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Burkina Faso Unité-Progrès-Justice Ministère des Enseignements Secondaires, Supérieurs et de la Recherche Scientifique (MESSRS) Université Polytechnique de Bobo Dioulasso Centre International de (UPB) Recherche-Développement sur l’Elevage en Zone Subhumide (CIRDES) Institut du Développement Rural Unité de Recherche sur (IDR) l’Elevage et l’Environnement (UREEN) THEME Etudiant Maître de stage Wèpia Serge Hermann BASSEPE Dr Seyni HAMADOU CIRDES - UREEN Avril 2006 Commercialisation du lait et des produits laitiers dans la ville de Bobo- Dioulasso : Détermination de la fourchette des prix acceptables

Commercialisation du lait et des produits laitiers dans la ville de

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Page 1: Commercialisation du lait et des produits laitiers dans la ville de

Burkina Faso

Unité-Progrès-Justice

Ministère des Enseignements Secondaires, Supérieurs et de la Recherche Scientifique

(MESSRS) Université Polytechnique de Bobo Dioulasso Centre International de (UPB) Recherche-Développement sur l’Elevage en Zone Subhumide (CIRDES) Institut du Développement Rural Unité de Recherche sur (IDR) l’Elevage et l’Environnement (UREEN)

THEME

Etudiant Maître de stage Wèpia Serge Hermann BASSEPE Dr Seyni HAMADOU CIRDES - UREEN

Avril 2006

Commercialisation du lait et des produits laitiers dans la ville de Bobo-Dioulasso : Détermination de la fourchette des prix acceptables

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Table des matières

1. INTRODUCTION GENERALE .................................................................................... 5

1.1 PROBLEMATIQUE......................................................................................................... 6 1.2 OBJECTIFS ................................................................................................................... 6 1.3 HYPOTHESES ............................................................................................................... 7

2. PRESENTATION DE LA VILLE DE BOBO-DIOULASSO...................................... 7

2.1. ASPECTS PHYSIQUES.................................................................................................... 7 2.1.1. Situation géographique et administrative .......................................................... 7 2.1.2. Climat ................................................................................................................. 8 2.1.3. Les sols ............................................................................................................... 8 2.1.4. La végétation ...................................................................................................... 8 2.1.5. Le réseau hydrographique ................................................................................. 8 2.1.6. Le relief .............................................................................................................. 9

2.2. ASPECTS HUMAINS ...................................................................................................... 9 2.2.1. Histoire du peuplement ...................................................................................... 9 2.2.2. Population et Démographie ............................................................................... 9

2.3. . ASPECTS ECONOMIQUES .......................................................................................... 10

3. GENERALITES SUR LA LAITERIE « FASO KOSSAM »..................................... 10

3.1. PRESENTATION .......................................................................................................... 10 3.2. PRODUCTION ............................................................................................................. 11 3.3. . COLLECTE ............................................................................................................... 11 3.4. TRANSFORMATION .................................................................................................... 11 3.5. DISTRIBUTION ET COMMERCIALISATION.................................................................... 13

4. MATERIELS ET METHODES ................................................................................... 13

4.1. LA ZONE D’ETUDE ET L’ECHANTILLONNAGE ............................................................. 13 4.2. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES ................................................................... 13 4.3. LA PERIODE ET LES DIFFICULTES DE L’ENQUETE ....................................................... 14 4.4. LE TRAITEMENT DES DONNEES .................................................................................. 14

5. RESULTATS ET DISCUSSIONS ................................................................................ 14

5.1. . TYPOLOGIE DES CONSOMMATEURS ......................................................................... 14 5.2. . FOURCHETTE DES PRIX ............................................................................................ 16

5.2.1. Yaourt sucré ..................................................................................................... 16 5.2.2. Autres produits laitiers..................................................................................... 17

5.3. PERCEPTION DES PRIX PRATIQUES ............................................................................. 17

6. CONCLUSION............................................................................................................... 18

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................. 18

ANNEXES............................................................................................................................... 20

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Table des illustrations Liste des tableaux Tableau 1 : Répartition des consommateurs en fonction de la fréquence d’achat ................... 15 Tableau 2 : Effectif par produit laitier...................................................................................... 17 Tableau 4 : Perception des consommateurs sur les prix pratiqués........................................... 17 Liste des figures Figure 1 : Processus de transformation du lait par Faso Kossam............................................. 12 Figure 3 : Sensibilité des consommateurs au prix du yaourt sucré .......................................... 16 Liste des annexes Annexe 1 :Questionnaires d’enquête........................................................................................ 21 Annexe 2 : Effectif et effectif cumulé décroissant en fonction du prix pour la catégorie........ 22 Annexe 3 : Effectif et effectif cumulé décroissant en fonction du prix pour la catégorie........ 23 Annexe 4 : Effectif et effectif cumulé croissant en fonction du prix pour la catégorie ........... 23 Annexe 5 : effectif et effectif cumulé croissant en fonction du prix pour la catégorie ............ 23

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Remerciements

Ce cadre est l’occasion pour nous d’exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont

participé d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cette étude.

Nous tenons à remercier spécialement :

- le Directeur général du CIRDES, le Pr. Abdoulaye S. GOURO, pour nous avoir accepter

comme stagiaire dans le centre ;

- le chef de l’UREEN, le Dr Seyni HAMADOU, pour nous avoir trouvé ce stage de 45 jours

(15 août au 30 septembre 2000) dans son unité et qui a été notre maître de stage. Sa

clairvoyance, sa rigueur scientifique et sa disponibilité ont donné une allure décisive au

présent travail ;

- le personnel du CIRDES pour leur sympathie et leur disponibilité.

Nous tenons à remercier également le Directeur de l’Institut de développement rural (IDR), le

Dr Jean-Baptiste Marie ILBOUDO, tous les chefs de départements de l’IDR et tous les

enseignants dudit institut ; ils ont assuré notre formation tant intellectuelle que morale, pour

cette première année d’étude.

Nos remerciements vont en outre :

- à la laiterie Faso Kossam pour nous avoir accorder des entretiens ;

- aux différents responsables et personnel des points de vente qui nous ont accueillis ;

- à nos enquêtés, qui ont fait preuve de bonne volonté et qui se sont prêtés à nos entretiens.

Nous pensons enfin à nos parents, à nos amis pour leurs précieux conseils et leur soutien

moral et matériel auxquels nous avons bénéficié.

A tous, nous réitérons notre sincère reconnaissance.

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Sigles et acronymes EqL : Equivalent lait

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation

MRA : Ministère des Ressources Animales

UEPL : Union des Eleveurs et Producteurs de Lait

INSD : Institut National de la Statistique et de la Démographie

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1. Introduction générale

Le lait constitue une source d’apport énergétique à l’organisme humain car il est composé

d’eau et d’importants éléments nutritifs (glucides, lipides, protéines, minéraux, vitamines …)

dont la composition varie selon les espèces animales qui en possèdent. C’est un bon

complément pour tous les régimes alimentaires particulièrement intéressant pour les enfants

en croissance, les adultes convalescents, les femmes enceintes et celles qui allaitent ainsi que

les personnes âgées. Il intervient dans de nombreuses préparations culinaires sans oublier les

produits laitiers comme le fromage, le yaourt et la crème glacée. C’est assez dire que la valeur

alimentaire du lait pour l’homme est loin d’être surestimée (Matthewman, 1996).

Malgré l’importance numérique de son cheptel estimé à 7,3 millions de bovins, 6,7 millions

d’ovins et 10 millions de caprins (MRA, 2004), le Burkina Faso n’arrive pas à couvrir ses

besoins en produits laitiers. En 2001, par exemple, le pays a importé près de 30 500 tonnes

d’Equivalent Lait (EqL) pour un montant de 10 millions de dollars US (FAO, 2003). Pour

limiter la dépendance du pays vis à vis de ces importations, avec l’appui de la coopération

libérale ou multilatérale, le Burkina Faso a mis en place des projets de développement laitiers

principalement destinés à permettre l’approvisionnement des zones urbaines et périurbaines

(Le Troquer, 1994). En effet, l’approvisionnement, la gestion et la commercialisation des

produits laitiers au Burkina Faso et particulièrement dans la ville de Bobo-dioulasso se

déroulent à travers trois différentes filières :

?? La filière des produits importés représentant 93% de la consommation urbaine ;

?? La filière traditionnelle des produits locaux représentant 6% de la consommation

urbaine ;

?? La filière moderne de la laiterie « Faso Kossam » représentant 1% consommation

urbaine.

Pourquoi alors les produits laitiers de la filière moderne n’arrivent toujours pas à concurrencer

ceux importés malgré la dévaluation de 50% du franc CFA qui a eu pour impact une

diminution de l’ordre de 48 à 60% des quantités de produits laitiers importés (Centres, 1995).

Est ce pour une raison du prix pratiqué sur les produits laitiers ? Tant de questions restent

posées.

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1.1 Problématique

Selon Metzger (1995), l’accroissement général de la population urbaine rend de plus en plus

difficile l’approvisionnement des villes en produits alimentaires, d’autant plus que pour

l’ensemble du continent, la production alimentaire n’a pas suivi la croissance démographique.

Ce constat est particulièrement vrai pour les produits laitiers dont la demande est en partie

satisfaite par les importations croissantes. Elles représentent plus de 90% des

approvisionnements des villes africaines en produits laitiers alors que la production locale

n’arrive pas à progresser, bloquée par des rigidités socio-économiques.

Au Burkina Faso et précisément dans la ville de Bobo-dioulasso, en considérant la production

existante, une amélioration de l’exploitation et le développement de la collecte et de la

transformation ont été tentées depuis plus de 10 ans à travers un projet FAO et l'appui à

l’implantation de petites entreprises. Cependant, le développement d’une production locale

rentable ne se fera qu’en réponse à une demande de la part des consommateurs et à un prix

abordable (Marichatou et al., 2002).

Les consommateurs sont satisfaits des produits laitiers importés en dehors du prix qu’ils

trouvent quelque fois, très élevé. Pour les produits locaux il y’a un problème de qualité et de

conditionnement. Le souci primordial reste toutefois l’accès financier (Burkina Faso, 1995

cité par Marichatou et al., 2002).

D’une manière souple, la laiterie doit s’adapter à la demande afin de conquérir un marché qui

puisse faire fonctionner l’usine à plein temps pour supporter plus facilement les charges

d’amortissement élevées et de dégager un bénéfice. Alors, pour rentabiliser la production, il

serait intéressant de rechercher les conditionnements adéquats au pouvoir d’achat des

consommateurs qui d’après Le Troquer (1994) dépensent plus souvent une somme donnée

qu’ils n’achètent une quantité donnée. La consommation d’un produit étant fonction de son

prix, nous nous intéresserons alors à la commercialisation des produits laitiers de « Faso

Kossam », en particulier sur l’aspect de la sensibilité du consommateur face aux prix des

produits laitiers.

1.2 Objectifs

L’objectif global de cette étude est de cerner les déterminants de la consommation du lait et

des produits laitiers au Burkina Faso à partir du marché de Bobo-Dioulasso. De façon

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spécifique, il s’agit de :

??Déterminer la fourchette de prix acceptables pour le consommateur ;

??Connaître l’avis ou la perception du consommateur sur les prix des produits laitiers.

1.3 Hypothèses

Dans le cadre de cette étude, nous sommes partis de la typologie de consommateurs des

produits laitiers en fonction du revenu faite par Metzger (1995) à savoir :

?? Il n’existe pas de non consommateurs absolus de lait ou de produits laitiers ;

?? Les individus enquêtés sont des consommateurs de lait et/ou de produits laitiers, classés

en trois sous-groupes :

? ? Les consommateurs occasionnels ;

? ? Les consommateurs réguliers à faible niveau ;

? ? Les consommateurs réguliers à fort niveau ;

?? Les consommateurs ont une bonne perception des prix ;

?? Les consommateurs ont plus de 15 ans et disposent de ressources financières propres.

Apres ce premier introductif, le second chapitre est consacré à la présentation de la ville de

Bobo-Dioulasso où l’étude a été menée. Dans le troisième, nous présentons la laiterie « Faso

kossam » tandis que dan le quatrième chapitre, nous nous sommes focalisés sur la

méthodologie. Enfin, le cinquième et le sixième chapitre sont respectivement consacrés à

l’analyse des résultats et la conclusion.

2. Présentation de la ville de Bobo-Dioulasso

2.1. Aspects physiques

2.1.1. Situation géographique et administrative

Deuxième ville et capitale économique du Burkina Faso, Bobo-dioulasso est chef-lieu de la

province du Houet. La ville est située à 365km de la capitale Ouagadougou au sud-ouest du

pays, entre 11°10’’ de latitude Nord et 4°18’’ de longitude Ouest. Elle se présente comme un

des grands carrefours de la sous région sur l’axe reliant la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger.

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Selon le découpage administratif la commune de Bobo-Dioulasso compte 25 secteurs repartis

dans 3 arrondissements, à savoir, Dafra (nom venant du « lac Dafra »), Konsa qui signifie

« maison mère » et Dô qui représente la « divinité de la région » (Sanou, 1996).

2.1.2. Climat

Le climat est du type sud soudanien, caractérisé par une saison pluvieuse qui dure de mai en

octobre et une saison sèche de novembre en avril. La pluviométrie oscille entre 900 et 1 200

mm avec une répartition inégale des pluies dans la même année. La température moyenne est

de 27±7°C avec des minima de 20°C en décembre et des maxima de 35°C en avril.

2.1.3. Les sols

Ils sont bruns eutrophes et acides. Leur épaisseur atteint plusieurs mètres ce qui leur confère

une grande perméabilité malgré leur faible potentialité chimique. En bordure des marigots, ils

sont ferrugineux tandis qu’autour de la ville, ils sont ferralitiques et moyennement dénaturés

(Pigeonniere, 1985 In Bationo, 2003).

2.1.4. La végétation

Elle est du type savane arborée, caractérisée par des formations ligneuses hautes claires à

Parkia biglobosa (néré), et Butyrospermum paradoxum (karité), auxquelles s’ajoutent des

formations ligneuses basses à Acacia senegal (gomme arabique) et Detarium microcarpum,

et des formations artificielles issues de plantation d’essences exotiques. (Lakoueten, 1999 In

Hamadou, 2005).

2.1.5. Le réseau hydrographique

Il est dense et équilibré avec de l’eau abondante de qualité parfaite (Comité intersectoriel de

réflexion sur la réhabilitation de l’activité économique de la région de Bobo-Dioulasso, 1993

In Bationo, 2003). Il est constitué de 2 marigots à savoir le Kou qui assure

l’approvisionnement de la ville en eau potable et le Houet qui offre un ruban de sources

pérennes en saison sèche (Hamadou, 2005).

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2.1.6. Le relief

Bobo-dioulasso est un plateau d’une altitude moyenne de 460 m par rapport au niveau de la

mer (Bationo, 2003). Les pentes sont relativement fortes, de l’ordre de 1 à 2% avec de

grandes vallées et des bas-fonds inondés pendant une partie de l’année.

2.2. Aspects humains

2.2.1. Histoire du peuplement

Autrefois, la ville de Bobo-Dioulasso a été fondée par des agriculteurs Bobo vers le XVIIème

siècle. Initialement appelé « Kibidoué » le village es devenu « Sya » par la suite. Sya signifie

« paix » en Bobo.

Concernant l’origine de la population, il semblerait que les Bobo venus du Mandé auraient

rencontrés les Bobo-dioula (musulmans), les Bobo-fing (animistes), et les Dioula venus du

Kong (en Côte d’ivoire), dans le cadre de leurs activités commerciales. La construction de la

mosquée de Sya en 1882 a entraîné la venue d’une vague de population du Mali.

L’administration coloniale est arrivée en 1897. En 1904, la ville est baptisée officiellement

Bobo-Dioulasso qui signifie « la maison des Bobo et Dioula » en langue Dioula. En 1928 fut

alors lancé le programme d’urbanisation de Bobo-Dioulasso. La ville devient commune

urbaine en 1960. A la faveur de la décentralisation, la commune est découpée en trois

arrondissements : Dafra, Dô et Konsa. C’est ainsi que la Commission Nationale de la

Décentralisation (2000) citée par Bationo (2003), rapporte l’histoire de peuplement de Bobo-

Dioulasso.

2.2.2. Population et Démographie

A l’instar des grandes villes africaines, Bobo-Dioulasso connaît une explosion

démographique. Sa population est passée de 53 500 habitants en 1960 à 361 134 habitants en

1996 selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD). De nos jours, elle

est estimée à près de 500 000 habitants. Cet accroissement s’explique, certes par une forte

natalité mais aussi, par un taux d’immigration en hausse. En outre, la population est jeune :

46% ont moins de 15 ans tandis que 52% se situent entre 15 et 63 ans. Elle est en majorité

masculine soit 101 hommes pour 100 femmes. Cette majorité masculine est liée au flux

migratoire (Sanou, 1996).

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La population est caractérisée par une grande diversité ethnique. On a les Bobo-Dioula

(autochtones), les Mossi, les Dioula entre autres. Comme étrangers on rencontre des Maliens,

des Ghanéens, des Béninois, des Nigérians, des Sénégalais, des Ivoiriens, des Libanais, des

Européens… Les langues les plus parlées sont le dioula et le bobo mandaré. Le français et le

mooré sont aussi parlés. L’Islam et Christianisme sont les religions les plus pratiquées dans la

ville de Bobo-Dioulasso, ensuite vient l’Animisme qui est lié aux pratiques ancestrales.

2.3. . Aspects économiques

Sanou (1996) affirme que tous les secteurs d’activité se retrouvent dans la commune de

Bobo-dioulasso, d’où l’originalité de la ville. Toutefois, le secteur tertiaire est prédominant, il

emploie 2/3 des actifs, l’activité commerciale occupant la première place avec 18 marchés et

180 établissements de commerce. Les services publics occupent également une frange

importante de la population.

Le secteur secondaire compte 19 industries à prédominance agroalimentaire qui desservent

surtout le marché national et dont les activités permettent d’avoir des sous-produits servant à

l’alimentation des animaux d’élevage.

Le secteur primaire emploie encore de nos jours 7% de la population de la commune et

notamment en milieu autochtone. Il s’agit surtout de l’agriculture (maraîchage) et de

l’élevage de la volaille.

3. Généralités sur la laiterie « Faso Kossam »

3.1. Présentation

« Faso-Kossam » est une unité de transformation du lait produit par les vaches des éleveurs

faisant partie de la fédération de groupements qui est l’Union des Eleveurs Producteurs de

Lait (UEPL). Cette laiterie approvisionne la ville de Bobo-Dioulasso en produits laitiers,

précisément en lait pasteurisé, lait caillé, yaourt, beurre, crème fraîche et fromage pour des

volumes et des conditionnements appropriés.

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La laiterie a vu le jour en août 1991 grâce à la filière du projet FAO/BKF/87/005

« Développement de la production laitière ». Sa capacité initiale de traitement est de 500

litres par jour (Le Troquer, 1994). Aujourd’hui, elle est de 1 000 litres par jour. « Faso-

kossam » est une véritable chaîne de commercialisation du lait car elle est constituée de

plusieurs types d’acteurs qui interviennent dans la production, la collecte, la transformation et

la distribution. Il est significatif de rappeler que le projet a débuté en juin 1990 avec pour

objectifs, l’augmentation de la production laitière grâce à l’amélioration de l’alimentation, de

la santé animale et de la conduite du troupeau. Il s’est intéressé aussi à la mise en place de

groupements et au suivi rapproché des éleveurs.

3.2. Production

Elle émane des vaches suitées des éleveurs regroupés au sein de l’UEPL. Le lait est ensuite

drainé après traite vers les points de collecte. L’UEPL ne fait que la production, elle n’est

impliquée ni dans le processus de transformation et de commercialisation.

3.3. . Collecte

Le lait est soit acheminé à pied ou à bicyclette au point de collecte où le véhicule de la

laiterie le récupère, soit livré directement à la laiterie par un fils d’éleveur disposant d’une

mobylette et d’une remorque. La collecte se déroule à 7 h pour gagner du temps et profiter de

la fraîcheur matinale (Guerrand, 1995).

Au point de collecte, un peseur filtre d’abord le lait et le pèse. Il est chargé d’enregistrer le

poids de la livraison de chacun sur une fiche qui lui est propre et sur la fiche de l’éleveur,

afin que celui-ci puisse contrôler à chaque quinzaine, le paiement effectif. Le lait est ensuite

mis dans des bidons métalliques. (Le Troquer, 1994).

3.4. Transformation

C’est un ensemble de procédés de traitement appliqué au lait. Elle a pour finalité

l’assainissement du lait, l’amélioration de sa qualité gustative et l’allongement de sa durée de

conservation (Burkina Faso, 2002).

Page 13: Commercialisation du lait et des produits laitiers dans la ville de

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A l’arrivée à la laiterie, chaque bidon est pesé avant que le lait ne soit filtré et versé dans un

tank de réception, puis analysé (taux de matière grasse, acidité, densité) avant d’être

transformé. Le lait est préalablement pasteurisé car le traitement thermique détruit les

pathogènes les plus résistants. Les produits obtenus diffèrent alors selon la technique utilisée

et le taux de matière grasse.

Le lait est standardisé par un écrémage partiel à 3,5% pour le lait pasteurisé et à 2% pour le

yaourt. Ce lait est ensuite pasteurisé et refroidi à 8°C dans le cas du lait pasteurisé puis mis en

sachet. Dans le cas du yaourt, le lait est porté à 43°C puis ensemencé pendant 3 à 4 heures

dans une cuve. Le yaourt ainsi obtenu est brassé et mis en pot à chaud, puis refroidi en

chambre froide (Le Troquer, 1994).

Le lait caillé est fabriqué avec les mêmes ferments que le yaourt mais il détient un taux de

matière sèche plus faible.

Apres la standardisation du lait, on obtient aussi de la crème, du fait qu’on est fait descendre

le taux de matière grasse de 5% à 3%. Cette crème est pasteurisée, puis ensemencée pour en

faire de la crème fraîche après une nuit passée entre 20 et 25°C. Pour l’obtention du beurre, il

suffit de refroidir la crème fraîche et de la baratter (Le Troquer, 1994). La figure 1 schématise

l’ensemble de ces procédés.

Figure 1 : Processus de transformation du lait par Faso Kossam

Source : Le Troquer (1993) In Marichatou et al., (2002).

Lait frais cru (45g/l MG) 500 litres

Lait standardisé (30g/l MG)

Crème 35% MG

Lait pasteurisé

Beurre 82% MG

Yaourt Babeurre

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3.5. Distribution et commercialisation

Les produits dérivés de la transformation du lait pur de vache par « Faso Kossam » sont le

lait pasteurisé, le lait caillé, le yaourt, la crème fraîche, le beurre et le fromage. L’écoulement

de ces produits se fait auprès des distributeurs qui sont essentiellement les alimentations, les

restaurants, les kiosques et les vendeurs ambulants. Enfin, pour que ces produits laitiers se

retrouvent dans le plat du consommateur, il faudra que ce dernier débourse une certaine

somme qui dépend notamment de la nature et la quantité du produit désiré.

4. Matériels et méthodes

4.1. La zone d’étude et l’échantillonnage

L’étude s’est déroulée dans la ville de Bobo-Dioulasso. Les données ont été collectées auprès

de 69 individus tirés au hasard à l’aide d’un questionnaire (Annexe 1). Celui-ci était structuré

en 6 chapitres :

?? Identité du consommateur ;

?? Nature du produit laitier consommé ;

?? Source d’approvisionnement ;

?? Type de consommateur ;

?? Perception du prix courant des produits ;

?? Sensibilité aux prix par le consommateur.

4.2. Technique de collecte des données

L’enquête s’est déroulée par un entretien d’abord avec les responsables de l’unité de

transformation « Faso kossam » afin de déterminer les différents produits, leurs processus de

transformation ainsi que les points de distribution et les prix de cession. Ensuite, nous avions

interviewé au niveau de quelques points de distributions et ventes, les clients de plus de 15

ans qui achetaient les produits laitiers.

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4.3. La période et les difficultés de l’enquête

La collecte des données s’est déroulée du 6 au 24 septembre 2005. Au début de notre stage,

notre travail s’intéressait uniquement aux produits laitiers de la laiterie « Faso-Kossam »,

mais par la suite nous avions du élargir notre champ d’action à tous les autres produits laitiers.

Les difficultés rencontrées étaient de plusieurs ordres. D’abord, il fallait déterminer des points

de vente et les heures de pointe pour augmenter nos chances de trouver des clients

consommateurs de produits laitiers. Il fallait ensuite demander une autorisation auprès des

responsables de boutique ou de pâtisserie pour questionner leurs clients. Enfin, il fallait

arriver à se faire comprendre par les différents responsables et les consommateurs car ils nous

prenaient pour des agents de contrôle de prix ou pour des gendarmes.

Pendant que certains responsables nous refusaient catégoriquement l’autorisation de

questionner leurs clients, d’autres par contre nous l’accordaient pour nous la retirer quelques

temps après sans motif.

4.4. Le traitement des données

Pour faire parler les données de l’enquête, l’analyse statistique fut préconisée car elle répondait plus à nos besoins pour l’interprétation des données.

5. Résultats et discussions

5.1. . Typologie des consommateurs

Les enquêtes ont été réalisées auprès d’un échantillon de 66 personnes. Dans le dépouillement

des résultats, la typologie des consommateurs a été faite sur la base de la fréquence d’achat du

produit laitier. Les résultats de l’enquête nous donnent alors trois (3) catégories en fonction du

critère du nombre d’achat (Tableau 1) :

?? les consommateurs occasionnels dont la fréquence d’achat du lait ou des produits laitiers

est inférieure à 2 fois par mois. Ils représentent 7 % des enquêtés, soit un effectif de 5.

?? les consommateurs réguliers à un faible niveau avec une fréquence d’achat comprise entre

2 à 5 fois par mois. Ils sont environ 14 % des enquêtés, soit un effectif de 9.

?? les consommateurs réguliers à un fort niveau dont la fréquence d’achat est de 2 et plus fois

par semaine, et ils représentent 79 % des enquêtés, soit un effectif de 52.

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Tableau 1 : Répartition des consommateurs en fonction de la fréquence d’achat

Fréquence d’achat du produit Catégorie de consommateurs Inférieur à 2 fois

par mois 2 à 5 fois par

mois 2 et plus fois par semaine

Pourcentage (%)

Occasionnels 5 - - 7

Réguliers à un faible niveau

-

9 - 14

Réguliers à un fort niveau

- - 52 79

Source : D’après les données de l’enquête.

Ces résultats sont globalement conformes à ceux obtenus par Metzger (1995) cité par

Marichatou et al. (2002), à savoir :

?? les non consommateurs de lait et de produits laitiers, sans doute assez nombreux ;

?? les consommateurs occasionnels (fêtes, cas de malade) ;

?? les consommateurs réguliers à un faible niveau (2 à 3 fois par mois) ;

?? les consommateurs réguliers à un fort niveau (plusieurs fois par semaine). Inférieur à 10 %

de la population, ceux sont les plus aisés (expatriés, cadres, commerçant, profession

libérale).

Nos résultats prouvent toujours l’existence d’une typologie de consommateurs de lait et de

produits laitiers dans la ville de Bobo-dioulasso. Aussi, montrent-ils l’inexistence de non

consommateurs absolus de lait et de produits laitiers, en plus du constat que le nombre de

consommateurs occasionnels est relativement faible. Cela concourt à augmenter le nombre de

consommateurs réguliers de lait et de produits laitiers. Cette typologie de consommateurs est

en partie liée à l’intégration du lait dans les habitudes de consommation alimentaires des

ménages par sa richesse nutritive qui n’est plus à démontrer.

Il faut noter que ces différents consommateurs de lait et de produits laitiers se répartissent

dans les diverses couches socioprofessionnelles. Et ce n’est pas seulement les plus aisés

(expatrié, commerçant, cadre, profession libérale) qui constituent la catégorie des

consommateurs réguliers à un fort niveau, mais également d’autres couches (étudiant

enseignant, photographe, chauffeur) y font partie.

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5.2. . Fourchette des prix

5.2.1. Yaourt sucré

Le dépouillement des données de l’enquête sur la sensibilité des consommateurs face aux prix

nous a permis de dresser des tableaux sur les prix et les effectifs pour les catégories « prix

trop peu cher », « prix peu cher », « prix cher » et « prix trop cher ». Ces tableaux ont été

construits en déterminant les effectifs cumulés décroissants pour les catégories « prix trop peu

cher » et « prix peu cher » et les effectifs cumulés croissants pour les catégories « prix cher »

et « prix trop cher » (Cf. annexes). La représentation graphique des courbes prix effectif

cumulé des différentes catégories de la sensibilité des prix sur un même graphe nous

permettra d’avoir la fourchette de prix acceptable pour le ¼ l de yaourt sucré (Figure 2). Il est

important de mentionner que le prix du yaourt sucré étant fonction du volume, nous fûmes

obligés de ramener le prix au ¼ de litre comme unité de base pour la détermination de la

fourchette de prix.

Figure 3 : Sensibilité des consommateurs au prix du yaourt sucré

sensibilité prix yaourt sucré

0

10

20

30

40

50

60

0 200 400 600 800 1000 1200

prix trop peu cher prix cher prix peu cher prix trop cher

Les courbes de « prix trop peu cher » et de « prix cher » se coupent prix de 135 F CFA.

Celles de « prix peu cher » et de « prix trop cher » se coupent au prix de 240 F CFA.

Selon l’interception des différentes courbes de prix, nous déduisons que la fourchette de

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prix acceptable par le consommateur pour le ¼ de litre de yaourt se situe entre 135 et 240

F CFA.

Cette méthode de détermination de la fourchette de prix acceptable sur un produit se fait

avec un échantillon de l’ordre de 200 à 300 personnes pour être sûr que l’on a intégré

toute l’hétérogénéité de la population et que ces résultats peuvent être exploités,

notamment pour conseiller une entreprise qui souhaiterait se lancer dans le secteur. Etant

donné qu’il n’existe pas de non-consommateur absolu de lait et de produits laitiers et que

la ville de Bobo-Dioulasso compte plus de 500 000 habitants, la fourchette de prix

déterminé pour le ¼ litre de yaourt sucré dans la ville de Bobo-Dioulasso doit être revue

par une augmentation de la taille de l’échantillon pour refléter la réalité.

5.2.2. Autres produits laitiers

Pour les autres produits laitiers que sont le lait caillé, le lait pasteurisé et le beurre, les

données de l’enquête sont faibles (Tableau 2), ce qui n’autorise aucun traitement

statistique. En effet, les données de l’enquête ont révélé seulement un consommateur

respectivement de lait caillé et de beurre contre 7 de lait pasteurisé. Le nombre très faible

de consommateurs pour ces différents produits ne nous permet pas de déterminer une

fourchette de prix pour ces produits laitiers.

Tableau 2 : Effectif par produit laitier

Produits laitiers Effectif Yaourt sucré 57 Lait caillé 1 Lait pasteurisé 7 Beurre 1 Source : données de l’enquête

5.3. Perception des prix pratiqués

Les prix pratiqués pour la vente des produits laitiers sont acceptables dans la grande

majorité selon les sources de l’enquête.

Tableau 3 : Perception des consommateurs sur les prix pratiqués

Perception Effectif

Trop peu cher 0

Moins cher 58

Trop cher 8

Source : données de l’enquête

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En effet les prix pratiqués ne sont ni trop peu chers (0 enquêté), ni trop chers (8

enquêtés), ils sont moins chers (58 enquêtés).

6. Conclusion

Au terme de notre étude sur la commercialisation du lait et des produits laitiers, nous

sommes à mesure d’affirmer que la ville de Bobo-Dioulasso est consommatrice de lait et

de produits laitiers car il n’existe pas de non consommateur de laits et de produits laitiers.

De même, le nombre de consommateurs occasionnel est faible comparé au nombre de

consommateurs réguliers. En effet, ceci peut-être du à la perception sur les prix pratiqués

que les consommateurs trouvent acceptables dans leur grande majorité.

Les fourchettes de prix pour les produits laitiers tels que le lait pasteurisé, le lait caillé et

le beurre n’ont pu être déterminé et la fourchette de prix du yaourt sucré ne reflète pas la

réalité de la ville de Bobo-Dioulasso. Les causes sont à rechercher au niveau de la taille

de l’échantillon et du délai très court consacré à la collecte des données.

Aussi, un approfondissement s’impose-t-il pour peaufiner les données sur la fourchette de

prix acceptable du yaourt sucré car le prix de cession du yaourt est en partie fonction du

conditionnement en certain lieu d’achat. En effet, pendant que certains produits se

vendent dans des pots, d’autres sont dans des sachets.

Références Bibliographiques

Bationo S., 2003. Analyse de la demande des produits forestiers dans l’alimentation des ménages urbains : cas de la ville de Bobo-Dioulasso. Mémoire de fin d’études. Bobo-Dioulasso, IDR/UPB ; 77p. Centres J.M., 1995. Etude des stratégies de développement de la production laitière en Afrique : les effets de la dévaluation sur la filière lait dans quatre pays de l’Afrique de l’Ouest ; Mali, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Sénégal. Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques (GRET) ; 63p. FAO, 2003. Guerrand E., 1995. Etude des systèmes de production produisant du lait en périphérie de Bobo-dioulasso : impact d’un projet de développement laitier. Mémoire de fin d’étude. Montpellier : CNEARC / EITARC, 64p. Hamadou S., 2005. Etude Socioéconomique dans les élevages périurbains Rapport final d’activité (avril 2001 – mars 2005). Programme Concerté de Recherche-développement sur l’élevage en Afrique de l’Ouest (PROCORDEL). Bobo-Dioulasso : CIRDES. 66p.

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Hamadou S. et Sanou Y., 1996. Diagnostic de la filière lait au Burkina Faso : Etat des connaissances scientifiques disponibles et identification des besoins de recherche. Bobo-Dioulasso :CIRDES, MRA. 50p. Le Troquer Y., 1994. L’approvisionnement de la ville de Bobo-Dioulasso en produits laitiers. Montpellier : GRET, CRTA, Projet Faso kossam, AWP, 80p + annexes. Marichatou H., Kamuanga M., Richard D., Kanwé A. et Sidibe A., 2002. Synthèse des études et travaux de recherche-développement sur les filières laitières de Bobo-Dioulasso : production, distribution et consommation des laits et produits laitiers. Bobo-Dioulasso : CIRDES/URPAN. 40p. Matthewman R.W., 1996. Le technicien d’agriculture tropical : La production laitière. Maisonneuve et la Larose ; 224p. MRA, 2003. Sanou B., 1996. Commune de Bobo-Dioulasso : les racines du futur. Bobo-Dioulasso Edition du CAD ; 264 p.

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Annexes

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Annexe 1 :Questionnaires d’enquête

Enquêteur : ______________________ numéro questionnaires : _______/__________

Projet « Politiques Laitières » Détermination de la fourchette de prix acceptables des produits laitiers.

Informations générales Nom prénoms : Quartier/secteur : Age : Profession : Source d’approvisionnement Restaurant [ ] Kiosque [ ] Boutique [ ] Vendeur ambulant [ ] Nature du produit laitier acheté Lait pasteurisé [ ] Lait caillé [ ] Yaourt sucré [ ] Beurre [ ] Fréquence d’achat du produit laitier Combien de fois achetez-vous ce produit ? Semaine_ _ _ mois_ _ _ Quand avez-vous acheté ce produit pour la dernière fois ?_ _ _

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Perception des prix par le consommateur Lait

pasteurisé

Lait

caillé

Yaourt

sucré

Beurre

A combien achetez-vous le produit laitier (PL) ?

Que pensez- vous du prix ?

Peu cher [1] Acceptable [2] Trop cher [3]

A quel prix, pensez- vous que PL est trop peu cher

auquel cas vous ne l’achetez pas car vous doutez

de sa qualité ?

A quel prix, pensez- vous que PL est peu cher

auquel cas, vous l’achetez ?

A quel prix, pensez- vous que PL est cher et vous

l’achetez quand- même ?

A quel prix, pensez- vous que PL est trop cher

auquel cas, vous n’envisagerez jamais de

l’acheter ?

Annexe 2 : Effectif et effectif cumulé décroissant en fonction du prix pour la catégorie « Prix trop peu cher »

Prix Effectif Effectif cumulé décroissant 2,5 1 57 25 7 56 35 1 49 50 18 48 75 7 30 100 12 23 125 2 11 135 1 9 150 5 8

166,66 1 3 200 2 2

Source : données de l’enquête.

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Annexe 3 : Effectif et effectif cumulé décroissant en fonction du prix pour la catégorie « prix peu cher »

Prix Effectif Effectif cumulé décroissant 75 6 57 100 14 51 125 6 37 150 10 31 175 1 21 200 9 20 250 7 11 300 4 4 Source : données de l’enquête. Annexe 4 : Effectif et effectif cumulé croissant en fonction du prix pour la catégorie « prix cher »

Prix Effectif Effectif cumulé croissant 125 5 5 150 12 17 175 1 18 200 9 27 250 10 37 300 7 44 350 4 48 375 1 49 400 2 52 500 5 56 600 1 57 Source : donnée de l’enquête. Annexe 5 : effectif et effectif cumulé croissant en fonction du prix pour la catégorie « prix trop cher »

Prix Effectif Effectif cumulé croissant 150 2 2 175 1 3 200 1 4 225 3 7 250 9 16 275 1 17 300 8 25

333,33 1 26 350 5 31 400 5 36 500 16 52 700 1 53 750 2 55 1000 1 56

10000 1 57 Source : données de l’enquête