressource environnementale. La troisième approche intègre de façon complète les éléments des ressources et de l’environnement dans le système de la comptabilité nationale, comme le montre le Système Intégré de la Comptabilité Environnementale et Economique (SEEA : System of Integrated Environmental and Economic Accounting) développé par l’ONU.

La Figure 1 illustre le cadre théorique de la comptabilité intégrant les éléments des ressources et de l’environnement.

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Actifs économiques

cultivés

Actifs économiques

non productifs

Autres actifsnaturels ou

environnementaux

Stock initial des actifs KOm

Origine P M

Consommation Ci X C Img Ing

Produit intérieur brut GDP X-M C Img Ing

Amortissement du capital fixe CFC -CFCm -CFCn

Produit intérieur net NDP X-M C Im In

Coûts environnementaux Un -Un

Produit intérieur net après l’ajustement des coûts environnementaux EDP X-M C Im In -Un

Rémunération du travail L

Impôts et taxes T

Excédent brut d’exploitation après la déduction des coûts environnementaux PR-Un

Variation des stocks des autres actifs VOLm

Produits ou pertes du capital détenu REVm

Stock de capital à la fin de la période K1m

Dans la figure: actifs naturels (avec la notation : n) ; actifs créés (avec la notation : m) ; coûts environnementaux (Un) ; variation des actifs(-Un).

KOn

Figure 1 Cadre intégré de la comptabilité environnementale et économique

Productionintérieure

Productionextérieure

Consommationfinale

Actifs économiques créés

artificiellement

Actifs naturels

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La partie grise de la figure représente la comptabilité des flux, et la partie claire désigne la comptabilité des stocks et des variations des stocks. Toutes les deux parties reposent sur les principes traditionnels de la comptabilité nationale.

La clé de la comptabilité des flux réside dans l’ajustement du Produit intérieur brut avec la prise en compte des facteurs des ressources et de l’environnement (PINE (EDP)) :

PINE (EDP) =PIN ( NDP) - Un

=PIB (GDP) – CFC - Un

Où PIN représente le Produit intérieur net, Un désigne les coûts environnementaux, et CFC est l’amortissement du capital fixe.

Le stock et la variation des actifs naturels sont donnés par la formule suivante :

K1n = K0n + Ing - CFCn - Un + VOLn + REVn

Où Ing représente l’accumulation des produits économiques, CFCn est l’amortissement du capital fixe, Un la variation des actifs naturels, VOLn la variation des autres actifs, REVn les produits ou pertes du capital détenu.

La Figure 1 met en évidence une superposition de la partie de la comptabilité des flux et de celle des stocks, ce qui révèle d’étroites interactions entre les activités économiques de la période et les ressources environnementales. Ces liens sont créés par l’intermédiaire d’une série d’éléments: premièrement, l’accumulation des produits économiques (à savoir la formation du capital) qui peut accroître à la fois les actifs artificiels (ou créés par l’homme) et les actifs naturels ; deuxièmement, l’amortissement du capital qui représente la réduction des actifs artificiels et des actifs naturels ; troisièmement, les coûts environnementaux qui représentent la consommation des actifs naturels dans le processus économique, un poste qui reflète la diminution des actifs. Ces relations comptables montrent que d’une part, la production économique consomme les ressources environnementales et ainsi diminue leur stock, et d’autre part, les activités économiques peuvent contribuer au développement de certains actifs naturels, à savoir accroître le stock des ressources environnementales par l’accumulation des produits (capitalisation).

2 Eléments de la comptabilité

1) Comptabilité des flux qui décrit les flux des facteurs environnementaux en interaction avec les activités économiques ; Comptabilité des stocks qui reflète les stocks des ressources et de l’environnement sous l’influence de l’exploitation économique et des autres facteurs.

2) Cadre de comptabilité construit à partir des deux éléments, les ressources et l’environnement au sens étroit : la comptabilité centrée sur les actifs naturels qui met l’accent sur l’impact des activités économiques sur l’épuisement et la variation des stocks des actifs naturels ; et la comptabilité centrée sur l’environnement au sens étroit qui privilégie l’utilisation des services environnementaux par la production économique et l’impact de cette dernière sur la qualité de

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l’environnement.

3) La comptabilité économique et environnementale intégrée ne se limite pas à une évaluation monétaire, elle comprend également la description des éléments physiques.

La combinaison de ces trois aspects ci-dessus donne naissance à de différents types de la comptabilité :

La comptabilité environnementale et économique des flux physiques

La comptabilité environnementale et économique des stocks physiques La comptabilité environnementale et économique des flux monétaires La comptabilité environnementale et économique des stocks monétaires

3 Méthodes d’évaluation

Une étape cruciale dans la comptabilité intégrée de l’environnement et de l’économie est l’évaluation monétaire de la consommation des ressources et de l’environnement au sein du processus de la production économique. Cette étape permet d’estimer les coûts des ressources et de l’environnement afin d’ajuster les indicateurs macro-économiques classiques comme le PIB. Ainsi, la mesure et l’évaluation des coûts des ressources et de l’environnement constituent la difficulté majeure de la comptabilité environnementale et économique. Une discussion détaillée sera consacrée exclusivement à ce point dans la partie suivante.

4 Ajustements des indicateurs macro-économiques

Les ajustements des indicateurs macro-économiques consistent à tenir compte des facteurs tels que la consommation des ressources, la détérioration de l’environnement et les dépenses en prévention environnementale, afin d’obtenir les nouvelles mesures macro-économiques.

Les ajustements des indicateurs macro-économiques par les facteurs relatifs aux ressources et à l’environnement amènent à des concepts suivants :

1) PIB vert : le PIB traditionnel après la déduction des coûts des ressources et de l’environnement.

2) Revenu soutenable : du fait que le « revenu disponible » dans la comptabilité nationale traditionnelle ne tient pas compte de la compensation pour l’épuisement des ressources environnementales, le « revenu soutenable » est le « revenu disponible » après la déduction de la compensation pour la consommation des ressources et de l’environnement.

3) Consommation : une partie des dépenses en « consommation » étant destinée à compenser les effets négatifs des changements environnementaux, ces dépenses doivent être exclues de la « consommation » du fait qu’elles n’augmentent pas le « bien-être ». La partie exclue correspond ainsi aux dépenses consacrées à la prévention environnementale.

4) Epargne et investissement total : l’investissement traditionnel conduit à l’augmentation des actifs économiques. Cependant, dans la comptabilité environnementale et économique, il est

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impératif de déduire de cette augmentation les coûts liés à la diminution et à la dégradation des ressources environnementales. L’épargne, comme la source de l’investissement, nécessite le même ajustement afin de refléter le « vrai » potentiel du financement. Sans ces traitements, l’épargne et l’investissement contiennent une partie de « dettes environnementales » dont l’ignorance peut conduire au tarissement des ressources environnementales.

L’ajustement du PIB est suivi d’une série d’ajustements qui touchent le revenu, la consommation, l’épargne et l’investissement. L’ajustement du revenu peut, d’une part, monter pour rejoindre l’ajustement du PIB, et d’autre part, descendre aux ajustements de la consommation, de l’épargne et de l’investissement. Ainsi, à partir de n’importe quel élément, il est toujours possible d’accomplir l’ajustement du système macro-économique. Du fait que le PIB se situe en amont d’une série d’indicateurs macro-économiques, l’ajustement du PIB constitue toujours l’objet principal de l’ajustement macro-économique qui a pour but de nous aider à mieux connaître les valeurs des ressources environnementales et à élargir la notion des actifs.

C’est ainsi la théorie fondamentale de la comptabilité des ressources forestières.

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Chapitre 2 Définitions et classifications des actifs des forêts tropicales

Pour établir un système intégré des relations comptables, la comptabilité des forêts nécessite l’élargissement de la notion traditionnelle des actifs économiques, la définition des actifs naturels et la classification des actifs, des secteurs et des fonctions gouvernementales au sens élargi. Il existe, à l’échelle mondiale, le système de classification des produits CPC et le système de classification sectorielle ISIC, complétés par une série de concepts définis par les documents internationaux sur la comptabilité comme la Comptabilité environnementale et économique intégrée 2003 (SEEA-2003) de l’ONU, le Cadre Européen de la Comptabilité environnementale et économique intégrée pour les forêts – IEEAF (édition 2002) de l’Eurostat et le Manuel pour la comptabilité environnementale et économique des forêts : un outil pour l’analyse des politiques inter-sectorielles (mars 2004) de la FAO. Ces définitions et les systèmes de classification, non détaillés ici, s’appliquent également aux forêts tropicales, avec tout de même une adaptation aux spécificités de chaque pays.

1 Classification des actifs

L’Annexe 2 du document IEEAF (2002) de l’Eurostat a fourni une classification des actifs non financiers et une classification SEEA (CNFA) pour les actifs non financiers corporels. De plus, l’Annexe 1 de ce même document a donné quelques échantillons de la couverture du sol et quelques modèles de la classification croisée des terres pour la France.

En s’appuyant sur ces systèmes de classification, notre recherche ajoute les terres humides et les sables à la typologie des actifs fonciers dans la comptabilité des forêts tropicales. Ainsi, nous distinguons 10 types de terres forestières tropicales (cf. Chapitre 3, Section 2.1 Actifs et produits marchands).

2 Classification sectorielle

Le système de classification ISIC (International standard industrial categorisation of economic activities) est constitué de 4 niveaux et de 17 catégories. Compte tenu des spécificités de la Chine, cette recherche y ajoute le secteur des forêts économiques et le secteur des fleurs.

3 Classification des produits

Le système de classification CPC (Central product categorisation), qui présente 5 niveaux et 1811 catégories, doit également être complété pour tenir compte des spécificités de la Chine. A titre d’exemple, les définitions concernant les arbres sur pieds adoptées par les documents internationaux semblent être trop strictes pour s’appliquer au cas de la Chine. Dans ces documents, les arbres sur pieds comprennent « tous les arbres vivants ou morts dont la hauteur et le diamètre

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dépassent 0 centimètre » ; la croissance brute annuelle est définie comme « la croissance naturelle pendant un an de tous les arbres dont le hauteur et le diamètre sont supérieurs à 0 centimètre » ; et la croissance nette annuelle correspond à la croissance brute annuelle après la déduction des pertes naturelles. Ces critères sont très différents de ceux utilisés par les inventaires forestiers de la Chine. Compte tenu des spécificités des pays en développement, cette recherche adopte les critères chinois en vigueur sur les statistiques forestières, au prix d’une perte de précision des résultats de la comptabilité.

Par conséquent, les forêts de bambou sont ajoutées à la catégorie « Produits provenant de la sylviculture et de l’exploitation ». De plus, la catégorie « Produits non ligneux » s’élargit pour inclure, entre autres, les rotins de palmier, les produits médicinaux provenant des animaux et des plantes sauvages, les fruits forestiers (hormis les forêts économiques).

4 Classification des services écologiques des forêts

Le document IEEAF (2002) de l’Eurostat propose un système de classification des fonctions écologiques des forêts (SNA) qui ne s’applique qu’aux pays européens. En raison des disparités économiques, des différences entre les pays et les régions, il existe une grande confusion sur la question de la classification des services écologiques des forêts. Lors des deux conférences internationales sur la comptabilité des forêts tropicales (Beijing, 2002 et 2004) organisées par l’équipe du projet PD39/98 Rev. (M) de l’ITTO, cette question a suscité une telle confusion que les échanges des opinions n’étaient pas possibles.

Cette recherche adopte la classification suivante :

Conservation des ressources d’eau

Protection et amélioration des terres et du sol Préservation de la fertilité du sol Réduction de l’érosion du sol Accroissement des éléments organiques du sol (formation des terres forestières) Fixation de sable

Fixation de carbone et production d’oxygène Fixation de carbone Production de l’oxygène

Epuration de l’environnement Réduction des particules dans l’atmosphère (du sable ou de la poussières etc.) Emission des ions négatifs d’oxygène Réduction des bruits Absorption des gaz nuisibles Augmentation de l’humidité atmosphérique (atmosphère plus agréable)

Biodiversité

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Variété et quantité des espèces végétales sauvages Variété et quantité des animaux sauvages Espèces végétales en danger Animaux en danger

Protection des zones agricoles et des zones habitées Superficie et rendement des terres agricoles protégées par les rideaux protecteurs Lutte contre la désertification Protection des zones habitées,des zones industrielles et du système d’approvisionnement

d’eau potable

Loisirs et tourisme

5 Classification des actifs incorporels des forêts (bénéfices sociaux des forêts)

En Chine et au niveau mondial, cette question reste toujours un terrain de recherche vierge. En absence d’un système de classification international, cette recherche utilise la classification suivante :

Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices des forêts en matière de la prévention et de réduction des calamités naturelles

Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités scientifiques, culturelles et spirituelles des forêts.

Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices des forêts en matière de la création de l’emploi

Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités pour la défense nationale

Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices des forêts en matière de l’amélioration de l’environnement de l’investissement

6 Notion de flux et de stock dans la comptabilité des actifs forestiers

Le flux et le stock sont les deux notions importantes dans la comptabilité nationale, dans la comptabilité forestière, ils sont définis comme ci-dessous :

Flux : la superficie boisée, l’accumulation du volume de bois sur pied, la quantité exploitée, la croissance naturelle, la production des produits forestiers manufacturés, la quantité de divers services écologiques des forêts entrent tous dans la catégorie « flux ».

Stocks : cette catégorie comprend la superficie des terres boisées, la superficie des forêts, le volume de bois des forêts etc.

Relations entre les flux et les stocks : l’augmentation ou la diminution des actifs forestiers entre

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les deux inventaires forestiers reflète les flux des actifs forestiers pendant la même période. C’est-à-dire, la différence entre le stock en fin de période et celui au début de la période correspond à la somme des flux générés pendant la même période. C’est le cas pour la superficie des terres boisées, la superficie des forêts et le volume de bois sur pied etc.

Stock des services écologiques des forêts : il reflète le stock des actifs environnementaux, cependant il est difficile de l’estimer.

Cette recherche se limite à la comptabilité des flux des services écologiques des forêts tropicales.

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Chapitre 3 Système de valeurs des forêts tropicales

1 Valeurs des ressources forestières et composition des valeurs

Il existe deux façons d’exprimer les valeurs des ressources forestières

(1) Valeur économique totale TEV = Valeur d’utilisation UV + Valeur non utilisée NUV = (Valeur d’utilisation directe DUV + Valeur d’utilisation

indirecte IUV + Valeur d’option OV) + Valeur d’existence NUV…

En raison des difficultés liées à la mesure quantitative et à l’évaluation monétaire, la comptabilité forestière se limite à l’estimation de la valeur d’utilisation des forêts.

(2) Valeur monétaire totale TMV = Valeur d’option OPV + Valeur économique UEV + Valeur environnementale EEV…

Ou bien, Valeur monétaire totale TMV = Valeur d’option OPV + Valeur économique des utilisateurs UEV + Valeur économique de l’environnement EEV…

2 Système d’évaluation

Le système de valeurs des ressources forestières, présenté ci-dessus, se traduit par la diversité des types de forêt, les différentes composantes ou les différentes fonctions écologiques de l’écosystème forestier. L’identification et la classification des supports des valeurs forestières constituent non seulement une condition nécessaire pour estimer scientifiquement ces valeurs, mais aussi l’une des originalités de cette recherche. Le Tableau 1 présente le « Système d’évaluation des valeurs forestières » adopté par notre projet de recherche. Ce système, susceptible d’être amélioré ultérieurement, est constitué de 6 grandes catégories qui regroupent 32 postes.

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Tableau 1 Système des valeurs forestières

11 Quantité et valeur monétaire des terres forestières (y compris les sables) 12 Quantité et valeur monétaire des terres humides 13 Quantité et valeur monétaire du volume sur pied (y compris les bambous) 14 Quantité et valeur monétaire des forêts économiques 15 Quantité et valeur monétaire de la production et des transactions des fleurs

1 Actifs et produits marchands

16 Industrie de bois 21 Quantité et valeur monétaire des produits non ligneux 2 Produits et services proche-marchands

22 Déchets forestiers 31 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de la conservation des ressources d’eau des forêts 32 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de la protection des terres et du sol 33 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de fixation de carbone et de production d’oxygène 34 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de l’épuration environnementale 35 Estimation quantitative et monétaire de la biodiversité 36 Estimation quantitative et monétaire de la fonction de la protection des zones agricoles et des zones habitées

3 Produits et services non marchands (services écologiques des forêts)

37 Loisirs et tourisme 41 Diminution des ressources forestières

42 Dégradation des ressources forestières

4 Evaluation des coûts 1 (diminution, dégradation et prévention)

43 Dépenses en prévention 51 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices des forêts en matière de la prévention et de la réduction des calamités naturelles 52 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités scientifiques, culturelles et spirituelles 53 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices en matière de la création de l’emploi 54 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités pour la défense nationale

5 Actifs non-corporels (bénéfices sociaux des forêts)

55 Estimation quantitative et évaluation des bénéfices en matière de l’amélioration de l’environnement de l’investissement 61 Budget administratif forestier du gouvernement 62 Budget pour les unités forestières non-lucratives 63 Budget pour la protection des ressources forestières 64 Budget gouvernemental pour le boisement et l’exploitation forestière 65 Budget gouvernemental pour les travaux forestiers

66 Fonds pour la sylviculture et fonds pour le reboisement etc. 67 Aides et dons internationaux pour les causes forestières non lucratives 68 Fonds de recherche

6 Evaluation des coûts 2 (investissements et dépenses publics ou privés)

69 Investissements privés pour la protection des forêts

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2.1 Actifs et produits marchands

2.1.1 Terres forestières

Les « terres forestières » regroupent toutes les ressources des terres allouées aux forêts, aux arbres et aux usages forestiers, comprenant les terrains occupés par les forêts et les arbres, les terres dénudées propices au reboisement et les sables.

La valeur des terres forestières est le prix payé par le nouvel acquéreur pour avoir les droits d’usufruits de ces terres, sans compter la valeur des arbres et des actifs biologiques existant sur les terrains. Le tableau équilibré des actifs fonciers en vigueur et la matrice enregistrant les changements dans la classification foncière pendant une période donnée, constituent, entre autres, des outils appropriés pour la comptabilité des terres forestières. En Chine, du fait qu’il est interdit d’acheter ou de vendre les droits de propriété des terres, seuls les droits d’usufruits sont échangeables. Dans ce contexte, le prix payé pour les droits d’usufruits fonciers est ainsi assimilé au prix de terres.

Pour éviter toute confusion, il est nécessaire d’apporter une précision sur la distinction entre les flux et les stocks. Les flux des terres forestières comprennent la superficie de boisement annuel, la superficie des forêts défrichées pour l’utilisation agricole, la superficie des terres forestières occupées en raison du développement industriel ou de l’urbanisation, la superficie des terres arables reconverties en forêt, l’extension naturelle de la superficie des forêts et de la végétation etc. Néanmoins, la coupe rase et le renouvellement des terrains forestiers exploités n’entrent pas dans la catégorie « flux », puisqu’ils n’entraînent pas de variation de la superficie des terres forestières. En revanche, la superficie des terres forestières et la superficie des forêts provenant d’un inventaire forestier appartiennent à la catégorie « stocks » dont les variations découlent de l’accumulation des flux pendant la période de la comptabilité.

Plus concrètement, les terres forestières tropicales peuvent être classées en 10 catégories : Forêts vierges tropicales et forêts naturelles Forêts naturelles secondaires tropicales Forêts de mangrove tropicale Réserves naturelles des forêts tropicales et parcs nationaux Forêts de bambou tropicales Forêts artificielles tropicales (plantations) Forêts économiques tropicales Terres forestières dans les zones agricoles (bois autour des villages, rideaux protecteurs,

arbres au long des routes et des cours d’eau etc.) Espaces verts dans les zones urbaines Terres dénudées et sables forestiers tropicaux

2.1.2 Terres humides

Terres humides artificielles

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Terres humides naturelles (Les forêts sur les terres humides sont comptabilisées dans la catégorie « forêts »)

2.1.3 Volume de bois sur pied

La description du volume sur pied en termes de flux et de stock comprend l’accumulation et la croissance du volume de bois sur pied, la croissance annuelle et la quantité exploitée. Parmi les flux, on distingue la quantité exploitée et la croissance naturelle. Le tableau équilibré des forêts, le tableau équilibré des secteurs/produits, le tableau équilibré de la qualité sectorielle constituent les cadres de base pour la comptabilité du volume sur pied en termes de flux et de stock.

Classification :

Le volume sur pied cultivé Forêts à bois d’œuvre à usage industriel Forêts naturelles exploitées Rideaux protecteurs artificiels Forêts à bois d’œuvre Forêts à bois de feu artificielles Forêts de bambou artificielles

Le volume sur pied non cultivé Forêts vierges (forêt résineuse, forêt feuillue et forêt mixte) Forêts naturelles (forêt résineuse, forêt feuillue et forêt mixte) Forêts naturelles secondaires à qualité médiocre Arbustes et buissons Forêts de bambou naturelles

2.1.4 Superficie et valeur monétaire des forêts économiques

En Chine, la plantation des arbres fruitiers est considérée comme une activité forestière. La production de caoutchouc constitue un secteur indépendant, cependant, sur le plan statistique, elle est comptabilisée dans le secteur forestier. Ici, on ne comptabilise que les flux et les stocks de la superficie des forêts économiques, alors que les produits de ces forêts sont comptabilisés dans la catégorie « produits forestiers non ligneux ».

La classification des forêts économiques artificiellement plantées : Peuplement des arbres à caoutchouc Peuplement de théiers et de Ilex kudingcha C.J.Tsong Forêts de cocotier Forêts de Manguier Peuplement d’arecs (Areca) Forêts de litchi Forêts de caféier et de cacaotier Forêts aux plantes médicinales

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35

Autres forêts économiques

Forêts économiques non plantées (forêts économiques naturelles)

2.1.5 Production et transaction des fleurs en quantité et en valeur monétaire

Fleurs cultivées (production, volume des transactions sur les marchés…)

Fleurs sauvages (estimations du stock, de la quantité de cueillette et des transactions sur les marchés)

2.1.6 Industrie de bois

Puisque l’industrie de bois entre déjà dans la comptabilité nationale traditionnelle, il suffit de reporter directement les résultats des comptes nationaux. L’intégration des données sur ces activités économiques permet d’apporter une évaluation plus objective sur le secteur forestier, notamment sur la contribution des actifs forestiers.

Classification : Manufacture Secteur de contre-plaqués Secteur de pâte à papier Secteur de la fabrication du parquet et des meubles Construction utilisant les matières de bois Articles et objets d’art et de décoration à base de bois, de bambou et de rotin Secteur de production de l’énergie à base du bois Machinerie pour la foresterie et la transformation du bois …

2.2 Produits ou services proche-marchands

2.2.1 Quantité et valeur monétaire des produits forestiers non ligneux

La comptabilité des produits non ligneux consiste à enregistrer les récoltes de tous les produits forestiers non ligneux tropicaux, vendus sur les marchés ou auto-consommés, cultivés ou naturels. L’évaluation monétaire utilise toujours les prix payés aux cueilleurs par les acheteurs grossistes.

Classification : Energie forestière (forêts à bois de feu etc.) Matières premières industrielles forestières (caoutchouc naturel, tanin etc.) Rotin de palmier Miel Plantes médicinales sauvages Produits médicinaux provenant des animaux sauvages Gibier (Chasse) Foins

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Pâturage dans les forêts Fruits secs (non issus des forêts économiques) Fruits à jus (non issus des forêts économiques) Autres fruits (non issus des forêts économiques) Champignons sauvages comestibles Tourbes et mousses Fourrure Autres

2.2.2 Déchets forestiers

Les déchets forestiers comprennent les déchets produits par les forêts, les déchets engendrés par l’industrie de bois, et les gaz émis par l’industrie forestière etc. Les flux des déchets n’incluent pas les résidus engendrés par l’abattage des forêts, les déchets de bois et du papier usé etc. Les résidus engendrés par l’abattage des forêts n’entrent pas dans la quantité extraite, en revanche, ils sont comptabilisés dans le tableau équilibré du volume de bois sur pied. Les déchets de bois et du papier usé sont comptabilisés dans la catégorie « produits ». La comptabilité de ces déchets fait appel au tableau équilibré des polluants ou au « compte des flux des déchets ».

Classification : Substances polluées (noires) de la papeterie Eaux usés Quantité utilisée des produits chimiques (engrais chimiques et pesticides etc.) Gaz émis par les industries forestières Emissions des substances nuisibles du secteur forestier (oxydes sulfureux, métaux lourds,

substances riches en éléments chimiques et organiques etc.).

2.3 Services écologiques non marchands

En absence de classification internationale, cette recherche adopte la classification suivante :

2.3.1 Conservation des ressources d’eau

Augmentation des précipitations par la couverture forestière Conservation des eaux par les forêts Régulation du débit des cours d’eau par les forêts (y compris atténuation des inondations) Epuration des eaux par les forêts

2.3.2 Conservation des terres et amélioration du sol

Réduction de l’érosion du sol par les forêts Réduction des sédiments Conservation de la fertilité du sol Formation et amélioration du sol Prévention et lutte contre la désertification

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2.3.3 Fixation de carbone et production d’oxygène

A l’heure actuelle, il existe déjà un marché carbonique forestier à l’échelle mondiale. Au cours de la croissance des plantes végétales, la production de chaque tonne de matières sèches s’accompagne d’une émission de 1,2 tonne d’oxygène. La fonction de la production de l’oxygène des forêts est cruciale pour les régions à haute altitude ou les zones urbaines (cf. Tableau 2). Sur les hauts plateaux, tous les systèmes vitaux reposent sur cette fonction de la production de l’oxygène des forêts. Dans les grandes agglomérations et les zones touristiques appelées « bar d’oxygène », le service de la production de l’oxygène des forêts a une tendance à acquérir une valeur marchande. Un nombre croissant des habitants demandent ce service forestier en matière de la production de l’oxygène. De même, les organismes médicaux comme les hôpitaux commencent à établir les centres de convalescence dans les zones forestières.

Fixation de carbone (partie au-dessus du sol et partie sous terre) Production d’oxygène

Tableau 2 Pression atmosphérique et pression d’oxygène

Altitude (m) Pression atmosphérique

(MMHG) Pression d’oxygène

(MMHG) Kg/cm2 Température oC

0 760 159 1 15.00 500 716 150 0.9424 11.75 1000 674 141 0.8870 8.50 2000 596 125 0.7845 2.00 3000 526 110 0.6918 - 4.50 4000 462 97 0.6083 -11.00 5000 405 85 0.5330 -17.50

2.3.4 Epuration environnementale

Ce service, qui concerne avant tout les zones urbaines, présente 5 fonctions suivantes :

Absorption des particules suspendues dans l’air Emission des ions négatifs d’oxygène Réduction des bruits Absorption des gaz nuisibles Augmentation de l’humidité atmosphérique (atmosphère plus agréable)

2.3.5 Biodiversité

La biodiversité comprend la diversité des espèces, la diversité génétiques et la diversité des habitats. A partir de cette définition abstraite, on peut, à l’heure actuelle, quantifier et répertorier les éléments suivants :

Espèces des plantes sauvages Espèces des animaux sauvages Espèces végétales en danger Espèces des animaux en danger

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2.3.6 Protection des zones agricoles et des zones habitées

La valeur de protection (Value of protection) des forêts porte sur les 4 aspects suivants (hormis les fonctions comme la conservation des eaux et du sol, la fixation de carbone, l’épuration atmosphérique etc.) :

Valeur de protection du réseau de brise-vent dans les champs Valeur de protection des brise-vent et des forêts à fixation de sable Valeur de protection des rideaux protecteurs pour les prairies Valeur de protection des rideaux protecteurs dans les zones littorales

2.3.7 Loisirs et tourisme dans les zones forestières

Superficie des forêts scéniques (y compris les prairies scéniques dans les zones montagneuses), nombre de visiteurs ou de touristes et recettes

Superficie des parcs dans les banlieues urbaines (hormis les parcs en ville), nombre de visiteurs ou de touristes et recettes

Chasse dans les forêts

2.4 Comptabilité des coûts 1 : diminution, dégradation et prévention

Comme tout autre actif, l’écosystème forestier peut connaître les hausses ainsi que les baisses en termes de quantité et de qualité. Ici, on enregistre la diminution des actifs forestiers et les dépenses nécessaires pour éviter la diminution, qui sont considérées comme les coûts dans la comptabilité.

2.4.1 Diminution des ressources forestières

Il s’agit de la diminution de la quantité des ressources forestières (y compris les fonctions écologiques des forêts) à cause de divers facteurs économiques et non économiques. Cependant, cette diminution ne comprend pas la baisse normale entraînée par l’exploitation forestière qui est une activité productive.

La comptabilité inclut les éléments suivants :

Diminution des terres forestières (transformation irréversibles des terres forestières pour autres usages pour des raisons économiques, hormis la diminution due à la pratique de la coupe rase)

Terres forestières transformées en terres à autres usages Désertification Effondrement de terrain (terrain submergé par des eaux, par exemple, les séismes)

Diminution des forêts (définie comme la partie non compensée par la croissance naturelle)

Diminution des forêts due aux incendies Diminution des forêts due aux maladies Diminution des forêts due aux attaques des insectes

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Diminution des forêts due aux dégâts causés par les animaux (par exemple, les morsures des rats, des troupeaux de chèvres et de cerfs etc.)

Diminution des forêts due aux dégâts causés par les autres espèces nuisibles (par exemple, l’invasion des lianes tropicales qui détruisent les forêts)

Diminution des forêts due aux calamités climatiques (gels, sécheresses, inondations) Diminution des forêts à cause des pluies acides Diminution des forêts due à l’abattage sauvage Diminution des forêts due au pâturage excessif Dégradation dans le classement des terres due à la détérioration de l’écosystème

forestier

2.4.2 Dégradation de l’environnement forestier

La dégradation de l’environnement forestier est définie comme la baisse de la qualité de l’écosystème forestier due à une mauvaise gestion, à des exploitations inappropriées, aux utilisations irrationnelles, aux boisements qui ne respectent pas les règles naturelles, ou à la pollution (comme la pluie acide)…

La dégradation de l’environnement peut affecter la production forestière et les services environnementaux des forêts. En principe, les comptes des actifs forestiers doivent refléter ces variations des valeurs des actifs, en les traitant comme la diminution des actifs naturels. La baisse de la qualité du sol entre dans la catégorie « dégradation du sol » qui enregistre la superficie des terres détériorées à divers degrés. La perte de valeur due à la dégradation du sol se répercute sur la valeur du terrain, et la perte en termes de fonctions écologiques est prise en compte dans la comptabilité de l’écosystème. Si les forêts ont subi une telle dégradation qu’elles ne satisfont plus aux critères de la définition des actifs forestiers (par exemple, la densité du couvert inférieure à 10%, elles entreront dans la catégorie des « autres terres »).

Une série d’indicateurs ont été créés pour décrire la dégradation des forêts, parmi lesquels on peut citer le taux de défoliation, l’érosion du sol, le durcissement du sol, l’accumulation des matières nuisibles, la diminution des matières organiques, les maladies et les attaques des insectes, les menaces des espèces étrangères, la pollution des eaux dans les zones forestières. Ces indicateurs doivent être calculés par rapport à l’année de référence.

La classification de la dégradation de l’environnement forestier

Etat de santé des arbres, mesuré par les feuilles mortes et les changements des couleurs des feuilles

Niveau de biodiversité, reflété par le nombre des espèces (en danger) Pertes des arbres ou des forêts dues aux dégâts causés par les espèces ou autres facteurs Détérioration du sol (Durcissement du sol, acidification, salinisation, alcalinisation, baisse

des matières organiques etc.), mesurée par la baisse de la productivité du sol Fragmentation ou intégrité des terres boisées.

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2.4.3 Prévention de l’environnement forestier

Les coûts de la prévention de l’environnement forestier comprennent les dépenses préventives et les dépenses « curatives » (de rétablissement). A la différence de l’évaluation des coûts de dégradation qui est une estimation virtuelle des frais, les coûts de la prévention sont les dépenses réellement effectuées pour la protection forestière pendant une période donnée. Le tableau d’input-output sur la protection environnementale constitue ainsi le meilleur outil pour mesurer les coûts de la prévention environnementale.

Le financement de la prévention forestière provient essentiellement des dépenses publiques concernées du gouvernement, et dans une moindre mesure, des investissements privés (cf. la Section 2.6 dans la partie suivante).

2.5 Actifs incorporels (bénéfices sociaux des forêts)

Prévention et réduction des calamités naturelles

Réduction des risques de glissement de terrain et des inondations

Fonctions scientifiques, culturelles et spirituelles

Vulgarisation des connaissances et enseignement Culture totémique des indigènes Valeurs religieuses Fonctions éthiques et spirituelles

Augmentation de l’emploi

Défense nationale

Amélioration de l’environnement de l’investissement

2.6 Comptabilité des coûts 2 : investissements et dépenses publics

Le système de classification SNA (1993) propose une classification des fonctions gouvernementales dont l’objectif est de fournir les statistiques pour effectuer une analyse générale ou spécifique. Cette classification comprend 14 grandes catégories telles que les services publics ordinaires, les affaires et les services éducatifs, les affaires et les services de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse. Ces dépenses publiques seront classées dans les catégories appropriées du système de la comptabilité, par exemple, l’investissement pour la protection forestière sera comptabilisé dans la catégorie « coûts de la prévention forestière ». Les autres dépenses qui ne peuvent pas être classées, sont enregistrées comme les coûts qui seront répartis entre les plantations et les forêts naturelles.

Classification des investissements et des dépenses publics :

Budget administratif forestier du gouvernement Budget pour les unités forestières non lucratives

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Budget pour la protection forestière Budget de boisement du gouvernement et budget de l’exploitation forestière Budget des travaux forestiers du gouvernement Fonds de sylviculture Aides et dons internationaux pour les causes forestières non lucratives Fonds de recherche Investissements forestiers privés à but non lucratif

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Chapitre 4 Méthodes d’évaluation des actifs forestiers tropicaux

1 Introduction générale sur les méthodes d’évaluation

Les produits et les services forestiers peuvent être classés en 3 catégories : les produits et les services marchands dont l’évaluation utilise directement leurs prix de marché, les produits et les services proche-marchands dont la valeur peut être estimée avec les prix similaires ou substituables aux prix de marché, et les produits et services non marchands pour lesquels aucun prix de référence n’existe. Comme le montre la Figure 1, ces trois catégories nécessitent des techniques d’évaluation distinctes.

Tableau 1 Méthodes d’évaluation des actifs, des produits et des services écologiques forestiers

Degré de commercialisation

Classification des actifs, des produits et des services

Méthodes suggérées

1 Actifs et produits marchands

11 Quantité et valeur monétaire des terres forestières (y compris les sables) 12 Quantité et valeur monétaire des terres humides 13 Quantité et valeur monétaire du volume sur pied (y compris les bambous) 14 Quantité et valeur monétaire des forêts économiques 15 Quantité et valeur monétaire de la production et des transactions des fleurs 16 Industrie de bois

Méthode de prix de marché Méthode de coût de production Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou substituables

2 Produits et services proche-marchands

21 Quantité et valeur monétaire des produits non ligneux 22 Déchets forestiers

Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou substituables

Méthode de coût de production 3 Produits et services non marchands (services écologiques des forêts)

31 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la conservation des ressources d’eau des forêts 32 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la protection des terres et du sol 33 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la fixation de carbone et de la production d’oxygène 34 Estimation quantitative et monétaire de fonction de l’épuration environnementale 35 Estimation quantitative et valeur monétaire de la biodiversité 36 Estimation quantitative et monétaire de fonction de la protection des zones agricoles et des zones habitées 37 Loisirs et tourisme

Payement pour les services écologiques (PES)

Méthode de coût de production Méthode des frais de voyage Méthode des prix hédonistes Méthode d’évaluation contingente

Méthode de la taxation carbonique

Méthode d’évaluation avec les prix de transaction du quota d’émission carbonique

Méthode d’évaluation par les dégâts causés par les changements climatiques

Méthode des dégâts et des coûtsMéthode d’analyse conjointe

4 Evaluation des coûts 1 (diminution, dégradation et prévention)

41 Diminution des ressources forestières 42 Dégradation des ressources forestières 43 Dépenses en prévention

Méthode de prix de marché Méthode de coût de production Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou

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substituables

5 Actifs non-corporels (bénéfices sociaux des forêts)

51 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices des forêts en matière de la prévention et de la réduction des calamités naturelles 52 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités scientifiques, culturelles et spirituelles 53 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices en matière de la création de l’emploi 54 Estimation quantitative et évaluation monétaire des utilités pour la défense nationale 55 Estimation quantitative et évaluation monétaire des bénéfices en matière de l’amélioration de l’environnement de l’investissement

Méthode de prix de marché Méthode de coût de production Méthode d’évaluation avec les prix de marché locaux

Méthode d’évaluation avec les prix des produits similaires ou substituables

Méthode d’évaluation contingente

6 Evaluation des coûts 2 (investissements et dépenses publics ou privés)

61 Budget administratif forestier du gouvernement 62 Budget pour les unités forestières non-lucratives63 Budget pour la protection des ressources forestières 64 Budget gouvernemental pour le boisement et l’exploitation forestière 65 Budget gouvernemental pour les travaux forestiers 66 Fonds pour la sylviculture et fonds pour le reboisement etc. 67 Aides et dons internationaux pour les causes forestières non lucratives 68 Fonds de recherche 69 Investissements privés pour la protection des forêts

Evaluation par les données statistiques réelles

Le tableau ci-dessus donne une brève présentation des méthodes d’évaluation, qui sera complétée, dans la partie suivante de ce chapitre, par une présentation détaillée selon les types de biens et de services forestiers. Il est à noter que toutes les méthodes listées ci-dessus ont été développées et mises au point à partir des conditions économiques, sociales et culturelles des pays développés. De ce fait, une simple transposition aux pays en développement peut conduire à des conclusions erronées. A titre d’exemple, concernant l’estimation de la volonté à payer, quand un habitant d’un pays en développement est encore préoccupé par les soucis de survie, ou bien lorsqu’il est illettré, qu’est-ce qu’il peut attendre de la protection d’une forêt tropicale humide si loin de chez lui ?

Cependant il n’est pas facile de développer un système d’évaluation spécial pour les pays en développement. Les chercheurs chinois ont proposé d’ajuster les résultats des méthodes présentées ci-dessus par le « coefficient des stades de développement », pour qu’ils s’approchent de la réalité des pays en développement.

Li Jinchang (1991) a suggéré le coefficient d’Engel comme le coefficient des stades de développement. Professeur Lang Kuijian (2002) a proposé un ajustement par le « coefficient de l’approchement de marché », alors que Hou Yuanzhao (2002) a préconisé l’ajustement par les « indicateurs de l’importance des fonctions écologiques des forêts » (projet non réalisé, car ces indicateurs ne seront largement reconnus que s’ils sont élaborés par le gouvernement). Tous ces efforts ont eu pour objectif d’ajuster les résultats de la comptabilité pour qu’ils soient plus précis

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et plus fiables. Ces suggestions nécessitent une recherche plus poussée et plus approfondie.

2 Présentation des méthodes d’évaluation selon les types de biens et de services forestiers

2.1 Evaluation des produits et des services marchands

Dans l’évaluation des terres forestières, des forêts et du volume sur pied, il est indispensable de distinguer, d’une part, les flux et les stocks, et d’autre part, la quantité exploitée et la croissance naturelle parmi les flux.

2.1.1 Evaluation des terres forestières

La valeur des terres forestières inclut la valeur en stock générée par l’amélioration des terres, mais pas la valeur de la couverture végétale au-dessus des terres.

En cas d’absence des prix de référence effectifs pour les transactions des terres, la valeur des terres forestières sera calculée par la valeur actualisée du rendement futur espéré. En cas de vente ou de location des terres forestières, le rendement futur espéré correspond aux flux des « rentes nettes » créées par les terres forestières dans le futur. Lorsque les « rentes nettes » sont inconnues, la valeur des terres forestières est estimée par les profits nets générés par les activités productives sur les terres après la déduction de la rémunération du capital productif. Si les transactions des terres forestières ne sont pas très nombreuses pendant la période de la comptabilité, les prix appliqués dans ces rares transactions seront extrapolés pour avoir les prix de référence. Dans ce cas, l’estimation de la valeur totale des terres forestières consiste à identifier, par la méthode de Lancaster et à partir des transactions des terres forestières réalisées, les différentes catégories de terres et les « prix spécifiques » associés à chaque catégorie. Après avoir classé les terres forestières à évaluer entre ces catégories identifiées, il suffit d’appliquer ces « prix spécifiques » pour obtenir la valeur totale de ces terres forestières.

En Chine, pour évaluer la valeur des terres forestières, les chercheurs ont proposé plus de 10 méthodes différentes qui présentent leurs propres avantages, faiblesses et champ d’application, résumés dans le Tableau 2.

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Tableau 2 Méthodes d’évaluation de la valeur des terres forestières

Méthodes Champ d’application Avantages Faiblesses Remarques

Méthode de comparaison des données de marché

Tous les types de terres forestières.

Evaluation reflétant objectivement les conditions actuelles de marché ; Résultats faciles à être acceptés par tous.

Besoin d’un marché des terres forestières ; Contraintes relatives aux facteurs comme les disparités régionales.

Faire attention au choix des paramètres d’évaluation.

Méthode d’évaluation par les coûts

Achats des terres forestières ; Terres forestières à usage donné ou à coûts connus.

Bonne prise en compte de la dégradation des terres forestières Favorable à la préservation de la valeur des actifs fonciers forestiers

Travail demandé trop important

Utiliser les coûts de replacement (ou de renouvellement).

Méthode d’évaluation par le rendement

Tous les types de terres forestières.

Evaluation reflétant correctement la valeur de la capitalisation des terres forestières ; Prix faciles à être acceptés par vendeur et acheteur.

Difficultés d’estimer le rendement espéré ; Subjectivité.

Les terres forestières doivent générer un revenu (rente) stable chaque année.

Méthode intermédiaire

Forêts économiques.

Evaluation reflétant objectivement les conditions de marché des terres forestières et la valeur de la capitalisation.

Besoin d’une base de données complète et des critères bien définis.

La méthode nécessite un marché des terres forestières bien développé.

Méthode de prix simple des terres

Terres forestières avant la période de rotation.

Simple à appliquer.

Champ d’application limité.

En Chine, la méthode n’est utilisée que pour obtenir une valeur indicative des terres forestières.

Méthode de capitalisation des rentes

Forêts économiques.

Facile à calculer. Exigence d’un revenu stable chaque année.

Il faut bien déterminer la rente annuelle et le taux de rendement de l’investissement.

Autres méthodes Forêts de bambou, autres terres forestières.

2.1.2 Evaluation des terres humides

L’évaluation des terres humides dont la structure de valeur est la même que celle des terres forestières, fait appel à une série de méthodes comme la méthode des prix de marché, la méthode des prix substituables à ceux de marché, la méthode d’évaluation contingente, la méthode des coûts de production et les méthodes fondées sur l’évaluation de l’impact réel (méthode « dose-réaction », méthode de fonction de production etc.). Les terres humides, qui ont les forêts pour élément principal, doivent être comptabilisées dans la catégorie « Forêts ».

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2.1.3 Evaluation du volume de bois sur pied

1) Volume sur pied cultivé

Dans l’évaluation du volume sur pied, il est nécessaire de distinguer le volume sur pied des forêts à l’âge mûr et celui des forêts jeunes (avant la maturité) :

Volume sur pied des forêts à l’âge mûr : il existe autant de méthodes d’évaluation que le nombre de modalités de vente, telles que la méthode d’évaluation pour les arbres sur pied, la méthode pour les arbres coupés et la méthode pour arbres « livrés au bord de la route ».

Volume sur pied des forêts jeunes : L’évaluation fait appel à la méthode de « valeur actualisée nette » : la valeur du volume sur pied des forêts jeunes dépend de la quantité de récolte dans le futur, du prix, des dépenses futures pour que les forêts arrivent à la maturité, et du taux d’actualisation. Cette méthode d’évaluation nécessite la formulation de nombreuses hypothèses concernant l’avenir (le volume sur pied prévu au stade de maturité, le temps d’attente avant la maturité, le taux d’actualisation approprié, les prix et les dépenses dans le futur etc.), tout en tenant compte des bénéfices et des coûts d’une exploitation forestière optimale (éclaircissage, etc.).

2) Volume sur pied non cultivé

La particularité du volume sur pied non cultivé réside dans la croissance naturelle qui ne nécessite aucun investissement. Par conséquent, la valeur du volume sur pied est tout simplement la valeur actualisée du rendement futur. Le calcul de cette valeur ne nécessite que les hypothèses concernant la quantité de récolte dans le futur et le taux d’actualisation.

Cependant, les coûts existent dans tous les cas, comme le rappellent le poste 43 et les postes 61-69 dans la catégorie « Evaluation des coûts 2 » du Tableau 1 de ce chapitre. En principe, ces coûts doivent être pris en compte dans l’évaluation du volume sur pied, mais pour simplifier les calculs, ils sont négligés dans cette recherche.

L’Encadré 1 propose une synthèse des méthodes d’évaluation du volume sur pied.

Encadré 1 Présentation synthétique des méthodes d’évaluation du volume sur pied

Cet encadré propose une synthèse des méthodes d’évaluation du volume sur pied. Dans chaque méthode, la valeur du volume sur pied est le produit des trois éléments, c’est-à-dire, la superficie de la forêt en hectare (A), la quantité du bois par hectare (Q) et le prix moyen par mètre cube de bois (p). Méthode de valeur du volume sur pied Dans cette méthode, la plus simple des trois méthodes présentées ici, la valeur du volume sur pied est égale au produit de la superficie de la forêt en hectare (A), du prix moyen par mètre cube de bois (p) et de la quantité du bois par hectare (Q) :

V ApQ= Méthode de la valeur de consommation Cette méthode nécessite les données sur les différentes catégories d’âge des arbres, de 1 à n. La superficie, la quantité et le prix pour chaque catégorie sont indiqués par l’indice t. Avec cette

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méthode, la valeur du volume sur pied est donnée par la formule suivante :

QPA tt

n

ttS ∑

=

=1

Méthode de valeur actualisée nette simplifiée Cette méthode ne tient compte que des revenus générés par les forêts mûres, faisant abstraction des autres bénéfices (comme les revenus provenant de l’éclaircissage) et des coûts. L’hypothèse est que les forêts ne génèrent des revenus que dans la phase de maturité. Les prix et la quantité de récolte dans cette phase sont indiqués par l’indice T. En effet, la méthode consiste à actualiser les revenus futurs par un taux d’actualisation annuel pour l’ensemble des périodes T-t, à savoir d’ici à la période de récolte. Avec cette méthode, la valeur du volume sur pied est donnée par la formule suivante :

( )∑=

−+

=n

tT

TTt

rS

QPA1

11

Prise en compte du coût d’exploitation Si les informations sur les coûts d’exploitation par hectare sont disponibles, il est possible de calculer un coût moyen c pour une forêt, ou bien un coût spécifique à chaque catégorie d’âge ct, si les données plus détaillées sont disponibles. Pour la méthode de valeur du volume sur pied, le coût total est représenté par Ac ; et pour la méthode de valeur de consommation, le coût total est ∑Atct ; et

( )∑=

−+

n

tTTt

rCA

11

1

pour la méthode de valeur actualisée nette. Le coût d’exploitation, s’il est possible de le calculer par l’une de ces méthodes, doit être déduit de la valeur du volume sur pied donnée par les formules (V ou S) développées ci-dessus. Les bénéfices de l’éclaircissage, s’il est possible de les estimer, seront ajoutés à la valeur du volume sur pied. Par exemple, la formule de la valeur actualisée nette prendra ainsi la forme suivante :

( )( )

∑=

−+

+=

n

ttT

TTTt

rS SQPA

1 1

Volume du bois sur pied La valeur de quelconque actif est la valeur actualisée du rendement économique généré par ces actifs dans les années à venir. En d’autres termes, la valeur de ces actifs est égale à la valeur actualisée du volume sur pied en phase de maturité moins les coûts actualisés engendrés pendant la période de croissance. Le prix du volume sur pied est le prix payé par l’exploiteur au propriétaire. En cas d’absence du marché des arbres sur pied, il est possible d’estimer la valeur des arbres sur pied par les prix de rondin après la déduction des coûts de l’abattage et de transport. Ces coûts incluent les frais de l’éclaircissage, toutes les autres dépenses pour la gestion des forêts et la rente des terres forestières. Le SEEA propose trois approches pour évaluer la valeur du volume sur pied. Approche de valeur actuelle nette Elle consiste à multiplier la quantité totale extraite par le prix moyen du volume sur pied, ou à multiplier la quantité extraite de chaque espèce par le prix de l’espèce pour calculer ensuite la

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somme de toutes les espèces. Source : Manual for environmental and economic accounts for forestry: a tool for cross-sectoral policy analysis (FAO, March 2004).

2.1.4 Evaluation des forêts économiques

L’évaluation des actifs des forêts économiques comprend deux parties, les produits (comme le caoutchouc naturel) et le volume de bois sur pied des forêts économiques (comme le volume sur pied des arbres à caoutchouc), tous les deux sont estimés par les prix de marché.

2.1.5 Evaluation de la culture des fleurs et des transactions

L’évaluation est réalisée par l’application des prix de marché.

2.1.6 Evaluation de l’industrie de bois

Evaluation par les prix de marché. Il est également possible de reporter directement les résultats de ce secteur fournis par la comptabilité nationale traditionnelle.

2.2 Evaluation des produits et des services proche-marchands

2.2.1 Evaluation des produits forestiers non ligneux

L’évaluation des produits proche-marchands peut faire appel aux prix de marché des produits similaires ou substituables. Pour un grand nombre de produits et de services forestiers proche-marchands, l’évaluation doit utiliser le plus souvent possible les méthodes de marché approximatives du SNA qui peuvent être classifiées en 3 grandes catégories :

Méthode de substitution par les produits identiques ou similaires

Méthode de coûts des substituts (utiliser les coûts des produits de substitution pour évaluer les produits forestiers)

Méthode de coût de production (le coût de production des produits forestiers non ligneux est essentiellement le coût de la main-d’œuvre)

Cette recherche montre que la valeur de ces produits forestiers non ligneux est souvent sous-estimée. Ces produits présentent souvent une valeur importante pour les habitants locaux, et la disparition de ces produits sera difficilement compensable par les mécanismes de marché ou le gouvernement. Par exemple, à l’île du Hainan en Chine, l’interdiction de la cueillette des produits forestiers traditionnels à cause de l’application du programme de protection des forêts naturelles, a conduit à un appauvrissement de la population locale. Dans ce contexte, le gouvernement chinois est obligé d’accorder d’importantes indemnités aux régions touchées.

2.2.2 Evaluation des déchets forestiers

La partie recyclable et réutilisable des déchets est évaluée aux prix de marché pour les rachats, il s’agit essentiellement des résidus de l’abattage et de l’industrie de la transformation du bois, de

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papier usé et des articles en bois usés. L’autre partie non utilisable ou nuisible sera comptée dans les coûts et les dégâts.

2.3 Evaluation des services écologiques non marchands

En cas d’absence des prix de marché ou des signaux de prix proche-marché, l’évaluation de ces fonctions non marchandes des forêts recourt soit à la méthode de marché virtuel, soit à des simulations sur les investissements économiques nécessaires pour créer ces services écologiques.

Les techniques pour évaluer les services écologiques des forêts non marchands sont extrêmement compliquées, l’Encadré 2 présente 4 méthodes les plus utilisées.

Encadré 2 Techniques d’évaluation pour les services écologiques non marchands des forêts Méthode de coûts de voyage Elle mesure la valeur des services récréatifs des forêts par le montant que les gens sont prêts à payer pour se rendre au site. Les informations concernant les coûts de voyage et les autres caractéristiques socio-économiques qui auront un impact sur la demande (comme le revenu, la distance au site etc.) sont collectées par les enquêtes sur place, et rassemblées pour estimer une courbe de demande, ou plusieurs courbes de demande pour les différentes zones autour du site. La plupart des coûts de voyage sont facilement mesurables, bien qu’il existe encore une divergence : Faut-il inclure le temps de voyage dans les coûts ? Méthode d’évaluation contingente (CVM) Elle consiste à estimer la valeur que les individus accordent à une situation hypothétique comme la préservation d’une forêt ou d’une espèce, en leur posant des questions du type : combien seraient-ils prêts à payer pour ces services ? Ou bien, combien accepteraient-ils comme compensation pour la privation de ces services ? Cette méthode est particulièrement utile pour estimer la valeur des biens et services environnementaux pour lesquels les prix de marché n’existent pas, comme les loisirs et la biodiversité. Méthode d’analyse conjointe Il s’agit d’une technique d’enquête développée par les experts de marketing pour analyser les choix des consommateurs. Elle ressemble à l’approche d’évaluation contingente, cependant les instruments d’enquête sont différents. La précédente méthode pose des questions comme par exemple « combien seriez-vous prêt à payer pour un produit ? » ou « Seriez-vous prêt à payer X€ pour un produit ? ». L’analyse conjointe identifie les différents attributs du produit et demande aux individus d’ordonner l’importance de ces attributs. Cette approche est particulièrement utile pour l’évaluation de l’écosystème forestier qui fournit de multiples services, par exemple, une forêt peut fournir les services récréatifs, les habitats pour les espèces sauvages et les services hydrologiques. Méthode de transposition des bénéfices Elle consiste à appliquer la valeur des services écologiques d’un site à l’autre. Une riche base de données sur les études d’évaluation, EVRI (Environmental Valuation Reference Inventory), a été compilée par l’Environment Canada et l’Agence de Protection Environnementale des Etats-Unis. Cette base offre les informations tirées de plus de 700 études d’évaluation. Cependant, l’évaluation par la transposition n’est appropriée que si les différences régionales sont prises en compte par des coefficients d’ajustement.

Source : Manual for environmental and economic accounts for forestry: a tool for cross-sectoral policy analysis, (FAO, Mars 2004).

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2.3.1 Conservation des ressources d’eau

L’évaluation de la valeur des forêts en matière de la conservation des eaux repose sur l’analyse coût-bénéfice, à savoir l’évaluation des pertes éventuelles causées par une diminution hypothétique de ces services écologiques. Une autre approche prometteuse est la méthode de payement pour les services environnementaux (PES), sur laquelle le Costa Rica a fourni quelques expériences.

2.3.2 Protection des terres et conservation du sol

Dans le système de la comptabilité SEEA, les actifs fonciers et les actifs du sol sont traités séparément. Cette recherche les considère indivisibles et ainsi les regroupe ensemble. La valeur de la conservation du sol est composée de 4 aspects suivants : la réduction de l’érosion du sol, la prévention contre les sédiments, la conservation de la fertilité du sol et la formation et amélioration du sol.

1) Evaluation de la valeur des forêts en matière de la réduction de l’érosion du sol (méthode du différentiel des prix des terres)

V =αS (V1− V2)

Où V est la valeur en matière de la réduction de l’érosion du sol ; S, la superficie directement protégée par une forêt ; V1, la valeur de terres par hectare avant l’érosion ; V2, la valeur de terres

par hectare après l’érosion ; et α, le coefficient de la protection effective des forêts, à savoir le ratio entre la superficie réellement protégée et la superficie directement protégée par une forêt

(α≥1).

La valeur de α varie selon les régions, les types de forêt et la densité de forêt, en règle générale, α ≥ 1. V1 et V2 peuvent prendre comme prix de référence respectivement les prix de terres par hectare et les prix des terres abandonnées. Cette approche inclut déjà la valeur en matière de la préservation de la fertilité des terres.

2) Evaluation de la valeur des forêts en matière de la réduction des sédiments (méthode de conservation des eaux et du sol)

∆Ws=∑FI(Msoi− Moi)

Où ∆Ws représente la réduction de la quantité du sol et du sable emportés ; FI, l’étendue de l’effet effectif de la végétation en km2; Msoi, la quantité du sol et du sable emportés pour le lieu de comparaison en tonne/km2; Moi, la quantité du sol et du sable emportés pour les terres forestières en tonne/km2 .

3) Evaluation de la valeur des forêts en matière de la préservation de la fertilité du sol

P= (Σ(Rj/Aj) .Cj)W

Où P est la valeur des forêts en matière de la préservation de la fertilité du sol ; W, la quantité de sol sauvé de l’érosion ; Rj, la teneur du jème élément nutritionnel par une unité de sol sauvé de

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l’érosion ; Aj, la teneur du jème élément nutritionnel dans l’engrais chimique standard ; Cj, le prix du jème engrais chimique.

4) Evaluation de la valeur des forêts en matière de l’amélioration du sol

V =(V1−V2)

Où V représente la valeur de l’amélioration du sol ; V1, le rendement des cultures agricoles après l’amélioration de la qualité du sol par les forêts ; V2, le rendement des cultures agricoles avec la fertilité initiale du sol.

2.3.3 Fixation de carbone et production d’oxygène

2.3.3.1 Fixation de carbone par les forêts

Méthode d’estimation pour la fixation de carbone au-dessus du sol La fixation de carbone au-dessus du sol consiste en absorption carbonique par les arbres, les plantes sous les arbres, et les feuilles et arbres morts. Il existe de nombreuses méthodes pour estimer la quantité physique de carbone fixée : la méthode d’estimation biologique, la méthode de l’accumulation, la méthode de mesure carbonique du sol forestier, ou encore la méthode de « corrélation tourbillonnaire » ou de « covariance tourbillonnaire » (Eddy Correlation or Eddy Covariance method), la méthode de « l’ accumulation tourbillonnaire relaxée » (Relaxed Eddy Accumulation, REA) et la méthode de « chambre » (Enclosures/Chamber Method)…

Méthode d’estimation de la capacité de fixation carbonique du sol forestier La fixation de carbone du sol forestier est obtenue en multipliant la superficie des terres forestières par un certain coefficient. Cette approche ne tient pas compte des facteurs comme les feuilles mortes des plantes, ni de la distinction entre les forêts à bois d’œuvre et les forêts à autres usages, mais elle prend en compte les variations de la superficie des terres forestières et les changements de la capacité de la fixation carbonique liés aux grands stades de maturité (forêt jeune, forêt à l’âge moyen et foret mûre). Tant que les forêts existent, la fixation de carbone du sol forestier est considérée comme une constante.

Evaluation de la valeur des forêts en matière de la fixation de carbone Cette valeur est le produit du prix de carbone par tonne et de la quantité de carbone fixée par les forêts. Le prix de carbone peut être estimé par le prix de marché du quota d’émission, les taxes d’émission ou les coûts pour éviter la nuisance (les coûts pour réduire l’émission carbonique par certaines technologies ou les coûts pour augmenter la fixation carbonique des forêts). Parmi ces options, l’Allemagne a choisi le prix de marché de l’émission de CO2 (1-10€ pour chaque tonne de CO2 ou 18€ pour chaque tonne de carbone 2 ). Beaucoup d’études sur les changements climatiques ainsi que la Banque Mondiale utilisent le prix de carbone de 10 dollars par tonne pour estimer les coûts provoqués par l’émission carbonique.

2.3.3.2 Production de l’oxygène des forêts 2 Le prix de carbone par tonne peut être obtenu en multipliant le prix de CO2 par tonne par un facteur de conversion qui s’élève à 3,67.

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La quantité de l’oxygène produite par une forêt peut être calculée à partir de l’équation de la photosynthèse :

CO2 (262g) + H2O (108g) → O2 (193g) + C6H12O6 (180g) ↓

Glucides (162g)

D’après cette équation, les plantes produisent 1, 2 gramme d’oxygène pour chaque gramme de matières sèches produites (ou 1, 2 tonne d’oxygène pour une tonne de matières sèches).

Evaluation de la valeur de l’oxygène produit par une forêt La valeur de l’oxygène produit par une forêt est estimée par le produit de la quantité de l’oxygène et du prix de l’oxygène mesuré par le coût de sa production industrielle. Dans les régions à basse altitude et les zones avec une couverture végétale massive, un prix d’oxygène plus faible est utilisé dans l’évaluation, du fait que la valeur marginale de la production de l’oxygène des forêts est plus faible dans ces régions. Dans les régions à haute altitude ou les banlieues des grandes agglomérations urbaines, l’utilisation du coût de la production industrielle de l’oxygène est vivement recommandée. Dans les autres régions, le coût de la production industrielle de l’oxygène est ajusté par un coefficient compris entre 0,1 et 0,5.

2.3.4 Epuration de l’environnement

A l’heure actuelle, l’évaluation des dégâts environnementaux s’appuis essentiellement sur les méthodes suivantes : la technique « dose-réaction » (Dose-response technique), l’approche de l’impact sur la production, l’approche des coûts causés par les maladies et l’approche du capital humain .

La relation « dose-réaction » est représentée par l’équation suivante

mj = f(ai,bj,ck)

Où mj est le taux de morbidité ou mortalité d’une maladie donnée pour la tranche d’âge j ; ai représente un vecteur d’indicateurs reflétant la qualité de l’environnement à évaluer ; bj, les variables mesurant les caractéristiques de comportement de la tranche d’âge j ; et ck, autres variables environnementales.

Dans cette recherche, la valeur totale des forêts en matière de l’épuration environnementale est donnée par la fonction suivante :

),( 21

1 i

n

iii WWWfDC ∑

=

••=

Où C représente la valeur totale en matière de l’épuration environnementale ; fi, la valeur des forêts en matière de l’ième fonction de l’épuration ; Wi1, le poids de cette ième fonction de l’épuration dans la valeur totale, reflétant l’importance relative de cette fonction par rapport aux

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autres fonctions d’épuration environnementale des forêts ; Wi2, l’impact des autres fonctions sur le poids de l’ième fonction d’épuration, qui mesure les interactions entre les différentes fonctions d’épuration des forêts ; W, le coefficient de la pondération qui est une fonction de Wi1 et Wi2 ; et enfin, D, le coefficient d’ajustement des paramètres relatifs à la valeur totale.

La pondération est déterminée par l’analyse de stratification.

2.3.5 Evaluation de la biodiversité

La biodiversité étant difficilement mesurable, cette recherche se contente d’enregistrer la variété et la quantité des espèces végétales sauvages, la variété et la quantité des animaux sauvages, les espèces végétales en danger et les animaux en danger.

Les différents éléments de la biodiversité, qui présentent des caractéristiques distinctes, nécessitent des méthodes d’évaluation spécifiques résumées dans le Tableau 4.

Tableau 4 Méthodes d’évaluation de la biodiversité forestière

Méthodes Champ d’application Avantages Faiblesses

Méthode de prix de marché réels

Les produits biologiques pour lesquels les transactions sur les marchés existent.

Claire, évident, facile à calculer, Précis et peu controversé

Nécessité d’avoir un système de marché en bon état de fonctionnement

Valeur actualisée des revenus espérés

Idem. Claire, évident, fiable et peu controversé

Nécessité d’avoir un système de marché en bon état de fonctionnement et d’un taux d’actualisation approprié

Méthode de prix nets

Groupements des espèces sauvages

Idem. Nécessité d’avoir un système de marché en bon état de fonctionnement et des informations sur les coûts d’exploitation des espèces concernées.

Méthode de coût d’opportunité

Climat, écosystème et perte des espèces

Idem. Nécessité d’avoir un système de marché en bon état de fonctionnement et d’une analyse sur les comportements des producteurs et des consommateurs.

Méthode de coûts de voyage

Réserves naturelles et parcs nationaux

Méthode bien développée et formalisée

Danger de sous-estimation des réserves naturelles pour les espèces sauvages

Méthode de jeu d’adjudication

Protection des espèces biologiques

Evaluation des ressources dont la valeur marchande n’existe pas

Absence de l’observation des marchés réels et de la considération de la demande effective des consommateurs

Evaluation par les m

écanismes de m

arché

Expression des préférences

Méthode de choix sans frais

Biens et services environnementaux

Possibilité d’évaluer la valeur des biens et des services environnementaux

Divergence et incohérence entre la volonté à payer et la volonté à accepter la compensation

Techniques d’évaluation

globale

Modèle de base de Faustmann

Biens et services environnementaux

Evaluation exacte par un modèle fondé sur l’utilité de l’environnement et des ressources

Nécessité des fonctions d’utilité pour l’environnement et les ressources.

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Modèle « ressources-environnement »

Ressources naturelles en stock

Estimation du prix d’opportunité (Shadow price) grâce à un modèle fondé sur le contrôle optimal

Moins évident, abstrait, et très exigent en termes des outils mathématiques.

2.3.6 Protection de la production agricole par les forêts

Les fonctions des forêts comme la conservation des eaux et du sol, la fixation de carbone et l’épuration atmosphérique ont déjà fait l’objet d’une évaluation spécifique. Ici, la valeur de protection (Value of protection) comprend précisément 4 aspects suivants :

VP1 : Valeur de protection du réseau de brise-vent dans les champs VP2 : Valeur de protection des brise-vent pour la fixation de sable VP3 : Valeur de protection des rideaux protecteurs sur les prairies VP4 : Valeur de protection des rideaux protecteurs dans les zones littorales

La valeur totale de la protection des forêts : VP=VP1+VP2+VP3+VP4

Pour obtenir la valeur actuelle de la protection VP (Present Value of Protection), il suffit d’appliquer un taux d’actualisation r.

1) Valeur de protection du réseau de brise-vent dans les champs (VP1) Elle est égale au produit de l’augmentation du rendement d’une culture agricole attribuée à la protection des forets BE (Bénéfice écologique) et du prix unitaire de cette culture VM (Valeur monétaire) :

VP1=BE×VM.

Cao Xinsun (1983) a proposé une formule pour calculer la valeur économique totale du réseau de brise-vent dans les champs qui est le bénéfice total d’une année donnée (M) du réseau de brise-vent (y compris la valeur du volume de bois sur pied) moins les dépenses totales (N) pour le réseau de brise-vent pendant la même année.

∫∫

++×

+∆×+∆×== t

vq

t

dtpqqk

dtAkk

NME

0 101

20 1

])([

)(

Où M représente le bénéfice total du réseau de brise-vent d’une année donnée ; N, les dépenses

totales de l’année ; K1, le prix unitaire des produits agricoles ; q∆ , l’augmentation du rendement

agricole ; K2, le prix unitaire du bois ; v∆ , la production annuelle de bois du réseau de brise-vent ;

q0, la diminution du rendement agricole due à l’occupation des terres par le réseau de brise-vent ;

q1, la diminution du rendement agricole due à l’effet négatif de la concomitance des terres

agricoles par les brise-vent ; P, les frais de gestion annuels du réseau de brise-vent ; E, l’indicateur

général de la rentabilité du réseau de brise-vent pendant la période depuis le boisement jusqu’à

une année donnée.

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E<1 indique une situation déficitaire ; E=1, l’équilibre entre les bénéfices et les dépenses ; et quand E>1, le réseau de brise-vent dégage des bénéfices nets.

La valeur de protection du réseau à vaste étendue sera estimée à l’aide des techniques à distance comme les données satellite.

2) Valeur de protection des brise-vent à fixation de sable Il existe deux méthodes d’évaluation, l’une mesure directement la valeur sur le marché des terres sablonneuses protégées par les brise-vent, et la seconde s’appuis sur une fonction de production qui prend la forme suivante :

Yi= Ki(A-C) Y= ∑=

n

iiY

1

Où Yi représente la valeur monétaire d’un hectare de forêt à fixation de sable en matière de la protection des terres arables contre la désertification pour l’année i ; Y, la même valeur pour la durée totale du cycle de production ; A, le prix de marché des produits agricoles (yuan/500g) ; C, le coût unitaire de la production agricole (yuan/500g) ; Ki, le coefficient de l’effectivité de la protection des forêts à fixation de sable contre la désertification pour l’année i.

3) Valeur de protection des rideaux protecteurs sur les prairies L’évaluation repose essentiellement sur la méthode de la fonction de production. Zhou et al. (1998) ont proposé une méthode pour calculer la valeur économique des rideaux protecteurs en termes de réduction des dégâts causés par le vent (ZA), et le surplus du revenu net provenant de l’élevage des moutons sur les prairies protégées (ZB) dont la formule de calcul est la suivante :

ZB= (P1-P0) ×N

Où ZB représente la valeur provenant de l’augmentation du nombre de bêtes élevées grâce à la protection des forêts ; P1, le revenu net de l’élevage de moutons sur une prairie protégée par les rideaux protecteurs ; P0, le revenu net de l’élevage de moutons sur une prairie sans la protection des rideaux protecteurs ; N, la durée de la protection des forêts (années).

4) Valeur de protection des rideaux protecteurs dans les zones littorales Han et al. (2000) ont évalué la valeur écologique totale de l’écosystème de mangrove chinois par l’approche de l’évaluation par les experts qui est en réalité une variante de la méthode d’évaluation contingente.

2.3.7 Quantité et valeur des actifs récréatifs et touristiques des forêts

Il s’agit des évaluations directes par les prix de marché, cependant, pour les services récréatifs et touristiques gratuits, l’évaluation est réalisée par l’approche des frais dépensés, l’approche d’évaluation contingente, l’approche de prix hédoniste, l’approche de coûts de voyage etc.

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2.4 Evaluation des coûts 1 : diminution, dégradation et prévention

2.4.1 Diminution des actifs forestiers

Le coût en matière de la diminution des actifs forestiers est la consommation des ressources forestières par la production économique pendant une période donnée. Son évaluation peut s’appuyer sur les deux méthodes suivantes :

1) Méthode de prix net Le coût en matière de la diminution des actifs forestiers pendant une période donnée est calculé par la formule suivante :

D = (P – C) R

Où D est le coût de la diminution des actifs ; P, les prix des ressources forestières ; C, le coût marginal de l’exploitation des ressources ; R, la quantité de production des ressources.

2) Méthode d’estimation à partir de l’excédent brut d’exploitation Coût de la diminution des actifs = Excédent brut d’exploitation – Amortissement du capital fixe – Rémunération du capital productif.

2.4.2 Coût de la dégradation de l’environnement forestier

L’évaluation de la dégradation de l’environnement forestier consiste à estimer les coûts d’une baisse de la qualité de l’environnement forestier. Le SEEA (2003) a fourni deux méthodes conceptuelles distinctes, l’approche de coûts d’entretien et l’approche de coûts de dégâts. La première approche consiste à estimer les coûts des opérations pour la prévention et l’atténuation de la dégradation, tandis que la seconde approche cherche à évaluer les pertes et les dégâts causés par la dégradation de l’environnement forestier.

2.4.3 Coût de prévention de l’environnement forestier

L’évaluation est réalisée par la méthode des dépenses réelles, qui enregistre les dépenses réelles du gouvernement, des entreprises et des habitants pour la protection forestière pendant la période comptable. Ces dépenses incluent les frais pour la prévention contre les incendies forestiers, les frais pour la prévention contre les maladies et les attaques des insectes, les dépenses pour lutter contre l’exploitation excessive et clandestine, etc.

2.5 Evaluation des actifs forestiers incorporels (bénéfices sociaux des forêts)

L’évaluation des bénéfices sociaux des forêts se trouve encore au stade embryonnaire. En Chine, ces bénéfices sociaux des forêts ont été regroupés dans une catégorie spécifique, cependant il n’existe pas de définition claire de ces bénéfices.

A l’heure actuelle, pour évaluer la fonction de la création de l’emploi des forêts, les méthodes assez reconnues sont l’approche d’input-output et l’approche des indices. L’évaluation des valeurs scientifiques, culturelles et historiques des forêts adopte principalement la méthode des indicateurs, la méthode d’évaluation contingente etc. L’évaluation de la valeur de prévention contre les

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calamités (effondrement de montagne, glissement de pente, courant de boue et de pierres) consiste souvent à calculer la différence des pertes causées par les calamités avant et après la disparition des forêts. L’exemple suivant sur la réduction des pertes causées par le courant de boue et l’inondation illustrera la méthode d’évaluation des bénéfices sociaux des forêts. Cet exemple peut être généralisé à l’évaluation des autres bénéfices sociaux des forêts. La réduction des pertes causées par le courant de boue et l’inondation est estimée par la formule suivante :

V=∑Vi1−∑Vi2, dont Vi1= θ1 f1 (Q) et Vi2= θ2 f2 (Q)

Où V représente la valeur de la réduction des dégâts ; Vi1, les dégâts causés par le courant de boue et l’inondation sans la protection des forêts ; Vi2, les dégâts causés par le courant de boue et

l’inondation avec la protection des forêts ; θ1, le nombre de ces calamités par an sans la protection des forêts ; θ2, le nombre de ces calamités par an avec la protection des forêts ; f1(Q), la fonction de la relation entre le débit du courant de boue et des eaux et les pertes causées sans la protection des forêts ; f2(Q), la fonction de la relation entre le débit du courant de boue et des eaux et les pertes causées avec la protection des forêts.

2.6 Evaluation des coûts 2 : investissements et dépenses publics

L’administration gouvernementale est également un service non marchand. L’évaluation de ces coûts consiste à collecter les données suivantes pour chaque année pendant la période de la comptabilité :

Budget administratif forestier du gouvernement Budget pour les unités forestières non lucratives Budget pour la protection forestière Budget de boisement du gouvernement et budget de l’exploitation forestière Budget des travaux forestiers du gouvernement Fonds de sylviculture Aides et dons internationaux pour les causes forestières non lucratives Fonds de recherche

2.7 Etude de cas : Evaluation des actifs forestiers tropicaux de l’île du Hainan (Chine)

L’équipe du projet a effectué une évaluation de la valeur des forêts tropicales de l’île du Hainan. A l’aide des différentes méthodes d’évaluation, cette estimation a inclus la plupart des actifs forestiers, des biens et services écologiques, à l’exception de l’évaluation de l’industrie de bois et de l’estimation des coûts comme la diminution, la dégradation et la prévention des actifs forestiers et les dépenses publiques. En dépit de nombreux problèmes techniques (calculs redondants et répétitifs, choix de taux d’actualisation problématique etc.) et de la nécessité des améliorations, cette étude a révélé la valeur totale et la composition de valeur pour les forêts tropicales de l’île du Hainan.

D’après les résultats de cette étude, la valeur totale des ressources forestières de la province du

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Hainan s’élève à 1886,656 milliards de yuans (valeur actuelle) qui se répartissent entre les éléments suivants :

Valeur des terres forestières : 4,710 milliards de yuans Valeur du volume de bois sur pied : 37,968 milliards de yuans Valeur des produits forestiers non ligneux 73,041 milliards de yuans Valeur des fonctions écologiques forestières 1769,736 milliards de yuans Bénéfices sociaux forestiers (partie connue) 1,201 milliards de yuans

Les résultats montrent que la valeur des fonctions écologiques forestières représente 93,8% de la valeur totale des forêts tropicales de l’île du Hainan, 15,3 fois de la valeur des actifs et des produits marchands, comme l’illustre la Figure suivante.

Figure 1 Valeurs des ressources forestières du Hainan

valeurs desservices écologiques

terres forestières0%

produits non-ligneux

4%

bénéficessociaux connus

0%

volume des boissur pied

2%terres forestières

volume sur pied

produits non ligneux

valeur écologique

bénéfices sociaux

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Chapitre 5 Evaluation des actifs forestiers tropicaux du PIB vert

1 Introduction générale

Il existe 4 approches de comptabilité allant de la plus simple à la plus complète. Ce rapport présentera brièvement l’approche 2 et l’approche 4 qui se situent entre les deux extrêmes.

L’approche 1 Evaluation des actifs forestiers et puis comparaison avec les indicateurs macro-économiques classiques de la comptabilité du PIB

Les chapitres 2, 3 et 4 de ce rapport ont successivement présenté la définition des actifs forestiers, leurs critères de classification, leur système de valeurs et les méthodes d’évaluation. A partir de ces définitions et des méthodes, les différentes valeurs des forêts sont estimées afin d’avoir la « vraie » valeur globale des forêts. Les résultats, ainsi obtenus, permettent de comparer avec le SNA ou d’utiliser les valeurs estimées de certains actifs, biens ou services pour ajuster la comptabilité nationale.

L’approche 2 Création d’un compte satellite forestier

Cette approche consiste à créer pour le SNA un compte satellite spécifique aux actifs forestiers afin de fournir une vue d’ensemble sur ces actifs et de générer une série d’indicateurs d’ajustement. Le compte satellite forestier est en réalité une formalisation plus poussée de l’approche 1.

Cette recherche propose un cadre du compte satellite forestier : le système chinois de la comptabilité intégrée des ressources, de l’environnement et de l’économie (SEREA) (cf. Figure 1 du Chapitre 5) constitué de 4 parties, à savoir compte satellite forestier interne, compte satellite forestier externe, comptabilité du PIB vert et comptabilité de la richesse nationale. L’application de ce cadre aux forêts tropicales de l’île du Hainan a donné des résultats concluants.

L’approche 3 Système du cadre SEEA

Le SEEA de l’ONU est une approche idéale qui intègre entièrement les ressources et les facteurs environnementaux dans le système de la comptabilité nationale. En raison de nombreuses contraintes, les pays en développement ne sont pas encore prêts, dans un avenir proche, à appliquer cette approche dont l’adoption constitue alors un objectif à atteindre pour eux.

L’approche 4 Cadre de la comptabilité forestière de l’Union Européenne et améliorations

Le Cadre de la comptabilité environnementale et économique intégrée pour les forêts (The Framework for Integrated Environmental and Economic Accounting for Forests, IEEAF) développé par le bureau statistique de l’Union Européenne (2002) est en fin de compte un système de compte satellite. C’est un cadre de comptabilité « conservateur », dans la mesure où il met l’accent sur l’évaluation des actifs et produits forestiers marchands, aborde sans entrer dans le

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détail les biens et les services forestiers proche-marchands, et néglige complètement les biens et services forestiers non marchands. Ce cadre de comptabilité inclut principalement les comptes des flux, les tableaux équilibrés des actifs, les comptes des variations des actifs et les comptes des déchets en flux, proposant les tableaux de comptabilité assez détaillés.

Cette approche fournit un cadre de référence intéressant, cependant inadapté aux pays en développement. Pour utiliser ce cadre, quatre améliorations sont nécessaires :

1) Simplifier et assouplir les critères pour définir les actifs, secteurs et produits forestiers. 2) Classifier les actifs, secteurs et produits forestiers en tenant compte des conditions réelles

du pays 3) Ajouter les comptes pour les produits et services forestiers non marchands 4) Simplifier le système des comptes.

L’approche chinoise et celle de l’Union Européenne (UE) seront présentées dans la partie qui suit.

2 Système chinois de la comptabilité intégrée des ressources, de l’environnement et de l’économie (SEREA)

2.1 Structure fondamentale du SEREA

Le SEREA, à savoir le système chinois de la comptabilité intégrée des ressources, de l’environnement et de l’économie3 (cf. Figure 1 de ce chapitre), est un cadre de comptabilité construit à partir du manuel de la comptabilité de l’ONU avec la prise en compte des réalités et des spécificités chinoises. Il est composé de quatre parties :

1) Compte satellite forestier interne Ce compte décrit les indicateurs de flux et les actifs en stock relatifs aux ressources et à l’environnement dans le système de la comptabilité nationale en vigueur. De plus, il est également un outil pour comptabiliser l’utilisation des ressources et de l’environnement et les dépenses préventives.

2) Compte satellite forestier externe Ce compte fournit une comptabilité parallèle de la quantité physique et de la valeur monétaire pour les ressources et l’environnement. La comptabilité de la quantité physique enregistre les stocks et les variations des ressources et de l’environnement. La comptabilité de la valeur consiste à évaluer, sous deux angles (actifs économiques et actifs écologiques), les valeurs des ressources naturelles et de l’environnement, afin de refléter les relations entre l’économie, les ressources et l’environnement.

3) Comptabilité du PIB vert Elle consiste à évaluer, sous multiples angles (diminution, dégradation et prévention des ressources et de l’environnement, et fonctions écologiques), les ressources et l’environnement, et à

3 En Chine, le terme « environnement » est au sens étroit, ainsi, « l’environnement » et les « ressources » sont les deux synonymes utilisés l’un à la place de l’autre.

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ajuster les indicateurs macro-économiques en flux.

4) Comptabilité de la richesse nationale L’accent est mis sur l’importance des actifs artificiels (actifs créés par l’homme), des actifs naturels et de capital humain dans la « richesse nationale », afin de souligner l’impact de l’état des stocks des ressources et de l’environnement sur le développement durable.

2.2 Comptabilité des ressources forestières et démarches de son intégration dans le système de la comptabilité de l’économie nationale

Démarche générale : Théorie fondamentale sur la comptabilité des ressources forestières et son

intégration dans le système de comptabilité nationale ⇒ Grandes orientations ⇒ Principes de la comptabilité ⇒ Cadre général ⇒ Classification générale⇒ Interprétation des indicateurs.

Première étape : Comptabilité de la quantité physique des ressources forestières Cette étape constitue la base importante pour la comptabilité intégrée des ressources forestières et de l’économie. Les données utilisées pour faire la comptabilité proviennent essentiellement des inventaires nationaux des ressources forestières. Les démarches concrètes sont les suivantes :

Définition des principes de la comptabilité de la quantité physique des ressources forestières ⇒ Classification générale (a. Définition des actifs environnementaux ; b. Classification des actifs ;

c. Classification des secteurs et des produits) ⇒ Elaboration des tableaux comptables pour la quantité physique des ressources forestières ⇒ Interprétation des indicateurs principaux ⇒ Collecte des données ⇒ Construction des tableaux et calculs ⇒ Analyses et suggestions ⇒ Autres.

Deuxième étape : Comptabilité des valeurs des ressources forestières Cette étape consiste essentiellement en évaluation des valeurs des ressources forestières : la valeur économique des actifs forestiers, la valeur des services écologiques, la diminution, dégradation et prévention des ressources forestières, les actifs forestiers incorporels, les coûts de la gestion des forêts etc. Les démarches concrètes sont les suivantes : Elaboration des principes d’évaluation et

fixation des grandes orientations ⇒ Choix des méthodes d’évaluation ⇒ Elaboration des tableaux d’évaluation monétaire ⇒ Interprétation des indicateurs principaux ⇒ Etudes sur les prix ⇒ Construction des tableaux et calculs ⇒ Analyses et suggestions ⇒ Autres.

Troisième étape : Ajustements des indicateurs macro-économiques (intégration dans le système de la comptabilité nationale) Seule l’intégration des valeurs des ressources forestières dans le système de la comptabilité nationale permet de mettre en évidence les relations entre les ressources forestières et l’économie. Les démarches concrètes :

1) Comptabilité des flux. Il s’agit de la comptabilité du PIB vert (PIBV) et de PIN (Produit Intérieur Net) après l’ajustement des coûts environnementaux (PINE)4, avec l’élaboration des tableaux comptables de PIBV et de PINE, et du tableau comptable des utilisations économiques 4 Ici, le PIBV et le PINE ne tiennent compte que des ressources forestières, faisant abstraction des autres ressources environnementales.

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des actifs forestiers.

2) Comptabilité des stocks des actifs et de leurs variations. Elle comprend deux parties, la comptabilité des actifs et des passifs et celle des variations des stocks à partir d’une série de tableaux : tableau comptable des actifs non financiers (essentiellement les actifs cultivés et les actifs non productifs), tableau des actifs forestiers, tableau de l’accumulation des actifs écologiques forestiers et tableau des variations des stocks forestiers (variations des quantités physiques et réévaluations des valeurs).

3) Matrice de comptabilité intégrée des ressources forestières et de l’économie.

Quatrième étape : Elargissement des études sur la comptabilité intégrée des ressources forestières et de l’économie A partir de ces comptabilités réalisées ci-dessus, la comptabilité intégrée peut s’élargir pour inclure le revenu national durable, les épargnes et les investissements effectifs, la richesse nationale etc.

2.3 Comptabilité du PIB Vert

Cette recherche a mis en avant non seulement les notions de flux économiques comme le « PIB vert » pour les forêts (PIBVforêt et PINEforêt), mais aussi les notions de stocks économiques comme la « Richesse nationale » par le biais de l’élargissement de la notion des actifs et des passifs nationaux. D’une vue d’ensemble, le PIB vert, l’indicateur de la richesse nationale et leur structure constituent ainsi le cadre général du « système chinois de la comptabilité intégrée de l’économie, des ressources et de l’environnement », ainsi que l’objet principal de la comptabilité.

Le PIB vert est la valeur totale des produits finaux disponibles (biens et services) réalisés par tous les agents et entités permanents d’un pays ou d’une région, après la déduction des coûts de l’environnement et des ressources. Le PINE est le produit intérieur net ajusté par les facteurs des ressources et de l’environnement, il consiste à déduire du PIB classique les coûts de l’environnement et des ressources (Un) et les amortissements (consommation) du capital fixe (CFC), à savoir, PINE = PIB – CFC – Un.

PIBVforêt correspond à la valeur totale des produits forestiers finaux disponibles calculée en déduisant du PIB classique les « coûts en matière de la diminution des ressources forestières sous forme de stock », alors que le PINEforêt est obtenu en déduisant du PIBVforêt les amortissements, les coûts liés à la diminution des ressources forestières sous forme de capital et à la dégradation de l’environnement forestier.

La richesse nationale « forêt » correspond au volume total et aux caractéristiques structurelles des stocks des actifs artificiels forestiers, des actifs naturels forestiers (y compris les services écologiques) et du capital humain forestier, possédés par tous les agents et entités permanents d’un pays ou d’une région à un moment donné (au début ou à la fin de la période de la comptabilité).

L’intégration des ressources forestières dans la comptabilité du PIB est ainsi concrétisée par les

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tableaux comptables suivants :

Tableau de comptabilité du PIB ajustée par la comptabilité des ressources forestières Tableau des utilisations économiques des ressources forestières Tableau des dépenses réelles pour le développement écologique forestier.

2.4 Comptabilité des actifs et des passifs

Il s’agit d’une comptabilité des stocks. Au début de la période comptable, elle révèle le volume et la structure des actifs et des passifs qui constituent les conditions initiales pour les activités économiques de la période. A la fin de la période comptable, elle présente un nouvel état des lieux des actifs et des passifs engendré par les activités économiques et non économiques pendant la période de la comptabilité. Par conséquent, la comptabilité des actifs et des passifs est étroitement liée à la comptabilité des flux, toutes les deux constituent un système complet de la comptabilité de l’économie nationale.

2.5 Comptabilité de la richesse nationale pour les forêts

La richesse nationale correspond au volume de stock et à la structure des actifs artificiels, des actifs naturels et du capital humain possédés par un pays. Les actifs artificiels ou créés par l’homme sont notés : NW1. Les actifs naturels et les actifs artificiels constituent l’élément principal de la richesse nationale (NW2). Le capital humain est l’élément le plus créatif dans la richesse nationale. Le NW2 et le capital humain constituent l’intégralité de la richesse nationale. A l’heure actuelle, le «capital social » est encore à l’étude et non inclus dans la comptabilité macro-économique.

Les tableaux de comptabilité incluent précisément :

Tableau des stocks des actifs forestiers Tableau des actifs forestiers au début et en fin de période et de l’accumulation nette des actifs

forestiers Tableau des actifs écologiques au début et en fin de période et des autres variations en terme

physique Tableau des services écologiques NW1 forestier = Actifs artificiels nets + Actifs forestiers cultivés + Capital humain

(quantité physique et valeur économique) NW2 forestier = NW1 forestier + Actifs forestiers non cultivés

(quantité physique et valeur économique) NW3 forestier = NW2 forestier + Actifs écologiques forestiers

(fonctions écologiques et valeur écologique).

3 Cadre de l’U E amélioré

3.1 Cadre général

Le cadre IEEAF de l’UE est constitué de trois parties (cf. Figure 1):

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A : Matrice de la comptabilité nationale (MCN), un compte des flux des actifs forestiers, destiné à enregistrer les transactions forestières ;

B : Tableau équilibré des actifs, un compte des stocks des actifs forestiers ; C : Compte des déchets qui enregistre les flux des actifs forestiers.

Figure 2 Cadre général du système de comptabilité intégrée de l’UE

B Actifs

A Transactions

MCN simplifiée

Stock au début de période

Formation du capital total Formation du capital fixe Variations des stocks

Consommation du capital fixe

Autres variations du compte des actifs En raison des :

Activités économiques Autres facteurs Variations dans les utilisations/état Changements de la classification

Réévaluation

Autres variations des actifs

Stock en fin de période

Déchets

Absorbés par les activités économiques et exportations

Accumulation des actifs

C Déchets

Déchets produits par : Consommation finale Production

Importations des déchets

Déchets produits par autres raisons

Tableau équilibré des déchets

Source : Eurostat, 2002

Brève présentation de la Partie A (comptes des flux) Il s’agit de la matrice de la comptabilité nationale (MCN) simplifiée qui comprend le tableau des offres et celui des utilisations (consommation intermédiaire et finale, formation du capital total et exportations) visant à enregistrer les revenus, les flux de capital etc.

Brève présentation de la Partie B (comptes des stocks) Cette partie décrit les stocks et les variations des actifs forestiers en terme physique et monétaire. La description détaillée des actifs forestiers (terres forestières, volume sur pied etc.) porte sur les aspects suivants :

Tableau des actifs et des passifs pour les forêts (superficie des terres forestières, volume de bois sur pied etc.)

Changements dans la classification des actifs forestiers Variations en raison de la réévaluation monétaire.

Ce compte permet d’intégrer les forêts dans le système de la comptabilité nationale en mettant en

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relation les diverses variations des actifs forestiers avec les activités économiques pendant la période de la comptabilité.

Brève présentation de la Partie C (comptes des flux) Ce compte élabore le tableau équilibré des actifs à partir des origines et des aboutissements des déchets forestiers.

3.2 Tableaux exécutifs

L’IEEAF de l’UE fournit 20 tableaux (listés ci-dessous) qui touchent les aspects principaux de la comptabilité :

(1) Tableaux des actifs et des passifs pour les terres forestières et le volume sur pied Tableau 1a Tableau équilibré des terres forestières Tableau 1b Tableau équilibré de la valeur des terres forestières Tableau 2a Tableau équilibré du volume sur pied Tableau 2b Tableau équilibré de la valeur du volume sur pied Tableau 2c Tableau équilibré de la qualité des forêts

(2) Tableaux de la comptabilité économique pour la sylviculture et l’exploitation forestière Tableau 3a Rendement des terres forestières selon la classification sectorielle Tableau 3b Rendement des terres forestières selon la classification par les instances et par les

marchés Tableau 3c Compte économique de la sylviculture et de l’exploitation forestière

(3) Tableaux des offres et des utilisations en terme physique et monétaire Tableau 4a Tableau des offres-utilisations en terme physique : utilisations Tableau 4b Tableau des offres-utilisations en terme physique : offres Tableau 4c Tableau synthétique des offres-utilisations en terme physique Tableau 5a Tableau des offres-utilisations en terme monétaire: utilisations Tableau 5b Tableau des offres-utilisations en terme monétaire: offres Tableau 5c Tableau synthétique des offres-utilisations en terme monétaire

(4) Tableaux équilibrés des matériels Tableau 6a Tableau équilibré des matériels : Tableau des utilisations Tableau 6b Tableau équilibré des produits physiques : Tableau de production

(5) Tableaux indiquant l’origine et l’aboutissement des déchets Tableau 7a Origines et aboutissements des déchets contenant du bois Tableau 7b Origines et aboutissements des déchets contenant du papier Tableau 7c Origines et aboutissements des déchets de la substance liquide « noire » issue de

la fabrication de la pâte à papier Tableau 8a Teneur en bois des déchets contenant du bois Tableau 8b Teneur en bois des déchets contenant du papier Tableau 8c Teneur en bois des déchets de la substance liquide noire

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Tableau 8d Tableau synthétique sur la teneur en bois

Ces tableaux portent essentiellement sur la comptabilité des actifs et des produits forestiers marchands, mais concernent rarement les produits et les actifs proche-marchands.

Des améliorations doivent être apportées à de nombreux aspects comme les critères statistiques, la classification des actifs, des secteurs et des produits. De plus, les tableaux concernant les déchets en bois sont trop détaillés et compliqués pour s’appliquer aux pays en développement.

Cependant, les tableaux concernant la comptabilité des terres forestières et du volume sur pied sont intéressants et applicables aux pays en développement après une adaptation aux conditions locales.

A cause de l’obtention trop tardive du cadre de l’UE, ce projet n’a pas pu appliquer ce cadre au cas d’étude sur la comptabilité des forêts tropicales du Hainan. Néanmoins, certains éléments appropriés de ce cadre seront sans doute intégrés dans les futures études de cas.

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Terre Minérais Forêts Eaux Mer Prairies Terre Minérais Forêts Eaux Mer Prairies

Compte satelliteinterne

(PIB, IO,

FOF\BP,

NBS)

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

tableaucomptable

Figure 1 Cadre chinois de la comptabilité intégrée des ressources forestières et de l'économie

Tableau de la comptabilité globale Tableau de la comptabilité globaleStatistiques surles ressourcesnaturelles et

l'environnement

Resources et environnement (quantité et qualité) Valeurs des ressources et de l'environnement(Valeurs économiques et écologiques)

External satellite account

tableaucomptable

tableaucomptable

Re-décomposition

Comptabilité del'économienationale

S E R E A

Ressources, environnement et économieTableau d'input/output Tableau comptable du PIB Vert (PIBV\PINE)

Compte synthétique de l'économie, des ressources et de l'environnement

Valeur synthétique de l'économie, des ressources et de l'environnementTableau d'input/output en valeur

Tableau des dépenses réelles pour la protectionenvironnementale et le développement écologique Tableau de la richesse nationale (NW)

Description des actifs et des passifs

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Chapitre 6 Cas d’étude : Evaluation par la comptabilité du PIB vert pour les forêts tropicales de la province du Hainan (Chine)

Cette recherche, soutenue par le gouvernement de la province du Hainan, est le fruit d’une coopération entre l’Académie de foresterie chinoise, le Bureau Statistique National, le Bureau statistique de la province du Hainan, le Bureau forestier provincial du Hainan et les économistes forestiers.

1 Cadre et théorie de la comptabilité

Cette recherche applique le cadre chinois de la « Comptabilité intégrée de l’économie, des ressources et de l’environnement » (SEREA) (cf. Figure 1 du chapitre 5).

2 Planification pour le cas d’étude du Hainan

Cette étude a été réalisée en 5 étapes :

1ème étape: l’élaboration du projet de la comptabilité qui consiste à étudier et à élaborer le cadre de la comptabilité intégrée pour les forêts tropicales de la province du Hainan.

2ème étape: la comptabilité en terme physique qui constitue une condition et une base nécessaires pour l’évaluation en terme monétaire. Cette étape comprend la classification des actifs forestiers, l’interprétation des indicateurs principaux, l’élaboration des tableaux de comptabilité, la définition des principes de la construction des tableaux et la détermination des méthodes et des démarches.

3ème étape: d’une part, les études des prix qui comprennent les prix de marché et leur structure, les prix écologiques et leur structure, les coefficients et la structure pour les prix de marché et les prix écologiques ; d’autre part, les évaluations monétaires qui incluent la valeur marchande des stocks des actifs forestiers, la valeur écologique des forêts, les coûts en matière de la diminution et de la dégradation des ressources forestières, les variations des valeurs des ressources forestières.

4ème étape: la comptabilité intégrée de l’économie et des ressources qui consiste essentiellement à construire le tableau de la comptabilité du PIB vert pour les forêts tropicales du Hainan, le tableau des actifs et des passifs et le tableau de la richesse nationale.

5ème étape: la phase de synthèse qui porte essentiellement sur la vérification des données, l’évaluation du cadre de la comptabilité, les analyses et les suggestions.

3 Intégration des ressources forestières dans la comptabilité nationale

3.1 Principe fondamental de la comptabilité intégrée

La règle des droits et devoirs concomitants est le principe fondamental de la comptabilité de l’économie nationale. Il en est de même pour la comptabilité des ressources forestières. Ce principe s’applique essentiellement à l’augmentation ou diminution des ressources forestières en

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raison des facteurs économiques, des changements de la classification et de la structure des actifs forestiers. En cas d’interactions entre les ressources forestières et les facteurs économiques, le moment de l’enregistrement est l’instant où les « droits ou devoirs » se produisent, se transmettent ou disparaissent.

3.2 Méthode opérationnelle appliquée et démarches

Méthode directe, essentiellement fondée sur la collecte des données existantes en stock et en flux sur les ressources forestières, les utilisations économiques et les dépenses pour le développement écologique. Cette méthode est complétée par des enquêtes à échantillonnage aléatoire afin de construire le tableau de comptabilité intégrée des ressources forestières et de l’économie.

Démarches :

1) Déterminer le champ de la comptabilité (terres forestières, volume sur pied, conservation des eaux et du sol, fixation de carbone et production d’oxygène, biodiversité, épuration atmosphérique, loisirs et tourisme) ;

2) Fixer les principes de la comptabilité (définitions fondamentales, classification des actifs, mode d’enregistrement etc.) ;

3) Collecter les informations et les données, enquêter sur le terrain et se renseigner ; 4) Analyser, ajuster et synthétiser les données collectées selon les définitions et les critères

choisis ; 5) Construire les divers tableaux de comptabilité ; 6) Ajuster les indicateurs macro-économiques par les facteurs des actifs forestiers ; 7) Analyser et présenter les résultats de la comptabilité ; 8) Organiser des conférences, discuter et réviser les tableaux de comptabilité.

3.3 Typologie des tableaux de comptabilité

Il s’agit essentiellement des tableaux de comptabilité en terme physique et des tableaux de comptabilité en terme monétaire (y compris les tableaux de la comptabilité intégrée), présentés ci-dessous :

1) Tableaux de comptabilité en terme physique pour les forêts du Hainan Tableau des variations des ressources forestières en terme physique : Tableau 1 Tableau des stocks forestiers en terme physique au début de la période : Tableau 2-1 Tableau des stocks forestiers en terme physique à la fin de la période : Tableau 2-2

2) Tableaux de comptabilité en terme monétaire pour les forêts du Hainan Tableau des prix économiques et écologiques des ressources forestières : Tableau 3 Tableau des coefficients des prix des ressources forestières : Tableau 4 Tableaux des variations des valeurs des ressources forestières (aux prix de marché et aux prix écologiques) : Tableau 5-1 et Tableau 5-2 Tableau des valeurs marchandes des ressources forestières : Tableau 6-1 Tableau des valeurs écologiques des ressources forestières : Tableau 6-2

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3) Tableaux de la comptabilité intégrée de l'économie et des ressources forestières pour la province du Hainan

Tableau de comptabilité du PIB vert pour les forêts : Tableau 7 Tableaux des actifs et des passifs pour les forêts (aux prix de marché et aux prix écologiques) : Tableau 8-1 et Tableau 8-2 Tableaux de la richesse nationale pour les forêts (aux prix de marché et aux prix écologiques) : Tableau 9-1 et Tableau 9-2.

4 Principaux résultats de la comptabilité

1) En termes de stocks physiques, à la fin de 2000, les actifs des terres forestières et ceux du volume sur pied représentaient respectivement 51,69% de ressources des terres forestières et 34,41% de ressources du volume sur pied, à savoir une baisse de 2,37% et de 15,92% respectivement par rapport au début de la période (1995).

En termes de stocks en valeur marchande, en 2000, le poids des actifs des terres forestières et celui du volume sur pied étaient respectivement de 56,5% et de 35,82%, ce qui représentait une baisse de 2,74 % et de 23,33% respectivement par rapport au début de la période.

De même, en termes de stocks en valeur écologique, ces poids étaient respectivement de 58,84% et de 31,67%, soit une baisse de 2,10 % et 22,21% respectivement par rapport au début de la période.

2) En 2000, le PIB de la province du Hainan s’élevait à 51,848 milliards de yuans, et le produit marchand des actifs forestiers cultivés était de 1,858 milliards de yuans, contre 1,932 milliards de yuans pour les coûts liés à la diminution des actifs forestiers (dont la plupart est la diminution des ressources forestières sous forme de stock, ainsi, la diminution des ressources forestières sous forme de capital est négligée), 4,798 milliards de yuans pour la détérioration des actifs forestiers, 51,774 milliards de yuans pour le PIBVforêt, 46,976 milliards de yuans pour le PINEforêt, et 8,349 milliards de yuans pour les amortissements du capital fixe.

Ces statistiques montrent que le produit des actifs forestiers a augmenté le PIB provincial de 3,59%, contre une baisse de 3,73% due à la diminution des actifs forestiers, ainsi, au total, le PIBVforêt a fait baisser le PIB de 0,14%. De plus, les amortissements et la dégradation des actifs forestiers ont réduit le PIB provincial de 25,36%, au total, compte tenu des facteurs comme le produit et les coûts des actifs forestiers, le PINEforêt a fait baisser le PIB de 25,5%. Enfin, les coûts liés à la diminution et à la dégradation des actifs forestiers s’élevaient à 6,73 milliards de yuans, ce qui représentait 12,98% du PIB de la province. Avec la déduction du produit des actifs forestiers, les coûts nets étaient alors de 4,872 milliards de yuans, à savoir 9,40% du PIB.

3) En termes de pourcentage dans la valeur nette du capital (forêt) de la province, à la fin de 2000, les actifs forestiers cultivés, évalués aux prix de marché, représentaient 6,94%, soit une baisse de 0,40% par rapport au début de la période, les actifs non cultivés représentaient 2,30%, à savoir une baisse de 7,20%. Evalués aux prix écologiques, les actifs forestiers cultivés représentaient 13,18%,

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ce qui correspond à une augmentation de 1,37% par rapport au début de la période, alors que les actifs non cultivés, qui représentaient 8,01%, ont enregistré une baisse de 14,25%.

4) A la fin de 2000, les ressources forestières, évaluées aux prix de marché, représentaient 20,89% de la richesse nationale (forêt), contre 44,68% pour l’évaluation aux prix écologiques, à savoir, une baisse de 4,60% et de 3,35% respectivement par rapport au début de la période.

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économique Terrains Bois Terrain Bois

Surface Volume Surface Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume1.Ressources forestières 33,891 662,738 67,384 47 269 86,366 398,590 14,862 263,879 10,808 104,579 6,765 56,000 4,043 48,579 -9,048 -133,822 13,102 293,1221.1Forêts 31,427 651,112 62,443 40 261 77,669 390,176 16,161 260,675 10,789 103,774 6,746 56,000 4,043 47,774 -9,048 -133,822 14,421 290,7241.1.1Forêts naturelles 21,106 532,454 48,165 17 196 64,463 375,563 4,791 156,695 0 0 0 0 0 0 -9,048 -133,822 13,839 290,5171.1.1.1 Peuplements 20,941 530,335 47,923 17 194 63,318 373,239 5,529 156,902 0 0 0 0 0 0 -8,892 -133,822 14,421 290,724 a Forêts de production 0 0 0 0 0 50,111 351,166 -50,111 -351,166 0 0 0 0 0 0 -12,381 -186,029 -37,730 -165,137 b Forêts de protection 18,415 492,129 42,146 15 168 10,236 11,595 50,311 480,365 0 0 0 0 0 0 2,131 38,424 48,179 441,941 c Forêt à bois de feu 166 687 376 0 0 62 14 481 673 0 0 0 0 0 0 122 245 359 428 d Forêt spéciales 2,360 37,519 5,400 2 26 2,909 10,464 4,849 27,030 0 0 0 0 0 0 1,236 13,538 3,613 13,4921.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 0 0 0 0 0 157 0 -157 0 0 0 0 0 0 0 -157 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 165 2,118 242 0 1 988 2,324 -582 -207 0 0 0 0 0 0 0 0 -582 -207 1.1.2 Plantations 10,863 121,142 15,075 24 67 16,760 17,805 9,153 103,271 9,153 103,271 6,028 55,497 3,125 47,774 0 0 0 01.1.2.1 Peuplements 5,796 120,777 7,913 10 66 6,782 16,937 6,917 103,774 6,917 103,774 3,105 56,000 3,812 47,774 0 0 0 0 a Plantations de production 4,065 63,324 5,665 8 39 6,154 15,888 3,568 47,397 3,568 47,397 0 0 3,568 47,397 0 0 0 0 b Plantations de protection 856 38,949 1,259 2 22 6 1,011 2,106 37,916 2,106 37,916 2,106 37,916 0 0 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 150 390 169 0 0 75 13 244 377 244 377 0 0 244 377 0 0 0 0 d Plantations spéciales 726 18,114 820 0 5 546 25 999 18,084 999 18,084 999 18,084 0 0 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 4,448 0 6,544 13 0 7,339 0 3,641 0 3,641 0 3,641 0 0 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 242 0 64 0 0 74 0 231 0 231 0 0 0 231 0 0 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 354 0 520 1 0 1,790 0 -918 0 -918 0 0 0 -918 0 0 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 23 365 34 0 0 775 868 -718 -503 -718 -503 -718 -503 0 0 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 2,110 0 3,105 6 0 8,571 0 -3,362 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -3,362 01.3 Pépinières 9 0 13 0 0 3 0 19 0 19 0 19 0 0 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 344 0 1,823 1 0 122 0 2,044 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2,044 01.5 Arbres de“4 bords” 0 4,045 0 0 3 0 3,237 0 805 0 805 0 0 0 805 0 0 0 01.6 Arbres hors les peuplements 0 7,581 0 0 5 0 5,178 0 2,398 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2,3981.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 0 0 0 0 0 12,645 0 -12,645 0 0 0 0 0 0 0 -10,116 0 -2,529 0

Usage économiquePertes desaccidents

Encours

Actifs non cultivés Actifs cultivés Addition nette de

la périodeTotal Immobilisés

Tableau 1 Variations des actifs physiques forestiers de HainanUnits: 100 mu(15mu=1ha);100m3

Varition nette desbiens non

économiques desressources forestières

Changemnts des ressources forestières

Réduction de la période

Changements nets des actifs forestiers

Addition de la période

Addition

subjets

Naturelle

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73

Terrains Bois Terrains Bois Terrain Bois Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Surface Volume Surface Volume

1.Ressources forestières 249,252 753,937 119,763 157,256 80,543 48,136 39,220 14,991 222,167 114,497 374,5141.1 Forêts 208,100 726,863 119,638 147,527 80,418 48,136 39,220 14,991 222,167 73,471 357,1691.1.1 Forêts naturelles 91,706 585,061 0 0 0 0 0 14,991 222,167 76,715 362,8941.1.1.1 Peuplements 88,306 579,336 0 0 0 0 0 14,835 222,167 73,471 357,169 a Forêts de production 50,111 351,166 0 0 0 0 0 12,381 186,029 37,730 165,137 b Forêts de protection 32,440 157,726 0 0 0 0 0 1,129 11,966 31,311 145,759 c Forêt à bois de feu 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 d Forêt spéciales 5,755 70,445 0 0 0 0 0 1,324 24,172 4,430 46,2731.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 157 0 0 0 0 0 0 157 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 3,244 5,724 0 0 0 0 0 0 0 3,244 5,7241.1.2 Plantations 127,368 148,981 127,368 148,981 81,510 49,591 45,858 0 0 0 01.1.2.1 Peuplements 50,856 147,527 50,856 147,527 12,103 48,136 38,753 0 0 0 0 a Plantations de production 38,715 99,285 38,715 99,285 0 0 38,715 0 0 0 0 b Plantations de protection 11,737 46,617 11,737 46,617 11,737 46,617 0 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 38 105 38 105 0 0 38 0 0 0 0 d Plantations spéciales 366 1,520 366 1,520 366 1,520 0 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 68,315 0 68,315 0 68,315 0 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 467 0 467 0 0 0 467 0 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 6,638 0 6,638 0 0 0 6,638 0 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 1,092 1,454 1,092 1,454 1,092 1,454 0 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 37,502 0 0 0 0 0 0 0 0 37,502 01.3 Pépinières 125 0 125 0 125 0 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 3,524 0 0 0 0 0 0 0 0 3,524 01.5 Arbres de “4 bords” 0 9,729 0 9,729 0 0 0 0 0 0 01.6 Arbres hors les peuplements 0 17,345 0 0 0 0 0 0 0 0 17,3451.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02.Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 248,389 0 0 0 0 0 0 198,712 0 49,678 0

Tableau 2-1 Comptabilité des stocks physiques des resources forestières de Hainan31/12/1995 Unité: 100 mu (15 mu = 1 ha) ; 100 m3

Actifs forestiǔresActifs cultivés Actifs non cultivés

Actifs forestiers nonéconomiques

Total Immobilisés Encours Volume

109,11999,390

0000000000

99,39099,39099,285

0

00

105000

00

Sujets

Total des resourcesforestières

09,729

00

00

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74

Bois Bois Terrain Bois Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume

1.Ressources forestières 1,017,816 130,571 261,835 87,309 104,137 43,262 88,345 127,599 667,636

1.1 Forêts 987,538 130,426 251,300 87,164 104,137 43,262 88,345 87,892 647,893

1.1.1 Forêts naturelles 741,755 0 0 0 0 0 88,345 90,554 653,4101.1.1.1 Peuplements 736,238 0 0 0 0 0 88,345 87,892 647,893 a Forêts de production 0 0 0 0 0 0 0 0 0 b Forêts de protection 638,091 0 0 0 0 0 50,390 79,490 587,700 c Forêt à bois de feu 673 0 0 0 0 0 245 359 428 d Forêt spéciales 97,475 0 0 0 0 0 37,710 8,043 59,7651.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 5,517 0 0 0 0 0 0 2,662 5,517

1.1.2 Plantations 252,252 136,522 252,252 87,538 105,088 48,983 0 0 01.1.2.1 Peuplements 251,300 57,773 251,300 15,208 104,137 42,564 0 0 0 a Plantations de production 146,682 42,283 146,682 0 0 42,283 0 0 0 b Plantations de protection 84,533 13,843 84,533 13,843 84,533 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 482 282 482 0 0 282 0 0 0 d Plantations spéciales 19,603 1,366 19,603 1,366 19,603 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 0 71,955 0 71,955 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 0 698 0 0 0 698 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 0 5,721 0 0 0 5,721 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 951 374 951 374 951 0 0 0 0

1.2 Forêts de buisson 0 0 0 0 0 0 0 34,140 0

1.3 Pépinières 0 145 0 145 0 0 0 0 0

1.4 Terrain non-boisés 0 0 0 0 0 0 0 5,567 0

1.5 Arbres de “4 bords” 10,534 0 10,534 0 0 0 0 0 0

1.6 Arbres hors les peuplements 19,743 0 0 0 0 0 0 0 19,743

1.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0

2. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0

3.Terrains non forestiers 0 0 0 0 0 0 0 47,149 0

0 0 0235,745 0 188,596

0 0 00 0 0

5,567 0 00 10,534 0

34,140 0 0145 0 0

5,721 0 0374 0 0

71,955 0 0698 0 0

282 482 01,366 0 0

42,283 146,682 013,843 0 0

136,522 147,164 057,773 147,164 0

0 0 02,662 0 0

0 0 00 0 0

481 0 12210,603 0 2,561

0 0 082,751 0 3,260

96,497 0 5,94393,835 0 5,943

264,114 157,698 5,943224,261 147,164 5,943

Actifs non cultivésTerrains

Surface Volume SurfaceTerrains Total Immobilisés Encours

Total des resourcesforestières

Tableau 2-2 Comptabilité des stocks physiques des resources forestières de Hainan 31 / 12 / 2000 Unité: 100 mu (15 mu = 1 ha) ; 100 m3

Sujets

Actifs forestiǔres Actifs forestiersnon économiquesActifs cultivés

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75

Terrain Terrain

Forêts natureleset plantation

Forêtsnatureles Plantation

Forêts natureleset plantation

Forêtsnatureles Plantation

1.Ressources forestières 159.37 183.761.1Terrains boisés etvolume de bois sur pièd

182.84 203.85

1.1.1Peuplements 200.58/188.38 271.50 271.50 200.58/188.38 871.12 638.66Forêts de production 192.29 271.50 271.50 192.29 722.19 577.75 d’ âge tendre 192.29 124.89 124.89 192.29 332.21 265.77 d’ âge moyen 192.29 186.44 232.22 192.29 495.94 494.16 d’âge proche-mûrs 192.29 304.08 304.08 192.29 808.85 647.08 d’âge mûr 192.29 412.68 412.68 192.29 1097.73 878.18 d’âge avancés 192.29 314.94 314.94 192.29 837.74 670.19Forêts de protection 167.50 271.50 271.50 167.50 939.39 751.51 d’ âge tendre 167.50 124.89 124.89 167.50 432.12 345.70 d’ âge moyen 167.50 263.85 220.62 167.50 912.94 610.67 d’âge proche-mûrs 167.50 304.08 304.08 167.50 1052.12 841.69 d’âge mûr 167.50 412.68 412.68 167.50 1427.87 1142.30 d’âge avancés 167.50 314.94 314.94 167.50 1089.69 871.75Forêt à bois de feu 40.80 268.42 268.42 40.80 569.05 455.24 d’ âge tendre 40.80 123.47 123.47 40.80 261.76 209.41 d’ âge moyen 40.80 256.90 256.90 40.80 544.63 435.70 d’âge proche-mûrs 40.80 300.63 300.63 40.80 637.34 509.87 d’âge mûr 40.80 408.00 408.00 40.80 864.96 691.97 d’âge avancés 40.80 311.37 311.37 40.80 660.10 528.08Forêt spéciales 459.23 271.50 271.50 459.23 1460.67 1168.54 d’ âge tendre 459.23 103.17 124.89 459.23 555.05 537.53 d’ âge moyen 459.23 140.66 277.94 459.23 756.75 1196.26 d’âge proche-mûrs 459.23 260.64 304.08 459.23 1402.24 1308.76 d’âge mûr 459.23 336.66 412.68 459.23 1811.23 1776.17 d’âge avancés 459.23 266.07 314.94 459.23 1431.46 1355.501.1.2 Plantations d'Economie 155.43 - - 214.49 - -1.1.3 Bambou(100tiges) 220.00 - - 761.20 - -1.1.4 Forêts jeunes 35.70 - - 49.27 - -1.1.5 Forêts claires 48.96 271.50 271.50 67.56 374.67 0.001.2 Forêts de buisson 40.80 86.501.3 Pépinières 155.43 214.491.4 Terrain non-boisés 35.70 31.421.5 Arbres de “4 bords” - -1.6 Arbres hors lespeuplements

- -

1.7 Ecart statistiques 192.29 511.492. Bois sec gisant - -3.Terrains non forestiers 665.34 665.34- -

336.66 895.52271.50 722.19

271.50 575.58

271.50 575.58

- -- -

- -

271.50 815.02

271.50 823.94

Bois sur pièd Bois sur pièd

Tableau 3 Prix des resources des terrains et des bois sur pièdUité:yuan/ mu(15 mu = 1 ha) ; yuan/ m3

Prix marchand Prix écologique

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76

Terrain Terrain

1.Ressources forestières 0.8288 1.1530

1.1Terrains boisés et volume debois sur pièd 0.9508 1.1149

1.1.1Peuplements 1.0431/0.9797 1.0000 1.0000 1.0000/1.0000 3.2085 2.3523

Forêts de production 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 2.6600 2.1280

d’ âge tendre 1.0000 0.4600 0.4600 1.0000 2.6600 2.1280

d’ âge moyen 1.0000 0.6867 0.8553 1.0000 2.6600 2.1280

d’âge proche-mûrs 1.0000 1.1200 1.1200 1.0000 2.6600 2.1280

d’âge mûr 1.0000 1.5200 1.5200 1.0000 2.6600 2.1280

d’âge avancés 1.0000 1.1600 1.1600 1.0000 2.6600 2.1280

Forêts de protection 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 3.4600 2.7680

d’ âge tendre 1.0000 0.4600 0.4600 1.0000 3.4600 2.7680

d’ âge moyen 1.0000 0.9718 0.8126 1.0000 3.4600 2.7680

d’âge proche-mûrs 1.0000 1.1200 1.1200 1.0000 3.4600 2.7680

d’âge mûr 1.0000 1.5200 1.5200 1.0000 3.4600 2.7680

d’âge avancés 1.0000 1.1600 1.1600 1.0000 3.4600 2.7680

Forêt à bois de feu 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 2.1200 1.6960

d’ âge tendre 1.0000 0.4600 0.4600 1.0000 2.1200 1.6960

d’ âge moyen 1.0000 0.9571 0.9571 1.0000 2.1200 1.6960

d’âge proche-mûrs 1.0000 1.1200 1.1200 1.0000 2.1200 1.6960

d’âge mûr 1.0000 1.5200 1.5200 1.0000 2.1200 1.6960

d’âge avancés 1.0000 1.1600 1.1600 1.0000 2.1200 1.6960

Forêt spéciales 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 5.3800 4.3040

d’ âge tendre 1.0000 0.3800 0.4600 1.0000 5.3800 4.3040

d’ âge moyen 1.0000 0.5181 1.0237 1.0000 5.3800 4.3040

d’âge proche-mûrs 1.0000 0.9600 1.1200 1.0000 5.3800 4.3040

d’âge mûr 1.0000 1.2400 1.5200 1.0000 5.3800 4.3040

d’âge avancés 1.0000 0.9800 1.1600 1.0000 5.3800 4.3040

1.1.2 Plantations d'Economie 0.8083 - - 1.3800 - -

1.1.3 Bambou(100tiges) 1.1441 - - 3.4600 - -

1.1.4 Forêts jeunes 0.1857 - - 1.3800 - -

1.1.5 Forêts claires 0.2546 1.0000 1.0000 1.3800 1.3800 0.0000

1.2 Forêts de buisson 0.2122 2.1200

1.3 Pépinières 0.8083 1.3800

1.4 Terrain non-boisés 0.1857 0.8800

1.5 Arbres de “4 bords” - -

1.6 Arbres hors les peuplements - -

1.7 Ecart statistiques 1.0000 2.6599

2. Bois sec gisant - -

3.Terrains non forestiers 3.4600 1.0000

Tableau 4 Indice des prix des terrains et bois sur pied de hainan Prix marchand Prix écologique

Bois sur pièd Bois sur pièd

- -

1.0000 3.0019

1.0000 3.0348

- -

- -

2.6600

1.0000 2.6600

1.0000 2.1200

1.0000 2.1200

- -

Forêts natureleset plantations

Forêtsnaturelles/plantations

Forêtsnatureles

Forêtsnatureles

Forêtsnaturelles/plantations

Forêtsnatureles

1.2400

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77

Additionéconomique

Terrains Bois Terrains Bois

Surface Volume Surface Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume1.Ressources forestières 62,837 1,817,321 124,633 76 737 156,734 1,070,883 30,659 745,701 21,275 281,460 13,806 152,040 7,468 129,420 -14,856 -491,791 24,241 956,0321.1 Forêts 61,839 1,785,757 122,695 74 716 153,189 1,048,038 31,271 737,004 21,244 279,273 13,776 152,040 7,468 127,233 -14,856 -491,791 24,883 949,5211.1.1Forêts naturelles 41,829 1,463,817 95,666 34 540 127,720 1,006,109 9,742 457,168 0 0 0 0 0 0 -14,856 -491,791 24,598 948,9591.1.1.1 Peuplements 41,749 1,458,065 95,548 33 536 126,892 999,799 10,372 457,731 0 0 0 0 0 0 -14,511 -491,791 24,883 949,521 a Forêts de production 0 0 0 0 0 96,361 953,414 -96,361 -953,414 0 0 0 0 0 0 -23,808 -669,545 -72,553 -283,869  b Forêts de protection 30,845 1,347,510 70,594 25 461 17,144 28,938 84,269 1,318,111 0 0 0 0 0 0 3,570 136,585 80,699 1,181,525 c Forêt à bois de feu 68 1,844 153 0 0 25 38 196 1,805 0 0 0 0 0 0 50 904 146 902 d Forêt spéciales 10,836 108,711 24,801 9 75 13,361 17,408 22,268 91,229 0 0 0 0 0 0 5,677 40,266 16,591 50,9631.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 0 0 0 0 0 345 0 -345 0 0 0 0 0 0 0 -345 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 81 5,751 119 0 4 484 6,310 -285 -563 0 0 0 0 0 0 0 0 -285 -563 1.1.2Plantations 20,228 328,684 27,350 40 180 26,972 50,596 20,565 277,908 20,565 277,908 13,424 150,675 7,141 127,233 0 0 0 01.1.2.1 Peuplements 12,645 327,692 16,835 20 179 14,383 48,239 15,078 279,273 15,078 279,273 8,117 152,040 6,960 127,233 0 0 0 0 a Plantations de production 7,817 171,695 10,893 15 104 11,834 45,369 6,861 126,222 6,861 126,222 0 0 6,861 126,222 0 0 0 0 b Plantations de protection 1,433 105,748 2,109 4 61 11 2,744 3,527 102,943 3,527 102,943 3,527 102,943 0 0 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 61 1,055 69 0 0 31 44 99 1,011 99 1,011 0 0 99 1,011 0 0 0 0 d Plantations spéciales 3,334 49,194 3,765 1 14 2,507 83 4,590 49,097 4,590 49,097 4,590 49,097 0 0 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 6,914 0 10,172 20 0 11,407 0 5,659 0 5,659 0 5,659 0 0 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 532 0 140 0 0 163 0 508 0 508 0 0 0 508 0 0 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 126 0 186 0 0 639 0 -328 0 -328 0 0 0 -328 0 0 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 11 992 17 0 1 380 2,356 -352 -1,366 -352 -1,366 -352 -1,366 0 0 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 861 0 1,267 2 0 3,497 0 -1,372 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -1,372 01.3 Pépinières 14 0 20 0 0 4 0 30 0 30 0 30 0 0 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 123 0 651 0 0 44 0 730 0 0 0 0 0 0 0 0 0 730 01.5 Arbres de “4 bords” 0 10,982 0 0 8 0 8,787 0 2,187 0 2,187 0 0 0 2,187 0 0 0 01.6 Arbres hors les peuplements 0 20,582 0 0 14 0 14,057 0 6,510 0 0 0 0 0 0 0 0 0 6,5101.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 0 0 5,772 0 0 89,901 0 -84,129 0 0 0 0 0 0 0 -67,303 0 -16,826 0

immobilisés Encours

Addition Réduction

Addition naturelle Préjudices Usageséconomiques

Total

Variation nette desactifs non-économiques

Tableau 5-1 Comptabilité des variations des valeurs marchandes des ressources forestières de Hainan2000-1995 Unité:10mille yuans

Addition nette Actifs non cultivés

Variation des ressources forestires Variation nette des actifs forestières

SujetsActifs cultivés

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Additionéconomique Terrains Bois Terrains Bois

Surface Volume Surface Surface Volume Surface Volume Surface Volume Suface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume1.Ressources forestières 67,727 6,189,672 130,190 87 2,495 166,232 2,882,944 31,598 3,304,233 24,686 771,211 15,968 496,261 8,718 274,951 -15,705 -1,089,861 22,617 3,622,8821.1 Forêts 65,774 6,122,758 126,904 82 2,449 158,774 2,834,514 33,822 3,285,795 24,644 766,576 15,926 496,261 8,718 270,315 -15,705 -1,089,861 24,883 3,609,0811.1.1 Forêts naturelles 41,860 5,259,098 95,711 34 2,003 128,752 2,738,651 8,785 2,518,443 0 0 0 0 0 0 -15,705 -1,089,861 24,490 3,608,3041.1.1.1 Peuplements 41,749 5,251,161 95,548 33 1,997 126,892 2,729,943 10,372 2,519,220 0 0 0 0 0 0 -14,511 -1,089,861 24,883 3,609,081 a Forêts de production 0 0 0 0 0 96,361 2,536,082 -96,361 -2,536,082 0 0 0 0 0 0 -23,808 -1,780,991 -72,553 -755,092 b Forêts de protection 30,845 4,662,385 70,594 25 1,595 17,144 100,127 84,269 4,560,663 0 0 0 0 0 0 3,570 472,585 80,699 4,088,077 c Forêt à bois de feu 68 3,909 153 0 1 25 81 196 3,827 0 0 0 0 0 0 50 1,916 146 1,911 d Forêt spéciales 10,836 584,867 24,801 9 401 13,361 93,653 22,268 490,812 0 0 0 0 0 0 5,677 216,629 16,591 274,1831.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 0 0 0 0 0 1,193 0 -1,193 0 0 0 0 0 0 0 -1,193 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 111 7,937 164 0 5 668 8,708 -393 -776 0 0 0 0 0 0 0 0 -393 -7761.1.2 Plantations 24,215 871,597 31,635 49 451 32,095 104,570 23,707 766,576 23,707 766,576 15,441 496,261 8,266 270,315 0 0 0 01.1.2.1 Peuplements 12,645 871,597 16,835 20 451 14,383 104,570 15,078 766,576 15,078 766,576 8,117 496,261 6,960 270,315 0 0 0 0 a Plantations de production 7,817 365,368 10,893 15 222 11,834 96,545 6,861 268,600 6,861 268,600 0 0 6,861 268,600 0 0 0 0 b Plantations de protection 1,433 292,710 2,109 4 168 11 7,595 3,527 284,947 3,527 284,947 3,527 284,947 0 0 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 61 1,790 69 0 1 31 74 99 1,715 99 1,715 0 0 99 1,715 0 0 0 0 d Plantations spéciales 3,334 211,730 3,765 1 60 2,507 356 4,590 211,314 4,590 211,314 4,590 211,314 0 0 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 9,541 0 14,037 28 0 15,741 0 7,809 0 7,809 0 7,809 0 0 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 1,840 0 483 1 0 565 0 1,757 0 1,757 0 0 0 1,757 0 0 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 174 0 256 1 0 882 0 -452 0 -452 0 0 0 -452 0 0 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 16 0 23 0 0 524 0 -485 0 -485 0 -485 0 0 0 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 1,825 0 2,686 5 0 7,414 0 -2,908 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -2,908 01.3 Pépinières 19 0 28 0 0 6 0 42 0 42 0 42 0 0 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 108 0 573 0 0 38 0 642 0 0 0 0 0 0 0 0 0 642 01.5 Arbres de “4 bords” 0 23,281 0 0 16 0 18,629 0 4,636 0 4,636 0 0 0 4,636 0 0 0 01.6 Arbres hors les peuplements 0 43,633 0 0 30 0 29,801 0 13,802 0 0 0 0 0 0 0 0 0 13,8021.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02.Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 0 0 5,772 0 0 89,901 0 -84,129 0 0 0 0 0 0 0 -67,303 0 -16,826 0

Sujets

Tableau 5-2 Comptabilité des variations des valeurs écologiques forestières de Hainan2000-1995 Unité:10 dix mille yuan

Variation des ressources forestières Variation nette des actifs forestières Variation nette desactifs non-économiques Addition

Addition netteActifs cultivés

Addition naturelle Préjudices Usages

économiques

Réduction

Total Immobilisés Encours

Actifs non cultivés

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79

Terrains Bois Terrains Terrains Bois

Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Surface Surface Volume1.Ressources forestières 397,236 2,046,936 203,208 426,946 127,719 130,690 75,490 32,126 161,902 836,227

1.1 Forêts 380,482 1,973,430 203,013 400,532 127,524 130,690 75,490 32,126 145,343 789,135

1.1.1 Forêts naturelles 179,057 1,588,440 0 0 0 0 0 32,126 146,931 804,6771.1.1.1 Peuplements 177,124 1,572,898 0 0 0 0 0 31,781 145,343 789,135

 a Forêts de production 96,361 953,414 0 0 0 0 0 23,808 72,553 283,869

 b Forêts de protection 54,336 428,225 0 0 0 0 0 1,891 52,445 385,204 c Forêt à bois de feu 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

 d Forêt spéciales 26,427 191,259 0 0 0 0 0 6,082 20,345 120,0621.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 345 0 0 0 0 0 0 345 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 1,588 15,542 0 0 0 0 0 0 1,588 15,542

1.1.2 Plantations 205,918 404,480 205,918 404,480 128,058 134,638 77,860 0 0 01.1.2.1 Peuplements 95,802 400,532 95,802 400,532 21,341 130,690 74,462 0 0 0

 a Plantations de production 74,446 269,559 74,446 269,559 0 0 74,446 0 0 0 b Plantations de protection 19,659 126,565 19,659 126,565 19,659 126,565 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 15 283 15 283 0 0 15 0 0 0 d Plantations spéciales 1,681 4,125 1,681 4,125 1,681 4,125 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 106,183 0 106,183 0 106,183 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 1,028 0 1,028 0 0 0 1,028 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 2,370 0 2,370 0 0 0 2,370 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 535 3,948 535 3,948 535 3,948 0 0 0 0

1.2 Forêts de buisson 15,301 0 0 0 0 0 0 0 15,301 0

1.3 Pépinières 195 0 195 0 195 0 0 0 0 0

1.4 Terrain non-boisés 1,258 0 0 0 0 0 0 0 1,258 0

1.5 Arbres de“4 bords” 0 26,414 0 26,414 0 0 0 0 0 0

1.6 Arbres hors les peuplemen 0 47,092 0 0 0 0 0 0 0 47,092

1.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

2. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

3.Terrains non forestiers 1,652,633 0 0 0 0 0 0 1,322,106 330,527 00 0

Sujets

0 00 0

26,414 00 0

0 00 0

0 00 0

0 00 0

0 00 0

0 0283 0

269,841 0269,559 0

0 0269,841 0

0 00 0

0 71,1970 0

0 43,0210 0

0 783,7630 669,545

269,841 783,7630 783,763

Volume Volume296,256 783,763

Actifs forestiersnon économiques

Total immobilisés encours Bois

Actifs forestiǔresActifs cultivés Actifs non cultivés

Total des resourcesforestières

Tableau 6-1-1 Comptabilité des stocks en valeur des resources forestières de Hainan :Stock en valeurs marchandes au début de la période comptale

31/12/1995 Unité:10 mille yuan

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80

Bois Terrains Bois Terrains Bois Volume Surface Volume Surface Volume Surface Surface Volume Surface Volume

1.Ressources forestières 2,792,637 224,483 708,406 141,525 282,731 82,958 17,270 291,972 186,142 1,792,2591.1 Forêts 2,710,434 224,258 679,805 141,300 282,731 82,958 17,270 291,972 170,226 1,738,6561.1.1 Forêts naturelles 2,045,608 0 0 0 0 0 17,270 291,972 171,529 1,753,6351.1.1.1 Peuplements 2,030,629 0 0 0 0 0 17,270 291,972 170,226 1,738,656 a Forêts de production 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 b Forêts de protection 1,746,335 0 0 0 0 0 5,461 179,606 133,144 1,566,729 c Forêt à bois de feu 1,805 0 0 0 0 0 50 904 146 902 d Forêt spéciales 282,488 0 0 0 0 0 11,759 111,462 36,935 171,0251.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 14,979 0 0 0 0 0 0 0 1,303 14,9791.1.2 Plantations 682,387 226,483 682,387 141,483 285,313 85,000 0 0 0 01.1.2.1 Peuplements 679,805 110,880 679,805 29,458 282,731 81,422 0 0 0 0 a Plantations de production 395,780 81,307 395,780 0 0 81,307 0 0 0 0 b Plantations de protection 229,508 23,186 229,508 23,186 229,508 0 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 1,294 115 1,294 0 0 115 0 0 0 0 d Plantations spéciales 53,223 6,271 53,223 6,271 53,223 0 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 0 111,842 0 111,842 0 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 0 1,536 0 0 0 1,536 0 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 0 2,042 0 0 0 2,042 0 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 2,582 183 2,582 183 2,582 0 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 0 0 0 0 0 0 0 0 13,929 01.3 Pépinières 0 225 0 225 0 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 0 0 0 0 0 0 0 0 1,988 01.5 Arbres de“4 bords” 28,601 0 28,601 0 0 0 0 0 0 01.6 Arbres hors les peuplemen 53,603 0 0 0 0 0 0 0 0 53,6031.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 0 0 0 0 0 0 1,254,803 0 313,701 01,568,503 0

Sujets

Total des resourcesforestières

0 00 0

0 28,6010 0

225 01,988 0

183 013,929 0

1,536 02,042 0

6,271 0111,842 0

23,186 0115 1,294

110,880 397,07481,307 395,780

1,303 0226,483 397,074

0 00 0

48,695 00 0

138,605 0196 0

187,496 00 0

411,753 397,074188,799 0

Surface Volume427,895 425,675

Terrains Total Immobilisés Encours

Actifs forestiǔresActifs cultivés Actifs non cultivés

Actifs forestiers nonéconomiques

Tableau 6-1-2 Comptabilité des stocks en valeur des resources forestières de Hainan :Stock en valeurs marchandes à la fin de la période comptale

31/ 12/2000 Unité:10 mille yuan

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81

Terrains Bois Bois Terrains Bois

Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Volume Surface Volume1.Ressources forestières 458,022 6,144,735 246,159 998,186 168,140 368,088 78,019 630,098 32,975 178,888 2,833,6661.1 Forêts 424,208 5,988,901 245,890 942,188 167,871 368,088 78,019 574,100 32,975 145,343 2,733,8301.1.1 Forêts naturelles 180,509 5,068,160 0 0 0 0 0 0 32,975 147,534 2,755,2781.1.1.1 Peuplements 177,124 5,046,712 0 0 0 0 0 0 31,781 145,343 2,733,830 a Forêts de production 96,361 2,536,082 0 0 0 0 0 0 23,808 72,553 755,092 b Forêts de protection 54,336 1,481,658 0 0 0 0 0 0 1,891 52,445 1,332,805 c Forêt à bois de feu 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 d Forêt spéciales 26,427 1,028,972 0 0 0 0 0 0 6,082 20,345 645,9331.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 1,193 0 0 0 0 0 0 0 1,193 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 2,192 21,448 0 0 0 0 0 0 0 2,192 21,4481.1.2 Plantations 249,899 942,188 249,899 942,188 168,609 368,088 81,290 574,100 0 0 01.1.2.1 Peuplements 95,802 942,188 95,802 942,188 21,341 368,088 74,462 574,100 0 0 0 a Plantations de production 74,446 573,621 74,446 573,621 0 0 74,446 573,621 0 0 0 b Plantations de protection 19,659 350,332 19,659 350,332 19,659 350,332 0 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 15 480 15 480 0 0 15 480 0 0 0 d Plantations spéciales 1,681 17,756 1,681 17,756 1,681 17,756 0 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 146,531 0 146,531 0 146,531 0 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 3,558 0 3,558 0 0 0 3,558 0 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 3,270 0 3,270 0 0 0 3,270 0 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 738 0 738 0 738 0 0 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 32,438 0 0 0 0 0 0 0 0 32,438 01.3 Pépinières 269 0 269 0 269 0 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 1,107 0 0 0 0 0 0 0 0 1,107 01.5 Arbres de“4 bords” 0 55,998 0 55,998 0 0 0 55,998 0 0 01.6 Arbres hors les peuplemen 0 99,836 0 0 0 0 0 0 0 0 99,8361.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 1,652,633 0 0 0 0 0 0 0 1,322,106 330,527 0

Tableau 6-2-1 Comptabilité des stocks en valeur des resources forestières de Hainan :Stock en valeurs écologiques au début de la période comptale

31/12/1995 Unité:10 mille yuanActifs forestières

Actifs cultivés Actifs non cultivésActifs fores.non

économiques

Total Immobilisés Encours Terrains

Surface2,312,8822,312,8822,312,8822,312,8821,780,991

148,8520

383,0400000000

000

0000

000

Sujets

Total des resourcesforestières

0000

0

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82

Terrains Bois Terrains Bois Terrains Bois

Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume1.Ressources forestières 489,620 9,448,968 270,845 1,769,398 184,108 864,349 86,737 905,049 17,270 1,223,022 201,505 6,456,5491.1 Forêts 458,030 9,274,696 270,534 1,708,764 183,798 864,349 86,737 844,415 17,270 1,223,022 170,226 6,342,9111.1.1 Forêts naturelles 189,294 7,586,604 0 0 0 0 0 0 17,270 1,223,022 172,024 6,363,5821.1.1.1 Peuplements 187,496 7,565,932 0 0 0 0 0 0 17,270 1,223,022 170,226 6,342,911 a Forêts de production 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 b Forêts de protection 138,605 6,042,320 0 0 0 0 0 0 5,461 621,438 133,144 5,420,883 c Forêt à bois de feu 196 3,827 0 0 0 0 0 0 50 1,916 146 1,911 d Forêt spéciales 48,695 1,519,785 0 0 0 0 0 0 11,759 599,668 36,935 920,1161.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 1,798 20,671 0 0 0 0 0 0 0 0 1,798 20,6711.1.2 Plantations 273,606 1,708,764 273,606 1,708,764 184,050 864,349 89,555 844,415 0 0 0 01.1.2.1 Peuplements 110,880 1,708,764 110,880 1,708,764 29,458 864,349 81,422 844,415 0 0 0 0 a Plantations de production 81,307 842,221 81,307 842,221 0 0 81,307 842,221 0 0 0 0 b Plantations de protection 23,186 635,279 23,186 635,279 23,186 635,279 0 0 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 115 2,194 115 2,194 0 0 115 2,194 0 0 0 0 d Plantations spéciales 6,271 229,070 6,271 229,070 6,271 229,070 0 0 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 154,340 0 154,340 0 154,340 0 0 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 5,315 0 5,315 0 0 0 5,315 0 0 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 2,818 0 2,818 0 0 0 2,818 0 0 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 253 0 253 0 253 0 0 0 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 29,530 0 0 0 0 0 0 0 0 0 29,530 01.3 Pépinières 311 0 311 0 311 0 0 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 1,749 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1,749 01.5 Arbres de“4 bords” 0 60,634 0 60,634 0 0 0 60,634 0 0 0 01.6 Arbres hors les peuplemen 0 113,638 0 0 0 0 0 0 0 0 0 113,6381.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 1,568,503 0 0 0 0 0 0 0 1,254,803 0 313,701 0

Actifs fores.nonéconomiques

Tableau 6-2-2 Comptabilité des stocks en valeur des resources forestières de Hainan :Stock en valeurs écologiques à la fin de la période comptale

31/ 12/2000 Unité:10 mille yuan

Total Immobilisés EncoursSujets

Total des resourcesforestières

Actifs forestiǔresActifs cultivés Actifs non cultivés

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83

Production No Somme Usage No Somme

1.Produits des activités économiques 1 843.14 9.Consommation finale 16 188.50 Produits marchands =

2.Dépenses intermédiaires des activités 2 478.96 9.1Consommation des habitants 17 153.09 0.0347 de PIB

3 PIB avec la méthode de production(ou revenu) 3 364.18 9.2Consomation gouvernementale 18 35.41 Coûts des épuisement=

3.1.Compensation des travailleurs 4 217.27 10.Montant global de la formation de capital 19 219.21 0.0929 de PIB

3.2.Montant net de tax de production 5 36.02 11.Exportation nette 20 0.00 Coûts des dégradation =

3.2.1.Tax de production 6 39.42 11.1Exportation 21 125.60 0.2308 de PIB

3.2.2.Subventions(1) 7 3.40 11.2Importation(1) 22 125.60 PIB vert = 0.9418 de PIB

3.3.Amortissement des actifs immobilisés 8 57.48 12.PIB avec méthode de dépense 23 407.71

3.4.Surplus d’opération 9 53.4113.1.Accumulation nette en Valeur marchanddes actifs forestières 24 -5.62 PIE( EDP) = 0.7109 de PIB

4.Produits marchands des aftifs cultivés forestiers 10 12.64 13.2. Accumulation nette en Valeur écologique desactifs forestières

25 -10.19

5.Coûts des épuisement des actifs forestiers 11 33.84 14. PIB vert avec méthode de dépense 26 402.09 AAccumulation nette en Valeurmarchand =

6.Coûts des dégradation des actifs forestiers 12 84.07 15.Méthode de dépense PIE(EDP) 27 397.52 -0.0138 de PIB

13 16.1. Balance statistique 28 43.53 Accumulation nette en Valeur

7.PIB vert( GeGDP) 14 342.98 16.2. Balance statistique 29 59.11 écologique = -0.0250 de PIB

8.PIE (EDP) 15 258.91 16.3. Balance statistique 30 138.61 Coûts forestiers =

Tableau7-1 Comptabilité de PIB vert des forêts tropicales de Hainan (1995) Unité : 100 millions yuan

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84

1.Produits des activités économiques 1 952.70 9.Consommation finale 16 222.33 Prodits marchands =2.Dépenses intermédiaires des activités 2 542.84 9.1Consommation des habitants 17 176.82 0.0359 de PIB3 PIB avec la méthode de production(ou revenu) 3 409.86 9.2Consomation gouvernementale 18 45.51 Coûts des épuisement=3.1.Compensation des travailleurs 4 244.53 10.Montant global de la formation de capital 19 187.92 0.0500 de PIB3.2.Montant net de tax de production 5 40.54 11.Exportation nette 20 -2.50 Coûts des dégradation =3.2.1.Tax de production 6 44.51 11.1Exportation 21 134.66 0.1242 de PIB3.2.2.Subventions(1) 7 3.97 11.2Importation(1) 22 137.16 PIB vert = 0.9859 de PIB3.3.Amortissement des actifs immobilisés 8 64.69 12.PIB avec méthode de dépense 23 407.75

3.4.Surplus d’opération 9 60.10 13.1.Accumulation nette en Valeurmarchand des actifs forestières

24 -3.41 PIE( EDP) = 0.8618 de PIB

Accumulation nette en valeurécologique = -0.0151 de PIB

13 16.1. Balance statistique 28 -2.117.PIB vert( GeGDP) 14 404.09 16.2. Balance statistique 29 0.25 Coûts forestiers = 0.1742 de PIB8.PIE (EDP) 15 353.20 16.3. Balance statistique 30 48.38

Tableau7-2 Comptabilité de PIB vert des forêts tropicales de Hainan(1997) Unité : 100 millions yuan

Production No Somme Usage No Somme

4.Produits marchands des aftifs cultivés forestiers 10 14.72 13.2. Accumulation nette en Valeurécologique des actifs forestières

25 -6.17

5.Coûts des épuisement des actifs forestiers 11 20.49 26

6.Coûts des dégradation des actifs forestiers 12 50.89 2714.PIB2 vert avec méthode de dépense(GeGDP2)

404.34 Accumulation nette en valeurmarchand = -0.0084 de PIB

401.58

14.PIB1vert avec méthode dedépense(GeGDP1)

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85

Production No Somme Usage No Somme

1.Produits des activités économiques 1 1181.24 9.Consommation finale 16 284.51 Prodits marchands =2.Dépenses intermédiaires des activités 2 662.76 9.1Consommation des habitants 17 218.38 0.0358 de PIB3 PIB avec la méthode de production(ou revenu) 3 518.48 9.2Consomation gouvernementale 18 66.13 Coûts des épuisement=3.1.Compensation des travailleurs 4 299.08 10.Montant global de la formation de capital 19 240.66 0.0373 de PIB3.2.Montant net de tax de production 5 59.63 11.Exportation nette 20 -7.44 Coûts des dégradation =3.2.1.Tax de production 6 64.65 11.1Exportation 21 215.62 0.0925 de PIB3.2.2.Subventions(1) 7 5.02 11.2Importation(1) 22 223.06 PIB vert =0.9986 de PIB3.3.Amortissement des actifs immobilisés 8 83.49 12.PIB avec méthode de dépense 23 517.73 PIE( EDP)=0.9060 de PIB

3.4.Surplus d’opération 9 76.2813.1.Accumulation nette en Valeur marchanddes actifs forestières 24 -3.21

Accumulation nette en valeurécologique = -0.0112 de PIB

6.Coûts des dégradation des actifs forestiers 12 47.98 15.Méthode de dépense PIE(EDP) 27 508.71

  13 16.1.Balance statistique 28 -0.75 Coûts forestiers = 0.1298 de PIB7.PIB vert( GeGDP) 14 517.74 16.2.Balance statistique 29 -3.228.PIE (EDP) 15 469.76 16.3.Balance statistique 30 38.95

Tableau7-3 Comptabilité de PIB vert des forêts tropicales de Hainan(2000) Unité : 100 millions yuan

4.Produits marchands des aftifs cultivés forestiers 10 18.5813.2. Accumulation nette en Valeur é cologiquedes actifs forestières 25 -5.81

Accumulation nette en valeurmarchand = -0.0062 de PIB

26 514.525.Coûts des épuisement des actifs forestiers 11 19.32 14. PIB vert avec méthode de dépense

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Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage SourceA B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

1.Actifs non finan. 1 472.14 185.99 9.74 6.25 102.92 204.72 789.51 295.16 789.511.1Actifs produc. 2 430.50 144.36 9.74 6.25 78.46 189.22 707.92 229.07 707.92dont:coultivés 3 32.16 32.16 0.00 0.00 18.89 11.97 63.02 51.05 63.02 terrains 4 10.37 10.37 0.00 0.00 6.09 3.86 20.32 16.46 20.32 bois 5 21.79 21.79 0.00 0.00 12.80 8.11 42.70 34.59 42.701.1.1Actifs immobilisés 6 323.51 111.14 9.25 5.90 57.21 161.69 551.67 174.25 551.67dont:encours 7 58.76 19.83 7.36 5.32 3.39 0.00 69.52 28.54 69.52 cultivéé 8 13.19 13.19 0.00 0.00 7.74 4.91 25.84 20.93 25.84 terrains 9 6.52 6.52 0.00 0.00 3.83 2.43 12.77 10.34 12.77 bois 10 6.67 6.67 0.00 0.00 3.92 2.48 13.07 10.59 13.071.1.2 Stock 11 88.41 26.10 0.02 0.01 12.59 26.48 127.50 38.71 127.50dont:produits finals 12 29.38 2.74 0.00 0.00 0.00 15.50 44.88 2.74 44.88 encours cultivés 13 18.97 18.97 0.00 0.00 11.14 7.06 37.18 30.12 37.18 terrains 14 3.85 3.85 0.00 0.00 2.26 1.43 7.55 6.12 7.55 bois 15 15.12 15.12 0.00 0.00 8.88 5.63 29.63 24.00 29.631.1.3 Autres actifs 16 18.58 7.12 0.47 0.34 8.66 1.05 28.75 16.11 28.75dont: non corporels 17 13.80 2.10 0.01 0.01 0.00 0.00 13.81 2.11 13.811.2 Actifs non produc. 18 41.63 41.63 0.00 0.00 24.45 15.50 81.59 66.09 81.591.2.1 forêts 19 41.63 41.63 0.00 0.00 24.45 15.50 81.59 66.09 81.59 terrains 20 1.64 1.64 0.00 0.00 0.96 0.61 3.21 2.60 3.21 bois 21 40.00 40.00 0.00 0.00 23.49 14.89 78.38 63.48 78.381.2.2 Autres 22 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.002.Actifs financ.et doits 23 335.34 685.72 103.97 170.70 715.39 548.92 594.57 498.53 14.13 35.21 293.20 18.66 1358.06 1288.52 712.67 704.45 115.07 184.62 1473.13 1473.142.1intérieurs 24 335.34 685.72 103.97 170.70 715.39 548.92 594.57 498.53 14.13 35.21 293.20 18.66 1358.06 1288.52 712.67 704.45 115.07 184.62 1473.13 1473.142.2Extérieurs 36 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.003.Valeurs nettes 37 0.00 121.76 0.00 119.26 0.00 176.21 0.00 102.29 0.00 81.83 0.00 479.25 0.00 859.05 0.00 303.38 0.00 -69.55 0.00 789.504.Actif total,doit et valeur nette 38 807.48 807.48 289.96 289.96 725.13 725.13 600.82 600.82 117.04 117.04 497.91 497.91 2147.57 2147.57 1007.83 1007.83 115.07 115.07 2262.64 2262.64

Tableau 8-1-1 Balance des doits des actifs forestiers de Hainan(avec des prix marchands) 31/12/1995 Unité:100 millions de yuan

Extérieurprovincial Total

domanialesCode Entreprises non financifres Institutions financières Gouv.

Entreprises dom. Institutions dom. Familles Total d'intérieur provincial

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Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage SourceA B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

1.Actifs non finan. 1 1184.22 671.55 59.68 48.56 174.75 358.19 1776.83 894.86 1776.83

1.1Actifs produc. 2 1168.78 656.11 59.68 48.56 166.07 351.38 1745.91 870.74 1745.91

dont:coultivés 3 46.57 46.57 0.00 0.00 26.20 20.52 93.29 72.77 93.29

terrains 4 11.21 11.21 0.00 0.00 6.30 4.94 22.45 17.51 22.45

bois 5 35.36 35.36 0.00 0.00 19.89 15.58 70.84 55.26 70.84

1.1.1Actifs immobilisés 6 744.37 491.05 54.29 44.31 149.57 313.21 1261.44 684.93 1261.44

dont:encours 7 88.15 73.39 6.41 5.29 3.85 0.00 98.41 82.53 98.41

cultivéé 8 21.18 21.18 0.00 0.00 11.91 9.33 42.42 33.09 42.42

terrains 9 7.06 7.06 0.00 0.00 3.97 3.11 14.15 11.04 14.15

bois 10 14.11 14.11 0.00 0.00 7.94 6.22 28.27 22.05 28.27

1.1.2 Stocks 11 222.43 106.83 0.00 0.00 14.49 34.03 270.96 121.33 270.96

dont:produits finals 12 57.00 16.00 0.00 0.00 0.00 5.01 62.01 16.00 62.01

encours cultivés 13 25.39 25.39 0.00 0.00 14.28 11.19 50.87 39.68 50.87

terrains 14 4.14 4.14 0.00 0.00 2.33 1.83 8.30 6.47 8.30

bois 15 21.25 21.25 0.00 0.00 11.95 9.37 42.57 33.20 42.57

1.1.3 Autres actifs 16 201.98 58.23 5.39 4.25 2.00 4.14 213.51 64.48 213.51

dont: non corporels 17 67.99 44.45 1.79 0.00 0.00 0.00 69.78 44.45 69.78

1.2 Actifs non produc. 18 15.44 15.44 0.00 0.00 8.68 6.80 30.92 24.12 30.92

1.2.1 forêts 19 15.44 15.44 0.00 0.00 8.68 6.80 30.92 24.12 30.92

terrains 20 0.86 0.86 0.00 0.00 0.48 0.38 1.73 1.35 1.73

bois 21 14.58 14.58 0.00 0.00 8.20 6.42 29.20 22.77 29.20

1.2.2 Autres 22 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

2.Actifs financ.et doits 23 785.87 1319.31 399.75 630.60 706.65 1105.90 563.69 793.57 67.99 54.57 517.95 31.47 2078.46 2511.25 1031.43 1478.74 594.47 161.86 2672.93 2673.11

2.1 Intérieurs 24 785.87 1319.31 399.75 630.60 706.65 1105.90 563.69 793.57 67.99 54.57 517.95 30.23 2078.46 2510.01 1031.43 1478.74 593.23 161.86 2671.69 2671.87

2.2 Extérieurs 36 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.24 0.00 1.24 0.00 0.00 1.24 0.00 1.24 1.24

3.Valeurs nettes 37 0.00 650.78 0.00 440.70 0.00 -339.57 0.00 -181.32 0.00 188.17 0.00 844.67 0.00 1344.04 0.00 447.55 0.00 432.61 0.00 1776.65

4.Actif total,doit et valeur nette 38 1970.09 1970.09 1071.30 1071.30 766.33 766.33 612.25 612.25 242.74 242.74 876.14 876.14 3855.29 3855.29 1926.29 1926.29 594.47 594.47 4449.76 4449.76

Extérieurprovincial Total

Code Entreprises non financifres Institutions financières

Gouv.

Tableau 8-1-2 Balance des doits des actifs forestiers de Hainan(avec des prix marchands) 31/12/2000 Unité:100 millions de yuan

domomaniales domaniales domaniales Familles

Total d'intérieur provincial

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usage sour. usage sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour usa. sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour.

A B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 201ctifs nn finan. 01 538.22 0.00 252.08 0.00 9.74 0.00 6.25 0.00 141.73 0.00 229.32 0.00 938.44 0.00 415.79 0.00 0.00 0.00 938.44 0.001.1Actifs de produc. 02 418.51 132.37 9.74 6.25 71.42 184.75 703.85 225.78 0.00 703.85 dont:cultivés 03 30.08 30.08 0.00 0.00 17.67 11.20 58.95 47.75 0.00 58.95 terrains 04 8.59 8.59 0.00 0.00 5.04 3.20 16.82 13.63 0.00 16.82 bois 05 21.50 21.50 0.00 0.00 12.63 8.00 42.13 34.13 0.00 42.131.1.1Actifs fixés 06 310.33 0.00 97.95 0.00 9.25 0.00 5.90 0.00 49.47 0.00 156.78 0.00 545.25 0.00 169.06 0.00 0.00 0.00 545.25 0.00 dont:encours 07 58.76 0.00 19.83 0.00 7.36 0.00 5.32 0.00 3.39 0.00 0.00 0.00 69.52 0.00 28.54 0.00 0.00 0.00 69.52 0.00 culturés 08 9.91 9.91 0.00 0.00 5.82 3.69 19.43 15.74 0.00 19.43 terains 09 7.56 7.56 0.00 0.00 4.44 2.82 14.82 12.00 0.00 14.82 bois 10 2.35 2.35 0.00 0.00 1.38 0.88 4.61 3.73 0.00 4.611.1.2.Stocks 11 89.61 0.00 27.30 0.00 0.02 0.00 0.01 0.00 13.30 0.00 26.92 0.00 129.85 0.00 40.61 0.00 0.00 0.00 129.85 0.00 dont:products et stocks 12 29.38 0.00 2.74 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 15.50 0.00 54.88 0.00 12.74 0.00 0.00 0.00 54.88 0.00 encours cultiv. 13 20.17 20.17 0.00 0.00 11.85 7.51 39.53 32.02 0.00 39.53 terrains 14 1.02 1.02 0.00 0.00 0.60 0.38 2.00 1.62 0.00 2.00 bois 15 19.15 19.15 0.00 0.00 11.25 7.13 37.52 30.39 0.00 37.521.1.3.autres non financ 16 18.58 0.00 7.12 0.00 0.47 0.00 0.34 0.00 8.66 0.00 1.05 0.00 28.75 0.00 16.11 0.00 0.00 0.00 28.75 0.00 dont:non corporels 17 13.80 0.00 2.09 0.00 0.01 0.00 0.01 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 13.81 0.00 2.91 0.00 0.00 0.00 13.81 0.001.2Actifs non produc 18 119.71 119.71 0.00 0.00 70.31 44.57 234.59 190.01 0.00 234.591.2.1 forêts 19 119.71 119.71 0.00 0.00 70.31 44.57 234.59 190.01 0.00 234.59 terrains 20 1.68 1.68 0.00 0.00 0.99 0.63 3.30 2.67 0.00 3.30 bois 21 118.03 118.03 0.00 0.00 69.32 43.94 231.29 187.34 0.00 231.291.2.2.Autres nonproduc. 22 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.002Actifs financ.et passifs 23 335.34 685.72 103.97 170.70 715.39 548.92 594.57 498.53 14.13 35.21 293.20 18.66 1358.06 1288.52 712.67 704.45 115.07 184.62 1473.14 1473.142.1 Intérieur 24 335.34 685.72 103.97 170.70 715.39 548.92 594.57 498.53 14.13 35.21 293.20 18.66 1358.06 1288.52 712.67 704.45 115.07 184.62 1473.14 1473.142.2 Extérieur 36 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.003Valeur net. actifs 37 0.00 187.84 0.00 185.35 0.00 176.21 0.00 102.29 0.00 120.64 0.00 503.86 0.00 1007.98 0.00 424.01 0.00 -69.55 0.00 938.444Actifstotals ,pssifs totals,Valeur nette des actifs totals 38 873.56 873.56 356.05 356.05 725.13 725.13 600.82 600.82 155.86 155.86 522.52 522.52 2296.50 2296.50 1128.46 1128.46 115.07 115.07 2411.58 2411.58

domaniales domaniales

Tableau 8-2-1 Balance des passifs des actifs verts de la province de Hainan (Comptabilité d’après les prix écologiques)  31/12/1995 Unité:100millions de yuan

Entreprises non financi. Etablissements financi. Intérieur prov.TotalExtérieurGouv. Familles

Code domaniales

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89

usage sour. usage sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour. usa. sour.A B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

1ctifs nn finan. 01 1226.54 0.00 713.87 0.00 59.68 0.00 48.56 0.00 198.56 0.00 376.84 0.00 1861.62 0.00 894.71 0.00 0.00 0.00 1861.62 0.00

1.1Actifs de produc. 02 1164.63 651.96 59.68 48.56 163.73 349.55 1737.59 797.97 0.00 1737.59 dont:cultivés 03 42.42 42.42 0.00 0.00 23.86 18.69 84.97 66.28 0.00 84.97 terrains 04 9.17 9.17 0.00 0.00 5.16 4.04 18.37 14.33 0.00 18.37 bois 05 33.25 33.25 0.00 0.00 18.70 14.65 66.60 51.95 0.00 66.601.1.1Actifs fixés 06 736.26 0.00 482.94 0.00 54.29 0.00 44.31 0.00 145.01 0.00 309.64 0.00 1245.20 0.00 651.84 0.00 0.00 0.00 1245.20 0.00 dont:encours 07 88.15 0.00 73.39 0.00 6.41 0.00 5.29 0.00 3.85 0.00 0.00 0.00 98.41 0.00 82.53 0.00 0.00 0.00 98.41 0.00 culturés 08 13.07 13.07 0.00 0.00 7.35 5.76 26.18 20.42 0.00 26.18 terains 09 7.81 7.81 0.00 0.00 4.39 3.44 15.65 12.21 0.00 15.65 bois 10 5.26 5.26 0.00 0.00 2.96 2.32 10.53 8.21 0.00 10.531.1.2.Stocks 11 226.39 0.00 110.79 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 16.72 0.00 35.77 0.00 278.88 0.00 81.65 0.00 0.00 0.00 278.88 0.00 dont:products et stocks 12 57.00 0.00 16.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 5.01 0.00 62.01 0.00 16.00 0.00 0.00 0.00 62.01 0.00 encours cultiv. 13 29.35 29.35 0.00 0.00 16.51 12.93 58.79 45.86 0.00 58.79 terrains 14 1.36 1.36 0.00 0.00 0.76 0.60 2.72 2.12 0.00 2.72 bois 15 27.99 27.99 0.00 0.00 15.74 12.34 56.07 43.73 0.00 56.071.1.3.autres non financ 16 201.98 0.00 58.23 0.00 5.39 0.00 4.25 0.00 2.00 0.00 4.14 0.00 213.51 0.00 64.48 0.00 0.00 0.00 213.51 0.00 dont:non corporels 17 67.99 0.00 44.45 0.00 1.79 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 69.78 0.00 44.45 0.00 0.00 0.00 69.78 0.001.2Actifs non produc 18 61.92 61.92 0.00 0.00 34.83 27.29 124.03 96.74 0.00 124.031.2.1 forêts 19 61.92 61.92 0.00 0.00 34.83 27.29 124.03 96.74 0.00 124.03 terrains 20 0.86 0.86 0.00 0.00 0.48 0.38 1.73 1.35 0.00 1.73 bois 21 61.05 61.05 0.00 0.00 34.34 26.91 122.30 95.40 0.00 122.301.2.2.Autres nonproduc. 22 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

2Actifs financ.et passifs 23 785.87 1319.31 399.75 630.60 706.65 1105.90 563.69 793.57 67.99 54.57 517.95 31.47 2078.46 2511.25 1031.43 1478.74 594.47 161.86 2673.11 2673.11

2.1 Intérieur 24 785.87 1319.31 399.75 630.60 706.65 1105.90 563.69 793.57 67.99 54.57 517.95 30.23 2078.46 2510.01 1031.43 1478.74 593.23 161.86 2671.87 2671.87

2.2 Extérieur 36 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.24 0.00 1.24 0.00 0.00 1.24 0.00 1.24 1.24

3Valeur net.actifs 37 0.00 693.10 0.00 483.02 0.00 -339.57 0.00 -181.32 0.00 211.98 0.00 863.32 0.00 1428.83 0.00 447.40 0.00 432.61 0.00 1861.62

4Actifstotals,pssifs totals,Valeur nette des actifs totals

38 2012.41 2012.41 1113.62 1113.62 766.33 766.33 612.25 612.25 266.55 266.55 894.79 894.79 3940.08 3940.08 1926.14 1926.14 594.47 594.47 4534.73 4534.73

Extérieur

Code domaniales

Tableau 8-2-2 Balance des passifs des actifs verts de la province de Hainan (Comptabilité d’après les prix écologiques)

domaniales domaniales

31/12/2000 Unité:100millions de yuanEntreprises non financi. Etablissements financi. Intérieur prov.

TotalGouv. Familles

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Entreprisesdomaniales

Institutiondomaniales

Uitsésdomanials

A B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101.Actifs artifficiels 01 47.96 45.47 176.21 102.29 38.50 451.78 714.45 186.26 -69.55 644.901.1 Actifs fixés 02 310.33 97.95 9.25 5.90 49.47 156.78 525.83 153.32 0.00 525.83 dont:encours 03 58.76 19.83 7.36 5.32 3.39 0.00 69.51 28.54 0.00 69.511.2 Stoc 04 69.44 7.13 0.02 0.01 1.45 19.41 90.32 8.59 0.00 90.32 dont:produits finaux et articls 05 29.38 2.74 0.00 0.00 0.00 15.50 44.88 2.74 0.00 44.881.3 Autre actifs artifficiels 06 18.58 7.12 0.47 0.34 8.66 1.05 28.76 16.12 0.00 28.76 dont:actifs non corporels 07 13.80 2.09 0.01 0.01 0.00 0.00 13.81 2.10 0.00 13.811.4 Actifs nets financiers au étrangers 08 -350.38 -66.73 166.47 96.04 -21.08 274.54 69.55 8.23 -69.55 0.002.Ressources naturelles 09 124.72 124.72 0.00 0.00 73.25 46.44 244.41 197.97 0.00 244.412.1 Actifs naturels 10 73.79 73.79 0.00 0.00 43.34 27.47 144.60 117.13 0.00 144.602.1.1 Actifs forestiers 11 73.79 73.79 0.00 0.00 43.34 27.47 144.60 117.13 0.00 144.60 Terrains 12 12.01 12.01 0.00 0.00 7.05 4.47 23.53 19.06 0.00 23.53

Bois 13 61.78 61.78 0.00 0.00 36.28 23.00 121.07 98.07 0.00 121.072.1.2 Autres actifs( non production) 14 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.002.2 Resources naturelles (non actifs) 15 50.93 50.93 0.00 0.00 29.91 18.96 99.81 80.85 0.00 99.81

2.2.1 Actifs écologiques forestiers 16 50.93 50.93 0.00 0.00 29.91 18.96 99.81 80.85 0.00 99.81 Terrains 17 8.26 8.26 0.00 0.00 4.85 3.08 16.19 13.11 0.00 16.19 Bois 18 42.67 42.67 0.00 0.00 25.06 15.89 83.62 67.73 0.00 83.622.2.2 Autres resources naturelles (non actifs) 19 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.003.Capital humain 20 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.004 Total general des patrimonies natinaux 25 172.69 170.19 176.21 102.29 111.75 498.22 958.86 384.23 -69.55 889.31

Familles

Tableau 9-1-1 Comptabilité de patrimoines nationaux de la province de Hainan (avec des prix marchands) 31/12/1995 Unité:100 millions de yuan

code Gouver-nement

Exté-rieur

Total

Entreprises nonfinancières Institutions financière Total de l’intérieur

provinciale

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91

Entreprisesdomaniales

Institutiondomaniales

Uitsésdomanials

A B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101.Actifs artifficiels 01 588.77 542.81 -339.57 -181.32 153.29 817.34 1219.83 514.78 432.61 1652.441.1 Actifs fixés 02 723.19 469.87 54.29 44.31 137.66 303.88 1219.02 651.84 0.00 1219.02 dont:encours 03 88.15 73.39 6.41 5.29 3.85 0.00 98.41 82.53 0.00 98.411.2 Stoc 04 197.04 81.44 0.00 0.00 0.21 22.84 220.09 81.65 0.00 220.09 dont:produits finaux et articls 05 57.00 16.00 0.00 0.00 0.00 5.01 62.01 16.00 0.00 62.011.3 Autre actifs artifficiels 06 201.98 58.23 5.39 4.25 2.00 4.14 213.51 64.48 0.00 213.51 dont:actifs non corporels 07 67.99 44.45 1.79 0.00 0.00 0.00 69.78 44.45 0.00 69.781.4 Actifs nets financiers au étrangers 08 -533.44 -66.73 -399.25 -229.88 13.42 486.48 -432.79 -283.19 432.61 -0.182.Ressources naturelles 09 160.77 160.77 0.00 0.00 90.43 70.85 322.06 251.21 0.00 322.062.1 Actifs naturels 10 62.01 62.01 0.00 0.00 34.88 27.33 124.22 96.89 0.00 124.222.1.1 Actifs forestiers 11 62.01 62.01 0.00 0.00 34.88 27.33 124.22 96.89 0.00 124.22 Terrains 12 12.07 12.07 0.00 0.00 6.79 5.32 24.18 18.86 0.00 24.18 Bois 13 49.94 49.94 0.00 0.00 28.09 22.01 100.04 78.03 0.00 100.042.1.2 Autres actifs( non production) 14 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.002.2 Resources naturelles (non actifs) 15 98.76 98.76 0.00 0.00 55.55 43.52 197.84 154.32 0.00 197.842.2.1 Actifs écologiques forestiers 16 98.76 98.76 0.00 0.00 55.55 43.52 197.84 154.32 0.00 197.84 Terrains 17 9.29 9.29 0.00 0.00 5.23 4.09 18.61 14.52 0.00 18.61 Bois 18 89.47 89.47 0.00 0.00 50.33 39.43 179.23 139.80 0.00 179.232.2.2 Autres resources naturelles (non actifs) 19 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.003.Capital humain 20 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.004 Total général des patrimoines nationaux 25 749.54 703.58 -339.57 -181.32 243.72 888.19 1541.89 765.99 432.61 1974.50

TotalExté-rieurFamilles

Tableau 9-1-2 Comptabilité de patrimoines nationaux de la province de Hainan (avec des prix marchands) 31/12/2000 Unité:100 millions de yuan

Code

Total de l’intérieurprovinciale

Entreprises nonfinancières

Institutionsfinancière Gouver-

nement

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92

A B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101.Actifs artifficiels 01 47.97 45.47 176.21 102.29 38.50 451.78 714.46 186.26 -69.55 644.911.1 Actifs fixés 02 310.33 97.95 9.25 5.90 49.47 156.78 525.83 153.32 0.00 525.83 dont:encours 03 58.76 19.83 7.36 5.32 3.39 0.00 69.51 28.54 0.00 69.511.2 Stoc 04 69.44 7.13 0.02 0.01 1.45 19.41 90.32 8.59 0.00 90.32 dont:produits finaux et articls 05 29.38 2.74 0.00 0.00 0.00 15.50 44.88 2.74 0.00 44.881.3 Autre actifs artifficiels 06 18.58 7.12 0.47 0.34 8.66 1.05 28.76 16.12 0.00 28.76 dont:actifs non corporels 07 13.80 2.09 0.01 0.01 0.00 0.00 13.81 2.10 0.00 13.811.4 Actifs nets financiers au étrangers 08 -350.38 -66.73 166.47 96.04 -21.08 274.54 69.55 8.23 -69.55 0.002.Ressources naturelles 09 336.95 336.95 0.00 0.00 197.89 125.46 660.29 534.83 0.00 660.292.1 Actifs naturels 10 183.21 183.21 0.00 0.00 107.60 68.22 359.03 290.81 0.00 359.032.1.1 Actifs forestiers 11 183.21 183.21 0.00 0.00 107.60 68.22 359.03 290.81 0.00 359.03 Terrains 12 14.25 14.25 0.00 0.00 8.37 5.30 27.92 22.62 0.00 27.92 Bois 13 168.97 168.97 0.00 0.00 99.23 62.91 331.11 268.20 0.00 331.112.1.2 Autresactifs(non production) 14 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.002.2 Resources naturelles (non actifs) 15 153.73 153.73 0.00 0.00 90.29 57.24 301.26 244.02 0.00 301.262.2.1Actifs écologiques forestiers 16 153.73 153.73 0.00 0.00 90.29 57.24 301.26 244.02 0.00 301.26 Terrains 17 9.13 9.13 0.00 0.00 5.36 3.40 17.89 14.49 0.00 17.89 Bois 18 144.60 144.60 0.00 0.00 84.93 53.84 283.37 229.53 0.00 283.372.2.2 Autres resources naturelles (non actifs) 19 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.003.Capital humain 20 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.004 Total général des patrimoines nationaux 25 384.92 382.42 176.21 102.29 236.39 577.24 1374.75 721.09 -69.55 1305.20

Familles

Tableau 9-2-1 Comptabilité de patrimoines nationaux de la province de Hainan (avec des prix écologiques) 31/12/1995 Unité:100 millions de yuan

CodeGouver-nement

Total de l’intérieurprovinciale Total

Uitsésdomanials

Exté-rieur

Entreprises nonfinancières

Entreprisesdomaniales

Institutionsfinancière

Institutiondomaniales

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A B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101.Actifs artifficiels 01 588.77 542.81 -339.57 -181.32 153.29 817.34 1219.83 514.78 432.61 1652.441.1 Actifs fixés 02 723.19 469.87 54.29 44.31 137.66 303.88 1219.02 651.84 0.00 1219.02 dont:encours 03 88.15 73.39 6.41 5.29 3.85 0.00 98.41 82.53 0.00 98.411.2 Stoc 04 197.04 81.44 0.00 0.00 0.21 22.84 220.09 81.65 0.00 220.09 dont:produits finaux et articls 05 57.00 16.00 0.00 0.00 0.00 5.01 62.01 16.00 0.00 62.011.3 Autre actifs artifficiels 06 201.98 58.23 5.39 4.25 2.00 4.14 213.51 64.48 0.00 213.51 dont:actifs non corporels 07 67.99 44.45 1.79 0.00 0.00 0.00 69.78 44.45 0.00 69.781.4 Actifs nets financiers au étrangers 08 -533.44 -66.73 -399.25 -229.88 13.42 486.48 -432.79 -283.19 432.61 -0.182.Ressources naturelles 09 491.80 491.80 0.00 0.00 276.64 216.74 985.18 768.44 0.00 985.182.1 Actifs naturels 10 159.43 159.43 0.00 0.00 89.68 70.26 319.38 249.12 0.00 319.382.1.1 Actifs forestiers 11 159.43 159.43 0.00 0.00 89.68 70.26 319.38 249.12 0.00 319.38 Terrains 12 10.05 10.05 0.00 0.00 5.66 4.43 20.14 15.71 0.00 20.14 Bois 13 149.38 149.38 0.00 0.00 84.03 65.83 299.24 233.41 0.00 299.242.1.2 Autres actifs( non production) 14 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.002.2 Resources naturelles (non actifs) 15 332.37 332.37 0.00 0.00 186.96 146.48 665.80 519.32 0.00 665.802.2.1 Actifs écologiques forestiers 16 332.37 332.37 0.00 0.00 186.96 146.48 665.80 519.32 0.00 665.80 Terrains 17 10.06 10.06 0.00 0.00 5.66 4.43 20.15 15.72 0.00 20.15 Bois 18 322.31 322.31 0.00 0.00 181.30 142.04 645.65 503.61 0.00 645.652.2.2 Autres resources naturelles (non actifs) 19 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.003.Capital humain 20 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.004 Total général des patrimoines nationaux 25 1080.57 1034.61 -339.57 -181.32 429.93 1034.08 2205.01 1283.22 432.61 2637.62

Tableau 9-2-2 Comptabilité de patrimoines nationaux de la province de Hainan (avec des prix écologiques) 31/12/2000 Unité:100 millions de yuan

Code

Entreprises nonfinancières

Institutionsfinancière

Familles Total

Uitsésdomanials

Entreprisesdomaniales

Institutiondomaniales

Total de l’intérieurprovinciale Exté-

rieurGouver-nement

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Chapitre 7 Cadre d’analyse des politiques et politiques forestières vertes

La comptabilité des forêts permet d’engendrer une série d’indicateurs précis concernant les stocks et les variations des actifs forestiers, les flux des produits et services forestiers, les valeurs marchandes et proche-marchandes des biens et services forestiers et les valeurs non marchandes pour les services écologiques des forêts. Il s’agit d’un système complet des indicateurs globaux sur les forêts, qui est très utile pour de nombreuses analyses.

1 Analyse sur le développement forestier et la durabilité de la gestion forestière

Le rapport de la comptabilité forestière offre des données détaillées sur les actifs forestiers et la production forestière, qui permettent de révéler les tendances de l’évolution des actifs forestiers. Ainsi, à partir de ces données, il est possible de calculer les critères et les indicateurs prédéfinis pour juger la soutenabilité du développement forestier et la durabilité de la gestion forestière. Par exemple, un développement forestier faiblement soutenable, qui ne se traduit pas par une baisse de la superficie forestière, sera révélé par les résultats de la comptabilité sur les évolutions des ressources des terres forestières, du volume sur pied et des ressources écologiques. Comme le montre le cas du Hainan, entre le début et la fin de la période, la superficie des forêts a augmenté, alors que la valeur totale des forêts a connu une baisse.

2 Analyse sur la contribution globale des forêts à l’économie

Traditionnellement, l’estimation de l’économie forestière et de la contribution de la foresterie à l’économie nationale se limite au secteur de bois, désormais, grâce à la comptabilité des forêts, cette estimation peut s’élargir pour couvrir les produits et services forestiers proche-marchands et les services écologiques des forêts. Ces résultats obtenus à partir des calculs bien fondés, révèlent à la société les vraies valeurs des forêts ainsi que leurs importantes fonctions sociales. Sous l’influence de certaines études de cas, la société actuelle de la Chine commence à connaître ces valeurs importantes des forêts. Les comptabilités forestières périodiques permettront de fournir régulièrement à la société les informations sur les valeurs écologiques des investissements forestiers, ce qui aidera à promouvoir dans la société le système de valeurs moderne sur les forêts.

3 Analyse sur la contribution réelle des forêts aux secteurs concernés

Dans la comptabilité forestière, de nombreux indicateurs montrent les flux et les valeurs des services rendus par les forêts aux secteurs non forestiers, et témoignent ainsi de la forte dépendance de ces secteurs vis-à-vis des forêts.

De plus, les comptes forestiers permettent de distinguer les utilisation économiques des ressources

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forestières et les utilisations pour la survie quotidienne, les bénéfices pour les bénéficiaires directs et ceux pour les bénéficiaires indirects, les bénéfices locaux, les bénéfices « en aval » (par exemple, le secteur d’électricité, l’urbanisme, la pêche) et les bénéfices mondiaux (comme la biodiversité et la fixation de carbone).

Le système de la comptabilité forestière a également mis en évidence les relations entre les forêts et la population rurale que la comptabilité des produits marchands, à elle toute seule, n’arrive pas à révéler. Ces indicateurs peuvent ainsi donner un fort appui à la lutte contre la pauvreté par le biais des politiques forestières.

Enfin, le service de la fixation de carbone et la protection de la biodiversité illustrent également la contribution des forêts à la société et à la planète entière.

4 Analyse sur l’établissement du marché des services écologiques des forêts et la compensation pour les bénéfices écologiques

Dans la comptabilité forestière, les indicateurs sur la fixation de carbone, la conservation des eaux, la biodiversité, et la production de l’oxygène pour certaines régions aideront à établir le marché des services écologiques des forêts, voire à réaliser les transactions de ces services. En général, ces indicateurs peuvent servir de fondements scientifiques pour les transferts budgétaires du gouvernement destinés à la compensation des services écologiques des forêts. Par exemple, en 2004, le gouvernement de la municipalité de Beijing a décidé d’affecter chaque année 200 millions de yuans pour la compensation des services écologiques forestiers, cette décision a été prise d’après un rapport sur la comptabilité forestière réalisé par l’équipe du projet de l’ITTO spécialisée dans ce domaine.

5 Arbitrage entre les utilisations conflictuelles des forêts

De nos jours, le demande globale et la demande structurelle (demande économique et demande écologique) des forêts tropicales s’accroissent de jour en jour. Dans un contexte où la demande variée excède largement l’offre forestière, l’arbitrage entre les utilisations forestières en compétition est devenu un phénomène courant. Cet arbitrage nécessite une bonne connaissance sur la valeur totale des forêts tropicales et sa composition, ou bien sur les bénéfices et les coûts totaux d’un éventuel changement de l’usage des forêts. La comptabilité forestière répond parfaitement à cette nécessité en fournissant des données concernées.

La comptabilité forestière peut également aider à choisir l’objectif de la gestion forestière. Par exemple, la comptabilité forestière montre que la valeur la plus importante des forêts tropicales du Hainan réside dans la protection de la biodiversité et de la conservation des ressources d’eau, et les forêts de Beijing trouvent leur valeur principale dans la conservation des ressources d’eau, l’épuration atmosphérique et la protection de la biodiversité.

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6 Analyse sur l’impact des politiques non forestières sur les forêts

Les politiques ayant un impact sur les forêts sont essentiellement les politiques macro-économiques et les politiques publiques, qui peuvent influencer indirectement les forêts par le biais du système économique. Les tableaux statistiques détaillés fournis par les comptes forestiers peuvent être utilisés pour prévoir les effets de ces politiques non forestières, et élaborer une stratégie de développement économique qui prend en compte les intérêts de tous les acteurs.

7 Analyse sur la contribution de la foresterie au développement durable

Comme le Chapitre 1, les ajustements sur les ressources et l’environnement portent sur une série d’indicateurs macro-économiques : le PIB vert, le revenu disponible soutenable, l’ajustement de la consommation, l’ajustement de l’épargne, et l’ajustement de l’investissement total etc. Le Tableau 1 présente le système d’ajustement des indicateurs suggéré par la FAO.

Tableau 1 Indicateurs macro-économiques après l’intégration des valeurs forestières

Indicateurs classiques de la comptabilité nationale

Ajustements d’après la comptabilité forestière Indicateurs après les ajustements

PIB Valeurs non marchandes des forêts PIB après l’intégration de la valeur totale des forêts

Amortissements du capital fixe Diminution des forêts naturelles Amortissements après l’intégration de la diminution des forêts naturelles

PIN Diminution ou dégradation des forêts naturelles

PIN après l’intégration des pertes des forêts naturelles

Actifs étatiques Valeur des forêts naturelles capitalisées

Actifs étatiques après l’intégration des actifs des forêts naturelles

Source : Manual for environmental and economic accounts for forestry: a tool for cross-sectoral policy analysis (FAO, March 2004).

8 Analyse et synthèse sur les implications politiques

La comptabilité forestière propose un cadre général sur les fonctions des forêts. Le Tableau 2 liste les applications politiques de la comptabilité forestière, parmi lesquelles, les plus importantes sont l’instauration d’un fonds de compensation pour les services écologiques des forêts, l’identification des conflits potentiels entre les différents usages des forêts, et la planification d’une utilisation optimale des forêts. De plus, la comptabilité forestière aide à établir les liens économiques et les coopérations entre les différents secteurs (pour plus de détails, cf. Tableau 3).

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Tableau 2 Applications politiques de la comptabilité forestière

Indicateur /mesure Analyse des politiques Politiques et actions adoptées

1. Contribution économique totale des forêts et bénéfices générés par la gestion soutenable des forêts Valeur totale des forêts, y compris les biens et services non-marchands

Contribution des forêts au PIB Obtenir un budget plus important pour la gestion et l’investissement forestiers

Valeur de services forestiers pour les secteurs non forestiers

Mesure de l’importance économique des services forestiers pour l’agriculture, secteur d’électricité, la pêche, le tourisme, l’approvisionnement d’eau potable en ville, etc.

Elaborer les instruments économiques pour promouvoir l’utilisation soutenable des forêts, par exemple : - Prélever les frais de conservation des

eaux sur les bénéficiaires en aval pour les réinvestir dans la gestion forestière et compenser les régions forestières.

- Prélever les frais de conservation de la biodiversité sur le tourisme pour les réinvestir dans la gestion forestière et compenser les régions forestières.

- Négocier des payements internationaux pour la fixation de carbone.

Identifier les défaillances institutionnelles dans la gestion forestière, par exemple, les secteurs bénéficiaires ne paient pas les services et négligent la gestion forestière.

Valeur des biens et des services utilisés par les communautés locales

Dépendance des communautés locales à l’égard des forêts

Elaborer et appliquer les politiques forestières pour lutter contre la pauvreté.

2. Distribution des bénéfices forestiers entre les différents groupes de la société Bénéfices forestiers respectivement pour le commerce, l’artisanat, la vie quotidienne de la population locale et les bénéficiaires locaux et globaux en aval.

Evaluation de la contribution écologique des zones forestières

Elaborer le plan d’utilisation des ressources forestières, les politiques de la compensation économique et de la mise en contribution des bénéficiaires.

3. La croissance économique est-elle soutenable ou au prix de l’épuisement des forêts ? Valeur des actifs forestiers et coûts de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Indicateurs macro-économiques de la soutenabilité (comme PIN, richesse nationale, diminution des actifs)

Réévaluer la gestion forestière en cas de déforestation.

4. Arbitrage entre les usages conflictuels des forêts Valeur des biens et des services forestiers sous les modes de gestion forestière alternatifs

Mesurer les liens économiques entre la foresterie et les autres secteurs économiques en amont et en aval ; Identifier les arbitrages économiques entre les différents secteurs.

Optimiser l’utilisation des forêts et l’investissement forestier en tenant compte de la valeur totale des forêts (marchande et non marchande). ; Identifier les gagnants et les perdants ; Elaborer les instruments appropriés pour réaliser cette stratégie (frais, payement de compensation, droits de propriété, etc.).

5. Impact des politiques non forestières sur l’utilisation des forêts Analyser les scénarios du développement économique qui tracent la chaîne complète de la causalité allant des politiques macro-économiques et/ou non forestières à leur impact sur la foresterie et l’utilisation des terres.

Identifier les gagnants et les perdants ; Identifier les conflits potentiels entre les objectifs de développement de la foresterie et ceux des autres secteurs. Identifier les conflits entre les différentes divisions d’un même ministère (par exemple, conflits entre le pâturage dans les forêts et l’exploitation forestière).

Identifier les gagnants et les perdants ; Identifier la stratégie optimale de la gestion forestière, fondée sur la résolution des conflits inter- et intra-ministériels ; Elaborer les instruments appropriés pour réaliser cette stratégie (frais, payement de compensation, droits de propriété, etc.).

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9 Politiques vertes

Politiques de l’économie de l’environnement (politiques « vertes ») Le slogan et la volonté du développement durable ne peuvent devenir une réalité qu’à travers l’élaboration et l’application d’une série de politiques et d’institutions concernées. Les politiques de l’économie de l’environnement ou encore appelées « politiques vertes », regroupent toutes les politiques visant à ajuster les externalités des ressources et de l’environnement et à allouer de façon efficiente les ressources environnementales.

L’élaboration de ces politiques « vertes » porte essentiellement sur les aspects suivants :

1) Objectif L’objectif de ces politiques est de remédier aux défaillances de marché en corrigeant les externalités négatives et en récompensant les externalités positives.

2) Principes Le principe de plein-emploi de la capacité de l’environnement ; Le principe d’indemnisation par les destructeurs, « qui détruit, qui paie » (OCDE).

3) Instruments Main visible, par exemple, les interventions administratives… Main invisible, par exemple, création du marché des services environnementaux…

4) Typologie des politiques Les instruments économiques constituent un outil de l’application des politiques environnementales et un support qui véhicule les intentions de ces politiques. Jusqu’au présent, les instruments économiques couramment utilisés par les politiques économiques environnementales peuvent être recensés et regroupés en 9 grandes catégories suivantes :

——Clarification des droits de propriété, y compris les droits d’usufruits ;

——Etablissement des marchés, comme les marchés pour la fixation de carbone et la conservation des eaux, les transactions du quota d’émission des polluants ;

——Instruments fiscaux, y compris la taxe de pollution, la taxe des ressources, la taxe de compensation et les exonérations des taxes, etc. ;

——Prélèvement des frais, y compris les frais pour l’émission des polluants, les frais payés par les utilisateurs, les frais de compensation pour les ressources (environnement) etc. ;

——Système d’amende, y compris les amendes pour infraction aux lois et les amendes pour non respect de contrat etc. ;

——Instruments financiers, y compris les crédits à taux zéro ou à taux préférentiel etc. ;

——Instruments budgétaires, y compris les transferts, les fonds ministériels et les fonds à usage

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spécifique etc. ;

——Système d’indemnisation, y compris l’indemnisation pour les responsabilités juridiques, l’indemnisation pour l’endommagement des ressources environnementales, l’indemnisation d’assurance etc. ;

——Système de titres et de caution, y compris les titres des comportements environnementaux, les titres de traitement des déchets, la caution et les actions etc.

Ces instruments s’appliquent essentiellement aux domaines suivants : le contrôle des pollutions, la protection de la nature, les utilisations des ressources, le rétablissement général de l’environnement d’un bassin fluvial, les problèmes environnementaux internationaux ou globaux, la production et la consommation.

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Tableau 3 Indicateurs principaux sur les biens et les services forestiers

Objectif Indicateurs

Contribution économique des forêts aux autres secteurs de l’économie nationale

Part de la valeur totale des biens et services forestiers dans le PIB (%) Partie des biens et services forestiers incluse dans le PIB et partie non incluse dans le PIB, mesurées en pourcentage dans le PIB

Part de l’emploi forestier dans l’emploi total (national ou régional) (%)

Secteurs non forestiers : Contribution économique des services forestiers aux secteurs économiques non forestiers

Pourcentage des terres produisant les services forestiers Pourcentage d’énergie nationale produite par le bois de feu Pourcentage de touristes qui visitent les forêts Pourcentage de l’emploi des industries (à l’exception de l’industrie de l’exploitation forestière) qui dépendent des services forestiers

Part de la valeur des services forestiers dans le PIB (%) Part de la valeur des services forestiers dans la production et le PIB sectoriel du secteur bénéficiaire (comme agriculture, tourisme, etc.) (%).

Vie rurale : importance économique des forêts pour les communautés rurales

Pourcentage des besoins en énergie satisfaits par le bois de feu Pourcentage des besoins nutritionnels des ménages satisfaits par les forêts Pourcentage des animaux qui pâturent dans les forêts Part de l’emploi forestier dans l’emploi rural (%) Part dans le PIB de la valeur de production des petits producteurs non orientés vers le marché (%)

Part dans la valeur totale des forêts de la valeur de production des petits producteurs non orientés vers le marché (%)

Bénéfices globaux : l’importance économique des services forestiers pour la communauté internationale

Part de la fixation de carbone par les forêts dans les émissions carboniques nationales-globales

Pourcentage des terres destinées à la protection de la biodiversité Part de la valeur de la fixation de carbone dans la valeur totale des forêts et dans le PIB (%).

Source : Manual for environmental and economic accounts for forestry: a tool for cross-sectoral policy analysis (FAO, March 2004).

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Références principales:

1 Rapports spécialisés du projet de recherche PD 39/98Rev.2(M) de l’ITTO :

Zhang Ying : Comptabilité de la valeur du volume sur pied Zhang Ying : Comptabilité de la valeur des terres forestières Jiang Wenlai : Comptabilité de la valeur de la conservation des ressources d’eau des forêts Jin Yanping : Comptabilité de la valeur de la conservation et de l’amélioration du sol des forêts Liu Can : Comptabilité de la valeur économique de la fixation de carbone et de la production

d’oxygène par les forêts Huang Yi : Comptabilité de la valeur de l’épuration de l’environnement des forêts Zhang Tao : Comptabilité de la valeur de protection des forêts Hu Mingxing : Comptabilité de la valeur récréative et touristique des forêts Zhang Ying : Comptabilité de la valeur de la biodiversité des forêts Chen Yong : Comptabilité des bénéfices sociaux des forêts Li Zhongkui : Estimation des valeurs des ressources forestières de la province du Hainan Cao Keyu : Approche de la comptabilité intégrée de l’économie et des ressources forestières

pour la province du Hainan (Version préliminaire).

2 UN/EC/IMF/OECD/WB:Integrated Environmental and Economic Accounting 2003.

3 Eurostat:The European Framework for Integrated Environmental and Economic Accounting for Forests —IEEAF(2002 Edition) 2002.

4 FAO : Manual for environmental and economic accounts for forestry: a tool for cross-sectoral policy analysis, March 2004.

5 Jean-LUC PEYRON : Elaboration d’un système de comptes économiques articulés de la forêt au niveau national, ENGREF.

6 Roger PERMAN : Ressources naturelles et économie de l’environnement (2ème édition, version chinoise), Maison d’édition de l’économie, Beijing, avril, 2002.

7 Hou Yuanzhao (éditeur), Comptabilité des valeurs environnementales des forêts (version chinoise), Maison d’édition de la science et des technologies de Chine, Beijing, février, 2002.

8 Gao Minxue : « Quelques questions concernant la théorie fondamentale de la comptabilité intégrée de l’environnement et de l’économie » (version chinoise), Comptabilité des ressources forestières (Seconde Partie) : Recueil des articles de conférence/Documents clé, Maison d’édition de la science et des technologies de Chine, septembre 2004.

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Rapport de l’exemple

Évaluation des ressources forestières tropicales : Cas de Hainan

Réduction : Evaluation des ressources forestières dans la province de Hainan

1 Aperçu sur les études en Chine et à l’ étranger

Avec la connaissance de l’homme de plus en plus approfondie sur l’irremplaçabilité des fonctions de services des forêts, on prend une importance de plus en plus accentuée sur les études à l’égard de l’évaluation des ressources forestières. Ces dernières années, les études en ces matières ont pris un progrès appréciable.

En 1991,le Comité de l’Environnement de la Fédération internationale des Sciences a tenu une réunion pour l’organisation des recherches spéciales sur la quantification des biodiversités. En 1997, Nature’s Service :Societal Dependene on Natural Ecosystem,dont le rédacteur en chef est M..Daily, a présenté les études spéciales sur les thèmes tels que la conception des fonctions de services, les études sur l’histoire concise,l’évaluation de la valeur de services, les fonctions pour les différents écosystèmes ainsi que les fonctions régionales du genre. M. Costanza et ses collègues ont classifié les fonctions de services des écosystèmes mondiaux et y ont donné leur évaluation. Ecological Economics (no25,1998 et no 29,1999),a spécialement rassemblé,en formes de forum ou de recueils, les documents relatifs aux fruits des études sur la valeur et les fonctions des différents écosystèmes et y ont apporté leur évaluation. De nombreux scientifiques dont M.Bolund P. en 1999;M..Bjorklund J. en 1999;M..Holmund C. en 1999 ont également mené leurs études du point différent de ce propos. Le Japon a fait les recherches sur l’évaluation de la valeur des forêts selon un cadre de Comptabilité contenant les terrains forestiers, les peuplements et les arbres, la conservation et l’épuration des ressources d’eaux, la conservation de la faune et de la flore, la sécurité du territoire (fixation et fonctionnement des sols, arrêts des avalanches et des glissements des pentes, etc.), l’épuration de l’environnement, les paysages ainsi que les loisirs. Le cas est à peu près le même en Corée du sud et à Taiwan.

En Chine, le système du calcul sur les ressources forestières se divise en deux parties : primo, la valeur des substances organiques dans la production forestière (bois et d’autres produits forestiers, biomasse directement ou indirectement provenue de la photosynthèse), secundo, efficience produite dans de divers cas (conservation des ressources d’eaux et du sol, fixation du carbone et production d’oxygène, les loisirs dans les forêts, biodiversités et épuration environnementale). En 1997,Liu Cong et Liu Faming ont donné leur évaluation sur les ressources des forêts

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protectrices dans la province du Gansu. En 1999,Ouyang Zhiyun et Wang Rusong ont fait une analyse sur les fonctions de services écosystématiqes et la théorie et la méthode à propos de l’évaluation de l’écoéconomie. Ouyang Zhiyun, Wang Xiaoke et Miao Hong ont apporté une évaluation sur les fonctions de services de l ‘écosystème terrestre en Chine et une analyse préliminaire sur la valeur écoéconomique. Huang Xingwen, Chen Baiming ont fait des recherches sur la division et l’application des biens écologiques en Chine. Jiang Yanling et Zhou Guangsheng ont fait une estimation sur la valeur globale de services de l’écosystème pour les 38 types de forêts en Chine. Xue Dayuan et Bao Hansheng ont apporté leur évaluation sur la valeur touristique pour connaître les biodiversités dans la Réserve du Mont Changbai. Zhong Yuqian a formé une première conception sur l’évaluation des biens des ressources forestières dans la province du Jiangsu. Hou Zhaoyuan a, pour la première fois, calculé les rentabilités écologiques sur les terrains forestiers, les bois sur pied et les forêts (conservation des ressources d’eaux et du sol, fixation du carbone et production d’oxygène). En 2000,Zhou Bingbing et Li Zhongkui ont calculé les ressources en nature et environnementales à Beijing. Lei Ming, de sa part, a estimé que les normes du calcul de Comptabilité des forêts comprend la superficie des terrains d’usage sylvicole, la superficie des forêts et le volume des bois sur pied. Une conférence internationale a été tenue à Beijing, en octobre 2001, pour l’évaluation des ressources forestières.

2 Évaluation des ressources forestières dans la province de Hainan

La province de Hainan couvre une superficie totale de 33 924 km2. Les statistiques réalisées en 2000 montrent que les terrains d’usage sylvicole occupent une superficie de 1 760 076 ha, soit 51.90% de la superficie totale. Parmi les terrains d’usage sylvicole, on compte 1 495 073 ha de terrains forestiers, 227 600 ha terrains d’arbrisseaux, 37 113 ha de terrains sans arbres et 967 ha de terrains de pépinières.

Pour la province, le volume des arbres sur pied est de 101 781 600 m3, dont celui des peuplements forestiers, de 98 753 800 m3, soit 97,57% du volume total, celui des bois clairsemés, de 646 800 m3, soit 0,6% et celui des arbres épars, de 1 974 300 m3.

L’Ile de Hainan est couverte, au Centre et à l’Est, de forêts humides superforteresses tropicales, de forêts denses tropophiles sempervirentes et de forêts denses humides de montagnes, au Nord, de forêts denses tropophiles semi-sempervirentes et à l’Ouest, de forêts humides caducifoliées tropicales et de savanes tropicales. Les forêts vierges étant peu nombreuses, ce sont pour la plupart des forêts artificielles de croissance rapide et des forêts économiques tropicales, y compris les hévéas.

Dans la Mer de Chine du Sud, les îles coralliennes sont principalement couvertes des forêts denses humides supervirentes, c’est-à-dire des futaies et d’ arbrisseaux. Le type végétal est particulier, mais relativement simple quant à ses espèces.

La plupart de terrains, à peu près de 90% de la superficie totale de la province, sont occupés par les domaines forestiers d’Etat, et le reste appartient aux villes et districts du Centre-Sud, généralement de plus de 45%, sauf Qiongzhou et Tongshida qui en occupent 75%, Baoting, Baisha,

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Wanning,Sanya et les zones de défrichement, plus de 60% tandis qu’au Nord, Lingao,Ding’an et Haikou, par exemple, en possèdent 30%.

2.1 Evaluation des terrains forestiers

D’après la demande de fixation de prix et la méthode d’échantillonnage tratifié,4 villes ou districts ont été choisis parmi les 19 qui représentent 3 types de reliefs (montagnes, basses plates-formes, plaines et terrasses) pour recueillir les prix de marché des terrains forestiers en 1995,et après un traitement synthétique, le prix moyen a été fixé pour les terrains forestiers dans toute la province.

2.1.1 Fixation des prix pour les terrains forestiers

(1 ) Prix pour les terrains des forêts économiques Dans la province de Hainan, les forêts économiques se divisent en forêts oléagineuses, en forêts économiques spéciales, en forêts fruitières, etc., et les forêts économiques spéciales occupent une place prépondérante. La province compte 399 720,20 ha d’hévéas, soit 87,8% des forêts économiques avec le volume de 22 327 312 m3. Ainsi les prix des forêts économiques se fixent-ils essentiellement selon celui des hévéas, c’est-à-dire 23 314,8 yuans/ha. Le prix des terrains forestiers est fixé pour 2 331,48/ha, équivalant à 10% du Celui des forêts économiques.

(2) Prix pour les autres terrains forestiers Dans la province de Hainan, les prix des terrains forestiers se calculent selon la méthode de marché, à voir le tableau 1. Celui des bambous est de 3 300 yuans/ha (selon Luo Jiangbin et d’aures scientifiques). Celui des arbres clairsemés est en moyenne de 181,025yuan/ha.

Tableau 1 Prix synthétiques des terrains forestiers de la province du Hainan

(Unité : yuan/ ha) Terrains forestiers

Terrains des forêts de production

Terrains des forêts protectrices

Terrains desforêts spéciales

Terrains à bois de feu Terres incultes

Coefficient réglé 1,00 1,00 1,00 1,00 0,875 Prix synthétiques 2884,42 2512,46 6888,50 612,0 535,5

Terrains forestiers

Terrains de bambous

Terrains de pépinières

Terrains d’arbrisseaux

Terrains de boisement des jeunes arbres

Terre sans arbres

Coefficient réglé 1,00 1,00 1,00 0,875 0,875 Prix synthétiques 3300 2331,48 612,0 535,5 535,5

2.1.2 Calcul pour la valeur des terrains forestiers

(1) Valeur pour le volume de stock des terrains forestiers La province de Hainan possède la valeur de stock des terrains forestiers, évaluée de 12 ,779 milliards de yuan selon les prix des terrains forestiers et les statistiques des terrains forestiers en l’an 2000.

(2) Valeur pour le volume de flux des terrains forestiers Les données montrent qu’entre le 4ème inventaire et le 5ème inventaire, la province de Hainan a réduit annuellement de 26 300 ha la superficie des terrains forestiers, soit de 5 300 ha , réduisant

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ainsi annuellement une valeur nette de 78 000 000 yuans pour les terrains forestiers.

(3) Parmi les terrains forestiers, la valeur des terrains des forêts économiques est la plus importante, valeur qui s’élève à 11,912 milliards de yuans, et celle des terrains de bambous, de 0,713 milliards de yuan. Quant aux autres terrains forestiers, celle d’arbrisseaux est de première importance, soit de 0,126 milliards de yuan.

2.2 Valeur des bois et des bois d’œuvre

Dans la province de Hainan, les forêts se divisent en forêts de production, en forêts spéciales, en forêts protectrices, en forêts à bois de feu, en forêts de bambous, en arbres clairsemés et en arbres épars.

2.2.1 Fixation des prix des bois sur pied

Par opération inverse et échantillonnage stratifié du coût de revient et après avoir fait une analyse sur les prix de marché des bois en 1995 dans les 3 types des régions (montagnes, basses plates-formes, plaines et terrasses) des 4 villes ou districts parmi les 19,les prix des arbres sur pied, y compris les arbres feuillus naturels, sont de 522 yuans/m3, celui des casuarinas et des feuillus tendres de 174-290 yuans. Le prix des forêts économiques se fixe principalement selon le prix des hévéas. Le tableau 2 et le tableau 3 montrent les prix calculés selon les prix synthétiques des arbres et la superficie et le volume de stock des diverses forêts.

Tableau 2 Prix des arbres prépondérants de la province de Hainan en 2000

(unité:yuan/m3) Arbres

prépondérants Sapin de

Chine Pins Eucalyptus Arbres feuillus naturels Arbres feuillus Casuarinas

Prix 280 350 273 522 174~290 232

Tableau 3 Prix synthétiques de toutes le espèces d’arbres de la province de Hainan (Unité:yuan/ m3,yuan/ha)

2.2.2 Valeur des bois sur pied

Le tableau 4 montre les statistiques sur la biomasse des ressources forestières réalisées en 2000 dans les villes et districts de la province de Hainan.

Espèces d’arbrs

Forêts de production

Forêts protectrices

Forêts spéciales

Forêts à bois de feu

Forêts économiques

Forêts de Bambous

Peuplements clairsemés

Arbres épars

m3 271,5 271,5 271,5 68,42 271,5 271,5Hectare 28844,16 25124,61 68884,98 6120 23314,8 33000 11810,25

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Superficie Volume Superficie Volume Superficie Volume Superficie Montant Supeficie Montant Superficie Réserves

Tongshi 659.81 838.98 105.76 131.5 508.98 616.1 45.07 91.37 47.63 27.56

Baisha 848.66 733.25 392.15 282.84 417.5 375.65 38.97 74.76 0.03 252.55 162.04

Baoting 337.77 286.59 289.5 256.96 48.22 29.5 0.06 0.12 245.02 162.87

Ledong 940.28 1200.93 619.47 920.62 244.75 187.09 76.06 193.22 219.57 120.89

Qiongzhong 1241.8 974.68 885.7 630.1 242.99 101.25 112.58 243.15 0.52 0.18 365.61 238.47

Ding’an 130.23 72.1 95.81 41.89 32.97 29.68 0.08 1.37 0.54 134.04 53.54

Lingao 201.3 93.61 169.65 82.82 31.42 10.69 0.2 0.09 0.03 0.01 102.43 40.03

Wanning 682.02 283.39 187.87 109.8 467.69 169.73 26.45 3.85 411.61 211.73

Danzhou 425.44 212.39 288.38 117.52 136.71 94.66 0.26 0.16 0.08 0.05 563.03 315.14

Lingshui 355.09 401.24 289.99 326.75 30.49 5.53 34.6 68.96 72.33 42.97

Changjiang 394.01 477.72 318.63 450.17 73.76 23.33 1.61 4.21 59.93 34.35

Haikou 28.01 8.34 19.7 6.76 8.31 1.58

Sanya 537.97 338.93 476.2 320.87 39.08 10.31 22.69 7.75 197.27 95.81

Qiongshan 271.64 147.16 204.95 98.63 66.66 48.52 0.04 0.01 188.22 82.31

Wenchang 542.84 225.02 346.97 119.6 195.45 105.3 0.43 0.13 137.71 103.23

Qionghai 320.56 145.52 229.33 88.54 55.64 34.63 35.59 22.35 393.15 206.63

Tunchang 254.02 123.68 195.27 78.12 52.86 42.66 5.51 2.69 0.39 0.22 257.83 150.25

Chengmai 407.23 168.32 296.9 106.39 106.71 59.8 3.58 2.11 0.04 0.02 274.99 151.03

Dongfang 698.76 536.79 509.49 434.62 184.93 97.43 4.28 4.71 0.06 0.03 74.29 33.88

Forêts à bois de feu Forêts économiques(spéciales

Tableau 4 :Statistiques sur les terrains forestiers et le volume sur pied (unité:millions de ha,10milles de m3)

Villes oudistricts

Montant Forêts de production Forêts protectrices Forêts spéciales

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Le tableau 5 montre la quantité de valeur des bois sur pied d’après les prix surmentionnés et la biomasse des ressources forestières.

Tableau 5 Quantité de valeur des bois sur pied de la province en 2000 (unité:yuan/m3

;100million m3;100 million de yuan)

La province de Hainan possède la quantité de la valeur totale des forêts qui s’élève à 29,054 milliards de yuan.

2.2.3 Valeur des bois et des bois de feu

10% du volume des bois sont utilisés comme bois de feu pour les habitants, calculés en référence au paramètre sur la production annuelle nette des forêts, au taux d’utilisation des bois, aux prix moyens locaux de vente par mètre cubent pour les bois sur pied et des bois de feu ainsi que du coût de revient des bois. Le prix moyen des bois de feu est de 26 yuans/(ha·a). Le prix moyen annuel des bois tropicaux et des bois de feu est de 542 yuans/ha. La valeur totale annuelle est de 81 032,96×104 yuans.

2.3 Valeur des produits des bois non-ligueux et des arbres fruitiers

2.3.1 Valeur des produits des bois non ligneux

La valeur des ressources des produits d’arbres non ligneux tropicaux sont principalement des plantes médicinales, plantes fibreuses, palmiers, lianes, fleurs, plantes oléagineuses, animaux sauvages et des coeno-espèces en état sauvage relatives aux plantes et aux volailles. La valeur est ici évaluée seulement, selon des documents peu nombreux, pour les ressources des animales sauvages, des plantes médicinales, des palmiers, des lianes et des fleurs tandis que les plantes oléagineuses,aromatiques,fibreuses et fruitières n’y sont pas comprises car les documents en sont peu nombreux. Et en outre, les rentabilités pour les ressources relatives aux coeno-espèces de plantes et de volailles sauvages ne peuvent être estimées, par exemple, les riz hybridés avec les riz sauvages dispersés dans les forêts humides semi-caducifoliées tropicales ont déjà produit des rentabilités économiques inestimables. Et d’après des documents incomplets, la valeur annuelle pour les rotins de palmier des forêts naturelles tropicales est de 22 yuans/ha, celle pour les fleurs sauvages et les plantes reboisées, de 6 yuans/ha et celle pour les plantes médicinales sauvages, de 6 yuans/ha, totalisant 34 yuans/ha. Donc, le montant annuel de la province est de 5 083,25X104

yuans.

Espèces de forêts Prix Stocks Quantité de valeur Forêts de production 271,5 45,045 122,30 Forêts protectrices 271,5 20,4342 55,48 Forêts spéciales 271,5 7,1965 19,54 Forêts à bois de feu 268,42 0,0105 0,03 Forêts économiques 93,19

Total 290,54

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2.3.2 Valeur des arbres fruitiers

Le tableau 6 montre que la valeur annuelle de la province de Hainan pour la production des forêts économiques et fruitières est de 6,622 milliards de yuan (valeur moyenne entre 1998 et 2000) d’après le calcul des documents (http://www.statictic.hainan.gov.cn/yearbook/).

Tableau 6 Statistiques sur la valeur annuelle des produits économiques et fruitiers

de la province de Hainan

Fruits Production annuelle(t) Prix (yuan/kilo) Valeur (10 mille yuans)

Hévéas(t) 426301 13,20 562717,32 Noix d’arecs (10 mille) 17457 2,318 4032,567 Poivres(t) 16304 40,0 65216 Café(t) 425 11,55 490,875 Arecs(t) 31785 5,50 17481,75 Anacardes(t) 1362 90,20 12285,24

Total 662223,752

2.4 Valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts

2.4.1 Principe et méthode du calcul

(1) Modèle d’équilibrage du débit d’eau Les ressources d’eaux conservées dans les forêts s’évaluent généralement par méthode du projet fantôme(méthode du projet substitutive). Supposons qu’il existe un ouvrage et que sa valeur est calculable, le prix de l’ouvrage peut se substituer à la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts. Prenons comme exemple Jianfengling. Le modèle d’équilibrage du débit d’eau est défini comme modèle d’évaluation des ressources d’eaux conservées. La quantité totale des eaux conservées dans les forêts est la différence entre les précipitations,l’évaporation des eaux et toute autre déperdition dans les zones forestières.

(2) Méthode des mathématiques floue pour la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts Le modèle des mathématiques flous pour la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts est une méthode systématique selon laquelle dans une forêt, les ressources d’eaux conservées sont considérées dans l’ensemble de la société, de l’économie et de l’environnement. Il est convenable que le système de valeur des ressources d’eaux conservées, complexe et flou, soit traité par méthode des mathématiques floue comme suit :

V=(AOR)·S

V : valeur des ressources d’eaux conservées, A : valeur moyenne pondérée des éléments qui ont des effets sur l’évaluation des ressources d’eaux conservées, R : matrice d’évaluation générale composée de celles des éléments particuliers qui décident des ressources d’eaux conservées, et S : vecteur des prix des ressources d’eaux :

S =(P,P1,P2,P3,O) P : prix le plus élevé des eaux locales, et ; P1, P2, P3: valeurs numériques vectorielles de P.

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2.4.2 Prix des ressources d’eaux conservées

Il y a de nombreuses méthodes substitutives pour fixer le prix unitaire des ressources d’eaux conservées dans les forêts. La capacité de conservation des ressources d’eaux dans les forêts est calculée, dans le présent article, selon le coût unitaire de la construction de réservoirs en Chine entre 1988 et 1996,soit 0,86 yuan/m3.

2.4.3 Valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts

Jianfengling, couvré des forêts denses humides subalpines tropicales, y introduit annuellement 2 911 mm d’eaux avec l’écoulement sur écorce de 7,06%. 78,88% des pluies s’introduisent dans les forêts et 14,06% sont perdues sur les cimes d’arbres. 1504,60 mm d’eaux s’écoulent des forêts, ce qui représente 52,92% des précipitations. L’écoulement rapide et l’écoulement de base en sont respectivement de 22,14% et de 77,86%. Et d’autre part, 1 370,60 mm,soit 47,08% des pluies, s’évaporent naturellement.

Si les données d’expérimentation susmentionnées sont considérées comme celles de conservation des ressources d’eaux dans les forêts, on en déduit le coefficient d’écoulement de 0,5292. Et par ailleurs, la valeur des ressources eaux conservée à Jianfengling est de 79,717 millions de yuan, par référence aux précipitations moyennes de 2 265 mm marquées depuis des années, au coefficient de 0,5292,à la superficie des forêts de 77 333 hectares en 2000,et au coût de revient de 0,86 yuan/m3 selon la capacité des réservoirs. Ainsi la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts de la province de Hainan est de 15,41164 milliards de yuan.

2.5 Valeur pour la conservation du sol

2.5.1 Valeur pour la diminution de perte des ressources foncières

La superficie des ressources foncières protégées est calculée selon la quantité d’érosion du sol et l’épaisseur du sol local, et la valeur pour la diminution de perte des ressources foncières forestières est calculée selon les prix fonciers (prix de location).

La province de Hainan diminue par superficie unitaire une perte moyenne de 6,3076 t/ha du sol érodé, qui s’évalue à une superficie de 0,00079 h/m2. En 2000,la province comptait au total 1 495 073,33 ha des forêts, ce qui ont diminué la perte du sol érodé s’évaluant à la superficie de 1 181,11 ha. La diminution de perte totale du sol érodé est évaluée à 554 380 yuan d’après le prix moyen des 3 (826 775+503 092+333 274)

2.5.2 Valeur pour la diminution de perte de la fertilité du sol dans les forêts

En 1996,la province de Hainan était couverte d’une superficie végétale de 1 907 468,97 ha, comprenant les forêts et les plantations tropicales. Les différents types de forêts ont subi une perte (N,P,K) totale de 1 907 468,01 yuans (voir le tableau 7),soit de 19,83 yuans/ha pour la diminution de perte du sol végétal, d’où une valeur totale de 29,647 304 millions de yuan concernant la diminution de perte pour la province.

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Tableau 7 Valeur pour la diminution de perte de fertilité du sol dans les forêts (ha, yuan/a) Végétations Superficie N P K

Mangroves 1801 1177,37 17,77 98,12Forêts protectrices 63466 63900,72 858,44 6218,65forêts à bois de feu 8137 62748,95 501,39 5164,64Plantations tropicales et forêts économiques 551087 5364568,5 47908,77 496030,41Arbrisseaux 627983 10331811 83864,59 911957,25Conifères tropicaux 6792 121606,2 1202,51 9338,22Forêts denses humides 501705,01 2170772 153843,14 1799603Forêts de ravin 3832 244147,5 1751,2 14514,35Forêts de montagnes 99734 10141957 64656,52 517943,44Forêts supervirentes de montagnes 36484 4086307,25 26298,44 184475,98Taillis des cimes de montagnes 6447 861753,38 5540,2 34332,94

Total(yuan) 1907468,01 33450749,87 386442,97 3979677Données de Xiao Han sur l’évaluation de l’économie écologique sur l’Ile de Hainan, voir Revue académique de l’Ecologie,N°4,2000.

2.5.3 Valeur pour la diminution de stagnation et de dépôt de la vase

De la quantité du sol érodé, la vase stagnée, la vase déposée et la vase rejetée dans la mer représentent respectivement 33%, 24%, 37%, ce qui permet de calculer la valeur pour la diminution de la vase stagnée et déposée dans les forêts.

La province de Hainan a diminué la perte du sol de 9 430 324,54 tonnes.

Valeur pour la diminution de la vase stagnée dans les forêts⑴ Cette diminution est de 3 112 007,10 tonnes. Le déblayage de vase coûtant 12 yuans/t, la valeur est de 31 120 071 yuans pour la diminution de la vase stagnée.

(2) Valeur pour la diminution de la vase déposée dans les forêts Cette diminution est de 2 263 277,89 tonnes. Le déblayage de la vase coûtant 10 yuans/t, la valeur est de 22 632 779 yuans pour la diminution de la vase déposée. La province de Hainan a diminué la vase stagnée et la vase déposée avec la valeur de 53,7529 millions de yuan (31 120 071+22 632 779=53 752 850).

2.5.4 Valeur pour la conservation du sol

(1) La quantité du retour annuel des éléments N, P, K dans les forêts feuillues. Tableau 8 Quantité du retour annuel N, P, K des litières

(2) Valeur pour la quantité N, P, K du retour des litières La quantité N, P, K du retour annuel des litières est d’abord convertie en quantité des 3 engrais correspondants, puis la valeur est calculée pour la quantité N, P, K du retour des litières selon les prix des engrais.

Superficie des forêts N P K 1 km2 8,65㎏ 3,77㎏ 9,88㎏ 14 950,73 km2 129,33 t 56,37 t 147,72 t

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En mars 2003, le bicarbonate d’ammonium se commercialisait en 434,02 yuans/t, le superphosphate d’os en 374,58 yuans/t et le sulfate de potassium en 1 920 yuans/t sur le marché intérieur du pays. Le tableau 9 montre la valeur de la conservation du sol.

Tableau 9 Valeur pour la conservation du sol

Articles Valeur Valeur annuelle pour l’accroissement de l’azote(10 mille yuans) 0.0434*129.33*79/14=31,67

Valeur annuelle pour l’accroissement du phosphate(10 mille yuans) 0.0375*56.37*252/62=8,59

Valeur annuelle pour l’accroissement du potassium(10 mille yuans) 0.1920*147.72*174/78=63,27

Total(10 mille yuans) 103,53

Cela montre que la conservation du sol dans les forêts de la province de Hainan s’élève à 1,0353 millions de yuan.

2.5.5 Valeur globale pour la conservation du sol dans les forêts de la province de Hainan

Valeur pour la diminution de perte des ressources foncières : 554 380 yuans.

Valeur pour la diminution de perte de fertilité du sol : 29 647 304 yuans.

Valeur pour la diminution de stagnation et de dépôt de la vase : 53 752 850 yuans.

Valeur pour la conservation du sol : 1 035 300 yuans.

Valeur globale de la conservation du sol pour la province de Hainan : 84,989 834 millions de yuan.

2.6 Valeur pour la fixation du carbone et la production d’oxygène dans les forêts

2.6.1 Valeur pour la fixation du carbone dans les forêts

(1) La biomasse et le volume d’accroissement net dans les peuplements sont calculés d’après les données obtenues sur les terrains fixes et les modèles sur la biomasse des forêts ;

(2) Le volume de stock et la production annuelle des litières sont calculés selon le résultat de la détermination des litières.

(3) Détermination de la teneur du C dans les organes différents des litières et les degrés de décompositions parmi les échantillons déterminés.

(4) Calcul du stock du C dans la couverture végétale et les litières des forêts.

(5) Prise séparée des échantillons et détermination du stock du C parmi les 10 cm des 100 cm de la couche du sol..

(6) Analyse de la teneur du C organique et construction des modèles sur la teneur du C dans le sol et la profondeur du sol.

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Le tableau 10 présente le volume de stock du C dans les forêts vierges parmi les forêts denses humides de montagnes.

Le volume de stock total du C pour l’ensemble du réseau est à peu près de 342 t/ha, converti en 1,253,77 t/ha du CO2 :

Volume de stock actuel converti en 850-870t/ha du CO2 dans les peuplements ; Volume de stock actuel des litières converti en 10,9267 t/ha du CO2 ; Volume de stok total du C dans le sol converti en 383,1874 t/ha du CO2.

La province de Hainan fixe totalement 1,875 milliard de tonnes du carbone dans les forêts

1,495,073× 1 253,77=187,4477,675

La valeur de stock pour la fixation du carbone est de 461,25 milliards de yuan selon le prix moyen de 246Yuan/t (30 dollars US/t) sur une tonne du CO2.

2.6.2 Valeur pour la fixation du CO2 dans les forêts

En même temps de la fixation du CO2 lors de la photosynthèse dans les forêts, l’écosystème dégage du CO2 en respirant. Ainsi celui-ci peut-il purifier annuellement 1,366 t/ha du CO2

dégagé dans l’air dans les forêts denses humides de montagnes (voir le tableau 10).

Une autre étude réalisée dans la même localité montre que l’écosystème retient annuellement 7,213 t/ha du CO2 dans ces forêts naturellement régénérées âgées de 30 ans, soit 5,30 fois plus que dans les forêts vierges, autrement dit, 4,23 t/ha en moyenne.

Les forêts de la province de Hainan fixent annuellement 6,324,158.79 tonnes du carbone (1,495,073×4,23).

La valeur annuelle de cette fixation est de 1,5557 milliards de yuan.

Tableau 10 Evaluation sur l’équilibrage du C dans l’écosystème des forêts denses humides de montagnes

Articles Quantité des substances sèches*

Quantité convertie en CO2

Quantité calculée en C

Incrément net de la biomasse 6,9213 13,9947 3,8167

Quantité des litières produites 9,3800 17,5956 4,7988

Décrément de respiration des forêts** 22,9341 42,6899 11,6427

Total 39,2354 74,2802 20,2582 Quantité de respiration de la couche des litières*** 3,2684 0,8914

Quantité de respiration du sol*** 26,9559 7,3516

Total 72,9142 19,8857

Balance 1,3660 0,3725 * Volume du CO2 dans les litières par t/ ( ha·a);

** La respiration est déterminée à 24 5℃; *** Le volume de respiration pour les litières et du sol est calculé d’après les données réalisées chaque mois pendant 2 ans et l’équation de régression entre la cadence de respiration ajustée et la chaleur du sol..

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2.6.3 Valeur pour la production d’oxygène dans les forêts

Dans les forêts, une tonne de litières sèches dégage en moyenne 1 408 kg de l’O2.

Les forêts vierges de l’Ile de Hainan produit en moyenne 6,9213 t/(ha·a) de litières sèches.

Le prix moyen pour la production de l’ O2 est de 0,12 yuan/kg.

Les forêts de la province produisent annuellement du CO2 pendant 296,5 jours selon le calcul entre la quantité totale et la quantité annuelle de respiration régulière du CO2.

Production annuelle d’oxygène : 145,6977 ×108 kg (1 408×6,9213×1 495 073). Production finie d’oxygène : 43 196,74×108 kg (296,5×145,6977×108). Valeur de la production annuelle d’oxygène : 1,74837 milliards de yuan

(145,6977 ×108×0,12). Valeur de la production finie : 5183,924 milliards de yuan (17,4837×296,5).

2.7 Valeur pour la protection des forêts

La province de Hainan compte une superficie totale de 643 960 ha des forêts protectrices qui se divisent en 3 catégories : réseau de protection côtière (principalement casuarinas ou mangroves), réseau de brise-vent autour des champs (principalement eulycaptus-casuarinas ou eulycaptus-acacias taiwanais) et réseau de conservation du sol et des eaux.

2.7.1 Valeur pour l’augmentation de production

La province de Hainan compte au total 400 mille ha des champs. D’après les études, de la superficie totale protégée du réseau forestier, 71,7% connaît une augmentation de production, 8,6%, c’est-à-dire celle des terres agricoles concomitantes, en subit une baisse et 19,7% est d’une production moyenne. La production connaît une baisse moyenne de 13%. Les statistiques montrent que les prix du riz et des arachides sont respectivement de 1,2 yuans/kg et de 2 yuans/kg. En calculant ainsi, les forêts protectrices de la province accusent l’augmentation annuelle de 272,592-567,90 millions de yuan grâce à l’amélioration du microclimat. Ces études adoptent la valeur minimale de 272,592 millions de yuan.

2.7.2 Valeur pour la protection contre le vent et la réduction des calamités

En Chine, 10 000 km des forêts protectrices côtières réduisent chaque année la perte de 0,9-1,2 milliards de yuan, perte provoquée par le typhon, ce qui signifie que 1 500 km des forêts protectrices de la province de Hainan réduira annuellement 0,135-0,180 milliards de yuan. Ici, on adopte la valeur minimale de 0,135 milliards de yuan. Ces deux chiffres montrent que les forêts protectrices de l’Ile de Hainan enregistrent une valeur annuelle de 0,408 milliards.

2.8 Valeur pour les loisirs dans les forêts

Le présent article adopte la méthode de capitalisation des bénéfices.

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Cette méthode considère les ressources forestières pour les loisirs comme des actifs pouvant apporter des bénéfices. La valeur d’escompte des plus grands bénéfices réalisés par les loisirs est considérée comme celle des forêts. Le grand nombre des entrées annuelles des voyageurs dans les forêts constitue la capacité des locaux pour recevoir des voyageurs, autrement dit, le plus grand nombre des voyageurs reçus sans porter atteinte à l’environnement écologique des forêts. Le coefficient pour l’étape de développement a été formulé par M. Li Jinchang pour mesurer l’indice des vœux des voyageurs.

(1) Le plus grand nombre d’entrées des voyageurs reçus pour l’année: 1 200 entrées/jour pour la région du voyage écologique de Wuzhishan, 1,40 millions d’entrées/an pour le Parc national des forêts de Jianfengling. Si l’on peut recevoir des voyageurs pour les 365 jours de l’année, le nombre des entrées est en moyenne de 45,87/ha pour la région du voyage écologique de Wuzhisan, le Parc des forêts de la Colline des macaques Dongfang et le Parc national des forêts de Jianfengling. Ainsi peut-on permettre annuellement 69 millions d’entrées de voyageurs dans les forêts de la province de Hainan.

(2) Bénéfices moyens par entrée : 18,15 yuans (en 2000), selon le taux des bénéfices nets moyens de 16,2% pour les principaux parcs des forêts de la province de Hainan et les données sur leur exploitation entre 1999 et 2001.

(3) Taux d’escompte moyen social : 5% (3%-7% pour le présent exemple) dans la limite du taux d’escompte général social et selon les études concrètes sur les ressources forestières et le taux de production en nature des actifs forestiers en Chine.

(4) Coefficient pour l’étape du développement : 0,26 d’après le coefficient Engel de 0,51 en 2000.

Le tableau 11 montre la valeur annuelle pour les loisirs réalisée par les ressources des forêts tropicales et des toutes autres forêts et la valeur globale des actifs de la province.

Tableau 11 Valeur des ressources forestières pour les loisirs de la province de Hainan

(unité : 100 millions de yuan)

2.9 Valeur pour la protection de la biodiversité

(1) Enquête par questionnaire La valeur pour la protection de la biodiversité est réalisée d’après l’état actuel des ressources forestières de la région de Jianfengling et par la méthode d’enquête dite jeu contingent de la valeur dans l’offre d’appel (CVM). Le tableau 12 est le questionnaire adressé aux voyageurs par le Parc national des forêts de Jianfengling. La valeur pour la protection de la biodiversité de Jianfengling est aussi la valeur de la biodiversité générale.

Types des ressources forestières Parcs des forêts Forêts tropicales Ensemble des forêts

Valeur annuelle pour les loisirs 0,33 1,42 3,26

Valeur globale des actifs pour les loisirs 6,60 28,31 65,10

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Questionnaire Le questionnaire comprend Connaissances des voyageurs pour la biodiversité:

Connaissances générales Dépenses

Données personnelles des visités: Revenus de famille Education Age Sexe Profession Composition familiale

Date d’enquête : Févier 2003-mars 2003 Les 27 des 38 questionnaires ont été récupérés avec le taux de 71,05%. Aucune femme n’y a donné la réponse.

Tableau 12 Questionnaire : évaluation des bénéfices pour la protection de la biodiversité dans les forêts de Jianfengling

(1)Combien de yuan voulez-vous verser par an pour protéger la biodiversité dans les forêts de Jianfengling ?

①0—10 ②10—20 ③30—40 ④40—50 ⑤plus de 50

(2)Combien de yuan (10 mille) l’Etat doit-il investir par an pour pouvoir protéger la biodiversité dans les

forêts de Jianfengling ?

①0—100 ②100—200 ③200—300 ④300—400 ⑤400—500 ⑥plus de 500

Le plus grand nombre de voyageurs (70,37%) ont choisi de verser 40-50 yuans ou plus de 50 yuans dans le questionnaire.

55,56% de voyageurs ont choisi plus de 5 millions de yuan que l’Etat doit investir. Ainsi le questionnaire montre t-il qu’on a des vœux plus ou moins grands pour le versement ou l’investissement relatif à la protection de la biodiversité dans les forêts de Jianfengling.

Le tableau 12 témoigne que chaque voyageur veut verser par an 42,22 yuan pour cette protection ; et comme ces forêts peuvent accepter au plus 1,40 millions d’entrées de voyageurs par an et qu’ils veulent verser par an 59,108 millions de yuan, l’Etat doit investir au moins 4,4074 millions de yuan. La moyenne de ces deux chiffres, soit de 31,7577 millions de yuan, constitue la valeur minimale annuelle pour la protection de la biodiversité dans les forêts de Jianfengling, équivalant 710.99 yuans/ha·a.

(2) Méthode du coût de revient d’opportunité Le coût de revient d’opportunité constitue les rentabilités originales abandonnées dans la protection de la biodiversité des forêts tropicales.

D’après des enquêtes, pour protéger la biodiversité des forêts tropicales, la Chine a subi en 1998

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une perte de 679,92 yuans/m3 dans le commerce des bois, l’exploitation multiple des régions forestières, le voyage dans les forêts, la production forestière et l’exportation des bois et de la pâte à papier. C’est là le coût de revient d’opportunité. Ainsi calculant, la valeur était approximativement de 29 625,07 yuans/ha pour la biodiversité dans les régions des forêts tropicales chinoises en 1998.

La valeur de la biodiversité des forêts de Jianfengling est de 710,99yuan/ha·a d’après l’évaluation conditionnelle (CVM) et elle est de 29 625,07 yuans/ha·a d’après la méthode du coût de revient d’opportunité. L’estimation est respectivement de 1,063 milliards de yuan et de 44,292 milliards de yuan pour la valeur de la biodiversité des forêts de la province de Hainan.

2.10 Valeur pour la purification de l’environnement des forêts

La région de Jianfengling est prise comme exemple du calcul.

2.10.1 Valeur pour l’absorption d’anhydride sulfureux

La valeur pour l’absorption d’anhydride sulfureux comprend la valeur pour réduire la nuisibilité à la santé, la corrosion des matériaux de construction et la baisse de la production agricole. La valeur globale de l’absorption d’anhydride sulfureux par les forêts tropicales de Jianfengling,c’est celle pour la réduction de nuisibilité à la santé. D’après une mesure, les forêts tropicales de la région de Jianfengling permettent d’abaisser de 25% d’anhydride sulfureux concentré, réduisant la nuisiblement provoquée par la tuberculose pulmonaire chronique(COPD), l’emphysème pulmonaire(PHD) et la maladie cardio-vasculaire(CCVD), minimisant ainsi l’âge de la vie potentiellement réduite(YPLL. D’après une enquête, les malades sont en moyenne hospitalisés de 30 jours pour la tuberculose pulmonaire chronique(COPD), 38 jours pour l’emphysème pulmonaire(PHD) et 37 jours pour la maladie cardio-vasculaire(CCVD). La valeur est de 10,595 millions de yuan pour l’absorption de d’anhydride sulfureux.

2.10.2 Valeur pour l’absorption du fluorure d’hydrogène, du chlore et des substances radioactives

(1) La teneur de fluorure n’est pas élevée dans la région de Jianfengling. La valeur est évaluée d’après le prix de l’absorption de fluorure d’hydrogène et supposé que les forêts de la région soient toutes des forêts feuillues. Ces forêts absorbent 4,65kg/ha de fluorure. Le prix est fixé en moyenne à 0,16 yuan/kg pour le fluorure d’hydrogène en référence à celui pour l’évacuation dans l’air des substances polluantes par le four à charbon. La valeur est de 35 100 yuans pour l’absorption de fluorure d’hydrogène.

(2) Si la capacité de l’absorption de chlore et des substances radioactives est équivalente à celle de fluorure d’hydrogène et que la valeur est aussi pareille, la valeur globale de l’absorption des 3 substances polluantes est de 105,3 mille yuans dans la région de Jianfengling.

2.10.3 Valeur pour l’absorption de la fumée poussiéreuse

La valeur pour la réduction de poussière dans les forêts est estimée selon le coût de revient pour

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cette réduction par méthode substitutive de dépenses. Comme la région de Jianfengling a la capacité d’arrêter 0,2 t/(ha·a) de la poussière avec le coût de revient de 170 yuans/t, elle réalise annuellement 81,8916 millions de yuan pour cet arrêt dans les forêts tropicales.

2.10.4 Valeur pour le microbicide

Dans la région de Jianfengling, la valeur de microbicide est de 96,7155 millions de yuan, si l’on considère que le coefficient est d’ a115% entre la valeur de microbicide et la valeur écologique des forêts et qu’il est de 10% entre celui entre la valeur d’utilisation directe des bois en nature et la valeur globale des forêts évaluée selon les ressources des bois.

2.10.5 Valeur pour la diminution du bruit

Dans les forêts tropicales de la région de Jianfengling, la valeur de diminution du bruit est de 64,4770 millions de yuan si l’on considère que le coefficient est de 10% entre la valeur de cette diminution et la valeur écologique des forêts.

La valeur globale est de 342,642 millions de yuan selon l’estimation faite entre l’épuration écologique et la diminution du bruit dans les forêts tropicales de la région.

2.11 Valeur pour les avantages sociaux

2.11.1 Valeur pour l’augmentation d’emplois

Les ressources forestières de Jianfengling sont d’une grande influence pour l’augmentation des occasions d’emplois et le développement économique social. Les statistiques suivantes en témoignent :

Primo, accélération du développement des secteurs concernés. (1) L’année 1995 a enregistré 970 familles qui pratiquaient l’économie individuelle, soit 50% des familles employées par l’administration des forêts, et 1 578 personnes qui y étaient engagées représentaient 60,40% des employés de l’administration. La valeur de cette économie était de 13,11 millions de yuan, soit un revenu annuel de 3 681 yuans par personne.

(2) L’année 1996 a enregistré 1 183 familles qui pratiquaient l’économie individuelle, soit 61% des familles employées par l’administration des forêts, et 1 818 personnes qui y étaient engagées représentaient 69,60% des employés de l’administration. La valeur de cette économie était de 1 485 millions de yuan, soit un revenu annuel de 4 339 yuans par personne, 1,8 fois plus que les employés de l’administration.

Secundo, le développement touristique accélère la prospérité du marché, de la restauration, du service et des secteurs qui s’y rapportent.

Les recherches réalisées par la Banque mondiale montrent que le coefficient d’augmentation est de 2,2-4,2 pour les emplois directement fournis par les forêts. En 2000,la région de Jianfengling a directement employé 2 400 personnes. Et dans la même année, les forêts de la région ont créé 5 280-10 000 emplois directs ou indirects. Dans les zones forestières, le revenu personnel était de 2

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922 yuans et la valeur pour les emplois créés était à peu près de 30,00 millions de yuan.

2.11.2 Valeur pour la prévention et la réduction des calamités

Dans la région de Jianfengling, les sécheresses, durables entre novembre de l’année et avril prochain, restreignent gravement la production industrielle et agricole et le développement économique et social.

Actuellement, la méthode relativement directe pour apprécier la valeur de prévention et de réduction des calamités est de diviser les rentabilités en celles de réduction des calamités provoquées par le vent de sables et en celles engendrées par les inondations et les sécheresses. Les calamités susmentionnées font perdre 2-3 millions de yuan à la région de Jianfengling et selon une estimation initiale, les rentabilités sont de 2,50 millions de yuan pour la prévention et la diminution des calamités. Cette estimation signifie que la province de Hainan réalise une valeur de 79,143 millions de yuan pour ce travail.

2.11.3 Valeur pour les sciences et la culture

(1) Forêts tropicales vierges. Premier parc national des forêts humides supervirentes tropicales, Jianfengling possède la plus grande superficie des forêts tropicales vierges les plus bien conservées en Chine et on y trouve toutes les espèces des plantes tropicales avec 2 600 variétés, qui en forment 7 écosystèmes, particulièrement alsophila spinulosa, plante fossile vivante qui existait déjà à l’époque des dinosaures d’il y a plus de 200 millions d’années.

(2) Ressources des animaux rares et précieux. La région compte une vingtaine d’animaux rares protégés par l’Etat, y compris la première catégorie dont des gibbons et des faisans de paon. On remarque plus de 150 espèces d’oiseaux, soit 40% de l’ensemble de l’Ile. Jianfengling est considéré comme banque des gènes des espèces d’animaux et Jardin aérien.

(3) Ressources écologiques des paysages. L’Ile de Hainan présente un site remarquable touristique. Jianfengling compte 18 cimes dépassant 1 000 m qui, avec les plaines côtières, forment l’ensemble de beaux paysages: mont féerique du bouddha couchant, Bassin reflétant la Lune, Sommet de la contemplation du soleil, Grotte solitaire sur l’ancienne route, Vue merveilleuse des trois mers et d’autres paysages culturels.

(4) Exploration La région recèle plus de secrets rarement connus ou même inconnus que les forêts humides superforteresses tropicales d’Amazonie, du Bassin du Congo, de l’Indonésie et de la Malaysia.

(5) Ecologie Après une enquête, les experts de l’ONU ont estimé que les monts de Jianfengling sont la région la plus idéale pour la première étude du projet L’homme et la biosphère, car ces monts permettent de faire toutes les recherches scientifiques. On peut affirmer qu’ils sont d’une grande valeur

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scientifique et culturelle.

(6) Education relativement bonne dans la région forestière D’après une enquête en 1999 sur l’Administration des forêts de la région de Jianfengling, l’état d’éducation entre 7 et 40 ans était comme suit : 174 diplômés d ’écoles spécialisées supérieurses ou secondaires, 1 457 diplômés d’écoles secondaires du 2eme cycle, 1 963 diplômés d’écoles secondaires du 1er cycle et 4 illétrés. En 1999,on a remarqué 1 063 enfants d’âge scolaire qui fréquentaient à 100% l’école et 97% d’entre eux ne cessaient jamais leurs études.

Cependant, les régions environnantes sont relativement arriérées pour les sciences, l’éducation et le travail sanitaire; et particulièrement dans les villages proches de la région, le taux de scolarisation est gravement limité à cause de la pauvreté, des idées arriérées et des difficultés d’accès. Le développement scientifique et culturel de la région et de ses voisines est favorable à l’approfondissement du travail scientifique et culturel et à la protection des sites pittoresques.

3 Résultat et analyse

La valeur des ressources forestières de la province de Hainan est celle des terrains forestiers, des bois, des bois d’œuvre, des produits non-ligneux et fruitiers, des ressources environnementales et des bénéfices sociaux. Comme la province connaît une écologie et un environnement économique relativement stables, il est estimé que la valeur des produits fruitiers, des ressources environnementales et des bénéfices sociaux sont pour l’essentiel constants. Les forêts de la province doivent exister perpétuellement,et il n’en existe pas de limite du temps. Pour ce point, la masse de valeur relative aux études susmentionnées est compensée avec le taux d’escompte de 10% selon l’usage. La valeur actuelle des ressources forestières est calculée comme le tableau 13.

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Tableau 13 Valeur globale des ressources forestières de la provins de Hainan

Catégories Valeur annuelle(yuan)

Valeur actuelle (100 millions de yuan)

A Terrains forestiers 127.79

B Arbres et bois d’œuvres 1 Arbres 2 Bois d’œuvres

81032.96×104

379.68 290.54 89.14

C Produits non ligneuls et arbres fruitiers 1 Ressources des produits non ligneux 2 Arbres fruitiers

5083.25×104 66.22×108

730.41 5.59

728.42 D Ressources environnementales

1 Conservation des ressources des eaux 2 Conservation du sol

Réduction de perte de terrains Réduction de perte de fertilité du sol Réduction de vase stagnée et déposée Conservation du sol

3 Fixation du carbone Quantité du carbone fixé Fixation annuelle du carbone

4 Production d’oxygène Quantité d’oxygène produit Production annuelle d’oxygène

4 Protection Valeur pour l’augmentation de production Valeur pour la réduction des calamités

5 Loisirs dans les forêts 6 Protection de la biodiversité 7 Purification environnementale

Absorption du SO2 Absorption d’HF-,CL-e et substances radioactivesAbsorption de la fumée et de la poussière Bactéricide Diminution du bruit

154.1164×108 8498.98×104 55.438×104 2964.7304×104 5375.2850×104 103.53×104

15.557×108

17.4837×108 4.08×108 2.73×108 1.35×108 3.26×108 442.92×108 80.3410×108 33540.80×104 333.35×104 259245.88×104 306174.19×104 204116.13×104

17701.10 1695.28

9.35

4783.63 4612.5 171.13

5376.24 5183.92 192.32 44.88

35.86 4872.12 883.75

E Rentabilité sociale 1 Augmentation des emplois 2 Prévention et réduction des calamités 3 Sciences et culture

3000×104

7914.3×104 ---

12.01 3.3

8.71

Total 18950.99

La province de Hainan possède la valeur globale de 1895,099 milliards de yuan, dont 1 770,11 milliards de yuan pour celle des ressources envirionnementales,soit 93,40% de la valeur globale. Les ressources environnementales des forêts sont, de l’ordre décroissant : production d’oxygène, protection de la biodiversité, fixation du carbone, conservation des ressources d’eaux, purification environnementale, protection, loisirs dans les forêts et conservation du sol. La valeur quantifiée des rentabiliés sociales est de 1,2 milliards de yuan. Les forêts sont d’une grande valeur pour les recherches scientifiques et culturelles qui méritent de nouvelles études. Pour la province de Hainan, le ratio entre la valeur en nature des forêts et celle des ressources environnementales est de 1 : 15,3, ce qui explique l’importance de la valeur et les caractéristiques pour les ressources environnementales. En outre, le résultat des recherches montre également quelles sont la valeur et l’importance des forêts pour la province de Hainan.

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Composition des valeurs des ressources forestières de la province

La valeur globale des ressources forestières : 1886,656 milliards de yuan(valeur d’aujourd’hui) dont :

Valeur des terrains forestiers :12,779 milliards de yuan Valeur des arbres et des bois d’œuvre :37,968 milliards de yuan Valeur des produits non ligneux et fruitiers :73,041milliards de yuan Valeur des ressources environnementales :1770,110milliards de yuan Valeur déjà connue des rentabilités sociales des forêts : 1,201milliards de yuan

Cela montre que la valeur des ressources environnementales des forêts représente 93,40% de la valeur globale des forêts et 15,30 fois plus que la valeur en nature.

Chapitre 1 Contexte des ressources forestières de la province de Hainan

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1 Contexte

La province de Hainan est une province tropicale située à l’extrémité méridionale de Chine et au sud du tropique du Cancer. La province comprend les régions administratives suivantes: l’Ile de Hainan, les Iles Xisha, les Iles Zhongsha, les Iles Nansha et l’espace maritime (voir la carte). Les villes principales sont Haikou, Sanya, Qionghai et Wuzhishan. Hakou est le chef-lieu de la province. La plus petite province, elle couvre une superficie de 34 mille km2, dont 33,9 mille km2 pour l’île même et l’espace maritime est de 2 millions de km2 . Elle compte une population à un peu près de 7 millions d’habitants. Les Li, les Miao et les Hui sont les minorités nationales principales. Auparavant partie de la province du Guangdong, elle est devenue province en avril 1988. Terrains plats ou terrasses littoraux, 2/3 de la superficie terrestre de l’Ile sont au-dessous de 100 m d’altitude. Le Centre est montagneux, de 500-800 m d’altitude pour la plupart. Mais au Centre-Sud se dressent de hautes montagnes dont le sommet principal, le mont Wuzhishan est de 1 867 m d’altitude. La province compte 154 rivières, courtes pour la plupart, qui prennent leur source des montagnes du Centre, et 18 d’entre elles couvrent une superficie de plus de 500 km2.

La province connaît un climat tropical avec des pluies abondantes. La saison sèche et la saison des pluies sont distinctes. Les typhons sont fréquents. Le rayonnement annuel du soleil est d’à peu près 140 kilocalories/cm2. L’insolation annuelle est de 1 750-2 650 h, avec le taux d’illumination de 50%-60%. L’insolation est plus longue dans les régions côtières de l’Ouest que dans les

montagnes du Centre. La température est en moyenne de 23-25°C et elle est plus élevée au Sud-Ouest qu’au Centre montagneux. Janvier et février sont les mois les plus froids de l’année,

avec une température moyenne de 16-24°C et de 5°C au minimum. Pendant l’été, entre le milieu de mars et la première moitié de novembre, le climat maximal est en moyenne de 25-29°C en juillet et en août. Les pluies sont abondantes dans la plupart de l’Ile avec les précipitations moyennes annuelles de plus de 1 600 mm. L’Est est humide tandis que l’Ouest est sec. Les précipitations sont inégales. Les pluies se concentrent dans les régions montagneuses du Centre-Est, avec les précipitations annuelles de 2 000-2 400 mm, et à l’Ouest dont les pluies étant peu nombreuses, les précipitations sont de 1 000-1 200 mm. La saison sèche dure 6-7 mois entre novembre et mai prochain ; La saison des pluies est entre mai et octobre, avec les précipitations totales de 1 500 mm, soit 70%-90% de celles de l’année. Il s’agit des pluies de front, des pluies d’orage tropicales et des pluies de typhon. Toute l’Ile est très humide, avec la presse de buée de 23-26 cPa(Sanya). Le Centre et les régions côtières de l’Est sont humides ; Les régions côtières du Sud-Ouest sont à demi sèches et les autres régions sont à demi humides.

La province de Hainan n’a pas assez de champs labourables(400 mille ha des champs cultivés au total) et elle ne se suffise pas en céréales. Mais elle a de nombreux produits agricoles spéciaux. Elle est également la plus grande base des semences horticoles. La pêcherie est large. Les ressources minérales sont abondantes: pétrole, gaz naturel, mines de fer, bauxite, cuivre, cobalt... L’industrie salinière est prospère.

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Figure 1 Plan des régions administratives de la province de Hainan

2 Types des végétations forestières

Située au nord de la région tropicale d’Asie, l’Ile de Hainan appartient à l’écosystème tropical des forêts dont les végétations qui, caractérisées par la mousson tropicale, se distinguent des végétations équatoriales. Ces végétations sont composées à plus de 80% de hautes blastogenèses (de Raunkiaer), principalement de gymnospermes. Les plantes ligneuses, très nombreuses, forment des peuplements de futaies. Les peuplements dont la structure est complexe forme distinctement la saison des pluies et la saison sèche. Les futaies, généralement en 2-3 étages arboresents, n’étant pas dominantes en espèces, forment 6-7 étages arbustifs, herbacés et la couverture de litières. Les plantes connaissent beaucoup d’espèces par superficie unitaire, par exemple, sur 100 m2 de terrains de montagne, on en remarque souvent une centaine d’espèces en étage supérieur et en étage inférieur. Les conifères et la végétation secondaire sont d’une tendance simple et foment souvent des peuplements prépondérants isolés. Les futaies supervirentes sont très distinctes en forêts. Parmi touts les peuplements de futaies, les lianes, très abondantes sont d’une certaine influence pour l’environnement en leur sein.

2.1 Types des peuplements des forêts naturelles et répartition

Sur les terrains plats (colline et terrasses de moins de 500 m d’altitude) de l’Ile de Hainan, la végétation, naturelle et supérieure, est de type des forêts humides feuillues tropicales et reflète les particularités de l’environnement local : résistance à la chaleur mais influencée par la vague du froid venu du nord, pluies abondantes mais inégalement réparties en différentes saisons, distinction pour la saison des pluies et la saisaon sèche et différence nette des peuplements pour ces deux saisons. Les forêts de mousson reflètent les particularités des différents habitats (géomorphologie, sol, climat local) :forêts denses humides feuillues et, forêts denses humides

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mixtes (forêts semi-feuillues), forêts humides caducifoliées, les arbres épars, les arbres épineux. Sur les terrains clos devant les montagnes du Sud-Est, les futaies relativement primitives peuvent se transformer en forêts humides supervirentes plus humides et feuillues, ce qui témoigne les bonnes conditions très humides et chaudes dans certaines régions tropicales. En outre, dans les régions plates des forêts de mousson, il existe également des conifères et des peuplements restreints par les facteurs des eaux et ceux de stroma : mangroves côtières, forêts du bord des rives, marais, savanes humides, groupements rupicoles et arénicoles littoraux. Comme les régions de mousson du Sud-Est ont de meilleures conditions humides, les forêts feuillues sont d’un plus grand nombre et largement répandues tandis que les autres types se dispersent dans les habitats différents. En réalité, la plus grande superficie est occupée par les peuplements secondaires et ceux plantés, influencés par les facteurs humains, comme arbres secondaires, arbrisseaux, herbes sur pentes de montagne, savanes sèches ou neutres ainsi que les plantations, les plantes artificielles, les rizières et les champs non irrigués.

Les terrains au-dessus de 500-600 m d’altitude ont des particularités d’habitats montagneux, couvert de nuages et de brouillard et caractérisés par une basse température, une petite évaporation et une humidité pour la toute l’année. La structure du peuplement est d’un type de forêt feuillue subtropicale. Les forêts au-dessus de 1 000 m d’altitude se font voir, par élévation d’altitude, de plus en plus d’arbres épars, témoignant ainsi une tendance du passage vers les conifères de montagne. Les forêts de montagne englobent aussi les peuplements d’altitude et de configuration différente, à savoir les forêts denses humides en bas de montagnes, forêts denses humides subalpines, forêts denses humides de ravin et des taillis sur les cimes de montagne. Dans la végétation d’aujourd’hui, les peuplements relativement primitifs se dispersent seulement dans certaines localités de montagne profonde dont la plus grande superficie est occupée par les peuplements secondaires, particulièrement les arbustes et les gazonnées sur les terrains forestiers exploités.

2.1.1 Évaluation pour les terrains forestiers

Peuplements supérieurs de futaies et végétations typiques, les forêts denses humides supervirentes se dispersent sur la plus grande superficie de l’Ile. Les précipitations annuelles, de 1 500-1 800 mm, se concentrent en été et en automne et elles ne sont que de 20% pour l’hiver et le printemps. Les terrains sont couverts d’une latérite tropicale et même du sol rouge-brique.

Les peuplements, haute de 20-25 m, se forment généralement deux étages pour les futaies et un étage de jeunes arbres pour certaines. Les troncs d’arbres sont relativement gros, mais non droits, avec les couronnes étendues et espacées. Les forêts sont bien ensoleillées et le sol est relativement sec dans la saison sèche. Les étages arborescents sont pour la plupart des arbres humides feuillus supervirents. Les lianes sont à peu près semblables aux forêts denses humides tropicales, mais beaucoup moins nombreuses. Les arbres, les arbrisseaux et les herbacées, tous secondaires, se tendent évidemment vers une végétation sèche et caduque. Comme cette végétation est répartie dans les régions plates de basse altitude, où vivent les hommes depuis très longtemps, on trouve rarement un peuplement protogène. Les terrains incultes sont couverts de jeunes arbres

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secondaires, mais la plus grande superficie est en pente couverte d’arbrisseaux et d’herbes. Ces pentes sont très sèches, parsemées de petits arbres photophiles.

2.1.2 Forêts denses humides mixtes

Les forêts denses humides mixtes se répartissent principalement sur les collines, les terrasses et les bassins secs proches des collines dans la partie ouest de l’Ile dont les habitats sont secs et de température élevée. Avec les précipitations annuelles de 800-1300 mm et inégalement réparties, l’évaporation annuelle est plus élevée aux premières. La saison sèche dure plus de 6 mois. Le sol, type de brique rouge ou brune, contient beaucoup de sable infertile. Les peuplements de petite étendue, sont composés d’arborescents, principalement semi-supervirents ou supervirents, sont en deux étages dont le premier sont d’arborescents épars et le second, de ceux mélangés d’arbrisseaux cespiteux. D’autant plus que les arborescents sont secondaires, les arbres défeuillues sont plus nombreux. Les plantes épineuses poussent partout. Il n’y a presque pas de particularités forestières pour les arbres à racines-contreforts et de grosses lianes ligneuses. Dans les hatitats relativement secs et placés sous l’influence humaine, on trouve souvent des forêts d’arbres défeuillus, isolés, dispersés sur une grande surface. Dans les régions sèches de l’Ouest, on trouve également des arbres clairsemés caducifoliés comme kapoks, arbres et arbrisseaux épineux. Sur les terrains désertiques de grande surface, ce sont les savanes tropicales qui y dominent.

2.1.3 Forêts humides tropicales

Les forêts humides tropicales composent un peuplement de futaies de l’Ile qui, arbres fortement supervirents, accoutumés d’humidité, présente les particularités forestières les plus distinctes. Ce peuplement se trouve seulement sur les terrains relativement clos, au-dessous de 500 m d’altitude devant les montagnes du Sud-Est de l’Ile, où les habitats sont excellents : haute chaleur et humidité pour toute l’année, avec les précipitations annuelles de 2100-2800 mm,même de 3 200 mm dans certains endroits. La saison sèche ne dure que 3 mois. Les forêts sont sombres et humides à l’intérieur et le sol, jaune, est humide pour toute l’année. Les arbres tout droits, généralement à racines-contreforts, avec de nombreuses plantes épithètes. Il y a aussi un grand nombre de lianes ligneuses de nombreuses espèces. Le peuplement est composé d’arbres en moyenne de 35-40 m de haut. Les futaies sont en 3 étages ou plus, et sur le premier, ce sont des arbres de 40 m de haut dont le diamètre à hauteur d’homme atteint 150-180 cm.

Les forêts humides supervirentes tropicales étant ravagées, les forêts composées d’espèces végétales secondaires mais prépondérantes, sont toujours d’espèces supervirentes quoi qu’un nombre d’arbres photophiles y envahissent. Les arbrisseaux secondaires et les herbes sont également supervirents et évidemment distincts des autres peuplements.

2.1.4 Forêts denses humides en bas de montagne

Les forêts denses humides en bas de montagne se dispersent sur les pentes entre 500 m et 1000-1100 m d’altitude, dans les régions centrales de l’Ile. Ces pentes sont couvertes de nuage et de broiuillard, avec l’air humide et une petite évaporation. Le sot, plus ou moins jaune, contient

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une haute teneur en eau et en humus. Les arbres sont de 25-30 m de haut, et même plus de 30 m pour certains. Le peuplement est principalement composé d’arbres tropicaux de montagne, supervirents et feuillus. Les forêts, nommées de forêts humides supervirentes subtropicales, présentent toutes les particularités des arbres supervirents et feuillus subtropicaux quant à leur structure, à leur apparence, à leur composition et à leur habitat.

2.1.5 Forêts denses humides subalpines

Les forêts denses humides subalpines dispersées sur les montagnes à partir de 1 000-1 100 m d’altitude, s’acheminent vers les conifères de montagne. Les conifères s’accroissent nettement en quantité à partir de 1 500 m d’altitude et leur habitat est caractérisé par une basse température, une grande humidité, un vent fort, une mince couche de sol et des rochers nus. Les peuplements, supervirents en apparence pour l’essentiel, sont de 20 m de haut, rarement de 25 m. Les futaies sont généralement en 2 étages dont le premier est de 13-20 m de haut et le second de 7-13 m de haut. Cette espèce d’arbres sont nommés forêts tempérées comme l’habitat est de basse température.

2.1.6 Forêts denses humides de ravin

Les forêts denses humides de ravin, d’une espèce plus humide et plus distincte des forêts de montagne, se dispersent principalement dans les ravins de 350-1 100 m d’altitude, qui sont les habitats clos, caractérisés d’une faible lumière, d’une grande humidité, d’un vent paisible, d’une faible évaporation, d’une température peu élevée et en petit écart. Le peuplement est composé de hauts arbres qui atteignent souvent 40 m même 50 m pour certains. Supervirents en apparence et touffus en couronne, ils sont en plusieurs étages complexes. Les arbres à racines-contreforts, les grosses lianes ligneuses, les plantes épiphytes, les palmacées forment des types distincts de forêts. Les arbres bordés des ravins sont très abondants et distincts en espèces, à savoir les alsophila spinulosa,bananiers sauvages, et les gouets .

2.1.7 Arbrisseaux sur les cimes de montagne

Les arbrisseaux sur les cimes de montagne se trouvent principalement dans les zones verticales des forêts sur les montagnes de 800-1 000 m d’altitude. Le mini-climat est ceci: étendue vaste, grand vent, forte évaporation, basse température en grand écart, nuage et brouillard, grande humidité. La couche du sol est mince, parsemé de roches-mère et les racines des plantes, très denses, s’ancrent dans la couche d’humus profonde. Dans ce peuplement de structure simple, les arbres sont de 6-10 m de haut, et certains atteignent 12-15 m avec les couronnes espacées. Il s’agit des forêts couvertes de mousse sur le sol. Parmi les petits arbres, on trouve surtout un grand nombre de pins sur les cimes de montagne et les pins géants forment une espèce prépondérante de futaies.

2.1.8 Conifères tropicales

Les conifères d’espèce pure de l’Ile sont composées seulement de pins d’Asie du Sud, de bambous et de cyprès. Les conifères de montagne, dispersées parmi les arbres feuillus, ne forment pas une

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forêt pure. Les pins d’Asie du Sud poussent largement sur les collines et les terrasses jusqu’à la hauteur de 600 m d’altitude. Actuellement, une seule grande forêt du genre pur de plus de 10 000 hectares existe dans la végétation de Bawangling. Dans ce peuplement simple, on remarque les arbres de 30 m de haut, qui abritent une clairière parsemée d’arbrisseaux et couverte pour 25% d’herbacées.

2.1.9 Mangroves

Les mangroves sont d’un peuplement particulier tropical le long de la côte. Celles de l’Ile de Hainan se trouvent principalement le long de la côte de l’Est et dans les estuaires du Nord où les habitats sont marqués par la haute chaleur, les fortes précipitations et le vent faible. Le sol est salin mais presque neutre sur la couche supérieure. Dans leur peuplement primaire, les mangroves, apparaissants comme futaies, sont de 11-12 m de haut, tandis que les arbres secondaires sont pour la plupart des arbrisseaux de 3-6 m de haut ; certains arbrisseaux forment des brousses. Les racines grosses en échasses et les fruits vivipares sont leurs particularités importantes. Sur l’Ile de Hainan, on compte 18 espèces de mangroves en 11 familles, comme le long de la côte nord du Vietnam. Dans cette végétation actuelle, les mangroves, relativement secondaires, atteignent 4-6 m de haut, qui forment un peuplement de petites futaies et de plus petits arbrisseaux, mais il existe isolément de certaines mangroves qui atteignent plus de 10 m de haut.

2.1.10 Peuplement d’arénaires tropicaux littoraux

Ce peuplement pousse sur les sables le long de la côte, qui est caractérisé par une chaleur sèche, un soleil brûlant, une haute température sur la surface du sol, quelquefois élevée à plus de

60 °C, un grand vent et une forte évaporation. Le sol est placé sous une influence du vent et des eaux maritimes.

2.2 Les forêts artificielles

Ces dernières années, les forêts artificielles s’accroissent grandement. Ce sont principalement les eucalyptus, les acacias, les casuarinas, les cocotiers et les forêts économiques formées particulièrement des arbres fruitiers dont les jacquiers, les manguiers, les arecs, les litchis. Cependant, les hévéas sont plantés sur une grande surface et, certains estuaires sont plantés des mangroves comme matières tenantes. On a planté également des arbres sauvages locaux de bonne espèce, par exemple les pruniers verts, Gmelina hainanensis. Les acajoux, introduits de l’étranger, sont fortement généralisés dans les forêts reboisées et les jardins.

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Figure 2 Carte des végétations des forêts de la province de Hainan

3 Aperçu sur les ressources forestières

3.1 Aperçu sur les ressources des terrains forestiers

La province de Hainan couvre une superficie totale de 3 392 373,30 ha. D’après les statistiques réalisées en 2000,l’exploitation sylvicole occupent une superficie totale de 1 760 760 ha, soit 51,90% de la superficie totale. Les terrains forestiers sont de 1 495 073,33 ha, dont 643 313,33 ha pour les forêts naturelles, 910 146,67 ha pour les forêts artificielles et 227 600 ha pour les arbrisseaux.

Le Centre et l’Est de l’Ile sont couverts de forêts denses humides tropicales, de forêts denses humides supervirentes et de forêts denses humides de montagne, au Nord, de forêts denses humides semi-supervirentes et à l’Ouest de forêts défeuillues de mousson et de savanes parsemées d’arbres. Les forêts primitives sont rares. Le reste sont les forêts artificielles de croissance rapide et les forêts économiques, y compris les hévéas. Sur les îles coralliennes dans la mer de Chine du Sud, ce sont principalement les arbres supervirents, dont les futaies et les arbrisseaux. La végétation est originale mais les familles de plantes sont simples.

Les plantations d’Etat occupent la plus grande superficie des terrains forestiers, élevée à 90%. Les villes et les districts du Centre et du Sud en occupent généralement 45%, et 75% pour Qiongzhong et Tongshida, 60% pour Baoting, Baisha,Sanya et les fermes de défrichement et moins de 30% pour Lingao,Ding’an et Haikou.

3.2 Ressources forestières

La province de Hainan possède un volume total de stock de 98 753 800 m3 d’arbres sur pied dont 74 175 500 m3 pour les forêts naturelles, 25 225 200 m3 pour les forêts artificielles et 3 027 700 m3

pour le reste d’arbres.

3.2.1 Forêts artificielles

Les forêts artificielles sont composées principalement des forêts à bois, des forêts protectrices, des forêts à bois spéciaux, des forêts à bois de feu et des arbres épars. Les forêts économiques ne sont pas calculées en volume de stock. Actuellement, les forêts artificielles sont de 25 225 200 m3, les forêts à bois, de 14 668 200 m3, les forêts protectrices, de 8 453 300 m3, les forêts à bois de feu, 48

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200m3, les forêts à bois spéciaux, de 1 960 300 m3, les arbres clairsemés, de 95 100 m3, les arbres sporadiques et épars, de 3 027 700 m3. Voir le tableau 1.

3.2.2 Forêts naturelles et mangroves

Les forêts naturelles de l’Ile de Hainan sont d’un volume de stock total de 74 175 500 m3 : 63 809 100 m3 pour les forêts protectrices, 9 747 500 m3 pour les forêts spéciales, 67 300 m3 pour les forêts à bois de feu et 551 700 m3 pour les arbres sporadiques.

Depuis le début de 1994,toutes les forêts naturelles de l’Ile se voient interdites d‘abattage pour être devenues forêts écologiques d’intérêts publics. Il en est de même pour les forêts artificielles situées aux sources et au bord des rivières, autour des réservoirs, le long de la côte et dans les régions sensibles. Les forêts écologiques d’intérêt public se divisent principalement en forêts protectrices et en forêts spéciales. Les forêts protectrices se divisent, selon leur fonction, en forêts à conserver les ressources d’eaux, en forêts à conserver le sol, en forêts à protéger les côtes, en forêts à protéger les champs, etc. Les forêts spéciales se divisent, elles, en forêts de réserves, en forêts du paysage, en mangroves et en autres forêts spéciales..

Les forêts protectrices ont leurs particularités distinctes : prépondérance des arbres feuillus naturels, haute qualité des peuplements et grande proportion des forêts à conserver les ressources d’eaux.

Les forêts spéciales de la province de Hainan sont principalement celles de réserves. En bon état de protection, les forêts naturelles sont inscrites pour l’essentiel comme forêts spéciales. Ainsi les forêts spéciales sont-elles les ressources écologiques importantes protégées par la province.

Les mangroves, les plus complexes de celles de Chine, sont d’une superficie de moins de 5 000 ha,et elles sont réparties à Wenchang, à Qiongshan, à Danzhou, à Lingao, à Sanya, à Chengmai et à Wanning. Wenchang et Qiongsan, deux zones les plus importantes en ces matières, en représentent chacune 40%.

3.2.3 Forêts d’économie

Les forêts d’économie de la province connaissent un grand progrès ces dernières années. Il en est de même, sauf les hévéas traditionnels, pour les arbres fruitiers tropicaux et les autres plantes économiques: principalement litchis, manguiers, longaniers, caféiers, cocotiers, aréquiers. Les hévéas en occupent la plus grande superficie, soit de 85% de la superficie totale. Les hévéas, plantes économiques spéciales, sont d’une grande valeur économique. Et ils peuvent être améliorés et transformés en bois de très bonne qualité. D’après les statistiques, 6 700 ha d’hévéas doivent être régénérés dans la province et pourront fournir 40 mille m3 de bois.

3.2.4 Forêts artificielles tropicales

Ces dernières années, les forêts artificielles tropicales sont en forte progression. Le projet de plantation de 67 mille ha d’hévéas et le projet de 233 mille m2 de forêts pour la production de pâte à papier ont été mis sur pied, accélérant ainsi la plantation des arbres de bonne espèce et de

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haute qualité. Actuellement, la province a déjà reboisé 27 mille ha de cocotiers et 93 mille ha

d’arbres pour la pâte à papier. Une superficie de 21,30 mille ha doit être garantie annuellement pour les forêts artificielles durant le 9eme Quinquennat.

3.3 Ressources des rotins de palmiers

L’Ile de Hainan est l’une des régions productrices des rotins de palmiers en Chine(Xishuang Banna en est une autre). L’Ile compte 3 genres de rotins de palmiers englobant 13 espèces et variantes dont les principales sont des Daemonorops margaritae, des Calamus tetradactylus,C. bonianus, des C. simplicifolius,C. rgregius, des C.faberii, des C.tetradactyloides, C. pulchellus-C. multispcatus, des C. rhabdocladus, C. rhabdocladus var. globulosus, des C. gracilis. Les produits annuels de rotins de l’Ile sont seulement 3 000-5 000 tonnes avec une valeur annuelle de 20-35 millions de yuan parce que les rotins sont de jour en jour épuisées dans les forêts naturelles.

4 Biodiversité des forêts

Paysage biologique original de la région tropicale, l’Ile de Hainan présente les conditions naturelles particulières d’où des ressources abondantes environnementales malgré sa petite superficie.

4.1 Diversification écosystématique

Les forêts naturelles tropicales de l’Ile de Hainan sont les suivantes :

Forêts feuillues tropicales : forêts denses humides supervirentes de montagne, arbrisseaux sur les cimes de montagne, (arbrisseaux sur les cimes couvertes de mousse), forêts de camphriers de Bornéo, forêts denses humides tropicales de montagnes, forêts de mousson humides tropicales, forêts coralliennes supervirentes tropicales, mangroves, forêts de bambous tropicales.

Conifères tropicales : pins d’Asie du Sud (4 colonies de forêts), forêts de nagis longophylles(de petite quantité).

Les forêts denses humides feuillues tropicales de l’Ile de Hainan sont en multiple population, en plusieurs étages, en âges différents et en espèces complexes. Généralement, il n’existe pas de population prépondérante. Il est difficile de distinguer strictement les colonies d’une forêt. Prenons comme exemple Jianfengling : s’il est divisé en 270 lopins standard, on remarque au moins 25-26 colonies de forêts et il en existe 12 pour seules les forêts denses humides tropicales de montagne, ce qui explique l’abondance de la biodiversité des forêts tropicales.

4.2 Diversité des espèces

L’Ile de Hainan est une des régions qui présente une grande diversité des espèces de plantes. La province compte 3 146 (ou 4 200) espèces des 1 210 genres qui forment 242 familles des plantes vasculaires sauvages (Gao Yunzhang, 1989) qui représentent respectivement 11,60% des espèces, 38% des genres et 68,60% des familles ; leur densité est respectivement de 9 274,80 mille/km2, 3 567,20 mille/km2 et 713,40 mille/km2, plus élevée que la densité moyenne en

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Chine (respectivement 282,81, 33,17 et 3,68). Quoique la superficie ne soit que de 0,35% de celle du pays, les espèces des plantes sont variées(Li Deyi, 1995). L’Ile possède aussi d’abondantes ressources animales. Les statistiques montrent qu’elle compte au total 344 espèces d’oiseaux appartenant aux 60 familles et 76 espèces d’animaux appartenant aux 24 familles. Elle compte également plus de 50 espèces d’animaux amphibies, plus de 100 espèces d’animaux reptiles, plus de 4 000 espèces d’insectes dont plus de 600 espèces de papillons, plus de 650 espèces de gros gongus. Cela veut dire que les espèces sont très abondantes.

Les forêts tropicales de l’Ile ne le cèdent en diversité de plantes à aucune région du monde.

Prenons comme exemple de Jianfengling : Située entre 18°23’ et 18°52’de latitude nord et entre 108°36’et 109°05’ de longitude est, les zones forestières de Jianfengling sont d’une superficie de 600 km2 avec leurs alentours, soit 1,80% de la superficie totale de l’Ile. Une des 5 régions du genre de l’Ile, Jianfengling possède 472,27 km2 de zones forestières et forme une série complète de végétations étendues depuis la côte qu’au sommet des montagnes, comprenant les arbrisseaux épineux côtiers, les savanes tropicales, les forêts humides semi-caducifoliées tropicales, les forêts humides supervirentes, les forêts denses humides de ravins sur le versant nord, les forêts denses humides de montagnes, les forêts denses humides sempervirentes tropicales de montagnes, les taillis des cimes de montagnes couvertes de mousse, qui représentent les principales espèces des forêts de la région méridionale de l’Ile. La Réserve des forêts vierges tropicales de Jianfengling abrite la plus grande superficie des forêts vierges tropicales de Chine. Même pour les forêts où des arbres ont été abattus, elles sont couvertes d’arbres à 93% grâce à la régénérescence artificielle, protégeant pour l’essentiel la biodiversité.

A Jianfengling, les forêts tropicales de montagnes, d’une grande variété d’espèces de plantes,

compte sur un lopin standard d’un ha, plus de 198 espèces de futaies de D≥5cm et de lianes ligneuses, ce qui montre que la diversifité des espèces de forêts tropicales est pareille à peu près à celle du monde. Sur un lopin standard d’un ha , on compte, au Ghana, 86-92 d’espèces

de futaies de D≥10cm,52 à Maurice et 60-87 en Amazonie brésilienne (Swain et al, 1987; Cain et al, 1959), tandis qu’on en remarque 154 dans à Jianfengling.

Sur les îles administrées par la province de Hainan, on compte 4 423 espèces de plantes supérieures (les variantes et les sous-espèces comprises) appartenant aux 262 genres des 97 familles. Les récifs coralliens abritent les oiseaux comme les frégates, les pétrels, les goélands, les jadéites bleues, etc. Les îles Xisha en comptent, elles seules, plus de 60. Les animaux principaux sont les bisons et les sangliers. On trouve aussi les lézards et les insectes, principalement des papillons. Plus de 1 000 espèces de poissons vivent dans la mer.

4.3 Diversité héréditaire

Les forêts tropicales constituent également l’origine du gène des nombreuses plantes. Les études (entreprises en 1992 par l’Institut des recherches des plantes tropicales de Chine du Sud et d’autres organismes) ont recensé plus de 280 plantes des coeno-espèces sauvages dans l’Ile de Hainan,

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éparpillées pour la plupart dans les forêts tropicales. Exemple : celles du riz, [Oryza meyeriana (Zoll. et Mor.) Baill. var. granulata (Watt) Duist] et le riz médicinal sauvage, [O. meeriana (zoll. et Mor.) Baill.], poussent dans les savanes tropicales parsemées d’arbres et les forêts humide semi-caducifoliées tropicales des régions du Sud et du Sud-Ouest de l’Ile. Les coeno-espèces sauvages du poivre (Piper nigrum L.) comptent 13 espèces dont P. laetispicum C. DC. et Piper austrosinense Tseng. Les Actiniia chinensis L. comptent 3 coeno-espèces sauvages dont les A.latifolia (Gardn. et Champ.),qui contiennent 2 200 mg du C/100g,dont Vitamine C contient plus de 6-8 fois que les espèces plantées. Les C. hainanensis Huang et Xing sont d’une coeno-espèce des Clausena lansium (Lour.) Merr. Les coeno-espèces sauvages des Artocarpus heterophyllus Lam ont 4 espèces dont des A. hypagyreus Hance. Les coeno-espèces sauvages des Camellia sinensis (L.) O. Ktze ont des C. xanthochroma Feng et Xie. Les Dimocarpus longan Lour dt les Litchi chinensis Sonn. var. euspantanea Hsue végètent également dans les forêts supervirentes tropicales et les forêts tropicales de montagne. Il existe aussi de diverses coeno-espèces pour les ressources sauvages d’une même plante à cause des conditions géographiques et des différences des facteurs écologiques. Prenons comme exemple les kapok: Les Bambax ceiba L. ont 5 espèces dont les fleurs sont respectivement rouge foncé, rouges, oranges, oranges clairs et jaunes. Et les kapoks aux fleurs jaunes sont une espèce ornementale d’une valeur précieuse.

(Note : le texte est retouché par HOU Yuanzhao d’après le texte original de Li Yide et les chiffres relatifs aux ressources des forêts sont renouvelés.)

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Bois Bois Terrain Bois Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume

1.Ressources forestières 1,017,816 130,571 261,835 87,309 104,137 43,262 88,345 127,599 667,6361.1 Forêts 987,538 130,426 251,300 87,164 104,137 43,262 88,345 87,892 647,8931.1.1 Forêts naturelles 741,755 0 0 0 0 0 88,345 90,554 653,4101.1.1.1 Peuplements 736,238 0 0 0 0 0 88,345 87,892 647,893 a Forêts de production 0 0 0 0 0 0 0 0 0 b Forêts de protection 638,091 0 0 0 0 0 50,390 79,490 587,700 c Forêt à bois de feu 673 0 0 0 0 0 245 359 428 d Forêt spéciales 97,475 0 0 0 0 0 37,710 8,043 59,7651.1.1.2 Forêt d'économie 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.3 Bambousaies 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.4 Forêts jeunes 0 0 0 0 0 0 0 0 01.1.1.5 Forêts claires 5,517 0 0 0 0 0 0 2,662 5,5171.1.2 Plantations 252,252 136,522 252,252 87,538 105,088 48,983 0 0 01.1.2.1 Peuplements 251,300 57,773 251,300 15,208 104,137 42,564 0 0 0 a Plantations de production 146,682 42,283 146,682 0 0 42,283 0 0 0 b Plantations de protection 84,533 13,843 84,533 13,843 84,533 0 0 0 0 c Plantations à bois de feu 482 282 482 0 0 282 0 0 0 d Plantations spéciales 19,603 1,366 19,603 1,366 19,603 0 0 0 01.1.2.2 Plantations d'Economie 0 71,955 0 71,955 0 0 0 0 01.1.2.3 Plantations de bambou 0 698 0 0 0 698 0 0 01.1.2.4 Plantations jeunes 0 5,721 0 0 0 5,721 0 0 01.1.2.5 Plantation claires 951 374 951 374 951 0 0 0 01.2 Forêts de buisson 0 0 0 0 0 0 0 34,140 01.3 Pépinières 0 145 0 145 0 0 0 0 01.4 Terrain non-boisés 0 0 0 0 0 0 0 5,567 01.5 Arbres de “4 bords” 10,534 0 10,534 0 0 0 0 0 01.6 Arbres hors les peuplements 19,743 0 0 0 0 0 0 0 19,7431.7 Ecart statistiques 0 0 0 0 0 0 0 0 02. Bois sec gisant 0 0 0 0 0 0 0 0 03.Terrains non forestiers 0 0 0 0 0 0 0 47,149 0

Actifs cultivés Actifs non cultivésImmobilisés Encours

Tableau 1 Comptabilité des ressources forestières de la province de Hainan Le 31 décembre 2000(93-98) Unité: 100 mu (15 mu = 1 ha) ; 100 m3

Sujets

Actifs forestiǔres Actifs forestiersnon économiques

Total des resourcesforestières

264,114 157,698 5,943

TerrainsSurface Volume Surface

Terrains Total

224,261 147,164 5,94396,497 0 5,94393,835 0 5,943

0 0 082,751 0 3,260

481 0 12210,603 0 2,561

0 0 00 0 00 0 0

2,662 0 0136,522 147,164 0

57,773 147,164 042,283 146,682 013,843 0 0

282 482 01,366 0 0

71,955 0 0698 0 0

5,721 0 0374 0 0

34,140 0 0145 0 0

5,567 0 00 10,534 00 0 0

235,745 0 188,596

0 0 00 0 0

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Chapitre 2 Évaluation des terrains forestiers de la province de Hainan

1 Aperçu sur les terrains forestiers

La province de Hainan couvre une superficie totale de 33 924 km2. D’après les statistiques réalisées en 2000,les forêts occupent une superficie totale de 1 760 760 ha, soit 51,90% de la superficie totale. Les terrains forestiers sont de 1 495 073 ha, de 20 240 ha pour les arbres clairsemés, de 227 600 ha pour les arbrisseaux, de 38 140 ha pour les terrains de boisement des jeunes arbres, de 37 113 ha pour les terrains non-forestiers et de 967 ha pour les terrains de pépinières.

2 Définition des terrains forestiers

D’après les statistiques sur les ressources forestières de Chine, celles de la province de Hainan comprennent les terrains forestiers, les terrains d’arbres clairsemés, les terrains d’arbrisseaux, les terrains de reboisement de jeunes arbres, les terrains de pépinières et les terrains non-forestiers. Les terrains forestiers englobent les peuplements, les forêts économiques et les forêts de bambous. Les peuplements se divisent en forêts de production, en forêts protectrices, en forêts à bois de feu et en forêts spéciales selon leurs espèces.

3 Fixation des prix des terrains forestiers

3.1 Méthode pour la fixation des terrains forestiers

Les terrains forestiers sont les terrains où vivent les arbres sur pied, les terrains d’usage sylvicole, y compris les terrains forestiers exploités, les terrains non-forestiers, les terrains pour la construction, les villas, les loisirs et les terrains de golf. Les prix des terrains sont déterminés par les espèces d’arbres, la méthode du reboisement, l’exploitation et le mode de production bu bois. Cet article adopte principalement la méthode des prix de marché en cours et la méthode d’opération inverse des bénéfices pour fixer les prix.

3.2 Détermination des échantillons

La province de Hainan est une province insulaire, gibbeuse au Centre et ondulée de hautes montagnes un peu au sud du Centre. Le présent texte divise la province en régions montagneuses situées au Centre-Sud, en basses plate-formes de montagnes, situées au Centre et à l’Est et en plaines et terrasses dispersées dans les régions côtières, qui représentent respectivement 25,40%, 13,30% et 61,30% de la superficie totale de l’Ile.

D’après la demande de fixation des prix et la méthode d’échantillonnage tratifié, 4 villes ou districts ont été choisis parmi les 19 qui représentent 3 types de reliefs (montagnes, basses

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plates-formes et plaines et terrasses) pour collectionner les prix de marché des terrains forestiers en 1995,et le prix moyen a été déterminé, après un traitement synthétique, pour les terrains forestiers, soit le prix pour toute la province.

En voici la méthode concrète : Chaque échantillon est déterminé d’après la répartition de la proportion d’échantillonnage stratifié :

Echantillon global : N=19 districts ou villes ; Division globale des reliefs en 3 régions : K=3 ; Nombre des districts ou villes de la région i : Ni (i=1,2 ...K) ; Chaque région choisit 1 district ou ville comme échantillon pour la fixation des prix des

terrains forestiers : ns=3 : Nombre unitaire pris de chaque région Ni : ni : n=n1+n2+……+nk ; n1/N1=n2/N2=……=nk /NK=ns/N ni =ns×Ni/N(i=1,2,…… k)

D’après le calcul : n=4. Cela veut dire que pour déterminer impartialement les prix des terrains forestiers de la province de Hainan(19 districts ou ville dans les 3 régions des reliefs), il faut choisir, de façon stratifiée, au moins 4 districts ou villes comme échantillons. Voici la répartition des échantillons choisis (voir le tableau 1).

Tableau 1 Répartition des échantillons stratifiés choisis dans les terrains forestiers de la province de Hainan

(unité : un) Reliefs Montagnes Basses plates-formes Terrasses et plaines

Nombre des districts ou villes 5 6 8 Nombre des échantillons 1 1 2

Dans le calcul, la ville de Tongshi, le district du Changjiang et les 2 villes Haikou et Sanya sont choisis respectivement comme type de montagnes, type de basses plates-formes et type de terrasses et plaines.

3.3 Calcul pour les prix des terrains forestiers

3.3.1 Calcul pour les prix des terres des forêts économiques

D’après les statistiques sylvicoles faites en 2000,les forêts économiques de la province de Hainan se divisent en forêts oléagineuses, en forêts économiques spéciales, en forêts fruitières et en d’autres forêts économiques ; les forêts oléagineuses occupent une superficie de 4 066,53 ha, soit 0,90% de celle des forêts économiques, les forêts économiques spéciales, de 399 720,20 ha, soit 87,80%, les forêts fruitières, de 41 709,20 ha, soit 9,10% et les autres forêts économiques, de 9935,60 ha, soit 2,20%. Par conséquent, les forêts économiques spéciales occupent une place prépondérante parmi les forêts économiques de la province. Et les forêts économiques spéciales sont principalement les hévéas dont la superficie totale est de 399 720,20 ha, soit 87,80% des forêts économiques, avec le volume de stock de 22,327312 millions de m3, soit 55,86 m3/ ha.

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C’est pourquoi les prix des forêts économiques est déterminés principalement par les hévéas. Ces derniers fournissent du caoutchouc et des bois. D’après les statistiques des Annales des statistiques de Hainan, ces dernières années, la production annuelle de caoutchouc de la province est en moyenne de 1 066,5 0 kg/ha, qui se vende à 14 077,80 yuans/ha, le prix de marché étant de 13,20 yuans/kg. Le prix net est de 8 165,10 yuans/ ha, après la déduction du coût de revient et des bénéfices. Et les bois sont utilisés pour fabrication de matériaux, meubles, planches artificielles, etc. Si le calcul est fait d’après les prix des arbres pour bois, à savoir 271,50 yuan/m3, le prix moyen est de 15 149,70 yuans/ha. Si le calcul est fait par surface, le prix des bois est de 23 314,80 yuans/ ha, soit le prix moyen pour les forêts économiques. Le prix moyen est de 2 331,48 yuans/ ha pour les terrains des forêts économiques si le calcul est fait d’après la proportion de 10% entre le prix des terrains forestiers et le prix moyen des forêts économiques.

3.3.2 Calcul pour les prix des terrains des autres forêts

Théoriquement, le prix des terrains forestiers doit être calculé d’après la méthode de réduction des bénéfices. Mais en réalité, il est calculé d’après le prix des montagnes ou celui du fermage des forêts denses humides subalpines et en considérant l’altitude, l’orientation des pentes, l’épaisseur du sol, le degré d’érosion de la matrice du sol, les espèces de forêts, la nature du sol, les facteurs fertilisants et les forces productives. Ainsi les prix sont-ils calculés pour toutes sortes des terrains forestiers de la province de Hainan d’après la méthode du calcul des prix de marché (voir le tableau 2.)

Le prix des terrains de bambous est déterminé à 3 300 yuans/ha selon les statistiques de Luo Jiangbin et d’autres chercheurs.

Pour les terrains des arbres clairsemés dont le volume unitaire est de 43,50 m3/ ha, le prix moyen est de 1 181,0250 yuans/ha.

Tableau 2 Prix synthétiques des terrains des forêts de la province de Hainan

(yuan/ha)

Terrains forestiers Terrains

forestiers de production

Terrains des forêts

protectrices

Terrains des forêts

spéciales

Terrains des forêts à bois

de feu

Montagnes dénudées et

terres incultes

Terrains debambous

Coefficient rajusté 1,00 1,00 1,00 1,00 0,875 1,00 Prix synthétiques des terrains forestiers

2884,42 2512,46 6888,50 612,0 535,5 3300

(Suite du tableau 2 )

Terrains de montagne Terrains depépinières

Terrains d’arbrisseaux

Terrains en boisement des jeunes arbres

Terrains non- forestiers

Coefficient rajusté 1,00 1,00 0,875 0,875 Prix synthétiques des terrains forestiers

2331,48 612,0 535,5 535,5

Notes : (1) Pour les montagnes dénudées, les terrains incultes, les terrains de reboisement des jeunes arbres et les terrains non-forestiers, le coefficient rajusté est de 0,875 par rapport de celui des forêts à bois de feu en considération de l’alinéa 4,article 23,châpitre 2 du Règlement de Cession et de transfert compensable du droit d’utilisation des terres de la Région économique spéciale de Hainan. (2) Les terrains des pépinières sont principalement d’usage économique dont le prix est équivalent à celui des terrains des forêts économiques. (3) Les terrains d’arbrisseaux fournissent également des bois de feu dont le prix est équivalent à celui des terrains forestiers pour bois de feu.

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Le calcul pour les prix des terrains forestiers est respectivement détérminé selon les terrains de montagnes, les collines, les terrasses et les plaines en considérant l’altitude, l’orientation de pentes, l’épaisseur du sol, le degré d’érosion de la matrice du sol, les espèces de forêts, la nature et la fertilité du sol et les forces productives. Selon les statistiques de Zeng Qingbo, Li Yide et d’autres chercheurs, le sol est constitué principalement du sol jaune et du sol jaune-brique pour les terrains de montagnes, ce dernier couvre les régions de montagnes de 650-1 000 m d’altitude où se dispersent la plupart des forêts secondaires grâce aux bonnes conditions de chaleur et d’humidité ; le sol jaune couvre les régions de montagnes de 1 000-1 4000 m d’altitude où dominent la plupart des forêts primitives à cause des activités humaines relativement rares. Le sol latéritique couvre essentiellement les collines de moins de 600 m d’altitude où les terrains sont difficilement labourés, et les plantes agricoles végétèrent avec peine mais les arbres fruitiers, les hévéas, les arbres à bois de feu et les arbres artificiels y poussent facilement. Le sol rouge se couvre sur les plaines et les terrasses littorales de 30-80 m d’altitude. Les végétions sont couvertes de savanes spacieuses et d’arbrisseaux, où les eaux et la chaleur présentent des conditions relativement bonnes et favorables au développement agricole. Par conséquent, les forêts de la province de Hainan se répartissent pour la plupart sur le sol jaune-brique, le sol jaune et le sol latéritique. Les recherches montrent aussi que pour les terrains forestiers, l’humus est plus riche dans le sol jaune que dans le sol jaune-brique et dans le sol latéritique. Quoique l’humus soit plus riche dans les terrains de montagnes que dans ceux des collines, la productivité est plus élevée sur les plaines et les terrasses grâce au labourage facile tandis qu’elle l’est moins sur les collines et les montagnes à cause des activités humaines relativement rares. Donc, dans l’évaluation des terrains forestiers, les prix des terrains de plaines sont plus élevés que ceux des terrains de terrasses, de collines et de montagnes.

Le Règlement de Cession et de transfert compensables du droit d’utilisation des terres de la Région économique spéciale de Hainan approuvé le 18 février 1990 par la 9eme réunion du Comité permanent de l’Assemblée du Peuple de la province de Hainan et promulgué le 26 mars 1990 par le gouvernement de la province dit dans l’alinéa 4,article 23,chapitre 2 concernant la cession compensable des terres d’Etat : « L’exploitation des montagnes dénudées, des terrains incultes, des gazons, des plans d’eaux et des estrans dans le but de la production agricole et sylvicole, de l’élevage, de la pêche et de la production des plantes tropicales, le prix des terrains cédés est réduit de 10-15% selon le droit d’utilisation locale des terres. » Tous les facteurs susmentionnés sont considérés dans le calcul des prix.

4 Calcul pour la valeur des terrains forestiers

4.1 Calcul pour la valeur du volume de stock des terrains forestiers

Le tableau 3 concernant le volume de stock des terrains forestiers en 2000 est fait d’après les prix des terrains forestiers déterminés dans le tableau 2 plus haut et les statistiques réalisées sur les terrains forestiers de la province de Hainan.

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4.2 Calcul pour la valeur du volume de flux des terrains forestiers

Selon les statistiques sur les ressources forestières entre le 4eme inventaire et le 5eme inventaire, la superficie des terrains forestiers de la province de Hainan a été réduite de 26 300 ha, soit de 5 300 ha annuellement, ainsi la valeur des terrains forestiers a-t-elle été réduite annuellement de 78 millions de yuan selon les prix calculés dans le tableau 2.

Tableau 3 Calcul pour la valeur du volume de stock des terrains forestiers de la province de Hainan

(Unité :yuan/ha,100 millions de yuan)

Terrains forestiers Montant Forêts

économiques Forêts de bambous

Terrains d’arbrisseaux

Terrains de reboisement des

jeunes arbres

Terrains forestiers

nus

Terrains de pépinières

Terrains des forêts

exploitées Brûlis

Prix des terrains

forestiers 2331,48 3300 612,0 535,5 535,5 2331,48 535,5 535,5

Valeur 127,79 119,12 7,13 1,26 0,04 0,13 0,03 0,03 0,05

Notes : (1) La valeur ne comprend pas celle des terrains des forêts de production ni celle des terrains des forêts protectrices ni celle des terrains des forêts spéciales ni celle des terrains d’arbres à bois de feu, car elles ont été calculées dans la valeur du volume de stock des forêts de production. (2) La valeur des terrains forestiers nus, des terrains forestiers exploités et des brûlis est calculée comme celle des terrains non-forestiers.

5 Conclusion

L’évaluation des ressources des terrains forestiers montre ceci :

(1) Le prix des terrains des forêts spéciales de la province de Hainan est de 6 888,50 yuans/ha, plus élevé que les autres tandis que ceux des terrains de bambous, des terrains des forêts de production, des terrains des forêts protectrices et des terrains des forêts économiques sont respectivement de 3 300 yuans/ha, de 2 884,42 yuans/ha, de 2 512,46 yuans/ha et de 2 331,48 yuans/ha.

(2) La valeur du volume de stock des ressources des terrains forestiers de la province de Hainan est évaluée à 12,7790 milliards de yuan et la valeur annuelle du volume de flux évaluée à 78 millions de yuan, soit de 0,1660% du produit intérieur brut de Chine pour la même année.

(3) De l’évaluation de la valeur des terrains forestiers, la valeur des terrains des forêts économiques est la plus élevée, soit de 11,912 milliards de yuan, suivie par les forêts de bambous, de 0,7130 milliard de yuan. Et parmi les autres forêts, les terrains d’arbrisseaux ont la valeur plus élevée, soit 0,126 milliard de yuan.

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Chapitre 3 Évaluation des bois sur pied de la province de Hainan

1 Aperçu sur les ressources forestières

La province de Hainan couvre une superficie totale de 33 924 km2. D’après les statistiques réalisées en 2000,les forêts occupent une superficie totale de 1 760,76 mille ha, soit 51,90% de la superficie totale. Parmi les terrains d’usage sylvicole, les terrains forestiers sont de 1 495,0730 mille ha, 227,60 mille ha pour les terrains d’arbrisseaux, 37,1130 mille ha pour les terrains non-forestiers et 967 ha pour les terrains de pépinières.

Pour la province, le volume total de stock des arbres sur pied est de 101,7816 millions de m3, celui des peuplements est de 98,7538 millions de m3, soit 97,57%, celui des arbres clairsemés est de 646,80 mille m3, soit 0,64% et celui des arbres épars est de 1 974,30 mille m3.

2 Particularités des ressources forestières

Les ressources forestières de la province de Hainan ont les particularités suivantes :

(1) Qualité inférieure des peuplements et basse productivité des terrains forestiers. La vitesse de croissance des peuplements est en moyenne de 10,44% et le volume de croissance est à peu près de 5,07 m3/ha. La proportion est trop petite pour les eucalyptus, les casuarinas, les saSapins de Chine (production unitaire), les pins et les feuillus tendres. La structure des âges d’arbres des peuplements n’est pas rationnelle : la plupart sont des arbres d’âge moyen et jeune et les arbres d’âge mûr ou presque mûr sont rares, ce qui n’est pas favorable à l’exploitation perpétuelle des ressources forestières.

(2) Basse production unitaire, espèces simples et espaces concentrés pour les forêts artificielles Des plantations de production de la province, les eucalyptus représentent 57,80%, les casuarinas 20,90%, les pins 7,10%, les feuillus tendres 13% et les Sapins de Chine 1,20%. La proportion d’eucalyptus est trop élevée. Les peuplements artificiels sont concentrés à Wenchang, à Danzhou, à Chengmai, à Qiongshan, à Qionghai et à Lingao, qui en rassemblent 56,50%.

(3) Répartition inégale des forêts naturelles et des arbres clairsemés Les forêts naturelles et les arbres clairsemés sont concentrés à Qiongzhong, à Ledong, à Baisha, à Tongshi, à Dongfang, à Wanning, à Sanya, totalisant 496 703,20 ha et représentant 81,70% des terrains des forêts naturelles et des arbres clairsemés.

(4) Prépondérance des forêts économiques parmi les forêts marchandes suivies par les forêts de production. Pour la province, les forêts économiques, qui occupent la part principale des forêts marchandes,

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sont d’une proportion de 63,50%, suivies par les forêts de production, de 36%. La structure des forêts économiques est très irrationnelle : les hévéas occupent une superficie de 87,80% et les autres de 12,20% seulement. Parmi les forêts de production, en espèces simples, la proportion des eucalyptus est trop élevée ; celle des pins et des feuillux tendres est trop petite ; la structures des âges d’arbres est aussi irrationnelle : parmi les arbres de production, les bois d’âge jeune, les bois d’âge moyen, les bois d’âge presque mûr, les bois d’âge mûr et les bois d’âge trop mûr sont respectivement de 39,38%, 37,03%, 11,15%, 11,30% et 1,14%.

(5) Les forêts protectrices, principales forêts d’intérêt public. Selon les statistiques de la province de Hainan, les forêts d’intérêt public comprennent les forêts protectrices, les forêts spéciales et les forêts d’arbrisseaux. Leur volume de stock est de 62,70625 millions de m3, soit de 86,30% du volume des terrains forestiers. La superficie des mangroves, poussant dans l’estuaire de Qiongshanzhai et l’estuaire de Qinglan à Wenchang, est de 4 958,40 ha.

3 Définition des bois sur pied

Selon les statistiques sur les forêts du pays, les forêts de production de la province de Hainan comprennent les peuplements, les arbres épars, les arbres clairsemés et les arbres sporadiques. Les peuplements se divisent en espèces suivantes : forêts de production, les forêts spéciales, forêts protectrices et forêts à bois de feu ; ils se divisent également en forêts d’âge jeune, en forêts d’âge moyen, en forêts d’âge presque mûr et en forêts d’âge mûr et en forêts d’âge trop mûr.

4 Méthode pour la fixation des prix de bois sur pied et fixation des prix

4.1 Méthode pour la fixation des prix de bois sur pied

Il y a plusieurs méthodes pour déterminer les prix des bois. Ici, on adopte principalement la méthode d’opération inverse de marché et celle du coût de revient.

4.2 Définition des échantillons

La province de Hainan est une province insulaire, gibbeuse au Centre et ondulée de hautes montagnes un peu au sud du Centre. Le présent texte divise la province en régions montagneuses située au Centre-Sud, en basses plates-formes de montagnes, situées au Centre et à l’Est et en plaines et en terrasses dispersées dans les régions côtières, qui représentent respectivement 25,40%, 13,30% et 61,30% de la superficie totale de l’Ile.

D’après la demande de fixation des prix et la méthode d’échantillonnage ratifié, 4 villes ou districts ont été choisis parmi les 19 qui représentent 3 types de reliefs (montagnes, basses plates-formes, plaines et terrasse) pour collectionner les prix de marché des terrains forestiers en 1995,et le prix moyen a été fixé, après un traitement synthétique, pour les terrains forestiers, soit le prix pour toute la province. En voici la méthode concrète :

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Chaque échantillon est fixé d’après la répartition de la proportion d’échantillonnage stratifié :

Echantillon global : N=19 districts ou villes ; Division globale des reliefs en 3 régions : K=3 ; Nombre des districts ou villes de la région i : Ni (i=1,2... K) ; Chaque région choisit 1 district ou ville comme échantillon pour la fixation des prix des

terrains forestiers :ns=3; Nombre unitaire pris de chaque région ni :n=n1+n2+……+nk; n1/N1=n2/N2=……=nk /NK=ns/N ni =ns ×Ni/N(i=1,2,…… k)

D’après le calcul: n=4. Cela veut dire que pour déterminer impartialement les prix des terrains forestiers de la province de Hainan(19 districts ou ville dans les 3 régions des reliefs), il faut choisir, de façon stratifiée, au moins 4 districts ou villes comme échantillons. Voici la répartition des échantillons choisis(voir tableau 1).

Tableau 1 Répartition des échantillons pour la fixation des prix dans les terrains forestiers

de la province de Hainan (Unité : un)

Reliefs Montagnes Basses plates-formes Terrasses/ plaines Nombre des districts ou villes 5 6 8 Nombre des échantillons 1 1 2

Dans le calcul, la ville de Tongshi, le district de Changjiang et les 2 villes Haikou et Sanya sont choisis respectivement comme type de montagnes, type de basses plates-formes et type de terrasses et plaines.

4.3 Calcul des prix des bois sur pied

Le tableau 2 montre les prix de vente et de revient et les bénéfices concernant les Sapins de Chine, les pins et les eucalyptus déterminés selon la répartition en 2000 des échantillons et les prix des bois.

Tableau 2 Prix de vente, coût de revient et bénéfices pour les bois sur le marché en 2000

(Unité :yuan/m3) Article régions

Prix des bois sur pied

Coût de revient des bois sur pied

Bénéfices

Sapins de Chine 800~900 280~315 56~63Pins 1000 350 70Tongshi Eucalyptus Sapins de Chine 800~900 280~315 56~63Pins 1000 350 70

District du Changjang

eucalyptus 780 273 54,6Sapins de Chine >800 >280 >56Pins >1000 >350 >70Haikou/Sanya Eucalyptus >780 >273 >54.6

Notes : Dans le calcul, 1 m3 de grignoteuses d’eucalyptus équivaut à 1,30 m3 de planches humides d’eucalyptus, la

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production sur 1 mu (=1/15 d’hectare) est en moyenne de 2. ,61 m3 et le prix d’achat des planches humides est de 230 yuans/t. (Les planches d’eucalyptus sont utilisées principalement pour la production de papier) Le tableau 3 montre le prix moyen des bois sur pied des espèces d’arbres principales en 2000 de la province de Hainan.

Tableau 3 Calcul pour les prix des bois d’espèces principales de la province de Hainan (Unité : 1 yuan/ m3)

Espèces principales Pïns de Chine Pins Eucalyptus Prix des bois sur pied 280 350 273

Les prix des feuillus naturels, des casuarinas et des feuillus tendres sont calculés selon la Méthode provisoire sur le critère de l’encaissement compensable des terrains forestiers et la gestion sur l’application. Le prix moyen des feuillus naturels était de 522 yuans/m3 en 2000 car le prix moyen de marché était de 900 yuans/m3 et le coût de revient et les bénéfices étaient de 378 yuans/m3 ; Le prix moyen des bois de casuarinas et de feuillus tendres était de 174-290 yuans/m3 en 2000 car le prix moyen de marché était de 300-500 yuans/m3 et le coût de revient et les bénéfices étaient de 126-210 yuans/m3. Donc, les prix des bois d’espèces prépondérantes sont fixés comme le tableau 4.

Tableau 4 Prix des bois pour les espèces prépondérantes de la province de Hainan

(Unité yuan/ m3) Espèces

prépondérantes Sapins de

Chine Pins Eucalyptus

Feuillus naturels

Feuillus tendres

Casuarinas

Prix des bois sur pied 280 350 273 522 174~290 232

Selon les statistiques de 2000 sur les ressources forestières, la province de Hainan possède les forêts de production dont la superficie est de 281,90 mille ha et le volume de stock est de 14,6682 millions de m3, soit de 52,03 m3/ha. Donc, le prix moyen des bois est de 271,50 yuan/m3, soit de 28 844,16 yuans/ha, selon le tableau 4 sur les prix des bois d’espèces prépondérantes par mètre cube et leur superficie.

Les prix des forêts protectrices et des forêts spéciales sont fixés selon les particularités des ressources forestières et les statistiques de 2000 : les forêts protectrices sont d’une superficie de 643,96 mille m2, d’un volume de stock de 72,2624 millions de m3, soit de 112,22 m3/ha, supérieur au volume de stock moyen sur hectare pour les forêts de production. En outre, ces forêts se répartissent pour la plupart sur les montagnes et les plages pour conserver les ressources d’eaux, conserver le sol et fixer les sables. Les forêts spéciales sont d’une superficie de 79,80 mille ha et d’un volume de stock de 11,7078 millions de m3, soit de 146,71 m3/h, supérieur au volume de stock moyen sur hectare pour les forêts de production. Dans le calcul des prix des bois, les forêts protectrices et les forêts spéciales ont leurs espèces prépondérantes réparties à peu près comme les forêts de production, et il en est de même pour leur culture, la seule différence étant la période de rotation. Donc, les prix calculés sur mètres cube sont respectivement de 25 124,61 yuans/ha et de 68 884,98 yuans/ha pour les forêts protectrices et les forêts spéciales

Le volume total des forêts à bois de feu est de 115,50 mille m3. Les prix sont calculés selon les

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règlements de la province de Hainan : 5 250 yuans/ha dans les régions de plaines avec la superficie de 61,3% et 7 500 yuans/ ha dans les régions de montagnes avec la superficie de 38,7%. Les prix synthétiques des bois de feu sont de 268,42 yuans/m3, soit 6 120yuan/ ha.

Selon les statistiques en 2000 de la province de Hainan pour la fixation des prix des bois des forêts économiques, celles-ci se divisent en forêts oléagineuses, en forêts économiques spéciales, en forêts fruitières etc. : la superficie des forêts oléagineuses est de 40,6653 mille ha, soit de 0,9% de celle des forêts économiques. Les forêts économiques spéciales sont constituées principalement des hévéas dont la superficie est de 3 997,202 millions de ha, soit de 87,8%, avec le volume de stock de 22,327312 millions de m3, soit en moyenne de 55,8 0 m3/ha; Les forêts fruitières et des autres forêts économiques sont respectivement de 417,092 millions de ha et de 99,356 millions de ha, soit de 9,10% et de 2,20%.

Les forêts économiques spéciales sont dominantes parmi les forêts économiques. Or, les prix des bois sur pied des forêts économiques sont déterminés principalement selon les bois d’hévéas. Les hévéas sont divisés en arbres pour caoutchouc et en arbres pour bois. Selon les statistiques de l’Annuaire des statistiques de Hainan, la production annuelle du caoutchouc de la province a été en moyenne en 2000 de 1 066,50 kg/ ha et le revenu net a été de 8 165,10 yuans/ha, car le prix de marché étant de 13,20 yuans/kg, le revenu du caoutchouc sec a été de 14 077,8 yuans/ha, après la déduction du coût de revient et des bénéfices. Les bois d’hévéas sont encore utilisés dans la fabrication des matériaux d’œuvre, des meubles et des planches artificielles. Si le prix est fixé à 271,50 yuans/m3 comme les arbres de production, le prix moyen est de 15 149,70 yuans/ha. Donc, le prix des bois d’hévéas est aussi celui des bois sur pied des forêts économiques, c’est-à-dire 23 314,80 yuans/ha.

La superficie totale des bambous est de 10,80 mille ha. Le prix des bambous est déterminé à 33 000 yuans/ ha en référence au prix des bambous géants de la province du Jiangxi.

Selon le 4eme inventaire national des ressources forestières, la superficie des arbres clairsemés est de 63,40 mille ha, avec le volume de stock de 2 757,70 mille m3, soit de 43,50 m3/ ha. Le prix des bois sur pied est de 271,5 yuans/m3, soit de 11 810,25 yuans//ha.

Le prix des bois d’arbres épars est aussi celui des bois sur pied, c’est-à-dire 271,5 yuans/m3.

Le tableau 4 montre les prix des bois sur pied:

Tableau 5 Prix synthétiques des bois sur pied de la province de Hainan

(Unité : yuan/ m3, yuan/ ha)

Espèces des forêts

Forêts de production

Forêts protectrices

Forêts spéciales

Forêts à bois de feu

Forêts économiques

Bambous Arbres

clairsemés Arbres épars

Prix/m3 271,5 271,5 271,5 268,42 271,5 271,5 Prix /ha 28844,16 25124,61 68884,98 6120 23314,8 33000 11810,25

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5 Vérification pratique pour l’évaluation des prix des bois sur pied

Le volume de stock annuel des bois d’eucalyptus artificiels s’accroît en moyenne de 3 m3 sur mu (1/15 hectare). Chaque volume de stock des bois produit 1,20 t/m3 de planches humides dont 1,80 tonnes équivalent à une tonne des planches sèches dont le prix de vente de marché est de 200 yuan. Le prix net des planches sèches est de 80 yuans, après avoir déduit 120 yuan, prix des semences et du travail qui s’y consacre. Le prix net sur hectare est donc de 4 500 yuans. Le prix net moyen pour une période de rotation de 7 ans est de 31 500 yuans/ ha, un peu supérieur à celui des autres bois sur pied, ce qui veut dire que le prix est rationnel et crédible dans certaines mesures.

6 Evaluation pour le volume de valeur des bois sur pied de la province de Hainan

6.1 Statistiques sur la biomasse des bois sur pied

Le tableau 6 montre les statistiques sur la biomasse des forêts des villes ou districts selon les statistiques en 2000 de la province de Hainan.

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Superficie Volume Superficie Volume Superficie Volume Superficie Montant Supeficie Montant Superficie Réserves

Tongshi 659.81 838.98 105.76 131.5 508.98 616.1 45.07 91.37 47.63 27.56

Baisha 848.66 733.25 392.15 282.84 417.5 375.65 38.97 74.76 0.03 252.55 162.04

Baoting 337.77 286.59 289.5 256.96 48.22 29.5 0.06 0.12 245.02 162.87

Ledong 940.28 1200.93 619.47 920.62 244.75 187.09 76.06 193.22 219.57 120.89

Qiongzhong 1241.8 974.68 885.7 630.1 242.99 101.25 112.58 243.15 0.52 0.18 365.61 238.47

Ding’an 130.23 72.1 95.81 41.89 32.97 29.68 0.08 1.37 0.54 134.04 53.54

Lingao 201.3 93.61 169.65 82.82 31.42 10.69 0.2 0.09 0.03 0.01 102.43 40.03

Wanning 682.02 283.39 187.87 109.8 467.69 169.73 26.45 3.85 411.61 211.73

Danzhou 425.44 212.39 288.38 117.52 136.71 94.66 0.26 0.16 0.08 0.05 563.03 315.14

Lingshui 355.09 401.24 289.99 326.75 30.49 5.53 34.6 68.96 72.33 42.97

Changjiang 394.01 477.72 318.63 450.17 73.76 23.33 1.61 4.21 59.93 34.35

Haikou 28.01 8.34 19.7 6.76 8.31 1.58

Sanya 537.97 338.93 476.2 320.87 39.08 10.31 22.69 7.75 197.27 95.81

Qiongshan 271.64 147.16 204.95 98.63 66.66 48.52 0.04 0.01 188.22 82.31

Wenchang 542.84 225.02 346.97 119.6 195.45 105.3 0.43 0.13 137.71 103.23

Qionghai 320.56 145.52 229.33 88.54 55.64 34.63 35.59 22.35 393.15 206.63

Tunchang 254.02 123.68 195.27 78.12 52.86 42.66 5.51 2.69 0.39 0.22 257.83 150.25

Chengmai 407.23 168.32 296.9 106.39 106.71 59.8 3.58 2.11 0.04 0.02 274.99 151.03

Dongfang 698.76 536.79 509.49 434.62 184.93 97.43 4.28 4.71 0.06 0.03 74.29 33.88

Tableau 6 Statistiques des terrains forestiers et volume de stock des bois sur pied de la province de Hainan(unité:millions de ha,10milles de m3)

Villes oudistricts

Montant Forêts de production Forêts protectrices Forêts spéciales Forêts à bois de feu Forêts économiques(spéciales

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6.2 Comptabilité des valeurs des bois sur pied

Le tableau 7 montre la quantité de les prix des bois sur pied calculée selon les prix et la biomasse des bois sur pied déterminés plus haut.

Tableau 7 Calcul sur des valeurs des bois sur pied en 2000 de la province de Hainan (Unité : yuan/m3, 10 mille/m3, 100 millions/m3 de yuan)

7 Conclusion

Voici l’évaluation des prix pour les bois sur pied de la province de Hainan :

La quantité de valeur des ressources des bois sur pied est de 68,828 milliards d’yuan :

12,23 milliards de yuan pour les forêts de production, soit 17,77% de la quantité de valeur des bois sur pied ; 27,739 milliards de yuan pour les forêts protectrice, soit 40,30% ; 19,538 milliards de yuan pour les forêts spéciales, soit 28,39% ; 2 millions de yuan, soit 0,003% ; 9,319 milliards de yuan, soit 13,54%.

Les prix des bois sur pied de toutes les espèces: (1) Bois des forêts de production : 271,50 yuans/m3, soit 28 844,16 yuans/ ha. (2) Bois des forets protectrices : 271,50 yuans/m3, soit 25 124,61 yuans/ ha. (3) Bois des forêts spéciales : 271,50 yuans/m3, soit 68 884,98 yuans/ ha. (4) Bois de feu : 268,42 yuans/m3, soit 6 120 yuans/ ha. (5) Bois de forêts économiques, de bambous, d’arbres clairsemés et d’arbres épars :23 314,80

yuans/ha, 33 000 yuans/m2, 11 810,25 yuans/ ha et 271,50 yuans/m3.

Espèces des bois Prix des bois Volume de stock Quantité de valeur Forêts à bois sur pied 271,5 4504,50 122,30 Forêts protectrices 1357,5 2043,42 277,39 Forêts spéciales 2715,0 719,65 195,38 Forêts à bois de feu 147,47 1,05 0,02 Forêts économiques 93,19 Total 688,28

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Chapitre 4 Évaluation sur la conservation du sol de la province de Hainan

La valeur de conservation du sol dans les forêts fait partie importante de la valeur de l’environnement des forêts. Le présent article procède à la méthode de valeur de marché et à la méthode du coût de revient d’opportunité pour calculer la valeur de conservation du sol quant à la diminution d’érosion du sol, à la perte de fertilité, à la diminution de vase déposée et arrêtée et à la conservation du sol.

1 Valeur pour la diminution de l’érosion du sol dans les forêts

La diminution de l’érosion du sol de la province de Hainan est comme le tableau 1.

Tableau 1 Erosion et conservation du sol dans les forêts de types différents

Quantité totale du sol érodé (t) Espèces de forêts

Superficie (ha ) Actuellement Potentiellement

Plantations tropicales et forêts économiques

551087 307820.94 2052188.88

Forêts de production 8137 3032.06 20215.86Forêts protectrices 63466 6799.21 49839.63Conifères tropicales 6792 5081.78 46106.64Arbrisseaux 627983.97 274609.63 3230762.25Taillis des cimes de montagnes 6447 10356.06 122009.42Forêts sempervirentes de montagnes 36484 36468 608068.81Forêts denses humides de montagnes 99734 30774.1 1538645.38Forêts denses humides tropicales 501705.01 20435.32 5010312.35Mangroves 1801 2.69 873.39Forêts humides de ravin 3832 49.36 47983.03

Total 1907468.98 695429.15 12727005.64Sources des données : Xiao Han sur l’évaluation économique de l’écosystème de l’Ile de Hainan, Journal écologique, no 4, 2000. Les ressources originales ont été réarrangées.

Le tableau 1 témoigne du volume unitaire de l’érosion du sol dans les forêts de la province de Hainan comme suit : (12 727 005,64-695 429,15) /1 907 468,98=6,3076 (t/ha)

Le volume du sol conservé et le volume de diminution du sol érodé sur l ‘épaisseur moyenne du sol sont d’abord converties en superficie de terres, et puis, la valeur de cette réduction est calculée selon la méthode de calcul du coût de revient d’opportunité.

La formule est comme suit :

E= B*(A/p/h/10000)

E : valeur de réduction de l’érosion du sol ; A : volume du sol conservé ; B : coût de revient

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d’opportunité des terres ou le prix des terres, les bénéfices des terrains forestiers et les bénéfices des terres agricoles ; p : contenance du sol ; h : épaisseur du sol des terrains forestiers.

Les données prises sur place montrent: p=1,327t/ m3 et h=0,6m.

Le volume de réduction de l’érosion du sol sur hectare est converti en superficie des terres :

6,3076/1,327/0,6/10 000=0,00079(h m2)

En 2000,la province de Hainan possède au total 1 495 073,33 ha des forêts dont le volume de réduction d’érosion du sol est converti en superficie des terres :

1 495 073,33×0,00079=1 181,11(h m2).

(1) Le coût de revient d’opportunité adopte le prix moyen des terres. Selon les statistiques, le prix des terres est en moyenne de 21 mille yuans/ hm. Si la période d’utilisation est fixée à 30 ans, le frais d’utilisation est en moyenne de 700 yuans sur hectare, c’est-à-dire B=700 yuans. Donc, la valeur annuelle sur hectare de réduction d’érosion du sol :

E=700*(6,3076/1,327/0,6/10 000)=0,553(yuan)

Comme la province possède au total 1 495 073,33 ha des forêts, la valeur de cette réduction pour la province est comme suit :

0,553*1 495 073,33=82 6775 (yuan)

(2) Le coût de revient d’opportunité adopte le prix moyen des terrains forestiers. Le calcul montre qu’en Chine le prix moyen des terrains forestiers est de 12 777,75 yuans/ ha (selon Hou Yuanzhao, en 1885,p86). Si la période d’utilisation est fixée à 30 ans, les frais annuels d’utilisation sont en moyenne est de 425,925 yuans, c’est-à-dire B=425,9250 yuans.

Donc, la valeur annuelle sur hectare de réduction de l’érosion du sol :

E=425,925*(6,3076/1,327/0,6/10 000)=0,3365(yuan)

La valeur de réduction de l’érosion du sol pour la province est comme suit :

0,3365*1 495 073,33=503 092(yuan)

(3) Le coût de revient d’opportunité est calculé selon les bénéfices moyens des terrains forestiers. Les recherches concernées montrent que les bénéfices des terrains forestiers sont en moyenne de 282,17 yuan/haa (selon Zhang Xudong, en 2002,p213). Donc, la valeur de réduction d’érosion du sol pour les forêts de la province est calculée comme suit :

282,17×1 181,11=33 3274 (yuan)

(4) Si le coût de revient d’opportunité est calculé selon la valeur moyenne des terres, le prix des terrains forestiers et les bénéfices des terrains forestiers, la valeur globale de réduction d’érosion

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du sol est comme suit :

(826 775+503 092+333 274) /3=554 380(yuan)

2 Valeur pour la réduction de perte de fertilité du sol dans les forêts

Les recherches concernées (Xiao Han, en 2000) montrent que les forêts et les plantations tropicales couvrent en1996 une superficie végétale de 1 907 468,97 ha. Le tableau 2. montre la valeur de réduction pour N, P, K concernant les types différents des forêts.

Tableau 2 Valeur pour la réduction de perte de fertilité du sol dans les forêts

N P K Ecosytèmes Superficie

(hm) Yuan/a Yuan/a Yuan/a

Mangroves 1801 1177,37 17,77 98,12

Forêts protectrices 63466 63900,72 858,44 6218,65

Forêts de production 8137 62748,95 501,39 5164,64

Plantations et Forêts économiques 551087 5364568,5 47908,77 496030,41

Arbrisseaux 627983 10331811 83864,59 911957,25

conifères tropicales 6792 121606,2 1202,51 9338,22

Forêts denses humides tropicales 501705,01 2170772 153843,14 1799603

Forêts humides de ravin 3832 244147,5 1751,2 14514,35

Forêts denses humides subalpines 99734 10141957 64656,52 517943,44

Forêts feuillues de montagnes 36484 4086307,25 26298,44 184475,98

Arbrisseaux sur les cimest de montagnes 6447 861753,38 5540,2 34332,94

Total 1907468,01 33450749,87 386442,97 3979677Données de Xiao Han sur l’évaluation de l’écosystème économique, Journal écologique, No 4,2000.

Selon le calcul, la réduction de fertilité du sol dans la végétation des forêts est d’une valeur de 19,83 yuans/ha, d’où la valeur pour toute la province :

19,83×1 495 073,33=29 647 304(yuan)

3 Valeur pour la réduction de vases stagnée et déposée dans les forêts

Les recherches concernées montrent que selon la règle du mouvement des sables dans les principaux bassins en Chine, la vase stagnée, la vase déposée et la vase rejetée dans la mer sont respectivement de 33%, de 24% et de 37% de la quantité totale du sol érodé (selon Hou Yuanzhao, en1995, p126), ce qui permet de calculer la valeur pour la réduction de vase stagnée et déposée.

(1) Valeur pour la réduction de vase stagnée dans les forêts Quantité de réduction du sol érodé de la province de Hainan :

6,3076×1 495 073,33=9 430 324,54(t) Si la quantité de vase stagnée est calculée à 33% du volume du sol érodé, le volume de réduction de vase stagnée est comme suit:

9 430 324,54×33%=3 112 007,10(t) Selon les données concernées, le prix d’enlèvement de vase est de 10 yuans/t (selon Li Yide à

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propos des recherches sur l’évaluation pour les fonctions des services dans l’écotype des forêts naturelles tropicales et la compensation des forêts écologiques d’intérêt publique de Hainan), la valeur pour la réduction de vase stagnée dans les forêts de la province est comme suit:

10×3 112 007,10=31 120 071 (yuan)

(2) Valeur pour la réduction de vase déposée dans les forêts Si la quantité de réduction de vase déposée dans les forêts est calculée à 24% du volume sol érodé, le volume de réduction de vase déposée est comme suit :

9 430 324,54×24%=2 263 277,89(t) Si l’enlèvement de vase déposée est de 10 yuans/t, la valeur pour la réduction de vase déposée dans les forêts de la province est comme suit:

10×2 263 277,89=22 632 779 (yuan) Selon le calcul (1) et (2), la valeur pour la réduction de vase stagnée et de vase déposée dans les forêts est comme suit

31 120 071+22 632 779=53 752 850 (yuan)

4 Valeur pour la conservation du sol

Les litières et les résidus rendus aux forêts fertilisent le sol grâce à la transformation par les microbes du sol et les activités des animaux en substances nutritives pour le sol. Comme cette transformation est complexe et qu’il manque de données concrètes pour la teneur des nombreuses substances nutritives, la valeur de conservation du sol n’est calculée ici que sur la teneur de N, P, K dans les litières des forets. Selon les recherches concernées (réalisées par Zhou Xiaofeng et Jiang Minyuan en 1999),les éléments N,P,K des forêts feuillues y sont rendus respectivement de 8,65 kg/km2,de 3,77k g/km2 et de 9,88 kg/km2. Donc, le volume des éléments N, P, K de litières annuellement rendues dans les forêts est comme le tableau 3:

Tableau 3 Volume des litières N, P, K rendues dans les forêts

Superficie des forêts(km2) Teneur N/ t(t) Teneur P/ t (t) Teneur K/t(t)

14951 129.33 56.37 147.72

Ici, l’azote pur est calculé selon le bicarbonate d’ammonium, le phosphate à action rapide est calculé selon le superphosphate minéral ordinaire et le potassium à action rapide est calculé selon le sulfate de potassium. D’abord, le volume de retour des éléments N, P, K est converti en quantité des engrais correspondants et puis la valeur de conservation du sol dans les forêts est calculée selon les prix des engrais. Selon les données sur les prix de marché des engrais fournies par le réseau d’information agricole de Chine, le bicarbonate d’ammonium se vendait en mars 2003 au détail 434,02 yuan/t, le superphosphate minéral ordinaire, 374,58 yuans/t et le sulfate de potassium, 1 920 yuans/t, car le prix de ce dernier dépendait principalement du prix de marché international qui était alors de 220 dollars US/t et le CAF était de 240 dollars US/t en Chine et supposons que le taux de change entre le dollar US et le renminbi soit de 1 : 8.

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La valeur pour la conservation du sol dans les forêts peut être calculée selon les données susmentionnées. Voici le calcul comme le tableau 4.

Tableau 4 Valeur pour la conservation du sol des forêts

Articles Valeur

Valeur d’augmentation annuelle de l’azote (10 mille yuans) 0.0434*129.33*79/14=31.67

Valeur d’augmentation annuelle du phosphate (10 mille yuans) 0.0375*56.37*252/62=8.59

Valeur d’augmentation annuelle du potassium (10 mille yuans) 0.1920*147.72*174/78=63.27

Total(10 mille yuans) 31.67+8.59+63.27=103.53

Selon le calcul, la valeur pour la conservation du sol est de 1 035 300 yuans pour les forêts de la province de Hainan.

5 Conclusion

Le calcul susmentionné sur plusieurs points fait savoir sur les forêts de la province de Hainan:

Valeur pour la réduction du sol érodé : 554 380 yuans Valeur pour la réduction de perte de la fertilité du sol : 29 647 304 yuans Valeur pour la réduction de vase stagnée et de vase déposée : 53 752 850 yuans Valeur pour la conservation du sol : 1 035 300 yuans Valeur globale pour la conservation du sol de la province de Hainan :

554 380+29 647 304+53 752 850+1 035 300=84 989 834 yuans

Donc, la province de Hainan possède la valeur globale de conservation du sol des forêts totalisant 84 989 834 yuans.

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Chapitre 5 Évaluation pour la conservation des ressources d’eaux dans les forêts de Jianfengling

1 Aperçu général sur la zone des recherches

Située à la limite entre le district de Ledong et le district de Dongfang, la région de Jianfengling abrite le Parc national des forêts de Jianfengling,la Réserve(provinciale) des forêts tropicales de Jianfengling et la Station d’expérimentation de Jianfengling de Hainan de l’Institut de recherches des forêts tropicales relevant de l’Académie sylvicole de Chine. Etant de basse latitude, la région est dotée d’un climat de mousson tropical insulaire, influencé par la mousson du sud-est en été et placé sous le contrôle de la mousson du sud-ouest en hiver. Elle se divise en saison sèche et en saison humide : la saison des pluies dure entre mai et octobre où les précipitations sont centrées à 80%-90%, particulièrement d’août à septembre ; La saison sèche dure entre novembre et avril de l’année prochaine où les précipitations ne sont que de 10%-20%. Le climat annuel est en moyenne de 24,5°C.

L’écotype naturel de la région est particulier grâce aux ressources climatiques très riches. Durant la distance horizontale de 15 km de la côte au sommet des zones forestières, la température annuelle descend des 25°C aux 17-19°C tandis que les précipitations s’élèvent des 1 300 mm aux 3 200 mm.

Le type du sol est composé du sol sablonneux côtiers, du sol rouge sec, du sol latéritique, du sol jaune-brique et du sol jaune. Sous l’influence des plusieurs éléments climatiques, du sol et d’autres, la végétation englobe, de la côte au sommet des montagnes, les arbrisseaux épineux côtiers, les savanes parsemées d’arbres (ou arbrisseaux parsemés d’arbres), les forêts humides semi-caducifoliées tropicales, les forêts supervirentes tropicales, les forêts tropicales de ravin sur le versant nord, les forêts tropicales de montagne, les forêts supervirentes tropicales de montagne et les taillis des cimes de montagne couvertes de mousse, végétation qui représente pour l’essentiel les types principaux des forêts de la partie méridionale de l’Ile de Hainan. Cette région est couverte d’arbres à 93,18% et le volume de stock des arbres sur pied est de 9,30 millions de m3 dans les zones forestières. La Réserve des forêts tropicales de Jianfengling couvre une grande superficie des forêts humides supervirentes tropicales, qui sont d’ailleurs en bon état de protection.

Les alentours des zones forestières de Jianfengling sont habités de plusieurs minorités nationales. Ils comptent 8 bourgs et communes dont Jianfengling et Fuluo appartiennent au district de Ledong, et Jiangbian et Zhongsha appartiennent au district de Dongfang. La région compte une population forte de 160 mille habitants dont les Lis, les plus nombreux, représentent 45% de la population totale de la région. Le reste sont les Hans et les Miaos.

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2 Évaluation pour les ressources d’eaux conservées

2.1 Principe sur l’évaluation pour les ressources d’eaux conservées

Selon les documents étrangers et nationaux, les ressources d’eaux conservées sont évaluées par 2 méthodes : méthode substitutive sérielle ou méthode fantôme, et méthode mathématique floue.

2.1.1 Méthode fantôme du projet dans la conservation des ressources d’eaux

La méthode fantôme du projet est aussi la méthode du projet substitutif. Comme il est difficile de calculer directement la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts, il est obligé de procéder à une technique substitutive. Pour réaliser la capacité de réserves d’eaux pareille à celle des ressources d’eaux conservées dans les forêts, on suppose l’existence d’un ouvrage dont la valeur est calculable, donc, le prix de construction peut se substituer à la valeur des ressources d’eaux conservées. La mesure de la valeur des ressources d’eaux conservées devient celle de l’ouvrage dont le prix de construction est pareil. Le modèle mathématique théorique est comme suit :

V=G (X1,X2, ……Xn)

V : valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts (10 mille yuans) ; G : prix de Construction (10 mille yuans) ; Xi : prix de Construction de l’ouvrage i (10 mille yuans). En réalité : V=G=∑Xi, (i=1,2,......n)

Donc, la mesure de la valeur des ressources d’eaux conservées devient celle de l’ouvrage substitutif. La capacité des ressources d’eaux conservées doit être remplacée par un ouvrage hydraulique correspondant (réservoir) ou par plusieurs ouvrages hydrauliques déjà connus, ce qui permet de connaître indirectement la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts. Comme le prix de construction d’ouvrage hydraulique est facilement calculé, il en est de même pour celui des ressources d’eaux conservées.

Pour cette méthode, la technique-clé est de déterminer correctement d’abord la quantité des ressources d’eaux conservées et puis le frais de construction, c’est-à-dire le prix.

La méthode du calcul de la quantité des ressources d’eaux conservées est multiple : estimation des ressources d’eaux conservées dans le sol, calcul de la quantité équilibrée des eaux, augmentation d’écoulement d’eau souterrain, méthode de régression des multiples facteurs. L ‘estimation des ressources d’eaux conservées dans le sol est de calculer la quantité des ressources d’eaux conservées dans les forêts au moyen du calcul de la quantité des ressources d’eaux et des pluies retenues dans le sol. Pratiquement, la quantité des pluies retenues est souvent considérée comme celle des ressources d’eaux conservées dans les forêts. L’augmentation d’écoulement d’eau souterraine est estimée selon le changement de cet écoulement et l’utilité marginale. Dans les zones forestières, l’écoulement souterrain tend à l’accroissement par rapport aux zones sans arbres. Quant à la méthode de régression polybasique, elle synthétise de multiples facteurs pour obtenir la

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quantité des ressources d’eaux conservées dans les forêts par régression mathématique. En ce qui concerne l’écoulement équilibré des eaux, on considère les forêts comme « boîte noire » pour évaluer la quantité des ressources d’eaux conservées dans les forêts par calcul de la quantité d’entrée et de sortie des eaux.

Dans la pratique, le frais unitaire des ressources d’eaux conservées est calculé par plusieurs méthodes : frais d’ouvrage pour la conservation des ressources d’eaux, fixation du coût de revient de l’énergie électrique, frais du déssalement des eaux de mer, frais du coût de revient moyen, etc.

2.1.2 Méthode de mathématiques floues pour la valeur des ressources d’eaux conservées

Le modèle de mathématiques floues pour la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts est une méthode systématique de les examiner en les mettant au point de vue du système global social, économique et environnemental. Le système de valeur des ressources d’eaux conservées est un système flou et complexe qui convient à le traiter par la méthode de mathématiques floues. Le modèle est comme suit :

V=(AOR) · S

V : valeur des ressources d’eaux conservées ; A : valeur pondérée d’évaluation des facteurs agissant sur les ressources d’eaux conservées ; R : matrice synthétique composée de celles des facteurs individuels agissant sur les ressources d’eaux conservées ; S : vecteur du prix des eaux ; S=(P, P1, P2, P3, 0) ; P : prix maximal des eaux de la région ; P1, P2, P3, = valeur numérique vectorielle.

2.2 Choix du modèle pour l’évaluation des ressources d’eaux conservées

2.2.1 Fondement du choix du modèle

Le choix du modèle des ressources d’eaux conservées dans les forêts de Jianfengling doit prendre en considération les 3 points suivants :

(1) Maturité du modèle La maturité du modèle constitue une des forces motrices fondamentales, même vitales pour se généraliser comme exemple. En tant qu’exemple de calcul, la maturité doit être le premier facteur ; il ne faut pas choisir, pour le moment, de modèles en train d’être exploités ou ne pas être à maturité.

(2) Exactitude du modèle Le modèle doit décrire le plus exactement possible la situation réelle, qui permet de calculer scientifiquement et exactement la quantité des ressources d’eaux conservées dans les forêts et d’en tirer une conclusion convaincante.

(3) Abondance des données Dans le choix du modèle, il faut tenir compte de la possibilité d’obtention des données. Un modèle, sans être soutenu par les données, n’est qu’un château en l’air, même s’il est arrivé, théoriquement

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parlant, à une haute maturité et peut décrire exactement la quantité des ressources d’eaux conservées ;

Conformément aux conditions susmentionnées et à la réalité de la région de Jianfengling, nous avons choisi la méthode d’équilibrage quantitative des ressources d’eaux pour apprécier la quantité des ressources d’eaux conservées dans les forêts de la région.

2.2.2 Modèle pour la méthode d’équilibrage du débit d’eaux

L ‘évaluation des ressources d’eaux conservées dans les forêts au moyen de la méthode de l’équilibrage du débit d’eaux, c’est de considérer le réseau des forêts comme « boîte noire » et d’étudier le changement de la quantité des eaux dans le réseau des forêts à partir de l’entrée et de la sortie des eaux. Le principe fondamental est de suivre la loi de conservation de la qualité. Au point de vue de l’équilibre quantitatif, la quantité des ressources d’eaux conservées est la différence entre les précipitations et la quantité d’évaporation et de consommation des autres éléments, à savoir :

W=P-E-C (1)

W : quantité des ressources d’eaux conservée dans les forêts P : précipitations E : quantité d’évaporation C : quantité d’écoulement d’eau sur la terre

La formule peut être concrétisée comme

W=(P-E) ×A=θP·A

A : superficie de la région de recherches (ha) θ : coefficient d’écoulement

Donc, la valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts est comme suit :

V=W·P

P: frais unitaire pour les eaux retenues.

2.3 Sources des données pour l’évaluation des ressources d’eaux conservées

2.3.1 Sources des données sur les ressources d’eaux conservées dans les forêts

En tant qu’un des points des recherches écosystématiques sylvicoles de Chine, plusieurs projets d’observation et de recherches, y compris la circulation des eaux, ont été opérés à Jianfengling depuis la mise sur pied par le ministère de Sylviculture en 1986 de la station des recherches écosystématiques sur les forêts tropicales. Les documents obtenus sont riches et les résultats sont d’une haute qualité. Les données utilisées dans l’article sont d’origine des résultats des recherches de la station.

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Située dans la Réserve des forêts tropicales de Jianfengling, la station a entrepris ses recherches entre mai 1989 et avril 1993. Le tableau 1,le tableau 2 et le tableau 3 montrent respectivement la quantité d’entrée des pluies dans le sol, l’écoulement d’eaux sur la terre et la quantité équilibrée des eaux.

Tableau 1 Entrée des pluies dans le sol et règle de répartition dans les forêts naturelles régénérées de montagnes à Jianfengling

Pluies infiltrées dans les forêts

Ecoulement sur écorcePerte d’eau sur les

couronnes Mois Précipitations

(mm) mm % mm % mm %

1 24.7 19.1 77.33 0.3 1.21 5.3 21.46 2 67.6 51.9 76.78 3.1 4.59 12.6 18.63 3 33.5 26.9 80.30 0.3 0.90 6.3 18.80 4 99.9 80.5 80.58 2.4 2.40 17.0 17.02 5 211.3 170.5 80.74 5.4 2.56 35.3 16.70 6 790.4 621.2 78.59 73.7 9.32 95.5 12.09 7 546.8 426.7 78.04 57.3 10.48 62.8 11.48 8 487.6 380.7 78.08 31.3 6.42 75.6 15.50 9 282.4 227.9 80.70 11.9 4.21 42.6 15.09

10 217.2 180.2 82.79 9.0 4.14 28.0 12.89 11 124.6 90.9 72.95 10.4 8.35 23.3 18.70 12 25.0 19.7 78.80 0.4 1.60 4.9 19.60

5-10 2535.7 2007.3 79.16 188.6 7.44 339.8 13.40 11-4 375.3 289.0 77.01 16.9 4.50 69.4 18.49 1-12 2911.0 2296.3 78.88 205.5 7.06 409.6 14.06

Tableau 2 Entrée des pluies dans le sol et règle de répartition dans les forêts naturelles régénérées de montagnes à Jianfengling

Ecoulement de base Ecoulement rapide Mois

Précipitations (mm)

Ecoulement total(mm) mm % mm %

1 24.7 30.9 30.6 99.03 0.3 0.97 2 67.6 34.5 32.8 95.07 1.7 4.93 3 33.5 31.4 30.3 96.50 1.1 3.50 4 99.9 54.1 51.7 95.56 2.4 4.44 5 211.3 25.1 19.1 76.10 6.4 23.90 6 790.4 202.5 90.8 44.84 111.7 55.16 7 546.8 345.8 234.5 67.81 111.3 32.19 8 487.6 299.5 241.9 80.77 57.6 19.23 9 282.4 184.3 171.8 93.22 12.5 6.78

10 217.2 170.0 145.3 85.47 24.7 14.53 11 124.6 101.0 90.8 89.11 11.1 10.89 12 25.0 60.2 59.9 99.50 0.3 0.50

5-10 2535.7 1227.2 903.4 73.61 323.8 26.39 11-4 375.3 313.4 296.1 94.48 17.3 5.52 1-12 2911.0 1540.6 119.5 77.86 341.1 22.14

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Tableau 3 Equilibrage des eaux dans les forêts naturelles régénérées des montagnes à Jianfengling

Ecoulement total Ecoulement de

base Ecoulement rapide sur

écorce Quantité d’évaporation

dans le réseau Précipitations mm % mm % mm % mm %

2911.0 1540.6 52.92 1199.5 41.21 341.1 11.71 1370.6 47.08

Le tableau 1,le tableau 2 et le tableau 3 montrent que les précipitations annuelles dans les forêts tropicales des montagnes à Jianfengling sont de 2 911 mm dont 7,06% sont d’écoulement sur écorce, 78,88% infiltrées directement dans les forêts et 14,06% perdues sur les couronnes d’arbres ; l’écoulement des eaux sorties des forêts est de 1 540,60 mm, soit de 52,92% des précipitations et l’écoulement rapide sur écorce et l’écoulement de base sont respectivement de 22,14% et de 77,86% ; la quantité d’évaporation est de 1 370,60 mm, soit de 47,08%.

Le coefficient d’écoulement est de 0,5292 selon les données d’expérimentation considérées comme une des sources sur les ressources d’eaux conservées dans les forêts. En outre, les précipitations moyennes annuelles sont de 2 265 mm depuis des années. Les zones forestières possèdent une superficie de 77 333 hectares de forêts.

2.3.2 Sources des frais pour la conservation des ressources d’eaux dans les forêts

Il y a de nombreuses méthodes substitutives de déterminer les frais pour les ressources d’eaux conservées dans les forêts. Le coût de revient unitaire de construction des réservoirs du pays entre 1988 et 1996 sont considéré dans cet article comme frais des ressources d’eaux conservées dont le tableau 4 l en montre le changement concret:

Tableau 4 Coût de revient pour la capacité unitaire dans la construction des réservoirs en Chine(1988-1996)

Année Prix fixe d’investiment en

1990(×105) Capacité augmentée de

réservoirs(×108t) Coût de revient pour la

capacité de éservoirs(yuan/t)1989 21.75 22.7 0.96 1990 14.32 29.64 0.48 1991 13.62 22.34 0.61 1996 58.98 42.23 1.40

0.86

Le tableau 4 montre que le coût de revient est de 0,86 yuan/t pour la capacité de réservoirs depuis des années. Ces sources des données sont utilisées comme base pour calculer la quantité des ressources d’eaux conservées.

3 Conclusion et discussion

La valeur des ressources d’eaux conservées dans les forêts à Jianfengling est calculée selon le modèle d’évaluation des ressources d’eaux conservées et les sources des données qu’elle exige comme suit :

W=10×θP·A=0,5292×2 265×77 333=926 942 724,5 m3

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V= W·P=926 942 724,50×0,86=7 971,7(10 mille yuan)

3.1 Problème de la méthode théorique

Dans cet article, la méthode d’équilibrage de la capacité des ressources d’eaux est utilisée pour calculer la quantité des ressources d’eaux conservées, méthode qui, plus exacte, plus facile d’être maîtrisée et comprise, demande moins de données que les autres. Selon les recherches étrangères et nationales, les ressources d’eaux conservées peuvent être également calculées au travers de la capacité des ressources d’eaux conservées dans le sol, de l’équilibrage de quantité des eaux et du débit annuel des zones forestières, mais la pratique prouve que la méthode d’équilibrage de quantité des eaux est plus exacte. Sans considérer les eaux de pluies retenues par les forêts, la quantité des ressources d’eaux conservées dans le sol est plus petite que la quantité annuelle des ressources d’eaux conservées dans les forêts, mais comme la superficie est plus élargie que celle calculée, le débit des zones forestières est plus grand que la quantité annuelle des ressources d’eaux dans les forêts. Donc, il est adéquat de procéder à la méthode d’équilibrage de quantité des eaux pour évaluer la quantité des ressources d’eaux conservées dans les forêts de la région de Jianfengling.

3.2 Problème des sources des données

Est qu’il existe une erreur puisque dans ces recherches, le paramètre concernant les ressources d’eaux conservées est provenu de l’observation de la localité fixe et que les données sont généralisées dans toute la région ? Théoriquement, ces données ne peuvent refléter exactement la réalité de la région. Mais, comme la région est relativement petite et que les études prennent la moyenne des données accumulées durant des années, l’erreur n’est pas trop importante lorsque les données sont généralisées dans la région ; elles sont relativement exactes.

3.3 Problème de la valeur pour la réduction des crues et d’augmentation des eaux lors des étiages

La réduction des crues et l’augmentation des eaux lors des étiages sont une des fonctions importantes pour la conservation des ressources d’eaux dans les forêts. Selon l’expérimentation à Jianfengling, le débit moyen annuel des forêts naturelles représente 46,70% des précipitations annuelles dont 26% sont utilisés pour la « réduction des crues et l’augmentation des eaux lors des étiages ». Du point de vue général, les forêts de Jianfengling jouent le rôle évident de réduction des crues entre août et octobre et le rôle d’augmentation des eaux entre février et avril. Particulièrement lors des typhons et des orages, les forêts primitives tropicales peuvent réduire 348 mm de pluies des précipitations, chiffre soit de 1,5-2,1 fois plus que les jeunes forêts artificielles. L’avantage est le plus grand lorsque les précipitations atteignent 600 mm/h. Généralement parlant, les forêts primitives tropicales réduisent de 40-69% des crues et les forêts régénérées naturelles, de 18-56% seulement.

Est-ce qu’on tient compte de Cette fonction pour la détermination de la valeur des ressources d’eaux conservées plus haut parlée ? L’auteur estime que cette valeur ne peut être calculée

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séparément. S’il l’est, la valeur des ressources d’eaux retenues dans les forêts pourra être calculée d’une façon répétée. Le réservoir joue un rôle important de régulariser le débit des eaux. Cela est pareil sur plusieurs points à la réduction des crues et à l’augmentation des eaux lors des étiages au travers de la retenue des ressources d’eaux dans les forêts. Donc, le calcul de la valeur des ressources d’eaux retenues englobe celui de la réduction des crues et de l’augmentation des eaux lors des étiages.

3.4 Problème de l’épuration des eaux dans les forêts

Les forêts ont la fonction d’épurer les eaux. Du point de vue global, le réseau des forêts tropicales peut efficacement déposer et filtrer les matières chimiques dans le cyclage hydrologique, ce qui est d’une grande signification d’améliorer la qualité des eaux. Comme l’environnement est bon dans son ensemble et que les eaux naturelles sont excellentes en qualité dans la région de Jianfengling, la fonction d’épuration des eaux n’est pas évidente. Cet article a exclu cette fonction dans le calcul. Cela ne produit pas une grande influence sur la valeur des ressources d’eaux conservées dans cette région quoiqu’on ne tienne pas compte de la fonction d’épuration des eaux.

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Chapitre 6 Valeurs de protection de la forêt de la province du Hainan

1 Le contenu de l’évaluation de la protection et sa délimitation

En principe, toutes sortes de forêts ont la valeur de protection pour l’environnement des régions où elles se situent. Mais la valeur de protection calculée dans la présente étude désigne principalement celle des forêts faisant partie du rideau-abri dans la classification des ressources forestières de la province du Hainan. D’ailleurs, la valeur de protection désignée par la présente étude signifie l’expression monétaire de la fonction de protection du rideau-abri comportant les deux points suivants : 1. La valeur de l’amélioration du microclimat de l’agriculture qui se traduit par le rendement croissant de l’agriculture et de l’élevage ; 2. la valeur due à la protection contre le vent catastrophique et les calamités et à la diminution des désastres.

Le schéma technique du calcul est le suivant : D’abord, déterminer la superficie totale de rideau-abri et la situation concrète des régions protégées de la province du Hainan ; et sur cette base, calculer séparément, en adoptant différentes méthodes, la valeur monétaire annuelle de chaque sorte de rideau-abri et rajuster le résultat du calcul en tenant compte de la situation socio-économique de la province du Hainan et de la Chine ; et enfin faire la somme des valeurs des 3 sortes de bris-vent et l’actualiser à un taux d’actualisation approprié. Le résultat ainsi obtenu est considéré comme la valeur de protection de la forêt de la province du Hainan.

D’après les données statistiques de 2000, la superficie de forêt étant de 1495073,33 ha dont 97,7 ha de forêt tropicale, le taux de couverture est de 51,3%. La superficie totale des bris-vent de la province du Hainan est de 643 960 ha. Ces bris-vent se divisent grosso modo en 3 catégories : système de bris-vent côtiers, réseaux de protection forestiers et forêts pour la conservation du sol et des eaux. Mais les 3 catégories ne diffèrent pas nettement l’une de l’autre, par exemple, le système de bris-vent côtiers joue à lui-même un rôle d’écran dans la protection de l’agriculture et de l’élevage pour toute l’île de Hainan.

2 Evaluation de la protection de la forêt du Hainan

2.1 Methode de calcul

2.1.1 Fonction de production

D’après la disponibilité des données et leur validité, on adopte la méthode de la fonction de production pour calculer la valeur de l’amélioration du microclimat de l’agriculture par les bris-vent du Hainan. Conformément au modèle élémentaire de la méthode de la fonction de

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production, on considère la fonction de protection des champs protégés par les bris-vent comme un facteur important qui influe sur le rendement de l’agriculture. Les bris-vent agissent sur la production agricole et il en résulte la variation du coût de production ou la productivité de l’agriculture, et ensuite la variation du niveau d’imput et d’output de la production agricole. Et la variation du niveau d’imput et d’output peut être mesurée par le prix de marché, et donc on peut obtenir indirectement la valeur de l’amélioration du microclimat de l’agriculture des bris-vent du Hainan à travers la variation du rendement due à la productivité des champs protégés par la forêt.

La quantification de la valeur de la fonction des bris-vent protégeant les champs se fonde sur la substitution de cette valeur par le surprofit que la production agricole réalise grâce à la protection de la forêt. Les bris-vent des champs se consacrent principalement à la protection contre le vent. L’amélioration du facteur du microclimat a une efficacité de protection, ce qui rend meilleurs les effets dynamiques, thermodynamique et hydrologique dans toute la région protégée, formant ainsi un champ spécifique de rentabilité écologique. Et cela aboutit à l’augmentation de rendement des cultures de la région protégée qui se traduit par l’effet de la croissance de production régionale des cultures. Par conséquent, pour constituer la quantité physique de rentabilité de la protection des bris-vent des champs agricoles, on remplace la valeur de protection des bris-vent Vp1 par la valeur de l’incrémentation de la production des cultures des régions protégées (par rapport aux régions non protégées), c’est à dire :

VP1= S* Mvi(Qi1-Qio)-CT

où : Qi1----Quantité produite des cultures agricoles de l’unité i grâce à la protection forestière Qio :Quantité produite des cultures agricoles de l’unité i sans protection forestière MVi :Valeur des produits agricoles de l’unité i s:Coefficient de la valeur de protection CT :Valeur de correction

C’est le modèle de la théorie fondamentale. Cependant, en calculant la valeur de protection des bris-vent d’une région donnée, on constate que le calcul de l’influence des bris-vent sur les cultures agricoles est assez compliqué, car il y a des champs à rendement purement croissant, des champs négativement affectés par la forêt et des champs occupés par des bris-vent. Ce n’est après de faire un calcul séparé que cette valeur peut s’exprimer. Et en même temps, il faut prendre en compte l’influence des facteurs tels qu’année, espèces d’arbres, âge des arbres, structure des réseaux de forêts et gravité des calamités naturelles. Ce qui nécessite un rajustement par le coefficient de la valeur de protection S pour que ces facteurs influents soient pris en compte. Pourtant, il est en général difficile de calculer en recourant à un seul facteur, c’est pourquoi on observe en choisissant différentes régions de référence à conditions pareilles et calcule en prenant l’année comme unité et partant du particulier au général. Dans les conditions scientifique et technique de nos jours, c’est le moyen de test usuel.

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2.1.2 Méthode des prix hédonistes

L’idée fondamentale de la méthode des prix hédonistes consiste à juger de la préférence de l’homme pour le service de l’environnement par prix qu’il paie pour un bien comprenant le service de l’environnement et on estime par cette voie la valeur économique du service de l’environnement. Se distinguant de l’idée de la méthode de fonction de production consistant à calculer la valeur de protection des forêts à travers la différence entre les valeurs de marché reflétées par la différence des rendements, la méthode des prix hédonistes consiste à calculer indirectement la valeur de protection des forêts. Grâce à la rentabilité de la protection des forêts, le rendement agricole par surface unitaire des champs protégés par les riddeaux-abri est plus élevé que celui des champs non protégés. Cette différence de rendement peut se traduire par la différence entre les prix unitaires de la terre sur le marché ou la différence entre les prix de crédit-bail. En évaluant la valeur de protection des forêts du Hainan, nous supposons que, dans l’ensemble, à la même distance du rayon partant des centres urbains ou des quartiers d’affaires, si d’autres conditions sont identiques, la différence entre les prix de terres protégée et non protégée sur le marché est due au facteur qu’est la protection des forêts. Par conséquent, nous faisons d’abord la statistique de la surface totale des champs protégés par les forêts, et ensuite nous calculons pour obtenir la moyenne de la différence entre les prix unitaires des champs protégés et non protégés. La surface totale multipliée par la moyenne de différence entre les prix unitaires égale approximativement la valeur de la protection des forêts du Hainan.

2.2 Valeur de la protection de la forêt du Hainan

2.2.1 Estimation de la valeur de l’amélioration du microclimat agricole par le brise-vent

Le Hainan fait partie de la région au climat des moussons tropicales, les saisons sèche et humide y sont distinctes et il a une réputation d’être le ‘‘couloir de typhon’’. Les calamités naturelles fréquentes rendent fragile l’environnement écologique, ce qui constitue une menace grave pour la production industrielle et agricole. C’est pourquoi les forêts tropicales et le brise-vent des champs et de la côte en particulier joue un rôle de très bon écran en faveur du développement de l’agriculture et elles ont un effet sensible de l’augmentation de rendement.

L’observation faite pendant de nombreuses années et dans différentes régions montre que l’effet de l’augmentation de rendement est différent selon le type de brise-vent, le climat et le sol des régions protégées et les espèces de cultures protégées. Les données de recherche disponibles du Hainan comportent ce qui suit : d’après l’enquête de 1981, sous les conditions de maintenance normale des réseaux de brise-vent des champs du bourg de Hongqi relevant de la municipalité Qiongshan, le rendement unitaire du riz augmente en l’an normal plus de 60% qu’avant le reboisement. Dans le nord de la municipalité de Wenchang, le rendement par mu (un 15e d’hectare) du riz augmente plus de 60 kg qu’avant le reboisement, celui d’arachide, de plus de 75 kg et celui de patate douce, de plus de 500 kg.

Le brise-vent du Hainan couvre actuellement une superficie de 643 960 ha. Le brise-vent champs est principalement constitué de ‘‘eucalyptus—casuarina’’ ou ‘‘eucalyptus—acacia de

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Taiwan’’ et le brise-vent côtier est principalement constitué de casuarina ou manglier. La province du Hainan a 400000 ha de champs, mais ils ne sont pas totalement protégés. D’après le résultat d’étude de la plaine Huang-Huai-Hai (région aux confins des provinces du Henan, du Shandong et du Jiangsu) effectuée (en 1994) par Song Zhaomin et autres, la superficie à rendement croissant représente 71,7% de celle des champs protégés par tout le réseau de brise-vent, la superficie des champs affectés par concomitance à rendement diminué représente 8,6% et celle à rendement normal, 19,7%. Dans la partie des champs affectés par la concomitance, la production des cultures agricoles se diminue en moyenne de 13%, il faut tenir compte de ces facteurs dans l’évaluation globale de la valeur de protection des forêts. Lang Kuijian et autres ont proposé le ‘‘coefficient de la superficie valable’’ pour mesurer quantitativement la valeur écologique et ils estiment que seulement une partie des forêts générent certaine valeur écologique et la proportion de cette partie dans la superficie forestière d’une région est appelée le coefficient de la superficie valable de cette valeur écologique. On a donné le coefficient de la superficie valable de la rentabilité écologique de 10 sortes de forêts réparties dans plus d’une vingtaine de provinces et de municipalités du pays et le coefficient de la superficie valable pour l’amélioration du microclimat par les forêts du Hainan est de 0,4. Et dans la présente étude, la valeur de l’amélioration du microclimat par le brise-vent du Hainan est calculée à partir de la superficie à rendement croissant des champs protégés.

Quand on calcule sous l’aspect de la rentabilité d’augmentation de la production des champs protégés, on suppose que 1016896 ha de champs sont protégés dans l’ensemble et que la partie à rendement croissant est de 71,7%. Pour éliminer l’influence de la diminution de rendement des champs affectés par la concomitance, on enlève 8,6% de la superficie que représentent ces champs. Dans ce cas-là, les champs protégés à rendement croissant couvrent une superficie de 641661ha (63,1%X1016896 ha). Si l’on estime la valeur de l’amélioration du microclimat par les forêts du Hainan en se référant à la production du riz et de l’arachide et aux prix de protection d’Etat des céréales : 1,2 yuans/kg pour le riz et 2 yuans/kg pour l’arachide, cette valeur varie entre 272,592 millions d’yuan et 567,9 millions d’yuan. La présente étude prend une valeur inférieure : 567,9 millions d’yuan, comme le montre le tableau.

Tableau 1 Effets économiques des bris-vent de Hainan

Calcul de la rentabilité de l’augmentation du rendement assurée par les bris-vent de la province du Haina.

Ce résultat a une certaine rationalité. Mais si l’on procède à un examen très strict, il faut prendre en compte deux facteurs: Premièrement, il faut déduire de la valeur ajoutée brute de la production agricole les coûts de récolte, de transport, etc. pour obtenir la valeur monétaire

Riz Arachide Superficie des champs à rendement croissant (en 1000 ha)

Rendement/Production/Valeu(kg/ha,1000kg,1000 yuan)

Rendement/Production/Valeur (kg/ha,1000 kg,1000yuan)

252.4 900 227160 272590 1125 283950 567900

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nette de l’efficacité de protection du brise-vent des champs ; Deuxièmement, il faut analyser minutieusement la réaction du marché à la variation de la production suscitée par la rentabilité de protection du brise-vent. En général, si un facteur de l’environnement a une influence minime sur le niveau d’output du marché influencé, sans provoquer de grands changements de l’offre et de la demande de certaine marchandise, il est possible de calculer directement à partir des prix en cours du marché; si la variation de la production était suffisamment importante pour influencer le niveau de prix de cette marchandise, il faut prévoir le nouveau niveau de prix.

2.2.2. Evaluation de la lutte contre la tempête de sable, de la prévention et de la diminution des calamités

Hainan est entourée de la mer et le typhon y sévisse. Le brise-vent sur sa côte joue un rôle très important dans la garantie de la production agricole et des biens du peuple. Par exemple, dans la région de Wulonggang au nord du district Wenchang, où il y avait 1266km2 de sable mouvant ou semi-mouvant. Avant le reboisement, le sable avançait vers le continent, engloutissant des champs et des villages. 5 villages naturels groupant 150 foyers se sont déplacés à trois reprises. Après le reboisement, le sable mouvant étant empêché, les villages situés en bas des dunes sont hors de danger et la terre cultivée engloutie par le sable mouvant est redevenue cultivable. Un autre exemple, l’enquête menée par la municipalité de Qiongshan montre que, sous la protection des réseaux de brise-vent, le rendement du riz subit, en cas du raid de typhoon, une perte moins de 50% que la région sans brise-vent et les dégâts des plantations d’hévéa diminuent de 40-50%. En tenant compte de la disponibilité des données, la présente étude utilise la méthode de rapport de corrélation pour calculer la valeur écologique en matière de la lutte contre la tempête de sable, de la prévention et de la diminution des calamités. D’après l’étude faite, le brise-vent s’étendant sur 10 000 km dans la région côtière de la Chine diminuent chaque année de 900-1200 millions de yuan la perte occasionnée par le typhon pour la construction économique de cette région. Si l’on calcule à cette proportion, 1500 km de brise-vent de Hainan pourraient diminuer de 135-138 millions de yuan la perte causée par le typhon pour la construction économique de cette province. Et dans cette étude, la valeur inférieure est retenue à 135 millions.

D’après ce qui est susmentionné, la valeur de protection des forêts du Hainan est de 408 millions de yuan.

3 Conclusion

En utilisant la méthode de la fonction de production et celle de prix hédoniste pour calculer respectivement la valeur de rentabilité de l’augmentation de production du brise-vent de la province du Hainan et la valeur de la protection contre la tempête de sable et de la prévention et de la diminution des calamités, elles sont respectivement de 273 millions de yuan et de 135 millions yuan. La valeur totale de la protection du brise-vent de la province du Hainan atteint 407,59 millions de yuan.

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A cause de l’influence des méthodes de calcul et des données observées, bien que le résultat de l’étude soit correct, la précision du calcul reste encore à parfaire davantage.

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Chapitre 7 Evaluation de la biodiversité de la forêt de la région de Jianfengling

Entre 18°23’---18°52’ parallèle de latitude nord et entre 108°36’---109°05’ de longitude est, Jianfengling est situé dans le district de Ledong de la province du Hainan, comprenant la zone forestière et ses alentours, avec une superficie de 600 km2, soit 1,8% de la superficie totale de la province du Hainan, dont la superficie de la zone forestière de Jianfengling couvre 472,27 km2 . La zone forestière de Jianfengling est l’une des 5 les plus importantes de l’île de Hainan. Elle est aussi la zone mieux protégée des forêts tropicales de cette île et un exemple typique de ses forêts tropicales. Grâce à moins d’intervention humaine et à la diversité d’environnement naturel dans la forêt tropicale, bien que les groupes biologiques soient relativement restreints, les relations entre eux sont très compliquées et la biodiversité est riche. Aussi est-elle devenue un point chaud de l’étude sur la protection biologique de la Chine comme de l’étranger (Zeng Qingbo, Li Yide et autres, 1997). La présente étude prend comme exemple typique la zone forestière de Jianfengling pour procéder à une évaluation de la biodiversité de la forêt.

1 Aperçu de la biodiversité de Jianfengling de la province du Hainan

Grâce à son environnement écologique particulier, Jianfengling est couverte d’une végétation bien démarquée à la verticale allant de la côte jusqu’au sommet des montagnes : arbustes épineux sur le littoral, savane tropicale, forêt semi-caduque de moussons tropicales, forêt dense humide sempervirente de moussons tropicales, forêt ombrophile de ravins au nord marginal tropical, forêt ombrophile des montagnes tropicales, forêt aciculifoliée des montagnes tropicales et taillis de mousses au sommet des montagnes, etc. Ce qui fait que Jianfengling est une zone forestière typique du sud du Hainan. Cette zone forestière conserve la forêt vierge la plus vaste de la Chine.

D’après l’étude, la biodiversité dans la forêt ombrophile des montagnes tropicales de Jianfengling est très riche. Sur 1 km2 de terrain-type, on trouve 198 espèces d’arbres dont le diamètre à hauteur d’homme dépasse 5 cm et de plantes ligneuses et grimpantes. Cette biodiversité est presque à l’égal de celle des forêts du reste du monde. De plus, au Ghana on trouve 86-92 espèces d’arbres dont le diamètre à hauteur d’homme dépasse 10 cm sur 1 km2

de terrain-type, à l’île Maurice, 52 et dans la région de l’Amazone, 60-87 et 154 à Jianfengling.

Dans Le catalogue des espèces biologiques de la région de Jianfengling de l’île de Hainan, figurent 5700 espèces d’animaux, de plantes et de microbes. Parmi lesquelles il y a 133 cryptogames sauvages groupées dans 37 familles et 74 genres. 12 espèces de gymnospermes groupées dans 5 familles et 8 genres, 2075 espèces d’angiospermes appartenant à 170 familles

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et à 898 genres ; 215 espèces d’oiseaux répartis dans 48 familles et 141 genres ; 68 espèces de quadrupèdes appartenant à 23 familles et à 48 genres ; 38 espèces d’amphibies appartenant à 7 familles et à 12 genres ; 50 espèces de reptiles appartenant à 12 familles et à 37 genres ; 312 espèces de grands fongus appartenant à 33 familles et à 83 genres. 2222 espèces d’insectes dont les noms scientifiques sont identifiés et qui relèvent de 145 familles et de 1339 genres ; et parmi lesquelles le nombres d’espèces de papillons atteint 440, relevant de 10 familles et de 201 genres.

D’après l’enquête sur les animaux et les plantes, la région de Jianfengling est très riche en plantes rares et précieuses menacées d’extinction. Dans la zone forestière de Jianfengling, 56 espèces de plantes rares et précieuses sont placées sous la protection d’Etat, soit 2,52% des plantes supérieures sauvages (2220 espèces environ), parmi lesquelles 11 (dont 8 ne sont mentionnées que dans les documents et 3 ont été collectées en spécimen) ont ‘‘disparu’’, soit 0.5% des plantes sauvages de cette région. 8 espèces sont menacées d’extinction et 10 tendent à disparaître. 12 espèces sont rares et précieuses. Si l’on classe ces espèces parmi les ‘‘gravement menacées d’extinction’’, elles représentent 1,35% des plantes sauvages de la région de Jianfengling. Et les 15 autres espèces ont un certain nombre de groupes biologiques (Zeng Qingbo, Li Yide, 1997).

A part cela, la région de Jianfengling permet d’acquérir une connaissance la plus complète des espèces biologiques de l’île de Hainan. Elle est aussi l’une des régions d’une riche biodiversité actuellement connues de la Chine. Les diverses espèces biologiques de Jianfengling représentent 4-20% de celles de la Chine.

La région biologique de Jianfengling est d’une caractéristique nettement tropicale. Prenons comme exemple la région florale, ses caractéristiques saillantes sont les suivantes: (1) la composition de familles, de genres et d’espèces sont d’une variété relativement riche, mais au sein de chaque genre la série d’espèces est plus ou moins restreinte, avec un degré de division moins élevé et une haute antiquité, ce qui reflète la diversité de composition et l’origine ancienne ; (2) Les éléments géographiques complexes et variés avec nombreuses particularités font partie importante de la région du Hainan, même de l’Asie du sud-est ; (3) Les éléments tropicaux sont prédominants, seulement dans la partie montagneuse (à 900 m d’altitude) passant de la zone tropicale à la zone sub-tropicale apparaissent les éléments de la composition des espèces biologiques non-tropicales et peu nombreuses. Les biomes forestiers tropicaux de Jianfengling ont un indice de diversité d’espèces biologique relativement élévé. Le résultat observé montre : l’indice de diversité des forêts vierges tropicales atteint 4,52-4,77, comparable à l’indice des biomes forestiers ombrophiles de la zone tropicale d’Amazone qui est de 6,21, plus élévé que celui de Birmanie (5,4). Les forêts ombrophiles qui se renouvellent naturellement pour 40 ans dans la région montagneuse atteint aussi un indice de 4,52-4,77, presque égal à celui des vieilles forêts caducifoliées de moussons tropicales en Asie du sud. L’homogénéité des biomes est supérieure à 81%, plus élevée que celle des biomes des forêts feuillues en Asie du sud. Cela montre suffisamment la complexité de composition de genres des biomes forestiers tropicaux et des caractéristiques non manifestes des espèces dominantes dans les biomes. Cela signifie que bien protéger les forêts tropicales est de protéger la biodiversité riche (Zeng Qingbo, Li Yide, 1997).

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2 Evaluation de la biodiversité forestière

2.1 Collection des donnees

Pour la présente étude, on a recueilli des données en effectuant l’enquête par les questionnaires. Ceux-ci ont pour contenu l’état actuel des ressources de la région de Jianfengling, afin d’étudier les variables comportant la connaissance des éco-touristes sur la biodiversité forestière, les dépenses de consommation, des données individuelles des personnes enquêtées : revenus familiaux, niveau d’instruction, âge, sexe, profession, structure de famille, etc. Pendant l’enquête, du mois de février à la fin du mois de mars, le nombre total des questionnaires retournés est de 27. Si l’on en déduit 6 nuls pour une réponse incomplète, il reste 21 questionnaires-types effectivement valables pour l’évaluation de la valeur économique de la biodiversité des forêts.

Basée sur les données statistiques des ressources forestières de la province du Hainan mentionnées dans Les statistiques des ressources forestières de Chine publiées par le ministère des forêts de la République populaire de Chine ainsi que sur la recherche faite de Etude et gestion du système écologique des forêts tropicales (Zeng Qingbo et autres, Editions sylvicoles de Chine, 1997) et Appréciation de la biodiversité dans les forêts de Chine (Zhang Ying, Editions sulvicoles de Chine, 2002), on a collecté pour la présente étude des matériaux de seconde main et adopte la méthode de valeur contingente et celle du coût d’opportunité pour apprécier la biodiversité de la forêt de Jianfengling.

2.2 Méthode de valeur contingente(MVC)

2.2.1 Conception des formulaires

La valeur de biodiversité de Jianfengling se traduit par la rentabilité de la protection de la biodiversité.

Pour l’appréciation de la rentabilité de la protection de la biodiversité de Jianfengling, la méthode d’enquête consistant en soumission à l’appel d’offre aux jeux dans MVC est adoptée pour apprécier la valeur de protection de la biodiversité forestière, c’est à dire concevoir un formulaire (formulaire 1) d’enquête et demander aux touristes venus à Jianfengling de le remplir. 38 formulaires ont été distribués et 27 retournés, soit 71,5% des formulaires distribués. Pas un formulaire n’est rempli par le deuxième sexe.

Tableau 1 Enquete sur l’appreciation de la rentabilite de la protection

de biodiversite des forets de Jianfengling

Touriste

(1)Pour maintenir la biodiversité des forêts de Jianfengling, combien de yuan voulez-vous verser par an? ①0—10 ②10—20 ③30—40 ④40—50 ⑤plus de 50

(2)Combien (en dix mille yuan) l’Etat doit-il verser au moins chaque année pour bien protéger la biodiversité des forêts de Jianfengling? ①0—100 ②100—200 ③200—300 ④300—400 ⑤400—500 ⑥plus de500

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2.2.3 Analyse statistique du résultat de l’enquête

Les statistiques des formulaires retournés se trouvent dans le tableau 2. Le résultat est le suivant : dans l’enquête sur l’intention de versement, une seule personne a choisi de verser 10-20 yuans par an ; 3 personnes, 20-30 yuans ; 4 personnes, 30-40 yuans ; 8 personnes, 40-50 yuans; 11 personnes, plus de 50 yuans. Par conséquent, dans l’enquête sur l’intention de versement pour protéger la biodiversité de Jianfengling, la majorité, soit 70,37% des touristes ont choisi de verser chaque année 40-50 yuan et plus.

Il en est de même pour le résultat de l’enquête sur l’investiment fait par l’Etat, 4 personnes pour 2-3 millions d’yuan investis chaque année par l’Etat, 2 personnes pour 3-4 millions d’yuan, 6 personnes pour 4-5 millions d’yuan, 15 personnes pour plus de 5 millions de yuan, celles qui sont pour plus 5 millions de yuan sont majoritaires, soit 55,56%. Par conséquent, le résultat de l’enquête montre un désir assez vif de verser une somme et d’investir pour protéger la biodiversité de Jianfengling.

Tableau 2 Statistiques d’évaluation de la rentabilité de la protection de la biodiversité de Jianfengling

Sujet d’enquête Nombre de personnes

(1)Combien ( de yuan )voulez-vous verser par an pour maintenir la biodiversité des forêts de Jianfengling ? ① 0—10

10② —20 20③ —30 30④ —40 40⑤ —50 ⑥ plus de 50

Total

1 3 4 8 11 27

(2)Combien (en dix mille yuan) l’Etat doit-il investir au moins par an pour bien protéger la biodiversité des forêts de Jianfengling ?

0① —100 ② 100—200 ③ 200—300

300④ —400 400⑤ —500 ⑥ plus de 500

Total

4 2 6 15 27

En faisant la synthèse des enquêtes susmentionnées, il en déduit la moyenne pondérée des données du tableau 2, c’est à dire que chaque touriste veut verser chaque année 42,22 yuan pour maintenir la biodiversité des forêts de Jianfengling de la province du Hainan et que l’Etat doit investir au moins de 4,4074 millions de yuan pour bien protéger la biodiversité des forêts de Jianfengling de la province du Hainan. D’après le nombre statistique des touristes visitant les parcs forestiers de la province du Hainan, le parc forestier de Jianfengling a enregistré 10000 visites en l’an 2000. En fait, la capacité d’accueil projetée de la zone forestière de Jianfengling est de 1,4 millions de visites par an. Par conséquent, en multipliant la somme que les touristes désirent verser annuellement par la valeur maximum de la capacité d’accueil, on a alors 59,1080 millions de yuan

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que les touristes ont l’intention de verser chaque année; Calculer la moyenne de la somme versée par les touristes et de celle de l’investissement fait par l’Etat au moins de 404700 yuans par an comme fonds de protection, c’est à dire la valeur minium de rentabilité annuelle de la protection de la biodiversité des forêts de Jianfengling de la province du Hainan, on obtient la valeur de cette rentabilité de 31,7577 millions de yuan. En divisant cette valeur de rentabilité par 44667 ha (Tableau 5), superficie totale du parc forestier de Jianfengling de l’an 2000 (Tableau 5), on a obtenu alors la valeur minimum de rentabilité de protection de biodiversité par hectare du parc forestier de Jianfengling de la province du Hainan, cette valeur de rentabilité est de 710,99 yuans/ha·a。

2.3 Methode du coût d’OPPORTUNITé

Le coût d’opportunité est la rentabilité initiale abandonnée pour la protection de la biodiversité des forêts tropicales. Selon l’étude de Evaluation de la biodiversité des forêts chinoises ainsi que les données statistiques d’Annuaire des forêts de Chine (1998) et Statistiques douanières (1998), en 1998 la perte a atteint 679,92 yuans/m3 environ en ce qui concerne le revenu net des bois des forêts tropicales, l’économie diversifiée, le revenu des activités touristiques dans les forêts, l’exploitation forestière, le revenu de l’exportation du bois et de pâte de bois. C’est à dire que le coût d’opportunité de la protection de la biodiversité des forêts tropicales est de quelque 679,92 yuans/m3. D’après les données du 4e recensement des ressources forestières nationales, la valeur de la biodiversité des forêts de la région tropicale de la Chine est de 29625,07 yuans/ha ( 2=10711,76) environ, chiffre calculé en adoptant la méthode du coût d’opportunité. Alors, d’après l’évaluation de la moyenne de la valeur de la biodiversité par hectare de la région forestière tropicale de toute la Chine, calculée avec la méthode du coût d’opportunité, la valeur de la biodiversité des forêts de Jianfengling est aussi de 29625,07 yuans/ha.

En résumé, la valeur de la biodiversité des forêts de Jianfengling calculée avec la méthode de la valeur contingente et celle calculée en utilisant la méthode du coût d’opportunité sont respectivement de 710,99 yuans/ha·a et 29625,07 yuans/ha·a.

3 Conclusion et discussion

On peut constater à travers l’évaluation de la biodiversité des forêts de Jianfengling ce qui suit:

(1) La valeur de la biodiversité des forêts de Jianfengling calculée avec la méthode de valeur contingente et celle calculée en utilisant la méthode du coût d’opportunité sont respectivement de 710,99 yuan/ha·a et de 29625,07 yuan/ha·a.

(2) Lors de l’enquête effectuée avec la méthode de valeur contingente sur l’intention de versement en faveur de la biodiversité des forêts de Jianfengling, la majorité des touristes, soit 70,37%, ont choisi de verser annuellement 40-50 yuan et plus de 50 yuan ; Et lors de l’enquête sur le souhait exprimé pour l’investissement par l’Etat, la majorité des touristes, soit 15 personnes, 55,37% , sont pour l’investissement de plus de 5 millions de yuan effectué par l’Etat. Donc, les touristes ont exprimé leur désir assez vif en faveur de versement et d’investissement pour la protection de la

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biodiversité des forêts de Jianfengling du Hainan.

En recourant à la méthode de valeur contingente et celle du coût d’opportunité pour évaluer grosso modo la valeur de la biodiversité des forêts de Jianfengling, la présente étude illustre le fait suivant: Les touristes réalisent la biodiversité des forêts de Jianfengling et ils ont exprimé également un désir assez vif pour un versement et un investissement pour la protection de la biodiversité des forêts.

La présente étude a pour but principal d’effectuer, sous l’angle des relations entre l’homme et la biodiversité, la recherche sur l’intention de versement et d’investissement pour la protection de la biodiversité des forêts. Sous la contrainte des données, l’enquête avec la méthode de valeur contingente est superficielle; pour l’évaluation avec la méthode du coût d’opportunité, on a utilisé les données de 1998 sur l’évaluation de la biodiversité des forêts de la Chine et il manque des données de l’enquête effective de 2003 sur Jianfengling.

Il faut effectuer une enquête détaillée sur l’intention de la participation de la population de Jianfengling à la protection de la biodiversité des forêts, se rendre compte de l’intention en faveur du versement et de l’investissement de la population locale, des institutions compétentes des forêts et d’autres intéressés, concevoir minutieusement l’échantillon et les formulaires d’enquête et analyser le modèle pour qu’il soit possible de donner des fondements plus scientifiques pour la protection de la biodiversité des forêts de Jianfengling.

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Chapitre 8 Méthode d’estimation de l’épuration de l’atmosphère des forêts

Faisant partie principale de l’écosystème terrestre, la forêt a la fonction d’éco-service consistant à : Fournir de l’oxygène aux êtres humains, diminuer et arrêter la poussière, minier le bruit et épurer l’air, ce qui fait l’objet d’un large consensus. Les scientifiques chinois et étrangers ont beaucoup travaille pour étudier et apprécier qualitativement la fonction d’éco-service de la forêt et la valeur qu’elle pourrait créer. Ils sont unanimement d’avis que,la forêt fournit des ressources naturelles et l’éco-service de l’atmosphère, la valeur de la seconde fonction est plus importante que la première. Les savants sylvicoles finlandais estiment que la valeur des bois sur pied finlandais n’ont qu’un tiers de celle de son éco-service ; Les scientifiques russes estiment que la valeur de l’éco-service des forêts de la Russie est de 4 fois celle des bois sur pied.

Etant les ressources naturelles publiques, du point de vue plus large, les forêts constituent une partie de l’éco-système de la Terre, la rentabilité de leur fonction de l’éco-service implique toute l’humanité. Et du point de vue restreint, elle concerne non seulement divers départements et unités, mais encore chaque individu de toute la société de la région forestière. Tout bénéficiaire doit endosser la responsabilité de maintenir et développer la fonction fondamentale des ressources forestières, c’est à dire verser une certaine somme comme frais de l’éco-service de la forêt dont il bénéficie. Donc, l’évaluation de la valeur de l’éco-service de la forêt faite par l’Etat et l’intégration de cette valeur dans la comptabilité de l’économie nationale sont devenues les moyens importants de maintenir les ressources forestières et de protéger leur fonction d’éco-service.

Comme l’atmosphère forestier fait partie de l’atmosphère en général, sa valeur constitue une part de celle de l’atmosphère global. Aussi l’estimation de la valeur des forêts doit-elle observer la règle fondamentale de l’évaluation de la valeur de l’atmosphère, constituant une partie de celle-ci. En commençant par étudier la méthode d’estimation générale de la valeur de l’atmosphère et en prenant en compte les acquis d’étude de la ‘‘théorie de l’évaluation de l’épuration de l’atmosphère par la forêt’’, ce rapport propose une méthode de l’évaluation de l’épuration de l’atmosphère par la forêt, il a pour objet d’étude les forêts tropicales de Jianfengling et en analyse des cas exemplaires.

1 Analyse de la méthode d’estimation de la valeur de l’atmosphère

Il y a de nombreuses méthodes d’estimation, Motchell et Carson (1989) les distinguent d’après deux caractéristiques : la première a pour base des données résultant des actions réelles qu’on choit ou de la réaction au problème de l’hypothèse ; La seconde a pour base la technique monétisation directe ou la technique de monétisation indirecte fondée sur le choix qu’on a fait ou l’action. Conformément à ces deux caractéristiques, les méthodes d’estimation de la valeur de l’atmosphère sont divisées en 4 grandes catégories: observation directe, observation indirecte,

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hypothèse directe et hypothèse indirecte.

1.1 Méthode d’observation directe

La méthode d’estimation d’observation directe a pour objet la variation du niveau d’imput et d’output engendrée directement par la variation de la qualité de l’atmosphère. Elle a recours au prix du marché ou au prix virtuel. La méthode d’observation directe est formulée comme suit :

)2

(1

PbiPaiQiVn

i

+∆= ∑

=

○1

où :V ——résultat économique sous l’influence de la qualité de l’atmosphère; ∆Qi——augmentation quantitative d’imput (output) i entrainé directement par la variation de la qualité de l’atmosphère. L’augmentation quantitative d’output signifie l’augmentation de la rentabilité, on prend la valeur positive. L’augmentation quantitative d’imput signifie l’augmentation des dépenses, on prend la valeur négative. Pai ——prix du marché d’imput (output) i avant la variation de sa quantité. Pbi ——prix du marché d’imput (output) i après la variation de sa quantité.

Classées dans les méthodes d’observation directe sont les méthodes concrètes suivantes:

(1) Méthode du marché ou méthode de productivité. Cette méthode prend la qualité de l’atmosphère comme facteur de production d’imput fondamental des activités économiques. La variation de la qualité de l’atmosphère conduit à la variation de la productivité, agissant ainsi sur la production. La valeur de cette variation peut se calculer au prix du marché et être considérée comme valeur de la rentabilité ou de la perte occasionnée par la variation de la qualité de l’atmosphère.

(2) Méthode de capital humain. Cette méthode consiste à estimer perte et profits causés par la pollution ou le contrôle de pollution de l’atmosphère en prenant en compte le dommage causé par la pollution à la santé et à la capacité du travail. La perte imputée à l’influence de la variation de la qualité de l’atmosphère sur la santé consiste en 3 cas principaux : la perte du revenu causée par le décès prématuré, la maladie ou le repos pour la maladie ; l’augmentation des dépenses pour les soins médicaux et ce qu’il vaut moralement ou psychiatriquement.

(3) Méthode des dépenses de protection. Si les activités de production ou de consommation conduisaient à la pollution de l’atmosphère, on prendrait certaines mesures pour éviter ou éliminer l’influence de la pollution. Cette méthode consiste à évaluer l’influence de la qualité de l’atmosphère sur l’effet économique en tenant compte des dépenses nécessaires aux mesures de protection de l’atmosphère.

(4) Méthode des dépenses de réhabilitation. La détérioration de la qualité de l’atmosphère porte atteinte à toutes sortes de biens des ressources naturelles. Les dépenses de réhabilitation sont celles qui sont nécessaires pour remettre les ressources naturelles ou toutes sortes de biens en leur état d’avant la détérioration de la qualité de l’atmosphère

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(5) Méthode de projet fantôme (shadow project méthode). Cette méthode est une forme particulière de celle des dépenses de réhabilitation. S’il est besoin d’évaluer les ressources de l’atmosphère naturel et qu’il soit difficile de les mesurer directement, il faudra évaluer d’après les dépenses nécessaires à un projet imaginé qui a une utilité équivalente (c’est à dire projet fantôme)

(6) Méthode de coût d’opportunité. Cette méthode consiste à mesurer les profits ou la perte économiques dus à la variation de la qualité de l’atmosphère selon le coût d’opportunité des ressources de l’atmosphère. La pensée fondamentale est la suivante: le coût d’opportunité sans prix de l’utilisation des ressources de l’atmosphère peut être estimé selon la perte de revenu pour d’autres utilisations.

La méthode d’observation directe est l’une des plus directes et des plus utilisées. Elle se caractérise par la facilité, l’intuition et le calcul facile. L’estimation faite avec cette méthode est relativement objective et moins discutable. Les points difficiles de cette méthode résident dans la nécessité de disposer de données suffisantes pour établir un modèle de fonction de perte. Il faut en même temps de prendre en compte le fait qu’il y ait ou non la fluctuation des prix du marché et qu’il y a ou non les mesures prises de déplacement, de contournement et de protection lors de la pollution. Il est à noter que, l’atmosphère est un imput comme facteur de production, ce qui n’est pas la manifestation unique de sa fonction. De ce fait, dans la plupart des cas, l’estimation de cette sorte ne représente pas la rentabilité entière de la qualité de l’atmosphère.

1.2 Méthode d’observation indirecte

Parmi les effets créés par les ressources de l’atmosphère, il y en a une sorte d’informel difficile à mesurer sous forme monétaire. Ces effets informels n’ont absolument pas de marché correspondant, et donc sans prix du marché, autrement dit, le prix du marché actuel est dans l’impossibilité de déterminer leur rentabilité avec une exactitude totale. Donc, il faut trouver certains biens et services dont, d’une part, les données sont complètes et faciles à estimer ; d’autre part, le prix comprend l’appréciation portée par les consommateurs et les producteurs sur les ressources de l’atmosphère qui les entoure. Le prix des biens ou services précités peut traduire indirectement l’importance de la valeur des ressources de l’atmosphère. La méthode d’observation indirecte consiste à calculer la valeur implicite des ressources de l’atmosphère selon la variation du prix du marché des autres biens. Les méthodes de cette sorte comprennent :

(1) Méthode des prix hédonistes. Cette méthode considère la qualité de l’atmosphère comme un facteur qui influe sur la valeur des actifs. Si les autres facteurs qui ont une influence sur la valeur des actifs ne varient pas, on estime la perte ou les profits économiques occasionnés par la pollution ou l’amélioration de l’atmosphère selon la variation quantitative de la valeur des actifs due à la variation de la qualité de l’atmosphère. Le prix immobilier est le plus typique de toutes sortes d’actifs.

(2) Méthode de différence de salaires. Cette méthode consiste à estimer la perte ou les profits économiques dus à la variation de la qualité de l’atmosphère selon la différence entre les salaires des ouvriers qui travaillent dans les conditions atmosphèreales de qualités différentes.

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(3) Méthode des coûts de déplacement. Cette méthode est utilisée pour estimer les effets économiques des ressources de l’atmosphère confortable qui comble l’aspiration de l’humanité à une meilleure qualité de vie. Il est possible de tracer la courbe de demande d’un site touristique d’après les frais dépensés par divers touristes à destination de ce site et les droits d’entrée et il en est de même pour calculer tous les effets économiques des ressources de ce site touristique, y compris le surplus des consommateurs.

A part la qualité de l’atmosphère qui est un facteur influent, la variation du prix de marché des actifs est influencée par d’autres facteurs. Donc, la référence à cette variable rencontre beaucoup de problèmes tels que la mesure des variables corrélatifs et indépendants, L’acquisition des données ainsi que la coïncidence de la variation de la valeur des actifs globaux avec l’intention de versement. D’ailleurs, l’emploi de la méthode d’observation indirecte nécessite des conditions du marché parfait.

1.3 Méthode d’hypothèses directe et indirecte

S’il est impossible de trouver ni données réelles de l’influence de la qualité de l’atmosphère sur l’économie, ni biens et service pouvant refléter indirectement l’estimation de la qualité de l’atmosphère, on peut adopter la méthode d’hypothèse pour savoir l’intention des consommateurs qui versent une somme d’argent pour l’échanger contre la variation de la qualité de l’atmosphère à un certain degré, et par-là on apprécie la valeur de l’atmosphère. La valeur est l’attitude, la conception, la foi et la préférence de l’homme vis à vis des choses et des phénomènes. Elle est le résultat de la connaissance des choses et des phénomènes objectifs par la pensée subjective de l’homme. C’est l’intention de versement qui est l’expression rationnelle unique de la valeur de toutes les marchandises et de la rentabilité.

La méthode d’hypothèse directe consiste à présenter un marché hypothétique et à s’informer directement de l’appréciation portée par des consommateurs sur le service de l’atmosphère. Par exemple, après l’appréciation sur le changement du service de l’atmosphère, on ‘‘achète’’ à un prix donné tant de service de l’atmosphère. La méthode d’hypothèse indirecte se réduit à obtenir des données à travers la réaction de l’homme au problème hypothétique. En tenant compte de la différence des façons de se renseigner, les méthodes d’estimation d’hypothèses directe et indirecte peuvent se diviser en deux catégories: Les premières ont pour but d’obtenir le classement, c’est à dire méthodes de classement contingent; les secondes ont pour but d’obtenir la valeur, c’est à dire méthodes d’évaluation contingente.

(1) Méthode de classement contingent. Cette méthode est une façon ayant pour but le classement et elle ressemble à la méthode d’évaluation contingente. Il s’agit du classement des préférences que les enquêteurs espèrent obtenir. Et ensuite, les analystes les positionnent selon le prix pratique du marché.

(2) Méthode d’évaluation contingente. Cette méthode a pour but d’obtenir la valeur. Elle consiste à décrire ou illustrer, par des renseignements directs, la volonté de payement des gens pour la variation de l’offre de certaines marchandises et services ou pour élimination de cette variation ou

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encore la volonté de souscription au payement pour abandonner ou endurer cette variation. Le marché contingent comporte les marchandises elles-mêmes, les relations avant et après la création du système de ravitaillement des marchandises et la modalité de financement pour des marchandises. Les renseignements fournis par les gens enquêtés sur la tarification sont hypothétiques, le comportement des gens enquêtés est supposé identique à celui sur le marché réel. Le problème de la structuration de conception de cette méthode et la contre-mesure de l’offre de prix sous toutes formes comportent la réponse ‘‘oui/non’’ à la question sur la volonté de payement la plus importante. Et par la suite, certaines techniques économiques sont utilisées dans le résultat de l’enquête pour déterminer la moyenne de valeur de l’offre de prix de la volonté de payement. Cette méthode comprend les jeux de soumission, les jeux d’échange, le choix sans coût et l’évaluation de priorité.

i. Approche des jeux de soumission à l’appel d’offres exige une estimation de différents groupes de biens hypothétiques de quantité et de qualité différente. L’estimation s’effectue selon la volonté de payement pour un groupe de biens meilleurs ou la volonté d’acceptation d’une compensation pour un groupe de biens moins bons. L’estimation individuelle se réalise en général au bout de plusieurs soumissions répétées à l’appel d’offres. D’abord, le visiteur doit donner des détails sur la quantité des biens, leur qualité, leur temps et leur échelle tout en précisant le droit d’usage. Et ensuite, il doit proposer de haut en bas la somme de soumission (c’est à dire soumission convergente) pour déterminer le niveau de payement final accepté par les consommateurs. La conception de l’approche des jeux de soumission à l’appel d’offres est très importante, par exemple, le point de départ de la soumission, les bornes, la voie de récupération d’argent et la distribution de rentabilité d’utilisation, etc.

ii. Jeux d’échange. Cette approche exige que l’individu fasse un choix de préférence parmi plusieurs dépenses. Le cas le plus simple des dépenses multiples est celui d’une certaine quantité de monnaie et d’une certaine quantité des biens d’atmosphère, et ces derniers sont appelés les dépenses fondamentales (dépenses I), c’est à dire il n’y a qu’une certaine quantité de biens de l’atmosphère sans dépense monétaire; Les premiers peuvent être les dépenses au choix (dépenses II), soit composés d’une certaine somme individuellement payée et de la quantité des biens de l’atmosphère fournis en dehors des dépenses I;Et par la suite, il faut se renseigner sur les dépenses que chaque individu a envie de choisir et modifier de façon planifiée la somme du don dans les dépenses II jusqu’à ce que les choix des deux catégories de dépenses soient identiques. Ainsi, la somme finalement déterminée dans les dépenses II est l’évaluation monétaire faite par l’individu pour augmenter la quantité des biens de l’atmosphère, c’est à dire la volonté de payement individuelle pour cette augmentation. Enfin, grâce à la visite des panels assez nombreux et représentatifs et à l’expérimentation de dominance statistique, il est possible d’estimer la volonté de payement générale pour la quantité augmentée des biens de l’atmosphère.

iii. Choix sans coût. Cette approche consiste à déterminer le choix individuel entre les biens de

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quantités différentes par voie des renseignements directs. Et ensuite, des données quantitatives fournies par le choix on déduit la volonté de payement des personnes enquêtées. Le choix se fait parmi plus de deux projets, et tous les projets ne nécessitent pas le payement réel. C’est en ce sens que le choix est sans coût. L’un des projets est un bien de l’atmosphère sans prix, d’autres projets peuvent être une somme d’argent ou des marchandises concrètes qu’on peut s’acquérir pourvu qu’on soit disposé d’un revenu suffisant. Au cas où il y aurait deux projets, quelqu’un choit des biens de l’atmosphère. Cela signifie que le prix minimum déterminé des biens de d’atmosphère est la somme d’argent abandonnée. Cette approche permet d’estimer le prix minimum des biens de l’atmosphère et de minimiser certaines déviations dans l’approche des jeux de la soumission à l’appel d’offres.

iv. Approche d’évaluation de priorité. Cette approche est de chercher à trouver, par la simulation du mécanisme du marché parfait, une façon d’exprimer la valeur de la volonté de payement pour les biens de qualité de l’atmosphère sans prix. Cette approche se caractérise par la maximisation de l’utilité globale en fixant un prix initial d’un groupe de marchandise avant de réajuster les prix de sorte que ces prix convergent vers un groupe de prix équilibrés. La condition en est que sous la contrainte de la répartition du budget donné, les rapports d’utilité et de prix de toutes les marchandises sont égaux. Dès que l’égalité est établie, il est possible de calculer, selon les marchandises ayant le prix, la valeur et la rentabilité des biens de l’atmosphère sans prix.

La méthode d’évaluation contingente a une sphère d’utilisation relativement large. Elle est valable pour l’estimation des marchandises n’ayant ni prix du marché ni prix de substitution du marché, aussi est-elle une méthode la plus utilisée dans le domaine de l’estimation de la valeur des biens publics. Pourtant, elle a également ses insuffisances: Comme les gens n’ont pas à effectuer un payement réel ou à accepter une somme réelle, la somme qu’ils mentionnent lors de la réponse aurait une grande différence avec celle de recettes et de dépenses effectives. Donc, l’utilisation de la méthode d’évaluation contingente pour estimer l’économie donnerait lieu aux déviations suivantes: déviation du point de départ, ceux qui répondent seraient influencés par le point de ①

départ de la soumission à l’appel d’offres proposé par ceux qui interrogent. Déviation d’information, l’information complète sur les questions de l’enquête fait défaut à ceux qui

répondent.○2 Déviation de stratégie, quand ceux qui répondent sont conscients que leur réponse aura une influence sur eux-mêmes, ils adoptent le plus souvent la méthode du jeu au hasard joué avec le dé pour élever ou abaisser exprès WTP. Déviation d’hypothèse, l’hypothèse d’enquête de ceux qui posent la question met ceux qui répondent dans l’impossibilité de faire face à la réalité, par exemple l’utilisation ultérieure et non réelle du présent.

Certaines études faites à l’étranger comparent le résultat de l’estimation contingente avec celui de l’estimation des autres méthodes ou avec les dépenses réelles. Il est constaté que, dans la plupart des cas, en multipliant le résultat de l’estimation de valeur contingente par 60-70%, il n’y a pas de différence entre les résultats considérés. Car l’objet de l’estimation par la méthode d’évaluation

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contingente n’est pas la dépense réelle, mais la volonté de payement. En général, celle-ci est plus élevée que la dépense réelle. C’est la raison pour laquelle il faut faire une déduction nécessaire du résultat de l’estimation obtenu avec la méthode d’évaluation contingente.

2 Système des indicateurs de l’estimation de la purification et l choix des méthodes 2.1 Système des indicateurs de l’estimation

La fonction de l’épuration de l’atmosphère des forêts se rapporte aux êtres humains puisque ces derniers ont besoin de l’air riche en oxygène, sans poussière, sans toxique, sans microbes ; de l’eau propre, de l’atmosphère calme pour le travail et la vie. C’est pourquoi, en procèdant à l’estimation de la valeur de l’épuration de l’atmosphère des forêts, on prend l’amélioration de la santé humaine comme la variable intermédiaire. L’établissement des relations entre la diminution de la pollution et la valeur économique est la méthode la plus rationnée et la plus idéale. Mais la possibilité d’obtention des données est toujours la cause qui restreint l’utilisation de nombreuses méthodes d’estimation. Compte tenu de ce problème, en y associant l’exposé sur la nuisance de la pollution, la capacité de la purification et les méthodes d’estimation existante dans la partie de la ‘‘théorie de la purification de l’atmosphère’’ précédente, l’estimation de la purification de l’atmosphère des forêts est en mesure d’établir un système d’indicateurs et un modèle d’estimation de la valeur de la purification atmosphèreale des forêts comme ce-ci.

Tableau 1 Indicateurs et modèle d’estimation des fonctions principales

de la purification atmosphèreale des forêts Diminution des matières

polluantes Indicateurs d’estimation Modèle d’estimation

Rentabilité de la diminution de la pluie acide VRs=f’(∆S) SO2

Rentabilité de l’amélioration de la santé VHs=f(∆S) Rentabilité de la diminution de la pluie acide VRn=f’(∆N)

NOx rentabilité de l’amélioration de la santé VHn=f(∆N) Rentabilité de la diminution de la pluie acide VRf=f’(∆S)

HF Rentabilité de l’amélioration de la santé VHf=f(∆S) Rentabilité de la diminution de la pluie acide VRc=f’(∆C)

Cl2 Rentabilité de l’amélioration de la santé VHc=f(∆C)

TSP Rentabilité de l’amélioration de la santé VHt=f(∆T) Microbes Rentabilité de l’amélioration de la santé VHd=f(∆D)

Bruit Rentabilité de l’amélioration de la santé VHo=f(∆O) Radiation Rentabilité de l’amélioration de la santé VHr= f(∆R)

2.2 Méthode et modele d’estimation

(1)Estimer la valeur de l’absorption de bioxyde de soufre par la forêt en utilisant les méthodes de capital humain, la méthode des dépenses de réhabilitation et la méthode du marché. La nuisance du bioxyde de soufre et de la pluie acide causée par cette matière se traduit sur trois plans:

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porter atteinte à la santé, éroder des matériels de construction et engendrer la diminution de production agricole. Par conséquent, sous l’angle intuitif, ce texte procède à une estimation sur ces trois plans en utilisant respectivement la méthode de capital humain, celle des dépenses de réhabilitation et celle du marché.

(2) Estimer la valeur de l’absorption de fluorure par la forêt en adoptant les méthodes de capital humain et d’évaluation contingente. L’estimation de la valeur de l’absorption du fluorure par la forêt doit être considérée en combinaison avec la situation locale de l’atmosphère de la région qui fait l’objet de l’estimation. La fluorose endémique est une intoxication chronique accumulée qui se produit dans un atmosphère géographique donné, on estime en général que la fluorose résulte de la consommation de l’eau et de la nourriture riches en fluor. L’étude concernée montre : le fluor évacué dans l’atmosphère par l’aluminerie et l’aciérie influence directement ou indirectement la santé de la population de leurs alentours, causant des maladies telles que trouble de fonction gastro-intestinale et traumatisme nerveux, ainsi que dents tachées de fluor, inflammation naso-pharyngienne,...etc. L’estimation de la valeur de l’absorption de fluorure d’hydrogène de la forêt dans ces régions peut s’effectuer avec la méthode de capital humain. Et dans d’autres régions, le contact du corps humain avec le fluorure est au bas niveau et à faible dose. L’effet de ce contact à faible dose chronique est principalement à long terme et il est aussi non spécifique. Son incubation est éventuellement plus longue et la morbidité est aussi plus faible. Et pour cette raison, il faut procéder à l’étude en enquêtant au moyen statistique sur des communautés nombreuses ou par un grand nombre d’expériences sur des animaux avant d’aboutir à une conclusion relativement sûre. Donc, il est à encourager de choisir la méthode d’évaluation contingente pour estimer la valeur de l’absorption du fluorure par la forêt dans les régions à faible teneur en fluor. L’acquisition de la volonté de payement pour cette fonction de la forêt se réalise à la faveur des informations verbales.

(3) Estimer la valeur de l’absorption de gaz chloré et de matières radioactives par la forêt en utilisant la méthode d’évaluation contingente. Du fait que généralement, le contact des êtres humains avec le gaz chloré et les matières radioactives est aussi chronique et à faible dose, la méthode d’évaluation contingente est choisie dans la plupart des cas pour cette estimation.

(4) Estimer la valeur d’absorption et de retentions de la fumée et de la poussière par la forêt en recourant à la méthode de dépenses de substitution. De nombreuses études montrent que la fumée et la poussière sont nuisibles à la santé humaine. La composition de la fumée et de la poussière est très complexe et elle est différente selon les régions, les types de combustibles et les matières premières industrielles. D’ailleurs, comme la poussière métallique, les microbes et les éléments pathogènes adhèrent à la fumée et à la poussière, elles causent des maladies relativement complexes. Compte tenu de la possibilité opérationnelle de l’estimation réelle, ce texte préconise l’estimation de la valeur d’absorption et de retentions de la poussière par la forêt d’après le coût de la diminution de la poussière.

(5) Estimer la valeur de l’action bactéricide de la forêt avec la méthode de coefficient d’échelle. La fonction bactéricide de la forêt peut diminuer directement pour l’homme le risque de contracter

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la maladie correspondante. Cependant, par manque d’étude quantitative de la capacité bactéricide de la forêt et d’épidémiologie concernée, ce texte préconise l’estimation de la valeur de l’action bactéricide de la forêt par le coefficient d’échelle de cette valeur par rapport à la valeur écologique totale de la forêt. Ce coefficient est déterminé par l’évaluation de l’enquête et celle des spécialistes.

(6)Estimer la valeur de diminution du bruit en recourant à la méthode de valeur hédoniste ou à celle de coefficient d’échelle. La meilleure méthode d’estimer la valeur de diminution du bruit de la forêt consiste à estimer à travers la somme des dépenses résultant des dommages infligés à la santé par le bruit et de celles pour le contrôle du bruit, c’est à dire le montant total de la perte due aux dommages causés par le bruit. Cependant, le montant des dépenses de la perte due à la santé et celles du contrôle du bruit à une échelle aussi grande que celle du transport est difficile à déterminer. Et pour cette raison, ce texte préconise, pour des zones urbaines, l’utilisation de la méthode de prix hédonistes, c’est à dire l’étude de prix de logement par la méthode économétrique, pour savoir la valeur économique de la diminution du bruit par la forêt; et pour les régions rurales, l’estimation par le coefficient d’échelle est encouragée.

3 Estimation de la valeur de la purification de l’atmosphère par la forêt

D’après le résultat de l’étude antérieure de la ‘‘théorie d’estimation de la purification de l’atmosphère par la forêt’’, le système des indices et les modèles d’estimation susmentionnés, on constate que, l’estimation requise pour la purification de l’atmosphère par la forêt ne concerne que deux méthodes différentes de calcul, c’est à dire l’estimation de la perte due à l’influence sur la santé humaine et celle du dommage causé par la pluie acide. Quant à la perte infligée par le bruit à la santé humaine, il faut l’estimer de différentes façons, puisque l’influence du bruit dans la région rurale est différente de celle en ville.

3.1 Estimation de la valeur de la réduction de dommages à la sante

L’écosystème peut réduire, par l’absorption, le filtrage, l’interception, etc. la densité des gaz toxiques dans l’air et des déchets polluants, et l’une des nuisances principales est de porter atteinte à la santé humaine. C’est pourquoi sa valeur de la purification de l’atmosphère peut être estimée par la méthode de capital humain, c’est à dire estimer la valeur de la réduction de dommage à la santé grâce à l’absorption des déchets nuisibles par la forêt.

La méthode de capital humain est une des méthodes consistant à estimer la perte ou profits de l’atmosphère dus à la pollution ou au contrôle de la pollution d’après des dommages infligés à la santé humaine et à la capacité de travail par la pollution de l’atmosphère. La perte occasionnée par l’influence du changement de la qualité de l’atmosphère sur la santé humaine comporte trois aspects principaux : décès prématuré, maladie ou réduction des revenus causée par le repos pour la maladie ; l’augmentation des frais de soins médicaux et ce que coûte le traumatisme moral et psychologique.

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Pour estimer la rentabilité de santé apportée par la réduction de la densité des matières nuisibles dans l’atmosphère grâce à la forêt, en mettant à profit l’idée fondamentale sur le capital humain en combinaison avec la méthode métrologique concernant la charge de maladie en épidémiologie, les paramètres principaux sont le prolongement de la vie et l’amélioration de la santé visant à réduire les frais de soins médicaux.

L’opération concrète exige l’établissement des trois relations :

a) relation de dose de pollution---effet de santé : H = f1(D); b) relation d’effet de santé---valeur économique : U = f2(H); c) valeur de la réduction de la pollution: V = f3(D).

——Relation de dose de matières polluantes dans l’air---effet de santé. On met à profit le résultat de l’étude quantitative scientifique, y compris le degré de risque relatif de la mort causée par différentes maladies telles que maladie pulmonaire ostructive chronique, maladie emphysémateuse, maladies cardio-vasculaire et cérébro-vasculaire au fur et à la mesure de l’élévation à proportion de 1% de la densité de déchets polluants, c’est à dire le coefficient d’élasticité.

——Estimation de la valeur de dommage à la santé. Calculer quantitativement le dommage causé à la santé des groupes humains par la pollution atmosphèreale et le transformer en valeur sous forme monétaire, c’est à dire en estimation de la perte économique, perte qui désigne concrètement la perte économique individuelle et sociale engendrée par l’augmentation de la morbidité et de la mortalité de certaines maladies à cause de la pollution, y compris la perte en main d’œuvre et l’augmentation des frais de soins médicaux. La rentabilité apportée à la santé par l’écosystème de la forêt se divise en deux parties, d’une part la rentabilité de santé en raison de la diminution des décès prématurés (V1), et d’autre part, la rentabilité de santé due à la diminution de l’absence au travail et des frais de soins médicaux (V2), la somme faite des deux parties est la rentabilité globale de santé. La valeur de dommage infligé à la santé est calculée avec la méthode éco- nométrique de la charge des soins médicaux en épidémiologie et en étude de la santé publique (YPLL)

i. Année de la perte de la durée de vie potentielle par cas de décès causée par chaque catégorie de maladie : YPLL, c’est à dire années perdues de la durée de vie potentielle (Years of Potential Life Lost) qui est un indicateur pour mesurer la charge des soins médicaux en épidémiologie et désigne la différence entre l’espérance de vie et l’âge réel au moment du décès. YPLL d’un groupe humain est la somme faite de YPLL de chaque décès et cette somme divisée par le nombre de décès est la moyenne de YPLL de chaque décès dû à cette cause de mort. L’unité de YPLL est année/personne. Calculer la valeur de chaque année/personne au lieu de calculer la valeur du décès évite ainsi le problème difficile d’éthique. La valeur d’une année/personne s’exprime par le salaire annuel d’une personne. Il est possible de calculer, d’après les données relatives à la surveillance des maladies, la moyenne de YPLL causée par chaque catégorie de maladie et celle de YPLL de chaque décès

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causé par catégorie de maladie.

ii. Valeur de la rentabilité apportée par la diminution des décès prématurés(V1)

ii kApM •••= θ ○2

où:Mi —nombre de décès causés par la maladie i; p —taux de décès global; A —population totale; θi—proportion des causes du décès, ki—coefficient causal, c’est à dire le pourcentage de la diminution du risque de décès causés par la maladie i grâce à la diminution de la densité des déchets polluants qui sont à l’origine de cette maladie, ce pourcentage égale le coefficient d’élasticité de la mortalité de la maladie i par rapport à la densité des déchets polluants causant cette maladie multipliée par la quantité diminuée de la densité des déchets polluants en question.

De la formule○2est déduit,

∑=

••=n

iii WYPLLMV

11 )( ○3

où:YPLLi —la moyenne de YPLL causée par la maladie i; W —moyenne du salaire annuel

iii. La rentabilité de santé grâce à la diminution d’absence au travail et des frais des soins médicaux(V2)

∑=

+••=n

iiii EwkNV

12 )( ○4

où:Ni —nombre diminué des personnes qui contractent la maladie i; Ti —moyenne des nombres de jours d’absence au travail de chaque personne souffrant de la maladie i; k —coefficient de correction des jours fériés qui prend en général 0,85; wi —moyenne du salaire par jour; Ei —moyenne des frais des soins médicaux par jour.

iv. Calcul de la valeur globale du dommage infligé à la santé:Alors, l’estimation de la valeur globale du dommage infligé à la santé peut se calculer par la formule suivante:

21 VVV += ○5

3.2 Calcul de la valeur de réduction des dommages causés par la pluie acide

Une autre partie de la fonction de la purification de l’atmosphère par l’écosystème se traduit par l’absorption des composantes de la pluie acide et le calcul de la valeur qui s’y rapporte peut se réaliser par le moyen d’estimer la valeur de la réduction de la pluie acide. On va aborder ci-après la méthode d’estimation de la valeur du dommage causé par la pluie acide. Le modèle d’estimation de la perte économique engendrée par la chute de la pluie acide consiste en relation

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entre les déchets polluants et la perte économique ainsi que la valeur économique réduite grâce aux efforts pour la diminution des déchets polluants.

(1) Méthode d’estimation de la perte économique: on a actuellement en Chine et à l’étranger deux méthodes d’estimation usuelles de la perte économique causée par l’endommagement des matériels: méthode de comparaison et méthode d’analyse. La première consiste à comparer les pertes économiques occasionnées par l’endommagement des matériels à différents niveaux de la pollution produite par la chute d’acide et à dégager de là les relations entre la pollution de la chute d’acide et la perte économique. Cette méthode requiert l’enquête sur place dans plusieurs régions où les facteurs influents sont identiques sauf le niveau de la pollution de la chute d’acide. La méthode d’analyse consiste à recourir à la fonction de perte et à la quantification de la perte économique et esthétique causée par l’endommagement des matériels pour calculer la perte économique concrète à un niveau donné de la pollution produite par la chute de l’acide. On adopte ici le modèle relativement pratique relevant de la méthode d’analyse:

00 )/1/1( CLLC pp −= ○6

où:Cp —perte économique annuelle due à l’endommagement des matériels par la chute de l’acide; C0 —coût global d’un entretien ou d’un renouvellement des matériels, qui est égal à la quantité multipliée par le prix unitaire de l’entretien ou du renouvellement des matériels; LP —durée d’utilisation des matériels dans les conditions de la chute de l’acide, c’est à dire le cycle de l’entretien ou du renouvellement qui s’exprime par l’année; L0 —durée d’utilisation des matériels sans chute de l’acide.

(2) Conditions préalables de l’estimation de la perte économique Ne considérer que l’érosion et l’endommagement homogènes subis par des matériels. L’érosion et l’endommagement qui influe sur la durée d’utilisation des matériels ont de multiples formes et il est impossible de les mettre en considération une à une. L’érosion et l’endommagement sont la forme de l’influence des plus importantes sur la durée d’utilisation des matériels.

N’estimer que la perte économique directe due à l’endommagement des matériels causé par la chute de l’acide. L’endommagement des matériels par la chute de l’acide donne lieu non seulement à la perte économique directe, mais aussi à certaine perte économique indirecte, par exemple, la réduction de la valeur artistique du patrimoine culturel qu’on ne prend pas en considération ici.

(3) Hypothèse de l’estimation de la perte économique Le climat et les facteurs climatiques dans différents endroits de la région considérée sont supposés identiques;

Les prix unitaires de l’entretien de différents locaux de la région considérés sont supposés identiques. Ici, on ne prend pas en considération l’écart du niveau de développement économique entre diverses régions ;

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Les différents matériels exposés en dehors de l’abri sont supposés entretenus ou renouvelés périodiquement. En réalité, le cas de l’entretien est très complexe. Pour faciliter le calcul, on établit cette hypothèse.

(4) Délimitation des matériels à estimer. Les matériels sans abri sont d’une grande variété et d’une grande quantité. L’influence des matières pullulantes qu’ils subissent est également différente. Il faut choisir, en tenant compte des réalités de la région considérée, les matériels de grande quantité et de grand éventail ou de valeur esthétique relativement élevée comme matériels représentatifs pour estimer la perte économique.

(5) Détermination de la fonction de dommage. La fonction de dommage est la fonction mathématique qui désigne les relations correlatives entre la vitesse de l’érosion subie par les matériels et le niveau de la pollution causée par la chute de l’acide. Elle constitue la base importante sur laquelle on calcule, avec la méthode d’analyse, la perte économique due à l’endommagement subis par les matériels. Théoriquement, l’estimation de la perte économique doit se faire en adoptant la fonction de dommage des matériels de même nature dans les mêmes conditions géographique et climatique, mais pratiquement, il est absolument impossible d’y parvenir. En général, on choisit la fonction de dommage de nature approximative dans les conditions similaires géographique et climatique. On adopte ici la fonction de dommage suivant (en prenant comme exemple SO2):

][][ 3221+++= HKSOKKY ○7

où:Y —vitesse annuelle de l’érosion subie par les matériels(um·y-1); [SO2] —densité de SO2(mg·m-3); [H+] —densité de H+ dans la pluie(mol·L-1)

(6) Dans la formule (6) permettant de savoir la durée d’utilisation des matériels, Cp et C0 peuvent être obtenus par la voie suivante. La valeur de seuil de l’endommagement des matériels est l’épaisseur tolérable maximum de l’érosion ou de l’endommagement. En général, cette valeur est obtenue à travers le calcul de la fonction de dommage sur la base de la vie empirique à certain niveau de pollution que l’on connaît à la faveur de l’enquête :

pp LYCDL •= ○8

où:CDL —valeur de seuil d’endommagement(um); YP —vitesse de l’érosion à certain niveau de pollution(um·y-1); LP —vie empirique à certain niveau de pollution(y)。

Supposé que dans les conditions sans chute d’acide SO2 = 0,pH = 5.6,L0 soit calculé avec cette formule:

000 Y

YLY

CDLL pp== ○9

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où: Y0 —vitesse de l’érosion subie par les matériels dans les conditions sans chute d’acide(um·y-1).

(7) Calcul des dépenses d’un entretien ou d’un renouvellement C0. En général, on adopte les données obtenues par le moyen de l’enquête sur les matériels. Lorsqu’un matériel a plusieurs prix unitaires de l’entretien ou du renouvellement (par exemple la différence entre les prix des peintures de diverses couleurs), il est possible d’obtenir la moyenne des prix unitaires de l’entretien ou du renouvellement avec la méthode de moyenne pondérée. Par définition, on multiplie la quantité des matériels de différentes régions polluées par le prix unitaire correspondant de l’entretien ou du renouvellement pour obtenir C0 de différentes régions polluées.

(8) L’estimation de la valeur économique de l’absorption par la forêt.

De la formules○6 et ○9,on obtient

)1( 00

pppp YL

YL

CC −•= ○10

où: LP, C0 et Y0 peuvent être obtenus par le moyen de l’enquête sur des matériels et par les calculs correspondants. YP est la fonction de [SO2],CP est donc aussi la fonction de [SO2],en trouvant la dérivée partielle de [SO2], on a:

[ ] 2200

2

1YPLP

KYCSOCp

⋅=∂∂ ○11

D’après la formule○11, on peut savoir que lorsque l’absorption de la forêt fait baisser de 1% la densité de SO2 dans l’atmosphère, la valeur économique est la suivante: l’agrégation de rentabilité économique de tous les matériels est la valeur économique totale de la diminution des dommages subis par les matériels grâce à l’absorption de SO2 par la forêt.

3.3 Estimation de la valeur de la réduction du bruit par la forêt

3.3.1 Estimation de la valeur de réduction du bruit par la forêt dans la zone urbaine avec la méthode de prix hédoniste

Le bruit est l’une des pollutions atmosphèreales qui s’aperçoivent facilement, aussi la méthode de prix hédoniste est-elle adoptée dans la zone urbaine pour estimer la valeur de la réduction de bruit par la forêt. Le logement est le support de la qualité et du prix de l’atmosphère de vie et il a la double caractéristique atmosphèreale et économique. On peut savoir ainsi la valeur économique de la réduction de bruit par la forêt en étudiant de façon économétrique le prix de logement.

On explique par la technique de régression quantitative la relation de régression de certaines variables du logement telles que nombre de pièces, superficie, coût de construction et catégorie de bruit par rapport au prix de logement, établissant ainsi la fonction des coûts de dommage. Le prix du logement désigne le fait qu’il existe, entre la superficie S et le coût total Y, une relation simple:y = CS. La fonction y est le coût du logement. Il est possible d’obtenir, en adoptant la méthode

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de l’enquête des spécialistes et celle de mesure réelle, les données correspondantes de la valeur-type. Et cela donne le résultat de l’analyse régressive permettant de savoir la différence de prix due à la pollution de divers degrés.

On établit alors le modèle de régression multiple suivant:

y = a1x1 + a2x2 + …… + anxn +ε ○12

où x1、x2、x3、x4、x5、x6、x7 désignent respectivement 7 variables telles nombre de pièces de logement, superficie, coût de construction, coefficient de facilité de vie, atmosphère culturel, atmosphère éducatif et coefficient de sécurité de routes, et x8 désigne le bruit.

Relation-type est:

⎟⎟⎟⎟⎟

⎜⎜⎜⎜⎜

+

⎟⎟⎟⎟⎟

⎜⎜⎜⎜⎜

⎟⎟⎟⎟⎟

⎜⎜⎜⎜⎜

⋅⋅⋅

⋅⋅⋅

⋅⋅⋅

=

⎟⎟⎟⎟⎟

⎜⎜⎜⎜⎜

npnpnn

p

p

n a

aa

xxx

xxxxxx

y

yy

ε

εε

2

1

2

1

21

22221

11211

2

1

où ε~ N(0,σ2),ε1,ε2,……,εn~ N(0,σ2)。

y = xA +ε ○13

D’après la formule d’analyse régressive, la quantité estimée de A est:

A = (XTX) –1 XT y ○14

il en déduit l’équation de régression:

y = X A,c’est à dire y = 1a x1 + a 2x2 + …… + a pxp ○15

A la faveur de cette équation de régression, on peut traiter la différence de prix due à la pollution de bruit, cette différence de prix est la valeur économique de l’absorption de bruit par la forêt. Pour garantir la fiabilité de l’analyse régressive, il faut procéder à des tests et mettre à profit le coefficient de corrélation partielle pour identifier la fiabilité de l’analyse de régression. Pour garantir la précision, on peut faire encore davantage en donnant l’estimation de prix d’intervalles.

3.3.2 Estimation de la valeur de la réduction du bruit dans la région rurale avec ma méthode de coefficient d’échelle

Par manque d’information sur le prix du logement dans la région rurale, et du fait que la densité de la population rurale est plus faible que celle de la population urbaine, il ne convient pas d’adopter la méthode de prix hédoniste susmentionnée. Donc, il vaudrait mieux d’estimer avec la méthode de coefficient d’échelle la valeur de la réduction du bruit par la forêt

3.4 Estimation de la valeur totale de la purification de l’atmosphère par la forêt

On procède à une estimation synthétique de la valeur de toutes les fonctions de la purification de l’atmosphère par la forêt en vue de refléter le niveau de variation de la quantité de valeur

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synthétique de la purification de l’atmosphère par la forêt. L’effet produit par la fonction d’absorption des déchets polluants par la forêt est différent d’une région à l’autre alors que ses diverses fonctions ont une influence l’une sur l’autre et se conditionnent réciproquement. Donc la valeur synthétique de la purification de l’atmosphère par la forêt n’est pas une agrégation simple des valeurs de ses diverses fonctions. Quand on fait une estimation synthétique de la fonction de purification de l’atmosphère par la forêt, il faut prendre en compte l’importance relative de chaque fonction de purification par rapport à l’ensemble de fonctions de purification et leur influence mutuelle. Par conséquent, la valeur globale de la purification de l’atmosphère par la forêt est:

),( 21

1 i

n

iii WWWfDC ∑

=

••= ○16

où C—valeur globale de la purification de l’atmosphère; fi—valeur de la fonction i de la purification de l’atmosphère; Wi1—poids de valeur de la fonction de purification i dans l’ensemble reflétant l’importance de l’effet de cette fonction par rapport aux autres; Wi2—poids de l’influence des autres facteurs sur la fonction de la purification i, traduisant l’influence mutuelle de différentes fonctions de purification de l’atmosphère ; W—coefficient de pondération qui est la relation fonctionnelle entre Wi1 et Wi2; D—variable d’ajustement des paramètres associée à la valeur globale.

La détermination des poids de valeur s’effectue par l’analyse de gradation, c’est à dire que dans un système complexe, on construit une matrice de jugement pour établir sa valeur caractéristique maximum et de cette façon on décante les relations entre différents facteurs en vue de distinguer la position et l’importance de chaque facteur.

4 Exemple d’estimation

Grâce à l’approche de la fonction de la purification de l’atmosphère par la forêt et à la méthode de calcul en la matière, on peut savoir que cette fonction peut se résumer à l’amélioration de la santé humaine et à la diminution de la pluie acide. Ces fonctions font l’objet d’une estimation unifiée avec la méthode de capital humain et celle d’analyse (voir la formule 4). Cependant, sous la contrainte de l’étude actuelle de la médecine sanitaire et de celle des matériels de construction, il est impossible d’établir les relations entre le dosage de pollution des déchets nuisibles que la forêt peut purifier et la réaction sanitaire ainsi que les relations entre les déchets polluants et la perte économique concernant les matériels de construction. Par conséquent, dans l’exemple concret du calcul, on utilise des données disponibles et choit la méthode d’estimation convenable pour faire une estimation réelle de chaque matériel purifiant.

La région de Jianfengling de l’île Hainan est choisie comme exemple concret de calcul. Cette région est située aux confins des districts autonomes des li de Ledong et de Dongfang au sud-ouest de l’île, entre 108°36’-109°05’ de longitude est et entre 18°23’ ~18°52’ de parallèle nord, avec une superficie de 600 km2 dont 472,27 km2 de la zone forestière de Jianfengling qui est l’une des 5 zones forestières importantes de l’île Hainan. Cette région a un climat des moussons tropicales, les mois de mai-octobre sont la saison pluvieuse et les mois de novembre-avril sont la saison sèche,

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avec la moyenne annuelle de température de 17-25 °C et la moyenne de précipitation annuelle de 1300-3500 mm. Les types de sol embrassent le sol sableux du bord de la mer, sol rouge aride, sol latéritique, sol jaune, sol jaune à eau de fond superficiellement lessivé de montagne. L’humidité est forte pendant toute l’année, la moyenne minimum mensuelle de l’humidité relative est de 83%, et maximum, 91%. La végétation est dominée par les arbres à feuilles persistantes. Le climat particulier, le développement topographique et géologique originaux ainsi que l’écosystème de la forêt tropicale typique préservé de Jianfengling fournissent une grande variété de services écologiques à l’île Hainan et même au monde entier.

4.1 Valeur de l’absorption de bioxyde de soufre

La valeur de l’absorption de bioxyde de soufre doit être :

V = V1 + aV2 + bV3 (a + b = 1) ○17

où V—— valeur globale de l’absorption de bioxyde de soufre; V1 —— valeur de la réduction de dommages subis par la santé humaine; V2—— valeur de la réduction de l’érosion subie par les matériels de construction; V3—— valeur de la diminution de la production agricole.

Quand on procède à l’estimation concrète, il faut retenir pleinement les conditions concrètes des régions considérées en vue de choisir les valeurs appropriées de a et b. Comme la région de Jianfengling est une région rurale, on choisit ici a=0,b=1 pour le calcul.

Parce que la région de Jianfengling est une région rurale, on prend

a=0;d’ailleurs, du fait que la limite de la moyenne de densité de bioxyde de soufre par jour et par an est de 4-15 microgramme/mètre3 dans l’atmosphère de la province du Hainan et que cette densité n’a pas d’influence sensible sur la production agricole, on prend b=0,c’est à dire que la valeur globale de l’absorption de bioxyde de soufre par la forêt tropicale de Jianfengling est la valeur de la réduction de dommages causés par le bioxyde de soufre à la santé humaine. Donc on

la calcule d’après les formules ○3, ○4, ○5.

Si l’on prend comme base de l’estimation de capital humain le résultat de l’étude relative aux relations dose/ réaction faite par Xu Xiping, les coefficients d’élasticité de mortalité des trois maladies par rapport à la densité de bioxyde de soufre dans l’atmosphère sont respectivement de 0,29, 0,19, 0,11 dans le tableau 8.3.

D’après le calcul avec le modèle de prolifération de la pollution correlative (voir l’annexe), la forêt tropicale de la région de Jianfengling a réduit de 25% la densité de bioxyde de soufre de cette région. D’après Annuaire statistique de Hainan, la mortalité de la province du Hainan est de 5,23% en 1999, la population du district de Dongle où se situe la forêt tropicale de Jianfengling compte 458 834 habitants et la moyenne de la rémunération annuelle est de 6 850 yuans. On inscrit les données concernées dans le tableau 2.

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Tableau 2 Valeur sanitaire de la réduction des décès prématurés grâce à l’absorption de bioxyde de soufre

Etiologie Coefficient d’élasticité

Baisse de mortalité(%)

Composition de causes de décès(%)

Diminution du nombre de décès(personne)

YPLL par décès

YPLL sauvés (année/personne)

COPD 0.29 7.25 3.3 10 2.52 25.2

PHD 0.19 4.75 9.0 18 2.75 49.5

CVD 0.11 2.75 48.0 57 4.93 281.01

Par conséquent, V1=(25.2+49.5+381.0)×6850 = 243.66(dix mille yuans)。

Quand on calcule V2,par manque de données concernées, on fait l’hypothèse suivante:

i. L’ampleur de la baisse de la morbidité de COPD, PHD et CCVD entraînée par la diminution de la densité de bioxyde de soufre dans l’atmosphère égale l’ampleur de baisse de leur mortalité;

ii. La morbidité de COPD、PHD、CCVD est de dix fois leur mortalité respective; iii. La proportion de COPD、PHD、CCVD dans la morbidité globale égale leur proportion dans

la mortalité globale.

Le nombre de jours d’absence au travail causée par chaque maladie se calcule d’après la moyenne de jours d’hospitalisation causée par cette maladie. Selon l’enquête, la moyenne de jours d’hospitalisation est respectivement de 30 jours pour COPD, 38 jours pour PHD et 37 jours pour CCVD. V2=8,1548 millions (de yuan) est ainsi établi. Et il en résulte que la valeur globale de l’absorption de bioxyde de soufre par la forêt tropicale de Jianfengling est de 10,595 millions de yuan.

4.2 Valeur de l’absorption de fluorure d’hydrogène, de gaz chlore et de matières photoactives

Pour les régions à densité forte de fluor, il vaut mieux d’adopter la méthode d’estimation de la valeur de la réduction du préjudice subi par la santé humaine grâce à l’absorption de bioxyde de fluor par la forêt. Pour les régions à faible densité de fluor, il est préférable d’adopter la méthode de valeur contingente pour estimer la valeur de l’absorption de gaz chloré et de matières radioactives.

La région de Jianfengling n’est pas une région à forte densité de fluor, l’estimation doit s’effectuer d’après la valeur contingente. Mais sous la contrainte des conditions, il est impossible de procéder à une enquête par les questionnaires parmi les habitants locaux, c’est pourquoi on fait une estimation d’après le prix d’absorption de fluorure d’hydrogène. En admettant que la région de Jianfengling est couverte entièrement par la forêt feuillue, la superficie de la forêt feuillue est de 47227 km2. D’après la détermination faite par l’Institut de la recherche scientifique sur la protection de l’atmosphère de Beijing, la capacité d’absorption de gaz de chloré de la forêt feuillue est de 4,65 grammes/ha. Le prix de l’absorption de fluorure d’hydrogène est de 0,16 yuans/kg,

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c’est à dire la moyenne de norme de la tarification de décharge polluante des fourneaux et fours à combustible de charbon pour collecter des fonds. La valeur de l’absorption de fluorure d’hydrogène par la forêt de Jianfengling est de 35100 yuans.

De même, sous la contrainte des conditions, la méthode de valeur contingente est dans l’impossibilité d’estimer la valeur de l’absorption de gaz chloré et des matières radioactives. Alors, supposé que la capacité de l’absorption de gaz de chloré et des matières radioactives par la forêt soit identique à celle de chlorure d’hydrogène et que la valeur de cette absorption soit égale, la valeur globale de l’absorption de ces trois matières polluantes par la forêt de Jianfengling est de 105300 yuans.

4.2.1 Valeur de l’absorption et de la rétention de la fumée

De même, dans l’impossibilité d’établir l’équation de relations entre la réduction de la densité de poussière de l’air et la réaction sanitaire, on adopte ici la méthode de coût de substitution pour estimer la valeur de la fonction de la rétention de la poussière par la forêt d’après le coût de la réduction de la poussière.

Vd = Qd·S·Cd ○18

où : Vd —valeur de la rétention de la poussière(dix mille yuans·a-1); Qd —capacité de la rétention de la poussière(t·hm-2·a-1); S —superficie(ha); Cd —coût de la réduction de la poussière(yuan·t-1)。

La capacité de la rétention de la poussière par la forêt feuillue est de 10.2 t·hm-2·a-1 et le coût de la réduction de la poussière est de 170 yuans·t-1[12],donc la valeur de la rétention de la poussière de la forêt tropicale de la région de Jianfengling est de 81,8916 millions d’yuan.

4.2.2 Valeur de l’action bactéricide

Sans l’équation de relations entre le microbe dans l’air et la santé établie d’après les données de la recherche sanitaire, on procède à l’estimation selon la proportion de la valeur de l’action bactéricide dans la valeur de l’éco-service de la forêt. C’est à dire:

V=a1 T q A (1/K-1) ○19

où : a1—coefficient d’échelle de l’action bactéricide de la forêt dans la valeur de son éco-service, coefficient qui fait l’objet de l’enquête ou de la délibération des experts;

T—prix des arbres sur pied de la forêt; q—volume unitaire de forêt; A—superficie totale de forêt; K—coefficient d’échelle de la valeur d’usage physique direct par rapport à la valeur globale

formelle et informelle de la forêt, en général on calcule en proportion de 10%.

La valeur des produits forestiers de la forêt tropicale de la région de Jianfengling s’élève à 71,6411

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millions de yuan. Si le coefficient d’échelle de la valeur de l’action bactéricide de la forêt par rapport à sa valeur d’éco-service est de 15%, on prend 10% comme coefficient d’échelle de la valeur d’usage physique de la forêt par rapport à la valeur globale de la forêt, la valeur de l’action bactéricide de la forêt tropicale de la région de Jianfengling est de 96,7155 millions de yuan.

4.2.3 Valeur de l’atténuation de bruit

On prend ici 10% comme coefficient d’échelle de la valeur d’atténuation de bruit par rapport à la valeur écologique de la forêt, alors la valeur d’atténuation de bruit de la forêt tropicale de la région de Jianfengling est de 64,477 millions d’yuan.

4.2.4 Estimation globale

On utilise la formule 16 pour procéder à l’estimation de la valeur de la purification de l’atmosphère et de l’atténuation du bruit par la forêt tropicale de la région de Jianfengling, obtenant ainsi la valeur globale 342,642 millions de yuan.

5 Conclusion et discussion

Ce rapport commence par étudier la méthode générale d’estimation de la valeur de l’atmosphère, en y associant les résultats d’étude susmentionnés de la ‘‘théorie de l’estimation de la purification de l’atmosphère’’. Il propose la méthode de l’estimation de la purification de l’atmosphère forestier et il a pour objet d’étude la forêt tropicale de Jianfengling et analyse le cas exemplaire.

Ce rapport rassemble et décante les méthologies chinoise et étrangère concernant l’estimation de la valeur de l’atmosphère forestier tout en analysant leurs caractéristiques et leur faisabilité. Il propose le système d’indicateurs complexes qui s’adapte à l’estimation de la valeur de la purification de l’atmosphère forestier et la méthode de calcul concrète. Cette méthode a beaucoup simplifié, grâce à sa grande facilité d’opération, l’estimation de la valeur de la fonction de purification de l’atmosphère de l’écosystème de la forêt.

Cependant, l’estimation de la valeur des dommages infligés à l’atmosphère par des matières polluantes n’est pas chose facile parce qu’elle nécessite la collection de nombreuses données concernant la médecine sanitaire et que le retard relatif de l’étude à cet égard rend la collection des données assez difficile. C’est pourquoi dans le calcul pour des cas concrets, on rajuste de façon appropriée la méthode de calcul en fonction des données disponibles au lieu d’utiliser totalement les méthodes adoptées dans des recherches théoriques. Si l’on voulait parfaire les méthodes figurant dans la partie de l’approche théorique, il faudrait encore amender le modèle d’estimation globale en étudiant les relations entre des matières polluantes et la santé de sorte qu’il soit plus opérationnel et exact.

A part les fonctions abordées par ce rapport, la forêt a encore la capacité d’absorber la combinaison d’azote et d’oxygène, de dégager l’anion d’oxygène et des matières telles que (C5H8)n. Avec l’élévation du niveau d’étude et de tests, on peut espérer approfondir ultérieurement l’étude dans ces domaines. D’ailleurs, par manque de fonction de réponse de l’écosystème de

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toute la région considérée et de données corrélatives, on choit d’abord, pour les données fondamentales utilisées dans le calcul concernant le cas exemplaire, les acquis de l’étude sur la partie typique de la région de Jianfengling, et ensuite les données correspondantes de l’étude dans l’ensemble de la Chine, ce qui occasionne inévitablement certaines erreurs。

Le but de l’estimation de la valeur de la purification de l’atmosphère par l’écosystème de la forêt est d’intégrer dans le système de comptabilité économique nationale la valeur créée par cette partie de fonction de service des ressources forestières de sorte que les ressources forestières fassent l’objet d’une exploitation rationnelle et que le plan de développement macroéconomique de l’Etat soit plus efficace. Et par conséquent, cette étude n’est qu’à l’étape d’exploration, nécessitant les recherches fondamentales qui s’y rapportent et un soutien puissant sur le plan politique, y compris la reconnaissance par l’Etat quant à la valeur de la purification de l’atmosphère et l’acceptation par l’Etat en ce qui concerne la méthode d’estimation. Ce n’est dans ces conditions que cette étude jouera réellement son rôle dans la protection des ressources forestières,réalisant leur utilisation payante et la participation commune au coût.

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Chapitre 9 Estimation des ressources touristique et récréative des forêts de Hainan

1 Aperçu du tourisme et de la récréation forestière de Hainan

1.1 Ressources touristique et récréative de la forêt de la province

L’île de Hainan est actuellement l’une des principales régions forestières tropicales. Les forêts naturelles tropicales sont réparties dans les 5 grandes régions forestières de Wuzhishan, Bawangling, Jianfengling, Diaoluoshan, Limushan, avec une superficie peuplée de 515600 km2, soit 63,12% de la superficie des forêts de la province. On y trouve trios types de végétations que sont forêt ombrophile tropicale, forêt aciculifoliée tropicale et forêt de mangliers. Les forêts abritent de riches ressources animales et botaniques sauvages. Les plantes sauvages identifiées placées sous la protection et le contrôle de l’Etat comptent 4200 espèces, dont 1400 espèces d’arbres et d’arbustes (plus de 800 espèces d’arbre) ; Parmi les animaux sauvages, il y a 104 espèces de reptiles, 344 espèces d’oiseaux, 76 espèces de quadrupèdes, 554 espèces de papillons. 14 espèces d’animaux placées sous la protection nationale de première catégorie sont principalement cerf de Hainanpo, gibbon à crâne noir, neofelis nebulosa, varan. Le paysage très varié des forêts tropicales, les ressources animales et botaniques sauvages d’une grande variété et les conditions climatiques originales constituent les ressources touristiques et récréatives du Hainan. Jusqu’en 2001, la province du Hainan a créé 9 parcs forestiers de différents niveaux (tableau 1) couvrant une superficie totale de 152494 ha;de plus, jusqu’à la fin de 1998, la province a créé 22 réserves naturelles de type d’écosystème forestier d’une superficie de 125000 ha,parmi lesquelles il y a 3 réserves naturelles d’échelon national dont la superficie est de 11277 ha(tableau 2)。La superficie des parcs forestiers et des réserves naturelles représente 17,1% environ de celle des forêts de la province du Hainan. La fonction touristique et récréative principale des parcs forestiers et des réserves naturelles déjà créées sont ceci: Ascension de montagnes pour loisirs ; cure de repos en vacances ; recherche d’étrangeté et exploration; recherches sur forêts vierges ombrophiles tropicales et plantes et animaux rares ; ‘‘tourisme vert’’ à thème spécial de retour à la nature. Ces activités donnent satisfaction aux besoins des explorateurs-touristes épris de recherche scientifique et de protection atmosphèreale et à ceux des étudiants et élèves de l’école secondaires ainsi que des touristes de différentes couches sociales en ce qui concerne l’admiration des forêts vierges ombrophiles tropicales et des animaux et plantes rares, la villégiature dans les hautes montagnes pour fuir la chaleur et l’éco-éducation par l’exemple concret.

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Tableau 1 Principaux parcs forestiers et réserves naturelles national de la province du Hainan

désignation localité Echelon superficie(ha) type de paysage créé en

Jardin botanique tropicale de Hainan Danzhou 930 Plantes rares menacées

d’extinction 1958

Jardin botanique pl tropicale de Xinglong

Xinglong, municipalité de Wanning

National 37 Agriculture et éco-tourisme 1983

Société anonyme Konque shanzhuang de Hainan

Municipalité de Qiongshan Municipal 330

Exploitation synthétique de région montagneuse: agriculture de haute rentabilité,tourisme

2001

Parc forestier d’Etat de Diaoluoshan Lingshui National 38000 Exploration dans la forêt et

éco-tourisme 1994

Jardin d’agrément tropical de Xinglong

Xinglong, municipalité Wanning

207Base exemplaire de l’éco-éducation, banque du gène des espèces

1998

Parc des forêts vierges tropicales de Jianfengling District Ledong National 44667 Tourisme écologique 1992

Parc forestier de Limushan du centre de Hainan

municipalité de Qiongshan 12889 2001

Parc de source thermale et de forêts

District autonome des li et des Miao de Baoting

2200 Éco-tourisme ‘‘source thermale +forêts ombrophiles’’ tropicales’’

Parc forestier de Mihouling de Dongfang

Municipalité de Dongfang 6667

Réserve naturelle de Dongzhai

Municipalité de Qiongshan National 3337 éco-système des forêts de

mangliers 1986

Réserve naturelle de Dongzhaigang

municipalité de Dongfang National 1314 Cerfs de Hainanpo et

éco-atmosphère 1986

Réserve naturelle de Bawangling

District autonome des li de Changjiang

National 6626 Animaux sauvages rares et forêts ombrophiles tropicales 1988

N.B. A cause de la différence des normes statistiques, la superficie totale des parcs forestiers dans ce tableau est inférieure à celle basée sur des données statistiques de Annuaire statistique des forêts de Chine (2001)

1.2 Marché du tourisme et de récréation forestiers

Depuis le milieu des années 80 du 20e siècle, le tourisme du Hainan a connu un développement rapide. Les données statistiques montrent que la province a enregistré 11247600 visites des touristes chinois et étrangers en 2001 contre 7916900 en 1997, avec en moyenne une augmentation annuelle de 9,1% ; les recettes du tourisme se sont élevées de 6167 millions de yuan à 8789 millions de yuan, soit en moyenne une croissance annuelle de 9,26%. A présent, le tourisme est devenu l’industrie pilier, l’industrie performante et la pierre angulaire et le point chaud de l’économie de toute la province du Hainan. Avec le développement rapide du tourisme et l’affermissement de la conscience prise par les touristes de ‘‘retourner à la nature’’, le tourisme forestier du Hainan a accédé à une phase de développement rapide. Selon les statistiques, les parcs forestiers dans le secteur forestier de la province n’ont enregistré que 44300 visites touristiques et 1681000 yuans de recettes en 1999. Et l’an 2001 a vu une croissance vertigineuse dans ce domaine, enregistrant 465100 visites et 44592300 yuans de recettes, la moyenne des

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dépenses s’est élevée de 37,95 yuans/visite en 1999 à 95,88 yuans/visite en 2001 (Tableau 2). Tableau 2 Bilan d’exploitation des parcs forestiers du secteur forestier de la province du Hainan

Nombre des touristes Année

Recettes d’exploitation (en million yuans) Total

(en 1000 visites)Dont : pourcentage des

étrangers(%)

Dépenses par touriste

(yuan/ une visite)

1999 16.81 44.3 — 37.92

2000 361.029 219.9 6.00 164.18

2001 445.923 465.1 10.79 95.88

Tableau 3 Comparaison du niveau de développement du tourisme dans le secteur forestier

de la province du Hainan Densité des touristes des parcs

forestiers (visites/ha./an)

Part des touristes des parcs forestiers dans le marché du

tourisme (%)

Recettes du tourisme des parcs forestiers dans celles du

tourisme(%) Année

Hainan Chine Indice Hainan Chine Indice Hainan Chine Indice

1999 0.32 6.42 0.05 0.48 7.88 0.06 0.02 0.24 0.10

2000 1.46 7.30 0.20 2.18 9.27 0.24 0.46 0.29 1.61

2001 3.05 7.52 0.41 4.14 9.81 0.42 0.51 0.56 0.90 Sources des données① : Annuaire statistique des forêts de Chine (1999-2001)et Annuaire statistique de Chine (2000—2002). Indice=valeur d’indice de Haian/valeur d’indice national.②

Les données des tableaux 2 et 3 montrent que, bien que le tourisme forestier du Hainan soit accédée à une étape de développement rapide, il se trouve encore à un bas niveau et son marché est étroit ; Les ressources touristiques et récréatives ne sont pas suffisamment mises en valeur et le marché du tourisme forestier a encore une grande potentialité du développement.

D’abord, sous l’angle de la densité des touristes, la superficie des parcs forestiers du secteur forestier de la province du Hainan représentait 1,34% de celle de toute la Chine en 2001, tandis que le nombre des touristes accueillis par les parcs forestiers n’occupait que 0,54% de celui de toute la Chine. La densité des touristes était de 3,05 visites/ha/an, n’étant que de 41% du niveau moyen de toute la Chine. Si la densité des touristes atteintait la moyenne du niveau national, le nombre des touristes accueillis serait 2,5 fois environ l’effectif actuel.

Et puis sous l’angle de la place occupée par le tourisme forestier dans le tourisme en général, en 2001, le nombre des touristes accueillis par les parcs forestiers du secteur forestier ne représente que 4,14% de celui par la province du Hainan, et les recettes du tourisme des parcs forestiers occupent seulement 0,51% des recettes globales du tourisme de la province. Qu’il s’agisse de la proportion des touristes ou de celle des recettes, le niveau est inférieur à celui de la moyenne nationale, et en particulier, la proportion des touristes n’équivaut que 42% de la moyenne du niveau national. Si la proportion des touristes accueillis par les parcs forestiers dans le nombre total des touristes enregistré par la province du Hainan atteintait la moyenne du niveau national, le nombre des touristes accueillis par les parcs forestiers du Hainan était à peu près 2,5 fois l’effectif actuel.

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Actuellement, les sources des touristes des parcs forestiers du Hainan constituées principalement par des touristes insulaires. D’après l’enquête faite par le parc forestier de Diaoluoshan et le parc forestier de Jianfengling, les touristes insulaires représentent 85% du nombre total des touristes et de plus ils sont principalement ‘‘ceux qui reviennent en visite’’ ; les touristes d’autres régions de la Chine occupent 10% et les touristes étrangers, 5%. Selon les statistiques concernées, les touristes insulaires et les touristes étrangers représentent respectivement 90-94% et 6-10% des touristes accueillis par les parcs forestiers du secteur forestier, mais à en juger par la tendance de l’évolution de la composition de la source des touristes, la proportion des touristes étrangers est en croissance progressive(tableau 2).

2 Estimation des ressources touristique et récréative des forêts de Hainan

2.1 Méthode d’estimation

Dans l’histoire de l’étude des méthodes d’estimation des ressources touristique et récréative des forêts et de leur application pratique, les méthodes principales fréquemment utilisées sont ; méthode d’Atquison, méthode de coût de production, estimation de consommation et de reproduction, méthode de coût d’opportunité, méthode de dépense, méthode des coûts de déplacement, méthode d’évaluation contingente, méthode de capitalisation des résultats. Vu les conditions des données, on adopte ici la méthode de capitalisation des bénéfices pour le cas suivant.

La méthode de capitalisation des bénéfices consiste à considérer les ressources touristique et récréative des forêts comme un actif qui peut produire des bénéfices et à prendre la valeur actualisée maximum des bénéfices touristique et récréatif annuels des forêts comme la valeur touristique et récréative des forêts. La formule de calcul concret est la suivante:

rNalrAlVlV mmm ⋅⋅=⋅=⋅=

où : V——valeur touristique et récréative des forêts; Vm——valeur touristique et récréative maximum des forêts; Am——bénéfices maximums annuels des forêts; Nm——capacité maximum annuelle d’accueil des forêts; a——moyenne de bénéfices par visite; l——coefficient d’étape de développement; r——taux d’actualisation sociale.

La capacité d’accueil maximum annuelle des forêts, c’est à dire la capacité d’accueil des sites touristiques et récréatifs forestiers, désigne la capacité d’accueil maximum des sites touristiques et récréatifs forestiers à condition que l’atmosphère écologique des forêts reste intact. Le coefficient d’étape de développement est l’indicateur proposé par M. Li Jinchang pour mesurer l’intention en faveur de paiement et la formule y relative est la suivante:

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Tel −+= 31

1

où : T ——nombre inverse du coefficient d’Engel.

2.2 Calcul de la valeur touristique et récréative des forêts

La formule précitée permet de savoir que la clé de l’utilisation de la méthode de capitalisation des bénéfices est de déterminer la capacité atmosphèreale des ressources touristiques et récréatives forestières, c’est à dire les paramètres concernant le coefficient de la capacité d’accueil maximum annuelle, la moyenne de bénéfices par visite, le coefficient d’étape de développement et le taux d’actualisation sociale.

2.2.1 Détermination de la capacité de l’atmosphère touristique et récréatif des forêts de Hainan

D’après les résultants d’étude concernée (Sun Yujun, 2000), la capacité atmosphèreale du site éco-touristique de wuzhishan de la province du Hainan est de 1200 visites/jour; D’après d’autres données concernées, la capacité atmosphèreale du parc national forestier de Jianfengling est de 1,4 millions de visites /an. En admettant que le nombre des jours touristiques et récréatifs comptent 365, la moyenne de capacité atmosphèreale annuelle de la site éco-touristique de Wuzhishan, du parc forestier de Mihouling de Dongfang et du parc national forestier de Jianfengling est de 45.87 visites/ha。Selon ce critère de la capacité atmosphèreale, la capacité d’accueil maximum annuelle des ressources forestières et récréatives de la province du Hainan est de 62 millions de visites, dont 24 millions pour les forêts tropicales et 7 millions pour la parcs forestiers (Tableau 4), soit pour toute la population du Hainan, 8,1 visites par personne et par an dans les forêts dont 0,3 visite dans les forêts tropicales.

Tableau 4 Capacité de l’atmosphère touristique et récréatif des forêts de la province du Hainan

Superficie (en 1000ha)

Capacité de l’atmosphère par surface unitaire

(personne/ha/a)

Nombre maximum annuel des touristes

(en 1000 visites) Site de l’éco-tourisme de Wuzhishang 12.1 36.32 438.0

Parc forestier national de Jianfengling 44.7 31.34 1400.0

Parc forestier de Mihouling 6.7 160.49 1070.0

En moyenne — 45.87 —

Forêts du Hainan 1349.3 45.87 61894.9

Forêts tropicales du Hainan 515.6 45.87 23651.5

Parc forestier du Hainan 152.5 45.87 6995.2

2.2.2 Rentabilité par visite touristique et récréative forestière

D’après l’enquête, le taux de rentabilité d’exploitation net des principaux parcs forestiers de la province du Hainan était en 2000 de 16,2% en moyenne. D’après le calcul basé sur les données de

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l’exploitation des parcs forestiers du secteur forestier de 1999-2001, la rentabilité touristique et récréative nette des forêts est en moyenne de 18,15 yuans/visite (au prix de 2000) (Tableau 5).

Tableau 5 Rentabilité nette touristique et récréative des forêts par visite de la province du Hainan

Année 1999 2000 2001 Recettes d’exploitation (en dix mille yuans) (prix de cette année) 168.10 3610.29 4459.23

Indice des prix à la consommation(%) 98.91 100.00 98.50

Recettes d’exploitation(en dix mille yuans)(prix de 2000) 166.27 3610.29 4392.34

Taux de rentabilité(%) 16.20 16.20 16.20

Rentabilité nette(en dix mille yuans) 26.94 584.87 711.56

Nombre des touristes(en dix mille visites) 4.43 21.99 46.51 Rentabilité unitaire nette touristique et récréative par visite(yuan/visite) (26.94+584.87+711.56)/(4.43+21.99+46.51)=18.15

2.2.3 Taux d’actualisation sociale et détermination du coefficient d’étape de développement

Le taux d’actualisation sociale est l’indicateur de mesure pour évaluer l’importance de la valeur des fonds futurs, laquelle dépend du taux de préférence du temps et du taux de productivité marginale sociale du capital. En général, on prend, comme taux d’actualisation sociale, le taux de préférence du temps et la moyenne pondérée de la productivité marginale sociale du capital. Selon ce principe, le taux d’actualisation sociale calculé est en général de 4-7%, et pour les pays en voie de développement, ce taux est rajusté à 10%.

Dans les dossiers relatifs à l’étude d’estimation des ressources forestières en Chine et à l’étranger, la limite de la prise de valeur du taux d’actualisation sociale est ordinairement de 2,5%-7,5% et en général de 5%. Et à en juger par la productivité réelle du capital forestier de la Chine, le taux d’intérêt du prix de revient est de 2-5%, et de 3,5% en moyenne; le taux de contribution de l’ensemble de capital est de 3,4%-5,4%, de 4,2% en moyenne.

Les actifs touristiques et récréatifs des forêts font partie des actifs de l’atmosphère et leur valeur, comme celle des autres actifs de l’atmosphère présente une tendance à augmenter sans cesse avec le temps, et compte tenu du problème de l’équité entre générations, l’estimation du tourisme et de la récréation dans les forêts doit s’effectuer d’après un taux d’actualisation moins élevé. Compte tenu de la limite de la prise de valeur du taux d’actualisation général, de l’exemple de l’étude d’estimation des ressources forestières en Chine et à l’étranger et de la productivité réelle du capital forestier de la Chine, il convient de prendre ici 3-7% pour le taux d’actualisation et 5% en moyenne.

En 2000, le coefficient d’Engel de la province du Hainan est de 0,51%. Et calculé sur cette base, le coefficient d’étape de développement de la province du Hainan est de 0,26.

2.2.4 Calcul de la valeur touristique et récréative des forêts

D’après les paramètres susmentionnés, on calcule respectivement la valeur touristique et récréative annuelle des ressources des forêts tropicales de la province du Hainan et celle de ses

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forêts en général ainsi que la valeur globale des actifs touristiques et récréatifs comme le montre le tableau 6.

Tableau 6 Valeur touristique et récréative des ressources forestières de la province du Hainan (en 100 millions de yuan)

Parcs forestiers Forêts tropicales Ensemble des forêts

Taux d’actualisation

Valeur touris- tique et récréative

annuelle

Valeur globale de des actifs

touristique et récréatif

Valeur touris-tique et

récréative annuelle

Valeur globale des actifs

touristique et récréatif

Valeur touris- tique et

récréative annuelle

Valeur globale des actifs

touristique et récréatif

3% 0.33 11.01 1.13 37.74 2.92 97.50

5% 0.33 6.60 1.13 22.64 2.92 58.50

7% 0.33 4.72 1.13 16.17 2.92 41.79

3 Résultat et commentaire

(1) La valeur touristique et récréative annuelle des parcs des forêts tropicales de la province du Hainan est de 3,3 millions de yuan ; celle de ses forêts tropicales, de 113 millions de yuan et celle de l’ensemble des forêts, de 292 millions de yuan. Si le taux d’actualisation sociale était de 5%, les parcs forestiers, les forêts tropicales et l’ensemble des ressources forestières de la province du Hainan ont respectivement une valeur globale des actifs touristique et récréatif de 660 millions de yuan, 2264 millions de yuan et 5850 millions de yuan.

(2) La clé pour l’adoption de la méthode de capitalisation des bénéfices est de déterminer les paramètres concernant les futurs bénéfices nets annuels du tourisme et de la récréation des forêts, la capacité de l’atmosphère des ressources touristiques et récréatives ainsi que le taux d’actualisation sociale. Ici, tout d’abord, les bénéfices annuels nets sont calculés d’après les données réelles de 1999-2001, mais dans l’analyse du marché touristique et récréatif des forêts du Hainan, on constate que les ressources touristiques et récréatives des forêts du Hainan ne sont pas encore pleinement mises en valeur. Avec l’augmentation du nombre des touristes, la rentabilité du tourisme et de la récréation s’élèvera certainement et il en est de même pour les bénéfices nets du tourisme de la récréation par visite unitaire. Par conséquent, le niveau des bénéfices nets du tourisme calculés d’après le nombre actuel des touristes est sous-estimé. Et ensuite, le niveau de la capacité de l’atmosphère des ressources touristiques et récréatives, c’est à dire la capacité d’accueil annuelle maximum par superficie unitaire, est déterminé d’après le niveau de capacité de l’atmosphère du parc forestier national de Jianfengling, du parc forestier national de Diaoluoshang et du parc forestier de Mihouling de Dongfang. Du fait que la fragilité écologique des ces trois parcs due aux facteurs tels que le paysage forestier spécifique, la biodiversité et autres est plus grave que celle des ressources touristiques et récréatives des forêts en général, le niveau de leur capacité d’accueil de l’atmosphère est moins élevé que celui des ressources touristiques et récréatives des forêts en général. La capacité d’accueil annuelle maximum déterminée d’après le niveau moins élevé de la capacité de l’atmosphère s’avère aussi sous-estimée. Alors la valeur touristique annuelle des forêts calculée dans cet exemple est moins élevée.

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(3) Les résultats dans le tableau 6 montre que, il existe une disproportion énorme entre les valeurs globales des actifs touristiques et récréatifs des forêts calculées d’après différents taux d’actualisation. De ce fait, s’il est difficile de déterminer le paramètre concernant le taux d’actualisation sociale approprié, le calcul de la valeur touristique et récréative annuelle des forêts (le flux) a une signification plus réelle que le calcul de la valeur globale des actifs touristiques et récréatifs des forêts (le stock).

(4) La méthode de capitalisation des bénéfices rajustée par le coefficient d’étape de développement n’est pas très exigeante en ce qui concerne les données, si bien qu’elle est une méthode facile, pratique et efficace pour estimer la valeur touristique et récréative des ressources forestières. Certes, le coefficient d’étape de développement résulte d’une conversion basée sur le coefficient d’Engel. Celui-ci a une corrélation étroite avec l’étape du développement économique d’un pays (ou d’une région). La conscience de l’écologie et la volonté de paiement pour l’actif atmosphèreal ont aussi une corrélation étroite avec le niveau économique d’un pays (ou d’une région). Donc, le coefficient d’étape du développement permet de mesurer la partie principale de la volonté de paiement pour les actifs touristique et récréatif des forêts. Cependant, c’est en fin de compte une mesure indirecte et par conséquent, approximative. Donc, la valeur touristique et récréative des forêts calculée avec cette méthode est aussi approximative.

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Chapitre 10 Etude d’un cas concret :Appréciation préliminaire de la rentabilité sociale de la zone forestière de Jianfengling

L’appréciation de la rentabilité sociale des forêts est d’analyser la contribution que les forêts apportent aux divers objectifs du développement social des régions environnantes et l’influence qu’elle produit sur ce plan. Ces objectifs embrassent les domaines politique, économique, culturel, éducatif et atmosphèreal de la société. A travers les recherches actuelles sur la rentabilité sociale des ressources forestières en Chine comme à l’étranger, on peut constater ce fait : les chercheurs chinois et étrangers sont en général d’avis que les ressources forestières ont trois rentabilités importantes. La rentabilité économique des ressources forestières est directe tandis que leurs rentabilités écologique et sociale sont indirectes. Il est facile de définir la rentabilité économique, mais pour définir les rentabilités écologique et sociale, on voit surgir la confusion et l’imbrication. Et il en résulte qu’il manque de définition distincte et de fondement convaincant pour estimer la rentabilité sociale. Basées sur différents critères de définition, les valeurs quantifiables de la rentabilité sociale des forêts sont très différentes l’une de l’autre. Dans l’estimation de la rentabilité sociale des forêts de Jianfengling, nous visons surtout à estimer la partie concernant l’homme dans la rentabilité indirecte des forêts, mettant la partie concernant principalement la nature dans la rentabilité écologique pour l’estimer, parce que dans l’estimation de la rentabilité sociale des forêts, le développement harmonieux de l’homme et des forêts doit constituer le contenu important à ce sujet.

Pour faire l’estimation, les indicateurs sont non seulement d’une grande variété (concernant la politique, l’économie, la société et l’atmosphère), mais aussi de nature différente. Parmi lesquels il y a des indicateurs à la fois quantitatifs et qualitatifs, des indicateurs d’observation objective et de prévision ainsi que des indicateurs subjectifs et empiriques, ce qui rend beaucoup plus difficile l’estimation d’ensemble. Sur la base de la synthèse des recherches connexes en Chine et à l’étranger ainsi que de l’analyse statistique des données assistée par ordinateur, nous sommes d’avis que dans l’estimation de la rentabilité sociale des forêts, il faut prendre en compte surtout l’étude concernant principalement la valeur touristique récréative du paysage des forêts, la valeur de la création de nouveaux emplois, la valeur scientifique et culturelle, la valeur de l’amélioration de l’atmosphère de l’investissement et la valeur de la protection contre les calamités et de la réduction des dommages causés par les désastres. En estimant l’impact des forêts de Jianfengling sur la société, nous procédons dans la mesure du possible à l’analyse statistique. Pour ce qu’il est impossible d’analyser quantitativement à présent, nous procédons de notre mieux à une exposition avec la méthode de qualification de sorte que les lecteurs connaissent mieux l’objet de l’estimation.

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1 Aperçu de l’atmosphère social de Jianfengling

Située dans le sud-ouest de la province du Hainan, la région de Jianfengling est à cheval sur les districts de Ledong et de Dongfang. Elle a pour coordonnées géographiques

18°23’-18°52’N et 108°36’-109°05’E, occupant au total une superficie de 600 km2 dont 472,27 km2 occupés par la zone forestière de Jianfengling, une des 5 importantes de l’île de Hainan. La région de Jianfengling est constituée par la zone forestière du même nom et ses alentours. Au sein de la zone forestière se trouvent le parc national des forêts de Jianfengling, la réserve naturelle des forêts tropicales et autres. Desquels le parc national des forêts de Jianfengling est le plus important, constituant la partie principale de la zone forestière (occupant 82,4% de sa superficie totale). Les alentours de la zone forestière de Jianfengling sont divisés en 8 cantons et bourgs, peuplés des ethnies minoritaires. La population de la région compte 160000 habitants parmi lesquels l’ethnie des li est la plus nombreuse, représente 45% environ de la population totale et les autres sont des han et miao.

Figure 1 situation de région de Jianfengling à l’île de Hainan

La zone forestière de Jianfengling est parsemée de forêts denses tropicales, elle a le taux de couverture forestière s’élève à 93,18% et un volume de bois vivants sur pied de 9,3 millions de m3. La réserve naturelle des forêts tropicales de Jianfengling bénéficie d’une condition particulière quant à l’atmosphère écologique, en incarnant les types principaux du sud de l’île de Hainan. La forêt ombrophile tropicale ici protégée est l’une des forêts vierges d’une étendue relativement vaste et en meilleur état de la Chine. L’atmosphère écologique naturel et l’écodiversité de la forêt sont protégés dans l’ensemble. En même temps, l’administration des forêts de Jianfengling est la

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plus grande entreprise industrielle forestière de la province du Hainan. Au bout des dizaines d’années d’exploitation commerciale, la végétation des forêts a été mise à profit à plus d’une moitié. Depuis la réforme et l’ouverture sur l’extérieur, grâce au rajustement de la structure de production, la vie de la plupart des paysans s’est améliorée. En 1993, l’abatage de nature commerciale s’est arrêté dans son ensemble et les bûcherons ont successivement quitté les champs d’abattage pour travailler ailleurs. Entre 1993—1995, le gouvernement provincial du Hainan a investi 40 millions de yuan de prêt bonifié pour aider l’administration des forêts de Jianfengling à changer des emplois des ouvriers forestiers, à reconvertir le personnel et à se lancer dans l’exploitation diversifiée. Et par la suite, le gouvernement de la province du Hainan a obtenu un prêt de 200 millions de yuan de la Banque du développement asiatique pour entamer les ‘‘travaux de brise-vent polyvalent des alentours de Jianfengling’’. Tout cela a pour but de développer l’économie sociale et d’élever le niveau de vie de la population locale afin de mieux protéger les forêts tropicales de Jianfengling et de favoriser la construction du parc forestier national de Jianfengling. A travers ce qui est précité, on peut se rendre compte que l’estimation de l’influence sociale de la zone forestière de Jianfengling et de ses alentours est plus ou moins représentative.

Compte tenu que les données statistiques de la région de Jianfengling ne sont pas complètes, nous nous sommes référés, durant l’estimation, aux données statistiques des districts de Ledong et de Dongfang qui font partie de la région de Jianfengling.

2 Evaluation de l’influence sociale des forêts

Auprès des gouvernements des bourgs (ou cantons) entourant la zone forestière et de l’administration des forêts de Jianfengling, on a recueilli des données sur population, superficie de la terre, revenu économique, abattage du bois ; il a été procédé à la recherche sur place et à l’enquête chez les habitants. Au cours de l’analyse concrète, on a utilisé la méthode des dépenses de déplacement, la méthode de la rentabilité du prix de revient et autres, tout en s’inspirant à la méthode de recherche des secteurs concernés.

2.1 Valeur touristique et récréative du paysage

Le parc forestier de Jianfengling a un microclimat typique de la forêt ombrophile tropicale. En été, la température y est inférieure de 5°C environ à celle de la plaine. La densité d’anion est de 60000/cm3, soit 10 fois supérieure à celle des autres régions. C’est merveilleux d’apprécier ‘‘un bain de forêt’’ en été à Jianfengling. Les ressources touristiques du parc forestier national de Jianfengling se caractérise par l’abondance de beaux sites naturels des forêts tropicales et la rareté de sites artificiels. Le paysage naturel se caractérise principalement par vue des forêts tropicales, animaux et plantes rares, climat favorable, montagne spectaculaire, ruisseaux et torrents limpides d’une grande variété, contemplation du lever du soleil et de la mer de nuages. Renommé pour son nom ‘‘Montagne froide sur l’île chaude’’, Jianfengling attire de nombreux touristes par son excellent atmosphère écologique. Dans la zone forestière de Jianfengling, les touristes ont la chance d’admirer partout l’écodiversité et de savourer la fantaisie de la nature. Lors de leur étude sur place, les experts en matière du tourisme écologique de l’organisation mondiale du tourisme

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ont hautement apprécié Jianfengling pour ses ressources écotouristiques classées au premier rang international. C’est une ‘‘montagne froide sur l’île chaude’’ typique. Jianfengling est devenu, pour les touristes chinois et étrangers ainsi que les habitants locaux, un lieu idéal pour le tourisme, les vacances et la récréation, si bien que le tourisme forestier a une tendance à se développer vigoureusement.

En ce qui concerne le tourisme écologique du parc forestier national de Jianfengling, la capacité d’accueil maximum projetée est de 1,4 millions de touristes. Le parc a été officiellement ouvert aux touristes chinois et étrangers en 1992. Il a accueillis quelque 10000 touristes en 2000, réalisant une recette du tourisme de 880000 yuans. La majorité absolue des touristes estiment que les frais pour un jour touristique doivent vaciller entre 100 et 200 yuans. La mise en valeur du paysage touristique des forêts est une ingénierie des systèmes de grande envergure. La suspension de l’abattage de bois a entraîné la carence en matière de fonds. La construction d’infrastructure nécessaire au tourisme et des installations de services pour l’accueil des touristes s’est ralentie. Du fait que le tourisme est une industrie naissante pour Jianfengling, la qualité du personnel en activité est insuffisante. Tout cela freine le développement rapide du tourisme. Au fur et à mesure de l’amélioration du niveau de vie matérielle, le temps et les dépenses consacrés au tourisme forestier augmenteront forcément. Si l’on prenait en compte l’effet des facteurs de l’économie des vacances, la valeur touristique des forêts de Jianfengling aurait encore les potentialités de s’élever davantage. Si le parc forestier national de Jianfengling atteignait le niveau de sa capacité d’accueil maximum et que l’on calculait d’après la proportion de 4,2 emplois sociaux par un emploi du secteur touristique, la construction du parc forestier créerait 6 millions d’emplois pour toute la société. Si l’on prenait comme base de référence les recettes touristiques directes d’un montant de 880000 yuans réalisées par le parc forestier de Jianfengling en 2000, la valeur potentielle touristique et récréative de ce parc calculée d’après sa capacité d’accueil maximum s’élèverait à 600 millions de yuan environ.

2.2 Valeur de la création de nouveaux emplois

Les ressources forestières de Jianfengling ont une influence importante sur la création de nouveaux emplois et sur l’accélération du développement social et économique. En voici quelques données:

(1) La production entraîne le développement des industries connexes. Premièrement, la structure industrielle a connu un grand changement. Avant 1993, la structure industrielle de la zone forestière est très irrationnelle, le secteur primaire et le secteur secondaire tournent tous les deux autour du centre qu’est l’‘‘abattage des forêts tropicales’’. Le secteur tertiaire est un maillon faible. Les secteurs primaires, secondaire et tertiaire étaient disproportionnés. Après la suspension de l’abattage, le Bureau des forêts de Jianfengling s’appuie sur les ressources naturelles telles que sol, climat, etc. pour développer activement l’économie privée consacrée principalement aux secteurs de culture et d’élevage et touchant les secteurs de services et de transport. En 1995, 970 familles, soit 50% des familles du Bureau des forêts s’adonnaient à l’économie privée. 1578 personnes, soit 60,4% des employés y étaient engagées. La valeur globale de la production de

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l’économie privée était de 14,85 millions d’yuan et le revenu net, de 7,89 millions de yuan. Le revenu par famille et par an s’est élevé à 6669,6 yuans. Le revenu par personne et par an, a atteint 4339 yuans, soit 1,8 fois du revenu par personne des employés au poste. Le développement des autres secteurs reposant sur la forêt a joué, après la suspension de l’abattage des forêts, un rôle positif dans les domaines concernant le changement de concept, la reconversion des employés en surnombre, l’augmentation des revenus des employés, la stabilisation du contingent des ouvriers et employés, l’amélioration de la situation économique de la zone forestière et le maintien de la stabilité sociale. Deuxièmement, l’économie privée consacrée principalement à la culture a connu un développement relativement rapide dans la zone forestière de Jianfengling. L’Exploitation forestière de Nanwang a mis en valeur sa supériorité de ressources en terre et en eaux pour développer la culture de banane, de hévea et de teck, obtenant ainsi une meilleure rentabilité; L’Exploitation forestière de Tianchi a mis à profit les conditions climatiques particulières et les ressources en sol et en eaux pour planter prunus salicina, bambou et théier. En 1996, le revenu dû à la plantation de prunus salicina a atteint 80000 yuans. Depuis ces dernières années, les bases de grande étendue de la production d’arec ont été établies à Jianfengling, ce qui a entraîné le développement de la plantation d’alentour. Troisièmement, le développement du tourisme a fait progresser le marché et les secteurs connexes tels que restauration et services.

(2) D’après le résultat de l’étude de la Banque mondiale, le coefficient de valeur ajoutée de l’occasion d’emploi directement donnée par la forêt est de 2,2-4,2. En 2000, l’occasion d’emploi a été directement donnée par la forêt à 2400 personnes. En calculant d’après ce coefficient, l’occasion d’emploi aurait été directement ou indirectement donnée par la forêt de Jianfengling à 5280-10000 personnes en 2000. D’après le revenu de 2922 yuans par personne de la zone forestière, chaque employé multiplié par le revenu moyen du secteur forestier de la même année est donc le revenu salarial des travailleurs, c’est à dire le coût de main d’œuvre, équivalent à la valeur d’emploi de la rentabilité sociale apportée par la production des forêts, cette valeur est de 0,3 millions de yuan.

2.3 Valeur d’amélioration de l’atmosphère de subsistance

Le résultat de la recherche scientifique de l’atmosphère montre que les gaz toxiques principaux dans l’atmosphère sont bioxyde soufre, oxyde d’azote, fluorure d’hydrogène, gaz chloré et poussière. Ces matières polluantes exercent une action directe sur le corps humain ou changent indirectement l’atmosphère, influant ainsi sur la santé humaine et son atmosphère de subsistance. Etant donné que l’écosystème forestier a une structure et une fonction particulières, il a la possibilité de réduire de façon efficace ces matières nuisibles dans l’atmosphère par le processus physico-chimique et physiologique d’absorption, filtrage et rétention. Comme ressources importantes pouvant réduire la pollution et baisser le coût de l’atmosphère de la production, la forêt peut créer un bon atmosphère pour le développement de l’économie locale. Sa valeur des services sans prix de marché nécessite une estimation correcte pour réaliser l’utilisation efficace des ressources forestières.

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Tableau 1 matières toxiques et polluantes dans l’atmosphère et leurs nuisances Matières polluantes Nuisances principales

Bioxyde de soufre Fluorure d’hydrogène Oxyde d’azote Gaz chluré TSP

Cause des maladies des voies respiratoires ;Formation de la pluie acide Toxication accumulée dans le corps humain Nuisible au corps humain après la formation de fumée photochimique ;

formation de la pluie acide Cause des maladies des voies respiratoires, nuisible au corps humain

après la formation de fumée photochimique Ophtalmoplastie, maladies des voies respiratoires

Calculer quantitativement les dommages causés par la pollution de l’atmosphère à la santé des groupements humains et l’exprimer sous forme monétaire, c’est évaluer la perte économique. Celle-ci désigne concrètement la perte économique individuelle et sociale résultant du fait que la morbidité et la mortalité de certaines maladies augmentent à cause de la pollution, y compris la perte de la productivité du travail et l’augmentation des frais de soins médicaux. La rentabilité sanitaire de la purification de l’air par l’écosystème de la forêt se divise en deux parties: la première est la rentabilité sanitaire de la réduction des décès prématurés (V1) et la deuxième est la rentabilité sanitaire de la réduction de l’absence au travail et des frais de soins médicaux (V2). L’ensemble de ces deux parties est la rentabilité sanitaire globale. La valeur de la perte sanitaire est calculée avec la méthode métrologique de la charge des soins médicaux en épidémiologie et en médecine sanitaire ---années de perte de vie potentielle (APVP).

(1) Années de perte de vie potentielle par décès et par cause de maladie (APVP). C’est l’indicateur pour mesurer la charge causée par la maladie en épidémiologie, il désigne la différence entre l’espérance de vie et l’âge réel au moment du décès. APVP d’un groupement humain est la somme des APVP par décès ; la somme des APVP par cause de décès dans un groupement humain est divisée par le nombre de décès par cette cause et il en résulte la moyenne des décès par cette cause. L’unité de APVP est années/personne, calculer la valeur de chaque année/personne au lieu de calculer la valeur de chaque personne décédée évite le problème difficile éthique. La valeur d’une année/personne est exprimée par le salaire annuel d’une personne. L’utilisation des données de la surveillance des maladies permet de calculer la valeur de APVP par cause de décès et la moyenne de celle de chaque décès par cause.

(2) Rentabilité sanitaire de réduction des décès prématurés(V1)

ii kApM •••= θ ○1

où : Mi—nombre réduit des décès causés par la maladie ; p—mortalité globale; A—population totale; θi—proportion des causes de décès; ki—coefficient causal, c’est à dire le pourcentage de la réduction de risque de décès causés par la maladie i grâce à la baisse de la densité de cette matière polluante. Ce pourcentage est le produit de la multiplication du coefficient d’élasticité de la mortalité de la maladie i par rapport à la densité de cette matière polluante par la réduction de la densité de cette matière polluante.

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La formule○1permet de savoir

∑=

••=n

iii WYPLLMV

11 )( ○2

où : YPLLi —Moyenne de YPLL due à la maladie i;W—Salaire moyen annuel.

(3) Rentabilité sanitaire de la réduction de l’absence au travail et des frais des soins médicaux(V2)

∑=

+••=n

iiii EwkNV

12 )( ○3

où : Ni —Nombre réduit de morbidité causée par la maladie i; Ti —Nombre de jours de l’absence au travail par personne atteinte de la maladie i; k—Coefficient de correction des jours fériés, on prend en général la valeur de 0.85;wi—salaire moyen par jour; Ei—moyenne des frais de soins médicaux par jour

(4) Calcul de la valeur globale des dommages sanitaires

Alors, la valeur globale des dommages sanitaires est calculée d’après la formule:

21 VVV += ○4

L’estimation de la valeur des dommages infligés à l’atmosphère et à la santé par ces matières polluantes exige la collection d’une grande quantité des données de la médecine sanitaire, mais la recherche à ce sujet est relativement arriérée, ce qui fait que la collection des données est assez difficile. Alors, dans le calcul pour la région de Jianfengling, on a procédé seulement à l’estimation du bioxyde de soufre. Si l’on voulait parfaire la méthode d’estimation, il faudrait étudier les relations entre les matières polluantes de différentes sortes et la santé, choisir les poids différents et corriger le modèle d’estimation de l’ensemble pour le rendre plus opérationnel et correct.

La valeur de l’absorption du bioxyde de soufre par la forêt tropicale de la région de Jianfengling est la suivante :

V = V1 + aV2 + bV3 (a + b = 1)

où : V— valeur globale de l’absorption du bioxyde de soufre; V1—valeur de la réduction des dommages infligés à la santé humaine; V2—valeur de la réduction de la corrosion subie par les matériels de construction; V3—valeur de la réduction de diminution de la production agricole.

Quand on procède à l’estimation concrète, il faut retenir suffisamment la réalité de la région considérée afin de choisir la valeur convenable de a et b. Comme la région de Jianfengling est une région rurale, on prend a=0; D’ailleurs, la limite de la densité moyenne du bioxyde de soufre par jour et par an est de 4-15 microgrammes, ce qui ne produit pas une influence sensible sur la production agricole, c’est pourquoi on prend b=0, c’est à dire que la valeur globale de l’absorption du bioxyde de soufre par la forêt tropicale de Jianfengling est celle de la réduction des dommages

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subis par la santé humaine grâce à l’absorption du bioxyde de soufre par la forêt. Alors on calcule

en utilisant les formules ○1, ○2 et ○3susmentionnées.

On prend comme base de l’estimation de capital humain le résultat de l’étude des relations dose—réponse obtenue par Xu Xiping, les coefficients d’élasticité de la mortalité des trois maladies mentionnées dans le tableau 2 par rapport à la densité du bioxyde de soufre dans l’atmosphère sont respectivement 0,29; 0,19 et 0,11.

D’après le calcul effectué avec le modèle de la prolifération de la pollution, la forêt tropicale de la région de Jianfengling diminue de 25% la densité du bioxyde de soufre de sa localité. Selon Annuaire statistiques du Hainan, la mortalité de la province du Hainan était de 5,23%。en 1999. La population du district de Dongle où est située la forêt tropicale de Janfengling compte 458 834 habitants, la rémunération moyenne est de 6850 yuan par an. Les données concernées sont inscrites dans le tableau 2.

Tableau 2: Rentabilité sanitaire de la réduction des décès prématurés grâce

l’absorption du boxyde de soufre

Etiologie Coefficient d’élasticité

Baisse de mortalité

(%)

Proportion de causes dedécès(%)

Diminution du nombre de

décè(personne)

YPLL par décès

YPLL sauvé (année/personne)

COPD 0.29 7.25 3.3 10 2.52 25.2

PHD 0.19 4.75 9.0 18 2.75 49.5

CCVD 0.11 2.75 48.0 57 4.93 281.01

Alors, V1=(25.2+49.5+381.0)×6850 = 243.66(en dix mille de yuan).

Pour calculer V2, par manque de données connexes, on fait l’hypothèse suivante:

(1) La proportion de réduction de morbidité de COPD、PHD、CCVD grâce à la diminution de densité du bioxyde de soufre dans l’atmosphère égale celle de leur mortalité. (2) La morbidité de COPD、PHD、CCVD est 10 fois celle de leur mortalité respective. (3) La proportion de COPD、PHD、CCVD par rapport à la morbidité globale égale celle par rapport à la mortalité globale

Le nombre de jours d’absence au travail causés par diverses maladies est calculé d’après le nombre de jours d’hospitalisation par personne atteinte de la maladie correspondante. Selon l’enquête, le nombre de jours d’hospitalisation par personne est 30,0 jours pour COPD; 38,0 jours pour PHD; 37,0 jours pour CCDV. Alors il en résulte V2=815.48( en dix mille yuans).

Par conséquent, la valeur globale de l’absorption de bioxyde de soufre par la forêt tropicale de Jianfengling est de 10,595 millions de yuan. Si l’on prenait en compte la grande contribution apportée par la forêt à la réduction d’autres gaz toxiques, il est évident que la forêt de Jianfengling a créé pour cette région et son alentour un merveilleux atmosphère de l’investissement.

Sur le plan de l’amélioration d’autres atmosphères de l’investissement dans la zone forestière et de

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ses alentours, le gouvernement local a pris activement les mesures pour intensifier la construction dans les domaines concernant l’eau, l’électricité, le transport, la communication, la sécurité publique et autres. Actuellement, l’électricité consommée par le bourg de Jianfengling provient principalement des centrales thermique et hydraulique. La centrale hydraulique près du village de Dakai est à 3 km du bourg, avec 2 groupes électrogènes de 50 kw. La centrale électrique de diesel dispose de 4 groupes électrogènes d’une capacité installée de 50 kw chacun. Ordinairement, un seul des 4 groupes est en fonctionnement. De petit groupe électrogène thermaux indépendants fonctionnent dans d’autres localités de la zone forestière, par exemple, Exploitations forestières, sites touristiques, réserves, etc. La zone forestière est riche en ressources d’énergie solaire, d’énergie éolienne, d’énergie hydraulique, possédant une grande potentialité d’exploitation. Le 26 octobre 1999, l’autoroute qui ceinture l’île de Hainan a été complètement mise en service, la sortie de la section ouest de cette autoroute à Lingtou est à 7 km du bourg de Jianfeng. Partant du bourg de Jianfeng et au bout d’une heure après l’entrée dans l’autoroute, on peut arriver à l’aéroport international de Sanya ; en suivant la section ouest de l’autoroute, on peut arriver à Haikou en moins de 3 heures. Dans la zone forestière, 160 km de route font l’objet de l’entretien, les pistes des villages tout près de la zone forestière sont relativement mauvaises et 40% des localités gestionnées sont pas encore desservies par des routes, ce qui freine le développement de l’économie locale. Le bourg de Jianfeng a accès à la téléphonie interurbaine et internationale et de nombreuses familles sont reliées au réseau téléphonique. En dehors des réserves et du site touristique de Tianchi, le reste de la zone forestière n’a pas accès à la téléphonie. Les sièges de gouvernement du canton ou du bourg voisinant la zone forestière sont reliés au réseau téléphonique, mais la plupart des villages naturels ou de localités gestionnées sont démunis de téléphone. Le travail concernant la sécurité publique, la patrouille pour la protection de la forêt, l’application de la loi et la supervision est assurée par 23 agents de sécurité publique et 61 membres de l’équipe de protection de la forêt. Dans la zone forestière et ses alentours, la situation de la sécurité publique est relativement bonne dans son ensemble. Les dépenses du gouvernement local pour l’eau, l’électricité, le transport, la communication et la sécurité publique ont atteint 50 millions de yuan en 2000.

2.4 Valeur de la protection contre les calamités et de la réduction des désastres

Puisque la forêt a une fonction de la protection contre les calamités et de la réduction des désastres, elle garantit et accélère le développement de l’agriculture, de la sylviculture, de l’élevage, des activités auxiliaires et de l’industrie de transformation, élevant ainsi le taux de croissance de l’économie sociale et le taux d’emploi. Ce qui permet de dire que la fonction de la forêt pour protéger contre les calamités et réduire des désastres est étroitement liée à la vie du peuple et qu’elle a une très grande rentabilité sociale. La sécheresse saisonnière du mois de novembre au mois d’avril de l’année suivante dans la région de Jianfengling entrave gravement le développement de l’industrie, de l’agriculture et de l’économie sociale de cette région. C’est pourquoi protéger les ressources forestières de la zone forestière de Jianfengling, mener à bien les travaux hydrauliques et l’aménagement des champs ont une signification importante pour le développement économique de la région de Jianfengling.

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Actuellement, la méthode relativement intuitive pour l’évaluation de la valeur de la protection contre les calamites et de la réduction des désastres par la forêt consiste à diviser la rentabilité de la réduction des désastres en deux parties: d’une part, la rentabilité de réduction des dommages causés par le vent de sable et d’autre part, la rentabilité de réduction des dommages causés par l’inondation et la sécheresse.

La rentabilité de la réduction des dommages causés par le vent de sable peut se calculer d’après la formule suivante :

R1=aC

où R1 est la rentabilité de réduction des dommages causés par le vent de sable (en yuan); a est le coefficient de réduction des dommages. Ce coefficient est déterminé selon la situation de la structure et du développement de la forêt, sa valeur prise est en général de 0,7-0,9; C est la moyenne régionale de la perte économique par projet occasionnée par le vent de sable (en yuan) .

La rentabilité de la réduction des dommages causés par l’inondation et la sécheresse :

R2=aD

Où : R2 est la rentabilité de réduction de dommages causés par l’inondation et la sécheresse (yuan) ; a est le coefficient de la réduction des désastres. Ce coefficient est déterminé selon la situation de la structure et du développement de la forêt et sa valeur prise est en général de 0,6—0,9 ; D est la moyenne régionale de la perte économique par projet occasionnée par l’inondation et la sécheresse (yuan).

Alors, la rentabilité globale par an de la réduction des désastres est :

R3=R1+R2=a(C+D)

Selon la situation de la structure et du développement de la forêt de Jianfengling, on choisit a=0,8. Nous avons compulsé l’Annuaire statistique du Hainan et nous tenons compte des cas du vent de sable, de l’inondation et de la richesse. Et nous estimons à 2-3 millions de yuan environ la perte que les désastres infligent chaque année à la région de Jianfengling. Il en ressort que la rentabilité de la protection contre les calamités et de la réduction des désastres par la forêt de Jianfengling est de 2,5 millions de yuan.

2.5 Valeur scientifique et culturelle

Comment reconnaître et évaluer la valeur scientifique et culturelle du paysage naturel, c’est un grand problème difficile qui se pose actuellement dans le domaine de calcul et de gestion des ressources internationales. La valeur scientifique et culturelle du paysage naturel a une compréhension très riche. La beauté des montagnes, des eaux et de la nature produit un effet psychologiquement positif pour secouer la fatigue, régulariser la mentalité, façonner le caractère, stimuler l’enthousiasme, purifier l’âme et exalter l’esprit. Cela permet à l’homme de transformer

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le monde subjectif tout en refaçonnant le monde objectif, stimule l’harmonie entre l’homme et la nature et incite l’homme à prendre une part active à la protection de l’atmosphère vert qui est vital pour l’humanité. Cela aura inévitablement une influence sur le goût et l’aptitude esthétiques de l’homme, sur l’amélioration de la qualité de l’ensemble de la population. La valeur de tout ce qui est précité ne pourrait se mesurer par l’argent. Et la mise en valeur de la compréhension scientifique et culturelle des ressources naturelle permet d’améliorer la qualité des produits du tourisme, d’accroître la capacité d’attirer et de charmer les touristes, élever le taux de fréquentation, de mieux satisfaire aux besoins du marché et de conquérir le marché, d’augmenter la rentabilité sociale et économique du tourisme. A en juger par la tendance du développement du tourisme, les produits du tourisme sans compréhension culturelle ne sauraient tenir une position sur le marché du tourisme fort concurrentiel. La valeur des ressources touristiques elles-mêmes et leur qualité étant élevées, la compréhension culturelle, la valeur et la qualité de divers produits du tourisme conçus, travaillés et fabriqués selon un itinéraire donné doivent aussi se sublimer. Si la beauté du paysage naturel est le produit primaire, sa valeur scientifique et culturelle constitue sa valeur interne énorme permettant d’augmenter considérablement la valeur ajoutée des produits.

Jianfengling est le premier parc national des forêts ombrophiles tropicales de la Chine. Il possède la forêt vierge tropicale existante la plus vaste de la Chine. Cette forêt est réservée en bon état, les espèces botaniques de la forêt tropicale sont complètes et en séries, formant 7 écosystèmes botaniques. Parmi 2600 espèces botaniques, on trouve non seulement le cyathea spinulosa, fossile vivant et contemporain des dinosaures qui étaient en vie il y a 200 millions d’années, mais aussi plus de 20 espèces animales rares placées sous la protection de l’Etat tels que gibbon, paon-faisan et autres. Plus de 150 espèces d’oiseaux qui représentent plus de 40% de l’ensemble des espèces d’oiseaux de l’île de Hainan. Réputé pour ‘‘banque de gènes’’ et ‘‘jardin suspendu’’, Jianfengling est un site renommé du tourisme écologique du Hainan. Jianfengling est hérissé de 18 monts de plus de mille mètres d’altitude. La forêt du pic principal se fond en un tout avec le paysage de la plaine côtière. Les paysages naturel et artificiel tels que ‘‘Montagne des immortels de bouddha couché’’, ‘‘Reflet de lune dans l’étang céleste’’, ‘‘Pic pour la contemplation du lever du soleil’’, ‘‘Sentier antique et des grottes retirées’’, ‘‘Merveilles des trois mères’’ sont fantastiques. En comparaison avec la forêt ombrophile tropicale d’Amazone de l’Amérique du sud, celles du fleuve Congo de l’Afrique, de l’Indonésie et de la Malaisie, cette forêt est entourée plus de mystères peu connues ou inconnues. Après leur étude à Jianfengling, les experts de l’ONU considèrent cette région comme une localité idéale pour le premier projet de recherche ‘‘homme et biosphère’’, car elle recense des types d’espèces complets permettant de faire la recherche scientifique. On peut dire que Jianfengling renferme une considérable valeur scientifique et culturelle.

Le niveau de l’éducation de la zone forestière est relativement élevé. Selon l’enquête faite en 1999 auprès du Bureau des forêts de Jianfengling, le niveau de l’instruction des habitants âgés de 7-40 est le suivant : 174 diplômés des écoles supérieures ou secondaires spécialisées, 1457 diplomés de l’école secondaire du deuxième cycle et 1963 du premier cycle et 4 analphabètes. La zone forestière a 3 écoles primaires et une école secondaire. En 1999 il y avait 1063 enfants

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d’âge scolaire dont 583 garçons et 480 filles, avec le taux de scolarisation de 100% et 97% des élèves persistent dans leurs études scolaires. Le salaire moyen des enseignants est de 300 yuans par mois. En comparaison avec le revenu des employés des autres secteurs, le revenu des enseignants est au niveau moyen et stable. Dans les alentours de la zone forestière, l’œuvre scientifique, éducative et sanitaire est relativement arriérée, et surtout dans les villages tout près de la zone forestière. La pauvreté, le concept arriéré et le transport difficile ont une influence défavorable sur le taux de scolarisation des enfants d’âge scolaire. Par exemple, le village de Fengtian administré par le bourg de Jianfengling compte au total 360 enfants d’âge scolaire. 190 étaient à l’école au premier semestre de 1999 et 170 ont interrompu leurs études scolaires parmi lesquels 50 garçons et 120 filles. Pourtant, dans certains villages relativement riches autour de Jianfengling, la situation de l’éducation est meilleure. Le développement de l’œuvre scientifique et culturelle de la zone forestière et de ses alentours contribue à améliorer la compréhension scientifique et culturelle de beaux sites et favorise la protection de ces derniers.

Par l’analyse faite ci-dessus, on peut constater que la forêt est une richesse de Jianfengling. En tenant compte de la stabilité relative de l’atmosphère écologique et économique, on peut considérer que la valeur annuelle d’output relative à la rentabilité sociale de la forêt est constante dans son ensemble. Et sur cette base, on actualise la quantité des diverses valeurs afin d’obtenir la valeur actuelle. Si le temps d’existence de la forêt était de n années, la valeur économique de la rentabilité sociale serait de v yuan par an, le taux d’actualisation serait r. Comme la forêt de Jianfengling se perpétue, la durée de temps est considérée comme infinie. D’après le cas général du taux de la rentabilité de l’investissement du secteur, on prend le taux d’actualisation r=10%. Alors, la valeur d’output actuelle de la rentabilité sociale P peut se calculer d’après la formule suivante: P=V(1+r)/r ou P=V(1+0.1)/0.1=11V,c’est à dire la valeur actuelle est 10 fois celle d’output annuelle. Si l’on calcule la valeur actuellement quantifiable en se référant à la valeur actuelle, la valeur touristique, la valeur d’emploi, la valeur de l’amélioration de l’atmosphère et la valeur de la protection contre les calamités et de la réduction des désastres sont respectivement de 6600 millions de yuan, 330 millions de yuan, 660 millions de yuan et 30 millions de yuan, soit au total 7700 millions de yuan. Auxquelles s’ajoute l’énorme valeur scientifique et culturelle. On peut constater donc que la forêt de Jianfengling a une valeur d’influence sociale très importante.

Cette évaluation de l’influence sociale de la forêt de Jianfengling est une tentative que nous avons faite en ce qui concerne l’estimation de la rentabilité sociale générée actuellement par la forêt. Certains indicateurs et méthodes de calcul que nous avons utilisés restent à examiner d’une manière plus approfondie. Pourtant, nous espérons explorer et trouver à travers notre étude une méthode réalisable adaptée à la Chine pour calculer la rentabilité sociale de la forêt de sorte que nous réalisons la valeur importante de la forêt pour l’humanité et mieux protège et met à profit la forêt.

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Rapport de la théorie et politique verte

PIB vert et la politique verte de la forêt tropicale Partie 1 Introduction du plan de comptabilité synthétique de la

ressource et de l’économie forestières de Chine

1 Introduction sur la partie de la comptabilité des ressources naturelles du 《Système de comptabilité de l’économie nationale de Chine (2002)》

Le système de comptabilité de l’économie nationale de Chine (2002) est composé de trois parties, le tableau de comptabilité de base, compte de l’économie nationale et l’annexe. Le tableau de comptabilité de base comprend le tableau de production nationale globale, le tableau de production et, le tableau de l’actif courant, la recette et dépense internationale et le bilan ; le compte de l’économie nationale comprend le compte global de l’économie, le compte des secteurs des organismes intérieurs et celui des secteurs extérieurs ; l’annexe comprend le tableau de comptabilité en volume de nature des ressources naturelles, le tableau de comptabilité en volume de nature de la ressource populaire et de la ressource humaine. Le tableau de comptabilité de base et le compte de l’économie nationale sont les contenus centraux de ce système, ils donnent la description générale sur la procédure du fonctionnement de l’économie nationale par les moyens différents. Les annexes sont supplémentaires au tableau de comptabilité de base et au compte de l’économie nationale, elles donnent la description sur les ressources naturelles et la ressource humaine concernées de la procédure du fonctionnement de l’économie nationale.

Partie 1 Le résumé Partie 2 Le tableau de comptabilité de base

Le tableau de la production nationale globale, Le tableau de production, Le tableau de l’actif courant, La recette et dépense internationale Le bilan

Partie 3 Le compte de l’économie nationale Partie 4 Annexe Annexe 1 Le tableau principal du système de comptabilité de l’économie nationale de Chine Annexe 2 L’explication des indicateurs principaux

Les relations entre le tableau de comptabilité principal et les tableaux de comptabilité auxiliaires sont illustrées par la figure 1 :

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Tableau principal

Tableaux auxiliaires

entre agences distribution

transaction financière

transaction financière

entre agences

Coûts de la dimininution et de dégration de l'environnement

Tableau du PIB

Tableau de balance(fin de période)

Tableau d'Input/output Tableau de revenu et dépense internationaux

de revenu

transactionfinancière

Tableau des flux ducapital

Tableau de balance(début de période)

Conditions de production

Table comptable m

atériel des ressources dém

ographiques et du capital humain

Actifs fixes totaux et augm

entationdes produits existants

Ressources actifs

Table comptable m

atériel des ressourcesnaturelles

Ressources actifs

liens économiquesTechnologies

Figure 1 Relations entre le tableau principal et les tableaux auxiliaires

1.1 Objet et objectif de la comptabilité

L’objet de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles est les ressources naturelles ce que la nature confère à l’homme dans le domaine du territoire économique de notre pays, comme la ressource terrestre, la ressource forestière, la ressource minérale et la ressource des eaux, etc. Les caractéristiques des ressources naturelles comptent principalement sur la transformation naturelle et considèrent le travail humain comme le facteur subsidiaire, y compris le capital des ressources qui appartient au capital économique et les ressources naturelles non-actifs qui n’appartiennent pas au capital économique.

L’objectif de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles est de refléter la relation entre les facteurs des ressources et l’accroissement économique au moyen du stock du capital des ressources et de son changement ; Il est de refléter la relation entre les facteurs des ressources et le développement durable économique au moyen du stock des ressources naturelles et son changement ; Il est d’offrir le fondement pour connaître et analyser la relation mutuelle entre les ressources naturelles et les activités économiques pour l’homme, et il est de jeter les bases pour développer le comptabilité de l ‘économie synthétique et de l’environnement des

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ressources.

1.2 Principe de la comptabilité de base

1.2.1 Le temps de l’enregistrement

Le temps de l’enregistrement du stock des ressources : le stock en volume de nature au début et en fin de la ressource terrestre, la ressource minérale et la ressource forestière sont enregistrés par les données à l’heure d’établissement de tableau.

Le temps de l’enregistrement du changement en volume des ressources : le changement de la ressource terrestre, la ressource minérale et la ressource forestière en période de la comptabilité et le changement de la ressource des eaux entre les deux périodes de la comptabilité, on peut les diviser en le changement en volume causé par l’échange et celui causé par les affaires non-marchands. Pour le changement en volume causé par l’échange, le temps du changement de son droit de propriété est le temps de l’enregistrement de la comptabilité. Le changement en volume causé par les affaires non-marchands est divisé en changement d’accroissement et changement de décroissement : pendant l’accroissement, on doit enregistrer la ressource minérale au moment de la découverte économique, on doit supposer que l’accroissement des autres ressources naturelles est régulier et durable, on doit l’enregistrer au moment de l’enquête. Pendant le décroissement, y compris le décroissement éventuel et celui régulier et durable, on doit l’enregistrer au moment du décroissement en volume et le baissement en qualité ou au moment de l’enquête.

1.2.2 Unité comptable

D’après les différentes natures des ressources variées, le comptabilité en volume de nature des ressources naturelles choisit l’unité en volume de nature correspondante comme l’unité de la comptabilité. Par exemple, unité de la ressource terrestre est dix mille hectares ou dix mille mus, celui de la ressource forestière est 100 ha et cent mètres cube, celui de la ressource minérale est cent million mètres cube, cent millions tonnes, dix mille tonnes, tonne, kilo gramme, celui de la ressource des eaux est cent million mètres cube, etc.

1.2.3 Principe régional

Les ressources naturelles sont le montant total des éléments environnementaux naturels substantiels ayant un certain volume et de la qualité dans un certain domaine régional, avec le caractère très fort de définition en espace. Donc, sur la base du reflet de la situation générale des ressources naturelles, refléter la dimension en volume et la caractéristique en qualité des ressources naturelles possédées par toutes les régions est l’aspect important de la comptabilité en volume de nature. Donc, on n’a besoin de délimiter le domaine régional de la comptabilité des ressources naturelles sur la base de la division des régions administratives, le domaine régional est déliminé où, le stock des ressources naturelles est comptabilité où, et son accroissement, son décroissement et le changement réglementaire est comptabilité à cette limite.

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1.3 Méthode de base de la comptabilité

Le comptabilité en volume de nature des ressources naturelles unit les quatre ressources naturelles la terre, la forêt, le minéral et l’eau à l’objectif de la capital des ressources d’après le caractère commun du capital économique des différentes ressources naturelles. Il a réalisé la transformation de la statistique par sujets des ressources naturelles au comptabilité synthétique au moyen de la comptabilité en volume de nature, et reflète synthétiquement et systématiquement la relation mutuelle entre les éléments de toute la ressource naturelle et les activités économiques nationales.

La méthode principale de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles est :

D’abords, déterminer la période de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles. Selon le moyen d’enquête et la caractéristique des données des ressources naturelles variées, les périodes de la comptabilité de la ressource terrestre et de la ressource minérale sont déterminées en un an, le début et la fin de l’année sont le point du temps du début et de la fin de la comptabilité de stock, l’exercice calendrier est la période de la comptabilité du débit ; la période de la comptabilité de la ressource forestière est déterminée en cinq ans, le début de la première année est le point du temps du début de la période de la comptabilité de stock, la fin de la conquière année est le point du temps de la fin de la période de la comptabilité de stock, le total des cinq exercices calendriers est la période de la comptabilité du débit ; La période de la comptabilité de la ressource des eaux est un an, mais il n’y a pas de différence entre le point du temps du début et de la fin, la situation de la ressource des eaux de l’exercice de la comptabilité et celle de l’exercice précédent représentent le stock au début et à la fin de la période, le changement de la ressource des eaux de l’exercice de la comptabilité et de l’exercice précédent est appelé le changement du débit.

Ensuite, établir le tableau en volume de nature au début et en fin des ressources naturelles selon les documents de base. Puis établir le tableau de changement en volume de nature des ressources naturelles en considérant le changement en volume entre la fin et le début comme le chiffre général du contrôle selon la relation de balance « le stock en fin – le stock au début = accroissement de cette période – décroissement de cette période +- changement réglementaire de cette période ».

Les éléments qui causent l’accroissement et le décroissement de cette période comprennent l’élément naturel, l’élément économique, la classification et l’élément du changement structural. L’élément naturel comprend le croisement et la morte naturels de la ressource forestière, les maladies des plantes et les ravages des insectes et l’incendie, le changement de la quantité de pluie de la ressource des eaux, etc. L’élément économique comprend l’exploitation de la ressource terrestre, la dégénérescence du capital terrestre causé par l’incapacité agricole, la prospection et l’exploitation de la ressource minérale, la plantation, l’entretien et l’abattage de la ressource forestière, la construction des installations des travaux hydrauliques de la ressource des eaux, l’aménagement de la pollution de la ressource des eaux, la conduction de l’eau dans la vie économique sociale. La classification et l’élément du changement structural comprennent le changement de propriété des ressources causé par la division et le réglage des régions

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administratives, le changement de la structure des ressources causé par le transfert mutuel du capital des ressources et les ressources naturelles non-actifs, etc.

Les éléments du changement et du réglage de la période de la comptabilité sont principalement le progrès technique, le changement du coût, la modification de la méthode de la comptabilité. L’élément du progrès technique c’est-à-dire le croisement causé par la transformation des ressources naturelles inconnaissables et inutilisables de la technique scientifique originale aux ressources naturelles connaissables et utilisables au moyen du progrès technique ; l’élément du changement du niveau du coût c’est-à-dire le croisement causé par la transformation des ressources naturelles inutilisables économiquement à cause du haut niveau du coût économique aux ressources naturelles utilisables économiquement au moyen du développement économique et du baissement du niveau du coût ; L’élément de la modification de la méthode de la comptabilité c’est-à-dire le changement de l’accroissement et du décroissement des données de la comptabilité causé par la modification de la méthode de la comptabilité au moyen de l’amélioration de la théorie de la comptabilité et de la méthode.

1.4 Encadrement de la comptabilité et construction des tableaux comptables

1.4.1 Encadrement de base

Le comptabilité en volume de nature des ressources naturelles reflète principalement le stock en volume de nature aux deux moments au début et en fin de la comptabilité et la situation du changement dans la période de la comptabilité des ressources naturelles, surtout du capital des ressources. Le capital des ressources et le fonctionnement de l’économie nationale ont la relation étroite, la plupart des produits des ressources consommées par les activités de production et de consommation possède le caractère du capital des ressources, donc, le capital des ressources est le point important de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles.

Le tableau de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles est un tableau d’encadrement de base, il unit le comptabilité des différentes ressources naturelles au même tableau d’après la demande du comptabilité en volume de nature des ressources naturelles et la caractéristique commune possédée par les ressources naturelles. Parce que les unités de la comptabilité utilisées par le comptabilité en volume de nature des ressources naturelles sont différentes, par exemple, la ressource minérale ont plusieurs unités de la comptabilité. Bien qu’à l’intérieur de chaque sorte des ressources naturelles, on utilise la même unité de la comptabilité, comme la terre, la forêt et la ressource des eaux, mais leurs constructions intérieures possèdent tout la caractéristique naturelle particulière chacune, donc, le travail de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles doit être dessiné séparément et on doit établir les différents tableaux de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles sous l’encadrement de base, pour refléter séparément les caractéristiques naturelles particulières des différentes sortes des ressources naturelles.

Les tableaux de la comptabilité sous l’encadrement de base comprennent les tableaux de la comptabilité de stock en volume de nature de la ressource terrestre, la ressource forestière, la

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ressource minérale, la ressource des eaux et les tableaux du changement en volume de nature en période de la comptabilité de la ressource terrestre, la ressource forestière, la ressource minérale, la ressource des eaux.

1.4.2 Construction des tableaux comptables

La rangée principale de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles est divisée en le stock au début de la période, l’accroissement de cette période, le décroissement de cette période, le changement du réglage et le stock en fin de la période. La file est divisée en la ressource terrestre, la ressource forestière, la ressource minérale et la ressource des eaux selon les caractères des ressources naturelles, et chaque ressource est divisée en capital des ressources et les ressources naturelles non-actifs. Parce que la ressource forestière a l’effet écologique particulier, donc sa ressource forestière non-actif est appelée aussi le capital environnemental forestier. La distinction du capital des ressources et des ressources naturelles non capital est la différence naturelle de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles et la statistique professionnelle actuelle des ressources naturelles de notre pays, est aussi la base de la comptabilité synthétique de l’économie et des ressources.

Le comptabilité en volume de nature des ressources naturelles est divisé en cinq parties : Partie 1 (1ère ligne)reflète la situation du stock en volume de nature au début de la période de la comptabilité des ressources naturelles. Partie 2 (ligne 2 à ligne 6)reflète le croisement en volume des ressources naturelles causé par l’élément naturel, économique, de la classification et du changement de construction, etc. Partie 3 (ligne7 à ligne 11)reflète le décroissement en volume des ressources naturelles causé par l’élément naturel, économique, de la classification et du changement de construction, etc. Partie 4(ligne 12 à 15)reflète le changement de l’accroissement et du décroissement des ressources naturelles en période de la comptabilité causé par l’influence de l’élément du développement technique et de la modification de la méthode de la comptabilité etc. Partie 5 (17ème ligne) reflète la situation du stock en volume de nature des ressources naturelles en fin de la période de la comptabilité. Pour éviter le déséquilibre entre les données causé par les raisons comme l’origine des documents, on dessine l’article de déviation statistique au ligne16. L’indique ci-dessous.

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Terrelabourée

Forêtartificielle

Forêtnaturelle

Eau dusurface

Eausouterraine

1 Volume du stock initial 1

2 Accroisse ent en période 2

Accroissement naturel 3

Découverte économique 4

Changement en classement et structure 5

Autres facteurs 6

3 Décroissement en période 7

Décroissement naturel 8

Utilisation économique 9

Changement en classement et structure 10

Autres facteurs 11

4 Changement par réajustement 12

Progrès technique 13

Amelioration des évaluation 14

Autres facteurs 15

5Ecart statistique 16

6Volume du stock final 17

Acitfs non-cultivés

Tableau de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles

Article Numéro

Fonds(10 mille ha)Ressources forestières(100 ha,100m3

Volume utiliséinitial Volume

utilisérépétitive

Actif terrestre

Fondsnon-actif

Ressources forestières

Ressourcesforestièresnon-actifTerre

agriculturelle

Terreoccupante

du bâtimentet de la

construction

AutreActif

cultivés

Ressources des eaux(100 millions de m3

Ressources minéralesEx : houille、pétrole,

100million de T

Actif minéralRessources minérales non-actif

Ressources des eaux

Ressourcesdes eauxnon-actifhouille pétrole houille pétrole

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1.5 Explication des objectifs principaux

La ressource terrestre : C’est à dire le nom général des terres internes et des eaux terrains et du terrain riverain et terrain littoral reliés avec un certain caractère de rareté et pouvant être exploitées et utilisées pour améliorer le niveau de bien-être de la vie du peuple et la capacité de vivre sous une certaine condition économique et technique. La ressource terrestre ne comprend pas la terre couverte par la mer quand la marée descend, cette partie est appelée la ressource marine. La ressource terrestre est divisée en le capital terrestre et la ressource terrestre non capital selon sa corrélation avec l’économie.

Le capital terrestre : c’est à dire la ressource terrestre, son droit de propriété est limité, en même temps son propriétaire peut contrôler effectivement et produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. La ressource terrestre appartient au domaine du capital économique, y compris la terre agricole, les bâtiments, les constructions et les autres capitaux terrestres.

La ressource agricole : c’est à dire la terre utilisée directement pour la production agricole, y compris le terrain labouré, le jardin, la région forestière, le terrain d’herbe et les autres terres agricoles.

Le terrain labouré : c’est à dire la terre utilisée à la plantation agricole, y compris le terrain cultivé, le terrain récupéré, le terrain non-cultivé, le terrain de culture par rotation, le terrain à rotations de sylviculture et pâturage, et le terrain riverain et le terrain littoral cultivé qui comptent principalement sur la cultivation des plants agricoles et considèrent les bois du fruit intermittents, les mûriers et les autres bois comme facteur subsidiaire et les plages et qui assurent la récolte une fois par ans en moyenne. Le terrain labouré y compris les fossés, les canaux, les routes et les levées de terre entre deux champs en largeur du sud moins de 1.0 mètre, et du nord moins de 2.0 mètres.

Le terrain occupé pour les bâtiments et les constructions : c’est-à-dire, le terrain occupé par les bâtiments et les constructions pour les activités économiques sociales.

Les autres capitaux terrestres : en principale c’est les eaux cultivées, c’est-à-dire les zones où on peut cultiver les plants et les animaux vivant dans les eaux douces naturelles et artificielles, y compris l’élevage dans les rivières, l’élevage dans les lacs, l’élevage dans les réservoirs et l’élevage dans les étangs.

La ressource terrestre non-actif : c’est à dire la ressource terrestre, qui ne possède pas en même temps les deux conditions «son droit de propriété est limité, son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. » La ressource terrestre n’appartient pas au domaine de l’actif économique, y compris la terre non-utilisée et les eaux non-utilisées, comme le désert, la pairie, le terrain salin, le terrain marécageux, le glacier et la neige permanente.

La ressource forestière : c’est-à-dire la ressource des plantes ligneuses et les terrains concernés

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qui possèdent la certaine caractéristique ‘rareté’ en même temps, qui peuvent être exploités pour améliorer le niveau de bien-être de vie du peuple et la capacité de survivre sous une certaine condition économique et technique, et qui se forment naturellement dans le domaine du territoire économique de notre pays, y compris les bois et les autres ressources et les terrains forestières des plantes et des animaux sauvages dans les forêts. La ressource forestière est divisée en ressource forestière et ressource forestière non-actif selon ses relations avec l’économie.

Le capital forestier : c’est à dire la ressource forestière, son droit de propriété est limité, en même temps son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. La ressource forestière appartient au domaine de l’actif économique, y compris le capital cultivé et le capital non-cultivé. Il faut expliquer, le capital forestier non seulement possède la valeur économique, en même temps elle possède la valeur de protection écologique.

Les actif cultivés : c’est-à-dire la ressource forestière qui fait les produits en caractère non répétitif ou répétitif, sa pousse naturelle et son renouvellement sont sous le contrôle, responsable et la gestion directe des unités de constitution, y compris la forêt artificielle, Le terrain pépinière et les arbres épars parmi lesquelles la plantation en caractère des stocks, comme la plantation de production, la forêt à bois du feu sont appelées les produits en train de fabrication des actif cultivés, la plantation en caractère du capital fixe, comme la forêt de protection, la forêt d’utilisation spéciale, la forêt économique etc. sont appelées les actif cultivés fixes.

Les actif non-cultivés : c’est-à-dire la ressource forestière qui fait les produits en caractère non répétitif ou répétitif, sa pousse naturelle et son renouvellement ne sont pas sous le contrôle, responsable et la gestion directe des unités de constitution, y compris la forêt naturelle, une partie de la forêt d’arbrisseau etc.

La ressource forestière non-actif : c’est à dire la ressource forestière, qui ne possède pas en même temps les deux conditions «son droit de propriété est limité, son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. » La ressource forestière n’appartient pas au domaine de l’actif économique, y compris le terrain forestier, le bois et les autres plantes et animaux sauvages. La ressource forestière non-actif compte principalement la conservation des eaux et du sol, la fourniture de l’oxygène et la fixation du carbone, l’épuration de l’atmosphère, la retenue de la ressource des eaux, la variation des êtres vivants etc les fonctions de protection de culture écologique, donc, elle a un grand effet positif à l’environnement écologique, et a une influence importante à l’amélioration du niveau de bien-être du peuple, donc, elle est appelée « la ressource environnementale forestière ».

La ressource minérale : c’est-à-dire les substances par la concentration naturelle de solide, liquide et de gaz est estimés selon le certain fondement et la connaissance géologique qui possèdent une certaine caractéristique ‘rareté’ en même temps, qui peuvent être exploités pour améliorer le niveau de bien-être de vie du peuple et la capacité de survivre sous une certaine condition économique et technique, et qui se forment naturellement dans l’écorce terrestre et la surface

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terrestre du domaine du territoire économique de notre pays.

Le capital minéral : c’est à dire la ressource minérale, son droit de propriété est limité, en même temps son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. La ressource minérale appartient au domaine de l’actif économique, elles sont une partie des ressources pour éclaircir le minéral, il peut satisfaire au besoin de demande du critère de l’exploitation minière actuelle et de la production (y compris le style, la qualité, l’épaisseur, les conditions techniques de l’exploitation), est la ressource minérale qui n’est pas prélevée du coût du design et de la perte de l’exploitation minière.

La ressource minérale non-actif : c’est à dire la ressource minérale, qui ne possède pas en même temps les deux conditions «son droit de propriété est limité, son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. » Elles n’appartiennent pas au domaine de l’actif économique, elle est le total d’une partie de la ressource minérale trouvée et de la ressource minérale potentielle.

La ressource des eaux : c’est-à-dire le total des eaux douces de la surface terrestre et du souterrain formé par la pluie atmosphérique et le glacier permanent dissout, qui possède une certaine caractéristique ‘rareté’ en même temps, qui peuvent être exploités pour améliorer le niveau de bien-être de vie du peuple et la capacité de survivre sous une certaine condition économique et technique, et qui être formé naturellement dans le domaine du territoire économique de notre pays, nous l’appelons le total de la ressource des eaux, il se constitue par l’addition du volume de la ressource des eaux au surface terrestre et celui de la ressource des eaux souterraines, et moins la partie de la comptabilité répétitif engendrée par transformation mutuelle des deux parties. Car le volume total de la ressource des eaux contient de l’eau non-utilisable naturelle (par exemple l’eau non-utilisable avec le teneur surplus de certain élément qui est nuisible à la santé) et de l’eau polluée gravement non-utilisable pour la production et la vie. (Ex : l’eau avec la qualité supérieure au degré mauvais V). Donc le volume de la ressource des eaux utilisable est équivalent au volume total de la ressource des eaux moins le volume des eaux non-utilisable naturelles et le volume des eaux avec la qualité supérieure au degré mauvais V. La ressource des eaux sont divisée en capital des eaux et la ressource des eaux non-actifs selon ses relations avec l’économie.

Le capital des eaux : C’est à dire la ressource des eaux, son droit de propriété est limité, en même temps son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. Le capital des eaux appartient au domaine de l’actif économique, y compris le volume des eaux d’approvisionnement de la surface terrestre. Le volume utilisé de collection de la pluie, le volume de récupération du traitement des eaux polluées et le volume d’approvisionnement des eaux souterraines.

Le volume utilisé initial des eaux : c’est-à-dire le volume utilisé du capital des eaux une fois par l’activité économique et sociale. (y compris l’eau surface terrestre et souterraine)

Le volume utilisé répétitif des eaux: le volume d’utilisation du recycle du capital des eaux seconde fois ou en plus qui sont entré dans la zone d’utilisation des activités économiques et

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sociales.

La ressource des eaux non-actifs : c’est à dire la ressource des eaux, qui ne possède pas en même temps les deux conditions «son droit de propriété est limité, son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. »Elle n’appartient pas au domaine de l’actif économique, y compris la ressource des eaux écologique et les autres ressources des eaux de la surface terrestre et souterraine non-utilisées et inutilisables.

La relation de balance de base entre les objectifs : Stock final = stock initial + accroissement en cette période – décroissement en

cette période +- changement de réglage Ressource naturelle = actifs des ressources + ressource naturelle non-acifs

1.6 Méthode d’établissement du tableau de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles

Parce que chaque ressource naturelle a son propre caractéristique naturelle, quand on fait le comptabilité pour chaque sorte de ressource naturelle, d’abord, on doit préciser l’objectif de la comptabilité selon la demande de l’encadrement général de la comptabilité et la base donnée actuelle ; ensuite on doit préciser la relation logique entre chaque objectif selon la demande de la comptabilité et les caractéristiques des ressources différentes ; en fin on doit établir le tableau de la comptabilité en volume de nature pour chaque ressource naturelle selon la caractéristique de la comptabilité.

1.6.1 Etapes de base

La méthode actuelle d’établissement du tableau de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles est la méthode directe. C’est-à-dire la méthode à établir le tableau de la comptabilité en utilisant les inventaires des ressources actuelles possédés par des secteurs responsables des ressources voisines et les inventaires d’enquête et les autres documents. Les étapes précises sont :

1) Collecter suffisamment les enquêtes générales, les inventaires, les évaluations de prospection et les autres documents d’enquête de situation du stock et du changement de la ressource terrestre, de la ressource minérale, de la ressource forestière possédées actuellement par Ministère du Territoire et des Ressources, Bureau d’Etat des Forêts et Ministère d’Hydraulique, rendre visite et consulter les personnes concernées.

2) Selon la définition et le domaine de concordance de « capital économique » dans le comptabilité de l’économie nationale de notre pays, sur la base de l’étude et de l’analyse des documents de base des données collectées, reclasser et comptabiliter de nouveau les données statistiques de base des ressources naturelles, les ressources qui sont conformément à la définition du capital économique inclues dans le capital des ressources, et les autres inclues dans les ressources naturelles non-actifs.

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3) Selon la construction du volume de stock des ressources et les données de changement, en fonction du capital des ressources, des ressources naturelles non-actifs et sa construction intérieure, établir préliminairement les tableaux du stock en volume de nature initiaux et finaux et les tableaux du changement en volume de nature en période de la comptabilité des quatre sortes de ressources naturelles. Les données totales principales dans les tableaux sont contrôlées et maîtrisées d’après les données totales des ressources concernées possédées par les secteurs responsables des ressources.

4) Constituer et rassembler les données des tableaux du stock en volume de nature initiaux et finaux et les tableaux du changement en volume de nature en période de la comptabilité de la ressource terrestre, de la ressource forestière, de la ressource minérale et de la ressource des eaux dans le tableau de la comptabilité en volume de nature.

5) Contrôler, examiner et démontrer les données comptabilités préliminaires, et écouter suffisamment les opinions des secteurs responsables des ressources et des experts concernés.

6) Corriger et finir le travail de la comptabilité préliminaire des tableaux de la comptabilité en volume de nature des ressources naturelles.

1.6.2 Origine des données

1) La ressource de terrestre : les données de volume du stock de la ressource terrestre d’enquête annuelle, les données immatriculées du changement d’utilisation de la ressource terrestre et les autres documents concernées possédées par Direction des propriétés foncières, de Direction d’exploitation foncière et de Centre d’Aménagement foncier de Ministère du Territoire et des Ressources.

2) la ressource forestière : les documents d’inventaires de la ressource forestière nationale, les annuaires statistiques sylviculturels, les documents d’afforestation et de l’interdit à l’accès d’une montagne pour l’afforestation naturelle, les pertes du désastre etc de chaque exercice possédé par Direction de planifications et de gestion du capital, de Direction des ressources forestières et de Direction des reboisements.

3) la ressource minérale : le tableau synthétique des réserves des produits minéraux nationaux, le bulletin des données du changement des réserves des produits minéraux nationaux, les rapports annuels statistiques de situation d’exploitation et d’utilisation de la ressource minérale nationale, et les autres données de masse, les données de changement et d’utilisation et les documents concernés possédées par Direction des réserves des mines, Direction de planification et Direction des exploitations de Ministère du Territoire et des Ressources.

4) La ressource des eaux : les données de masse de situation de la ressource des eaux nationales possédées par Direction de ressource d’eau, Direction de réglage économique et de Direction du plan de Ministère d’Hydraulique ; les données annuelles des exploitations et des changements de la ressource des eaux traitées et classées par l’Institut de Académie des Sciences des Eaux.

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2 Introduction du cadre d’essai de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie de Chine

2.1 Objectif de la comptabilité

1) Pour établir le système de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie de Chine et faire progresser de mieux la stratégie du développement durable de la ressource forestière à l’Etat et aux gouvernements à tous les échelons, offrir les données de base pour faire les études et établir la disposition optimale de la ressource forestière et pour faire progresser la mesure politique de la bonne circulation du capital forestière.

2) Pour être favorable à faire progresser la transformation de la mode de reproduction et d’utilisation de la ressource forestière de notre pays, améliorer davantage l’efficacité d’utilisation du capital forestière et transformer de fur et à mesure à la mode de production sylviculturelle qui compte principalement l’utilisation des effets écologiques forestiers, considère l’utilisation des bois au facteur secondaire.

3) Pour être favorable à établir le mécanisme de compensation en valeur, l’édification et la gestion de législation de l’utilisation économique de la ressource forestière, faire progresser l’amélioration progressive de la politique des impôts et des frais de taxe de la ressource forestière.

4) Pour être favorable à construire l’industrie verte, faire progresser la gestion de capitalisation de la ressource forestière, et l’amélioration davantage de l’environnement écologique terrain.

2.2 Principe de la comptabilité

Tirer suffisamment profit de la méthode théorique et l’expérience pratique de la comptabilité de la ressource forestière intérieure et extérieure ; utiliser suffisamment les données de base et les documents des inventaires forestiers actuels et des enquêtes en échantillon du changement ; unir la recherche de la méthode théorique et celle de l’utilisation pratique ; mettre en évidence le caractère de la relation corrélative de la ressource forestière avec l’économie et la caractéristique de la comptabilité.

2.3 Domaine, unité et objet de la comptabilité

Le domaine de la comptabilité comprend la ressource forestière possédée par tous les organismes permanents de tout le pays. La province, la région autonome, la municipalité relevant directement de l ‘autorité centrale et la ville indépendence de planification sont l’unité de la comptabilité de base; l’objet de la comptabilité comprend tout le capital forestier et la ressource forestière non-actif dans les régions de juridiction administrative. Parmi : le capital forestier c’est-à-dire la ressource forestière en caractère de substance, son droit de propriété est défini, et qui est effectivement exploitée, possédée et traitée par les organismes, y compris les actif cultivés, les actif non-cultivés ; Les forêts qui ne sont pas conformément à la définition du capital économique sont la ressource forestière non-actif (y compris les plantes et les animaux sauvages).

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2.4 Année de la comptabilité et tableaux comptables

La période d’inventaire (cinq ans) est la période de la comptabilité, divisée en le comptabilité initial, final et la période de la comptabilité.

Le tableau de la comptabilité est divisé en deux : le tableau de la comptabilité de la ressource forestière (y compris le tableau du changement, le tableau du stock) et le tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie ( le tableau du PIB vert forêt, le bilan forêt, le tableau de la richesse nationale forêt).

Le tableau de la comptabilité de changement de la ressource forestière reflète la situation du changement de la ressource forestière et de sa construction intérieure en période de la comptabilité (pendant cinq ans) ; le tableau du stock de la ressource forestière reflète la situation de dimension générale et de sa construction de la ressource forestière entre le point du temps initial et final en période de la comptabilité. Le tableau du PIB vert forêt reflète les relations entre la production des actif cultivés forestiers, le coût de réduction du capital de la ressource forestière, la construction du coût dégradé écologique de la ressource forestière et sa relation avec GDP, le bilan forêt reflète le capital, la dette et la situation du capital net y compris le capital forestier. Le tableau de la richesse nationale forêt reflète la situation de la richesse économique et de la richesse naturelle des actif artificiels et de la ressource forestière.

Annexe 1 : Tableaux de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale Annexe2 : Explication des objectifs de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale

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économique Terrains Bois Terrain Bois

Surface Volume Surface Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19

1.Ressources forestières1.1Forêts1.1.1Forêts naturelles1.1.1.1 Peuplements  a Forêts de production  b Forêts de protection c Forêt à bois de feu  d Forêt spéciales1.1.1.2 Forêt d'économie1.1.1.3 Bambousaies1.1.1.4 Forêts jeunes1.1.1.5 Forêts claires1.1.2 Plantations1.1.2.1 Peuplements  a Plantations de production b Plantations de protection c Plantations à bois de feu d Plantations spéciales1.1.2.2 Plantations d'Economie1.1.2.3 Plantations de bambou1.1.2.4 Plantations jeunes1.1.2.5 Plantation claires1.2 Forêts de buisson1.3 Pépinières1.4 Terrain non-boisés1.5 Arbres de“4 bords”1.6 Arbres hors les peuplements1.7 Ecart statistiques2. Bois sec gisant3.Terrains non forestiers

Pertes desaccidents

Tableau 1 Comptabilité du changement de la ressource forestièreUnits: 100 mu(15mu=1ha);100m3

Varition nette des biensnon économiques desressources forestières

Changemnts des ressources forestières

Réduction de la période

Changements nets des actifs forestiers

Addition de la période

Annexe 1 : Tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale

subjets Naturelle Encours

Actifs non cultivés Actifs cultivés Addition nette

de la période Total ImmobilisésUsage économique

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Terrains Bois Terrains Bois Terrain Bois Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume Surface Volume

1.Ressources forestières 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 121.1 Forêts1.1.1 Forêts naturelles1.1.1.1 Peuplements a Forêts de production b Forêts de protection c Forêt à bois de feu d Forêt spéciales1.1.1.2 Forêt d'économie1.1.1.3 Bambousaies1.1.1.4 Forêts jeunes1.1.1.5 Forêts claires1.1.2 Plantations1.1.2.1 Peuplements a Plantations de production b Plantations de protection c Plantations à bois de feu d Plantations spéciales1.1.2.2 Plantations d'Economie1.1.2.3 Plantations de bambou1.1.2.4 Plantations jeunes1.1.2.5 Plantation claires1.2 Forêts de buisson1.3 Pépinières1.4 Terrain non-boisés1.5 Arbres de “4 bords”1.6 Arbres hors les peuplements1.7 Ecart statistiques2.Bois sec gisant3.Terrains non forestiers

Unité: 100 mu (15 mu = 1 ha) ; 100 m3

Actifs forestiǔres

Annexe 1 : Tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale

Sujets

Total des resourcesforestières Actifs cultivés Actifs non cultivés

Actifs forestiers non économiques

Total Immobilisés Encours

Tableau 2 Comptabilité de stock de la ressource forestière

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Production No Somme Usage No Somme

1.Produits des activités économiques 1 9.Consommation finale 16

2.Dépenses intermédiaires des activités 2 9.1Consommation des habitants 17

3 PIB avec la méthode de production(ou revenu) 3 9.2Consomation gouvernementale 18

3.1.Compensation des travailleurs 4 10.Montant global de la formation de capital 19

3.2.Montant net de tax de production 5 11.Exportation nette 20

3.2.1.Tax de production 6 11.1Exportation 21

3.2.2.Subventions(1) 7 11.2Importation(1) 22

3.3.Amortissement des actifs immobilisés 8 12.PIB avec méthode de dépense 23

3.4.Surplus d’opération 9 13.1.Accumulation nette en Valeur marchand des actifs forestières 24

4.Produits marchands des aftifs cultivés forestiers 10 13.2. Accumulation nette en Valeur écologique des actifs forestières 25

5.Coûts des épuisement des actifs forestiers 11 14. PIB vert avec méthode de dépense 26

6.Coûts des dégradation des actifs forestiers 12 15.Méthode de dépense PIE(EDP) 27

13 16.1. Balance statistique 28

7.PIB vert( GeGDP) 14 16.2. Balance statistique 29

8.PIE (EDP) 15 16.3. Balance statistique 30

Tableau 3 Comptabilité de PIB verte forestière Unité : 100 millions yuan

Annexe 1 : Tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale

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Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage SourceA B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

1.Actifs non finan. 11.1Actifs produc. 2dont:coultivés 3 terrains 4 bois 51.1.1Actifs immobilisés 6dont:encours 7 cultivéé 8 terrains 9 bois 101.1.2 Stock 11dont:produits finals 12 encours cultivés 13 terrains 14 bois 151.1.3 Autres actifs 16dont: non corporels 171.2 Actifs non produc. 181.2.1 forêts 19 terrains 20 bois 211.2.2 Autres 222.Actifs financ.et doits 232.1intérieurs 242.2Extérieurs 363.Valeurs nettes 374.Actif total,doit et valeur nette 38

Familles Total d'intérieur provincial

Extérieurprovincial Total

Unitésdomaniales

Code

Entreprises nonfinancifres Institutions financières

Gouv.Entreprises

dom. Institutions

dom.

Annexe 1 : Tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale

Tableau 4 Passif des actifs forestiersUnité:100 millions de yuan

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Entreprisesdomaniales

Institutiondomaniales

Uitsésdomanials

A B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101.Actifs artifficiels 011.1 Actifs fixés 02 dont:encours 031.2 Stoc 04 dont:produits finaux et articls 051.3 Autre actifs artifficiels 06 dont:actifs non corporels 071.4 Actifs nets financiers au étrangers 082.Ressources naturelles 092.1 Actifs naturels 102.1.1 Actifs forestiers 11 Terrains 12 Bois 132.1.2 Autres actifs( non production) 142.2 Resources naturelles (non actifs) 152.2.1 Actifs écologiques forestiers 16 Terrains 17 Bois 182.2.2 Autres resources naturelles (non actifs) 193.Capital humain 204 Total general des patrimonies natinaux 25

Entreprises nonfinancières

Institutions financière Total de l’intérieurprovinciale

Annexe 1 : Tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale

familles

Tableau 5 Comptabilité de la patrimoine nationale : forêt Unité:100 millions de yuan

code Gouver-nement

Extérieur Total

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Annexe 2 : Explication des objectifs de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie nationale

1 Explication des objectifs de la rangée

1) la ressource forestière : C’est-à-dire la ressource des plantes ligneuses qui possèdent la certaine caractéristique ‘rareté’ en même temps, qui peuvent être exploitée pour améliorer le niveau de bien-être de vie du peuple et la capacité de survivre sous une certaine condition économique et technique, et qui se forme naturellement dans le domaine du territoire économique de notre pays, y compris le terrain forestier, les bois ligneuses, et les autres ressources des plantes et des animaux sauvages. La ressource forestière est divisée en le capital forestier et la ressource forestière non-actif selon sa relation avec l’économie.

2) le capital forestier : c’est à dire la ressource forestière, son droit de propriété est limité, en même temps son propriétaire peut contrôler effectivement et peut produire la rentabilité économique prévenue dans le future prévisible. La ressource forestière appartient au domaine de l’actif économique, y compris les actif fonciers et les actif ligneuses ( y compris les bambouseraies), parmi les actif ligneux sont divisés en actif cultivés et actif non-cultivés.

3) Les actif cultivés : c’est-à-dire la ressource forestière qui fait les produits en caractère non répétitif ou répétitif, sa pousse naturelle et son renouvellement sont sous le contrôle, responsable et la gestion directe des unités de constitution, y compris la forêt artificielle, Le terrain pépinière et les arbres épars parmi lesquelles la plantation en caractère des stocks, comme la plantation de production, la forêt à bois du feu sont appelées les produits en train de fabrication des actif cultivés, la plantation en caractère du capital fixe, comme la forêt de protection, la forêt d’utilisation spéciale, la forêt économique etc sont appelées les actif cultivés fixes.

4) Les actif non-cultivés : c’est-à-dire la ressource forestière qui fait les produits en caractère non répétitif ou répétitif, sa pousse naturelle et son renouvellement ne sont pas sous le contrôle, responsable et la gestion directe des unités de constitution, y compris une partie de la forêt naturelle etc.

5) La ressource forestière non-actif : C’est à dire une partie de la ressource forestière, qui ne possède pas la condition du capital forestier. Y compris le terrain forestier, le bois ligneuse et les autres plantes et animaux sauvages en caractère du capital non économique. Car le capital forestier possède les fonctions écologiques de la conservation des eaux et du sol, la fourniture de l’oxygène et la fixation du carbone, l’épuration de l’atmosphère, la variation des êtres vivants etc., bien que certaines ressources forestières ne soient pas inclues dans le domaine du capital économique, mais elle a un grand effet positif à l’environnement écologique, et a une influence importante à l’amélioration du niveau de bien-être du peuple, donc, elle est appelée « la ressource environnementale forestière ».Y compris la ressource foncière, la ressource ligneuse et la ressource des plantes et des animaux sauvages dans la forêt en caractère non capital.

6) L’accroissement en cette période : le volume d’accroissement du volume total et de ses

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éléments de construction de la ressource forestière produit sous l’influence des facteurs économiques et non-économiques en période de la comptabilité.

7) L’accroissement naturel : c’est-à-dire l’accroissement de la surface du terrain forestier et celui du volume des forêts de la ressource forestière d’après la loi de la croissance naturelle ; par exemple, l’accroissement de la surface du terrain forestier naturel, la croissance naturelle de la forêt et des autres bois.

8) L’accroissement économique : C’est-à-dire l’accroissement de surface de la plantation et des autres terrains forestiers causés par l’afforestation artificielle et les autres activités économiques.

9) L’accroissement causé par la classification et la transformation de construction : c’est-à-dire l’accroissement de la quantité de la ressource forestière à cause du changement de sa construction sous l’influence du changement de la classification des unités d’organisme et du changement de construction des unités d’organisme et du changement de construction de la ressource forestière.

10) Le décroissement en cette période : c’est-à-dire le volume du décroissement du volume total et des éléments de construction de la ressource forestière produit sous l’influence des facteurs économiques et non-économiques en période de la comptabilité.

11) La perte du désastre : le décroissement de la surface du terrain forestier et celui du volume des forêts de la ressource forestière à cause des facteurs non-économiques comme l’incendie et les maladies des plantes et les ravages des insectes.

12) L’utilisation économique : le décroissement de la surface du terrain forestier et celui du volume des forêts de la ressource forestière à cause de l’abattement des bois et les autres activités économiques.

13) le décroissement causé par la classification et la transformation de construction : c’est-à-dire le décroissement de la quantité de la ressource forestière à cause du changement de sa construction sous l’influence du changement de la classification des unités d’organisme et du changement de construction des unités d’organisme et du changement de construction de la ressource forestière.

14) l’accroissement net en cette période : le volume d’accroissement net du volume total et de ses éléments de construction de la ressource forestière produit sous l’influence des facteurs économiques et non-économiques en période de la comptabilité.

15) le changement de réglage : Sous la condition de certaine base de la comptabilité de la ressource forestière, à cause du grand changement des conditions économiques techniques en certaine période de la comptabilité, du changement de la méthode de la comptabilité ou du grand changement de l’origine des données, on a besoin de régler les données de la comptabilité, dont le volume du changement est appelé le changement de réglage, la direction de réglage peut être positive ou négative.

2 Explication des objectifs de la file

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1) la surface du terrain forestière: la surface du terrain pour développer la sylviculture ; Y compris la surface du terrain de la futaie et de la bambouseraie dont la densité du couvert est supérieure à 0.2, celle du terrain des forêts claires dont la densité du couvert est supérieure à 0.1-0.19, celle du terrain d’arbre en buisson et le terrain économique, du terrain pépinière, du terrain à nouveau boisement, du terrain forestier exploité, du brûlis, et du terrain forestier nu planifié par le gouvernement du peuple supérieur au district dont la densité du couvert est supérieure à 0.3.

2) la surface du terrain forestier (la surface de forêt) : c’est-à-dire la surface du terrain forestier et celle du rideau forestier en largeur de la cime au supérieur de 10 mètres dont la densité du couvert est supérieure à 0.2, (y compris 0.2) et qui se composent de l’espèce de futaie. La surface du terrain forestier comprend celle de la forêt résineuse, de la forêt feuillue, de la forêt mixte de résineux et feuillus et de la bambouseraie à l’original naturel et commercial, mais ne comprend pas la surface de la forêt en buisson et les bois clairsemés.

3) le volume de la ressource forestière : C’est à dire le volume sur pied avec le diamètre supérieur au diamètre le plus petit définit parmi toutes les espèces d’arbres dans un certain domaine du terrain forestier, y compris le volume total du volume des forêts, du peuplement clairéré, des arbres hors les peuplements et des arbres épars.

4) la forêt naturelle : c’est à dire la forêt qui naît et pousse naturellement sans les mesures artificielles (semer et germer naturellement) dont la densité du couvert supérieur à 0.2 (y compris 0.2). En effet, parce que la ressource forestière de notre pays est sous l’influence des facteurs artificiels pendant une longue période, « la forêt naturelle » utilisée dans l’opération concrète actuelle désigne vaguement la forêt formée par le boisement artificiel, y compris la forêt d’origine naturelle formée par l’interdit l’accès d’une montagne pour l’afforestation naturelle, l’enrichissement artificiel et l’éclaircie.

5) la forêt commerciale : C’est à dire la forêt stable formée par l’ensemencement, le plant et le boisement par bouturage artificiel, ( en général, après 3-5 ans du boisement normal ou après 5-7 ans de l’ensemencement par avion), le nombre des arbres conservés pour chaque hectare est supérieur ou équivalent à 80% du nombre planifié des plantes du boisement ou sa densité du couvert est supérieure à 0.2.

6) la forêt de production : c’est à dire la forêt à l’objectif principal de la production du bois de construction.

7) la forêt de production : C’est à dire la forêt à l’objectif principal de la fonction protectrice comme la conservation de ressource d’eau, la conservation des eaux et du sol, la protection contre le vent et la fixation des sabres, la protection des prairies et des terres cultivées, la protection des bords et des routes. Y compris les réseaux d’arbres des terres cultivées, la forêt dont la densité du couvert est supérieure à 0.2 et toutes les sortes de rideaux d’arbres dont la largeur de la cime du couvert est supérieure à 10 mètres.

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8) la forêt à bois du feu : c’est à dire la forêt à l’objectif principal de la production des matières combustibles.

9) la forêt à utilisation spéciale : c’est à dire la forêt à l’objectif principal des usages spéciaux des préparatifs de guerre, de la protection environnementale et des expériences scientifiques. Y compris la forêt de défense nationale, la forêt d’expérience, la forêt des arbres femelles, la forêt de protection environnementale ( l’épuration de l’atmosphère et le baissement des bruits dans les villes et bourgs, les hôpitaux et les maisons de repos), la forêt de vue, les sites historiques, la forêt des hauts lieux de la révolution et la forêt des régions de protection naturelle.

10) la forêt commerciale : c’est à dire la forêt à l’objectif principal de la production des fruits séchés et frais, des plantes oléagineuses alimentaires, des boissons, des épices, des matières premières industrielles et des médicaments bruts etc.

11) la bambouseraie : la forêt des bambous géants, des bambous forts, poussée à l’origine naturelle et artificielle ; ne comprend pas le petit bosquet des bambous dont le diamètre à hauteur d’homme est inférieur à 2cm.

12) le bois clairsemé : c’est à dire la surface du terrain forestière composé par l’espèce de futaie, dont la densité du couvert est entre 0.10 et 1.19. Ne comprend pas la forêt commerciale et la bambouseraie.

13) le terrain du bosquet de buisson : c’est à dire la surface du terrain composé par l’espèce du buisson, l’espèce de futaie transformée au buisson à cause de la condition environnementale mauvaise et le petit bosquet des bambous avec le diamètre à hauteur d’homme inférieur à 2cm, dont la densité du couvert est supérieure à 0.3. Y compris le terrain du bosquet de buisson à l’objectif de la cultivation du buisson ou dont la répartition est supérieure à la limite de croisement de futaie (y compris la forêt à bois du feu de buisson sous la gestion d’exploitation du bois de feu de recépage à courte rotation).

14) le terrain à nouveau boisement : c’est à dire le terrain à nouveau boisement non couvert, avec l’espérance à devenir la forêt, le nombre des arbres conservés pour chaque hectare est supérieur ou équivalent à 80% du nombre planifié des plantes du boisement, ( en général, c’est à dire le terrain à boisement après 3-5 ans du boisement normal ou après 5-7 ans de l’ensemencement par avion).

15) le terrain pépinière : c’est à dire le terrain de fixation du bois et de cultivation des jeunes plants à l’objectif de la cultivation des jeunes arbres.

16) le terrain nu : C’est à dire le nom général du terrain pour développer la sylviculture sans posséder la condition du terrain forestier, la condition du bois clairsemé et du bois de buisson ou la condition du terrain à nouveau boisement. Y compris : la montagne et le terrain forestier nu, le terrain forestier exploité, le brûlis, le sables forestier nu etc.

La montagne et le terrain forestier nu : c’est à dire le terrain à utilisation foncière du terrain forestier, du bois clairsemé, du terrain de bosquet de buisson et du terrain à nouveau boisement

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sans obtenir les critères ci-dessous. Le terrain forestier exploité : C’est à dire le terrain exploité sans la nouvelle cultivation

pendant 5 ans, dont le nombre des arbres conservés après l’abattement ne parvient pas au critère du bois clairsemé.

Le brûlis : C’est à dire le terrain exploité sans la nouvelle cultivation pendant 5 ans, dont le nombre des arbres conservés après l’incendie ne parvient pas au critère du bois clairsemé.

Le sables forestiers nus : C’est à dire la dune et les sables stables ou demi-stables dans lesquelles le boisement peut survivre. Le terrain à boisement préparatif : c’est à dire la terre après le travail du sol mais sans le boisement au moment de l’enquête.

17) les arbres épars : c’est à dire les arbres de bord de village, de bord de route, de bord de fossé, de bord de champs dont la densité du couvert est supérieure à 0.2.

18) les arbres clairs : C’est à dire les grands arbres clairs dans la bambouseraie, la forêt commerciale, le terrain nu et la forêt jeune.

19) le bois sec gisant : c’est à dire le volume des arbres secs qui sont morts mais qui peuvent servir encore à la production de fibre ou les matières combustibles.

20) le terrain à utilisation non sylvicultrice : c’est à dire le terrain à utilisation non sylviculturelle inclus à la sylviculture. Y compris la terre agricole, la prairie et la terre de bord de fossé.

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Partie 2 Comptabilité synthétique de la ressource et de l’économie forestières dans la province de Hainan

L’application de la stratégie du développement durable, en nature elle est une procédure de la création, la cumulation et de la gestion de ‘la richesse’ ; donc, mettre l’attention du critère de flux des activités économiques à l’union organique avec le critère du stock de la richesse devient de plus en plus important.

La pensée centrale de la stratégie du développement dans la province écologique du Hainan est de réaliser complètement le développement durable et réaliser l’union du bénéfice économique, le bénéfice sociale et le bénéfice environnemental, réaliser l’union du bénéfice à court terme et de celle à long terme.

La province de Hainan se situe à la région exotique, elle est riche de la ressource forestière, son environnement écologique est magnifique. Donc, assurer l’utilisation durable de la ressource forestière et la sécurité écologique, faire valoir suffisamment le potentiel du grand bénéfice écologique de la ressource forestière exotique, faire progresser le développement durable de l’économie sociale dans la province, est un facteur de clé pour assurer la sécurité économique de la région et la sécurité économique du pays, en même temps il est la construction importante de la capacité de base.

1 Objectif de la comptabilité

1) offrir les base de données scientifiques, systématique, complète pour faire progresser la stratégie de construction de la province écologique au gouvernement dans la province du Hainan, pour faire l’étude, établir la politique de la répartition optimale de la ressource forestière, et pour construire l’industrie écologique forestière et améliorer de fur et à mesure sa construction.

2) pour être favorable à mettre en valeur l’effet environnemental des forêts exotiques dans la province du Hainan, mettre en valeur l’avantage géographique de la grande province écologique, étendre une expérience particulière à tout un secteur, faire la recherche des relations corrélatives quantitatives entre les trois éléments principaux : la protection de la ressource forestière, la construction écologique forestière et le développement économique régional, faire progresser la fonction du modèle de la province du Hainan à l’aspect de la ressource forestière et de la construction écologique.

3) faire progresser la transformation du mode de reproduction et d’utilisation de la ressource environnementale forestière dans la province de Hainan, améliorer davantage l’efficacité d’utilisation des bois, faire progresser la transformation au mode de production sylviculturelle qui compte principalement l’utilisation des effets écologiques forestiers, et considère l’utilisation des bois au facteur secondaire ; assurer l’utilisation durable de la ressource environnementale forestière.

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4) être favorable à l’utilisation économique de la ressource forestière, au mécanisme de compensation en valeur et l’édification et la gestion de législation des effets environnementaux écologiques, faire progresser l’amélioration progressive de la politique des impôts de la ressource forestière exotique et de l’environnement écologique.

5) être favorable à la construction de l’industrie verte, faire progresser le réglage structurel de la transformation à l’économique écologique à la province du Hainan, faire progresser l’innovation du système d’entreprise moderne et la gestion de la capitalisation de la ressource forestière et la capitalisation des environnements écologiques.

6) établir la base technique pour construire le système national et des autres régions de la comptabilité de l’économie synthétique et de l’environnement des ressources.

2 Principe du travail de la comptabilité et le plan de recherche de la comptabilité

2.1 Principe du travail de la comptabilité

Le comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie dans la province du Hainan est un nouveau travail, en caractère d’exploration et d’étude. Les difficultés et les problèmes en face sont principalement la dispersion des données, la différence de la signification des objectifs et de la classification, la faiblesse de la base de la comptabilité, la grande difficulté de l’évaluation du prix économique et du prix écologique, la complication technique, le domaine vaste de coordination etc. Donc, sur la base de l’accord fondamental avec l’encadrement de base de la comptabilité de l’économie synthétique et de l’environnement des ressources nationales, mettre en valeur les effets environnementaux écologiques de la ressource forestière exotique, développer ce travail sur la base du principe du travail « réparation suffisante, disposition unifiée, coopération coordonnée, exécution par étape, amélioration progressive ».

2.2 Procédure du travail de la comptabilité

Le travail de la comptabilité synthétique de la ressource forestière exotique et de l’économie dans la province du Hainan comprend quatre étapes selon sa nature et les relations logiques :

Le comptabilité en volume de nature de la ressource forestière ----- l’étude du prix économique et écologique de la ressource forestière ----- le comptabilité en valeur de la ressource forestière ----- la ressource forestière incluse dans le comptabilité de l’économie nationale.

1) Le comptabilité en volume de nature de la ressource forestière est la base importante et la condition préalable pour la construction de son comptabilité en valeur et l’intégration au comptabilité de l’économie nationale. Les secteurs des forêts dans la province du Hainan ont collecté les données statistiques, les données d’inventaire et les données des études expérimentales suffisantes en volume de nature des effets écologiques de la ressource forestière et des forêts exotiques, et établir une base pour le développement de la comptabilité en volume de nature de la ressource forestière.

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Le contenu de la comptabilité : la classification de la ressource forestière, la classification du capital forestier, l’explication des objectifs fondamentaux, le tableau de la comptabilité, le principe, la méthode et les étapes pour l’établissement du tableau.

2) La recherche du prix de la ressource forestière exotique est la clé pour la construction de la comptabilité en valeur et le comptabilité synthétique avec l’économie, elle comprend principalement l’étude du prix économique du capital de la ressource forestière et l’étude du prix écologique de la ressource forestière.

Le contenu de la comptabilité : le prix du marché et sa construction, le prix écologique et sa construction, le coefficient du prix du marché et celui du prix écologique et ses constructions.

3) Le comptabilité en valeur de la ressource forestière est le pont pour réaliser le comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie. Seulement quand on reflète objectivement, correctement le prix de production des actif cultivés forestiers, la valeur réduite du capital forestier, la valeur dégradée de la ressource forestière, on peut refléter objectivement l’influence du flux des activités économiques à la ressource forestière; seulement au moyen de la valeur économique du stock du capital forestier, la valeur des effets écologiques de la ressource forestière exotique, on peut maîtriser de mieux la caractéristique en nature de la ressource environnementale forestière exotique dans la province du Hainan et sa vraie attribution au développement économique social dans cette région, refléter correctement la relation organique entre la ressource forestière exotique et l’économie, refléter complètement et objectivement la politique de l’industrie écologique forestière qui est favorable à l’application du développement durable, et faire coordonner la politique économique et la politique sylviculturelle, offrir les objectifs de mesure et les informations de base pour améliorer le niveau de bien-être économique de la société.

Le contenu de la comptabilité : le stock du prix du marché du capital forestier, le stock du prix écologique de la ressource environnementale forestière exotique, le coût réduit du nombre des forêts et le coût dégradé de l’environnement forestier exotique, la situation du changement en valeur de la ressource forestière.

4) L’intégration de la ressource forestière au comptabilité de l’économie nationale. L’intégration de la ressource forestière au système de la comptabilité de l’économie nationale est l’objectif pour construire le comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie. Seulement quand on intègre de la ressource forestière au comptabilité nationale, elle peut refléter correctement l’accroissement effectif de l’économie nationale, et refléter la capacité du support du capital forestier au développement économique. Seulement quand on compare les effets écologiques de l’environnement forestier exotique avec le comptabilité national, il peut refléter objectivement et complètement la vraie attribution de la ressource forestière exotique à l’environnement écologique ; refléter la relation organique de dépendance mutuelle et de restriction mutuelle entre les trois parties : de la ressource forestière en nature, la ressource environnementale forestière et le développement économique.

Le contenu de la comptabilité : le comptabilité PIB vert inclus le coût forestier, le comptabilité de

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la dette des actif inclus le capital forestier, le comptabilité de la richesse nationale inclus la ressource forestière.

L’objectif de la comptabilité synthétique de la ressource forestière exotique et de l’économie dans la province du Hainan est de démontrer qu’au moyen des données synthétiques en caractère logique et systématique, la nature du développement de l’étude de ce comptabilité est évaluer plus objectivement le niveau du développement durable de la province du Hainan après la considération du facteur de la ressource forestière, établir progressivement le mécanisme de compensation d’utilisation économique de la ressource forestière et d’utilisation écologique de l’environnement forestier exotique, établir progressivement le mécanisme de décision synthétique du gouvernement local, compléter et améliorer l’effet coordonné de l’économie, de l’environnement forestier, et de la politique de la ressource forestière.

2.3 Plan de la période de la comptabilité et du travail d’étude de la comptabilité

La période de la comptabilité est compté pour un an : Septembre 2002 – septembre 2003.

Le travail de la comptabilité est compté pour cinq étapes : le plan primaire est ci-dessous :

La première étape est la période pour établir le plan de la comptabilité : le temps de la planification, septembre 2002 – mi-Octobre. La tâche essentielle est de faire l’étude et établir le plan d’essai de la comptabilité synthétique de la ressource forestière exotique et de l’économie dans la province du Hainan. Le travail principal comprend : définir le domaine de la comptabilité, la disposition du personnel, la coordination des secteurs et l’étude et l’analyse de forme d’organisation et des documents de contexte, établir le plan d’application, convoquer les réunions pour discuter, corriger et compléter le plan, la procédure du travail et la démarche.

La deuxième étape est la période de la comptabilité en volume de nature de la ressource forestière. Le temps du plan : mi-Octobre 2002 ----fin décembre. La tâche principale est de l’enquête, la collection et du traitement des données en volume de nature de la ressource forestière, dessiner les tableaux de la comptabilité en volume de nature correspondants selon le niveau de satisfaction des données actuelles, et remplir les données à essai, balancer et régler le travail de la comptabilité en volume de nature.

La troisième étape est la période de la comptabilité en volume de nature de la ressource forestière exotique. Le temps du plan : Janvier 2003 ---avril. La tâche essentielle est d’étudier, coordonner, mesurer, établir le prix économique de la ressource forestière et le prix écologique exotique, convoquer les réunions pour discuter et étudier la théorie de l’évaluation concernée, la méthode d’évaluation, le prix économique et le niveau du prix écologique ; mesurer la valeur totale du coût du marché du capital de la ressource forestière et sa construction, la valeur totale du coût écologique de la ressource environnementale forestière exotique et sa construction, dessiner le tableau de la comptabilité en valeur de la ressource forestière et remplir le tableau par essai, corriger et balancer le travail de la comptabilité.

La quatrième étape est la période de la comptabilité synthétique de la ressource forestière

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exotique et de l’économie : Le temps du plan, mai 2003. La tâche essentielle est d’étudier et mesurer les influences et les relations corrélatives du développement économique avec la ressource forestière et de l’environnement écologique des forêts exotique en aspect de la quantité dans la province du Hainan. Mesurer et établir le tableau de la comptabilité de PIB vert forêt inclus de la ressource forestière exotique, le bilan forêt et le tableau de la richesse nationale forêt de la province du Hainan.

La cinquième étape est la période pour l’analyser et la recherche, le résumé du travail et l’écriture des documents : le temps du plan, juin 2003----Septembre. La tâche essentielle est de convoquer les discussions du résultat de la comptabilité participées par les secteurs concernés de la province et corriger et confirmer les données de la comptabilité, évaluer l’encadrement de la comptabilité et le mode de la comptabilité, élaborer les opinions d’analyse primaire et les suggestions de mesure; rédiger le rapport de la comptabilité synthétique de la ressource environnementale forestière et de l’économie dans la province de Hainan. Résumer rigoureusement les conditions de base, le plan de la comptabilité et les expériences d’application et d’organisation du travail de la comptabilité.

3 Objet et domaine de la comptabilité

L’objet et le domaine de la comptabilité : l’objet de la comptabilité du travail d’étude de la comptabilité synthétique c’est-à-dire la ressource des plantes ligneuses qui possède une certaine caractéristique ‘rareté’ en même temps, qui peuvent être exploitée pour améliorer le niveau de bien-être de vie du peuple et la capacité de survivre sous une certaine condition économique et technique, et qui se forme naturellement dans la région de la province de Hainan. Le domaine de la comptabilité est défini au terrain forestier, aux bois et à la ressource environnementale forestière (la variation des êtres vivants, la conservation de ressource des eaux, la conservation et la cultivation de sol, la fourniture d’oxygène et la fixation de carbonne, le tourisme et le repos, l’épuration de l’atmosphère, la protection contre le vent et la fixation des sabres).

4 Forme d’organisation et mode du travail

4.1 Secteurs participants

Service de la comptabilité de Bureau de Statistique de la province du Hainan, Département des forêts de la province du Hainan, Direction de la comptabilité de l’économie nationale de Bureau d’Etat de statistique

4.2 Forme d’organisation

Académie de science forestière organise et coordonne, Service de la comptabilité de Bureau de province fait le comptabilité, Département des forêts supporte coordonne par les données, les experts de Direction de la comptabilité et Université des forêts donnent les conseils, les quatre parties établissent ensemble le plan et l’objectif du travail de la comptabilité, Service de la comptabilité de Bureau de province est responsable à l’organisation de l’application du travail de

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la comptabilité.

4.3 Mode du travail :

Utiliser le système de rencontre régulière: les personnes concernées travaillent dans leurs propres organismes et convoquer régulièrement les réunions à négocier, discuter pour résoudre les problèmes techniques et le travail important.

5 Mode des tableaux et méthode d’établissement des tableaux

5.1 Le mode du tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière exotique et de l’économie dans la province de Hainan est en principe le tableau de la comptabilité en nature, le tableau de la comptabilité en valeur ( y compris le tableau de la comptabilité synthétique). Les modes des tableaux concrets sont comme ci-dessous :

1) le mode du tableau de la comptabilité en nature de la ressource forestière dans la province du Hainan

Le tableau de la comptabilité du changement en volume de nature de la ressource forestière; Annexe 1

Le tableau de la comptabilité du stock en volume de nature initial de la ressource forestière; Annexe 2-1 Le tableau de la comptabilité du stock en volume de nature final de la ressource forestière; Annexe 2-2

2) le mode du tableau de la comptabilité en valeur de la ressource forestière dans la province du Hainan

Le tableau du prix économique et du prix écologique de la ressource forestière ; Annexe 3

Le tableau du coefficient du prix de la ressource forestière; Annexe 4

Le tableau de la comptabilité du changement en valeur( prix du marché, prix écologique) de la ressource forestière; Annexe 5-1, Annexe 5-2

Le tableau de la comptabilité en valeur du coût du marché de la ressource forestière ; Annexe 6-1 Le tableau de la comptabilité en valeur du coût écologique de la ressource forestière ; Annexe 6-2

3) le tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie dans la province du Hainan :

le tableau de la comptabilité du PIB vert forêt ; Annexe 7

Le bilan forêt (prix du marché, prix écologique) ; Annexe 8-1, 8-2

Le tableau de la richesse nationale forêt ( prix du marché, prix écologique) ; Annexe 9-1, Annexe 9-2

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5.2 La dimension d’établissement du tableau doit s’améliorer et s’élargir au fur et à mesure d’après ce travail. Au début il faut commencer par la classification de base, en fin il faut appliquer le comptabilité précis structural. La dimension du tableau doit être définit selon la base de la comptabilité et les autres conditions objectives.

5.3 Méthode d’établissement du budget est la méthode directe

La méthode directe est d’utiliser suffisamment les données concernées des inventaires actuels de la ressource forestière, de la statistique forestière, et de la recherche expérimentale sur les effets écologiques de la ressource forestière, à l’aide des enquêtes nécessaires, pour obtenir les documents des données complets, systématiques et objectives, au moyen du traitement, la classification et le comptabilité scientifique pour satisfaire la méthode nécessaire de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie.

6 Contrôle de la qualité des données

Les personnes concernées de cette recherche collectent les documents aux secteurs et organismes concernés, il faut unir les caractéristiques de la ressource forestière exotique dans la province du Hainan, analyser rigoureusement les définitions techniques et les définitions économiques des données obtenues et le domaine cadre d’après la théorie et le principe de base du système de la comptabilité de l’économie nationale SEEA2003 des nations unies. Aux données qui ne sont pas conformément à la demande de la comptabilité, il faut consulter aux personnes concernées des secteurs qui offrent les données, corriger et utiliser les données concernées et faire le comptabilité au moyen scientifique d’après le principe de non répétition et non négligence.

Les personnes de la comptabilité doivent être strictes et rigoureuses pendant les étapes du traitement et la classification des données de base de la ressource forestière exotique, en cas nécessaire, on peut faire l’échantillon aux données de base selon la principe d’éventualité, pour assurer l’exactitude des données de base. Les données de masse de la ressource forestière dans la province du Hainan maîtrisées par Bureau d’Etat des Forêts sont les chiffres du contrôle général, on comptabilitée le chiffre de la structure générale aux références du volume total ou les données de structure des secteurs responsables des forêts de la province, pour satisfaire la demande de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie dans la province du Hainan.

7 Utilisation analytique des données de base de la comptabilité

L’objectif du développement de ce travail de la comptabilité est pour l’utilisation analytique. Donc, après le travail primaire de la comptabilité en volume de nature de la ressource forestière exotique dans la province du Hainan, de la comptabilité en valeur et de la comptabilité synthétique économique, les personnes concernées de Bureau de Statistique, de Académie de Science des Forêts, surtout des secteurs concernés et des organismes concernés dans la province du Hainan doivent unir les caractéristiques du développement économique et de la ressource forestière dans la province du Hainan et les problèmes clés des effets écologiques forestiers concernés, développer positivement le travail de recherche analytique, exploiter et appliquer profondément

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les documents, à l’objectif de servir à l’établissement de la politique économique écologique, de la politique de gestion de la ressource forestière et de la politique de macro-réglage du développement durable de l’économie sociale pour les directeurs de chaque échelon du gouvernement provinciale.

8 Résultat du travail de la comptabilité et les opinions d’innovation

Par l’étude de la comptabilité synthétique, on offre les formes du résultat de la comptabilité ci-dessous : l’encadrement de base du système de la comptabilité de l ‘économie synthétique et de l’environnement des ressources de Chine et le rapport de recherche sur la voie de base de l’intégration de la ressource forestière au système de la comptabilité de l’économie nationale, le rapport des affaires de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie dans la province du Hainan. Y compris l’encadrement de la comptabilité, le plan de la comptabilité, le tableau de la comptabilité, l’analyse simple : en prévision, les mots arrivent à environs 40000 et les tableaux sont environs 20 papiers.

Dans le travail de recherche de la comptabilité synthétique de la ressource forestière exotique et de l’économie dans la province du Hainan, il y a les opinions d’innovation comme ci-dessous :

1) unir organiquement la définition ‘environnement vague ( y compris les ressources naturelles)’ populaire et confirmée à l’international et le concept ‘environnement étroit ( ne pas y compris les ressources naturelles)’utilisé vaguement dans notre pays. Les pays occidentaux font plus attention au comptabilité de l’environnement écologique comparé avec le comptabilité de l’environnement naturel dans le domaine de la comptabilité environnemental, l’environnement couvre les ressources naturelles, c’est décidé par son niveau du développement économique, et son étape du développement social et sa demande du bénéfice dans l’économie et de la politique internationale. Selon la caractéristique et la demande de l’étape du développement économique sociale de notre pays et la situation de restriction des ressources naturelles et des ressources écologiques au développement économique, d’après le mécanisme de fonctionnement du système de macro-gestion actuel de notre pays, il faut traiter « les ressources naturelles » et « l’environnement naturel » en parallèle et en égale, il faut considérer les deux parties comme les éléments importants égaux au point de vue de la comptabilité, c’est plus favorable à utiliser le concept de « l’environnement étroit ». La dernière correspond non seulement au système de macro-gestion et la politique de gestion de notre pays, et aussi c’est plus facile à comparer et communiquer avec l’international. Donc, sur la base de réflexion la caractéristique des ressources du caractère de substance de la ressource forestière et de l’efficacité économique, cette recherche met en valeur la caractéristique environnementale du caractère de non substance et du caractère des effets écologiques de la ressource environnementale forestière exotique.

2) on divise de la ressource forestière en capital des ressources et de la ressource forestière non-actif (le capital environnemental forestier), on divise l’effet des forêts en valeur d’utilisation économique et valeur d’utilisation écologique exotique, cela aussi le point d’innovation de cette recherche de la comptabilité.

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Selon la nouvelle démonstration SEEA, le capital de l’environnement naturel est divisé en actif cultivés, actif non-cultivés, actif environnementaux, parmi lesquels, les actif cultivés et les actif non-cultivés sont inclus dans le domaine du capital économique SNA ; en même temps on divise actif environnementaux en ressources naturelles, environnement écologique, aide-mémoire--- actif environnementaux intangibles. Nous pensons que, en arrière de chaque déterminatif reclassé plus « actif », c’est facile à confondre la différence des actif mais pas facile à comprendre et maîtriser la nature des actif. Donc, sur la base d’utilisation du concept de « l’environnement étroit », mettre en valeur le facteur de la ressource forestière, montrer la relation organique directe entre la ressource forestière et l’accroissement économique. L’environnement forestier exotique démontre en principal l’effet d’utilisation écologique, montre le niveau d’intégration de la ressource biographique des forêts à la capacité du support économique potentielle et à l’environnement écologique. D’après cette classification, on peut non seulement faire complètement le comptabilité de « la ressource forestière », mettre en valeur les caractéristiques de la ressource environnementale forestière exotique, mais aussi on peut commencer par le point d’entrée du capital de la ressource forestière, parvenir à l’union organique et le comptabilité synthétique de « le capital forestier, la ressource environnementale forestière » et « l’économie ».

3) L’union organique de la valeur économique du capital de la ressource forestière et de la valeur écologique de la ressource environnementale forestière exotique offre un nouveau point de vue sur la réflexion de la richesse précieuse forestière offerte par la nature et de sa fonction importante au cours d’existence et du développement des êtres humains. Le capital la ressource forestière possède la valeur économique, son évaluation a utilisé le principe actuel du prix de marché correspondant au comptabilité national, elle a le caractère comparable plus fort. La ressource environnementale forestière exotique possède les valeurs écologiques variées, son évaluation utilise le principe d’évaluation de l’union de la valeur du marché et du coût d’occasion marginale, elle a le caractère d’objectivité et de complétude.

4) Le comptabilité direct des secteurs statistiques gouvernementaux est aussi l’avantage et le point d’innovation de ce travail de recherche de la comptabilité, c’est plus favorable à la conversion du résultat de recherche aux effets de politique, c’est plus favorable à la construction du système de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie, et favorable à l’application et l’amélioration de la politique du développement durable dans la province du Hainan et de la politique de gestion de la ressource forestière et de l’environnement forestier. Annexe 1 : Tableau de la comptabilité synthétique de la ressource forestière et de l’économie

dans la province du Hainan : vis le tableau des données ( Voir le rapport général )

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Partie 3 Propositions de cadre sur la politique de l’environnement de la forêt chinoise

1 Contexte

La superficie terrestre dans la région tropicale occupe 1/3 de la superficie terrestre totale, alors que celle de la forêt tropicale occupe plus de 40% de la superficie de forêt totale. La forêt tropicale est le trésor le plus grand des sources de gène d’animal, de végétation et de microbe dans le monde. Il y a environ 5 millions~30 millions espèces sur la Terre selon le comptabilité de l’expert, parmi lesquelles 50%~90% des espèces existent dans la forêt tropicale. La forêt tropicale dont la structure de constitution est la plus compliquée et que les êtres vivants sont hautement multiples est l’un des systèmes écologiques ayant plusieurs fonctions, plusieurs valeurs. Le système écologique de la forêt tropicale est très délicat et très fragile, il sera difficile de le rétablir si jamais il est détruit. La forêt tropicale est un support important pour maintenir l’équilibre écologique de la biosphère, elle joue un rôle important pour protéger l’équilibre écologique, éviter la perte du sol et des eaux. La destruction de la forêt tropicale causera non seulement la diminution de la multiplicité des êtres vivants, mais aussi la détérioration de l’état de l’eau et de l’environnement, ainsi que le climat chaud. La recherche sur la politique de l’environnement de la forêt tropicale est pour l’objectif d’assurer l’exploitation durable de la forêt tropicale, qui est le système écologique de forêt le plus complexe, le plus délicat, mais aussi relativement fragile.

La région tropicale de la Chine se situe au nord de l’Asie tropicale, elle est commencée du sud de Jingpu de la province de Taiwan aux environs de 123° de longitude est à l’est, jusqu’aux environs de Yadong, Nie lamu dans le sud de Tibet à 86° de longitude est à l’ouest; Sa bordure nord se trouve à peu près à 21°~24° de latitude nord, même à 28°~29° de latitude nord dans certains secteurs de la vallée au sud-est de Tibet. La superficie terrestre de la région tropicale du pays est d’environ 300.8 milles km²,elle occupe à peu près 3.2% de la superficie du territoire national. Cette région dispose de 25% des espèces totales du pays, et ses genres du système écologique représentent 25.8% de tous les genres de systèmes écologiques du pays.

La forêt tropicale de la Chine est composée principalement de trois parties : la première est la zone de forêt pluvieuse de la forêt pluvieuse tropicale de caractère saisonnier de passage à l’Est, y compris le Sud-Est de la province de Fujian, le Sud des provinces de Guang dong et de Guang xi, et le Sud central de la province de Taiwan ; La deuxième est la zone de forêt pluvieuse de la forêt pluvieuse tropicale de caractère saisonnier de passage à l’Ouest, y compris le Sud de la province de Yun nan et la zone de vallée au sud de Tibet ; La troisième est la zone de forêt pluvieuse de la forêt pluvieuse tropicale de caractère saisonnier au Sud, y compris l’île Hainan ainsi que les îles de la mer sud. Actuellement, la forêt naturelle tropicale dans notre pays n’est dispersée que dans les régions de l’île Hai nan et du sud de Yun nan ( y compris principalement Xi shuang ban na), et la forêt d’une petite quantité est dispersée dans la zone de vallée au sud-est de Tibet. Les forêts tropicales chinoises se situent à l’extrême nord du tropique, elles sont l’héritage précieux, car il

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n’y a pas de forêt similaire dans les autres régions du monde. Les deux zones existantes de la forêt tropicale Hai nan et Dian nan se trouvent à la phase de passage du climat tropical avec l’alternance de la sécheresse et de l’humidité, la quantité de chaleur et l’eau se présentent en état marginal, et l’écologie de forêt se trouve aussi en état marginal de la forêt pluvieuse tropicale. Si l’exploitation de la forêt n’est pas raisonnable, la végétation évoluera très vite en sens inverse, la multiplicité des êtres vivants diminuera grandement, et le système écologique de la forêt sera simplifié. Les sources d’espèces des forêts tropicales de la Chine ne sont inférieures qu’à celles de Brésil et de Malaisie. Ses forêts naturelles tropicales ont une valeur de protection globale, non seulement elles jouent un rôle clé pour maintenir l’équilibre écologique de la nature locale, promouvoir le développement économique et la protection de l’environnement de la société locale, mais aussi exercent une influence profonde sur la protection des sources d’espèces, le changement du climat global et la circulation de l’eau.

Les forêts tropicales chinoises sont gravement ravagées dans les dizaines années passées dues à la raison historique et à la politique nationale inconvenante de sylviculture, cela manifeste principalement dans les aspects tels que le ravage des forêts pour défricher des terres incultes, l’abattage excessif des arbres, l’exploitation d’une façon pillarde, la catastrophe naturelle. La réduction de quantité des forêts tropicales a causé déjà la détérioration de l’écologie locale et la fréquence des catastrophes naturelles. En tant qu’un régime caractérisé par l’exploitation gratuite et de mettre l’accent sur prendre de la forêt au lieu de lui accorder, le régime de l’économie de sylviculture existant depuis quelques dizaines d’années dans notre pays et l’environnement extérieur sévère que face l’économie de sylviculture rendent difficile le développement de la sylviculture. Au fur et à mesure du développement de la réforme, l’Etat a pris davantage des mesures pour revitaliser l’économie de sylviculture, contrôler l’abattage des forêts, dédommager le développement des sources. Pourtant, cela n’a pas reflété quand même la valeur de cette source naturelle de la forêt comme une source matérielle. Bien que la valeur des arbres abattus soit reconnue, cela n’est pas suffisant, la valeur d’ensemble des forêts et celle des sources de leurs environnements sont encore loin d’être reconnues. Ces dernières années, ce régime essentiel n’est pas rationalisé malgré une série de mesures d’amélioration, l’exploitation d’une façon pillarde des sources de forêt ne change que les modes, elle n’est point corrigée. Donc, le régime de fonctionnement de l’économie de sylviculture dans notre pays ainsi que les résultats provoqués par ce régime montrent typiquement les problèmes de la politique disponible de l’environnement de sylviculture dans notre pays ainsi que la nécessité et la presse de la transformer.

2 Base théorique de la politique environnementale de la forêt

La théorie de la politique de l’environnement de la forêt, basée sur le principe du développement durable, est l’abstrait et le résumé de la politique concrète de l’environnement de la forêt, en même temps, elle dirige à l’inverse l’élaboration de la politique générale de l’environnement de la forêt. En tant qu’un nouveau système de théorie, la stratégie du développement durable est entrain d’être formée et perfectionnée, sa compréhension et caractéristique provoquent l’attention et la discussion universelles à l’échelle globale. Les diverses disciplines font de différentes expositions

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de leurs propres points de vue sur le développement durable, jusqu’à aujourd’hui, la définition relativement identique et le mode de théorie universellement accepté sur ce thème ne sont pas encore formés. Mais leurs significations essentielles et leurs compréhensions de pensée sont identiques.

2.1 Pensée fondamentale de la stratégie du développement durable

Le développement durable est un concept synthétique concernant l’économie, la société, la culture, la technique ainsi que l’environnement naturel. Posé à la base de l’environnement et des sources naturelles, il est le mode stratégique sur le développement à long terme de l’humanité. Ce n’est pas de continuation dans l’espace et dans le temps au sens général, il met l’accent spécialement sur l’importance et la nécessité de la capacité de support de l’environnement et de l’exploitation durable des sources sur le processus de développement. Sa pensée essentielle comprend principalement trois points suivants :

2.1.1 Développement durable encourage la croissance de l’économie

Le développement durable met l’accent sur la nécessité de la croissance d’économie, on doit élever le niveau de bien-être du peuple au moyen de la croissance d’économie, augmenter la puissance de l’Etat et la richesse de la société. Pourtant, le développement durable prise non seulement la quantité de la croissance économique, mais aussi sa qualité. C’est-à-dire, le développement économique comprend la croissance de quantité et l’augmentation de qualité. La croissance de quantité est limitée, alors que l’augmentation du rendement et de la qualité dans les activités économiques à l’aide du progrès des sciences et techniques et l’adoption des modes scientifiques de la croissance économique sont continuelles. Ainsi, le développement durable nous exige d’envisager à nouveau comment réaliser la croissance économique. Il nous faut bien faire l’examen de conscience sur les modes d’utilisation des sources, changer le mode d’exploitation traditionnel caractérisé par “la production du bois”, effectuer le développement économique sous la condition de la continuation afin de réaliser la croissance économique continuelle. La détérioration de l’environnement est à l’origine des activités économiques, et la méthode de la résoudre doit aussi dépendre du développement économique.

2.1.2 L’exploitation éternellement continuelle des sources et le bon environnement sont la marque du développement durable.

Le développement économique et social ne peut pas dépasser de capacité de support des sources et de l’environnement. Le développement durable, basé sur les sources naturelles, fait la coordination avec l’environnement. Sous les conditions de contrôler sévèrement la croissance de population, d’augmenter la qualité de population et protéger l’environnement, et d’exploiter les sources d’une façon continuelle, il nous exige d’effectuer la construction économique, assurer à l’utiliser d’une façon continuelle les sources naturelles et le coût de l’environnement pour contrôler le développement de l’humanité à l’intérieur de la capacité de support de la Terre. Le développement durable souligne que le développement est limité par des conditions, et qu’il n’y a plus de développement durable sans les limites. La vitesse d’épuisement des sources naturelles doit être

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inférieure à celle de reproduction des sources afin de réaliser le développement durable, il faut résoudre à fond le problème de l’environnement au moyen de transformer le mode de développement. Cet objectif est probable d’être réalisé si les influences de l’environnement sont prises en considération complètement lors de la prise des décisions économiques. Néanmoins, le coût de la détérioration de l’environnement et de la destruction des sources est extrêmement énorme si la décision faite n’est pas convenable, il peut neutraliser même les résultats du développement économique obtenus.

2.1.3 L’objectif du développement durable est de chercher le progrès général de la société

Le problème économique n’est pas le seul à être problème du développement, la croissance économique cherchant uniquement la valeur de production ne peut pas manifester la compréhension du développement. D’après le concept du développement durable, les phases de développement et les objectifs de développement de divers pays du monde pourraient être différents, mais l’essence du développement devrait comprendre l’amélioration de la qualité de vie de l’homme, l’augmentation du niveau de santé de l’homme, la création d’un environnement social assurant l’égalité, la liberté, l’éducation de l’homme. C’est à dire, le développement économique est la base, la protection de l’écologie naturelle est la condition, et le progrès social est le but dans le système du développement durable de l’homme. Alors ces trois sont un tout unique, ils s’influencent les uns les autres, la société est conforme aux exigences du développement durable à condition qu’elle maintienne la coordination avec l’économie, l’environnement des sources. Evidemment, l’objectif commun que recherche l’humanité au nouveau siècle est le développement durable, stable, et sanitaire du système composite de la nature—l’économie—la société, en considérant l’homme comme le plus important.

2.2 Extériorité

L’extériorité signifie qu’il se produit dans les activités économiques l’influence externe qui est hors du sujet menant ces activités économiques, soit l’influence n’est pas reflétée à travers le régime du prix, de cette façon, il se produit le coût social qui ne peut pas être reflété complètement dans le coût privé. L’extériorité peut être divisée en extériorité positive et celle négative. Théoriquement, le manque de la détermination précise du droit de propriété est la cause finale causant l’influence externe. Kesi a indiqué qu’il ne se produirait pas le problème de l’extériorité et que les sources seraient utilisées avec haute efficacité si le droit de propriété était possédé par le personnel exigeant le prix concurrentiel. La raison pour laquelle il se produit le problème de pollution de l’environnement est qu’il est difficile de déterminer le droit de propriété. Citons l’exemple de l’air, son droit de propriété ne peut pas être déterminé, car il existe le problème non-exclusif pour l’air. Au cas où il manquerait de la détermination du droit de propriété, le gouvernement devrait faire l’intervention pour que le coût social provoqué par le personnel soit compté dans son coût privé.

2.2.1 L’extériorité provoque que le marché ne fonctionne plus.

La forêt d’intérêt public dans la construction du système écologique de la forêt est destinée à

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contenir l’eau, consolider la terre, protéger contre le vent, protéger contre le sable, améliorer l’environnement de survie de l’homme. Par conséquent, elle a la caractéristique de l’objet public, soit le non-exclusif. Personne ou aucune groupe ne peut être exclu de la consommation des objets publics à condition que ces objets publics soient alimentés, de plus, la consommation sur l’objet public d’une personne ne repousse pas de consommation sur le même objet public d’une autre personne. Puisque personne ne peut ou devrait être exclue, les consommateurs ne peuvent pas payer d’argent pour la consommation des objets publics. Les entreprises ne peuvent pas gagner d’argent sans le paiement des consommateurs, et elles ne veulent pas fournir les objets publics. Donc, le marché absolument libre ne peut pas fournir d’objets publics ou bien il fournit des objets publics peu nombreux, Il en résulte de l’existence de l’extériorité. Cette circonstance peut être représentée par la figure 1.

Fig.1 les courbes d’alimentation et de demande de l’écologie

Dans la figure 1, S signifie l’alimentation de l’écologie efficace, D signifie la courbe de demande de l’écologie efficace, mais au fait, la courbe de demande est déterminée par la capacité de paiement de la monnaie réelle. L’extériorité causée par l’utilisation non-exclusive de la forêt d’intérêt public rend difficile le dédommagement écologique raisonnable, il en résulte que la courbe de demande réelle descend jusqu’àD1, et que la quantité d’alimentation écologique corrélative diminue jusqu’àN1.∆N=N1-N2,soit le marché ne fonctionne plus.

De plus, le bois est un produit spécial, il dispose à la fois de l’intérêt écologique et de l’intérêt économique. D’une part, ces deux sortes d’intérêts sont unifiés, soit l’intérêt écologique et celui économique sont tous manifestés sur le bois, ils n’existent plus sans le bois. D’autre part, ils sont opposés, l’intérêt écologique est établi à la base du bois, on peut maintenir l’intérêt écologique à condition de protéger la forêt ; alors que l’intérêt économique demande d’abattre la forêt pour obtenir le bois. Jusqu’à aujourd’hui, notre gouvernement n’a pas accordé de dédommagement de valeur raisonnable à l’intérêt écologique énorme de la forêt, en conséquence, les entreprises de sylviculture chargées de la construction écologique payeront le coût énorme. De plus, le fait que le haut prix du bois attire les gens à rechercher l’intérêt économique a aggravé l’opposition entre ces deux intérêts. Notre gouvernement a fait des investissements considérables pour une série de constructions du système écologique synthétique, et de grande envergure depuis les années 70, ce qui a amélioré l’environnement écologique dans certaines régions. Au niveau national, la tendance de détérioration de l’environnement écologique n’est pas encore corrigée tout à fait, la vitesse

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d’aménagement est beaucoup en retard sur celle de détérioration de l’environnement écologique. La cause profonde est que le régime de l’intérêt externe et de l’intériorisation n’est pas établi. Cette opposition pourrait être représentée par la figure 2.

Fig. 2 courbe de bénéfice sans différence

Dans la figure, A1,A2,A3 sont tous les courbes de bénéfice, représentant que les facteurs sur les axes longitudinal et horizontal peuvent se remplacer les uns les autres, alors que le bénéfice total n’a pas de changement. OE0 représente le dédommagement écologique raisonnable, OB0 est le profit du bois sous la condition de maintenir la bonne circulation écologique, le rapport des facteurs est OE0 OB∶ 0 . Investissements réels du gouvernement est OE1. Manque dudit endommagement écologique raisonnable, l’entreprise agrandira OB0 jusqu’àOB1 pour rechercher la raison partielle du profit moyen social. Ce qui a aggravé l’abattage des sources de la forêt.;Effrayées par la politique de limiter l’abattage de la forêt, les entreprises aménagent les forêts d’intérêt public en ne faisant rien, elles se passionnent pour les projets de construction de la forêt de non-intérêt public ; Ou bien elles transforment les forêts de protection en forêts d’exploitation, et les forêts de protection ne sont qu’une simple formalité, ce qui conduit à l’apparition de la situation de l’aménagement d’une part, le ravage d’autre part, l’amélioration dans certaines régions, la détérioration dans l’ensemble. C’est la raison pour laquelle il faut effectuer l’intervention gouvernementale efficace, et limiter le ravage sur les forêts à travers les moyens de loi, d’administration, et d’économie pour réaliser le développement durable.

2.2.2 L’extériorité de la forêt disponible

Les produits de bois des forêts d’exploitation disponibles, étant entrés déjà dans le marché, ne font pas partie de l’extériorité, mais les divers intérêts écologiques des forêts d’exploitation en font partie, ils ne sont pas encore entrés dans les échanges du marché. Aucune règle de l’économie de marché ne fonctionne sur OB1, il n’y a pas encore de forces suffisantes qui peuvent influencer la disposition de ces sources de l’environnement.

Les forêts d’intérêt public existantes ont l’économicité externe très évidente, le marché ne fonctionne plus sur cette économicité externe sauf quelques forêts d’intérêt public transformées en sites de tourisme. Au fait, l’économicité externe des forêts dans plusieurs endroits est aussi négligée, même dans les sites de tourisme. En réalité, il n’aura plus de touristes dans les sites de

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Intérêt écologique

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tourisme sans les forêts. Alors pourquoi le département d’administration de tourisme va-t-il payer le dédommagement sans les politiques de la contrôle administrative ou de l’environnement des forêts ? Le fait que l’Etat soutienne d’une façon économique le développement de certaines forêts d’intérêt public devrait être une sorte de dédommagement.

Les forêts naturelles ainsi que les diverses forêts ayant multiples fonctions possèdent aussi l’économicité externe très évidente, mais elles se trouvent aussi en état où le marché ne fonctionne plus. Dans le compte des biens du département d’administration des forêts, il n’y a que des articles tels que la mise en réserve des bois﹑la quantité de croissance des bois﹑ainsi que leurs superficies etc., sans la statistique de la multiplicité des êtres vivants﹑de retenir les eaux etc., tous les secteurs﹑industries﹑et départements de la société bénéficient gratuitement des forêts.

2.2.3 L’extériorité du reboisement et de l’exploitation des forêts

Le reboisement et l’exploitation des forêts ont l’économicité externe très évidente. Le bois cultivé du coût de 10 milles Yuan peut fournir gratuitement à la société le bénéfice externe du montant d’une centaine ou quelques centaines milles Yuan, mais actuellement cela n’est pas transformé en “bénéfice interne.”

2.2.4 L’extériorité d’abattage et de transport des forêts

Les activités d’abattage et de transport des forêts possèdent la non-économicité externe, car elles détruisent les diverses extériorités externes que possèdent les forêts. L’extériorité externe va diminuer grandement au cas de l’abattage et du transport raisonnable( soit l’abattage et le transport approprier ainsi que les modes d’abattage influençant faiblement le système écologique des forêts) Actuellement, il existe des mesures sévères contrôlant la quantité d’abattage dans notre pays, mais l’industrie d’abattage et de transport n’est pas à la charge du dédommagement à l’économicité externe des forêts ravagées, donc, il existe aussi le fait que “le marché ne fonctionne plus.”

2.2.5 L’extériorité du ravage des forêts

Les activités, telles que la plantation primitive basée sur la mise en feu des prairies﹑le ravage des forêts pour défricher des terres incultes﹑la transformation des terrains forestiers en autres destinations, possèdent la non-économicité externe très évidente.

2.2.6 L’extériorité de la consommation des produits de l’industrie sylvicole.

Les activités de consommation des produits sylvicoles possèdent probablement de l’économicité externe ou de la non-économicité externe. Celles concernant la consommation des bois et des produits de bois venant des forêts de non-exploitation continuelle possèdent la non-économicité externe, car elles ravagent indirectement l’environnement et ne chargent pas le coût écologique. Les activités de consommations destinées à la protection des animaux sauvages, ainsi que celles de service touristique qui est hors de la capacité du support des forêts, possèdent la non-économicité externe. A propos des activités de consommation des produits verts de forêts, du fait qu’elles aident la production des sources de forêts, elles possèdent donc l’économicité externe.

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On devrait examiner toutes les activités de sylviculture avec la règle de l’extériorité. On pourrait évaluer objectivement les avantages et les désavantages de développer les forêts artificielles ou les forêts naturelles avec cette règle d’extériorité. Le fait qu’on développe les forêts naturelles tropicales et plante plus des arbres locaux va influencer la production de bois, mais l’économicité externe sera augmentée et la société en bénéfice plus. Personne ne veut faire cette affaire sous le régime de la politique disponible, car l’économie externe produite ne peut pas encore être transformée en bénéfice interne.

2.3 Conditions de la continuation de l’exploitation des forêts

La production de bois en profitant des sources de l’environnement des forêts veut dire que les forêts seront consommées et perdront la valeur d’existence. Par conséquent, en considération générale sur les valeurs des sources de l’environnement de la forêt, on pourrait poser l’une des conditions que les sources de l’environnement de la forêt deviennent le facteur de production est que la quantité disponible des sources de forêt (Available Amount of Forest Resource,AAFR) est supérieure à 0 ; elle est représentée par :

AAFR >0 ○1

Le fait que les sources de l’environnement de forêt deviennent le facteur de production doit aussi être déterminé par le résultat de coût—bénéfice de cette source dans les activités économique. Au point de vue du développement durable, le coût d’une activité économique comprend non seulement le coût de production mais aussi le coût de l’environnement, tels que la quantité d’utilisation des sources de l’environnement, le prix de destruction de l’écologie, le prix d’endommagement de la santé de l’humanité, ainsi que les frais de contrôle et d’aménagement de la pollution etc. Ainsi, ce bénéfice de l’environnement et de l’économie peut être représenté par :

NBEE=GP-PC-EC ○2

Dans la formule(2), NBEE(Net Benefit of Economy and Environment) est le bénéfice net de l’économie et de l’environnement, GP(Gross Production) est la valeur de production totale, PC(Productive Cost) est le coût de production, EC(Environmental Cost) est le coût de l’environnement. Les activités économiques sont acceptables à condition que le bénéfice net de l’économie et de l’environnement soit supérieur à 0, soit :

NBEE >0 ○3

En résumé, une source de l’environnement peut entrer dans le système où elle est utilisée à condition qu’elle satisfasse aux formules(1)et(3). En même temps, cela veut dire qu’il existe le cas d’entrée interdite des sources de l’environnement de forêts, soit “l’entrée interdite absolue”et “l’entrée interdite relative.”

Au cas de l’entrée interdite absolue,soit AAFR≤0. Citons l’exemple de la forêt. Ce cas se passe essentiellement dans les réserves naturelles du cours moyen et supérieur de rivières ou bien dans les zones où l’écologie est fragile. Dans ces endroits, l’état d’existence des sources de forêts, étant

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l’objectif à protéger, et des autres sources de l’environnement, étant un composant clé du système écologique, est inférieur ou n’est pas supérieur à la valeur d’existence qu’elles devraient posséder. Donc, la quantité disponible de leurs sources de l’environnement sera inférieure ou égale à 0. De plus, il existe une sorte de réserve spéciale destinée à la recherche scientifique ou appelée comme la réserve absolue, tous ses composants AAFR≤0, soit elles sont interdites totalement d’entrer dans aucune activité économique productive. Si les sources de l’environnement d’entrée interdite absolue sont permises, cela va conduire à la destruction de ces sources ou bien au renversement du système écologique où se trouvent--elles.

Au cas de l’entrée interdite relative, soit AAFR>0 alors NBEE≤0. Cela montre que le bénéfice net de l’économie et l’environnement concerné dans les activités économiques est inférieur ou égal à 0, les sources sont encore interdites d’entrer dans les activités économiques bien que la quantité disponible de ces sources soit supérieure à 0. La raison pour laquelle on appelle ce cas comme“l’entrée interdite relative”est qu’elles pourraient entrer dans le système économique à condition que cette activité économique rende le bénéfice net de l’économie et l’environnement supérieur à 0 à l’aide du progrès de la technique et de la gestion ou qu’elle introduise des autres activités économiques dont le bénéfice net est supérieur à 0. Si les sources de l’environnement sont entrées par la force dans le système économique au cas de l’entrée interdite relative, elles seront ravagées et le système écologique détériorera, et cela va rendre la disponibilité des sources de l’environnement évoluer vers le cas de l’entrée interdite absolue. L’abattage et l’exploitation des certaines forêts naturelles appartiennent au cas de l’entrée interdite relative. Par conséquent, la condition que AAFR>0 et NBEE≤0 est conforme à la continuation faible de l’exploitation des forêts.

Les phénomènes économiques violant le fait de l’entrée interdite absolue et de l’entrée interdite relative existent largement, au cas de ne pas considérer les valeurs des sources de l’environnement, et de ne pas établir le concept de la quantité disponible des sources de l’environnement. Autrement dit, l’état actuel des sources de l’environnement de la Terre est le résultat que la science économique suit le concept de sources naturelles traditionnelles. Dans l’économie des pays d’aujourd’hui, il existe les phénomènes violant la condition de l’entrée interdite absolue, la plupart parmi eux sont les phénomènes violant la condition de l’entrée interdite relative, de plus, et ce phénomène est stimulé par le régime de marché actuel, car le fondement de jugement de la valeur adopté par le régime du marché actuel est GP-PC>0,et le prix de l’environnement est exclu (EC). De cette façon, bien qu’il soit probable que NBEE est inférieur ou beaucoup inférieur à 0 après l’introduction de EC, le choix fait par le marché est selon le résultat de GP-PC. L’influence du régime de marché actuel sur l’état des sources de l’environnement jouerait un rôle négatif au lieu du rôle positif s’il n’était pas amélioré. Ainsi, la condition NBEE=GP-PC-EC>0 est conforme à la continuation puissante de l’exploitation des forêts.

La chine est un pays de population nombreuse, elle dispose non seulement d’un chiffre énorme de la population, et la quantité de croissance annuelle de sa population est aussi énorme.. Tous les jours, L’homme va consommer certaines sources économiques et de l’environnement pour la

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survie, il faut donc considérer le facteur de population en faveur du problème de la continuation de l’environnement et de l’économie. Cela peut être représenté par la formule suivante :

( )00

001

≥∆=−=

RRRRRR ○4

ou ( )( ) 01

1

0000

1111

0

1

≥−−−−−

=

−=

PECPCGPPECPCGP

RR

R ○5

Dans la formule (5), R est l’indice du développement durable synthétique, R1 est l’indice de bénéfice net de l’économie de l’environnement en moyen de l’époque présente, R0 est l’indice de bénéfice net de l’économie de l’environnement en moyen de l’époque de base, GP1 est l’indice de valeur totale de l’époque présente, PC1 est l’indice du coût de production de l’époque présente, EC1 est l’indice de coût de l’environnement de l’époque présente, P1 est l’indice de population de l’époque présente, GP0 est l’indice de valeur totale de l’époque de base, PC0 est l’indice de coût de production de l’époque de base, EC0 est l’indice de coût de l’environnement de l’époque de base, P0 est l’indice de population de l’époque de base. De la composition des facteurs dans la

formule ○5, on peut voir que la condition R≥0 est conforme à la continuation synthétique de l’environnement des sources de population.

D’après ces conditions, les forêts d’intérêt public générales, les forêts ayant multiples fonctions, et surtout les forêts au cours moyen et supérieur des rivières, font partie du cas de l’abattage interdit absolu ou de l’abattage interdit relatif. Mais pour créer des conditions d’entrée relativement permise, l’homme a prolongé la période d’exploitation des forêts ayant multiples fonctions le plus long possible afin de partager l’abattage des bois de petite quantité dans l’époque d’abattage de 1 à 2 cents ans, de cette façon, il apparaît probablement le cas correspondant aux conditions de

l’entrée permise de ○1,○3. Alors que l’abattage approprié dans l’exploitation à longue période est permis par le principe du“volume de l’environnement”, est aussi une sorte d’utilisation efficace pour les sources de l’environnement dont le coût de l’environnement est bas et que le bénéfice net est élevé. L’exploitation des forêts artificielles d’industrie, qui réalise la production de bois en concentration sur la superficie le plus petit possible, est aussi un choix stratégique qu’entrent dans le système économique les forêts grâce au bas coût et au haut bénéfice de l’environnement De plus, le contrôle sur la croissance de population, surtout la croissance de population dans les régions avec l’écologie faible, est aussi un contenu important pour le développement durable de la région forestière. Au fait, la condition (5) a déjà donné le cadre principal de la politique de l’environnement de forêt, soit il nous faut tout d’abord comptabilitéer la valeur d’extériorité du coût de l’environnement EC. Le comptabilité de la valeur écologique de la forêt tropicale est la condition préalable pour effectuer la politique de l’environnement de la forêt tropicale. Et puis, la valeur d’extériorité du coût de l’environnement EC est intériorisée à degré maximum afin de

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former des mesures réelles d’encouragement et de limite pour la construction et la protection de l’écologie. En même temps, il faut mettre l’accent sur le développement économique de la zone de forêt tropicale et élever le taux de contribution(GP-PC) , en contrôlant la croissance de population dans la zone de forêt ou effectuant l’emménagement des habitants dans la zone d’écologie fragile pour diminuer la valeur P1.

3 Comparaison et analyse des politiques de l’environnement concernées

Ces dernières années, les problèmes parus dans le monde, tels que l’augmentation en flèche de la population, la destruction de l’écologie, et le développement économique empêché, rendent l’homme faire totalement l’examen de conscience sur le mode de développement de soi-même. Depuis les années 70 du siècle passé, la communauté internationale a formé une série de documents programmes concernant l’environnement international, tels que《 Déclaration de l’environnement humain de l’ONU》,《 Déclaration de Nairobi 》,et 《Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement. Il s’est produit en même temps de nombreuses conventions sur la protection de l’environnement international, telles que 《Traité de cadre de changement du climat de l’ONU》,《Convention de Vienne pour la protection de la couche ozone 》,《 Protocole de Montréal sur la consommation des matières de la couche ozone 》,《Convention de la pollution d’air sur le franchissement de la frontière à longue distance 》,《Traité de cadre de changement du climat de l’ONU 》,《 Traité international de protection des oiseaux 》,《Traité international de protection des plantes 》,《Traité de commerce international des animaux et des plantes rares et sauvages》,《Traité international des terrains humides importants sur l’environnement de survie des oiseaux aquatiques》,《 Traité de protection des animaux sauvages et des espèces rares 》,《Traité de multiplicité des êtres vivants de l’ONU》.

Les systèmes de loi de l’environnement des pays du monde sont influencés plus ou moins par les documents internationaux de loi de l’environnement, leurs formations sont plus tard en comparaison avec les systèmes de loi des autres départements, mais ils développent vite et ils sont nombreux. Les lois de l’environnement dans les différentes régions du monde sont basées sur les documents de l’environnement international, actuellement, les pays les plus représentatifs sont Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, et Japon.

Notre pays a déjà établi le système de loi de l’environnement d’Etat et des sources naturelles relativement perfectionnées, dont《Loi de protection de l’environnement 》est la loi de base, et la protection et l’administration de l’environnement et des sources naturelles sont le contenu principal. Au niveau de la quantité de législation, la quantité des lois dans le domaine de l’environnement et des sources naturelles en Chine n’est pas inférieure à celle des pays développés, les autorités locales ont élaboré aussi des règles d’administration de l’environnement et des sources naturelles locaux sauf la loi de base de protection de l’environnement, les lois de protection de l’environnement des départements différents.

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3.1 Les similitudes et différences des points de vue sur le régime du droit de l’environnement

Le droit est le contenu noyau des relations de loi. La loi de l’environnement traditionnelle est à l’origine de la loi de prévention et de traitement de la pollution, son contenu principal est les limites sur les actions spéciales de l’homme, en prenant la stipulation obligatoire comme le principal, elle n’a pas précisé le droit du sujet. Au fur et à mesure de l’aggravation de jour en jour des problèmes de l’environnement et surtout du développement de la conception du droit de l’homme dans les pays occidentaux après la deuxième guerre mondiale, les pays du monde s’appliquent d’une part à traiter les pollutions avec les moyens techniques, d’autre part, font des efforts à chercher la solution des problèmes de l’environnement, les fondements théoriques et législatifs pour protéger et administrer l’environnement. Le droit de l’environnement est le concept du droit né sous cette situation. Les discussions et les recherches sur ce sujet sont commencées au début des années 60 du 20ème siècle. Dans les années 70, le droit de l’environnement a développé rapidement, il est devenu l’un des contenus importants de la théorie du droit de l’homme à cette époque là.

Les opinions des hommes de science dans notre pays sont identiques à propos de concept du droit de l’environnement, ils croient que Le droit de l’environnement est le sujet des relations de la loi de l’environnement, en jouissant des droits essentiels du bon environnement de vie convenant à la santé ainsi que de l’utilisation raisonnable des sources de l’environnement. Pourtant, l’appréciation sur le caractère du droit de l’environnement se trouve toujours en état de désordre au cours de la construction du système de la loi de l’environnement et du mouvement de protection de l’environnement des différents pays du monde. Certains pays croient qu’il est le droit d’administration de l’environnement d’Etat, certains pays croient qu’il est le droit d’échange de l’environnement et de la pollution, la plupart des hommes de science croient que le droit de l’environnement est un nouveau droit essentiel de l’homme, son noyau est le droit de survie.

A propos des causes de création du droit de l’environnement, il existe des points de vue suivants :

I. La cause de conception des droits essentiels de la constitution. Avec le développement sans cesse de la société et de l’économie, la constitution n’arrive pas à protéger les citoyens de ne pas être abîmés par la pollution de l’environnement bien que les constitutions des pays du monde stipulent les droits essentiels des citoyens. Soit, essentiellement les citoyens ne peuvent pas jouir directement des droits de la constitution à cause des bénéfices abîmés, tels que le ravage des sources naturelles, la pollution de l’environnement etc. Donc, certaines personnes croient que la conception des droits essentiels a des défauts, qu’il faut créer le droit de l’environnement pour la réparer.

II. La cause de conception des droits civils traditionnels. La protection de l’environnement prend le fait de coordonner les relations entre l’homme et l’environnementaliste et la nature comme le but final ; elle doit prendre tout le système écologique comme l’objectif à protéger, y compris la protection de la beauté et du confort de l’environnement ; elle doit prendre la prévention de la

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pollution et de la destruction de l’environnement comme le moyen principal, car le résultat causé par la pollution et la destruction de l’environnement sur l’humanité est difficile à réparer, même irréversible. Le droit de propriété signifie que le propriétaire jouit des droits de possession, d’utilisation, de bénéfice, et de traitement de ses biens selon la loi. Le droit de personnalité signifie les droits essentiels que possède le sujet des affaires civiles selon la loi à la base de l’indépendance de personnalité, de la liberté de personnalité, de la dignité de personnalité etc. Le droit de voisinage convient aux parties intéressées qui possèdent des biens immeubles voisins, les parties intéressées doivent se donner des commodités mutuellement en étant limités au moment de jouir du droit de leurs propres biens immeubles, il se produit ainsi le rapport entre le droit et l’obligation.

D’après la théorie du droit civil traditionnel, l’environnement est l’objet sans propriétaire, il est l’objet invisible qu’on peut pas contrôler et disposer, et le droit ou le bénéfice est limité par le bénéfice dont le personnel peut disposer, c’est la raison pour laquelle l’environnement ne peut pas devenir l’objet du droit de propriété. Le principe de possession prioritaire est le mode de prendre le droit de propriété sur l’objet sans propriétaire, le possesseur prioritaire n’a pas besoin de payer aucun frais au moment de prendre le droit de propriété des sources de l’environnement, il peut les utiliser gratuitement. Le droit civil traditionnel est basé sur le principe de la responsabilité civile qu’il y aura l’assistance à condition qu’il y ait le fait d’endommagement, et l’endommagement de l’environnement n’est pas à l’échelle de la protection du droit, ainsi, il n’existe pas de problème d’assistance. Avec la croissance très vite de l’économie, la pollution et la destruction de plus en plus grave de l’environnement vont causer de divers phénomènes de violation des droits et des intérêts, la violation du droit de l’environnement est une sorte de violation spéciale du droit, en comparaison avec la violation civile traditionnelle et l’assistance, il existe des différences sur le plan de la théorie de loi, de la législation, des fonctions et des méthodes d’assistance etc. Si les droits des biens, de personnalité, de voisinage etc. du droit civil traditionnel sont pris comme le fondement d’assistance, ils ne sont pas conformes à protéger efficacement les droits et les intérêts des citoyens ainsi que l’environnement à cause de leurs limites respectives. En détail, le droit de propriété signifie le droit que le sujet du droit possède, utilise, bénéfice, et traite les biens à certaine échelle, mais beaucoup de facteurs importants de l’environnement, tels que l’air, le soleil etc., ne sont pas les biens personnels dans le sens traditionnel, donc, ils ne peuvent pas devenir l’objet du droit de propriété. La violation du droit de l’environnement agit sur l’homme et les biens à travers l’intermédiaire de “l’environnement”. Cette violation endommage non seulement les biens publics et privés, mais aussi porte atteinte à la santé de l’homme, à l’objet sans propriétaire et aux facteurs naturels. Donc, non seulement l’objet du droit ne peut pas être déterminé, mais aussi la détermination de la qualification de plainte dans la théorie traditionnelle est évidemment défavorable à la protection de l’environnement si le droit des biens est pris comme le fondement d’assistance. En suite, le droit de personnalité est le droit du corps humain ayant un lien avec le corps de l’homme, étant reconnu et protégeant par la loi, il comprend le droit de vie, le droit de santé, le droit de corps, le droit de réputation etc. Bien que le résultat d’endommagement de l’environnement soit manifesté par l’atteinte portée à la santé et même à la vie du citoyen, la

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protection du droit de santé et de vie est à la base de l’atteinte directe portée au corps de l’homme, alors que l’endommagement de l’environnement porte atteinte indirectement à l’homme à travers l’environnement, il a les caractéristiques de continuité et de répétition. L’acte de violation du droit et les résultats d’endommagement se prolongent à travers le temps et l’espace, ils ont l’effet d’accumulation, potentiel, stagnant, et composite, ainsi, ils n’ont pas de condition de l’atteinte directe. L’endommagement de l’environnement porte atteinte non seulement à la santé de l’homme, mais aussi au droit de jouir de l’environnement agréable possédant la valeur spéciale de beauté et celle sanitaire, et aussi aux biens publics et privés ainsi qu’aux objets sans propriétaires, son atteinte est hors grandement de l’échelle de protection du droit de personnalité, c’est pourquoi l’on ne peut pas prendre le droit de personnalité comme le fondement de l’assistance. De plus, le droit de voisinage est un droit civil ayant le lien avec le droit de propriété des biens, y compris le droit de passage, les rapports d’évacuation et d’interception de l’eau du voisinage, les rapports produits à cause de ventilation et d’obtenir les lumières du voisinage etc. Le droit de voisinage destiné à l’endommagement de l’environnement a une certaine efficacité, parce qu’il demande que le propriétaire des biens immeubles ne peut pas porter atteinte aux droits et intérêts des autres lors qu’il exerce son droit. Le droit de voisinage ne convient qu’à l’endommagement de l’environnement prenant le rapport de voisinage des biens immeubles comme la condition préalable, tandis que l’endommagement de l’environnement signifie l’atteinte générale de plusieurs facteurs de pollution portée à certaines régions﹑à certaines groupes, il est manifesté en général par les atteintes portées aux endroits lointains et non-voisins dus à l’entrée dans l’air et l’océan des objets pollués, telles que la pluie acide﹑la pollution de l’océan etc. Evidemment, cela n’est pas complet si l’on prend le droit de voisinage comme le fondement d’assistance.

III. Le droit d’indépendance politique et d’intégrité territoriale que soutiennent les pays du monde dans la loi internationale exerce une influence importante sur l’environnement international. Du fait que l’environnement n’a pas de frontière, le danger du problème de l’environnement est souvent hors de la frontière du pays. Par exemple, le bioxyde de carbone dans l’air et l’évacuation de carbone augmentent sans cesse depuis la révolution industrielle, cela rend devenir chaud le climat global. Evidemment, ce qui appartient à l’endommagement de l’environnement, son échelle a déjà influencé l’environnement de survie de l’humanité. Mais la souveraineté territoriale signifie la partie spéciale de la surface de Terre sous l’administration de l’Etat, l’Etat jouit de la souveraineté totale sur cette partie spéciale, y compris le droit de domination et le droit de propriété, le premier signifie que l’Etat a le droit exclusif et le droit d’administration sur tous les gens﹑les objets﹑et les affaires à l’échelle du terrain national(sauf les privilèges diplomatiques et l’immunité diplomatique), ne pas permettant d’intervention des autres pays ; le dernier signifie que l’Etat a le droit éternel de posséder﹑utiliser﹑et disposer de toutes les sources territorales à l’échelle du terrain national, ne pas permettant d’invasion des autres pays. Un pays ne peut pas intervenir l’acte d’évacuation de pollution d’un autre pays bien que son acte cause la pollution passant la frontière, il est difficile pour le pays pollué de porter la plainte à raison de la souveraineté territoriale, et il est plus difficile de prendre des mesures de protéger la mer publique sauf les territoires des pays. Il en résulte que la souveraineté convenant à

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la loi internationale n’arrive pas à protéger l’intérêt d’un pays, et qu’elle n’est pas favorable à protéger l’environnement qui n’appartient à aucun pays.

Du point de vue de la théorie de loi du droit, le droit de l’environnement signifie quel acte peut-il faire le sujet, il doit comprendre le droit d’administration de l’Etat sur l’environnement et le droit essentiel de l’environnement du citoyen. La création du droit de l’environnement est la demande objective pour résoudre le problème de l’environnement, sur ce point, les opinions de différents pays du monde sont identiques, de plus, il y a une tendance de renforcer le droit de l’environnement, mais le problème consiste à comment disposer du droit de l’environnement, soit comment coordonner le rapport entre le droit d’administration de l’Etat sur l’environnement et le droit essentiel de l’environnement du citoyen. La violation du droit de l’environnement va provoquer le conflit universel de divers intérêts. Du point de vue de l’ensemble du pays, la politique de l’environnement et celle de prévention et de traitement de la pollution exercent une influence réelle sur le développement durable de l’économie sociale﹑la stabilité sociale﹑la sécurité et la santé du public. L’endommagement causé par la violation du droit de l’environnement est artificiel, l’élimination totale de l’endommagement signifie l’arrêt des activités économiques des entreprises produisant la pollution, ce qui va empêcher le développement économique de la société. L’intérêt du public ne peut pas être protégé si l’acte de violation du droit de l’environnement n’est pas limité. Cela va provoquer aussi l’instabilité de la société en perdant les fonctions d’égalité et de justice de la loi, et influencer finalement le développement économique de la société. Du point de vue d’utilisation et distribution de l’environnement et des sources, il existe le problème de disposition. La destruction de l’environnement et l’abus des sources naturelles influencent non seulement l’intérêt de la génération présente, mais aussi à celui de la génération future. Ainsi, le droit d’administration d’Etat sur l’environnement et le droit essentiel du citoyen ont non seulement une relation de faire ressortir les mérites l’un et l’autre, mais aussi de croître et décroître mutuellement. Ces deux sont indispensables et ne peuvent pas être hors de l’équilibre à long terme. Du fait des facteurs historiques et de la situation du pays, le droit de l’environnement dans notre pays prend le droit de l’environnement d’Etat comme le principal depuis longtemps, selon les exigences objectives de la construction du pays gouverné par la loi et de la construction du système juridique écologique, il faut bien résoudre le problème de détermination et de perfection du droit de l’environnement dans notre pays, et bien résoudre en priorité comment déterminer le droit de l’environnement.

Il faut accorder au peuple le droit plus universel pour la construction du pays gouverné par la loi, y compris le droit sur le plan de l’écologie. En faisant une stipulation relativement complète sur le rapport de propriété, la protection, l’utilisation raisonnable des sources naturelles, et la protection et l’amélioration de l’environnement de vie et de l’écologie, la constitution de notre pays a donné une base de constitution pour la protection de l’environnement, la protection et l’utilisation raisonnable des sources naturelles. Le positionnement du droit de l’environnement du citoyen dans notre pays doit combiner perfectionnement le droit des biens de la loi civile à la base de la constitution, le droit de l’environnement peut faire la combinaison plus universelle avec le droit d’objet. Il faut surtout accorder au citoyen le droit d’exigence basée sur le droit d’objet en prenant

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les expériences de législation et de justice des pays étrangers pour référence, et élever son degré de légalisation.

3.2 Retard de la législation environnementale

Plusieurs lois de l’environnement disponibles élaborées dans les années 80 chez nous ne sont pas conformes tout à fait à la demande du développement durable. Citons l’exemple de la《Loi de protection de l’environnement》modifiée en 1989. En comparaison avec le but de législation de l’environnement et des sources naturelles des pays principaux du monde de même période, le premier article de notre《Loi de protection de l’environnement》a stipulé : "cette loi est faite pour protéger et améliorer l’environnement de vie et l’environnement écologique, prévenir et traiter la pollution et les autres pollutions de l’environnement, assurer la santé du corps humain, promouvoir le développement de la construction de modernisation du socialisme.” De cet article, on connaît que le but de la loi de protection de l’environnement est comme suit : Premièrement, assurer l’utilisation raisonnable des sources naturelles, prévenir et traiter la pollution et les autres pollutions de l’environnement ; deuxièmement, protéger la santé du corps humain, promouvoir le développement économique.

Avec le développement de la pensée moderne de l’environnement, la plupart des pays soutiennent que le but de la loi de protection de l’environnement consiste à protéger la santé de l’homme, et à promouvoir le développement durable de l’économie sociale. La valeur de l’environnement moderne que l’intérêt écologique est en priorité est manifestée dans la législation de plusieurs pays, le cadre des objectifs à protéger est agrandi de la protection de la santé humaine à l’intérêt humain éternel ainsi qu’à la sécurité écologique. Tandis que notre pays stagne encore au but de protection de l’environnement traditionnel, la législation est en arrière. De plus, notre manque d’une norme de loi disposant dans l’ensemble de l’environnement et des sources naturelles. L’environnement et les sources naturelles sont les deux aspects d’une chose : la loi intégrée combinée par la loi de l’environnement et la loi des sources naturelles est l’exigence de la chose objective.

3.3 Insuffisance de la force de protection de la loi des ressources naturelles

Une bonne loi de base de l’environnement doit comprendre la protection, l’exploitation, l’utilisation des sources de la vie, de l’écologie, et de l’environnement naturel, elle ne doit pas se limiter par la prévention et le traitement de la pollution de l’environnement. En mettant l’accent sur le principe et la politique essentielle de l’Etat sur le plan de la protection de l’environnement à cette époque-là, la première loi de base de l’environnement《loi de protection de l’environnement (fonctionnement d’essai)》,élaborée en 1979 et modifiée en 1989, prend le mode de législation de la loi de prévention et de traitement de la pollution comme base, au lieu d’accorder de l’importance suffisante à la conception concrète de la législation de protection des sources naturelles. La loi de l’environnement moderne a deux missions principales : l’une est la prévention de la pollution de l’environnement et la protection de la vie et de la santé du peuple ; l’autre est la protection, l’exploitation et l’utilisation raisonnable des sources naturelles et écologiques. La protection du système écologique et des sources naturelles doit aussi être renforcée dans la loi de

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base, mais au fait la stipulation concernant la protection du système écologique et des sources naturelles est peu nombreuse. La《Loi de la forêt》élaborée en 1984 est faite sous la situation de prendre la production de bois comme le centre, son système de structure est conçu selon les chaînons de production de bois. Bien que la《Loi de la forêt》élaborée en 1984 soit modifiée à grande échelle en 1998, on n’a pas encore déterminé dans l’ensemble le système de loi basé sur la construction et la protection de l’environnement écologique.

3.4 Rôle prépondérant de l’administration

La législation de l’écologie dans notre pays met l’accent depuis toujours sur prendre l’administration comme facteur dominant, et que le gouvernement joue le rôle décisif dans la protection de l’environnement, le rôle prépondérant de l’administration dans la protection se trouve depuis toujours en état d’être renforcé sans cesse. La stipulation de loi que participe à la protection de l’environnement et des sources naturelles le public est relativement faible, les causes sont comme suit :

Premièrement, le problème du régime de législation. Du fait de problème du régime de législation, les lois de l’environnement et des sources naturelles prendre le droit d’administration comme leur domaine d’activités au lieu de prendre le droit du public et l’intérêt social comme leur domaine d’activités elles mettent ainsi l’accent sur stipuler le droit d’administration du département de gouvernement et l’obligation de loi de l’objectif gouverné.

Deuxièmement, du point de vue du contenu de législation, à l’exception de priser la protection de l’environnement et de mépriser la protection des sources naturelles, notre loi de prévention et traitement de la pollution de l’environnement prend le fait que“le traitement final”des objets pollués soit conforme à la norme de l’évacuation comme noyau, cette circonstance est manifestée principalement sur le plan de divers régimes d’administration. En raison de ne pas introduire le régime de marché et le moyen économique, dans la législation des sources de l’environnement, il manque de la stipulation que participe à la protection de l’environnement et des sources naturelles le public. Cela a conduit aux phénomènes de la mauvaise exécution de la loi sur le plan des sources de l’environnement.

Troisièmement, la cause artificielle. Notre pays a divisé les sources de terre, de la sylviculture, de l’océan, de la mine, de l’aménagement hydraulique en plusieurs départements d’industrie, ces départements soulignent trop leurs rôles prépondérants d’administration, certains départements prennent l’exploitation, l’utilisation des sources naturelles, création du bénéfice économique comme fonctions principales au lieu de la protection des sources écologiques, il existe des conflits mutuels entre les différentes industries. Le motif ardent de la croissance économique a provoqué la circonstance de priser le bénéfice économique et de mépriser l’intérêt de l’environnement.

3.5 Déviation de la justice

On souligne le rôle prépondérant d’administration au cours de la législation de l’environnement, la loi est généralement effectuée par le règlement d’application promulgué par l’organe administratif.

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D’après la stipulation, la plupart des affaires civiles concernant le domaine de l’environnement sont reçues par le tribunal à condition qu’elles soient traitées tout d’abord par le département d’administration de l’environnement, surtout les affaires concernant la pollution de l’environnement sont plus évidentes, cela cause que la justice de l’environnement devient le complément de l’administration de l’environnement.

Notre《règle générale》et des lois concernées font la stipulation sur le jugement de responsabilité, l’exempt de responsabilité, les modes d’assistance etc. dans le domaine de la violation du droit de l’environnement et de l’assistance civile, mais le contenu est simple, la stipulation n’est pas perfectionnée, et il existe quand même des stipulations contradictoires. La norme de loi civile disponible dans notre pays n’a pas fait une stipulation spéciale sur le rapport de cause et d’effet et la responsabilité de témoignage dans la plainte de violation du droit de l’environnement. De plus, la stipulation concernant le crime de l’environnement et des sources naturelles dans notre droit pénal manque de la norme de quantité efficace et de l’explication judiciaire de la législation pénale de l’environnement, ce qui exerce certaine influence sur le jugement exact et les sanctions du crime de l’environnement de l’organe administratif au cours de l’exécution de la loi. Notre droit pénal prise les sanctions sur les résultats et les personnes causant l’endommagement inattendu, et méprise les sanctions sur les résultats d’endommagement causés par les objets pollués qui fait l’évacuation continuelle. La détermination du cadre des sanctions du crime de l’environnement et l’utilisation correcte de la loi concernent non seulement la connaissance sur la nocivité du crime de l’environnement du personnel, mais aussi le rapport de traiter la protection de l’environnement et des sources naturelles et le développement économique de la société, il faut faire la recherche davantage sur le contenu concret de la législation des sanctions du crime de l’environnement.

4 Problèmes généraux sur la conception du système de la politique de l’environnement des forêts tropicales

L’objectif du développement durable de la sylviculture devrait être manifesté sous certaine forme, la politique est une forme importante. La politique n’est pas isolée, dispersée, elle est un ensemble systématique. On peut construire un système de politique complet et efficace à condition qu’on saisisse la logique interne.

4.1 Objectif de la politique

Corriger l’extériorité de l’écologie de la forêt tropicale, dédommager le bénéfice externe, rendre intérioriser le bénéfice externe de la forêt tropicale, réaliser l’exploitation durable de la forêt tropicale.

4.2 Principe de la politique

4.2.1 L’effet

L’effet signifie le degré de réussite d’atteindre l’objectif de l’environnement, soit si la politique de l’environnement peut encourager la construction de l’écologie et empêcher la destruction de

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l’écologie. Par exemple, la politique que les frais payés pour la pollution évacuée sont inférieurs à ceux d’aménagement de la pollution évacuée, et celle que la subvention de l’écologie n’est pas suffisante pour dédommager le coût d’exploitation de la forêt, tous les deux n’ont pas d’effet.

4.2.2 L’efficacité

L’efficacité signifie d’atteindre l’objectif que conçoit la politique avec le prix le plus bas possible. Le coût de la politique de l’environnement peut être manifesté par la réduction du profit de vente des produits sylvicoles, la diminution du revenu de finances locales, la perte des opportunités d’emploi et l’augmentation du coût d’administration. Par exemple, l’échange du droit de pollution et la perception des frais pour la pollution évacuée sont tous efficaces, mais les coûts d’exécution de ces deux sont différents, le coût du premier est inférieur à celui du dernier. Donc, le premier est plus efficace.

4.2.3 L’équité

La politique de l’environnement de la forêt doit baser sur l’égalité du droit et de l’obligation, en considérant l’équité à l’intérieur de la génération et l’équité à l’extérieur de la génération. En ce qui concerne l’intérieur de la génération, le problème de l’équité doit établir la liaison avec l’état de distribution décidé par le marché. Si l’état de distribution décidé par le marché est déjà conforme à la demande de l’équité, la politique de l’environnement doit faire l’intervention au minimum possible ; si l’état de distribution décidé par le marché n’est pas conforme à la demande de l’équité, tel que le problème de l’extériorité de l’environnement au cas où le marché ne fonctionnerait plus, il faut mettre en valeur la fonction de redistribution de la politique sur les revenus, et corriger l’état de distribution existant jusqu’à ce qu’il convient à la demande de l’équité. En ce qui concerne l’équité à l’extérieur de la génération, il faut assurer le même droit d’utilisation des générations futures ainsi que leurs bases des sources, au mois il ne faut pas détruire la capacité de rétablissement des sources naturelles.

4.2.4 L’élasticité

L’élasticité signifie la capacité de réglage convenant au changement de l’économie, de la technique, de la politique, et de l’environnement. Par exemple, le but du dédommagement de l’écologie consiste à changer la situation d’intérêt des habitants locaux pour l’utilisation économique ou écologique de la forêt, tandis que cette situation d’intérêt change avec le changement du prix de bois, du coût d’exploitation de la forêt, du coût d’abattage, et de l’inflation. De plus, la forêt tropicale traverse 7 provinces et régions dans notre pays, fait quelques milles kilomètres, les situations des provinces et de la forêt locale sont différentes. L’exécution de la politique de l’environnement est un processus de rendre concret l’objectif de la politique, cela nous demande de prendre en considération la situation concrète selon le temps, le lieu, la particularité d’une affaire au cours de l’exécution de la politique, et d’éviter de les traiter d’une même façon.

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4.3 Conditions d’exécution

En vue d’assurer l’exécution de la politique de l’environnement sans obstacle, il faut prendre en considération avant l’élaboration de la politique des conditions suivantes :

4.3.1 La politique acceptable

L’exécution de la politique économique de l’environnement de la forêt va influencer les intérêts des départements, des régions ou des groupes. Les groupes d’intérêt influencés adopteront des contre mesures corrélatives afin de résister à l’exécution de la politique économique de l’environnement. Quand les forces opposantes sont assez puissantes pour influencer le processus de la décision politique, cette politique économique de l’environnement sera modifiée, et même abandonnée. Par conséquent, il est nécessaire d’évaluer le degré acceptable de la politique et de la société en faveur de l’exécution de la politique économique. Quoique le gouvernement chinois interdise totalement l’abattage commercial de la forêt naturelle tropicale depuis 1999, le problème de l’exploitation durable de la forêt tropicale n’est pas résolu tout à fait, le problème évident est que les attitudes et les buts respectifs de l’Etat, des autorités locales, des entreprises, et du personnel sur l’exécution de la culture et de la protection des forêts naturelles tropicales ne sont pas identiques dans une certaine période.

(1) L’objectif de l’Etat L’Etat a une attitude déterminé, active pour effectuer la protection de la forêt naturelle tropicale, en prenant la construction de l’écologie comme une politique de base nationale. Ainsi, le gouvernement a pris des mesures résolues pour intégrer la protection de la forêt naturelle tropicale dans le système de la construction écologique dans notre pays.

Le but de la politique d’Etat est de protéger la forêt naturelle comme les sources écologiques, et d’essayer de diminuer le coût de protection au minimum à la condition préalable de satisfaire à la sécurité de l’écologie. Son objectif principal est de protéger et rétablir les sources disponibles de la forêt naturelle tropicale, de soulager la tendance de détérioration de l’écologie, de protéger la multiplicité des êtres vivants, d’améliorer la situation de l’écologie, de mettre en valeur les bénéfices écologiques﹑sociaux﹑et économiques, et de réaliser le développement durable de l’économie sociale.

(2) L’objectif du gouvernement local Notre gouvernement central prend le niveau du développement économique local comme norme d’évaluer le travail du gouvernement local, et surtout prend l’état de revenu des finances du gouvernement local comme norme de base, il en résulte souvent que certains gouvernements locaux ne peuvent pas traiter correctement la relation entre le développement économique et la construction de l’environnement, la relation entre l’intérêt disponible et l’intérêt futur, qu’ils cherchent toujours le développement économique au coût de perdre les sources forestières, et de détruire l’écologie ; ou bien ils négligent la culture et la protection de la forêt tropicale, ne font pas d’investissement sur le plan du capital et du personnel. Actuellement, les gouvernements locaux dans la région de forêt tropicale suivent universellement les capitaux d’allocation de fonds

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concernant le projet de la protection de la forêt naturelle et le projet de rendre le champ labouré pour rétablir la forêt, mais l’allocation de fonds de ces projets a un délai, et la norme de subvention de la rentabilité écologique est trop basse. Une fois le délai de ces projets est terminé, la région de la forêt tropicale fera face à nouveau le problème de capitaux pour son exploitation continuelle.

(3) L’objectif de l’entreprise de sylviculture L’objectif de l’entreprise est d’augmenter le profit et la capacité de concurrence de l’entreprise, une partie d’entreprises de sylviculture dans la région de forêt tropicale dans chez nous se trouvent en état de “double crises”, soit la difficulté économique et la crise des sources, au lieu de créer le profit au moyen des réformes internes de l’entreprise, certaines entreprises considèrent la culture et la protection de l’Etat sur la forêt tropicale comme la protection plus grande de l’Etat sur la sylviculture, en croyant qu’elles peuvent obtenir l’opportunité d’éviter ou de réduire les risques de la concurrence du marché. Avec cet écart de la connaissance, les entreprises protégent seulement d’une façon passive la forêt tropicale comme sources écologiques, et négligent l’exploitation de la fonction de multiplicité des êtres vivants à la condition préalable de l’exploitation durable. L’objectif que face l’entreprise de sylviculture est de régler à degré maximal les difficultés économiques de l’entreprise. Ainsi, au cas où il n’y aurait pas de support des autres politiques concernées, le besoin que l’entreprise règle le problème de“manger”peut aussi influencer l’exécution de la politique de culture et de protection de la forêt tropicale.

(4) l’objectif personnel des paysans Le problème auquel les paysans s’intéressent le plus est vêtu chaudement et bien nourri, ils cherchent le terrain destiné à la production agricole et la production de nourriture en profitant des sources de la forêt afin d’acquérir l’énergie, leur objectif peut être simplifié comme le souhait de l’augmentation du revenu. Alors que la protection de la forêt tropicale concerne le fait de rendre certains champs labourés pour rétablir la forêt, ainsi que de faire destiner à la protection écologique des terrains utilisés par des paysans originairement. En même temps, le blocage des montagnes et le reboisement à grande superficie pour réaliser le rétablissement du système écologique vont couper la chaîne économique dont dépendent les paysans. Ce qui va influencer gravement la nourriture et l’habillement des habitants de la région montagneuse et rendre plus difficile la vie des habitants pauvres, s’ils ne sont pas dédommagés raisonnablement. De plus, le département Xi Shuang Ban Na de la province de Yun nan garde actuellement le groupe d’éléphants sauvages d’Asie le plus nombreux dans notre pays, qui causent de nombreuses destructions sur l’agriculture locale, mais cela n’est pas dédommagé raisonnablement par le gouvernement local. Si l’on ne peut pas bien traiter la relation entre la protection de la forêt tropicale et l’augmentation du revenu des paysans locaux, ces deux vont former un conflit de l’objectif, et conduire finalement à la défaite de l’objectif de l’exploitation durable.

4.3.2 L’assurance des lois corrélatives

Aujourd’hui, la conception que l’économie sans légalité est l’économie en désordre est déjà reconnue universellement. De même, la politique de l’environnement participant au

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fonctionnement de l’économie possède la légalité et l’autorité à condition de l’assurance des lois corrélatives. Donc, il faut chercher tout d’abord le support du système de loi lors d’élaborer la politique économique de l’environnement. Si certaine politique économique de l’environnement a un conflit avec la loi disponible, elle ne pourrait pas être exécutée à condition que certains articles de la loi soient modifiés. Il existe déjà cette sorte d’exemple à l’étranger. Par exemple, les constitutions dans certains pays ne permettent qu’à percevoir une sorte d’impôt sur chaque affaire. Ainsi, sous le système de la constitution disponible, le fait de repercevoir l’impôt sur les activités de production et de consommation étant déjà perçues les impôts est l’acte de violation de la loi, il ne pourrait pas être exécuté. D’autre part, quoique la politique économique de l’environnement élaborée ne soit pas contraire à la loi disponible, elle doit acquérir l’admission de la loi et être accordée la position légale. A l’exception de déterminer la légalité de la politique, cette sorte assurance de la loi doit encore autoriser le département compétent d’élaborer le règlement d’application et la stipulation d’administration de la politique.

4.3.3 La coordination de la politique

Finalement, la politique économique de l’environnement doit participer au fonctionnement de l’économie nationale et mettre en valeur la fonction du contrôle macroscopique. Certains départements et gouvernements locaux s’inquiètent que l’exécution de la politique économique de l’environnement, tels que l’abattage interdit des sources de forêt naturelle, les droits de l’environnement, va affaiblir le revenu des finances locales ou la capacité de concurrence des produits locaux. Par conséquent, il nous faut faire des mesures complètes corrélatives lors d’élaborer la politique de l’environnement. Par exemple, l’exécution de l’exploitation en classification de la sylviculture et la division des forêts en forêt d’intérêt public et en forêt commerciale doivent en même temps effectuer la politique du dédommagement raisonnable de la rentabilité écologique de la forêt d’intérêt public.

4.3.4 Le règlement et l’organe complet

L’exécution efficace de la politique économique de l’environnement a besoin quand même du règlement et de l’organe nécessaire. Par exemple, il faut élaborer le règlement d’application concret et la norme du prix détaillé, établir l’organe de surveillance de l’environnement chargé de la perception des droits, l’utilisation et l’administration des capitaux.

4.3.5 La possibilité de l’administration

La possibilité de l’administration influence à la fois le choix de la politique économique de l’environnement et l’exécution de la politique concrète. Par exemple, les droits de l’environnement appliqués par la Hollande en 1988 sont changés de cinq genres de droits en un seul genre en 1992 du fait que le genre de droits est très nombreux et qu’il est difficile de les administrer. Le système du permis de l’évacuation de pollution appliqué actuellement chez nous empêche dans une certaine mesure la généralisation de ce système, il est difficile de l’opérer dans plusieurs régions à cause de la demande des hautes techniques.

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4.3.6 Les données et les informations corrélatives

Les données et les informations nécessaires sont toujours les conditions importantes pour l’élaboration et l’exécution de la politique économique de l’environnement. Le gestionnaire doit maîtriser les données et les informations concernant la fonction du coût de contrôle de la pollution(ou la protection des sources) s’il veut effectuer le contrôle au niveau optimal, par exemple, faire le coût de contrôle marginal égaler le coût d’endommagement marginal.

5 Politique de comptabilité de l’environnement forestier

L’intériorisation du bénéfice externe de la forêt doit tout d’abord comptabilitéer raisonnablement le bénéfice externe de la forêt, c’est une condition nécessaire pour le dédommagement de la valeur écologique de la forêt. Avec l’approfondissement sans cesse de la connaissance sur le problème de l’environnement causé par le développement économique depuis les années 80 du 20ème siècle, le fait qu’on combine le problème de l’environnement et le problème du développement, cherche la croissance économique continuelle et à long terme et le développement social est déjà devenu le point chaud à la communauté internationale. Pourtant, le comptabilité de l’économie nationale disponible est efficace pour mesurer dans une certaine période le changement de période courte à période moyenne de toutes les activités économiques représentées par la quantité de valeur, tandis qu’il est inefficace pour mesurer le niveau du développement durable et à long terme. C’est parce que le système de comptabilité présent existe deux défauts principaux : négliger le manque des sources naturelles menaçant la capacité de production continuelle de l’économie ; négliger que la diminution de la qualité de l’environnement va porter atteinte à la santé et au bien-être de l’humanité. Les défauts du système de comptabilité disponible sont l’origine causant le manque des sources, la détérioration de l’environnement, l’affaiblissement du bénéfice. De cette façon, il a provoqué la fausse augmentation de l’indice GDP, et dirigé à tort la disposition efficace des sources sociales. Donc, la construction du système de comptabilité de l’environnement des forêts et la publication des informations de l’écologie seront favorables à la construction écologique de notre pays, à limiter les actes de destruction sur l’écologie, et à pousser le développement durable des sources écologiques de notre pays.

Le comptabilité de l’environnement de la forêt signifie d’accorder la valeur de monnaie aux objets de l’environnement et aux services de l’environnement de la forêt. Le comptabilité de l’environnement de la forêt comprend le comptabilité de la quantité des objets réels et celui de valeur, le comptabilité de la quantité des objets réels est la base, et celui de la quantité de valeur est la clé. Le comptabilité de la quantité de valeur doit baser sur celui de la quantité des objets réels, y compris le comptabilité de la quantité de valeur des sources visibles et celui de la quantité de valeur de l’écologie invisible. Les problèmes, tels que la pollution de l’environnement, l’épuisement des sources, et la destruction de l’écologie, doivent être reflétés dans le volume total de l’économie nationale sous la forme de leur quantité de valeur. L’élaboration de la politique de comptabilité de l’environnement de la forêt est destinée à refléter réellement les vraies valeurs des sources naturelles et des facteurs de l’environnement, à changer la méthode disponible de comptabilitéer seulement le coût d’exploitation des sources pour la valeur des sources, à faire le

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prix des sources naturelles comprendre au moins le coût d’exploitation des sources naturelles, le coût de l’environnement (destruction, dégénération) causé par l’exploitation ainsi que le préjudice de la génération future(soit le coût de l’utilisateur) à cause de l’épuisement des sources.

Au moyen d’accorder la valeur de monnaie à l’environnement de la forêt, on peut comparer l’environnement de la forêt aussi bien que les autres marchandises sociales avec la mesure unifiée, pour favoriser à mesurer le prix de l’environnement et le bénéfice de l’environnement des activités économiques et sociales décidées par gouvernement, en fournissant des fondements pour l’élaboration des politiques de l’utilisation payante, du dédommagement ou du remboursement. De plus, bien que les ressources financières actuelles de notre pays ne soient pas très puissantes, il y a toujours les capitaux énormes de quelques milliards de Yuan investis dans la construction de l’écologie. Avec le réveil de la conscience écologique de l’homme, les capitaux artificiels seront transformés à grande échelle en capitaux naturels, alors que le comptabilité de la rentabilité écologique de la forêt nous aidera à contrôler le rendement de la construction de l’environnement de la forêt dans laquelle investissent les capitaux artificiels.

L’objectif spécial que recherche le comptabilité de la forêt : afficher en séparation tous les ①

articles de débit et de quantité du dépôt concernant l’environnement de la forêt dans le système de comptabilité de l’économie nationale (SNA) ; établir la liaison parmi le comptabilité des ②

sources des objets réels, le comptabilité de l’environnement de monnaie, ainsi que le tableau de l’actif et du passif; évaluer la consommation de l’environnement et le bénéfice de ③

l’environnement; effectuer le comptabilité spécial pour la maintenance des richesses visibles④ ;

faire le ⑤ réglage de l’environnement pour les indices traditionnels de production et de revenu. Ces facteurs sont manifestés conjointement dans le système synthétique de comptabilité de l’environnement et de l’économie(SEEA). Ainsi, le SNA ayant été amélioré pourrait permettre aux comptabilités de production et de revenu de refléter le coût de consommation des sources naturelles et le prix de détérioration de l’environnement, et de refléter les frais de la prévention de l’environnement et du dédommagement des sources. Ce système de comptabilité aura 4 indices : premièrement, la valeur globale de la production intérieure (GDP) ; deuxièment, NDP1(NDP traditionnel),soit NDP1 = PIB traditionnel- capital fixe ; troisièmement, NDP2,soit NDP2 = NDP1-la consommation de l’environnement(+ le bénéfice de l’environnement d’augmentation) ; Quatrièmement, NDP3, soit NDP3= NDP2 - les frais de protection et de prévention de l’environnement. Tel est le sens de la valeur globale de la production intérieure “vert.

De plus, l’approfondissement davantage de la comptabilité de l’environnement de la forêt consiste à construire le système de comptabilité comptable de l’écologie de la forêt basé sur l’échelon microscopique. L’établissement du système de comptabilité comptable de l’écologie de la forêt peut refléter directement et continuellement les valeurs écologiques disponibles des forêts de diverses unités chargées de la construction écologique. L’économie externe devrait être transformée en

bénéfice écologique de l’entreprise, et la non-économie externe devrait être transformée en consommation

écologique de l’entreprise. De cette façon, on peut évaluer réellement le succès de l’entreprise, en formant les

biens écologiques, le passif écologique, les droits et les intérêts écologiques, la rentabilité écologique, la

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consommation écologique, et la valeur nette écologiques corrélatifs. Il est à noter que le comptabilité comptable de l’écologie de la forêt peut fournir directement les fondements de disposition microscopique pour la subvention de capitaux énormes de la rentabilité écologique de la forêt ayant été effectuée dans notre pays, de cette façon, il peut promouvoir le développement durable de l’environnement écologique de notre pays.

6 Politique du contrôle de la superficie

Actuellement, la mesure la plus importante adoptée par notre gouvernement pour assurer l’exploitation durable des sources de la forêt est d’effectuer la politique du contrôle de quantité globale de l’abattage limité de la forêt, soit contrôler sévèrement la quantité annuelle d’abattage de la forêt selon le principe que la quantité de consommation de la forêt produisant le bois est inférieure à celle de production. Concrètement, elle signifie que les forêts et le bois possédés par l’Etat prennent les entreprises et les établissements de sylviculture, les fermes, les usines et les mines de l’Etat comme l’unité, et que les forêts et le bois collectifs, le bois personnel prennent le district comme l’unité pour élaborer les quotas annuels d’abattage, qui sont mis ensemble respectivement par les départements compétents de la sylviculture de province, de région autonome, et de municipalité relevant directement de l’autorité centrale pour les soumettre à l’approbation du Conseil des affaires d’Etat après la vérification des gouvernements locaux. Le quota annuel d’abattage ratifié par le Conseil des affaires d’Etat est réglé chaque 5 ans. Les mesures politiques concrètes existantes sur le plan de l’abattage de la forêt comprennent : la politique de quota limité de l’abattage, la politique de planification de l’abattage et les mesures politiques d’abattage, de transport, d’exploitation (transformation) selon les permis, etc. L’intention de conception de cette politique est d’essayer de satisfaire aux exigences de l’écologie au moyen de compresser l’alimentation économique des sources de la forêt sous la condition que la quantité globale d’alimentation des sources de la forêt n’est pas suffisante. Pourtant, le prix d’effectuer cette politique est très grand, son inconvénient le plus grand est de confondre la différence des objectifs d’exploitation de la forêt, soit l’objectif de l’environnement et l’objectif de commerce. Ce qui fait les forêts de commerce de grande superficie dans notre pays ne peut pas réaliser la disposition optimale du marché, et empêche gravement le développement de la forêt commerciale de notre pays.

Pour le moment, notre pays a déjà déterminé la stratégie de division des fonctions de la sylviculture, soit diviser les forêts en forêts d’intérêt public et forêts de commerce selon l’utilisation et le but d’exploitation des forêts, et effectuer l’exploitation en classification et l’administration en classification. D’après cette idée, on adopte la stratégie de diviser un en deux dans la partie, et d’intégrer deux en un dans l’ensemble, planifie et exploite une partie des forêts d’une façon de l’objectif économique pur, et planifie et exploite une autre partie de forêts d’une façon de l’objectif écologique pur, en gardant la plupart de forêts traditionnelles et effectuant la planification et l’exploitation de l’objectif de plusieurs fonctions.

Au fait, l’exploitation en classification est une sorte de contrôle sur la superficie des sources de la forêt, en comparaison avec le contrôle de la quantité globale du quota de l’abattage du bois, elle a

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des points déférents suivants. Premièrement, elle pourrait empêcher la possibilité de substituer l’utilisation écologique de la forêt par son utilisation économique afin d’assurer le développement durable et à long terme de l’humanité. Deuxièmement, elle favorise à préciser les objectifs respectifs d’exploitation des forêts d’intérêt public et des forêts de commerce, car le premier prend l’augmentation de la qualité écologique comme but, le dernier prend le profit comme but, cela conduit ainsi aux différences entre ces deux sur le plan de la disposition des espèces d’arbre, du mode de la culture, et de l’intensité d’abattage. Troisièmement, les modes de contrôle sont différents, la forêt d’intérêt public prend le contrôle du gouvernement comme le principal, tandis que la forêt commerciale prend le réglage du marché comme le principal. Quatrièmement, les sources de capitaux sont différentes, la forêt d’intérêt public est la cause publique et ses capitaux exigés sont à la charge du gouvernement du même échelon selon la relation relevée administrative, alors que les capitaux exigés de la forêt commerciale sont réglés par le marché. Ainsi, en renforçant l’administration de la forêt d’intérêt public, le gouvernement devrait affaiblir le contrôle de la quantité globale du quota d’abattage de la forêt commerciale, pour permettre à la forêt commerciale de faire plus efficacement la disposition des sources selon le principe du profit maximal.

7 Politique du droit de propriété des ressources environnementales

La politique du droit de propriété de l’environnement de la forêt tropicale est un problème de noyau pour l’assurance de la reproduction de l’environnement, est un chaînon clé pour stabiliser les sources de la forêt tropicale, est aussi un grand problème auquel de nombreux paysans à la campagne s’intéressent beaucoup. Le ravage de plusieurs forêts tropicales et des terrains forestiers a concerné le problème du droit de propriété. Le droit de propriété de la sylviculture dans notre pays varie beaucoup en raison historique et réelle, cela a causé objectivement la controverse réelle et potentielle existante du droit de propriété de la sylviculture, le fait que le droit de propriété ne soit pas clair ou stable provoque que les droits et les intérêts légaux ne peuvent pas être assurés, que les unités de sylviculture ou l’individu manquent de l’activité de l’exploitation de la sylviculture, et que le développement de production de la sylviculture sera influencé gravement. D’après la stipulation de la 《loi de la forêt》 et des autres lois concernées : les sources de forêt font partie de l’Etat à l’exception des sources forestières collectives stipulées par la loi ; le bois constitué par l’unité de propriété du peuple tout entier est exploité par l’unité concernée, en disposant du bénéfice du bois selon la stipulation de l’Etat ; le bois constitué par l’unité de propriété collective fait partie de cette unité ; le bois planté par les habitants à la campagne devant et derrière leurs maisons ou dans leurs propres terrains fait partie de la propriété personnelle, le bois planté par les habitants et les employés de la commune dans leurs propres cours de maison fait partie de la propriété personnelle ; le bois entrepris à forfait par la collectivité ou l’individu fait partie de la propriété de la collectivité ou de l’individu. La loi dans notre pays adopte principalement les mesures de déterminer le droit de propriété, de rendre la possession illégale, indemniser la perte etc. pour la protection du droit de propriété de la forêt.. Mais il existe toujours plusieurs problèmes dans l’exécution réelle. Car le terrain forestier est le porteur d’espace du bois, ces deux sont intégrés en un dans l’espace. On ne peut pas imaginer que le bois puisse exister tout

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seul en se séparant du terrain. L’intégration de deux en un de l’objet du marché a provoqué que le sujet du marché était indistinct. Bien que le droit de propriété du bois lui-même appartienne à l’entreprise ou à l’individu, le droit de propriété de la ferme de reboisement fait partie du gouvernement local corrélatif. Le producteur pourrait souligner son droit de propriété sur le bois et décider à sa volonté le transfert du droit de propriété ; alors que les gouvernements de différents échelons pourraient souligner leurs droits de propriété sur le terrain forestier et effectuer l’intervention sur cette sorte de transfert. Ce qui va causer inévitablement le désordre grave du transfert du droit de propriété, et augmenter la difficulté de l’administration du droit de propriété des sources de l’environnement. Le droit de propriété de la sylviculture est un tout unique du droit de terrain forestier et du droit de bois. Du fait que le droit de propriété, le droit d’utilisation et le droit de disposition du terrain forestier pourraient se séparer, la division du droit de propriété de la sylviculture en droit de propriété du terrain forestier et droit de propriété du bois est la condition préalable de la construction du système du droit de propriété de la sylviculture et l’exigence objective pour réaliser la commercialisation des sources de la forêt. Le droit de propriété du terrain forestier a seulement deux genres, soit la propriété du peuple tout entier et la propriété collective. Au cas où les“deux droits” (droit de propriété et droit d’utilisation) se sépareraient, l’assurance du droit d’utilisation du terrain forestier devrait être le point clé de la politique de sylviculture dans notre pays. Les problèmes les plus essentiels dans le domaine de la sylviculture concernent tous le droit d’utilisation du terrain forestier, il n’y a pas de droit de propriété du bois sans le droit d’utilisation du terrain forestier.

Ainsi, l’élaboration de la politique du droit de propriété de l’environnement prend le droit de propriété stable de la sylviculture comme contenu principal, et prend la protection du sujet du droit de propriété ainsi que les droits et intérêts légaux des parties concernées, l’élaboration de la relation du droit de propriété stable et à long terme et la construction du système écologique stable et solide de la forêt comme but final. Alors, les biens ont la valeur, et le bénéfice de l’exploitant est assuré à condition que le droit de propriété soit clair, et que son droit et sa responsabilité soient surveillés et protégés par la loi. La maintenance de la stabilité à long terme du droit de propriété de l’environnement est favorable à protéger les droits et intérêts légaux du propriétaire et de l’exploitant, à encourager et mettre en oeuvre l’activité et la créativité de l’exploitant, à mettre pleinement en valeur les effets efficaces de biens des sources forestières ayant été déjà occupés, et à l’augmenter le bénéfice économique. Le problème de la stabilité du droit de propriété influence directement le degré crédible de l’entreprise de sylviculture, des paysans de sylviculture sur le“non-changement de la politique”. Le changement fréquent du droit de propriété et le préjudice des droits et intérêts légaux vont tous influencer l’activité des paysans de sylviculture et des investisseurs intérieurs et extérieurs du pays. L’administration du droit de propriété des sources de l’environnement de la forêt concerne le développement de la sylviculture, la protection du système écologique de la forêt, elle est une condition fondamentale pour le développement sans obstacles de la sylviculture de notre pays.

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8 Actions gouvermentales sur la politique d’intériorisation

8.1 Subvention de la rentabilité écologique forestière

Actuellement, nous avons déjà mis en application le système de subvention de la rentabilité écologique forestière dans les forêts d’intérêt public des régions forestières importantes, la subvention est à l’origine directement de la comptabilité prévu des finances du gouvernement, la somme allouée est de 1~2 milliards de Yuan chaque année. C’est l’action importante du gouvernement pour effectuer activement la politique de l’intériorisation dans notre pays. Pourtant, la distribution des capitaux de subvention de la rentabilité écologique de la forêt dans notre pays manque du fondement de comptabilité raisonnable. En général, les capitaux sont distribués selon la norme de 5~10 Yuan en moyen chaque mu (=1/15 d’hectare)du terrain forestier. Cette norme de subvention est trop basse, elle ne peut pas même dédommager raisonnablement le coût d’exploitation de la forêt d’intérêt public. Le deuxième article du troisième chapitre de 《L’ordre du jour du 21ème siècle》 précise clairement,“lors d’administrer les sources avec la méthode continuelle, le point important consiste à la politique de l’environnement de garder et de protéger les sources, il faut prendre praticablement en considération les gens dépendant de ces sources. Sinon, il se produira une influence défavorable pour la résolution du problème de pauvreté ainsi que l’acquisition du succès à long terme de la protection des sources et de l’environnement.”En réalité, le fait de rejeter la mission de la construction écologique de la société aux paysans forestiers est de demander les pauvres n’ayant pas encore résolu le problème d’habillement et de nourriture à se charger de la mission importante de la construction écologique. La non-durabilité sur le plan de l’économie causée par le manque grave de la force motrice du bénéfice matériel de la construction écologique de la forêt tropicale va conduire finalement au manque d’alimentation des sources de la forêt et au déclin de la production de sylviculture, ce qui va faire les régions forestières retomber en état de“double dangers”au lieu de réaliser notre objectif prévu de “double gains”. Par conséquent, l’établissement le plus vite possible de la norme et du régime raisonnable de dédommagement de la rentabilité écologique de la forêt est déjà devenu une affaire clé pour la construction écologique de la forêt tropicale.

D’après quoi l’on fait le dédommagement est une chose qu’on doit prendre en considération. Théoriquement, il y a trois sortes de fondements de dédommagement. Premièrement, le fondement déterminé à la base de corriger l’extériorité économique comme la norme de dédommagement de la rentabilité écologique de la forêt, soit le dédommagement optimal de la rentabilité écologique de la forêt doit égaler le bénéfice marginal des sources écologiques de chaque unité sous la disposition optimale des sources. De cette façon, le gouvernement peut rendre à temps les capitaux aux unités de la construction de l’écologie au moyen du dédommagement, et transformer l’extériorité économique de la construction écologique en force motrice économique interne de l’unité de la construction écologique. Cela est conforme tout à fait au principe de justice. Mais la norme de dédommagement établie selon ce principe semble trop élevée. Dans le résultat des recherches 《l’enquête de mesure de l’effet d’intérêt public de la forêt——l’enquête des plantes vertes》accomplie et publiée en 1978 par le département de sylviculture japonais, on a

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comptabilitéé 7 sortes de bénéfices écologiques du pays tout entier, et sa valeur d’évaluation était de 91 milliards dollars américains. En 1999, le bureau de sylviculture de Beijing et l’Académie des recherches scientifiques de la sylviculture chinoise ont fait une évaluation sur la valeur des sources forestières et de l’environnement de Beijing, sa valeur était de 231. 337 milliards de Yuan RMB. Actuellement, les ressources financières de l’Etat ne peuvent pas les supporter si l’on fait le dédommagement d’après cette norme. Deuxièmement, prendre la reproduction simple des sources forestières comme norme de dédommagement, soit prendre le coût d’exploitation en moyen du terrain forestier d’intérêt public comme fondement, le dédommagement annuel et de chaque mu de la rentabilité écologique de la forêt ne doit pas être inférieur à cette norme. Cette norme pourrait aller si elle est mise en application sous la condition de l’économie de planification, mais elle est relativement basse sous la condition de l’économie de marché, car l’économie de marché respecte le principe de chercher le profit maximal pour la disposition des sources. Troisièmement, la norme de dédommagement raisonnable de la rentabilité écologique de la forêt doit se trouver entre les deux normes mentionnées là-dessus, soit elle doit être établie sous la condition de l’économie stable du système écologique de la forêt. Sa condition est représentée comme suit :

le dédommagement écologique annuel de la forêt par unité de surface> le coût d’exploitation annuel en moyen par unité de surface + profit de vente annuel en moyen du bois par unité de surface

La norme concrète de dédommagement devrait encore être réglée d’une façon appropriée selon le coût d’exploitation et le profit net du bois de différentes régions, en considérant aussi l’état du développement économique. Le régime interne de l’abattage excessif des forêts à grande surface existe toujours si la norme de dédommagement est trop basse. Quand le levier économique n’est pas efficace, il nous faut utiliser inévitablement le levier administratif, même le levier de loi, de cette façon, le coût du gouvernement est élevé.

De plus, le dédommagement de la rentabilité écologique de la forêt doit prendre en considération non seulement la surface de la construction écologique, mais aussi la qualité de la construction écologique, parce que la rentabilité écologique de la forêt dépend dans une certaine mesure de la qualité écologique de la forêt au lieu d’égaliser simplement la surface de la forêt. L’établissement du prix de la qualité écologique de la forêt peut guider efficacement les entreprises à priser la qualité de la construction écologique au lieu de chercher en aveugle la quantité de la construction écologique. La fonction du prix de la qualité écologique peut être représentée par la figure 3.

Rev

enu

etco

ût

surface forestière

Figure 3 Dédommagement de prix de différentes qualités écologiques

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Dans la figure 3, R est le dédommagement écologique, TC est le coût général de la construction écologique, TC est composé du coût variable VC et du coût fixe FC. Au moment où R est inférieur à TC, la figure signifie la zone de perte, et au moment où R est supérieur à TC, la figure signifie la zone de profit. Pour l’entreprise dont la qualité de la construction écologique est relativement bonne, elle peut élever le prix de la qualité écologique pour former la ligne de revenu R1 représentée comme la figure ; pour l’entreprise dont la qualité écologique est relativement mauvaise, son prix de la qualité écologique est diminué pour faire la ligne de revenu descendre jusqu’à R2. Du fait que R2 est inférieur à TC à la position de Q0, ce qui va obliger cette entreprise d’être éliminée de l’industrie de la construction écologique. La place vacante peut être remplie par le gouvernement d’une façon de lancer des appels d’offres à toute la société, de cette façon, on peut former un bon régime de concurrence du marché sur le plan de l’alimentation écologique pour remédier au bas effet produit dans la construction écologique du fait de la concurrence insuffisante des exigences, et afin de réaliser la bonne qualité et la haute efficacité de la construction écologique. Mais le fait que le gouvernement doive posséder les capitaux suffisants de dédommagement écologique est la condition préalable.

8.2 Allocation des projets clés de la sylviculture

Bien que notre pays ait déjà effectué le régime des capitaux de subvention destiné à l’intériorisation du bénéfice externe de l’écologie forestière, la quantité des capitaux est trop petite, elle est loin de dédommager le bénéfice que possède vraiment la forêt, et elle ne peut pas satisfaire au besoin de la construction écologique de notre pays non plus. Actuellement, les capitaux énormes de la construction écologique de la forêt tropicale dans notre pays sont à l’origine principalement de grands travaux de construction de la sylviculture, tels que la protection des sources de la forêt naturelle, rendre le champ labouré pour rétablir la forêt, la protection des animaux et des plantes sauvages du pays ainsi que la construction des réserves de la nature. Ces capitaux de la somme alloué pour les projets de travaux écologiques importants de l’Etat occupent plus de 90% de ceux de construction du système écologique, et les projets ont des caractéristiques de grande envergure, de terrain vaste, et de période de construction longue, le gouvernement effectue la directrice directe sur le plan de la planification, de la conception, d’investissement des capitaux, et de l’exécution d’organisation etc. Le gouvernement chinois a l’assumé aussi la dette du prêt de bas intérêt à long terme de 300 millions de Dollars américains de la Banque du Monde, tout le prêt est destiné à la construction des projets de la sylviculture. La somme allouée des projets importants de la sylviculture joue un rôle décisif pour la construction de l ‘environnement de la forêt tropicale à la phase présente dans notre pays. Mais les projets importants de notre sylviculture ont deux grands problèmes n’étant pas résolus, premièrement, il manque de la vérification des comptes de la rentabilité écologique avant et après la construction des projets importants de la sylviculture, cette vérification des comptes devrait être à la charge de l’organe de la troisième partie indépendante au lieu d’être chargée par le département compétent de la sylviculture. Ainsi, nous ne pouvons pas donner le rendement persuasif de l’écologie, ce qui va osciller la confiance du gouvernement sur l’investissement énorme et continuel de la construction écologique. Deuxièmement, la somme allouée des projets est limitée par le délai,

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la forêt tropicale de notre pays va faire face à nouveau au grand problème de capitaux de l’exploitation durable. Donc, il nous faut “réparer la maison avant la saison des pluies”, et établir une politique d’alimentation des capitaux de l’environnement stable et à long terme le plutôt possible en Chine.

8.3 Etablissement de la taxe écologique forestière

A travers la comparaison entre la politique de dédommager la rentabilité écologique de la forêt avec le budget du gouvernement et celle d’effectuer les droits de l’écologie de la forêt, on voit qu’une partie des intérêts écologiques fournis par la forêt possèdent le caractère de la consommation publique. Donc, cela pourrait aller pour le dédommagement utilisant directement le budget de gouvernement. La politique disponible de subvention de la rentabilité écologique de la forêt fait partie de ce cas. Avec cette méthode, on peut aussi dédommager la rentabilité écologique formée par la forêt pour corriger son extériorité positive. Par rapport à la politique des capitaux de dédommagement de la rentabilité écologique de la forêt, cette méthode est plus simple. Son défaut le plus grand est de ne pas pouvoir empêcher la destruction écologique, soit elle ne peut pas corriger son extériorité négative. L’extériorité négative de l’environnement de la forêt pourrait venir de l’action d’abattage irraisonnable du bois, elle pourrait venir aussi de l’action de consommation irraisonnable du bois. A l’aide de la force du gouvernement et en mettant pleinement en valeur le rôle du levier des droits, on peut percevoir les impôts écologiques de la forêt sur les unités et les individus provoquant la non-économie externe de l’écologie forestière à cause de la consommation et de la destruction des sources écologiques de la forêt, empêcher et réduire les actions inaimables sur l’écologie au niveau de l’économie. Ainsi, le but principal de la politique des droits écologiques de la forêt est d’établir le régime d’encouragement et celui de limite destinée à l’améliorer le système écologique au lieu d’augmenter le revenu, elle est un moyen économique efficace de l’intériorisation du bénéfice externe.

C’est la raison pour laquelle la construction écologique de la forêt doit effectuer l’intervention gouvernementale efficace, percevoir raisonnablement des impôts de ceux bénéficiant de l’écologie au moyen de la perception des impôts, et rendre efficacement les capitaux à la construction de l’environnement écologique pour transformer l’extériorité économique de la construction écologique en force motrice économique interne des unités de la construction écologique. Il faut manifester pleinement la justice et le rendement lors d’établir les droits de maintenance de l’environnement écologique de la forêt. Le principe de conception des droits de maintenance de l’environnement écologique de la forêt est comme le montre la figure 4.

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Dans la figure 4, la courbe de demande D de l’entreprise incline vers le bas droit, la courbe de revenu marginal MR incline vers le bas droit à l’intérieur de la courbe de demande. La distance verticale entre la courbe du coût marginal MC et la courbe du coût social marginal MSC est le coût externe marginal MEC. Au moment de ne pas considérer l’extériorité, la condition du profit maximal de l’entreprise est MR=MC, Q0 déterminée de cette façon est la quantité de production optimale de l’entreprise.

Sous la condition de l’économie externe, le fait que le coût externe soit le coût négatif représente que les activités économiques de l’entreprise exercent l’effet favorable pour la production sociale. Le bénéfice net social(NSB)=le bénéfice total R produisant les activités économiques—le coût de l’entreprise C—le coût négatif externe(-EC).

NSB=R(q)- C(q)- [-EC(q)] ○6

NSB=R(q)- C(q)+ EC(q) ○7

La condition du maximum de NSB est comme le montre les données suivantes:

0=+−=dq

dECdqdC

dqdR

dqdNSB

○8

dqdEC

dqdC

dqdR

−= ○9

Soit,

MR = MC – MEC = MSC1 ○10

Q1 déterminée par la croisée de MR, MSC1 est la quantité d’alimentation écologique optimale que demande la société, son Q1>Q0.S’il manque de MEC, MR dans la formule ○10 égale quand même MC, la quantité d’alimentation écologique optimale de la société Q1 diminuera jusqu’à Q0 optimale de l’entreprise. Pour déterminer MEC, en réalité, il faut introduire les droits de maintenance de l’environnement écologique de la forêt ET à l’aide de la force du gouvernement,

Prix

ou

coût

quantité

Figure 4 principe de conception des droits de maintenance de l’environnement écologique forestier

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alors

MR = MC – ET ○11

-ET dans la formule○11 est les impôts négatifs, c’est à dire la subvention. L’introduction de la subvention dans les unités de la construction écologique va contre-balancer le coût marginal MC de l’entreprise, et faire l’entreprise agrandir l’alimentation écologique pour gagner les intérêts plus nombreux.

Sous la condition de la non-économie externe, le coût externe est positif, cela signifie que le bénéfice réel de l’entreprise est supérieur à ce qu’il lui faut obtenir. Par exemple, la production de certaines entreprises dépend dans une certaine mesure de l’environnement écologique établi par les unités de la construction écologique et des sources écologiques, mais ces entreprises ne paient aucun frais ou ne paient que des frais moins nombreux pour cela, leurs revenus réels occupent ou diminuent les résultats de travail d’autrui, de cette façon, le coût social de ces entreprises est formé. Ainsi, le bénéfice net social de ce genre d’entreprise = le bénéfice total—le coût de l’entreprise—le coût externe, alors

NSB = R(q)- C(q)- EC(q) ○12

A ce moment-là, on obtient la formule suivante au moyen d’agrandir NSB au maximum

MR = MC + MEC = MSC2 ○13

De même, on introduit ET, alors

MR = MC + ET ○14

Dans la formule ○14, ET est positif, cela signifie qu’on doit percevoir les impôts de maintenance de l’environnement écologique de la forêt sur les entreprises bénéficiant de l’environnement écologique de la forêt ou consommant les sources écologiques de la forêt , pour réduire leurs profits. Plus elles en bénéficient et consomment, plus les impôts qu’elles doivent payer sont lourds. De cette façon, on peut les obliger dédommager raisonnablement la rentabilité écologique. Ainsi, la politique des droits de maintenance de l’environnement écologique de la forêt est un moyen efficace pour intérioriser l’extériorité de la construction écologique, de cette manière, on peut bien coordonner la contradiction entre l’intérêt partiel de l’entreprise et l’intérêt total de la société.

En ce qui concerne la conception du contribuable, il y a un point de vue populaire dans notre pays“ceux qui en bénéficient font le paiement”, soit il faut percevoir raisonnablement les impôts écologiques forestiers aux bénéficiaires de la rentabilité écologique de la forêt. Théoriquement, c’est correct. Mais du fait que le coût d’échange est trop élevé, en réalité, les exemples de défaite sont beaucoup plus que ceux de réussite. En faveur de la réalité, il nous faut préconiser“ceux qui consomment font le paiement”et “ceux qui détruisent font le paiement”, soit on perçoit les impôts au chaînon de consommation des produits en bois et des animaux sauvages, en percevant des impôts sur les terrains forestiers expropriés. Les impôts perçus doivent être intégrés dans le fonds de dédommagement de la rentabilité écologique de la forêt.

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8.4 Le crédit de l’intérêt d’allocation

A partir de 1985, le gouvernement a accordé l’un après l’autre le crédit de l’intérêt d’allocation des projets de sylviculture, le crédit de l’intérêt d’allocation de multiples exploitations de l’industrie forestière, le crédit de l’intérêt d’allocation de traitement du sable. Actuellement, le volume total de ces trois crédits atteint 3 milliards Yuan RMB, le délai du crédit est de 1~7 ans, et ils sont accordés l’intérêt d’allocation respectivement par les finances centrales et locales. Il nous faut maintenir et agrandir d’une manière appropriée le crédit bénéficiant de la politique de sylviculture à moyen ou long terme et avec bas intérêt ou sans intérêt, intégrer le crédit de l’intérêt d’allocation des projets de sylviculture et celui de traitement du sable accordés par la Banque de l’Agriculture dans la Banque de l’Agriculture chinoise pour les gestionner comme crédit bénéficiant de la politique, augmenter le rapport des capitaux corrélatifs, les finances centrales et locales continuent à l’accorder l’intérêt d’escompte selon le taux d’escompte existant.

8.5 Réduction des impôts

Pour encourager l’exploitation des montages incultes, le développement de la sylviculture, il faut accorder aux droits de sylviculture la réduction et l’exempt bénéficiant de la politique. Par exemple, les revenus de sylviculture obtenus dû à l’exploitation des terrains incultes selon la loi ou à l’agrandissement de la surface des terrains forestiers avec d’autres méthodes, sont exemptés les impôts de spécialités agricoles de 1~3 ans à partir de l’année où il y a des revenus; les revenus de sylviculture obtenus dus à l’exploitation des terrains incultes par les habitants émigrés sont exemptés les impôts de spécialités agricoles de 3~5 ans à partir de l’année où il y a des bénéfices. De plus, d’après la demande générale de la réforme des droits à la campagne, notre pays va supprimer petit à petit les impôts de spécialités agricoles du bois originaire et du bambou originaire pour réduire la charge des frais d’impôt des paysans sylvicoles, supprimer les divers frais irraisonnables portant sur les paysans sylvicoles et les autres exploitants de la production de sylviculture, réformer les méthodes de perception, d’administration, et d’utilisation des fonds de culture des forêts. Les fonds de culture des forêts perçus doivent être rendus peu à peu et complètement aux exploitants de la sylviculture, et les capitaux demandés à cause de cela des unités élémentaires d’administration de la sylviculture sont chargés par les finances.

8.6 Exemption du bénéfice

L’Etat stipule que les fermes de reboisement nationaux ne remettent pas de profit au cours de la culture forestière pour nourrir la forêt avec la forêt. Au fait, c’est un acte de complément secret du gouvernement pour la politique d’intériorisation de la ferme de reboisement nationale.

9 Actions de marché de la politique d’intériorisation

L’inefficacité causée par l’extériorité concerne le manque des marchés des ressources corrélatives, donc, le gouvernement peut créer dans les domaines concernés des marchés de l’environnement, tels que le marché d’échange du droit de propriété, le marché d’échange du permis, et le marché de l’appel d’offre et de la soumission des projets de travaux écologiques.

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9.1 Echange du droit de propriété

Pour bien expliquer ce problème, supposons qu’il y a une ferme de reboisement au courant supérieur d’un réservoir possédant une centrale hydraulique, et que la centrale hydraulique et la ferme de reboisement possèdent respectivement leurs droits de propriété clairs et certains. Du fait que le revenu de la production d’électricité de la centrale hydraulique ne concerne point la ferme de reboisement, il pourrait provoquer l’érosion du sol d’une grande quantité si la ferme de reboisement effectue l’abattage à grande surface d’une façon dont son coût d’exploitation est minimal. Donc, la boue accumulée formée dans la zone du réservoir va causer un grave préjudice à la capacité de la production d’électricité de la centrale hydraulique, soit la ferme de reboisement extériorise le coût de son mode de travail. La centrale hydraulique peut augmenter le profit de 70 millions Yuan RMB chaque année au cas où il n’y aurait pas d’érosion du sol. C’est la raison pour laquelle elle veut bien payer la somme inférieure à 70 millions Yuan RMB à la ferme de reboisement chaque année pour obtenir la bonne coopération. Alors que la ferme de reboisement voudrait aussi faire la coopération avec la centrale hydraulique au cas où le dédommagement serait largement suffisant, soit la coopération peut se faire à condition que la ferme de reboisement obtienne le dédommagement supérieur à 10 millions Yuan RMB chaque année. Supposons qu’après la négociation du prix, la centrale hydraulique et la ferme de reboisement soient d’accord sur le partage égal du profit d’augmentation de 70 millions Yuan RMB produit à cause de la protection de l’eau et du sol, c’est à dire, la ferme de reboisement peut obtenir le dédommagement écologique de 35 millions Yuan RMB en raison d’adopter l’abattage écologique après la coopération. Elle peut augmenter le profit de 25 millions Yuan RMB après contre-balancer le coût de travail d’augmentation de 10 millions Yuan RMB. Pour la part de la centrale hydraulique, elle peut aussi gagner le profit de 35 millions Yuan RMB chaque année. On voit par là que les profits de la ferme de reboisement et de la centrale hydraulique augmentent corrélativement. Voir le tableau 1.

Tableau 1 disposition du profit avant et après l’échange

avant la coopération après la coopération article

L’érosion du sol Sans l’érosion du sol

profit de la ferme de reboisement(Y) 40,000,000 65,000,000

Profit de la centrale hydraulique (Y) 200,000,000 235,000,000

Profit total(Y) 240,000,000 300,000,000

Par le tableau 1, on peut voir que l’échange du droit de propriété efficace a la même efficacité. Donc, ce n’est pas la peine pour le gouvernement d’intervenir personnellement toutes les choses dans le cadre efficace du marché de Coase.

Mais l’application de la théorie Coase a certaines conditions de supposition. D’abord, les frais de négociation( coût de commerce) doivent être relativement bas ou bien être zéro ; Ensuite, le droit de propriété doit être clair et certain quelle que soit la disposition du droit de propriété initial ;

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Enfin, les parties intéressées influencées par l’extériorité doivent être relativement moins nombreuses, et le cadre doit être relativement petit. Alors, il est assez difficile de satisfaire tout à fait à ces conditions dans la pratique. Premièrement, en faveur du bénéfice de soi-même, au lieu d’être pressée d’atteindre l’accord, une certaine partie dans la négociation fait souvent des obstacles pour gagner la portion du profit au maximum. Deuxièmement, les parties intéressées, influencées par l’extériorité et surtout par le système écologique, sont trop nombreuses, certaines sont même hors de la frontière du pays. Troisièmement, dans la réalité, la définition du droit de propriété est claire théoriquement, mais dans la pratique, elle n’est pas claire et certaine. C’est pourquoi la méthode de Coase ne possède pas de valeur d’être généralisée à grande surface bien qu’elle ait des exemples de réussite à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

9.2 Echange du permis d’évacuation du carbone

Le permis d’évacuation du carbone est une action d’administration du gouvernement, il est la légalisation de la permission d’administration de l’environnement et le moyen important de l’organe d’administration de l’environnement pour effectuer la protection, la surveillance, et l’administration de l’environnement. L’exécution de ce régime peut contrôler sévèrement les évacuations nocives du carbone ou celles qui portent probablement atteinte à l’environnement à l’échelle de la stipulation de l’Etat, en stipulant les conditions de limite et les exigences spéciales aux possesseurs du permis selon le changement et la demande de la situation objective, cela est favorable à l’effectuer la surveillance et la gestion d’administration efficace aux possesseurs du permis, c’est la raison pour laquelle il est adopté universellement dans la protection de l’environnement. Dans certains pays, la loi de l’environnement est divisée en loi de la prévention et loi du règlement, le régime du permis est un composant important de la loi du règlement, il est considéré comme support de la loi de contrôle de la pollution.

L’échange du permis d’évacuation du carbone fournit une solution pour l’augmentation de l’efficacité de fonctionnement du gouvernement. Mais le régime de permis d’échange signifie principalement le quota de l’environnement ou le degré de limite maximal du niveau de la pollution distribué initialement par l’organe du pouvoir (l’organe d’administration de l’environnement). Une fois ce régime est déterminé, il est permis de faire l’échange mutuel selon une série de règlements. Le moyen du permis commercial signifie généralement le plan d’échange d’évacuation de la pollution, le permis commercial, le régime du crédit ou bien l’achat ou la vente du permis effectuée pour gagner le prix moyen plus favorable. Du fait que le permis de la pollution est permis de faire l’échange dans le marché, il en résulte que plus de permis de la pollution sont concentrés dans les entreprises ayant l’efficacité assez élevée pour l’aménagement de l’environnement, de cette façon elles peuvent réaliser l’objectif de l’environnement prévu avec le coût social minimal. La méthode d’échange du permis de la pollution est comme le montre la figure 5.

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Dans la figure 5, l’axe transversal signifie la quantité de la pollution permise, l’axe longitudinal signifie le prix d’échange du permis, Z' est la quantité de pollution permise par le gouvernement, la ligne d’alimentation de la pollution est une ligne verticale traversant le point Z', la ligne de demande du droit de la pollution DZ incline vers bas, P1 est le prix d’équilibre par unité. Si l’on distribue 6 unités d’indices de réduction de la pollution de l’air de serre à l’usine A et 4 unités d’indices de réduction de la pollution à l’usine B, et que le coût de traitement de la pollution par unité de l’usine A est de 4.5 Yuan et celui de l’usine B est de 2.5 Yuan, le coût total de traitement de la pollution de ces deux usines est de 37 Yuan au cas où il n’y aurait pas d’échange du droit de la pollution. Si le prix d’équilibre sur le marché d’échange du droit de la pollution est de 4 Yuan par unité, et que l’usine A vend 4 unités d’indices de réduction de la pollution à l’usine B, l’usine A gagne 2 Yuan et L’usine B gagne 6 Yuan, à ce moment-là, le coût total de traitement de la pollution de l’air de serre pour ces deux usines est de 29 Yuan. On voit par-là que l’échange du permis de la pollution est efficace, avec lequel on peut chercher à obtenir le coût de traitement ou de travail relativement bas sous la limite d’une certaine norme de l’environnement.

Au fur et à mesure que le《Traité de cadre de changement du climat de l’ONU》est approuvé universellement par la communauté internationale, la forêt en tant que le sujet absorbant le carbone terrestre est intéressée de plus en plus. En 2001, 《l’accord politique de Bonn》et《l’accord de Marrakesh》ont convenu de prendre les projets du boisement, et de reboisement comme le projet du régime de développement propre qualifié de la première période de promesse, cela veut dire que les pays développé peuvent contre-balancer une partie de la quantité d’évacuation de leur air de serre au moyen d’effectuer le projet de collection du carbone de la sylviculture dans les pays en voie de développement. Le développement du projet de collection du carbone de la sylviculture dans notre pays a un grand potentiel, il pourrait réunir non seulement de nombreux capitaux internationaux pour la construction de la sylviculture chinoise, mais aussi va promouvoir le développement durable de la sylviculture et de l’économie sociale de la région du projet ainsi que des régions voisines à condition que le projet soit bien conçu. De plus, les recherches montrent que le dioxyde de carbone absorbé par la forêt chinoise en 1990, comptabilité selon la quantité de carbone, était de 66 millions~88 millions t, alors que la quantité d’évacuation du carbone industrielle en ce temps-là était de 576 millions t, le carbone absorbée par la forêt peut contre-balancer 11%~15% de la quantité totale d’évacuation industrielle, cela est déjà supérieur

prix

Quantité de pollution permise

Figure 5 marché du droit de la pollution

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à l’objectif obligatoire de réduction de la pollution de 5% pendant la période de promesse. Ainsi, le développement d’une certaine quantité des projets de collection du carbone de la sylviculture dans notre pays ne diminue pas le potentiel futur de collection du carbone de notre pays dans une courte période. De plus, il faut établir le marché d’échange du permis d’évacuation du carbone du pays, et faire les unités dont l’évacuation de CO2 est hors de la norme payer le dédommagement afin de promouvoir l’amélioration de la structure des sources et l’augmentation du taux d’utilisation des sources de l’Etat.

9.3 Loterie écologique

La situation de l’environnement écologique dans notre pays est très sévère, la surface d’érosion du sol occupe 18.6% de celle du territoire national, et la surface du désert occupe 15.9% de celle du territoire national. Influencés par la détérioration de l’écologie, des terres de culture, des terres d’élevage, des travaux hydrauliques, ainsi que des routes, des chemins de fer, et des installations du bourg de grande surface sont détruites chaque année. Les capitaux de la construction de l’environnement écologique de la forêt du gouvernement ne satisfont point aux dépenses écologiques si énormes. A Hongkong, le revenu du terrain de course du cheval est assez abondant, il y aura un riche à dix millions(celui qui gagne à la première de la loterie) toutes les semaines au terrain de course du cheval, cela donne la stimulation à la vie des habitants, mais 80% du revenu énorme est remis au gouvernement de Hongkong comme frais du traitement de l’environnement écologique de Hongkong. Il n’est pas forcément d’établir le terrain de course du cheval pour la Chine, mais le fait que le département compétent de la construction écologique de l’Etat émette la loterie écologique dans le pays tout entier pour dédommager le manque des frais de maintenance de l’environnement écologique est aussi une bonne mesure.

9.4 Marché d’appel d’offre et de soumission des projets de travaux écologiques

Les projets de travaux écologiques nationaux, les projets de travaux écologiques locaux, ainsi que les droits de construction et d’administration de la forêt d’intérêt public devraient tous faire un appel d’offre public à toute la société. Les unités de la construction écologique vont gagner le droit de construction et celui d’administration après la concurrence équitable basée sur leurs propres forces techniques et économiques. La plupart des projets de travaux écologiques de notre pays sont effectués dans la forêt d’intérêt public, qui prend la satisfaction aux besoins du service d’intérêt public de la protection du territoire national et de l’amélioration de la situation écologique comme le principal. Différant de la forêt d’intérêt public, la forêt commerciale prend le marché comme guide, effectue l’exploitation ne dépendant que de soi, assume l’entière responsabilité des profits et des pertes, et prend le profit maximal comme l’objectif.

Par conséquent, la forêt d’intérêt public doit former le système indépendant et doit être séparée de la forêt commerciale, son droit de propriété doit faire partie directement du département d’administration de la construction écologique du gouvernement au lieu de faire partie à aucune ferme de reboisement. Car, si le droit de propriété de la forêt d’intérêt public fait partie d’une certaine ferme de reboisement, cette ferme de reboisement serait la seule unité chargée de la

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construction écologique et de l’administration de la forêt au lieu d’être l’un des soumissionnaires faisant la concurrence équitable dans le cadre de toute la société. Ce régime du droit de propriété sans concurrence et avec basse efficacité va empêcher gravement la disposition optimale des sources écologiques et la bonne qualité, la haute efficacité de la construction écologique. Il est à noter qu’on ne peut pas appliquer mécaniquement le mode de séparation du gouvernement et de l’entreprise, parce que la forêt d’intérêt public ne prend pas le rendement du profit comme le but, de plus, elle dispose de la non-compétitivité et le non-exclusif des articles publics. L’objectif de la nationalisation du droit de propriété de la forêt d’intérêt public consiste à briser les limites de la disposition du droit de propriété à l’aide de la force du gouvernement, et à optimiser la disposition du droit d’exploitation à l’aide de la force du marché pour chercher le bas coût de la politique d’intériorisation du bénéfice externe.

10 Politique d’instruction de l’environnement

L’instruction de l’environnement signifie le système de la règle de loi, qui fait l’analyse, la prévision et l’évaluation sur la politique élaborée, la planification, ainsi que l’influence de l’environnement probable après l’exécution des projets de construction et d’exploitation, propose des mesures à prévenir les mauvaises influences de l’environnement, effectue la surveillance de poursuite et l’administration de surveillance. Elle se trouve à la phase initiale dans le rapport de l’environnement et de la loi, cela manifeste pleinement le but de prendre la prévention comme le principal. Pour la politique et la planification concernant l’intérêt du public, il faut, avant les soumettre à l’agrément, tenir la réunion d’entretien, la réunion d’argumentation, la réunion d’audition ou adopter des autres formes pour écouter les conseils des unités concernées, des experts et du public.

Le régime d’évaluation de l’influence de l’environnement est à l’origine de la 《Loi de la politique de l’environnement de l’Etat》des Etats-Unis en 1969, il est appelé comme le régime de rapport de l’environnement. Ce régime, étant considéré comme support de la politique de l’environnement de prévisibilité et jouant un rôle clé pour transformer la pensée de l’administration de l’environnement, est la base d’effectuer le principe de prendre la prévention comme le principal. La《Loi de la politique de l’environnement de l’Etat》effectue l’évaluation préalable sur l’influence de l’environnement au cours de la formation des politiques d’Etat du gouvernement concernant l’environnement, elle rend cette évaluation préalable constituer un mode jugeant la politique publique, ainsi, elle est caractérisée par le fait que l’obligation d’exécution de l’évaluation préalable de l’influence de l’environnement est à la charge de l’organe du gouvernement de soi-même. Le 《Programme d’exécution de l’évaluation de l’influence de l’environnement》était adopté par le parlement au Japon en août 1984, plus de 20 groupes publics locaux ont stipulé les articles ou le programme d’évaluation de l’influence de l’environnement, selon lequel les projets d’exploitation principaux effectuent l’évaluation de l’influence de l’environnement. En comparaison avec le régime américain, il est pris comme un moyen d’autolimitation des entrepreneurs au lieu d’être effectué par le processus avec lequel l’organe d’administration décide des mesures politiques publiques lui-même, de plus il est devenu un régime en tant qu’un moyen

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avec lequel l’organe d’administration effectue la surveillance aux entrepreneurs. Dans la 《Loi de contrôle de la pollution de la Confédération》de la République fédérale d’Allemagne, il y a aussi la stipulation similaire concernant l’évaluation de l’influence de l’environnement. D’après le 49ème article, le gouvernement de canton a le droit d’interdire au moyen de la stipulation par l’ordre la construction des installations fixes spéciaux aux endroits ayant besoin de la protection spéciale pour éviter d’être pollués par l’air ou par le bruit de l’environnement ; Le gouvernement de canton a le droit de contrôler au moyen de la stipulation par l’ordre les régions où les influences nocives de la pollution d’air causée par les phénomènes météorologiques augmentent visiblement et les installations dans ces régions. Ce principe de la considération préalable est aussi exécuté par l’organe d’administration soi-même.

D’après les expériences et les méthodes intérieures et extérieures, la politique de l’instruction de l’environnement devrait élargir le domaine d’évaluation de l’influence de l’environnement de l’évaluation simple des projets de construction à l’évaluation des mesures politiques et des planifications ayant l’influence sur l’environnement. L’instruction de l’environnement a une signification importante pour effectuer la stratégie du développement durable et résoudre à fond les problèmes de la pollution et de la destruction de l’environnement, en exerçant une influence importante pour la scientification de la décision du gouvernement.

11 Politique d’authentification de l’environnement

L’authentification de la forêt est un régime de marché et un moyen posé pour résoudre le problème de la forêt du monde et réaliser l’exploitation durable de la forêt, elle est l’évaluation d’ensemble sur l’exploitation durable de la forêt d’une unité d’exploitation de la forêt ou de cette région faite par la troisième partie indépendante, pour vérifier si l’exploitation de la forêt de cette unité ou de cette région est conforme au principe et à la norme du développement durable, en étant aussi le processus d’accorder le certificat. Ces dernières années, la recherche et l’élaboration de la norme et du système d’indice de l’exploitation durable de la forêt sont devenues les efforts communs de la communauté internationale. Sous les efforts des organismes non-gouvermentaux, le principe général de l’exploitation durable de la forêt est divisé davantage en normes concrètes, qui travaillent sur l’authentification de la forêt en adoptant le principe du libre consentement et le régime de marché.

Au fait, en tant qu’un régime de promouvoir l’exploitation durable de la forêt, L’authentification de la forêt est posée et a développé peu à peu dans les années 90 du 20ème siècle quand les organismes non gouvernementaux de l’environnement et les organismes civils ont trouvé que la règle gouvermentale n’arrive pas à améliorer l’exploitation de la forêt, et que les organismes gouvernementaux internationaux résoudrent inefficacement le problème de la forêt, ainsi que le commerce des produits sylvicoles ne peut pas approuver d’où viennent-ils-leur produits. Autrement dit, L’authentification de l’exploitation durable de la forêt est née au fur et à mesure que l’homme fait“l’étiquette écologique”pour les produits de consommation. Les“consommateurs verts”ayant la conscience de l’environnement assez forte espèrent que les produits de bois qu’ils ont acheté viennent des forêts de l’exploitation durable, et que le processus total de la production,

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le façonnage, et la vente est conforme au principe du développement durable, c’est la force motrice principale qu’élargit peu à peu l’influence de l’authentification.

L’authentification de la forêt a offert l’outil de renforcer l’exploitation et l’administration pour l’entreprise. Le fait que l’entreprise possède un bon système d’exploitation de la forêt est la condition la plus importante pour effectuer l’authentification de la forêt. D’après la demande de l’authentification, l’entreprise peut introduire les systèmes d’administration et d’exploitation avancés, élever le rendement de production de l’entreprise, et améliorer davantage l’état d’exploitation et d’administration de l’entreprise. Selon l’évaluation des experts, si l’on adopte actuellement le bon régime d’exploitation de la forêt pour les forêts de production du bois de 100 millions hm2 dans notre pays, la quantité de mise en réserve en moyenne est probable d’être élevée de 92m3/hm2 actuel jusqu’à 115~120m3/hm2 , plus la quantité de croissance annuelle 3%, notre pays sera capable de satisfaire à la quantité de besoin actuelle du bois. Ce qui a une signification importante pour protéger la forêt naturelle et les sources forestières, protéger la multiplicité des êtres vivants, et réaliser l’équilibre d’offre et de demande du bois.

L’authentification de la forêt sera encore l’un des outils efficaces qu’exploitent le marché les entreprises chinoises. Actuellement, aussi bien dans le marché international que dans le marché national, la conscience de l’environnement des consommateurs est élevée sans cesse, la consommation verte est déjà devenue une mode, cela manifeste la civilisation et l’éducation morale des consommateurs, marque aussi le niveau de la vie de bonne qualité. Pour les consommateurs, le fait d’acheter le bois et les produits de bois ayant été authentifiés est un choix actif pour protéger la forêt, protéger le système écologique de la forêt, protéger la valeur d’amusement de la forêt, maintenir l’eau et le sol ainsi que les endroits où vivent les animaux sauvages. Actuellement, les normes de la série IS014000 et de FSC d’usage courant international peut éliminer les obstacles de protection de l’environnement des différents pays du monde, le développement du commerce extérieur fera bénéficier tous les partenaires de commerce. Bien que la conscience de l’environnement de la plupart des consommateurs dans le marché national ne soit pas forte, il est déjà une tendance que l’homme attache de l’importance de jour en jour au problème de l’environnement, et que la conscience de la protection de l’environnement sera renforcée grandement. Ces phénomènes montrent que le développement du marché sensible de l’environnement international fait à la fois le défi et l’opportunité pour l’exportation des produits sylvicoles de notre pays. L’authentification de la forêt effectuée dans notre pays sera favorable à garder et à exploiter les parts de nos produits sylvicoles et surtout des meubles dans les marchés sensibles européens et américains.

Ainsi, aussi bien sur le plan de l’exploitation de la forêt, du commerce des produits sylvicoles que sur le plan de l’environnement et la société, l’authentification de la forêt a une signification de réalité très importante pour résoudre les problèmes existants de notre sylviculture, protéger les sources forestières, et réaliser le développement durable de la sylviculture.

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12 Politique du commerce de l’environnement

Sous le contexte du développement global de l’économie, l’influence du commerce et surtout du commerce international sur l’environnement ainsi que le fait comment résoudre le problème de l’environnement avec le moyen du commerce sont déjà devenus un problème important global.

Le commerce et l’environnement ont un lien de double sens. D’une part, le commerce pourrait exercer l’influence négative et directe sur l’environnement, d’autre part, le commerce pourrait exercer aussi l’influence favorable et manifeste sur l’environnement. L’existence et l’élargissement du commerce est aussi un mode ou un moyen important pour résoudre le problème de l’environnement. Par exemple, la Convention de Montréal est un modèle d’appliquer avec succès le moyen de commerce pour protéger l’environnement global. Du fait que le commerce international exerce une influence si importante sur l’environnement et que le pays en voie de développement telle que la Chine a encore un grand espace pour développer le commerce international avec l’accélération du processus global de l’économie, le fait comment élaborer la politique du commerce favorable à la protection de l’environnement est très important.

La convention générale douanière commerciale attache de l’importance au rôle de la protection de l’environnement de la politique du commerce. Le 20ème article de la《Convention générale douanière commerciale》stipule : au cas où les mesures exécutées ne constitueraient pas la décision subjective ou le traitement de différence irrationnel ou la limite sur le commerce international sous

une autre forme, il est permis d’élaborer des mesures suivantes :○1Les mesures nécessaires pour assurer la vie ou la santé de l’humanité, des animaux et des plantes ainsi que celles correspondant

aux mesures de limiter la production et la consommation du pays ;○2Les mesures concernées pour protéger efficacement les sources naturelles épuisables. Du point de vue de la politique du commerce du développement durable, elle comprend principalement le contenu suivant :

Tout d’abord, pour réduire l’exploitation excessive des sources causée par le commerce, surtout au cas où le commerce des produits de sources et des produits possédant le bas niveau technique dans les pays en voie de développement occuperais une position dominante, la politique de commerce devrait encourager les entreprises à adopter les techniques avancées, à faire tout leur possible pour développer les produits de haute valeur additionnelle, à essayer de réduire l’exportation des produits de sources afin de réaliser à la fois l’augmentation de volume du commerce et la protection des sources.

En suite, il faut adopter une certaine norme et standard de produit pour contrôler l’influence de l’environnement produite au cours de la consommation des produits de commerce à l’intérieur du pays, telles que les exigences pour l’évacuation de l’air de serre du produit et l’évacuation du chlore etc. L’exportation des produits dépend principalement s’ils peuvent satisfaire aux demandes des normes de l’environnement de ces marchés. Le résultat logique de cette politique de commerce fait les producteurs augmenter sans cesse la capacité technique de la protection de l’environnement et maintenir la capacité concurrentielle du marché. Evidemment, il faut s’opposer que certains pays développés installent de nouveaux obstacles de commerce à travers établir une

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norme de l’environnement trop sévère pour les produits de commerce, empêchent le commerce international normal afin de protéger l’intérêt des entreprises de leurs pays.

Enfin, il faut interdire ou limiter sévèrement le commerce des produits concernant les espèces étant près de disparaître ou menaçant la capacité de régénération des sources régénérées, tels que le commerce de l’ivoire, le commerce des animaux et des plantes précieuses, pour assurer la multiplicité des êtres vivants dont dépend le développement durable. De plus, il faut accorder de l’importance à la valeur écologique de l’exploitation des sources dont dépendent les produits principaux du commerce, pour déterminer raisonnablement “la quantité de production et la quantité de commerce durable”; Il faut faire l’évaluation de l’influence de l’environnement avant la négociation du commerce et l’exécution de la convention, si l’on trouve la destruction grave de l’environnement, il faut prendre des mesures réparatrices. Sous la condition du commerce bilatéral ou multilatéral et au cours des négociations du prix des produits, il faut prendre en considération la protection de l’environnement, surtout les pertes de la destruction des sources ou de la pollution de l’environnement produites probablement au cours de la production des produits, pour maintenir les intérêts de la protection de l’environnement et du développement économique des pays d’exportation des produits, et surtout des pays en voie de développement.

13 Politique de l’émigration écologique

L’émigration écologique signifie que les paysans ayant les mauvaises conditions de survie dans la région de l’écologie faible sont placées à la terre étrangère. Après la remise du champ labouré, l’exploitation du nouveau champ labouré est l’une des méthodes pour résoudre le problème de survie des paysans, mais l’élargissement du champ labouré est très limité, et l’exploitation durable du nouveau champ labouré dans les régions ayant les mauvaises conditions naturelles n’est pas pratique, ainsi, il faut chercher la nouvelle direction du développement. Proposons le gouvernement à soutenir activement les projets secondaires et ceux d’industrie de non-produit sylvicole aux environs de la région de l’écologie faible ou de la région du noyau de l’écologie, et à résoudre en priorité le problème d’emploi des émigrés de l’écologie pour assurer le rétablissement du système écologique de la forêt dans la région de l’écologie faible.

14 Conclusion

La forêt tropicale occupe plus de 40% de la surface de la forêt globale, sa structure de constitution est la plus complexe, sa multiplicité des êtres vivants est élevée, elle est l’un des systèmes écologiques possédant de multiples fonctions et de plusieurs valeurs, aussi le support important pour maintenir l’équilibre écologique du cycle des êtres vivants, elle est déjà devenue l’un des points chauds concernant la recherche de l’influence de la forêt tropicale sur l’environnement global dans le monde actuel. Les sources des forêts tropicales chez nous ne sont pas nombreuses, dispersées principalement dans la région de Hainan, Yunnan etc., mais elles représentent le type spécial de passage de la forêt tropicale à la forêt subtropicale du monde, de plus, cette région dipose de 25% des espèces du pays tout entier, et les types des systèmes écologiques occupent 25.8% de tous les types des systèmes écologiques du pays tout entier Avec le développement à

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grande vitesse de l’économie sociale, la surface de la forêt tropicale diminue de jour en jour, de nombreuses espèces des êtres vivants disparaissent, l’environnement est détérioré, les catastrophes naturelles s’aggravent sans cesse, cela exerce une grande influence sur l’environnement de survie de l’humanité et sur le développement de l’économie sociale. Donc, il est nécessaire de faire la recherche sur le système de la politique de l’environnement de la forêt tropicale de notre pays, cela constitue une partie du plan de développement durable de la forêt tropicale globale. La conclusion essentielle des recherches présentes est comme suit :

(1) Il faut coordonner le rapport entre l’économie sociale et l’environnement naturel pour le développement durable de la forêt tropicale Le développement durable est un concept synthétique concernant l’économie, la société, la culture, la technique, ainsi que l’environnement naturel. Posée du point de vue de l’environnement et des sources naturelles, elle est une stratégie concernant le développement à long terme de l’humanité. Ce n’est pas la continuation du temps et de l’espace au sens commun, il souligne spécialement l’importance et la nécessité de la capacité de support de l’environnement et de l’exploitation éternelle des sources sur le processus de développement. Son contenu essentiel comprend les trois aspects suivants : le développement durable encourage la croissance de l’économie, la marque du développement durable est l’exploitation éternelle des sources et le bon environnement, l’objectif du développement durable est de chercher le progrès total de la société.

(2) Création du système du droit de l’environnement Le droit de l’environnement est le sujet des relations de la loi de l’environnement, en jouissant des droits essentiels du bon environnement de vie convenant à la santé ainsi que de l’utilisation raisonnable des sources de l’environnement, il est un nouveau droit essentiel de l’homme, et le droit de survie est son noyau. Le droit de l’environnement est le résultat de coordonner totalement la relation entre l’humanité et l’environnement à l’époque de la crise de l’environnement, il doit comprendre le droit d’administration de l’environnement de l’Etat et le droit essentiel de l’environnement du citoyen. Du fait des facteurs historiques et nationaux, le droit de l’environnement chez nous prend le droit de l’environnement d’Etat comme le principal depuis longtemps, il est en état déséquilibre. Du point de vue des exigences objectives du développement de la construction du pays gouverné par la loi et de la construction du système de loi écologique, la création du droit de l’environnement du citoyen dans notre pays peut être combinée perfectionnement avec le droit des biens de la loi civile, et le droit de l’environnement peut être combiné plus universellement avec la loi du droit de l’objet pour élever son degré de législation.

(3) Elaboration de la politique de comptabilité de l’environnement de la forêt La construction du système de comptabilité de l’environnement de la forêt et la publication des informations écologiques seront favorables à la construction de l’environnement de la forêt tropicale dans notre pays, à limiter l’action de destruction sur l’écologie, et à promouvoir le développement durable de l’environnement de la forêt tropicale. Le but principal de la politique de comptabilité de l’environnement de la forêt est d’offrir un concept universel et un cadre de comptabilité, elle peut être destinée à établir une base des données de l’environnement et de

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l’économie, analysant et évaluant l’état de l’environnement forestier. L’existence de cette base des données est la condition préalable pour faire la décision et la politique correcte et raisonnable. Ce système de comptabilité aura 4 indices : premièrement, la valeur globale de la production intérieure (GDP) ; Deuxièmement, NDP1(NDP traditionnel),soit NDP1 = PIB traditionnel- capital fixe ; troisièmement, NDP2,soit NDP2 = NDP1-la consommation de l’environnement(+ le bénéfice de l’environnement d’augmentation) ; Quatrièmement, NDP3,soit NDP3= NDP2 -les frais de protection et de prévention de l’environnement. Tel est le sens de la valeur globale de la production intérieure “vert.”

Pour réaliser cet objectif, il faut étudier et élaborer le plutôt possible la méthode de comptabilité de norme publique de la quantité physique et de la quantité de valeur de la rentabilité écologique de la forêt, afin de former le système de comptabilité de comptabilité de la valeur écologique de la forêt au niveau microscopique.

(4) Exécution de l’intervention gouvermentale efficace de l’intériorisation du bénéfice externe La forêt tropicale chinoise a subit des destructions graves dans les quelques dizaines années passées, cela manifeste principalement sur le plan de l’abattage excessif de la forêt, ainsi que de la transformation de la forêt naturelle tropicale de grande surface en forêt artificielle unique, la multiplicité la plus précieuse de la forêt tropicale est détruite gravement. Dans la province de Hainan, il y a plus de 200 espèces qui sont près de disparaître, certaines espèces ont déjà disparu. Donc, il faut effectuer forcément l’intervention efficace du gouvernement pour réaliser le développement durable de la forêt tropicale. Le gouvernement peut dédommager raisonnablement la construction écologique par les moyens tels que la subvention du bénéfice écologique de la forêt, les droits écologiques de la forêt, l’intérêt d’allocation, la réduction des frais des droits, et l’exempt de la remise du profit etc., pour transformer l’extériorité économique de la construction écologique en force motrice de l’économie interne de l’unité de la construction écologique. La norme raisonnable de dédommagement de la rentabilité écologique de la forêt doit être établie sous la condition de l’économie stable du système écologique de la forêt, soit la norme de dédommagement de la rentabilité écologique de la forêt doit être supérieure au coût d’exploitation de la forêt et au profit de vente du bois. Evidemment, la norme concrète devrait encore être réglée d’une façon appropriée selon le coût de production et le profit de vente du bois de différentes régions et avec la situation du développement économique. En général, le coût d’exploitation de la forêt dans l’Ouest de notre pays est relativement élevé, et le profit de vente du bois dans l’Est de notre pays est relativement élevé.

(5) Construction du marché de l’environnement de l’intériorisation du bénéfice externe Dans l’ensemble, l’extériorité de l’environnement peut provoquer que le marché ne fonctionne plus, c’est la raison pour laquelle forme la base logique de l’intervention du gouvernement, mais cela n’exclut pas de disposition efficace de certaines sources de l’environnement intégrées dans le marché. Par conséquent, la création du marché de l’environnement doit aussi être intégrée dans la politique macroscopique du gouvernement, le gouvernement devrait établir le système du marché qui peut éliminer l’échange du droit de propriété de l’extériorité et l’échange du permis. De plus,

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on peut aussi créer le marché de l’appel d’offre et de la soumission du projet écologique pour diminuer le coût d’échange et le coût d’aménagement de l’environnement.

On voit par-là que la conception de la politique de l’environnement de la forêt tropicale est un travail concernant beaucoup de choses, il faut faire de nombreuses enquêtes et analyses pour être hautement efficace et juste. Mais en tout cas, l’établissement de la politique de l’environnement de la forêt tropicale basée sur l’intériorisation du bénéfice externe va offrir des moyens efficaces continuels économiquement et écologiquement pour l’exploitation durable de la forêt tropicale, seulement les développements continuels respectifs de l’économie et de l’écologie pourraient constituer finalement le développement durable de l’ensemble de l’humanité.

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Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage Source Usage SourceA B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

1.Actifs non finan. 1 1184.22 671.55 59.68 48.56 174.75 358.19 1776.83 894.86 1776.83

1.1Actifs produc. 2 1168.78 656.11 59.68 48.56 166.07 351.38 1745.91 870.74 1745.91

dont:coultivés 3 46.57 46.57 0.00 0.00 26.20 20.52 93.29 72.77 93.29

terrains 4 11.21 11.21 0.00 0.00 6.30 4.94 22.45 17.51 22.45

bois 5 35.36 35.36 0.00 0.00 19.89 15.58 70.84 55.26 70.84

1.1.1Actifs immobilisés 6 744.37 491.05 54.29 44.31 149.57 313.21 1261.44 684.93 1261.44

dont:encours 7 88.15 73.39 6.41 5.29 3.85 0.00 98.41 82.53 98.41

cultivéé 8 21.18 21.18 0.00 0.00 11.91 9.33 42.42 33.09 42.42

terrains 9 7.06 7.06 0.00 0.00 3.97 3.11 14.15 11.04 14.15

bois 10 14.11 14.11 0.00 0.00 7.94 6.22 28.27 22.05 28.27

1.1.2 Stock 11 222.43 106.83 0.00 0.00 14.49 34.03 270.96 121.33 270.96

dont:produits finals 12 57.00 16.00 0.00 0.00 0.00 5.01 62.01 16.00 62.01

encours cultivés 13 25.39 25.39 0.00 0.00 14.28 11.19 50.87 39.68 50.87

terrains 14 4.14 4.14 0.00 0.00 2.33 1.83 8.30 6.47 8.30

bois 15 21.25 21.25 0.00 0.00 11.95 9.37 42.57 33.20 42.57

1.1.3 Autres actifs 16 201.98 58.23 5.39 4.25 2.00 4.14 213.51 64.48 213.51

dont: non corporels 17 67.99 44.45 1.79 0.00 0.00 0.00 69.78 44.45 69.78

1.2 Actifs non produc. 18 15.44 15.44 0.00 0.00 8.68 6.80 30.92 24.12 30.92

1.2.1 forêts 19 15.44 15.44 0.00 0.00 8.68 6.80 30.92 24.12 30.92

terrains 20 0.86 0.86 0.00 0.00 0.48 0.38 1.73 1.35 1.73

bois 21 14.58 14.58 0.00 0.00 8.20 6.42 29.20 22.77 29.20

1.2.2 Autres 22 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

2.Actifs financ.et doits 23 785.87 1319.31 399.75 630.60 706.65 1105.90 563.69 793.57 67.99 54.57 517.95 31.47 2078.46 2511.25 1031.43 1478.74 594.47 161.86 2672.93 2673.11

2.1intérieurs 24 785.87 1319.31 399.75 630.60 706.65 1105.90 563.69 793.57 67.99 54.57 517.95 30.23 2078.46 2510.01 1031.43 1478.74 593.23 161.86 2671.69 2671.87

2.2Extérieurs 36 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.24 0.00 1.24 0.00 0.00 1.24 0.00 1.24 1.24

3.Valeurs nettes 37 0.00 650.78 0.00 440.70 0.00 -339.57 0.00 -181.32 0.00 188.17 0.00 844.67 0.00 1344.04 0.00 447.55 0.00 432.61 0.00 1776.65

4.Actif total,doit et valeur nette 38 1970.09 1970.09 1071.30 1071.30 766.33 766.33 612.25 612.25 242.74 242.74 876.14 876.14 3855.29 3855.29 1926.29 1926.29 594.47 594.47 4449.76 4449.76

bilan de province de HainanUnité:100 millions de yuanformulaire 8-1-2(ressources forestières sont calculées selon le prix du marché) 31/12/2000

Code Entreprises non financifres Institutions financières

TotalEntreprises dom. Institutions dom. Unités domaniales

Gouv. Familles Total d'intérieur provincial Extérieur

provincial

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ITTO FD 39/98 rev. 2 (M) Publication .( ^'I^I^\^I^^**^I;t;^:;^i^) ^. I^I^11^;^7^I^I^^t 2002(^**:q;13^Ifrf^I^^^;:) ^. I^I*:I!^:;^7^I^I^*t 2002(^**i;5:1^I^$;: (J:^), I^i^7^';^; 3j^^I^^^ ^^^!. GDP ^^:^^. i^!^)

^. I^I*:11;^I^7^ I^ I^*t 2005

<^**^;5:1^t^;$;: (1<^), ^iX^21^: *^^, L*:^:^I:) ^. I^^I^t^7^!^I^*t 2004(TRO"CALFOREST ENV^RO"MENTAL RESOURCESOFCHl"A)

Chinese Academy of Forestry/, TT0, 2002, Beijing(FOREST ENV^RO"MENTALVALUEACCOU"TING>

Chinese Academy of Forestry I^TT0, 2002, Beijing(Valuation and Green Accounting Of Tropical Forest Assets >

Chinese Academy of Forestry 11TT0, 2005 , Beijing<Evaluation et coinptabilit6 des actifs des forets tropicales>

ACad6mie Foresti6re de Chine I^TT0, 2005, Beijing

(EVALUAC^ONYCALCULO DELOS BENES FORESTALES)

Chinese Academy of Forestry JITT0 , 2005 , BEIJING

,

.

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Contact address:Mr. HOU Yuanzhao

Chin se Academy of ForestryBeijing I 0009tChina

Tel: 8 10 6288 9731

Fax. 1062 84836E-mail h. .y'^"ha I' ^3. ne

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