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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Mardi 04 avril 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -------------------------------------------------- ---------------- SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN . Par ailleurs, certains articles en anglais,

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIAMardi 04 avril 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

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SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

31/03/2017 - Amnesty International Pétition : Liberté pour les journalistes turcs !

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04/04/2017 - Kedistan Turquie : Politique de la terre brûlée au Kurdistan

04/04/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 4 avril

04/04/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 4 avril 2017

04/04/2017 - Jérôme Tubiana - Le Monde Au Soudan et au Tchad, la guerre, c’est la norme

31/03/2017 - Jean-Jacques Régibier - Humanite.fr Le Conseil de l’Europe exige la libération des maires emprisonnés par Erdogan

31/03/2017 - Alain Lallemand - Le Soir La Turquie a utilisé ses imams pour espionner les partisans de Gülen en Belgique

04/04/2017 - La Libre Belgique Pourquoi Erdogan séduit-il les musulmans, et pas seulement les Turcs, de Belgique? (DECRYPTAGE)

04/04/2017 - L'Orient le Jour Turquie: un Tchétchène muni d'explosifs arrêté à la frontière syrienne

03/04/2017 - Libération Tribune des Klarsfeld et appel d’une centaine d’artistes à lutter contre le FN

04/04/2017 - Ahmad ROUMI - L'Orient-Le Jour « J’ai 13 ans et je travaille 11 heures par jour pour 50 dollars par semaine »

04/04/2017 - Françoise Germain Robin - Humanite.fr Enis Coskun : « Dernière chance pour la Turquie : dire non à Erdogan »

02/04/2017 - Flore Olive - Paris Match Terribles témoignages de femmes de Mossoul

04/04/2017 - Ryan Humber et Darius Azarpey - Tribune de Genève Une petite ONG genevoise en Turquie

03/04/2017 - Radio Vaticana En Arménie, le parti au pouvoir remporte les législatives

03/04/2017 - Le Soir

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Erdogan appelle les Turcs d’Europe à répondre aux «petits-enfants du nazisme»

03/04/2017 - Danielle Rouquié - Challenges En Turquie, un groupe textile parie sur le Sud-Est kurde

03/04/2017 - 7sur7 En Turquie, 45 juges et procureurs démis lundi

03/04/2017 - Le Figaro Turquie: l'inflation au plus haut depuis 2008

03/04/2017 - Paris Match Referendum : Erdogan appelle les Turcs d'Europe à répondre aux "petits-enfants du nazisme"

INFOS COLLECTIF VAN

Pétition : Liberté pour les journalistes turcs !Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

incite à signer cette pétition, adressée au Ministre turc de la justice, Bekir Bozdağ, sur Amnesty International pour soutenir et protéger les journalistes turcs emprisonnés.

Amnesty International

Pétition

Signez la pétition ici (ouverte jusqu'au 31.05.2017) https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/petitions/liberte-pour-les-journalistes-turcs

Non à la répression contre les journalistes en Turquie !

Au Ministre de la justice, Bekir Bozdağ

Ahmet Şık, journaliste aguerri, en détention depuis le 29 décembre 2016. Aslı Erdoğan, célèbre écrivaine, détenue du 16 août au 29 décembre 2016. Kadri Gürsel, journaliste d’investigation spécialisé dans les relations internationales, enfermé depuis novembre 2016. Ahmet Altan, écrivain et journaliste, placé en détention depuis septembre 2016. Autant d’exemples de professionnels reconnus qui sont aujourd’hui poursuivis sous des accusations de terrorisme pour avoir osé s’exprimer librement.

La Turquie emprisonne désormais plus de journalistes que n’importe quel autre pays au monde. Un tiers des journalistes emprisonnés dans le

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monde sont détenus dans des prisons turques, la vaste majorité d’entre eux dans l’attente d’un procès. Ils sont la cible d’une campagne de répression sans précédent depuis la violente tentative de coup d’État de juillet 2016.

Cette stratégie, qui s’ajoute à la fermeture de plus de 160 organes de presse, envoie un message clair et inquiétant : l’espace accordé à la dissidence se réduit chaque jour un peu plus, et celles et ceux qui veulent dénoncer la situation le paient au prix fort. Cette répression doit cesser. Agissez maintenant pour demander la liberté de la presse en Turquie. Les journalistes et autres professionnels des médias en détention provisoire doivent être libérés. La liberté de la presse est un composant essentiel au bon fonctionnement d’une société pluraliste.

Le journalisme n’est pas un crime : les personnes qui exercent cette profession doivent avoir le droit de travailler.

Publié le 31.03.2017.

https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/petitions/liberte-pour-les-journalistes-turcs

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96054

Turquie : Politique de la terre brûlée au KurdistanInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cet article de Chris T. publié sur Kedistan le 4 avril 2017.

Kedistan

Politique de la terre brûlée au Kurdistan

Chronique de Chris T.

4 avril 2017

Les villes et campagnes kurdes voient le pouvoir central dégager l’horizon, lui qui désire voir plus loin, plus grand. Dans sa quête de grandeur, il ne s’embarrasse pas de l’Histoire, bouleverse les modes de vie ancestraux et modifie les équilibres démographiques du Kurdistan. Tous les moyens sont bons pour arracher les Kurdes à leur passé, à une terre qu’ils aiment tant.

Dans les zones urbaines kurdes où l’insurrection a été écrasée par l’armée et ses supplétifs, l’occasion était trop belle de faire entrer toutes ces populations déconnectées de la réalité dans le béton armé de la

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modernité. Les dommages occasionnés par les combats en ont appelé d’autres, le pouvoir n’a pas pu s’arrêter en si bon chemin. A travers le Kurdistan, il a rangé ses tanks et sorti ses pelleteuses, du quartier de Sur (Diyarbakır) à Yüksekova en passant par les tristement célèbres Şırnak et Silopi.

Partout cette volonté philanthropique de rendre moins fastidieux le quotidien, plus droite les rues tortueuses, plus neufs les quartiers anciens. Mais avant de reconstruire il faut finir de détruire, tâche dans laquelle il faut bien l’avouer, le gouvernement d’Ankara fait preuve d’une certaine virtuosité. Il entretient le flou autour de ses réelles intentions et ses administrateurs sont le relais d’une énième politique d’assimilation où les Kurdes sont sans cesse mis sous pression.

A Sur, les murs et les barrières coupent une rue en deux sans crier gare et interdisent d’aller plus loin. Ils marquent le début d’un nouvel espace où, depuis un an, rien d’humain ne subsiste. Seul le bruit mécanique et répétitif des engins de démolition rappelle une quelconque présence de l’homme. Difficile de parler de couvre-feux dans des quartiers qui n’en sont plus, il s’agit plutôt d’un huis-clos. Le spectacle est désolant et il vaut mieux dissimuler au regard ce que l’homme sait faire de plus écœurant : détruire lui-même son propre patrimoine, sa propre Histoire.

Quartier Sur à Diyarbakır

Pour des dizaines de milliers d’habitants, cette Histoire qui courait depuis plus de trente siècles s’est achevé brusquement. Chassés de chez eux, ils ont été sommés d’arracher leurs racines et de partir avec sous le bras, quelque part, ailleurs, là où ils ont pu. Le gouvernement a détruit leurs toits jusqu’aux fondations, souvenirs et vies anéantis sous les coups de pioches et de pelleteuses. Bientôt, « de nouvelles maisons bien plus belles que les anciennes seront offertes à nos concitoyens » a claironné le Premier ministre, sans que cela n’apaise les douleurs. On ne sait pas qui en bénéficiera et surtout, il est des choses qui ne se remplace pas. Les rumeurs de gentrification, d’installation de populations non-locales et de bâtiments voués aux forces de sécurité se portent bien à Diyarbakır comme ailleurs.

Nusaybin fait partie de ces villes amputées. Ici, l’Etat ne cache même pas derrière des murs ses notions très personnelles de progrès et de reconstruction. Ce qui était un lieu de vie et d’échange à la frontière syrienne n’est plus qu’une triste plaine poussiéreuse jonchée de débris en tout genre où l’on ne fait qu’errer. Du passé, faisons table rase ! La citation révolutionnaire a été prise au sens propre par le pouvoir démolisseur qui s’est chargé de réduire en ruines des maisons encore habitables, comme partout dans ces villes qui ont eu le malheur d’abriter entre leurs murs l’insurrection et ses espoirs d’autodétermination.

« On ne quittera jamais notre ville » avance une sexagénaire aux mains empreintes de henné, « on nous a forcé à abandonner nos maisons, l’Etat

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n’a pas voulu qu’on les répare ou les reconstruise. Maintenant on vit à sept dans deux pièces, avec une seule fenêtre et un loyer indécent. Mais on ne partira pas ! » Les habitants sont l’âme de ces rues et quartiers dévastés, incarnations charnelles qui relient au monde d’aujourd’hui, le passé de lieux et de villes qui ont toujours réussi à traverser les siècles et ses troubles. Sans doute l’Histoire n’avait-elle encore jamais rencontré une telle démence destructrice d’un pouvoir aussi peu sensible à son propre héritage.

A Nusaybin

A chaque fois, la menace terroriste de la guérilla est mise en avant par le gouvernement pour justifier ses actes insensés. Si les combattants du PKK trouvent refuge dans les forêts, qu’elles semblent hostiles du haut de leurs cimes, il suffit de les brûler comme dans la région de Lice à l’été 2016. Dans celle de Şırnak, les habitants ont récemment vu leurs arbres fruitiers abattus par les gardiens de villages sous l’œil bienveillant des autorités. Là aussi, il s’agit de mesures de sécurité destinées avant tout à protéger les populations locales en détruisant l’économie locale. Il en va sans doute de même pour le bétail abattu ici et là au gré des opérations militaires.

Dans les villes comme dans les campagnes, l’Etat autoritaire détruit les seules richesses que possèdent de modestes personnes. Une maison, un troupeau ou un champ de noisetiers, fruits d’un travail de toute une vie, disparaissent en quelques minutes et c’est une transmission de génération en génération qui est interrompue. A tous ces Kurdes qu’il ne tolère pas, le pouvoir prend tout, il croit pouvoir se rendre indispensable et tout contrôler. L’exécutif, qui est aussi le judiciaire et le législatif, songe avec nostalgie, sourire en coin, aux sombres années où les villages kurdes se détruisaient par milliers. Qu’il ne rougisse pas en y pensant, son œuvre est à la hauteur de ses prédécesseurs.

Koruköy (Xerabê) est un village dans une zone d’habitation millénaire d’origine assyrienne mise sous couvre-feu en février où de nombreuses exactions ont été commises. Maisons brûlées, vaches et chèvres abattues, tortures et détentions arbitraires illustrent cette politique étatique qui ne laisse derrière elle que des cendres, des ruines et des larmes. « A côté de ce village, il y a celui de Talate » explique un homme politique local. « Là-bas, les forces de l’ordre y ont détruit et dynamité des habitations troglodytes ancestrales. Ils ne s’attaquent pas seulement à des personnes mais au patrimoine de l’Humanité. »

http://www.kedistan.net/2017/04/03/politique-terre-brulee-kurdistan/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96052

Presse arménienne : Revue du 4 avril 2017

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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 4 avril 2017.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 4 avril 2017

Elections législatives

« L’Arménie a accompli un grand pas vers l’avenir »/ La presse écrite arménienne ne paraissant pas le lundi, c’est aujourd’hui que les quotidiens reproduisent les résultats préliminaires de l’élection législative du 2 avril, donnant une large victoire au parti Républicain (49,12%, cf. revue du 3.04). Les éditoriaux des quotidiens d’opposition estiment que les résultats du scrutin étaient « tout à fait prévisibles » et que la nouvelle Assemblée nationale a été formée « grâce » à la ressource administrative et à l’achat massif de votes. 168 Jam remarque que les fraudes se sont produites en-dehors des bureaux de vote, alors que la procédure électorale dans les bureaux de vote a été transparente. « De ce point de vue, on a un Parlement techniquement transparent ». D’autres commentateurs remarquent que les méthodes habituelles telles que le bourrage d’urnes ou d’autres phénomènes vicieux n’ont pas été utilisées cette fois-ci, cédant la place aux pots-de-vin.

Les quotidiens reproduisent le message du président Sarkissian au peuple arménien, notant que lors de ce scrutin, l’on a vu une forte consolidation des forces politiques dans la mesure où les principaux acteurs de la scène politique arménienne étaient impliqués dans la course électorale. Selon lui, ceci témoigne du fait que la construction du système politique va dans la bonne direction comme le prévoit la nouvelle Constitution. Selon le Chef de l’Etat, la présence tangible de l’opposition au nouveau Parlement lui permettra de bénéficier de tous les outils de surveillance qu’un système parlementaire réserve à l’opposition. M. Sarkissian a remercié les citoyens arméniens pour leur participation active au scrutin, les formations politiques pour avoir mené une campagne électorale « généralement correcte », les partenaires de l’opposition et la société civile pour avoir trouvé un consensus avec le gouvernement sur le nouveau code électoral, les partenaires internationaux pour avoir contribué techniquement et financièrement à la mise en place des mesures anti-fraudes et les organes judiciaires pour avoir réagi de manière opérationnelle à chaque cas d’irrégularité. Selon le Chef de l’Etat, on a fait un « grand pas vers l’avenir » et organisé un scrutin qui laisse dans le passé une grande partie des phénomènes vicieux que connaissait naguère le système électoral du pays.

Plusieurs quotidiens notent que le président Poutine a aussitôt envoyé un message de félicitations à son homologue arménien pour la victoire du

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parti Républicain qu’il préside, notant que le résultat du vote national a traduit le haut niveau de confiance que le président arménien et son parti bénéficient auprès des citoyens du pays.

Sur la base des scores recueillis par les quatre formations politiques ayant remporté le scrutin législatif, les quotidiens font des pronostics sur la répartition des mandats au nouveau Parlement, qui, en vertu de la nouvelle Constitution, doit avoir au moins 101 députés (la constitution ne fixe pas un nombre concret ou définitif des sièges, celui-ci est décidé en fonction des scores recueillis par les partis représentés à l’AN). Le parti Républicain devait obtenir 55 sièges (28 députés élus sur la liste nationale et 27 élus sur les listes régionales). Le score recueilli par le parti lui permettrait de récupérer 3 des 4 sièges réservés aux représentants des minorités nationales, ce qui fait que le parti Républicain aurait au total 58 sièges au nouveau Parlement. L’alliance Tsaroukian obtiendrait 30 sièges (15 élus sur la liste nationale et 15 sur les listes régionales). Le score de l’alliance (27,32%) lui permettrait de récupérer un siège réservé aux minorités nationales, le nombre de sièges de cette alliance s’élevant ainsi à 31. L’alliance Yelk devait obtenir 9 sièges (5 élus sur la liste nationale et 4 sur les listes régionales), tandis que FRA/Dachnaksoutioun devait obtenir 7 sièges (4 élus sur la liste nationale et 3 sur les listes régionales). Le nombre total des députés serait ainsi de 105 (131 actuellement). La répartition officielle des mandats sera annoncée par la Commission électorale centrale une fois les résultats définitifs rendus publics. Selon Haykakan Jamanak, si aucun parti en lice ne conteste les résultats des élections auprès de la Cour constitutionnelle, la première séance de la nouvelle Assemblée nationale devrait se tenir le 27 avril (en cas de contestation des résultats, le 15 mai). Le nouveau Premier ministre doit être nommé dans les dix jours suivant la première session de l’AN. Après sa nomination, celui-ci doit former son cabinet dans un délai de 20 jours. Les quotidiens reproduisent les propos du porte-parole du parti Républicain, Edouard Charmazanov, selon lesquels son parti disposera de suffisamment de sièges au Parlement pour former tout seul un Gouvernement, mais celui-ci est enclin à former une coalition avec FRA/Dachnaksoutioun. Il a rappelé que l’année dernière, le parti Républicain et FRA avaient conclu un accord de coopération politique de long terme.

Réactions des partis politiques

Les partis en lice commencent à évaluer le scrutin du 2 avril. L’alliance Yelk a reconnu les résultats de l’élection et a constaté qu’en dépit des irrégularités, aucune voix qui lui était destinée n’a été perdue. L’alliance Tsaroukian a remercié ses 400 000 électeurs, tout en s’engageant à faire son possible pour trouver une solution aux défis auxquels le pays est confronté. « Nous ne diviserons jamais notre société entre ceux qui ont voté pour nous et ceux qui ne l’ont pas fait. Nous avons une seule patrie, dont la prospérité est notre objectif commun», a déclaré l’alliance de Gaguik Tsaroukian.

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Le parti d’Arthur Baghdassarian, Renaissance arménienne, qui n’a pas pu franchir le seuil de 5%, a estimé que ce scrutin a mis en évidence l’usage de la ressource administrative, l’implication des éléments criminels et des oligarques dans le processus électoral, l’achat massif de voix, qui ont déterminé les résultats de l’élection. Néanmoins, le parti dit qu’il ne contestera pas les résultats et ne participera à aucune manifestation post-électorale. Renaissance arménienne a félicité les quatre formations politiques qui seront représentés à l’AN en leur souhaitant un travail effectif au profit de la République d’Arménie.

Les Démocrates libres, qui ont obtenu moins de 1%, ont dit évaluer la réalité telle qu’elle est et ont demandé du temps pour analyser leurs propres erreurs. Ce parti a laissé entendre qu’il ne contestera pas les résultats des élections et ne participera pas non plus à de possibles manifestations post-électorales.

L’alliance Ohanian-Raffi-Oskanian a estimé que le 2 avril, l’Arménie a reculé d’un « grand pas » : « ce n’était pas une élection, mais un marchandage des voix et une falsification systémique organisée par les autorités ». Le bloc estime que le nombre officiel des participants (1 575 000), de même que le score recueilli par le parti Républicain (700 000 voix), n’ont rien de commun avec la réalité, car « un parti qui a échoué dans la politique intérieure et étrangère ne saurait bénéficier de la moindre confiance de la société ». Selon le bloc ORO, « une fois encore, l’Arménie a un pouvoir illégitime ». Le bloc n’a rien dit sur la possible contestation des résultats, ni sur de possibles manifestations post-électorales, affirmant que chacun des partis politiques figurant en son sein continuera son combat pour une vie digne des citoyens d’Arménie.

La tête de liste de l’alliance CNA-Parti populaire, Levon Ter-Petrossian, quant à lui, a estimé dans une déclaration que c’était politiquement « analphabète » de croire que d’autres résultats auraient pu être enregistrés dans un pays où la richesse nationale est concentrée entre les mains de quelques dizaines de familles et où le peuple est condamné à la pauvreté. « Il nous reste à voir comment le parti Républicain, l’alliance Tsaroukian, FRA/Dachnaksoutioun et l’alliance Yelk développeront l’économie du pays en attirant des investissements de milliards de dollars, renforceront l’armée, arrêteront l’émigration persistante et régleront le conflit du HK », a-t-il dit sur un ton ironique, mettant aussi en question la capacité de ceux-ci à régler le conflit du HK. « Désormais le sang des soldats arméniens pèsera sur la conscience de ces quatre forces ». Selon LTP, son parti Congrès national arménien ne changera pas d’ordre du jour et continuera de prôner le règlement du conflit du HK basé sur des compromis. Haykakan Jamanak et Jamanak remarquent que c’est la première fois en 25 ans que les partis d’opposition, bien que certains d’entre eux exercent un langage dur, ne contestent pas les résultats des élections et ne descendent pas dans les rues. Hraparak analyse l’échec de chacun et observe que le peuple n’a pas cru en les promesses populistes d’Arthur Baghdassarian, n’a pas admis le programme de règlement du conflit du

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HK (basé sur la cession de territoires) prôné par Levon Ter-Pertrossian, n’a pas cru en la sincérité des trois anciens Ministres Raffi Hovhannissian, Vardan Oskanian et Seyran Ohanian de changer quoi que ce soit dans le pays, chacun d’eux ayant sa part de culpabilité dans les problèmes du pays. Selon le quotidien, l’échec des Démocrates libres signifie que la société arménienne ne privilégie pas des intellectuels aussi brillants que Hrant Bagratian (ancien PM) et ne partage pas l’amarrage européen tant prôné par ce parti. « Ce que privilégie le peuple, c’est l’argent et les bienfaisances incarnés par le parti Républicain et l’alliance Tsaroukian, l’idéologie du parti Dachnak et sa position « aucune parcelle de terre à l’adversaire ».

Pour Jamanak, le succès du parti Républicain est grandement dû à la personnalité du PM Karen Karapatian, qui a su éveiller des sentiments et des attentes positifs dans la société arménienne. Le quotidien estime que la décision du président Sarkissian de le nommer à la tête du Gouvernement à quelques mois des élections était bien calculée. Il ne reste qu’à savoir s’il aura besoin à l’avenir des services de Karen Karapetian ou « le Maure [de Venise] peut s’en aller ».

Evaluation des observateurs internationaux

L’ensemble de la presse rend compte de l’évaluation des missions d’observation internationales. Lors d’une conférence de presse, les chefs des missions de l’OSCE/BIDDH, de l’APCE, de l’AP/OSCE, du Parlement européen ont dénoncé des irrégularités, tout en soulignant que « des efforts ont été faits ». Dans un rapport préliminaire, (http://www.oscepa.org/documents/all-documents/election-observation/election-observation-statements/armenia/statements-2/3511-2017-parliamentary-1/file) les observateurs ont regretté que « le processus électoral ait été miné par des informations crédibles et récurrentes concernant des achats de vote et des actes d’intimidation des électeurs ». « Cela a contribué à un manque de confiance généralisé de l’opinion publique dans les élections ». Les observateurs internationaux ont cependant souligné que « depuis la dernière fois que les citoyens d’Arménie ont voté, des efforts ont été faits pour améliorer la qualité du processus électoral. Il est dommage que malgré ces changements législatifs et logistiques, les élections n’ont pas pu effacer les doutes persistants sur la fiabilité et l’intégrité du processus électoral dans le pays ». Selon eux, la Commission électorale centrale a travaillé de façon « efficace et transparente », mais « sans donner suite aux plaintes de manière rigoureuse ». Si les pro-gouvernementaux Hayastani Hanrapetoutioun et Hayots Achkhar estiment que les observateurs internationaux ont donné une conclusion « positive » au scrutin en Arménie, le quotidien d’opposition Hraparak relève qu’on pouvait difficilement imaginer une évaluation aussi « négative ».

Par ailleurs, la mission d’observation de la CEI a qualifié de « libres et transparentes » les élections du 2 avril, félicitant l’Arménie pour avoir introduit de nouvelles technologies dans son système électoral. Elle a

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néanmoins souligné la complexité de la procédure électorale, qui avait donné lieu à des queues et des accumulations des électeurs dans les bureaux de vote.

Arménie-Russie

25 ans des relations diplomatiques/ A l’occasion du 25ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques, Serge Sarkissian et Vladimir Poutine, mais aussi Edward Nalbandian et Sergueï Lavrov ont échangé des messages de félicitations. Le quotidien russe Nezavisimaya Gazeta a publié un article élogieux sur les relations arméno-russes paru sous la plume du chef de la diplomatie arménienne, intitulé « l’Arménie et la Russie n’ont jamais été aux deux côtés des barricades » (http://www.ng.ru/kartblansh/2017-04-03/3_6964_kartblansh.html).

Par ailleurs, le président Sarkissian a envoyé un message de condoléances au président Poutine à la suite de l’attentat de Saint-Pétersbourg. Le MAE arménien n’a pas confirmé les informations des médias selon lesquelles il y aurait des ressortissants arméniens parmi les victimes.

Rédaction : Meri Hakobian

TÉLÉCHARGER :  Revue de la presse arménienne du 4 avril 2017

http://www.collectifvan.org/pdf/04-30-04-4-04-17.pdf

https://am.ambafrance.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96059

Collectif VAN : l’éphéméride du 04 avril

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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 4 avril (les événements sont classés du plus

ancien au plus récent) : 4 avril 1827 -- La Russie, la France et l'Angleterre adressent une note au sultan ottoman, préconisant une trêve dans la guerre avec la Grèce. Nouvel Obs : L'éphéméride du lundi 4 avril 2011

4 avril 1909 -- Empire ottoman : Assaf bey télégraphie cyniquement, le 3 avril, au ministère de l’Intérieur, que les fédaïs (révolutionnaires) de Hassan-Beyli et de Zeytoun se sont rassemblés pour dévaster tout le sandjak et viendront très probablement jusqu’à Adana. Le 4 avril, il demande télégraphiquement au ministère et au vilayet l’autorisation de libérer les 400 détenus de Papas-Kalé, à l’effet d’en former un bataillon et de les armer avec des fusils et munitions qu’il demande d’Alexandrette. Il met son projet à exécution, libère les détenus, les arme et les lâche contre les Arméniens. Comment expliquer cette façon d’agir et comment la qualifier ? © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Rapport sur les massacres arméniens d’adana du député d’Andrinople, Hagop Babiguian, en date du 7 juin 1325 (1909)

4 avril 1909 -- Toutes les sources confirment cependant que les « événements d’avril 1909 » ont pour point de départ le meurtre de deux Turcs par un jeune charpentier arménien à la périphérie d’Adana le lundi de Pâques, 9 avril. Le 4 avril, alors que le jeune Hovhannès rentre chez lui, il rencontre un groupe de brigands, dirigés par un certain Isfendiar, qui l’encerclent et lui demandent de satisfaire leurs fantaisies. Sur son refus, ces hommes le bastonnent et l’abandonnent sur place. Le lendemain matin, le jeune homme se rend à la préfecture, puis au tribunal pour y déposer une plainte contre ces délinquants notoires, mais il est éconduit

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sans ménagement. Il décide alors de s’acheter un pistolet pour se défendre. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : La situation politique en Cilicie à la veille des massacres d’avril 1909

4 avril 1915 -- Le 1er avril, Djevdet réclamera cette fois 400 jeunes recrues arméniennes, 500 pièces d’or et les armes détenues par les Tchadakhtsi. Désigné avec trois jeunes Arméniens pour négocier, Ichkhan va d’abord passer la nuit chez des amis kurdes du village de Kirch. Comme le veut la coutume, il quitte ses armes dans la maison. Il était convenu qu’Ichkhan serait rejoint un jour plus tard par le chef de la police, près de Tchadakh, où devaient avoir lieu les pourparlers. Mais les Tcherkesses qui l’avaient suivi, investissent la maison du Kurde et assassinent ses hôtes. Le 4 avril, la nouvelle n’avait pas encore atteint la population de Van, que Djevdet convoqua Vramian et Aram. Parti seul à sa demande, Vramian ne reviendra pas. Petite encyclopédie du génocide arménien : Les combats acharnés dans la ville de VAN

4 avril 1915 -- Les premières rumeurs concernant le désarmement des soldats arméniens servant dans des bataillons stationnés dans les régions d'Erzerum et Erzincan, parviennent à Tchemchgadzak au moment des fêtes de Pâques, soit vers le 4 avril. Le génocide des Arméniens Raymond Kévorkian éd. Odile Jacob, 2006. Génocide arménien : un génocide chrétien

4 avril 1916 -- « Un fief hier, notre Pays aujourd'hui ». Traduction d'un article éditorial du journal turc « Hilal » du 4 avril 1916, communiqué par le Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens. Les Agences télégraphiques nous ont donné avant-hier un résumé d'une conférence faite à Vienne par le député allemand Traub, à son retour d'un voyage en Turquie. Après avoir rendu hommage aux qualités militaires du soldat turc, qu'il avait eu occasion de connaître de près, pendant son séjour dans la péninsule de Gallipoli, l'éminent conférencier exprima l'opinion suivante : « La Turquie ne doit pas être considérée par les Européens comme un pays à exploiter ». M. Traub ajouta qu'il était opposé à toute activité de la part des Missionnaires dans l'Empire Turc. Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique concernant le traitement des Arméniens dans l’Empire ottoman

4 avril 1933 -- Allemagne : le président Hindenburg est obligé de signer la loi « Gesetz zur Wiederherstellung des Berufsbeamtentums » aussi nommée « Arierparagraph » : renvoi des fonctionnaires « d'ascendance non Aryenne ». Toute personne comptant un juif ou plus parmi ses parents directs ou grands-parents est immédiatement renvoyé de ses fonctions. Le président réussit tout juste à négocier avec le chancelier Hitler que les juifs anciens combattants de 14-18 soient maintenus à leur poste jusqu'en 1935. De même, les propriétaires sont autorisés à résilier les baux de

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location consentis à des avocats juifs radiés. Le premier pas de l’exclusion légale est franchi. Les camps ne sont pas loin… BS Encyclopédie : Le système concentrationnaire nazi

4 avril 1938 -- Allemagne : Les institutions communautaires juives perdent leur statut légal. Résistance allemande : La dictature nazie

4 avril 1941 -- Une lettre du Dr Fritz Mennecke fournit la première preuve qu'on « sélectionne » au camp de Sachsenhausen les détenus invalides pour les envoyer à la mort dans les instituts d'euthanasie. Skynet : 4 avril, ce jour-là, n’oubliez pas

4 avril 1942 -- 1 500 juifs du ghetto de Horodenka (R.S.S. d'Ukraine) sont rassemblés et assassinés. - Un premier convoi de 1 000 juifs quitte le ghetto de Snyatyn (Ukraine) à destination du camp d'extermination de Belzec. - Un ghetto est créé à Braslav (Biélorussie) : tous les juifs de la ville ainsi que des communautés environnantes, telles Dubinovo, Druya, Druysk, Miory et Turmont, y sont rassemblés. Le ghetto est divisé en deux parties, l'une destinée aux internés valides, l'autre pour ceux qui sont incapables de travailler. Les juifs sont soumis à un régime particulièrement sévère. - Création d'un ghetto à Sarny (Ukraine). En outre, les juifs doivent payer une amende de 250 000 roubles. Des otages sont pris, garantissant que l'argent sera payé le plus rapidement possible. Skynet : 4 avril, ce jour-là, n’oubliez pas

4 avril 1943 -- Les SS tuent 3 500 juifs à Svieciany (Lituanie). Skynet : 4 avril, ce jour-là, n’oubliez pas

4 avril 1944 -- Le Dr Alfred Six fit le discours d’ouverture d’une conférence des experts sur les Juifs des ambassades allemandes, qui se tint à Krummhübel les 3 et 4 avril 1944. Il y fit une intervention sur « la structure politique de la Juiverie mondiale ». Il déclara à cette occasion : « Le rôle politique et biologique de la Juiverie est terminé en Europe. […] L’élimination physique de la Juiverie de l’Est prive le Judaïsme de ses réserves biologiques (Das Judentum in Europa habe seine biologische und gleichzeitig seine politische Rolle ausgespielt [...] Die physische Beseitigung des Ostjudentums entziehe den Judentum die biologischen Reserven.) » PHDN : L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains

4 avril 1944 -- Allemagne : un Krematorium est « expérimenté » le 4 avril 1944 par l’incinération de 70 cadavres. Les locaux sont bien appropriés à leur but : dans trois bâtiments de 3, 4 et 6 étages sont aménagés des cellules, des entrepôts, des ateliers de chaussures et de vêtements ainsi que les quartiers SS. Le four est agrandi, et avec sa haute cheminée, va servir de Krematorium pour des milliers de victimes. L’installation est réalisée par Erwin Lambert, l’« architecte volant de l'action T4 » qui avait construit les chambres à gaz dans les six instituts d'euthanasie en

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Allemagne et en Autriche ainsi que celles des trois camps de destruction de l'action à Reinhard en Pologne, Belzec, Treblinka et Sobibor. BS Encyclopédie : Le camp de concentration de Risiera di San Sabba

4 avril 1944 -- Le convoi de déportés qui a quitté le camp de Risiera di San Sabba, (Italie), arrive au camp d'extermination d'Auschwitz. La plupart des juifs sont aussitôt gazés, les autres sont destinés au travail forcé. Aucun d'eux ne survivra. - Un 24e convoi quitte le camp de regroupement de Malines (Mechelen, Belgique) avec 625 juifs, dont 62 enfants, déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. 147 déportés survivront jusqu'à la libération du camp, en 1945. Skynet : 4 avril, ce jour-là, n’oubliez pas

4 avril 1945 -- Avec l’avancée américaine en Allemagne, l’armée parvient à libérer certains camps mineurs. Des centaines de corps parsèment le sol. Eisenhower rapporte la vision d'horreur à Churchill. - Plus de 28.000 détenus arrivent à Bergen Belsen. Il en arrivera jusqu’au 13. La plupart des détenus mourront de faim. Skynet : 4 avril, ce jour-là, n’oubliez pas

4 avril 1945 -- Allemagne : « Les premiers détenus à être recherchés furent les Juifs. Aussi étrange que cela puisse paraître, les SS n'avaient pas sur leur fichier central la liste des Juifs qui, venant des camps de Silésie, étaient arrivés à Buchenwald en février 1945. Le 4 avril à 18 heures, la convocation des Juifs sur la place d'appel pour une évacuation immédiate fut un échec : les intéressés s'étaient réfugiés dans les blocks. BS Encyclopédie : Nazisme: le camp de concentration de Buchenwald (2ème guerre mondiale 1939-1945)

4 avril 1964 -- Mgr Makarios abroge le traité de 1960 entre la Grèce, la Turquie et Chypre: de violents affrontements éclatent dans le nord de l'île.

Nouvel Obs : L'épéméride du lundi 4 avril 2011

4 avril 1993 -- France: « Ce n'est pas rendre service à la Turquie que de chercher à composer avec la vérité. Et la vérité c'est que, de 1913 à nos jours, tous les gouvernements turcs se sont refusé à reconnaître le génocide. Pis, au fil des années ils s'emploient à faire disparaître systématiquement toute trace d'arménité sur les territoires historiques arméniens de la Turquie. Chercher à arrondir les angles à ce propos ne peut que conforter la Turquie dans un comportement qui compromet son entrée au sein de l'Union européenne et l'établissement d'une paix durable entre Turcs et Arméniens par la consolidation de leur démocratie et le renforcement des droits de l'homme, pour reprendre la formule de la lettre adressée par Lionel Jospin à la communauté arménienne, le 4 avril 1993, au cours de la campagne présidentielle. Et puis ce n'est pas l'intérêt de la France. » M. Guy Hermier, député communiste. CDCA : Discussion générale Assemblée Nationale, séance du 29 mai 1998

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4 avril 1994 -- Rwanda : réunions de préparation du génocide des Tutsi, notamment celle du 4 avril 1994 à l'hôtel Baobab, derrière le stade régional de Kigali. Agence Hirondelle : Un Tutsi qui était poursuivi pour génocide acquitté à Kigali

4 avril 1994 -- Rwanda : lors d’une réception organisée par la MINUAR, Théoneste Bagosora déclare que les accords d’Arusha “ n’offrent aucune garantie ” et parle “ d’exterminer tous les Tutsi ”. Les chemins du génocide : le processus de diabolisation et de déshumanisation des Tutsi. Les chemins du génocide : Le processus de diabolisation et de déshumanisation des Tutsi

4 avril 2010 -- Turquie : le journaliste Yagmur Atsiz signe un article corrosif dans lequel il brocarde l’état pitoyable dans lequel se trouve l’intelligentsia turque. Son père, Hüseyin Nihal Atsiz, était un célèbre nationaliste, l’un des idéologues et des fondateurs du parti MHP [parti ultranationaliste de Turquie]. Il avait laissé cette lettre à son fils : « Mon fils Yagmur, aujourd’hui tu as juste un an et demi. Je viens de terminer mon testament, je le ferme. Je te laisse aussi une photo en guise de souvenir. Ecoute mes conseils, soit un bon Turc. Le communisme est pour nous un métier ennemi. Sache-le bien. Les juifs sont les ennemis secrets de toutes les nations. Les Arméniens, les Kurdes, les Lazes, les Tcherkesses, les Abkhazes, les Bosniaques, les Albanais, les Pomaques, les Zazas, les Lezgis, les Géorgiens, les Tchétchènes, les Gitans sont nos ennemis de l’intérieur. Pour se battre contre autant d’ennemis il faut se préparer. Que Dieu te vienne en aide. » Collectif VAN : Turquie : Aghet (Génocide)

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53098

ARMENIE

En Arménie, le parti au pouvoir remporte les législativesRadio Vaticana

03/04/2017 15:44

(RV) Entretien – Une victoire pour le parti républicain en Arménie. Avec près de 50% des voix, le parti au pouvoir du président Serge Sarkissian a largement remporté les législatives qui se tenaient dimanche 2 avril 2017. Ce scrutin avait valeur de test démocratique pour cette ex-république soviétique du Caucase. L’opposition a immédiatement dénoncé des

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fraudes. Le lendemain, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a aussi pointé du doigt des irrégularités, «des achats de vote et des actes d'intimidation des électeurs», tout en soulignant les «efforts» de transparence qui ont été faits de la part du gouvernement.

Selon les résultats de la Commission électorale dévoilés lundi 3 avril, quatre partis se partageront les 101 sièges du Parlement. Un parlement aujourd’hui renforcé. Ces législatives sont les premières organisées en Arménie depuis le referendum de décembre 2015, date du lancement d’une réforme constitutionnelle qui doit instaurer un régime parlementaire. Cette victoire du parti du président Sarkissian est surtout celle du premier ministre Karen Karapetian. Elle représente une rupture pour les 3 millions d’Arméniens. Gaïdz Minassian, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique à Sciences Po Paris, politologue spécialiste de l’Arménie, est interrogé par Blandine Hugonnet

http://fr.radiovaticana.va/news/2017/04/03/en_arm%C3%A9nie,_le_parti_au_pouvoir_remporte_les_l%C3%A9gislatives/1303158

EUROPE/TURQUIE

Erdogan appelle les Turcs d’Europe à répondre aux «petits-enfants du nazisme»Le Soir

Rédaction en ligneMis en ligne il y a 8 heures

Référendum en Turquie

Le président Recep Tayyip Erdogan a appelé lundi les Turcs d’Europe à donner « une réponse aux petits-enfants du nazisme » en soutenant le oui au référendum sur l’extension de ses pouvoirs.

« Soyez plus nombreux et dites oui dans les urnes », a déclaré M. Erdogan. « Donnez la réponse requise à ceux qui mettent la pression en usant de méthodes fascistes, à ces petits-enfants du nazisme. »

http://www.lesoir.be/1474689/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2017-04-03/erdogan-appelle-turcs-d-europe-repondre-aux-petits-enfants-du-nazis

Le Conseil de l’Europe exige la libération des maires emprisonnés par Erdogan

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Jean-Jacques RégibierJeudi, 30 Mars, 2017Humanite.fr

Dans une résolution votée mercredi par le Congrès des pouvoirs locaux, le Conseil de l’Europe exige que le gouvernement turc remette en place les conseils municipaux qu’il a destitués dans le nord-est du pays, et qu’il libère les maires emprisonnés. Rencontre également avec un élu régional kurde, qui vient d’être condamné à 8 ans de prison.

«  J’ai été en mission en Turquie à de nombreuses reprises depuis les années 90, jamais je n’ai été témoin d’un situation aussi grave. Ce qui se passe est inacceptable ! »Le député conservateur suédois Anders Knape ( PPE ) n’a pas de mots assez durs pour décrire devant les députés des 47 pays européens réunis au sein du Congrès des Pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe à Strasbourg, la situation du sud-est de la Turquie, après que tous les maires des grandes villes aient été destitués et mis en prison par le gouvernement d’Erdogan. La mission d’enquête qu’il a dirigée et qui s’est rendue sur place en octobre et décembre 2016, a mis en évidence l’ampleur de la répression exercée contre les élus kurdes, mais pas seulement. Car si ce sont majoritairement les élus du HDP ( Parti démocratique des Peuples ) qui ont été destitués et emprisonnés, 4 maires appartenant à d’autres formations politiques ont subi le même sort, dont le maire de Adana, 5ème ville de Turquie située de la côte sud, qui compte un million et demi d’habitants, il est membre du MHP ( Parti d’Action Nationaliste. ) Erdogan est même allé jusqu’à faire emprisonner 3 maires appartenant à son propre parti, l’AKP ! Le rapport établi par la mission d’enquête parle d’« au moins 65 maires destitués », et d’un grand nombre de maires adjoints et de conseillés municipaux représentant en tout « près de 6 millions de citoyens turcs. »On connaît l’alibi avancé par Erdogan pour justifier ces destitutions et emprisonnements : les élus en question seraient favorables au PKK ( Parti des travailleurs du Kurdistan ), considéré comme une organisation terroriste par le gouvernement turc. Les enquêteurs du Conseil de l’Europe dénoncent eux « l’ampleur alarmante du recours à une notion extrêmement large du terrorisme pour punir les déclarations non violentes.» Aucun rapport non plus entre ces emprisonnements et la tentative de coup d’état du 15 juillet 2016. En rien les élus kurdes n’ont été mêlés à ce coup d’état qu’ils ont immédiatement condamné. Pas plus qu’avec d’autres actions terroristes menées sur le territoire turc par des membres de Daech.La mission d’enquête note d’ailleurs que la répression qui s’exerce contre les maires kurdes n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été constatée en 2007 et en 2011, où les maires des grandes villes de Sur et de Diyarbakir avaient également été destitués et emprisonnés, alors qu’il n’y avait eu à l’époque ni tentative de coup d’état, ni d’attentats, et que l’état d’urgence n’avait pas été proclamé.Les conséquences de la destitution des élus locaux et leur remplacement par des fonctionnaires aux ordres d’Erdogan, sont particulièrement graves

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puisqu’elles reviennent à supprimer la démocratie locale dans toute la partie sud-est et centre-est du pays. Les rapporteurs de la commission d’enquête attirent particulièrement l’attention sur les « co-maires » dont « 81 auraient été destitués et emprisonnés (…) Parmi ceux-ci, une majorité de femmes. » Les femmes semblent d’ailleurs être l’une des cibles privilégiée du gouvernement d’Erdogan puisque les premières décisions prises par les administrateurs remplaçant les maires, ont été de fermer les crèches et les refuges pour les femmes victimes de violences conjugales.« Des millions de citoyens n’ont plus de conseils municipaux aujourd’hui en Turquie, » conclut Anders Knape. Et selon les propos du vice-gouverneur d’Erdogan rapportés par l’enquêteur européen, « cette situation pourrait durer jusqu’aux prochaines élections dans deux ans. »

http://www.humanite.fr/le-conseil-de-leurope-exige-la-liberation-des-maires-emprisonnes-par-erdogan-634147

Une petite ONG genevoise en TurquieTribune de Genève

Ryan Humber et Darius Azarpey cofondateurs d’IYAH 04.04.2017

Genève, capitale internationale de l’humanitaire, compte aussi dans ses rangs des petites ONG. IYAH (International Youth Assembly for Human Rights) en fait partie. Proposant un contenu condensé et simplifié de l’actualité en matière de droits humains, IYAH se distingue de ses homologues par sa volonté de toucher un public très large et de concrétiser la notion parfois abstraite de droits de l’homme par le biais d’interventions dans les écoles et de formations civiques externes. L’ONG comptera aussi dans ses missions un travail conséquent sur le monde politique. La direction rend ici public le thème de la prochaine charte adressée aux conseillers nationaux de tous bords: la peine de mort.

De plus, à l’inverse d’autres acteurs dans son domaine, IYAH ne limite pas son travail qu’aux pays les moins respectueux des droits de l’homme. Contrairement à ce que bon nombre de gens pensent, la Suisse aussi a ses problèmes en matière de droits humains, les problèmes d’inégalité hommes-femmes sur le plan salarial, la xénophobie et l’intolérance religieuse sont des problèmes sérieux auxquels la Confédération se doit de faire face. Une équipe de l’ONG concentrera ces prochains mois ses efforts sur le plan national.

En moins d’une année d’activité, le concept et la vision d’IYAH ont fait l’unanimité auprès de ses désormais plus de 300 soutiens. Certificats, trophées, médailles: IYAH se démarque aussi par la reconnaissance, souvent manquante, accordée aux bénévoles pour leurs actions. Il est important de reconnaître la valeur de chaque mobilisation pour que

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l’engagement reste un plaisir. C’est dans cette optique que l’innovant système des «IYAH Awards» a été mis en place. IYAH souhaite également par ce biais permettre aux jeunes de garder une trace de leur engagement, autant sur le site Internet d’IYAH que sur les certificats délivrés par l’ONG.

Aussi louable et conséquent que soit le travail d’autres ONG du domaine, à l’image d’Amnesty International, les membres, motivés au départ, disent dans la plupart des cas ne pas recevoir un retour fidèle à leur apport.

Consolider ses bases et grandir à l’international représentent en 2017 les défis principaux de l’organisation. Au cours du mois de mars 2017, IYAH a élargi son réseau à la Turquie en entamant des relations étroites avec l’organisation Jus Gentium, basée à Istanbul. Sur la base d’objectifs communs, les premiers éléments de cette coopération incluent le partage des ressources et l’organisation de forums sur les droits humains. Le «Forum sur la lutte contre le terrorisme: défis et dilemmes juridiques» en est un exemple.

La Turquie est sous état d’urgence. Cette situation difficile constitue pour IYAH une des raisons de s’engager sur le territoire turc. Il est important pour une ONG ayant pour vocation de défendre les droits de l’homme d’outrepasser les obstacles politiques pour avoir un réel impact. Le travail sera agendé en fonction des deux étapes principales que sont la planification à distance et l’invitation de l’ONG partenaire à Genève. (TDG)

Créé: 04.04.2017, 07h23

http://www.tdg.ch/reflexions/petite-ong-genevoise-turquie/story/28305512

La Turquie a utilisé ses imams pour espionner les partisans de Gülen en BelgiqueLe Soir

Alain Lallemand

Mis en ligne vendredi 31 mars 2017, 21h31

Selon des informations révélées par le « Soir », cette surveillance clandestine entamée fin septembre a touché 38 pays dont une bonne moitié des pays de l’Union européenne. La Turquie a bien utilisé ses imams, mosquées et « conseillers aux affaires religieuses » basés dans les ambassades et consulats turcs pour surveiller les partisans gülenistes installés en Europe de l’Ouest et ailleurs. Cette surveillance clandestine entamée fin septembre a touché 38 pays dont une bonne moitié des pays de l’Union européenne. Le conseiller religieux

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de l’ambassade turque de Bruxelles a produit le rapport le plus étoffé de tous.

L’ensemble de ces rapports et les documents qui les accompagnent sont parvenus au « Soir » via le réseau de journalistes European Investigative Collaborations (EIC). Dans certains pays, ces rapports dépassent la simple collecte d’informations en sources ouvertes – déjà assimilable à de l’espionnage et à une « ingérence » que la Belgique ne tolère généralement pas – pour rendre compte de purges de mosquées, d’écoles et de missions diplomatique, et faire état de la mise en place d’actions concrètes contre l’opposition güleniste.Une surveillance déjà révélée

Cette surveillance ne surprendra pas la diaspora turque d’Europe : dès décembre, le quotidien turc Hürriyet avait révélé la teneur d’un briefing donné par le Directorat des affaires religieuses (Dyanet) à la commission parlementaire turque chargée d’enquêter sur le « coup d’Etat manqué » du 15 juillet. Elle disait avoir collecté du renseignement et préparé une cinquantaine de rapports sur les activités gülenistes dans 38 pays, dont la Belgique, les Pays-bas, l’Allemagne en ses différents landers, la Grande-Bretagne, la Suède, la Finlande et la Norvège, le Danemark, la Suisse, l’Italie, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie, l’Estonie et la Lituanie. La liste publiée par Hürryet concorde précisément avec la variété de documents en possession du Soir.

http://www.lesoir.be/1472790/article/actualite/belgique/2017-03-31/turquie-utilise-ses-imams-pour-espionner-partisans-guelen-en-belgique

Pourquoi Erdogan séduit-il les musulmans, et pas seulement les Turcs, de Belgique? (DECRYPTAGE)La Libre Belgique

BdO et L.V. Publié le mardi 04 avril 2017 à 07h32 - Mis à jour le mardi 04 avril 2017 à 07h35

La Belgique compte un peu plus de 160 000 citoyens d’origine turque. Depuis huit jours, ces personnes sont amenées à se prononcer par référendum sur une éventuelle réforme de la Constitution permettant au président turc Recep Tayyip Erdogan de renforcer ses pouvoirs. Ce dernier mène campagne depuis plusieurs mois, en Turquie mais aussi en Europe, en faveur du mouvement "Evet", "oui" en turc.

Son influence dépasse les frontières de la Turquie. Le Président n’hésite pas à faire appel à divers réseaux pour faire écho de son discours en Belgique. Des institutions comme le consulat d’Anvers mènent une chasse aux partisans de l’opposant Fethullah Gülen - exilé aux Etats-Unis et

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soupçonné d’être impliqué dans le coup d’Etat de juillet 2016 - sur les réseaux sociaux belges. Des menaces ont également été proférées auprès des parents dont les enfants sont scolarisés dans des écoles gülenistes en Flandre.

Un discours qui passe par des ASBL

Pour Mazyar Khoojinian, historien à l’Université libre de Bruxelles, le discours de l’AKP - le parti du président Erdogan - est relayé par de nombreuses ASBL, installées partout en Belgique. "Une des associations les plus présentes en Belgique est l’UETD, l’Union des démocrates turcs européens, qui prône le rapprochement entre la Turquie et l’Europe. Elle possède différentes sections partout en Belgique, mais est plus présente en Flandre qu’en Wallonie", explique-t-il.

L’AKP dispose également d’un bureau à Bruxelles, près de l’ambassade de Turquie, rue Montoyer.

Le spécialiste ajoute que les réseaux sociaux servent également de relais au président turc. Une page Facebook officieuse de l’AKP Belcika, la branche belge du parti d’Erdogan, a récemment créé la polémique. On pouvait y voir des affiches provocatrices représentant la lutte du croissant contre la croix. "Mais l’AKP a tout de suite précisé qu’il ne s’agissait pas d’une page officielle du parti et a rejeté toute responsabilité", énonce Mazyar Khoojinian.

Internet est également un outil de surveillance sociale. Cette dernière s’accroît depuis le coup d’Etat manque de juillet 2016. "Il y a des menaces, explicites ou implicites qui sont faites notamment sur Internet", ajoute Michael Privot, islamologue.

Les imams jouent aux espions

Mais l’influence d’Erdogan passe également par la plupart des mosquées turques implantées en Belgique. Le “Knack” révélait en février dernier qu’un rapport sur les activités des partisans de Gülen en Belgique avait été envoyé à Ankara par l’antenne belge de la Diyanet, l’administration qui organise la pratique religieuse et qui est liée au gouvernement d’Ankara.

Dans son édition du 1er avril, “Le Soir” révélait à son tour l’existence de rapports rédigés par les imams turcs de Belgique et par les conseillers religieux basés dans les ambassades rapportant les activités des partisans gülenistes installés en Belgique.

Ces révélations n’étonnent guère Jean-François Husson, coordinateur de l’Observatoire des relations administratives entre les cultes, la laïcité organisée et l’Etat (Oracle): “Pour différents cultes ayant des liens avec un Etat étranger, les ministres du culte peuvent jouer un rôle en matière de relais d’informations.”

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Les imams, des agents de renseignement officieux

Pour le spécialiste Mazyar Khoojinian, les imams de mosquées turques, sous l’influence de la Diyanet, vont jusqu’à se servir du lien de confiance créé avec les fidèles pour soutirer des informations utiles au consulat. Or, on compte 65 mosquées turques liées à la Diyanet en Belgique. “On en retrouve presque dans chaque localité. On y trouve des fidèles à Erdogan et à l’AKP mais pas seulement. Et c’est cela qui intéresse Ankara.” Les imams turcs liés à la Diyanet et payés par l’Etat turc, “sont des agents de renseignement officieux”, en conclut l’historien.

Il y a la surveillance. Il y a aussi la propagande au sein des mosquées. Mais celle-ci sera “subtile et peu explicite”, précise Michaël Privot. “Les mosquées demeurent néanmoins des outils religieux et politiques, ajoute Jean-François Husson. Notez d’ailleurs que même dans les mosquées turques reconnues, les imams ne sont pas payés par l’Etat belge. Ils restent payés par la Diyanet.” Cette spécificité, qui devrait refaire l’objet d’un débat politique, estime le chercheur, permet aux imams de garder de l’autonomie face à l’Etat belge, mais pas face à l’Etat turc. “Ils vont chercher leurs prêches sur le site de la Diyanet. Ils ont peu de marge de manoeuvre personnelle.”

http://www.lalibre.be/actu/belgique/pourquoi-erdogan-seduit-il-les-musulmans-et-pas-seulement-les-turcs-de-belgique-decryptage-58e28d89cd70812a65346780#.WONKfPZNASc.facebook

TURQUIE

Enis Coskun : « Dernière chance pour la Turquie : dire non à Erdogan »Entretien réalisé par Françoise Germain RobinMardi, 4 Avril, 2017Humanite.fr

Auteur d’un livre sur la Constitution soumise à référendum par Recep Tayyip Erdogan, Enis Coskun mène campagne auprès des Turcs de France.

L’avocat Enis Coskun (1) vient de publier un livre, Contenu et signification de la réforme constitutionnelle (non traduit), qui décortique le projet de nouvelle loi fondamentale que le président Recep Tayyip Erdogan soumet à référendum le 16 avril. Nous l’avons interrogé lors d’une réunion où il répondait aux questions des ressortissants turcs, qui votent depuis une semaine.

Pourquoi Erdogan veut-il ce changement alors qu’il a déjà tous les pouvoirs ?

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Enis Coskun Il s’agit pour Erdogan de légaliser et de pérenniser une situation de fait accompli qu’il a imposée avec son parti, l’AKP. Comme le dit un proverbe turc : « Dès le mercredi on sait que demain sera jeudi. » On sait ce qui se passera demain puisque c’est déjà ce qui se passe aujourd’hui. Les justifications avancées sont au nombre de trois : assurer la stabilité, lutter contre le terrorisme et empêcher l’éclatement du pays. Pour Erdogan, le terrorisme, c’est le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et plus généralement tous les opposants, qu’il accuse de vouloir détruire la Turquie. Il prétend aussi que c’est le peuple qui veut lui donner plus de pouvoir.

Concrètement, qu’est-ce qui changera ?

Enis Coskun On passera d’un régime parlementaire à un régime présidentiel pur et dur, avec un chef, un « raïs », concentrant tous les pouvoirs entre ses mains. Plus de séparation des pouvoirs, plus de contrôle parlementaire, plus de motion de censure possible, plus de Conseil des ministres. Le président sera le seul responsable de l’exécutif, les ministres des exécutants. Il sera aussi le chef du parti, dont il désignera les candidats aux élections. Il pourra gouverner par décrets et ordonnances, comme les sultans. Il nommera qui il veut sans que l’Assemblée ait son mot à dire.

Et le pouvoir judiciaire ?

Enis Coskun Là aussi, c’est tout le pouvoir au président : il nomme le Conseil des juges et des procureurs. Il désigne les membres du Conseil constitutionnel, à l’exception de trois, nommés par l’Assemblée, dont on sait d’avance qu’elle sera à sa main. Le plus énorme, c’est que le président et ses ministres bénéficieront en fait d’une immunité à vie : ils ne pourront être jugés par le Conseil constitutionnel que si les 2/3 des députés en décident ! Autre chose incroyable : on pourra devenir ministre à 18 ans et même vice-président. Ce qui laisse supposer qu’il prépare une succession dynastique puisqu’il peut nommer des gens de sa famille.

Peut-il perdre le référendum ?

Enis Coskun Ce n’est pas impossible. Les partis de gauche, le CHP (social-démocrate), le HDP (prokurde), font campagne pour le non, l’extrême droite nationaliste du MHP est divisée et en majorité pour le non, même si son chef fait campagne pour le oui. Les derniers sondages donnent le non gagnant à 51 %. Il tâche de faire peur aux gens en faisant planer un risque de guerre civile. C’est pourquoi j’ai donné ce titre à ma série d’articles dans Cumhuriyet : « Dernière sortie avant le pont ». C’est une allusion à un panneau sur la route avant le pont sur le Bosphore. Si on rate la sortie, on passe de l’autre côté. On dit au revoir à la démocratie.

(1) Il a notamment participé à la défense des dirigeants du Parti communiste et du Parti ouvrier de Turquie Kutlu et Sargin et de nombreux démocrates après le coup d’État de1980.

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http://www.humanite.fr/enis-coskun-derniere-chance-pour-la-turquie-dire-non-erdogan-634290

En Turquie, un groupe textile parie sur le Sud-Est kurdeChallenges

Le 03.04.2017 à 12h35

par Daren Butler et Humeyra Pamuk

DIYARBAKIR, Turquie (Reuters) - Dans le Sud-Est kurde de la Turquie, en proie depuis des décennies à un conflit autonomiste, le groupe textile Iskur, fournisseur de Zara, Adidas, Nike et autres, annonce son intention d'ouvrir trois usines en profitant des aides publiques annoncées l'an dernier.

Le gouvernement turc a annoncé en septembre 2016 un plan d'investissement de 2,5 milliards d'euros pour construire des usines, des logements, des hôpitaux et des stades dans la région, espérant s'attirer, avec la perspective d'une relance économique, les bonnes grâces de la population en prévision du référendum constitutionnel du 16 avril prochain.

Le groupe Iskur considère son investissement, chiffré à plus de 90 millions d'euros pour ses trois usines, comme un exemple que suivront d'autres sociétés qui viendront s'implanter dans la région pour profiter à la fois des salaires plus bas pratiqués dans la région et des incitations de l'Etat.

Pas effrayé par l'insurrection menée dans la région depuis plus de 30 ans par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le groupe Iskur exploite depuis 2014 une usine qui emploie un peu plus de 300 personnes aux abords de Diyarbakir, la grande ville de plus de 1,5 million d'habitants préfecture de la région. Peu d'autres ont suivi.

Iskur a interrompu ses projets d'expansion en 2015 quand les combats ont violemment repris entre le PKK et l'armée turque, pour les reprendre après l'annonce du plan gouvernemental, indique Ekrem Kul, le directeur de l'usine. Les trois nouvelles usines devraient employer plus de 2.000 personnes.

Un optimisme rare dans cette région où, selon les Nations unies, la flambée de violence entre juillet 2015 et décembre 2016 a fait environ 2.000 morts, 500.000 déplacés et des dégâts considérables.

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Les investissements promis par le gouvernement en septembre dernier ont pour l'heure été concentrés sur la reconstruction des bâtiments endommagés par le conflit, a déclaré samedi le ministre de l'Urbanisation, Mehmet Ozhaseki.

Alican Ebedinoglu, président d'une des associations de commençants de Diyarbakir, se montre sceptique.

"Chaque (...) gouvernement a promis des lois d'incitation à l'investissement dans la région. Mais sans la paix et la tranquillité, des incitations ne signifient pas grand chose. S'il y avait la paix, la région n'aurait pas besoin de beaucoup d'incitations", fait-il valoir.

Les combats liés à la dernière flambée de violence ont entraîné la fermeture de 500 entreprises, explique-t-il. En outre, les commerçants ont été contraints de fermer boutique pendant plusieurs semaines, parfois pendant plusieurs mois, ce qui a entraîné des dettes et des difficultés à payer les loyers.

"Le gouvernement a dit qu'il voulait donner des prêts à taux zéro, mais c'est une fiction", dit-il. "Il n'est pas possible de trouver 100 personnes ici à qui les banques voudraient prêter sauf à effacer leurs antécédents en matière de crédit."

La zone industrielle où est implantée l'usine du groupe Iskur est à 20 kilomètres au nord de Diyarbakir, loin des combats, mais elle a quand même souffert.

"Cela a affecté la capacité de notre personnel à venir travailler facilement, leur état psychologique, leur productivité. Nous avons connu des jours difficiles", raconte Ekrem Kul.

Les salariés continuent de s'inquiéter, comme le raconte l'un d'entre eux, Ramazan Yildriz.

"Nous avons peur quand nous rentrons chez nous le soir, nous avons peur quand nous allons au travail", dit-il. Nous nous demandons s'il y aura des problèmes ou des accrochages sur la route."

(Danielle Rouquié pour le service français)

https://www.challenges.fr/finance-et-marche/en-turquie-un-groupe-textile-parie-sur-le-sud-est-kurde_464515

En Turquie, 45 juges et procureurs démis lundi7sur7

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Par: rédaction3/04/17 - 22h36 Source: Belga

Les autorités turques ont démis de leurs fonctions lundi 45 nouveaux juges et procureurs, dernier épisode de la purge opérée dans le secteur de la justice depuis le coup d'Etat manqué de juillet, ont rapporté des médias d'Etat.

Depuis le 15 juillet, au moins 113.000 personnes ont été interdites d'exercer, renvoyées de fonctions publiques ou détenues en raison de liens supposés avec le groupe accusé d'avoir essayé de renverser le président Recep Tayyip Erdogan.

Parmi les nouvelles personnes suspendues par le Conseil suprême des juges et procureurs (HSYK) figurent les trois juges qui avaient ordonné la libération de 21 suspects dans un procès sur la "structure médiatique" de Gulen la semaine dernière, a indiqué l'agence officielle Anadolu. Les prévenus en question n'avaient pas été libérés à la suite d'un appel contre cette mesure, et de nouveaux mandats d'arrêt lancés contre eux, a précisé Anadolu.

Vingt-neuf suspects, dont le chanteur populaire Atilla Tas, sont actuellement jugés, accusés de faire partie d'un groupe terroriste armé, selon Hurriyet. Parmi ces prévenus on compte plusieurs journalistes de différents médias, et un homme accusé d'utiliser un compte Twitter sous le pseudonyme Fuat Avni. Ce compte avait notamment publié des révélations gênantes sur l'entourage du président Erdogan.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/3121391/2017/04/03/En-Turquie-45-juges-et-procureurs-demis-lundi.dhtml

LES REFUGIES

« J’ai 13 ans et je travaille 11 heures par jour pour 50 dollars par semaine »Témoignage

Walid est un jeune Alépin qui a fui sa ville martyre pour la Turquie, où il a été embauché dans un atelier de couture. Il raconte son périple, son calvaire et ses terreurs à « L'Orient-Le Jour ».

Ahmad ROUMI (à Gaziantep) | OLJ

04/04/2017Il se tait. Longuement. Il crâne, sans aucun doute. Déterminé à ne montrer aucun signe de faiblesse devant son papa, il n'arrive pourtant à cacher ni son épuisement ni son désenchantement. Il est malingre et ses yeux racontent déjà toutes les tristesses du monde – comme ses mains, bleuies

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par la teinture. Puis il répond aux questions. Il parle doucement. Du bas de ses 13 ans.

« Comme n'importe quel ouvrier, ces 11 heures de labeur chaque jour me fatiguent, bien sûr. Surtout que parfois, le patron me blâme et insiste sur mes erreurs. Cela m'attriste. Mais mon papa me rappelle que mon patron, c'est comme un professeur quand j'étais à l'école ; que mon devoir est de bien maîtriser mon métier pour ne pas être réprimandé. »

Walid a quitté Alep en 2014, à 11 ans, et il travaille désormais, de l'autre côté de la frontière, dans un atelier de couture. Il est l'une des innombrables victimes collatérales de la guerre de Syrie, comme ces 2,5 millions d'enfants syriens qui ont été obligés, depuis le début du conflit en 2011, de quitter leurs chambres (et leurs rêves) de gosse, leurs maisons, leurs écoles, leurs jeux, leur pays... Pire encore : une grande partie d'entre eux a remplacé ses cartables, ses cahiers et ses pupitres par de longues et barbares heures de travail, au noir naturellement, notamment en Turquie. Dans ce pays, les voir par dizaines suer dans les usines et les échoppes des souks est devenu chose courante. Banale. Aussi sordide que les sourires à peine dissimulés des patrons, ravis de bénéficier d'une main-d'œuvre à très bas prix, plus que fragile, et qui n'osera jamais revendiquer le moindre de ses droits, quels qu'ils soient. Même si la loi turque existe et qu'elle interdit d'employer des enfants de moins de 15 ans...

« À genoux devant le patron »

Le gamin rêve souvent de retourner à son école, de retrouver ses copains. « Mais je suis un homme maintenant et je dois aider ma famille », murmure-t-il, hésitant, en regardant son père. Il évoque alors ces autres enfants réfugiés, comme lui... « Ces enfants ne travaillent pas seulement dans le même atelier que moi, mais dans bien d'autres également ; souvent, ils sont plus jeunes que moi, ils ont entre 7 et 9 ans, ils ont perdu leur père et leur(s) frère(s) durant la guerre, et ils s'échinent pour 10 à 15 dollars la semaine. Souvent, ils sont giflés et battus ; crois-moi j'ai assisté à cela à maintes reprises. Et quand ils n'arrivent pas à arrêter de pleurer de douleur, le patron les chasse. Quelques heures à peine après, leur mère, ou un autre membre de la famille, vient se mettre à genoux devant ce même patron pour qu'ils soient rembauchés, parce que la famille a besoin de l'argent... »

Walid est en colère, malgré ses larmes aux yeux, et il assure alors, haut comme trois pommes, que si le père ou les frères de ces enfants maltraités étaient encore vivants, « personne n'aurait osé les frapper ». Mais quand il évoque son patron, il se calme : « J'ai la chance que le mien soit plutôt bon, il se contente de crier et de m'engueuler – même si je ne supporte pas que quiconque me blâme », chuchote-t-il, les yeux baissés, précisant que son salaire hebdomadaire est de 50 dollars. Dispose-t-il d'un jour de congé par semaine ? « Oui. Le dimanche. Je l'attends avec impatience durant six jours, même s'il se termine tellement vite, sourit-il. Un de mes copains qui travaille avec moi vient me retrouver et avec un de

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mes cousins, nous allons dans un jardin public, où on peut jouer, même au football sur un petit terrain, jusqu'à ce que l'on tombe de fatigue. Le soir, j'accompagne mon père chez un proche, ou alors je reste à la maison, à attendre un nouveau jour de travail... »

« Il est en train de larguer, ya chabéb... »

Comment était sa vie à Alep avant? « Je ne sais pas si notre maison à Alep est détruite ou pas. En réalité, je ne me souviens pas de grand-chose, peut-être un peu de mon école, de mes copains, de la salle de jeu et des activités parascolaires que j'adorais. Je me souviens aussi de ma maîtresse d'école, qui avait toujours très peur et qui nous obligait à dévaler les escaliers pour descendre aux abris à chaque fois qu'elle entendait le bruit d'un avion... » Est-ce qu'il y avait des interdits ? « Pas vraiment. Sauf qu'on n'avait pas le droit d'aller en cour de récréation : pendant les pauses, nous avions juste le choix entre les étages inférieurs et les abris. »

Walid n'a pas quitté l'école de son plein gré. « La direction nous a demandé de ne plus nous y rendre pendant une semaine. Puis, ils ont dit à mon père qu'on ne pouvait plus y aller : notre école a été atteinte en son cœur par un baril d'explosifs... » Et si l'enfant ne devait garder qu'une image, une seule, de ses années alépines ? Walid reste silencieux de longues secondes. Puis la réponse fuse, tremblante, presque pesante : « J'étais avec papa, entouré de gens qui scrutaient le ciel. Et puis ils ont hurlé, d'une seule voix : "Il est en train de larguer, ya chabéb..." (NDLR : les gars). Ils parlaient bien sûr d'un hélicoptère en train de jeter ses barils de mort. Nous nous sommes précipités comme des fous à l'intérieur des bâtiments, mais le bruit de ces barils s'écrasant sur le sol était extraterrestre, horrible. À chaque fois, je fermais les yeux jusqu'à l'explosion, jusqu'à ce que je me rende compte que ce n'est pas sur notre maison que ce baril s'est crashé... On m'a raconté que des dizaines de personnes ont fini déchiquetées lorsque cela arrivait... »

« Je suppliais maman d'arrêter de pleurer »

Et les derniers jours qui ont précédé le départ d'Alep et la fuite de la famille en Turquie ? « Nous avons traversé la frontière en 2014. Il faut dire que les hélicoptères ne cessaient de larguer leur cargaison que lorsqu'il pleuvait, qu'il y avait des orages ou que le brouillard couvrait le ciel. Mon oncle maternel est mort de cette façon. Je me souviens très bien de mon autre oncle Waël, lorsqu'il est venu raconter à ma mère la mort de leur frère. Il lui a dit d'abord qu'il a été touché, mais maman ne l'a pas cru et l'a harcelé de questions. Il a fini par lui dire qu'il était décédé. Je n'oublierai pas comment ma maman pleurait sans discontinuer, je la suppliais d'arrêter, de sécher ses larmes... »

Cinq jours après ce drame, le père de Walid prend sa décision : ce sera le voyage en Turquie pour toute la famille. « Nous sommes arrivés à la frontière à 8h. Beaucoup de gens attendaient pour la traverser

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clandestinement. Avec chaque groupe, se trouvaient une ou deux personnes qui nous aidaient à trouver notre chemin, en contrepartie d'une somme bien précise, naturellement. » Là, Walid est interrompu par son père, qui affirme avoir payé « 800 dollars » pour sa famille composée de cinq membres. Et l'enfant de poursuivre, creusant dans sa mémoire : « Nous avons attendu à peu près 10 heures pour que le soleil se couche et, pendant tout ce temps, nous entendions très bien les tirs que multipliaient les gardes-frontières turcs et nous avions peur, même si notre passeur essayait de nous rassurer en nous répétant que tout allait bien se passer.

À un moment, nous avons été obligés de nous faufiler dans un tunnel profond pour arriver du côté turc de la frontière. C'est là que ma mère a éclaté en sanglots, refusant d'y descendre. Mon père s'est alors glissé dans le conduit et nous a aidés à nous mouvoir dans une tonne de boue, pendant que notre passeur hurlait en nous demandant de nous dépêcher avant que des gardes ne nous remarquent. »

La famille de Walid a ensuite été accueillie par l'oncle du petit à Gaziantep, dans un petit deux-pièces, « jusqu'à ce que mon père trouve du travail et que nous arrivions à louer un appartement. Avant que nous déménagions, nous partagions toutes les factures avec mon oncle », précise l'enfant devenu, trop tôt, un jeune adulte. Là encore, le père de Walid interrompt son fils : « J'ai trouvé un emploi, mais ce que je gagnais ne suffisait pas, et mes économies faites en Syrie ont vite été dépensées, voilà pourquoi j'ai été forcé d'envoyer mon fils au charbon : nous devions impérativement éviter d'être chassés de notre logement. J'ai très longtemps réfléchi avant d'en arriver à ce choix, mais je n'en avais pas d'autre. Je ne souhaite qu'une chose : que l'emploi de Walid soit le plus provisoire possible et que nous puissions rentrer chez nous... »

https://www.lorientlejour.com/article/1044591/-jai-13-ans-et-je-travaille-11-heures-par-jour-pour-50-dollars-par-semaine-.html

IRAK

Mossoul. L’heure des règlements de comptesParis Match| Publié le 02/04/2017 à 07h00 Flore Olive

Dans les quartiers libérés, les collaborateurs de Daech sont traqués et, peut-être, jugés…

"Pendant trois ans, nous sommes mortes", dit Mouna, 33 ans. Elle est revenue du côté des vivants, après sept heures de marche, pieds nus, sous le feu et la pluie diluvienne. Elle cherchait un hôpital pour Zaynab, sa sœur de 19 ans, blessée par un éclat de mortier. Toutes les deux ne se sont pas lâché la main.

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Ici, dans cet hôpital d’urgence géré par l’ONG Waha (Women and Health Alliance International), on suture, on rassure, on crie. Et on se bouscule autour de six lits médicalisés. Mais celui sur lequel Zaynab et Mouna se sont assises, à l’infirmerie, est un lit ordinaire, aux barreaux rouillés. La cadette est aussi silencieuse que l’aînée est volubile. Le contrecoup de tant de colère, de mépris, de haine contenue. « Je me sens faible, je pense trop », dit-elle. Elles ont fui par instinct de survie, dans la précipitation, laissant derrière elles les corps d’une sœur, d’une tante et de cinq neveux, tous ensevelis sous les décombres de leur maison. Jusque-là, Mouna n’aurait même pas osé penser à s’échapper. La semaine précédant leur départ, quinze voisins avaient été arrêtés pour ce crime. « Les hommes de Daech les ont alignés dans la rue. A certains, ils ont tiré dans la tête ; à d’autres, ils ont brisé le dos. Comme quand tu casses en deux un morceau de bois. »

Il y a longtemps que Mouna sait ce dont sont capables ces djihadistes. Ils n’occupaient pas Mossoul depuis un mois quand un de ses neveux, âgé de 19 ans, a été exécuté d’une balle dans la nuque, parce que sa carte d’identité portait le tampon de Bagdad. C’était suffisant pour qu’il soit condamné comme « kouffar » à la solde du gouvernement. « Quotidiennement ou presque, ils tuaient quelqu’un par décapitation. Je n’ai jamais assisté à ça, mais mon fils et mon mari ont tout vu. » Quelques jours avant sa fuite, Mouna n’a pourtant pu rater l’exécution d’un homme qui fumait dans la rue. « Ils lui ont d’abord tiré dans les jambes, puis l’ont accroché à un relais téléphonique. Après, ils lui ont mis une balle dans la tête. Le corps était toujours là quand je suis partie… » Il avait été dénoncé par une famille avec laquelle il se disputait un bout de courette depuis des années.

La terreur et les informateurs. Ainsi gouverne Daech. Au bazar de Bab al-Saray, réservé aux femmes, Mouna a vu la fameuse brigade Al-Khansaa, kalachnikov dissimulée sous le niqab. Des femmes pour surveiller des femmes. « Ces derniers temps, l’amende, si tu ne portais pas tes gants ou si tu n’avais pas le visage entièrement couvert par un troisième voile, était de 50 000 dinars… Mais, parfois, oui, la punition était une morsure. Dans ces cas-là, les femmes de la brigade mettaient une sorte d’appareil en métal aiguisé, te mordaient la main si tu n’avais pas de gants, le sein si ton abaya était trop près du corps ou la joue si ton voile était trop transparent… Parfois, elles se déplaçaient en groupe, en voiture ; mais, la plupart du temps, elles se perdaient dans la foule et il était impossible de les repérer dans leurs vêtements identiques aux nôtres. On pouvait parler à l’une d’elles sans le savoir. »

Toutes ne sont pourtant pas égales devant la loi de Daech. Ainsi, pour la lapidation, réservée aux femmes accusées d’adultère ou de relations hors mariage… « Cela se fait dans la rue ou dans une cour. Ils savent viser la tête et tuer d’un seul coup avec les plus grosses pierres. » Mais si elles ont pour frère ou cousin un djihadiste, alors, le traitement diffère : « Ils visent les jambes ou les bras et la laissent s’enfuir en faisant mine de vouloir la

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rattraper… Quand je pense que j’ai connu certains de ces hommes soûls quand nous étions plus jeunes et qu’ils sont venus nous donner des leçons de moralité, appliquer sur nous leur droit de vie et de mort… »

Mouna a brûlé son niqab, seule, dans l’intimité familiale ; mais la plupart des femmes de Mossoul, surtout dans un quartier populaire comme le sien, n’osent pas encore enlever ce voile qu’elles n’avaient jamais porté. « Cette tenue absurde », dit en riant Ibressam, une infirmière de 38 ans qui portait par-dessus son stéthoscope, comme un sautoir. « Je n’y voyais presque rien. Vous imaginez piquer une femme habillée comme ça ? Même nos claquettes blanches, ils les avaient remplacées par des noires. »« Pour eux, nous n’étions pas des humains, insiste Sama*, 32 ans. Juste des machines qui doivent continuer à fonctionner, parce qu’ils avaient besoin de nos compétences. » Avec Rawa*, une gynécologue de 43 ans, elle partage la consultation pédiatrique et gynécologique.

Pour la lapidation, ils savent viser la tête et tuer avec une seule grosse pierre...

Autrefois, Rawa et Sama travaillaient à Mossoul-Ouest, au Batul Hospital du quartier Al-Sukah, où étaient concentrés beaucoup de centres médicaux. Sama a vu les épouses de djihadistes de rang élevé passer devant les autres, bénéficiant même, comble du luxe, d’un espace privatif. « Pour ces femmes-là, tout était gratuit. Les autres devaient débourser 10 000 ou 20 000 dinars. » Sama a gardé un mauvais souvenir des étrangères, « surtout les Turques et les Russes, les plus nombreuses », particulièrement arrogantes. Elles étaient bien obligées de se radoucir quand « elles venaient sans l’autorisation de leurs maris et ne souhaitaient pas qu’on les dénonce ». Ce sont les Turques qui l’ont le plus marquée : « Parce qu’elles ponctuaient toutes leurs phrases d’“Allahou Akbar”, parlaient plus que les autres de religion… Et lorsque leur nouveau-né était un garçon, certaines annonçaient qu’elles l’offriraient au “califat” comme futur soldat. »

En pleine rue, les brigades féminines mordaient la main de celles qui ne portaient pas de gant, ou le sein si le tissu était trop près du corps

Ibressam, l’infirmière, se souvient de ses patientes étrangères, comme cette Française, « Oum Anissa », une gamine de 16 ans, arrivée pour des maux d’estomac « avec des gardes du corps, un bébé sous le bras et une kalachnikov sur l’épaule ». Sous son long niqab, elle cachait un visage « trop maquillé, un grand tatouage sur l’avant-bras et des bottes montantes comme des rangers ». Ibressam vit à moins de 2 kilomètres de la vieille ville, dans le quartier d’Al-Jawsak, près de la ligne de front. Ses cheveux ont blanchi d’un coup, s’étonne-t-elle encore. Mais les hélicoptères de combat ou les tirs de mortier qui ébranlent les murs ne font pas ciller ses deux ados penchés sur un ordinateur. Le plus jeune vient de se passer du gel dans les cheveux, fier de nous montrer sa nuque dégagée, « parce qu’avec Daech il fallait avoir les cheveux longs ». La petite dernière, elle, a

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les yeux rivés sur une télé dont l’image est brouillée. Ibressam s’inquiète pour eux : « Ils ne sont pas allés à l’école depuis trois ans. » Avant l’arrivée de Daech, son hôpital, spécialisé en traumatologie, comptait 3 000 employés. Il en est resté 700, dont elle. Son salaire est tombé de 500 dollars à 35 : 1 dollar par jour. Pareil pour Sama. « Même si le prix des fruits et des légumes s’est effondré parce qu’ils remplissaient les camions qui venaient de Syrie et dissimulaient les armes…, nous n’avions pas de quoi en acheter. »

Assignée à un rôle administratif, Ibressam voit défiler les demandes : « Des hommes de Mossoul, souvent d’anciens militaires qui soutenaient Daech mais ne voulaient pas aller au front, venaient chercher des certificats médicaux de complaisance. Bien sûr, ils payaient les médecins pour ça. » Les moins fortunés se tiraient une balle dans le pied en prétendant avoir été blessés dans un bombardement ou avoir marché sur une mine. Ceux qui étaient fouettés ou amputés par décision du tribunal islamique n’avaient pas le droit d’être soignés, même en cas d’infection. « Ils devaient rester chez eux. Certains venaient quand même discrètement, expliquaient s’être blessés avec une machine… Nous leur donnions des médicaments et ils repartaient très vite. Ils risquaient l’exécution immédiate. »

Souvent, Ibressam rapportait de la pénicilline ou des antibiotiques à la maison pour les distribuer. Les stocks de médicaments venaient « surtout de Turquie, un peu de Syrie, notamment du pillage des pharmacies. Nous avions beaucoup de tramadol, un antalgique… ». D’autres médicaments n’étaient pas destinés à soigner : « Les djihadistes boivent beaucoup de Tiger et de Red Bull qu’ils ingurgitent avec une pilule blanche dont j’ignore le nom. Elle ressemble à de l’ibuprofène. Avec ça, ils ne sentent plus rien, ils ne savent plus ce qu’ils font. »

Elles étaient choisies, vendues, pour quelques heures ou pour la vie, ou violées à répétition avant d’être jetées de nouveau sur des couvertures posées à même le sol.

Peut-être du Captagon, sous l’effet duquel ils tuent et violent en masse. « Je ne veux pas me rappeler », évacue Sama. Elle raconte cependant qu’« ils amenaient de très jeunes filles à l’hôpital pour que nous leur fassions des injections. Leurs “maris” ne voulaient pas d’enfants. Presque toutes étaient des Yézidies ». Sama connaît bien cette minorité, opprimée entre toutes. Pour avoir travaillé à l’hôpital de Sinjar, puis avoir passé plusieurs mois à Tal-Afar, sur la route entre Mossoul et Raqqa, là où Daech faisait passer ses femmes esclaves.

Elle en a reconnu certaines, avec horreur, parmi ses patientes… Elle se souvient de jeunes filles amenées par leurs bourreaux, avec le « contrat d’achat » qui spécifiait si elles devaient avoir ou non des enfants. Certaines imploraient pour se faire hospitaliser. Un moyen pour s’enfuir. « Et, souvent, quand elles avaient une chance de s’en sortir, j’ai dit oui. »

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Mais s’il était facile pour une femme arabophone de se cacher dans Mossoul, c’était presque impossible pour ces Yézidies qui, souvent, ne parlaient que le kurde et ne connaissaient rien de la ville. Sans un réseau bien organisé, elles n’avaient aucune chance.

Dans les rues désertées subsistent les stigmates de leur supplice. Comme à Mohandessin, l’un des quartiers chics de la rive droite, avec ses villas bling-bling. Dans un secteur aujourd’hui tenu par les hommes de la 16e division de l’armée irakienne se cache, derrière une façade insignifiante, une prison où les femmes yézidies ont été traitées comme des bêtes. Des portes intérieures remplacées par des barreaux de fer, équipées de passe-plats. Les ouvertures fermées par des panneaux métalliques opaques. Terrées dans le noir, les malheureuses attendaient là. Choisies, vendues, pour quelques heures ou pour la vie, ou violées à répétition avant d’être jetées de nouveau sur des couvertures posées à même le sol.

Habillés en jean et Tee-shirt, des garçons sans barbe à l’air inoffensif espionnaient le quartier et dénonçaient pour n’importe quel écart

En face, dans une maison cossue de deux étages, a vécu pendant six mois un djihadiste français, sa femme et leurs trois enfants de 12, 10 et 8 ans. Leur voisin, qui dit n’avoir rien su de la prison, se souvient très bien d’eux, en revanche, parce que le Français avait la sale habitude de garer sa grosse berline devant son portail. Ils s’étaient souvent disputés à ce propos. « Le quartier était connu pour accueillir les djihadistes étrangers… » Cette voiture faisait de sa maison une cible pour les avions de la coalition. Ainsi continuait la vie à Mossoul, entre la peur des djihadistes, des bombardements, des dénonciations.

Et même les rêves des jeunes filles. Comme ceux de Ryam, 16 ans. Elle ne voit dans son prétendant qu’un jeune homme de 19 ans normal, habillé en jean avec un tee-shirt, lorsqu’il se présente à sa porte, accompagné de sa mère et de sa grand-mère, « Sans barbe, il avait l’air gentil. Comme toutes mes copines, je voulais me marier », confie-t-elle. Alors elle accepte. Dès le lendemain de la nuit de noces, les coups commencent à pleuvoir, assénés par le garçon ou la belle-mère. Il avait prétendu avoir deux professions : peintre en bâtiment et vendeur de sandwichs… En réalité, il ne travaille que deux jours par semaine.

Au bout de trois mois, Ryam découvre que son mari est membre de Daech. « J’ai compris pourquoi il était habillé comme ça… Il espionnait les gens, dénonçait ceux qui avaient travaillé avec le gouvernement, les chrétiens, les Shabak, les Yézidis, les kouffar… Il faisait des listes de noms. » Sous les coups, Ryam perd l’enfant qu’elle porte. « Même si je savais que mon mari était de Daech, je voulais ce bébé pour avoir quelqu’un à aimer. C’était une façon pour moi de garder l’envie de vivre. » Aujourd’hui, elle s’est réfugiée auprès de sa mère, Sana, dans une pièce froide d’une maison de torchis et de tôle, à Mossoul-Est. Sana est veuve

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depuis dix ans. Il lui reste quatre filles. Comment les protéger seule, sans revenus ? Avant, elle avait un fils, Mahmud, âgé de 20 ans, qui faisait son orgueil. Il avait un travail dans un restaurant du côté de Badush, mais les djihadistes ne lui ont pas donné le choix. Pour 50 dollars par mois, ils l’ont obligé à rester sur un pont pour assurer la défense antiaérienne. Quelques semaines plus tard, il était mort. Depuis, Sana dit que « tout [lui] est égal ». Elle fait face par habitude, et pour ses filles. Même si ce ne sont que des filles…

Sama en a tant vu, de ces femmes qui souffrent en silence. Elle en a vu arriver à l’hôpital prêtes à accoucher après avoir eu des contractions pendant des heures. « Même déchirée de l’intérieur, la femme irakienne ne pense pas à elle mais à son mari et ses enfants… Que dire des mères de Bassorah qui envoient leurs fils mourir pour libérer notre ville ? De celles de Mossoul qui ont perdu un fils, un mari, un frère, un père, mais restent debout ? La sécurité, la liberté des femmes irakiennes dépendent des hommes, mais, au fond, elles sont plus fortes que n’importe quel homme. »

* Les prénoms ont été modifiés.

http://www.parismatch.com/Actu/International/Mossoul-L-heure-des-reglements-de-comptes-1221692

SOUDAN

Au Soudan et au Tchad, la guerre, c’est la normeAnalyse

Dans certaines régions de ces pays, mais aussi au Soudan du Sud, la guerre est « un métier, un mode de vie et même une culture », explique le chercheur Jérôme Tubiana.

Par Jérôme Tubiana

LE MONDE Le 04.04.2017 à 12h04 • Mis à jour le 04.04.2017 à 12h09

Des conflits ensanglantent différentes régions du Soudan presque sans interruption depuis l’indépendance du pays, il y a soixante ans. Mais en réalité, le Darfour, le Sud-Kordofan, le Nil Bleu, les collines de la mer Rouge et le Soudan du Sud (indépendant depuis 2011 mais toujours en guerre) souffrent d’une seule et même guerre qui s’est installée dans la durée.

Les communautés du Soudan et du Soudan du Sud, comme du Tchad voisin, fournissent des recrues en masse aux différentes forces en présence. Les civils, à commencer par ceux qui occupent des fonctions

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traditionnellement militarisées, sont recyclés en soldats de métier, contribuant à rendre floue la distinction entre civils et militaires.

Au Soudan, quarante-neuf ans de conflits

En 2009, le panel de l’Union africaine (UA) présidé par Thabo Mbeki requalifiait la crise du Darfour de « crise du Soudan au Darfour ». L’expression peut paraître alambiquée et ses implications n’ont été que partiellement prises en compte par les acteurs internationaux, soucieux de ménager le régime de Khartoum, qui se présente depuis longtemps comme un allié dans la lutte contre le terrorisme ainsi que, désormais, contre la migration. Mais comme l’accord de paix « global » qui l’a précédée en 2005, cette expression remet en cause la conception que le pouvoir central a réussi à imposer, y compris à nombre de ses ennemis déclarés : les guerres qui se sont succédé dans les différentes « périphéries » du Soudan ne seraient que des conflits locaux sans lien entre eux.

Ainsi Khartoum a réussi à isoler ces crises, bien que la revendication essentielle et commune des insurrections dans les différentes périphéries ne soit rien d’autre que la fin de la concentration du pouvoir et de la richesse, depuis l’indépendance du pays en 1956, dans les mains d’un cercle de plus en plus restreint. Les oscillations idéologiques – du marxisme à l’islamisme – de ce cercle sont moins importantes que le sens partagé d’appartenir au « centre » du Soudan, par opposition à ses « marges ». Si la crise du Darfour est bien une crise du Soudan, le pays, jusqu’en 2011 le plus vaste d’Afrique, apparaît bel et bien comme le théâtre d’un conflit national, aux enjeux nationaux, et qui dure depuis soixante ans presque sans interruption : l’une des guerres les plus anciennes et les plus meurtrières au monde.

On considère que la « première guerre civile » soudanaise, limitée au Sud-Soudan, commence en 1955, un an avant l’indépendance. Interrompu en 1972 par l’accord d’Addis-Abeba, le conflit reprend dès 1983 : la « deuxième guerre civile » s’étend du sud au nord du Soudan (régions du Sud-Kordofan, du Nil Bleu et de l’Est), et dure jusqu’à l’accord « global » de 2005. Les guillemets s’imposent ici car le seul véritable gain est la possibilité d’indépendance pour le Sud.

Lorsque cette dernière survient en 2011, la guerre reprend dans les régions du Sud-Kordofan et du Nil Bleu, grandes oubliées de l’accord, et continue au Darfour. Depuis que la violence a repris aussi au Soudan du Sud, la « troisième guerre civile » soudanaise couvre simultanément la quasi-totalité des périphéries de l’ancien Soudan, mais continue d’être traitée comme une série de conflits locaux.

En soixante ans, le Soudan aura donc connu quarante-neuf années de guerre et onze années de paix.

Le Tibesti, royaume des rébellions

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Son cas n’est pas unique : au Tchad voisin, la première insurrection apparaît à peine trois ans après l’indépendance, en 1960, et n’a cessé, depuis, de se métastaser en d’innombrables mouvements dits « politico-militaires ». Le Front de libération nationale du Tchad (Frolinat), formé en 1966 à Nyala, au Darfour, est la matrice de tous ces mouvements jusqu’à aujourd’hui : le chef de la principale rébellion tchadienne, qui tente aujourd’hui de se reconstituer en Libye, y a fait ses classes dès l’âge de 14 ans, en 1978, avant de passer par d’autres mouvements.

Cette pérennité des rébellions dans la région ne s’explique pas seulement par la légitimité de la cause mais aussi par la faiblesse ou l’absence des États. Dans le nord du Tchad, le massif du Tibesti, bastion rebelle par excellence, n’a connu, depuis l’indépendance, qu’une vingtaine d’années sous l’administration, plutôt légère, de l’État tchadien, contre trente au moins en partie sous le contrôle de diverses factions rebelles. En outre, au nord du Tchad et ailleurs dans la région, les communautés périphériques, séparées par des frontières artificielles, ne se sentent pas pleinement citoyens d’États qui les négligent ou les traitent comme des étrangers.

La guerre durant, elle devient la norme plutôt que l’exception. Les cessez-le-feu ou les accords de paix, qui constituent les grandes dates de nos chronologies des conflits, n’apparaissent, au mieux, que comme des parenthèses entre deux périodes de guerre, pendant lesquelles les parties en conflit se réarment. Depuis 1990, le Soudan a ainsi connu cinq accords de paix par an en moyenne, généralement mieux couverts par les médias internationaux que les batailles, mais qui passent pourtant souvent inaperçus sur le terrain.

Ainsi, comme d’autres communautés, les Nuer de l’ouest du Nil ont leur propre calendrier, chaque année étant connue par un événement marquant. Il s’agit, bien plus que d’événements politiques, de vols de bétail ou de famines dont les conséquences se font encore sentir des décennies après. La « Nuer Civil War » des années 1990 est l’un des événements clés qui expliquent la renégociation permanente du partage du pouvoir à Juba depuis 2013, plus que l’accord de paix mort-né signé en 2015. Du reste, ces accords impliquent rarement un passage immédiat de la guerre à la paix, comme ont pu l’être les armistices occidentaux du XXe siècle.

La guerre comme ascenseur social

Quand la guerre dure, des générations entières ne connaissent qu’elle : elle devient une activité, un métier, une source de revenus (importants pour certains), un mode de vie et même une culture. Elle est aussi l’un des seuls moyens pour les plus pauvres de prendre « l’ascenseur social » dans des sociétés souvent très inégalitaires – renouvelant ainsi la licence qui permettait aux « soldats-esclaves » des royaumes sahéliens d’échapper à leur condition, voire de devenir des chefs de guerre. Au Tchad, le passage par la rébellion semble incontournable pour prétendre accéder au pouvoir.

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De gré ou de force, les civils participent en masse à ces guerres. Ceux ayant déjà des armes et de l’expérience – groupes d’âge participant traditionnellement à la protection du bétail ou des villages, voleurs de bétail et bandits de grand chemin – sont souvent les premiers recrutés par les groupes rebelles et les milices. Règles et code d’honneur anciens font place à des volontés nouvelles de purification ou d’élimination des communautés vues comme ennemies. Chacun voyant l’autre comme un combattant plutôt que comme un civil, les tentatives occidentales pour distinguer clairement ces deux catégories ont peu de prise sur ces nouveaux guerriers.

Il se trouve que nombre de ces mouvements armés et de ces guerriers ont déjà signé des accords de paix, et que ces accords prévoient systématiquement des programmes de DDR (désarmement, démobilisation et réintégration) pour les combattants. Mais ces programmes ont très souvent échoué, parfois parce qu’ils n’ont pas été appliqués, parfois parce que les combattants eux-mêmes les rejettent. Même lorsque des combattants rebelles ont été intégrés dans des forces armées régulières, ils sont souvent restés marginalisés et impuissants à l’intérieur de ces forces, le commandement issu des élites traditionnelles restant réticent à partager son pouvoir et empêchant la constitution d’armées véritablement nationales.

Les anciens rebelles eux-mêmes sont aussi réticents à intégrer des forces qui sont amenées à combattre leurs frères d’armes restés en rébellion, et plus généralement à désarmer en échange d’emplois civils qui restent souvent inaccessibles : faute d’éducation, la plupart n’ont pour tout savoir-faire que la maîtrise des armes et des véhicules tout-terrain, ainsi que la connaissance de routes clandestines transfrontalières. Cela leur permet de se reconvertir dans des activités telles que la contrebande, le transport de migrants ou le trafic de drogue.

Dans tout le Sahel, la criminalisation des anciens combattants rebelles bénéficie surtout aux pouvoirs en place, qui, accusant leurs ennemis de n’être que des bandits, voire des terroristes, en profitent pour refuser de dialoguer avec eux.

Jérôme Tubiana est chercheur à l’Institut des hautes études internationales et de développement de Genève.

Cet article est d’abord paru sur le site français de The Conversation.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/04/au-soudan-et-au-tchad-la-guerre-c-est-la-norme_5105649_3212.html#tCUBZh4uaoXfYEMo.99

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RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

Agenda - Paris : 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du RwandaAgenda - Paris : 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ibuka France, en partenariat avec la Mairie de Paris et Médecins du Monde, vous invite à la 23ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda le 7 avril 2017. Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, interviendra le soir à la Veillée du souvenir.Voir le programme ci-dessous.

Publié le 23 mars 2017

Ibuka France

Invitation à la 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda à Paris

Du 7 avril 1994 au 7 avril 2017, l'amour que nous portions à nos parents, nos frères, sœurs, nos enfants et à nos amis n'a pas disparu le jour où ils ont été assassinés. La cérémonie de commémoration aujourd'hui organisée a pour but de leur dire merci pour la vie et la joie qu'ils nous ont données, de leur rendre hommage, de remettre de la dignité là où la haine a mis l'humiliation, de dire aux rescapés que leur douleur est la nôtre, que leur courage fait notre fierté, que la commémoration n'est pas une plainte mais une révolution, à ceux qui ont voulu nous exterminer que nous existons encore, d'exiger du monde qu'il nous vienne en aide. Il y a 70 ans, un homme a dit "plus jamais ça". Et ça s'est reproduit. Qu'est-ce qu'on doit dire et qu'est-ce qu'on doit faire aujourd'hui pour que ça ne se reproduise pas. "That is the question!"

Ibuka France, en partenariat avec la Mairie de Paris et Médecins du Monde, vous invite à la 23ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda; l'invitation est ci-jointe, cliquez ICI ou télécharger le pdf ci-dessous.

le 7 avril : thème de l’année : «Trauma et reconstruction : prise en charge psychologique et sociale des rescapés du génocide des Tutsi" Programme proposé :

de 14h à 16h : Avec la Mairie de Paris Commémoration au Jardin de la Mémoire (au Parc de Choisy 75013 Paris )

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Prises de paroles des officiels

à 16h30 : Au cimetière de Père Lachaise Dépôt des gerbes à la stèle commémorative

de 19h à 23h : Avec Médecins du Monde Cérémonie mémorielle Adresse : 62 rue Marcadet 75018 Paris M° Marcadet Poissonniers (L4 ou L12)

de 00h à 05h : Avec Médecins du Monde Veillée de souvenir (chants de deuil, photos accrochées, témoignages, mots d’amitié et sympathie des invités associatifs, etc ) au siège de Médecins du Monde. Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, interviendra le soir à la Veillée du souvenir.

TÉLÉCHARGER :  Invitation à la 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du

Rwanda à Paris

http://www.collectifvan.org/pdf/11-49-20-23-03-17.pdf

http://ibuka-france.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95955

Agenda - UGAB : ONEArmenia présente Halo Trust, seule ONG internationale au Karabakh [Artsakh]

Agenda - Soutenir l’Artsakh en 2017 : priorités et défis pour la diaspora - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’ONG ONEArmenia et l’UGAB vous invitent à une conférence sur la mobilisation de la société civile et des acteurs de la diaspora en faveur de population de l’Artsakh en 2017, un an après la guerre de 4 jours d’avril 2016 le 7 avril pour discuter et participer à la réflexion sur les priorités et les défis de l'avenir, et pour en apprendre plus sur les actions concrètes et les projets menés

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actuellement pour l’Artsakh. L'UGAB France aura le plaisir de présenter le travail de Halo Trust, la seule ONG internationale présente en Artsakh.

Publié le 17 mars 2017

UGAB Paris 118 rue de Courcelles, 75017 Paris

vendredi 7 avril à 19:00 - 21:00

“Soutenir l’Artsakh en 2017 : priorités et défis pour la diaspora arménienne”

L’ONG ONEArmenia et l’UGAB vous invitent à une conférence sur la mobilisation de la société civile et des acteurs de la diaspora en faveur de population de l’Artsakh en 2017, un an après la guerre de 4 jours d’avril 2016.

Rejoignez-nous le 7 avril pour discuter et participer à la réflexion sur les priorités et les défis de l'avenir, et pour en apprendre plus sur les actions concrètes et les projets menés actuellement pour l’Artsakh.

La conférence sera suivie par la présentation de la campagne de levée de fonds “Déminons l’Artsakh” de ONEArmenia*.

Au programme:

- Discours de M. Hovhannes Guevorkian, représentant permanent de la République du Haut-Karabagh en France, sur la situation actuelle au front et les conséquences de la guerre d’avril dernier ;

- Présentation de M. Nicolas Tavitian, le directeur de l’UGAB Europe, sur la campagne européenne de l’UGAB pour un soutien de l’Europe à la population du Karabakh

- Présentation de Bella Shakhnazaryan, analyste sur l’espace post-soviétique, des différentes initiatives de crowdfunding pour soutenir l’Artsakh l’an dernier, en Arménie et en diaspora ;

- Pour finir, Artem Asryan et Bella Shakhnazaryan, ambassadeurs pour l’ONG ONEArmenia, présenteront le projet « Déminons l’Artsakh » en partenariat avec Halo Trust.

Inscription obligatoire jusqu’au 3 avril par mail à [email protected]

Possibilité de faire un don sur place pour “Déminons l’Artsakh” : espèces, chèque, don en ligne.

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* Depuis 1995, 370 accidents civils dûs à des mines antipersonnel ont eu lieu en Artsakh ; un tiers de ces victimes sont des enfants. Compte tenu de la petite population de l’Artsakh, c’est un des taux les plus élevés au monde, selon les chiffres de l’organisation Halo Trust, une organisation non gouvernementale qui enlève les mines restées depuis les guerres à travers le monde entier. Faites un don en ligne pour “Déminons l’Artsakh” : https://onearmenia.org/campaign

En savoir plus : https://web.facebook.com/events/868713779946525/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95911

Agenda - Lyon/Conférence : "Les enjeux de la nouvelle question arménienne"Agenda - Lyon/Conférence : "Les enjeux de la nouvelle question arménienne" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) organise une conférence décentralisée à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (46 Allée d'Italie, 69007 Lyon, France), le vendredi 7 avril 2017 de 18h30 à 20h00. Le thème abordé : les enjeux de la nouvelle question arménienne. Conférenciers : Vincent Duclert (Professeur à Sciences Po. Paris, chercheur à l'EHESS), Gaïdz Minassian (Journaliste au Monde, enseignant à Sciences Po.), Raffi H. Krikorian (modérateur).

Le CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) organise une conférence décentralisée à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon,

Adresse : 46 Allée d'Italie, 69007 Lyon, France

le vendredi 7 avril 2017 de 18h30 à 20h00.

Le thème abordé : Les enjeux de la nouvelle question arménienne.

Conférenciers :

Vincent DUCLERT (Professeur à Sciences Po. Paris, chercheur à l'EHESS),

Gaïdz MINASSIAN (Journaliste au Monde, enseignant à Sciences Po.),

Raffi H. KRIKORIAN (modérateur).

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Pour des raisons d'organisation et de sécurité, inscriptions : [email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95988

Agenda - Paris : Conférence avec Patrick Donabédian, historien d'artAgenda - Paris : Conférence avec Patrick Donabédian, historien d'art - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) présente son Cycle de Rencontres avec Monseigneur Norvan Zakarian Saison 2016/2017 autour du thème : L'identité arménienne : éclairages et perspectives. Mardi 18 avril 2017 à 20h00 Patrick Donabédian, historien d'art, chercheur au Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M) d'Aix-en-Provence interviendra autour du thème "L'architecture, élément fondamental de l'identité arménienne" au Centre Culturel Alex Manoogian, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris.

Publié le 29 mars 2017

L'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) présente son Cycle de Rencontres avec Monseigneur Norvan Zakarian

Saison 2016/2017 autour du thème :

L'identité arménienne : éclairages et perspectives.

Mardi 18 avril 2017 à 20h00 Centre Culturel Alex Manoogian 118 rue de Courcelles, 75017 Paris

Patrick Donabédian

Historien d'art, chercheur au Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M) d'Aix-en-Provence et responsable de la section d'Etudes Arméniennes à l'Université d'Aix-Marseille

"L'architecture, élément fondamental de l'identité arménienne"

Buffet arménien proposé à partir de 19h00 (Assiette de Mezzés 10 euros)

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Vente de bouteilles de vin Karas (Prix unitaire 20 euros)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96002

Agenda - Paris : Veillée commémorative des jeunes du 24 avrilAgenda - Paris : Veillée commémorative des jeunes du 24 avril - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le samedi 22 avril à partir de 17h30 Veillée commémorative des jeunes à l'occasion de la commémoration du génocide arménien sur le thème :"La jeunesse à l’épreuve du temps" (Place du Panthéon, 75005 Paris).

Publié le 03 avril 2017

Veillée des jeunes du 24 avril

samedi 22 avril à partir de 17h30

Place du Panthéon, 75005 Paris

Veillée commémorative des jeunes à l'occasion de la commémoration du génocide arménien sur le thème :"La jeunesse à l’épreuve du temps".

Conférence d'Hovhannès Gevorgyan et Taline Papazian.

Concerts avec : Yerso, Anouch High Soul, Medz Bazar, David Haroutunian, Varduhi Yeritsyan, François Veilhan et Brigitte Trannoy-Petitgirard.

Peinture : Jirka. Art du cirque : Christian Guillaume. Danse : les danseurs de la veillée.

Les associations organisatrices de la Veillée Commémorative des Jeunes:

AYO, COPEA (Centre d'Orientation Pour Etudiants Arméniens), DA-connexion (Diaspora Arménie-connexion), FRA Nor Seround, Groupe de Jeunes Saint Jean-Baptiste de Paris (Jeunes de l'Eglise Apostolique Arménienne de Paris), HOMENETMEN,

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JAF (Jeunesse Arménienne de France), Nazarpek (Jeunesse Hentchakian), Naregatsi (les jeunes de l'Association Sainte-Croix des Arméniens Catholiques), UCJA (Union Chrétienne des Jeunes Arméniens), UGAB Jeunes (Union Générale Arménienne de Bienfaisance).

Infos : http://www.veilleedu24avril.com.

Facebook : https://www.facebook.com/events/221348181573228/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96043

Agenda - Paris : Commémoration du génocide arménien : Chœurs en exilAgenda - Paris : Commémoration du génocide des Arméniens : Chœurs en exil - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la commémoration du génocide arménien, l'organisation Terre et Culture – section de Paris avec la Péniche Anako organise une projection de "Chœurs en exil", film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro, le mardi 25 avril 2017 à 20h30 à la Péniche Anako ( Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine, 75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)). La projection sera suivie d'un discussion en présence de Nathalie Rossetti et Keram Kévonian, historien et président de l'UIOTC.

Publié le 24 mars 2017

Péniche Anako

Commémoration du génocide arménien : Chœurs en exil

le mardi 25 avril 2017 à 20h30

Organisation Terre et Culture – section de Paris avec la Péniche Anako :

Commémoration du génocide des Arméniens

Projection de Chœurs en exil

un film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finochhiaro, suivi d’une discussion en présence de Nathalie Rossetti et Kégham Kévonian, historien et président de l’UIOTC.

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Péniche Anako, Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine 75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)

https://penicheanako.org/agenda/2017-04-25-commemoration-du-genocide-des-armeniens-choeurs-en-exil

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95965

Agenda - Décines/double exposition de Maurice Cuquel (RSF)Expos: Maurice Cuquel (RSF) “À l’ombre de la mémoire arménienne” et “Arménie terre de résilience” - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le CNMA est heureux de vous présenter une double exposition de Maurice Cuquel(Reporters sans frontières) "À l’ombre de la mémoire arménienne" et "Arménie : la résilience en héritage" du 31 mars au 28 avril 2017 à l’occasion du mois commémoratif du génocide des Arméniens. Un regard sur le souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne contemporaine par un observateur empathique. Vernissage le vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et poésie d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un voyage en mots et en musique. Entrée libre (Centre National de la Mémoire Arménienne, 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines).

Centre National de la Mémoire Arménienne

Expos photo : Maurice Cuquel, “À l’ombre de la mémoire arménienne” et “Arménie terre de résilience” du 31 mars au 28 avril 2017

Le CNMA est heureux de vous présenter une double exposition de Maurice Cuquel(Reporters sans frontières) à l’occasion du mois commémoratif du génocide des Arméniens.

Un regard sur le souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne contemporaine par un observateur empathique.

Vernissage le vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et poésie d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un voyage en mots et en musique. Entrée libre.

Centre National de la Mémoire Arménienne,

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32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines

À l’ombre de la mémoire arménienne

Poser son regard sur celui d’un autre. Plonger dans sa mémoire et fixer les instants de recueillement centenaire d’un peuple d’orient.

Cent ans après, les vivants d’aujourd’hui se rassemblent. En ce mois d’avril 2015, Erevan, capitale de l’Arménie, si grise en hiver s’orne d’un violet vif, couleur du myosotis. La fleur de mémoire, symbole des commémorations, fleurit au printemps.

1915 – 2015. Face aux ombres du passé, le regard se pose, s’éteint et devient silencieux. Comment témoigner de ces fantômes de la mémoire qui hantent les descendants de rescapés ? Comment faire exister cette sourde tragédie qui pèse sur l’Arménie d’aujourd’hui ?

Maurice Cuquel, par ses photos, s’inscrit dans la continuité de tous ceux et celles qui ont voulu témoigner, raconter, alerter. Non comme rescapé ou survivant, mais comme témoin lucide d’un regard porté sur un présent qui se souvient. Attentif aux fragilités et fractures d’une société arménienne piégée dans son passé et recluse dans une identité survivante des crimes et des atrocités. Aux carrefours d’une langue et d’une église millénaires, la famille arménienne commémore son arménité blessée.

Témoigner donc…

D’un souvenir collectif, de celui d’un peuple qui se recueille. Les images de Maurice Cuquel, pudiques et respectueuses, s’inscrivent dans la lignée de ses précédents travaux sur le centre de torture S21 au Cambodge, qui nous parle de ces peuples meurtris par l’histoire, en quête de reconnaissance et d’espérance. Un regard aiguisé et proche, dévoilant les ombres et reflets du teint triste de l’Arménie d’aujourd’hui mais laissant aussi entrevoir les instants de dignité éphémère d’un peuple éternel.

Par son travail, Maurice Cuquel nous dévoile ce qui fait lien et constitue les racines de l’identité mémorielle arménienne. Il livre surtout un témoignage universel à tous ceux et celles pour qui le devoir de mémoire contribue à fonder notre commune humanité.

Guillaume De Chazournes

Arménie : la résilience en héritage

En parcourant les images de cette Arménie d’aujourd’hui, on découvre les visages, les ombres et les mouvements d’une société tiraillée entre un héritage traumatique et une modernité parfois subie, rarement choisie.

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Cette tension entre un présent brutal et un avenir incertain, où se côtoient dans un même univers les imposantes limousines noires et les vieilles Lada du passé soviétique. Deux mondes qui s’ignorent dans un même pays contraint à l’unité.

L’Arménie d’aujourd’hui nous dit l’attente et l’espérance. Celle qui l’autoriserait enfin à décider de son propre chemin, sans subir les intérêts de ses puissants voisins ou de ses oligarques contemporains. Un pays qui parviendrait à sortir de l’enfermement pour choisir enfin le destin de ses habitants.

Car entre ces murs de gris, ces mémoires douloureuses et ces regards anxieux, les photos de Maurice Cuquel nous révèlent les scènes de vie et la poésie du quotidien à Erevan. Ni fatalisme ni résignation dans le présent de ce peuple déjà millénaire. Derrière les lignes et les cassures des paysages urbains de la grande métropole se laissent entrevoir les espaces de mouvement et de lumière résonnants avec l’espérance et la profonde détermination des arméniens d’aujourd’hui.

Comme cette dame aux bras levés face à l’immensité du mont Ararat, ces images nous plongent dès le début dans l’intime complainte et les tensions violentes traversant une société en pleine mutation. En quête de la résilience de ceux qui n’oublient pas mais qui avancent, le quotidien de l’Arménie semble porté par l’écho des mots du poète Paul Valéry : « Le vent se lève, il faut tenter de vivre. »

Guillaume De Chazournes 2016

http://www.cnma.fr/wordpress/expos-photo-maurice-cuqel-a-lombre-de-la-memoire-armenienne-et-armenie-terre-de-resilience-du-31-mars-au-28-avril-2017/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95899

Agenda - Valence : Conférence "Réseau de sauvetage des enfants du génocide"Agenda - Valence : Conférence "réseau de sauvetage des enfants du génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du 102ème commémoration du génocide des Arméniens, la Maison de la Culture Arménienne de Valence et des environs vous invite le vendredi 28 avril 2017 à 20h00 à une conférence sur le thème "Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide de 1915-1917" dans la salle de conférence de la Médiathèque "La Passerelle", 1 place des rencontres, 26500 Bourg-lès-Valence. L’entrée est libre. La Conférence sera animée par Antoine Bedrossian.

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Publié le 31 mars 2017

Maison de la Culture Arménienne de Valence et des environs

Dans le cadre du 102ème commémoration du génocide des Arméniens

La Maison de la Culture Arménienne de Valence et des environs vous invite

le vendredi 28 avril 2017 à 20h00

à une conférence sur le thème "Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens" animée par Antoine BEDROSSIAN avec projection de photos et documents.

Différents réseaux de sauvetage ont opéré tout au long du processus génocidaire entre 1915 et février 1917. On les trouve dans les grands centres urbains tels que Constantinople et Alep, mais aussi sur les routes de déportations et les camps de concentration. Ils ont été mis en place sur l’ensemble de l’espace ottoman, malgré l’ampleur des difficultés par des religieux, des politiques, des missions humanitaires et d’entraide compatriotique.

La salle de conférence de la Médiathèque "La Passerelle" 1 place des rencontres 26500 Bourg-lès-Valence

L’entrée est libre.

Cette soirée sera clôturée autour du pot de l’amitié.

Pour une meilleur organisation de l’événement, merci de confirmer votre

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présence par de mail ou message privé sur les réseaux sociaux.

Facebook : Maison de la Culture Arménienne de Valence

Twitter: MCA BLV -Valence

https://www.maison-culture-armenienne.com/crbst_1.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96028

Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en FranceAgenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

Mémorial de la Shoah

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Expositions et événements en France

Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

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SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017

L'exposition

La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah.

C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu

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d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites.

Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas.

Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah.

http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html

http://www.memorialdelashoah.org/evenements-expositions/commemorations/manifestations-commemoratives-a-vocation-pedagogique.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487

Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves TernonAgenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.

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Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker

Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index

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Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon

Présentation

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.

Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda.

La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.

Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences.

Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)

http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime-9782200614423

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Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur)

Détails

ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 €

Résumé

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Description complète

Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.

Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international.

Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de

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guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche.

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).

http://www.karthala.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

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SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

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Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

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France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

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Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

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Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture

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83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

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