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Chapitre 2 Comment expliquer l’instabilité de la croissance ? SES – TES 2012 - 2013

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Chapitre 2

Comment expliquer

l’instabilité de la

croissance ?

SES – TES 2012 - 2013

Intro :

L’économie n’est pas un long fleuve tranquille, c’est que contrairement à ce que les gouvernements et les peuples désirent, la croissance est irrégulière. Il peut y avoir des crises qui ont souvent des conséquences douloureuses. Pour contre carrer les effets néfastes des crises les gouvernements vont avoir tendance à intervenir et donc à s’endetter.

Quelles sont le causes des crises ? et comment réduire leurs effets ? I : Les fluctuations économiques au cœur du capitalisme. Comment la croissance économique évolue-t-elle ? Que sont les fluctuations économiques ?

A. Une croissance irrégulière sur le long terme

En France, le PIB à été multiplié par 4 entre 1960 et 2008. Cependant on note un ralentissement global de la croissance du PIB. Il y a eu également des années, ou la croissance à été faible, voir négative.

1. Vocabulaire

1. Crise, Expansion, Reprise, Contraction 2. La récession est une contraction de l’activité de la croissance sur une courte période. Une dépression se lit sur une longue période. Remarque Parfois certains parlent de récession lorsqu’il y a un ralentissement de la croissance et que le taux de croissance est faible. 3. Le mot « crise » est lui aussi ambiguë, au sens strict la crise désigne le point de retournement du cycle. Cependant, il n’est pas vraiment juste d’utiliser le mot « crise » pour une récession.

2. Quelques repère historiques.

En 1950, on note une hausse de 8.5% par rapport à 1949. De 1% de 1974 à 1975 On note également une hausse d’année en année de moins en moins importante. On pourrait projeter le fait que l’on va descendre sous 0.

B. Fluctuations économiques et croissance potentielle L’analyse des fluctuations économiques reposent sur la croissance effective et la croissance potentielle.

Qu’est-ce que la croissance potentielle ? La croissance potentielle, c’est la croissance maximale qui peut être réalisée grace à la pleine utilisation des facteurs de production. C’est la croissance maximale que l’on peut réaliser sans qu’il y ait d’inflation.

De quoi dépend cette croissance potentielle ?

Cette croissance potentielle dépend des facteurs de production disponible dans l’économique.

Dans la réalité, la croissance effective est souvent différente de la croissance potentielle. Lorsque la croissance effective est supérieure à la croissance potentielle on parle de tension inflationniste : La production réalisée est insuffisante.

Si la croissance réalisée est supérieur à la croissance potentielle alors, cela signifie que les entreprises ont dû recourir à des heures supplémentaires. Donc d’avantage de salaire distribué. II : Les Schémas explicatifs des fluctuations économiques

A. Des chocs exogènes peuvent affecter la croissance. La croissance effective peut s’éloigner du « trend » (la tendance prévu par la croissance potentielle. suite un a choc économique) Un choc positif = la croissance effective est supérieur à la croissance potentielle. Un choc négatif = la croissance effective est inferieure la croissance potentielle. Voir feuille annexe 1) et 2)

B. Des chocs endogènes peuvent également bouleverser la croissance économique. Cf TD 2 Pour certains économiques, les fluctuations/récession proviennent du fonctionnement même du capitalisme et non, d’éléments peu maitrisables, comme le démontre l’analyse en termes de choc. Comme on a pu le montrer dans le TD2, les crises sont parfois dues aux comportements des agents économique qui en voulant maximiser leurs gans, créer des bulles spéculatives.

La théorie du cycle du crédit En période d’expansion économique, le crédit permet de financer de l’investissement, c’est-à-dire de dynamiser la croissance économique. Cependant, l’endettement des ménages progresse, les prêts sont de plus en plus fragiles. On parle là de comportements spéculatifs qui se définissent par la facilité par des taux d’intérêt bas A un moment donné, les anticipations se retrouvent et les banques augmentent leur taux d’intérêts car elles deviennent plus méfiantes. On obtient donc une baisse de l’octroi du crédit que l’on appelle également le « Credit crunch ». A partir de là, on assiste normalement à un accroissement des difficultés économique.

Globalement, lorsque la croissance économique ralentit, les banques accordent moins facilement les crédits leur sont demandé par leurs clients. Cela confirme bien, la théorie du cycle du crédit. III : Le rôle des pouvoirs politiques macroéconomiques dans la gestion des fluctuations économique

A. Pourquoi les pouvoirs publics doivent-ils intervenir ? Les chocs économiques, qu’ils soient exogènes ou endogènes peuvent avoir des effets néfastes, économiquement, et socialement. Le but est d’éviter de faire de la récession une dépression. Voir II A.

1. 3. Baisse des revenus du patrimoine liée à la chute des cours sur les marchés financiers Baisse des revenus du travail à cause du chômage (+ de chômeurs et diminution des revendications salariales). 4. C’est l’effet de la mondialisation financière On voit qu’en période de ralentissement économique, il y a une baisse du revenu des ménages et une hausse du chômage.

Faillite bancaire et chute

des indices boursiers

Credit Crunch Baisse des revenus du

patrimoine

Baisse de

l’investissment

Baisse de la

consommation

Baisse de la production

Hausse du chomage

Chômage(Rappel) : Ensemble des personnes en Age de travailler qui n’ont d’emploi qui en recherche un activement et qui sont disponibles pour travailler. Exemple

On voit bien que l’emploi recule à partir du milieu de l’année 2008 De plus, la crise économique peut conduire à une « déflation par la dette » (I. Fischer) : La baisse des prix des actifs financiers conduit à une diminution de la richesse de ceux qui les détiennent, ce qui peut rendre leur endettement excessif.

Certains ménages ne peuvent alors plus rembourser leurs emprunts, ce qui fragilise les banques qui vont de ce fait augmenter les taux d’intérêts (pour les entreprises notamment). Par conséquent, les entreprises manquent de liquidités et vont pour restaurer leur profit, licencier et baisser les prix. Déflation : baisse du niveau général des prix Ne pas confondre avec Désinflation : Ralentissement de la hausse des prix

Souvent, les conséquences de la déflation sont désastreuses, c’est l’exemple de la crise de 1929 ou a eu lieu une spirale déflationniste. (Baisse des prix qui engendre la baisse de l’investissement et de la consommation, amenant à une baisse de la production et une hausse du chômage.

B. La nécessité de politiques économiques contra cycliques En 1929, on pensait que la « reprise était au coin de la rue » selon Herbert Hoover (président des Etats Unis de 1929 à 1933) Pour autant, on voit bien que l’intervention des pouvoirs publics est nécessaires afin d’éviter la dépression et la déflation. Les pouvoirs publics mettent en place des politiques conjoncturelles qui sont des politiques à court terme qui visent à agir sur les grandes variables économique. Ces politiques conjoncturelles peuvent s’appuyer sur la : Politique budgétaire : qui consiste à faire varier les recettes et les dépenses de l’état afin d’améliorer la situation économique. Politique monétaire : qui consiste à faire varier cette fois, la quantité de monnaie en circulation en « jouant » sur les taux d’intérêt.

La politique conjoncturelle peut être : La politique de relance, c’est-à-dire que l’on va privilégier la croissance et le chômage La politique de rigueur ou l’on va privilégier la lutte contre les déficits extérieurs et publics.

Quelles politiques conjoncturelles ont été mises en place en 2008 dans les pays développés ?

En 2008 les pays développés, pour contrer les effets de la crise économique, ont mis en place des politiques budgétaires de relance et une politique monétaire expansionniste (baisse des taux d’intérêts directeurs).

Les effets positifs d’une politique budgétaire de relance.

Hausse des

dépenses

publiques et/ou

des recettes

publiques (c’est à

dire des impôts)

Hausse

de la

demande

globale

Hausse de

la

production

Hausse de

l’emploi

Les effets d’une politique monétaire expansionniste

Exercice 2 : Les effets d’une politique monétaire expansionniste

Complétez les pointillés avec les symboles (hausse) et (baisse) afin de mettre en

évidence les modalités et les effets attendus d’une politique monétaire expansionniste.

Ces politiques conjoncturelles, mise en place en 2008 sont très clairement des politiques Keynésiens

« retours de Keynes »

C. Les limites des politiques conjoncturelles de relance.

La contrainte extérieure

Dans des économies mondialisées, et ouvertes sur les autres pays, les politiques de relance, sont moins efficaces.

Exercice 3 :

C’est exactement ce qu’il s’est produit en France, en 1981-82 lors de la relance Mauroy (1er ministre de l’époque) A l’époque, le gouvernement a voulu relancer la croissance et diminuer le chômage en adoptant une politique de relance Keynésienne. Le problème c’est que tous les pays européens pratiquaient une politique de rigueur, ce qui a creusé le déficit des échanges extérieurs français.

L’inflation

Comme on a déjà pu le voir, une politique de relance peut générer une hausse de l’inflation.

On peut parler ici, d’une nette période de désinflation.

Remarque Suite à l’échec de la relance Mauroy, le gouvernement change totalement de politique et s’engage dans une stratégie de désinflation compétitive, ou le but est de combattre l’inflation afin de restaurer le commerce extérieur français.

Le creusement de la dette publique

Les économistes libéraux s’inquiètent du creusement de la dette publique et pensent que les politiques économiques structurelles sont plus adaptées. Politique économique structurelle : Politique économique de long terme qui vise à changer en profondeur les structures de l’économie : (poids du secteur public, assouplissement du droit du travail, réforme de la protection sociale…) Remarque Le Pacte budgétaire Ce débat entre libéraux et keynésien sur les biens fait de l’austérité peut etre liées au fameux « pacte budgétaire » TSCG

Feuille Annexe :