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58 Geoff Hann Kurdistan d’Irak ou Kurdistan irakien ou Kurdistan tout court - peu importe l’appellation - chacune est une déclaration politique formulée en termes historiques et géographiques, et visant l’influence et l’autonomie. Dans cette région, il n'est pas facile de se détacher de la politique, tant dans le passé qu’au présent: l'histoire récente de répression et de violence est trop vivace pour être ignorée par tout visiteur. Les touristes doivent être sensibles à la souffrance des Kurdes et se comporter de façon avisée: dans la région beaucoup de gens sont rongés par une montagne de chagrin. Kurdistan Irakien Kurdistan Irakien Nouvelle destination du tourisme culturel J'ai visité Mossoul, Arbil et de nombreuses régions d'Irak, mais comme visiteur pour la première fois à cette région, avec mission de faire des recherches sur les possibilités d’y développer le tourisme, j'étais un peu incertain au sujet des résultats. Sous le régime de Saddam, il n'y avait pas d’encouragements à explorer cette région dans son intégralité. La région a une histoire fascinante bien qu'obscure dans les études modernes. Certains affirment que cette région est le berceau de la civilisation. Elle est mentionnée dans la littérature ancienne. Cependant, elle était aux extrémités de l'Empire ottoman dans les temps modernes et par conséquent un refuge pour beaucoup de Turcs dissidents et une région de conflits tribaux entre seigneurs de guerre locaux et sur la frontière de l'empire. Après la dislocation de l'Empire ottoman, le Kurdistan est devenu une partie de l'Irak moderne ; mais il était encore contrôlé par les tribus. Sous le régime de Saddam, les aspirations kurdes ont été réprimées sans pitié et la région a été utilisée comme une station d’estivage et de relaxation. Son emplacement stratégique sur les frontières de Syrie, de Turquie et d'Iran continue à adoucir la politique du gouvernement provisoire ou province de Kurdistan ; le pétrole ayant attisé les convoitises. Donc, que s’est-il passé quand nous avions voulu visiter cette région séductrice, décrite par quelques-uns comme la ‘Suisse du Moyen- Orient ' et comment le tourisme peut-il y prospérer? La route vers le Kurdistan Le plus fréquemment l'itinéraire d’usage est d’aller par avion à Diyarbakir, à l’est de la Turquie, une ville à prédominance ethnique kurde, et voyager par route. C'est un itinéraire favorisé par l’abondance de moyens de transport internationaux et qui son relativement bon marchés. Le voyage jusqu’au Kurdistan irakien dure .π«HQCG ¥ƒ°S Souk d’Erbil. Tourisme Islamique – Numero 19 – Septembre-Octobre / 2005 Pour plus d’informations, visiter notre site www.islamictourism.com Tourisme de villes

Kurdistan Irakien 19/French/58-68 iraq...64 pour l’activation de cette opération s’élèvent maintenant de Londres et du Kurdistan. Il y a une ligne Londres-Bagdad- Arbil assur

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    Geoff Hann

    Kurdistan d’Irak ou Kurdistan irakien ou Kurdistan tout court - peu importe l’appellation - chacune est unedéclaration politique formulée en termes historiques et géographiques, et visant l’influence et l’autonomie. Dans

    cette région, il n'est pas facile de se détacher de la politique, tant dans le passé qu’au présent: l'histoire récente derépression et de violence est trop vivace pour être ignorée par tout visiteur. Les touristes doivent être sensibles à la

    souffrance des Kurdes et se comporter de façon avisée: dans la région beaucoup de gens sont rongés par unemontagne de chagrin.

    Kurdistan IrakienKurdistan IrakienNouvelle destination du tourisme culturel

    J'ai visité Mossoul, Arbil et de nombreusesrégions d'Irak, mais comme visiteur pour lapremière fois à cette région, avec mission defaire des recherches sur les possibilités d’ydévelopper le tourisme, j'étais un peu incertainau sujet des résultats. Sous le régime deSaddam, il n'y avait pas d’encouragements àexplorer cette région dans son intégralité. La région a une histoire fascinante bienqu'obscure dans les études modernes.Certains affirment que cette région est leberceau de la civilisation. Elle est mentionnéedans la littérature ancienne. Cependant, elleétait aux extrémités de l'Empire ottoman dansles temps modernes et par conséquent un

    refuge pour beaucoup de Turcs dissidents etune région de conflits tribaux entre seigneursde guerre locaux et sur la frontière de l'empire.Après la dislocation de l'Empire ottoman, leKurdistan est devenu une partie de l'Irakmoderne ; mais il était encore contrôlé par lestribus. Sous le régime de Saddam, lesaspirations kurdes ont été réprimées sans pitiéet la région a été utilisée comme une stationd’estivage et de relaxation. Son emplacementstratégique sur les frontières de Syrie, deTurquie et d'Iran continue à adoucir la politiquedu gouvernement provisoire ou province deKurdistan ; le pétrole ayant attisé lesconvoitises.

    Donc, que s’est-il passé quand nous avionsvoulu visiter cette région séductrice, décrite parquelques-uns comme la ‘Suisse du Moyen-Orient ' et comment le tourisme peut-il yprospérer?

    La route vers le KurdistanLe plus fréquemment l'itinéraire d’usage estd’aller par avion à Diyarbakir, à l’est de laTurquie, une ville à prédominance ethniquekurde, et voyager par route. C'est un itinérairefavorisé par l’abondance de moyens detransport internationaux et qui son relativementbon marchés. Le voyage jusqu’au Kurdistan irakien dure �

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    habituellement six heures environ: c'est unitinéraire agréable, panoramique avec deschamps agricoles et en toile de fond desmontagnes enneigées. D’autres itinéraires possibles. Par route de l’Iranet de Syrie à travers Qamishli, proche de l’Irak ;mais cette frontière est souvent fermée.L'itinéraire le plus facile et le plus populaire,devrait être celui de voyager par route à partirde Bagdad – après y être arrivé par avion –mais avec ses nombreux points de contrôles, ilest plein de risques. Il n’est pasrecommandable pour les touristes. Plusieurs moyens de transport sont disponiblessur l'itinéraire turc. Après avoir atteint leKurdistan irakien, on ressent une remarquableatmosphère de décontraction. A quinzekilomètres au sud, se trouve la ville frontalière laplus proche, Zahku. Le plus grand parking dumonde pour les camions peut être trouvé entreZahku et la frontière, car c'est l'itinéraireprincipal du pétrole vers la Turquie. Une file decinq kilomètres de pétroliers sur la route n'estpas exceptionnelle. Il nous a fallu quelque temps pour comprendrela géographie moderne. Zahku, Dohuk etMossoul sont sur l'autoroute majeure menant à

    Bagdad. Mais, pratiquement à l'est des deuxpremières villes, et à l'ouest de Mossoul, ladistinction est presque invisible entre l’Irak et larégion Kurde semi autonome, où des points decontrôle sont dressés avec la police irakienne,l'armée irakienne, les peshmergas (miliceskurdes) et la police kurde. Cette frontièreinvisible s’étend au sud-est vers àSulaymaniyah. Toute la partie à l'est de cetteligne invisible est considérée comme faisantpartie de la Province kurde qui est elle-mêmeencadrée à l'est par les chaînes de montagnesd'Iran. Les points de contrôle sont tropnombreux. Un grand réseau routier est construitdans cette zone d'est: cela veut dire qu’il n’estpas nécessaire d’utiliser le système autoroutierirakien.

    Dohuk Une promenade d'une heure de Zahku vousmène à Dohuk, une ville propre et à fortedensité articulée autour d'un marché énormeaux rues étroites. Il y a beaucoup d'hôtels et derestaurants à la portée de la plupart desbourses. Avec l'Hôtel Sulav propre, moderneon a fait le meilleur choix. De nouveaux hôtelssont en construction ; preuve de détermination

    et d’optimisme au sujet de cette ville. Les hôtelsont été construits à l’origine pour accueillir lestouristes de Bagdad et du sud de l’Irak, surtoutque les Irakiens ont toujours tenu à fuire lachaleur de l'été du sud. Il est évident que si l’onsubit 40 degrés ou plus dans une ville commeBagdad pendant l'été, le nord, avec sesmontagnes fraîches, son eau et sa verdure,serait irrésistiblement attirant. En tant que tour-opérateur, je peux dire qu'unfutur radieux est prévisible pour le tourisme enIrak, après sa stabilisation. J’ai été attristéd’apprendre que les enfants et étudiants étaientencouragés à se concentrer sur les languesanglaise et kurde et à ignorer l'arabe. J’espèrequ’il s’agit seulement d’une phase temporaire,car la plupart des visiteurs viendront toujoursdes pays arabes voisins du sud et de l'ouest. Letourisme International viendra indubitablement,mais seulement à un niveau limité. A l'est de la ville, on trouve les collinesrecouvertes de forêts denses. C'est la régiondu pique-nique d’une beauté exceptionnelle:fraîcheur en été et possibilités pour lessports d'hiver. Mai, est la période idéale pourla visiter, les jours y sont chauds et les nuitsfraîches. �

    .á«bô°ûdG ∫ÉÑ÷GLes montagnes de l’est.

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    ArbilLa région kurde a deux régions administratives:Arbil et Sulamaniyah qui sont les plus grandesvilles. Le voyage de Dohuk à Arbil dureapproximativement 2 à 3 heures, car on doitmalheureusement faire un détour par les routesautour de Mossoul, passer par les points decontrôle, en allant à l'est par Ain Sifni, Badraishet traverser la rivière Zab à Kalat. Une foisdépassées les collines du sud- est de Dohuk, laroute traverse des plaines vertes aux terres

    agricoles fertiles, avec de nombreux vestiges –un espace intéressant pour les archéologues.Après Badraish, les routes sont dangereuses etles conducteurs locaux roulent à de trèsgrandes vitesses. La nuit, il faut éviter à tout prixd’y conduire. Quelque temps après, paraissentdes collines au sol pauvre et à la végétationrugueuse. Alors, je me rendis compte que ceterrain correspond à la description deshistoriens grecs au sujet de la bataille deGaugamela (Arbela)(331 av.J.C), quand

    Alexander a battu le Roi persan Darius et aconquis son empire. Les Grecs sont allés àArbil, en traversant probablement la rivière,comme j'étais sur le point de le faire à Kalat. Arbil (Hewler dans Kurde) est une ville trèsancienne, dominée en son centre par le grandmonticule. C’est probablement le site d'une desplus vieilles villes habitées du monde, qui étaitdéjà en déclin lorsque Alexander y était arrivé.Un jour, une expédition archéologique étendueentreprendra une exploration consciencieusede cette région. Actuellement, les rues de lacitadelle sont remplies de réfugiés irakienspauvrement logés. J’espère que finalementcette grande citadelle sera désignée commesite du patrimoine de l'humanité. Arbil, la moderne, grandit rapidement. Desroutes et des bâtiments sont en constructionavec des techniques de haut niveau. Leshôtels, tels le nouveau Sheraton, sont tout enverre et respectent les normes de sécurité. Undes hôtels les plus occupés, confortable etmoderne, situé au centre, l' Hôtel Tour d’Arbil,est idéal pour les touristes. Au pied de la citadelle, on trouve le soukpopulaire justement célèbre, aux rues latéralesbondées, où tout peut être acheté ou vendu. La ville a un musée excellent et j'étais trèscontent de voir le célèbre Minaret Chola, del’époque Timirudienne, encore debout, bienqu’il a besoin de restauration. Deux semainesplus tard, j'ai été à Srinagar dans le Cachemire,où j’ai été surpris de voir le même détail de labrique et du décor de petits carreaux sur unetombe merveilleuse. Les gens sont amicaux, extraordinairementpolis envers les étrangers. Mais, si l’on veutconnaître vraiment la ville, on doit le faire àtravers la marche. La non connaissance de lalangue kurde est un inconvénient, bien quebeaucoup de gens parlent l’anglais et àcontrecoeur l’arabe. Fortuitement, j'ai rencontréà Arbil des Yezidi, des Turkmènes, etdesKurdes résidents en Europe. On a bu denombreux verres de thé et je n'ai jamais étéautorisé à payer. Mossoul est située à 80-90 kms d’Arbil. Si cesdeux villes sont regroupées avec les ancienscentres Ninive et Nimroud, elles formeraient uncentre d’attractions très intéressant pour lestouristes internationaux. L'Aéroport d’Arbil attend impatiemment lesservices internationaux promis. Des appels �

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    .¿Éà°SOôcKurdistan.

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    pour l’activation de cette opération s’élèventmaintenant de Londres et du Kurdistan. Il y aune ligne Londres-Bagdad- Arbil assurée par lacompagnie aérienne irakienne.

    KirkukEn dépit des avertissements, j'ai été déterminéà visiter Kirkuk, ville divisée à cause du pétrole.Je suis parti avec un conducteur Turkmène,vers le sud en direction de Kirkuk et deSulamaniyah en prenant l'autoroute de Bagdad.Il y a de nombreux de points de contrôlecomprenant différentes forces. Non loin deKirkuk, s’étend la route le long d'une chaîne decollines ; et il est étonnant de constater qu’à

    chaque demi kilomètre ou moins il y a uneconstruction militaire, délabrée, abandonné, etperchée au sommet d’une colline. Ces maisonsont été construites par Saddam Hussein pourprotéger les champs pétrolifères et contrôler lepeuple kurde, mais à quel coût? Mes projets dans Kirkuk sont venus de rien. Jen'ai pas encore visité la tombe du ProphèteDaniel. Quand nous sommes entrés dans laville, et avons traversé le dernier contrôle,encore dans la partie kurde de ville, monconducteur m’a dit que la sagesse est ce qu’il ya de meilleure dans le courage et nous avonstraversé les quartiers pauvres de réfugiéskurdes vers Sulamaniyah. Je n'avais pas eu la

    possibilité de discuter là, étant donné lesopérations de meurtres qui s’y étaient produitesrécemment.

    SulamaniyahL'autoroute à Sulamaniyah est nouvelle etrapide. Elle traverse des collines vertes avecpour arrière fond des chaînes de montagnes del'est. Une des premières colonies connue del’humanité, Jarmo, est sur cette route. La villeest presque installée dans un bol entouré decollines ; elle est jolie et moderne, avec de bonshôtels. La population semble prospère et bienhabillée. Mon conducteur a souligné que c'est"Le Paris du Kurdistan". �

    Quand nous sommes entrés dans la ville, et avons traversé le dernier contrôle, encore dansla partie kurde de ville, mon conducteur m’a dit que la sagesse est ce qu’il y a de meilleure

    dans le courage et nous avons traversé les quartiers pauvres de réfugiés kurdes vers Sulamaniyah. Jen'avais pas eu la possibilité de discuter là, étant donné les opérations de meurtres qui s’y étaientproduites récemment.

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    La grande zone du marché avec ses rues et lesmosquées modernes dominent la ville. Les ruessont remarquablement propres, les magasinsdu téléphone mobiles abondent, et lesvéhicules 4x4 très modernes sont trèscommuns. Il y a une grande masse d’argent àSulamaniyah, ainsi que de nombreusesconstructions modernes en chantier. La villeparait illuminée avec la lumière du soleil. Lasécurité y est très sûre et elle est un centre idéalpour explorer les montagnes et les lacs.

    DokanLa dernière phase de cette exploration kurde a

    concerné l’arrière nord du pays, le long deschaînes de montagnes de l'est. C’est ce qui faitla célébrité du Kurdistan: ses villages demontagne, ses cascades, les ruissellements àtravers se montagnes et ses paysagessuperbes. On ma donné beaucoup deconseils, je me suis approvisionné en cartes, etj’ai déterminé les villes. Les cartes modernes decette région sont assez pauvres et necomportent pas les nouvelles routes construitesrécemment. En un temps record, unconducteur arabo-kurde, m'a emmené pourune heure à la ville de Dokan. C'est là où lesgens viennent se délasser, font un voyage denoces, ou vont juste pour le week-end près dela rivière ou dans les chalets. Il y a encore uneintense activité de construction de bâtiments.Résider ici, parait trop cher pour le niveau desKurdes.

    RawanduzBien que parti très tôt le matin, il était apparentque mon itinéraire le long des montagnes dunord vers Dohuk allait durer au moins 20 heuresde conduite. Donc les choix ont été faits etRawanduz, devait être l'objectif premier - uneville qui se trouve près de la route principaled'Iran. Le décor et les magnifiques et célèbrescavernes préhistoriques abondent dans cetterégion. Beaucoup de bâtiments et de villagessont relativement nouveaux, car cette région a

    connu une destruction à grande échelle dansplusieurs conflits pendant les 30 annéespassées. Malheureusement, il n'y a pas beaucoupd’aires de repos pour les touristes dans cetterégion. Nous n’avions pas de temps pour allerau nord-est.

    RetourDe retour à Dohuk par Aqrah, j'étais conscientque je n’avais touché que quelques-unes despossibilités du tourisme de cette région. Celle-ci est encore sous-développée pour le tourismemoderne, international. La langue est difficile,bien que l'anglais soit parlé largement dans lesvilles. Il y a une multitude de points de contrôleet partout, bâtiments, hôtels… etc, sont gardés.Étrangement cela rassure, une fois qu’on y soithabitué. Il est regrettable que des villes comme Mossoulet Kirkuk jusqu'à Bagdad ne peuvent pas fairepartie d'un itinéraire touristique quand on veut visiter cette région. Maisl'hospitalité absolue y est accablante, le décorde montagne de l'est étonnant et le mélange decultures ethniques très stimulant et intéressant.Il y a beaucoup de sites archéologiques,Assyrien et Sumérien aussi bien quepréhistoriques ; cela peut être ajouté à un circuittouristique. La détermination à compter sur soi,de la part de la population locale, est �

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    admirable. Dans son ensemble la région esttrès propre et s’inscrit dans la perspective d’undevenir moderne, particulièrement dans lesvilles. Beaucoup de Kurdes reviennent à leurpatrie, avec leurs compétences et leurs fonds.Les hôtels sont en construction suivant unrythme soutenu. Le tourisme est un dilemme pour le Kurdistanirakien. Le tourisme International est une bêteinconstante: il apporte la reconnaissanceinternationale et les ressources financières,mais exige de grandes sommes pourl’infrastructure. Et il n'a aucune loyauté: lestouristes peuvent passer à une autre

    destination sans prévenir. Le tourismedomestique peut fournir de l’emploi et ledéveloppement stable. Il est possibled'exploiter les deux, le marché local et lemarché international, mais cela a besoind'organisation prudente et de planificationrigoureuse. La compagnie de Développement de Kurdistan-KDC (www.kurdistancorporation.com) peutfournir de précieuses informations auxtouristes éventuels et aux investisseurspotentiels au sujet de la région, y compris lescartes des principales villes. Le KDCorganise aussi une délégation britannique à

    l'Exposition interprofessionnelle DBXKURDISTAN, 15-18 septembre à Arbil,Kurdistan. Nous ne pouvons que souhaiter du bien pourla région.

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    Erbil.

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