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Catherine Mengellegrandiraiderà

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COMMENT AIDER SON ADO À TROUVER SA VOIE

Le guide pour accompagner et déclencher l’orientation

Panorama des

possibilités

Conseils pratiques

Témoignages

CV et lettres

de motivation

Timing

SOMMAIRETémoigner de mon expérience professionnelle 11Tout n’est pas si simple ! 12S’orienter, c’est une métaphore ! 13Ah… se détendre ! 14Accompagner l’orientation sans urgence 15Un futur de moins en moins prévisible 17Ne pas choisir, c’est déjà choisir 18Vous aviez une vocation, vous ? 19Éclairer le paysage des études 21Un cercle vicieux 22

PARTIE 1 : D’ABORD, COMPRENDRE LES QUESTIONS D’ORIENTATIONChapitre 1 - Apprivoiser l’inconnu : une façon de dédramatiser 26

Anticiper, se renseigner et garder la main 27Où trouver de l’information générale fiable ? 29

Chapitre 2 - L’orientation en 3e :quelle voie après le collège ? 32

Panorama de l’orientation 33Une année de réflexion selon un calendrier progressif 33Trois voies, trois pédagogies différentes 35

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Comment choisir entre la voie générale et technologique, et la voie professionnelle ? 36En 3e, choisir les enseignements d’exploration de 2de GT 39Les baccalauréats généraux 40Les baccalauréats technologiques 41Comment choisir son bac en fin de 2de GT ? 42

Chapitre 3 - L’orientation en terminale :s’orienter avant même de passer le bac ! 46

Panorama de l’orientation 47S’inscrire dans le supérieur avec Parcoursup 52Les écoles privées, comment s’y retrouver ? 59

Chapitre 4 - Les années charnières de l’orientation 64

En 4e, anticiper la recherche du stage de 3e 65En 1re : préparer le terrain 71

Chapitre 5 - CV, lettre de motivation,entretien professionnel : quelques clés 77

Je n’ai rien à dire sur mon CV ! 80De quoi parler dans la lettre de motivation ? 87L’entretien de motivation : rester simple et sincère 94

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PARTIE 2 : ACCOMPAGNER SON ENFANT SUR LES QUESTIONS D’ORIENTATIONChapitre 6 - Quelle posture adopter avec son ado en période d’orientation ? 100

Les enfants ont tous des compétences ! 101Marcher à leurs côtés et les soutenir 102Et si on se mettait à leur place ? 106Difficile pour des chiens de faire des chats ! 108Plutôt que donner des conseils, poser des questions 112

Chapitre 7 - Des histoires qui courent, malgré nous 118

La création du sens 119

Chapitre 8 - À la recherche d’autres histoires possibles 129

Contrecarrer les agissements d’une équipe néfaste 130Trouver une autre histoire à raconter 134Renégocier le sens 138

Chapitre 9 - Quand valeurs et croyances s’entrechoquent 142

Des choix éclairés par nos valeurs et croyances 143Il va tuer des gens ! 144Aidez-moi à le leur dire ! 146Moi, ce que je veux, c’est me marier ! 149Quand les histoires se télescopent 151Et vous, quelles sont vos valeurs ? 153 Des valeurs professionnelles fortement secouées 156

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Chapitre 10 - Entre rêve et réalité, sortir des sentiers battus 158

Rêve ou fantasme ? 159Mon rêve, c’est d’être acteur ! 161J’irai à Tahiti faire découvrir la faune et la flore 165Et pourquoi pas croupier ? 168

Chapitre 11 - Reconnaître la différence 173

Vagabondage de fin 184

Index 186Bibliographie 188Remerciements 189

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»«INTRODUCTION

L’humanité n’a jamais profité des conseils d’experts en orientation professionnelle !

Bernard Arcand, anthropologue canadien


Depuis longtemps déjà, j’avais envie d’écrire ce livre. L’envie ne suffit pas, il faut y ajouter l’invitation… et une échéance de date. J’ai eu la chance que le Dr Françoise Ceccato, avec qui je partage un courant de pratique, l’approche narrative, donne mon nom à son éditrice1, et l’aven-ture démarra ainsi, sur un pari de confiance. On me proposait d’écrire un livre destiné aux parents sur l’orientation des adolescents : comment aider un ado ? comment l’encourager ? Un livre destiné aux parents ou, plus largement, à toute personne proche d’un jeune et sensible à la question de son orientation : des grands-parents, un ami, une mar-raine, un enseignant… On ne dit pas non lorsqu’on vous apporte un projet sur un plateau ! Pourtant, la première pensée qui m’est venue à l’esprit, c’est que, comme le dit la sagesse populaire, « les conseillers ne sont pas les payeurs ». Mon métier est d’accompagner des personnes dans une relation d’échange réciproque que ne permet pas l’écriture. Ma hantise serait alors de vous agacer avec des conseils qui ne tien-draient pas compte de votre contexte spécifique.

En réalité, le seul fait d’avoir pris la décision d’ouvrir et de feuilleter ce livre montre que vous avez le souci d’accompagner l’orientation de votre enfant. Et c’est déjà beaucoup en soi. Je me demande comment font les jeunes qui ne peuvent pas compter sur leur entourage pour les soutenir dans ces moments importants, les rapports de force entre eux et les institutions étant loin d’être en leur faveur. Cela dit, il y a évidem-ment des tas de manières différentes de les accompagner. Ce que je vais proposer dans ce livre, c’est ma propre vision des choses, issue de mon expérience. Sans pour autant prétendre que c’est la seule ou la meil-leure. C’est simplement la mienne, et j’espère qu’elle sera suffisamment large pour offrir au lecteur des pistes de réflexion, dans le cadre de son propre environnement.

Car au moment d’écrire ce livre, c’est un sentiment très ambivalent qui domine en moi : je sais bien qu’étant donné la complexité des procé-dures d’orientation et des propositions qui s’offrent à notre époque, vous devriez trouver dans cet ouvrage des clés pour vous aider ; mais en même temps, j’ai l’impression désagréable de participer en l’écrivant à la pression générale imposée aux jeunes et à leurs familles. Par exemple, je ne suis pas quelqu’un de particulièrement intéressé par les devoirs de vacances ou par l’injonction du loisir éducatif. Je préférerais l’idée d’accompagner le développement des jeunes simplement, sans calcul

1. 1 à 3 ans, en route pour l’autonomie, Mango, 2016.

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sur l’avenir, au gré de leurs envies et de choix familiaux dictés d’avantage par le plaisir que par l’obligation. Cette ambivalence est somme toute plus largement celle du métier de coach, quel que soit l’endroit où celui-ci officie, dans les entreprises, auprès des familles ou des particuliers. C’est pour beaucoup la permanence de la pression ou la nécessité d’être performant qui justifie nos interventions…

Je voudrais préciser trois points avant de commencer :

1. Le sujet étant vaste, j’ai décidé de m’en tenir, dans la première partie de cet ouvrage, aux questions d’orientation qui se posent aux familles des élèves du collège et du lycée. Je n’aborderai donc pas ici les ques-tions qui touchent les étudiants après le bac (réorientation, candida-ture en second cycle, recherche de stage, recherche d’emploi des jeunes diplômés, financement des études, etc.), sur lesquelles il y aurait aussi beaucoup à dire. Je préciserai simplement que ces étudiants peuvent trouver de la documentation et des conseils (sous la forme d’entretiens individuels ou d’ateliers collectifs) auprès des différents pôles d’orien-tation et d’insertion professionnelle des universités, regroupés sous le terme générique de SCUIO (Service commun universitaire d’information et d’orientation), mais dénommés parfois autrement selon les campus. Ces lieux sont riches en informations, autant sur les formations que sur la recherche de stage ou d’emploi, et les étudiants y sont généralement très bien reçus, si tant est qu’ils font la démarche de s’y rendre ou d’y prendre rendez-vous.

2. J’ai eu la volonté de construire les parties, les chapitres, voire les paragraphes de ce livre, de manière à en faciliter le plus souvent possible une lecture plutôt « butineuse » et pas forcément linéaire. Vous n’êtes pas obligé de commencer par le début ni de lire l’intégra-lité du livre. Le sommaire, des images, des tableaux, ou encore l’index peuvent vous permettre d’accéder directement au sujet précis qui vous intéresse. En tout cas, j’ai essayé de rendre cela possible…

3. Il est difficile d’y couper dans un livre sur l’orientation, je vais sou-vent parler des « enfants », des « élèves », des « jeunes », des « ados ». Je suis consciente toutefois que l’utilisation de ces pluriels généralise et ne tient pas compte des spécificités de chaque situation. En effet, chaque famille vit sa propre expérience de l’orientation et il n’y en a pas deux simi-laires. J’aimerais que cette idée reste présente à chaque ligne de cet ouvrage.

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TÉMOIGNER DE MON EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEMon intention, c’est donc de faire part de mon expérience en espérant que ce témoignage permettra aux parents de trouver des clés pour eux-mêmes. Expérience privée, car mon fils a aujourd’hui 22 ans, mais sur-tout expérience professionnelle : je reçois de très nombreux jeunes gens au sujet de leur orientation ; je rencontre de très nombreux étudiants à la fac, à l’IUT ou dans les écoles supérieures où j’interviens, que j’aide à réfléchir à leur « projet professionnel », et parfois à leurs choix de vie, plus largement ; j’accompagne enfin de nombreux adultes en cours de vie professionnelle, toujours et encore en réflexion. J’ai essayé d’orga-niser mes idées, notamment dans la seconde partie, autour d’exemples vécus. Tous ces entretiens ont forgé une pratique qui n’est pas basée sur l’expertise mais sur un questionnement sincère et honnête, disposé à rebondir, non sur mes propres représentations des choses mais sur les réponses apportées par les personnes, sans jugement de valeur ou présupposé, avec curiosité et ouverture d’esprit, et avec la volonté avant tout de favoriser ou de maintenir les liens familiaux.

Le contexte familial est loin d’être neutre dans le processus de l’orientation, il doit être pris en compte. Il est en effet

nécessaire que le jeune puisse bénéficier du soutien de sa famille après avoir rencontré un coach ou un conseiller et déterminé

avec lui une voie possible. C’est rarement un processus de réflexion uniquement individuel.

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PARTIE 1


D’ABORD, COMPRENDRE

LES QUESTIONSDʼORIENTATION


»«

CHAPITRE 1

APPRIVOISER L’INCONNU : UNE FAÇON

DE DÉDRAMATISER Du chaos naissent les étoiles.

Charlie Chaplin


ANTICIPER, SE RENSEIGNER ET GARDER LA MAINAborder avec son fils ou sa fille la question de son orientation, oui, c’est important. Je suppose que si vous lisez ce livre, c’est que vous avez envie de l’aider et que vous n’avez pas l’intention de décider à sa place ! Cela implique d’en parler en famille. Dans la majorité des cas, c’est aux parents qu’incombe le devoir de lancer le sujet. N’attendez pas que votre ado le fasse ou ce sera trop tard ! Je suis convaincue, même si ce n’est pas une garantie suffisante de réussite, qu’il est plus facile d’anticiper les demandes de l’institution que de les subir sous pression, au moment où elles tombent dans les carnets de liaison.

J’ai l’impression également que plus les échanges sont fondés, des deux côtés, sur une bonne connaissance des filières, moins ils sont suscep-tibles de dévier sur des considérations d’ordre affectif. Car il y a évidem-ment beaucoup d’affectif dans les relations familiales en général, ce qui tend à parsemer ces discussions de non-dits et d’états d’âme, en les rendant souvent plus animées qu’elles ne le mériteraient et en empê-chant les vrais sujets d’être traités. Ce sont parfois de véritables petits drames qui se jouent. Apprivoiser ce que l’on connaît mal contribue à dédramatiser : on appréhende mieux les tenants et les aboutissants, les conséquences et les implications des choix ; on limite cette impression angoissante de « jouer sa vie », notamment en découvrant qu’il y a rare-ment aujourd’hui une seule route possible, mais plutôt une multiplicité de voies et l’existence de nombreuses passerelles.

Mieux comprendre éloigne la peur, et éloigner la peur invite à des échanges plus sereins, il me semble. Et ce n’est pas tout ! Savoir permet aussi de dialoguer avec l’institution en observant une plus grande égali-té entre les parties.

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OÙ TROUVER DE L’INFORMATION CONCERNANT L’ENSEMBLE DE CE CHAPITRE ?

Sur le site education.gouv.fr, onglet « Collège : l’orientation au collège : que faire après la 3e ? » :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sur le site education.gouv.fr, onglet « Lycée : les enseignements de la classe de 2de » :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sur le site onisep.fr, onglet « Collège : téléchargez le guide gratuit “Après la 3e” » :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sur le site onisep.fr, onglet « Lycée - CFA, lycée général et technologique : dossiers consacrés au lycée GT » :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Au collège lui-même (calendrier de l’orientation, entretien d’orientation, réunion lycées) :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Auprès des lycées ou CFA, en prenant rendez-vous sur place :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

En assistant aux portes ouvertes des établissements (voir dates sur leur site internet) :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

En assistant aux forums métiers et aux salons de formation réservés aux collégiens :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Auprès des élèves de lycée et de leurs parents : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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CHAPITRE 5

CV, LETTRE DE MOTIVATION,

ENTRETIENPROFESSIONNEL :QUELQUES CLÉS

Derrière le miroir embué de la banalité de chacun, il peut y avoir une source d’émerveillement…

Stephen Baxter


Les résultats scolaires ne suffisent plus pour intégrer une formation supérieure. Il faut désormais justifier

son choix et prouver sa motivation.

C’est vrai à tous les niveaux d’étude et on peut se retrouver confronté au phénomène dès la 3e. Il est en général nécessaire de joindre aux dossiers de candidature une lettre écrite par l’élève expliquant ses motivations et parfois un CV. Autant y penser assez tôt ! D’autant plus qu’on aborde avec ces sujets un sacré écueil, lié à notre culture. Depuis tout petit, en effet, on s’attire des réflexions chaque fois que l’on étale ses connais-sances ou que l’on montre un peu trop ce que l’on sait faire. On nous invite à rester à notre place : « Arrête de te faire remarquer ! », « Arrête de faire ton orgueilleux ! », « Tu te prends pour qui ? ». Chacun est prié de rester humble. Nous avons ainsi parfaitement intégré qu’il ne conve-nait pas, dans notre société, de se mettre en avant. Or tout d’un coup, on nous demande de faire, justement, le contraire… On nous demande de parler de notre personnalité et de mettre en évidence, transcrites noir sur blanc, les expériences dont nous devrions être fiers et les com-pétences que nous en retirons. Par ailleurs, on a vite fait de confondre fierté et vanité : c’est normal, on est formaté pour. Mon fils me disait : « Maman… je ne vais pas mettre ça… j’ai trop la honte… » Il avait « la honte » que quelqu’un lise sur son CV des choses qu’il avait pourtant réellement réalisées. Il pensait qu’on dirait qu’il était prétentieux. Il n’est pas le seul dans ce cas…

Tous les jeunes se plaignent donc qu’ils n’ont rien à mettre sur leur CV : ils n’ont jamais rien fait de suffisamment remarquable qui soit digne d’y figurer ! Évidemment, tout le monde n’est pas Kylian Mbappé, joueur de foot professionnel à 18 ans, ou Boyan Slat, qui a inventé à 16 ans un procédé de nettoyage des océans… Pourtant, il suffit de quelques ques-tions ciblées pour découvrir des éléments susceptibles et dignes d’appa-raître dans ce document. Les jeunes gens ne savent pas très bien à quoi sert un CV, il faut le leur expliquer : « Comment peut-on apprendre à te connaître si tu ne nous dis pas un minimum ce que tu fais dans la vie, ce que tu as fait, les activités qui te plaisent, celles dans lesquelles tu es plu-tôt bon1 ? Sois rassuré si tu as peur de paraître orgueilleux, ceux qui vont lire ton CV en lisent beaucoup d’autres ; les expériences personnelles

1. J’évite de parler de talent ou de don car ces mots, qui placent la barre haut, renforceraient chez le jeune l’impression de prétention vue précédemment.

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LE CV DE CLÉMENT

Clément P. 18 ans

Impasse des Bambous

33700 Mérignac

06 17 xx xx xx

[email protected]

MON PROJET

Intégrer un IUT GEA pour exercer plus tard un poste à responsabilité dans la gestion d’entreprise

MA FORMATION

2015

Lycée Fernand-Daguin à MérignacBaccalauréat S spécialité maths

2012

Collège Aliénor d’Aquitaine à Martignas-sur-JallesBrevet des collèges, mention bien2009 - 2012 : Délégué de classe

LANGUES

Anglais : niveau LV1

• Un séjour d’une semaine en famille d’accueil à Londres

• Deux voyages d’un mois aux États-Unis en famille

Espagnol : pratique scolaire, LV2

STAGE DE 3E

Cabinet de vétérinaire de Martignas-sur-Jalles

MES CENTRES D’INTÉRÊT

Rugby• Pratique au club de l’AS Mérignac

(4 ans, entre 2011 et 2015) • 2013 : 8e de fi nale

des championnats de France• Capitanat durant une saison

• Tenue régulière de la buvette du club house

Surf• Pratique l’été pour le plaisir

avec des amis• 3 camps de surf UCPA

(2011, 2012, 2013) : participation active à la vie

et aux tâches quotidiennes du camp

Football

• 5 ans de pratique au club de Martignas-sur-Jalles

Voyages culturels • Dans le cadre familial

(USA, Canada, Grèce, Portugal, Espagne, Italie, Angleterre)

Intégrer un IUT GEA pour exercer plus tard un poste à responsabilité dans la gestion d’entreprise

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LE CV DE CLARA

FORMATION

2015Terminale ES spécialité sciences sociales

Lycée Fernand-Daguin – Mérignac

2014Dossier TPE réalisé en binôme – Note : 16/20

Sujet : L’évolution des cosmétiques en France depuis la moitié du XVIIIe siècle (évolution du modèle de la femme, de la place des cosmé-tiques, l’homme face aux cosmétiques, zoom sur l’entreprise L’Oréal).

2012Brevet des collèges mention bien

Collège Aliénor d’Aquitaine – Martignas

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE

2014• Modèle photo pour la marque de vêtements Southwest (rémunérée)

2012 • Stage d’observation en classe de 3e à l’opéra national de Bordeaux

• Visite intégrale du Grand Théâtre

• Rencontre avec les couturières dans les ateliers

• Spectatrice d’une répétition au Palais des Sports de l’orchestre symphonique

2009 et 2010• Tenue d’un stand de vide-greniers

LOISIRS ET CENTRES D’INTÉRÊT

Danse

2 années de danse classique et 10 de danse jazz, dont les deux dernières au conservatoire de Bordeaux (diplômée du conservatoire en 2016) : 7 heures de conservatoire par semaine, une heure de formation musicale et 6 heures de danse.

Mode

Abonnée au magazine Grazia (mode et actualités). Passion transmise par deux grands-mères et une arrière-grand-mère couturières.

Voyages, art et culture

Plusieurs voyages (Tunisie, Maroc, Espagne, Angleterre, Portugal, Grèce, Crête, Corse). Intéressée par la découverte de nouvelles cultures et par l’art.

LANGUES

Espagnol très bon niveau(nombreux séjours à Alicante, un séjour à Madrid et à Séville)

Anglaisbon niveau(séjour d’une semaine à Londres dans une famille d’accueil, en classe de 5e)

1, rue Louis-Lenoir

33700 Mérignac

06 53 xx xx xx

[email protected]

Clara V.Élève au conservatoire Jacques-Thibaud de Bordeaux en danse jazz, je suis intéressée par le programme de l’IUT Tech-de-Co Bordeaux (en fi lière sportive).

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PARTIE 2


ACCOMPAGNER SON ENFANT

SUR LES QUESTIONS D’ORIENTATION


««

CHAPITRE 6

QUELLE POSTURE ADOPTER AVEC

SON ADO EN PÉRIODE

D’ORIENTATION ? Ce n’est pas comme ça que vous réussirez

dans la vie, jeune homme !

Publicité pour Guy Degrenne


LES ENFANTS ONT TOUS DES COMPÉTENCES !Marie-Nathalie Beaudoin, psychologue clinicienne québécoise, a écrit un livre, The Skillionaire1 in Every Child (Les mille et une compétences en chaque enfant2). Oui, oui, vous avez bien lu : mille et une ! Et je n’ai aucun doute là-dessus lorsque je rencontre des jeunes gens. Il arrive parfois (et on verra dans le prochain chapitre comment le phénomène s’enclenche), que le jeune, sa famille et/ou ses enseignants, perdent peu à peu de vue ces talents, progressivement enfouis sous des couches de brimades scolaires et de découragement… voire de mauvaise orienta-tion. Mon travail, c’est d’aider à les retrouver, sûre que ce trésor existe malgré les discours ambiants et les signes relevés comme des évidences du contraire. Je suis un peu archéologue et j’ai la chance de vivre assez régulièrement des émerveillements, de l’ordre de ceux des archéologues qui ont découvert la tombe de Toutankhamon ! Il est essentiel, pour y parvenir, que je ne doute pas du fait qu’ils existent. Le contraire serait désespérant et vain.

C’est une question de regard porté sur l’autre, un regard qui ne doute pas et qui ne se laisse ni séduire ni abuser

par des commentaires définitifs du type : « Mon fils est un fainéant », « Il est nul en maths », « Elle ne pense

qu’à s’amuser », « Il n’arrivera jamais à rien »…

« J’adore montrer la vidéo de la publicité pour Guy Degrenne, qui date des années 19803. Elle est restée célèbre pour la fameuse sentence que le proviseur adressait au jeune Guy devant ses parents, qu’il avait convoqués dans son bureau : « Ce n’est pas comme ça que vous réus-sirez dans la vie, M. Guy Degrenne ! » Et il leur montrait pour preuve les dessins de couteaux, de fourchettes et de plats qu’avait réalisés l’enfant au lieu d’écouter en cours, et que les professeurs avaient confisqués. Ce petit film rend justice à tous ceux qui n’aiment pas trop l’école mais qui ne sont pas pour autant dénués de talents.

1. « Skill » signifie talent, compétence.

2. Publié chez L’Harmattan en 2016. Cet ouvrage a été traduit en français par Fanny Moureaux-Néry, une amie.

3. https://www.youtube.com/watch?v=ni8wu6ZqsQY.

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