EN FINIR AVEC LE BURN-OUT

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SComplément technique du topo profane

dans la même collection

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Revenir aux techniques simples des anciens pour sortir du burn-out : se fier au repos organique profond pour stimuler les forces d’auto-guérison

Dans ce topo expert, Taty Lauwers déploye le raisonnement qui l’a menée à définir la stratégie des six formes de repos et des dix critères alimentaires détaillée dans son topo profane sur le sujet : « Quand j’étais Vieille ». Ce tome-ci s’adresse aux soignants de toute discipline, aux diététiciens classiques et aux alternutritionnistes, depuis l’hygiéniste jusqu’au nutrithérapeute en passant par le naturopathe. On verra comment discerner parmi toutes les formes d’épuisement chronique que l’on rencontre aujourd’hui, formes bien plus diverses que du temps de nos premiers maîtres en naturologie : syndrome de fatigue chronique classique (SFC), hyposurrénalisme (« adrenal fatigue » en anglais) ou adrénalinorésistance, candidose, borréliose, maladie environnementale, hypersensibilité aux ondes électromagnétiques…L’auteure expose comment paramétrer une stratégie selon le profil du mangeur ou selon son état organique du moment. À l’heure où certaines mouvances naturopathiques s’adonnent à « l’allopathie verte », Taty Lauwers rappelle des techniques simples et avérées pour un drainage en douceur : les bains dérivatifs, les lavements doux à la Kousmine, l’eau d’argile, etc.

18.50 € éditions Aladdin

www.lestoposdetaty.com D2015-10532-05

Ce topo expert est le compagnon technique du topo de base sur

le sujet, écrit pour les profanes : « Quand j’étais vieille ».

Collection LES TOPOS expertsComprendre plus que savoir

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Stratégies naturo douces pour requinquer un épuisé chronique

En � nir avec le burn-out – Discerner l 5

Les choix d’une monodiète un jour par semaine 92Une grille d’inspiration 93Idées de repas et collations 100

103 LE DRAINAGE EN DOUCEUR

Eau d’argile 106Bain de bouche à l’huile ou Gandusha selon l’ayurveda 106Le stretching 107Relance hormonale par les exercices tibétains 109Le sauna bien tempéré 115La marche afghane 117Les respirations abdominales 117Cohérence cardiaque 117La détox’ en douceur : les « vrais » bains dérivatifs 118La détox’ en douceur BIS : les lavements doux 120

124 INDEX

126 CATALOGUE LES TOPOS CHEZ ALADDIN

128 CUISINE NATURE CHEZ ALADDIN

J’indiquerai en début de paragraphe ou dans le texte les numéros de page du topo associé, où le sujet est exploré en termes plus profanes.

DISCERNER

La stratégie du repos

Parmi nos congénères se plaignant de fatigue chronique, parlons de ceux et celles qui se lèvent fatigués. Il est possible d’être encore

épuisé après huit heures de sommeil au calme ! Chez ces sujets, les organes ont lâché prise, le corps fonctionne sur les nerfs.

Il s’agit en réalité de « panne organique généralisée », même si on la nomme candidose, mononucléose chronique, hyposurrénalisme (« adrenal fatigue » en anglais), CFIDS (anglais pour syndrome de fatigue chronique et de dysfonction immunitaire), neuromyasthénie postinfectieuse, poliomyélite atypique, syndrome de la Guerre du Golfe, " bromyalgie ou syndrome de fatigue chronique ( SFC).

Non thérapeute de formation, je m’autorise à écrire sur le burn-out dans le topo de base sur le sujet : « Quand j’étais vieille », dont ce tome-ci est l’exposé à l’intention des praticiens. Quelques bonnes raisons à cela, toutes dérivées sur ce que j’ai connu moi-même lors de mes treize années de sous-vie en SFC, de 1987 à 2000.

J’aimerais mieux faire connaître ce qu’est l’état de délabrement physique que vivent en réalité les épuisés chroniques, alors qu’aucune atteinte apparente ne le repère. J’use et j’abuse d’ailleurs du terme de « cryptovieille ». Quel drôle de mot ! Je n’ai pas trouvé mieux pour paraphraser « épuisé chronique ». « Crypto », non seulement parce que la forme de prévieillissement intérieur ne se voit pas et ne s’entend pas, mais aussi parce que nombre de ces malades sont dans le déni de leur état réel (p. 39).

Les informations et les techniques transmises dans cet ouvrage ne remplacent pas un diagnostic médical précis. Elles ne peuvent pas servir de base à une forme d’automédication. La démarche décrite ici est destinée aux praticiens.

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Il y a un moment du burn-out où toute intervention thérapeutique est promise à l’échec si l’on néglige une part oubliée aujourd’hui en Occident, qui pourrait s’avérer le plus puissant adjuvant du médecin intérieur au cœur de chacun : le repos ! À ma connaissance, je ne suis rejointe dans cette optique que par les pratiquants de médecine chinoise et indienne.

Les six formes de repos que je propose de mettre en place successivement dans le topo de base (pages 94 à 96 du topo de base) sont: * le repos mental (page 49), * le drainage organique (pages 60 à 64), * le repos couché (pages 53 à 59), * l’épure environnementale (page 36), * la protection électromagnétique (l’esmog, page 50) * et le repos digestif (pages 97 à 104).

Mettre en place cette stratégie à multiple entrées peut prendre jusqu’à six mois et demande que le sujet soit accompagné en douceur par un coach averti — raison d’être de cet opus, dans lequel je me propose de détailler cette voie douce.

Du tai chi, pas des patchs !

en général ? How is your love life ? Comment gérez-vous les stress ? Quel est, pour vous, le sens de votre maladie ? »

Tout se passe comme s’i ls n’avaient foi qu’en la seu le pharmacopée. Or, tout « doux » qu’ils soient aux yeux de certains, les compléments alimentaires des nutrithérapeutes restent sans e$ et si le sujet ne prépare pas un terrain propice à la guérison.

La médecine chinoise nous propose une illustration de cet arsenal multiple : l’acupuncture et le choix de tisanes sont doublés par une diététique au quotidien et par le travail du sou% e en taï chi. Depuis plus de quinze ans, je rassemble les témoignages de guérison de maladies graves. Je ne pense pas avoir rencontré un seul cas de guérison durable basée sur un pilier unique.

La doctoresse Kousmine*1, mon héroïne personnelle, fondait sa méthode sur plusieurs piliers, dont l’alimentation. Elle exigeait une hygiène de vie globale. Elle conseillait la marche au grand air et pratiquait presque toujours une supplémentation orthomoléculaire en vitamines et minéraux chez ses patients fragilisés – en intraveineuse chez les plus atteints, lorsque l’organisme ne pouvait même plus tirer la substanti/ que moelle des aliments, tout sains qu’ils soient. Les patients victimes de colopathie, les plus récalcitrants à son traitement selon son expérience, suivaient en même temps un traitement chez son amie psychanalyste.

*1 Les références techniques d’auteurs (Kousmine etc.) et de terminologie (acides gras essentiels, oméga, � bromyalgie, etc.) ne sont pas dé� nis ici ni repris dans un glossaire comme dans les topos profanes. Ils sont supposés connus par les férus de nutrition que doivent être les lecteurs de cet opus très pointu.

Il faut parfois attendre un à deux mois de repos total avant que le corps ne retrouve les manettes de lui-même et n’arrive à tirer parti de notre bel arsenal naturo.

Mes topos experts s’adressent à la mouvance alterthérapeutique, où l’on valorise l’approche pluridisciplinaire. Exception dans notre

grande famille : cela me chatouille d’observer que certains praticiens nutrithérapeutes, rejoignant ainsi les allopathes, n’interrogent pas leur patient sur leur hygiène de vie.

Ils ne leur demandent pas, par exemple : « comment vous nourrissez-vous ? Pratiquez-vous du yoga, des massages, du stretching, de l’exercice

La porte alimentaire n’est pas toujours la première à envisager pour une remise sur

pied, mais elle est toujours indispensable

à un moment ou l’autre et doit être une voie douce. Les autres

piliers de santé seraient la pharmacopée, la

gestion du stress et l’oxygénation.

8  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Discerner l 9

Il est assez rare de rencontrer des thérapeutes qui font travailler le patient sur les deux premiers plans en harmonie (pharmacopée et sophrologie). Encore plus rare de voir intégrer, par le patient lui-même ou par le praticien, les deux petits derniers (diététique et sou� e). Séduit par cette approche holistique, n’en devenez pas trop exigeant : il est quasi impossible, à moins d’être au bout d’un long cheminement intérieur, de travailler simultanément les quatre piliers. Dans ce topo, je me limite à dessiner le paysage général de l’épuisé chronique et à citer les outils utiles au plan strictement nature, qui ont fait leur preuves sur le terrain.

La part de l’assiette

Lorsqu’elle n’est pas surinvestie, l’alimentation est le parent pauvre de la thérapeutique, souvent présentée sous le seul aspect d’outil de

prévention... alors qu’elle peut considérablement stimuler la guérison, en aidant le corps à réveiller le petit médecin intérieur, le mécanicien génétique qui s’est engourdi dans le tourbillon moderne. Les techniques de respiration et d’oxygénation, sont presque toujours négligées, sauf chez quelques naturos et homéopathes. Or, une assiette bien ciblée clari� era la conscience, qui aidera à mieux se prendre en charge au plan de l’oxygénation, ce qui ouvrira des portes psychiques, qui donneront envie d’encore mieux se chouchouter par une alimentation choisie qui... et la boucle est bouclée.

Un petit commentaire sur la diététique de l’épuisé chronique, vu que c’est mon rayon. Manger bien est une condition nécessaire, mais non point su� sante au bien-être. Certains de mes camarades en cuisine saine, enthousiasmés par les effets de réjuvénation qu’a produits une nouvelle assiette chez eux, poussent à une réforme alimentaire dont l’excès dé� e le bon sens. Pour commencer à faire leurs preuves, ces méthodes doivent en effet être suivies avec fanatisme. Cela se comprend : pour se permettre de tout miser sur un seul pilier de santé, il faut y mettre toute la gomme !

Et aussi, certains en demandent trop aux épuisés chroniques en la matière. Pas de prescription de révolution pour eux : ni crudisme, ni végétalisme, ni alimentation vivante, etc. On verra des illustrations de la voie douce que je préconise au chapitre III (p. 103).

pharmacopée (médicaments, compléments alimentaires, tisanes, etc.)

oxygénation (sport ou simple gestion du sou� e)

alimentation

calme mental (sophrologie)

Dans ma représentation perso, le large cercle grisé représente le repos et les forces de guérison individuelles. Quel levier utiliser pour faire bouger cette roue concentrique du mieux-être ? Le

tact du soignant consistera à savoir par quel angle commencer et comment progresser.

36  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Discerner l 37

UNE INDISPENSABLE RETRAITE DIGITALE

Certaines personnes sont devenues EHS (électro-hypersensibles). Elles surréagissent à des expositions minimes aux champs électro-magnétiques (CEM) – minimes par rapport aux seuils communément admis.

D’autres personnes sont « intolérantes » aux CEM , ce qui est le cas de la toute grande majorité des victimes de SFC. Aïe, ca se complique ! Car, tout comme les intolérances alimentaires ne sont pas détectées par le mangeur puisqu’elles s’expriment à bas bruit et qu’il faut arrêter la consommation d’un réactogène pour en ressentir un mieux-être, les intolérants aux CEM ne le sentent pas de prime abord. La pollution CEM peut agir comme un verrou bloquant la stratégie.

En revanche, si on les invite à pratiquer une détox’ digitale de quelques jours, quel monde de di� érence ! Dès qu’ils auront vécu le calme intérieur qui peut découler de cette sage retraite, il ne faura plus de grandes envolées lyriques pour les convaincre que les CEM sont un agent stressant majeur.

Ci-dessous les mesures qu’il faudrait instaurer, une par une ou toutes à la fois, chez un épuisé chronique.

La toute première mesure serait de dormir loin de toute exposition CEM : éteindre le wi� pour la nuit, éloigner les téléphones portables et portatifs, faire véri� er la mise à la terre et les nuisances de basse fréquence dans la chambre.

Antennes de téléphonie

* Véri� er que le lieu de vie se situe à plus de 300 mètres (à 600 mètres pour les plus sensibles) d’une antenne relais ou d’une ligne à très haute tension.

Téléphone portable et portatif

* Limiter l’utilisation du téléphone portable à 15 minutes par jour. * Ne pas dépasser 3 minutes de conversation à la fois. * Préférer l’utilisation du haut-parleur, à défaut employer les

oreillettes. Ne pas utiliser bluetooth.

* Ne pas laisser le téléphone allumé dans un véhicule en marche (voiture, train, métro, etc.)

* Ne pas porter le téléphone sur soi. Le laisser à deux mètres. Le mettre en position « avion » dès que possible.

* La nuit, s’il faut le laisser allumé, le laisser à plus de deux mètres de la tête de lit.

* Le DAS faible (débit d’absorption spéci� que) n’est pas indicatif d’une protection.

* Remplacer les téléphone mobiles sur socle (DECT) par des téléphones � laires.

Wifi

* Lorsque la famille ne peut pas se passer de wi� , elle accepte souvent au moins l’extinction la nuit.

* Ne pas lire pour s’endormir sur tablette connectée au wi� * En immeuble à appartement, les EHS francs se protégeront avec

tous les outils disponibles (marquise isolante pour le lit, etc.)* Faire installer de préférence une connection � laire à la place du wi� .

Ordinateur

* Limiter l’utilisation à une heure à la fois, trois heures par jour* Utiliser un écran plat plutôt que cathodique.* Ne pas placer le téléphone portable sur les genoux.* Éteindre systématiquement la fonction « recherche de wifi »

(souvent un bouton bien visible).

Cuisine

* Bannir les plaques de cuisson à induction, les remplacer par le gaz ou de la vitrocéramique.

* Ne pas rester dans la cuisine lorsque le micro-ondes fonctionne.

Télévision

* Limiter l’utilisation de télé à une heure par jour, en la plaçant à une distance égale à cinq fois la diagonale de l’écran (qui ne devrait pas être cathodique).

42  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Discerner l 43

GESTION DU STRESS, MALADAPTATION ET HYPOSURRÉNALISME. Tous les êtres humains ne peuvent encaisser indé# niment le stress et les coups de la vie comme les supermen que l’on nous montre en exemples dans les media. Un maillon dans la chaîne glandulaire peut céder, mais on ne sait pas de quel maillon il s’agira ni quand il va céder. Tout dépend évidemment de la force vitale de ce maillon : chaîne surrénale, hypothalamus, foie, thymus, etc.

Qu’est ce que la maladaptation au stress ? Le stress en soi n’est rien, c’est la capacité à gérer les agents stressants qui fait ou non la maladaptation au stress.

Selon Hans Selye, qui a le premier décrit le stress sous forme de « syndrome général d’adaptation » dans les années 1930, celui-ci se déroule en plusieurs phases. Vous ferez un petit tour plus pointu chez les représentants actuels de cette école, qui appliquent l’approche de psycho-neuro-immunologie à la fatigue chronique, aux maladies in( ammatoires et auto-immunes.

Je résume : le corps réagit par divers signaux d’alarme physiques à un agent stressant. Nos ancêtres agressés par un lion dans la savane se vidaient les tripes de peur et connaissaient une forte augmentation d’adrénaline et de cortisol, paramètres propres à les laisser courir et déguerpir à toute allure.

Encore sous forme de boutade, on peut imaginer que nos malades vivent « hors sol », à l’image de

cette nouvelle technique agricole d’hydroponie qui consiste à cultiver des légumes dans de grands bacs

métalliques remplis d’eau minéralisée, sans aucun contact avec la terre. Dans ce cas, le début d’une amorce de premier pas vers un mieux-être, serait le « recentrage » ou « enracinement ». Ce n’est pas un hasard que la méditation pleine conscience soit en

plein essor dans notre Occident surmené !

PAGES 40-41 DU TOPO DE BASE

Le corps humain n’a pas changé, l’environnement bien : nous sommes agressés matin, midi et soir, par des substituts de lions. Chez les plus fragiles sur ce plan, le corps produit quasi en permanence trop de cortisol pour pouvoir se sauver. Stratégie inopérante, certes, mais qu’en sait le corps ? Imaginez que d’autres hormones peuvent jouer à cache-cache simultanément.

La répétition des agents stressants peut entraîner des décharges exagérées d’adrénaline et de cortisol et une augmentation des anomalies du comportement : réactions explosives et inadaptées, fuites, crises convulsives ou attitude # gée. A longue échéance, il se crée un circuit pathologique : le déphasage glandulaire, amorcé par le système nerveux, agit en retour par rétroaction sur les centres nerveux. C’est une forme de « mouvement physiologique perpétuel », qui se reproduira tant que le déséquilibre glandulaire à la base n’est pas corrigé.

Dans le topo profane (page 41), j’ai transmis une interprétation imagée du phénomène, sur la base de la très classique représentation d’Hans Selye. Le dessin est extrait du livre du docteur Poesnecker cité

Tout praticien de santé qui voudrait suivre des victimes de burn-out doit connaître les bases des dérèglements endocriniens actuels et tenir compte du grand chambard hormonal, puisque toutes les hormones chantent une symphonie commune. Un maillon a$ aibli peut compromettre tout le système. Il est impossible (et vain) d’énoncer : « Surrénales, vous êtes le maillon

faible, sortez ! ». Il convient au contraire de dorloter, puis de rebooster ce maillon en douceur. Dans ce contexte, chez les plus fragilisés, seules les techniques douces et une réforme alimentaire en douceur sont e& caces dans un premier temps. Ce n’est qu’après que le sujet s’est en* n reverticalisé que l’on peut se risquer à lui faire faire de l’exercice intensif, à lui demander de pratiquer des cures ou de prendre des compléments.

En � nir avec le burn-out – Questionnaires l 61

QUESTIONNAIRES ET CAS DE FIGURE

RÉCAPITULATIF DES QUESTIONS AU MÉDECIN

Face à un cas d’épuisement chronique, il convient d’évaluer tous les

paramètres environnementaux avant d’analyser le type d’épuisement

et de dé� nir une stratégie individualisée. Je récapitule ici les questions

soulevées au premier chapitre.

Véri� er avec le médecin ou le dentiste si l’épuisement ne proviendrait pas d’une source clairement identi� able, comme :

☐ une apnée du sommeil, un début de diabète, une tumeur, etc  ? (p. 38)

☐ une forme d’hypothyroïdie franche ou subtile  ? (p. 47) ☐ une dominance œstrogénique ? (p. 71)  ☐ une dent mal dévitalisée, une infection dentaire sournoise  ? (p. 38)

Auquel cas la réforme alimentaire sera utile, mais secondaire au traitement ad hoc.

Véri� er avec le médecin si l’épuisement s’accompagne des troubles suivants :

☐ une intoxication aux métaux ? (p. 31) ☐ une parasitose déclarée, depuis candida jusque klebsiella ? (p. 21) ☐ une borréliose franche ? (p. 20) ☐ des sensibilités chimiques multiples ?

Quatre cas où l’on envisagera dans la stratégie alimentaire que le foie est hors service question détox’ et qu’il aura besoin d’un coup de pouce (p. 30). Si les quatre derniers points sont cochés simultanément, la personne étant très probablement soit trop intoxiquée, il faudra mettre en place une pratique plus radicale que l’hygiène de vie de bon sens que j’explore ici : soit la piste des canaris de la modernité, soit la détox’ douce pour candidose/borréliose, qui font l’objet de deux autres topos.

NB. Thérapeutes, imaginez que chez ces personnes, ici et maintenant, le cycle de Krebs fonctionne de manière tout à fait aléatoire, parfois inverse à ce qu’exposent les manuels; et que les compléments alimentaires semblent nourrir la population microbienne déviante plus que le sujet !

62  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Questionnaires l 63

RÉCAPITULATIF DES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES

La pollution (électromagnétique ou chimique) peut faire o� ce d’agent stressant, usant de manière chronique la résistance du sujet

fragilisé, en voie de burn-out ou en burn-out déclaré.

Pollution électromagnétique ou Électro-smog

Quelques questions pour évaluer le possible impact de l’électro-smog évoqué page 50 du topo de base. Rappel. Ces questions sont essentielles pour un sujet du groupe sanguin B, chez qui l’e-smog semble être le déclencheur principal de l’épuisement chronique, alors que chez les autres groupes sanguins, la sensibilité électromagnétique semble dériver d’une fragilité installée sur de longs mois, conjointement à l’intoxication aux métaux lourds.

☐ Y a-t-il une antenne de téléphonie portable proche ? ☐ A quelle distance ? ☐ Depuis quand est-elle installée ? ☐ Utilise-t-il un téléphone portable ? Si oui : combien d’heures par

jour ? Avec oreillettes ? Avec bluetooth ? ☐ Porte-t-il le portable sur lui ? Quand ? ☐ Utilise-t-il un téléphone portatif sans $ l à la maison. ☐ Y a-t-il un wi$ au bureau ? Chez lui ? Chez les voisins proches ? ☐ Le wi$ est-il allumé même la nuit ? ☐ Utilise-t-il un ordinateur à écran cathodique ou plat ? Combien

d’heures par jour ? ☐ La détection de réseaux est-elle branchée sur l’ordinateur ? ☐ Emploie-t-il un microondes ou des plaques à induction ?

Il s’agit alors de prendre chaque précaution en compte selon mon résumé (p. 36). Ce livre n’est pas le lieu d’une leçon complète sur les nuisances invisibles. Rendez-vous sur le site Études et vie, reprenant des articles de Benoit Louppe (par exemple www.etudesetvie.be/accueil-home/159-articles-de-presse.html).

Pollution chimique

☐ A-t-on véri$ é l’état de pollution interne du logement (plomb, moisissures, etc.)? Cette véri$ cation peut être e& ectuée gratuitement par un service d’Ambulance Verte (le nom du service à Bruxelles; d’autres villes doivent utiliser d’autres libellés).

☐ Combien de médicaments non homéopathiques prend-il en permanence ?

☐ Combien de compléments alimentaires prend-il en permanence ou en cures ? La polymédication empêche parfois que le corps puisse reprendre les manettes de lui-même. Ne pas arrêter sans l’avis éclairé du médecin. La polymédication naturo peut faire le même e& et que sa consœur classique...

☐ La possibilité d’une surcouche de polluants dans le cadre du travail ou du hobby. Quels produits chimiques emploie-t-il, depuis la peinture de carrosserie jusqu’aux laques et vernis des coi& eurs et esthéticiennes en passant par les pesticides des agriculteurs.

☐ Peut-il pointer une date approximative de début des troubles ? ☐ Si oui, quel élément a été le déclencheur principal dans la liste

ci-après : deuil, séparation, troisième grossesse d’a� lée pour une femme active, polyvaccination, intoxication chimique, opération chirurgicale, grippe, accident, prise de médicaments ? Le stress de l’élément déclencheur peut parfois être désamorcé en sophrologie ou par une autre technique douce.

☐ Si le sujet ne peut pointer de date précise, on peut pencher vers un soupçon de canaritude (p. 28).

Il est vain de faire de grands e& orts au plan de l’hygiène de vie si la personne vit de lourds encombrements au quotidien. Il faut

d’abord épurer l’environnement, sinon elle se draine tout en continuant à se remplir de ... déchets.

72  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Questionnaires l 73

STADE DE RÉACTIVITÉ DES SURRÉNALES

Cette technique, basée sur la prise de la tension, est une façon simple pour savoir à quel stade de l’épuisement sont les surrénales — ce qui permettra de défi nir si le sujet doit se reposer couché de temps en temps, régulièrement ou... de manière bien plus structurée.

* Minute 1. Placez le sujet en position couchée pendant 5 minutes. Notez à la minute 5 la tension systolique. Laissez le tensiomètre au bras. Ce sera la première notation : TC (pour Tension Couché).

* Minute 6. Placez-le ensuite en position debout. Notez la tension : TD (pour Tension Débout).

* Minute 7. Après une minute supplémentaire debout, notez la tension: TD1 (pour Tension Debout 1 minute).

Résultats. La valeur de TD indique le stress à court terme sur les glandes surrénales, alors que la valeur de TD1 est la marque de la regénérescence de la glande.

VERT. Si la TD systolique augmente de 5 à 10 points par rapport à la TC : le sujet béné" cie d’une intégrité surrénale totale. Bonne nouvelle. Tout fatigué qu’il soit, il dispose encore d’assez de ressorts internes pour tirer parti de tout type de cure (p. 19).

Dans le cas où les surrénales sont vraiment à plat selon ce test, le repos couché est la seule solution pour entamer la sortie du tunnel. À mes yeux, il est cependant illusoire d’exiger les normes suggérées par les docteurs Poesnecker & Cie : rester couché vingt heures par jour pendant six mois ! Il su+ ra de s’organiser un rythme structuré de 15 minutes toutes les deux heures pour que les béné" ces de relance du métabolisme se fassent jour.

ORANGE. Si la TD est plus basse que la TC, les surrénales sont fatiguées. Le sujet devrait se reposer couché de temps en temps, le plus souvent possible. La réforme alimentaire doit être douce et progressive, sauf vitalité hors pair.

Exemple : avec une TC de 110/70, une TD de 100/65 et une TD1 de 120/75, le sujet a eu un stress récent, de court terme, mais la glande est en train de se remettre.

ROUGE. Si, pour un cas « orange », la valeur de TD1 est encore plus basse que la TD, les surrénales sont dans le rouge. Elles pleurent ! Seul le repos couché peut faire de l’e4 et : 20 heures par jour pendant six mois selon les spécialistes américains... unquart d’heure toutes les deux heures selon ma technique de compromis.

Exemple : avec une TC de 110/70, une TD de 100/65 et une TD1 de 95/60, le sujet est en hyposurrénalisme avéré et sérieux.

Quel que soit l’état des surrénales (dans le vert, l’orange ou le rouge), la sagesse alimentaire voudrait que le sujet installe un système de rotations alimentaires de jour en jour. Si le mangeur continue à consommer beaucoup de l’un ou l’autre de ses réactogènes perso, il reste en état in8 ammatoire (mineur certes mais handicapant tout de même). Il impose à ces glandes surrénales une contrainte de stress, car elles devront combattre la réaction pseudo-allergique qui découle de cette surconsommation. Les rotations alimentaires préviennent cette réaction – raison pour laquelle j’inclus ce principe d’autorité dans les grilles.

80  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Questionnaires l 81

CAS 1. FRANÇOISE — RÉFORME ALIMENTAIRE MINIME : GRAISSES ORIGINELLES, ROTATIONS,

CUISSONS DOUCES. REPOS ESMOG POUR COMMENCER.

Françoise se sent très fatiguée, y compris au réveil après une nuit de sommeil. Paradoxal, non ? Cela a commencé il y a cinq ans, ça devient un handicap dans sa vie professionnelle et sociale. Les tests médicaux sophistiqués, prescrits par son médecin traitant, n’indiquent aucun souci de type diabète ou autre pathologie grave. Pourtant, elle n’arrive plus à récupérer après les heures de � tness qu’elle aime tant. Elle a beau avoir découvert en psychanalyse quel choc a provoqué cette chute organique, elle ne s’en remet pas.

Amateur de cuisine classique, elle a décidé de prendre son patrimoine de santé en mains. Elle marque des hypersensibilités à plusieurs aliments : les laitages en particulier ne lui conviennent pas. Elle ne connaît encore de la nutrition que ce qu’en dit la diététique classique, via les magazines grand public et les régimes amincissants (dont elle pratique en permanence une forme, avec ses copines du � tness).

Elle croit manger sain car elle mange à la maison et non au restau ou à la friterie du coin. Elle dit cuisiner une demi-heure par jour, mais cette « cuisine » consiste surtout à assembler des aliments semi-préparés de la grande distribution. Classique de notre modernité !

Il lui faudra aussi de l’ouverture d’esprit et du courage pour accueillir une vue latérale du consensus actuel : non seulement elle devrait pratiquer une forme plus douce d’exercice physique (taïchi, yoga, etc. sont sa porte d’entrée vers le bien-être) mais aussi elle semble victime de cette forme de régime permanent, pauvre en graisses, qu’elle s’est imposé par esprit de groupe. Je voudrais lui faire comprendre que, plutôt que rester à vie dans des plans d’exclusion, il est capital qu’elle se restructure en profondeur.

Elle adaptera son quotidien et ses menus au feeling, comme c’est son habitude, en prenant appui sur les tableaux et les pistes stratégiques : elle « tendra vers » les dix critères alimentaires (pages 97-103) et les six formes de repos (pages 94-97).

Pour entamer son périple – tous les critères ne peuvent être mis en place du jour au lendemain — Françoise suivra d’abord le repos électromagnétique, car d’après l’audit de son praticien, c’est vraisemblablement là que se trouve la pierre d’achoppement chez elle (p. 36).

Elle n’est pas en état métabolique su" samment vaillant pour suivre une cure, pour l’instant tout au moins, mais je lui suggérerai de simplement changer la qualité des graisses de ses menus (page 92) et de pratiquer des cuissons douces (page 103).

L’observance de ces quelques critères su" ra à amorcer une dynamique positive qui lui permettra de reprendre le contrôle de son organisme. Petit

à petit, elle découvrira les paramètres alimentaires et de repos qui lui conviennent.

Dans « Cuisine nature… à toute vapeur », Françoise découvrira les délices de cuire à la vapeur pour rajouter après cuisson de belles et bonnes graisses originelles.

CAS 2. VÉRONIQUE — CURE « RETOUR AU CALME » ET REPOS COUCHÉ DE TEMPS EN TEMPS.

Véronique, 36 ans, mère de famille et bénévole très active, n’arrive pas à retrouver son énergie habituelle après un troisième accouchement. Cuisinière pourtant aguerrie en alimentation vivante, elle ne se sent plus le courage de pratiquer ces recettes. Véronique devra suivre un programme un peu plus sérieux, car après cette troisième grossesse d’a" lée, sans ressourcement entre chacune, elle ne se rend pas compte qu’elle est vidée : elle est en pré-burn-out.

Elle n’en a pas vraiment conscience, mais malgré sa résistance nerveuse, les organes sont en train de se mettre en grève, l’un après l’autre. Un travail de prévention s’impose. Il lui faudra lire les longues pages sur le repos dans le topo de base pour se convaincre d’entrer

82  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Questionnaires l 83

dans l’action du... repos couché pendant quelques courtes périodes sur la journée (p. 71).

Elle ne veut surtout pas grossir et redoute les doses de graisses que je préconise. Elles ne développera pas de poignées d’amour si elles surveille les doses de farineux et de sucres.

Elle pourra pratiquer simultanément pendant quelques semaines une forme d’assiette encore plus ressourçante que de simples nourritures vraies : l’assiette « Retour au calme » en mode archévore, décrite dans « Paléo : le bon plan ». C’est une forme de paléonutrition freestyle, un programme proche de ses habitudes, mais dépourvu de quelques uns des ! ambeurs de terrain (farineux, additifs, sucres, etc.).

C’est aussi la cure des Jules Pressés, car il ne faut même pas cuisiner ! Le slogan en est simple : « dans vos choix alimentaires, privilégiez ce que vous auriez pu trouver dans la nature et manger cru, quitte à le cuire chez vous ».

Dans « Primal-paléo », Véronique découvrira la cuisine minimale adaptée à son cas.

de quelques produits, toujours les mêmes (pain, pâtes, fromages, charcuteries).

Sa mère est prête à tout, mais elle ne connaît pas grand-chose à la cuisine nature. Elle achète les produits les moins chers et ne veut pas se casser la tête à lire plus qu’un livre.

Elle concoctera des plats rapides en cuisine minimale, basés sur les dix critères alimentaires (check-list page 104). Cette grille lui permettra de garder les mêmes recettes franco-belges qu’avant, en changeant simplement la qualité des produits et en pratiquant une forme de rotation des sources alimentaires, pour se garantir la variété, source de santé. Ce ne sera donc pas une révolution brutale pour eux deux.

Dès que des résultats positifs seront observés après un mois, le temps sera peut-être venu pour Hughes de pratiquer une petite cure de test sous la forme de « Retour à soi ». À son jeune âge, il est encore assez vaillant pour que son organisme en tire le plus grand béné/ ce. Cette cure est basée sur la paléonutrition, système privilégié des mecs !

Si cette cure donne des résultats, Hughes poursuivra avec la paléo plus simple (« Retour au calme ») pendant trois mois supplémentaires, en gardant à l’esprit que les cinq autres formes de repos sont essentielles. Les e2 ets sont alors surpotentialisés.

La détox’ digitale (p. 36) serait essentielle pour lui, mais il n’en veut pas. Bon, tant pis...

Anne entamera ce nouveau chemin par « Mes recettes

antifatigue », qui comprend moult commentaires instructifs et des recettes adaptées à la cure qu’elle va organiser pour son # ston. Hughes apprendra les bases minimales dans « Je débute en

cuisine nature ».

CAS 3. HUGHES — CURE « RETOUR À SOI », PUIS « RETOUR AU CALME ». PAS DE FORME DE

REPOS AUTRE QUE DIGESTIF.

Anne a décidé de prendre le taureau par les cornes pour Hughes, son aîné. Il ne se remet pas d’une mononucléose chronique qui s’est déclenchée il y a six mois.

Il sort de trois années de fac’ où il s’est vautré dans la malbou2 e. Il ne connaît que l’alimentation de dépannage, basée sur la surconsommation

84  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Questionnaires l 85

CAS 4. DIDIER — SIMPLE FATIGUE, CURE ANTIFATIGUE DE 3 SEMAINES.

Didier, 55 ans, se plaint de fatigue excessive. Il voudrait aussi perdre quelques kilos devenus récalcitrants au long des multiples régimes déjà suivis. Businessman volant, peu amateur de cuisine, il ne connaît en outre rien en nutrition de base. Il apprend qu’il pourrait même soulager ses insomnies et tiraillements articulaires divers grâce une alimentation di� érente.

Malgré son état de fatigue, Didier n’est pas en épuisement : il vit la fatigue naturelle des cadres qui se la jouent « astronaute ». Il dispose d’assez de force vitale pour pratiquer une réforme alimentaire aussi dure, de surcroît sans en passer par les cinq autres formes de repos.

Didier fera lire à son épouse le livre « Une cure antifatigue », car il n’a pas de temps libre pour la nutrition. Ils adapteront leur quotidien cuisinier pendant trois semaines selon ces marques, en s’aidant des grilles et menus détaillé dans le livre. Cette cure est une variante des régimes hypotoxiques (« alimentation vivante ») mais en mode temporaire et gastronomique.

Après cette transition qui fait office de séminaire autogéré en alimentation saine, ils continueront une alimentation plus consensuelle, basés sur les principes de cuisine nature (pages 86-91).

Lors de cette cure, Didier aura peut-être découvert qu’il est surtout fatigué par les excès de sucre et de farineux. Il adaptera ses choix ressourçants pour tendre vers un plan plus omnivore (moins de farineux, peu de desserts, etc.).

Didier et son épouse garderont les toutes bonnes idées de jus de légumes frais et de caviars végétaux, réalisés selon mes recettes de fast-food de la cuisine nature : « Fruits de la Vie ».

CAS 5. MARIANNE — ASSIETTE RESSOURÇANTE VÉGÉTARIENNE ET/OU CURE FULL KETONE; REPOS

ORGANIQUE (DRAINAGE).

Marianne, 3 enfants de 7 à 13 ans, profession libérale, commence à fatiguer à 40 ans. Elle pratique déjà ce qu’elle a appris dans un cycle de cours d’alimentation saine et quasi végétarienne. Elle ne connaît plus d’e� et durable alors que cela lui réussissait à merveille jusqu’il y a peu. Elle se lève reposée, mais elle se fatigue bien plus vite qu’auparavant, en particulier après le sport.

Ses tripes se rebellent, entre autres. Il est temps pour elle de suivre l’une des formes de repos, parmi lesquels je lui suggérerais le repos organique par la pratique plus fréquente du yoga ou du stretching. Elle entamera le drainage par une série de drainages lymphatiques. Chouette, elle adddddore les massages !

Elle est un cas typique d’hyperrésiliente qui croit passer au travers de tout. Mais ça, c’était vrai avant…

Elle combinera mes conseils de bonne fame — « de bonne fame » signifie « de bonne réputation » (fama) — à la grille d’une assiette ressourçante semi-végétarienne que je transmet dans « Nourritures vraies » et qui est en téléchargement gratuit du site. Cette grille lui paraîtra presque une cure tant elle est loin de ses pratiques végé personnelles, elle qui consommait beaucoup de produits à base de soja et de laits végétaux (épeautre et riz), tout en se $ ant aux préparations achetées en magasins bio. Grâce à cette grille, elle se réconciliera avec de belles et bonnes nourritures ancestrales.

C’est à elle aussi que s’adresse le tableau de la page 110 : « Fibres – mollo en cas de burn-out ».

Si elle veut vivre le pétillement cellulaire et le calme nerveux que peuvent produire les graisses saturées, dont elle croyait jusqu’ici qu’elles étaient toxiques pour l’humain, je lui propose de tester sept jours seulement la cure « Full Ketone » (aussi en téléchargement gratuit du site), proche équivalent d’une diète cétogénique à très hautes doses de graisses.

C’est une variante ressourçante de l’Optimal Nutrition du médecin polonais Ian Knawsieski qu’elle pratiquera sans les sources de viande

En � nir avec le burn-out – Repos digestif l 91

Sans les cofacteurs, enzymes et micronutriments de base, comment penser qu’on peut aider le foie à détoxi� er, comment imaginer qu’on peut métaboliser les nutriments et qu’on peut produire des enzymes cruciaux ?

C’est la raison pour laquelle je rêve que quelques canaris de la modernité se mettent à cette cure, celle qui les ressourcera alors que je les vois se priver de ci, de ça, de truc et de muche à temps plein — alors que les évictions proposées dans Mes Nerfs en Paix sont une forme de test; quiproquo qui serait vaudevillesque s’il n’était la source d’un grand désarroi chez les pratiquants. J’ai beau reformuler le livre à chaque édition, je ne peux pas lutter contre la grande vague actuelle « le gluten m’a tuer » ou « je suis allergique à… ».

Axxchats 88Boissons 89Cuissons 89Chrononutrition  90Laitages 92Légumes et fruits 94Matières grasses 95Quelle proportion de quelle matière grasse ? 97Protéines végétales 98Sucres et desserts 99Desserts 99Viandes & Cie 100

103 MENUS ET RECETTESIdée de menus de douze jours - cuisine

minimale 104Plats principaux 108Pique-nique 111Potages 113Trempettes 116Sauces 118

Tant que la victime de burn-out est trop épuisée pour tirer parti des compléments alimentaires, elle les remplacera avantageusement par une assiette reposante et restructurante...

LE REPOS DIGESTIF

Quelques raisons évoquées pour quali� er le SFC sur la plupart des sites experts : depuis les émotions négatives, l’immunodépression

(due à la maladie, la malnutrition, le stress, des opérations), une parasitose mal soignée, le burn-out, des infections, une alimentation de qualité médiocre, riche en sucre et amidons, un vieillissement anormal du tube digestif dû à des jeûnes répétés, les polluants de l’environnement, les médicaments (surtout les antibiotiques à large spectre, les corticoïdes, les antiacides et les anti-in# ammatoires non stéroidiens ou AINS), l’allaitement arti� ciel, les produits chimiques, jusqu’aux traumatismes physiques.

Tous ces agents sont connus pour diminuer l’e$ cacité digestive et augmenter le désordre global. Qui a commencé le premier, la défaillance digestive ou les parasites ou l’épuisement chronique ? Simultanéité ne signi� ant pas causalité, je souhaite bien du plaisir aux interventionnistes. Comment faire le tri ? Comment discerner par où commencer ?

J'ai une solution : laisser le corps choisir par où il veut commencer, tiens ! Cela demande de la patience chez le sujet et de la conviction chez le praticien. Il en faudra, de la persuasion, pour dissuader certains épuisés d’emprunter les voies fortes, charmés qu’ils sont par des promesses de résurrection facile et rapide. En SFC, cela n’existe pas, tout simplement. La sortie du tunnel sera un long processus, marqué de plateaux et de régressions.

Le repos digestif est assez largement détaillé dans le topo profane pour qu’un praticien y puise les paramètres qu’il pourra adapter selon sa pratique propre. Je soumets ici quelques idées supplémentaires et je me permets quelques rappels de bon sens.

102  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Drainage doux l 103

Dans le topo profane, je n’ai que survolé les techniques douces. Grande familière des cas de burn-out, je crains fort qu’à trop détailler la stratégie ils n’en fassent trop, comme à leur habitude. Les praticiens à qui s’adresse ce chapitre se feront une joie de canaliser leur patient en UNE seule de ces techniques, même douces.

LE DRAINAGE EN DOUCEUR

Pour assurer le repos organique (page 94 du topo), on choisira des techniques à double e� et : équilibrer le système nerveux autonome et drainer l’organisme en douceur. J’en détaille quelques unes dans les pages suivantes.

ÉQUILIBRER LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME. Il faut basculer l’équilibre des forces en présence, si je peux simpli! er ce qui fait l’objet de longs livres en naturopathie : tamponner le feu du système orthosympathique, ce système dont l’action est globalement de préparer l’individu à une activité, à un stress – système largement surstimulé chez les victimes de

À l’heure où le net naturo nous propose mille et une nouvelles techniques dites « naturelles », j’en propose ici quelques unes qui le sont vraiment — en un mot, celles qui font vraiment con� ance au corps humain, qui lui donnent en douceur les outils pour se reconstruire et se restructurer et qui ont fait leurs preuves depuis des dizaines d’années. La victime de SFC est, physiologiquement, revenue à l’état de nourrisson et mérite le même traitement s’il on entend retourner à l’état antérieur. Sa planche de salut sera de raisonner en ces termes : « le ferais-je à mon bébé ? ». Par exemple : le nourrir d’aliments riches ou industrialisés, lui imposer des hypersollicitations visuelles ou auditives constantes, le bourrer de compléments alimentaires, nier les réactions du corps, tourner son attention vers les autres alors qu’il a besoin de toute son énergie pour grandir et surtout donner l’équivalent de gifles répétées à l’organisme par des techniques inadéquates. Je n’ai pas de mots trop durs pour mes camarades aventuriers de la santé : faites sur vous-même toutes les expériences qui vous chantent, n’y entraînez pas les plus fragiles !

124  l www.lestoposdetaty.com/burnout En ! nir avec le burn-out – Annexes l 125

INDEX

A

acidose 24afghane

117

AGMI 95AGPI 95AGS 95

C

canaris 28candidose 21caractères récurrents 13carences en acides gras (test

Julia Ross) 69carences en neuromédiateurs

(test Julia Ross) 65carnet de sentinelles 73carnet alimentaire de trois

jours 74cas de fi gure 75chardon-marie 30colopathie 18constellations familiales 14cure (notion de) 75

D

déni du corps 39dents dévitalisées 38diabète 38docteur John Lee 53dominance oestrogénique 50Dommisse 47drainage 27drainage lymphatique 104dysbiose 18

dysbiose (test Julia Ross) 67

E

EFT 14électro-smog (questions) 62EMDR 14encombrement toxique 27

G

gestion du stress 42glycémie instable (test Julia

Ross) 65grille d’inspiration nr 1 98grille d’inspiration nr 2 99

H

Hellinger 14hyposurrénalisme 42

I

infl ammation chronique 16intolérances alimentaires

(test Julia Ross) 67

J

Julia Ross 64

L

label LAR 13Lee (docteur John) 53

M

maladaptation 42marche afghane 117

médecine chinoise 7métaux lourds 31

O

oestrogénique (dominance) 50

P

Peat (prof. Raymond)53 57pollution chimique

(questions) 63poly-médication 20POPs 33progestérone

50 51 52

progestérone naturelle 58pseudo-hormones 33psychoa# ectif (terrain

a# aibli) 14psys 15

Q

questions au médecin 61questions

environnementales 62

R

Reiss 53respirations

abdominales 117Ross (Julia) 64

S

sauna 115

Selye 42Servan-Schreiber 14SFC 5Sigmund 15stress oxydatif 23sucres (réactivité) 22surrénales 46 69surrénales (test de

réactivité) 71syndrome de dysfonctionneuro-endocrino-

immun 10 11

T

test de profane pour valider un état de « burn-out des organes » 64

tests à IgG 18tests Julia Ross 64thyroïde 49troubles hormonaux (test

Julia Ross) 68

W

Wigmore 35www.chronicfatigue.org 46www.dietcure.com 64www.FreedomFromMe.

co.uk 39www.johnleemd.com 54www.raypeat.com 56

X

xéno-hormones 33

Annexes l 119www.cuisinenature.com/pains

CUISINE NATURE CHEZ ALADDIN

dans la collection de recettes pratiques Spécial Jules

Un Jules ? C’est celui qui ne sait pas cuisiner, qui n’a jamais appris, voire qui a peur de

commencer. C’est aussi le mangeur qui ne veut pas cuisiner : pas le temps, c’est ringard. Et en! n,

on pense ici à celui qui ne peut pas cuisiner : il est en burn-out ou perclus de douleurs articulaires.

L’introduction pour le Jules qui n’a jamais cuisiné

Pour le Jules qui continue

en pur végé

Remise à niveau en paléonutrition

Pour des enfants atypiques (les

«canaris»)

Pour explorer le mode protéiné, en

cuissons douces

Pour découvrir les basiques en

cuisine autonome

Pour le Jules qui tend vers

le végé léger

La cuisson vapeur pour les personnes pressées

Des jus frais et des caviars végétaux pour

un fast-food nature

De l’équilibre et du peps grâce à des nourritures vraies bien choisies. Des recettes pour

tous les goûts, tous les pro% ls biochimiques

CATALOGUE LES TOPOS

Tous les livres sont signés Taty Lauwers. Mi 2016-début 2017 paraissent les topos experts associés aux topos profanes. Les topos

experts sont signalés d’un rond

grisé. Les dates de parution des prochaines éditions sont précisées sur le site www.taty.be.

COLOPATHIE ET DYSBIOSE INTESTINALE

Contient la cure “Nouvelle & ore”

équivalente à RGS/GAPS™.

LES INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES

Contient la cure Détox’ Flash, équivalente au Kitchiri des Indiens.

BURN-OUTUne stratégie pour

ressusciter.

GLYCÉMIE INSTABLEContient la cure

“décrochez des sucres”, équivalente au régime

Lutz ou low-carb.

Topo expert : quand, pour

qui, pourquoi recommander cette

cure

Topo expert pour dissiper les malentendus (à

paraître)

Topo expert: quels paramètres pour

accompagner la cure (à paraître)

Le topo expert

a paru mi-2015: Stratégies naturo

douces pour requinquer un

épuisé chronique