12
ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son nouveau -né illustre la fonction de reproduction chez les Mammifères. On peut alors supposer que : - les Mammifères se reproduisent par des œufs qui se développent dans l’utérus ; - les organes sexuels interagissent. I. LES MAMMIFERES SE REPRODUISENT-ILS PAR DES ŒUFS QUI SE DÉVELOPPENT DANS L’UTÉRUS ? 1.1. Exploitation de document 1.1.1. Observation

COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

  • Upload
    lythuy

  • View
    219

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-

ILS ?

La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son nouveau-né illustre

la fonction de reproduction chez les Mammifères. On peut alors supposer que :

- les Mammifères se reproduisent par des œufs qui se développent dans l’utérus ;

- les organes sexuels interagissent.

I. LES MAMMIFERES SE REPRODUISENT-ILS PAR DES ŒUFS QUI SE

DÉVELOPPENT DANS L’UTÉRUS ?

1.1. Exploitation de document

1.1.1. Observation

Page 2: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

Annotions

a. noyau en division b. zone pellucide

c. granules corticaux d. cellules folliculaires

e. premier globule polaire f. espace périovocytaire

g. les pédoncules des cellules folliculaires h. des granules corticaux

i. le noyau j. le spermatozoïde pénètre dans

l’ovocyte k. l’espace périovocytaire

l. le cytoplasme devenu un ovule m. le noyau

n. le noyau o. le deuxième globule polaire

p. la fusion des noyaux mâle et femelle q. noyau de l’œuf

r. corona radiata s. globules polaires.

1-1.2. Résultat Le document montre les différentes étapes de la fécondation

1.1.3. Analyse

Page 3: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

D’après le document, les principales étapes de la fécondation sont :

- la rencontre des gamètes au cours de laquelle un spermatozoïde est entraîné dans la

zone pellucide grâce à la rétraction des pédoncules des cellules folliculaires ;

- la pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovocyte après avoir traversé la zone

pellucide et l’espace péri ovocytaire. Le noyau de l’ovocyte qui était bloqué en

métaphase II poursuit sa division. Les granules corticaux libèrent leur contenu dans

l’espace péri ovocytaire ;

- la formation des pronucléi (gonflement du noyau spermatique qui devient le

pronucléus mâle et reconstitution du noyau de l’ovocyte qui devient le pronucléus

femelle). Le deuxième globule polaire est expulsé. L’ovocyte diminue de volume,

élargissant ainsi l’espace péri ovocytaire ;

- la fusion des noyaux mâle et femelle en un seul noyau, celui de l’œuf. Ce qui

termine le processus de fécondation.

1.1.4. Interprétation

- Du col de l’utérus à l’ampoule (lieu de la fécondation), les spermatozoïdes subissent

une sélection à deux niveaux (glaire cervicale et la jonction utérus-trompe) et la

capacitation qui consiste en une lente élimination de l’enduit protéique déposée au

niveau de l’épididyme, préparant ainsi la membrane plasmique à la réaction

acrosomique ;

- Au contact de la zone pellucide, le spermatozoïde libère les enzymes acrosomiques

qui dégradent cette zone. Le spermatozoïde traverse alors la zone pellucide et l’espace

péri ovocytaire et pénètre dans le cytoplasme de l’ovocyte ;

- La pénétration du spermatozoïde dans l’ovocyte provoque une activation de ce

dernier se traduisant par :

* la libération dans l’espace péri ovocytaire du contenu des granules corticaux

qui modifie la zone pellucide pour constituer la membrane de fécondation

infranchissable par d’autres spermatozoïdes ;

* l’achèvement de la méiose de l’ovocyte II avec expulsion du deuxième globule

polaire ;

- Le noyau spermatique devenu pronucléus mâle subit une rotation de 180° puis migre

à la rencontre du pronucléus femelle. La fusion des enveloppes nucléaires permet le

mélange des chromosomes paternels et maternels : c’est la caryogamie, étape ultime

de la fécondation rétablissant le nombre de chromosomes. Cette fusion aboutit à la

formation de la cellule-œuf ou zygote.

1.1.5. Conclusion

Chez les Mammifères, la fécondation se déroule en plusieurs étapes. On appelle

fécondation, la fusion d’un gamète mâle (spermatozoïdes) avec un gamète femelle

(ovocyte) en une cellule unique, l’œuf ou plus précisément la fusion d’un noyau

haploïde d’origine mâle (noyau spermatique) avec un noyau haploïde d’origine

femelle (noyau diploïde, celui du zygote ou de l’œuf.

Page 4: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

1.2. Exploitation de document

1.2.1. Observation

1.2.2. Résultat

Le document montre les stades de l’évolution de l’œuf jusqu’à la nidation.

1.2.3. Analyse

D’après le document, la fécondation est suivie de plusieurs stades d’évolution de

l’œuf à différents niveaux de l’oviducte et de la cavité utérine : le stade 2 cellules la

30ème

heure, le stade 4 cellules la 40ème

heure, le stade morula (formée d’une

soixantaine de cellules) le 4ème

jour, le stade blastocyste le 6ème

jour et le blastocyste

accolé à la muqueuse utérine.

1.2.4. Interprétation Dès la fécondation, l’œuf subit ses premières mitoses tout en migrant vers la cavité

utérine grâce aux mouvements des cils qui tapissent la muqueuse de l’oviducte. Ces

divisions successives aboutissant à la morula, toujours contenue dans la zone pellucide

Page 5: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

(c'est-à-dire sans changement de la taille initiale de l’œuf) sont appelées la

segmentation.

Parvenu à la cavité utérine, l’embryon se débarrasse de la zone pellucide, ses cellules

se différencient et s’organisent en une enveloppe appelée trophoblaste et en un

bouton embryonnaire, l’ensemble formant le blastocyste. Ce dernier vient s’accoler

à la muqueuse utérine par son pôle embryonnaire. Plusieurs cellules du trophoblaste

sécrètent des enzymes qui détruisent localement les cellules utérines, ce qui permet au

blastocyste de pénétrer par effraction dans la muqueuse utérine (qui se referme au

dessus de lui) et d’y faire son « nid » : c’est la nidation.

1.2.5. Conclusion

Après la fécondation, l’œuf migre tout en se divisant, jusqu’à la cavité utérine où il

se fixe.

1.3. Conclusion partielle

Les Mammifères se reproduisent par des œufs qui se fixent dans l’utérus où ils se

développent.

2. LES ORGANES SEXUELS INTERAGISSENT-ILS ?

2.1. Exploitation de document

2.1.1. Observation

Page 6: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

2.1.2. Résultat

Le document montre les principaux cycles sexuels de la femme

2.1.3. Analyse

D’après le document, on distingue :

- le cycle ovarien qui comprend 3 phases :

* la phase folliculaire ou pré ovulatoire caractérisée par la croissance de quelques

follicules ;

* l’ovulation qui correspond à la libération de l’ovocyte après rupture des parois

folliculaires ;

* la phase lutéinique ou post ovulatoire caractérisée par la présence du corps

jaune ;

Page 7: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

- le cycle utérin qui est une modification cyclique de la muqueuse utérine :

* pendant la phase folliculaire, l’endomètre qui était détruit presque totalement au

cours de la menstruation se reconstitue et s’épaissit progressivement. Les glandes en

tube et les artérioles se développent,

*pendant la phase lutéinique, la muqueuse continue de s’accroître, les glandes

deviennent très tortueuses et ramifiées donnant à la muqueuse l’aspect de dentelle

utérine. Les artérioles se spiralisent entre les glandes ;

- le cycle hormonal qui comprend le cycle des hormones ovariennes et celui des

hormones hypophysaires.

Le cycle des hormones ovariennes :

* au début de la phase folliculaire, le taux faible d’œstrogène augmente

légèrement puis fortement vers la fin de cette phase pour atteindre un pic peu avant

l’ovulation. Pendant cette phase, le taux de progestérone est pratiquement nul ;

* au cours de la phase lutéale, le taux de progestérone croît rapidement pour

atteindre un pic au milieu de cette phase puis décroît jusqu’à la fin du cycle. Il en est

de même pour les oestrogènes dont le pic est plus faible ;

Le cycle des hormones hypophysaires

* le taux de FSH faible au début du cycle connaît un premier pic (faible) vers le

milieu de la phase folliculaire et un second pic un peu plus important peu avant

l’ovulation, puis décroît jusqu’à la fin du cycle ;

* le taux de LH également faible au début du cycle connaît un pic très important

peu avant l’ovulation puis décroît rapidement jusqu’à la fin du cycle.

2.1.4 Interprétation

- Pendant la phase folliculaire, la thèque interne et la granulosa des follicules ovariens

sécrètent les œstrogènes (dont l’oestradiol) qui permettent la reconstitution et

l’épaississement de la muqueuse utérine après les menstruations. Pendant la phase

lutéale, le corps jaune sécrète de la progestérone et un peu d’oestradiol qui

accentuent la prolifération de la muqueuse utérine. L’endomètre présente alors une

structure favorable à l’accueil de l’embryon, d’où le nom de phase gestative donnée

également à la phase lutéale ;

- L’hypophyse influence le fonctionnement des ovaires en sécrétant deux hormones :

* la FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) stimule la croissance et la maturation

des follicules qui sécrètent alors les oestrogènes ;

* la LH (Hormone Lutéinisante) est responsable de l’ovulation (libération massive

et brève de cette hormone appelée « pic » à 48 heures de l’ovulation) et de la

transformation du follicule rompu en corps jaune (sécréteur de la progestérone et de

l’oestradiol)

2.1.5. Conclusion

Au cours des différents cycles sexuels de la femme, il existe des relations entre les

divers organes sexuels.

2.2. Exploitation de résultats expérimentaux

2.2.1. Résultats

Page 8: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

1ère

série d’expériences

Pour connaître chez la rate le déterminisme du cycle ovarien dont la durée est de 5

jours, on réalise les expériences suivantes :

-Expérience 1

Chez les femelles castrées, l’hypophyse augmente de volume et, dans le sang, on peut

doser une quantité anormalement élevée de FSH et LH (hormone hypophysaires). Si

on injecte alors des quantités bien dosées d’oestrogènes, la sécrétion de FSH et LH se

stabilise autour du taux normal.

-Expérience 2

L’ablation de l’hypophyse pratiquée le 3è jour du cycle provoque l’atrophie des

ovaires. Le taux d’œstrogènes dans le sang est alors inférieur à la normale et on ne

décèle jamais de progestérone.

-Expérience 3

La greffe d’hypophyse corrigera les effets de l’ablation si celle-ci est faite à son

emplacement d’origine.

-Expérience 4

On peut provoquer également chez des femelles non castrées une hypersécrétion des

hormones hypophysaires en stimulant électriquement l’hypothalamus de façon

régulière et localisée

2ème

série d’expériences

On constate que la castration d’un rat est suivie d’une augmentation d’activité

l’hypophyse, celle-ci pouvant etre arrêtée par une injection de broyat de testicule.

La purification de ce broyat permet d’isoler une substance : la testostérone.

L’injection directe de testostérone dans l’hypophyse d’un rat normal est sans effet.

Par contre, l’injection pratiquée directement dans l’hypothalamus provoque une

baisse d’activité de l’hypophyse et une régression des testicules.

La lésion de certaines zones de l’hypothalamus provoque les mêmes effets que

l’hypophysectomie, mais l’injection d’extraits hypophysaires à ce même animal

corrige alors les troubles provoqués. L’observation anatomique de la liaison entre

l’hypophyse et l’hypothalamus est donnée par la figure ci-dessous.

Extraits de :

Biologie Terminale D, collection Tavernier, édition février 1993, page

345 et

Biologie Terminale D, collection ADN, édition 1989, page 367

Page 9: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

2.2.2. Analyse

1ère

série d’expériences

- La castration de rates provoque une hypertrophie de l’hypophyse avec

hypersécrétion de FSH et LH qui est corrigé par une injection de quantité bien dosée

d’œstrogène.

- L’hypophysectomie pratiquée le troisième jour du cycle provoque l’atrophie des

ovaires qui sécrètent alors très peu d’œstrogène et pas du tout de progestérone. Ces

anomalies sont corrigées par une greffe d’hypophyse pratiquée à la base de

l’hypothalamus.

- La stimulation électrique régulière et localisée de l’hypothalamus provoque une

hypersécrétion de FSH et LH chez des rates non castrés.

2ème

série d’expériences

- La castration d’un rat provoque une hypersécrétion d’hormones hypophysaires qui

est corrigée par une injection de testostérone pratiquée dans l’hypothalamus.

- Chez un rat normal, l’injection de testostérone dans l’hypothalamus un

ralentissement de la sécrétion des hormones hypophysaires et un régression des

testicules.

- La lésion de certaines zones de l’hypothalamus provoque une dégénérescence du

testicule et un arrêt de la spermatogenèse, anomalie corrigée par une injection

d’extraits hypothalamiques.

2.2.3. Interprétation

1ère

série d’expériences

L’hypophyse contrôle le fonctionnement des ovaires par deux hormones appelées

gonadostimulines ou gonadotrophines, la FSH et la LH. Le fonctionnement de

Page 10: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

l’hypophyse est à son tour contrôlé par l’hypothalamus par l’intermédiaire d’une

hormone, la GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone) et par les hormones

ovariennes :

En début de cycle, une sécrétion pulsatile de GnRH par l’hypothalamus déclenche

la sécrétion de FSH et LH par l’hypophyse antérieure. L’importante sécrétion de FSH

stimule celle de l’oestradiol dont le taux croissant entraîne par rétrocontrôle négatif

le complexe hypothalamo-hypophysaire, la baisse du taux de FSH. Vers la fin de la

phase folliculaire, l’importante quantité d’œstradiol, par un rétrocontrôle positif

déclenche une libération massive et brève (pic) de LH (accompagné d’un petit pic de

FSH). C’est le pic de LH qui provoque l’ovulation. Pendant la phase lutéinique, un

taux relativement élevé de progestérone et d’œstradiol par un rétrocontrôle négatif

freine la production de FSH et LH.

A la fin de cette phase et en l’absence de nidation, la chute du taux d’œstrogènes et

de progestérone, par un rétrocontrôle négatif permet la remontée du taux de FSH et

de LH.

Pendant cette phase lutéinique, la progestérone provoque le ralentissement de la

fréquence de GnRH et a un effet inhibiteur sur le rétrocontrôle positif exercé par

l’oestradiol (voir document ci-dessous)

Page 11: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

2ème

série d’expériences

L’hypophyse contrôle le fonctionnement des testicules par deux hormones, la FSH

et LH. Le fonctionnement de l’hypophyse est à son tour contrôlé par l’hypothalamus

par l’intermédiaire de la GnRH et par une hormone testiculaire, la testostérone (et

une protéine, l’inhibine, produite par les cellules de Sertoli) :

La FSH active la spermatogenèse par le biais des cellules de Sertoli qui élaborent alors

une protéine, l’inhibine, indispensable à la fixation de la testostérone sur les cellules

de la lignée germinale qu’elle stimule.

La LH quant à elle, favorise la synthèse de la testostérone par les cellules de Leydig.

La sécrétion de LH est inhibée (ou modulée) par rétrocontrôle négatif dès que le taux

plasmatique de la testostérone dépasse un seuil. Quant à celle de FSH, l’inhibine

serait responsable de son inhibition (par rétrocontrôle négatif).

Il n’y a pas de rétrocontrôle positif des testicules sur le complexe hypothalamo-

hypophysaire. (voir document ci-dessous).

Page 12: COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT- ILS · ivoiresvt.wordpress.com COMMENT LES MAMMIFÈRES SE REPRODUISENT-ILS ? La photographie d’un couple (un homme et une femme) avec son

ivoiresvt.wordpress.com

2.2.4. Conclusion

Chez la femme, tout comme chez l’homme, sous l’influence de l’hypothalamus,

l’hypophyse contrôle le fonctionnement des gonades (ovaires et testicules). A leur

tour, les gonades exercent un rétrocontrôle soit positif, soit négatif sur le complexe

hypothalamo-hypophysaire : on parle alors de régulation.

La compréhension du mécanisme de régulation des cycles sexuels de la femme a

permis la mise au point de la pilule contraceptive qui est constituée d’hormones

ovariennes de synthèse. L’absorption régulière de ces hormones de synthèse entraîne

une augmentation de leur taux dans le sang. Celles-ci exercent un rétrocontrôle

négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire avec pour conséquences un

blocage de l’ovulation (anovulation) ou une absence de nidation (par atrophie de

l’endomètre).

La contraception a pour avantages le planning familial, la préservation de la santé de

la mère, la réduction des grossesses à risque (précoces, nombreuses, tardives et

rapprochées).

2.3. Conclusion partielle

Les organes sexuels interagissent par l’intermédiaire d’hormones.

CONCLUSION GÉNÉRALE

Chez les Mammifères, la reproduction se fait par des œufs obtenus par la fusion

d’un spermatozoïde et d’un ovocyte. L’œuf se développe par la suite dans l’utérus.

La réussite de ces processus est due au fonctionnement harmonieux des organes

sexuels (gonades, complexe hypothalamo-hypophysaire, utérus etc.) qui interagissent

grâce à des hormones.