Communauté catholique Mère du Divin Amour

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AVANT PROPOS

Le Livre de Vie tient lieu de Constitutions pour la Communauté Mère du Divin Amour.

Il permet de préciser tous les éléments qui l’identifient : sa spiritualité, sa vocation,

son charisme (résumé dans ses trois grâces : Contemplation, Evangélisation,

Développement), sa composition, ses structures, son mode de gouvernement, etc.

En tant que fille de l’Eglise, et toute consacrée à l’Esprit Saint, la Communauté Mère

du Divin Amour puise tous ses traits caractéristiques dans le riche trésor des Saintes

Ecritures et de la Tradition de l’Eglise Catholique.

Le Livre de vie donne les différents repères de la vie communautaire. Il présente

l’ensemble des règles qui régissent les rapports entre les membres, détermine les

principes de fonctionnement de la Communauté, le mode de vie et la conduite à tenir

de chacun de ses membres. Il constitue la référence de notre vie en communauté, et

occupe une place centrale dans notre marche à la suite du Christ. C’est autour de lui

que se bâtit cette vie avec Dieu. Il retrace l’essence même de son existence. Son

intérêt réside dans le fait qu’il aide la communauté à demeurer dans sa vision

première.

Le Livre de Vie a connu une évolution. Cette nouvelle édition intègre tous les

développements que notre mission, notre organisation et notre fonctionnement ont

connus : l’érection des Instituts Religieux, l’internationalisation de la mission

d’évangélisation, la création de ministères personnels et le déploiement de notre

troisième grâce, celle du développement.

Le Livre de Vie demeure la référence absolue dans l’élaboration de tous les textes et

constitutions régissant les entités communautaires.

La Vision se structure, tout en restant fidèle à Jésus-Christ - notre Seigneur et

Sauveur, à l’Eglise - notre Mère et à l’Intuition fondatrice.

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CHAPITRE I : HISTORIQUE

1. L’histoire de la Communauté Mère du Divin Amour est une merveilleuse

aventure qui a commencé en Janvier 1989 avec la conversion de quelques

jeunes (étudiants, élèves, travailleurs…) appartenant au Renouveau

charismatique catholique de l’Archidiocèse d’Abidjan.

2. Après avoir fait leur rencontre personnelle avec le Seigneur JESUS et

expérimenté la grâce de l’effusion du Saint Esprit au cours d’une assemblée de

prière, ces jeunes ont rompu avec leurs vieilles habitudes du monde et se sont

mis immédiatement à témoigner de JESUS et à annoncer son Evangile autour

d’eux. Pour marquer leur rupture d’avec le monde, pendant deux années, ils

décidèrent d’offrir chaque week-end à JESUS en organisant des veillées de

prière et d’étude de la parole de DIEU.

3. Très vite, des personnes plus âgées, de toutes conditions sociales, se

joignirent à eux pour célébrer et proclamer JESUS Ressuscité. Un véritable

Apostolat se mit progressivement en place, d’abord à partir des familles, pour

s’étendre ensuite aux groupes de prière du Renouveau charismatique de

l’Archidiocèse d’Abidjan et des autres diocèses de la Côte d’Ivoire.

4. Ayant de plus en plus soif de sainteté et avec un désir de plus en plus grand

d’annoncer JESUS CHRIST, le Seigneur les fit passer d’une fraternité de prière

et d’évangélisation à une Communauté de vie et de partage, à l’image de la

première Communauté, celle de Jérusalem (Ac 2, 42-47) avec l’ouverture de la

première maison le 1er mars 1994.

5. Sensibles à l’expérience et au charisme de la Communauté Mère du Divin

Amour, plusieurs Evêques l’inviteront à s’implanter dans leur diocèse.

6. Le 16 Janvier 1997, la Communauté Mère du Divin Amour est reconnue par

l’Archevêque d’Abidjan d’alors, Monseigneur AGRE (élevé au rang de Cardinal

par le Pape Jean Paul II, en février 2001) comme une Association privée de

fidèles régie par le Code de Droit Canonique dans le groupe des Canons 321

à 326. Le 19 mai 2012, elle a reçu la Reconnaissance Définitive de la part de

Monseigneur Jean Pierre KUTWÃ, Archevêque d’Abidjan.

7. Depuis, la Communauté, sous l’ombre de l’Eglise, sa Mère, ne cesse de

s’étendre en répondant aux sollicitations des Evêques.

8. Elle poursuit son cheminement à la suite de JESUS, au cœur de l’Eglise, sa

Mère, en se laissant interpeller par la grande souffrance de l’Humanité.

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9. Des personnes mariées, des célibataires, des laïcs consacrés (e)s, des

religieux et des religieuses, des prêtres et des diacres permanents partagent

ensemble une même expérience communautaire, rendant ainsi un peu plus

visible l’ecclésiologie du Concile Vatican II : Eglise, peuple de DIEU.

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CHAPITRE II : VOCATION ET SPIRITUALITE

II.1 : VOCATION

10. Notre vocation est : « Etre Amour au cœur de l’Eglise et du

Monde ».

11. « Être Amour au cœur de l’Eglise et du Monde », c’est manifester,

en le maintenant vivant et concret, l’amour qui recouvre l’essentiel du

message évangélique et qui est le signe distinctif et caractéristique des

disciples de JESUS-CHRIST. Cette manifestation vivante et concrète de

l’amour doit se réaliser aussi bien au sein de l’Eglise notre Mère, dans toutes

ses composantes, que dans le Monde.

II.2 : ETRE AMOUR AU CŒUR DE L’EGLISE

II.2.1 : La Communauté : Fille de l’Eglise

12. « Le divin mystère du salut se révèle pour nous et se continue dans

l’Eglise » (LG 52). Tout le bien que le peuple de DIEU, du temps de son

pèlerinage terrestre, peut procurer à la famille humaine découle de la

réalité suivante : l’Eglise est «le Sacrement Universel du Salut » (GS 45).

II.2.2 : Le Saint Père

13. En tant que fille de l’Eglise du CHRIST, la Communauté Mère du Divin

Amour se soumet entièrement au Pontife Romain, successeur de PIERRE, à

qui le CHRIST confie la mission de paître ses brebis et ses agneaux et qui

jouit, par institution divine, du pouvoir suprême plénier, immédiat, universel

pour la charge des âmes (cf. CD 2). Sa prière pour lui, l’attention à sa parole,

l’étude attentive de ses déclarations, manifesteront sa filiale affection.

II.2.3 : Les Evêques

14. Les Evêques, successeurs des Apôtres, ont la charge des âmes en union

avec le Souverain Pontife.

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15. La Communauté, lieu où se développent les dons et les fruits de l’Esprit,

les charismes et la charité fraternelle, reconnaît en l’Evêque son pasteur et

son supérieur hiérarchique.

II.2.4 : Les Prêtres

16. Tous les frères et sœurs sont appelés à accomplir la vocation du

CHRIST en s’offrant comme un sacrifice vivant et agréable à DIEU (Rm 12, 1),

participant ainsi à l’unique Sacerdoce du CHRIST.

17. Cette vocation sera comme révélée par la présence des prêtres,

véritables dons du CHRIST à l’Eglise, au sein de la Communauté. Jean-Paul II

dit des prêtres : « Leur sacerdoce est hiérarchique, c’est-à-dire lié au pouvoir

de former et de conduire le peuple sacerdotal, et par cela même

ministériel ».

18. Cette dimension ne peut que rester première et rejoint en profondeur la

raison d’être de la cellule d’Eglise qu’est la Communauté.

19. Chaque entité de la Communauté aura aussi à cœur de manifester sa

communion avec l’Eglise locale en s’insérant dans la vie de la Paroisse et en y

collaborant selon son charisme et ses capacités.

II.2.5 : Relations avec les autres Communautés existant dans l’Eglise

20. Notre amour pour le CHRIST et pour son Eglise nous a conduits à une

Communauté de Vie. En choisissant de vivre sous un même toit, partageant la

même table, mettant en commun des biens, les membres de la Communauté

veulent rappeler aux hommes de leur siècle que les biens matériels, souvent

sources de divisions, peuvent servir à la construction d’un monde nouveau.

Nous voulons aussi, au sein de l’Eglise, nous faire l’écho du cri des Pères de la

première Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Evêques en

disant : « revenons à notre premier amour ». Nous voulons être une cellule de

l’Eglise-famille de Dieu en vivant l’amour au sein de notre Communauté et de

l’Eglise toute entière.

21. Nous rappelons à nos frères chrétiens que la Pentecôte, pour chacun, a

commencé depuis le jour de son baptême et que la première Communauté,

celle de Jérusalem, n’est pas un idéal ou une utopie, mais le résultat d’une

véritable effusion du Saint-Esprit sur « toute chair ».

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22. Par le témoignage de notre vie communautaire, nous voulons faire

prendre conscience à nos frères que l’Amour est encore possible aujourd’hui.

Sachant que tout « refroidissement » de la charité affaiblit la mission de

l’Eglise, nous voulons être Amour au cœur de l’Eglise notre Mère.

23. La Communauté s’enrichira de l’expérience des Communautés Sœurs.

Elle entretiendra des relations fraternelles avec les autres Communautés et

mouvements d’Eglise sans exception.

24. Mais cette relation s’exprimera d’une manière plus spéciale avec les

Communautés Nouvelles nées du courant charismatique ainsi que les bureaux

diocésains et nationaux du Renouveau charismatique du lieu ou des

pays où existera une implantation de la Communauté.

25. En communion avec le Saint Concile Œcuménique Vatican II qui en fait

l’un de ses buts principaux, la Communauté Mère du Divin Amour entend

« promouvoir la restauration de l’unité entre tous les chrétiens » (UR 1).

II.3 : ETRE AMOUR AU CŒUR DU MONDE

26. La Communauté est consciente qu’elle est née sur une « terre aride »

et qu’elle doit contribuer au développement de son environnement sur le plan

social, politique, économique, culturel et spirituel. L’amour réel ne saurait se

limiter à nos frères qui partagent la même foi que nous.

27. « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance vous en a-

t-on ? Car les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. Et si vous faites du

bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance vous en a-t-on ? Les

pécheurs eux-mêmes en font autant. Et si vous prêtez à ceux dont vous

espérez qu’ils vous rendent, quelle reconnaissance vous en a-t-on ? Même les

pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Mais aimez

vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre

récompense sera grande, et vous serez les fils du Très Haut, car Il est bon

Lui, pour les ingrats et les méchants » (Lc 6, 32-35). Ces paroles du CHRIST

sont un véritable programme de vie pour nous.

28. DIEU est venu par JESUS-CHRIST, Son Fils, vivre au milieu de nous

avec nos réalités, en les ajustant, les transformant, leur donnant leur véritable

sens. Ainsi la Communauté, née en terre pauvre d’Afrique, reste attachée aux

valeurs africaines, les examinant de très près à la lumière de l’Evangile,

retenant ce qui contribue au règne de DIEU, rejetant toutes les valeurs qui

s’opposent à la liberté de l’homme et à l’Evangile.

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II.3.1 : Le Travail

29. La parole de Saint Paul qui dit : « Que celui qui ne veut pas travailler ne

mange pas non plus» (2 Th 3,10) sera normative pour nous, car l’oisiveté est

l’ennemie de l’âme. Nous découvrons dans le travail, le prolongement de

l’œuvre du Créateur. Ainsi, à la Communauté, chacun, quel que soit son état

de vie, s’efforcera d’être actif soit en ayant un emploi rémunérateur, soit en

s’investissant dans les nombreuses œuvres communautaires.

30. Nous choisirons des tâches plus épanouissantes que lucratives, créant,

si nécessaire, nos propres emplois et favorisant le travail des mains que JESUS

a lui-même sanctifié à Nazareth, pour ses vertus particulières au cœur d’une

vie contemplative.

31. Les membres qui exercent une activité professionnelle hors de

l’enceinte de la Communauté donneront le meilleur témoignage possible par

leur compétence, leur ponctualité, leur probité, leur serviabilité.

II.3.2 : Le Partage – l’Hospitalité

32. Le partage vécu au sein de la Communauté ne pourra être parfait que

s’il se manifeste également hors des murs de la Communauté.

33. Bien que vivant le partage total au sein des maisons communautaires,

par souci d’ouverture sur l’extérieur, la Communauté permet à ses membres

salariés de disposer d’une partie de leurs revenus pour leur permettre

d’exercer la charité envers les autres hommes. La Communauté cherche à

assumer la nature humaine dans toute sa réalité, rien de ce qui est humain ne

doit lui rester étranger.

34. Les misères qui nous entourent, nous poussent à prendre conscience

de la souffrance des peuples de tous les continents. Bouleversés par les

nombreux drames vécus dans le monde et notamment en Afrique, nous

aurons à cœur de promouvoir, par la prière, l’exemple et des actions

concrètes, le partage, la justice et la vérité.

35. C’est pourquoi, nous accorderons le gîte et le couvert selon nos moyens

à quiconque se présentera à nous, en honorant spécialement nos seigneurs,

les pauvres, ceux pour qui il n’y a pas de place dans les hôtelleries du cœur

des hommes.

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II.3.3 : L’Apostolat

36. « C’est à ceci que désormais nous connaissons l’amour : Lui JESUS, a

donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos

frères » (1 Jn 3, 16). Il s’agit pour nous d’apporter au monde ce que nous

avons de plus cher : JESUS-CHRIST. Pour ce faire, la Communauté se veut

présente dans tous les secteurs d’activités et ses membres y apporteront la

présence du CHRIST par le témoignage et d’autres types d’actions.

37. Pour nous, l’évangélisation, c’est le débordement de l’amour de JESUS

que nous portons en notre cœur. Connaissant l’amour de DIEU pour les

hommes, « car DIEU a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils

unique… » (Jn 3, 16), nous voulons crier au monde entier l’Amour gratuit de

DIEU, dire à nos frères que DIEU les aime.

38. Comme Isaïe, dire au monde et spécialement à l’Afrique : « … qu’ils se

réjouissent, le désert et la terre aride, que la steppe exulte et fleurisse, qu’elle

se couvre de fleurs des champs, qu’elle saute et danse et crie de joie ! La

gloire du Liban lui est donnée, la splendeur du Carmel et du Sharôn, et on

verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre DIEU. Rendez fortes les

mains fatiguées, rendez fermes les genoux chancelants, dites à ceux qui

s’affolent : soyez forts, ne craignez pas. Voici votre DIEU : c’est la vengeance

qui vient, la rétribution de DIEU. Il vient lui-même vous sauver » (Isaïe 35, 1-

4). Nous voulons être porteurs d’espérance pour l’Afrique et le monde.

39. La Communauté s’engagera dans diverses sortes d’Apostolats : auprès

des jeunes, des drogués, des prostitués, des malades, des prisonniers, etc. Là

où il y a la souffrance humaine, nous devons être toujours présents.

40. Pour nous, le CHRIST demeure la seule solution aux problèmes du

monde.

II.4 : SPIRITUALITE : SILENCE, HUMILITE, AMOUR

41. JESUS est le roc sur lequel est bâtie la Communauté et la Vierge

MARIE est le pilier central de la Communauté. Bien qu’étant une Communauté

vivant de l’expérience charismatique, du fait de notre origine (Renouveau

charismatique), elle n’en demeure pas moins MARIALE.

42. La Vierge MARIE est pour nous la plus grande charismatique et

mystique de l’Eglise. Déjà à l’Annonciation, MARIE fut remplie du Saint-Esprit :

« Le Saint Esprit viendra sur toi et la puissance du DIEU Très Haut te couvrira

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comme d’une ombre » (Lc 1, 35). JESUS a été conçu par l’action de l’Esprit

Saint dans le sein de MARIE qui est devenue l’Arche de la Nouvelle Alliance.

43. MARIE était avec JESUS à la Croix, unie à la souffrance de son fils bien-

aimé. Elle pourra dans la souffrance de la persécution nous soutenir. Comme

Jean, dans la douleur, nous recevons MARIE comme don de JESUS et elle,

comme à Cana, nous dit : « Faites tout ce qu’Il vous dira » (Jn 2, 5). MARIE

nous conduira toujours à JESUS ; étant déjà glorifiée, elle connaît le chemin

qui mène à la gloire de la Résurrection.

44. Nous suivons JESUS dans les pas de MARIE. Elle était au Cénacle avec

les disciples de JESUS quand l’Esprit Saint est descendu sur les croyants :

« Tous ensemble, ils se réunissent régulièrement pour prier, avec quelques

femmes, avec MARIE, la mère de JESUS… » (Ac 1, 14).

45. MARIE est l’Epouse du Saint Esprit et sa présence attire son Divin

Epoux comme à la visitation chez Elisabeth. Avec MARIE, nous demandons à

l’Esprit Saint de descendre sur « toute chair » pour l’avènement d’un monde

plus juste.

46. Avec MARIE, nous voulons par la puissance du Saint Esprit, bâtir une

civilisation d’amour. Connaissant le cœur de son Fils, ce cœur qui a tellement

aimé le monde, MARIE nous fait découvrir l’amour des démunis, des

marginaux.

47. Nous sommes de plus en plus attirés vers les pauvres, nos seigneurs.

En eux, nous retrouvons notre SEIGNEUR JESUS car il a dit :« J’avais faim,

soif… j’étais nu, malade, en prison… ». Les apparitions fréquentes de MARIE

aujourd’hui dans le monde sont pour nous un signe des temps. Comme une

mère qui vient préparer sa fille pour les noces, ainsi MARIE vient préparer

aujourd’hui l’Eglise pour les Noces de l’Agneau.

48. « Nous voulons chercher avec toi, dans nos vies, les pas de Dieu,

Vierge Marie».

II.4.1 : Silence

49. « Marie gardait tous ces évènements dans son cœur » (Lc 2, 51). Le

silence est pour elle la recherche de la volonté de DIEU en toute chose. Le

silence est contemplation de son DIEU. En l’imitant dans son silence qui est

contemplation de son DIEU, nous nous rapprocherons de plus en plus de celui

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qui s’est donné sur la Croix pour nos péchés, car il est écrit : « Celui qui parle

beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui retient ses lèvres est un

homme prudent. La langue du juste est un argent de choix » (Pr 10, 19-20)

II.4.2 : Humilité

50. Marie, l’Humble Servante du Seigneur, nous enseigne à la suite de son

Fils JESUS en nous disant : « ne vous réjouissez pas de ce que les esprits

vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans

les Cieux ». (Lc 10, 20). Nous nous laissons interpeller par son humilité en

recherchant DIEU en toute œuvre d’abaissement afin qu’Il nous élève comme

elle dans les Cieux.

51. En marchant avec elle sur le chemin de la pauvreté du cœur, le chemin

de l’humilité, nous voulons « diminuer » chaque jour afin que notre Seigneur

« grandisse en nous ».

II.4.3 : Amour

52. Le don total de Marie à la personne et à l’œuvre de son Fils par amour

est pour nous un exemple à suivre. Livrée entièrement à son Seigneur par son

« oui », elle n’avait qu’un seul souci, faire la volonté de DIEU.

53. Connaissant le Cœur de son Fils, ce Cœur qui a tant aimé le monde,

Marie nous fait découvrir l’amour des hommes, spécialement celui des

pauvres. Avec elle nous pourrons bâtir une civilisation d’amour.

54. Nous sommes une Communauté de « tout petits », conscients de leur

faiblesse ; nous suivons JESUS notre Seigneur et Sauveur dans les pas de

celle qui est « l’Etoile de la nouvelle évangélisation ».

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CHAPITRE III : NOM ET INSIGNES

III.1 : NOM DE LA COMMUNAUTE

55. La Communauté a choisi pour nom : « Mère du Divin Amour ». Ce nom

traduit sa vocation et sa spiritualité.

III.1.1 : Jésus, le Divin Amour

56. En livrant son Fils pour nos péchés, DIEU manifeste son dessein

d’amour bienveillant qui précède tout mérite de notre part.

57. « La preuve que DIEU nous aime, c’est que le CHRIST, alors que nous

étions encore pécheurs, est mort pour nous ». (Rm 5,8).

58. Dès le premier instant de son incarnation, le Fils épouse le dessein du

salut divin dans sa mission rédemptrice ; ainsi « Le Sacrifice de JESUS pour les

péchés du monde entier est l’expression de sa communion d’amour au Père »

(Cf. CEC 606).

59. « Ainsi dans la souffrance et dans la mort, son humanité est devenue

l’instrument libre et parfait de son amour divin qui veut le salut des hommes »

(Cf CEC 609) « car, il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner

sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13).

60. Le CHRIST s’est offert par amour pour l’humanité. Unis au CHRIST par

notre baptême, nous cherchons à conformer notre vie à l’Evangile en « nous

offrant en sacrifice vivant saint et agréable » (Cf. Rm 12, 1) et à lui offrir des

« sacrifices spirituels agréables par JESUS CHRIST ». (1 P 2, 5).

61. Nous abandonnant à la sainte volonté de « notre Père qui est aux

Cieux », nous voulons être une Communauté eucharistique. En recevant

JESUS Eucharistie, nous aspirons à devenir des ostensoirs vivants pour

présenter JESUS au monde.

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III.1.2 : Marie, la Mère du Divin Amour

62. En s’offrant au Père pour l’accomplissement de son dessein d’Amour et

en s’effaçant devant son fils et son DIEU, Marie devient pour nous l’étoile qui

nous conduit vers le Divin Amour. Nous mettons toute notre confiance en celle

qui est l’icône eschatologique de l’Eglise, en nous laissant conduire par elle au

cœur de l’Eglise. Elle nous montre l’Eglise dans son pèlerinage sur cette terre,

dans sa « faiblesse », dans ses « peines », mais aussi dans son devenir,

«splendide sans tâche ni ride, ni aucun défaut…, sainte et irréprochable» (Ep.

5, 27).

63. Appelée dans les Evangiles « la mère de JESUS » (Jn 2, 1 ; 19,1-25),

Marie est acclamée, sous l’impulsion de l’Esprit, comme « la mère de notre

Seigneur » (Lc 1, 43). En effet, celui qu’elle a conçu par la vertu du Saint-

Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon « la chair », n’est autre que le

Fils Eternel du Père. L’Eglise confesse que Marie est vraiment Mère de DIEU

(Theotokos) (cf. CEC 495).

III.2 : LES INSIGNES

III.2.1 : La tenue communautaire

III.2.1.1 Les couleurs

64. Nous avons choisi pour couleurs, le blanc (le haut) et le violet (le bas),

pour traduire le dénuement qui donne accès aux trésors de paix, de joie et

d’amour.

65. Si nous avons choisi ces couleurs, c’est d’abord parce qu’elles sont

admises comme couleurs liturgiques par l’Eglise notre Mère.

66. L’Eglise nous dit que le violet est l’envers de la gloire mais qu’il est en

même temps l’accès assuré à la gloire, sinon la gloire qu’exprime le blanc. A la

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Croix, le CHRIST lui-même n’a-t-il pas été déjà glorifié, comme nous le

rappelle l’Apôtre Jean ?

67. De plus, nous voulons être une Communauté Eucharistique, c’est-à-

dire d’offertoire (Rm 12,1).

68. Notre Mère, l’Eglise, nous rappelle que si nous mourons avec le Christ,

avec Lui, nous ressusciterons, car, c’est le grain de blé tombé et mort en terre

qui porte du fruit. JESUS nous dit : «Allez et portez du fruit et que votre fruit

demeure ». Si donc, par le violet, nous correspondons au CHRIST dans sa

passion, par le blanc nous voulons ressusciter avec Lui.

III.2.1.2 : La signification des couleurs

69. Si le violet est pauvre, nous sommes consolés par le blanc qui nous

rappelle qu’ils sont bienheureux les pauvres.

70. Si le violet est affliction, le blanc nous apporte la consolation.

71. Si le violet est dénuement, le blanc est notre providence.

72. Si le violet est souffrance et persécution, le blanc nous rappelle qu’ils

sont bienheureux ceux qui accueillent avec amour les épreuves.

73. Enfin, par le violet, qui est une combinaison du rouge et du bleu, nous

voulons être une Communauté charismatique mais profondément mariale

dans toute sa spiritualité.

74. C’est pourquoi, ces couleurs correspondent à la vocation d’être amour

au cœur de l’Eglise et du monde pour nous qui avons choisi, dans l’imitation

de MARIE MERE DU DIVIN AMOUR, de nous donner en vivante offrande pour

l’Eglise et pour les hommes, nos frères.

III.2.2 : La Croix communautaire

75. « Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas ne peut pas être

mon disciple » (Lc 14, 27).

III.2.2.1 : La croix de l’évangélisateur

76. Cette croix est remise au postulant après un certain temps

d’observation. Il s’agit d’une croix en bois simple sans motif pour signifier que,

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désormais comme le CHRIST, le plus grand des évangélisateurs, le postulant a

le devoir d’annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume partout, et proclamer un

CHRIST crucifié sur une croix en bois, mais plus encore un CHRIST ressuscité,

salut de tous les hommes.

III.2.2.2 : La croix de l’engagé

77. Cette croix est remise au membre de la Communauté le jour de son

premier engagement. Il s’agit d’une croix en bois simple, avec comme motifs,

une colombe, à l’intersection des barres horizontale et verticale symbolisant le

Saint Esprit, et au bas de la barre verticale, l’image de la Vierge en prière

traduisant la spiritualité mariale de la Communauté.

III.2.2.3 : La croix de Saint Damien

78. Pour nous, la Croix du CHRIST constitue notre seule fierté et notre seul

sujet de gloire à l’instar de l’Apôtre Paul : « quant à moi, certes non ! je ne

me glorifierai de rien d’autre que de la Croix de notre Seigneur JESUS

CHRIST, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le

monde » (Ga 6, 14).

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79. Notre choix pour la vie de DIEU consiste à nous identifier au CHRIST

dans sa Mort et dans sa Résurrection.

80. Ce choix est sans ambiguïté. Nous savions tout ce que nous perdrions

en choisissant JESUS de façon radicale. Et nous savions également toutes les

souffrances et les contradictions dont nous serions victimes.

81. Notre amour pour JESUS est plus fort que toutes les souffrances que

nous pouvons endurer à cause de l’Evangile.

82. Nous avons, dès lors, vu dans le crucifix de Saint Damien, la Croix qui

traduisait le mieux le mystère du CHRIST crucifié et nous l’avons adoptée.

83. Cette croix byzantine est à l’origine de la conversion de Saint François.

Elle se rapproche de la théologie de Saint Jean à propos du CHRIST en Croix.

84. En effet, dans la pensée de Saint Jean, la Croix n’est plus simplement

une souffrance, une humiliation, qui trouve tout de même un sens par le

dessein de DIEU et par ses effets salutaires, mais elle est déjà la gloire de

DIEU anticipée.

III.2.2.3.1 : Description de l’Icône de la Croix de Saint Damien

85. Pour les Orthodoxes, l’Icône est une certaine représentation du DIEU

vivant et en sa présence, notre contemplation devient rencontre personnelle

avec le sacré, par la grâce de l’Esprit Saint.

86. Le Crucifix contient l’histoire de la mort, de la résurrection et de

l’ascension en gloire de Jésus. Il exprime le mystère pascal total et universel

du CHRIST. Il nous invite tous à y participer avec une foi animée et vécue,

comme l’a fait Saint François. La mort du CHRIST qui nous sauve est montrée

dans l’Evangile de Saint Jean dans sa majesté sereine, et ce crucifix dépeint

cela dans la forme d’une image. Il n’est pas étonnant que Saint François ait

été attiré par cette icône et que l’inspiration pour sa vie vînt par ce CHRIST

qui lui parla ainsi : « Va et répare mon Eglise… »

III.2.2.3.2 : La figure du Christ

87. La figure centrale de l’icône est celle du CHRIST, non seulement en

raison de la dimension relative, mais aussi parce que le CHRIST est une figure

de lumière qui domine la scène et qui donne la lumière aux autres visages.

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«Je suis la Lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les

ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12).

88. Le CHRIST se tient debout. Ses yeux sont ouverts. Il regarde le monde

qu’Il a sauvé. Il est vivant, Celui qui est éternel. Le vêtement de JESUS est un

pagne simple Ŕ un symbole de prêtre et aussi de la victime. Sa poitrine, sa

gorge et son cou sont très forts. JESUS donne la puissance de la recréation à

ses disciples (Jn 20, 22 -23).

89. Il respira sur ses disciples (Jn 20, 22), le mot grec utilisé, rappelle le

moment de la création (Gn 2, 7). L’ombre au-dessus du visage de JESUS est

augmentée par le fait que l’auréole et le visage sont inclinés vers l’avant sur

l’icône originale. L’humanité du CHRIST voile la vraie gloire de la Parole qui vit

dans l’obscurité éclatante et superbe de la divinité. Derrière les bras tendus du

CHRIST est son tombeau vide, montré comme un rectangle noir.

90. La croix de St Damien est présente dans toutes les chapelles et

oratoires de la Communauté. Elle traduit notre compréhension de la Croix du

CHRIST. La Croix et la Gloire représentent pour nous les deux facettes d’une

même pièce. Il ne saurait y avoir de Gloire sans Croix. De même sans la Gloire, la

Croix n’a aucun sens.

III.2.3 : Le logo de la Communauté

III.2.3.1 : Présentation

91. Le logo porte sur un fond bleu ciel les inscriptions suivantes : en haut,

« MERE DU DIVIN AMOUR » et en bas « A JESUS, DANS LES PAS DE

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MARIE », et au centre un flambeau au cœur duquel se présente la Croix

dominée par une Colombe et MARIE en prière au bas de la barre verticale de

la Croix (symbole de la croix de l’engagé).

III.2.3.2 : Signification

92. Le fond bleu ciel symbolise la création nouvelle dont la Vierge est déjà

revêtue. Par notre baptême, nous sommes appelés à devenir artisans de cette

civilisation nouvelle d’amour.

93. « Mère du Divin Amour » est le nom dans lequel est baptisée la

Communauté.

94. Avec l’inscription, « A JESUS, DANS LES PAS DE MARIE », nous

réalisons notre spiritualité qui se veut profondément mariale. Nous croyons

que MARIE est l’Etoile de la nouvelle évangélisation.

95. La flamme signifie pour nous la puissance du Père Céleste et cette

puissance est une puissance d’amour manifestée dans le CHRIST, Lumière des

nations. Elle nous rappelle par la même occasion notre vocation de baptisés

appelés à devenir par le CHRIST, lumière du monde, nation sainte.

96. Cette vocation pour nous se réalise dans le mystère de la Croix du

CHRIST, mystère d’amour, cœur de toute expérience chrétienne, signe de

notre salut, chemin vers le Père.

97. Si à la Croix, le CHRIST nous a aimés au comble de son amour, il nous

laisse, comme garant de cet amour, l’Esprit Saint don de salut qui poursuit son

œuvre d’évangélisation et achève toute sanctification.

18

CHAPITRE IV : LES MEMBRES

IV.1 : ORIGINALITE

98. L’Eglise reconnaît de nouveaux charismes, de nouvelles formes de vie

données au service de DIEU et des hommes. Le Pape Jean Paul II dans son

exhortation apostolique Vita Consecrata dit : « L’originalité des Communautés

nouvelles consiste souvent dans le fait qu’il s’agit de groupes d’hommes et de

femmes, de clercs et de laïcs, de personnes mariées et célibataires qui suivent

un mode de vie particulier, inspiré parfois par l’une ou l’autre des formes

traditionnelles ou bien adapté en fonction des exigences de la société actuelle.

Leur engagement de vie évangélique s’exprime aussi sous des formes

différentes tandis que se manifeste comme orientation générale une aspiration

intense à la vie communautaire, à la pauvreté et à la prière. Des clercs et des

laïcs participent au gouvernement suivant leurs compétences. Les visées

apostoliques s’ouvrent aux nécessités de la nouvelle évangélisation » (Vita

Consecrata, n°62 paragraphe 2).

99. L’appel auquel a répondu la Communauté Mère du Divin Amour l’a

conduite à une vie qui est à l’image de celle de la première Communauté

chrétienne de Jérusalem. En effet, dans la Communauté de Jérusalem

vivaient des personnes mariées avec leurs enfants, des célibataires des deux

sexes et tous témoignaient, chacun dans son état, de la Résurrection du

Seigneur JESUS.

100. C’est pourquoi la Communauté Mère du Divin Amour croit qu’il est

encore possible aujourd’hui, grâce à l’Esprit Saint, de témoigner des valeurs

évangéliques telles que l’amour et la sainteté, par la pratique d’une vie

commune où tous les états de vie sont représentés. Ainsi, on pourra trouver à

la Communauté Mère du Divin Amour tous les membres du corps du CHRIST

qui ont reçu l’appel :

des personnes mariées,

des veufs et des veuves, avec leurs enfants,

des religieux et des religieuses

des consacrés(e)s Laïcs dans le célibat pour le royaume

des prêtres

des diacres.

19

101. Tous les membres de la Communauté, quelle que soit leur condition,

ont les mêmes droits et obligations.

102. Les membres de la Communauté Mère du Divin Amour s’engagent à

favoriser entre eux une vie authentiquement fraternelle dans la prière

constante, dans un partage total tenant compte des modes et états de vie,

dans une vie sacramentelle et liturgique et dans la fidélité à JESUS -CHRIST, à

l’Eglise sa Mère et à l’Intuition Fondatrice de la Communauté Mère du Divin

Amour.

103. Tous les membres s’engagent à une vie contemplative et missionnaire

dans une soumission à l’Esprit Saint et à l’Eglise et une ouverture aux

charismes de l’Esprit.

104. Tous les membres de la Communauté, quel que soit leur état de vie,

doivent obéissance aux Bergers, aux Provinciaux, aux Conseillers Généraux et

au Modérateur Général qui est le garant de l’intuition communautaire, restant

sauves les dispositions propres aux Instituts Religieux

IV.2 : LES DIFFERENTS TYPES DE MEMBRES

IV.2.1 : Les personnes mariées

105. La personne mariée, membre de la Communauté s’engage à vivre

l’Evangile d’une manière radicale, pour la simple raison qu’il n’y a pas une

autre façon de vivre l’Evangile.

106. Le couple vivant en maisonnée sait qu’il a fait un choix agréable, mais

difficile. Voilà pourquoi il est appelé à mener une vie de prière intense dans

une pauvreté évangélique, car il sait que l’argent corrompt l’esprit quand on

s’y attache.

107. L’expérience nous montre que le lieu où l’on mesure sa consécration à

DIEU, c’est son rapport avec le matériel. JESUS a dit : « Car où est votre

trésor, là aussi sera votre cœur » (Lc 12,34). Les couples s’engagent à vivre

de l’esprit de Pauvreté qui est en fait, l’esprit de détachement et de partage.

108. Le détachement concerne tous les couples de la Communauté. Les

personnes mariées ne sont pas inactives, soit elles travaillent à l’intérieur de la

Communauté, soit elles travaillent à l’extérieur de celle-ci.

20

109. Les personnes mariées s’engagent à vivre d’une manière joyeuse leur

sacrement de mariage et à être de très bons parents pour leurs enfants. Il

appartient à la Communauté, dans sa vie et dans ses textes, de faire en sorte

que les couples ne soient pas dans la nécessité matérielle ou financière afin de

mieux vivre leur état de personnes mariées et de parents.

110. Au sein de la Communauté, les couples jouiront d’une certaine

souplesse en ce qui concerne les règles générales, sans que cela ne paraisse,

aux yeux des autres membres, comme un laxisme de la part des

responsables. Le couple a sa maison soit à l’intérieur du périmètre

communautaire, soit à l’extérieur de celui-ci.

111. L’expérience nous révèle que le couple est épanoui, lorsque la vie

communautaire ne supplante pas la vie conjugale et la Communauté est plus

heureuse, lorsque la vie conjugale ne devient pas une entrave à la vie

communautaire.

112. Nous avons compris que vivre en Communauté ne signifie pas vivre les

uns à côté des autres, mais plutôt, vivre ensemble dans le respect des états

de vie et des appels, partageant une même vision, vivant du même esprit.

113. Les personnes mariées sont appelées à être dans tous les secteurs

d’activité dont l’exercice n’est pas en contradiction avec l’Evangile. Elles

s’engagent à témoigner de Jésus dans leurs différents milieux de travail et de

vie.

114. Vivant de l’Esprit de DIEU, elles préparent le renouveau de toute l’Eglise

souhaité par le Concile Vatican II. A côté de leurs frères et sœurs consacrés

dans le célibat pour le Royaume, pour qui elles développent une profonde

estime et qu’elles portent continuellement dans la prière, les personnes

mariées sont des consacrées à DIEU également, mais dans le mariage. Elles

présentent ainsi le visage de l’Eglise qui est une assemblée des consacrés à

DIEU dans l’Esprit.

115. Dans leur amour conjugal, les couples sont appelés à traduire par leur

vie, l’union qui existe entre le CHRIST (l’Epoux) et l’Eglise (l’Epouse).

IV.2.2 : La vie consacrée au sein de la Communauté Mère du Divin Amour

116. Il existe au sein de la Communauté Mère du Divin Amour deux (02)

formes de vie consacrée :

21

- Les Religieux et les Religieuses qui prononcent les trois conseils

évangéliques.

- Les consacrés Laïcs qui n’émettent que le vœu de Chasteté dans le

célbat. Ils (elles) mènent leur vie consacrée dans les conditions

ordinaires au milieu des affaires du monde.

IV.2.2.1 : Les Religieux et les Religieuses

117. Les Religieux et les Religieuses mènent leur vie consacrée soit dans leur

maison propre soit au sein d’un domaine communautaire, composé de

plusieurs maisons distinctes, regroupant tous les états de vie, avec leur propre

lieu d’habitation (maison) respectant les normes canoniques (Cf. Can 667).

IV.2.2.2 : Les consacrés(es) laïcs

118. Ces frères et sœurs qui se sentent appelés à n’émettre que le Vœu de

Chasteté dans le Célibat n’ont pas d’habit particulier et ont la possibilité

d’exercer un emploi rémunérateur. Ils vivent leur consécration à l’intérieur du

monde sans être du monde. Leur habit est dans leur cœur et leur clôture dans

leur esprit.

IV.2.2.3 : Les Prêtres

IV.2.2.3.1: Les Prêtres Religieux

119. Les Frères Prêtres sont tous membres de l’Institut Religieux Masculin

Mère du Divin Amour.

120. A l’instar des autres Frères de l’Institut Religieux Masculin, ils sont des

contemplatifs et des missionnaires dans le monde.

121. L’Evêque diocésain peut confier une charge pastorale à toute la

Communauté. Les animateurs principaux pour cette charge seront les frères

prêtres.

122. L’Evêque diocésain peut confier une paroisse à l’Institut Religieux

Masculin Mère du Divin Amour. Les frères prêtres seront portés d’une manière

spéciale dans la prière par toute la Communauté. Ce sera l’occasion de

déployer tout le charisme communautaire au service de cette paroisse.

22

123. Les frères prêtres mènent leur vie religieuse conformément aux

Constitutions des Frères.

124. Dans le cas où un frère prêtre est appelé à une fonction particulière

(Evêque, Vicaire général, Responsable d’œuvre…) par l’autorité compétente,

sa nomination n’implique pas directement la Communauté Mère du Divin

Amour.

125. La vision de la Communauté Mère du Divin Amour étant d’être une

Communauté au service des diocèses, les Frères Prêtres seront des serviteurs

attentifs aux besoins pastoraux des Diocèses d’implantation de l’Institut

Religieux Masculin Mère du Divin Amour.

126. Ils manifesteront ainsi la vocation de la Communauté à savoir ‘’Etre

amour au cœur de l’Eglise et du monde’’.

IV.2.2.3.2 : Les Prêtres Séculiers

127. Il est possible, dans certaines conditions, à un prêtre diocésain de

devenir membre de la Communauté Mère du Divin Amour, après accord de

son Evêque ou de l'Ordinaire du lieu.

128. Devenu membre, le prêtre diocésain dépendra toujours de son Evêque

excepté en ce qui concerne sa vie communautaire pour laquelle il dépendra du

Modérateur Général de la Communauté Mère du Divin Amour, selon l'esprit du

canon 715.

129. Il vivra de la spiritualité et de la vocation de la Communauté Mère du

Divin Amour. La Communauté, en communion avec l'Evêque du prêtre

diocésain, veillera à assurer l'épanouissement humain et spirituel du prêtre

concerné.

130. Bien que n'étant pas soumis à l'obligation de résidence au sein de la

Communauté à cause du caractère séculier de sa vocation sacerdotale, le

Modérateur Général pourra, lorsque la mission l'exige, solliciter l'autorisation

de l'Evêque diocésain afin que le prêtre incardiné dans son diocèse puisse

résider dans une maison communautaire.

23

IV.2.3 : Les diacres permanents

131. Dans le souci de servir l’Eglise, la Communauté Mère du Divin Amour

s’ouvre à l’appel de certains membres par les Evêques au diaconat permanent.

132. Ne peuvent être candidats au diaconat permanent que les membres

engagés définitifs ayant déjà opté pour un état de vie stable : consacré ou

marié.

133. Ces diacres sont au cœur du diocèse et de la Communauté, le signe de

l’Eglise servante ; la grâce sacramentelle leur donne la force nécessaire pour

servir le peuple et DIEU dans la diaconie de la parole, de la liturgie et de la

charité. (Cf. canon 1031 § 2,3).

IV.2.4 : Les veufs et les veuves

134. Deux (2) années après le décès de son (ou de sa) conjoint (e), le

membre qui le désire peut exprimer au cours d’une célébration liturgique son

renoncement au mariage, et prononcer le vœu de chasteté.

135. Il devra le renouveler chaque année pendant 6 (six) ans. Toutefois, s’il

change d’avis, après le renoncement définitif au mariage, et après avoir

prononcé le vœu perpétuel de chasteté, il quittera la Communauté.

IV.2.5 : Autres formes de célibat

IV.2.5.1 : Célibat « Transitoire »

136. Il existe à la Communauté Mère du Divin Amour, des frères et des

sœurs célibataires vivant dans l’espérance du mariage. Ces frères et ces

sœurs sont suivis spirituellement par un membre désigné par le Berger de la

maison ou fraternité de vie, dans le respect de leur appel propre.

Généralement, ces frères et sœurs ne vivent pas en maison communautaire.

IV.2.5.2 : Célibat «sans émission de vœux»

137. Des frères et des sœurs choisissent le célibat pour le Royaume sans

émission de vœux. Ce faisant, ils mettent en pratique la parole de St Paul :

24

« Que chacun, frères, demeure devant DIEU dans l’état où l’a trouvé son

appel » (1 Co 7,17).

138. Dans ce cas précis, le frère ou la sœur s’engage personnellement

devant DIEU à vivre dans le célibat pour le Royaume et le signifie par écrit au

Modérateur Général.

139. Ces frères et sœurs célibataires sont suivis par un Responsable

communautaire spécialement désigné à cet effet par le Modérateur Général.

140. Dans ce cas précis, il n’existe pas d’engagement définitif pour le célibat.

Le frère ou la sœur renouvelle chaque année par courrier adressé au

Modérateur Général, son désir de demeurer dans le célibat.

141. Toutefois, si le frère ou la sœur ne ressent plus le désir de rester dans

le célibat, il le signifiera au Modérateur Général par courrier, et devra quitter

la maison communautaire tout en demeurant membre de la Communauté

Mère du Divin Amour.

IV.3 : INTEGRATION A LA COMMUNAUTE MERE DU DIVIN AMOUR: NORMES COMMUNES A TOUS LES ETATS DE VIE

IV.3.1 : Les étapes d’intégration

142. Avant les étapes d’intégration, l’accent sera mis particulièrement sur

l’appel à la vie communautaire. La vocation personnelle ne sera prise en

compte qu’à la fin du temps de postulat.

143. L’intégration à la Communauté Mère du Divin Amour se fait selon les

étapes successives suivantes :

aspiranat

stage

postulat

IV.3.2 : L’Aspiranat

144. C’est la période de cheminement et d’observation pour tous ceux qui

aspirent à être membres de la Communauté Mère du Divin Amour.

25

145. Pourra faire le cheminement de l’aspiranat, toute personne ayant fait

une rencontre personnelle avec JESUS CHRIST, qui est baptisée et qui vit

pleinement sa foi catholique. Elle devra aussi avoir fait l’expérience de

l’effusion du Saint-Esprit et avoir une vie de prière soutenue.

146. L’aspirant à la Communauté Mère du Divin Amour ne doit pas être

totalement dépendant physiquement des autres. Il devra prouver sa bonne

santé par un certificat médical (bilan de santé) délivré par des médecins

désignés par la Communauté.

147. L’aspirant devra jouir d’une majorité civile et avoir, soit une qualification

professionnelle, soit un niveau d’instruction correspondant à la fin du second

cycle de l’enseignement secondaire.

148. L’aspirant doit être une personne ayant un équilibre psychoaffectif et

pour qui la Communauté ne saurait être un refuge.

149. L’aspirant doit avoir des qualités morales certaines, se traduisant par un

esprit associatif, la volonté de collaborer avec les autres et un réel penchant

pour le service des autres.

150. L’aspiranat dure au moins un an. C’est l’étape au cours de laquelle le

candidat est invité à s’imprégner de la vie charismatique et à participer à la vie

de sa paroisse.

151. L’aspirant effectuera plusieurs retraites spirituelles dans une maison

communautaire ou Centre Communautaire où il fera l’objet d’un

accompagnement spirituel de la part du Berger de maison ou de Fraternité de

Vie.

152. Avant d’admettre comme aspirant une personne qui vient d’une autre

Communauté ou d’un institut de vie consacrée, le Provincial doit s’informer

des raisons de son départ et de la régularité canonique de sa situation.

153. L’admission d’un séminariste, d’un diacre ou d’un prêtre comme

aspirant est subordonnée à la production de l’accord écrit de l’Evêque du

candidat ou de son supérieur ecclésiastique compétent.

154. Le Berger ne pourra admettre un couple aspirant que si la décision de

son entrée en Communauté a été prise d’un commun accord, et que les

enfants en âge de raison ont été consultés.

26

IV.3.3 : Le Stage

155. Le but du stage est de permettre au candidat à la vie communautaire

de découvrir la vie communautaire de l’intérieur et de s’y exercer.

156. Le stage commence après l’aspiranat et dure un an au minimum et

deux (2) ans au maximum. A ce niveau, il n’y a pas encore de prise de tenue.

C’est la période pendant laquelle le candidat s’exerce à la vie communautaire.

157. Le stagiaire est à sa propre charge, surtout au niveau des frais

médicaux, même s’il bénéficie du cadre de vie communautaire.

158. Un couple de fiancés ne pourra être stagiaire dans une même maison.

Ils seront affectés dans deux maisons différentes mais proches afin de pouvoir

se rencontrer régulièrement sous la vigilance des responsables.

159. Tout stagiaire peut se retirer librement de la Communauté. Le Berger

peut également mettre fin au stage, s’il s’aperçoit que le frère ou la sœur

stagiaire n’arrive pas à s’intégrer à la vie communautaire.

IV.3.4 : Le Postulat

160. Le stage débouche sur l’étape appelée postulat.

161. La durée normale du postulat est de deux (2) ans.

162. À ce stade, le candidat fera la prise de croix de l’évangélisateur et

pourra participer à certaines missions d’évangélisation. Il faut noter que la

décision d’abréger les années du postulat, pour certains candidats jugés aptes

à l’engagement par leur responsable direct, appartient uniquement au

Modérateur Général.

163. Le postulat ne peut être prolongé que d’une année maximum. Au-delà,

le Berger prendra la décision de libérer le candidat.

164. Les postulants ayant opté pour la vie religieuse feront la prise de la

tenue communautaire (violet et blanc) au début de la deuxième année de

postulat et entreront en année de postulat dans une maison de Frères ou de

Sœurs selon le cas, après discernement des Supérieurs (es) légitimes.

165. Le postulant n’est pas encore membre de la Communauté Mère du

Divin Amour. Il peut poursuivre ses activités professionnelles ou ses études. Il

27

est à sa propre charge. Néanmoins, à cause de son implication dans la vie

communautaire, il bénéficiera d’une attention particulière de la part de la

Communauté selon les moyens de celle-ci, notamment en matière de soins

médicaux.

166. Le postulant éprouvera lui-même son appel et apprendra à connaître

davantage la Communauté. Il sera initié à la théologie (les pères de l’Eglise,

l’histoire de l’Eglise, la Bible..). Il étudiera la vocation et la spiritualité de la

Communauté.

167. Si en fin de formation, un postulant vivant en maisonnée n’a pas encore

une vocation stable, il devra quitter la maison communautaire. Il ne pourra

faire son premier engagement que s’il remplit les exigences pour avoir la

qualité d’un membre hors maisonnée.

168. Les stagiaires et postulants gardent l’entière propriété de leurs biens et

la libre gestion de leurs revenus éventuels. On leur demande seulement de se

conformer au mode de vie de la Communauté et de ne pas faire peser sur

elle les dépenses qu’ils peuvent prendre en charge, tout cela dans un rapport

de vérité et de sincérité avec le Berger.

169. La Communauté n’acceptera pas de don, de sommes d’argent ou de

bien de valeur importante de leur part, de manière à garder sa pleine liberté

vis-à-vis d’eux. L’appréciation de l’importance de la valeur de référence de ce

don est laissée au provincial selon la réalité et les dispositions légales de sa

zone avec accord du Modérateur Général.

IV.4 : L’ENGAGEMENT TEMPORAIRE

170. Le postulat débouche sur le premier engagement communautaire,

après discernement du Berger de maison ou de Fraternité de Vie et de son

Conseil.

171. Le premier engagement communautaire intervient après trois (3) ans

au moins de cheminement dans une maison ou une Fraternité de Vie de la

Communauté Mère du Divin Amour.

172. Personne ne peut s’engager à la Communauté et vivre dans une

maison communautaire s’il n’est pas marié ou célibataire en vue d’une

consécration dans le célibat pour le Royaume.

28

173. C’est après le premier engagement que l’on devient officiellement

membre de la Communauté Mère du Divin Amour.

174. La Communauté, dans la mesure de ses possibilités, prend l’engagé en

charge matériellement et peut décider d’une autre orientation de son activité

du moment (emploi, études…).

175. La Communauté Mère de Divin Amour n’acceptera à l’engagement

aucune personne ayant des dettes importantes, à moins qu’elle bénéficie

d’une dérogation spéciale du Modérateur Général.

176. Le candidat au premier engagement fera la prise de tenue (violet et

blanc) et recevra la croix de l’engagé.

177. L’engagement temporaire se fera au cours d’une cérémonie liturgique

en présence du Modérateur Général ou de son représentant (un Conseiller

général ou le Provincial de la Province du candidat). Le candidat récitera cette

formule :

« Je prends l’engagement, devant la cour Céleste et devant mes

frères et sœurs présents, d’appartenir à la Communauté Mère du

Divin Amour, de m’offrir entièrement à JESUS CHRIST, pour son

service et pour le service de mes frères et sœurs.

Je m’engage à vivre en harmonie avec les frères et sœurs de la

Communauté dans l’obéissance et le respect mutuel.

Je m’engage, avec le secours du Saint Esprit et de la Vierge Marie,

Mère du Divin Amour, à vivre ma vie communautaire dans une

fidélité sans faille à JESUS mon Sauveur, à l’Eglise ma Mère, et à

l’intuition fondatrice de la Communauté Mère du Divin Amour.

Ainsi soit-il ».

178. L’engagement temporaire est renouvelable chaque année, pendant sept

(07) ans. Toutefois, sur avis du Conseil de maison, le Modérateur Général ou

le Provincial après consultation de son Conseil, peut retarder le

renouvellement de l’engagement pour une durée d’un an au maximum.

179. Une fois achevé le temps pour lequel l’engagement a été fait, le

membre qui en fait la demande spontanément, et est jugé idoine, sera admis

au renouvellement de son engagement temporaire, sinon il se retirera de la

Communauté.

29

180. Si cela semble opportun, le Modérateur Général peut prolonger la

période d’engagement temporaire. Toutefois, la durée totale pendant laquelle

le membre sera lié par l’engagement temporaire ne dépassera pas 9 (neuf)

ans.

181. Si un membre engagé temporaire désire se retirer de la Communauté, il

manifestera son désir au Berger de la maison qui lui demandera de prier et de

peser cette décision devant DIEU. Le Provincial du lieu pourra intervenir aussi.

S’il persiste dans son intention, il informera le Modérateur Général par courrier

transmis par le Provincial et quittera la Communauté.

182. Le Berger, en accord avec son conseil, peut demander à un engagé

temporaire dont le comportement est contradictoire avec la règle et l’esprit de

la Communauté Mère du Divin Amour, de se retirer. Il informera le

Modérateur Général via le Provincial.

IV.5 : L’ENGAGEMENT DEFINITIF

183. Après le septième (7e) engagement temporaire, le membre qui en fait

spontanément la demande, et est jugé idoine, sera admis à l’engagement

définitif. A ce stade, le frère ou la sœur est un membre accompli de la

Communauté Mère du Divin Amour. Il est pour la Communauté ce que la

Communauté est pour lui.

184. Ne peut être admis à l’engagement définitif que le membre ayant une

vocation stable.

185. Avant le délai de sept (07) ans, le Modérateur Général peut admettre à

l’engagement définitif, un membre qui en fait la demande spontanément, à

condition qu’il ait au moins cinq (05) ans d’engagement temporaire, et cela

pour les besoins de la mission.

Un membre engagé qui, après dix (10) ans à compter du premier (1 er) engagement, n’a pas fait son engagement définitif, sort de la Communauté sur décision du Modérateur Général.

186. Pour admettre une personne à l’engagement définitif, le Berger doit

consulter en plus de son Conseil de maison, le Provincial et son conseil. Si le

discernement s’avère concluant, le Provincial informera personnellement le

Modérateur Général. L’engagement définitif se fera lors d’une cérémonie

liturgique, si possible présidée par l’Evêque du siège principal ou par un

30

Evêque très proche de la Communauté, en présence du Modérateur Général

et de son Conseil. Le candidat récitera cette formule :

« Je prends l’engagement devant la Cour Céleste et devant mes

frères et sœurs présents, d’appartenir définitivement à la

Communauté Mère du Divin Amour, de m’offrir entièrement à

JESUS CHRIST pour son service et pour le service de mes frères et

sœurs.

Je m’engage à vivre en harmonie avec les frères et sœurs de la

Communauté dans l’obéissance et le respect mutuel.

Je m’engage, avec le secours du Saint Esprit et de Marie, Mère du

Divin Amour, à vivre ma vie communautaire dans une fidélité sans

faille à JESUS mon Sauveur, à l’Eglise ma Mère, et à l’intuition

fondatrice de la Communauté Mère du Divin Amour. Ainsi soit-il ».

187. Le membre engagé définitif doit être un modèle dans sa vie

communautaire. Il doit être un véritable exemple de sagesse, de dévouement,

de disponibilité, d’humilité et de charité.

188. Le membre engagé définitif doit être un garant de la vie

communautaire, c’est-à-dire porter l’intuition fondatrice de la Communauté et

la protéger.

189. Les conjoints ne peuvent être admis séparément à l’engagement

définitif. Ils feront leur engagement définitif ensemble.

190. Nul ne peut être admis à l’ordination diaconale ou sacerdotale ni aux

vœux perpétuels s’il n’est engagé définitif dans la Communauté Mère du Divin

Amour.

191. Si un engagé définitif manifeste l’intention de se retirer de la

Communauté, le Berger de maison et le Provincial lui conseilleront de prier et

de se faire aider dans le discernement de la volonté du Seigneur. Il pourra

même se faire aider dans son discernement par une tierce personne

(extérieure à la Communauté). S’il persiste dans sa décision, il fera par écrit

une demande de dispense de son engagement au Modérateur Général de la

Communauté. Il quittera la Communauté.

192. S’exclut de la Communauté tout membre engagé définitif qui quitte la

foi catholique ou qui s’oppose délibérément à la vision de la Communauté.

31

193. Si un frère ou une sœur persiste dans une mauvaise conduite qui porte

atteinte à la Communauté, le Berger de maison saisira le Provincial qui, après

conseils avisés, fera un rapport au Modérateur Général. Le Modérateur

Général, après accord de son Conseil, prendra une décision de révocation du

frère ou de la sœur.

IV.6 : CAS PARTICULIERS D'INTEGRATION

194. Pour tenir compte des situations particulières, la Communauté Mère du

Divin Amour offre la possibilité d’accueillir en son sein des frères et sœurs

provenant, soit d’un institut de vie consacrée, soit d’une société de vie

apostolique, soit d’une communauté nouvelle cela après les procédures

canoniques nécessaires.

IV.6.1 : Cas d'un candidat en provenance d'un Institut Religieux

IV.6.1.1 : Cas d'un Religieux de vœux perpétuels

195. Le Modérateur Général en lien avec le (la) Supérieur(e) de l'Institut

Religieux concerné de la Communauté Mère du Divin Amour, après un temps

de formation communautaire, admet le candidat à l'engagement temporaire.

196. L'engagement définitif intervient après la durée totale requise pour le

temps de probation qui est au moins de trois (03) ans.

IV.6.1.2 : Cas d'un Religieux de vœux temporaires

197. Le Modérateur Général en lien avec le (la) Supérieur(e) de l'Institut

Religieux concerné de la Communauté Mère du Divin Amour, peut

admettre à l'engagement temporaire le candidat, après une durée de

formation communautaire allant de un (01) à deux (02) ans.

198. Après l'engagement temporaire, le frère ou la sœur est admis (e) au

noviciat de l'Institut Religieux concerné. Il ou elle suit les différentes étapes

menant aux vœux perpétuels au sein de son Institut. L'engagement définitif

intervient juste avant la profession perpétuelle.

32

IV.6.2 : Cas d'un candidat en provenance d'une Société de vie apostolique, d'un Institut séculier ou d'une Communauté nouvelle sans Institut Religieux

IV.6.2.1 : Cas d'une personne consacrée par des vœux ou

d’autres liens sacrés perpétuels

199. Un temps de probation de cinq (05) ans est requis. Au terme de la

deuxième année de probation, le Modérateur Général peut admettre le (la)

candidat(e) à l'engagement temporaire.

200. Trois (03) ans après, le Modérateur Général peut admettre le frère ou la

sœur à l'engagement définitif.

IV.6.2.2 : Cas d'une personne consacrée par des vœux ou

d’autres liens sacrés temporaires

201. Le (la) candidat(e) entre en première année de postulat et après deux

années de formation, il (elle) peut être admis(e) à l'engagement temporaire

par le Modérateur Général.

202. Cinq (05) ans après, le Modérateur Général peut admettre le frère ou la

sœur à l'engagement définitif.

IV.6.2.3 : Cas des autres types de candidats ayant fait un

engagement définitif

203. Le (la) candidat(e) entre en première année de postulat et après deux

années de formation, il (elle) peut être admis(e) à l'engagement temporaire

par le Modérateur Général.

204. Quatre (04) ans après, le Modérateur Général peut admettre le frère ou

la sœur à l'engagement définitif.

IV.6.2.4 : Cas des autres types de candidats ayant fait un

engagement temporaire

33

205. Le (la) candidat(e) entre en première année de postulat et après deux

années de formation, il peut être admis à l'engagement temporaire par le

Modérateur Général.

206. Six (06) ans après, le Modérateur Général peut admettre le frère ou la

sœur à l'engagement définitif.

IV.6.3 : Cas d'un prêtre Séculier

207. Le Modérateur Général après un temps de formation communautaire

d'une (01) année, peut admettre le candidat à l'engagement temporaire.

208. Quatre (04) ans après, le Modérateur Général peut admettre le

membre, à l'engagement définitif.

209. Dans le cas où le Candidat souhaite intégrer la vie religieuse, il suivra

les dispositions prévues par l’Institut Religieux Masculin Mère du Divin Amour

34

CHAPITRE V : LES VOCATIONS AU CŒUR DE LA COMMUNAUTE MERE DU DIVIN AMOUR

V.1 : LES FAMILLES AU CŒUR DE LA COMMUNAUTE

210. « Voulu par DIEU en même temps que la création, le mariage et la

famille sont en eux-mêmes destinés à s’accomplir dans le CHRIST et ils ont

besoin de sa grâce pour être guéris de la blessure du péché et ramenés à leur

« origine », c’est-à-dire à la pleine connaissance et à la réalisation intégrale du

dessein de DIEU ». (Jean Paul II, Familiaris consortio, n°3).

211. L’ensemble des membres de la branche des familles de la

COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN AMOUR comprend les personnes mariées (y

compris les diacres permanents mariés) et les personnes célibataires qui n’ont

pas fait le choix d’une vie consacrée.

212. Loin de se dissoudre dans la « masse », le couple ou la famille se

fortifie dans la prière, le don de soi et de l’ouverture aux autres. La prière

personnelle, la pratique des sacrements, la prière communautaire et familiale,

l’apprentissage du pardon et le désir de la sanctification ne peuvent pas ne

pas avoir des conséquences profondes et radicales sur la vie d’une famille.

213. La Communauté se réjouit de l’entrée massive des couples en son sein.

Elle croit que la vie religieuse n’est pas la seule expression possible de la

réponse radicale au « suis-moi » du CHRIST. Car, l’appel au « radicalisme »

s’adresse à tout le peuple de DIEU. L’exemple des familles en Communauté

en témoigne fortement l’opportunité.

214. La Communauté croit qu’il est possible à des couples de répondre

pleinement à cet appel particulier, tout en respectant les choix et obligations

qui sont les leurs en tant qu’époux et parents, ainsi que les droits essentiels

de leurs enfants.

215. Chaque famille gardera sa particularité. Les responsables de la

Communauté devront éviter d’être fixés sur un modèle de famille qui serait

le même pour tous, mais tenir compte de la situation particulière de chaque

famille de manière à ce que l’insertion dans la vie communautaire ne se fasse

pas au détriment de la vie conjugale et familiale.

216. Les responsables veilleront à n’imposer ni au couple ni à la famille une

tâche ou obligation qui nuise à leur vie conjugale et familiale.

35

217. Vu leur état particulier au sein de la Communauté Mère du Divin

Amour, les familles seront l’objet d’une attention particulière aussi bien au

plan spirituel qu’économique.

218. Toute la Communauté aidera les couples à être des témoins de l’amour

de DIEU, car, par le mariage, ils sont eux aussi consacrés à DIEU. Ainsi, la

Communauté se présentera au monde comme une Communauté de

personnes consacrées à DIEU.

219. Seuls les couples ayant au moins deux (2) années de vie

communautaire peuvent être admis au mode de vie en maisonnée.

220. Dans l’aménagement des maisons, on veillera à ce que des espaces et

des temps quotidiens suffisants soient réservés aux couples et aux enfants.

221. Les couples sont soumis à l’obligation de pauvreté qui n’exclut pas

dans leur cas, la possibilité d’exercer un emploi rémunérateur et la gestion

libre de leurs biens, tout en tenant compte, bien sûr, du détachement par

rapport aux biens matériels que doit vivre tout membre de la Communauté.

222. Ils sont soumis également aux obligations d’obéissance, de prière et de

chasteté conformes à leur état de vie.

223. « Allez par toutes les nations annoncer la Bonne Nouvelle ». Les

couples qui ressentent l’appel à « tout quitter », c’est-à-dire à renoncer à tout

emploi rémunérateur et à tout bien matériel pour mieux répondre à l’appel de

JESUS, seront entièrement pris en charge matériellement, eux et leurs

enfants, par la Communauté.

224. La décision de renoncer à tout emploi rémunérateur doit être prise avec

beaucoup de prudence. La Communauté, avant d’approuver une telle décision,

doit s’assurer que :

la décision a été prise par les deux conjoints

les enfants ont été consultés

la décision a été suffisamment mûrie.

Si toutes ces conditions sont réunies, la décision finale appartient au

Modérateur Général

225. Cette disposition s'applique également aux autres membres de la

branche des familles en tenant compte de leur particularité.

36

226. De leur côté, les parents veilleront à exercer pleinement leur

responsabilité commune en ce qui concerne leur vie conjugale et leur vie

familiale. Les couples ne doivent jamais se décharger sur la Communauté, ni

de leur responsabilité l’un vis-à-vis de l’autre en tant qu’époux, ni de leur

devoir d’éducation envers les enfants. Les Bergers veilleront à ce que la place

des parents et leur rôle à l’égard de leurs enfants soient bien mis en valeur.

227. La Communauté donnera aux couples un enseignement conforme à

celui de l’Eglise sur la conception chrétienne du mariage et de la vie

conjugale, la régulation naturelle des naissances, l’éducation, la place de la

famille dans l’Eglise.

228. La branche des familles constitue le cadre de partage d’expérience, de

formation et d’évangélisation des familles communautaires.

229. Les familles en maisonnée auront un jour dans la semaine, choisi par

eux, en accord avec le Berger, pour prier avec leurs enfants et être ensemble.

Ils ne seront pas tenus ce jour-là de participer aux offices communautaires

communs.

V.1.1 : Le Couple Responsable Général de la Branche des Familles

V.1.1.1 : Attributions du Couple Responsable Général

230. Le Couple Responsable Général est le premier responsable des Familles

de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN AMOUR. Il veille :

- sur la vie communautaire des membres de la branche des familles de la

COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN AMOUR,

- au respect de la charte des familles de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN

AMOUR

- à la fidélité à l’Eglise.

- à l'administration des biens au service de la branche.

- à la communion entre la branche des familles et le reste du corps

communautaire.

- à la formation des membres.

231. Le couple Responsable Général des Familles est membre de droit du

Conseil Général de la Communauté Mère du Divin Amour.

232. Il fait des propositions d’affectation des membres de la branche.

37

V.1.1.2 : Critères d’éligibilité du couple Responsable Général

233. Pour être élu Couple Responsable Général des Familles, il faut remplir

les conditions suivantes :

- Etre un couple engagé définitif

- Etre un couple marié religieusement

- Etre âgé de 35 ans au moins et de 75 ans au plus à la date de l’élection

- Avoir occupé au moins (l’un ou l’autre conjoint) une responsabilité au sein

de la Communauté ou de l’Eglise

- Etre une personne de communion ayant un amour filial pour l’Eglise et pour

ses pasteurs

- Etre une personne ayant souci de l’unité du corps

- Porter l’intuition fondatrice de la Communauté

- Ne pas assumer une charge qui est incompatible avec la charge du

Responsable des Familles

- Etre un couple ayant un bon témoignage de vie familiale.

V.1.1.3 : Désignation du couple Responsable Général

234. Le couple Responsable Général des Familles sera élu au cours de

l’Assemblée Générale élective des Familles de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU

DIVIN AMOUR.

235. Le Couple Responsable Général des Familles est élu pour un mandat de

cinq (5) ans renouvelable une seule fois. Après son élection, il a trois mois au

plus pour nommer les membres de son conseil.

236. L’Assemblée des électeurs sera convoquée par le Couple Responsable

Général des familles sortant en accord avec le Modérateur Général.

237. L’élection du Couple Responsable Général des Familles pour être valide

doit être présidée par le Modérateur Général ou par son représentant.

238. Le Collège des électeurs est constitué de l’ensemble des membres

engagés définitifs n’ayant pas choisi la vie consacrée au sein de la

Communauté Mère du Divin Amour.

V.1.1.4 : Le déroulement du scrutin

239. Le vote a lieu à bulletin secret et par inscription d’un seul nom de

couple sur un bulletin fourni par le comité électoral.

38

240. Il n’y a pas de déclaration de candidature. Les propositions de

candidature se font par inscription d’un nom de couple sur un bulletin secret.

241. Le Couple responsable des Familles est élu à la majorité des 2/3 des

suffrages exprimés.

242. Dans le cas où aucun des proposés n’obtient cette majorité, un

deuxième tour est organisé entre les deux (02) candidats ayant obtenu le plus

de voix.

243. Lors du deuxième tour, l’élection du Couple responsable des Familles

est acquise à la majorité relative.

244. Si à l’issue du deuxième tour, la majorité relative n’est obtenue par

aucun des candidats, le candidat le plus ancien en âge communautaire (en

termes de Date d’engagement définitif) sera déclaré élu.

245. Si l’égalité persiste après le critère ci-dessus mentionné, le candidat le

plus ancien en âge de mariage sera déclaré élu.

246. Le procès-verbal de l’élection est signé par le Président du Comité

Electoral et par le Modérateur Général ou son représentant.

V.1.2 : Les Enfants en Communauté

247. Les enfants ne sont pas automatiquement membres de la

Communauté. Ils ne sont pas régis par la Règle de vie communautaire.

248. Le danger de notre société actuelle réside dans le fait que la notion de

famille s’est considérablement rétrécie. Les enfants n’ont pas d’autres

références que le père et la mère. En cas de défaillance chez ces derniers, soit

ils se retrouvent dans la rue, soit ils sont profondément déséquilibrés.

249. La montée de la délinquance juvénile et le taux élevé de suicide

illustrent bien cette situation déplorable. Au contraire, dans la Communauté,

comme dans nos villages, chacun doit se sentir concerné par l’avenir et

l’épanouissement des enfants, même si la primauté de l’éducation revient aux

parents (père et mère).

250. La Communauté aura à cœur de permettre aux familles de donner aux

enfants tout ce qui correspond à leurs besoins légitimes : la satisfaction de

39

leurs besoins matériels, l’éducation humaine et spirituelle, la possibilité de

faire des études, de sains loisirs, etc.…

251. Tout en ayant pleinement leur place dans la Communauté, les enfants

ne sont en aucun cas liés par les engagements de leurs parents. La

Communauté respectera le choix des enfants et fera tout son possible pour

les aider à réaliser leur vocation propre.

252. Legs et héritages se feront conformément aux lois en vigueur dans

chaque pays.

V.2 : LA VIE CONSACREE AU SEIN DE LA COMMUNAUTE

V.2.1 Généralités

253. « Pour que l’on puisse parler de vie consacrée, le principe fondamental

est que les faits spécifiques des nouvelles Communautés et formes de vie

apparaissent fondés sur les éléments théologiques et canoniques essentiels,

qui sont le propre de la vie consacrée ». (Jean Paul II, Vita consecrata n°62).

254. La vie consacrée profondément enracinée dans l’exemple et dans

l’enseignement du CHRIST Seigneur est un don de DIEU à son Eglise par

l’Esprit. Grâce à la profession des Conseils évangéliques, les traits

caractéristiques de JESUS CHRIST - chasteté, pauvreté et obéissance -

deviennent « sensibles » au milieu du monde de manière exemplaire et

permanente et le regard des fidèles est appelé à revenir vers le mystère du

Royaume de DIEU, qui agit déjà dans l’histoire, mais qui attend de prendre sa

pleine dimension dans les Cieux. (Cf.Jean Paul II, Vita Consecratan°1).

255. Aussi, au sein de la Communauté Mère du Divin Amour, la vie

consacrée tient-elle une place éminente. Elle permet de vivre les Noces de

l’Agneau de manière immédiate.

256. La vie consacrée au sein de la Communauté Mère du Divin Amour se

fonde canoniquement sur les normes communes à tous les Instituts de vie

consacrée régis par les canons 573 à 606.

40

257. Certains frères et sœurs de la Communauté, sous l’impulsion de la

charité ardente que l’Esprit répand dans leur cœur, choisissent le célibat

comme moyen de témoignage.

258. Leur vie sera un signe lumineux du Royaume des Cieux, où chacun des

croyants, à travers le renoncement entrera en plénitude dans le mystère des

Noces de l’Agneau. Ils verront ainsi s’accomplir pour eux dans le CHRIST la

promesse vers laquelle tend toute l’histoire du Salut « ton époux est ton

créateur » (Isaïe 54, 5). Ils veilleront à ce que le sel de la vocation

communautaire ne s’affadisse pas.

259. Il existe au sein de la Communauté deux formes de vie consacrée :

- les Religieux et les Religieuses qui prononcent les vœux de Chasteté,

de Pauvreté, et d’obéissance :

- les consacré(e)s laïc(que)s qui prononcent uniquement le vœu de

Chasteté dans le célibat

V.2.2 : Les Religieux et les Religieuses

260. Cette forme de vie consacrée à la Communauté Mère du Divin Amour

consiste en la vie religieuse traditionnelle dans sa dimension contemplative.

Cependant, elle est vécue dans des circonstances nouvelles tenant compte

des défis de notre temps et du charisme de la Communauté Mère du Divin

Amour.

261. Cette forme de vie concerne les frères et sœurs qui veulent suivre de

plus près le CHRIST par la profession des trois (3) conseils évangéliques :

Chasteté, Pauvreté, Obéissance. Leur vie est toute offerte à DIEU. Ils portent

continuellement en prière les missions de la Communauté, l’Eglise et le monde

devant le Saint Sacrement. Les frères deviennent alors membres de l’Institut

Religieux Masculin Mère du Divin Amour, et les sœurs, membres de l’Institut

Religieux Féminin Mère du Divin Amour.

V.2.2.1 : L’Habit

262. Les frères et les sœurs portent l’habit en signe de leur consécration

vécue dans sa dimension contemplative. La couleur de l’habit est violet, signe

de l’offrande totale de leur vie à DIEU, et leur rappellera qu’ils doivent

toujours se convertir et faire pénitence pour que l’offrande de leur vie soit

agréable à DIEU.

41

263. Les frères et les sœurs portent au-dessus de l’habit un scapulaire

blanc, signe de la vie contemplative. En plus du scapulaire, les sœurs portent

sur la tête un voile blanc en signe de leur amour pour leur Epoux JESUS

CHRIST. Cet habit leur rappellera qu’ils doivent désormais se distinguer des

autres du fait de leur consécration à DIEU dans le célibat.

264. Les frères et sœurs vivent leur vie consacrée soit dans des maisons où

résident d’autres frères et sœurs célibataires ou mariés, avec des habitations

propres aux frères ou aux sœurs, soit dans des maisons ne comportant que

des frères ou des sœurs appartenant au même Institut.

265. La Communauté veille à ce que les frères et sœurs consacrés ne

manquent de rien sur le plan matériel, tout en respectant leur choix de vie qui

nécessite une pauvreté plus radicale que celle des autres membres.

266. La Communauté leur donnera une formation spirituelle et humaine

adéquates pour qu’ils puissent s’épanouir dans leur consécration. Ils auront la

possibilité, après leurs premiers vœux, de poursuivre une formation

théologique et doctrinale dans des instituts de formation reconnus par l’Eglise.

V.2.2.2 : Intégration

267. Toute personne désireuse d’entrer dans la vie consacrée au sein de la

Communauté suivra le cheminement commun à tous les membres jusqu’au

premier engagement, à savoir les étapes de l’aspiranat, du stage, du postulat.

268. Après la 1ère année de postulat jusqu’à son entrée au désert (noviciat),

le membre qui a fait l’option de la vie consacrée dans sa forme religieuse sera

aidé dans son discernement par les responsables désignés de l’Institut dont il

désire faire partie.

V.2.2.3 : Le Noviciat (désert)

269. Après leur premier engagement communautaire, les membres désireux

de se consacrer prendront l’habit de novice et passeront douze (12) mois dans

une maison communautaire en vue de l’approfondissement de leur expérience

à la vie religieuse. Cette période d’approfondissement est appelée Noviciat.

270. Le Noviciat aura une durée de dix-huit (18) mois dont six (06) mois de

stage.

42

271. L’absence de la maison du noviciat qui dépasse trois (3) mois continus

ou non, rend le noviciat invalide. L’absence de plus de quinze jours doit être

suppléée. (Can 649 §1).

272. Est admis invalidement au Noviciat (désert) :

- qui n’a pas encore 17 ans accomplis

- le conjoint tant que dure le mariage

- qui est actuellement attaché par un lien sacré

- qui entre au Noviciat sous l’influence de la violence, de la crainte grave

ou du dol.

- qui aurait dissimulé son appartenance à une autre forme de vie

consacrée.

273. Par ailleurs, un membre célibataire ayant des enfants et qui désire

entrer dans la vie religieuse ne pourra entrer au noviciat que si les conditions

suivantes sont réunies :

- les enfants sont majeurs (majorité civile)

- les enfants donnent librement leur consentement

- les enfants sont économiquement indépendants ou ne sont plus à la

charge du membre.

274. Trois mois avant la fin du stage chaque novice adressera par écrit, sa

demande à prononcer les vœux à son supérieur légitime.

275. Après examen de la demande, du rapport de son maître ou de sa

maîtresse et du rapport de stage, le (la) novice sera admis (e) à la profession

temporaire par son supérieur légitime.

V.2.2.4 : Les Vœux

276. Le vœu est une promesse faite à Dieu en toute liberté. C’est un acte

d’offrande, une oblation de toute la personne et de toute la vie par la

profession des Conseils évangéliques de Chasteté, Pauvreté, Obéissance.

V.2.2.4.1 : Le Vœu de Pauvreté

277. Le vœu de pauvreté oblige le (la) candidat (e) après son émission, à ne

plus rien avoir en propriété personnelle. Par le vœu de pauvreté, les frères et

sœurs mettent tout en commun à l’exemple de la première communauté

chrétienne.

43

278. Par le vœu de pauvreté, le (la) candidat (e) s’engage à être libre de

tout attachement aux biens de ce monde afin d’être tout à Dieu, à l’exemple

du Pauvre d’Assise.

279. Le (la) profès (se) de vœux temporaires ne pourra user d’un bien

quelconque qu’en accord avec son Responsable.

280. Avec le vœu définitif de pauvreté, le (la) profès (se) s’engage à

pratiquer la mise en commun totale des biens et des ressources, renonçant à

toute propriété personnelle, renoncement qui doit être effectif en droit civil. Il

pourra faire le renoncement en faveur de la Communauté ou d’une tierce

personne.

V.2.2.4.2 : Le Vœu de Chasteté

281. L’objet du vœu de chasteté est le célibat vécu dans la continence

parfaite pour le Royaume des Cieux, assumé volontairement, au milieu d’une

Communauté mixte comportant tous les états de vie, comme don total à Dieu

de son cœur et de son corps.

282. Le (la) profès (se) s’engage à une quête incessante d’une intimité avec

Dieu par la prière communautaire, personnelle et surtout par l’adoration du

Saint-Sacrement.

283. Il (elle) s’engage à une fidélité de cœur et de corps au Seigneur Jésus.

284. Certains frères et sœurs des Instituts pourront exercer un emploi

rémunéré avec l’accord du supérieur légitime. L’intégralité de leur revenu sera

reversée à leur Institut qui en disposera selon les besoins.

V.2.2.4.3 : Le Vœu d’Obéissance

285. L’objet du vœu d’obéissance consistera à remettre toute sa volonté

propre à Dieu, en devenant comme le Christ obéissant jusqu’à la mort afin de

régner avec Lui.

286. Le (la) profès (se) s’engage à une obéissance à son (sa) Supérieur (e)

d’Institut et à travers lui (elle), à tous les responsables légitimes de la vie

communautaire, restant sauves les dispositions propres aux Instituts Religieux

Mère du Divin Amour.

44

V.2.2.5 : Admission aux Vœux

287. Les frères et sœurs jugés idoines feront profession des trois (3) conseils

évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.

V.2.2.5.1 : Vœux temporaires

288. Ces vœux devront être renouvelés chaque année. La Communauté

Mère du Divin Amour prescrit que pour émettre validement des vœux

temporaires, il faut :

- avoir 18 ans au minimum ;

- que le Noviciat ait été validement accompli ;

- qu’ait eu lieu l’admission par le (la) Supérieur(e) compétent(e) avec

vote de son conseil, faite librement selon le droit ;

- que l’émission soit faite de façon expresse en dehors de toute violence,

de toute menace, de toute crainte grave ou dol ;

- que l’émission des vœux soit reçue par l’autorité compétente ou son

(sa) représentant (e).

289. La profession temporaire sera émise pour une durée qui ne sera pas

inférieure à six (6) ans ni supérieure à neuf (9) ans.

290. Une fois achevé le temps pour lequel la profession a été émise, le (la)

profès (se) qui en fait spontanément la demande et qui est jugé (e) idoine,

sera admis au renouvellement des vœux ou à la profession perpétuelle, sinon

il (elle) s’en ira de l’Institut.

291. Le (la) Supérieur (e) de l’Institut peut prolonger la période de

profession temporaire. Toutefois, la durée totale pendant laquelle le membre

sera lié par les vœux temporaires n’excédera pas neuf (09) ans (cf. canon

657).

292. La cérémonie des vœux temporaires se fera dans une maison

communautaire ou dans une église paroissiale proche d’une maison de la

Communauté Mère du Divin Amour.

293. La cérémonie sera présidée soit par l’Evêque du siège principal ou son

délégué, soit par un prêtre membre de la Communauté, en présence de la

grande famille communautaire. Les vœux sont reçus par le (la) Supérieur(e)

général(e).

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V.2.2.5.2 : Vœux définitifs

294. La Communauté Mère du Divin Amour prescrit que pour émettre

validement des vœux définitifs, il faut :

- avoir au moins 22 ans accomplis

- avoir émis validement les vœux temporaires

- avoir fait au moins (six) 6 années de vœux temporaires

- être admis (e) aux vœux définitifs par l’autorité compétente

- être en mesure de prononcer les vœux définitifs de façon expresse

- être libre de tout lien sacré (mariage, vœux définitifs)

- que les vœux définitifs soient reçus par l’autorité compétente

- que l’émission soit faite de façon expresse en dehors de toute menace,

de toute violence, de toute contrainte, de tout dol.

295. Les personnes ayant fait des vœux définitifs en provenance d’un institut

de vie consacrée ne pourront être admises aux vœux définitifs au sein de

l’Institut concerné, qu’après le temps de probation nécessaire (Cf. canon 684).

296. La cérémonie des vœux définitifs se fera dans une maison

communautaire ou dans une église paroissiale proche d’une maison de la

Communauté Mère du Divin Amour.

297. La cérémonie sera présidée par l’Evêque du siège principal ou son

représentant, ou avec son autorisation, par un autre Evêque.

V.2.2.5.3 : Suspension et Dispense des Vœux

298. Un frère ou une sœur qui ne désire pas renouveler ses vœux, ou en est

dispensé(e) par son Supérieur légitime avant leur expiration, ne pourra rester

à la Communauté que sur accord du Modérateur Général, à condition de

garder l’état de célibat même sans prononcer le vœu. S’il (elle) désire se

marier, il (elle) quittera la Communauté et ne pourra la réintégrer qu’avec son

(sa) conjoint (e) après un temps de discernement et avec le consentement du

Modérateur Général et de son Conseil.

299. Si un frère ou une sœur qui a émis des vœux perpétuels demande à

être délié (e) de ses vœux par l’autorité compétente, il (elle) ne pourra rester

dans la Communauté que s’il (elle) garde l’état de célibat même sans en

émettre de vœu et avec le consentement du Modérateur Général, après avis

du Conseil Général de la Communauté.

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V.2.2.6 : Les Frères Prêtres au sein de la Communauté

300. L’Institut des frères regroupe en son sein des frères consacrés et des

frères prêtres. Il convient de préciser que les frères prêtres sont avant tout

des frères consacrés au sein de la Communauté Mère du Divin Amour.

301. Du fait de sa vocation qui est d’être amour au cœur de l’Eglise et du

monde, la Communauté favorisera en son sein et en celui du peuple de DIEU,

la vocation sacerdotale.

302. La Communauté est consciente de la grâce que représente des prêtres

en son sein pour accéder à la plénitude de la vie sacramentelle.

303. « En effet, le prêtre, en vertu de la consécration qu'il a reçue par le

sacrement de l'Ordre, est envoyé par le Père, par Jésus Christ, à qui il est

configuré de manière spéciale comme Tête et Pasteur de son peuple, pour

vivre et agir, dans la force de l'Esprit Saint, pour le service de l'Eglise et pour

le salut du monde » (Jean Paul II, Pastores Dabo Vobis, n° 12).

304. « Dans l'Eglise et pour l'Eglise, les prêtres représentent

sacramentellement Jésus Christ Tête et Pasteur, ils proclament

authentiquement la Parole, ils répètent ses gestes de pardon et d'offre du

salut, surtout par le Baptême, la Pénitence et l'Eucharistie, ils exercent sa

sollicitude pleine d'amour, jusqu'au don total de soi-même, pour le troupeau

qu'ils rassemblent dans l'unité et conduisent au Père par le Christ dans

l'Esprit » (Jean Paul II, Pastores Dabo Vobis, n °15)

305. Ainsi configuré à Jésus-Christ, l’Unique Prêtre, les frères prêtres de la

Communauté Mère du Divin Amour tiennent humblement sa place auprès de

leurs frères et sœurs communautaires, en se souvenant sans cesse de cette

parole du Maître : « moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc

22, 27).

306. La Communauté permettra aux frères consacrés qui en reçoivent

l’appel, après discernement, d’accéder au sacerdoce et d’exercer le ministère

presbytéral, selon le droit de l’Eglise.

307. La formation de ces frères se fait sous la responsabilité de leur

supérieur légitime soit dans un grand séminaire, soit dans un institut de

formation reconnu par l’Eglise.

308. Les frères prêtres dépendent, pour ce qui concerne leur vie religieuse,

du Supérieur général des Frères (Cf. canon 715).

47

309. Les frères prêtres se consacrent au ministère ecclésiastique. Ils sont

soumis à l’obligation de résidence au sein de la Communauté comme tous les

autres membres consacrés.

310. Ils vivront de la spiritualité de la Communauté en communion avec leur

Supérieur légitime ; celui-ci veillera à ce que soit assuré l’épanouissement

humain et spirituel des frères prêtres dans le respect du caractère spécifique

de leur vocation religieuse.

311. Membres de la Communauté, ils chercheront à en vivre l’esprit dans

toute sa force et sa radicalité, visant à être de vrais animateurs spirituels

parmi leurs frères et sœurs. Ceux-ci, à leur tour, auront à cœur d’entourer les

prêtres de leur prière et de contribuer ainsi à la fécondité de leur Apostolat.

312. L’Apostolat de l’Institut des Frères s’inscrit dans l’Apostolat général de

la Communauté ; sa mission consistera en un service de l’Eglise universelle,

de l’Eglise locale, de la Communauté Mère du Divin Amour ou d’autres

services jugés utiles.

313. Les frères prêtres portent l’habit en signe distinctif de leur consécration.

A l’instar des autres Frères consacrés, ils prononcent les vœux de chasteté,

pauvreté, obéissance.

V.2.3 : Les Supérieurs Généraux des Instituts (Féminin et Masculin)

314. Le (la) responsable de l’Institut est appelé (e) Supérieur (e) Général(e).

V.2.3.1 : Attributions du (de la) Supérieur Général (e)

315. C’est le (la) Supérieur (e) Général(e) qui reçoit les vœux de ses

membres.

316. Le (la) Supérieur (e) Général(e) est membre de droit du Conseil Général

de la Communauté et est chargé des Frères ou des Sœurs.

317. Le (la) Supérieur (e) Général(e) de l’Institut est compétent (e) auprès

des autorités ecclésiastiques pour toutes les questions qui relèvent de son

Institut.

318. Il (elle) est garant (e) de l’unité entre son Institut et le reste du corps

communautaire.

48

319. Il (elle) est garant (e) de l’Intuition communautaire en ce qui concerne

ses membres.

320. Une fois élu (e), le (la) Supérieur (e) Général(e) nomme en toute liberté

les membres de son Conseil ou bien ceux-ci sont désignés selon le droit.

V.2.3.2 : Critères d’éligibilité d’un(e) Supérieur(e) Général (e)

321. Pour être élu (e) Supérieur (e) Général (e), il faut :

- être membre engagé définitif de la Communauté Mère du Divin Amour

- être profès (se) de vœux perpétuels

- avoir au moins 35 ans et au plus 75 ans

- être une personne de communion, ayant un amour filial pour l’Eglise et

pour ses Pasteurs

- être une personne d’unité du corps

- porter l’Intuition Fondatrice de la Communauté

- être un prêtre en ce qui concerne l’Institut des Frères.

V.2.3.3 : Désignation du (de la) Supérieur (e) Général (e)

322. Le (la) Supérieur (e) Général(e) sera élu (e) au cours du Chapitre

général de l’Institut.

323. Pour être valide, l’élection du (de la) Supérieur(e) Général(e) doit être

présidée par l’Evêque du siège principal ou son Représentant.

V.2.3.4 : Le déroulement du Scrutin

324. Le vote se fait par bulletin secret.

325. Il n’y a pas de déclaration de candidature. Les propositions de

candidature se font par inscription d’un nom sur un bulletin secret.

326. Le Comité de séance dresse la liste après dépouillement et vérification

des critères d’éligibilité.

327. Dans le cas où aucun des proposés n’obtient la majorité (absolue) des

voix nécessaires au premier tour, les trois (3) premiers sont retenus pour le

second tour.

49

328. Si au second tour, aucun des candidats n’atteint la majorité requise, un

troisième tour a lieu avec les deux candidats ayant obtenu le plus de voix.

329. Le scrutin du troisième tour est à la majorité relative.

V.2.3.5 : La Supérieure Générale de l’Institut Religieux

Féminin Mère du Divin Amour

330. La Supérieure Générale de l’Institut Religieux Féminin Mère du Divin

Amour est la première responsable de l’Institut.

331. La Supérieure Générale est membre de droit du Conseil Général de la

Communauté Mère du Divin Amour.

332. Elle veille sur la vie de ses sœurs et au respect de l’Intuition Fondatrice

de la Communauté en ce qui concerne les sœurs contemplatives.

333. Elle représente l’Institut des sœurs auprès des instances ecclésiales.

334. Elle veille à l’administration des biens de l’Institut et érige les maisons

de Sœurs.

335. Elle affecte les Sœurs aux différentes responsabilités.

336. Elle veille à la formation des sœurs et reçoit les vœux.

337. Le Conseil Général est l’organe exécutif de l’Institut Religieux Féminin

Mère du Divin Amour. Ses membres sont nommés par la Supérieure Générale

ou élues selon le droit. Elles assistent la Supérieure Générale dans sa tâche de

gouvernement de l’Institut.

V.2.3.6 : Le Chapitre Général de l’Institut Religieux Féminin

Mère du Divin Amour

338. Le Chapitre Général est composé de la Supérieure Générale, de son

Conseil, des délégués provinciaux, des responsables de maisons et des

représentants mandatés des maisons, les Supérieures antérieures, les

Economes Provinciaux.

339. Le Chapitre Général est l’Assemblée Générale de l’Institut Religieux

Féminin Mère du Divin Amour

50

340. Il est convoqué et présidé par la Supérieure Générale de l’Institut

Religieux Féminin Mère du Divin Amour

341. Le Chapitre Général a pour missions de :

- Protéger le patrimoine de l’Institut

- Elire la Supérieure Générale de l’Institut

- Traiter les affaires majeures

- Edicter les règles auxquelles toutes les sœurs doivent obéir.

342. Le Chapitre Général se réunit tous les 4 (quatre) ans.

343. La Supérieure Générale est élue pour un mandat de quatre (04) ans

renouvelable une seule fois lors d’un Chapitre général électif.

344. La Déléguée Provinciale est élue au cours d’un chapitre provincial dans

les mêmes conditions que la Supérieure Générale et la représente dans une

Province de la Communauté Mère du Divin Amour. Elle est la responsable des

sœurs de cette Province. Elle est membre de droit du Conseil Provincial de la

Communauté Mère du Divin Amour.

V.2.3.7 : Le Supérieur Général de l’Institut Religieux Masculin

Mère du Divin Amour

345. Le Supérieur Général de l’Institut est le premier responsable de

l’Institut. Il veille sur la vie de ses frères, au respect de l’Intuition Fondatrice

de la Communauté en ce qui concerne l’Institut. Il veille à la fidélité de

l’Institut à l’Eglise.

346. Il représente l’Institut auprès des instances ecclésiales.

347. Il veille à l’administration des biens de l’Institut et érige les maisons de

frères.

348. Il affecte les frères aux différentes responsabilités.

349. Il veille à la formation des frères, reçoit les vœux et propose les

candidats au sacerdoce ministériel.

350. Le Supérieur Général est membre de droit du Conseil Général de la

Communauté Mère du Divin Amour.

51

351. Le Supérieur Général de l’Institut est un prêtre élu au cours d’un

Chapitre général électif pour un mandat de quatre (04) ans

352. Le Conseil Général est l’organe exécutif de l’Institut Religieux Masculin

Mère du Divin Amour. Ses membres sont nommés par le Supérieur Général ou

désignés selon le droit. Ils l’assistent dans sa tâche de gouvernement de

l’Institut.

V.2.3.8 : Le Chapitre Général de l’Institut Religieux Masculin

Mère du Divin Amour

353. Le Chapitre Général est l’Assemblée Générale de l’Institut Religieux

Masculin Mère du Divin Amour.

354. Il est convoqué et présidé par le Supérieur Général. Le Chapitre Général

a pour missions de :

- Protéger le patrimoine de l’Institut

- Promouvoir la rénovation et l’adaptation de l’Institut

- Elire le Supérieur Général de l’Institut

- Traiter les affaires majeures

- Edicter les règles auxquelles tous doivent obéir.

355. Il se réunit tous les quatre (04) ans.

V.2.3.9 : Le Délégué Provincial – Le Délégué de Maison

356. Le Délégué Provincial est nommé par le Supérieur Général de l’Institut.

Il représente le Supérieur dans une Province de la Communauté Mère du

Divin Amour. Il est le responsable des frères de cette Province. Il est membre

de droit du Conseil Provincial de la Communauté Mère du Divin Amour.

357. Le délégué de la Maison est nommé par le Supérieur de l’Institut. Il

représente le Supérieur dans une maison où vivent des membres de l’Institut.

Il est le responsable des Frères de cette maison et est membre de droit du

Conseil local de la Communauté Mère du Divin Amour.

52

V.2.4 : Les Diacres Permanents

358. Dans le souci de servir l’Eglise, la Communauté Mère du Divin Amour se

réjouira de l’appel de ses membres au Diaconat Permanent par l’Evêque.

359. Les frères consacrés, membres engagés définitifs peuvent, après

discernement des Supérieurs Légitimes, accéder au Diaconat Permanent.

360. Les candidats au Diaconat Permanent doivent se conformer aux

conditions prescrites par l’Eglise (cf. canons 1026, 1027, 1028, 1029, 1031 §

2, 1032 § 3).

361. Les frères consacrés de l’Institut des Frères qui optent pour le diaconat

permanent restent membres de l’Institut.

362. Les diacres permanents au sein de l’Institut Religieux Masculin ne

peuvent pas devenir prêtres, conformément au droit de l’Eglise.

363. Les diacres permanents qui ne sont pas membres de l’Institut Religieux

Masculin seront incardinés dans le Diocèse abritant le siège principal de la

Communauté Mère du Divin Amour ou dans un autre diocèse.

V.2.5 : Les Frères et Sœurs consacrés dans le célibat sans signe distinctif : Forme laïque

V.2.5.1 : Généralités

364. Ce sont des Frères et Sœurs consacrés qui s’engagent dans le célibat

pour le Royaume après le premier (1er) engagement communautaire.

365. Ils (elles) passeront une année de formation et d’enfouissement dans la

vie spirituelle et communautaire sous la direction d’un Frère ou d’une Sœur

consacrée dans le célibat, selon le cas, désigné à cet effet par le (la)

Responsable de la branche en communion avec le Modérateur Général.

366. Au terme de cette formation, le (la) candidat (e) adressera une

demande écrite à son Responsable manifestant son désir d’émettre le vœu de

chasteté dans le célibat.

53

367. Après approbation du (de la) Responsable de la branche avec le

consentement de son Conseil, il (elle) pourra émettre le vœu de chasteté dans

le célibat après le deuxième engagement communautaire sans prise d’habit.

368. Il (elle) aura la possibilité d’exercer un emploi rémunérateur. Il (elle)

pourra renouveler ce vœu chaque année lors des engagements

communautaires.

369. Il (elle) renouvellera chaque année ce vœu, durant six (06) années

jusqu’au vœu perpétuel.

370. La profession temporaire sera émise pour une durée qui ne sera pas

inférieure à quatre (4) années ni supérieure à neuf (09) ans.

371. Le vœu perpétuel dans le célibat se fera selon les dispositions

suivantes :

- avoir fait au moins six (06) années de vœu temporaire dans le célibat

- être admis (e) au vœu perpétuel par l’autorité compétente

- l’émission doit être faite de façon expresse en dehors de toute menace,

de toute violence, de toute crainte ou dol

- être libre de tout lien sacré (mariage).

V.2.5.2 : Le (La) Responsable Général (e) des frères ou des

sœurs consacrés dans le célibat sans signe distinctif: forme laïque

V.2.5.2.1: Attributions du (de la) Responsable Général(e)

372. Le (la) Responsable Général(e) des frères et des sœurs consacrés laïcs

est le (la) premier(e) Responsable Général(e) de cette branche. . Il (elle)

veille :

- sur la vie communautaire des frères ou des sœurs consacrés laïcs,

- au respect de la charte des frères ou des sœurs de la branche

- à la fidélité à l’Eglise.

- au respect de l’Intuition fondatrice de la communauté en ce qui

concerne

ses membres.

- à l'administration des biens au service de la branche.

- à la communion entre la branche des frères ou des sœurs consacrés

laïcs et le reste

du corps communautaire.

- à la formation des membres.

54

373. Le (la) Responsable Général(e) est membre de droit du Conseil Général

de la Communauté Mère du Divin Amour et est chargé(e) des Frères ou des

Sœurs consacrés laïcs.

374. Il (elle) fait des propositions d’affectation des membres de la branche

au Modérateur Général.

375. Le (la) Responsable Général (e) est élu(e) au cours d’une Assemblée

Générale élective pour un mandat de 5ans renouvelable une fois. Après son

élection, il (elle) a trois mois au plus pour nommer les membres du Conseil de

sa branche.

376. Il (elle) est aidé (e) dans sa fonction par un conseil dont les membres

sont nommés par lui (elle).

V.2.5.2.2 : Critères d’éligibilité d’un(e) Responsable Général(e)

377. Pour être élu(e) Responsable Général(e), il faut remplir les conditions

suivantes :

- être membre engagé définitif de la Communauté Mère du Divin Amour

- Etre âgé de 35 ans au moins et de 75 ans au plus à la date de l’élection

- Avoir occupé au moins une responsabilité au sein de la Communauté ou de

l’Eglise

- Etre une personne de communion ayant un amour filial pour l’Eglise et pour

ses pasteurs

- Etre une personne ayant souci de l’unité du corps

- Porter l’intuition fondatrice de la Communauté

- Ne pas assumer une charge qui est incompatible avec la charge du

Responsable Général

V.2.5.2.3 : Désignation du (de la) Responsable Général(e)

378. Le (la) Responsable Général(e) sera élu (e) au cours de l'Assemblée

générale de la Branche des Frères ou des Sœurs consacrés laïcs.

379. L’Assemblée des électeurs sera convoquée par Le (la) Responsable

Général(e) sortant en accord avec le Modérateur Général.

380. Le (la) Responsable Général(e) est élu pour un mandat de cinq (5) ans

renouvelable une seule fois.

55

381. Le Collège des électeurs est constitué de l’ensemble des membres

engagés définitifs

382. L’élection du (de la) Responsable Général(e) pour être valide doit être

présidée par le Modérateur Général ou par son représentant.

V.2.5.2.4 : Le déroulement du Scrutin

383. Le vote a lieu à bulletin secret et par inscription d’un seul nom sur un

bulletin fourni par le comité électoral.

384. Il n’y a pas de déclaration de candidature. Les propositions de

candidature se font par inscription d’un nom sur un bulletin secret.

385. Le (la) Responsable Général(e) est élu à la majorité des 2/3 des

suffrages exprimés.

386. Dans le cas où aucun des proposés n’obtient cette majorité, un

deuxième tour est organisé entre les deux (02) candidats ayant obtenu le plus

de voix.

387. Lors du deuxième tour, l’élection du (de la) Responsable Général(e)

est acquise à la majorité relative.

388. Si à l’issue du deuxième tour, la majorité relative n’est obtenue par

aucun des candidats, le candidat le plus ancien en âge communautaire (en

termes de Date d’engagement définitif) sera déclaré élu.

389. Si l’égalité persiste après le critère ci-dessus mentionné, le candidat le

plus ancien en âge de naissance sera déclaré élu.

390. Le procès-verbal de l’élection est signé par le Président du Comité

Electoral et par le Modérateur Général ou son représentant.

V.2.5.2.5: L'Assemblée Générale de la branche des Frères ou des Sœurs consacrés: Forme Laïque

391. L’Assemblée Générale est composée du (de la) Responsable Général

(e), de son Conseil, des délégués provinciaux, des responsables de Maisons

et des représentants mandatés des Maisons, les Responsables antérieur(e)s,

les Economes Provinciaux.

56

392. Elle est convoquée et présidée par le (la) Responsable Général(e) de

la branche.

393. L’Assemblée Générale a pour missions de :

- Protéger le patrimoine spirituel de la branche

- Elire le (la) Responsable Général(e) de la branche

- Traiter les affaires majeures

- Edicter la Charte à laquelle tous les frères ou sœurs doivent obéir.

394. L’Assemblée Générale se réunit tous les 5 (cinq) ans.

395. Le (la) Responsable Général(e) est élu(e) pour un mandat de 5 (cinq)

ans renouvelable une seule fois lors d’une Assemblée Générale élective.

V.3 : LES PRETRES DIOCESAINS OU SECULIERS

396. La COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN AMOUR n’étant pas propriétaire de

la grâce de Dieu qui se manifeste en son sein, bien qu’ayant un Institut

Religieux Masculin composé de Prêtres religieux (incardinés au sein de

l’Institut) et des Frères (non clercs), peut admettre à certaines conditions (voir

Directoires), un prêtre diocésain désireux de partager notre charisme, après

accord écrit de son Evêque.

397. Sans constituer une branche à part, l’ensemble des prêtres diocésains

membres engagés définitifs de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN AMOUR

constituent une Fraternité sacerdotale, avec pour objectif de s’entraider dans

leurs tâches pastorales respectives.

398. Le Responsable de cette fraternité est nommé par le Modérateur

Général pour une année renouvelable après accord de l’Evêque de ce dernier.

399. Le prêtre diocésain membre de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN

AMOUR demeure sous la responsabilité directe de son Evêque.

400. Bien inséré au sein de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN AMOUR, le

prêtre diocésain dépendra duModérateur Général pour tout ce qui concerne sa

vie communautaire.

401. Le Prêtre diocésain membre de la Communauté peut, avec l’accord de

son Evêque, mener sa vie dans une maison communautaire pour une mission

précise.

57

402. Le Modérateur Général adressera à l’Evêque diocésain du Prêtre

membre de la communauté, un rapport annuel ( au mois de Juin) relatant la

vie du Prêtre au sein de la Communauté.

403. Le Modérateur Général, conformément aux textes de la Communauté

peut arrêter le cheminement au sein de la Communauté, de tout Prêtre

diocésain dont le comportement est en contradiction avec l’esprit et le

charisme de la Communauté Mère du Divin Amour (voir Directoire).

58

CHAPITRE VI : LA VIE FRATERNELLE AU CŒUR DE L’EXPERIENCE COMMUNAUTAIRE

404. «Tous les croyants étaient unis et partageaient entre eux tout ce qu’ils

possédaient. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et répartissaient

l’argent ainsi obtenu entre eux, en tenant compte des besoins de chacun.

Chaque jour, régulièrement, ils se réunissaient au temple, ils prenaient leurs

repas ensemble dans leurs maisons et mangeaient leur nourriture avec joie et

simplicité de cœur » (Ac 2, 44-46).

405. Les membres de la Communauté mènent leur vie fraternelle soit dans

les Maisons communautaires, soit dans les fraternités de quartiers ou

Fraternités de Vie.

VI.1 : LA COMMUNION FRATERNELLE

406. La communion communautaire repose sur la fidélité des membres à

JESUS, à son Eglise et à l’intuition fondatrice de la Communauté Mère du Divin

Amour.

407. Le membre de la Communauté a pour devoir de favoriser et de faire

grandir la communion entre les frères et les sœurs. Il favorisera aussi l’unité

du corps au détriment de toute autre considération.

408. La Communauté cultivera en son sein l’unité. Elle prendra au sérieux

l’exhortation de Paul aux Ephésiens : « efforcez-vous de maintenir l’unité que

donne l’Esprit Saint par la paix qui vous lie les uns aux autres » (Ep 4,3). Les

frères et sœurs pratiqueront, quand cela sera nécessaire, des gestes de

transparence mutuelle, simples démarches d’humilité et de clarté ; ils lutteront

ainsi contre tout esprit accusateur. Ainsi sera extirpé tout germe de division

pour laisser place à la communion fraternelle qui veut que « si un membre

souffre, tous les membres souffrent avec lui, si un membre est honoré tous

les membres se réjouissent avec lui » (1 Co 12, 26).

409. Chaque membre doit prendre soin de son frère, voyant en lui un don

précieux que Dieu lui a fait et cherchera à être au service de tous. « Que

personne ne cherche son propre intérêt, mais pensez chacun à celui des

autres ». (Ph 2, 4). Si un conflit éclate entre deux frères, ils chercheront à le

résoudre aussitôt. Les frères et sœurs doivent combattre la division et la

rivalité dans un esprit de foi et de piété (jeûne et prières) sachant que

l’ennemi essayera par tous les moyens de semer la discorde au sein de la

Communauté.

59

VI.2 : LE PARTAGE

410. Les biens matériels servent à manifester l’amour gratuit du Christ. Ils

sont mis au service de la relation fraternelle.

411. La Communauté mène une vie de partage total, dans le respect du

cheminement de chaque membre, des étapes d’intégration de chacun et selon

des modalités propres à chaque état de vie.

412. Cependant, le membre vivant hors maisonnée participe à la vie

économique de la communauté à travers le dixième de son revenu mensuel

ou annuel. Il peut être sollicité pour des cotisations ponctuelles.

413. Les frères et sœurs salariés, en plus de leur participation aux charges

générales de la Communauté, contribueront aux dépenses courantes de la

maison où ils habitent. Dans tous les cas, salariés ou non, tous useront du

bien commun, chacun selon ses besoins.

414. Les membres de la Communauté chercheront dans la prière à recevoir

l’esprit de partage. Ils accepteront de se priver du superflu afin de pouvoir

aider un membre en difficulté. La cupidité étant un péché, les membres de la

Communauté se souviendront que nul ne peut servir deux maîtres. Ils

écouteront l’exhortation de Paul : « … l’amour de l’argent est la cause de

toutes sortes de maux. Certains ont eu une telle envie d’en posséder qu’ils se

sont égarés loin de la foi et ont accablé leur cœur de bien des douleurs. Mais

toi, homme de Dieu, évite tout cela. Recherche la droiture, l’attachement à

Dieu, la foi, l’amour, la pénitence et la douceur » (1Tim 6, 10-11).

VI.3 : LE PARDON

415. A l’image du Christ pardonnant à ses bourreaux, les membres de la

Communauté Mère du Divin Amour se pardonneront mutuellement,

témoignant ainsi de la Résurrection de Jésus Christ.

416. Les membres de la Communauté devront savoir que tout manque de

pardon les coupe de Dieu et de la Communauté. Ils doivent savoir que notre

adversaire, le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant quelqu’un à

dévorer (Cf. 1 P 5, 8) et que le refus de pardonner nous éloigne du Seigneur

et nous rapproche de l’ennemi.

417. Le refus du pardon nous affaiblit spirituellement. « Si vous vous mettez

en colère, prenez garde de ne tomber dans le péché ; que votre colère ne

60

dure pas jusqu’au soir. Ne donnez pas au Diable l’occasion de vous dominer »

(Ep 4, 26-27).

418. Pour éviter de s’offenser, les membres de la Communauté prendront au

sérieux le conseil de Paul aux Ephésiens : «…Je vous le demande, rendez-moi

parfaitement heureux en vous mettant d’accord, en ayant un même amour, en

étant unis de cœur et d’intention. Ne faites rien par esprit de rivalité ou par

désir inutile de briller, mais soyez humbles les uns à l’égard des autres et que

chacun considère les autres comme supérieurs à lui-même. Que personne ne

cherche son propre intérêt mais pensez chacun à celui des autres. Ayez entre

vous les sentiments qui viennent de JESUS-CHRIST… » (Ph 2, 2-5)

419. La sanctification est un don de Dieu. Mais cette sanctification passera

forcément par toutes sortes d’épreuves. L’âme qui veut vivre selon le Seigneur

doit aussi supporter les caprices des Frères, comme JESUS nous supporte.

L’un des traits du discernement pour être membre de la Communauté est bien

la capacité de l’individu qui aspire à ce mode de vie, à pouvoir se faire

violence, pour devenir le serviteur de tous dans une grande obéissance à Dieu

et aux responsables de la Communauté.

VI.4 : LA FETE

420. Les célébrations eucharistiques, les offices, les missions, les repas

devront être pour le membre de la Communauté des lieux de fête.

421. Les Responsables de maison favoriseront les moments de sains loisirs

et de détente. Les anniversaires et les solennités de l’Eglise doivent être des

temps forts pour renforcer la communion fraternelle.

VI.5 : LA VIE D’ESPERANCE

422. La Communauté accueille dans la foi, l’espérance et la charité toutes les

épreuves qu’elle peut vivre (persécution, maladie, mort…).

423. Avec Saint Paul, nous disons : « Qui nous séparera de l’amour du

Christ ? La tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, les périls,

le glaive… car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les

dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en haut,

ni ceux d’en bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour

de Dieu en Jésus Christ notre Seigneur » (Rm 8, 35-39).

61

424. La Communauté Mère du Divin Amour entoure particulièrement ses

membres souffrants et veille à leur témoigner l’amour compatissant de Jésus.

Elle priera pour eux devant Jésus, par l’intercession la Vierge Marie.

425. La Communauté fera recours au sacrement des malades dans le cas

des Frères et sœurs souffrants. Un frère ou une sœur, selon le cas, sera

désigné pour accompagner spirituellement le membre malade afin qu’il garde

les yeux fixés sur Jésus Christ, le Seigneur.

426. La communion au Corps et au Sang du Christ, au moment du passage

de ce monde au Père, fait de la mort du membre une offrande totale à Dieu

pour le salut du monde ; cela, dans la logique de sa vie qu’il a voulue offrande

à Dieu pour le salut du monde.

427. La vie fraternelle va au-delà de ce monde présent pour s’ouvrir à une

communion plus parfaite dans la félicité de Dieu.

428. La mort, pour la Communauté est un enlèvement : « Alors deux

hommes seront au champ, l’un sera enlevé, l’autre laissé ; deux femmes

entrain de moudre : l’une sera enlevée, l’autre laissée ». (Mt 24, 40-41).

429. C’est pourquoi, la mort n’est pas un drame mais elle est plutôt

considérée comme une grâce.

430. Le lien fraternel qui nous unit ne saurait se limiter à ce monde présent.

La Communauté croit que le frère ou la sœur appelée auprès du Père continue

sa mission communautaire dans une nouvelle dimension. Il est désormais

auprès du Père, source de toute grâce, d’où il intercède pour ses frères et

sœurs, l’Eglise et le monde. Telle est notre foi en la communion des Saints.

62

CHAPITRE VII : CONTEMPLATION - EVANGELISATION Ŕ DEVELOPPEMENT

431. Notre amour, pour Jésus et pour les hommes nos Frères, a mis en

évidence une trilogie comme grâce communautaire reçue de Dieu :

Contemplation Ŕ Evangélisation Ŕ Développement.

VII.1 : LA CONTEMPLATION

432. Notre première mission consiste à nous laisser évangéliser par Jésus

dans la prière.

433. Quel que soit l’état de vie du membre, il doit être contemplatif.

434. « La prière est une relation d’alliance entre Dieu et l’homme dans le

Christ. Elle est action de Dieu et de l’homme, elle jaillit de l’Esprit Saint et de

nous, toute dirigée vers le Père en union avec la volonté du Fils de Dieu fait

homme » (CEC 2564). La prière est notre respiration. Nous n’entreprendrons

aucune action sans la présenter à notre Maître dans la prière.

435. « La prière est une élévation de l’âme vers Dieu » pour l’adorer, l’aimer,

le louer, le remercier de ses bienfaits, lui demander pardon pour des péchés

et solliciter ce qui est nécessaire ou utile à notre prochain ou à nous-

mêmes (cf. CEC 2098).

436. La prière se présente alors comme la nourriture de notre âme. Elle est

le canal par lequel Jésus, la Source de vie, nous donne les ressources

nécessaires pour vivre l’Evangile. C’est également une arme pour nous

défendre et pour nous protéger contre les assauts des forces des ténèbres.

437. La maxime de Saint Benoît, « Prie et travaille…», reste pour nous la

norme immuable comme pour tout chrétien, qu’il soit prêtre, religieux ou laïc.

Puisqu’à l’instar de Jésus notre Maître, nous voulons faire des œuvres de Dieu,

il importe de ne jamais séparer prière et apostolat.

438. En effet, notre Seigneur Jésus, avant et après chacune de ses missions,

se retirait pour prier son Père de qui il recevait toutes les instructions (Jn 8,

27-29) et la force pour accomplir sa mission (Mt 12, 28). Il passa toute une

nuit à prier nous dit l’Ecriture dans Lc 6, 12.

63

439. Dans toutes les maisons de la Communauté Mère du Divin Amour,

seront continuellement vécus, l’Eucharistie, la Liturgie des Heures, l’Oraison,

l’Adoration, la Louange et le Rosaire.

VII.1.1 : L’Eucharistie

440. Comme les chrétiens de la première Communauté de Jérusalem qui

« jour après jour, d’un seul cœur fréquentaient assidûment le temple et

rompaient le pain dans leurs maisons » (Ac 2, 46), nous serons fidèles à

l’invitation du Seigneur au divin sacrifice de l’Eucharistie, sommet de notre

prière.

441. La messe a une place prépondérante dans notre vie communautaire.

Aussi, chaque membre s’efforcera-t-il d’y participer chaque jour.

442. La messe du dimanche ne peut être manquée, sauf en cas

d’empêchement. La fréquentation régulière des sacrements en général est

une nécessité vitale pour notre propre sanctification. C’est le gage de notre

efficacité dans la mission.

VII.1.2 : La liturgie des Heures

443. « L’Eglise accomplissant la fonction sacerdotale du Christ, célèbre la

liturgie des heures par laquelle en écoutant Dieu qui parle à son peuple et en

faisant mémoire du mystère du salut, sans interruption, le loue et le supplie

par le chant et la prière pour le salut du monde » (Can 1173).

444. « Sont astreints à l’obligation dans la liturgie des heures, les clercs

selon le Can 276 ; Mais les membres des instituts de vie consacrée et des

sociétés de vie apostolique y sont astreints selon leur constitution. Les autres

fidèles aussi sont vivement invités, selon les circonstances à participer à la

liturgie des heures en tant qu’elle est une action de l’Eglise ». (Can 1174).

445. La Communauté accorde une importance particulière à l’office divin.

446. Tous les frères et sœurs ont obligation d’office. Les frères et sœurs,

hors des maisons communautaires, feront leurs offices de façon solitaire.

447. Notre liturgie doit intégrer la culture du pays d’implantation.

64

VII.1.3 : L’Oraison

448. L’oraison est tellement importante pour le chrétien que Saint Alphonse

de Liguori parlant de l’oraison disait : « Celui qui fait l’oraison se sauve

sûrement ; celui qui ne fait pas l’oraison se perd sûrement ».

449. Nous aurons souci de lier immanquablement la pratique des vertus à

l’exercice de l’oraison. Ainsi, nous recherchons plus particulièrement le

détachement, l’humilité et l’amour du prochain. « Celui qui n’aime pas son

frère qu’il voit, ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas » (1 Jn 4, 20).

450. La prière est, avant tout, un acte d’amour à l’égard du Créateur : « J’ai

trouvé celui que mon cœur aime, je l’ai saisi et ne le lâcherai point » (Ct 3,4).

451. Les frères et les sœurs de la Communauté Mère du Divin Amour

s’engageront donc à faire oraison au moins une heure par jour dans la

simplicité et l’humilité du cœur et exerceront leur volonté à combattre toutes

les tentations qui les éloigneraient de cette détermination. Ils apprendront à

cheminer à travers l’exercice soutenu de la prière vocale telle que le pater, le

Rosaire…

452. Cette étape devra être rapidement franchie pour accéder à l’oraison

mentale. Celle-ci consiste à faire sur un sujet choisi d’avance, des réflexions

ou considérations pour créer en soi-même une conviction féconde ou une

résolution. C’est une sorte de discours par le moyen des images, formes et

figures fabriquées et formées par le sens, comme imaginer le Christ crucifié ou

attaché à la colonne.

453. Cette étape sera dépassée dans l’oraison de recueillement où l’âme

rassemble, dans un effort de la volonté, ses facultés et « rentre au-dedans »

d’elle-même avec son Dieu. Sachant que la contemplation à laquelle nous

aspirons est pur don de Dieu, nous tenterons de « quitter ces moyens

palpables » pour entrer dans un échange de pur amour.

454. Ainsi, nous passerons du recueillement actif, acquis par nos propres

efforts, aidés de la grâce, à une passivité de l’âme qui est pur abandon aux

initiatives amoureuses de Dieu. Le Seigneur pourra ainsi nous conduire dans

l’oraison du cœur, dans laquelle la volonté est suavement enchaînée.

455. A ce point, notre âme ne souhaite rien d’autre que de demeurer avec

son Dieu. Nous aspirerons à cet état d’union qu’est le mariage mystique. Mais

nous prendrons aussi conscience que ce cheminement vers l’union

65

transformatrice ne pourra s’opérer sans une purification à travers diverses

nuits d’adoration du Saint Sacrement.

VII.1.4 : L’Adoration

456. L’adoration est l’activité propre du ciel. Elle consiste à honorer Dieu en

lui rendant un culte. C’est reconnaître sa grandeur, sa royauté, sa

souveraineté et sa suprématie sur toute chose. En adorant, nous acceptons

une profonde dépendance et une soumission totale à Dieu. Cela suppose chez

l’adorateur, la pureté d’intention, le recueillement en soi et la ferveur de la foi.

457. Une fois au moins par semaine, dans les Maisons et Centres

Communautaires, les Frères et Sœurs veilleront à faire l’adoration 24h/24.

VII.1.5 : La Louange

458. Dieu siège au milieu de la louange de son peuple (cf. Ps 22, 4). La

louange attire la présence de Dieu. A travers la louange chantée et parlée,

nous voulons, comme par un parfum d’agréable odeur, nous exclamer devant

la présence glorieuse de notre Dieu.

459. L’expérience charismatique est pour nous une richesse immense qui

nous rappelle celle vécue par les Apôtres, le jour de la Pentecôte. Nous nous

laisserons donc conduire par l’Esprit de Dieu qui vient au secours de notre

faiblesse à travers des gémissements ineffables.

460. Désireux d’obéir à cette recommandation de notre Seigneur Jésus,

« Veillez et priez », chaque frère et chaque sœur aura à cœur de faire une

louange constante à Dieu pour ne pas entrer en tentation.

VII.1.6 : Le Rosaire

461. Le Rosaire est la méditation des mystères de la vie de Notre Seigneur

Jésus par la prière à Marie. La Vierge Marie est particulièrement sensible à nos

efforts, nos faiblesses et à nos requêtes. Elle sait que nous lui sommes

consacrés. Elle saura donc nous manifester son amour maternel par les

moyens qui lui sont propres.

462. C’est fort de cette conviction que chaque jour, nous méditons le

chapelet de façon communautaire. Notre relation avec Marie ne saurait se

66

limiter à une simple dévotion extérieure mais à travers une intimité avec elle

et l’imitation de sa vie.

VII.2 : L’EVANGELISATION

463. « Puis, il leur dit : Allez partout dans le monde et prêchez la Bonne

Nouvelle à toute la création » (Mc 16, 15).

464. Aujourd’hui, plus que jamais le monde a besoin d’entendre la parole de

Dieu qui est Esprit et Vie. Le Seigneur Jésus nous appelle à proclamer

l’Evangile à temps et à contretemps dans tous les milieux.

465. La Communauté Mère du Divin Amour perdrait sa raison d’être si elle

devait cesser d’annoncer l’Evangile, la Bonne Nouvelle du salut. « Oui,

malheur à moisi je n’annonçais pas l’évangile ! » (1 Co 9, 16). Nous ne

sommes pas une Communauté pour être bien ensemble, comme Pierre et les

deux autres qui ne voulaient plus descendre du Mont Tabor où ils ont

contemplé Jésus transfiguré, mais pour aller par les villes et les campagnes

annoncer que le Royaume des Cieux est au milieu de nous.

466. Toutefois, il faut préciser que l’évangélisation n’est que la conséquence

de notre vie communautaire. L’on veillera à ce que les missions n’entravent

pas la vie communautaire.

467. La mission d’évangélisation revêt trois (03) aspects intimement liés : la

prédication de la parole, le témoignage de vie, la formation des disciples.

VII.2.1 : La prédication de la Parole

468. La parole de Dieu doit être portée à tous les hommes, spécialement à

ceux qui ne connaissent pas encore Jésus et qui sont, de très loin, les plus

nombreux.

469. Le message du salut, tel que proclamé par Pierre le jour de la

Pentecôte, doit être crié sur tous les toits afin de conduire les hommes à

l’interrogation fondamentale : « Frères, que devons-nous faire ? »… et la

réponse « repentez-vous et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de

Jésus Christ pour la rémission de ses péchés et vous recevrez alors le don du

Saint Esprit » (Ac 2, 37-38).

67

470. L’annonce de l’Evangile se fera à partir d’activités multiples, campagnes

publiques d’évangélisation (caravane, veillée de prière…), émission à la radio

ou à la télévision, retraites ouvertes, retraites fermées, etc.… tous les milieux

sociaux doivent être atteints. Pour cela, des Apostolats spécifiques peuvent

être dégagés en direction de certains groupes sociaux (cadres politiques,

milieux des affaires, prisonniers, malades, analphabètes, familles, femmes,

jeunes…).

471. Nous porterons l’Evangile là où se trouvent les hommes sans attendre

que ceux-ci viennent d’abord à nous. Notre mission s’inscrivant dans celle de

l’Eglise, elle devra se faire avec elle dans le strict respect de sa doctrine.

472. L’Evangile étant un message de vie qui libère l’homme dans toutes ses

dimensions, l’exercice des charismes avec discernement permet au Seigneur

de manifester son amour au milieu des hommes.

473. L’Eglise rappelle que chaque croyant a le droit et le devoir d’exercer les

charismes en son sein et dans le monde, dans la liberté du Saint Esprit et en

communion avec ses frères dans le Christ et très particulièrement avec ses

pasteurs. (LG 33).

474. L’Evangile que nous devons porter n’est pas un nouvel Evangile mais il

doit, pour atteindre des cœurs de plus en plus endurcis ou de plus en plus

désespérés, utiliser des méthodes nouvelles pour attirer les hommes à Jésus

Christ.

475. Dans un monde de plus en plus déshumanisé, en proie au doute et au

désespoir, Jésus est le seul qui puisse apporter la lumière et la libération pour

conduire les hommes au bonheur et à la paix qui tendent à devenir des

chimères pour la plus grande partie de l’humanité.

476. La Communauté sera ouverte à la réception des charismes dont

l’exercice se fera en vue du bien commun de l’Eglise, à condition « que tout se

fasse avec bienséance et avec ordre » (LG 28).

477. Certains Frères et Sœurs, selon leurs compétences et leurs charismes

propres, participeront à la propagation de la foi par la rédaction d’articles et

d’ouvrages, par la prédication et l’enseignement, par des visites dans les

hôpitaux, prisons, etc.

478. L’Apostolat authentique s’accompagne de manifestations visibles ou

tangibles de la puissance de l’Esprit, signes, prodiges, miracles que Saint Paul

n’hésite pas à appeler ; « preuves de son Apostolat ». C’est pourquoi, nous

68

aurons à cœur d’intercéder particulièrement pour les malades, les désespérés,

les agonisants, invoquant sur eux des grâces de conversion et de guérison. On

ne saurait enfin proclamer la Résurrection du CHRIST et la Béatitude à venir

sans participer activement au soulagement des souffrances humaines.

479. La Communauté réservera une place privilégiée à tous ceux qui

souffrent dans leur âme et dans leur corps, se mettant à leur service en les

accueillant, en les soignant, en pourvoyant à leurs besoins, se montrant

attentive à redonner sa dignité à tout homme blessé. La Communauté prie

spécialement pour son Apostolat en direction des drogués, prostituées et des

sans-abris.

VII.2.2 : Le témoignage de vie

480. Chaque membre de la Communauté devra témoigner de l’Amour du

Christ, en tout lieu et en tout temps et être porteur de la bienheureuse

espérance du Royaume dans sa vie de tous les jours par ses actes et par sa

parole. Chaque jour, nous devons nous efforcer de progresser dans la vie de

sainteté pour vivre effectivement ce que nous prêchons afin que le monde, en

nous voyant vivre, croie que nous sommes les fils de notre Père.

VII.2.3 : La formation des Disciples

481. Former des disciples qui, à leur tour, porteront l’Evangile aux autres est

la stratégie par laquelle nous pourrons embraser le monde entier pour

préparer le retour du Christ. Par des séminaires, des ateliers, des colloques et

des activités de toutes sortes, rien ne devra être négligé pour faire des

personnes évangélisées des chrétiens aimant Jésus et brûlant du zèle de

l’évangélisation. Pour ce faire, la Communauté, dans la mesure de ses

possibilités, répondra aux sollicitations qui lui seront faites dans un esprit de

service et de fidélité à l’Eglise. « Allez dans le monde entier, de tous les

peuples faites des disciples ». (Mt 28, 19).

482. Ces formations peuvent aussi s’exprimer à travers des Apostolats

spécifiques ou ministères.

VII.2.4 : Les Ministères et Apostolats Spécifiques

483. Pour mieux répondre à sa vocation, la Communauté Mère du Divin

Amour est appelée à développer des Apostolats spécialisés en direction de

différents types de cible.

69

484. ‘La Diaconie de la Sainte Famille de Nazareth’ est un Apostolat en

direction des familles et des marginalisés.

485. ‘Le Ministère Femmes’ est un Apostolat créé pour une évangélisation

en direction des femmes.

486. ‘Evangile Pour Tous’ est un Apostolat créé pour permettre aux jeunes

cadres chrétiens catholiques de vivre pleinement leur foi et d’exercer leur

activité conformément à l’Evangile de Jésus Christ.

487. ‘L’Ecole d’Evangélisation’ est un espace de formation des laïcs au

témoignage chrétien à travers des cycles de formation.

488. ‘La fraternité Jeunesse 2000 pour Jésus Christ’ est un Apostolat

en direction des jeunes.

489. ‘La Fraternité Chrétienne Salomon’ est un Apostolat en direction

des hauts cadres de l’Administration et du secteur privé.

490. ‘La Fraternité FIAT’ se charge de l’évangélisation et de l’encadrement

des femmes seules désireuses de se marier.

491. ‘La Fraternité des Disciples d’Emmaüs’ œuvre en direction des

chrétiens issus des grandes religions monothéistes non chrétiennes pour la

fortification de leur foi chrétienne en vue de l’évangélisation.

VII.2.5 : Evangélisation vision 2000 plus

492. ‘Evangélisation Vision 2000 Plus’ est un organe international

d'évangélisation avec une organisation obéissant à certaines normes.

VII.2.5.1: Les Ministères Personnels au sein de la

Communauté Mère du Divin Amour

493. Face à l’évolution charismatique de la Communauté Mère du Divin

Amour, il est reconnu à certains frères et sœurs des grâces particulières. Ces

frères et sœurs deviennent membres permanents d’Evangélisation vision

2000 plus.

70

494. On appelle Ministère Personnel, une grâce spéciale portée par un frère

ou une sœur et mise au service de la Communauté et du peuple de Dieu.

495. Ce ministère trouve son fondement dans le livre des Actes des Apôtres

13, 2 Ŕ 4 « Or un jour, tandis qu’ils célébraient le culte du Seigneur et

jeûnaient, l’Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saul en vue

de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. » Alors, après avoir jeûné et prié, ils

leur imposèrent les mains et les laissèrent à leur mission… Eux donc, envoyé

en mission par le Saint Esprit, descendirent à Séleucie, d’où il firent voile pour

Chypre ».

496. Pour atteindre l’étape de Ministère Personnel, les membres

communautaires non Clercs doivent passer par l’étape de Ministre Laïc. Après

cette étape et en fonction de leur fidélité à l’Intuition Fondatrice et de leur

communion avec les Responsables de la Communauté, un frère ou une sœur

peut porter un Ministère Personnel et être reconnu(e) comme tel(le).

497. Le discernement d'un ministère personnel passe par la hiérarchie

communautaire et surtout pendant qu’il est encore en vie, par le Fondateur en

qui Dieu fait reposer une grâce d’état.

498. Le frère ou la sœur qui porte un Ministère personnel restera pauvre de

cœur et exercera en tout humilité.

499. Il (elle) exerce ce Ministère sous la responsabilité du Modérateur

Général et sous la couverture prophétique du Fondateur.

500. Il (elle) est membre permanent d’Evangélisation Vision 2000 plus, qui

devient pour lui un cadre privilégié pour la croissance de son Ministère.

501. Il (elle) est autorisé (e) à avoir une organisation propre et à choisir les

collaborateurs communautaires ou coopérateurs. Après les avoir choisis, il

donne sa liste au Modérateur Général.

502. Dans le cas où, il (elle) est Responsable d’Apostolat, il (elle) doit

nommer un suppléant ou un (e) Berger (e) de l’Apostolat qui travaille sous sa

responsabilité. Et l’Apostolat en question le soutient dans son Ministère

Personnel.

503. Il (elle) peut être invité (e) à prêcher sans que cela ne passe par la

Communauté, cependant pour une question de communion, il (elle) doit

informer le Modérateur Général et le Provincial du lieu de la mission.

71

504. Le frère ou la sœur porteur d’un Ministère Personnel bénéficie d’une

manière particulière des prières de tous les membres communautaires.

505. Il (elle) est membre de la Communauté mais mis (e) à part pour une

mission particulière sous l’égide de la Communauté Mère du Divin Amour. Les

Responsables devront respecter cette particularité.

506. Le Modérateur Général doit veiller à ce que, le frère ou la sœur porteur

d’un Ministère Personnel ne soit en manque de rien sur le plan matériel.

507. Le frère ou la Sœur doit toujours manifester sa soumission au

Modérateur Général et sa communion avec ses frères et sœurs, et se

considérer comme un frère parmi les frères.

VII.2.5.2: Ministère personnel, insertion ecclésiale

508. Le membre porteur d’un Ministère Personnel peut être un Clerc ou un

Laïc. Il doit avoir une grâce particulière, qui a été discernée par les

Responsables de la Communauté.

509. Ce frère ou cette sœur est mis(e) au service de toute l’Eglise. Le

Modérateur Général devra faire un rapport à l’Evêque du lieu d’habitation du

frère ou de la sœur. Dans ce rapport, le Modérateur Général attestera, du fait

que le frère ou la sœur porte une grâce qui peut être au service de toute

l’Eglise.

510. L’Evêque en retour, après son propre temps de discernement, attestera

par un document que le frère ou la sœur exerce un Ministère au service de

toute l’Eglise et l’autorisera ainsi à exercer d’une manière officielle et

personnelle son Ministère dans l’Eglise.

VII. 3 : LE DEVELOPPEMENT

511. « En se faisant témoin de la grandeur et de la bonté du Créateur,

l’homme marche vers la plénitude de la liberté à laquelle Dieu l’appelle. Une

bonne administration des dons reçus, notamment des dons matériels est une

œuvre de justice envers soi-même et envers les autres hommes : ce que l’on

reçoit doit être bien utilisé, conservé, fructifié, comme l’enseigne la parabole

des talents » (Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise n°326).

72

512. « Grâce au travail, l’homme gouverne le monde avec Dieu. Avec lui, il

en est seigneur, et il accomplit de bonnes choses pour lui-même et pour les

autres. L’oisiveté nuit à l’être de l’homme, tandis que l’activité bénéficie à son

corps et à son esprit. Le chrétien est appelé à travailler non seulement pour se

procurer du pain, mais aussi par sollicitude envers le prochain plus pauvre,

auquel le Seigneur commande de donner à manger, à boire, des vêtements,

un accueil, des soins et une compagnie ». (Compendium de la doctrine sociale

de l’Eglise n°265).

513. La Communauté, née en terre africaine, prend conscience chaque jour

de la grande misère des peuples et elle se sent interpellée par la souffrance

tant spirituelle que matérielle des hommes et des femmes de ce monde.

514. Les missions d’évangélisation nous ont permis de comprendre que

l’évangélisation doit être accompagnée « de signes » de développement.

515. L’Evangile doit provoquer le développement intégral de l’homme en le

faisant changer (qualitativement) de vie.

516. L’Esprit Saint illumine l’intelligence humaine, la pousse à utiliser toutes

ses possibilités, la rendant dynamique, lui communiquant une mentalité de

vainqueur, faisant d’elle un agent de développement.

517. Sans nous attacher aux choses de ce monde, nous devons mettre celles

qui ne s’opposent pas à notre foi au service du bien-être des hommes. Les

hommes ne pourront pas comprendre l’amour de Dieu, si nous ne leur

donnons pas un signe de la présence de cet amour.

VII.3.1 : L’Esprit Saint et le Savoir Faire

518. Les frères et sœurs de la Communauté devront savoir que l’Esprit Saint

ne se manifeste pas seulement dans le domaine du surnaturel. Il pousse

l’homme à utiliser son intelligence pour améliorer son environnement.

519. Le développement de certains peuples, tels les Asiatiques qui pour la

plupart ne connaissent pas Jésus Christ et n’ont jamais entendu parler du

Saint Esprit, doit nous aider à comprendre que Dieu a inscrit en tout homme

le développement.

520. Les frères et sœurs devront mettre leurs différents « talents » au

service de la Communauté et ne jamais rester oisifs. Par le travail manuel et

73

intellectuel, ils permettront à l’Esprit Saint de faire d’eux des agents de

développement.

521. La Communauté devra cultiver l’esprit de sacrifice, de travail. Par son

organisation interne et à travers toutes les structures qui lui sont attachées,

elle est appelée à être un signe d’espérance en Dieu au milieu d’une vallée de

larmes et de misère.

522. Elle devra rassurer le peuple souffrant sur la possibilité d’un

développement honnête, fruit de l’Esprit Saint et du travail.

523. Les frères et sœurs devront s’efforcer de lutter contre toutes les formes

de paresse et de fatalisme qui paralysent le développement et finalement

asservissent l’homme créé à l’image de Dieu.

524. Ils devront savoir que dès l’origine, Dieu invite l’homme au travail. Loin

d’être le fruit de la malédiction adamique, le travail est une exigence de la

condition humaine.

525. Les Bergers de Maison devront aider leurs membres à œuvrer pour une

autonomie matérielle et financière de leur Maison afin de soutenir

matériellement les Maisons naissantes.

VII.3.2 : Etre Missionnaire du Développement

526. La Communauté annonce le Royaume de Dieu et invite les hommes à

rencontrer Jésus Christ comme leur Sauveur et Seigneur. Sa priorité

missionnaire est le salut des âmes. Elle ne saurait devenir une « organisation

de bienfaisance ».

527. Cependant, elle ne saurait faire fi de la misère matérielle des hommes.

Elle œuvre chrétiennement pour le développement des personnes et des

nations.

528. Les membres de la Communauté qui travaillent hors des murs

communautaires se considèrent comme en mission. Ils sont au milieu des

affaires de ce monde comme témoins d’une foi qui se veut proche des

occupations et préoccupations des hommes.

529. La Communauté se définit comme une Communauté au service du

développement de l’homme (spirituel, moral, social, économique).

74

530. Les frères et sœurs rejoindront toujours les hommes là où ils ont le plus

besoin d’un frère, d’une sœur pour les aider à s’épanouir.

75

CHAPITRE VIII : STRUCTURE ET GOUVERNEMENT COMMUNAUTAIRE

VIII.1 : LA MAISON COMMUNAUTAIRE ET LA FRATERNITE DE VIE

VIII.1.1 : Généralités

531. L’unité de base de la structure communautaire est la Maison ou la

Fraternité de Vie. Les Maisons et les Fraternités de Vie sont le lieu de la

manifestation visible de la communion communautaire. Elles sont régies par

des normes communautaires afin de favoriser l’intimité et l’épanouissement de

chaque état de vie.

532. Tous les membres de la Communauté sont rattachés soit à une Maison

soit à une Fraternité de Vie placée sous l’autorité d’un frère ou d’une sœur

appelé (e) « Berger(e) »

533. Chaque Maison ou Fraternité de Vie a une identité propre due à sa

situation géographique, à son charisme et à sa mission. Cette identité doit

être respectée par les autres Maisons et Fraternités de Vie en vue de

permettre une saine diversité du paysage communautaire.

534. La Maison ou la Fraternité de Vie peut, dans la mesure du possible,

intégrer et former des Frères et des Sœurs qui veulent devenir membres de la

Communauté Mère du Divin Amour.

535. La Maison ou la Fraternité de Vie est autonome en ce qui concerne sa

gestion administrative et économique.

536. L’autonomie dont jouissent les différentes Maisons et Fraternités de Vie

est cependant soumise à une certaine vigilance des instances provinciales ou

générales de la Communauté.

537. Même si chaque Maison ou Fraternité de Vie jouit d’une certaine

autonomie, cela ne doit en aucun cas conduire à un isolement ou à une

indépendance vis-à-vis des autres Maisons et Fraternités de Vie, ni à un

morcellement de la Communauté. Toutes les Maisons et les Fraternités de Vie

76

de la Communauté, comme les membres d’une même famille, sont appelées

en effet à une profonde communion d’esprit, de prière et de partage.

538. Une Maison ou une Fraternité de Vie peut être à l’origine de la

fondation d’autres Maisons ou d’autres Fraternités de Vie.

539. Pour ce projet de fondation, il est nécessaire d’obtenir le consentement

du Modérateur Général de la Communauté qui en vérifiera la possibilité et

l’opportunité.

VIII.1.2 : Normes communes

540. Le Modérateur Général, avec l’accord de son Conseil, peut prendre

l’initiative de fonder une nouvelle Maison.

541. Lors de la fondation d’une nouvelle Maison, le Modérateur Général,

avec l’accord de son Conseil, désigne un frère ou une sœur engagé comme

Berger ou bergère. Le Berger est aidé dans sa tâche par un Conseil de Maison

dont les membres sont choisis par lui.

542. Il faut bien entendu que la nouvelle Maison reçoive aussi l’agrément

préalable de l’Evêque du diocèse où elle sera fondée.

VIII.1.3 : La Maison Communautaire

543. Il existe plusieurs types de Maisons communautaires :

VIII.1.3.1 : La Maison de Communion

544. On appelle Maison de Communion, une Maison communautaire,

composée de plusieurs Maisons distinctes, regroupant plusieurs états de vie. Il

s’agit essentiellement de la Maison Mère, des Maisons Provinciales ou

Régionales. Chaque réalité de vie (famille, consacré laïc, Religieux et

Religieuses) y possède un lieu d’habitation propre.

545. Dans ce genre de Maison, malgré ce «regroupement», chaque réalité

de vie a son propre rythme de vie.

546. Les offices principaux se célèbrent en commun : Messe, Laudes,

Vêpres.

77

547. Les religieux et les religieuses en plus des offices principaux, célèbrent

par entités : offices des lectures, milieu du jour, complies.

548. Les repas se prennent en commun sauf un jour de la semaine où le

repas se prend par réalité de vie.

VIII.1.3.2 : Les Maisons proches les unes des autres en vue

d’une mission commune

549. Pour répondre à certaines missions exigeant tous les états de vie, il

sera fondé plusieurs Maisons proches les unes des autres. Ainsi, il peut y

avoir :

- une Maison de l’Institut Religieux Masculin,

- une Maison de l’Institut Religieux Féminin,

- une Maison pour les familles avec lieux d’habitations pour d’autres Laïcs

célibataires.

550. Toutes ces Maisons forment une même entité missionnaire.

VIII.1.3.3 : Les Maisons Particulières

551. Est appelée Maison Particulière, une Maison composée uniquement de

Frères ou de Sœurs ou de familles pour répondre à une mission particulière

nécessitant la présence de l’un ou l’autre état de vie de la Communauté Mère

du Divin Amour. Exemple : les Maisons propres aux Instituts religieux.

VIII.1.3.4 : Les Maisons Contemplatives

552. Il s’agit de Maisons ne comportant que des Frères de l’Institut Religieux

Masculin ou des Sœurs de l’Institut Religieux Féminin. Dans ce type de

Maison, les Frères ou les Sœurs vivent l’essentiel de leur vie consacrée à

l’intérieur de la « clôture ».

553. Le Saint Sacrement sera exposé 24h/24h, les Frères ou les Sœurs se

relayeront dans l’adoration, associant ainsi travail et prière. Le silence sera de

rigueur dans ces Maisons.

78

VIII.1.3.5 : Les Maisons de Fraternité Vie

554. On appelle Maison de Fraternité Vie, une Maison où plusieurs membres

hors maisonnée peuvent se regrouper pour bénéficier des mêmes avantages

spirituels qu’offrent les Maisons communautaires à savoir : Offices

communautaires, Messes, Adoration du Très Saint Sacrement, Confessions et

partage de la vie fraternelle.

Un noyau de membres autour du berger y vivent selon la règle commune à

toutes les maisons communautaires.

555. La Maison de Fraternité Vie est créée par le Modérateur Général sur

proposition du Provincial des lieux, qui veillera au respect de la condition

suivante:

- avoir au moins une rencontre par semaine avec les membres de la Fraternité

Vie.

VIII.1.4 : Le Berger de Maison

556. Le Berger d’une Maison est soit désigné par le Modérateur Général avec

l’accord de son Conseil, soit par les Supérieur(e)s des Instituts Féminins et

Masculins avec l’accord de leurs Conseils respectifs pour une période de 3

(trois) ans renouvelable.

557. Le Berger d’une Maison peut être soit un homme marié, soit un frère

consacré soit une sœur consacrée dans le célibat. Il (elle) doit avoir une

maturité humaine, spirituelle et une expérience de la vocation de la

Communauté Mère du Divin Amour. Il (elle) doit être exemplaire en ce qui

concerne la prière, la fréquentation des sacrements, le respect des autorités

de l’Eglise, l’obéissance et la vie fraternelle.

558. Le Berger veillera à la bonne marche de la Maison, tant sur le plan de la

vie liturgique et fraternelle que sur le plan de la gestion des biens matériels. Il

veillera à ce que l’intimité des familles soit respectée. Il recherchera avant tout

l’unité des membres, la fidélité de sa maison à la vocation de la Communauté

et à la doctrine de l’Eglise.

559. Serviteur de tous, le Berger exercera sa charge avec douceur et

humilité, enseignant, exhortant, encourageant, incitant toujours à l’amour de

Dieu et au service des frères.

79

560. Le Berger prendra soin du cheminement spirituel de chacun des frères

et sœurs qui lui sont confiés en étant attentif à l’œuvre que Dieu réalise en

eux, en leur prodiguant des conseils et en les portant dans son intercession.

Le Berger donnera de son temps et de sa personne car il n’y

a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que

l’on aime. Il sera un père pour tous.

561. Le Berger préside les prières liturgiques, les réunions et les repas de la

maison.

562. Le Berger cherchera à insérer pleinement sa Maison dans la vie de la

Province à laquelle il appartient et à maintenir des liens de communion avec

tout le corps de la Communauté.

563. Les devoirs du Berger sont consignés dans un document appelé

« Charte du Berger».

VIII.1.5 : Le Conseil de Maison

564. Le Berger sera aidé dans sa tâche par un Conseil de Maison, choisi

parmi les membres engagés de sa Maison.

565. Le choix des membres du Conseil de Maison est du ressort du Berger.

566. Après leur désignation, le Berger de Maison soumet les noms des

membres de son Conseil au Provincial pour approbation, restant sauves les

dispositions concernant les délégués des Maisons des Instituts Religieux.

VIII.2 : LA FRATERNITE DE VIE

VIII.2.1 : Les Fraternités Vie à la Communauté Mère du Divin Amour

567. Les membres communautaires qui n’ont pas opté pour la vie consacrée

dans le célibat pour le Royaume peuvent choisir de vivre dans leur propre

maison.

80

568. Les membres vivant hors maisonnée sont appelés à mener une vie

selon l’esprit et le charisme de la Communauté Mère du Divin Amour. Ils

développent un esprit de communion et de service avec l’Eglise locale.

569. Les membres vivant hors maisonnée mènent leur vie communautaire

dans des regroupements de membres selon les zones géographiques appelés

Fraternités de Vie.

570. La Fraternité de Vie est dirigée par un responsable appelé Berger de

Fraternité, désigné dans les mêmes conditions que le Berger de Maison. Il

assume des responsabilités identiques à celles du Berger de Maison.

571. Les membres des Fraternités de Vie sont tous rattachés juridiquement à

une Province.

572. Les membres de la Fraternité de Vie sont tous rattachés à la maison

Provinciale la plus proche.

VIII.2.2 Le Conseil de Fraternité de vie

573. Le Berger de Fraternité de Vie sera aidé dans sa tâche par un Conseil

choisi parmi les membres engagés de la Fraternité de Vie.

574. Le choix des membres du Conseil de la Fraternité de Vie relève de la

compétence du Berger.

575. Après leur désignation, le Berger de la Fraternité de Vie soumet les

noms des membres de son Conseil au Provincial pour approbation.

VIII.3 : LA REGION

576. Une Province pourra être subdivisée, selon les nécessités en Région ;

chaque Région sera animée par un Berger appelé Régional.

577. Il appartient au Modérateur Général, sur proposition du Provincial après

accord des Berger de la Province, de constituer les Régions et nommer le

Régional.

81

VIII.4 : LA PROVINCE

578. La Province est une zone géographique donnée, regroupant au moins

trois (03) Maisons de la Communauté situées au moins sur deux (02)

diocèses.

579. Seul le Conseil Général est compétent pour ériger en Province un

ensemble de Maisons.

580. Une Maison qui n’appartient à aucune Province dépend directement du

Modérateur Général.

VIII.4.1 : Le Provincial

581. La Province est placée sous la direction du Berger de l’une de ses

maisons, appelé le « Provincial ». Le Provincial est la première autorité

institutionnelle de la Province.

582. Le Provincial représente le Modérateur dans la Province. A ce titre, il

veille à l’unité de la Province, à sa vitalité spirituelle, apostolique et

économique.

583. Le Provincial joue un rôle d’intermédiaire entre la Province et le

Modérateur Général. Il informe ce dernier de la vie de celle-ci, de ses besoins

et de ses difficultés. Il répercute les décisions générales en les adaptant au

contexte local.

584. Le Provincial est chargé de la formation initiale et de la formation

continue des membres de la Province, restant sauves les dispositions relatives

aux Instituts Religieux Mère du Divin Amour.

585. Le Provincial reçoit les engagements temporaires des membres de sa

Province.

586. Le Provincial est élu par l’Assemblée Provinciale composée des Bergers,

des Supérieurs provinciaux des Instituts Religieux Mère du Divin Amour et des

Délégués des différentes entités selon le quota prévu par le Modérateur

Général.

587. Le Provincial doit :

- Etre un membre engagé définitif vivant en maisonnée

82

- Avoir au moins deux années d’engagement définitif

- Avoir exercé une responsabilité au sein de la Communauté ou dans

l’Eglise

- Etre âgé de trente-cinq (35) ans au moins et de soixante-quinze (75)

ans au plus

588. Après son élection, le Provincial est confirmé dans sa fonction par le

Modérateur Général et installé en présence de l’autorité ecclésiastique

compétente

589. Le Provincial est élu pour un mandat de cinq (05) ans renouvelable.

590. Chaque année, au mois de Juin, le Provincial adressera au Modérateur

un rapport Ŕ bilan écrit relatif aux activités de la Province.

591. Le Provincial assure la coordination dans le fonctionnement de toutes

les Maisons et Fraternités Vie de la Province tant au plan matériel qu’au plan

de la formation et de l’information des membres.

592. Le Provincial possède les pouvoirs nécessaires pour remplir les

fonctions suivantes :

- Convoquer et présider les réunions du Conseil Provincial,

- Convoquer et présider l’assemblée provinciale,

- Préparer les nominations à l’intérieur de la Province en - collaboration

avec les autres membres du Conseil Provincial, restant sauves les

dispositions propres aux Instituts Religieux.

- Organiser la formation initiale et la formation continue des membres,

- Coordonner et superviser les missions d’évangélisation des Maisons et

des Apostolats de la Province,

- Dresser la liste des membres de la Province candidats à l’engagement

définitif

593. Le Provincial en tant que représentant du Modérateur Général est le

premier responsable et le garant de l’unité de la Province. Il représente la

Communauté sur le plan civil.

594. Le Provincial est le seul habilité à adresser des courriers aux autorités

administratives et religieuses au niveau de la Province et au nom de la

communauté.

595. En accord avec les responsables des apostolats, il nomme les

responsables provinciaux des apostolats.

83

596. Le Provincial en accord avec son Conseil Provincial propose au

Modérateur Général, la nomination des Bergers de Maison ou de Fraternité de

Vie.

597. Le Provincial, sur proposition du Berger de Maison ou de Fraternité de

Vie, peut retarder, pour un délai maximum d’un an, le renouvèlement de

l’engagement temporaire d’un membre.

598. Le Provincial approuve le programme annuel d’activités ou de missions

des Maisons, des Fraternités de Vie, des Apostolats et des autres structures en

accord avec le Conseil Provincial, restant sauves les dispositions propres aux

Instituts Religieux.

599. Le Provincial est chargé des rapports avec les Ordinaires des Eglises

locales et les communautés religieuses de la Province.

VIII.4.2 : Le Conseil Provincial

600. Le Provincial est aidé dans sa tâche par un Conseil Provincial constitué

de membres engagés. Le nombre des membres du Conseil est fixé par le

Provincial.

601. Les Délégués Provinciaux des Instituts Religieux Mère du Divin Amour,

les Régionaux, le couple représentant des familles et le représentant des

Apostolats sont membres de droit du Conseil Provincial.

602. Les membres du Conseil Provincial sont choisis par le Provincial, parmi

les Bergers et les membres engagés de la Province, restant sauves les

dispositions propres aux Instituts Religieux.

603. Les Conseillers Provinciaux agissent en solidarité avec le Provincial.

Leurs attributions sont fixées par le Provincial.

604. Le Conseil Provincial se réunit sur convocation du Provincial au moins

une fois par mois.

84

CHAPITRE IX : LE GOUVERNEMENT GENERAL

IX.1 : LE MODERATEUR GENERAL

IX.1.1 : Attributions du Modérateur Général

605. Le Gouvernement général de la Communauté est assuré par un

membre engagé définitif appelé Modérateur Général. Il est l’Autorité suprême

de la Communauté.

606. Le Modérateur Général est le garant de l’Intuition Fondatrice et de

l’unité de la Communauté. A ce titre, il a le pouvoir d’interpeller tout

Responsable Communautaire ou Supérieur d’Institut Religieux dont l’attitude

ou le comportement s’écarte de l’Intuition Fondatrice ou met en péril l’unité et

l’harmonie de la Communauté Mère du Divin Amour.

607. Le Modérateur Général est le représentant de la Communauté auprès

des autorités ecclésiastiques. Il est l’instrument privilégié de la relation entre

l’Evêque du siège principal et la Communauté pour tout ce qui concerne la vie

communautaire dans son ensemble.

608. Le Modérateur Général est le représentant de la Communauté devant

les Autorités Civiles.

609. Le Modérateur Général a autorité sur toutes les Maisons et les

personnes qui les composent, restant sauves les dispositions propres aux

Instituts Religieux. Il devra de façon régulière les visiter, les accueillir, les

encourager et recueillir les suggestions et observations de chacun. Il veillera

sur l’unité de l’ensemble de la famille communautaire tout en préservant le

caractère propre de chaque entité spécifique.

610. Il convoque et préside le Conseil Général, le Conseil Plénier,

l’Assemblée Générale des Responsables et toutes les instances qu’il jugera

nécessaire de réunir. Il est en relation suivie avec les Conseillers Généraux

qu’il consulte pour toutes les décisions importantes.

611. Il préside les réunions du Conseil Général et du Conseil Plénier.

612. Le Modérateur Général est aidé dans sa tâche par un Modérateur

Général Adjoint.

85

613. Le Modérateur Général choisit son adjoint parmi les Conseillers

Généraux selon les mêmes critères d’éligibilité au poste de Modérateur

Général. Ce dernier le remplace en cas d’impossibilité de remplir sa fonction

ou assure l’intérim en cas d’absence ou d’empêchement.

614. Pour garantir l’unité et la complémentarité des états de vie, si le

Modérateur Général est une personne mariée, son Adjoint sera l'une des

personnes consacrées, membre de droit du Conseil Général.

615. Si le Modérateur Général est une personne consacrée dans le célibat

pour le Royaume, son Adjoint sera le Responsable élu de la Branche des

Familles.

616. Le Modérateur Général met en place les structures générales de la

Communauté selon les besoins inhérents à son bon fonctionnement et en

nomme les responsables ainsi que les responsables des Apostolats.

617. Toutes les affectations relèvent du Modérateur Général, restant sauves

les dispositions propres aux Instituts religieux.

618. Le Modérateur Général, assisté de son Conseil, veille au fonctionnement

normal des différentes instances de gouvernement et de communion (au

niveau Provincial et local) de la communauté, à l’application des décisions

issues de l’Assemblée Générale des Responsables et au juste exercice de

l’autorité dans les maisons, autorité qui doit prendre en compte le respect et

l’épanouissement des frères et sœurs.

619. Le Modérateur Général veille à ce que la vie administrative et

économique de la Communauté soit saine et conforme aux Statuts, ainsi

qu’aux dispositions du droit canonique et du droit civil.

620. Il veille au bon fonctionnement des structures mises en place dans ce

domaine (économat, affaires sociales et économiques, services des affaires

juridiques…).

621. Le Modérateur Général oriente et stimule toutes les actions en rapport

avec la formation des membres, selon les besoins de la Communauté ou pour

répondre à un appel de l’Eglise dans un domaine spécifique.

622. Le Modérateur Général supervise la croissance de la Communauté. Il se

prononce sur l’opportunité de l’ouverture des nouvelles Maisons et en nomme

les responsables. Il peut susciter des Maisons pour répondre à des appels de

86

l’Eglise, pour promouvoir de nouvelles orientations de la Communauté ou pour

lui permettre de s’implanter dans des régions où sa présence est jugée utile.

623. Le Modérateur Général exerce son autorité soit de façon ordinaire ou

directe, soit avec l’avis du Conseil, soit avec son accord, selon les cas.

624. L’Accord du Conseil Général est requis pour que le Modérateur Général

puisse prendre les décisions suivantes :

- renvoyer un membre engagé définitif

- permettre à un profès perpétuel délié de ses vœux par l’autorité

ecclésiastique compétente de rester membre de la Communauté

- fonder une nouvelle Maison et nommer son Berger

- présenter aux Evêques ou Ordinaires les demandes d’installation de la

Communauté dans leur diocèse, ou passer avec eux des conventions de

services apostoliques. Ces conventions devront être mises par écrit et

indiquer le temps pour lequel elles sont conclues.

- passer avec quiconque des conventions engageant à long terme la

Communauté

- déléguer de façon permanente une partie de ses pouvoirs de Modérateur

Général

- nommer l’Administrateur Financier et l'Administrateur Général

- approuver le budget annuel

- prendre des décisions importantes concernant le patrimoine : les actes de

disposition et les actes d’administration.

625. Le Modérateur Général supervise l’administration des biens dans la

Communauté, et doit intervenir quand il est constaté des négligences ou des

abus dans ce domaine.

626. L’avis du Conseil Général est requis pour convoquer une Assemblée

Générale extraordinaire

627. Le Modérateur Général veillera à ce que les Responsables et Economes

gèrent les biens et les ressources de la Communauté et ceux des Apostolats

selon les finalités spirituelles qui sont les siennes, en conformité avec le droit

canonique et le droit civil.

628. Le Modérateur Général veillera à maintenir un climat de transparence

quant à l’argent et à son utilisation. Les comptes des Maisons et des

Apostolats, des Provinces, de la Modération Générale seront régulièrement

examinées par les experts communautaires en la matière, désignés par le

Conseil Général.

87

IX.1.2 : Rapport Modérateur Général, Supérieurs Généraux des Instituts Religieux

629. Le Modérateur Général, les Provinciaux et les Régionaux, devront visiter

les Maisons des Instituts Religieux en tant que Maison de la Communauté

Mère du Divin Amour, dans la limite de leur pouvoir de coordonnateurs ou

animateurs principaux de la vie communautaire dans son aspect associatif.

630. Ils pourront être introduits ou accompagnés par les Supérieurs légitimes

des Instituts Religieux.

631. Ces visites auront, principalement, pour but de s’informer sur les points

de la vie associative et missionnaire, et vérifier le vécu du charisme et de

l’esprit de la Communauté Mère du Divin Amour.

632. Seul le Supérieur légitime peut exiger une écoute des membres d’une

Maison de l’Institut Religieux. Cependant tout membre d’un Institut Religieux

peut librement se faire écouter par le Visiteur (Autorité Communautaire).

633. Bien qu’ayant la pleine latitude des affectations de leurs membres, les

Supérieurs Généraux doivent prendre en compte les besoins de la famille

communautaire exprimés au cours du Conseil Plénier et traduits à travers le

Schéma Directeur des Affectations.

634. Les Supérieurs Généraux des Instituts Religieux, dans un esprit de

communion, doivent informer le Modérateur Général avant la publication des

affectations.

635. Les Supérieurs légitimes des Instituts Religieux mettront à la disposition

de la famille communautaire, leurs membres dont la compétence pourrait être

profitable pour tout le corps communautaire.

636. Le Modérateur Général, les Provinciaux, les Régionaux peuvent solliciter

un membre des Instituts Religieux via son Supérieur légitime.

637. Le membre d’un Institut Religieux affecté par son Supérieur légitime,

dans un service communautaire, est sous la responsabilité de celui auprès de

qui, il est affecté.

638. Le Responsable communautaire en question fera un rapport trimestriel

au Supérieur légitime du Frère ou de la Sœur. Ce rapport traitera aussi bien

les aspects administratifs (dans le cas d’un service administratif) que les

aspects de la vie communautaire du membre de l’Institut Religieux.

88

639. Le Modérateur Général peut interpeller tout Supérieur d’Institut

Religieux qui s’écarte de l’Intuition Fondatrice de la Communauté Mère du

Divin Amour, en tant que garant constitutionnel de cette Intuition.

640. Le Modérateur Général et son Conseil ne sont pas compétents pour

tous les sujets qui relèvent de la vie religieuse. Seuls les Supérieurs légitimes

des Instituts Religieux possèdent cette compétence.

641. Le Modérateur Général et son Conseil peuvent, cependant, émettre des

avis sur ces sujets. Les Supérieurs légitimes des Instituts Religieux doivent en

tenir compte après consultation de leur Conseil respectif, cela dans un esprit

de communion communautaire.

IX.1.3 : Critères d’éligibilité du Modérateur Général

642. Peut être élu Modérateur Général, tout membre engagé définitif

réunissant les conditions suivantes :

- Etre un homme marié ou un célibataire consacré dans le célibat pour le

royaume

- Etre âgé de trente-cinq (35) ans au moins et de soixante-quinze (75) ans

au plus à la date de l’élection

- Avoir occupé au moins une responsabilité au sein de la Communauté ou

de l’Eglise

- Etre une personne de communion ayant un amour filial pour l’Eglise et

pour ses pasteurs

- Etre une personne ayant souci de l’unité du corps communautaire

- Porter l’intuition fondatrice de la Communauté

- Vivre en Maison communautaire.

IX.1.4 : Désignation du Modérateur Général

643. Le Modérateur Général est élu pour un mandat de cinq (05) ans

renouvelable une seule fois.

644. L’Assemblée des électeurs est convoquée par le Modérateur Général

sortant au plus tard un (01) mois avant la fin de son mandat.

645. En cas de vacance ou d’empêchement dûment constaté par le Conseil

Général, le collège des électeurs est convoqué par le Modérateur Général

Adjoint dans un délai de trois (03) mois. Le Modérateur Général Adjoint assure

89

l’intérim du poste jusqu’à l’élection du prochain Modérateur Général. Pendant

cette période, aucune innovation ne pourra être apportée à la gestion et à la

vie de la Communauté.

646. En cas de faute grave mettant en péril la vie de la Communauté, le

Modérateur Général sera démis de ses fonctions par l’Assemblée Générale des

Responsables par vote aux 2/3 des voix, sur convocation du Modérateur

Général Adjoint.

647. Sont considérées comme fautes graves :

- les fautes jetant un discrédit sur la Communauté dûment constatées

- le fait de mettre en danger l’unité du corps communautaire

- la déviation quant à la vision et à l’intuition fondatrice de la Communauté

648. Le Modérateur Général sera automatiquement démis de ses fonctions

lorsqu’une excommunication, un interdit, une suspense est prononcée contre

lui par l’autorité ecclésiastique compétente.

IX.1.5 : Le déroulement du Scrutin

649. Le vote a lieu à bulletin secret et par inscription d’un seul nom sur un

bulletin fourni par le comité électoral.

650. Il n’y a pas de déclaration de candidature. Les propositions de

candidature se font par inscription d’un nom sur un bulletin secret.

651. Le bureau de séance dresse la liste après dépouillement et vérification

des critères d’éligibilité.

652. Le Modérateur est élu au scrutin secret à la majorité des 2/3 des

membres présents.

653. Dans le cas où aucun des proposés n’obtient cette majorité, un

deuxième tour est organisé entre les trois (03) candidats ayant obtenu le plus

de voix.

654. Si à l’issue du deuxième tour, la majorité des 2/3 n’est obtenu par

aucun des candidats, un troisième tour sera organisé entre les deux candidats

ayant obtenu le plus de voix.

90

655. Lors du troisième tour, l’élection du Modérateur Général est acquise à la

majorité relative.

656. L’élection du Modérateur Général pour être valide doit être présidée par

l’Evêque du siège principal ou par son représentant. Seront conviés à cette

élection tous les Evêques qui ont accueilli la Communauté Mère du Divin

Amour dans leur diocèse.

657. Le procès-verbal de l’élection est signé par le Président du Comité

Electoral et par l’Autorité Ecclésiastique compétente.

658. Dans le cas où le Modérateur Général élu est membre de l’Institut

Religieux Masculin, le Supérieur Général de l’Institut mettra le Frère Religieux,

à la disposition totale de la Communauté dès son élection. Le Modérateur

Général Religieux dépendra, alors directement de l’Evêque du Siège Principal.

IX.2 : LE CONSEIL GENERAL

659. Le Conseil Général est l’organe exécutif de la Communauté Mère du

Divin Amour.

660. Les Supérieurs des Instituts Religieux Mère du Divin Amour, le (la)

Responsable Général (e) des Frères ou des Sœurs consacrés laïcs, le couple

responsable de la Branche des Familles, sont membres de droit du Conseil

Général.

661. Le Modérateur Général, une fois élu, choisit ses Conseillers parmi les

membres engagés les plus dévoués qui sont investis avec lui, au cours d’une

messe, en présence de l’Autorité Ecclésiastique compétente ou de son

représentant et du Fondateur si possible.

662. Le nombre des Conseillers Généraux choisit ne doit pas excéder celui

des membres de droit du Conseil Général.

663. Le Conseil Général aide le Modérateur Général dans sa tâche

d’animation et de coordination de la vie communautaire et au respect de

l'Intuition fondatrice.

664. Le Conseil Général se réunit au moins une fois par mois sous la

présidence du Modérateur Général.

91

665. Le Conseil Général exécute les décisions de l’Assemblée Générale, se

prononce sur l’ouverture et la fermeture des Maisons, définit la politique de

formation générale des membres de la Communauté.

666. Le Conseil Général vote le budget annuel de la Communauté.

667. Le Modérateur Général Adjoint convoque l’Assemblée Générale élective

en cas de démission du Modérateur Général.

668. Chaque Conseiller général est désigné pour une tâche précise pour

laquelle il est responsable devant le Modérateur Général. En cas de

défaillance, le Modérateur Général remplacera ce dernier tout en suivant les

mêmes procédures de désignation.

669. Le Conseil Général exerce sa tâche conformément aux textes

communautaires.

IX.2.1 : CONSEIL PERMANENT DU CONSEIL GENERAL

670. Le Conseil permanent du Conseil Général est composé des membres

élus des entités communautaires que sont :

Le Modérateur Général (Président),

Le Supérieur Général de l’Institut Religieux Masculin,

La Supérieure Générale de l’Institut Religieux Féminin,

Le Modérateur Général Adjoint.

671. Le Modérateur Général représente à ce Conseil l’ensemble de la

Communauté quel que soit son état de vie.

672. Le Conseil Permanent du Conseil Général légifère sur toutes les

questions concernant l’unité, la communion au sein de la Communauté.

673. Il permet une communion entre les différents Responsables.

674. Il peut agir en cas d’urgence, au nom de tout le Conseil Général.

675. Il se réunit sur convocation du Modérateur Général, le délai ne pouvant

excéder trois (03) mois après la dernière rencontre.

92

IX.3 : LE CONSEIL PLENIER

676. Le Conseil Plénier est constitué des Conseillers Généraux et de

l’ensemble des Provinciaux.

677. Il se réunit au mois de Février ou de Mars. Il fixe l’ordre du jour de

l’Assemblée Générale des Responsables et élabore le schéma directeur des

affectations des membres. Tous les Responsables Communautaires et les

Supérieurs des Instituts Religieux doivent tenir compte du schéma directeur

des affectations élaborés par le Conseil Plénier.

678. Il est un organe consultatif et d’échange dans le but d’aider le Conseil

Général à mieux diriger la Communauté, en lui donnant une vision plus large

et plus correcte de la vie communautaire.

679. L’Econome Général sera convié à certaines réunions du Conseil Plénier.

IX.4 : L’ASSEMBLEE GENERALE DES RESPONSABLES

680. L’Assemblée Générale des Responsables est constituée du Modérateur

Général, du Modérateur Général Adjoint, des Conseillers Généraux, du

représentant de l’Institut Religieux Masculin, de la représentante de l’Institut

Religieux Féminin, des Provinciaux, des Bergers de Maisons, des Bergers de

Fraternités de Vie, des Responsables des Apostolats et des Responsables des

Services généraux.

681. Elle est convoquée par le Modérateur Général. En cas d’urgence ou de

besoin, le Modérateur Général peut convoquer une Assemblée Générale

Extraordinaire avec l’accord de son Conseil.

682. L'Assemblée Générale se tiendra alternativement tous les deux (02) et

trois (03) ans après l’élection du Modérateur Général.

683. L’Assemblée Générale des Responsables se réunit pour faire un bilan de

la vie communautaire. C’est elle qui définit les grandes orientations de la vie

communautaire. L’Assemblée Générale des Responsables peut émettre des

règles qui valent pour toute la Communauté. Elle peut également proposer

des modifications des Statuts de la Communauté, lesquelles doivent bien

entendu être approuvées par l’Evêque du siège principal.

93

684. L’Assemblée Générale des Responsables est un espace de prière, de

réflexion, d’échange et de communion entre les Responsables de la

Communauté. Elle leur permet de fortifier leur communion.

685. Le Modérateur Général peut, de façon exceptionnelle, inviter des

membres non statutaires à l’Assemblée Générale des Responsables.

686. Des personnes extérieures à la Communauté Mère du Divin Amour

peuvent aussi y être conviées à titre d’experts.

687. En cas de vote, seuls les membres statutaires ont voix délibérative. Les

personnes invitées ne participent pas aux votes.

94

CHAPITRE X Ŕ LE FONDATEUR

688. L’histoire de la Communauté Mère du Divin Amour a commencé en

Janvier 1989 avec la conversion de quelques jeunes (étudiants, élèves,

travailleurs…), parmi lesquels Jean Emmanuel Clément AKOBE.

689. Laïc, marié en 1991, le Frère Clément AKOBE, aidé par des Frères et

Sœurs dévoués, a pu, par la grâce de Dieu, faire entrer la Communauté Mère

du Divin Amour au cœur de l’Eglise Catholique.

690. Sous sa conduite en tant que Modérateur Général, la Communauté

Mère du Divin Amour a été reconnue canoniquement pour la première fois par

Monseigneur Bernard AGRE, Archevêque d’Abidjan le 16 Janvier 1997,

comme une association privée de fidèles. La Communauté était alors

présente dans quatre (04) diocèses de la Côte d’Ivoire (Abidjan, Daloa,

Yamoussoukro et Yopougon).

691. Depuis le 19 mai 2012, elle a reçu la reconnaissance définitive de la

part de Monseigneur Jean Pierre KUTWA Archevêque d’Abidjan.

692. La Communauté Mère du Divin Amour, reconnaissant en Jean

Emmanuel Clément AKOBE, son Fondateur avec le Saint Esprit, prendra

toujours conseil auprès de lui en ce qui concerne la création de toute nouvelle

Maison.

693. Aucun développement de nouveaux Apostolats ne saurait être effectué

sans avoir d’abord obtenu son accord.

694. Il sera toujours convié à l’Assemblée Générale des Responsables de la

Communauté. Un temps de parole lui sera accordé pour son message

d’orientation. Son arbitrage sera sollicité pour toute question concernant

l’Intuition fondatrice de la Communauté et les orientations nouvelles.

695. Il pourra être sollicité pour des enseignements, pour la formation et

l’animation de séminaires et de retraites.

95

696. Toutes les instances communautaires, notamment le Modérateur

Général, les Supérieurs des Instituts Religieux, les Responsables d’Apostolats

seront à l’écoute de ses conseils. Toute la famille communautaire manifestera

à son égard un amour filial.

697. Des frères et des sœurs seront désignés chaque année par le

Modérateur Général pour travailler plus près de lui, en l’aidant dans ses

différentes missions d’Eglise à travers les nations.

Ces frères et sœurs seront dès lors, membres permanents d’Evangélisation

vision 2000 plus, l’organe International qui accompagne son ministère

personnel.

96

CHAPITRE XI - LE COLLEGE DES ANCIENS

XI.1 : NATURE

698. Pour permettre à l’Intuition Fondatrice et à la Vision Communautaire de

résister au temps et aux circonstances, même après l’enlèvement (décès) du

Fondateur de la Communauté Mère du Divin Amour, il est créé un organe

protecteur du Patrimoine spirituel de ladite Communauté dénommé : Le

collège des Anciens.

699. Le collège des Anciens tire sa légitimité de l’Esprit Saint et de la volonté

du Frère Fondateur, Jean Emmanuel Clément AKOBE. Il veille à la pérennité

de l’Intuition Fondatrice.

700. Sa mission s’appuie sur l’esprit du Canon 578, qui stipule : « La pensée

des Fondateurs et leur projet, que l’Autorité Ecclésiastique compétente a

reconnu concernant la nature, le but, l’esprit et le caractère de l’institut ainsi

que les saines traditions, toutes choses qui constituent le patrimoine de

l’institut, doivent fidèlement être maintenus par tous. »

701. Le Collège des Anciens est responsable de la protection du Patrimoine

spirituel de la Communauté. Il est chargé de mieux faire connaitre la pensée

du Fondateur à travers ses écrits, ses enseignements, par l’intermédiaire des

responsables légitimes de la Communauté.

702. Le Collège des Anciens est un organe Institutionnel consultatif et

juridictionnel au service de toute la Communauté et particulièrement du

Modérateur Général et de son conseil.

XI.2 : ATTRIBUTIONS DU COLLEGE DES ANCIENS

703. Avec le Fondateur, le Collège des Anciens est le porteur principal de

l’Intuition fondatrice. A ce titre, il est le premier (1er) responsable de la

protection du patrimoine spirituel de la Communauté.

704. Le Collège des Anciens est l’organe communautaire qui veille sur la

conformité des textes, constitutions, chartes, etc.… avec l’Intuition fondatrice.

705. Le Collège des Anciens est un organe consultatif au service des

responsables de la Communauté en matière d’arbitrage ou d’interprétation

d’un texte communautaire.

97

706. Le Collège des Anciens assure une médiation dans les conflits éventuels

qui pourraient survenir entre les responsables communautaires, dont le

Conseil Général s’avoue incompétent. Sa saisine se fait par courrier du Conseil

Général.

Lorsque le Modérateur Général est impliqué dans les conflits, le courrier

s’effectue par le doyen du Conseil Général.

XI.3 : FONCTIONNEMENT DU COLLEGE DES ANCIENS

707. Le Collège des Anciens n’intervient pas dans le quotidien de la

Communauté sauf en cas de situations graves susceptibles de mettre en

danger la grâce et l’unité de la Communauté Mère du Divin Amour.

708. Les interventions du collège des Anciens se veulent exceptionnelles.

709. Le fonctionnement du Collège des Anciens s’apparente à celui de la

juridiction la plus élevée dans un état Moderne. De là découlent ces fonctions

suivantes :

710. Il interprète les textes communautaires

711. Il peut demander que des modifications soient apportées dans les

articles des textes fondamentaux de la Communauté, dont le contenu ne

reflète pas l’esprit de fondation de la communauté. Ces modifications seront

soumises à l’assemblée générale des Responsables, en séance ordinaire ou

extraordinaire.

712. Son avis est requis dans les définitions des critères d’éligibilité des

différents responsables communautaires y compris toutes les entités

composant la Communauté Mère du Divin Amour (Instituts Religieux,

Apostolats…).

713. Pour l’élection du Modérateur Général et des provinciaux, après avoir

reçu la liste des membres éligibles par l’Administration générale, selon les

critères objectifs d’éligibilité, le collège des anciens statue sur les critères

subjectifs d’éligibilité. La liste finale des éligibles est transmise sous pli scellé à

l’Administrateur général de la Communauté

714. Les décisions du collège des Anciens sont sans appel.

715. Le collège des anciens peut interpeller le Modérateur General en

matière de vision et de communion s’il est concerné directement ou l’amener

98

à interpeller les autres responsables communautaires conformément au Livre

de Vie. (art 475)

716. Les membres du collège des Anciens sont tenus de garder secret le

contenu des débats lors des délibérations.

XI.4 : MEMBRES

717. Le Collège des Anciens est composé des « membres fondateurs » et de

deux (2) membres qualifiés d’Anciens par le Frère Jean Emmanuel Clément

AKOBE à cause de leur rôle historique et leur communion parfaite avec

l’Intuition fondatrice de la Communauté.

718. Ces frères et sœurs de la « première heure » sont des ‘’Symboles’’

communautaires.

719. Ils ont traversé avec le Frère Jean Emmanuel Clément AKOBE les

« déserts » de tout genre, dans une communion parfaite.

720. Le Collège des Anciens actuel a pour membres les frères et sœurs dont

les noms suivent :

Guy KOUTOUAN Hortense AKOBE

Marie Laure BONI Germain KOUTOUAN

Denis AHORE Yves KISSI

721. Les membres ci-dessus cités, sont membres à vie du collège des

Anciens.

722. On procédera, quarante jours (40) après l’enlèvement (décès) d’un

membre du collège, à son remplacement.

723. Le choix d’un nouveau membre relève du Saint Esprit et des critères

suivants :

- Etre porteur de l’Intuition fondatrice.

99

- Etre ancien parmi les plus anciens, jouissant d’un bon témoignage de

communion.

XI.5 : MODE DE SAISINE DU COLLEGE DES ANCIENS

724. Le collège des Anciens peut s’autosaisir s’il constate des dérives qui

mettent à mal le Charisme, la Spiritualité et l’Unité de la Communauté ; cela

après plusieurs interpellations du Modérateur Général restées sans effets.

725. Le collège des Anciens peut être saisi par tout responsable ou membre

communautaire à condition que celui-ci ait au préalable saisi ses responsables

directs et que les démarches successives entreprises soient restées sans

suites.

726. Pour ce qui concerne les membres n’assumant pas une responsabilité

provinciale ou générale, la saisine devrait être motivée par de graves

manquements d’un responsable portant sur l’intuition, la vision ou sur l’unité

de la Communauté ou un comportement scandaleux.

727. Le collège des Anciens est saisi par courrier adressé à son coordinateur

via le Secrétariat permanent.

728. Il peut également être saisi verbalement en cas d’urgence (seulement).

Dans un tel cas, la saisine peut se faire en s’adressant à tout membre du

collège des Anciens.

XI.6 : ORGANISATION DU COLLEGE DES ANCIENS

729. Le collège des Anciens est structuré de la manière suivante :

- Un coordinateur général appelé ‘’Ancien’’. Il organise et préside toutes

les activités du collège des Anciens.

- Un secrétaire général qui assure le secrétariat permanent.

730. La désignation de ces deux responsables se fait par consensus pour une

durée de six mois de manière tournante entre les membres du collège des

Anciens.

100

XI.7 : DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

731. Le collège des Anciens consultera régulièrement le Frère Jean

Emmanuel Clément AKOBE, le Fondateur, dans ses actions tant que le

Seigneur le retiendra sur la terre. Le Fondateur pourra avoir des rencontres

périodiques avec le collège des Anciens (Au moins trois (03) fois par an).

732. Le titre de membre du Collège des Anciens peut se perdre en cas de

faute lourde jetant un discrédit sur l’honorabilité dudit collège. L’on peut citer

comme faute lourde :

- La divulgation des secrets des délibérations en matière d’éligibilité ou

lors des saisines ;

- le manque de solidarité d’un membre du collège à l’égard d’une

décision déjà diffusée à toute la Communauté ;

- le fait de vivre à contre-courant de l’esprit de la Communauté (vie anti

Ŕ évangélique)

733. Le membre sera destitué après un vote du collège des Anciens en

faveur de sa destitution.

734. Le membre destitué sera remplacé dans les mêmes conditions

énumérées par les articles suivants : L’Article 9, alinéa 2, et l’Article 10.

735. Toute œuvre qui naîtra à partir des intuitions prophétiques du Frère

Jean Emmanuel Clément AKOBE devra être conforme à l’intuition fondatrice

de la Communauté, dans son fonctionnement et dans ses textes.

736. Le membre du collège des Anciens ne doit appartenir à aucun organe

exécutif de la Communauté (conseiller général, conseiller provincial, conseiller

général des Instituts). La disposition tient du fait qu’on ne peut être juge et

partie.

737. Dès l’élection d’un membre du collège des Anciens, comme Modérateur

Général ou Supérieur Général d’Institut, il perd momentanément son titre de

membre du collège des Anciens. Il le retrouvera à la fin de son mandat

électif. Il ne sera donc pas remplacé pendant la durée de son mandat

communautaire.

101

CHAPITRE XII Ŕ L’ADMINISTRATION GENERALE

XII.1 : NATURE

738. L’Administration Générale est l’organe de gestion administrative de la

Communauté Mère du Divin Amour.

739. Elle est en relation étroite avec les Provinces, les Instituts religieux, les

autres branches, les Apostolats et Ministères.

XII.2 : ATTRIBUTIONS DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE

740. L’Administration Générale veille au respect des textes et procédures

communautaires.

741. Elle organise toute la gestion administrative de la COMMUNAUTÉ MÈRE

DU DIVIN AMOUR

742. Elle peut infliger une sanction administrative à tous les membres

communautaires qui ne respectent pas les textes et procédures en vigueur (

voir Directoire).

743. L’Administration Générale organise les élections :

- du Modérateur Général,

- des Provinciaux,

- du Responsable Général des Familles,

- du ou de la Responsable Général (e) des Frères ou Sœurs Consacré (e)

laïcs.

744. L’Administration Générale envoie des observateurs aux élections des

Supérieurs Généraux des Instituts Religieux.

745. L’Administration Générale assure les passations de charges entre les

différents responsables généraux entrants et sortants notamment au niveau :

- du Modérateur Général,

- des Provinciaux,

- du Responsable Général des Familles,

- du ou de la Responsable Général (e) des Frères ou Sœurs Consacré (e)

laïcs.

102

- et des Supérieurs des Instituts Religieux de la Communauté Mère du

Divin Amour.

746. L’Administration Générale organise l’Assemblée Générale des

Responsables.

XII.3 : DESIGNATION DES RESPONSABLES DE L’ADMINISTRATION GENERALE

747. L’Administrateur Général est nommé par le Modérateur Général avec le

consentement du Conseil Général.

748. Après sa nomination par décret du Modérateur Général, il devient

membre du Conseil Général chargé de l’Administration.

749. La nomination des membres communautaires aux différents offices de

l’Administration Générale doit tenir compte de la diversité des états de vie et

de l’esprit de la collégialité qui anime les démarches communautaires.

XII.4 : COMPOSITION DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE

750. L’Administration Générale est composée des :

Directions

Commissariats

Administrations des Apostolats, des Ministères et autres organes

Communautaires

A cet effet, tous les actes administratifs liés à la Communauté Mère du Divin

Amour quel qu’en soit leurs origines doivent être tracés et répertoriés au

niveau de l’Administration Générale.

103

CHAPITRE XIII Ŕ L’ADMINISTRATION FINANCIERE

XIII.1 : NATURE

751. L’Administration Financière est l’organe de la gestion financière de la

Communauté Mère du Divin Amour.

752. Elle est en relation étroite avec les Provinces, les Instituts religieux, les

autres branches, les Apostolats et Ministères.

XIII.2 : ATTRIBUTIONS DE L’ADMINISTRATION FINANCIÈRE

753. L’Administration Financière veille au respect des procédures de gestion

financière de l’ensemble de la Communauté Mère du Divin Amour.

754. Elle organise toute la gestion financière de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU

DIVIN AMOUR avec le consentement du Modérateur Général et de son

Conseil.

755. Elle fait établir le budget général de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN

AMOUR validé par le Modérateur Général et le Conseil Général.

756. Elle a la charge de l’élaboration de la politique d’autonomie financière

de la COMMUNAUTÉ MÈRE DU DIVIN AMOUR en lien avec le Modérateur

Général et son Conseil.

XIII.3 : DESIGNATION DES RESPONSABLES DE L’ADMINISTRATION FINANCIERE

757. L’Administrateur Financier est nommé par le Modérateur Général avec

le consentement du Conseil Général.

758. Après sa nomination par décret du Modérateur Général, il devient

membre du Conseil Général chargé des Finances.

759. L’Administration Financière travaillera sous la forme d’un Conseil

Financier.

104

XIII.4 : COMPOSITION DE L’ADMINISTRATION FINANCIÈRE

760. Le Conseil Financier de l’Administration Financière sera composé

de personnes communautaires représentatives des différentes entités de la

Communauté Mère du Divin Amour.

761. Un Econome Général sera nommé par l’Administrateur Financier avec le

consentement du Modérateur Général et de son Conseil.

762. La nomination des membres communautaires aux différents offices de

l’Administration Financière doit tenir compte de la diversité des états de vie et

de l’esprit de la collégialité qui anime les démarches communautaires.

A cet effet, tous les actes financiers liés à la Communauté Mère du Divin

Amour quel qu’en soit leurs origines doivent être tracés et répertoriés au

niveau de l’Administration Financière.

105

CHAPITRE XIV Ŕ VIE ECONOMIQUE

763. La vie économique est le soutien de la vie spirituelle. L’évangélisation

s’adapte à son temps et aux moyens de communication moderne.

764. La Communauté doit développer des activités rentables pour assurer

son autonomie financière, sans y perdre sa vision eschatologique.

765. Elle doit s’atteler à observer les règles rigoureuses qui régissent

l’économie moderne.

766. Tous les membres doivent apporter leur contribution, par des activités

propres, aux charges des Maisons.

767. Tout don fait à une Maison et excédant ses besoins doit être remis au

Responsable de la Province pour être acheminé vers une autre Maison plus

nécessiteuse, pour éviter les disparités entre les Maisons de la Communauté.

768. Le Berger de chaque Maison doit développer, avec ses frères, des

activités économiques pour assurer, autant que possible, l’autonomie

financière de la Maison. Ils doivent encourager la réalisation de projets initiés

par les membres.

769. Au début de l’année, chaque Maison présente son budget annuel de

fonctionnement ainsi que ses projets à la réunion Provinciale des Bergers.

770. Chaque Maison doit contribuer au fonctionnement de la Province et

réciproquement la Province doit intervenir lorsqu’une Maison est confrontée à

des difficultés financières au-dessus de moyens.

771. Chaque Province doit être autonome sur le plan économique. Le

Provincial et ses Bergers peuvent, d’un commun accord, monter un projet. Ce

projet est alors Provincial.

772. Chaque Province doit apporter une contribution financière pour le

fonctionnement général de la Communauté.

773. La Communauté s’est dotée d’un organe appelé « Administration

financière » qui a pour rôle d’assurer la coordination des Provinces et des

services du Modérateur Général au plan financier. Il revient à cet organe de

soutenir les Provinces en difficultés financières en lien avec l’Economat

général. Il est dirigé par un Conseiller général.

106

774. L’Administration Financière est chargée d’organiser la réunion

budgétaire annuelle convoquée par le Modérateur Général.

775. L’Administration Financière est chargée de rechercher les ressources

pour couvrir les frais généraux de la Communauté (frais de fonctionnement,

médicaux, études…)..

776. L’Administration Financière est chargée d’étudier tous les projets

communautaires en vue d’assurer leur faisabilité et de les mettre en

exécution, après l’approbation du Modérateur Général et de son Conseil.

777. Deux fois par an, les Provinces font un rapport d’activités économiques

et financières à l’Administration Financière.

107

CHAPITRE XV : LA GRANDE FAMILLE COMMUNAUTAIRE

778. La Communauté, don de l’Esprit Saint, ne saurait être propriétaire de la

grâce qu’elle a reçue de Dieu. Cette grâce ne se limite pas à sa structure

juridique, elle la déborde largement pour s’étendre à tout le peuple de Dieu.

779. La Communauté permet à des personnes, désireuses de vivre de son

esprit en observant des aspects essentiels de sa règle et en participant

pleinement à son charisme, d’être agrégées à elle à travers diverses formes

d’engagement, plus souples, tenant compte de leur condition ordinaire de vie.

XV.1 : LES COOPERATEURS

780. Le Coopérateur est un frère ou une sœur engagé (e) soit dans un

Apostolat général, Provincial, local (lié à une maison) soit dans la vie

communautaire (prière, partage, Apostolat, etc…) à travers une Maison

autonome ou un Centre Communautaire.

781. Il participe à la vie communautaire selon des modalités propres à son

statut de Coopérateur :

- prière quotidienne (office liturgique, prière personnelle, adoration,

messe)

- participation à la mission communautaire

- vie de partage

- vie de l’esprit de la Communauté.

782. La Communauté assure la formation et le suivi spirituel des

Coopérateurs. Elle les intègre à sa grâce de solidarité.

783. La Communauté les soutient par la prière dans la réalisation des projets

qui sont les leurs, en se soumettant à la volonté de Dieu.

784. Le Coopérateur peut décider de quitter l’Apostolat ou la Maison

d’attache par courrier adressé à son Responsable légitime.

785. Le Responsable de l’Apostolat ou le Berger de la Maison d’attache peut

retirer le statut de Coopérateur à un frère ou une sœur dont le comportement

est en contradiction avec l’esprit de la Communauté Mère du Divin Amour.

108

XV.2 : LA FONDATION SAINT JOSEPH D’ARIMATHIE

786. La Fondation Saint Joseph d’Arimathie, du nom de celui qui permit à

Jésus d’avoir un « reposoir » acceptable, est une structure chrétienne de

soutien et de mobilisation de fonds pour la réalisation de projets

communautaires, d’évangélisations et d’œuvres sociales au profit des

populations les plus démunies.

787. Dès le début de la vie communautaire, des personnes se sont senties

poussées par l’Esprit Saint à participer d’une manière particulière à l’œuvre de

Dieu à travers la Communauté Mère du Divin Amour, par un appui matériel et

financier afin d’aider la Communauté à atteindre ses objectifs missionnaires et

sociaux.

788. La Fondation Saint Joseph d’Arimathie regroupe toutes les personnes

de bonne volonté, désireuses de soutenir matériellement et financièrement

de façon permanente l’esprit et le charisme de la Communauté Mère du Divin

Amour.

789. Les membres de la Fondation Saint Joseph d’Arimathie s’engagent à

soutenir mensuellement, trimestriellement ou annuellement la Communauté,

matériellement et financièrement.

790. La Communauté voit en ces frères et sœurs la manifestation de la

Providence Divine. Elle reste interpellée par leur témoignage qui pousse à une

gestion rationnelle de ses biens, au seul profit du Royaume des Cieux.

791. La Communauté ne cessera pas, dans ses prières, de les présenter à

Dieu. Elle assure également l’accompagnement spirituel de ceux qui le

désirent.

792. Des membres de la Fondation peuvent, selon leur compétence,

intervenir, sur demande de la Communauté, dans d’autres structures

communautaires en apportant leur expertise.

793. La Fondation est régie par sa propre règle de gestion. Elle possède ses

propres Statuts reconnus par l’Autorité Civile compétente, conformément aux

lois des différents Etats d’adoption de la Communauté.

109

XV.3 : LES MISSIONNAIRES DU DEVELOPPEMENT

794. « Les Missionnaires du Développement » est une œuvre

communautaire ouverte à toute personne de bonne volonté, quelle que soit sa

religion et soucieuse du développement des peuples.

795. Ces membres considèrent le développement des peuples comme un

appel de Dieu, invitant l’homme à manifester sa vocation humaine en se

mettant au service de son prochain.

796. Ces membres s’engagent comme volontaires au service du

développement pour une année renouvelable.

797. « Les Missionnaires du Développement » est une œuvre au service de

tous les peuples, particulièrement les plus pauvres d’entre les pauvres.

798. « Les Missionnaires du Développement » est une œuvre soutenue dans

ses actions par Evangélisation Vision 2000 plus à travers son organe de

soutien matériel et financier des missions : « GOSPEL Partners » et tout

organisme et personne de bonne volonté qui partage ses objectifs.

110

ANNEXES

Décret de reconnaissance définitive

Décret d’Erection de l’Institut Religieux Masculin Mère du Divin Amour

Décret d’Erection de l’Institut Religieux Féminin Mère du Divin Amour

111

112

113

114

115

116

117

Table des matières

AVANT PROPOS ........................................................................................................... 1

CHAPITRE I : HISTORIQUE ........................................................................... 2

CHAPITRE II : VOCATION ET SPIRITUALITE ................................................ 4

II.1 : VOCATION ........................................................................................ 4

II.2 : ETRE AMOUR AU CŒUR DE L’EGLISE ............................................... 4

II.2.1 : La Communauté : Fille de l’Eglise ........................................................ 4

II.2.2 : Le Saint Père ..................................................................................... 4

II.2.3 : Les Evêques ....................................................................................... 4

II.2.4 : Les Prêtres ........................................................................................ 5

II.2.5 : Relations avec les autres Communautés existant dans l’Eglise ............... 5

II.3 : ETRE AMOUR AU CŒUR DU MONDE ................................................. 6

II.3.1 : Le Travail ......................................................................................... 7

II.3.2 : Le Partage Ŕ l’Hospitalité .................................................................... 7

II.3.3 : L’Apostolat ......................................................................................... 8

II.4 : SPIRITUALITE : SILENCE, HUMILITE, AMOUR ................................ 8

II.4.1 : Silence .............................................................................................. 9

II.4.2 : Humilité ........................................................................................... 10

II.4.3 : Amour ............................................................................................. 10

CHAPITRE III : NOM ET INSIGNES ............................................................. 11

III.1 : NOM DE LA COMMUNAUTE ........................................................... 11

III.1.1 : Jésus, le Divin Amour ...................................................................... 11

III.1.2 : Marie, la Mère du Divin Amour ......................................................... 12

III.2 : LES INSIGNES ............................................................................... 12

III.2.1 : La tenue communautaire ................................................................ 12

III.2.1.1 : Les couleurs ................................................................................ 12

III.2.1.2 : La signification des couleurs ......................................................... 13

III.2.2 : La croix communautaire .................................................................. 13

III.2.2.1 : La croix de l’évangélisateur ........................................................... 13

III.2.2.2 : La croix de l’engagé ..................................................................... 14

III.2.2.3 : La croix de Saint Damien .............................................................. 14

III.2.2.3.1 : Description de l’icône de la croix de Saint Damien ....................... 15

118

III.2.2.3.2 : La figure du Christ ..................................................................... 15

III.2.3 : Le logo de la Communauté .............................................................. 16

III.2.3.1 : Présentation ................................................................................ 16

III.2.3.2 : Signification ................................................................................. 17

CHAPITRE IV : LES MEMBRES ..................................................................... 18

IV.1 : ORIGINALITE ................................................................................. 18

IV.2 : LES DIFFERENTS TYPES DE MEMBRES .......................................... 19

IV.2.1 : Les personnes mariées .................................................................... 19

IV.2.2 : La vie consacrée au sein de la Communauté Mère du Divin Amour ..... 20

IV.2.2.1 : Les Religieux et les Religieuses ...................................................... 21

IV.2.2.2 : Les consacré(es) laïcs ................................................................... 21

IV.2.2.3 : Les Prêtres ................................................................................... 21

IV.2.2.3.1 : Les Prêtres religieux ................................................................... 21

IV.2.2.3.2 : Les Prêtres séculiers .................................................................. 22

IV.2.3 : Les diacres permanents ................................................................... 23

IV.2.4 : Les veufs et les veuves .................................................................... 23

IV.2.5 : Autres formes de célibat .................................................................. 23

IV.2.5.1 : Célibat «transitoire» ..................................................................... 23

IV.2.5.2 : Célibat « sans émission de vœux » ................................................ 23

IV.3 : INTEGRATION A LA COMMUNAUTE MERE DU DIVIN AMOUR:

NORMES COMMUNES A TOUS LES ETATS DE VIE .................................... 24

IV.3.1 : Les étapes d’intégration ................................................................... 24

IV.3.2 : L’Aspiranat ...................................................................................... 24

IV.3.3 : Le Stage ......................................................................................... 26

IV.3.4 : Le Postulat ...................................................................................... 26

IV.4 : L’ENGAGEMENT TEMPORAIRE ....................................................... 27

IV.5 : L’ENGAGEMENT DEFINITIF ............................................................ 29

IV.6 : CAS PARTICULIERS D'INTEGRATION ............................................ 31

IV.6.1 : Cas d'un candidat en provenance d'un Institut Religieux .................... 31

IV.6.1.1 : Cas d'un religieux de vœux perpétuels ........................................... 31

IV.6.1.2 : Cas d'un religieux de vœux temporaires ......................................... 31

IV.6.2 : Cas d'un candidat en provenance d'une Société de vie apostolique, d'un

Institut séculier ou d'une Communauté nouvelle sans Institut Religieux .......... 32

119

IV.6.2.1 : Cas d'une personne consacrée par des vœux ou d’autres liens sacrés

perpétuels ................................................................................................... 32

IV.6.2.2 : Cas d'une personne consacrée par des vœux ou d’autres liens sacrés

temporaires ................................................................................................. 32

IV.6.2.3 : Cas des autres types de candidats s ayant fait un engagement

définitif ....................................................................................................... 32

IV.6.2.4 : Cas des autres types de candidats s ayant fait un engagement

temporaire .................................................................................................. 32

IV.6.3 : Cas d'un prêtre Séculier ................................................................... 33

CHAPITRE V : LES VOCATIONS AU CŒUR DE LA COMMUNAUTE MERE DU

DIVIN AMOUR ............................................................................................. 34

V.1 : LES FAMILLES AU CŒUR DE LA COMMUNAUTE .............................. 34

V.1.1 : Le Couple Responsable Général de la Branche des Familles ................. 36

V.1.1.1 : Attributions du Couple Responsable General ....................................... 36

V.1.1.2: Critères d’éligibilté du Couple Responsable General ........................... 37

V.1.1.3 : Dédignation du Couple Responsable General ................................... 37

V.1.1.4 : Déroulement du scrutin .................................................................. 37

V.1.2 : Les Enfants en Communauté ............................................................. 38

V.2 : LA VIE CONSACREE AU SEIN DE LA COMMUNAUTE ........................ 39

V.2.1 Généralités ........................................................................................ 39

V.2.2 : Les Religieux et les Religieuses .......................................................... 40

V.2.2.1 : L’Habit .......................................................................................... 40

V.2.2.2 : Intégration .................................................................................... 41

V.2.2.3 : Le Noviciat (désert) ........................................................................ 41

V.2.2.4 : Les Vœux ...................................................................................... 42

V.2.2.4.1 : Le Vœu de Pauvreté .................................................................... 42

V.2.2.4.2 : Le Vœu de Chasteté .................................................................... 43

V.2.2.4.3 : Le Vœu d’Obéissance .................................................................. 43

V.2.2.5. : Admission aux vœux ..................................................................... 44

V.2.2.5.1 : Vœux temporaires....................................................................... 44

V.2.2.5.2 : Vœux définitifs............................................................................ 45

V.2.2.5.3 : Suspension et Dispense des Vœux ............................................... 45

V.2.2.6 : Les Frères Prêtres au sein de la Communauté.................................. 46

120

V.2.3 : Les Supérieurs Généraux des Instituts (Féminin et Masculin) ............... 47

V.2.3.1 : Attributions du (de la) Supérieur(e) Général(e) ................................ 47

V.2.3.2 : Critères d’éligibilté d’un(e) Supérieur(e) Général(e) .......................... 48

V.2.3.3: Désignation du (de la) Supérieur(e) Général(e) .............................. 48

V.2.3.4 : Déroulement du scrutin .................................................................. 48

V.2.3.5: La Supérieure Générale de l’Institut Religieux Féminin Mère du Divin

Amour ........................................................................................................ 49

V.2.3.6 : Le Chapitre Général de l’Institut Religieux Féminin Mère du Divin

Amour ........................................................................................................ 49

V.2.3.7: Le Supérieur Général de l’Institut Religieux Masculin Mère du Divin

Amour ........................................................................................................ 50

V.2.3.8 : Le Chapitre Général de l’Institut Religieux Masculin Mère du Divin

Amour ........................................................................................................ 51

V.2.3.9 : Le Délégué Provincial - Le Délégué de Maison ................................. 51

V.2.4 : Les Diacres Permanents .................................................................... 52

V.2.5 : Les Frères et Sœurs consacrés dans le célibat sans signe distinctif :

Forme laïque ............................................................................................... 52

V.2.5.1 : Généralités .................................................................................... 52

V.2.5.2 : Le (La) Responsable Général(e) des Frères ou des Sœurs consacrés

dans le célibat sans signe distinctif : Forme laïque ......................................... 53

V.2.5.2.1: Attributions du (de la) Responsable Général(e) .............................. 53

V.2.5.2.2 : Critères d’éligibilité d’un(e) Responsable Général(e) ...................... 54

V.2.5.2.3 : Désignation du (de la) Responsable Général(e) ............................. 54

V.2.5.2.4 : Le déroulement du Scrutin ........................................................... 55

V.2.5.2.5: L'Assemblée Générale de la branche des Frères ou des Sœurs

consacrés: Forme Laïque.............................................................................. 55

V.3 : LES PRETRES DIOCESAINS OU SECULIERS .................................... 56

CHAPITRE VI : LA VIE FRATERNELLE AU CŒUR DE L’EXPERIENCE

COMMUNAUTAIRE....................................................................................... 58

VI.1 : LA COMMUNION FRATERNELLE ..................................................... 58

VI.2 : LE PARTAGE ................................................................................... 59

VI.3 : LE PARDON ..................................................................................... 59

VI.4 : LA FETE ........................................................................................... 60

121

VI.5 : LA VIE D’ESPERANCE ..................................................................... 60

CHAPITRE VII : CONTEMPLATION - EVANGELISATION Ŕ DEVELOPPEMENT

.................................................................................................................... 62

VII.1 : LA CONTEMPLATION .................................................................... 62

VII.1.1 : L’Eucharistie .................................................................................. 63

VII.1.2 : La liturgie des Heures ..................................................................... 63

VII.1.3 : L’Oraison ....................................................................................... 64

VII.1.4 : L’Adoration .................................................................................... 65

VII.1.5 : La Louange .................................................................................... 65

VII.1.6 : Le Rosaire ..................................................................................... 65

VII.2 : L’EVANGELISATION ...................................................................... 66

VII.2.1 : La prédication de la Parole .............................................................. 66

VII.2.2 : Le témoignage de vie ..................................................................... 68

VII.2.3 : La formation des Disciples .............................................................. 68

VII.2.4 : Les Ministères et Apostolats Spécifiques .......................................... 68

VII.2.5 : Evangélisation vision 2000 plus ....................................................... 69

VII. 3 : LE DEVELOPPEMENT .................................................................... 71

VII.3.1 : L’Esprit Saint et le Savoir Faire ........................................................ 72

VII.3.2 : Etre Missionnaire du Développement ............................................... 73

CHAPITRE VIII : STRUCTURE ET GOUVERNEMENT COMMUNAUTAIRE ..... 75

VIII.1 : LA MAISON COMMUNAUTAIRE ET LA FRATERNITE DE VIE ...... 75

VIII.1.1 : Généralités ................................................................................... 75

VIII.1.2 : Normes communes ....................................................................... 76

VIII.1.3 : La Maison Communautaire ............................................................ 76

VIII.1.3.1 : La Maison de communion ........................................................... 76

VIII.1.3.2 : Les Maisons proches les unes des autres en vue d'une mission

commune .................................................................................................... 77

VIII.1.3.3 : Les Maisons Particulières ............................................................ 77

VIII.1.3.4 : Les Maisons Contemplatives ....................................................... 77

VIII.1.3.5 : Les Maisons de Fraternité Vie...................................................... 78

VIII.1.4 : Le Berger de Maison ..................................................................... 78

VIII.1.5 : Le Conseil de Maison ..................................................................... 79

VIII.2 : LA FRATERNITE DE VIE............................................................... 79

122

VIII.2.1 : Les Fraternités Vie à la Communauté Mère du Divin Amour ............. 79

VIII.2.2 Le Conseil de Fraternité de vie ........................................................ 80

VIII.3 : LA REGION .................................................................................. 80

VIII.4 : LA PROVINCE .............................................................................. 81

VIII.4.1 : Le Provincial ................................................................................ 81

VIII.4.2 : Le Conseil Provincial ..................................................................... 83

CHAPITRE IX : LE GOUVERNEMENT GENERAL ........................................... 84

IX.1 : LE MODERATEUR GENERAL ........................................................... 84

IX.1.1 : Attributions du Modérateur Général .................................................. 84

IX.1.2 : Rapport Modérateur Général, Supérieurs Généraux des Instituts

Religieux ..................................................................................................... 87

IX.1.3 : Critères d’éligibilité du Modérateur Général ....................................... 88

IX.1.4 : Désignation du Modérateur Général .................................................. 88

IX.1.5 : Le déroulement du Scrutin ............................................................... 89

IX.2 : LE CONSEIL GENERAL .................................................................... 90

IX.2.1 : CONSEIL PERMANENT DU CONSEIL GENERAL .................................. 91

IX.3 : LE CONSEIL PLENIER ..................................................................... 92

IX.4 : L’ASSEMBLEE GENERALE DES RESPONSABLES ............................. 92

CHAPITRE X Ŕ LE FONDATEUR .................................................................... 94

CHAPITRE XI - LE COLLEGE DES ANCIENS ................................................. 96

XI.1 : Nature .................................................................................................. 96

XI.2 : Attributions du Collège des Anciens ........................................................ 96

XI.3 : Fonctionnement du Collège des Anciens .................................................. 97

XI.4 : Membres ............................................................................................... 98

XI.5 : Mode de Saisine du Collège des Anciens ................................................. 99

XI.6 : Organisation du Collège des Anciens ....................................................... 99

XI.7 : Dispositions Particulières ....................................................................... 100

CHAPITRE XII Ŕ L’ADMINISTRATION GENERALE .................................... 101

XII.1 : Nature ................................................................................................ 101

XII.2 : Attributions de L’Administration Générale .............................................. 101

XII.3 : Désignation des Responsables de l’Administration Générale ................. 102

XII.4 : Composition de l’Administration Générale .............................................. 102

CHAPITRE XIII Ŕ L’ADMINISTRATION FINANCIERE ............................... 103

123

XIII.1 : Nature ............................................................................................... 103

XIII.2 : Attributions de L’Administration Financière ........................................... 103

XIII.3 : Désignation des Responsables de l’Administration Financière ............ 103

XIII.4 : Composition de l’Administration Financière .......................................... 104

CHAPITRE XIV Ŕ VIE ECONOMIQUE ......................................................... 105

CHAPITRE XV : LA GRANDE FAMILLE COMMUNAUTAIRE ........................ 107

XV.1 : LES COOPERATEURS ................................................................... 107

XV.2 : LA FONDATION SAINT JOSEPH D’ARIMATHIE .......................... 108

XV.3 : LES MISSIONNAIRES DU DEVELOPPEMENT ............................... 109

ANNEXES…………………………………………………………………………………110

124

Achevé d’imprimer en Janvier 2017

à Abidjan (Côte d’Ivoire)

(225) 02 02 77 87 Ŕ (225) 78 01 53 04