Commentréussir sa

dissertationd’économieSpécial Prépa ECE

Cours des Grands

Bienvenue chez Cours des grands

Fondé en 2012 par deux Polytechniciens, Cours des Grands est un organisme de soutien scolaire d’excellence, spécialisé notamment dans la prépara-tion aux concours des Grandes Écoles. Nous accompagnons les étudiants de classes prépara-toires lors de séances en présentiel ou via des classes virtuelles. Nous organisons également des stages de révision intensive pour les lycéens.

Sommaire:

1 L’épreuve de dissertation d’AESHC dépendrait-elle excessivement de la subjectivité du correcteur ?

2 « Connais-toi toi-même »

3 L’histoire d’une rencontre 1 L’ Analyse du sujet

2 La Mobilisation de vos connaissances

3 La Problématique

4 Le Plan

Oussama a passé deux ans sur les bancs de l’IPESUP et a obtenu d’excellents résultats aux épreuves d’AEHSC (triple 19) pour intégrer HEC en 2012. Il revient avec nous aujourd’hui sur l’exercice particulier de la dissertation. Plus qu’une méthode de travail, il vient ici nous livrer une explication de l’état d’esprit à saisir pour réussir l’épreuve parti-culière de la dissertation d’AEHSC. Cet ebook est constitué de deux parties :

Une dissertation sur l’état d’esprit à adopter pour réussir votre épreuve d’AEHSCUne annexe comportant une méthodologie de la préparation à la disser-tation développée par l’auteur et sa bibliographie de classes préparatoires

AB

A- La dissertation

B- La méthode

Cette citation de René Char dans Les Matinaux (1950) résume à merveille l’état d’esprit dont il faut selon moi s’armer pendant vos deux années de classes préparatoires pour réussir. Si l’épreuve de dissertation d’AEHSC a souvent été dénigrée et réduite à un exercice de hasard qui dépendrait exclusivement du correcteur et de sa bonne volonté, sa maîtrise ne doit pour-tant rien à la chance. Il faut imposer sa chance.

«Impose ta chance,serre ton bonheur

et va vers ton risque. A te regarder,

ils s’habitueront.»René Char

A/ La réussite à l’épreuve de dissertation d’AEHSC est aussi rationnelle qu’ailleurs

On a souvent tendance à croire, à tord, que l’épreuve de dissertation, que cela soit en culture générale ou en AEHSC, relève d’un certain hasard, que ce serait une pure loterie.

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu dire que l’épreuve de dissertation « est très subjective » et que la même copie pouvait être notée très di�éremment d’un correcteur à l’autre. Si e�ectivement le spectre de notation peut varier d’un 4 à un 9 lorsque la copie est fragile, une excel-lente notation demeure une certitude lorsque le candidat réalise une copie « inattaquable ».

Et être inattaquable, c’est adopter un certain état d’esprit vis-à-vis de l’épreuve d’AEHSC aux concours. Cet état d’esprit dont je vous parle se retrouve chez tous les élèves qui ont excellé dans cette matière : il mêle beaucoup de pragmatisme, une pointe de paranoïa et énormément d’enthousiasme.

B/ Une question d’état d’esprit

« Allez à l ’essentiel ; n’avez-vous pas besoin de jeunes arbres pour reboiser votre forêt ? »

René Char – Les Matinaux (1950)

L’épreuve de dissertation d’AESHC dépendrait-elle excessivement de la subjectivité du correcteur ?

Cet état d’esprit m’a été transmis par tant de personnes qui ont compté : mon professeur d’économie en classes préparatoires, mes camarades ambitieux qui m’ont poussé à refuser le statu quo, ma sœur qui aura tracé le chemin à suivre en intégrant HEC un an avant moi et, bien sûr, mes parents. Pensez aux gens que vous aimez et que vous admirez lorsque vous travaillez. C’est à mon sens essentiel et pas assez expliqué en salle de cours. Pourquoi parler de choses aussi personnelles dans un ebook d’économie ? Parce que le combat qui vous attend est personnel. C’est entre vous et vous-mêmes. Vous devrez le mener avec le cœur, avec les tripes et cela n’en rendra le chemin parcouru que plus beau. Prenez le temps de vous demander pourquoi vous faites ce que vous faites. Ne vous inquiétez pas : vous aurez assez de temps, ensuite, pour travailler votre méthode, vous exercer et apprendre des cours.

Réussir ne relèvera pas simplement de vos compétences scolaires mais exigera du bon sens dans la préparation de vos épreuves. Il faut vite vous débarrasser du côté mythique qui les entoure pour être e�cace. L’e�cacité est ce qui vous distinguera de ceux qui n’ont pas réalisé que les classes préparatoires testaient aussi votre capacité à développer une méthode de travail qui vous suivra toute votre vie.

A/ Première découverte : nous sommes tous di�érents !

Commençons par rappeler le contexte : on travaille pendant deux ans (ou trois ou quatre), mémorisant des tonnes et des tonnes de cours, de théories, d’auteurs, de références, de raisonnements alambiqués, pour ensuite a�ronter des sujets de dissertations autour de thèmes parfois classiques, parfois (très) déroutants. Pour certains, c‘est facile, leur réussite est presque aérienne. Pour d’autres, c’est la frustration et le dégout qui l’emportent vis-à-vis d’une matière capricieuse, exigeante.

Cette inégalité face à l’AESHC renforce l’idée selon laquelle certains auraient le talent et le style pour y réussir et d’autres non. Idée fausse selon laquelle il existerait une poignée d’élus parmi les étudiants, les « héritiers de l’AESHC » en quelque sorte. « Pourquoi passer autant de temps à travailler sur une matière lorsque ma note �nale n’est pas assurée ? ». « Je préfère travailler mes mathématiques : moins d’incertitude, plus de rentabilité en termes de ratio temps de travail / résultats ». « Ces histoires de �l directeur, c’est du bullshit ».

Si les facilités de certains sont une réalité, rien n’est insurmontable. J’ai enchainé les piètres prestations pendant plus d’un an en classes préparatoires avant de saisir la « big picture » de l’épreuve et de ne plus jamais quitter la place de major de la matière à l’IPESUP et aux concours.

B/ Luttez contre vos propres démons et atteignez la connaissance ultime : la connaissance de soi.

Ces pensées m’ont traversé l’esprit tellement de fois et traverseront probablement les vôtres mais comme pour toutes pensées négatives, il faudra les laisser s’évanouir. Ne perdez pas le �l : le résultat sera au bout si vous tracez votre propre sillon rigoureusement. Chaque jour, �xez-vous une exigence à la hauteur de votre ambition : ne cessez jamais de chercher à vous perfectionner. Il n’y a pas de méthode miracle : les chemins qui mènent à l’excellence dans cette matière sont aussi nombreux que les di�érences de personnalités qui vous distinguent de vos concurrents. Développez votre méthode en étant à l’écoute de vos propres besoins pour renforcer vos points forts et corriger vos points faibles. Ne tombez pas dans le piège : c’est la réussite à vos concours, pour une matière si cruciale pour tout élève en �lière économique, qui est lourdement in�uencée et, parfois, malheureusement hypothéquée, parce que vous ne vous serez pas posé assez de questions en amont. Pour réussir, il ne su�t pas de travailler, il faut se connaître soi-même.

La paranoïa dont je parle relève quasiment d’un travail de pro�lage : il faut vite vous mettre à la place de votre futur correcteur, l ’imaginer, anticiper ses attentes et avoir à l ’esprit que votre seul objectif est un sourire de sa part, sa reconnaissance et son adhésion.

« Connais-toi toi-même »

René Char – Les Matinaux

« La sagesse est de ne pas s’agglomérer, mais dans la création et dans la nature communes, de trouver notre nombre, notre réciprocité, nos di�érences, notre passage, notre vérité et ce peu de désespoir qui en est l ’aiguillon et le mouvant brouillard »

A/ Prenez du recul : bienvenue dans le monde réel.

Je ne suis pas là pour vous livrer des « trucs et astuces » a�n de réaliser une excellente copie. Il y a pléthores de manuels en tout genre à ce sujet et je ne vois honnêtement pas quelle valeur ajoutée je pourrais y appor-ter. Par contre, cet ebook poursuit un but : votre prise de recul. Il va falloir saisir toute l’imperfection du système dans lequel vous étudiez : est-ce bien raisonnable de décider de l’entrée de jeunes étudiants dans de grandes écoles en se fondant sur les notes d’épreuves réalisées pendant trois semaines ? Y a-t-il une di�érence fondamentale entre le dernier reçu à HEC et le premier non reçu ? Prenez ce recul et mettez-vous dès

maintenant dans les meilleures dispositions pour vous accommoder de cette imperfection et en exploiter les failles. Quinze minutes pour décider d’une note dont peut dépendre votre avenir : cela peut paraître excessif, c’est pourtant la réalité.

Presque du speed dating comme aimait à le répéter mon professeur d’AESHC, Monsieur David Colle. Voir l’épreuve de dissertation comme une rencontre, c’est y adapter une grille d’analyse normalement utilisée pour appréhender ce moment social unique. Votre correc-teur ne notera pas simplement votre copie : il est là pour vous juger en tant qu’étudiant de classes préparatoires et en tant que personne. Croire que sa notation sera parfaitement objective est tout aussi naïf que de croire en la subjectivité de l’exercice comme précé-demment évoqué. Tout ce que vous avez à lui dire sur vous est dans votre copie. Si elle projette une tension, une ambition, un enthousiasme : bingo. Sinon, c’est le ventre mou, les oubliettes. Et vous savez ce qu’on dit sur les premières impressions…

Et c’est exactement pour cette raison qu’il faut être heureux en classes prépara-toires : heureux de travailler, heureux d’apprendre, heureux d’être là. Préparez vous comme un sportif de haut niveau, ne négligez aucun détail - pas même votre alimentation – , préparez vous à marquer l ’esprit de votre correcteur car tout se ressentira dans votre copie.

L’histoire d’une rencontre

B/ A vos marques, prêts, séduisez !

Une fois cette prise de recul opérée, vous êtes prêts à séduire votre correcteur. Pour cela, il y a évidemment des bases sur lesquelles vous ne pouvez pas déroger : ne jamais perdre de vue le sujet et ses enjeux, l’utilisation intelligente de vos connaissances et références, la rigueur dans votre explication, le choix et l’articulation de vos arguments.

Ce n’est néanmoins pas tout sinon ce serait trop simple. Il y a quelque chose d’indescriptible dans ce qui pousse un correcteur à récompenser une copie d’une excellente note : un enchan-tement. Cet enchantement est celui du correcteur qui identi�e, dans la copie qu’il a devant lui, un esprit de curiosité. Comment l’obtenir ? L’étudiant qui aura tracé son sillon, qui aura appris à se connaître soi-même, le fera naturellement : il saura réaliser ce mélange subtil, entre respect du sujet, rigueur, clarté du raisonnement d’un côté et enthousiasme qui transparait de connaissances sûres d’auteurs, d’idées et de faits de l’autre.

Aucun correcteur n’admettra devant vous qu’une grande partie de sa note est déjà présente inconsciemment dans sa tête à la �n de votre introduction. C’est pourtant le cas. Lorsque je relis mes copies de concours aujourd’hui, je les trouve imparfaites, scolaires, parfois indigestes. Pourtant, elles ont été récompensées des meilleures notes. Comment l’expliquer ? Tout simplement parce que votre correcteur n’attend pas de vous une thèse de doctorat. Il n’attend certainement pas de vous la perfection alors détendez-vous. Tout ce qu’un correc-teur attend est un témoignage sincère et franc : celui de votre voyage en classes préparatoires et de votre découverte d’une matière aussi passionnante. Il ne cherche qu’à apprendre à vous connaître au cours de la balade que constitue la lecture de votre copie. Il faudra l’aider pour cela en attachant toute leur importance au style et à la clarté. Parce que comme le dirait Bu�on en substance : le style, c’est l’homme.

Cette conclusion ne prendra pas la forme d’un résumé maladroit de ce qui a été dit précé-demment mais va surtout insister sur un dernier élément fondamental et que j’ai préféré laisser pour la �n de ce devoir particulier : j’ai toujours appris mes cours d’économie par cœur. Je ne me suis jamais laissé in�uencé par tous ceux qui dénigraient l’apprentissage par cœur. Ne vous laissez pas in�uencer non plus. Il faut s’attarder sur cette expression « par cœur ». Apprendre par cœur, c’est faire les choses avec le cœur. Ne vous laissez pas dicter le chemin du succès et trouvez le vôtre.

J’espère que ce modeste ebook aura su vous donner le goût de la curiosité nécessaire pour commencer à tracer votre sillon dès aujourd’hui. J’espère que cet ebook vous aidera à y voir plus clair dans votre manière d’appréhender l’épreuve d’AEHSC et je vous souhaite la plus grande des réussites !

Bon courage à vous tous, et bonne chance!

Conclusion

Méthodologie

Au cours des mes deux années de classes préparatoires, j’ai développé ma propre méthodolo-gie de la préparation de la dissertation car je n’étais pas satisfait de ce qui m’était expliqué en classe. J’ai cherché sur internet, lu énormément de bouquins et ajouté mes propres conclu-sions pour arriver à une méthode avec laquelle j’étais très à l’aise. Je n’ai pas la prétention de dire que seule cette méthode fonctionne mais, si elle est suivie correctement, vous ne pouvez pas avoir de mauvaise surprise le jour de l’épreuve. Je vous décris ici les quatre étapes essen-tielles pour réussir la préparation de votre devoir : de l’analyse du sujet à la préparation de votre plan.

La rédaction de votre introduction, de votre développement et de votre conclusion, si elle est très importante, ne mérite pas selon moi une méthodologie particulière tant elle est in�uen-cée par les étapes précédentes. Peu de gens accordent su�samment d’importance à ce travail de préparation or il constitue la clé qui distingue les excellents candidats des autres. Atten-tion c’est sportif : il faut appréhender les quatre heures d’épreuves comme un boxeur. Aussi, sortez votre montre et gérez bien votre temps.

Méthodologie de la prépara-tion de la dissertation

Les 4 étapes de ma méthodologie :

DCBA

D Elaboration du PlanC Problématisation

B Mobilisation des connaissancesA Analyse du sujet

Indications sur la gestion de votre temps :

Le travail de préparation doit prendre 1h30 au maximum

L’introduction doit être rédigée au propre au bout des 2 premières heures.

Lisez l'énoncé attentivement. Ne lisez pas ce que vous avez envie de lire. L'expérience montre que même les étudiants de classes préparatoires ne savent pas lire.

1- Analyse du sujet

Il faut lire et étudier avec soin l’énoncé. Vous devez soumettre à un examen rigoureux tous les termes présents dans le libellé du sujet, chaque mot compte. Toute erreur à cette étape cruciale se paie cher par la suite. Les termes les plus simples doivent vous forcer à vous interroger avec beaucoup d’humilité : faites comme si vous ne saviez rien. Si vous faites ce travail, vous ne confondrez pas « l’automobile en France » avec « l’industrie automobile en France » ; « la population active aux Etats-Unis » avec « l’emploi aux Etats-Unis ».

Le sujet est rarement une question de cours. Faire un copier-coller à partir du cours ne vous permettra pas d’obtenir une bonne note. Il faut comprendre la consigne de travail. Générale-ment, on se trouve devant 5 grands types de sujets :- Ceux qui demandent d’analyser. Ils commencent souvent par un verbe tel que « analyser »,« expliquer », « montrer », « vous ré�échirez à » ; parfois par un adverbe « pour-quoi », « en quoi », « comment » ou « quel est le rôle de ». L’accent est mis sur l’étude des méca-nismes explicatifs. Attention à ne pas glisser du positif (ce qui est vrai ou faux) au normatif (ce qui est bon ou mauvais). Exemple : Pourquoi l’économie de marché ne peut-elle se passer de l’intervention de l’Etat ?- Ceux qui demandent de discuter : ils commencent par « faut-il », « dans quelle mesure », « jusqu’à quel point » ou contiennent une interrogation « est-il », « doit-on », « peut-on a�rmer », etc. Ici, il faut examiner une thèse de façon contradictoire. Cela induit souvent un plan en termes d’opposition « oui... mais... » mais le manichéisme est à éviter.Exemple : L’économie de marché peut-elle se passer de l’intervention de l’Etat ?- Ceux qui ne comportent aucune question. Il faut alors trouver un �l directeur. Il s’agit souvent des sujets les plus di�ciles à traiter. Exemple : La crédibilité des accords moné-taires.- Ceux qui demandent de comparer : il faut comparez tout au long du développement. Exemple : Comparez la crise des années 1930 et celle des années 1970.- Ceux qui demandent d’étudier le lien entre deux phénomènes : il faut étudier les liens réciproques. Exemple : In�ation et croissance.

Ensuite votre travail consiste à rassembler vos idées.

A- Analyser les termes du sujet

Il faut traiter rien que le sujet, mais tout le sujet. Le hors-sujet est le pire des défauts. La fréquence de ce type d’erreur montre que l’on ne passe jamais assez de temps à analyser et à délimiter le sujet dès le départ. Exemple : « La résolution des crises majeures du capita-lisme au 20ème siècle ». Pour ce sujet, les causes des crises et leur déroulement est hors sujet.

Mon conseil : Une méthode consiste, au brouillon, à modi�er légèrement l’énoncé et voir les e�ets sur le champ du sujet. Compa-rez les sujets entre eux est d’ailleurs une excellente façon de véri�er la validité de votre ré�exion. Demandez-vous quels sont les sujets proches du vôtre dont le libellé est légèrement di�érent. Les connaissances à utiliser seront certes voisines mais pas totalement interchangeables et surtout l’approche sera profondément modi�ée.

B- Percevoir le champ du sujet

C- Comprendre la consigne du sujet

Vous devez retrouver vos idées, vos connaissances qui sont en rapport avec le sujet. Recensez au brouillon tous les éléments qui se rapportent au sujet. Ne vous inquiétez pas, vous savez nécessairement des choses. Il est impossible de se trouver totalement « à sec » sur un thème.

Il existe une méthode qui permet de faciliter ce travail de recherche d’idées : il s’agit de commenter le sujet sous plusieurs angles d’approche. Voyons comment appliquer cette méthode à un sujet autour de la thématique des retraites.

2- La Mobilisation de vos connaissances

Les di�érents aspects de la questionéconomique (poids des cotisations retraites sur le coût salarial, impact économique de la consommation des seniors, transferts intergénérationnels), social (niveau de vie relatif des retraités par rapport aux jeunes et aux actifs), politique (poids électoral des retraités), �nancier (dé�cit de l’assurance vieillesse)

1

Les points de vue des di�érents partenaires concernés par la question (syndicats, patronat, Etat, consommateurs...)2

L’espace La question se présente-t-elle di�éremment en France et à l’étranger (fonds de pension anglo-saxons), dans les PDEM et les PED (les enfants y jouent souvent le rôle d’assurance vieillesse), les pays capitalistes et les pays socialistes (pas de fonds de capitalisation)

3

La chronologie La question s’est-elle toujours posée de la même façon ? (cf. l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population)

4

L’enchaînement explicatif Causes, manifestations, conséquences5

Les théories et auteurs que l’on peut citer (Sauvy, Easterlin, Modigliani) 6

Classez toutes vos connaissances dans ces six catégories de questions et vous serez prêts !

Il s’agit d’une question assez vaste dont la réponse permet d’organiser les di�érentes parties du devoir. La problématique a pour but de vous aider à établir un plan logique et structuré, vous évitant ainsi de réciter le cours sans l’adapter au sujet qui vous est proposé. Elle montre l’enjeu du sujet, elle représente un �l conducteur du raisonnement et justi�e le plan.

Mes conseils : Formulez une problématique simple, quitte à la modi�er par la suite. Soyez simple, les correcteurs ont horreur des élèves au style prétentieux. Il n’y a pas une seule problématique possible par sujet mais celle que vous allez choisir va orienter votre dévelop-pement. N’accordez donc pas d’attention à ce que font les autres ! Il est possible de poser plusieurs questions si cela permet de mieux montrer les divers enjeux du sujet.�Comme il s’agit d’un point crucial de votre devoir, appliquez-vous pour susciter l’enthousiasme du lecteur. Une bonne problématique réclame un peu de culture et de �nesse.

3- La Problématique

1- Ceux où la problématique est déjà amorcée, voire manifeste : il s’agit de reformuler la question. Exemple : « L’in�ation est-elle la meilleure solution pour régler le problème de dette publique ? »

2- Ceux où la problématique est absente : il faut en créer une de toutes pièces. Exemple : « La crédibilité des accords monétaires. »

Généralement, on se trouve devant 2 types de sujets :

Il vaut mieux un plan simple qui permet de mener à bien votre raisonnement qu’un plan compliqué dont vous n’arrivez pas au terme. Bien évidemment, le type de plan dépend de la problématique entraînée par le sujet.

Mes conseils : Pensez à établir des titres de parties et de sous-parties pendant votre travail au brouillon. Ils deviendront dans la rédaction le début des phrases des di�érents paragraphes de votre développement ce qui représentera un énorme gain de temps. Un professeur de classes préparatoires vous dira le contraire mais essayez également de toujours privilégier le plan en trois parties parce qu’il apporte de la complexité et de la densité à votre propos.

4- Le Plan

Dictionnaire des grands économistes Frédéric Teulon (PUF)

Bibliographie Indicative

Précis d’EconomieEmmanuel Combes (PUF)

Analyse économique et historique des sociétés contemporainesMarc Montoussé (BREAL)

Cours des Grands