9
Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae) : eucalyptus Dénominations internationales (24, 25, 27) Français : eucalyptus, arbre à la fièvre, gommier bleu. Anglais : blue gum tree, fevertree, tasmanian bluegum, blue Gum-tree, Southern blue-gum. Allemand : Eukalyptusblätter, Blauer Eukalyptus, Fieberbaum. Italien : albero della febre, eucalipto comune. Espagnol : eucalipto, eucaliptus. Arabe : kalitûs, kalatus, Synonymes (24) E. maideni subsp. Globulus (Labill.) Kirkp., Eucalyptus cordata Miq., E. diversifolia Miq., E. gigantea Dehnh., E. glauca D.C., E. globulus St Lag., E. pulverulenta Link. Situation botanique de l’espèce Eucalyptus globulus Labill. (26) Règne Plantae Division Magnoliophyta Sous-règne Tracheobionta Classe Magnoliopsida Sous-classe Rosidae Ordre Myrtales Famille Myrtaceae Genre Eucalyptus Espèce Eucalyptus globulus Labill. Il y aurait environ 600 espèces différentes d’eucalyptus. Seules quelques- unes ont été introduites en Europe. Il existe de nombreuses sous-espèces : E. citriodora, E. piperitoniferum, E. campanulata, E. polybractea, E. radiata… à huiles essentielles de compositions différentes. P. Goetz et al., Phytothérapie anti-infectieuse © Springer-Verlag France, Paris, 2012

[Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

  • Upload
    kamel

  • View
    226

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae) : eucalyptus

Dénominations internationales (24, 25, 27)

Français : eucalyptus, arbre à la fièvre, gommier bleu.Anglais : blue gum tree, fevertree, tasmanian bluegum, blue Gum-tree, Southern blue-gum.Allemand : Eukalyptusblätter, Blauer Eukalyptus, Fieberbaum.Italien : albero della febre, eucalipto comune.Espagnol : eucalipto, eucaliptus.Arabe : kalitûs, kalatus,

Synonymes (24)

E. maideni subsp. Globulus (Labill.) Kirkp., Eucalyptus cordata Miq., E. diversifolia Miq., E. gigantea Dehnh., E. glauca D.C., E. globulus St Lag., E. pulverulenta Link.

Situation botanique de l’espèce Eucalyptus globulus Labill.

(26)

Règne Plantae

Division Magnoliophyta

Sous-règne Tracheobionta

Classe Magnoliopsida

Sous-classe Rosidae

Ordre Myrtales

Famille Myrtaceae

Genre Eucalyptus

Espèce Eucalyptus globulus Labill.

Il y aurait environ 600 espèces différentes d’eucalyptus. Seules quelques-unes ont été introduites en Europe. Il existe de nombreuses sous-espèces : E. citriodora, E. piperitoniferum, E. campanulata, E. polybractea, E. radiata… à huiles essentielles de compositions différentes.

P. Goetz et al., Phytothérapie anti-infectieuse© Springer-Verlag France, Paris, 2012

Page 2: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

272 Phytothérapie anti-infectieuse

Description botanique (7, 25)

L’eucalyptus est un très bel arbre de 30 à 35 m, jusqu’à 100 m dans son milieu naturel. Les eucalyptus portent des feuilles persistantes, coriaces, glabres mais différentes en fonction de l’âge des rameaux : les jeunes rameaux possèdent des feuilles larges, courtes, opposées, sessiles, ovales, bleu-blanc et cireuses, avec un vrai limbe nervuré. Les rameaux plus âgés possèdent des feuilles aromati-ques, falciformes, longues de 12 à 30 cm, étroites, pointues, épaisses, vert foncé, courtement pétiolées, alternes et pendantes verticalement. Ces feuilles adultes commencent à apparaître lorsque le jeune plant atteint 1,80 m-2,50 m, mais les jeunes feuilles peuvent encore persister à des hauteurs plus importantes. Les fleurs naissent à l’aisselle des feuilles et sont de couleur blanc crème (en bouton de couleur blanc-bleu), solitaires, mellifères, relativement larges. La base des sépales adhère à l’ovaire infère ; le calice et la corolle sont soudés : l’ovaire a trois, quatre ou cinq loges et est prolongé par un style unique et un stigmate en bouton ; il est tapissé d’un tissu nectarifère brun roux, et sa paroi renferme des poches d’essence aromatique. Le fruit ligneux est une grosse capsule glauque prenant une teinte marron à maturité, dure, anguleuse, verruqueuse, et s’ouvrant légèrement par trois, quatre ou cinq fentes (qui dessinent une étoile à son sommet) pour libérer de nombreuses graines sombres et minuscules.

Origine (25)

De croissance rapide et pouvant atteindre des dimensions considérables (plus de 100 m de haut), le genre Eucalyptus est endémique en Australie et en Tasmanie. Il est cultivé de nos jours dans quelques régions subtropicales d’Afrique, d’Asie (Chine, Inde, Indonésie) et d’Amérique du Sud ainsi qu’en Europe méridionale et aux États-Unis. Les espèces appartenant à ce genre sont utilisées pour assécher certaines zones marécageuses et se sont acclimatées à la région méditerranéenne.

Parties utilisées (Pharmacopée européenne, 6e édition)

Feuille séchée adulte sans pétiole, entière (contenant au minimum 20 mL/kg d’huile essentielle) ou coupée (minimum 15 mL/kg d’huile essentielle).

L’huile essentielle est obtenue par entraînement à la vapeur d’eau suivi de rectification à partir de feuilles fraîches ou des tiges terminales fraîches de plusieurs espèces riches en 1,8-cinéole dont E. globulus Labill., E. polybractea R.T. Baker, E. smithii R.T. Baker.

Page 3: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae) : eucalyptus 273

Principaux composants chimiques de la feuille d’eucalyptus

(1, 7, 9, 16, 24, 25)

Classe de constituants Exemples de constituants

Huile essentielle : 1 à 3,5 % du poids de la feuille

1,8 cinéole (eucalyptol) : 70 à 85 % de l’huile essentielle- monoterpènes : alpha-pinène, ß-pinène, δ-limonène,

para-cymène, camphène, alpha-phellandrène, alpha-fenchène, γ-terpinène,

- sesquiterpènes : aromadendrène, alloaromadendrène- alcools : eudesmol, alpha-terpinéol, globulol, pinocarvéol- aldéhydes : citral, myrténal- cétones : carvone, pinocarvone, verbénone- acétate de géranyl

Acides phénols Acides gallique, caféique, férulique, ellagique, gentisique, protocatéchique

Glucosides de monoterpènes Globulisines, cypellocarpine, euglobuline

Flavonoïdes Flavones méthylées, rutine, quercétine, quercitrine, hyperoside

Tanins Tanins galliques, proanthocyanidols et tanins condensés

Dérivés du phloroglucinol Euglobals, macrocarpals A-E, macrocarpals H-J, eucalyptone

Divers Résines, cire

Utilisations traditionnelles

L’arbre fut découvert en 1792 par Labillardière en Tasmanie. Le baron Ferdinand von Müller, directeur du Botanical Gardens de Melbourne, fit connaître ses qualités médicinales. Grimbert signala que l’eucalyptus était propre à assainir les régions marécageuses là ou` il était planté et qu’il désinfectait l’atmosphère par son essence volatile. La région d’Alger fut désinfectée par la plantation d’eucalyptus. On vérifia son effet antimalarique en permettant la disparition de moustiques en Campanie (Italie), en Sicile, en Sardaigne et au lac Fezara en Algérie. Au XIXe siècle, l’eucalyptus est considéré comme tussiplège, antipy-rétique, antalgique des céphalées, antispasmodique et béchique. L’écorce était considérée antispasmodique et antipyrétique. On compte plus de 46 espèces d’eucalyptus (gums) fréquentes dont Eucalyptus globulus est un des moins utilisés par les tradipraticiens. Parmi les 600 espèces d’eucalyptus différentes, 16 sont utilisées pour des raisons médicales. En médecine australienne abori-gène l’un des plus utilisés est Eucalyptus camaldulensis qui contient 0,3 % d’huile essentielle, en contient jusqu’à 2 % à Alice Springs avec une majorité de 1,8 cinéole et d’alpha-pinène. En médecine traditionnelle australienne, on l’utilise en interne dans des douleurs liées à l’infection (arthralgies, myalgies, céphalées) ainsi que la congestion nasale et la douleur sinusienne (9).

L’Organisation mondiale de la Santé reconnaît l’usage traditionnel des feuilles d’eucalyptus (E. globulus) pour soulager la fièvre et les symptômes de l’asthme, de l’inflammation des voies respiratoires, des bronches ou de la

Page 4: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

274 Phytothérapie anti-infectieuse

gorge. Elle reconnaît l’emploi de l’huile essentielle pour traiter l’inflammation des voies respiratoires, de la gorge ou des muqueuses de la bouche (voie interne) ainsi que pour soulager les douleurs rhumatismales (voie externe).

Des extraits aqueux issus des feuilles d’E. globulus ont été utilisés tradition-nellement pour leur pouvoir antibactérien dans le traitement de lésions cuta-nées (6).

Au Maroc, on utilise la décoction de feuilles et de fleurs contre le diabète (19). En Tunisie et selon Boukef (5), les feuilles sont antitussives et antipyréti-ques. En usage externe, elles seraient efficaces dans le traitement des engelures et des caries.

Propriétés pharmacologiques

Feuille

L’effet anti-inflammatoire, par inhibition de la biosynthèse des prostaglandines, a été comparé à celui de l’indométacine (22). Il est lié à une partie de son huile essentielle, à ses acides-phénols et flavonoïdes. L’eucalyptus appartient à la famille des Myrtaceae parmi lesquelles on retrouve plusieurs plantes agissant sur le métabolisme du sucre. Les feuilles d’Eucalyptus globulus sont utilisées traditionnellement dans le traitement du diabète (12). L’effet antidiabétique, probablement dû à un tanin, est effectif lors de l’utilisation d’un extrait sans huile essentielle. Cet effet a été contrôlé chez l’animal, où l’hyperglycémie est abaissée chez des souris traitées à la streptozotocine recevant 62,5 g/kg d’euca-lyptus dans le régime alimentaire dilué dans 2,5 g/L.

L’effet antioxydant est dû essentiellement à l’acide gallique et à l’acide ella-gique (5).

Huile essentielle

Effets antibactériensDes tests in vitro mettent en evidence l’activité antibactérienne de l’huile essen-tielle, du terpinèn-4-ol et d’autres constituants à l’encontre de diverses souches bactériennes telles que Staphylococcus aureus, y compris les souches résistantes à la méthicilline (21) ainsi que les germes associés à la formation de la plaque dentaire (7).

L’effet antiseptique bactéricide de l’huile essentielle est supérieur à celui du 1,8 cinéole utilisé seul. La CMI variant de 0,25 % (Listeria monocytogenes) à 2 % (Staphylococcus aureus, Proteus mirabilis).

L’huile essentielle désinfecte la région ORL, l’arbre respiratoire, les voies urinaires et les affections cutanées et vaginales (3, 18). Une partie de l’huile

Page 5: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae) : eucalyptus 275

essentielle est éliminée par le rein et la voie urinaire. Elle agit sur les Escherichiae, Proteus, Saphtylococcus aureus, etc.

Effet antiviralL’effet antiviral a été vérifié contre le virus de l’Herpes simplex (HSV-1 et HSV-2) et sur HIV (14, 15).

L’activité antivirale évaluée in vitro vis-à-vis du virus de la grippe A a été attribuée à la quercitrine et à l’hyperoside (2).

Effet expectorant et secrétolytiqueL’effet expectorant et secrétolytique de l’huile essentielle est dû à une stimu-lation directe des cellules sécrétrices de la muqueuse bronchique (13). L’effet antispasmodique se vérifie dans son action antitussive.

Le cinéole inhibe partiellement la production des médiateurs de l’inflam-mation issus du métabolisme de l’acide arachidonique (7).

L’huile essentielle d’eucalyptus est anti-inflammatoire, antipyrétique et antalgique (10, 11, 20). Il est probable que cet effet de l’huile essentielle soit lié à la fois à des effets centraux et périphériques.

L’eucalyptus est un sédatif léger du système nerveux central (huile essen-tielle), mais favorise en revanche la respiration (eupnéique).

Indications thérapeutiques actuelles

Feuille

En France, la note explicative de l’Agence du médicament (1998) admet qu’il est possible de revendiquer pour la feuille, par voie orale ainsi qu’en usage local, l’indication thérapeutique : traditionnellement utilisé au cours des affections bronchiques aiguës bénignes. Pour la seule voie locale, la feuille peut être indi-quée en cas de nez bouché, de rhume.

En Allemagne, la Commission E (4) précise que la feuille est utilisée dans les inflammations des voies respiratoires.

Huile essentielle

La Commission E (4) reconnaît deux indications pour l’huile essentielle d’eucalyptus :– par voie orale, dans les inflammations des voies respiratoires (bronchite infec-

tieuse, trachéite) ;– par voie locale, en cas de douleurs rhumatismales (arthrose, tendinite).

L’ESCOP (8) a également reconnu les mêmes usages pour l’huile essentielle d’eucalyptus.

Page 6: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

276 Phytothérapie anti-infectieuse

Doses thérapeutiques (4)

Feuille

4 à 6 g par jour sous forme de tisane, 1 cuillère à soupe (1,8 g) de feuilles pour une tasse d’eau bouillante (150 mL), laisser infuser 15 minutes, à boire 3 ou 4 fois par jour ; teinture : de 3 à 9 g par jour.

Huile essentielle

– Voie orale : de 0,3 à 0,6 g par jour.– En application locale : préparations hydro-alcooliques à 5-10 %, formes

huileuses ou semi-pâteuses à 5-20 % ou huile essentielle pure (quelques gouttes).

L’ESCOP (8) préconise les doses suivantes pour l’huile essentielle :– en inhalation : 12 gouttes pour 150 mL d’eau bouillante ;– en pommade à 1,3 % jusqu’à 3 fois par jour ;– en comprimés à sucer : de 0,2 à 15 mg à renouveler toutes les 30 ou 60

minutes ;– en bain de bouche : 20 mL d’une solution à 0,91 mg/mL.

Effets indésirables et toxiques (17, 25)

Ces effets sont à craindre en cas de surdosage.

Feuille

Elle peut provoquer, dans de rares cas, nausées, vomissements, diarrhées. Chez l’enfant, elle peut provoquer des spasmes de la glotte, une crise asthmatiforme voire la mort par asphyxie.

Huile essentielle

À forte dose, on observe : nausées, vomissements, diarrhées, brûlures épigastri-ques, troubles respiratoires, un état fébrile et du délire signe d’une neurotoxi-cité due au 1,8-cinéole. Des crises épileptiformes et un coma précèdent l’issue fatale. L’huile essentielle peut provoquer un érythème cutané, une irritation des muqueuses, des maux de tête réversibles à l’arrêt du traitement.

Page 7: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae) : eucalyptus 277

Contre-indications, précautions d’emploi (4, 14, 23)

L’huile essentielle est à proscrire chez l’enfant et le jeune enfant, la femme enceinte et en cours d’allaitement. La feuille ne doit pas être administrée par voie interne en cas d’inflammation du tractus gastro-intestinal, des voies biliaires ou d’affections hépatiques.

On recommande généralement de ne pas appliquer d’huile essentielle d’eucalyptus sur le visage, surtout près des narines des enfants de moins de 6 ans, car elle peut déclencher un bronchospasme.

Les personnes souffrant d’asthme doivent utiliser l’huile essentielle d’euca-lyptus avec prudence en cas d’application sur le corps, surtout près des voies respiratoires.

Plusieurs sources déconseillent également l’usage interne chez les enfants. De nombreux cas de suffocation chez les jeunes enfants ont été attribués à l’huile essentielle d’eucalyptus.

Médicaments à base d’eucalyptus (Afssaps)

Nom commercial Composition Forme

ACTIVOX SANS SUCREMENTHE EUCALYPTUS®

pastille édulcorée au sorbitol pastilles

ARKOFUSETTES EUCALYPTUS®

Comprenant 1 g poudre d’Eucalyptus pour tisane

sachet-dose

BORIBEL N° 2 GÉLULE® Comprenant notamment 80,01 mg extrait sec d’Eucalyptus/gélule

gélule

BORIBEL N° 2 PECTORALE® mélange de plantes pour tisane, comprenant 0,390 g d’Eucalyptus/sachet-dose

sachet-dose

EUCALYPTUS NATURA MEDICA®

Comprenant 0,50 g d’Eucalyptus/ampoule de 5 mL

solution buvable en ampoule de 5 mL

Teinture

BALSOFUMINE SIMPLE® flacon en verre de 84 mL Comprenant notamment 60 % d’Eucalyptus

solution pour inhalation par fumigation

PULMOLL MÉLANGE INHALANT, SOLUTION POUR INHALATION®

flacon en verre de 90 mL Solution comprenant notamment de l’Eucalyptus

Solution pour inhalation

Huile essentielle d’Eucalyptus

ACTIVOX®, pot en polypropylène de 60 g comprenant notamment 1,5 % HE d’Eucalyptus

pommade

BALSOLENE® flacon en verre de 90 ou 125 mL comprenant notamment 1,165 % HE d’Eucalyptus

solution pour inhalation par fumigation

BAUME KAMOL® tube aluminium verni de 60 g ou 100 g comprenant notamment 1,2 % HE d’Eucalyptus

crème

Page 8: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

278 Phytothérapie anti-infectieuse

NAZINETTE DU DOCTEUR GILBERT®

NAZINETTE DU DOCTEUR GILBERT®

tube de 12 g avec canule aluminium verni comprenant notamment 1,0284 % HE d’Eucalyptus

boîte avec embout nasal polypropylène de 1 tampon comprenant notamment 10 % HE d’Eucalyptus

pommade nasale

solution pour pulvérisation nasale

NAZOPHYL® flacon comprenant notamment 0,73 à 0,86 % HE d’Eucalyptus

solution nasale

TERPONE ADULTES®

TERPONE ENFANTS®

TERPONE NOURRISSONS®

suppositoire comprenant notamment 16,7 mg HE d’Eucalyptus/suppositoire

suppositoire comprenant notamment 8,33 mg HE d’Eucalyptus/suppositoire

suppositoire comprenant notamment 5 mg HE d’Eucalyptus/suppositoire

2 plaquettes de 4 suppositoires

suppositoire

suppositoire

TROPHIRES ADULTES®

TROPHIRES ENFANTS®

TROPHIRES NOURRISSONS®

suppositoire comprenant notamment 0,110 g HE d’Eucalyptus/suppositoire

suppositoire comprenant notamment 0,075 g HE d’Eucalyptus/suppositoire

suppositoire comprenant notamment 0,044 g HE d’Eucalyptus/suppositoire

Plaquette de 8 suppositoires

suppositoire

suppositoire

Références

1. Amakura Y, Umino Y, Tsuji S et al. (2002) Constituents and their antioxidative effects in eucalyptus leaf extract used as a natural food additive. Original Research Article Food Chemistry 77(1) 47-56

2. Barnes J, Anderson LA, Phillipson JD (2007) Herbal medicines, 3rd éd., Pharmaceutical Press, London, Chicago

3. Benouda A, Hassar M, Benjilali B (1988) Les propriétés antiseptiques des huiles essentielles in vitro, testées contre des germes pathogènes hospitaliers. Fitoterapia 59:115-9

4. Blumenthal M, Busse WR eds. (1998) The complete German Commission E monographs. Austin, TX, American Botanical Council

5. Boukef K (1986) Les plantes dans la médecine traditionnelle tunisienne. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris

6. Brantner A, Grein E (1994) Antibacterial activity of plant extracts used externally in traditional medicine. Journal of Ethnopharmacology 44: 35-40

7. Bruneton J ( 2009) Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales (4e éd.) Tech & Doc/Lavoisier, Paris, p. 661-4

8. ESCOP European Scientific Cooperative on Phytotherapy (Ed) (2003) Eucalypti aetheroleum, ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs. Centre for

Page 9: [Collection Phytothérapie Pratique] Phytothérapie anti-infectieuse || Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae): Eucalyptus

Eucalyptus globulus Labill. (Myrtaceae) : eucalyptus 279

Complementary Health Studies, Université d’Exeter, Grande-Bretagne/Georg Thieme Verlag, p. 150-6

9. Ghedira K, Goetz P, Le Jeune R (2008) Eucalyptus globulus Labill. Phytothérapie 6: 197-20

10. Gobel H, Schmidt G, Soyka D (1994) Effect of peppermint and eucalyptus oil preparations on neurophysiological and experimental algesimetric headache parameters. Cephalalgia 14: 228-34

11. Gobel H, Schmidt G, Dworschak M et al.(1995) Essential plant oils and headache mechanisms. Phytomedicine 2: 93-102

12. Grover JK, Yadav S, Vats V (2002) Medicinal plants of India with anti-diabetic potential. Journal of Ethnopharmacology 81(1): 81-100

13. Misawa M, Kizawa M (1990) Antitussive effects of several volatile oils especially of cedar leaf oil in guinea pigs. Pharmacometrics 39: 81-7

14. Newell CA, Anderson LA, Phillipson JD (1996) Herbal medicines: a guide for healthcare professionals. Pharmaceutical Press, London

15. Nishizawa M, Emura M, Kan Y et al. (1992) Macrocarpals: HIV-RTase inhibitors of Eucalyptus globulus, Tetrahedron Letters 33(21): 2983-6

16. Osawa K, Yasuda H, Morita H et al. (1996) Macrocarpals H, I, and J from the leaves of Eucalyptus globulus. J Nat Prod 59(9): 824-7

17. Patel S, Wiggins J (1980) Eucalyptus oil poisoning. Arch Dis Childh 55: 405-6 18. Ross SA, El-Keltawi NE, Megalla SE (1980) Antimicrobial activity of some Egyptian

plants. Fitoterapia 51: 201-519. Sijelmassi A (1991) Les plantes médicinales du Maroc. Le Fennec, Casablanca20. Silva J, Abebe W, Sousa SM et al. (2003) Analgesic and anti-inflammatory effects of

essential oils of Eucalyptus. Journal of Ethnopharmacology 89(2-3): 277-8321. Tohidpour A, Sattari M, Omidbaigi R et al. (2010) Antibacterial effect of essential oils

from two medicinal plants against Methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA). Phytomedicine 17(2): 142-5

22. Wagner H, Wierer H, Bauer R (1986) In vitro inhibition of prostaglandin biosynthesis by essential oils and phenolic compounds. Planta Medica 3: 184-7

23. WHO anonyme (1994) Eucalyptol preparation (paediatric)-suspended. WHO Pharmaceuticals Newsletter 10: 2

24. WHO Anonyme (1999) WHO monographs on selected medicinal plants, vol. II. World Health Organization, Geneva, p. 97-113

25. Wichtl M, Anton R (2003) Plantes thérapeutiques, EMI/Tec & Doc, Paris, p. 200-2

Références Internet

26. Système d’information taxonomique intégré (SITI) : http://www.cbif.gc.ca/pls/itisca/next?v_tsn=27189&taxa=&p_king=Plantae&p_string=containing&p_ifx=scib&p_lang=fr

27. Telabotanica : http://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/75119/export/pdf