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Annie, 32 CENTIMES - LE -» QCIN** CINTIMIS .. . « ,, ,. . , _______ m m m Dlm«nelie tyaî 182$. C O Ü R R I E R mm JOURNAL DE SINLIS Paraissant Dimanche L O I S DIRECTEUR!: P.fÀBRAND ES* A . 13 O 3N1ST JK! M . K XSl 1: S Om «’a»#n>iw aux Bureaux du Journal e* dans tou* jkm tr.. a*p„ |e# t,ureaux at) pu*t>. — J /abonnement, cet pajabl* fr» d'avance et contint* de plein droit juscju à réception fr« d’avis contraire. . »t ou* fr. fr. J>s Abonnements partent (lo I* on (ta 16 * eliaqii* mois. bureaux , rédaction ^ administration SBW.JLI» tl, Mots d’Ecrit Si on se distrayait un peu... Ce n’est pas parce que les neuf dixièmes des campagnards sont de bons bougres, tranquilles, laborieux, pas bruyants, qu’ils ne doivent pas se distraire, et que personne n’ait à songer à leurs plaisirs. Nous avons la ferme intention de soutenir le contraire ici, souvent et énergiquement. Pour avoir du cœur à l’ouvrage, il faut être gai, et pour être gai il faut savoir s’amuser. La tris tesse, l’ennui engendrent tous les vices. Mais, me direz-vous, aux champs on travaille trop, on n’a pas le temps de rire et de se reposer ; les patrons trouvent toujours trop court le temps du travail. Si je consulte ceux-il, ils me répètent qu’on s’amuse déjà avec excès, que le pianola marche tous les soirs chez les marchands de vins, que les gens sont bruyants, se cou chent tard, et n’arrivent pas assez malin au pansage. Ils me rappellent le bon vieux temps où on se conten tait de la veillée, de la lecture en commun autour du feu, la pipe à la bouche, à la lueur des chandelles. Les uns et les autres ont tort et ont raison. Il faut choisir ses plaisirs, et en user avec mesure. En tout cela, les dirigeants de chaque pays, les autorités du villages ont des devoirs à remplir : le travail du aol ne doit plus être toute la vie villageoise ; il faut développer le goût des distractions en commun. Les conseils municipaux, l’instituteur et les institutrices, le curé de la paroisse, doivent avoir à cœur de s’occuper des habitants, pe tits et grands. Voici les mois des Heurs, les beaux mois aux longs jours ensoleillés, voici la saison des foins qui approche, la Saint-Jean et puis la Fête Natio nale et la moisson. Allons, Messieurs du Conseil, profitez de la session de mai pour vous entretenir un peu de de ce qu’on pourrait faire de bien pour vos administrés. D’abord dans toutes les communes qui se respectent, il devrait y avoir une fanfare. Si le village ne contient pas assez d’éléments, il faut mettre à contribution les voisins et en avant le bugle, le baryton, le trombone et la clarinette... A défaut de musique, on peut chanter des chœurs. Le réper toire des vieilles chansons de France est assez riche. Les instituteurs n’au ront pas de peine à y puiser de quoi intéresser les parents en excitant l’émulation des enfants et en se ren dant eux-mêmes sympathiques à tous. La musique chorale, si jolie pourtant, est presque inconnue chez nous. Nom d’un chien, nous sommes donc des impuissants, des bons à rien ! Avec la musique et les chœurs, nous entraînerons la jeunesse aux sports. Allons, au jour de fête locale, que le plus dégourdi aille demander à M. le maire, à son adjoint, à un conseiller influent quelques modestes prix et qu’il organise des épreuves de courses et de sauts en hauteur et en longueur. Qu’il recommence au 14 juillet, et voilà formé le noyau des Hirondelles ou des Colibris de Val- Fleuri ou de Saint-Germain-les- Belles... Après, on tirera à la cara bine, on lancera des poids, on enfour chera les vélos pour aller se mesurer au football avec les jeunes poilus des communes d’alentour. Eh oui ! à la campagne, il y a place pour le cinéma aussi ; seulement il y a cinéma et cinéma. Il y a du mauvais cinéma et il y en a du bon. Nous en reparlerons. Si les gens importants du pays sont pas capables de s’intéresser à tout cela, ils ne méritent pas de consi dération, afïirmons-le très carrément Il ne suffit pas de chercher son propre plaisir. Quand on fait partie de l’élite, on doit s’occuper du bonheur des autres. , ^ J ean BLEDOR. La politique allemande s’est appliquée depuis 1914 à disloquer le bloc de l’Entente avec autant de persévérance que nous aurions dû nous-même en avoir à disloquer le bloc du Reich ennemi. L’heure semble venue où cette politi que a réussi, ayant détaché Lloyo George du concert allié Ne cherchons point par quelles influences financières et anarchi ques elle a fait céder le Premier anglais. Aux yeux des Allemands cette scission fait évanouir les deux seules menaces qui pouvaient les mettre à nos genoux : l’occu pation par nous de la Rhur et l’abandon par eux du district industriel haut-silé- sien. Ce danger écarté, l’Allemagne entre voit de bien d’autres résultats. Sans doute elle ne se sent pas assez forte encore pour refuser tout paiement ; elle sait l’armée française formidable. Après avoir gagné beaucoup de temps elle va donner quelques petits acomptes. Mais pendant ce temps, sa propagande, qui ne lut jamais plus active, est en train de faire mûrir, à travers le monde et même parmi nous, l'idée ae reconstruire elle- même les provinces françaises qu’elle a pillées et dévastées. L’incapacité qu’a montrée notre admi nistration à organiser cette tâche avec or dre et méthode est un auxiliaire incons cient des projets allemands. Ce n’est pas M. Loueheur qui me üémentira. Le jour s’approche où les présents d’Ar- taxercès seront acceptés. On nous offrira d’abord des matériaux, les entrepôts alle mands en regorgent. On verra arriver des trains entiers des 47 millions de sacs de ciment que contrôlait en 1912 le grand syndicat cimentier dont le vieux Thyssen était un des gros participants. Puis les charpentes et la menuiserie fa briquées en grande série dans les ateliBrs de la forêt Noire, de la Souabe et de la Franconie ; les fers, les fontes et les aciers de la Rhur ; les céramiques pour l’inté rieur et l’extérieur des immeubles ; les glaces et les verres à vitre dont Otto Stinues, avant la guerre, se flattait d’inon der le monde (1). Viendront ensuite les fournitures d’ap- pareüiage électrique, les canalisations, le matériel de tramways, les ustensiles de ménages, les meubles allemands par mil liers. Il faudra bien reconstituer aussi les do maines ruraux; alors apparaîtra toute la machinerie agricole de Leipzig et d’ait- leurs. Les sucreries et les distilleries se ront rétablies avec des appareils tirés des grandes fabriques de Magdebourg, de Halle-s.-Saale, Breslau, qui n’attendent qu’un signe pour en inonder le sol fran çais- „ . , Tant d’installations faites à la fois de manderont une armée de techniciens, de monteurs, de maçons, d’ouvriers de di verses spécialités. Tout ce monde circulera librement par toutes sortes de moyens de transport. Ils amèneront des camions, des voitures au tomobiles, des pneumatiques, des acces soires, sans compter une infinité d’articles qu’on déclarera nécessaires. Et, une fois rentrés en France, où sera, sur une étendue de plusieurs centaines de kilomètres, le cordon douanier qui empê chera de vendre de ces marchandises et de les réexpédier dans l’intérieur de notre pays. Il se fera là un incalculable trafic en concurrence avec les producteurs fran- IMace «*« TÉhÉPHhNH 4 * % SENLIS Les manvscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. 7=> J3I2T. Annonces légales . „ B ...... Annonces volontaires ........... ON N’AtfCEPTBi PAS D’iNSERTION AU-DESSOUS DB 1 FRANC D E S IN S E R T IO N ! «. la ligne. | Réclames ................................... •— | Faits divers ............................. Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont i’ec’".' aux bureaux du journal. ne UNE MENACE NOUVELLE La France se laissera-t-elle coloniser ? Les rêves les plus fous du pan germanisme menacent de se réaliser Çais* . , Suivons les opérations. Ces hommes qui vont venir ont une expérience consommée de l’aménagement des villes, des usines, des cités ouvrières. Les villes allemandes ont tant grandi depuis un quart de siècle 1 J’ai vu entre 1895 et 1913, Leipzig passer de 200.000 à 600.000 habitants ; la plupart des cités westphaliennes de 100.000 à 300.000 âmes étaient de simples villages il j y a trente ans: Il faut avoir vu construire i d’une seule pièce la cité ouvrière de 25.000 1 habitants élevée depuis 1918 autour de la j fabrique de nitrate synthétique de Leuria, 1 près Mersebourg pour savoir comment les ? entrepreneurs allemands s’organisent pour j édifier une vi le. Et quand ils auront ainsi travaillé dans une dizaine de nos plus beaux départe ments, complètement renouvelés et agen ; cés avec du matériel et des procédés à ; eux, l’ensemble constituera le plus gigan- « tesque étalage, la plus belle exposition, la plus irrésistible réclame pour l’industrie f allemande que le monde ait jamais vus. En > nous le donnant comme rançon de leurs barbaries, les Allemands auront fait une affaire dont tout le bénéfice sera pour eux. Enfin, quand l’œuvre sera terminée, qui pourrait dire qu’alors ils s en iront? Com bien d’entre eux auront pris racine sur notre sol, élevé des immeubles, construit s ateliers, acheté des terres pour eux- mêmes? Ce serait bien mal connaître les Alle mands que de supposer qu’ils ne regarde ront pas nos belles provinces du Nord-Est comme un merveilleux pays de colonisa- tio i. Rappelons-nous seulement qu’en 1920 il y a eu dans cette Allemagne vaincue et soi-disant si misérable, 1,200,000 nais sances de pics que de décès. Telle est la perspective. Elle n’est pas rassurante, mais je vois les Anglais aussi menacés que nous. M. Lloyd George pourra courir, s’il veut, en face de l’effrayante productivité alle mande, maintenir la puissance de l’indus trie et du commerce bntaniques. V ictor CAMBON. DÉPRRJEPNT M Général 4e l'Oise Séance du 4 mai 1921 La séance est ouverte à 9 heures du matin, sous la présidence de M. Noël. La reconstitution des voies ferrées. M. le docteur Branthomme présente un rapport sur la situation au 1er février 1921 de la reconstitution des voies ferrées d’in térêt local. Chemins vicinaux. M. le docteur Branthomme présente ut rapport tendant à l’achèvement du chemir, n° 5, commune de La Rue-Saint Pierre. Un autre rapport de M. le docteur Bran thomme est relatif aux contingents pour des chemins vicinaux. Canal du Nord. M. le docteur Branthomme communique un rapport sur l’état actuel des études et des travaux en vue de l’établissement du canal du Nord sur Paris. M. le docteur Branthomme fait égale ment connaître l’état de la question du canal Paris-Dieppe, Le Pont d'Ourscamps. M. le comte de l’Aigle dépose un vœu tendant à la reconstruction du pont du chemin de fer près de la gare d’Ours- camps. Sur le rapport de M. le docteur Bran thomme, le conseil général s’associe à ce vœu et demande à M. le Préfet d’interve nir auprès du Ministre des Régions Libé rées pour obtenir son concours. Réseau départemental d'autobus. En septembre, le Conseil général avait décidé, en principe, l’établissement d’un service d’autobus entre Méru, Valdam- pierre et Beauvais, et entre Beauvais- Breteuil et Bonneuil. La réa’isation de ce projet ne paraissant pas possible à l’heure actuelle, le rapporteur, M. de Saint Fus- cieo propose de surseoir à toute décision. M. te docteur Delpierre réclame en fa veur des régions déshéritées au point de vu© des moyens de communication et pr - teste contre ces renvois continuels. M. le Préfet reconnaît que le service d’autobus est indispensable mais actuelle ment sa réalisation paraît impossible. Il est préférable de poursuivre l’étude de la question. M. Delpierre insiste pour que cette affaire ne soit pas abandonnée. La Com mission départementale pourrait être chargée de rechercher un projet viable et s’efforcer de reconstituer d’abord les lignes qui ont déjà fonctionnées. Renvoi est fait à la Commission dépar tementale. Les cantonniers. M le docteur Gruard fait voter un cré dit supplémentaire de 3.000 francs pour bonifications des retraites des canv*"- niers. , . . M. Delpierre demande si les primes votées en faveur des cantonniers leur ont été versées. . . . M le docteur Gruard présente un rap port relatif à la révision de l’échelle des salaires des cantonniers. Ce rapport est adMlCruard demande un supplément de crédit de 4.000 francs pour frais de tour nées des agents du service vicinal, en rai son de la modification de ces tournées. MM. Pennelier et Delpierre constatent, que la suppression de l’ingénieur de Clermont n’a apporté aucune économie | réelle puisque les frais de tournées j augmentent. i M. Cruard repond que cette suppres- ! sion a permis de réaliser une économie de 40.000 francs, alors que le crédit supplé mentaire demandé n’est que de 4.000 fr. Reste donc une économie réelle de 36 000 francs. I Les conclusions du rapport sont adop- 1 tëes. Le curage de la Brèche. Une longue discussion à laquelle * prennent part MM. Cruard, Stern, le Pré- ' tbt, Delpierre, Picot, Uhry, Doffoy, Noël, Vasselle et Guesnet, s’engage au sujet du curage et du faucardement de la Brèche et du Thérain. Les tarifs de chemins de fer. Le Conseil donne avis favorable à un vœu de MM. Branthomme et Vassel de mandant la diminution du tarif des che mins de fer. La voie de 60. réalisée sur l’usure des routes. C’est ce que l’enquête en cours nous fera con naître. M. le Préfet rend hommage à l’autorité et à la prudence avec lesquelles M. Four- nier Sarlovèze a exposé cette question des plus graves. Le sous-secrétaire d’Etat viendra lui-même faire une enquête com- lète dans l’Oise. La voie de 60 sera con e à un concessionnaire, ce qui est de nature à diminuer les appréhensions du Conseil au sujet du gaspillage. M. Fournier Sarlovèze dit que la voie de 60 est un outil qui va servir mais qui ne sert pas encore. On ne peut donc juger sa valeur. Les critiques viennent de ce que l’on a vu un peisonnel nombreux, peu occupé pour le moment. Elles viennent aussi de ce que l’on a occupé des terrains sans le consentement des propriétaires. Il y a heu d’attirer l’attention de l’adminis tration sur ces faits. Il ne faudrait pas qu’à la prochaine session du Conseil géné ral on puisse se trouver en présence des mêmes plaintes. M. le Préfet dit qu’il peut y avoir eu queJques malentendus. Il a. demandé que les propriétaires qui auraient été victimes se fassent connaître avant le 1er juillet. Il espère ainsi régler rapide ment toutes les questions de détail avec les propriétaires. En ce qui concerne le personnel, les critiques seront soumises aux enquêteurs. M. Langlois fait observer que les popu lations agricoles se sont émues du peu de travail effectué à la voie de 60. Il faut hâter la remise du service à un conces sionnaire; ce sera le meilleur moyen de mettre fin aux abus. Le vœu est adopté. Le transport des engrais Sur le rapport de M. Stern le Conseil adopte divers vœux relatifs à des créations de trains, à des modifications d’imraires et à un vœu de M. Maurice Langlois deman dant la réduction du prix de transport pour les engrais. L'empierrement des routes Sur le rapport de M. Yasselle on adopte un vœu de M. le Dr Branthomme relatif à 'amélioration de l’empierrement des routes. Un vœu du Conseil municipal de Compiègne Ru- la runnort M. Déchamps, Conseil adopte un vœu du Conseil muni cipal de Compiègne demandant l’élargis sement du passage à niveau du chemin de G. C. n° 66. On adopte des vœux des conseils muni cipaux de Rivecourt et de Jaux tendant au rétablissement de l’arrêt des trains dans ces communes. Pour les familles nombreuses M. le Dr Branthomme reprend le vœu qu’il avait déposé le 4 mai 1920 et qui n’a pas encore obtenu satisfaction, tendant à faire bénéficier les familles nombreuses de certaines réductions en tarifs de trans port sur les lignes d’intérêt local du dé partement. Ce vœu est adopté. Taxe sur les automobiles On adopte un vœu de M. le Dr Bran thomme tendanl à obtenir la dispense de la taxe de luxe pour les acquéreurs d’auto mobiles imposées à demi-taxe. nées, notamment celles : des coupures, de l’Office national des routes, de la distribu tion postale du dimanche, de la Chambre de commerce internationale, du projet de rattachement au ministère des affaires étrangères des services du commerce extérieur, de la répression de la spécula tion illicite, etc. — M. Loisel rend compte de la réunion tenue le 28 avril, à Lille, par l'Office des transports du Nord où furent traitées, entre autres : la question des embranche ments particuliers et celle des raccorde ments aux voies d’eau, la révision des tarifs, la création d’un service de détaxe. M. Emile Dupont donne lecture d’un rapport motivé par l’enquête que vient d’ouvrir le bureau international du tra vail sur la production industrielle, et il conclut à l’inutilité, voire au danger de répondre au questionnaire soumis aux Chambres et groupements économiques. Conclusions adoptées. M. Lefèvre-Albaret donne lecture, sur la crise économique dans ses rela tions avec l’invasion du matériel agri cole allemand, d’un rapport* où il expose les plaintes et les desiderata des cons tructeurs français Conclusions adoptées. — Après un résumé, fait par M. Soualle, de l’asseinbj.ée générale que tint le 10 avril, à Creil, "la « Fédération des groupes commerciaux et industriels de l’Oise », la Chambre approuve et adopte les vœux et résolutions qui y furent émis. — Èlle adhère également à un vœu de M. Battellier, demandant, au nom des boulangers de l’Oise, le rétablissement de la liberté du travail de nuit. — M. Loisel rend compte de la der nière conférence d’arrondissement des chemins de fer de l’Etat (Paris-Saint- Lazare) qui, en dehors des questions lo cales, a échangé des vues sur le déclasse ment des voyageurs aux fins d’établisse ment d’une procédure constante. — Divers vœux sont transmis à la Com pagnie du Nord, dont un communiqué par M. Batellier et tendanl à des améliorations d'horaires sur la ligne Creil-Persan-Beau- mont. — On vote plusieurs subventions, allo cations et prix en faveur d’œuvres inté ressantes. — M. P. Alavoine est désigné comme délégué de la Chambre au conseil d’ad ministration de l’Office départemental d’hygiène sociale et de préservation anti- berculeuse de l’Oise. Quelques atiaires sont renvoyées & des rapporteurs pour étude et rapport, et il est pris acte de diverses communications officielles et autres. La séance est levée à midi. Le Secrétaire , L. SOUALLE. Jravers S et?h'S Souscription pour l’érection d’un Monument en l’honneur des Enfants de Senlis morts pour la France. 29• Liste Total des listes précédentes Mme la Colonel de Brauer. . . 2« versement par l’Union Natio nale des Combattants (Sec tion de Senlis) ...................... M. Godefroy ............................. 26.337 40 50 » 100 10 Total ...................... 26.497 40 **¥ Le Comité du Monument de Senlis remercie très sincèrement M. Gazeau d’avoir eu la bonne pensée d’organiser une quête jeudi dernier à la soirée théâ trale qui à produit uqe somme de cent francs. Le Comité remercie également notre compatriote Mme de Brauer, pour sa généreuse souscription au Monument his torique de Senlis. Monument aux Morts Liste de souscriptions hors Senlis (15 e Liste) Total de la liste précédente . Mme Welscli, Chantilly .... La Séfia, (Constantine) . . . . . Ville d’Elbeuf ................................. Somonsen, Melbourne ................. Consulat d'Alexandrie (Egypte). Huet, Nouméa ........................ . Ville Les Rirka, (Constantine) . Ville de Bizot, » » Ville de Rouffach » » Ville de Rroub, » » Lycée Charlemagne. Paris. . . Marotel et Salleron, Fort-de- 54.528.15 100 100 50 49 727 20 25 25 15 100 50 T.-J. Wimble.Sydney(Australie) Ambassade du J a p o n ................... Lacombe, Léogane (iiaixi) . . . Docteur Dufourmentel, Paris. . 50 » 100 » 50 » 112.50 300 » 4.00 » 100 » Total. . . 56.701.65 (A suivre.) Société de reconstitution agricole de l’Oise MM. les fournisseurs sont avisés par la présente que les factures de livraison faites à des cultivateurs sinistrés sur auto risations de la Société de reconstitution agricole, non parvenues au siège de la Société, 4 rue Jules-Ferry à Beauvais, le 10 Juin 1921 , seront considérées comme ayant été réglées par les intéressés et ne ourront plus être acceptées en compta- ilité après cette date. Les indications de direction MM. Desgroux, Picot, Martin et de Les esprits clairvoyants se rendent compte aujourd’hui de ce qui va se passer entre la France et l’Allemagne. Et comme à l 'Eclair oa l'a déjà compris, je me fais un devoir de le préciser ici et d’en tirer les conséquences. (1) O. Stinnes avait jeté en 1913, à Reisholtz, près de Duisbourg, sur le Rhin, les fonde ments d’une usine gigantesque de verreries et de glaceries, avec fabrication de toutes les matières premières qui y concourent, La guerre en a interrompu les travaux. j MM. Martin, Langlois, Fournier Sarlo- ; vèze, Boulanger, de l’Aigle et Vasseux \ déposent un vœu demandant que l’enquête • ordonnée au sujet de la vote de 60 soit î poursuivie et que le Conseil général soit : saisi des résultats de cette enquête, j M. Fournier Sarlovèze rappelle que, sur : la demande qu’il en a faite au ministre, on procède en ce moment à une enquête sur la voie de 60. On ne peut se prononcer ? actuellement sur la question de la voie de 60, qui a donné lieu à bien des critiques, mais qui peut aussi avoir ses avantages. \ M. Boulanger dit qu’il faudrait savoir quel est le bénéfice ou le déficit. M. Fournier Sarlovèze traite d’une façon complète la question de la voie de 6u. Il reconnaît qu’en ce moment l’exploita tion est déficitaire, mais i. est possible que ce déficit se change en bénéfice dans tes années à venir, par suite de la diminution des frais de transport et de l’économie l’Aigle demandent que les plaques posées pendant la guerre pour indiquer les direc tions soient maintenues et repeintes. M. le comte de l’Aigle dit que l’Automo bile Club de l’Oise serait tout disposé à assurer ce travail d'entretien des plaques si l’on voulait lui accorder une subvention, 1.000 fr. par exemple. M. le préfet estime que la solution pro posée par M. le comte de l’Aigle est des plus intéressante. C’est également l’avis de M. Noël qui de mande que le vote de la subvention soit soumis au Conseil à sa session de sep tembre. les chemins endommagés par la guerre Sur le rapport de M. le Dr Branthomme, le Conseil général adopte un vœu de MM. Turck, de l’Aigle et Boulanger de mandant l’envci rapide des matériaux né cessaires à la remise en état des chemins vicinaux endommagés par la guerre. Assistance M. le Dr Magnier présente différents rap- ! ports sur les questions d'assistam-e, allai tement maternel, primesàla naissance, etc. MM. Pennelier, de Foy et de La Poma- rède sont désignés pour faire partie du Conseil d’administration de l’office dépar tementale d’hygiène sociale. (A suivre ). Pédération des Sociétés Musicales de l’Oise A Creil a eu lieu l’Assemblée générale de la Fédération des Sociétés Musicales de l’Oise sous la présidence de M. Péna- ble, de l’Opéra. Un certain nombre de Sociétés avaient à nouveau envoyé leur adhésion et plu sieurs se sont fait représenter à cette Assemblée. La séance est ouverte à 2 heures. Le compte rendu moral de la Fédéra tion est exposé, puis le trésorier donne connaissance de la situation financière au 2 août 1914. L’Assemblée procède ensuite au renou vellement du Comité. Les Membres sor tants sont réélus à l’unanimité. Six nou veaux Membres sont nommés en rempla cement de Membres décédés ou démis sionnaires. Le Comité est ainsi constitué : Chambre de Commerce de Beauvais et de l’Oise. Compte rendu sommaire de la séance du 7 mai 1921. Présidence de M E. D upont, président. En ouvrant la séance, le président donne lecture d’une lettre de Mme G. Commu- neau, remerciant avec émotion la Cham bre de l’hommage quelle a rendu à son regretté mari. — 11 est procédé, en conformité des prescriptions ministérielles, à l’élection des membres du Conseil supérieur du travail. , , . — M. Soualle rend compte de la der nière réunion du groupement économique régional d’Amiens, au- cours de laquelle de nombreuses questions ont été exami- MM. Pénable, président ; Boudin, vice- président; Dufossé, trésorier; Taboureur, secrétaire ; Potelle, secrétaire-adjoint. Membres : MM. Réty, Faïn, Maumenée, Boulanger, Denier, Boileau, Naquet, Four- nival. Le titre de secrétaire honoraire est décerné à M. Bonamy, en récompense de son dévouement à la cause musicale et en particulier à la Fédération. L’Assemblée émet un vœu tendant à obtenir que des réductions de transport soient accordées aux Sociétés Musicales. En outre la modification suivante a été adoptée : « La cotisation annuelle pour chaque Société adhérente est fixée à 12 francs, payables d’avance, et la cotisation per sonnelle pour la caisse de secours à 0.20 par an et par sociétaire inscrit. » La fête annuelle de la Fédération est fixée au 14 août et aura lieu à Méru. Un certain nombre de Sociétés ont promis de prendre part à cette fête, la première depuis 1914. Des médailles et des diplômes d’aucienneté seront décer nés gratuitement aux ayanls droit, par les soins de la Fédération Des demandes de récompenses seront adressées aux directeurs des Sociétés fédé rées pour être remplies avec prière de les retourner avant le 30 juin, à M. Pénable, président de la Fédération à Méru. Fondation Péru. Nous croyons devoir rappeler que la liste des jeunesfilles pauvres et méritantes, et susceptibles d’êti e mariées, sera dressée incessamment par les Membres de la Commission administrative du Bureau de Bienfaisance conjointement avec les Dames de Charité Après examen de la situation pécu niaire et du mérite de chacune des candi dates, le Bureau choisira celle qui lui paraîtra la plus digne de recevoir la dot, consistant en une somme de 1.000 francs, qui lui sera remise le jour de son mariage, lequel doit avoir lieu dans le délai de trois ans, du jour de la désignation. Nous engageons les pastulantes à se faire inscrire en adressant leur demande à M. le Maire ; les personnes qui auraient des propositions à faire, sont également invitées à signaler les jeunes filles rem plissant les conditions indiquées. + Etablissement d’une ligne électrique à haute tension. Le Maire de la Ville de Senlis, Fait savoir que par arrêté en date du 7 mai 1921, une enquête est ouverte sur la demandeen concession par l’Etat, formulée par la Compagnie électrique du Nord, dont le siège est à Douai, pour l’établissement d’une ligne à haute tension de Duvy à Senlis, ayant pour objet la distribution de l’énergie électrique aux services publics sur les territoires traversés. Le projet, avec les pièces à l’appui, est déposé à la mairie pendant quinze jours à dater du 25 mai, pour que habitants puissent en prendre connaissance et faire toutes déclarations qu’ils jugeront utiles. Un registre est mis à la disposition des habitants jusqu’au 8 juin inclusivement. Senlis, le 20 mai 1921 Le Maire, Louis ESCAVY. Fête de la Première Communion Le dimanche 22 mai, les cloches de notre vieille Cathédrale étaient en fête et faisaient entendre, dès le matin, leurs plus joyeux carillons ; elles nous annon çaient la tête toujours si belle et si tou chante de la première communion so en- nelle dans la paroisse. Un beau soleil d’été a donné encore un plus bel éclat à cette cérémonie annuelle et cette fête de famille obtint dans notre cité son éclat accoutumé. Dès 7 heures, une foule recueillie de parents et d’amis se pressait dans la nef et les bas-côtés de la Cathédrale pour assister à la messe de communion, qui fut célébrée par Mgr Dourlent, au milieu du plus profond recueillement de l’assis tance. Pendant la messe, un groupe de dames et de jeunes filles de la paroisse exécutèrent aux grandes orgues, tenues par M. Tinel père, un beau programme de chants religieux. La grand’messe fut cé lébrée à 10 heures par M. l’abbé Audiffrey

fr. Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1921-1922/bms_js_1921_05_29_MRC.pdf · d’un chien, nous sommes donc des impuissants, des bons

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S B W .J L I» t l ,

Mots d’EcritS i on se distrayait un peu...

Ce n ’est pas parce que les neuf dixièmes des campagnards sont de bons bougres, tranquilles, laborieux, pas bruyants, qu ’ils ne doivent pas se distraire, et que personne n ’ait à songer à leurs plaisirs.

Nous avons la ferme intention de soutenir le contraire ici, souvent et énergiquement. Pour avoir du cœur à l’ouvrage, il faut être gai, et pour être gai il faut savoir s’amuser. La tris­tesse, l’ennui engendrent tous les vices.

Mais, me direz-vous, aux champs on travaille trop, on n ’a pas le temps de rire et de se reposer ; les patrons trouvent toujours trop court le temps d u t r a v a i l . Si je c o n s u l te ceux-il, ils me répètent q u ’on s’amuse déjà avec excès, que le pianola marche tous les soirs chez les m archands de vins, que les gens sont bruyants, se cou­chent tard, et n’arrivent pas assez malin au pansage. Ils me rappellent le bon vieux temps où on se conten­tait de la veillée, de la lecture en com m un autour du feu, la pipe à la bouche, à la lueur des chandelles.

Les uns et les autres ont tort et ont raison. Il faut choisir ses plaisirs, et en user avec mesure. En tout cela, les dirigeants de chaque pays, les autorités du villages ont des devoirs à rem plir : le travail du aol ne doit plus être toute la vie villageoise ; il faut développer le goût des distractions en commun. Les conseils municipaux, l’instituteur et les institutrices, le curé de la paroisse, doivent avoir à cœur de s’occuper des habitants, pe­tits et grands.

Voici les mois des Heurs, les beaux mois aux longs jours ensoleillés, voici la saison des foins qui approche, la Saint-Jean et puis la Fête Natio­nale et la moisson. Allons, Messieurs du Conseil, profitez de la sess ion de m a i p o u r v o u s e n t r e te n i r u n p e u de de ce qu ’on pourrait faire de bien pour vos administrés.

D’abord dans tou tes les com m unes q u i se resp ec ten t, il d ev ra it y avo irune fanfare. Si le village ne contient pas assez d’éléments, il faut mettre à contribution les voisins et en avant le bugle, le baryton, le trombone et la clarinette... A défaut de musique, on peut chanter des chœurs. Le réper­toire des vieilles chansons de France est assez riche. Les instituteurs n ’au­ront pas de peine à y puiser de quoi intéresser les parents en excitant l’émulation des enfants et en se ren­dant eux-mêmes sympathiques à tous. La m usique chorale, si jolie pourtant, est presque inconnue chez nous. Nom d’un chien, nous sommes donc des impuissants, des bons à rien !

Avec la m usique et les chœurs, nous entraînerons la jeunesse aux sports. Allons, au jour de fête locale, que le plus dégourdi aille demander à M. le maire, à son adjoint, à un conseiller influent quelques modestes prix et qu’il organise des épreuves de courses et de sauts en hauteur et en longueur. Qu’il recommence au 14 juillet, et voilà formé le noyau des Hirondelles ou des Colibris de Val- Fleuri ou de S a in t-G e rm a in - le s - Belles... Après, on tirera à la cara­bine, on lancera des poids, on enfour chera les vélos pour aller se mesurer au football avec les jeunes poilus des comm unes d ’alentour.

Eh oui ! à la campagne, il y a place pour le cinéma aussi ; seulement il y a cinéma et cinéma. Il y a du mauvais cinéma et il y en a du bon. Nous en reparlerons.

Si les gens importants du pays sont pas capables de s’intéresser à tout cela, ils ne méritent pas de consi­dération, afïirmons-le très carrément Il ne suffit pas de chercher son propre plaisir. Quand on fait partie de l’élite, on doit s’occuper du bonheur desautres. , ^

J ean BLEDOR.

La politique allemande s’est appliquée depuis 1914 à disloquer le bloc de l’Entente avec autant de persévérance que nous aurions dû nous-même en avoir à disloquer le bloc du Reich ennemi.

L’heure semble venue où cette politi­que a réussi, ayant détaché Lloyo George du concert allié Ne cherchons point par quelles influences financières et anarchi­ques elle a fait céder le Premier anglais.

Aux yeux des Allemands cette scission fait évanouir les deux seules menaces qui pouvaient les mettre à nos genoux : l’occu­pation par nous de la Rhur et l’abandon par eux du district industriel haut-silé- sien.

Ce danger écarté, l’Allemagne entre­voit de bien d’autres résultats.

Sans doute elle ne se sent pas assez forte encore pour refuser tout paiement ; elle sait l’armée française formidable. Après avoir gagné beaucoup de temps elle va donner quelques petits acomptes.

Mais pendant ce temps, sa propagande, qui ne lut jamais plus active, est en train de faire mûrir, à travers le monde et même parmi n o u s , l'idée ae reconstruire elle- même les provinces françaises qu’elle a pillées et dévastées.

L’incapacité qu’a montrée notre admi­nistration à organiser cette tâche avec or­dre et méthode est un auxiliaire incons­cient des projets allemands. Ce n’est pas M. Loueheur qui me üémentira.

Le jour s’approche où les présents d’Ar- taxercès seront acceptés. On nous offrira d’abord des matériaux, les entrepôts alle­mands en regorgent. On verra arriver des trains entiers des 47 millions de sacs de ciment que contrôlait en 1912 le grand syndicat cimentier dont le vieux Thyssen était un des gros participants.

Puis les charpentes et la menuiserie fa­briquées en grande série dans les ateliBrs de la forêt Noire, de la Souabe et de la Franconie ; les fers, les fontes et les aciers de la Rhur ; les céramiques pour l’inté­rieur et l’extérieur des immeubles ; les glaces et les verres à vitre dont Otto Stinues, avant la guerre, se flattait d’inon­der le monde (1).

Viendront ensuite les fournitures d’ap- pareüiage électrique, les canalisations, le matériel de tramways, les ustensiles de ménages, les meubles allemands par mil­liers.

Il faudra bien reconstituer aussi les do­maines ru ra u x ; alors ap p a ra îtra toute la m a c h in e r ie a g r ic o le d e L e ip z ig e t d ’ait- leurs. Les sucreries et les distilleries se­ront rétablies avec des appareils tirés des grandes fabriques de Magdebourg, de Halle-s.-Saale, Breslau, qui n’attendent qu’un signe pour en inonder le sol fran­çais- „ . ,

Tant d’installations faites à la fois de­manderont une armée de techniciens, de monteurs, de maçons, d’ouvriers de di­verses spécialités.

Tout ce monde circulera librement par toutes sortes de moyens de transport. Ils amèneront des camions, des voitures au­tomobiles, des pneumatiques, des acces­soires, sans compter une infinité d’articles qu’on déclarera nécessaires.

Et, une fois rentrés en France, où sera, sur une étendue de plusieurs centaines de kilomètres, le cordon douanier qui empê­chera de vendre de ces marchandises et de les réexpédier dans l’intérieur de notre pays. Il se fera là un incalculable trafic en concurrence avec les producteurs fran-

IM ace «*«TÉhÉPHhNH 4 * % S E N L I S

Les m anvscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus.

7=> J 3 I 2 T .Annonces lég a le s . „ B......Annonces volontaires...........

ON N’AtfCEPTBi PAS D ’iNSERTION AU-DESSO US DB 1 FRANC

D E S I N S E R T I O N !«. la ligne. | R éclam es...................................

•— | F a its d ivers.............................

Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont i’ec’".'aux bureaux du journal.

ne

UNE MENACE NOUVELLE

La Francese laissera-t-elle

coloniser ?Les rêves les plus fous du pan­

germanisme menacent de se réaliser

Çais* . „ ,Suivons les opérations. Ces hommes quivont venir ont une expérience consomméede l’aménagement des villes, des usines,des cités ouvrières. Les villes allemandesont tant grandi depuis un quart de siècle 1J’ai vu entre 1895 et 1913, Leipzig passerde200 .000 à 600.000 habitants ; la plupartdes cités westphaliennes de 100.000 à300.000 âmes étaient de simples villages il jy a trente ans: Il faut avoir vu construire id’une seule pièce la cité ouvrière de 25.000 1habitants élevée depuis 1918 autour de la jfabrique de nitrate synthétique de Leuria, 1près Mersebourg pour savoir comment les ?entrepreneurs allemands s’organisent pour jédifier une vi le.

Et quand ils auront ainsi travaillé dans une dizaine de nos plus beaux départe­ments, complètement renouvelés et agen ; cés avec du matériel et des procédés à ; eux, l’ensemble constituera le plus gigan- « tesque étalage, la plus belle exposition, la plus irrésistible réclame pour l’industrie f allemande que le monde ait jamais vus. En > nous le donnant comme rançon de leurs barbaries, les Allemands auront fait une affaire dont tout le bénéfice sera pour eux.

Enfin, quand l’œuvre sera terminée, qui pourrait dire qu’alors ils s en iront? Com­bien d’entre eux auront pris racine sur notre sol, élevé des immeubles, construit

s ateliers, acheté des terres pour eux- mêmes?

Ce serait bien mal connaître les Alle­mands que de supposer qu’ils ne regarde­ront pas nos belles provinces du Nord-Est comme un merveilleux pays de colonisa- tio i.

R appelons-nous seu lem ent qu ’en 1920 il y a eu dans ce tte A llem agne vaincue et soi-disant si misérable, 1,200,000 nais­sances de pics que de décès.

Telle est la perspective. Elle n’est pas rassurante, mais je vois les Anglais aussi menacés que nous.

M. Lloyd George pourra courir, s’il veut, en face de l’effrayante productivité alle­mande, maintenir la puissance de l’indus­trie et du commerce bntaniques.

V ictor CAMBON.

D É P R R J E P N TM Général 4e l'Oise

Séance du 4 m ai 1921La séance est ouverte à 9 heures du

matin, sous la présidence de M. Noël.La reconstitution des voies ferrées.M. le docteur Branthomme présente un

rapport sur la situation au 1er février 1921 de la reconstitution des voies ferrées d’in­térêt local.

Chemins vicinaux.M. le docteur Branthomme présente ut

rapport tendant à l’achèvement du chemir, n° 5, commune de La Rue-Saint Pierre.

Un autre rapport de M. le docteur Bran­thomme est relatif aux contingents pour des chemins vicinaux.

C a n a l d u N o rd .M. le docteur Branthomme communique

un rapport sur l’état actuel des études et des travaux en vue de l’établissement du canal du Nord sur Paris.

M. le docteur Branthomme fait égale­ment connaître l’état de la question du canal Paris-Dieppe,

Le P ont d'Ourscamps.M. le comte de l’Aigle dépose un vœu

tendant à la reconstruction du pont du chemin de fer près de la gare d’Ours- camps.

Sur le rapport de M. le docteur Bran­thomme, le conseil général s’associe à ce vœu et demande à M. le Préfet d’interve­nir auprès du Ministre des Régions Libé­rées pour obtenir son concours.

Réseau départem ental d'autobus.En septembre, le Conseil général avait

décidé, en principe, l’établissement d’un service d’autobus entre Méru, Valdam- pierre et Beauvais, et entre Beauvais- Breteuil et Bonneuil. La réa’isation de ce projet ne paraissant pas possible à l’heure actuelle, le rapporteur, M. de Saint Fus- cieo propose de surseoir à toute décision.

M. te docteur D elp ierre réclam e en fa­veur des rég ions déshéritées au po in t devu© d e s m oy ens d e co m m u n ica t io n e t p r -

teste contre ces renvois continuels.M. le Préfet reconnaît que le service

d’autobus est indispensable mais actuelle­ment sa réalisation paraît impossible. Il est préférable de poursuivre l’étude de la question.

M. Delpierre insiste pour que cette affaire ne soit pas abandonnée. La Com­mission départementale pourrait être chargée de rechercher un projet viable et s’efforcer de reconstituer d’abord les lignes qui ont déjà fonctionnées.

Renvoi est fait à la Commission dépar­tementale.

Les cantonniers.M le docteur Gruard fait voter un cré­

dit supplémentaire de 3.000 francs pour bonifications des retraites des canv*"-niers. , . .

M. Delpierre demande si les primes votées en faveur des cantonniers leur ontété versées. . . .

M le docteur Gruard présente un rap­port relatif à la révision de l’échelle des salaires des cantonniers. Ce rapport est

adM l Cruard demande un supplément de crédit de 4.000 francs pour frais de tour­nées des agents du service vicinal, en rai­son de la modification de ces tournées.

MM. P en n e lie r et Delpierre constatent, que la suppression de l’ingénieur de Clermont n’a apporté aucune économie

| réelle puisque les frais de tournées j augmentent.i M. Cruard repond que cette suppres- ! sion a permis de réaliser une économie de

40.000 francs, alors que le crédit supplé­mentaire demandé n’est que de 4.000 fr. Reste donc une économie réelle de 36 000 francs. I

Les conclusions du rapport sont adop- 1 tëes.

Le curage de la Brèche.Une longue discussion à laquelle

* prennent part MM. Cruard, Stern, le Pré- ' tbt, Delpierre, Picot, Uhry, Doffoy, Noël,

Vasselle et Guesnet, s’engage au sujet du curage et du faucardement de la Brèche et du Thérain.

Les tarifs de chemins de fer.Le Conseil donne avis favorable à un

vœu de M M . Branthomme et Vassel de­mandant la diminution du tarif des che­mins de fer.

La voie de 60.

réalisée sur l’usure des routes. C’est ce que l’enquête en cours nous fera con­naître.

M. le Préfet rend hommage à l’autorité et à la prudence avec lesquelles M. Four- nier Sarlovèze a exposé cette question des plus graves. Le sous-secrétaire d’Etat viendra lui-même faire une enquête com- lète dans l’Oise. La voie de 60 sera con e à un concessionnaire, ce qui est de

nature à diminuer les appréhensions du Conseil au sujet du gaspillage.

M. Fournier Sarlovèze dit que la voie de 60 est un outil qui va servir mais qui ne sert pas encore. On ne peut donc juger sa valeur. Les critiques viennent de ce que l’on a vu un peisonnel nombreux, peu occupé pour le moment. Elles viennent aussi de ce que l’on a occupé des terrains sans le consentement des propriétaires. Il y a heu d’attirer l’attention de l’adminis­tration sur ces faits. Il ne faudrait pas qu’à la prochaine session du Conseil géné­ral on puisse se trouver en présence des mêmes plaintes.

M. le Préfet dit qu’il peut y avoir eu queJques malentendus. Il a. demandé que

les propriétaires qui auraient été victimes se fassen t co n n a ître avant le 1er juillet. I l espère ainsi régler rapide­ment toutes les questions de détail avec les propriétaires. En ce qui concerne le personnel, les critiques seront soumises aux enquêteurs.

M. Langlois fait observer que les popu­lations agricoles se sont émues du peu de travail effectué à la voie de 60. Il faut hâter la remise du service à un conces­sionnaire; ce sera le meilleur moyen de mettre fin aux abus.

Le vœu est adopté.Le transport des engrais

Sur le rapport de M. Stern le Conseil adopte divers vœux relatifs à des créations de trains, à des modifications d’imraires et à un vœu de M. Maurice Langlois deman­dant la réduction du prix de transport pour les engrais.

L'em pierrem ent des routes Sur le rapport de M. Yasselle on adopte

un vœu de M. le Dr Branthomme relatif à 'amélioration de l’empierrement des

routes.U n vœu

d u C onseil m u n ic ip a l de C o m p iè g n eR u - la r u n n o r t d « M . D é c h a m p s , lô

Conseil adopte un vœu du Conseil muni­cipal de Compiègne demandant l’élargis­sement du passage à niveau du chemin de G. C. n° 66.

On adopte des vœux des conseils muni­cipaux de Rivecourt et de Ja u x tendant au rétablissement de l’arrêt des trains dans ces communes.

Pour les fa m illes nombreusesM. le Dr Branthomme reprend le vœu

qu’il avait déposé le 4 mai 1920 et qui n’a pas encore obtenu satisfaction, tendant à faire bénéficier les familles nombreuses de certaines réductions en tarifs de trans­port sur les lignes d’intérêt local du dé­partement.

Ce vœu est adopté.Taxe sur les automobiles

On adopte un vœu de M. le Dr Bran­thomme tendanl à obtenir la dispense de la taxe de luxe pour les acquéreurs d’auto­mobiles imposées à demi-taxe.

nées, notamment celles : des coupures, de l’Office national des routes, de la distribu­tion postale du dimanche, de la Chambre de commerce internationale, du projet de rattachement au ministère des affaires étrangères des services du commerce extérieur, de la répression de la spécula­tion illicite, etc.

— M. Loisel rend compte de la réunion tenue le 28 avril, à Lille, par l'Office des transports du Nord où furent traitées, entre autres : la question des embranche­ments particuliers et celle des raccorde­ments aux voies d’eau, la révision des tarifs, la création d’un service de détaxe.

M. Emile Dupont donne lecture d’un rapport motivé par l’enquête que vient d’ouvrir le bureau international du tra ­vail sur la production industrielle, et il conclut à l’inutilité, voire au danger de répondre au questionnaire soumis aux Chambres et groupements économiques. Conclusions adoptées.

M. Lefèvre-Albaret donne lecture, sur la crise économique dans ses rela­tions avec l’invasion du matériel agri­cole allemand, d’un rapport* où il expose les plaintes et les desiderata des cons­tructeurs français Conclusions adoptées.

— Après un résumé, fait par M. Soualle, de l’asseinbj.ée générale que tint le 10 avril, à Creil, "la « Fédération des groupes commerciaux et industriels de l’Oise », la Chambre approuve et adopte les vœux et résolutions qui y furent émis.

— Èlle adhère également à un vœu de M. Battellier, demandant, au nom des boulangers de l’Oise, le rétablissement de la liberté du travail de nuit.

— M. Loisel rend compte de la der­nière conférence d’arrondissement des chemins de fer de l’Etat (Paris-Saint- Lazare) qui, en dehors des questions lo­cales, a échangé des vues sur le déclasse­ment des voyageurs aux fins d’établisse­ment d’une procédure constante.

— Divers vœux sont transmis à la Com­pagnie du Nord, dont un communiqué par M. Batellier et tendanl à des améliorations d'horaires sur la ligne Creil-Persan-Beau- mont.

— On vote plusieurs subventions, allo­cations et prix en faveur d’œuvres inté­ressantes.

— M. P. Alavoine est désigné comme délégué de la Chambre au conseil d’ad­m in istra tion de l’Office d épartem en ta l d’hygiène sociale et de p réserva tion anti-

b e r c u le u s e d e l ’O ise .— Q uelques a tia ires s o n t r e n v o y é e s &

des rapporteurs pour étude et rapport, et il est pris acte de diverses communications officielles et autres.

La séance est levée à midi.Le Secrétaire,

L. SOUALLE.

Jravers Set?h'S Souscription

p o u r l ’é r e c t io n d ’un M onum ent e n l’h o n n eu r d e s

E n fa n ts d e S e n lis m o rts p o u r la F r a n c e .

29• Liste Total des listes précédentes

Mme la Colonel de Brauer. . . 2« versement par l’Union Natio­

nale des Combattants (Sec­tion de Senlis)......................

M. Godefroy.............................

26.337 4050 »

10010

T o ta l ...................... 26.497 40

**¥Le Comité du Monument de Senlis

remercie très sincèrement M. Gazeau d’avoir eu la bonne pensée d’organiser une quête jeudi d e rn ie r à la so irée th é â ­trale qui à produit uqe somme de cent francs.

Le Comité remercie également notre compatriote Mme de Brauer, pour sa généreuse souscription au Monument his­torique de Senlis.

Monument aux MortsListe de souscriptions hors Senlis

(15e Liste)

Total de la lis te précédente . Mme W elscli, Chantilly . . . . La Séfia, (Constantine). . . . .Ville d’E lb e u f .................................Som onsen, M elbou rne .................Consulat d 'A lexandrie (Egypte).H uet, N o u m é a ........................ .V ille Les R irka , (Constantine) . Ville de Bizot, » »V ille de Rouffach » »V ille de R roub , » »Lycée Charlem agne. P aris . . . M arotel et Salleron, F o rt-d e-

54.528.15 100 100 5049

72720 25 25 15

10050

T .-J . W im b le .S y d n e y ( A u s t r a l ie )A m b a ssa d e d u J a p o n ...................L a c o m b e , L é o g a n e (iia ix i) . . .Docteur D ufourm entel, P a ris . .

50 » 100 » 50 »

112.50 300 »4.00 »

100 »

Total. . . 56.701.65(A suivre.)

Société de reconstitution agricole de l’Oise

MM. les fournisseurs sont avisés par la présente que les factures de livraison faites à des cultivateurs sinistrés sur auto­risations de la Société de reconstitution agricole, non parvenues au siège de la Société, 4 rue Jules-Ferry à Beauvais, le 10 Ju in 1921, seront considérées comme ayant été réglées par les intéressés et ne

ourront plus être acceptées en compta- ilité après cette date.

Les indications de direction MM. Desgroux, Picot, Martin et de

Les esprits clairvoyants se rendent compte aujourd’hui de ce qui va se passer entre la France et l’Allemagne. Et comme à l'Eclair oa l'a déjà compris, je me fais un devoir de le préciser ici et d’en tirer les conséquences.

(1) O. Stinnes avait jeté en 1913, à Reisholtz, près de Duisbourg, sur le Rhin, les fonde­ments d’une usine gigantesque de verreries et de glaceries, avec fabrication de toutes les matières premières qui y concourent, La guerre en a interrompu les travaux.

j MM. Martin, Langlois, Fournier Sarlo- ; vèze, Boulanger, de l’Aigle et Vasseux\ déposent un vœu demandant que l’enquête• ordonnée au sujet de la vote de 60 soit î poursuivie et que le Conseil général soit : saisi des résultats de cette enquête, j M. Fournier Sarlovèze rappelle que, sur : la demande qu’il en a faite au ministre, on

procède en ce moment à une enquête sur la voie de 60. On ne peut se prononcer

? actuellement sur la question de la voie de 60, qui a donné lieu à bien des critiques, mais qui peut aussi avoir ses avantages.

\ M . Boulanger dit qu’il faudrait savoir quel est le bénéfice ou le déficit.

M . Fournier Sarlovèze tr a i te d’une façon complète la question de la voie de 6u. Il reconnaît qu’en ce moment l’exploita­tion est déficitaire, mais i. est possible que ce déficit se change en bénéfice dans tes années à venir, par suite de la diminution des frais de transport et de l’économie

l’Aigle demandent que les plaques posées pendant la guerre pour indiquer les direc­tions soient maintenues et repeintes.

M. le comte de l’Aigle dit que l’Automo­bile Club de l’Oise serait tout disposé à assurer ce travail d'entretien des plaques si l’on voulait lui accorder une subvention, 1.000 fr. par exemple.

M. le préfet estime que la solution pro­posée par M. le comte de l’Aigle est des plus intéressante.

C’est également l’avis de M. Noël qui de­mande que le vote de la subvention soit soum is au Conseil à sa session de sep­tembre.le s chemins endom magés p a r la guerre

Sur le rapport de M. le Dr Branthomme, le Conseil général adopte un vœu de MM. Turck, de l’Aigle et Boulanger de­mandant l’envci rapide des matériaux né­cessaires à la remise en état des chemins vicinaux endommagés par la guerre.

Assistance M . le Dr Magnier présente différents rap-

! ports sur les questions d'assistam-e, allai­tement maternel, primesàla naissance, etc.

MM. Pennelier, de Foy et de La Poma- rède sont désignés pour faire partie du Conseil d’administration de l’office dépar­tementale d’hygiène sociale.

(A suivre).

Pédération des Sociétés Musicales de l’Oise

A Creil a eu lieu l’Assemblée générale de la Fédération des Sociétés Musicales de l’Oise sous la présidence de M. Péna- ble, de l’Opéra.

Un certain nombre de Sociétés avaient à nouveau envoyé leur adhésion et plu­sieurs se sont fait représenter à cette Assemblée.

La séance est ouverte à 2 heures.Le compte rendu moral de la Fédéra

tion est exposé, puis le trésorier donne connaissance de la situation financière au 2 août 1914.

L’Assemblée procède ensuite au renou­vellement du Comité. Les Membres sor­tants sont réélus à l’unanimité. Six nou­veaux Membres sont nommés en rempla­cement de Membres décédés ou démis­sionnaires.

Le Comité est ainsi constitué :

Chambre de Commercede Beauvais et de l’Oise.

Compte rendu sommaire de la séance du 7 m ai 1921.

Présidence de M E. Dupont, président.En ouvrant la séance, le président donne

lecture d’une lettre de Mme G . Commu- neau, remerciant avec émotion la Cham­bre de l’hommage quelle a rendu à son regretté mari.

— 11 est procédé, en conformité des prescriptions ministérielles, à l’élection des membres du Conseil supérieur du travail. , , .

— M. Soualle rend compte de la der­nière réunion du groupement économique régional d’Amiens, au- cours de laquelle de nombreuses questions ont été exami-

MM. Pénable, président ; Boudin, vice- président; Dufossé, trésorier; Taboureur, secrétaire ; Potelle, secrétaire-adjoint.

Membres : MM. Réty, Faïn, Maumenée, Boulanger, Denier, Boileau, Naquet, Four- nival.

Le titre de secrétaire honoraire est décerné à M. Bonamy, en récompense de son dévouement à la cause musicale et en particulier à la Fédération.

L’Assemblée émet un vœu tendant à obtenir que des réductions de transport soient accordées aux Sociétés Musicales.

En outre la modification suivante a été adoptée :

« La cotisation annuelle pour chaque Société adhérente est fixée à 12 francs, payables d’avance, et la cotisation per­sonnelle pour la caisse de secours à 0.20 par an et par sociétaire inscrit. »

La fête annuelle de la Fédération est fixée au 14 août et aura lieu à Méru.

Un certain nombre de Sociétés ont promis de prendre part à cette fête, la première depuis 1914. Des médailles et des diplômes d’aucienneté seront décer­nés gratuitement aux ayanls droit, par les soins de la Fédération

Des demandes de récompenses seront adressées aux directeurs des Sociétés fédé­rées pour être remplies avec prière de les retourner avant le 30 juin, à M. Pénable, président de la Fédération à Méru.

F o n d a tio n P é r u .Nous croyons devoir rappeler que la

liste des jeunesfilles pauvres et méritantes, et susceptibles d’êti e mariées, sera dressée incessamment par les Membres de la Commission administrative du Bureau de Bienfaisance conjointement avec les Dames de Charité

Après examen de la situation pécu­niaire et du mérite de chacune des candi­dates, le Bureau choisira celle qui lui paraîtra la plus digne de recevoir la dot, consistant en une somme de 1.000 francs, qui lui sera remise le jour de son mariage, lequel doit avoir lieu dans le délai de trois ans, du jour de la désignation.

Nous engageons les pastulantes à se faire inscrire en adressant leur demande à M. le Maire ; les personnes qui auraient des propositions à faire, sont également invitées à signaler les jeunes filles rem­plissant les conditions indiquées.

+

Etablissementd’u n e l ig n e é le c tr iq u e

à h a u te te n s io n .Le Maire de la Ville de Senlis,Fait savoir que par arrêté en date du

7 mai 1921, une enquête est ouverte sur la demandeen concession par l’Etat, formulée par la Compagnie électrique du Nord, dont le siège est à Douai, pour l’établissement d’une ligne à haute tension de Duvy à Senlis, ayant pour objet la distribution de l’énergie électrique aux services publics sur les territoires traversés.

Le projet, avec les pièces à l’appui, est déposé à la mairie pendant quinze jours à dater du 25 mai, pour que habitants puissent en prendre connaissance et faire toutes déclarations qu’ils jugeront utiles.

Un registre est mis à la disposition des habitants jusqu’au 8 juin inclusivement.

Senlis, le 20 mai 1921Le Maire,

Louis ESCAVY.

F ê te d e la P r e m iè r e C om m u n ionLe dimanche 22 mai, les cloches de

notre vieille Cathédrale étaient en fête et faisaient entendre, dès le matin, leurs plus joyeux carillons ; elles nous annon­çaient la tête toujours si belle et si tou­chante de la première communion so en- nelle dans la paroisse. Un beau soleil d’été a donné encore un plus bel éclat à cette cérémonie annuelle et cette fête de famille obtint dans notre cité son éclat accoutumé.

Dès 7 heures, une foule recueillie de parents et d’amis se pressait dans la nef et les bas-côtés de la Cathédrale pour assister à la messe de communion, qui fut célébrée par Mgr Dourlent, au milieu du plus profond recueillement de l’assis­tance. Pendant la messe, un groupe de dames et de jeunes filles de la paroisse exécutèrent aux grandes orgues, tenues par M. Tinel père, un beau programme de chants religieux. La grand’messe fut cé­lébrée à 10 heures par M. l’abbé Audiffrey

Ï M C W fU tl f tR T>8 L ’O ïS fl—rpy-r.- ■ « - * ; - f-yffinHBI

en présence d’une grande affluence.Aux vêpres oh an tées à 3 heures, prési-

dées par Mgr D ou r ie n t, 'l’assistance était encore plus nombreuse ; elle fut vive­ment impressionnée par la chaude parole de M. l’abbé Néerman, missionnaire diooé sain, dont la paroisse a conservé un e x ce llen t souvenir lors de son passage a la mission. Le prédicateur rappela aux jeunes enfants de la première communion leurs devoirs vis-à-vis de l’Eglise et ie pacte qui les engageait à iui rester fidèles. Après la procession aux chants des canti­ques, qui eu lieu aux fonts baptismaux par tous les enfants, où ils renouvelèrent les promesses de leurs baptêmes, après l’acte de consécration à la vierge, un salut solennel clôtura celle belle journée, dont >arents et enfants garderont un inoublia- ile souvenir.

fi

M. André l’avisant,” présideLe dimanche 5 juin, M. André Faisant,

sous-secrétaire d’Ètat, présidera le matin à Ermenonville, l’api ès midi à Nogent- sur-Oise, 1 inauguration de Monuments aux Morts.

Demain, il présidera l’inauguration d’un Monument élevé aux Enfants d’Apremont Morts pour la France, et remettra le dra peau à la Sectiou de l’Union Nationale des Combattants, qui a pour Président notre ami Désiré Bouteille, député.

P r o c e s s i o n d e l à F ê t e - D ie uLa première procession de la Fête Dieu

aura lieu demain dimanche. Le cortège partira de la cathédrale à 4 heures, et parcourera les rues du ChancelierGuérin, Bellon, Rougemaille. Place de la Halle, rue de l’Apport-au Pain, place Henri-IY, rue aux Fromages, place Lavarande, rue du Puits-Tiphaine, place Saint-Maurice, rue du Chat-Harêt, rue de Yillevert, place du Parvis-Nôtre-Dame.

S

Une belle réunion de l’Union Nationale des Combattants

L’U. N C. a donné le jeudi 19 mai, au ■j'heatro Municipal, une très hetle r é u n io n .

Au com m encem ent, le dévoué président de la Section, M. Gazeau., a prononcé une courte allocution, faisant connaître no tamment que le nombre à ce jour des Membres aciifs est de 400 et des Membres honoraires de 120 Après avoir rappelé ce que veulent les Anciens Combattants, M le Président a remercié M le Colorie André, qui devait parler de l’Allemagne les deux conférenciers, délégués par la Société des Fam illes nombreuses, M Dufresne, inspecteur primaire à Cler- mont, et M. l’abbé Dieux, membre acti de l’U N. C , qui apportaient l’appui de leur éloquente parole ; M. Léo a Fau- tra t, président de l’OEuvre des Familles nombreuses de Senlis, M. Galiohpn, délé­gué de propagande de celle Société pour “arrondissement de Senlis, M. Lepape, représentant La Ligue pour la Vie qui avaient bien voulu accepter l’invitation familiale de t’U, N, C., Madame Persé­guers, Mlle Tinel, épouse et, sœur d’an­ciens combattants, M. Verdeau, membre honoraire de la Société, MM. Jacques et Paul Tinel, M. Leblou, M. Girbal, du Théâtre des Capucines, tous les quatre membres actifs de l’U. N. C., qui avaient bien voulu mettre leur talent à la disposi­tion de la Section pour donner à la soirée la Bote artistique et gaie, permettant de joindre ainsi l’utile à l’agréable. Enfin. M. Gazeau a tenu à remercier également les Membres honoraires, parmi lesquels M. le Sous-Préfet et M. le Maire q i assis­taient à la réunion, les Membres actifs et leurs familles, qui étaient venus apporter un encourageaient à la Section pour mener à bien i’OEuvre désintéressée que

oursuit sans di. tinction d’opinions, ni e partis, l’Union Nationale des Combat­

tants.La conférence du Colonel André

M. le Lieutenant-Colonel André, du h' Régiments de Chasseurs, dans une magni­fique et très intéressante conférence, a montré l’Allemagne au début de 1921.

Pour celà, il remonta à l’époque de l’armistice, et parla de la célèbre entrevue entre le Maréchal Fooh et les plécipoten- taires allemands à Jt i bondes dont beau­coup d’assistants ne connaissaient pas les détails.

Qui a voulu la guerre, dit-il. Le Kaiser et derrière lui toute la nation allemande. La preuve ? elle résulté dans une lettre écrite par Guillaume II à son complice l’empereur François-Joseph d’Autriche et dont le conférencier donne lecture. L’AI lemagne a été vaincue ! ses chefs mili­taires et politiques l’ont avoué. Et cepen dant, ils rie veulent pas aujourd’hui exé­c u te r te t r a i t é de p a ix q u i a p r o c la m é leur défaite.

Du plus grand au petit fonctionnaire, du plus riche au plus pauvre, de l’industriel au plus petit paysan, mus, civils et mili­taires sont d’accord pour ne pas exécuter ce traité. Il serait drôle tout de même que ce soit le vainqueur qui soit obligé Me subir le rôle de vaincu. Le Boche a com­mis des crimes et causé des ruines immen­ses, Qu’a-t-il payé jusqu’ici ? Rien ou presque rien et même sur certains chapi­tres, la France a dû consentir des avan­ces, Nous avons dû occuper des villes allemandes à titre de garantie de notre créance. Le désarmement prévu au traité de paix a-t-il été exécuté par les vaincus ? L’armée allemande régulière est réduite à 100.000 hommes depuis janvier dernier, mais à côté, il y a des associations de forme politique qui, en réalité, sont mili­taires et groupent à l’heure actuelle sous diverses appellations deux à trois millions d’adhérents, qui ont. à leur disposition armes de toutes sortes, fusils, mitrailleu­ses, canons, etc. La police est faite chez les Allemands par 150.000 policiers» offi­ciers, abus-officiers et soldats ayant fait la guerre et qui, si l'Allemagne venait à remobiliser, formeraient des cadres pour l’armée.

La Commission Interalliée Nollet s’occu­pe avec beaucoup d’activité de cette situa­tion , elle en trep ren d p arto u t des rec h e r­ches afin de découvrir les endroits où sont cachés tes fusils, mitrailleuses, etc. ; jusqu’alors elle est parvenue à détruire25.000 canons. Est-ce à dire qu’il n’y en a plus ? Les fouilles continuent. Récem­ment, en Prusse orientale, elle a décou­vert 60.000 fusils, des milliers de mitrail­leuses et 809 canons. Est-ce que nous ne-us trouvons dans ces conditions devant des adversaires loyaux qui s'étaient enga­gés par le traité de paix à désarmer. Est- ce que jamais la France a laissé ainsi pro­tester sa signature ? Est-ce quedans notre vieille histoire, les Français ont commis la barbarie de mettre des femmes et des enfants deva t les troupes ? Est-ce que c était faire la guerre, nue d'incendier S jsu matiquement nos villes, nos campa­

gnes, et de déporter les vieillards et les jeunes filles ?' Ces actes de cruauté, indignes d’une nation civilisée, appellent des sanctions, et ces sanctions nous les trouvons dans le traité de paix. Libres à nos amis Anglais et Américains éloignés de l’Allemagne de ne pas avoir les mêmes idées que nous sur la manière d’obliger l’Allemagne à faire honneur à sa signature !

Ce que nous voulons et avons le droit d’exiger, continue le distingué conféren­cier, c’est qu’on emploie les sanctions nécessaires pour que l’on ne revoit plus la guerre L’Allemagne doit déposer les armes, c’est une des conditions du traité qu’elle a signé. Devant sa mauvaise foi évidente et pour la contraindre à l’exécu­tion de ses engagements,, ou a dû com mencer à prendre certaines mesures et notamment rappeler la classe 1919, car un jour ou l’autre, s’il le faut, nous serons dans la nécessité d 'occuper la R h u r. La Rhur, c’est une rivière, un affiuent de la rive droite du Rhin, rien en France n’est comparable à la Rhur. Son territoire occupe une superficie de 5.000 kilomètres carrés — les 3/4 du département de l’Oise — mais sur celte superficie y vivent 4 millions d’individus. A perte de vue se profilent d’innombrables cheminées, d’in­nombrables usines, fabriques, hauts four­neaux, etc... 11 y a peu d’agriculture et les habitants doivent faire venir beaucoup du dehors pour leurs besoins.

Le jour, le pays est complètement noir, la nuit il est illuminé par les feux de ses grandes cheminées industrielles. Il y a aussi dans la Rhur, la houille, l’exlraction s’élève à cent millions de tonnes par an, soit deux fois et demis la production totale de la France, la valeur de la houille était de 15 marks eu 1913, aujourd’hui elle vaut 220 marks. La Rhur n’est pas seulement la grande mine charbonnière, elle est aussi la citadelle de l’acier, c’est là qu’existe la fameuse usine Krupp. Fon­dée en 1835, cette maison avait alors 10 ouvriers, en 1845 elle en a 100, en 1858 elle en a 1.000, en 1870, 10.000, en 1898 40 000 et en 1919, 150 000. Mais il n’y a pas qu’à Essen qu’il existe de grandes usines, il y en a un peu partout chez nos voisins, c’est _tj.es fabriques de couleurs d’an iline , de lame, colon, soie, velours, tabac, pap ier, cu irs , cou tellerie , e tc ...

Mais toutes ces industries de la Rhur nécessitent, on le comprend, pour arriver à leur débouché, des moyens ue transport parfaitement organisés et c’est ainsi qu’on peut voir dans la Rhur des voies ferrées de 4 à 5 étages !

La Rhur, ne l’oublions pas, est une for midable artère commerciale et la produc tion de la houille est extrêmement impor­tante, puisque 21.000 wagons sont expé diés chaque .jour. Comme on le voit, nous avons sons la main un gage très précieux et l’on ne comprendrait pas que la France, en cas de refus par les Allemands défaire honneur à leur signature, ne profite pas de cette situation, car, il ne faut pas oublier que l’Allemagne a détruit nos riches mines de charbon du Nord, Lens, Anziu, etc., et qu’elle, elle a ses usines très prospères. Les sociétés industrielles viennent de distribuer des dividendes très élevés, ne gardant presque rien dans leur caisse de façon à pouvoir dire à la France : « Nous regrettons, il est impos­sible de payer les échéances prévues, nous sommes à la veille de la faillite, vous le voyez bien. » De même, les compagnies de chemin de fer transportent à perte et fout le même raisonnement. L'Allemagne nous dit : « Vous êtes la rgem en t payé, v o u s n o u s av ez c o n f is q u é l 'A ls a c e e t laLorraine.» Grave erreur, car nous n’avons fait que reprendre notre bien, et celà au prix de notre sang et par le traité de Ver saitles.

Mais il nous faut encore autre chose, car il serait cruel de voir le vainqueur tomber dans la misère pendant que le vaincu vit largement. Si 1870 nous fait souvenir des capitulations de Metz, Sedan et Paris, le sacre de l’empereur d’Allema­gne à Versailles, n’oublions pas d’ensei­gner à nos enfants, les enfants des vain queurs — que la Marne, Verdun, la Champagne, la Somme, ont grâce à l’hé­roïsme de nos poilus, au génie de leurs chefs, effacé tous ces tristes revers.

Souhaitons une grande France libre, heureuse et prospère dans sa victoire. Sachons vouloir que personne ne vienne lui couper les ailes et que nos fils n’oublient jamais que la race française est d’un bon sang vermeil qui ue craint pas, quand il s’agit de sauver la France, de s’étaler au soleil sur les champs de bataille. Les Allemands en savent quelque chose.

Cette intéressame conférence fut unani­mement couverte d’applaudissements.

Conférence deM. l’Inspecteur prim aire DufresneM. l’In sp ec teu r entretient l’assistance

des vieux droits des pères de famille au sujet de l’éducation de leurs enfants. Depuis la gueire, on a créé, à juste titre, des œuvres diverses dans le but de s’occu­per des orphelins dont le père est disparu pendant la grande tourmente, mais à côté de celà, il est une question vi.ale qui mérite plus que jamais l’attention qes pères de famille : c’est la question de l’école. Il ne faut pas qu’après l’épreuve que nous venons de subir, il existe deux catégories de français, il faut recon­naître à nos concitoyens le droit de faire élever leurs enfants dans les écoles, pen­sions ou collèges qu’ils jugent à leur convenance et qui répondent le mieux à leurs opinions philosophiques. Il semble que depuis la guerre le droit du père de famille de vouloir modeler son enfant à son image, est un droit sa né

Et après avoir fait l’éloge de l’éduca­teur, M Dufresne s’adresse aux parents et leur demande de ne pas seulement mettre au monde, éœver, entretenir leurs enfants, mais aussi de leur faire donner une instruction solide et de collaborer par plusieurs moyens à l’œuvre de l’école. Tout d’abord donner au domicile paternel toujours le bon exemple, de manière à ne amais froisser l’âme de ta jeunesse, ne amais détruire l’autorité du maître ou de

la maîtresse sur l’enfant, au contraires 'e n tre te n ir avec ces é d u c a te u r s de ta m arche et des progrès des enfants, assis­ter aux réunions trimestrielles ou semes­trielles, examiuer les carnets de la semai­ne, etc...

Eu terminant, M. l’Inspecteur, après avoir remercié très aimablement M. Ga­zeau de t’avoir convié à parler dans cette réunion, a < émandé de oollabo-’er dans la concorde et dans l’union à l’œuvre si importante de l'ecOie.

Le sympathique conférencier a été très applaudi par l’assistance.

Confèrence de M. l'abbé D ieuxM. l’abbé Dieux, tout en signalant les

avantages d’une réunion consacrée i la question si angoissante de la famille nom­breuse, a exposé le problème surtout sous

eon aspeot militaire et de défense natio­nale.

Noue regi*ettons que le défa> t de place ne puiBse nous permettre d’analyser plU8 longuement que nous allons le faire, la conférence de M- Dieux, bien connu dans notre ville.

Parlant après M. le Colonel André et M l’Inspecteur primaire, M l’abbé Dieux, ancien combattant, dit qu’il a encore la même impression d’union alors qu’au front, militaire, instituteur et prêtre com battaient ensemble pour le mémo idéal et pour la même sauvegarde, aujourd'hui fis se rencontrent pour faire face à un autre danger, et pour livrer une autre bataille : Pour la Vie, tel est le titre de la très intéressante conférenoe que pendant vingt minutes l’ancien combattant va expliquer avec tant de sentiment. Cette ligue, c’est une assemblée de Français qui considè­rent qu’il ne servirait à rien que laPrait**; ait été v ic to rieuse , si avant une cinquan­taine d’années, elle venait presque à disparaître par suite de la diminution effrayante de sa natalité, diminution due à des causes législatives, économiques et morales. En excellents termes, il montre l’intérêt que tous les Français doivent attacher à cette question, puis il établit au moyen de balistiques très documentées, le bilan douloureux de la dépopulation ; il en fait ressortir avec une grande force de logique, les conséquences funestes pour le pays et notamment au point de vue de U défense nationale.

Pour arriver au but que s’est créé la Ligue Pour la Vie pour le relèvement de la natalité française et la défense des familles nombreuses, cette œuvre de for­mation de l'opinion et d’éducation des volontés et des intelligences, ne néglige aucun effort pour faire mieux connaître les devoirs que le souci de la perpétuité de la race impose aux citoyens. Cette œuvre réclame également pour y remédier à cette cause d’affaissemont de la natalité, le vote familial, des mesures d’hygiène, la production de la race, l’encouragement à la maternité, l’allocation de naissances, les assurances sociales, l’admission dans les fonetious publiques, l’augmentation des traitements pour les fonctionnaires mariés et ayant des charges, le logement des familles nombreuses, la réduction des im pôts, etc , tou tes ces m esures relevant de la législation, la sympathie et l’amélio ration du traitement des employés ouvriers mariés et pères de familles dans les administrations, usines et professions libérales, etc Le conférencier a terminé en demandant à tous de coopérer dans la mesure du possible à cette belle œuvre Pour la Vie et de la poursuivre avec une persévérance inlassable et une grande ténacité pour le plus grand bien de France.

M. l’abbé Dieux a été unanimement applaudi et ce fut justice.

Au cours de la soirée, un excellent orchestre composé de Mme Perséguers Mlle Tinel, MM Verdeau, Leblon Tinel, artistes distingués et bien connus ont interprété un très beau programme musical qui, écoulé dans le plus religieux silence, a obtenu de longs et chaleureux bravos.

Pour clôturer cette réunion, M. Girbal du Théâtre des Capucines, vint chanter quelques chansonnettes et termina par quelques portraits au fusain faits superbe­ment et d’une ressemblance parfaite citons : Guillaume II, le Kromprinz, lé Sultan, Ferdinand de Bulgarie, Von Bulow, Hindenburg, Polin, Sacha-G uitryM a y o l, D r a n e m , C h a r io t , e tc - , e t . . n o t r e s y m p a th iq u e so u s -se o i e ia i i e u xsia i, i» .André Paisant et le dévoué président de l’U. N. G., M. Gazeau.

En résumé, belle réunion pour laquelle nous félicitons très sincèrement les orga nisateurs.

LEGRAND.

v**Pour s’inscrire à la Ligue Pour la Vie

s’adresser soit à M. Lepape, 14, route de Compiègne ou à M. Darras Gaston, octroi de la Porte de Compiègne.

La cotisation donne droit à l’abonne ment au journal mensuel Pour la Vie

Le mariage de Mlle G^rmaine-Louise Ouvrard, fille de M. et Mme Ouvrard, avec M. René-Félix-Maurioe-M archois, de Rully, sera béni en la Cathédrale de Senlis, fe Mercredi 8 Juin proohain, à i l heures 1/4 précises.

Distinction honorifiqueNous apprenons avec plaisir que notre

excellent confrère et ami, M. Victor Gœdorp, secrétaire général à la rédaotion du Temps, vient d’être nommé, par S. M. le Roi d’Espagne, commandeur de l’Ordre royal dlsabelle-la-Catholique.

Incendie rue BellonUn incendie qui a pu heureusement être

éteint assez rapidement, s’est déclaré au COUts de la nuit de jeud i à vendred i, dans les communs de la maison occupée par notre «oncitoyen, M. Lignereux, cafetier, rue Bellon, ancienne maison Leriohe.

Dès l’alarme donné, les sapeurs-pom­piers avivèrent sur les lieux et sous la direction de leur excellent capitaine, M. Mahieux, les secours s’organisèrent. Grâce à leur tapide et utile intervention, les immeubles voisins ont pu être préservés. Seuls, les communs servant de buanderie et clapiers, ont été la proie des flammes, y compris les lapins.

M. le Maire, M. le Sous-Préfet, le Ca­pitaine de Gendarmerie, M. le Commis­saire de police ont été sur les lieux. Le service d’ordre fut organisé par la gen­darmerie et la police locale.

Mentionnons que le sergent-major Do- mard et notre concitoyen de la Place de la Halle, M. Cardon, furent parmi les pre­miers rue Bellon à porter secours.

Le montant des dégâts n’est pas encore évalué.

Quant aux causes du sinistre, elles sont inconnues jusqu’ici. Une enquête est ouverte à ce sujet.

L a S é q u a n a i s e - C a p i t a l i s a t i o nParmi les 250 favorisés du sort au tirage

. mensuel du 13 mai, de la Séquanaisc- a réduction d ^ - «C a p ita lisa tio n (en trep rise privée assu-

jettie au contrôle de l’Etat), nous relevons notamment le nom de M. Sees Spencer William, rue du Connétable à Chantilly, dont le titre n° 2.170.250 a été amorti et remboursé à 1.000 fr. après un premier versement. Mme Caillet, à Orry-la-Ville figurait déjà parmi les favorisés au tirage de mars de cette importante société qui répartira 3 millions par tirages mensuels en 1921.

Le prochain tirage aura lieu le 15 juin. Pour renseignements, s’adresser à MM.

CHERON, rue de la Fontaine-des-Arènes, n° 1, et PELBOIS, 6, rue du Haubergier, à Senlis.

la

et

S e n lis , S ta tio n d e T o u rism e .Ainsi que nous l’avons dit dans notre

dernier numéro, notre ville est érigée en Station de tourisme et il est créé dans cette S!ation une Chambre d’industrie touristique.

Les professions intéressées seront re­présentées dans cette Chambre de la fa­çon suivante :

Hôteliers, logeurs, restaurateurs : 2 re­présentants. — Directeurs d’agences de tourisme : 1 représentant. — Entrepre­neurs de transport de voyageurs : 1 re­présentant. — Commerçants en articles de sports et de tourisme : 1 représentant

- Membres d’associations constituées en vus du développement de la Station représentants.

La liste des électeurs sera établie annuellement dans la première quinzaine de mars et la date de révision de cette liste fixée à la première quinzaine d’avril

T h é â tr e M unicipal C in ém aSam edi 28 m ai, soirée à 8 h. 30. Dimanche 29 m ai, soirée à 8 h. 30.

AU PROGRAMME : G au m on t a c tu a li té s .Les D eux G am in es, / /• épisode La P e t ite S ir è n e , draa e. P u lc h é r ie b o x e , fou-rire.

Partie de Concert :B1LLY , dans son répertoire.

La semaine prochaine :Le T o u r b illo n , l*r Episode.

Prochainem ent :L’h o m m e a u x tro is m a sq u e s .

M ariagesDans la plus stricte intimité, on vient

de bén ir en l’église S ain te-Marie des Bati- gnolles à P a ris , le mariage de M. Roger Decaux, décoré de la Croix de guerre, fils de Mme veuve Decaux, avec Mlle Elisa­beth Heitz, fille de Mme veuve Heitz.

★* ¥Jeudi prochain à 11 heures 1/2 précises

sera béni en la Chatédrale de Senlis, par Monseigneur de Moucheron, Prélat Domes­tique de S. S., le mariage de Mlle Renée du Mesnil de Maricourt, fille du Comte du Meinil de Maricourt, Consul Général de France, chevalier de la Légion d’honneur et de la Comtesse du Mesnit de Maricourt’ avec le Comte Paul de Cugnac, fils du Comte de Cugnac, lieutenant-colonel en retraite, officier de la Légion d’honneur et de la Comtesse de Cugnac.

C in ém a S e n lis ie nLe Cinéma Senlisien suspend ses repré­

sentations jusqu’à nouvel ordre en raison de la saison d’été.

O bjets p e r d u sM. Gabriel Cocpiègne, un bouton de

manchette en or.Mme Riouy, un sac à main avec divers

objets, notamment une clé.Mme Léonie Gaberiau, un porte-mon­

naie.Mlle Cécile Gramel, une chaînette tour

de cou en or.

O bjets tr o u v é sM. Maurice Le gros, rue de l’Apport-au-

Pai», un bracelet en argent.M. Gaston Degrâces, 8 ans, une broche

avec 3 perles.M. Louis Lequeux, rue Carnot, un sac à

main.M. Vincent fils, rue de Beauvais, a

trouvé une coupure de uu franc qui a été réclamée par son propriétaire, M. Robert R ochefort.

M esse a n n iv e r sa ir eUne messe sera dite le 30 mai à 9 heures,

pour le repos de Fâmede M. André Sweus, sous-lieutenant au 19e chasseurs à pied, tué te 29 mai 1918, fils de M. et Mme Ca­simir, de Villemétrie.

E tal Civil d e S e n lisdu 20 au 27 Mai 1921.

Décès22. Mme David Denise-Rosalie, veuve Gruyer,

81 ans, faubourg-Saint-Martin, I.24. Mlle Desseaui Emma, 3üans, couturière

faubourg Saint-Martin.Publications de mariage

20. M. René-Eugène Polfy, mécanicien, de­meurant à Senlis, 10, rue des Pigeons-Blancs, j t Mlle M arie-Françoise-Octavie Bamaux,itSn’'Ü>e de chambre, 6 , rue Freyoiuet à Paris.

24. M. Marc-Louis-Léon Trift, employé au chemin de fer du Nord, demeurant à Ormoy- VillerL et Mlle Madeleine Frères, sans profes­s a demeurant à Senlis, rue des Jardiniers, 5.

G R E I L

Kermesse des Colonies Scolaires La kermesse organ isée par le Comité

des Colonies Scolaires de Vacances a ob­t e n u dimanche dernier le plus légitimeet le plus mérité des succès. Malhenreu- sement l’abondance des matières nous met dans l’obligation de reporter à notre Prochain numéro le compte rendu de cette jelle journée.

A n os L e c teu rsL’abondance des matières nous oblige à

renvoyer à notre prochain numéro, diver­ses informations de la région.

En attendant... en quelques lignes :A C h a n t i l ly , vols de b ijoux e t num é-jy»Ar«irer.. au préjudice de deux insti tu. tri-

ces, de la b ib lio thécaire de la gare, et de Mme Verdebout.

A Crépy, Mme Perséguers, née Cateli- nois, 64 ans, se suicide.

A Nogent-sur-Oise, les usines-scierie Campaguole et cycles Mondelet, presque entièrement détruites par incendie. 500 i francs de dégâts.

i ,t Compagnie d'ArcUne grande f i l e de la chevalerie

Nous sommes heureux d’annonoer à la population oreilloise et régionale que la première compagnie d’aro de Creil a obtenu d’assurer, pour 1922, l’organisation de la superbe fête de la chevalerie sur­nommée bouquet provincial.

Aveo cette fête auront lieu également les épreuves du 19e championnat de France de la Fédération des sociétés de tir à l’arc de France, ainsi qu’un grand prix général, le tout doté de très nombreux prix en espèces et en nature.

Le bouquet sera remis à la première compagnie d’arc de Creil par la compagnie d’arc de Sevran-Livry, organisatrice du bouquet provincial 4921 et du 48* oham- pionnat de France qui se dispute actuel­lement.

Aucun doute n’est possible ; nous assis­te ro n s l’an proohain , à C reil, à une m a­gnifique fête .

Par son caractère imposant et son joli cortège, le bouquet provincial a obtenu de tout temps, auprès du public, le succès désiré.

Quant au championnat de France, il permettra d’assister à des luttes achar­nées ; tous les meilleurs archers de France, parmi lesquels quelques cham­pions du monde, disputerout cette épreuve qui durera plusieurs mois, afin de conqué­rir le titre si envié.

La première compagnie d’arc de Creil, afin de donner à cette fête tout l’éclat voulu, a décidé de s’occuper dès mainte­nant ae l’organisation

Elle compte sur le concours de tous, commerçants, industriels, artisans et au­tres pour mener à bien une tâche assez ingrate pour l’organisation de cette fête, mais qui permettra de donner à notre centra industriel et pendant plusieurs mois une plus grande activité.

Un voyageur m eurt en gareDimanche, un voyageur qui avait été

pris d'un malaise en cours de route, des­cendit du train Amiens-Paris et réclama des soins. A peine était-il assis sur un banc que ses traits se convulsèrent et qu’il mourut.

Il é ta it accom pagné de sa belle-m ère qui fo u rn it les ren se ig n em en ts su ivan ts :

Son gendre, M. Trupin Léon-Simon, revenait de Montreuil-sur-Mer, où il était allé se soigner. U retournait chez lui à Paris où il habite 87, rue Claude-Decaen.

Le médecin de la Compagnie du Nord a conclu à une mort naturelle et le permis d’inhumer a été délivré.

PétitionM. le sénateur Delpierre a remis une

Eétition à M. le Ministre des travaux pu- lics tendant à obtenir :1° L’avance du départ du premier train

sur Beauvais, de manière à pouvoir arriver dans cette préfecture vers huit heures du matin ; 2° la création d’un nouveau train partant de Beauvais vers 42 h. 30 et assu­rant à Creil la correspondance avec le train de 14 h. 04 ; 3° un départ de Creil sur Beauvais, vers 19 heures ; 4° le retarc du train de 20 h. 20, lequel pourrait être porté à 21 h. 30.

,------------CHANTILLY

P e tits é c h o sMadame Ragois, née Marie Drommel,

rue des Vignes, a été l’objet d’un procès- verbal pour injures, sur la plainte de M. Maxime Degroote, ancien cantonnier de la Ville de Senlis, et de Mme Chevalier.

La police continue son enquête.

Sta tion de tourismeP ar décre t en date du 12 m ai 1921, la

ville de C hantilly est érigée en s ta tion d eto u r is m e e t i l e s t e r é é d a n s e e l t e s t a t i o nune ch am b re d’industrie touristique.

Les professions intéressées seront re­présentées dans cette chambre de la façon suivante :

Hôteliers, logeurs, restaurateurs, 4 re­présentants. — Entrepreneurs de, trans­ports de voyageurs, 4 représentant. — Gammerçants en articles de sport et de tourisme, 2 représentants. — Membres d’associations constituées en vue du déve­loppement de ta station, 3 représentants.

La liste des électeurs sera établie an­nuellement dans la première quinzaine

'd e mars et la date de révision de cette liste fixée à la première quinzaine d’avril.

Grands p r ixLa grande saison des courses va com­

mencer et les hippodromes font leur toi­lette.

Elle coûtera plus cher qu’autrefois.La première organisation du champ de

course de Chantilly date de 1834. Thomas Bryon, qui s’en chargeait, installa des tri­bunes qui pouvaient contenir 150 per­sonnes.

C’étaient de simples estrades en bois. Mais le public en éiait content.

On les payait au loueur 240 fr. par an.Quant au premier prix des courses du

Champ de Mars, il était de... douze paniers die champagne.

Le m étie r de p ro p rié ta ire de chevaux de cou rses n ’a jam ais n o u rri son hom m e. Ea ce tem ps-là , au m oins, il lui donnait à boire.

Don au Musée CondéPar décret présidentiel, le président dè

1 Institut de France est autorisé à accepter, au nom de cet établissement, aux clauses et conditions énoncées dans le testament, le legs de livres et objets précieux énumé­rés audit testament, qui lui a été fait par M. Lours Beroier, pour le musée Condé à Chantilly.

Ecrasé par un trainUn employé de la Compagnie du che­

min de fer du Nord, M. Barthélémy San- chez, âge de 31 ans, demeurant au Bois- Saint Denis, se rendait dans une voiture automoi ne e prendre son service sur la voie ferrée an poste d'aiguillage P, situé au kilomètre 65 360, sut la figue de Creil à Pont otse, tem toïre de Mon ta taire, lors­qu’il fut tamponné au moment ou il des­cendait de sa voiture par fe train de voya­geurs 48i venait de Pomoise.

Le malheureux fut tué su r le coup. Il eut la tête complètement mutilée, la boîte crânienne défoncée et la matière ;érébrale fut trouvée sur la voie.

L’aiguilleur était marié et n’avait pas d’enfant.

Nous adressons à sa veuve nos plus sin ­cè res condoléances.

MONTATAIREArrestation ’

Le nommé Alphonse de Vulder, 167, rue Louis Blanc à Montataire, expulsé par arrêté du 6 m ai1914,, était rentré en France après la guerre ; il croyait que son ser­vice dans l’armée belge avait annulé cet arrêté. Lt a été renvoyé à la frontière.

Arrestation en flagran t délit de vol

En rentrant chez lui après une courte absence, M. Abry Lucien, 41 ans, ouvrier d’usine, Grande Rue, eut la douloureuse

a * B

surprise de constater quon lui avait dé­robé dans son buffet de cuisine une somme de 30 francs.

Aussitôt il porta ses soupçons sur son beau-frère Honoré Alfred, 29 ans, qu’il avait hébergé quelques jours. Celui-ci en etlet avait vendu ses meubles et mis à la porte sa femme et son enfant. N’ayant

Rlus d’argent, il avait dérobé à son beau- ’ère les 30 francs en question pour faire

la noce. Ayant dépensé cette somme en libations, il se disposait dit-il à se cons­tituer prisonnier quand il fut rencontré par les gendarmes qui l’arrêtèrent.

Il a été dirigé sur Senlis, à la disposition du Parquet.

Nogent-sur-OiseInauguration du Monument aux Morts

de la grande guerreLa M unicipalité et la Commission du

M onum ent on t l’h o n n eu rd e faire connaître que l'inauguration du Monument commé­moratif aura lieu le 5 juin 1921, à 2 h. 30, sous la présidence effective de M. Paisant, sous-secrétaire d’Etat.

Des invi ations seront adressées aux fa­milles de nos regrettés Morts et & toutes les Sociétés constituées.

Les Combattants de Nogent, dont la sec­tion n’est pas encore formée, et tous tes Médaillés sont priés de vouloir bien se trouver à l’Hôtel de Ville, à 2 heures pré­cises, pour prendre part au cortège.

La Municipalité et la Commission du Monument adressent leurs chaleureux re­merciements à toutes les personnes qni ont concouru par leur obole à l’érection du Monument. Le montant des souscrip­tions, entièrement employé, s’élève à la somme de 49.889 francs

V ille r s -S a in i-P a u lSociété de Secourt M utuels

Par arrêté du ministre de l’hygiène, de l’assistance et de la prévoyance sociales en date du 9 mai 1921, ont été approuvés les statuts de ta Société de secours mutuels et de retraites des ouvriers et employés de la compagnie nationale de matières colo­rantes (G. N. M. C.) à Villers-Saint-Paul, n” 387.

B E T ZUnion des Mutilés, Réformés et

Anciens Combattants de l'OiseL’Union des mutilés, réformés et anciens

combattants de l’Oise, comptant plus de8.000 membres actifs dans tes 35 sections cantonales du département, a l’honneur de faire appel à tous les camarades anciens combattants de la grande guerre du canton de Betz, inscrits ou non sur les listes de l’Union, en les invitant à assister à l’Assemblée Générale de la Section de Betz, qui aura lieu le Dimanche 29 Mai 1921 à 15 heures précises, dans la salle de l’Hôtel de la Gare à Betz.

But de l’Assemblée : formation de fa Section Cantonale de Betz.

M. Ferret, secrétaire général, exposera les buts de l’Uniou, ce qu’elle était, ce qu’elle est aujourd’hui.

Constitution du bureau de la Section.Inscriptions et remise d’insignes.Klota — Les camarades désireux d’o b ­

tenir des renseignements sur leur situa­tion au point de vue pension ou autres, sont priés de se munir de toutes les pièce® militaires concernant leur cas.

A cy-en -M u ltie nDémission de Conseillers M untcilaux

MM. Chéret, Defozanne, J Guéret, Léon Chéron et E. Bacqoet, viennent d’adresser leur démission de membre du Conseil Municipal.

M a cq u elin esLe charretier Emile Caux se fait servir

vin, pain et fromage au débit Stencke et ne paie pas.

Procès-verbal a été dressé contre lui.

C R E P YMardi a été inhumé à l’ancien cim e­

tière de Crépy M. Pierre Thiault, mort pour la France, à Fillières (Meurthe-et- Moselle) , le 22 août 4914, dans sa 23* année.

Une grande partie de la population de Crépy avâit tenu à assister aux funérailles de ce jeune héros.

Nous prions la famille d’agréor nos condoléances émues.

Légion cThonneur.M- Henri Girardot, fils des anciens pro­

priétaires de l’Hôtel du Nord, à Crépy, vient d’être décoré de la Légion d’hon­neur, pour faits de guerrb.

Pendrnt la campagne, M. Girardot était lieutenant au 106e bataillon de chasseurs à pied. Nos sineères félicitations.

La Jeunesse de Crépy.La Seciion Artistique de la Jeunesse do

Crépy, dont nous admirons réellement le zèle et l ’activité inlassables, a donné samedi et lundi derniers deux belles soi­rées qui, comme chaque fois, ont obtenu un succès des plus mérités. Le nombreax public présent n’a pas ménagé ses applau­dissements aux jeunes acteurs, et c était justice.

Nous croyons être l’interprète de tous ceux qui ont eu la bonne fortune d’assis­ter à ce jolie spectacle,ea adressant toutes nos félicitations aux jeunes artistes et tous nos remerciements à leur si dévoué Président

Pour les pauvres.Me Pillebout, notaire, a» nom de sa

famille et M. Renard, directeur de la banque Dûment, en sou nom personnel et au nom de la Société de « Tennis », ont fait parvenir à la Mairie de Crépy chacun une somme de cent francs.

Merci au nom des malheureux aux gé­néreux donateurs.

N A N T E U I L - L E - H A U D O U I N

E r m e n o n v i l l e .Fêle annuelle

La fête annuelle d Ermenonville dont nous avons publié le programme, a été merveilleusement réussie.

Eu plus de son charme naturel, cette jolie et intéressante bourgade a la réputa­tion de bien faire les choses et elle justifie cette réputation de plus en plus. e d’archers, match passionnant de foot-ball, très joli feu d’artifice sur le lac,

Jraad bal sous la fouillée (à quatre heures u matin ou dausait encore !), fête enfan­

tine le lundi qui a ravi petits et grands; voilà un programme que bien des villes envieront à la localité illustrée par Jean- Jacques.

Félicitons chaudement le maire, Prince Radziwill et son actif et dévoué adjoint, M. Albert Martin-Deeaen ; ces Messieurs savent réjouir et intéresser leurs admi­nistrés.

L 'Inauguration du M onum ent.M. André Faisant* sous-secrétaire d’Etat,

présidera le 5 juin l’inauguration du mo­nument aux morts.

Gardes particuliers.Le prince Radziwill a fait agréer comme

gardes de ses propriétés M. Florimond Dernonconrt et M. François Guittay.

LK CÔÜK K 18H »»K

F o n t a l n e - l e s - U o r p s - X u d s .

H aut et Forêts.M. Tournier Jean, garde domanial des

eaux et forêts à la maison forestière de la Maison-Blanche, commune de Pontaine- les-Gorps-Nuds, est appelé sur sa de­mande et en la même qualité, à la maison forestière du Fond de Rome, commune de Beauvais, en remplacement de M. Courrier, qui a reçu une autre destination.

— M. Parrot Charles-Aimé, garde com­munal des eaux et forêts domanialisé, au poste non logé de Saint-Didier (Jura), est appelé sur sa demande et en la même qualité, à la maison forestière de la Mai­son-Blanche, commune de Fontaine-les- Corps-Nuds, cantonnement de Senlis, en remplacement de M, Tournier, qui a reçu une autre destination.

I .a jçn j-Ie -S ec .Vol de poule» et de coq.

La gendarmerie de N&nteoil-le-Han- doain a arrêté après enquête deux sujets belges, De Latte Pétrns, 25 ans, et Anno Alouïs, 27 ans, ouvriers agricoles, qui de concert avaient volé la nuit six poules et un coq dans le poulailler de Mme Vi- gnolle, débitante audit lieu.

Ils ont été écroués à ta maison d’arrêt de S en lis .

I e P l e s s i s - B e l l e v i l l e .Mort de M adam e P aul B ataille

Nous avons appris avec un profond re­gret la mort de Mme Paul Bataille, née I

Geneviève Leroy, enlevée dans sa tren­tième armée.

Les obsèques ont eu lieu mardi à onze heures, en l’église du Ptessis-Belleville, au milieu d’une affluence considérable accourue de tous les points de la région apporter l’expression de leur sympathie aux familles Bataille et Leroy, si oruelle- ment éprouvées par cette mort et les deuils récents qui l’ôfit précédée.

Nous exprimons à M Paul Bataille e. aux deux familles, nos sentiments de pro­fonde et sincère compassion

NEUILLY-EN-THEIXEC h am bly

Disparition <VoutilsM. Lefèvre Auguste, entrepreneur de

maçonnerie, a signalé à ta gendarmerie la disparition de son matériel et notam­ment de 40 cordages, crics, brouettes, seaux, pelles, le tout d’une valeur de 1.500 francs.

Un individu est soupçonné et la gen­darmerie enquête.

ArrêtéLe chef de brigade dé gendarmerie et

ses hommes avaient été l’objet d’outrages et de violences de la part de plusieurs ou­vriers belges employés âu Camp du Moulin Neuf à Chambly.

A la suite d’une nouvelle enquête, l’un de ces individus, Pierre Goessens, sans domicile fixe, a été arrêté et remis entre les mains de la brigade de Beaumont, qui, elle de son côté, a arrêté deux autres complices.

D ieu d o n n eIn h u m a t io n d ’u n héros

Le lundi 16 mai ont eu lieu les obsèques du jeune soldât Reûé Thuillier, « mort pour la France »< Une assis*ance nom­breuse parmi laquelle on remarquait les Conseillers municipaux, les sapeurs-pom­piers, les anciens combattants de la com­mune et les anciens camarades de classe du brave Thuillier, est venue pieusement témoigner son admiration et sa reconnais­sance pour ce je u n e héros et ses senti­ments de douloureuse sympathie pour la famille Thuillier si cruellement éprou­vée.

Au cimetière des discours ont été pro­noncés qui ont provoqué des sanglots étouffés parmi la foule émue et recueillie,

par M. le Maire au nom du conseil muni­cipal, par M Fortin au nofn des anciens combattants et par un camarade d’école dq jeune Thuillier.

Paroles élogielises, mais qui rendent un juste hommage à la mémoire de celui qui fut un bon fils, Un bon camarade, un brave soldat et qui était à la veille de de­venir un bon citoyen,

Après cette touchante cérémonie, la foule se dispersa, silencieuse et triste, après avoir assuré à la famille Thuillier sa participation à l’inconsolable tristesse qui la poursuit.

PONT-Ste-MAXENCEtu,-.,

On se p la in tL’étranger qui, de passage, visite l’an­

cien c im etière est dou lou reusem en t im­pressionné par l’état d’abandon dans lequel se trouveiit les tombes des Soldats qui y sont inhumés. Ce ne sont que croix ren­versées et entourages pourris ; les herbes sauvages et les orties y croissent eû toute liberté.

Si, de là, il va au nouveau ciinetiérè, il y voit des trous béants à côté de monti­cules de terre qui font croit e qu’on se trouve dans la brousse.

M. le Maire, croix de guerre et cheva­lier de la Légion d’honneur, trop occupé sans doute par ses affaires personnelles et trop souvent absent de la mairie et de la ville, ferait assurément bien de se rendre compte de ce lamentable état de chose et, en se promenant, d’aller faire un tour au cimetière d’Angicourt. Il aurait peut-être alors une idée de la façon dont sont entre­tenues les tombas des enfams de France morts pour la défense de la Patrie.

L yn x .On empoisonne les chats

Les trois cbats de M. André Gorlez, épi­cier, 46, rue Charles Lescot sont morts, et il a trouvé dans sa cour plusieurs mor ceaux de viande qu’il lit analyser Ils con­tenaient du poison. Une enquête est ou­verte pour connaître la personne qui a jeté ces morceaux de viande.

S Z E U N T L .I SC h aînan t

Chasse à courreA la suite des chasses à courre au san

glier qui ont eu lieu dernièrement. Il

été Peniu 4 chiens d équipage marques M A n nn ':ollie1' à l’adresse <!«venir M T f ’. , a Ëvreux. Prière, de j>ré- S"iilie ’ Hor*’ Ptqueur à Chaojant, n..r

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V ia e u ll S a in t- l ln n in .E a u x et Forêt

ni(ddft!°Urot Hej lri‘Ernest, garde doma- de (Wh 6aUX et forê,s> au Poste non logé

herberoy, est appelé en la même qua-Saini r maisoa forestière de la Porte- Firmin eu’ . comDaune de Vineuil-Saint- ment a’ ^ département, cantonne- Noir Chantilly, en remplacement de M.

ulll)usson, en disponibilité.

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Exempts d’impôts, ces titres pour­ront être échangés contre les titres des futurs einprun's avec une prime qui se­ra ad minimum de 1 fr. 25 par Bon de 800 francs,

La souscription, ouverte le 23 mai, sera dose le 25 juin et pourra è re inter­rompue avant celte date, suivant déci­sion du Ministre des Finances.

Les souscriptions sout reçues dans les Trésoreries générales, _ les Recettes des Finances et de l’Enregistrement des Douanes et des contributions Indirectes, les Perceptions, dans toutes les Banques 0 . Etablissements de Crédit, etc... 2304 - -‘L -,------ — *— .— — -------------

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H ER N 1EU X lisez la lettre suivante et les attestations de Guérison et vous serez fixés sur la valeur de ma M éthode C ura­tive :

Monsieur Courtois,Je suis heureux de vous informer que

grâce à votre Merveilleux appareil queLai por.Lé S,î l' s aucUûa gêne, ma hernie a été rad ica lem en t immobilisée, ce qui m a permis de me livrer à tous mes tra­vaux s a n s éprouver auoune f a t ig u e .

V o ire a p p a r e i l rn ’a r e n d u la s a n té e t ,en reconnaissance, je vous autorise à publier ma lettre.

LEMOINE,15 bis, rue de Yoisinlieu-les-Beauvais

à Marissel (Oise). Attestation de guérison

MERLETTE Ernest, à Sainl-Aubin, par Gournay (Seine-Inférieure) ;

GODEFROY-GORGUET, ouvrier à Lio- mer (Somme) ;

CAUET-DUFOUR, oultivateur, à Sen- iis-le-Sec (Somme) ;

QUIÉVREUX Louis, forgeron, à Amiens (Somme) ;

DELWA1ZE Jean, cultivateur, à Gan-chy (Somme).

Après de pareilles preuves, il n’y a plus à hésiter. Aussi engageons-nous vivement tous ceux qui en sont atteints, à aller consulter le Professeur C ourtois qui est lé seul Spécialiste qui garantisse réelle­m ent la Guérison pat• écrit.

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A n n o n c e s J u d i c i a i r e sA «mol* !•■.

Etudes de M* L. C H A ST A IN G ,avoué à Senlis,

successeur de M* A. Sain te-B buve , et de M> P IL L E B O U T , notaireçd*

à Crépy-en-Valois. t

Loi du i 9 Mars 19 i f .

VENTE SUR LICITATIONentre m ajeurs et m ineures

DE : 1" UNS

s is e à C r é p y -e n -V a lo is(Oise),

route de Senlis, avenue Mondésir;2"

Un Terrain© r i j & i ' c U x i

s is à C r é p y -e a -V a lo isroute de Senlis, avenue Mondésir,

contenant 400 m è t r e s 40.

Adjudication le S A M E D I 2 5JU IN * 0 2 1 , à deux heures de Vaprès m id i, en l’Etude et par te ministère de M” PILLEBOUT, no­taire à Crépy-en-Valois (Oise), com mis à cet eflet.

On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :

Qu’en vertu et en exècation d’un jugement sur requête rendu par le Tribunal civil de première instance séant à Senlis (Oise), te deux février mit neuf cent|v ingtetun, enregistré;

Et aux requête, poursuites e! dili­gences de :

1* Monsieur Gustave-Adonis Sus- set, cordonnier, demeurant à Leval- lois-Perret (Seine), rue des Frères- Herbert, n° 34 ;

2° Madame Clémence-Amélie Heur­tant, veuve e» premières noces de E m ile S u sse t, e t ép o u se en seconde* noces de M. Alfred-Désiré Clément, foumalier, demeurant ensemble Rouville, et M. Clément, tant en son nom personnel s; besoin est que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée ;

« Agissant Madame Clément comme « tutrice naturelle et légale et M.« Clément comme co-tuteur de Ma­il demoiselle Emilienne - Clémence « Susset et Mademoiselle Renée « Marcelle Susset, mineur \s toutes « deux issues du mariage de Ma­il dame Clémence-Améfie Heurtant,« sus-nommée, avec M. Emile Sus- « set, sou premier mari décédé « Mort pour la France », Madame « Clément réintégrée dans sa tutelle « avec M. Clément comme co-tuteur,« suivant délibération du conseil de « famille desdites mineures, tenue « sous la présidence de M. le Juge * de Paix du canton de Crépy-en- « Valois, le huit janvier 1921 ; :

Poursuivants, ayant pour avoué constitué M” Lucien Ohastaing, avoué, demeurant à Senlis , rue Sainte-Geneviève ;

En présence ou elle dûment appe­lée de :

Madame Mar e Deschamps, épouse de Monsieur Henri Dehan,«manou- vrior, avec lequel elle demeure à Bouillant, commune de Crépy-en Valois ;

« M adam e D ehan p rise en sa qua- « lilé de subrogée-tutrice ad hoc des « mineures Emilienne - Clémence « Susset et Renée-Marcelle Susset.«• sus-nommées ; »

N’ayant pas d’avoué constitué ;Il sera, aux jour, heure et lieu

sus-indiqués, procédé, par le minis­tère deM* Pillebout, notaire à/ïrépy- ec-Valois (Oise), commis à eet effet, aux vente et adjudication, aux plus offrants et derniers enchérisseurs et à l’extinction des feux, des im­meubles ci-après désignés :

D É SIG N A T IO N Com m une de Crépy-en-Valois.

Premier lot.U n e m a is o n , sise â Crépy en-

’ V r’er», route-de Senlis, avenue Mon- d îa i’, divisée en deux parties sans communication entre elles.

Chaque partie comprend :Au rez-de-chaüssée, deux pièces,

cabinets d’aisances à côté, cave dessous ; au premier étage, grenier et mansarde couverts en tuiles.

Cour derrière et par côté.Dans la cour de la première partie,

un hangar fermé en planches et cou* veri en tuiles.

Jardin en suivant.L’ensemble contenant 417 mètres

09 centièmes, tient par devant l’ave­nue Mondésir sur une façade de 15 a u tre s 10 centimètres, au fond héritiers de M. Thiva, d’un côté à ;auche M. Lévèque, et d’autre Côté 1 droite au 2* lot. Section F, n* 22

partie du cadastre.Les eaux de la ville sont installées

dans la propriété avec un compteur qui est dans la cave de la première partie.

Ensemble tous les droits el dé­pendances appartenant à cette mai­son et notamment sur un chemin d’aecés à la route de Senlis et à l’avenue Mondésir.

Mise à prix : 5 .0 0 0 fr.Les dommages de guerre sont

réservés.Deuxième lot.

U n t e r r a i n en jardin, sis à Crépy-en-Valois, route de Senlis, avenue Mondésir, contenant 406 mè­tres 40 centièmes, tenant- par devant l’avenue Mondésir sur une façade de 15 mètres 42 centimètres, au fond à M. Paul Esmery, d’un côté à gau­che au premier lot, et d’autre côté a droite à Madame veuve Esmery et à M. Paul Esmery, Section F, n* 25 partie du cadastre.

Ensemble tous les droits et dépen-

A rt. 3.

Etudes de :M* G e o r g e s M O RA N D , avoué

i Senlis ;M* M a r c e l 4 ID Y , notaire

à Chantilly.

VENTE SUR LICITATIONDE : UNE

A ISO Nsise à. GOYE

rue du P uits, num éro 9 avec cour, jardin,

circonstances et dépendancesp lus am plem ent désignée

ci- après

L’adjudication aura lieu le DIM AN- t HK 2 6 JUIN! l& H l, à quatorze heures, en la mairie do Coye, par le ministère de M» Marcel Vidy, notaire k Chantilly, commis à cet effet.

En exécution d’un jugement par défaut rendu par le Tribunal civil de première instance de Senlis, le dix- neuf avril 1921, enregistré ;

Et aux requête, poursuite et dili­gence de

1* Mme Marguerite-Véronique' Elisabeth Reis, propriétaire, demeu­rant à Coye, veuve de M. Atiguste- Eugène Graux ; 2* Mme Caroline- Rosine-Constance Casse, sans pro­fession, demeurant à Coye, veuve de M. Charles-Jules Beaccerf ; 3» M.

. , >, tûPPain », i Félix-Jules Graux, receveur-bura-dances appartenant à ce , I liste, demeurant à Saint-Etienne-dunotamment sur un chemin d accès a i > . 'i l route de Mondésir.

Senlis et à l’avenue

Mise à prix: 1 .000 fr.

MISES A PR IXOutre les «barges, clauses e t eon

ditions reprises au cahier d’enchèrés I dressé par M« Pillebout, notaire à Crépy-en-Valois, et déposé en son I E tude, oti chacun peut en prendre I connaissance, les immeubles ci- dessus désignés seront mis en vente sur les mises à prix sus-indiquées et fixées par le jugement sus-énoncé | et daté.

P urge d ’H ypothèques légales. 18f r';q

Il est ici déclaré, conformément à l’article 696 du cote de procédure civile et à la loi du 19 mars 1917, que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions pour raison d’hypothèques légales sur les immeubles ci-dessus désignés, devront requérir cette inscription avant la transcription du procès- verbal d’adjudication, sous peine de déchéance.

Rouvraÿ (Seine-Inférieure) ; 4° M, Victor-Auguste Perrot, ancien mar­chand de vins, demeurant à La Chaussée, commune de Gouvieux ; 5* M"* Lucie-Marie-Alphonsine Pestel institutrice, demeurant à Caudebec- les-Elbœ uf; 6* M. Paul-A uguste Pestel, dessinateur, demeurant à Paris, 71, boulevard Beaumarchais ;

Agissant ces deux derniers en leur nom personnel et comme seuls héritiers, mais sous bénéfice d’in­ventaire seulement, de M. Marcel- André-Alexan dre P estel, leur frère, décédé ; » 7* Mme Thérèse Fétizon,

épouse de M. Paul-Stanislas-lsi- dore Léon Fitremann, ancien ma­gistrat avec lequel elle demeure à Paris, avenue Jules-Janin, n* 18 ; 8° M. Paul-Stanlsfas-Isidore-Léon Fitremann ancien magistrat, demeu­rant à Paris, avenue Jules Janin, 18 « Agissant en tant que besoin en son « nom personnel et pour assister et « autoriser la dame son épouse sus « nommée et valider la proeé- « dure ; » 9° M. André Fétizon, colonel d’Etat-Major de l’Armée, de­meurant à Paris,avenue de Suffren,

145 ; 10* Mme Jeanne Fétizon,

horloger - bijoutier, demeurant i Epernon, rue Bourgeoise, n° 4 ; 20° M. André-Jules Deschamps, camion­neur, demeurant à Saint.-Maurice (Seine), Grande Rue, n*176; 21* Mme Lucie-Adéline Deschamps, épouse de M. Louis-Georges Alexandre Dri- vière, avec lequel, elle demeure à Annecy (Hàute-Savoie) ; 22° M. Louis- Georges Alexandre Drivière, demeu­rant à Annecy (Haute-SaVoie); « Agis- « sant en tant que besoin en sor,

nom personnel et pour assister et autoriser la dame son épouse su» nommée et vaiid-r la procédure; »

23° M. René Deschamps, camion­neur, demeurant à Paris, rue Lian- court, n° 14 ; 24» M. Albert Frédé­ric Deschamps, camionneur, demeu­rant à Paris, rue Liancourt, n” 14 ; 25’ Mlle Marguerite-Rose Deschamps célibataire-majeure, demeurant à P a­ris , ru e L ianeourl, n» 1 4 ; 26° M. Geor&fes - Maurice Deschamps, ca- m iouiïetrr, d em eu ran t à P a ris , rue Liancourt, n» 14 ; 27° Mme Chariotte- Jeanne-Marie Demontigny, épouse de M. Victor-Abel Ducos, employé de chemin de fer, avec lequel elle de­meure à ?aint-Firfflin ; 28“ Et M Victor Abel Ducos, employé de che­min de fer, demeurant à Saint-Fif- tnin ; « Agissant en tant que Besoin

en son nom personnel et pour as­sister et autoriser la dame son épouse sus-nommée et valider la

« procédure. »Poursuivants la vente ;

Ayant pour avoué constitué M» Gêôrgés Morand, demeurant à Senlis.

En présence ou lui dûment appelé de :

M. Gabriel-Prosper Lo'âin, ancien marchand-boucher, demeurant h Pa­ris, rue du Jour, n* 10, hôtel deLiège ;

Présent à la vente ; N’ayant pas d’avoué constitué ;11 sera, le dimanche ving t-six

ju in 1921, à quatorze heures, en la mairie de Coye et par le ministère de M» Marcel Vidy, notaire h Chan­tilly, commis à cet effet, procédé à la vente sur licitation, aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l’extinction des feux, de l’immeuble dont la désignation suit ;DÉSIGNATION & MISE A PRIX

DE L’IMMEUBLE A VENDRE

S'adresser pour les renseigne­ments :

A M' Georges t! or ami, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

Et à M» Marcel Vidy, notaire à Chantilly, rédacteur et dépositaire du cahier dés charges. 230.

Abt. 4»E tu d e 8 d e M 'G e o r K e s M O R A I X D ,

avoué à Senlis, et dé M» Monri SOUHDÈL,notaire à Pont-Saihte-Maxence.

Loi du 19 Mars 1917.

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Une MAISONi YILLENEÏÏVE-SUR-VERBEBIE sur la grande route

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ci-après.

L’adjudica ion aura lieu le DIM AN­CHE 2 6 JU IN 1 9 2 1 , a treize heures et demie, en la Mairie de Vdleneuve-sur-Verberie, par le ministère de M« SOÜRDEL, notaire à Pont-Sainte-Maxenee, commis à cet effet.

Fait et rédigé par l'avoué poursui­vant soussigné,

A Seà is, le vingt-sept mai mil neuf cent vingt et un.

Signé : L. GHASTAING Et enregistré.

S ’adresser pour les renseigne ments :

{* A M* l u c i e n U h a s t a ln g ,avoué poursuivant la vente, demeu rant à Senlis, rue Sainte Geneviève ;

2» Et à M- P i l l e b o u t , notaire 4 Crépy-en-Valois, chargé de la vente et dépositaire du cahier des charges.

2301i irr.it > A1BHh i mun ir i ~ » ifflnmm— HT r~r t t iwifoÀwEi' JBsara.

Art. 2.

LA VALOISESociété anonym e de Labourage

à Vapeur

A s s e m b l é e g é n é r a l e

Les Actionnaires de la Société de Labourage i Vapeur La Valoise sont convoqués en assemblée géné­rale ordinaire le S a m ed i 4 8 Ju in 1 0 2 1 , d seize heures, à Crépy-en-Valdis, au Siège Social.

OBJET DE LA RÉUNION : Reddition des comptes.Questions diverses. 2321

épouse de M. Marie-Chârles André Raggi, capitaine au 12’ régiment de cuirassiers, avec lequel elle de­meure à Paris, avenue de la Bour­donnais, n* l i l ; 11» M. Marie- Charles-André Ràggi, capitaine au 12’ régiment de euirassiers, demeu­rant à Pari , avenue de la Bourdon­nais, fi‘ 111 r « Agissant en tant que « besoin en son nom personnel et « pour assister et autoriser la dame « son épouse sus-nommée et valider

la procédure ; » 12° Mme Louise Navin, propriétaire, demeurant à Goye, veuve de M- Edmond Le- moine; 13» Mme Elise-Marie Che­valier, propriétaire, demeurant à Coye, veuve deM Louis-Lucien Na­vin ; 14* Mme Isabetle-AugustineCasse, épouse de M. Théophile- Eugène-Joseph Pignel, dit Dupont, négociant, avec lequel elle demeure à Paris place de la République, 9 ; 15° M. Théophile-Eugène-Joseph P,- gneL dit Dupont, négociant, demeu­rant à Paris, place de la République, n* 9 ; « Agissant en tant que besoin « en son nom personnel et pour « assister et autoriser la damé son « épouse sus-nommée et valider la « procédure ; » 46» Mme Marie- Adèie-Jtïlie Casse, demeurant à Pa-

Une m aison sise à Coye, en la rue du Puits, a» 9, comprenant :

Au rez-de-chaussée : vestibule à droite duquel chambre à coucher avec cheminée, éclairée sur la rue.

A gauche : salle à manger, cui­sine avec four, débarras.

Cave sous la cuisine.A l’étage : deux chambres avec

cheminée, donnant sur la rue, et petit cabinet de toilette, petite cham bre derrière.

Grenier sur tout le bâtiment.Autre chambre à l’étage donnant

sur la rue (avec cheminée) à laquelle on accède par un esealieren pierres se trouvant dans la cour.

Sous l’escalier : resserre.Cour derrière dans laquelle

hangar et pâssage couvert avec grande porte.

Autre bâtiment divisé en une écurre avec grenier au-dessus,

Poulailler à côté.Jardin le long de la rue du Puits

dans iequel : water-closets et puits mitoyen avec Mme Mazille et la com­mune.

L’ensemble tient par devant rue du Puits, par derrière Mme veuve Lestocart (mur mitoyen) et à un passage appartenant à M. Lamirand, du midi Mme veuve Mazille, et du nord M. Leetercq.

Mise à prix : 6 .0 0 0 fr.

En exécution d’un jugement sur requête rendu par le Tribunal civil de première instance de Senlis, le trois mai 1921, enregistré ;

Et âux requête, poursuite et dili- gg«tiîfn5e •

p> M. Edmond Simon, préparateur en pharmacie, demeurant à Paris, rue Corbeau, u*18; 2» Mlle Marie-Cé- teste Simon,célibataire, majeure, em­ployée, demeurant à Paris, rue de Gre­nelle. n» 68; 3* M” 3 Adélaïde Simon, cé. libatàire, majeure, sar,s profession demeurant à Paris, rué de Grenellen* 65 ; 4' M11» Clémentine PodeVin, cê' libatàire, majeure, hospitalisée h FboS' pire delâSalpêtrière, à Paris, boule­vard de l’Hôpital, n» 47; S*Mm'Blanehe Podevir., épouse de M. Gibert-Charie- magne Thiou, manouvrier, avec le­quel elle demeure à Noël-Saiht-Mar­tin commune de Vitleneuve-sur- Verberie; 6” M. Gibert-Charlemagne Thiou. manouvrier, demeurant è Noël Saint-Martin, commune de Ville- neuve-sur-Verberie, « agissant en « tant que besoin en son nom per- « sonnel et pour assister et autoriser « la dame son épouse sus-nommée et

« admis à l’Assistance Publique du « département de Seine-et*Mame » ; 14» Mme Madeleine Bauer, journa­lière, demeurant à Saint-Denis, ave­nue de Paris, n® 428, veuve de M. Abel Podèvin, « agissant en son nom

personnel et au nom et comme tu- « trice naturelle et légale de 1° Mar- « gUerite-Clémentiïie PodeVin ; 2» et « Henriette PodeVin, ses deux en- « fants mineurs issus de son union

âvêé son défunt mari ».Poursuivants la vente ;Ayant pour avoué M» Georges Mo­

rand, demeurant à Sênlis ;En présence ou eux dûment appe­

lés de :1* M. "Raymond-Désiié Pineau,

égoutier, demeurant à Paris, avenue de Vaugirard n» 10, « agissant au « nom et comme subrogé-tuteur de

la mineure Chelle, sus-nommée » ; 2“ M. Ëmile-Ëugène-Lucien Bisson,m e n u is ie r , d e m e u ra n t à S a in t-D en is ,rue de là Légion-d’Honneur, n* 8 ,

agissant au nom et comme subro- gé-tUteUr ad hoc des mineures Po-

« devin, sus-nommées » ; 3° M. Gil- bert-Charlemagne Thiou, manouvrier, demeurant à Noêl-Saint-Martin, com­mune de Villeneuve-sur-Verberie,« agissant au nom et comme subrogé- « tUteur.de la mineure Mélanie Sonck,« sus-nommée ». *

Il sera le dimanche vingt-six juin 1921, à treize heures et demie, en la Mairie de Villeneuve-sur-Verberie, par le ministère de M» Sourdel, no­taire à Pont-Sainte-Maxence, commis à cet effet, procédé à la veûte sür li­citation, aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur à l’extinction des feux, en deux lots, des immeubles dont la désignation suit:

DESIGNATIONET

MI S E S A P R I XDES IMMEUBLES A VENDRE

Premier lot.Une maison sise à Villeneuve-

suf-Verberie, sûr la grande route, composée de deux pièces au rez-de chaussée, deux chambres au premier étage et grenier ; bûcher, fournil et écurie derrière la maison ; cour de vant la maison, jardin derrière. Le tout d’ünecontenance de vingt ares environ, estèadastré section G, n*244, et tient par devant à la route de Sen- lis h Verbene, par derrière à la Voirie, d’un côté à M. Corbie ou représentant, d’autre côté à Mme B cquemont ou représentant.

Mise à prix : 5 .0 0 0 fr.Deuxième loi.

Quatorze ares quarante deux cen­tiares de bois, sis terroir de Ville­neuve-sur-Verberie, lieudit Noël- Saint-Martin, tenant d’un côtéM. Paul Lefèvre ou représentant.

Mise à prix : 5 0 0 francs.

Art. 5.

Etude de M® G e o r g e s MORANDavoué à Senlis.

Purge légale.

En outre des charges, clauses et conditions énoncées au cahier des charges dressé par M» Sourdel, no

i» . io m»,» faire à Pont-Sainte-Maxence, et dé« valider la procédure » , 7_ , pQS g0Q g tu(je 0ù toute personne’ rvAnt /-ww t\.ia rfi/inA AAnnètnnnnnA 1 n»Henriette D,;pont, épouse e . «u- . peut en p,.enc|re connaissance, les

ffardyAjexamire E®6 e Raffle^, îo . jmmPut)|eg ci-dessus désignés serontmis en vente sur les mises à prix sus énoncées fixées par ie jugement précité.

En outre des charges, clauses et conditions énoncées au cahier des charge» dressé par M’ Marcel Vidy, notaire à Chantilly, et déposé en son Etude où toute personne peut ep prendre connaissance, l’immeuble ci- dessus désigné sera mis en vente sur la mise à prix sns-énoncée, fixée parris, rue Lafayette, n* 85 épouse1

divorcée de M. Maurice-Lbarles Lu- | j e jugement précité, cot ; 17* Mme Antoinette-Rose- Isabelle Casie, demeurant S Paris, rue Chaplal, n» 9, épouse divorcée de M. Jean-Marie Robert Molinard ;18» Mme Augustine Besson, demeu­rant à Paris, avenue Parmentier, n® 18, veuve de M. Auguste-Constant-

: Cassé ; 19» M. Jacques-Henri Hardy,

Fait et rédigé par l’avoué poursul vant soussigné.

A Senlis, le 28 mai 1921.(Signé) MORAND.

Et enregistré.

mandant d’infanterie coloniale, avec lequel elle demeure à Tananarive ;8» M.Edgard-A'exandre-E mile Raulet, commandant d’infanterie coloniale, demeurant à Tananarive, « agissant « en tant que besoin en son nom psr- « sonnel et pour assister et. autoriser « la dame son épouse sus-nommée « et valider la procédure » ; 9* M. UoWtrl.aurent Chelle, célibataire, majeur, soldat au 24“ régiment d’in­fanterie, 5» compagnie, en garnison â Paris, caserne Clignancourt ; 10* M. François Chelle, égoutier demeu­rant à Paris, rue au Commerce,

A « agissant au nom et comme l( naturel et légal de SimonDe- « Marie- Françoise Cdelle, sa fille « mineure » ; 11* M Pierre Sonck, ouvrier fondeur, demeurant à Lizy- sur-0 u*cq, « agissant en son nom « personnel et au nom et comme-tu teur datif de Mélanie Sonck, sa sœur’ mineure » ; 12° M. René Sonck, mal a ouvrier, demeurant à Lizy sur Ourcq; (j* François Bire, docteur en médeeine) inspecteur dépaftemen- la' <*3 l’Assistance Publique de Seine- et-Marne, demeurant à Melun, « agis- « sant au nom et comme tuteur ad- « ministratif de : 1» Gemnaine Sonck « 2‘ Madeleine Sonck ; 3» et Eugène “ Alphonse Sonck, enfants mineurs

P u r g e lé ç ja .1 © .

Il est ici déclaré, conformément à ’article 11 de la loi du 19 mars 1917, qus tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d’hy­pothèque légale sur les immeubles ci-dessus désignés, devront requérir cette inscription avant la transcrip­tion du procès verbal d’adjudication.

Fait et rédigé par l’aVoué pour­suivant soussigné.

A Sentjs, le 28 mai 1921.Signé : MORAND.

Et enregistré.

S ’adresser pour les renseigne ments :

A Me G e o r g e s M o r a n d , avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

Et h M* H e n r i S o u r d e l , notaire à Pont-Sainte-Maxence, rédacteur et dépositaire du cahier des chargés

2308

De deux exp’oits du ministère de Colliex, huissier à Longwy, en date du 21 mai 1921, et de Caillat, huis­sier à Senlis, en date du 9 mai 1921, tous deux enregistrés ;

Il âppeit qu’à la requête de la Commune de Béthisy-Saint-Maitin, poursuites et diligences de M. de Seroux Louis-Alexandre-Gérard, son maire, propriétaire, demeurant au château de la Mothe, commune de Bélhisy-Saint-Martin ;

Pour laquelle domicile est élu à Senlis, JO, rue Saint-Hilaire, en l’E tude d e G eorges M orand, avoué;

N otification a é té la ite ft : i ’”* M. Damgé François-Victor , forgeron, demeurant à Cosnes, près Longwy (Meurthe-et-Moselle), « agissant au

nom Cl comme subrogé-tuteur de Emilie-Félieité-Julie Ferry, enfant mineure issue du mariage de M Ferry Lucien-Marie-Emilé, décédé,

« et de dame Monty Augusline- « Aérienne, son épouse ; »

2 '”«. Et à M. le Procureur de la République près le Tribunal civil de première instance de Senlis.

De l’expédition d’un acte dressé au Greffe du Tribunal civil de pre­mière instance de Senlis, le quatorze avril 1921, enregistré, constatant le dépôt effectué audit Greffe, le même jour, de la copie collationnée et en registrée ;

D’un contrat reçu par M' Ferry, notaire à Béthisy-Saint-Pierre, le vingt-six mars 1921, enregistré, contenant vente par :

M. Bonnard Louis, propriétaire, et Mme Debout Marie Eugénie-Er- nestine, son épouse de lui autorisée, demeurant ensemble à Margny-les- Compiègne.

A la commune de Béthisy-Saint- Martin, sus-nommée, de :

1®"*. Une maison sise à Béthisy- Saint-Martin, lieudit les Emontêes, près le Presbytère, comprenant rez de-chaussée divisé en cuisine el salle à manger, et premier étage consis tant en deux chambres surmo> tées d’un grenier, hangar et cour avec jardin. Le tout d’une contenance de un are deux centiares, tient d’un côté la commune à cause du près bytère, d’autre côté et d’un bout M. Debaye-Monty, d’autre bout la rue du Tilleul, section C, n* 862 p., pour 1 are 29 centiares. — 2•«*. 94 cen­tiares de terre, terroir de Béthisy- Saint-Martin, lieudit Au-dessus de Jobrida, tenant d’un côté k la Com­pagnie du chemin de fer du Nord, d’autre côté M. Dufrenne, d’un bout le chemin de fer, d’autre bout M. Joseph Graux, section C, n* 1103 p.— 3®°*. 1 are 59 centiares de terre, même terroir et lieu, mais de l’autre côté de la ligne, tenant des deux côtés à M. Cadot, d’un bout au même, d’autre bout le chemin de fer, section C, n° 1144 p. ; ces deux immeubles en réalité n’en forment qu’un seul, coupé en deux par la ligne du che­min de fer. — 4,n‘. Et 25 ares 21 centiares de terre, terroir de Béth sy- Saint-Martin, lieudit Liard, section

U»' 763, 764, 765, 766, 768, 769, 770, 771 et 772 pour 26 ares 35 cen­tiares.

El ce moyennant le prix principal de quatre m ille cinq cents francs, outre les charges.

Avec déclaration ;Que ladite notification leur était

faite, conformément à l’article 2194 du code Civil, afin qu’ils aient prendre, s’ils le jugeaient conve­nable, telle inscription d'hypothèque légale qu’ils aviseraient, dans le dé­lai de deux mois, faute de quoi les- dits immeubles seraient el demeure' raient définitivement purgés et libé rés entre les mains de l’acquéreur de toutes hypothèques de cette na­ture.

Et à M. le Procureur de la Répu blique, que les précédents pro pnétaires,outre les vendeurs,étaient Biloré Catherine-Ismérie, veuve en premières noces de Bonnard Andié r t épouse en deuxièmes noces de Ferry Jean-Baptiste ; Bfioré Louis- Antoi te et darne Dérest Catherine- Antoinette, son épouse ; Dérest Au- g stin et dame Marie-Catherine De- iaoompté, son épouse; Commune de Béthisy - Saint - Martin ; Catherine-

Elisabeth Dérest, épouse de Jean- Baptiste Graux ; Jean-Baptiste Collas et dame Eugénie-Euphrasine Dessin, son épouse ; charles-Nicolas Carrière et dame Céllne-Luce Desain, son épouse ; communauté d’entre Ferry Jean-Baptiste et dame Biloré Cathe- rine-Ismérie, son épouse ; Delaistre Antonia-Marie-Ismérie, épouse de Lemelle Louis-Georges; Delaistre IIubert-Gaston-Lodis-Alexandre et dame Mathieux Mathilde, son épouse ; Honorine-Marie-Gabrielle Tavernier, épouse de Louis-AlphonseDelaistre; Marie-IIonorine Lesueur, épouse de Alexis-Antoine Tavernier; Honorê- Etienne Lesueur et dame Marie- Catherlne-Antoinelte Gressier, son épouse ; Claudf-Maurice Tabourdeau et dame Armandiue-Ahtoinette Tèl- lier, son épouse ; Sophie Chaillou, veuve en premières noces de Claude Tabourdeau et en deuxième» noces de IIonoré-Elienne Collas ; Honoré* Etienne C o llas; M arie Félicité Le­sueur, veuve de Collas Honoré ; Joseph Lesueur et dame .Marie-Mar- guerite Hurel, son épouse ; PaubJeaa Barré, et dame Mathilde Laurence Beaudequin, son épouse ; Monlv Marie - Augustine - Maximilienne", épouse de Blotière Glodomir-Julien ; Monty Augustine-Adrîenne, veuve dë Ferry Lucien-Marie-Emile ; Barbier Julie-Virginie, veuve de MontyAnsé- ric-Augustin ; Leroy Célestine, veuve de Barbier Antoine-Alphonse; Joseph- Benoit Leroy et dame Victoire-Vir­ginie Ledru, son épouse ; Et que tous ceux du chef desquels il pour­rait être pris des inscriptions d’hypo­thèque légale n’étant pas connus de la commune dè Béthisy Saint-Martin, elle ferait faire la présente insertion conformément k l’avts du Conseil d’Etat des neuf mai et premier juin 1807.

2309Pour insertion,

(Signé) MORAND.

A rt. 6.

R e tr a it d e C a u tio n n em en t

Par acte passé au Greffe du Tribu­nal civil de Senlis le quinze avril mil neuf cent vingt et un, enregistré, M. GALOV Emile, demeurant k Mont- rouge, 48, route d’Orléans, a déclaré qu’ayant cessé ses fonctions de no­taire à la résidence de Précy sur- Oise» le seize novembre mil neuf cent vingt, jour de la prestation de ser­ment de M. LACROIX Paul-Marie- Charles-Alexandre-Julien, son s u c ­cesseur nommé par décret du Prési­dent de la République Française en date du huit novembre mil neuf cent vingt, son intention était d’opérer le retrait de cautionnement par lui versé en sa dite qualité de notaire.

2156

Pour insertion :Le Greffier en Chef,

DELORME.

Art. 7.r

Etude de M* R o b e r t B O IL E T ,notaire k Pont-Sainte-Maxence.

C ession d e fo n d s d ç co m m erce*

Deuxième insertion.

Suivant acte reçu par M* Boib-t, notaire, le trente avril mil neuf cent vingt et un, Monsieur Adrien-Eugbne SATABIN. pâtissier, et Maeftme Suzanne-Eléonore-Marthe CHARPEN­TIER , son épouse, demeurant ensemble k Pont-Sainte-Maxence, rue des Vendredis, ont vendu conjointe­ment et solidairement em r’eux à Monsieur Eugène LANDON, pâtis­sier, demeurant à Pont-Sainte- Maxence, rue des Vendredis, l e f o n d s d e c o m m e r c e d e p f ttis - s e r i e qu’ils exploitaient ensemble à Pont-Sainte Maxence, rue des Vendredis.

Les oppositions seront reçues au plus tard dans les dix jours de la présente insertion, en l’Etude de M® Boilet, notaire, où domicile est élu.2250 Signé : BOILET, notaire.

A rt. 8 .Etude de; M® Georges M O R A N D

avoué à Senhs.

avouéEtudes de :

G e o r g e s M O R A N D ,à Senlis ;

H e n r i S O U R D E L , notaire à Pont-Sainte-Maxence,

d i v o r c e

D’un jugement rendu par le 1 ri- bunal civil de première instance de Senlis, le huit juin 1920, enregistré. Au nrofit de M. Maurice PESN1N, demeurant à Martincourt, commune de Cires-les-Mello. Et par délau contre Mme Germaine PIERSON,.son épouse, demeurant de droit avec lui, mais de fait sans domicile m rési­dence connus. Il legdivorce a été prononcé d entre tes époux Pesnin-Pierson.

Pour extrait : (Signé) MORAND.

Et enregistré. 2310

Art. 9Etude de M' G e o r g e s MORAND

avoué à Senlis.

d i v o r c e

D’un jugement rendu par le tr i bunal civil de première ^stance de Senlis, le quinze juin 19-0, enre gistré. Au profit de M. HenriDANNEEL, négociant, demeurant àCreil, rue de la République, n« 111. Et par défaut contre Mme Elise VAN DAMME, son épouse, demeurant de droit avec lui, mais de fait à Ostende (Belgique), rue de l’Economie, n° 11 11 appert : Que le divorce a été pro noncé d’entre les époux Danneel Van Damme.

Pour extrait : (Signé) MORAND

Et enregistré. 2311

àrt. 10Etude de M* G e o r g e s M ORAND

avoué à Senlis.

DIVORCE

D’un jugement rendu par le Tri bunal civil de première instance de Senlis, le onze janvier 1921, enre­gistré. Au profit de M. Eugène dit Georges PETIT, maçon, demeurant à Cires-les-Mello, rue des Petits Prés. Et par défaut contre Mme Albertine GÉRARD, épouse de M. Petit, avec lequel elle demeure de droit, mais autorisée à résider et résidant de lait à Montatc.ire, rue des Ecoles. 11 appert : Que le divorce a été pro noncé d’entre les époux Pt tu-Gérard

Tour extrait :(Signé) MORAND.

Et enregistré. 2^ 2

VENTE BENEFICIAIREDE

U N E MAI SONsise à Pont-Sainte-Iaxence

rue de Cavillé, n° 5

JSS« s s p w & . i B E A U M O B I L I E RA - V E N D U E

7, rue de Villevert.

Vente sur folle enchèreaux enchères publiques

an jlns oîîrant et dernier enchérisseurDE

UNE MAISONsise à CREIL

1 1 , r u e L o u is - L e b r u n .

L’adjudication aura lieu le D IM A N ­CH E 1 9 JU IN 1 9 2 1 , à quatorze heures, eu l’Etude et par le ministère de M* Sourdel, notaire à Pont-Sainte-Maxence, commis a cet effet.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

A M» G e o r g e s M o r a n d , avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

Et k M* H e n r i S o u r d e l , notaire à Pont-Saintc-Maxence, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

L’adjudication aura lieu le M A R D I 7 JU IN 1 9 2 1 , à treize heures et demie, en l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, sis au Palais de Justice de ladite ville, Place Notre-Dame, Ancien Evêché.

aux enchères publiques l e D im a n c h e 1 2 J u in , <3 h

A R O S O Y - E N W IU L T IE Ncanton de Betz (Dise),

Château « Fond des Forêts », cause de départ,

par le ministère de M* T H Itto u iN notaire à Acy-en-Multien (Oise),

Demander affiches. 2267

Etude de M* M a u r ic e LEN01R,huissier à Senlis.

Bon et beau MOBILIER#, V E N D E ! ?

AUX E N C H È R E S P U B L I Q U Epar suite de décès

A S A I N T - F I R M I N19, route de Senlis,

Etude de M* D ELIM O G ES,licencié en droit, commissaire priscur

de l’arrondissement de Senlis.

VENTE VOLONTAIREaux enchères publiques

Les D im a n c h e 2 9e t L undi 3 0 Mai 1 9 2 1

à deux heures du soir,

au Château de Viilevert\anciennement propriété

de Madame FAUVEL,D’UN

I m p o r t a n t e t B e a u

M O B I L I E R

P U 13LI Q U 1 H A N C A l S)

É m is s io n de B o n s duT résoro à deux ans

L'Étatéchéanceà

6d’a v a n ce

% l’an

Etudes de M* E. C H A ST A IN G ,avoué à Senlis (Oise),

successeur de Mo Sainte-Beuve, et de Me JU R E D 1E U , notaire

à Nanteuil-le-llaudouin.

VENTE SUR LICITATIONentre majeurs et mineurs

DE : 1“

2 M I S O N Ss is e s à ROZ1ÈRES (O ise)

U n e M A I S O Ns is e à BARON (O ise)

3° ET

I P ièce de Terred e 1 5 a r e s 5 1 c e n t ia r e s

sise te rro ir de R o s i è r e s (Oise)

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1° A M® L o u is E s c a v y , avoué à Senlis, poursuivant ; .

2° A M" S a v a r y e t C h a s t a i n g , L e D im a n c h e 5 J u mprésents à la vente ;

3° A M* B a r b i e r , notaire à Creil;4° A M® M a la p e r t , huissier à

Creil.

Etudes de M* G e o r g e s M O R A N Davoué à Senlis,

et de M® J u l e s R O B E R T , notaire à Baron.

V E N T E SUR SURENCHÈRE DU SIXIÈME

DE

i l ne M aisonsituée à Villeneiiye-sur-Vertierie

sur la grande route de Paris à Compiègne,

à 1A heures précises,par le ministère de Me LENOIR,

huissier. ‘” l2306

Adjudication le D I M A N CH E 1 2 JU IN 1 9 2 1 , « 2 heures de i ’après m idi, en l'Etude et par le ministère de M° Juredieu, notaire à N anteuil-le-B audouin (Oise), commis à cet eftet.

Aht. 11.Etude de Me G e o r g e s M ORAND

avoué à Senlis.

DIVORCEA s s i s t a n c e J u d i c i a i r e .

Admission du 14 Janvier 1921.

D’un jugement rendu par le t r i ­bunal civil de première instance de Senlis, le cinq avril 1921, enregistré Au profit de Mme Désirée LESUEUR, épouse de M Petit, avec lequel elle demeure de droit, mais autorisée à résider et résidant de fait à Jaux. Et par défaut contre M. Eugène-Olivier PETIT, scieur à la mécanique, demeurant a Le Mans, ci-devant et actuellement sans domi­cile ni résidence connus. 11 :Que le divorce a été prononcé d en­tre les époux Petit Lesueur.

Pour extrait publié en conformité de l’article 247 du Code civil.2313 (Signé) MORAND.

S'adresser pour les renseigne­ments :

1° A M® L u c ie n C h a s ta in g ,avoué, poursuivant la vente, demeu­rant à Senhs, rue Sainte-Geneviève ;

2° Et à M* J u r e d i e u , notaire à Nanteuil-le Haudouin, chargé de la vente et dépositaire du cahier des charges.»a.v.. as&BàrnBàaBHicæirasa&yapGVisx*'*1-

Etudes de M* !.. C H A ST A IN G , avoué à Senlis (Oise),

successeur de Me Sainte-Beuve, et de M* G U IC H A R D , notaire

èf Liancourt (Oise).

VENTE SUR LICITATIONentre majeurs et mineurs

DE

A*T. 12.

Etude de feu M» P i e r r e B A U D E Tavoué à Senlis,

(Mort pour la France), suppléé par M" L O IR , avoué.

DIVORCE

Assistance JudiciaireDécision du Bureau de Senlis

du 7 Janvier 1920.

D’un jugement contradictoirement rendu par le Tribunal civil de pre- mière instance de Senlis, le dix-huit janvier mil neuf cent vingt et un enregistré ;

Entre Monsieur BOULEAU Henri- Josepb, domestique, demeurant Crépy-en-Valois, 14, route de Compièffne t ,

Demandeur ayant pour avouéM* L»oir, suppléant feu M® Baudet

D’une part;Et Madame LEFÈVRE Marie-Irma

épouse de Monsieur Bouleau, sus­nommé, avec lequel elle demeure de droit, mais résidant de fait à Sois- sons (Aisne), rue de Bonoines, n° 2

Défenderesse ayant pour avoué M* Savary;

D autre part ;Il appert :

Que le divorce a été prononcé d’enireles époux Bouleau-Lefèvre, à la requête et au profit du mari.

Pour extrait :2298 Signé : G. LOIR.

Etudes de :M6 G e o r g e s M O R A N D ,

avoué à Senlis ;M* L A C R O IX , notaire

â Précy-sur-Oise ;M® M a r c e l V ID Y , notaire

à Chantilly.

VENTE SUR LICITATIONDE

12 ares 82 centiaresde Terre

l ie u d it le C h e m in de llo ra n

L’adjudicalion aura lieu le M ER­C R ED I 1 5 JU IN 1 9 2 1 , àquatorze heures, en l'Etude et par le ministère de M® Marcel Vidy, notaire à Chantilly, commis à cet eflet, en présence de M® Lacroix, notaire à Précy-sur-Oise.

L’adjudication aura lieu le D I- < M ANCHE 1 2 JU IN 1 9 2 1 , àquatorze heures, en l’Etude et par j le miutstère de M' ROBERT, notaire ' à Baron, commis à cet effet.

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Et à M« J u l e s R o b e r t , notaire 1 à Baron, rédacteur et dépositaire du ; cahier des charges.

par le ministère de M e GUÉTIN,huissier à Chantiily.

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S ’adresser pour les renseigne­ments :

1° A M* L u c ie n C h a s t a i n gavoué poursuivant la vente, demeu­rant à Senlis, rue Sainte-Geneviève ;

Et à Me G u ic l ia r d , nota;re à Liancourt, chargé de la vente et dépositaire du cahier des charges.

E T Î I ^ d T ^ i r ^ H A S T A Ï N G ,avoué à Senlis (Oise),

successeur de M® Sainte-Beuve, et de M® G A Z E A U , notaire à Senlis.

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Adjudication le D IM A N C H E 5 JU IN 1 9 2 1 , à 1/t heures, en la Mairie de la commune de Villeneuve- sur-Verberie (Oise),'ht par le minis tère de M® GAZEAU, notaire à Senlis commis à cet eflet.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1® A M” L u c ie n C h a s ta in g ,avoué poursuivant la vente, demeu rant à Senlis, rue Sainte-Geneviève

2° A M® S a v a r y , avoué à Senlis; 3° A M® B o i le t , notaire à Pont

Sainle-Maxence ;4 - Et à M® G a z e a u , notaire

Senlis, chargé de la vente et déposi­taire du cahier des charges.iin(nMB(fwriomrrr-nrn rr-| ‘Etudes de M.' L. C H A STA IN G »

avoué à Senlis (Oise), successeur de M’ Sainte-Beuve

et de Mt* G A Z E A U , notaire à Senlis

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Adjudication le JE U D I 2 JU IN 1 9 2 1 , à 1A heures, en la Mairie de la commune de Barbery (Oise), et par le ministère do M- GAZEAU, no taire à Senlis (Oise), commis à cet effet.

S'adresser pour les renseigne­m ents :

A M® G e o r g e s M o ra n d , avoué à Si niis, poursuivant la vente ;

A M® L a c r o ix , notaire à Précy- sur-Oise ;

Et à M® M a r c e l V id y , notaire à a i a ra» u a z e a u , uuiaiic a ocuiit, Chantilly rédacteur et dépositaire I chargé de la vente et dépositaire du !.. — 1 ahier des charges.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1° A M® L u c ie n C h a s t a in g ,avoué poursuivant la vente, demeu­rant à Senlis ;

2° A M® M o r a n d , avoué présent à la vente, demeurant à Senlis ;

Et à M® G a z e a u , notaire à Senlii

du cahier des charges.

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Vu par nous, Maire de la Ville de Senlis, pour légalisation de la signature de apposée à l’article . Lu

Enregistré à Senlis, Reçu

Imprimerie Administrative et Commerciale de Senlis, ^11, place de l’Hôtel-de-Ville,