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VOL 2. NO 1. NOVEMBRE 2011 PAGE 1 Le Sans Nom Le journal qu’on appelle comme on veut Dans ce numéro: ******* Blandine est morte! ******* L’école est en feu! ******* L’école explose! ******* On chasse des fantômes! ******* On se calme un peu! ******* Fais briller ton étoile ******* Les enfants de la télé ******* Stage humanitaire au Sénégal ******* Évaluer les enseignants? ******* Et plus encore! ******* Prochaine réunion de l’équipe du journal: Lundi 21 novembre 2011 à 12h30 au local B!310 Joignez!vous à notre équipe! Pour nous écrire: [email protected] ÉCOLE JEAN-BAPTISTE-MEILLEUR !"# %#&&'(" )*+'(" ,-.&&'#/ Du 3 au 5 novembre dernier a eu lieu la fin de semaine de la Session Action, regroupant une quarantaine d’élèves de divers comités de JBM qui s’impliquent dans notre communauté. Durant trois jours, ces étudiants ont appris des notions de leadership, de créativité et de confiance en soi au travers de plusieurs activités qui développaient parallèlement l’esprit d’équipe et la solidarité entre les membres du groupe. À la suite de cette expérience, Sarah Gagnon, qui fait partie cette année du conseil des élèves, affirme ne pas avoir regretté de s’engager dans l’école depuis cette année. Les animateurs du milieu et des membres du personnel de JBM ont su bien organiser leurs ateliers et tout le monde en est très reconnaissant. Il s’agit d’une expérience dont tous vont garder de bons souvenirs, comme Virginie Beaufort qui a confié que beaucoup de nouvelles connaissances l’ont surprise et ravie. C’est sur cette note que ces jeunes ont quitté le Village des Jeunes de St-Côme, avec le sourire aux lèvres. Par Margaux Payer

ÉCOLE JEAN-BAPTISTE-MEILLEUR Le Sans Nomblogues.csaffluents.qc.ca/jbm/files/2017/03/journal0201.pdfPaya, Margaux Payer, Juliette Philie, Amélie Plourde, Félix Poulin, Ylanna Rota,

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LE SANS NOM - JBM VOL 2. NO 1. NOVEMBRE 2011

PAGE 1

Le Sans NomLe journal qu’on appelle comme on veut

Dans ce numéro:*******

Blandine est morte!*******

L’école est en feu!*******

L’école explose!*******

On chasse des fantômes!

*******On se calme un peu!

*******Fais briller ton étoile

*******Les enfants de la télé

*******Stage humanitaire au

Sénégal*******

Évaluer les enseignants?

*******Et plus encore!

*******

Prochaine réunion de l’équipe du journal:

Lundi 21 novembre 2011 à 12h30 au local B!310Joignez!vous à notre équipe! Pour nous écrire: [email protected]

ÉCOLE JEAN-BAPTISTE-MEILLEUR

!"#$%#&&'("$)*+'("$,-.&&'#/ Du 3 au 5 novembre dernier a eu lieu la fin de semaine de la Session Action, regroupant une quarantaine d’élèves de divers comités de JBM qui

s’impliquent dans notre communauté. Durant trois jours, ces étudiants ont appris des notions de leadership, de créativité et de confiance en soi au travers de plusieurs activités qui développaient parallèlement l’esprit d’équipe et la solidarité entre les membres du groupe. À la suite de cette expérience, Sarah Gagnon, qui fait partie cette année du conseil des élèves, affirme ne pas avoir regretté de s’engager dans l’école depuis cette année. Les animateurs du milieu et des membres du personnel de JBM ont su bien organiser leurs ateliers et tout le monde en est très reconnaissant. Il s’agit d’une expérience dont tous vont garder de bons souvenirs, comme Virginie Beaufort qui a confié que beaucoup de nouvelles connaissances l’ont surprise et ravie. C’est sur cette note que ces jeunes ont quitté le Village des Jeunes de St-Côme, avec le sourire aux lèvres.

Par Margaux Payer

Page 2: ÉCOLE JEAN-BAPTISTE-MEILLEUR Le Sans Nomblogues.csaffluents.qc.ca/jbm/files/2017/03/journal0201.pdfPaya, Margaux Payer, Juliette Philie, Amélie Plourde, Félix Poulin, Ylanna Rota,

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«En tant que gardienne officielle de la dinde de M. Guay, je ne peux tout simplement pas y croire, même si je sais qu'elle a v a i t t r è s , t r è s m a u v a i s carac tère», s !est é tonnée Catherine Dagneau, enseignante d e f r a n ç a i s d e t r o i s i è m e secondaire, lorsqu!elle a appris le décès de Blandine, la dinde domestique de Benoit Guay, un enseignant d!anglais bien connu à JBM. Lors de la soirée de l!Action de grâce, accompagné de quelques amis, ce dernier se serait régalé, paraît-il, de la célèbre volaille. Un peu d!histoire" Pour les é lèves qui ne connaissent pas l!histoire de Blandine, il s!agit d!une dinde que Benoit Guay aurait adoptée dans la période du temps des Fêtes il y a environ quatre ans. Grand sentimental, l!enseignant ava i t a lors en tê te de la déguster, mais a préféré la garder chez lui par pitié. Jusqu!à l!Action de grâce de cette année, elle aurait été alimentée avec de la nourriture pour chats et gardée en captivité." Rappelons que l!existence de la bête ailée n!a jamais été confirmée et que la seule preuve que Benoît Guay a pu fournir à quelques élèves à ce propos est u n e p h o t o m o d i fi é e v i a Photoshop selon eux.Un joyeux festin! " L!oiseau d!une cinquantaine de kilos âgé d!environ quatre ans devait être excellent selon Mme Dagneau: «Remarquez, avec le

poids qu'elle a pris depuis tout ce temps, Benoît en aura pour d e s a n n é e s à s e régaler du blanc de B l a n d i n e ! J e m e demande si sa viande était aussi dure que son caractère? Je parle du caractère de Blandine, bien sûr! Non mais quelle tête dure cette dinde!»Le deuil de Blandine" Tous s !entendent pour dire que la volaille de Benoît Guay, une b o n n e a m i e d e s élèves, occupait une place importante dans leur coeur. " L!enseignant d!anglais n!a pas voulu commenter les faits et ainsi justifier son choix culinaire. Également, ceux qui l!auraient accompagné autour de la table lors du soir fatidique demeurent pour l!instant inconnus. " P a r c o n t r e , C a t h e r i n e

Dagneau a réussi à voir du positif dans cette histoire malgré la peine intense qui la ronge: «Finalement, je ne m'ennuierai pas tant que ça d'aller la garder. Ça va me permettre de mieux m'occuper de mes propres enfants!» On peut voir en elle un individu digne de son rôle de mère.

Consternation chez les élèves de Benoit Guay:Blandine est morte!

Bloc technique

Le Sans Nom est le journal des étudiants de l’école Jean-Baptiste-Meilleur de Repentigny. Il est publié quand les élèves ne sont pas en examen.

Journalistes actifs et en réserve: Amélie Ayotte, Roxanne Armstrong, Gabriel Bastien, Maryse Bélanger-Vaillancourt, Valérie Bergeron, Sandrine Bérubé, Andréanne Bonenfant, Sabrina Boulanger, Émilie Bourgeault, Mariève Cardinal, Alix Carmel, Lyssa Carpentier, Érika Carrière, Catherine Diotte, Alex-Sandra et Mary-Ann Dubreuil, Raphaëlle Élément, Simon Forget, Émilie Gauvreau, Sandrine Héroux, Raphaëlle Marois, Cassandra Ouellette, Michelle Paya, Margaux Payer, Juliette Philie, Amélie Plourde, Félix Poulin, Ylanna Rota, Michaël Roy, Vicky St-Jean, Frédérique Thibault-Lessard, Nedjoua Sehabi et Félix Tremblay.

Professeur irresponsable: Luc Papineau.

Par Félix Tremblay

Blandine (2007-2011)

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Notre école regorge d’élèves débordant de talents qui ne cessent de vouloir se dévoiler au grand jour. Or, le concours «Fais briller ton étoile» va permettre à JBM de faire ressortir un de ses talents en musique afin de peut-être gagner LE premier prix!Projet valorisant Le concours «Fais briller ton étoile» consiste à présenter un élève talentueux de notre école au moyen d’une vidéo. Pour JBM, il s’agit d’une production où chante notre étoile, Clifford Piram, sur la chanson Imagine de John Lennon, arrangée comme la version entendue dans l’émission Glee. Comme dans celle-ci, on retrouve des élèves qui, dans notre cas, proviennent de l’adaptation scolaire et qui font l es s ignes pour l es non-entendants. «On dénonce une

différence par des élèves ayant une autre différence», raconte R o b e r t S t - A n d r é , u n d e s enseignants responsables du projet.Notre étoile Clifford Piram est un excellent musicien. Que ce soit le chant, la batterie ou le piano, il excelle dans tout! Or, pour ce projet, son t a l e n t m u s i c a l e s t p a r t i c u l i è r e m e n t e x p l o i t é puisqu’il joue du piano en même temps qu’il chante. «Je suis vraiment touché qu’on m’ait choisi comme l’étoile de JBM!», affirme-t-il.Chanter en chœur avec coeur Bien que Clifford soit au centre du projet, il ne chante pas seul! En effet, l’ensemble vocal de JBM l’accompagne pour faire les choeurs et une des choristes, Émilie Bourgeault, effectue d’ailleurs un duo avec lui. Les élèves de l’ensemble vocal ont travaillé très dur afin de réussir à apprendre la chanson

en si peu de temps! Après que tout soit bien en place et mémorisé, Clifford et le reste du choeur sont allés enregistrer les voix dans un studio au CFP des Riverains. «C’était vraiment l’fun! Ça va n o u s p e r m e t t r e d e n o u s démarquer à la commission scolaire, confie Mélissa Grenier, un membre de la chorale. C’est une expérience unique dans la v ie.» Cl i f ford, lu i , a joute: «L’enregistrement était vraiment superbe!» Action! Quant au tournage vidéo, il s’est effectué le 3 octobre dernier à l’auditorium de JBM. On retrouvait une grosse équipe de production pour l’occasion. Les élèves qui étaient filmés trouvaient cette expérience très impressionnante! Ceux faisant les signes se sont beaucoup pratiqués pour pouvoir atteindre un tel résultat, affirme l’enseignante Nathalie Lauzon: «Nous pratiquions les signes deux ou trois fois par semaine.» Comme l’explique Guillaume Landriault: «C’était facile de faire les signes, car on avait un modèle!» Je vote , tu votes , nous votons… Le concours «Fais briller ton étoile» est une compétition à l’échelle provinciale. Le gagnant de celui-ci recevra gratuitement, dans son école, un spectacle de Réal Béland ainsi que 2 000$. Pour le remporter, il faut recueillir la majorité des votes sur le site Internet où se trouvera la vidéo. Le vote débutera le 21 novembre sur www.tatuvu.tv et il est possible de voter tous les j o u r s . N ’ h é s i t e z p a s à encourager notre école!

Découvrir les talents de JBMFais briller ton étoile!

Par Émilie Bourgeault

JBM participe au concours «Fais briller ton étoile».

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Cette année, à JBM, plusieurs projets écologiques sont au rendez-vous.De la vaisselle durable Ch loé H. Johnson, une ancienne élève du PEI, a effectué son projet personnel sur le recyclage et l’écologie à notre

école. Elle a alors proposé à la commission scolaire d’acheter de la vaisselle durable. La CSA a accepté l’utilisation de celle-ci. $ On retrouvait déjà des lave-vaisselle à notre école, mais ils dataient de 1963. On en a donc acheté de nouveaux. Ceux-ci devraient arriver vers le mois de décembre. En attendant, les élèves utilisent de la vaisselle recyclable comme compromis.

Par ailleurs, la responsable de la cafétéria, Mme Johanne Blais, affirme qu’il faut porter attention à ce qu’on jette parce que l’avenir de la planète est en jeu: «Nous allons mettre des affiches dans la cafétéria pour que les élèves fassent attention aux déchets qu’ils jettent dans la poubelle.»Boîtes à lunch écologiques

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Cette année, à JBM, plusieurs projets écologiques sont au rendez-vous.De la vaisselle durable Ch loé H. Johnson, une ancienne élève du PEI, a effectué son projet personnel sur le recyclage et l’écologie à notre

école. Elle a alors proposé à la commission scolaire d’acheter de la vaisselle durable. La CSA a accepté l’utilisation de celle-ci. $ On retrouvait déjà des lave-vaisselle à notre école, mais ils dataient de 1963. On en a donc acheté de nouveaux. Ceux-ci devraient arriver vers le mois de décembre. En attendant, les élèves utilisent de la vaisselle recyclable comme compromis.

Par ailleurs, la responsable de la cafétéria, Mme Johanne Blais, affirme qu’il faut porter attention à ce qu’on jette parce que l’avenir de la planète est en jeu: «Nous allons mettre des affiches dans la cafétéria pour que les élèves fassent attention aux déchets qu’ils jettent dans la poubelle.»Boîtes à lunch écologiques Du 17 au 24 octobre derniers, le comité Enjolivert a effectué une vérification des boîtes à lunch à l’école. Selon ce que l’on trouvait dans celles-ci, les élèves ont pu ramasser des coupons pour participer à un tirage. Les heureux gagnants de ce dernier sont David-Alexandre Dancosst et Catherine Choquette. Par ailleurs, du 21 au 24 novembre prochains, il y aura un kiosque de sensibilisation au développement des bactéries d a n s l e s b o î t e s à l u n c h lorsqu'elles ne sont pas lavées régulièrement. Enjolivert Monique Marion, enseignante d e c h i m i e , q u i s ’ o c c u p e d’Enjolivert, explique les divers autres projets prévus par ce comité: «Cette année, nous voulons faire l’autopsie d’un sac vert, du compostage, l’entrée de la vaisselle durable à l’école, la collaboration avec une friperie, la course de l’eau, la douche écologique et la collecte de vélos. Il y aura aussi le Jour de la Terre, du jardinage et une surveillance accrue de l’action de nos élus afin de s’assurer du respect de l’environnement.»$ Espérons que vous ferez de votre mieux pour respecter l’environnement cette année à

Du 17 au 24 octobre derniers, le comité Enjolivert a effectué une vérification des boîtes à lunch à l’école. Selon ce que l’on trouvait dans celles-ci, les élèves ont pu ramasser des coupons pour participer à un tirage. Les heureux gagnants de ce dernier sont David-Alexandre Dancosst et Catherine Choquette. Par ailleurs, du 21 au 24 novembre prochains, il y aura un kiosque de sensibilisation au développement des bactéries d a n s l e s b o î t e s à l u n c h lorsqu'elles ne sont pas lavées régulièrement. Enjolivert Monique Marion, enseignante d e c h i m i e , q u i s ’ o c c u p e d’Enjolivert, explique les divers autres projets prévus par ce comité: «Cette année, nous voulons faire l’autopsie d’un sac vert, du compostage, l’entrée de la vaisselle durable à l’école, la collaboration avec une friperie, la

notre école. N’oubliez pas: «Un

course de l’eau, la douche écologique et la collecte de vélos. Il y aura aussi le Jour de la Terre, du jardinage et une surveillance accrue de l’action de nos élus afin de s’assurer du respect de l’environnement.»

monde plus vert, c’est l’avenir à

$ Espérons que vous ferez de votre mieux pour respecter l’environnement cette année à notre école. N’oubliez pas: «Un monde plus vert, c’est l’avenir à JBM.»

EnvironnementUn monde plus vert, c’est l’avenir à JBM!Par Raphaë l le Maro is e t Sabrina Boulanger

Que diriez-vous d’aller chasser les fantômes dans le Vieux-Montréal? C’est ce que les trois

groupes de PEI 4 ont fait le 7 octobre dernier. Cette journée était divisée en deux. La première partie de cette cohorte a visité, en avant-midi, le musée George-Étienne Cartier où l’on pouvait voir une reconstitution de la maison de cet homme politique canadien tandis que l’autre moitié est allée se promener dans le Vieux-Montréal en cherchant des fantômes. En effet, quatre spectres différents étaient cachés à plusieurs endroits: un à la place d’Youville, deux dans des ruelles et un autre à la basilique Notre-Dame. Chacun racontait son histoire après que la troupe ait crié à l’unisson «Venis spiritus!»

L’ a c t i v i t é a é t é a p p r é c i é e p a r l a majorité des élèves. C h a n e z B e l a ï d i l a qua l i f i e de «super journée» et propose de la refaire tout comme Sabr ina Roy qui a adoré son aventure dans le Vieux-Montréal. H e r v é F o r t i n , l ' e n s e i g n a n t responsable de cette activité, a d’ailleurs déclaré qu'il reconduira cette sortie. Alors, les fantômes, prêts à accueillir les élèves de JBM l'année prochaine?

Chasser des fantômesPar Gabriel Bastien

JBM.»

EnvironnementUn monde plus vert, c’est l’avenir à JBM!Par Raphaë l le Maro is e t Sabrina Boulanger

Que diriez-vous d’aller chasser les fantômes dans le Vieux-Montréal? C’est ce que les trois

groupes de PEI 4 ont fait le 7 octobre dernier. Cette journée était divisée en deux. La première partie de cette cohorte a visité, en avant-midi, le musée George-Étienne Cartier où l’on pouvait voir une reconstitution de la maison de cet homme politique canadien tandis que l’autre moitié est allée se promener dans le Vieux-Montréal en cherchant des fantômes. En effet, quatre spectres différents étaient cachés à plusieurs endroits: un à la place d’Youville, deux dans des ruelles et un autre à la basilique Notre-Dame. Chacun racontait son histoire après que la troupe ait crié à l’unisson «Venis spiritus!»

L’ a c t i v i t é a é t é a p p r é c i é e p a r l a majorité des élèves. C h a n e z B e l a ï d i l a qua l i f i e de «super journée» et propose de la refaire tout comme Sabr ina Roy qui a adoré son aventure dans le Vieux-Montréal. H e r v é F o r t i n , l ' e n s e i g n a n t responsable de cette activité, a d’ailleurs déclaré qu'il reconduira cette sortie. Alors, les fantômes, prêts à accueillir les élèves de JBM l'année prochaine?

Chasser des fantômesPar Gabriel Bastien

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Depuis l’an dernier, JBM a la chance d’avoir une coopérative étudiante. Celle-ci a été fondée, e n t r e a u t r e s , p a r d e u x enseignants de mathématiques: Jean-Philippe Morin et Patrice Bourassa. Par contre, on compte une douzaine de professeurs qui se relaient pour superviser, chaque mid i , la t ren ta ine d’élèves qui y travaillent. Ces bénévoles permettent ainsi que l’on puisse se procurer, de 12h20 à 13h15, de nombreux produits. La création de la coopérative de solidarité Écono Meilleur a tout d’abord pour but de réaliser des profits afin de les réinvestir dans l’école. En outre, celle-ci est aussi destinée à simplifier l’achat du matériel scolaire pour les parents à la rentrée puisque les p r i x de la coop son t compétitifs par rapport aux autres magasins. Sarah Tremblay, une élève de t ro is ième secondai re PEI , travaille à la coop. En plus d’accumuler des heures pour son service communautaire, elle explique que cette activité lui permet également de développer ses habiletés en calcul mental parce qu’elle est caissière et qu’elle doit remettre l’argent aux clients: «C'est aussi le fun parce que j'aime socialiser avec les élèves qui viennent acheter le midi!»De la nouveauté! L ’ a n n é e d e r n i è r e , l a coopérative de solidarité Écono Meilleur vendait des produits de base tandis que, cette année, elle en offre beaucoup plus! C e l l e - c i e s t m e m b r e d e

Novesco , qui est aussi le f o u r n i s s e u r d e p l u s i e u r s magasins de la région. Donc, elle vend des items tels que des crayons effaçables, des clés USB, des cartons, des Post-it, etc. Des profits réinvestis D’après M. Bourassa, le bilan des ventes de la coop en 2010-2011 s’élève à environ 60 000$. Où les profits reliés à ces ventes vont-ils? Ils sont investis dans des activités concernant l’école. On ne retrouve aucun salaire v e r s é a u x e n s e i g n a n t s volontaires car, comme le mentionne M. Morin: «Il s’agit d’un service que tout le monde se paie.» Oui, les enseignants aussi sont membres de la coop de solidarité Écono Meilleur. Sans les compter, on retrouve environ 1 500 é lèves dans ce t t e coopérative. «Le reste des élèves, n’étant pas membres,

doivent payer un ou deux dollars de plus pour leurs produits», affirment MM Bourassa et Morin.Des projets Par ailleurs, il y a eu de bons coups effectués l’an dernier qui paraissent énormément cette année, comme le service qui a été amélioré. Les bénévoles sont mieux préparés et le local a été agrandi. Cela a permis, par exemple, l’ajout de nouvelles caisses enregistreuses. Malgré toutes ces bonnes idées, les enseignants ont d’autres plans en tête. Ceux-ci espèrent pouvoir envoyer une liste de matériel avec les prix de la coop dès juin 2012 pour la prochaine rentrée scolaire. Enf in, les organisateurs insistent sur le fait que la coop de solidarité Écono Meilleur appartient aux élèves et qu’elle permet aux jeunes de s’investir dans leur milieu et de mieux connaître la philosophie des coopératives.

Coop Écono MeilleurUne deuxième année de solidaritéPar Valérie Bergeron

De nouvelles caisses enregistreuses ont été ajoutées.

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I l sera bientôt le temps d’effectuer un choix important, soit celui de votre carrière. Pour cela, il vous faudra tout d’abord chois i r le programme tout désigné pour vous et, par la suite, connaitre l’établissement d’enseignement qui offre cette formation tant convoitée! Donnez votre 100% On ne le répétera jamais a s s e z : v o s r é s u l t a t s d e q u a t r i è m e e t c i n q u i è m e s e c o n d a i r e s o n t d ’ u n e importance capitale! En effet, le sommaire des notes de votre quatrième secondaire compte pour 50% de votre admission pour le co l lég ia l e t vot re sommaire des deux premières étapes de cinquième secondaire compte pour l’autre 50%. De plus, pour avoir votre diplôme d’études secondaires, il faut également avoir réussi les cours suivants:

! histoire de 4e sec.;! arts de 4e sec.;! maths de 4e sec.; ! sciences de 4e sec.;

! é t h i q u e e t c u l t u r e religieuse ou éducation physique de 5e sec.;

! français de 5e sec.;! anglais de 5e sec.

De plus, il faut avoir réussi 54 u n i t é s d e q u a t r i è m e e t cinquième secondaire dont un minimum de 20 uniquement de cinquième. Il faut donc être vigilant, travailler fort et croire en soi!! En effet, il arrive qu’un élève ne soit pas accepté dans le programme de son choix parce qu’il lui manque 1% dans sa moyenne générale. Il vaut mieux aller consulter Isabelle Lareault, conseillère en orientation à JBM, pour avoir une idée de la moyenne qui vous permettra d ’ ê t r e a c c e p t é d a n s l e programme de votre choix avant de faire votre demande afin de vous motiver davantage et d’éviter un refus désagréable.Le système des trois tours Lorsque l’on remplit une demande d’admission au SRAM (service régional d’admission du Montréal métropolitain), on ne peut soumettre sa candidature que pour seul un seul cégep. Puis, débute le système des trois tours de sélection. L a p r e m i è r e d e m a n d e d’admission doit être envoyée avant le premier mars. Si vous êtes refusé, vous pouvez alors participer au deuxième tour à la mi-avril. Il faut savoir que les places pour les formations techniques partent généralement toutes au premier tour. Enfin, si vous êtes encore refusé, il reste le troisième tour, mais il est rare qu’on soit alors accepté dans un programme figurant parmi ceux que l’on désire vraiment. Les frais d’admission sont de 35$ et sont valables pour les trois tours.

Durant le mois de novembre auront lieu plusieurs portes ouvertes dans les cégeps (voir www.sram.qc.ca) et dans les é c o l e s d e f o r m a t i o n professionnelle. Il est important d’aller y faire un tour pour effectuer un meilleur choix!Formation professionnelle S i v o u s v o u l e z p l u t ô t compléter un DEP, le système d’admission est très différent. «Plusieurs DEP, notamment en c o n s t r u c t i o n , e x i g e u n e demande d’admission jusqu’à un an d’avance. Donc, soyez attentif en allant visiter le site www.srafp.com rapidement pour être informé sur les dates d’admission», explique Isabelle Lareault.Des trucs pour mieux choisir Effectuer un choix de carrière n’est pas chose simple. Il existe plusieurs moyens pour vous aider. «Il faut se mettre dans l ’ ac t i on , r acon te I sabe l l e Lareault. Faire un stage dans un métier que l’on veut exercer ou devenir un élève d’un jour est un excellent moyen.» Elle suggère également de s’ouvrir l’esprit sur les métiers et de se poser des questions sur nos valeurs, ce que l’on aime et ce que l’on aime moins. Pour a v o i r u n e m e i l l e u r e i d é e générale des métiers que l’on souhai te exercer, on peut tou jou rs a l l e r su r l e s i t e www.reperes.qc.ca. Le 1er décembre aura lieu la Journée carrières pour les élèves de la troisième à la cinquième secondaire. Vous serez libérés de vos cours pour assister à des conférences p e r m e t t a n t d ’ e n s a v o i r davantage sur certains emplois. Enfin, il y aura aussi la soirée d’information scolaire qui aura

E"ectuer un choix de carrièreUne décision à ne pas prendre à la légèrePar Émilie Bourgeault

Isabelle Lareault

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lieu le 25 janvier de 18h30 à 21h00 à la cafétéria de JBM. Des cégeps, des écoles de formation et des universités tiendront des kiosques afin de vous présenter leurs différents programmes.À éviter «Lorsqu’on effectue un choix de formation ou d’établissement, il faut le faire pour soi», déclare Isabelle Lareault. Il est à éviter d’aller dans un cégep, par exemple, pour suivre des amis ou parce que nos parents l’exigent. On ne doit pas avoir peur d’aller dans un cégep qui offre notre formation dans une région éloignée. Prendre un rendez-vous Si vous avez des questions ou ne savez pas encore vers quel programme vous diriger, n’hésitez pas à venir prendre un rendez-vous avec Isabelle Lareault. Son bureau est situé dans la bibliothèque. «Ça m’a aidée. Je suis allée la voir pour mon choix de cégep et elle m’a conseillée d’aller aux portes ouvertes. J’irai la voir après ma visite quand j’aurai fait mon choix», explique Catherine F i l i a t rau l t , une é lève de cinquième secondaire. Il est important de savoir que M m e L a r e a u l t v i e n d r a rencontrer en classe tous les élèves de la troisième à la cinquième secondaire dans les prochaines semaines.Événements à venir : Plusieurs midis conférences seront prévus en novembre. No tammen t : o rgan i sa t i on d ’ événemen ts , éduca t i on spécialisée et informatique. Demeurez informé via la page Facebook de Mme Lareault ou encore via les messages à l’intercom.

Roméo et JuliettePour l’amour... du théâtre

Par Félix Tremblay

Tous les élèves de la t r o i s i è m e a n n é e d u secondaire, qu’ils soient du PEI, du secteur régulier o u d u p r o g r a m m e l i ngu i s t i que , se son t rendus le 8 novembre dernier au théâtre Gesù à Montréal afin d’assister à la célèbre pièce Roméo et J u l i e t t e , u n g r a n d c lass ique de l ’auteur a n g l a i s W i l l i a m Shakespeare. Tous les goûts sont dans la nature! Dans la salle de 425 places presque remplie, la plupart des spectateurs prétendent avoir apprécié la pièce. Quant aux autres, i l s a f f i r m e n t q u e l a représentation leur a plu davantage que celles des années antérieures. «J'ai bien aimé la pièce, car les acteurs incarnaient vraiment leurs personnages. Par contre, j'ai trouvé les décors inutiles», affirme Laurence Brunet. «Roméo, pourquoi es-tu Roméo?» Jeux d’épées, romance et suspense étaient au rendez-vous. Il faut dire que les deux comédiens principaux, Pierre-Yves Cardinal et Valérie Descheneaux, incarnant Roméo et Juliette, ont interprété leur rôle à merveille. «L'histoire était bien jouée par des bons comédiens, car j'ai appris que Juliette a oublié son texte, mais ça n'a pas paru du tout!», explique Simon Coderre. Le couple, s’embrassant à maintes reprises, a suscité beaucoup de réactions, parfois inappropriées, dans la salle. Malgré un public agité ainsi que des chuchotements persistants, le spectacle s’est très bien déroulé. «Je trouvais certains commentaires inutiles, irrespectueux et déplacés, mais c'était rare, confie une élève qui tenu à s'exprimer à ce sujet tout en gardant l'anonymat. Le reste du temps, j'ai aimé comment le public a agi.» Le décor, qui était particulier et encombrant, a créé certains doutes chez les spectateurs. Selon quelques-uns d’entre eux, il était difficile de l’intégrer au spectacle. La sortie éducative s’est finalement conclue avec un dîner au Complexe Desjardins, ce qui a permis aux élèves de magasiner pendant une heure.

Par Félix Tremblay

La fameuse scène du balcon.

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I l y a d e u x a n s , t r o i s enseignants de JBM se lançaient dans un projet qui allait changer plus d’une vie. Jean-Philippe Morin, Patrice Bourassa et I sabe l le Perez déc ida ien t d’organiser un stage humanitaire au Sénégal . Celui -c i éta i t parrainé par Mer et Monde, un organisme reconnu pour ce genre d’activités. Deux des accompagnateurs ayant déjà p a r t i c i p é à d e s v o y a g e s scolaires, ils étaient prêts à relever ce défi. Quelques rencontres plus tard, le groupe formé d’une douzaine d’élèves a été créé. De la troisième secondaire au CEGEP, ces élèves et anciens élèves de JBM allaient vivre l’une des plus grandes aventures de leur vie. Mer et Monde a organisé trois formations dans le

but de préparer le groupe à ce qu’il allait vivre sur le terrain. Finalement, après une si longue attente, le 25 juin 2011 arriva.Le Sénégal, nous voilà! A p r è s u n l o n g v o y a g e d’environ 24 heures, parfois angoissant, parfois excitant, l’avion se posa enfin à Dakar, la cap i ta le du Sénéga l . Les stagiaires firent, pour la plupart, leurs premiers pas en terre africaine. La chaleur et la fatigue étaient accablantes, mais tous semblaient heureux d’arriver enfin à destination. Le lendemain, les élèves rencontrèrent Madeleine, Bruno et Sorna, les correspondants sur le terrain de Mer et Monde, qui les encadrèrent tout au long du stage. Également, ils firent connaissance pour la première fois avec la famille sénégalaise à laquelle ils allaient être associés

et dont ils ne savaient rien. Leurs nouvelles mères les accueillirent à leur arrivée au v i l lage. Après une cour te rencontre, les élèves partirent s e u l s d a n s l e u r m a i s o n respective, sans davantage d’informations sur la suite du stage. M a l g r é l ’ e n t h o u s i a s m e d é b o r d a n t d e s m a m a n s , plusieurs jeunes trouvèrent difficile cette première nuit. «J’étais vraiment perdue. Je me demandais pourquoi j'étais là et je voulais retourner chez moi à tout prix!», raconte Valérie Houle, stagiaire de cinquième secondaire. La vie en famille S i l ’humeur des jeunes s’apparentait à des montagnes russes, tous gardent de bons souvenirs du stage. Les élèves étaient arrivés au Sénégal, la valise pleine de

Stage humanitaire au SénégalUn pays enraciné dans le coeurPar F rédér ique Th ibau l t -Lessard et Lyssa Carpentier

Les organisateurs du stage.

Le groupe au Sénégal.

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préjugés, puis sont repartis, cette même valise vide. Vivre avec les familles locales, les aider à faire le ménage, la cuisine ou même jouer avec les enfants leur a permis de comprendre que les Sénégalais étaient parfaitement heureux, m a l g r é l e u r s m a i g r e s possessions. É g a l e m e n t , l e s h e u r e s quotidiennes de bénévolat, aux champs ou à la garderie, ont

permis aux stagiaires de se voir et de parler de leur expérience. Quelques jeunes ont éprouvé des difficultés à s’adapter à leur famille, mais tous ont fini par l’apprécier.Le retour Si la vie en famille a été inoubliable, le départ n’en a été que plus triste. Pour la majorité des voyageurs, leur dernière image du village de Chérif Lô a été brouillée par les larmes.

Refaisant le trajet en sens inverse, les élèves sont revenus au Québec, retrouvant leur famille et leurs amis. Bien que la vie ait repris son cours depuis, les stagiaires repensent souvent à leur famille. Certains gardent le contact, par courrier ou par téléphone. Aucun, toutefois, ne peut ignorer cette petite part du Sénégal qui a germé en eux, s’enracinant profondément dans leur cœur.

La pépinière Villeneuve C’est plantastiqu!!

L e s 1 4 e t 1 5 septembre derniers, les classes de première secondaire PEI ont effectué une sort ie éducative à la plus grosse pépinière au Canada, la pépinière Villeneuve! Ces élèves ont vécu toutes sortes d’activités guidées par plusieurs s p é c i a l i s t e s e n horticulture comme des quiz dans les sentiers, la visite d’une cabane à sucre, des parties de ballon-chasseur et une randonnée en tracteur sur le site. Maude Sévigny, du groupe 65, raconte: «J’ai aimé me promener dans le sentier d’Alice au pays des merveilles.» Pour sa part, Raphaëlle Marois, du groupe 63, confie: «J’ai appris vraiment plusieurs choses lors des différentes activités, par exemple comment on s’y prend pour faire survivre des plantes en hiver.» Tout au long de la journée, les élèves ont rempli un questionnaire sur divers sujets comme les arbres, les insectes, les plantes, le temps des sucres, mais aussi sur l’intelligence avec un spécialiste en estime de soi. «Le test sur l’intelligence m’a permis d’avoir des idées pour savoir ce que je pourrais faire plus tard comme métier», explique Ariane Boucher, du groupe 62. Si vous êtes intéressé par la pépinière Villeneuve, n’hésitez pas: elle présente une foule d’activités amusantes pour toute la famille.

Par Juliette Philie et Nedjoua Sehabi

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$ Gaël le Périard, 12 ans, souffre du spina bifida myélo-méningocèle et d’un trouble de déficit de l’attention. Malgré tout, elle insiste pour venir à JBM et pour apprendre. Elle travaille très fort tous les jours et réussit à se faire accepter par ses collègues de classe. Sa maladie Le sp ina b i f i da myé lo -m é n i n g o c è l e e s t u n e malformation de la colonne vertébrale causée par une ouverture dans celle-ci. Âgée d’à peine quatre jours, Gaëlle a subi une opération à la tête et au dos. Quelques années plus tard, elle a eu une opération au pied gauche. Dans le futur,

elle devra également subir une chirurgie aux deux pieds afin d’améliorer sa démarche. Cette jeune fille a également un tube et une valve au niveau de son oreille pour faire circuler le liquide céphalo-rachidien à son estomac. C’est pourquoi il est important qu’elle ne reçoive pas de coups sur la tête et qu’elle soit exemptée de ses cours d’éducation physique. Gaëlle à l’école Gaëlle aime beaucoup le français, surtout l’écriture et l’oral. Elle travaille très fort et a généralement de bons résultats. Par contre, elle a un déficit de l’attention qui lui cause des problèmes en mathématiques. Aussi, elle peut rencontrer des d i f f i cu l tés quan t aux manipulations en sciences. C’est p o u r q u o i e l l e a u n e

accompagnatrice, Mme Nathalie Robert. Celle-ci l’aide dans plusieurs autres aspects de sa vie scolaire. Le matin, cette jeune fille ne prend pas l’autobus avec les autres élèves. Elle entre par la porte principale de JBM pour raccourcir son trajet jusqu’à son casier, qui est d’ailleurs adapté pour qu’elle ne soit pas debout t r o p l o n g t e m p s . S o n accompagna t r i ce v i en t l a rejoindre à l’entrée pour l’aider à se déplacer dans l’école. Gaëlle ne peut pas prendre les escaliers. Elle emprunte donc l’ascenseur et utilise un sac à roulettes pour faciliter la tâche de son accompagnatrice. Des gens dévoués M m e R o b e r t e t G a ë l l e s’entendent très bien, malgré le fait qu’elles ne se connaissent seulement que depuis la rentrée scolaire. Elles s’amusent et aiment bien rigoler. «Si nous le pouvions, nous ferions plusieurs farces dans l'école! Nous aimons bien rire entre nous!», affirment-elles en s’esclaffant. Son titulaire, M. Jean Aucoin, parle plus fort et clairement en classe, car Gaëlle est plus auditive que visuelle. De plus, il aime bien faire des mimes ou mettre en scène un problème mathématique pour qu’elle le comprenne mieux. En conclusion, l’école n’est pas toujours facile pour Gaëlle, mais elle adore quand même venir à JBM et s’investir à 100%. E l le t rava i l l e t rès fo r t e t persévère dans ses études pour en arriver à de bons résultats.

Par Michelle Paya et Ylanna Rota

Gaëlle Périard et son accompagnatrice.

Gaëlle PériardLa volonté d’apprendre

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Lorsqu’on fait de la télévision, il faut savoir combiner école et tournage. Est-ce faci le de concilier les devoirs, l’étude, les e x a m e n s a i n s i q u e l e s nombreux cours manqués? Pour en savoir davantage, Le Sans Nom a rencontré deux élèves de l’école qui vivent cette situation.Une nouvelle figurante Sarah-Jane Boivin est une élève de deuxième secondaire en concentration linguistique. Elle a effectué beaucoup de figuration dans des séries télévisées telles que 30 vies, Tactik et Toute la vérité. Cette jeune fille est également apparue dans les films Frisson des collines et Monsieur Lazhar. Elle a commencé à faire de la figuration à 11 ans. Elle en a maintenant 13. Sarah-Jane est avertie d ’une date de tournage seulement quelques jours avant c e l u i - c i . E l l e p e u t a l o r s rencontrer ses enseignants et leur demander ce qu’elle va manquer. «Ce que j’aime le moins de la télévision, c’est que je sais l’heure du tournage la veille seulement», explique-t-elle. En l’apprenant à la dernière minute, elle ne sait jamais si elle manquera l’avant-midi, l’après-midi ou toute la journée d’école. Par contre, lorsque Sarah-Jane s’aperçoit qu’elle a une journée rempl ie de cours importants ou d’examens, elle refuse simplement l’invitation. Elle peut effectuer de la figuration une à deux fois par deux semaines. Pour ce qui est

des devoirs ou de l’étude, elle affirme avoir le temps le soir. La jeune fille ne veut pas faire de la télévision son métier. Elle vise un autre type d’emploi, mais e l le a ime être devant les caméras pour le plaisir durant ses temps libres.

Une journée dans la vie de... S a r a h - J a n e e x p l i q u e brièvement le fonctionnement d’une journée dans la peau d’un figurant: «On va dans une petite salle où tous les figurants reçoivent un contrat à signer. Nous allons ensuite sur le plateau de tournage. Le metteur e n s c è n e i n d i q u e l e s déplacements et le moment de les effectuer à chacun. On fait une pe t i t e généra le pour s’assurer que tout va bien et on tourne.» Sarah-Jane a découvert que les acteurs ne sont pas toujours sérieux, mais qu’ils aiment bien s’amuser. Elle a aussi tissé des liens d’amitié avec d’autres

jeunes. Une figurante d’expérience Abigaelle Luzincourt fait de la figuration depuis qu’elle a cinq ans. Elle est âgée aujourd’hui de 13 ans et est en deuxième secondaire au PEI. Sa mère travaillant pour une agence de casting, elle a pu commencer

jeune. Figurant entre autres dans 30 vies, Tactik, Trauma et La Galère, Abigaelle a de l ’ e x p é r i e n c e . E l l e e s t également apparue dans les films Monsieur Lazhar et Aurélie Laflamme. Abigaelle arrive très bien à combiner études et télévision. Elle demande à ses amies ce qu’elle manque et va en récupération. Elle est absente environ deux jours d’école par deux semaines. Ce qu’elle aime le plus dans la télévision, c’est de rencont rer de nouve l les personnes, d’apprendre à s ’ o r g a n i s e r e t d ’ ê t r e persévérante. «Ce que j’aime le moins, c’est que certains

artistes sont des têtes enflées», affirme-t-elle après un moment d’hésitation. Après avoir rencontré Marina Orsini et Brad Pitt, Abigaelle souhaite exercer le même métier qu’eux: actrice. Lors d’un de ses premiers tournages, ne regardant pas où elle allait, la jeune fille a foncé dans la caméra! De plus, son téléphone a déjà sonné pendant qu’on tournait une scène. Oups! Obligation de tout recommencer à cause d’elle. On ne voit peut-être pas ces deux jeunes étudiantes au premier plan sur nos écrans, mais elles vivent chacune des expériences inoubliables!

JBM au petit écranLes enfants de la téléPar Mariève Cardinal et Érika Carrière

Sarah-Jane et Abigaelle

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Depuis plusieurs années, des étudiants étrangers viennent à JBM afin d’apprendre la langue f r a n ç a i s e e t l a c u l t u r e québécoise. À la fin août, Melin, Siri et Kathleen sont arrivées respectivement d’Allemagne, de Norvège et de Belgique. On se questionne souvent à savoir où résident les stagiaires étrangers. Le Sans Nom a donc interrogé Isabelle Leclair, une mère ‹‹adoptive›› qui semble aimer l’expérience d’accueillir des jeunes venus de loin.

Tout d’abord, comment avez-vous entendu parler de ce programme d'accueil?

Notre aventure a commencé en 2008. La fille de mon mari, Catherine, était alors étudiante au collège St-Jean-Vianney. Cette école recevait cette année-là des étudiants étrangers et cherchait des familles d’accueil. C a t h e r i n e é t a i t v r a i m e n t i n t é r e s s é e à v i v r e c e t t e expérience et nous a demandé si nous pouvions nous y inscrire. Qu’est-ce qui vous a poussés à y participer?Nous considérions que cette expérience pouvait apporter beaucoup à notre famille. Nous voulions élargir les horizons de nos enfants et leur permettre de s’ouvrir à une nouvelle culture. Nous aimons beaucoup les jeunes et la dynamique qu’ils apportent dans la maison et dans notre vie.

Y a-t-il des critères afin d'être une famille d'accueil? Si oui, quels sont-ils?L’organisation responsable des étudiants nous rencontre en entrevue et fait une petite e n q u ê te su r n o t r e p a ssé (judiciaire et autre). Nous devons aussi, bien sûr, avoir une chambre adéquate pour recevoir l’étudiant. Il y a également des cr i tères de prédisposit ions personne l les e t d ’a t t i tude g é n é r a l e . P a r e x e m p l e , la to lérance, la pat ience, l’ouverture d’esprit et une grande place dans son coeur, pour n’en nommer que quelques-uns.Qu'est-ce que cette expérience vous a apporté? Hummm! Grande question... Comment mettre en mots toute la richesse que ces expériences nous apportent? Ces jeunes sont très courageux de partir ainsi, pour plusieurs mois, loin de leur famille, pour vivre dans une langue que, très souvent, ils connaissent à peine. C’est très inspirant de voir leur courage et leur détermination. Nous avons créé des liens très solides et profonds avec eux. Ils sont en quelque sorte nos enfants. Ils seront dans nos coeurs et, nous l’espérons, dans nos vies pour toujours. Nous avons même développé des liens avec les parents de certains de ces jeunes.Votre fille est-elle allée en Europe en échange étudiant elle aussi?Non, puisque ce n’est pas un programme d’échange: c’est un séjour linguistique.Avez-vous gardé des liens avec des anciens étudiants que vous avez hébergés?Oui, avec tous. La première étudiante, que nous avons reçue

Étudiants étrangersAccueillir des jeunes venus de loin

Par Roxanne Armstrong et Alix Carmel

Isabelle Leclair, son conjoint ainsi que Kathleen et Siri.

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en 2008-2009, est revenue nous visiter deux semaines pendant l’été 2010 et trois semaines pendant celui de 2011. Nous avons également passé quatre jours chez elle, dans sa famille, à Berlin, à l’automne 2009. Les deux étudiantes que nous avons accueillies en 2009-2010 doivent venir nous visiter l’été prochain.Comment cet accueil affecte l'ambiance familiale?Évidemment, de manière très positive. Il y a parfois des moments plus difficiles mais, en g a r d a n t u n e b o n n e communication et en restant o u v e r t s , n o u s f a c i l i t o n s l’adaptation. Ce qui est vraiment plaisant, c’est de voir nos e n f a n t s c r é e r d e s l i e n s permanents avec ces enfants

d’accueil. D’ailleurs, ils sont toujours en contact via les réseaux sociaux, entre autres.Y a-t-i l eu des moments cocasses que vous avez vécus avec ces étudiants?Nous retenons des mots qui ont été difficiles à prononcer pour eux. Et d’autres qu’ils ont créés de toutes pièces mais qui, mis en contexte, illustrent très bien le propos. Nous nous souviendrons toujours de notre première étudiante d’accueil qui devait lire des livres très difficiles en français: elle nous avait dit que ce n’était pas de la littérature, mais de la «littéradure».Y a-t-il eu des moments plus difficiles?Les moments où les jeunes sont découragés et ont le mal du

pays sont difficiles. Il existe toujours, pendant l’année, un moment où nous devons avoir une discussion avec les jeunes pour réajuster une attitude ou un comportement. Ce n’est pas un moment plaisant, mais ça fait partie de notre rôle de parents… Par la suite, tout retombe en place et nous continuons à filer le parfait bonheur avec notre étudiant.

L’expérience d’accueillir des étudiants étrangers peut donc être accessible pour toute famille le désirant et respectant certains c r i t è r e s . D e p l u s , d e s organismes comme J’explore permettent aux étudiants de JBM de partir en séjour linguistique à leur tour.

Une hausse des frais de scolarité injustifiée

Le gouvernement Charest a inclus, dans son dernier budget, la plus importante hausse des frais de scolarité en 20 ans. Ce l le -c i sera appliquée sur les factures que recevront les étudiants de niveau universitaire dès 2012. Il est question d’une augmentation progressive de 325$ par an, pour un total de 1625$ en cinq ans. Rappe lons que , qua t re ans plus tôt, ces frais ont été majorés de 500$. De cela résulte une hausse totale de 127% sur dix ans, de 1668$ en 2007 à 3793$ en 2017.Accessibi l i té aux études supérieures « T o u t e s l e s é t u d e s sé r ieuses démont ren t l es i m p a c t s n é g a t i f s d ' u n e hausse aussi radicale sur l 'accessibil ité aux études»,

rapporte Martine Desjardins, présidente de la Fédération é tud iante un ivers i ta i re du Q u é b e c ( F É U Q ) . L ’ u n e d’entre elles, effectuée par le C o m i t é c o n s u l t a t i f s u r l'accessibilité financière aux études, démontre que cette hausse éloignera des bancs u n i v e r s i t a i r e s 7 0 0 0 é t u d i a n t s , s o i t 2 , 5 % d e l’effectif global. P e u t - ê t r e s e r e z - v o u s tenté de rétorquer que ce nombre est bien petit, mais l’éducation ne constitue pas un privilège, mais un droit dont tous devraient pouvoir j o u i r , p e u i m p o r t e l e u r situation financière. Études payantes pour tous À ceux qui mentionneront que le Québec a besoin de cet argent pour éponger son déficit, on remarquera que 7000 contribuables avec un d i p l ô m e u n i v e r s i t a i r e

r appo r te ron t b i en p l us à l’État en impôts. C o f f r e $ o u v e r t $ a u x fonctionnaire$ On ne cessera jamais de le mentionner: nombre de fonctionnaires du MELS se servent dans le budget de l ’ é d u c a t i o n p o u r d e s f a n t a i s i e s p l u s q u e discutables: des primes de rendemen t , pa r exemp le , a lors que leur sala i re se situe dans les six chiffres, des stages de renforcement de la confiance en soi à l’étranger… Avant de demander aux étudiants de se serrer la c e i n t u r e , c e r t a i n s h a u t s p l a c é s d u d o m a i n e d e l’éducation devraient arrêter d’abuser de leur position et commencer à se préoccuper un tant soi t peu du plus i m p o r t a n t : l a r e l è v e québécoise.

Par Raphaëlle Élément

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Quatre minutes et trente-trois secondes s’étaient écoulées avant l’arrivée des pompiers sur les lieux de l’incendie alors que le centre de formation générale de La Croisée, connexe à JBM, était la proie des flammes le 24 août dernier.Un chalumeau à l’origine du feu Selon Mario Latour, chef de la division Stratégies et tactiques dans la prévention et la lutte contre les incendies de la ville de Repentigny, c’est une utilisation inappropriée d’un chalumeau lors des rénovations du toit de l’immeuble qui a été à l’origine des flammes d’une grande intensité à l’intérieur de la toiture du bâtiment vers 18h00 ce soir-là. Quatre-vingt-onze pompiers chevronnés, provenant de

Repentigny, de L’Assomption ainsi que de Saint-Sulpice, étaient donc sur le terrain afin de noyer le brasier qui envahissait la charpente du centre. Les trente employés et les vingt élèves qui se trouvaient à l’intérieur de la bâtisse ont dû être évacués rapidement afin que le feu soit éteint. U n e i n t e r v e n t i o n t r è s technique Plusieurs étapes primordiales ont dû être suivies ce soir-là pour contribuer à l'extinction du feu, indique Mario Latour. D’abord, il était de mise de localiser les disposit i fs de sécurité situés à l’intérieur du centre de formation des adultes afin de faciliter la tâche des pompiers. Également, établir des accès au toit s’avérait essentiel si l’on voulait éteindre les flammes. De p l u s , l a s o u r c e d u f e u , communément appelée le foyer,

était urgente à localiser dans le but de ne pas laisser l’incendie se propager. Ensuite, il a fallu contrôler l’embrasement à l’aide de tranchées et de lances perforatrices. Puis, il ne restait plus qu’à éteindre les flammes ainsi qu’à enlever les matériaux impliqués pour vérifier s’il ne restait pas de feu incandescent. Vers 23h30, l’incendie était désormais circonscrit. Cinq pompiers sont demeurés sur place, s’assurant qu’il n’y ait pas de récidive.Des conséquences pour JBM Finalement, au désespoir de certains élèves, l’année scolaire ne s’est pas vue repoussée en raison du sinistre. Seules que lques c lasses ont é té inondées et une odeur de fumée a persisté quelques semaines. Certains cours ont également été déplacés pour une courte durée. La bibliothèque a été fermée pour être transformée en lieu d’enseignement. «J’ai dû changer de casier et certains autres élèves ont été transférés dans la grande salle. Je me suis mis avec des amis. Ils ont quand même pris soin de nous (rires)», explique Louis-Philippe Martin, un élève de quatrième secondaire. Quant à lui, Michaël Roy deva i t su i v re un cours à l'amphithéâtre de l’aile B. Il e x p l i q u e : « I l n o u s é t a i t impossible d’écrire dans une position confortable, car nous n’avions pas de surface plane pour écrire. Cependant, cela n’a pas duré longtemps. Donc, les conséquences n’étaient pas si graves.» On peut donc dire en boutade qu’à JBM, l’année scolaire a commencé en feu!

Par Félix Tremblay

Incendie au centre de La CroiséeJBM inondé et enfumé

L’incendie a créé tout un émoi à Repentigny.

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JBM a été vict ime d’un canular concernant une alerte à la bombe le 9 septembre dernier. Les équipes en action Après avoir reçu un coup de fil indiquant la présence d’un colis suspect vers 9h00, la direction de l’école a commencé l’évacuation des lieux vers 10h30, occasionnant ainsi la suspension des cours. Même si l’alerte à la bombe s’est avérée être un canular, la direction de l’école et le service de police de Repentigny ont fait preuve de calme et de sérieux duran t tou te la durée de l ’ évacua t i on . «Tou tes l es ressources policières disponibles ont été déployées, même les policiers qui travaillaient dans d’autres sections», explique Paul Diamond, policier responsable des communications pour la sécurité publique à la ville de Repentigny. Du point de vue des élèves, la gestion de cette situation a été effectuée de façon efficace. «L'organisation n'était pas à blâmer car, lorsqu'il y a une alerte à la bombe, il faut agir vite. Alors, c'était précipité, personne ne comprenait trop ce qui se passait, mais c'était bien p l a n i f i é e t l e p e r s o n n e l enseignant était calme, ce qui n’énervait pas les élèves», raconte Julie Martel, une élève de quatrième secondaire qui nous parle des opérations de manière très positive.Sous un soleil chaud Si les équipes de la police et la direction ont cherché dans tous les recoins de JBM pour dénicher un colis suspect, les

élèves, pour leur part, ont fait preuve de calme en attendant patiemment la fin des opérations à l’extérieur de l’école sous une température matinale agréable. De plus, chacun essayait de s’occuper afin de passer le temps plus rapidement, ce qui n e c r é a i t p a s d e mécontentement de la part des élèves. «Je textais avec mes amis qui étaient à l’autre bout de l’école et que je ne pouvais pas rejoindre autrement», confie Annie Veillette, une étudiante de quatrième secondaire. «Pour ma part, je placotais avec mes amis», affirme David-Alexandre D a n c o s s t , u n é l è v e d e quatrième, lui aussi. Si certains étudiants n’avaient r ien à faire et semblaient s’ennuyer un peu, ils ont pu manquer des cours qu ’ i l s appréciaient plus ou moins. «Même si la matière qu'on manquait était ma préférée, j'ai aimé être dehors malgré tout puisque la température était clémente», explique Julie Martel, avec le sourire. Bref, toute l’opération s’est déroulée dans le calme grâce au bon comportement des élèves et au professionnalisme d e s f o r c e s d ’ é v a c u a t i o n , n ’empi rant pas ainsi la situation.Le retour à la normale Après avoir été privés des cours de la matinée et b é n é f i c i é d ’ u n dîner allongé, les étudiants et les enseignants ont

réintégré les classes dans l ’après-mid i sans t rop de répercussions. Une chose est sûre: le personnel de JBM a démontré une fois de plus qu’il pouvait réagir avec efficacité et rapidité dans des situations critiques.L’auteur du canular arrêté Après l’évacuation de l’école JBM sans inconvénient majeur, un individu a été arrêté au restaurant Lo Dico, situé au 910 b o u l e v a r d I b e r v i l l e , à Repentigny. Ayant avoué avoir effectué l’appel, ce jeune homme, qui n’était pas un élève de JBM, sub i ra des conséquences judiciaires sévères. «Il fera face à des accusations de méfaits publics et, s’il est reconnu coupable, il aura une peine maximale de cinq ans en plus d’un casier judiciaire», explique M. Diamond. Cet individu s’en sortira donc a v e c d e s c o n s é q u e n c e s négatives à la suite de la perte de temps qu’il a fait subir au personnel de l’école, à la police ainsi qu’aux élèves.

Alerte à la bombeUn canular de mauvais goûtPar Virginie Simoneau

Un suspect a été arrêté au restaurant Lo Dico.

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Cette année, à JBM, nous avons la chance d’avoir deux nouvelles directrices adjointes. Et c’est avec un immense plaisir que j’ai rencontré l’une d’elles, c'est-à-dire Isabelle Desjardins, directrice adjointe responsable de la quat r ième et de la cinquième année du secondaire au secteur régulier. Lors de cette r e n c o n t r e , j ’ e n a i a p p r i s davantage sur celle-ci et sur son métier. Comme première question, je lui ai demandé quelle est LA qualité qu’il faut posséder pour exercer son travail. Elle m’a répondu qu’il fallait évidemment aimer les jeunes, être organisé et avoir du leadership. Puis, je lui ai demandé quel a été son parcours professionnel avant d’être directrice adjointe à notre école. Elle a enseigné les mathématiques dix ans au

secondaire à Montréal, p u i s c i n q a n s à l a commission scolaire des A f f l u e n t s . Pendant ce temps, elle a suivi des cours pour d e v e n i r d i r e c t r i c e adjointe à l’université. P a r l a s u i t e , questionnée sur la partie d e s o n t r a v a i l

q u ’ e l l e apprécie le

plus, elle a affirmé aimer toutes les facettes de son métier, mais plus particulièrement celle de «l’improviste», car sa journée d ’au jourd ’hu i n ’es t jamais comme celle d’hier ni comme celle de demain. De plus, elle t r a v a i l l e a v e c d e s g e n s différents. J e m e s u i s é g a l e m e n t intéressé à ce qu’elle considérait comme son plus grand défi. Pour elle, l’adaptation en est un grand, car elle est confrontée à de la nouveauté fréquemment. D’autre part, son coup de cœur à l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur est l’équipe d’enseignants, de professionnels et de direction. Également, j’ai voulu savoir quelle est sa motivation pour se lever chaque matin afin de venir travailler. Sa réponse est toute simple: «Chaque journée va être une journée spéciale.» En outre, je lui ai posé la

question suivante: «Quel était v o t r e r ê v e a u n i v e a u professionnel?» Ce dernier est déjà accompli puisque c’était de devenir directrice adjointe. Pour continuer l’entrevue, nous sommes retournés dans le passé et je l’ai interrogée sur son style au secondaire. Mme Desjardins était marginale dans sa tenue vestimentaire. Comme elle fréquentait un collège privé, elle devait porter un uniforme, mais elle savait se distinguer des autres en l’adaptant et en coiffant ses cheveux de façon personnelle. En classe, sans jeu de mots, elle était une petite fille à ses affaires. Enfin, je lui ai demandé quel objectif elle a fixé pour les élèves de son secteur. Sa réponse toute simple: arriver à l’heure!

Isabelle DesjardinsUn rêve enfin réalisé

Par Félix Poulin!"#$%&'($)#()*+,+-#)Vos hobbies: la décoration, la lecture, les fleurs.Votre premier travail: caissière chez IGA.Votre acteur préféré: Nicolas Cage.Votre artiste musical préféré: Metallica.Votre mets préféré: les pâtes.Votre phobie: les serpents.Ce dont vous ne pourriez pas vous passer pour 24 heures: ma famille.U t i l i s e z - v o u s s o u v e n t l’application texto de votre sans fil: non.Vo t r e p é c h é m i g n o n : l e chocolat. Votre f i lm préféré: Danse lascive avec Patrick Swayze.Votre matière scolaire préférée: les mathématiques.Le métier que vous vouliez exercer étant jeune: actuaire, enseignante ou directrice.

Isabelle Desjardins

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Les élèves de la première et de la deuxième année du seconda i re se demandent parfois qui se cache derrière ce grand bureau dans cette petite pièce qu’occupe la directrice adjointe Josée Charbonneau. Voici quelques questions et réponses pour vous aider à mieux la connaître :

Pourquoi avez-vous choisi d’être directrice adjointe à JBM?Parce que ça faisait 21 ans que j ’ e n s e i g n a i s e t q u e j e m’ impl iquais beaucoup au niveau d’à peu près toutes les activités de mon école. Et puis, je voulais un nouveau défi. J’en ai un! (Rires) Et, quand on me l’a proposé, j’ai accepté en me disant que ce serait un gros défi à relever.Que préférez-vous dans votre métier?Le contact avec les gens, autant les élèves que les enseignants, car j’aime quand il y a beaucoup de personnes autour de moi.Si vous n’aviez pas été adjointe, qu’auriez-vous été?J’aurais bien aimé être avocate pour pouvoir parler! (Rires)Avez-vous déjà travaillé dans d’autres écoles?Oui, à l’école L’Horizon pendant 10 ans. Avant ça, j’étais à l’école Le Manoir, à Mascouche, qui n’existe plus aujourd’hui, et, a u p a r a v a n t , j ’ é t a i s à l a polyvalente St-Joseph de Mont-Laurier.Quelle est votre plus grande qualité?J e p e n s e q u e c ’ e s t m a

sociabilité.Quel est votre plus grand défaut?Je suis toujours noir ou blanc. Pour moi, il n’y a pas de position neut re e t je su is un peu impulsive.Qui éta i t votre idole de jeunesse?Je ne sais pas vraiment… (Rires) Mais mon enseignant d’histoire au secondaire, je l’admirais beaucoup et c’est grâce à lui que j’ai décidé de devenir enseignante d’histoire.Pratiquiez-vous des sports dans votre jeunesse? Ou i , j e f a i sa i s beaucoup d’équitation et de gymnastique. Par la suite, ça a été la plongée sous-marine, le parachutisme, la motocyclette et le volleyball. J’étais très sportive.Quelle matière préfériez-vous

au secondaire?L’histoire et l’éducation physique.Quel genre d’élève étiez-vous au secondaire?Je faisais partie de tous les comités qui existaient. Je m’impliquais beaucoup dans les organisations d’activités comme Noël, l’Halloween…Quels sont vos projets pour l’année 2011-2012?Je dirais que c’est de réussir à continuer à me former par rapport à mon nouveau poste tout en étant capable de joindre ça avec ma vie familiale.Y a-t-il un aspect que nous n’avons pas abordé et que vous aimeriez partager avec nos lecteurs?Non, à part le fait que j’aime ça quand les élèves me disent bonjour et qu’ils viennent me voir!

Josée CharbonneauUne adjointe entière et engagéeP a r M a r y s e B é l a n g e r -Vaillancourt et Amélie Plourde

Josée Charbonneau

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F r a n ç o i s L e g a u l t , c o -fondateur de la Coal i t ion pou r l ’ aven i r du Québec (CAQ), avance depuis avril dernier son projet de mettre e n p l a c e u n s y s t è m e d’évaluation des enseignants québécois. À première vue, on peut penser qu’il s’agit d ’ u n e b o n n e i d é e , m a i s celle-ci n’a aucune raison d’être, comme on le verra.Le projet Legault En bref, M. Legault veut noter les profs deux fois par a n n é e s c o l a i r e . « [ L e s professeurs] seront évalués s e l o n p l u s i e u r s c r i t è r e s , [mais] le premier sera la réussi te des élèves dans leur classe», a-t-il mentionné sur Cyberbresse. Il prévoit se baser sur les résultats des élèves à des e x a m e n s m i n i s t é r i e l s a n n u e l s . U n e m p l o y é insat isfaisant serai t dir igé

v e r s u n p r o g r a m m e d e mentorat ou un stage de perfectionnement. Également, celui qui est b i e n p l a c é d a n s l e s sondages pour devenir le prochain premier ministre du Québec souhaite abolir la s é c u r i t é d ’ e m p l o i e n i n s t a u r a n t d e s c o n t r a t s d ’ e m b a u c h e d ’ u n e d u r é e allant de trois à cinq ans.D’une inutilité notoire A p p r e n d r e a u x ense ignants à ense igner, voilà le concept. Si l’on n’est p a s c e r t a i n s q u e n o s p r o f e s s i o n n e l s d e l ’éducation maîtr isent leur boulot, pourquoi les emploie-t - o n ? C e t t e i d é e e s t d é s o l a n t e , d é c e v a n t e , illogique. On porte ainsi atteinte à la crédibi l i té des facultés des sciences de l’éducation de toutes les universi tés. Pourquoi diplômerait-on un i n c o m p é t e n t ? S i l ’ o n r e t r o u v e d e s l a c u n e s à

c o m b l e r c h e z l e s enseignants, pour quel les raisons ne pas s’en occuper avant leur diplomation? M é d e c i n , a v o c a t , architecte: tous ces métiers s o n t c h a p e a u t é s p a r u n ordre professionnel dans le b u t d e s ’ a s s u r e r q u e l’incompétence ne s’y niche p a s . P o u r q u o i p a s l e s enseignants? Pour la simple et bonne ra i son qu ’ une impo san te structure est déjà présente à c ô t é d ’ e u x d a n s l e s établissements scolaires. Si l’un d’entre eux commet une o u p l u s i e u r s f a u t e s r é p r é h e n s i b l e s , s e s s u p é r i e u r s i m m é d i a t s , c o m m e l e d i r e c t e u r d e l’école concernée, ont déjà l a c a p a c i t é d ’ i n t e r v e n i r adéquatement. De plus, en faisant de t o u s l e s e n s e i g n a n t s q u é b é c o i s d e s e m p l o y é s c o n t r a c t u e l s , o n a u g m e n t e r a i t d e f a ç o n d r a m a t i q u e l a p é n u r i e d’enseignants qualif iés qui f a i t d é j à r a g e d e p u i s plusieurs années dans nos écoles. Qui s’engagera à vie dans une profession où la p r é c a r i t é s t r e s s e a n n é e après année?Aller voir ailleurs Depuis quelques années, une masse de gens aisés, a y a n t n o u v e l l e m e n t emménagé dans la région de W a s h i n g t o n D . C . , a déclenché une révolte quant à l a p i è t r e q u a l i t é d e l ’ e n s e i g n e m e n t p u b l i c américain. Elle a exigé une meilleure éducation pour ses enfants. Cela a mené en

Évaluation des enseignants:Pourquoi noter ceux qui vous notent?Par Raphaëlle Élément

François Legault (Source: Cyberpresse)

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2007 à l ’ instauration d’un système strict d’évaluation des enseignants. On a ainsi accordé de g é n é r e u x b o n i s à l a p e r f o r m a n c e p o u v a n t a t t e i n d r e 3 0 0 0 0 $ américains. Mark Simon, ex-enseignant de la banlieue de Washington, souligne qu’on «en tend même par le r de batailles entre enseignants p o u r l a f o r m a t i o n d e s classes. Chacun veut avoir les mei l leurs élèves pour a u g m e n t e r s e s c h a n c e s d'avoir une prime.» On peut se demander ce qu’il adviendra de l’intégrité dans ces écoles. Tricheries de toutes sortes, mise à l’écart de certaines parties de la matière à enseigner: la

porte est ouverte à tout. Que q u e l q u ’ u n r a i s o n n e l a mentalité en place dans la c a p i t a l e a m é r i c a i n e e t souligne aux gens que les n o t e s d ’ e x a m e n n e constituent pas l’essentiel en éducation! Vo y e z b i e n l a n u a n c e entre un examen comme il s’en donne à JBM où l’on véri f ie réel lement si vous s a i s i s s e z l e c o n t e n u d u c o u r s e t u n e x a m e n corrompu d’un bout à l’autre dans lequel on ne fait que garantir à l ’enseignant un bonus salarial. Attention: il ne faut pas voir tous les enseignants c o m m e d e s h y p o c r i t e s malhonnêtes. Un système mal construit et irréaliste ne

tenant pas compte des faits laisse le passage l ibre à n ’ i m p o r t e q u e l t a r é . E n voulant soi-disant corriger le problème, on l’amplifie.Encombrer le système On a prouvé à maintes r e p r i s e s d a n s l e p a s s é qu’ajouter une branche à un s y s t è m e a m p l e m e n t surchargé de bureaucratie et d e b u r e a u c r a t e s d é c o n n e c t é s , p o u r ê t r e polie, ne mène qu’au néant. Avant de se présenter c o m m e l e s a u v e u r d e l ’ é d u c a t i o n , M . L e g a u l t d e v r a i t s a v o i r q u e l e problème ne se situe pas avec les enseignants et dans les écoles mais bien plus haut dans la hiérarchie du MELS.

Une nouvelle année Un nouveau conseil des élèves

Il y a environ un mois, les élèves de l’école ont choisi les membres du conseil étudiant qui les représenteront avec fierté pour une autre année scolaire. C’est le 26 octobre dernier que se sont terminées les mises en candidature de ceux qui voulaient faire partie du conseil des élèves. Les élèves intéressés avaient quelques jours pour récolter 20 signatures d’étudiants et trois signatures d’enseignants, en plus de devoir obtenir celle de leu r d i rec teur de sec teur respect i f , pour pouvoir se présenter aux élections.

Puis, le moment décisif est arrivé. Le 27 octobre a eu lieu le vote visant à déterminer les étudiants allant former le conseil étudiant pour l’année 2011-2012. «Parmi les élus, explique Stéphanie Collard, de l’animation du milieu, Lyza Mohellebi a été choisie comme présidente, Brayan Reglin comme vice-président, Samuel Villeneuve comme représentant au conseil d’établissement de l’école ainsi que Hong-An Hosi-Thai comme secrétaire.» Pour les nouveaux venus au conseil, il s’agit d’une belle occasion de s’impliquer auprès de l’animation du milieu et des élèves de l’école. «En fait, je ne regrette aucunement de m’être

inscrite. Même que j'aurais dû le faire bien avant!», raconte Sarah Gagnon, une étudiante de quatrième secondaire qui en est à sa première année au conseil. Même si celui-ci vient tout juste d’être élu, le conseil est déterminé plus que jamais pour représenter les élèves de JBM. «J'aimerais que l’on fasse bouger les choses et prendre plus de place dans l'école ainsi q u e d a n s l e s a c t i v i t é s organisées par celle-ci, affirme a v e c l e s o u r i r e S a m u e l Villeneuve, représentant de quatrième secondaire. J'espère que, cette année, les étudiants vont aussi penser à nous lorsqu'ils auront des idées ou des demandes à soumettre.»

Par Virginie Simoneau

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Depuis quelques années, un phénomène se fait de plus en plus sentir chez les jeunes: le retour à la musique de leurs parents. En effet, beaucoup d’adolescents préfèrent écouter la musique du 20e siècle plutôt que celle, assez récente, qui est diffusée sur les grandes stations de radio.Les causes de ce mouvement Bien sûr, il est facile de décrire ce nouveau phénomène. To u t e f o i s , p o u r b i e n l e comprendre, il faut retourner à sa source. Depuis quelques années, d o n c , o n a s s i s t e à u n mouvement musical qui a été notamment encouragé par la mode vestimentaire. Dans les magasins, petit à petit, des t-shirts et des accessoires ont été mis en promotion et ce, en quantité phénoménale.

Les chandails des Beatles et de Pink Floyd se vendant comme des petits pains chauds, cela donne, pour la plupart du temps, envie à l’acheteur d’en savoir plus sur ces groupes

légendaires de la musique rock. «La mode influence les jeunes, car ils veulent s’identifier à un groupe, que ce soit de musique ou d’amis», explique Alain Naud, enseignant de musique en q u a t r i è m e e t c i n q u i è m e secondaire. Une autre cause qui n’est pas à négliger est l’influence de la f a m i l l e , d e s p a r e n t s e n pa r t i cu l i e r, su r l es goû ts musicaux des adolescents. Certains adultes, aimant la musique qu’ils écoutaient quand ils étaient jeunes, influencent leurs enfants sans le savoir quant à leurs goûts musicaux. «Ma famille, plus vieille que moi, me montre parfois différentes chansons, raconte Samuel Vil leneuve, un étudiant de quatrième secondaire. Sinon, j'aime beaucoup la musique qu'on retrouve beaucoup dans les chansons plus vieil les, surtout quand elle a une certaine complexité et un vrai travail musical.» Toutefois, malgré la proximité que les parents partagent avec leurs enfants, d’autres membres de la famille peuvent facilement influencer les jeunes dans leurs goûts musicaux. «Ma famille m’a influencé, oui, mais j'ai aussi développé ça par simple intérêt pour ce qui est de la vraie bonne musique. Mon grand frère m'a aussi beaucoup influencé du côté musical et je compte aussi mon oncle qui, lui, a aussi influencé mon frère dans ce domaine», aff i rme Samuel Décary, élève de quatrième secondaire. Un adolescent, ayant grandi entouré de chansons des années 70, par exemple, en saura davantage sur ces œuvres

et aura peut-être tendance à les écouter à son tour. Cependant, un des facteurs les plus importants de ce mouvement musical est la disponibilité des oeuvres du 20e siècle. De nos jours, pour écouter des chansons de cette époque, un jeune n’a plus besoin de se déplacer afin d’acheter ou d’emprunter le CD ou même le vinyle d’un artiste. I l peut désormais aller sur Youtube ou Facebook pour pouvoir entendre et partager rapidement des chansons. «Les jeunes ont accès à de la musique beaucoup plus rapidement», affirme M. Naud. Bref , cet te accessib i l i té nouvelle des œuvres musicales permet aux artistes d’une autre époque de se faire connaître a u p r è s d e s n o u v e l l e s générations et de toujours rester populaires.Oui, mais pourquoi ? Bien sûr, les jeunes vivent dans un environnement qui encourage le retour aux sources musicales, mais des raisons plus profondes les poussent à redécouvrir la musique du 20e siècle . « J ’ é c o u t e d e s v i e i l l e s chansons parce que les artistes de ce temps-là jouaient avec émotion. Ils avaient du talent et de la volonté, confie Samuel Racine, un élève de troisième secondai re . Leur musique essayait de passer un message. C'était vrai, c'était bon.» Pour sa part , Frédér ick L é v e s q u e , d e q u a t r i è m e secondaire, affirme qu’il aime cette musique parce que «les chanteurs n'avaient pas de logiciel pour modifier leurs voix et les rendre parfaites. Aussi,

La musique d’hierEncore d’aujourd’huiPar Virginie Simoneau

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e l l e e s t b e a u c o u p p l u s développée et intéressante que la musique pop de nos jours».Un phénomène en pleine ascension Avec la popularité croissante de ce mouvement musical, la musique qu’écoutaient nos parents est de plus en plus mise de l’avant. Il suffit d’entrer dans un magasin HMV pour constater les nouvelles compilations de Pink Floyd à l’entrée ou les accessoires reliés à ce groupe mythique à côté des caisses enregistreuses. Le nombre de coverbands et de spectacles mettant en vedette des artistes des années 1980 est aussi en pleine progression.

Finalement, on ne fait pas que mettre de vieilles chansons au goût du jour: on assiste à la création d’un nouveau marché de la musique et de la mode pour les adolescents. Mais pour combien de temps? «Parfois, il faut faire un pas en arrière pour faire deux pas vers l’avant», conclut M. Naud avec le sourire. Espé rons donc que ce mouvement musical pourra rester présent à travers les chansons pop d’aujourd’hui tout en inspirant et en enrichissant nos jeunes talents de demain.

Peur des exposés oraux?Voici quelques trucs!

Lors de présentations orales, un grand stress s’empare de nombreux élèves, ce qui peut parfois engendrer un trouble de la parole ou un impact sur la posture pouvant rendre ces présentations similaires à un parcours à obstacles. Vous êtes un de ces élèves? Ne paniquez pas: vous n’êtes pas seul! En effet, à peu près tous les élèves sont envahis par un petit ou un grand stress presque impossible à maîtriser pendant les oraux!Les effets et les causes Vous vous êtes sûrement déjà demandé pourquoi le stress vous saisit à tout coup. Peu avant votre tour, vous pouvez avoir les mains moites, la bouche sèche ou encore une augmentation de votre rythme cardiaque. Normalement, pendant un oral, le stress est plus apparent dans la voix (vibrations) et sur le corps (tremblements). Dans des cas plus rares, il peut y avoir des p e r t e s d e m é m o i r e , v o u s empêchant de continuer, ou m ê m e u n e c r i s e d ’ h y p e r -ventilation.Comment atténuer et gérer le stress Premièrement, un conseil pour bien contrôler votre stress: u n s o m m e i l r a i s o n n a b l e . L’insomnie, par exemple, amplifie le stress éprouvé et est un comportement qui arrive très f r é q u e m m e n t l a v e i l l e d e présentations orales. Deuxièmement, pratiquez votre exposé graduellement. Il ne faut pas essayer de gravir la montagne avant d’avoir appris à marcher! Avant l’oral, allez devant le miroir et faites comme si vous étiez votre propre public. Puis, exercez-vous devant votre famille ou vos amis. Plus vous serez préparé à un public différent,

moins le stress sera présent. Si vous vous y prenez à la dernière minute et ne pratiquez que trois o u q u a t r e f o i s a v a n t l a présentation, vous n’y arriverez pas et votre note risquera d’être désastreuse. Finalement, i l existe un conseil qui risque de vous aider fortement. Il s’agit de vous changer les idées et de faire ce que vous aimez juste avant d’effectuer votre présentation. Ce conseil peut paraître inefficace et sans effet, mais il est fort utile. Par exemple, vous pouvez faire du sport, écouter de la musique, lire ou tout ce qui vous calme. Évitez de penser à ce que vous allez dire ou comment vous allez prononcer certains mots.Même les professionnels! Même si on devrait éviter de ne pas dormir, même sans le vouloir, il arrive à certains élèves d’éprouver des troubles de sommeil difficiles à contrôler sans que cela ait des impacts sur leur performance. Gabriel Bastien, élève de quatrième secondaire de la troupe de théâtre de JBM, affirme: «Je n’ai pas vraiment de manière de gérer mon stress. Par c o n t r e , l e s o i r , a v a n t l a représentation, je ne dors pas et je repasse en boucle mon texte dans ma tête.» Sandrine Héroux, élève de troisième secondaire faisant aussi partie de la troupe de théâtre, raconte: «Le stress persiste, même après plusieurs représentations, car la réaction n'est pas la même pour tous les types de public et on doit s’adapter à ce facteur.» Même si cela peut paraître difficile, rappelez-vous les trucs mentionnés ci-dessus et tout devrait bien aller. Espérons que ces conseils vous aient aidé et nous vous souhaitons bonne chance pour votre prochain oral.

Par Simon Forget

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Vox pop:Ton bon moment d’Halloween?

Nom: Émilie GauvreauNiveau: deuxième secondaire.

J’ai donné des bonbons chez mon amie. Un jeune garçon, qui avait peur de s'approcher, a fini

par venir nous voir. C'est alors que le père de mon amie est arrivé costumé en zombie et

le petit garçon est parti en courant!

Nom: Thomas LalibertéNiveau: troisième secondaire.

Vers l’âge de cinq ans, j’ai passé l’Halloween avec mon père et j’étais déguisé en petit cheval.

Nom: Emily TupperNiveau: cinquième secondaire.

Il y avait la danse à l’école et je suis allée chez une amie. C’était un gros party.

Nom: Daphné LabelleNiveau: première secondaire.Je me suis déguisée en prisonnière et ma soeur, en policière. On a ramassé des bonbons et on faisait croire que j’étais une vraie prisonnière et, elle, une vraie policière à ma poursuite! Les gens embarquaient dans notre jeu. On s’est vraiment amusé!

Nom: Lyssa CarpentierNiveau: quatrième secondaire.J’ai fait mon projet techno de PEI au lieu de passer l’Halloween et de voir mes amis parce que j’avais pas eu la possibilité de le finir le week-end. Je suis déçue: j’ai manqué une soirée mémorable!

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ScorpionPendant vos cours de maths, vous aurez plus tendance à penser aux licornes qu'aux nombres. Les licornes n'ont jamais été bonnes en calcul.

GémeauxTrois fois passera, le dernier y

restera... La devise de vos examens d'anglais? Étudiez bien, jeunes fous, car le quatrième examen pourrait être plus difficile que les trois précédents.

SagittaireVous rockez la place avec votre bonne humeur. Évitez toutefois de pe rce r l es t ympans de vos camarades s’il vous vient l'envie de chanter Ça fait rire les oiseaux de la Compagnie créole. Ce n'est pas parce que votre maman vous l'a dit que vous avez forcément une voix d'ange.

BalanceAller vivre au Congo ne réglera pas vos problèmes de dépendance aux croustilles cuites au four de la c a f é t é r i a . C O N S U LT E Z U N SPÉCIALISTE!

VerseauSi vous songez à votre choix de carrière, les suivantes seront à prendre en compte: aiguiseur de crayons surligneurs, testeur de déodorant et architecte de châteaux en LEGO.

PoissonsUne défaite pourrait bien vous mettre le moral à zéro, mais ne l'oubliez pas: un jour, vous aurez l'anneau qui les gouvernera tous.

LionI l vous v iendra une env ie incontrôlable de chanter en latin lors de votre neuvième cours de sciences du mois. Réprimandez cette envie, par pitié!

ViergeRetirez votre chapeau lorsque vous entrez dans l'école. Les surveillants finiront par manquer de patience et vous ne voulez pas voir une de nos chères surveillantes en colère...

BélierMême si vous la trouvez bien

drôle, la blague «Quelles sont les initiales de Grand-Papa Tortue?» est dépassée et crée des malaises lorsqu’elle est prononcée lors d’une conversation autour d'un plateau de la cafétéria. À éviter à tout prix.

CapricorneUn sandwich Miracle Whip, beurre d'arachides et cornichon sera une bonne option les jours où votre boîte à lunch manquera de funny. De quoi rendre carrément jaloux le garçon à côté de votre casier avec la boîte à lunch des Tortues Ninja.

CancerHuit couches de mascara seront requises au MINIMUM chaque matin pour sortir de chez vous. Si votre lever à 5h45 du matin ne vous donne le temps d'appliquer que cinq couches, les trois autres pourront t rès b ien êt re mises devant l'indispensable miroir du magazine Cool! accroché à l'intérieur de votre casier à un moment aléatoire de la journée. (Cela s'adresse aussi à vous, cher Cancer masculin.)

TaureauN'abusez pas des blagues à propos des castors en sciences et ne posez pas de question pourquoi, je vous le r e c o m m a n d e , m e s e n f a n t s . Écoutez-moi.

Horoscope:Les planètes vous révèlent votre avenir! Par Sandrine Héroux

Première secondaireLaissez un peu de sang circuler dans vos mains en serrant vos cartables moins fort pendant les pauses; ceux-ci ne s'envoleront pas, jeunes gens!

Deuxième secondaireVous vous croyez le «roi du monde» dans la jungle de la grande salle des casiers, mais n'oubliez pas: vous n'avez pas encore conquis la savane de JBM, mes jeunes lapineaux.

Troisième secondaireNon, une moufette ne s'est pas cachée dans votre sac d'éducation physique. Et non, les grosses machines dans votre salle de lavage ne sont pas des micro-ondes pour vêtements. Votre linge aurait besoin d'un petit lavage... et vous aussi!

Quatrième secondaireLa jolie robe fleurie, c'est bien beau dans les fêtes de Noël olé-olé mais, dans un cours de maths, cela pourrait causer un infarctus à votre enseignant né au début du siècle dernier.

Cinquième secondaireAvertissement! Évitez de marcher s u r u n é l è v e d e p r e m i è r e secondaire: vous risqueriez alors de glisser et de vous briser le nez. Le nez croche + chapeau de finissants = photo rigolote que toute votre famille se fera un plaisir d'acheter.

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Mots croisés:Des maux d’hiver et diversPar Simon Forget et un sombre prof

HORIZONTAL

2. Ce qui nous pend parfois au bout du nez l!hiver.

4. Jamais une bonne raison pour fermer l!école.

6. Préférable dans un verre que sur la route.

8. On en retrouve dans les cheveux de certains garçons.

9. Suscite la jalousie des voisins qui n!en ont pas.

11. Inutile quand on tient à montrer son nombril.

12. Préférable d!en avoir deux, surtout en descente.

VERTICAL

1. Plus court à descendre qu!à remonter.

3. Véhicule polluant et bruyant qui permet d!apprécier la nature.

5. Instrument de torture saisonnier.7. Endroit où se tiennent les vrais

skieurs.9. Utile sur les routes, nuisible pour " la haute pression.10. Préférable d!en manger que de

tomber face première dedans.

Mot mystère: Neige

1.Pente / 2. Morve / 3. Motoneige / 4. Tempête / 5. Pelle / 6. Glace / 7.Chalet / 8. Gel / 9(vertical). Sel / 9(horizontal). Souffleuse / 10. Slush / 11. Manteau / 12. Ski