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CO:il:ŒNTAIRES SUR LA NOTE I NTI TULBE
REALISATIOt~ AGRI COLES ACTUELLES DANS LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
•==··=====-···-· ---* * * * * *
La note intitulée "réalisations agricoles actuelles dans
la vallée du Flouve Sénégal" cons t itue une descr i ption schémati que
des aménagements ou des réalisations effectuées ainsi que des
résultats obtenus. Il est nécessaire d ' y abouter certains commen
taires pour permettr e de compr endre les raisons qui se sont op
posées à une mise en valeur rapide de ces r éalisations .
1 - Organisation autonome de la vallée (21)
Les cuvettes de l ' O.A.V. sont , à par t Guédé , de nouveaux
aménagements qui présent ent tous certains défauts
i) l'importance des digues de ceinture par rapport aux super
ficies cultivables et cultivées (tableau 1 et 2 de l a note en question) .
Ces digues sont t out au long de l a saison sèche traversées quotidi en
nement par les troupeaux qui v i ennent boire au fleuve - parfois sur
p lus i eurs centaines de mètres on voit les saignées provoquées par l es
passages du bétail , qui vont sc renouveler jusqu ' à l a saison des plui es
Ces passages de troupeaux n'incitent pas les cult i vateurs à entretenir
les digues avant l'hivernage. Les réfections qui aurai ent dû etre
faites apr ès la décrue avec de l a terre encore humide, seront alorn
effectuées rapidement (cultures de diéri 1 pr éparat i on du sol pour l e
riz à faire en même t emps ) ct sans contrôle t echnique suffisant .
Cette remarque concerne également l es diguettes i ntéri eures
• •• j ••.
- 2 -
ii ) les aménagements de l'O.A. V. ont été conçu pour r etenir l es
eaux de crue jus~u ' à une cote dépassée une année sur 10. Cet te cote a été
atteinte en 1961 et 1964, depass ée en 1965. En 1968 la crue a été trop
f ai ble pour per me·Gtre une r écolte . Les culti vateurs sont suffisamment pers
picaces pour se r endre compte des risques courrus même s i l ' entr etien des
digues est fJit au noment voulu et d ' une f açon convenable.
iii) l ' e_:ploi t a tion se f ait avec dis t ribution des parcelles au
hasQ.rd . Les cultivc,teurs ne peuvent se p l a indre à personne si l ' eau n ' at",,:ü!1~
pas l eur p=:.rcelle 0 ..1 s i au contraire il y en a trop (part i e basse des cuvctGes
Par contre ce systè.ne présente le déf;J.ut grave de ne pas i nciter à f é'.ire une
bonne cul t ure : s ' il ne sait pas sur quelle p~celle il sera l ' année suivantJ,
l e cult i vateur sai t au moi ns qu'il ne ser a plus sur celle qu ' il occup3 cct"e
année. I l ne f ai t p~s a lors l' entr etien des cultures comme i l le devrai t
(desherbage) ni aucune amé liorat ion.
i v) l a 'l.tstribution des semences s e Ld t souvent tard , et les cul
·ü vd.teurs se plai ;, 1ent de leur qualité : elles cont i enncm; du riz rouge en
assez forte proportion et s a lis s ent l es t erres . Ce f ai t est confirmé p~r le
fait que la S . A. ~.D. qui manque de s emences pour l a cultur e de 19ô9 a pré
~éré acheter l a r < colte du colonat de Ri chard- Toll , plutôt que de s ' adresse~
à l ' ONCAD qui liv~e habituellement les semences aux cultivateurs des cu7ettes
:le l ' O. A. V.
v) l 'insuffisa nce de l ' encadrement est manifeste à l' O.A.V. Le
.)irecteur, i ngérnour des travaux agricoles , est l e seul technici en , il r éside
à Saint-J~uis . Ij peut trouver assistance aupr ès des ser vi ces d ' encadrement
comme les c .ntrec d ' expansion rura l e , mais c eux- ci ne peuvent considér er
l'O.:\ . V. que cor.11c une partie de leurs ac ti vi tés .
• • • ; • 0 0
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Il aurait été , dans la période de démarrage , indispensable d ' avoir un enca
drement techniqua suffisant, et pas seulement agricole : à t i t r e d' exempl e ,
des défrichements effectués à la main par cer tains coopérat eurs l ' ont ét é
da ns un endxoit où l ' eau ne peut parvenir qu ' apr ès creusement d 'un canal
assez l ong, et qui u été trouvé t rop onéreux . Un agent des travaux publics
o.vec un appar eil de topographie aurait pu éviter c e travail i nut ile , otl
l ' orienter vers un aut r e emplacement.
vi) Au cours des campagnes 1962- 63 , 1963- 64 , 1964- 65, 1965-66 , les dépenses effect uées pa r le gouvernement s énégala is en mai n-d'oeuvr e per
manente et temporai re pour l ' entretien des ouvrages , des digues , des
diguettes ont été de 137.816. 596 F CFA auxquelles il f aut ajouter 38. 000. 000
ver sés en 1965- 66 une entreprise pour l a r éfect i on de certa ines di gues . Le
revenu tiré par l t3 cultivateurs de l ' entretien des digues e t des diguet tcs
étai t ainsi nette~ent supérieur à celui obtenu de l a culture de ri z : po~~
l es mêmes années le revenu brut tota l a été de 11 0. 720.000 dont il f nut
déduire l es s emences, l es frais de l~bour , les engra is.
Les villages intéressés avai ent tout de suite r econnu l ' i ntérêt
de cette f açon dt f .... ire , bien que des licenciements ou des r ecrut ements dus
à des r a isons aui res que l a qualit é du travail aient pu cré~r cert~ines
r ancoeurs : à Sa ldé , dès l ë:. campat:>'ne 1965- 66 certains cultiv2.teur s n ' ont p p,a
voulu pratiquer la culture du riz .
Pour l a campagne 1966- 67 l ' O.A. V. voulu changer de mét hode et
inciter les gens à travaill er bénévolement à l ' entret ien. Sur l es 23 c~o)é
ratives , un cert ~in nombr e refusa de parti ciper : 2 en 1966- 67 , 4 en
1967-68. Comme on no l eur a pas att ribué de parcelles dans les
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cuvet tes, de nouvelles jalousies ont été créees. En outre des dissens
sions pouvaient exister déjà à l'intérieur des villages ou entre vil
lages apres les ruptures dos digues de Saldé et de Pété- Galoya l e
bruit a couru que les ruptures avaient été provoquées volonta irement,
il y eu même des arrestations : l es cuvettes enuiguées par ces aménage
ments étaient , auparavant , cultivées en sorgho de décrue et elles
r egroupent le plus grand nombre do coopér atives : 6 à Saldé, 8 à
Pété- Galoya.
vii) ;1algré tous l es fact eurs défavorables l a population a, dans
son ensembl e , compris l'intérêt de la riziculture. Certains villages ont
même, par l eurs propres moyens et avec l ' aide de l ' Inspection de
l'Agriculture , aménagé de petites surfaces : par exemple , à M'Bane,
120 hectares ont été endigués dont 75 sont cultivés tous l es ans . La
p!'cmière digue a été construite à la main pour permettr e la culture sur
14 hectares. Elle a été prolongée ensuite mécaniquement pour endiguer
50 , puis 120 hect ares gr~ce au produit de la taxe régionale.
Le labour sc fait maint enant au tracteur bien que le terrain
soit assez léger : l es parcelles sont de 0 , 25 ha par famille.
viii) Il faut remarquer, dans toutes ces réalisations , l' exigui té
des parcelles i ndividuelles. Il es t possible pour un cul tivateur d ' entre
tenir cette sur face de riz tout en continuant ses cultures d ' hivernage
ou de décrue. L' extension des surfaces cultivées e n riz risque de provoquer
des goulots d' étranglement : préparation du sol, s emis du riz et désher
bage à faire en même t emps que les binages des cultures d'hivernage.
Récolte du riz à la f aucille (3 s emaines à 1 mois de travail/ha) à f ai re
au moment des binages des cultures de décrue .
0. 01 ••••
- 5 -
ix) Les cultivateurs de l'O.A.V. connaissent les méthodes
d'exploitation du colonat de Richard- Tell et de la SAED et se rendent
compte qu'ils sont défavorisés par rapport aux cultivatuurs du delta .
Les termes de comparaison sont faussés car le travail du sol au trac
teur n'est pas facturé à leur prix de revient réel , et les subven
tions du Fonds I·iutuel de Développement Rural aident encore à payer
ces dépenses . On peut penser que le Fonds I.iutuel de Développement
Rural utiliserait plus judicieusement ses ~rédits en augmentant l a
sécurité des aménagements plutôt qu'en aidant une culture motorisée
tant que l es superficies par travailleur restent faibles et que cette
motorisation entraîne des import~tions de matériel, de carburant de
l ubrifiants et des sorties de devises .
2 - La Société d'hDénagement et d'Ex~loitation des terres du Delta. (2.2)
i) l' extension r apide des sur.faces cultivées a nécesbité
la venue de cultivateurs originaires d ' autres régions. Un tiers environ
des cultivateurs sont nouvellement installés . Pour trouver un nombre
suffisant de cultivateurs on l eur a fait des promesses : logement,
déla is pour l e paiement des labours et des engr~s etc ••• Les logements
en question Ge sont révélés mal adaptés aux habitudes familiales et
au mode de vic des cultivat0urs, aussi bien que peu rés i stants aux
intempéries. Les gens n'ont p~é que l a première annuité.
ii) l es structures sociales auxquelles l es populations étaient
habituées ont été disloQUées lors des nouvelles installations et, sauf
dans certains cas où l e président de la coopérative a un ascendent
suffisant , de nouvelles structures ne sont pas encore établies . Les
cultivateurs inoccupés une partie de l'année qui ttent le village.
Il f aut pour l es stabiliser une deuxième récolte ou une autre culture
permettant d' étendre l e temps d ' occupation dans l ' année.
• • a 1 • • •
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Ceci a été essayé sur quel ques hectares, avec succès, grâce à une
culture de toma~es pour l a conserverie.
i ii) La SAED effect ue au tracteur l es trava ux du sol , une partie
de l a récolt e s e f ait grâce à des moissonneuses batteuses louées à la
S. D.R. s . , l es cul tivateurs n ' ont plus alors qu ' à fai r e l e s emis à la
volée ? et à effectuer un désherbage dont ils n'ont pas encore compri s
t out l ' intérêt. Il est encor e trop tôt pour tirer des conclusions
de l a mise en valeur du delta . Cependant cett~ habitude de la moto
risat l on, qui ce l te cher dans un système de cul ture encor e aléatoire ,
r entre dans l es habitudes des cultivateurs et grève lourdement l eur
exploitation.
iv) A ~art certaines coopératives , l'endett ement est habi
tue llement très important : compte non t enu deL loyers i mpayés , l c
montant global des endettemonts des cultivateurs de la SAED s e mont e
actuellement à environ 210.000.000 de francs. Il f aut y ajouter les
crédits de campagne 1969- 70 , de l ' ordre de 90.000.000. Sur la r écolte
à venir l ' endettement correspondra on moyenne à 1T, 5 de paddy par
hectare . Un mo~atoirc va être demandé à la Banque National e de
Développement i u Sénégal, pour répart ir cet endettement sur plus i eur s
années , mai s il r eprésente cependant un très lourd handicap. Une
part i e de cet arriér é est dû à l a crue trop f aible en 1968 , ct pour
que l ques coop·~ratives , à des ruptures dG digues l es années pr écédentes
ma i s , pour l a plupart, l es dGt t es n' ont pas été r emboursées a lors que
l es cultivato~s auraient pu l e f aire , s'ils n' ava i ent pas vendu l eur
riz à l' extér ieur. Il est indispensable , dans ces cas , de pr endre des
mesures s évères pour éviter une dégr adation de l' ét at d ' espri t qui
amèner a i t t r ès vito l' en~emble dos coopérateurs à r efuser do payer
l eurs r edevances.
. .. 1 ...
- 7 -
v) l' endiguement du delta et l'aménagement des cuvettes
pour la riziculture diminuent l es terrains de parcours et les pâtu
rages de saison sèche utilisés par les t r oupeaux transhumants qui
seront obligés de se déplacer vers d ' autres régions ou de disparaître ,
et ccci , au moment où le ramassage du lait est organisé le long de
la route St- Louis- Rosso pour appr ovisionner l a laiterie de Saint- Louis.
3 - Le Colonat de Richard- Tell (2.3.2.)
Malgré l e manque d ' entretien du drain il semble quo l'éva
cuation de l' e~~ s~ ferait mal , ce serait donc à cause de son inef
ficacité que l e drain aurait été abandonné par les colons , alors
qu'au début un programme d ' 0ntrctien avait été établi , avcc amend0 pour
les colons qui ne participai ent pas à cc programrne.
L' enc•drcment dense des colons , le bon fonctionnement de l a
coopérative dû à la présence au conseil d'admiristration de gens capa
bles ont , que l-1ues années , permis aux cultivateurs d'apprendre la
culture du riz ct de comprendre l'intérêt d'un bon entretien qui
n'était pas f ait d~ns les premiers t~p9.
Cependant la cul ture du riz n ' occupe qu ' une petite partie
de l' année , d 'autant plus que l e travail du sol et l a moisson sont
motorisés. Le.; cultivateurs nu s c sentent pas tenu de r ester sur plac8 ,
ils ont d'autres cultures (culture~ d'hivernage ct de décrue dans
leur village d ' origine par exemple) ou des activités extéricur~s .
En outre, il l eur a été interdit d ' avoir sur place le moindr 0
él evage car .eur village est installé à l'intéri eur du casier. Les
colons ont obtenu maint enant l' autorisation de s c déplacur auprès
de l a route de St- Louis- Rosso , ce qui permettra l e petit é levage
de case qui est coutumi Jr. Ils demandent une école ct un dispensaire •
• • • ; 0 ••
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Ces constructions augmenteraient sens doute le nombre des sédentaires , mais
la mesure l a p lus efficace serait de permettre une deuxième culture, riz
ou mar~îchage, sur les p~rcelles .
Les dem~~des d 'installation sont nombr euses (plusieurs c entaines)
ce qui mont re l ' inüérêt des populations pour cet t e formule , qui pr~s ente
toute sécurit é pour le cultivateur .
4-~el-Barka (3.2. )
L' aménagement réalisé en 1963 , qui n ' a pas donné entière s a tis
faction, l ' encadrement, rendu difficile par l ' isolement du péri mèt r e en
hivernag e et pendant l~ crue , semblent avoir ent raîné plus de r etards ct
de di fficultés de .üse en valeur que l~ présence dans l e même périmètr e des
deux ethnies maure et toucouleur.
Les surfaces cultivées augmentent depuis 1965 si l ' on t i ent compte
de l e double cult ~re de maï s effectuée en 1967-68, la crue except ionne l le de
1968 ayant rédui t les surfaces cultivées et n ' ayant pa s permis une r éser ve
suffisa nte·pour une deuxième culture.
Si le périmètre demande ~ncore certaines améli orations , l a popu
lation intéressé~ semble disposée mai ntenant à travailler et entret enir l es
cult ures mai s e lle est encore loin de gér er e lle- même, ~ar l ' i nter médi aire
d ' une coopérative ou d'une société agricole villageois e d 'intérêt général
dont l e. création avait été prévue, l ' aménagemen·~ qui a été mis à sa
disposition.
5- Le s petits n.ménagemcnts de Tiékane et de Vi nding (34. 1 et 34. 2)
Les Ct l t ivateurs paient les fra i s de fonctionnement de la pompe ,
pai eront l es réi>arations si nécess ..1ircs , mais r isquent d 1 avoir certaines
difficultés à trouver un mécanici en capable. Les villages sont inaccessibles
... ; ...
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pend~nt la crue éut r ement qu ' en bateau. Si l es cult i vateurs semblent dis
posés égal ement a r emplac er l a pompe lor squ ' elle s era usée , sans doute ne
se font - ils ,,u ' unJ idée imprécise de son pri x et des r éserves financières
qu ' il f..:udrait dé,ià commencer à f aire .
I l est c. ,>nc Gncoro trop t ôt pour pouvoir tirer des conclusions
ct des difficultés appar afr ont peut- êt r e dans qua l ques années, que l ' on ne
pou t envisager act•tellement . Cepend.:!,nt ces aménagements semblent très pro
Metteurs ct la pr~~ession des cultures : 71 32 72 ha en 1967 , 1968 , 1969 , è Vinding , 5, 35 el 1968 et 1969 à Ti ékane , ai ns i que l e fait que d ' autres
villages montrent l .e l ' intérêt pour des aménagements SJambl ables en L.i t
Les cul ~ ivateurs de Tiékane et de Vinding sont entraînés p~
r;uelc;:ues per sonn, ;, ouver tes au progrès (instituteur s , président de coopé-
rative) qui ne S 1 t r ouverunt pas obli gatoi rement pas dans tous les villages
de b. vallée . Ivlê i! .:l dans ces cas parti culi ers, l ' extensi on des surfa.ces
dem~ndera un enc drement même s i la nécessité n ' en n ' est pas encore ~pparue
de façon absolut ,
La mu: ~iplication de ces aménagements nécessiterait la formation,
~ .lis l ' installa·, ·on dans les vil l ages intéressés , d ' un perso::1nel technique
~ 'cncadre. ~ent ~~- r conseiller l es Gens e t lù& aider dans ! our ~daptatio~ a
ce-~·c e nouvelle i. chnique .
6 Ces quelques don 1Ses s uppl émentair es font ressor tir la nécessité d'aménagc~ontL
Gû:?·s , et d ' un Ci . lai de que l ques années pour arri ver à une mise en valeur
c0rrecte, ~il~~ ~ue l 'impor tance de l ' encadremvnt indispensable. Lù colonat
de Richard- TolJ m~>ntre que, quand ces candi t i ons sont réunies 1 on pent en
quelques annéor ~ener' des cul tivateurs à une bonne exploitation d ' un
:..rnéna.gvment.
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Il paraît en outre très utile dG pouvoir occuper les popul ations
par des cultures s uccessives, sinon , restant inoccupées pendant p lusieurs
mois, elles ne s 1 11wt~llent pas de façon définitive.
Des amén:1gements défectueux, un encadreinent insuffisa.nt ret;1rdçnt
la mise en va leur 0t peuvent même au bout de quelques années amener
l ' abandon des réali s .J.tions
~té cultivées en 1968.
~insi cert~ines cuvettes do l' O. A. V. n ' ont pas
Les peti ·cs aménagements comme ceux de Vinding et de Ti ékane
permettent aux cultivateurs une année de- formation sur une petite surface.
~nsuite l'extension se f ait à la mesure des possibilités des cult i vateurs .
On évite un aménagement onéreux qu'il f ~udrait alors mett r e en v~lcur le
plutôt possible, et même si les frai s de fonctionnement pzyés par los
cultivateurs sont plus é levés (pompage) l'exploitation peut être intensive
(2 cultures successives) et l'augmentation des surfaces irriguées peut se
f a ire rapidement. Elles peuvent a tteindre assez vite, et avec d.::s i nvest i s
sements moindres, l a superfi·cie cultivée à l 'intérieur d ' un périmètre endigu~ .
Les populaüons ains i formées pourront mettr o en valeur rapideme·n,
l es aménagements importants permis par l a r égularisation du débit du Fl0uvc.
Sur tous l es amen___gements on a pratiqué L . culture du ri z. On
devrait , en même temps , entreprendre une action envue d' amé liorer les t..;ch
ni ~ues d ' é l ev.ge. La possibilité , grâce 3.UX résidus do r8colte et à des
cult ures fourri:l.E,;:res , du nourrir convenabl0rnent des ~nim<-~ux permettre·, l a
cul i;ure attel ée.
U11e aiJéliora't ion do l a r~tion en p2rioda de s oudure pourr~
éga l ement maintenir en vie une partie des veaux qui meurent au cours de la.
première saison sèche et :1ugmentcr les revenus à tirer du chept6 l abond::tnt
qui vit l e long du Fleuve Séné6al.
• • 01 . ..