COMMENT BIEN ÉDUQUER VOTRE CHIENProgramme élaboré par le Dr Valérie DRAMARD, vétérinaire comportementaliste

Avec le soutien de

PROGRAMME JUNIOR

Livret d'éducation

LES 3 ÉTAPESDE L’ÉDUCATIONDE MON CHIOT

LES 7 RÈGLES D’OR

POUR RÉUSSIR

L’ÉDUCATION

D’UN CHIOT

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Bien dans ses poils, bien dans ses pattes, bien dans sa tête !

Voilà comment nous nous plaisons à imaginer nos animaux de compagnie. En effet, et c’est vrai pour nous comme pour eux, avoir un bon moral et un contact positif avec ses congénères aide à conserver une santé de fer.

Alors puisque la santé de nos compagnons nous intéresse au premier plan, quoi de plus normal que de s’intéresser à leur éducation également et de vous aider, vous propriétaires d’animaux de

compagnie, à bien débuter votre relation avec votre animal.

Ce livret, réalisé par une vétérinaire comportementaliste de renom, est un outil efficace pour y parvenir : des conseils simples, une méthode d’apprentissage ludique pour un seul objectif, vous permettre de partager le quotidien avec votre animal dans les meilleurs conditions possibles. Utilisez-le sans modération !

A très bientôt,Jérôme Salord

Président Directeur Général SantéVet

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SOMMAIRETOUT D'ABORD : A CHACUN SA PLACE !

Le panier La gamelle Les jeux, les câlins et les sorties

LES 7 RÈGLES D’OR POUR RÉUSSIR L’ÉDUCATION D’UN CHIOT

Bien le récompenser Bien le réprimander L’aider à s’habituer Lui apprendre à se maitriser Le collier et la laisse Les sorties Des relations équilibrées avec son chien

QUIZZ 1

LES 3 ÉTAPES DE L’ÉDUCATIONDE MON CHIOT

ETAPE 1

Mon chien mange bienMon chien dort bienMon chien est propre

ETAPE 2

Mon chien est obéissantMon chien sait rester seulMon chien marche bien en laisse

ETAPE 3

Mon chien aime les jeux et les câlinsMon chien est sage en voitureMon chien s’habitue bien

QUIZZ 2

Votre chiot est arrivé ! Une nouvelle histoire commence et vous avez plein de bonnes résolutions en tête. Ce livret est donc pour vous !C’est un petit guide destiné à vous accompagner au quotidien pour éduquer facilement et efficacement votre chiot. Il est important de prendre conscience que votre compagnon ne saura jamais parler comme vous. Vous devez vous adapter et mettre en place une autre forme de communication. Elle favorisera vos échanges et ainsi le processus d’éducation. Comme vous le verrez, éduquer un chiot est simple si on respecte dès le départ quelques règles.La première partie de ce livret vous propose 7 clés pour éduquer avec plaisir et efficacité votre chien : comment bien le récompenser, le réprimander, les sorties… La deuxième partie concerne les applications au quotidien de ces gestes éducatifs : les repas, son couchage, l’apprentissage de la propreté…Si vous suivez les principes de ce guide, votre chiot deviendra un bon chien « citoyen ». N’oubliez pas que votre vétérinaire est votre partenaire tout au long du développement de votre chien. Il reste, dans toutes les situations, votre interlocuteur privilégié.

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Rappelez-vous, le maître doit occuper la place de chef d’équipe, donc de « dominant » en langage chien. C’est donc lui qui doit décider, organiser et faire respecter les règles de vie du groupe.

LE PANIER Installation : pas en hauteur, pas dans un lieu de passage.

>Vous- Ne l’enjambez pas si votre chien est dans le passage, et renvoyez-le à sa place.- Respectez sa tranquillité et ne le dérangez pas quand il se repose. - Appelez-le en le motivant avec une friandise ou en prenant sa laisse.

LA GAMELLEInstallation : dans un coin tranquille donnée après le repas des maitres.

>Vous- Retirez sa gamelle après 10 à 15 minutes, finie ou non.- Laissez l’eau à disposition. - Ne le dérangez pas.

>Le chien - Doit vous respecter. - Ne doit pas vous déranger pendant votre repas pour réclamer.

TOUT D’ABORD : À CHACUN SA PLACE !

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LES JEUX, LES CÂLINS ET LES SORTIES

>Vous- Prenez l’initiative des jeux ou des câlins.- Décidez de l’organisation des activités et de leur moment. - Faites-le attendre quelques secondes quand il réclame des caresses. - Respectez le rythme biologique de votre chien, et son humeur. - Ne le dérangez pas quand il dort ou s’il veut faire ses besoins.

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LES 7 RÈGLES D’OR POUR RÉUSSIR L’ÉDUCATION D’UN CHIOT

LES 7 RÈGLES D’OR I 7

BIEN RÉCOMPENSER

MOTS CLÉS motivation I plaisir I récompense I obéissance

• La motivationBien récompenser, c’est bien motiver son chiot à reproduire un comportement souhaité, comme s’asseoir ou faire ses besoins dans le caniveau.La motivation naît du plaisir que le chiot a quand il effectue l’acte demandé.

• Le plaisirQu’est-ce qui fait plaisir à un chien ? Manger une friandise succulente (une croquette, un bout de fromage, de pain ou de pomme selon ses goûts), obtenir son jouet préféré, être caressé ou entendre un compliment prononcé avec un sourire.

• Quand le récompenser ?La récompense doit être donnée juste à la fin de l’acte désiré. Par exemple : on montre une friandise au chiot, on lui demande de s’asseoir, et dès qu’il est assis, on lui donne le biscuit sans attendre. Votre chiot vous écoutera facilement et avec plaisir, de véritables liens de complicité pourront se tisser entre vous.

A RETENIR Pour confirmer l’apprentissage, il faut récompenser le chiot à chaque fois qu’il obéit. S’il s’assoit alors que vous avez à peine prononcé le mot « assis » et s’il regarde votre main avec envie, donnez-lui la récompense mais de façon aléatoire (ex : 1 fois sur 3). À la place de la friandise, alternez en le caressant et en le félicitant : « c’est bien ». Vous lui montrerez ainsi votre satisfaction et votre plaisir à constater qu’il s’établit, entre vous, une bonne entente. De cette manière, vous pourrez lui apprendre d’autres comportements que vous récompenserez systématiquement, au début par une gourmandise, puis de diverses manières, pour consolider son apprentissage.

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BIEN RÉPRIMANDER

MOTS CLÉS réprimande I savoir-faire I apaisement I équilibre

• Le but d’une réprimandeLa réprimande fait partie de l’éducation classique d’un chiot avec la récompense. Elle consiste à provoquer chez le chiot une émotion négative : de la surprise ou de la crainte.

L’objectif est double : arrêter instantanément le mauvais comportement et éviter qu’il ne soit reproduit par la suite. On parle aussi de punition et de correction.

• Les différentes manières de réprimanderPour être efficace, une bonne réprimande doit être effectuée pendant le mauvais comportement, à l’instant, non après.Si votre chiot est sensible, il réagira dès que vous hausserez le ton. Une voix grave et forte disant « non » ou « stop » avec une expression de colère, surprendra votre chiot. Par exemple, s’il mordille un barreau de chaise, il s’arrêtera et montrera des signes de crainte. Et s’il recommence, répétez exactement la même chose. Il comprendra ainsi qu’à chaque fois qu’il mordillera, vous vous fâcherez. Il évitera, ensuite, de revivre cette désagréable situation.

• Après la réprimande, l’apaisementDès que votre chiot comprend et stoppe son mauvais comportement, cessez votre réprimande et détendez-vous. Détournez votre regard et attendez quelques secondes, ou quelques minutes si vous avez dû vous mettre très en colère. Après ce répit, appelez-le gentiment en souriant pour qu’il vienne se calmer près de vous. La phase d’apaisement permet de mieux le guider pour qu’il comprenne ce qu’il doit faire et ce qui lui est interdit.

LES 7 RÈGLES D’OR I

A RETENIR

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• Équilibrer punitions et récompensesPour réussir l’éducation de votre chien, il faut veiller à bien doser vos punitions et récompenses. Si vous ne faites que réprimander, votre chiot ne saura pas comment agir pour vous contenter. Il risque donc d’accumuler les erreurs.

Pour résumer : il faut clairement lui dire « non » quand il agit mal, et clairement « oui » quand il se comporte bien.

S’il ne comprend pas votre expression de colère, menacez-le, en avançant brusquement vers lui, avec un geste de la main ou un journal. Et, si nécessaire, tapez du pied pour le faire reculer. Si cela ne provoque toujours aucun résultat, donnez-lui une petite tape sur le museau ou sur les fesses. En dernier recours, prenez-le par la peau du cou et décollez-le du sol comme le faisait, autrefois, sa mère. Envoyez-le ensuite se coucher dans son panier. Cela correspond, pour lui, à un moment de soumission. Cette technique est

à réserver aux situations difficiles, comme l’est la fessée pour les enfants constamment désobéissants. Si au contraire, votre chiot urine sous lui ou se couche sur le dos dès que vous haussez le ton, c’est que la réprimande est mal adaptée à sa sensibilité. Il est très émotif et, a trop vite peur. Il vous faut donc modérer votre façon de faire. Ainsi, vous réussirez à l’arrêter sans induire chez lui de trop fortes craintes. Et qui risqueraient d’altérer vos relations.

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L’AIDER À S’HABITUER

MOTS CLÉS patience I motivation I récompense

Face à une expérience nouvelle, un objet ou une personne inconnue, il existe quelques principes simples pour aider efficacement votre chiot à s’habituer.Avant tout, quelle que soit leur race, certains chiots arrivent à s’adapter plus vite que d’autres. A contrario, certains sont plus sensibles, et donc ont plus vite peur. Toutefois, si vous êtes patient,

observateur et doux, vous pourrez rapidement le faire progresser.

Voici, quelques conseils à suivre pour favoriser son acclimatation :• Ne pas le contraindreVeillez à ce que votre chiot ne se sente pas coincé, qu’il ait la possibilité de s’éloigner de ce qui lui fait peur pour reprendre ses esprits. Il pourra mieux analyser l’objet ou la personne, et donc, revenir pour l’explorer.

• Lui donner du tempsSoyez patient, ne lui mettez pas la pression. Laissez-le explorer et analyser la situation. Si vous lui laissez du temps, il tirera plus d’enseignements d’une nouvelle expérience que si vous le hâtez.

• Le motiverEncouragez-le, par des mots, par une friandise ou un jouet. Ne le forcez pas, mais surtout ne le réprimandez pas s’il ne réussit pas à affronter rapidement ce qui l’inquiète.

• Récompenser ses efforts Une caresse accompagnée d’une félicitation avec un ton joyeux, ou assortie d’une friandise lui apportera du plaisir. Cela renforcera son envie de découvrir et d’apprendre. Ainsi, vous lui permettrez d’associer cette expérience à un bon souvenir.

L’HABITUATION est une forme d'apprentissage

qui consiste à familiariser

l'animal à une situation.

LES 7 RÈGLES D’OR I 11

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LUI APPRENDRE À SE MAÎTRISER

MOTS CLÉS maîtrise de soi I apprentissage I quiétude I socialisation

• Apprendre à se contrôler est vital pour un chienLe chien est un animal social vivant naturellement en meute, c’est-à-dire en groupe ou en famille. La maîtrise de soi peut être comparée aux freins d’une voiture. Pour respecter le code

de la route, nous devons nous arrêter au feu rouge. Il faut, pour cela, que les freins fonctionnent, sinon, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut s’arrêter, et ça peut provoquer un accident. Un chien qui n’arrive pas à se contenir risque continuellement d’entrer en conflit avec les individus qui vivent avec lui, humains ou chiens. Il sera trop brusque, trop impulsif ou encore facilement excité. En ayant des difficultés à cesser une activité quand il faut, il se fera sermonner continuellement parce qu’il fera mal ou ne stoppera pas quand on lui demande. Par ailleurs, comme il ne peut pas s’arrêter et donc rester immobile, il ne peut pas non plus se soumettre devant un chien dominant, en se mettant sur le dos. Une agressivité anormale, envers les autres chiens, dès petit, risque de se développer avec le temps.

• L’apprentissage de la maîtrise de soi La mise en fonction des freins se fait surtout pendant le maternage du chiot. Sa mère intervient constamment pendant les deux premiers mois de sa vie. Elle lui apprend, par exemple, en le réprimandant à ne pas mordiller pour prendre contact avec ses congénères ou encore à contrôler sa mâchoire. Un chiot qui aura été séparé de sa mère avant deux mois, ou qui aura été mal materné, sera plus sensible, plus actif et plus excitable que la moyenne. Il sera aussi plus difficile à éduquer et à maîtriser.

A RETENIR Le chiot peut encore mordiller dans le jeu, sauter et bousculer quand il est excité. Le maître doit alors se fâcher dès qu’il dépasse les bornes : quand il commence à mordiller, quand il saute, quand il griffe, et quand il bouscule.

LES 7 RÈGLES D’OR ILES 7 RÈGLES D’OR ILES 7 RÈGLES D’OR I 13

• Intervenir dès les premiers signes d’excitationIl faut signaler au chiot le moment où il perd le contrôle. Dès qu’il commence à mordiller, on lui dit « non » d’un air fâché. Lorsqu’il s’adoucit, on s’adoucit. Si on réagit trop tard, après quelques minutes de mordillements du pantalon par exemple, il ne comprendra pas que c’est interdit. Si le fait de se fâcher ne suffit pas à l’arrêter, on peut lui donner une tape sur le museau pour être plus clair.

• Lui faire rencontrer des chiens adultesLa rencontre régulière de chiens adultes bien équilibrés est très efficace pour qu’un chiot continue d’apprendre à se maîtriser et à adapter ses comportements à l’individu qu’il a en face. Ces rencontres doivent être fréquentes, les chiens doivent être lâchés, si possible, dans un espace assez vaste et suffisamment longtemps pour laisser le temps au chiot d’apprendre. Veillez à ce qu’il soit à jour de ses vaccinations et bien protégé contre les parasites internes et externes qu’il pourrait contracter auprès de ses congénères, et demandez conseil à votre vétérinaire.

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LE COLLIER ET LA LAISSE

MOTS CLÉS habitude I exercice I tranquilité

• L’habituer tout de suite à son collierDès son arrivée à la maison, mettez à votre chiot un collier léger en tissus. Evitez les modèles en métal, car ils sont trop lourds. Le contact permanent du collier sur sa peau lui permettra petit à petit de l’oublier, et il ne le gênera plus. On peut faire le parallèle avec une

montre que l’on porterait pour la première fois. On la sent à son poignet pendant quelques temps et ensuite on finit par ne plus y penser.

• Lui apprendre d’abord à la maisonPour habituer progressivement votre chiot au port de la laisse, mettez en place des séances quotidiennes d’entrainement. Commencez par attacher doucement une laisse à son collier lorsqu’il semble détendu. Les séances ne doivent pas durer plus de 5 minutes, pour respecter la capacité de concentration de votre chiot. Elles peuvent être renouvelées jusqu’à 3 fois dans la journée. Évidemment, la progression du chiot dépend de ses propres capacités, de l’environnement qui peut être plus ou moins perturbant, et de votre patience. Normalement, si les consignes suivantes sont respectées, l’apprentissage de la marche en laisse se fait en quelques jours.

Ces séances peuvent se dérouler de la manière suivante :

1ère séance, à la maison : Restez debout à côté du chiot tenu en laisse. Pour que la laisse se détende, appelez-le,

A RETENIR Une laisse d’environ 1 mètre en tissus ou une fine cordelette d’escalade serait idéale. Une chaîne métallique aurait l’avantage d’être solide mais serait bien trop lourde pour un chiot de quelques mois. Les laisses à enrouleur paraissent pratiques pour que votre chiot puisse s’ébattre à distance tout en restant attaché. Mais elles ne peuvent pas servir à l’apprentissage de la marche en laisse. En effet, avec elles, la distance autorisée varie en permanence et votre chien ne peut pas comprendre comment régler son pas sur le vôtre.

LES 7 RÈGLES D’OR ILES 7 RÈGLES D’OR I 15

tout en le regardant, pour qu’il approche. S’il s’éloigne et tire sur la laisse, ne bougez pas. Rappelez-le gentiment en vous accroupissant. Puis, quand il revient, donnez-lui une récompense : une caresse ou une friandise.

2e et 3e séance, à la maison : Débutez la séance debout, le chiot est assis ou debout, près de vous, la laisse détendue. Commencez à marcher lentement et régulièrement dans la pièce. Le chiot se met lui aussi à marcher d’un pas plus ou moins rapide. Dès que la laisse se tend, arrêtez de marcher. Puis appelez-le pour qu’il s’arrête lui aussi et revienne à vos pieds pour recevoir une récompense. Dès que la laisse est détendue et le chiot à l’écoute, repartez. Recommencez ainsi l’exercice plusieurs fois.

4e séance, à l’extérieur :Il vaut mieux choisir un endroit calme et peu passant. Afin qu’il soit davantage concentré, le chiot aura fait ses besoins au préalable. On renouvelle l’exercice de la 2e séance, toujours en évitant de dépasser les 5 minutes recommandées.

• Le harnais ?Durant l’apprentissage de la marche en laisse, un harnais gênera le chiot, probablement plus qu’un collier. En effet, il sentira moins bien la laisse qui se tend, et donc s’arrêtera moins rapidement quand son maître cessera de marcher. En revanche, le harnais peut être intéressant pour un chien adulte qui a des problèmes respiratoires et qui tousse quand il tire sur son collier.

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LES SORTIES

MOTS CLÉS respect I rencontre I activité

Même si le chien vit en maison avec un jardin, le promener hors de la propriété est nécessaire à plusieurs titres :

pour qu’il fasse ses besoins évidemment,

pour qu’il continue de s’habituer aux bruits urbains,

pour qu’il continue de rencontrer des congénères, pour qu’il fasse de l’exercice…

Il faut que le chiot soit déjà habitué à porter un collier et une laisse. Il faut toujours prendre des friandises ou des jouets pour avoir l’occasion de récompenser son chiot lorsqu’il se tient bien, fait ses besoins où il faut, ou surmonte une peur. On se donne ainsi toutes les chances pour que la promenade se déroule bien. Enfin, un petit sac est toujours souhaitable pour ramasser ses excréments lors d’une promenade en ville.

La promenade doit être agréable. Pour cela, elle doit être effectuée dans un endroit ni trop bruyant, ni encombré. Il est alors préférable d’éviter de le promener dans une rue commerçante un samedi après-midi ou de faire les soldes avec lui. Aussi, le flairage est une activité importante chez le chien, il ne faut donc pas l’empêcher de flairer le sol par moment. Il recueille ainsi de nombreuses informations sur l’environnement.

Les rencontres avec les autres chiens sont essentielles. Elles doivent se dérouler dans un endroit assez vaste et calme. Par exemple, choisissez un lieu éloigné d’une voie publique ou un espace clos.

A RETENIR Si votre chien vit en appartement, il faut le sortir au moins 4 fois par jour s’il est jeune et au moins 2 fois pour un adulte. La promenade doit durer au moins 10 minutes. Mieux vaut que les ballades soient courtes et plaisantes, que longues et stressantes.

LES 7 RÈGLES D’OR I 17

Les chiens pourront facilement être lâchés et s’ébattre librement, sans contrainte. Il faut leur laisser du temps pour apprendre à se connaître, se flairer, se tester, et éventuellement jouer.

Le sport n’est pas une nécessité absolue pour un chien, quelle que soit sa race. Toutefois, s’il y a un parc avec un plan d’eau accessible, la marche et la nage sont conseillées pour tous les chiens, des plus jeunes au plus âgés. Il est évident qu’une sortie un peu sportive, avec la possibilité pour votre chiot de courir, sauter, jouer sera plaisante et apaisante. Ce sera donc une source de bien-être. Veillez à ce qu’il soit à jour de ses vaccinations et bien protégé contre les parasites internes et externes qu’il pourrait contracter auprès de ses congénères, en demandant conseil à votre vétérinaire.

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POUR DES RELATIONS ÉQUILIBRÉES AVEC SON CHIEN

MOTS CLÉS maîtrise de soi I apprentissage I quiétude I socialisation

Pour construire des relationsharmonieuses avec son chien, le secret est le respect.

• Pour vous, il s’agit du respect des besoins élémentaires de votre

chien : la nourriture, le repos et la possibilité de faire ses besoins régulièrement.

de ses besoins affectifs : Le chien étant un animal social avant tout, il a besoin de relations affectueuses avec ses maîtres mais aussi de rencontrer fréquemment des congénères.

de son ressenti : Le chien, comme tout animal, ressent de la douleur et des émotions. Certains sont plus sensibles et plus douillets que d’autres. Si vous pensez que votre chien a une réaction disproportionnée quand vous élevez la voix, comme si vous alliez le frapper, sachez qu’il ne simule pas. En effet, il est juste très sensible à votre colère et vous le montre clairement. Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire de crier pour qu’il vous comprenne. Vous pouvez donc communiquer avec lui plus finement. En revanche, s’il ne semble pas vous prendre au sérieux quand vous le sermonnez, il faut sans doute vous montrer plus convaincant, et exagérer à votre tour !

• Pour votre chien, il faut qu’il respecte Les règles de vie décidées par son ou ses maîtres :

Il est important que vous soyez clairs, à propos des choses que vous autorisez et celles qui sont interdites à votre chien. Votre devoir est de lui rappeler les règles quand il paraît les avoir oublier, par exemple, lorsqu’il monte se coucher sur le canapé. Attention, si cela change tout le temps, il sera perdu, anxieux et moins obéissant. Reprenons l’exemple du canapé : si vous l’autorisez à monter dessus le soir pendant que vous regardez la télévision, mais que votre conjoint(e) s’y oppose devant vous,

LES 7 RÈGLES D’OR I 19

votre chien sera dérouté. Comme pour l’éducation des enfants, plus les règles sont claires, plus il est facile et agréable de vivre ensemble, car il y a moins de conflits. Rappelez-vous : « Ce qui est autorisé un jour, est autorisé toujours ».

Les personnes de la famille : Il faut apprendre à votre chien, à vous respecter physiquement. Il doit pouvoir être doux, donc ne pas mordiller, ne pas sauter, ne pas griffer et ne pas bousculer une personne quand il passe près d’elle. Lorsqu’il est brusque, et ce, dès son plus jeune âge, montrez votre mécontentement pour qu’il fasse attention.

Les règles de politesse : Evidemment un chien ne peut formuler les mots « s’il te plait » pour demander quelque chose, mais il peut demander gentiment. Par exemple, il peut le faire en s’asseyant près de vous, en vous regardant avec la tête penchée sur le côté comme pour vous attendrir. À vous de comprendre ce qu’il attend et avec l’habitude, c’est généralement facile. Si c’est pour un câlin, cette demande polie vous permet de l’appeler pour qu’il approche. C’est donc vous qui prendrez l’initiative du câlin. Et c’est préférable pour que vos relations hiérarchiques restent claires.

A RETENIR

Plus on est brusque avec un chien, moins on lui donne l’occasion d’être doux !Des rituels simples et respectés constituent un cadre rassurant pour le chien.

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QUIZZ « LES 7 RÈGLES D’OR »BIEN RÉCOMPENSER 1) Il faut récompenser son chiot :a – quand il s’accroupit pour urinerb – pendant qu’il urinec – une fois qu’il a fini d’uriner

2) La récompense doit être systématique : Vrai Faux

BIEN RÉPRIMANDER1) La réprimande doit être systématique :

Vrai Faux

2) Le but d’une réprimande est (plusieurs réponses possibles) :a – que le chien cesse ce qu’il est en train de faireb – qu’il comprenne que ce n’est pas lui qui dominec – qu’il ne recommence plus

3) Une menace ne peut constituer une réprimande : Vrai Faux

L’AIDER À S’HABITUER1) C’est à partir de 3 mois, qu’un chiot s’habitue mieux à de nouvelles choses :

Vrai Faux

2) Pour favoriser l’habituation, il faut (plusieurs réponses possibles) : a – que pour la première fois la stimulation soit forteb – que pour la première fois la stimulation soit faiblec – tenir le chiot pour qu’il ne s’enfuie pas par peurd – le laisser libre pour qu’il puisse s’éloigner s’il a peur

RELATIONS ÉQUILIBRÉES1) Il faut (plusieurs réponses possibles) : a – ne pas faire trop de câlins à son chienb – que votre chien vous respectec – que vous respectiez votre chien et ne pas lui faire de câlins quand il n’en n’a pas envied – toujours lui interdire le canapé e – que vous décidiez des règles de vie, si elles sont compatibles avec les besoins du chien

2) Pour que votre chien soit bien dans ses pattes : a – vous devez agir comme un dominantb – vous devez lui laisser la place de dominant

RÉPONSES

LES 7 RÈGLES D’OR I 21

LES SORTIES1) Pour les premières sorties en ville de votre chiot, il vaut mieux :a – le sortir dans une rue commerçante et dans la fouleb – dans une rue plutôt calmec – ne pas lui mettre la laisse tout de suite, on lui apprendra à marcher en laisse aprèsd – le laisser rencontrer d’autres chiens

2) Ce n’est pas la peine de le promener en ville s’il vit dans une maison avec un jardin : Vrai Faux

LE COLLIER ET LA LAISSE1) Pour apprendre à son chiot à marcher en laisse, il vaut mieux :a – un collier et une laisse en métalb – un collier étrangleurc – une laisse fixe légère en tissus d – une laisse à enrouleur

2) Il vaut mieux apprendre à son chiot à marcher en laisse à la maison : Vrai Faux

LUI APPRENDRE À SE MAÎTRISER1) Pour qu’un chiot se contrôle bien, il faut (plusieurs réponses possibles) : a – qu’il soit resté jusqu’à ses deux mois avec sa mère ou un autre chien adulte bien socialiséb – lui prendre son jouet dans sa gueule, jusqu’à temps qu’il lâchec – arrêter de jouer s’il ne pose pas son jouet au sold – se fâcher dès qu’il commence à mordiller vos mains

2) Pour qu’un chiot continue d’apprendre à se maîtriser, il faut lui faire rencontrer des chiens adultes équilibrés :

Vrai Faux

Bien récompenser1) : c-2) : Faux Bien réprimander1) : Vrai2) : a- et c-3) : FauxL’aider à s’habituer1) : Faux2) : b- et d-

Relations équilibrées1) : b-, c- et e-2) : a-Les sorties 1) : b- et d-2) : FauxLe collier et la laisse1) : c-2) : Vrai

Lui apprendre à se maitriser1) : a-, c- et d-2) : Vrai

LES 3 ÉTAPES D’ÉDUCATION DE MON CHIOT

ETAPE 1

ETAPE 2

ETAPE 3

LES 3 ÉTAPES I 23

ETAPE 1

( MON CHIEN MANGE BIEN )

Comme pour les humains, l’alimentation est essentielle au bien-être de votre chien. Pour favoriser une bonne digestion, le lieu des prises de repas mais aussi leur rythme doivent être choisis avec soin.

• La règle de trois Elle s’applique à trois mois, trois repas par jour, ainsi mon chiot digérera mieux. Qu’il s’agisse de croquettes, de pâtée ou d’un repas que vous préparez vous même, proposez-lui à manger en dehors de vos repas. Le mieux est de lui donner après que vous ayez mangé, ou au moins une heure avant le début de votre propre repas. Une fois que la gamelle est vide, retirez-la. En revanche, laissez-lui toujours de l’eau à volonté.

• Au bon coin ! Afin qu’il mange tranquillement, donc qu’il digère et grandisse bien, placez son assiette dans un endroit calme. Vous pouvez l’installer dans un coin de la cuisine, du séjour ou d’une autre pièce de vie, en veillant à ce qu’il ne soit pas dérangé. Si vous avez de jeunes enfants, attendez qu’ils soient couchés pour éviter qu’ils ne bousculent votre chiot pendant qu’il prend son repas. Environ trente minutes plus tard, reprenez sa gamelle même s’il ne l’a pas terminée et nettoyez-la.

• Apprendre à attendrePendant votre repas, s’il s’ap-proche et demande de la nourriture en gémissant ou en grattant avec sa petite patte, renvoyez-le plus loin pour qu’il comprenne qu’il ne faut pas vous déranger n’importe quand. C’est important : vous lui apprenez ainsi à vous respecter et à se maîtriser.

A RETENIR Point 1 : S’il a du mal à manger dans les temps, parlez-en à votre vétérinaire. Peut-être que la nourriture que vous lui donnez ne convient pas. Point 2 : Si votre chiot grogne quand vous vous approchez de lui pendant qu’il mange, fâchez-vous tout de suite et retirez-lui son assiette aussitôt. Demandez-lui de rester calme et d’attendre que vous lui permettiez de manger à nouveau. S’il recommence les fois suivantes, parlez-en à votre vétérinaire.

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( MON CHIEN DORT BIEN )Le sommeil de votre chien est très important pour son développement. Plus il bénéficiera des bienfaits d’un sommeil réparateur, plus il sera calme et enclin à être éduqué. Vous devez donc respecter ses moments de repos.

• Un endroit tranquillePour que votre chiot dorme bien, installez son couchage dans un endroit calme mais pas trop isolé de vous. En effet, plus il sera dérangé, moins bien il se reposera. Cela risque de le rendre plus nerveux. Toutefois trop loin de vous, votre chiot ne se sentira pas rassuré, lors d’un moment d’angoisse, par votre présence. Son anxiété s’amplifiera et il ne se développera pas sereinement.

• Pas dans le passage ni en hauteurPar exemple, si vous placez son panier dans le séjour, veillez à ce qu’il ne soit pas dans le passage. Ainsi, il ne sera pas dérangé par les éventuelles allées et venues. En effet, ce n’est pas facile de s’endormir quand on risque de se faire marcher dessus ! De la même façon, il est préférable qu’il ne dorme pas sur le canapé, dans un fauteuil ou sur le lit, car il risque d’être délogé lorsque vous voudrez les utiliser. D’une manière générale, les endroits en hauteur sont déconseillés. Ce sont les places réservées aux dominants, et pas aux chiots. Si votre chambre est vaste et qu’il est possible de l’installer dans un coin, pourquoi pas ? Mais veillez à ce qu’il respecte aussi votre sommeil, et n’hésitez pas à le renvoyer dès qu’il vous réveillera.

• Son panier, c’est sacré !Le panier de votre chiot est un lit mais aussi un refuge. C’est l’endroit où il peut se retirer pour échapper aux conflits. Il est synonyme de soumission. Pour cette raison, votre chiot doit toujours pouvoir y accéder, pour qu’il ait en permanence

A RETENIR Un couchage confortable :Optez pour un panier en plastique dur ou en osier. Privilégiez une taille moyenne pour pas que votre chiot se sente perdu. Pour qu’il soit protégé des courants d’air, choisissez-en un avec des bords surélevés, assorti d’un matelas moelleux qui épousera la forme de son corps. Bref, tout le confort pour un sommeil de qualité. S’il a tendance à mordiller son matelas ou les bords du panier, donnez-lui un jouet à mâcher pour occuper ses dents de lait.

LES 3 ÉTAPES I

Chambre à coucher

Séjour

Jardin

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la possibilité de se soumettre. Évitez, par conséquent, de le déranger quand il est dedans. Ceci même si vous souhaitez le caresser, le soigner et encore moins pour le gronder.

S’il est dans son panier et qu'il se soumet, il ne peut pas donc être réprimandé davantage.

• Un ou plusieurs paniers ?Si votre habitation est vaste, placez deux ou trois lieux de couchage, en respectant évidemment les consignes précédentes. Ainsi, votre chien pourra dormir près de vous en fonction des moments de la journée, mais sans vous gêner. En effet, il vaut mieux que vous décidiez des lieux où il doit se coucher, plutôt que de le laisser faire, c’est plus apaisant pour lui. Il pourrait, dans ce cas, s’installer à un endroit inadéquat, par exemple, en plein milieu du tapis du bureau où vous risqueriez de le heurter en passant.

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( MON CHIEN EST PROPRE )

À 3 mois, un chiot peut se retenir 3 heures, à 4 mois, 4 heures… Pour que votre chiot apprenne rapidement à faire ses besoins dehors et non à l’intérieur, il faut le sortir au moment où il en a le plus envie et le récompenser aussitôt.

• Les conditions pour le rendre propre rapidementPour que votre chiot puisse se retenir plusieurs heures d’affilée sans faire ses besoins dans votre maison, il lui faut des fondements :

un maternage de qualité : Votre chiot doit savoir se contrôler. Par exemple, un chien hyperactif a souvent du mal à se retenir de faire ses besoins. Cependant, sa mère a dû lui apprendre, pendant la phase de maternage, à rechercher un endroit propice s’il désire se soulager. Ce lieu se trouve, en principe, loin des endroits où il dort ou mange. Cette étape est très importante pour la suite. En effet, il est plus difficile de rendre propre un chiot qui provient d’un élevage, surtout s’il est mal tenu. Cela parce qu’il n’aura pas pu apprendre à faire ses besoins dans un lieu approprié.

des sorties fréquentes : Plus souvent votre chiot se soulage dehors, plus souvent vous avez l’occasion de le féliciter. Cela va donc l’encourager à apprendre, et l’amener à être propre.

des promenades en laisse régulières : Il est essentiel d’habituer votre chiot à un port fréquent de collier et de laisse. Ainsi, il ne redoutera pas le moment de la sortie. S’il a peur quand vous sortez dans la rue, il ne fera pas ses besoins dehors. Il attendra de rentrer à la maison et de se détendre pour se soulager.

• Si votre chiot dort bien la nuit, il reste propreTout ce qui peut participer à l’amélioration du sommeil de votre chiot l’aidera aussi à rester propre. Pour qu’il dorme profondément, il doit être apaisé et se sentir en sécurité. Juste après son adoption, il est conseillé de ne pas le faire dormir tout seul. L’installer dans une pièce en compagnie d’une personne ou d’un autre animal, pourra le rassurer. Vous pouvez aussi le faire dormir près de vous pour commencer, par exemple en plaçant son panier près de votre lit. Et progressivement, vous l’éloignerez. Si c’est possible, placez dans son panier, un linge provenant de son l’élevage portant l’odeur de ses frères, ses sœurs ou de sa mère. Un vêtement qui aura votre

LES 3 ÉTAPES I 27

parfum peut aussi l’aider. Enfin, un diffuseur de phéromones, d’odeurs apaisantes (type DAP®) branché à proximité de son panier, tranquillisera efficacement votre chiot les premières semaines. Évidemment le matin, dès que possible, sortez-le faire ses besoins et félicitez-le aussitôt.

• Les conseils de nettoyagePour éliminer efficacement les odeurs d’urines, n’utilisez pas d’eau de Javel. Préférez plutôt des produits acides comme le vinaigre. Evitez de nettoyer devant lui car votre chiot risquerait de venir jouer avec la serpillière. Dans son esprit, ce serait une source de jeu, donc une sorte de récompense. L’idée de lui mettre le museau dans son urine pour le punir, est mauvaise. Malgré qu’elle soit répandue, c’est une punition peu efficace. Le chiot va juste apprendre qu’il ne faut pas se trouver à vos côtés lorsque vous trouvez une de ses déjections. La prochaine fois qu’il aura envie et qu’il ne pourra se retenir, il choisira de faire ses besoins dans un endroit caché. La méthode la plus efficace reste de le récompenser pour le motiver à faire à l’extérieur.

• Une alèze est-elle utile ?S’il ne peut être sorti assez souvent, vous pouvez placez une serpillière (ou un « tapis » d’apprentissage) dans votre intérieur pour que votre chiot fasse ses besoins dessus. Cependant, rappelez-vous quelques points importants :

il faut plutôt la placer près de la porte que vous empruntez pour l’emmener en promenade. Ainsi, quand vous voudrez la supprimer, votre chiot ira près de la porte et vous saurez qu’il souhaite sortir faire ses besoins ;

lui apprendre à faire sur une alèze, c’est lui apprendre un comportement supplémentaire qu’il faudra ensuite lui désapprendre. Et c’est assez compliqué. Si le sol de votre habitation se nettoie facilement, il vaut mieux éviter d’utiliser cette méthode.

A RETENIR Il faut le sortir quand il a le plus envie de faire ses besoins. Les trois moments où votre chiot ressent le plus l’envie de se soulager sont :

1 à son réveil, 2 après avoir marché et joué,3 juste après son repas.

En effet, quand il dort, votre petit compagnon a moins envie d’uriner et de faire ses besoins. En revanche, dès qu’il s’éveille, tous ses sens s’éveillent aussi et après quelques minutes d’activité, il a envie d’uriner et de se soulager.

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ETAPE 2

( MON CHIEN EST OBÉISSANT, IL VIENT AU RAPPEL )C’est quand il est jeune, qu’un chien doit trouver sa place au sein de la famille. Cela passe par la reconnaissance de votre statut de « dominant ». Vos demandes doivent être claires et précises pour qu’il puisse adapter son comportement.

• L’obéissance au quotidien en ville d’un chien s’observe en laisse : le chien ne tire pas, la promenade est agréable. Il adapte son

allure à celle de son maître et ne montre ni peur ni agressivité.

lors du rappel : s’il est lâché, le chien revient auprès de son maître quand celui-ci l’appelle.

• Apprendre le rappel à son chiotVotre chiot peut apprendre à revenir vers vous, même s’il n’a que 2 mois. En effet, l’attachement qui se développe entre vous dès les heures qui suivent votre rencontre constitue l’élément essentiel pour une bonne communication et une véritable complicité. Or l’efficacité du rappel est davantage basée sur les liens de complicité que sur l’autorité dont vous pouvez faire preuve.

Exercez-le à la maison, dans un premier temps, pour l’entraîner à revenir vers vous. Appelez-le, avec entrain, par son nom. Dès qu’il revient près de vous, caressez-le en souriant puis laissez-le libre de repartir. Le fait de ne pas le retenir, aide à renforcer la confiance entre vous. Une fois cet entraînement réussi, exercez-vous dans votre jardin ou dans un parc.

A RETENIR L’obéissance d’un chien à son maître dépend de 4 paramètres :

1 La maîtrise de soi : le chien sait et peut se contrôler, car il a été bien materné et il est bien socialisé.

2 Les ordres simples : il a appris plusieurs ordres et comportements simples, comme « assis », « couché », « donne la patte », « viens ici », « à ton panier » etc.

3 Une hiérarchie claire : il a appris à respecter les règles de vie à la maison, donc n’essaie pas de dominer.

4 Une bonne communication : son maître communique bien avec lui, notamment parce qu’il existe entre eux de l’affection, du respect et de la complicité.

LES 3 ÉTAPES I 29

Dans le jardin ou dans un parc, laissez-le d’abord se détendre, flairer, gambader, faire ses besoins et jouer pendant quelques minutes. Une fois plus calme et moins stimulé, il aura plus de capacité à se concentrer sur l’exercice. Appelez-le alors joyeusement en vous accroupissant. Surtout, soyez patient et restez calme s’il ne revient pas tout de suite. Si votre voix est trop autoritaire, vous induirez chez lui de la crainte, et il hésitera à s’approcher de vous. Vous créerez un cercle vicieux : plus vous crierez, moins il approchera, et ainsi de suite… Si au contraire, vous l’appelez gentiment par son nom, en tapant sur votre cuisse comme pour l’inviter à jouer, votre compagnon sera motivé pour vous rejoindre. De même, vous pouvez l’appelez en grattant le sol avec vos doigts pour attirer son attention sur une éventuelle odeur à flairer… N’hésitez pas à le motiver aussi avec son jouet préféré ou une friandise que vous lui donnerez quand il sera à vos pieds.

Attendez qu’il soit assis et calme pour le récompenser. Attention, évitez de l’attraper et de le retenir pour lui mettre sa laisse avant votre départ ! Il risque effectivement de se méfier la fois suivante. Il mettra du temps à revenir car il redoutera d’être « piégé ». Il pensera qu’avoir la laisse signifie que votre ballade est terminée et que vous devez rentrer immédiatement, ce qui n’est pas forcément le cas. Laissez-le donc repartir jouer s’il le souhaite. Attendez quelques minutes pour recommencer l’exercice. Si vous avez l’impression qu’il hésite à revenir, vous pouvez vous asseoir au sol. Cela les amuse beaucoup de venir jouer quand on prend cette position.

• Se cacher pour améliorer le rappelSi votre chiot se sent vraiment en confiance dans l’endroit où il est lâché, il risque de ne pas vous entendre quand vous l’appellerez. Dans ce cas, faites-lui peur ! Cachez-vous derrière un arbre ou un mur et attendez qu’il se rende compte que vous avez disparu. Vous remarquerez qu’après quelques minutes, il commencera à paniquer. Ne vous voyant pas, il ira à droite et à gauche, en flairant et en aboyant pour appeler. La position basse de sa queue montrera qu’il angoisse de se sentir seul et abandonné.

Soudain, vous apparaîtrez et, soulagé, il accourra vers vous. Et il ne vous quittera pas de sitôt.

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( MON CHIEN SAIT RESTER SEUL )

Vos absences ne doivent pas être un déchirement pour votre chiot, ni une occasion de faire des bêtises. Très tôt, il doit être autonome. Ainsi il pourra rester calme et s’occuper seul lors de vos départs. Ne culpabilisez pas, vous l’aider à devenir indépendant.

• Le détachement du chiot Normalement, la mère de votre chiot a déjà commencé à s’éloigner de lui, simplement en le réprimandant quand il essayait de téter. Toutefois, vous devez poursuivre cette prise de distance pour qu’il acquiert plus d’autonomie. Il est important de rompre cette dépendance affective. Elle explique pourquoi un chien peut aboyer, détruire ou faire ses besoins lorsqu’il reste seul et angoisse.

• Les gestes qui rendent votre chiot autonome Vous décidez des câlins et des jeux

Votre chiot a besoin d’affection, donc de câlins et de jeux. Mais gentiment, vous allez lui faire comprendre que c’est seulement quand vous l’autorisez ou quand vous le décidez. Si votre chiot s’approche, mordille ou vous saute dessus pour solliciter votre attention, repoussez-le en lui demandant d’attendre. S’il insiste, haussez le ton pour qu’il arrête. Après quelques secondes, durant lesquelles il est resté sage, rappelez-le pour qu’il revienne doucement se faire caresser. Dès qu’il mordille ou s’agite, couper le contact en prononçant fermement « non ». Puis, quand vous le désirez, rappelez-le pour qu’il vienne recevoir des caresses ou jouer. Mais cela, à condition qu’il soit toujours réveillé. Veillez toujours à cesser le contact dès qu’il s’excite.

Il dort dans son panierIl est important que votre chiot dorme dans son panier et pas contre vous. Certes, la première semaine après l’adoption, le panier peut-être près de votre lit la nuit. Mais progressivement, mettez-le à distance dans cette pièce ou dans une autre. Vous pouvez aussi changer le panier de place en fonction de la pièce où vous vous trouvez sur le moment. Cependant dès qu’il a envie de dormir, renvoyez-le systématiquement s’y coucher. Ainsi, quand vous le laisserez à nouveau seul, vous l’enverrez dans son panier, qui sera devenu son repère. Veillez à ce que son panier soit confortable, douillet et pas trop grand pour qu’il s’y sente en sécurité.

LES 3 ÉTAPES ILES 3 ÉTAPES I

A RETENIR 4 conditions doivent être remplies pour que votre chien reste seul facilement.

1 Il doit être détendu et se sentir en sécurité dans la maison, et donc ne pas être anxieux,

2 Il doit être suffisamment autonome,

3 Il doit être habitué à rester seul,

4 L’endroit où il reste doit être confortable, ni trop chaud, ni trop froid, et portant ses odeurs.

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Mettez un vêtement portant votre odeur ou un diffuseur de DAP® branché non loin de lui. Demandez conseil à votre vétérinaire.

Habituez-le à rester seulChez vous, quand vous changez de pièce et que votre chiot vous suit, renvoyez-le se coucher comme si vous étiez agacé par sa présence constante (faites un peu de théâtre !). Dès qu’il s’écarte, apaisez-vous et quittez-le du regard.

Pour l’habituer à rester seul dans l’habitation, commencez par des absences de 10 minutes par exemple, le temps de descendre la poubelle ou d’aller chercher le pain. Avant de partir, vérifiez que votre chiot est détendu. Pour parvenir à cet état, il devra déjà avoir fait ses besoins, avoir un peu joué et reçu des caresses.

Envoyez-le dans son panier, félicitez-le quand il s’y couche en lui donnant son jouet favori par exemple, puis dites-lui « sois sage, je reviens ». Franchissez la porte sans jeter un regard vers lui, simplement, tranquillement, et confiant.

Plante au sol

Jouets éparpillés

Feuilles tombéesLaisse

défaite

Empreintessales

Empreintessales

Croquettes éparpillées

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Quand vous rentrez 10 minutes plus tard, ne le regardez pas tout de suite quoiqu’il fasse. Qu’il aboie ou au contraire qu’il ne vienne pas vous voir, posez vos courses ou votre veste. Puis quand vous constatez qu’il est calme, appelez-le pour un câlin. Progressivement, vous augmenterez la durée de vos sorties.

Pas de réprimande au retourQuoiqu’ait fait votre chiot pendant votre absence, abstenez-vous de le réprimander et nettoyez en dehors de sa présence, si possible. En effet, si votre retour est accompagné de stress parce qu’il a fait des bêtises, cela augmentera son angoisse pendant votre absence. Cette angoisse sera synonyme pour lui de réprimande systématique à vos retours et il l’anticipera les prochaines fois.

LES 3 ÉTAPES I

Plante au sol

Jouets éparpillés

Feuilles tombéesLaisse

défaite

Empreintessales

Empreintessales

Croquettes éparpillées

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S’il vous semble que votre chiot rencontre des difficultés pour se détendre pendant qu’il reste seul, placez un diffuseur de phéromones pour l’aider. Certains conseillent de mettre le chiot en cage ou en Varikennel® pour éviter les destructions et les souillures. Mais, un chien bien materné et pas trop anxieux ne fera pas ses besoins là où il dort, donc cela ne devrait pas être utile. Cette méthode peut, effectivement, éviter de réprimander votre chiot à votre retour. Toutefois, c’est un moyen qu’on doit utiliser avec parcimonie et seulement si l’on ne peut pas faire autrement (meubles précieux, moquette au sol…).

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( MON CHIEN MARCHE BIEN EN LAISSE )Plus votre chiot sera détendu, plus les sorties serontagréables. Vous devez le guider et l’encourager. Pour que vos promenades deviennent des moments de complicité, votre chiot doit apprendre à adapter son pas au vôtre.

• En ville, la laisse est obligatoireDans la plupart des grandes villes, les chiens doivent être tenus en laisse. Il vaut donc mieux que votre chien se comporte bien tenu en laisse, pour que ses sorties soient agréables autant pour lui que pour vous. Pensez toujours à prendre avec vous un sac pour ramasser ses déjections et des friandises pour le récompenser quand il fait des efforts.

• Votre chiot doit être bien socialisé L’apprentissage de la marche en laisse n’est pas difficile : il peut s’acquérir en quelques jours dès l’âge de deux ou trois mois. Toutefois pour que ce soit possible, il faut que votre chiot soit bien socialisé :

S’il a peur de sortir, il sera difficile pour lui de se concentrer sur l’apprentissage. Il sera sur le qui-vive en permanence et n’arrivera pas à se détendre ni à faire ses besoins.

S’il est hyperactif parce qu’il n’a pas été bien materné par sa mère avant ses deux mois, de la même façon, ce sera difficile. Sa grande nervosité l’empêchera de se concentrer et de se calmer.

• « Assis » avant de traverserFaites-le asseoir systématiquement avant de traverser la rue. Évidemment, vous lui aurez appris au préalable à s’asseoir à votre demande à la maison ! Cela l’entrainera, d’une part à se contrôler pendant la promenade, d’autre part à s’asseoir avant de franchir un obstacle ou d’affronter une situation particulière. S’arrêter permet au chiot de prendre le temps d’analyser une situation complexe et de faire les bons choix si son maître ne lui indique rien. C’est la technique utilisée dans l’éducation des chiens guides d’aveugle.

• Se contrôler face à une situation stimulanteVotre chiot peut être attiré par un chien avec qui il a probablement envie de jouer. Dans cette situation, arrêtez-vous, bien entendu, de marcher. Et profitez-en pour lui apprendre à se maîtriser devant une situation excitante en lui ordonnant de se calmer et de s’asseoir. Il faut avoir l’accord de son

LES 3 ÉTAPES I

A RETENIR Si vous constatez que votre chiot n’est pas bien socialisé, parlez-en à votre vétérinaire. Il vous conseillera et vous guidera dans la démarche à adopter (cours d’éducation, vétérinaire comportementaliste).Votre chiot doit d’abord être habitué au collier et à la

laisse. Il doit avoir compris que s’il marche près de vous, la laisse ne se tendra pas et que, de fait, vos ballades seront agréables. Il faut ensuite lui apprendre à réagir correctement lors de certaines

rencontres ou dans certains contextes.

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maître et que le chien en question montre un comportement équilibré. Si ces conditions sont réunies, vous pouvez donner l’autorisation à votre chiot d’y aller. Accompagnez-le pour que la laisse soit détendue et qu’il ne se sente pas trop retenu dans son action. Après quelques minutes, rappelez-le. Félicitez-le quand il revient vers vous, puis poursuivez votre route. Si au contraire, il est impossible pour les deux chiens de se rencontrer, poursuivez votre route en motivant le vôtre. Si c’est la rencontre avec des humains qui le stimule, faites de même en fonction des personnes. Ne tolérez pas qu’il s’excite avec elles : dites fermement « non », surtout s’il commence à mordiller. Après quelques mètres, faites-le asseoir et récompensez-le.

• Le motiver pour affronter des situations difficilesEn ville, votre chiot peut être surpris voire inquiet face à des objets volumineux ou des bruits forts tels que ceux des travaux de la voie publique. De même, des passages difficiles comme des escaliers ou des grilles d’aération, peuvent le perturber. C’est l’occasion pour votre chiot d’apprendre à connaître de nouvelles choses, donc laissez-lui le temps d’analyser et d’apprendre, tout en le guidant.

Montrez-lui que vous n’avez pas peur : vous êtes son guide, donc si vous êtes confiant il n’y a pas de raison qu’il s’inquiète. S’il s’agit d’un objet volumineux, motivez-le à s’en approcher, accroupissez-vous et laissez votre chiot le flairer. S’il a du mal à se détendre, faites-le s’asseoir, près de l’objet, pour qu’il se concentre d’abord sur un

exercice connu.

LES 3 ÉTAPES I

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Puis, poursuivez votre chemin sans insister plus. Vous constaterez qu’il aura envie de rester un peu plus pour explorer encore. Si vous en avez l’occasion, renouvelez l’opération : accroupissez-vous, touchez l’objet…S’il s’agit d’un passage difficile, encouragez votre chiot en tapant sur votre cuisse et en courant comme si vous alliez jouer. Veillez à récompenser ses efforts par une friandise ou en le félicitant.

• S’il s’arrête souvent et refuse d’avancerCertains chiens sont plus facilement fatigués que d’autres, plus sensibles aux températures froides en hiver ou à la chaleur en été. Dans ce cas, il leur est difficile de poursuivre sur le long terme la sortie.

LES 3 ÉTAPES I 37

Pour vous le faire comprendre, votre chiot s’assiéra et refusera d’avancer plus. Si vous en avez la possibilité, écourtez la promenade et rentrez. Si son absence de motivation s’explique par la température extérieure, respecter ses limites. Si ce n’est pas le cas, et que votre chiot n’a pas l’habitude d’avoir ce comportement, observez-le. Il peut avoir mal, être malade ou fiévreux. S’il a toujours ce comportement alors que les conditions de la promenade sont bonnes et que les sorties que vous lui proposez sont plutôt courtes, il convient d’en parler à votre vétérinaire. Il vous aidera à trouver l’origine de son manque de motivation à poursuivre les sorties : peur, fatigue, douleur ?

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ÉTAPE 3

( MON CHIEN AIME LES JEUX ET LES CÂLINS )Les plaisirs que vous trouvez dans la relation avec votre chiot proviennent des petites choses qui rendent la vie agréable : les câlins et les jeux. Ces moments sont en effet primordiaux pour construire et entretenir des liens de complicité et d’affection.

• Lui donner envie d’être câliné et de jouerCela peut paraître évident qu’un chiot ait envie d’être caressé. Pourtant ce n’est parfois pas le cas. En effet, si un chiot n’est pas bien socialisé à l’homme, il en a peur donc n’a pas envie de s’en approcher et d’avoir des contacts avec lui. S’il a des problèmes de peau (parasites, infection, hypothyroïdie), de la même façon, il n’a pas vraiment envie d’être caressé. Cela n’est évidemment pas très agréable pour lui. Si vous constatez ce genre de réticences chez le chiot que vous venez d’adopter, parlez-en à votre vétérinaire pour qu’il vous guide dans la démarche à suivre (vétérinaire comportementaliste, éducation canine).Pour les jeux, c’est pareil. Jouer nécessite d’être détendu et de bonne humeur. Un chiot qui a peur, est anxieux ou déprimé ne joue pas.

• Les câlins : un plaisir partagéQuand votre chiot est disponible et que vous l’êtes aussi, proposez-lui de venir faire un câlin en l’appelant gentiment. S’il hésite, tendez la main, paume vers le ciel pour qu’il comprenne que vous l’invitez. Il comprendra ainsi qu’il est libre de ne pas venir. Dès qu’il arrive, caressez-le sous le menton. S’il arrive brusquement en vous sautant dessus, repoussez-le pour lui faire comprendre que les câlins, ce n’est pas un jeu, mais un moment de détente.

Les moments de câlins doivent constituer un plaisir partagé. Ne faites pas de câlins à votre chiot si vous n’en avez pas envie : il le sentira et cela engendra chez lui une étrange sensation. Vous savez qu’il n’y pas besoin de parler à son chien pour qu’il ressente l’émotion qui nous habite lorsqu’on est près d’eux. Alors si vous n’êtes pas disponible pour faire des caresses à votre chiot, n’en faites pas tout de suite. Attendez d’être plus détendu.

LES 3 ÉTAPES I 39

Respectez vos ressentis pour que les relations avec votre compagnon soient les plus cohérentes possibles.De même, si votre chiot est fatigué ou tout simplement pas disponible parce qu’il a faim ou a envie de faire ses besoins, ne le forcez pas. Évitez de le prendre dans les bras ou de le retenir quand il cherche à éviter votre main ou se débat. Si vous le forcez, il vous évitera encore plus car il aura la crainte de se faire piéger : vous risquez de perdre sa confiance.

• Jeux : les grands classiquesLes jeux sont essentiels au bon développement psychomoteur d’un chiot. Ils constituent évidemment une activité physique qui participe au bon développement musculaire du chiot. Cependant, il convient de prendre des précautions pour les chiens de grandes races, parlez-en à votre vétérinaire.

Ces jeux lui permettent aussi de progresser sur le plan psychique.

Les jeux de rapport de balle ou d’objet nécessitent que votre chiot acquière plusieurs capacités.

Il doit pouvoir : - poursuivre le jouet qu’on lance et anticiper sa trajectoire pour le prendre en gueule plus rapidement ; - se concentrer suffisamment pour le ramener

et ne pas se laisser aller à le mâchonner et donc abandonner la partie.

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Une fois revenu vers vous, il faut qu’il contrôle suffisamment sa mâchoire, pour l’ouvrir et poser l’objet malgré l’excitation du jeu. Cet entraînement au jeu de rapport doit être effectué assez tôt chez le chiot, avant trois mois si possible. En effet, poursuivre un jouet qu’on lance est assez facile pour lui. A contrario c’est moins facile à faire pour un chien adulte à qui on n’a pas

appris à le faire.

Les jeux de cache-cache représentent un exercice stimulant les capacités de concentration du chiot. Cela

ressemble à un exercice de pistage. Une personne de la famille peut

se cacher, demandez-lui, alors, de la chercher en l’excitant avec la voix et en le guidant au début.

Dès qu’il trouve cette personne, félicitez-le. C’est la « fête » pour

lui. Ensuite, vous pouvez faire la même chose avec un jouet que

vous nommez. Interpellez-le en disant « Va chercher ta balle » par exemple. Au début,

sa balle est visible, puis vous la cachez de mieux en mieux pour le faire progresser. Vous pouvez aussi jouer avec d’autres objets que vous nommerez toujours par leur nom. Vous lui aurez bien sûr appris ces noms auparavant. Ainsi, vous pourrez lui demander, par exemple, « Va chercher ta laisse ! ».

LES 3 ÉTAPES I 41

• Jeux calmes de préférenceUn jeu a des règles qu’il faut respecter. La première des règles est de se maîtriser. Si votre chiot s’excite ou se met à mordiller votre main, votre pantalon parce qu’il estime que vous ne lancez pas assez vite l’objet, cessez aussitôt de jouer et fâchez-vous. Vous ne relancerez le jeu que lorsqu’il se sera calmé : cela peut être 15 secondes ou 2h plus tard. Cette durée varie selon sa capacité à se contrôler et à se calmer, ainsi qu’en fonction de vos disponibilités.

A RETENIR CONSEIL : LUI FAIRE POSER OU DONNERNe prenez pas l’objet dans sa gueule, ne tirez pas dessus. Cela ne fera que l’exciter et lui apprendra à tenir plus fort encore le jouet. Tendez plutôt la main, paume vers le ciel. Il placera le jouet dedans probablement sans le lâcher. Refermez doucement les doigts pour prendre l’objet. Mais dès

qu’il cherche à le retirer de votre main, relâchez-le aussitôt. Lorsqu’il le posera, reprenez doucement l’objet. Progressivement, si vous êtes patient et calme, il comprendra que le jeu ne continuera que s’il ne garde pas l’objet en gueule. Il saura qu’il lui faut attendre patiemment que vous le lanciez à nouveau. Cela participe à l’apprentissage de la maîtrise de soi.

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( MON CHIEN EST SAGE EN VOITURE )

Les trajets en voiture sont des expériences particulières pour le chiot. Quel plaisir, quand son chien est calme. Quand il est stressé il aboie, gémit, halète d’angoisse ou vomit. Pour éviter cela, il faut l’habituer dès que possible.

• La voiture, c’est l’enfer quand son chien n’y est pas habituéPour un chien qui n’est pas habitué, la voiture peut représenter un espace confiné instable où l’on peut rarement bouger. Elle tourne, accélère, ralentit, donc donne le « mal de mer ». C’est un espace duquel on ne peut s’échapper quand on le veut. Etre dans une voiture, c’est comme être dans un bocal avec des parois transparentes, au travers desquelles on voit des gens ou des chiens qui passent si près, qu’on a l’impression qu’ils vont rentrer à l’intérieur.

• Le mal des transportsLe cervelet situé à la base du cerveau et les oreilles internes permettent au chien, comme chez l’homme, de garder son équilibre. Quand une voiture roule, ces systèmes sont très sollicités, ce qui peut provoquer chez certains chiens, selon leur sensibilité, des nausées. Si en plus, le chien est angoissé parce qu’il n’a pas été habitué à voyager en voiture, il risque fort de vomir. Il y en même qui se mettent à vomir à peine montés en voiture, juste parce qu’ils anticipent le malaise qu’ils vont ressentir.

• Afin de limiter les risques de vomissement, il faut : Habituer votre chiot dès que possible à voyager en voiture.

Prenez-le régulièrement en voiture, au début pour de petits trajets agréables, puis progressivement pour des plus longs. Ne le faites pas seulement sur le chemin vous menant chez le vétérinaire.

A RETENIR Si votre voyage doit durer plusieurs heures, il est préférable que votre chiot ait le ventre vide. Veillez à vous arrêter toutes les deux heures pour qu’il se dégourdisse les pattes, boive quelques gorgées d’eau et fasse ses besoins. S’il fait très chaud, mouillez-lui la tête pour le rafraîchir, avec un gant humide ou avec un brumisateur. Une fois arrivé à destination, laissez-le se détendre puis donnez-lui à manger. Puis, accordez-lui du temps pour se reposer s’il le désire. Quelle que soit la durée de vos trajets, les calmants sont évidemment à éviter chez les chiots.

LES 3 ÉTAPES I43

Lors de la consultation, il pourrait recevoir des soins susceptibles d’être désagréables. Dans cette hypothèse, votre chien risquerait d’associer les trajets en voiture à la crainte de se rendre chez le médecin. Variez donc les destinations.

Pour son confort, il vaut mieux le mettre au sol, soit entre les banquettes arrière et avant, soit aux pieds du passager. Vous pouvez également l’installer dans le coffre mais dans ce cas dans un petit panier pour qu’il ne soit pas trop secoué dans les virages. Un collier DAP® peut l’aider à s’habituer plus vite car il l’aidera à se détendre. Arrivés à destination, récompensez-le en le faisant jouer dès sa sortie du véhicule ou en lui donnant une petite récompense.

Lui administrer un anti-vomitif. Si malgré vos efforts pour l’habituer, il vomit systématiquement durant vos trajets, donnez-lui un anti-vomitif. Mais n’oubliez pas de demander conseil à votre vétérinaire. Ainsi, il aura moins la nausée, s’habituera mieux à la voiture, aura moins d’appréhension et après un certain temps d’adaptation, il ne vomira plus. Son système d’équilibre se sera adapté.

LES 3 ÉTAPES I

08:00

L’HABITUATION est une forme d'apprentissage

qui consiste à familiariser

l'animal à une situation.

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( MON CHIEN S’HABITUE BIEN )Habituer son chien, c’est l’aider à vivre sans stress. Plus vous le familiariser tôt à différentes situations, plus votre chiot saura s’adapter, et moins il s’angoissera face à des nouveautés. Ainsi, il ne sera pas craintif et deviendra sociable.

• S’habituer et s’adapter, c’est être bien socialisé Votre chiot mérite d’être à

l’aise, « bien dans sa tête », quelque soit l’endroit où vous l’emmenez. Il faut qu’il soit habitué à l’environnement dans lequel vous et votre famille, évoluez. C’est la condition pour qu’un chien dit de compagnie, destiné à vivre en famille soit heureux. On parle de socialisation à l’Homme et socialisation aux autres chiens. Il doit, bien entendu, être habitué à côtoyer les êtres humains. Mais il doit aussi savoir se comporter de façon adaptée quand il rencontre ses congénères. De même, on parle de socialisation au milieu urbain. En effet, votre chiot ne doit pas avoir peur des voitures, des bus, de la foule etc. Il sera d’autant mieux socialisé qu’il sera familiarisé à de nombreuses stimulations olfactives. Par ailleurs, il sera plus enclin à s’habituer s’il a bien été éduqué par sa mère jusqu’à ses 2 mois.

Les capacités d’habituation sont meilleures avant trois mois. L’éleveur ou la personne qui vous a cédé le chiot a dû vous le rappeler quand vous l’avez adopté : c’est avant trois mois que tout se joue ! Avant cet âge, un chiot a d’énormes capacités d’apprentissage et d’habituation, surtout s’il a auparavant bien été materné. Il est donc fondamental de le sortir en ville, par exemple, pour le familiariser aux bruits urbains. Tout cela, sans crainte puisque ses premiers vaccins le protégeront contre les principales maladies contagieuses.

A RETENIR Même si vous avez réussi à habituer votre chiot à de nombreuses stimulations avant ses trois mois, il faut continuer à le faire. C’est important essentiellement pour les rencontres avec ses congénères. Il est indispensable qu’il en rencontre régulièrement dans les mois qui suivent, et ce, dans de bonnes conditions. Il saura ainsi bien parler chien, donc sera bien socialisé.

DANGER

08:00

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• Les principes pour une bonne habituationL’habituation désigne le processus qui permet au chiot de s’habituer à une nouvelle stimulation, comme voyager en voiture. La sensibilisation désigne le processus inverse. Au lieu de s’accoutumer à une situation, votre chiot en aura de plus en plus peur. Voici les trois principes qui améliorent les chances d’habituation en présence d’une nouvelle stimulation, tel que le bruit de l’aspirateur.

( Fréquence régulière ) Même s’il peut faire ses besoins dans le jardin, emmenez régulièrement votre chiot en ville. Privilégiez une promenade quotidienne à des sorties espacées de plusieurs jours.

( Intensité modérée )Pour que la première expérience du chiot soit réussie, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas trop brutale, ni surprenante. Dans le cas de l’aspirateur, évitez de le mettre en marche à proximité de votre chiot, préférez une pièce plus éloignée.

( Contexte ouvert ) Votre chiot doit pouvoir éviter ce qui lui fait peur, et s’en éloigner si nécessaire. Cela lui permettra de reprendre ses esprits, et de pouvoir de nouveau explorer. S’il ne peut le faire, il se sentira piégé et sa peur s’en trouvera décuplée.

BRUIT

LES 3 ÉTAPES I

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QUIZZ « 3 ÉTAPES » ETAPE 1Mon chien mange bien1) La gamelle de votre chiot doit être placée dans un endroit calme, peu passant.

Vrai Faux

2) Il est conseillé de nourrir votre chiot juste avant votre repas pour qu’il évite de vous embêter.

Vrai Faux

Mon chien dort bien1) Le panier de votre chiot est sacré, il faut éviter de le déranger. C’est son lieu de repos, son refuge et son endroit de soumission.

Vrai Faux

2) Votre chiot peut venir faire des câlins sur le canapé, mais il est déconseillé de le laisser s’endormir.

Vrai Faux

Mon chien est propre1) Il vaut mieux sortir votre chiot (plusieurs réponses possibles) :a - après qu’il ait mangéb - avant qu’il ne mangec - quand il se réveilled - avant qu’il ne s’endormee - avant un moment de jeuf - après un moment de jeu

2) Il vaut mieux récompenser son chiot quand il fait ses besoins dehors que lui mettre le nez dans son urine quand il a fait à la maison.

Vrai Faux

ETAPE 2Mon chien est obéissant1) Pour que votre chiot revienne vers vous quand vous l’appelez, il faut (plusieurs réponses possibles):a - crier pour qu’il comprenne que c’est vous le dominantb - vous accroupir en l’appelant joyeusementc - le récompenser toujours quand il revient, même s’il met trop de temps selon vousd - le rattacher aussitôt en laisse pour ne pas qu’il reparte

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Mon chien reste bien seul1) Pour habituer son chiot à rester seul, il faut (plusieurs réponses possibles) : a – le laisser dans une pièce de vie facile à nettoyer où il a ses repères, ses odeursb – l’habituer à rester seul dès le premier jour de l’adoptionc – utiliser des phéromones apaisantesd – lui faire un très gros câlin avant de sortir même pour 10 minutese – vérifier en rentrant s’il a fait des bêtises ou non et éventuellement le réprimanderf – ignorer ses bêtises s’il en a fait, ne pas lui faire une grosse fête, attendre 5 minutes et le sortir tranquillement pour qu’il se dégourdisse les pattes

Mon chien marche bien en laisse1) Il ne faut pas sortir son chiot avant l’âge de trois mois dans la rue.

Vrai Faux

2) Les bons conseils pour que votre chiot s’habitue à marcher en laisse sont (plusieurs réponses possibles) :a – l’habituer d’abord au collier et à la laisse à la maisonb – utiliser une laisse à enrouleurc – tirer d’un coup sec sur la laisse quand votre chiot tire dessusd – arrêter de marcher dès que votre chiot tire, lorsqu’il s’arrête et que la laisse se détend, avancer de nouveau tranquillemente – éviter de le sortir tout de suite dans des rues très bruyantes

ETAPE 3Mon chien aime les jeux et les câlins1) Les câlins (plusieurs réponses possibles) :a – quand votre chiot vous demande un câlin, faites-le attendre 1 minute puis rappelez-le pour reprendre l’initiativeb – ne faites pas trop de câlins à votre chiotc – si votre chiot ne vient pas quand vous l’appelez pour faire un câlin, insistez : il doit obéird – il n’est pas normal qu’un chiot bien socialisé à l’homme évite la main qui cherche à le caresser. Il faut en parler à son vétérinaire.

2) Les jeux (plusieurs réponses possibles) :a – si votre chiot aboie pour que vous jouiez avec lui, jouez dès que possibleb – les jeux de tiraillement sont déconseillés parce qu’ils sont trop excitantsc – passé l’âge de 6 mois, un chiot a du mal à apprendre à rapporter un objet. d – il faut cesser le jeu dès que votre chiot s’excite, par exemple en mordillant. Cela lui apprend à se contrôler.

RÉPONSES

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Mon chien mange bien1- : Vrai2- : Faux Mon chien dort bien1- : Vrai2- : VraiMon chien est propre1- : a), c) et f)2- : vraiMon chien est obéissant1- : b) et c)2- : vrai

Mon chien reste bien seul1- : a), c) et f)Mon chien marche bien en laisse1- : Faux2- : a), d) et e)Mon chien aime les jeux et les câlins1- : a) et d)2- : b),c) et d)Mon chien est sage1- : a) et c)2- : a) et b)

2) La motivation est le meilleur moyen de faire obéir son chien. Vrai Faux

Mon chien est sage en voiture1) Les conseils pour que votre chiot s’habitue bien à voyager en voiture (plusieurs réponses possibles) sont :a - faire avec lui des trajets courtsb - le faire manger juste avantc - faire des voyages en voiture dont le but est d’être agréable (promenade)d - l’installer de préférence sur la banquette plutôt que sur le plancher2) Si votre chiot vomit en voiture (plusieurs réponses possibles) :a - éviter de lui donner à manger ou à boire juste avantb - demander à votre vétérinaire qu’il lui prescrive un anti-vomitifc - donnez-lui un calmantd - grondez-le systématiquement

Mon chien s’habitue bien1) L’habituation d’un chiot est facilitée si (plusieurs réponses possibles) :a - il a été materné, jusqu’à ses 2 mois, par sa mère qui était bien socialisée, b - l’environnement dans lequel il a grandit les trois premiers mois de sa vie a été riche en stimulations.c - on le promène, dès son adoption, dans un endroit rempli de monde et de bruit2) Si votre chiot a peur devant une grosse poubelle sur le trottoir, il faut (plusieurs réponses possibles) :a - le réprimander pour qu’il arrête de jouer la comédieb - le rassurer en le prenant dans les brasc - le retenir s’il veut s’échapper, pour le forcer à supporter ce qui lui fait peurd - l’encourager sans le forcere - lui laisser le temps de comprendre que ce n’est rien et le récompenser quand il réussit à s’approcher

Mon chien s’habitue bien1- : a) et b)2- : d) et e)

LES 7 RÈGLES D’OR I49

Vous voilà prêt à vivre de nouvelles expériences avec votre petit compagnon. Vous avez toutes les cartes en main pour bien avancer avec lui, quels que soient les aléas et les obstacles qui peuvent survenir.

Votre relation, établissant clairement la place de chacun, est maintenant fondée sur de bonnes bases : des liens d’affection solides et une complicité apaisante.

A chaque étape de la vie de votre compagnon, rappelez-vous que votre vétérinaire reste votre meilleur allié pour vous accompagner dans votre relation.

PETITES NOTESPETITES NOTES

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DR VALÉRIE DRAMARD

Ce programme d’éducation a été rédigé par le Docteur Valérie Dramard, vétérinaire comportementaliste diplômée. Elle soigne les troubles du comportement des chiens et chats, depuis plus de 15 ans.

Passionnée par son métier, elle fut l’une des premières en France à ouvrir un cabinet vétérinaire exclu-sivement réservé aux consultations de comportement.Forte de son expérience, elle participe à la formation des éducateurs de chiens-guide d’aveugle. Elle a également écrit de nombreux articles scientifiques et ouvrages de vulgarisation tels que « Pathologie du comportement du chien et du chat », « Votre chien et vous – Mieux le comprendre pour mieux l’aimer » ou encore « Décodez le langage de votre chat ».

TÉLÉPHONE0 825 881 192

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