COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS THIBERIEN · ... le coefficient de friabilité des sables sera inférieur ou égal à ... Essai en bleu Indice des vides Rigden ... - Caractéristiques

CCTP – Marché de travaux de voirie 2014 / 2015 / 2016 – Communauté de communes du Pays Thibérien P 1 sur 22

COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS THIBERIEN

Travaux de voiries communautaires 2014, 2015 et 2016

Dossier de consultation CAHIER DES CLAUSES

TECHNIQUES PARTICULIERES Marché à Procédure Adaptée

régie par les articles 26 – 28 – 45 – 46 et 48 du code des Marchés Publics

Pouvoir Adjudicateur :

Communauté de Communes du Pays Thibérien Maison des Services de Pays – BP 16

24800 THIVIERS Tél. : 05.53.622.822 – Fax 05.53.62.31.57 Mail : [email protected]


CHAPITRE I – DESCRIPTION DES TRAVAUX

ARTICLE 1.1 – OBJET DU MARCHE / EMPLACEMENT DES TRAVAUX

Les stipulations du présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) concernent l’exécution des travaux de renforcement et de revêtement de voirie sur le territoire de la communauté de communes du Pays Thibérien.

Les travaux sont réalisés sur des voies d’intérêt communautaire. Ils sont listés dans le document annexe intitulé « Descriptifs des travaux de revêtement VIC 2014-2015-2016 ».

ARTICLE 1.2 – CONSISTANCE ET NATURE DES TRAVAUX

Les travaux à réaliser comprennent l’ensemble des prestations nécessaires aux renforcements et aux revêtements des chaussées traitées, notamment :

1.2.1 Terrassements

- DELIGNEMENT DES ACCOTEMENTS A LA NIVELEUSE - REALISATION DE SAIGNEES D'ANCRAGE DE 50 CM DE LARGE SUR 20 CM DE

PROFONDEUR Y COMPRIS 0/31,5 DIORITE - SCARIFICATION MECANIQUE DES ASSISES

1.2.2 Chaussée

- RABOTAGE TOTAL DE LA CHAUSSEE - TERRASSEMENT ET REPROFILAGE DU SUPPORT - RENFORCEMENT EN MATERIAUX CONCASSES GNT 0/31,5 DIORITE - TRAITEMENT DU SUPPORT AUX LIANTS HYDRAULIQUES

1.2.3 Couche de forme

- DECAISSEMENT TOTAL DE LA CHAUSSEE - RENFORCEMENT EN MATERIAUX CONCASSES GNT 0/150 ou 0/100 DIORITE

1.2.4 Couche de fondation

- RENFORCEMENT EN MATERIAUX CONCASSES GNT 0/31,5 DIORITE - IMPREGNATION SUR REPROFILAGES

1.2.5 Couches de base

- IMPREGNATION SUR REPROFILAGES - FOURNITURE ET MISE EN PLACE DE EME 0/14

1.2.6 Couches de roulement


- COUCHE D'ACCROCHAGE - FOURNITURE ET MISE EN PLACE DE BBME 0/10

1.2.7 ENDUIT BI-COUCHES

- BI-COUCHES A L'EMULSION ELASTOMERE - BALAYAGE MECANIQUE DE CHAUSSEE - REPROFILAGE DE CHAUSSEE EN GRAVE EMULSION

1.2.8 ASSAINISSEMENT

- TERRASSEMENT DES ACCOTEMENTS Y COMPRIS 0/31,5 DIORITE - CREATION ENROCHEMENT EN BLOC DIORITE - CURAGE DE FOSSE - TETE DE BUSE - POSE DE BORDURE T2 PREFA - REMISE A NIVEAU DE REGARD E.U ET E.P

1.2.9 DIVERS

- CALLAGE D'ACCOTEMENT A LA NIVELEUSE SANS APPORT DE MATERIAUX - CALLAGE D'ACCOTEMENT A LA NIVELEUSE AVEC APPORT DE MATERIAUX CALCAIRE

1.2.10 ENROBES ET ENROBES COULES A FROID

- BETON BITUMINEUX 0/10 MISE EN OEUVRE MECANIQUE - ENROBE COULE A FROID - BI-COUCHE 0/4-0/10

CHAPITRE II – PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX

ARTICLE 2.1 – PROVENANCE DES MATERIAUX

Les qualités, les caractéristiques, types, dimensions et poids, procédés de fabrication, les modalités d’essais, de marquage, de contrôle et de réception de matériaux et produits fabriqués, doivent être conformes aux normes françaises homologuées en vigueur à la date des offres L’entrepreneur est réputé connaître ces normes.

Les provenances des matériaux devront être soumises à l’agrément du Maître d’ouvrage en temps utile pour respecter le délai d’exécution contractuel et au maximum dans un délai de dix (10) jours ouvrables à compter de la notification de l’approbation du marché.

L’entrepreneur doit prendre ses dispositions pour fournir au Maître d’ouvrage tous les éléments nécessaires pour juger de la conformité aux exigences du CCTP (courbes granulométriques, essais de laboratoire, formulations, etc...).

Les matériaux auront la provenance ci-après (ou seront de qualité au moins égale) :


NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE

Grave calcaire (calcaire 0/20 et 0/31.5) Gravillons dioritiques pour couche de roulement Liants hydrocarbonés Bordures – caniveaux Canalisations et éléments préfabriqués

Carrière de la région agréée par le Maître d’ouvrage Carrière de la région agréée par le Maître d’ouvrage Usine agréée par le Maître d’ouvrage Usine agréée par le Maître d’ouvrage Usine agréée par le Maître d’ouvrage

ARTICLE 2.2 – QUALITE DES MATERIAUX

2.2.1 Grave 0/20

- Granulats concassés - Granulométrie continue - Equivalent de sable supérieur à 35 - Indice de plasticité non mesurable - Coefficient de Los Angeles inférieur à 30 - La proportion en poids de granulats friables ou altérés sera au plus égale à 5 %

2.2.2 Grave 0/31.5

- Granulats concassés - Granulométrie continue - Equivalent de sable supérieur à 40 - Indice de plasticité inférieur à 8 - Coefficient de Los Angeles inférieur à 30 - Deval humide supérieur à 3,5

2.2.3 Bordures de classe A

- Bordures type T2 - Avaloir fonte type T

2.2.4 Ouvrages eaux pluviales


- Béton armé coulé en place ou modèles préfabriqués. Les ouvrages visibles, de diamètre intérieur 1m, seront munis d’échelons de descente en acier galvanisé si la profondeur est supérieure à 1m.

- Les grilles adaptables aux regards ou caniveaux seront soumises à l’agrément du Maître d’ouvrage. - Les prescriptions relatives à la qualité et aux essais des canalisations seront conformes au fascicule 70 du C.C.T.G. Les tuyaux en béton pour les canalisations auront les spécifications suivantes :

o diamètre nominal indiqué dans le tableau ci-après o type de joints flexibles o charge nominale de rupture par écrasement indiquée dans le tableau ci-après

DIAMETRE DES TUYAUX CHARGE MINIMALE DE RUPTURE

315 mm

400 mm

500 mm

4 050 da N/m

5 400 da N/m

6 750 da N/m

2.2.5 Tampons et grilles pour regards Fonte ductile de résistance à la rupture :

400 000 Dan sous chaussée

250 000 Dan sous trottoirs

100 000 Dan en terrain privé

2.2.6 Sable et gravillons

Sable pour mortier 0.1 – 2.5 mm

Sable pour béton 0.1 – 5 mm

Equivalent de sable supérieur à 80 mm

Gravillons pour béton 5 – 25 mm

2.2.7 Ciment

Le ciment utilisé sera du CPJ 45 livré en sacs plombés portant la référence et la marque de conformité aux normes.

2.2.8 Granulats pour béton bitumeux

Les dispositions du fascicule 23 du CCTG « Fournitures de granulats employés à la construction et à l’entretien des chaussées » sont applicables.

Leurs caractéristiques seront conformes aux spécifications de la norme P 18-101 de décembre 1990.

Les principaux éléments en sont rappelés ci-dessous :


Caractéristiques normalisées

Intrinsèque B

Fabrication des gravillons III

Fabrication des sables a

Caractéristiques complémentaires

Angularité Rc ≤ 4

Lorsque le sable proviendra d’une origine différente de celle des gravillons, le coefficient de

friabilité des sables sera inférieur ou égal à 40. Il ne sera admis qu’une origine de matériaux par stock.

2.2.9 Liants hydrocarbonés

L’approvisionnement simultané par différentes raffineries est interdit. Le changement éventuel de raffinerie ou de liant doit correspondre à des phases de chantier nettement séparées et nécessite une information du maître d’ouvrage.

Le bitume pur utilisé dans la fabrication des produits sera en outre conforme à la norme NF T 65.001 et de classe 60/70 ou 40/50.

Les émulsions de bitume utilisées pour la constitution des couches d’accrochage, répondront également aux spécifications de la norme NF T 65.011. Elles seront du type cationique à rupture rapide avec 65 % de bitume pur. Elles pourront contenir des additifs.

2.2.10 Filler d’apport

Les fines d’apport (fillers) proviendront d’une usine agréée par le Maître d’œuvre. L’entrepreneur en assurera la fourniture, le transport et le stockage sur le chantier. Elles sont définies par la norme P. 18. 101.

Elles auront les caractéristiques suivantes :

Passant au tamis de 0,08 mm > 80 %

Passant au tamis de 0,2 mm = 100 % et devront répondre aux valeurs ci-après :

REF. NORME ESSAI VALEUR

NF P 98.256.1 NF T 66.008 NF P 18.592 NF P 18.565

Pouvoir absorbant

Pouvoir rigidifiant

Essai en bleu

Indice des vides Rigden

PA > 40g

10°C ≤ TBA ≤ 20°C

Vbta ≤ 1g

IVR ≤ 40 %


La non observation d’une de ces valeurs est éliminatoire.

2.2.11 Granulats pour grave ciment (couche de base)

- Caractéristiques des gravillons :

Les gravillons doivent appartenir à la catégorie Ellb définie par la norme NFP 18-321. La compensation des coefficients LA et MDE par la CPA (ou du CPA par LA et MDE) dans la limite de 5 unités est autorisées.

- Caractéristiques de fabrication des sables :

Les sables 0/d destinés à la fabrication de la grave ciment, doivent appartenir à la catégorie b définie par la norme NFP 18-321 (voir tableau en annexe).

Angularité : l’indice de concassage sera égal à 100 % Propreté : les matières organiques seront non décelables, l’équivalent de sable sera supérieur ou égal à 50 Ciment

Nature et qualité : Les ciments utilisés devront être conformes aux normes en vigueur à savoir :

Norme NFP 15-300 : liants hydrauliques, vérification de la qualité des livraisons, emballages, marquages.

Norme NFP 15-301 : liants hydrauliques, définition, classification et spécification des ciments.

Les ciments devront être titulaires de la norme NF.VP dont la liste est publiée par l’A.F.N.O.R.

Choix de la classe : Les ciments ci-après seront utilisés :

DESIGNATION CLASSE LIBELLE

Ciment Portland composé Ciment Portland composé Ciment Laitier Chaux

35

45

45M

CPJ 35

CPJ 35

CPA M

CLX


Retardateur de prise

Le retardateur de prise devra avoir l’agrément de la COPLA ou devra avoir été mis au point pour la

technique grave ciment. Le fabriquant devra justifier que le produit n’altère pas la résistance à long terme de la grave

hydraulique ni dans le cas d’un dosage normal ni dans le cas d’un surdosage accidentel.

CHAPITRE III – MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 3.1 – ORGANISATION DU CHANTIER

3.1.1 Conduite des travaux – Circulation - Signalisation

Dans le délai maximum de dix jours, à dater de la notification de l’approbation du marché, l’entrepreneur soumettra à l’agrément du maître d’ouvrage le programme des travaux dans lequel il indiquera les dispositions envisagées pour le maintien ou la déviation de la circulation et pour l’exécution des travaux dans les différentes rues, ainsi que la mise en place de la signalisation correspondante y compris éventuellement la signalisation lumineuse, ainsi que les protections des usagers et riverains, à toutes les phases du déroulement des travaux.

Le maître d’ouvrage retournera ce programme à l’entrepreneur, soit revêtu de son visa, soit, s’il y a lieu, accompagné de ses observations, dans le délai maximum de six jours ouvrables. Les rectifications éventuelles demandées à l’entrepreneur par le maître d’ouvrage devront être faites dans le délai qui lui sera imparti.

3.1.2 Passage sur propriété privée

Outre les mesures concernant les conduites et les canalisations rencontrées, l’entrepreneur sera soumis à reconstituer dans leur état primitif, les propriétés privées rencontrées.

3.1.3 Piquetage et nivellement

Le piquetage des ouvrages sera effectué contradictoirement entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur. Le nivellement est à la charge de l’entrepreneur. Les cotes qui sont indiquées aux profils en long sont rattachées au N.G.F.

3.1.4 Autorisation d’occupation

Les autorisations d’occupation du Domaine Public et de passage sur terrain privé seront demandées par le maître d’ouvrage.

3.1.5 DT / DICT La déclaration de travaux sera réalisée par le maître d’ouvrage au moyen de la plateforme de dématérialisation www.dict.fr. La déclaration d’intention de commencement des travaux sera réalisée par le titulaire du marché auprès de tous les concessionnaires susceptibles d’être impactés par le programme de travaux de voirie.

http://www.dict.fr/


Le début des travaux sera possible à l’issue de la réponse des concessionnaires des réseaux sensibles.

ARTICLE 3.2 – TERRASSEMENTS GENERAUX

3.2.1 Préparation, nettoyage, démolition d’ouvrages, abattage, dessouchage

L’entreprise devra abattre les arbres et végétaux non intégrés au projet, procéder à leur dessouchage et évacuation ou mise à la disposition de la commune.

Les fabriques, murs ou murets situés dans l’emprise de l’aménagement et non intégrés au projet feront l’objet d’une démolition et évacuation en décharge hors du chantier.

3.2.2 Terrassements généraux de déblais / remblais

Les terrassements seront réalisés conformément aux plans d’exécution. Les sols seront terrassés jusqu’au fond de forme sur leur emprise respective.

Les fonds de forme seront soigneusement réglés et compactés.

3.2.3 Régalage de terre végétale

Dans tous les cas, le régalage devra être exécuté sur sol ressuyé. Dans le cas où les fouilles seraient gorgées d’eau, un pompage devra précéder le régalage.

Les terres régalées devront être ressuyées. Elles devront être mises en forme d’avant en arrière, de sorte qu’en aucun cas l’engin de terrassement ne parcourt son travail.

ARTICLE 3.3 – VOIRIE ET RESEAUX DIVERS

3.3.1 Exécution des tranchées

Les fouilles seront ouvertes aval vers l’amont et établies à la profondeur nécessaire pour que, compte tenu de l’épaisseur des tuyaux et de l’épaisseur prévue pour le lit de pose, le fil d’eau des regards se trouve aux profondeurs indiquées sur le plan. L’entrepreneur fera son affaire des nécessaires adaptations aux réseaux rencontrés en fouilles. Toutefois, la pente des canalisations d’eaux pluviales à poser ne pourra être inférieure à 3 % et un recouvrement de 0,60 m minimal devra être assuré. L’emploi d’explosifs devra être soumis à l’accord du maître d’œuvre. La longueur maximale des fouilles qui peuvent rester ouvertes en même temps est de 70 m.

L’ouverture des tranchées s’effectuera sur une largeur comprenant le diamètre extérieur de la canalisation et 0,30 m de part et d’autre.

3.3.2 Consolidation du sol


L’entrepreneur doit étayer les fouilles par tous les moyens en vue d’éviter tous éboulements et d’assurer la sécurité du personnel conformément aux dispositions des règlements en vigueur.

Le longement d’un mur pourra nécessiter la consolidation de ses fondations.

Lorsqu’il y a lieu d’assainir les fonds de fouille en raison de l’instabilité des sols aquifères, l’entrepreneur est tenu d’exécuter les drainages suivant les règles de l’art.

3.3.3 Pose de canalisations et remblaiement des tranchées Canalisations Les canalisations seront posées sur un lit en sable ou en grave de 0,10 m d’épaisseur. Si les terrains rencontrés sont constitués de terre fine, les canalisations seront enrobées avec les déblais expurgés de pierres. Si les terrains rencontrés sont jugés impropres à l’enrobage des canalisations, l’enrobage sera réalisé en sable ou en grave jusqu’à une hauteur de 0,15 m au dessus de la génératrice supérieure du tuyau. Les tranchées seront ensuite remblayées avec les déblais extraits convenablement triés et mis en place. S’il le juge utile, le maître d’œuvre pourra prescrire l’évacuation des déblais impropres au remblai et leur remplacement par des remblais d’emprunt. Sous chaussée ou trottoir, le remblaiement sera effectué par couche de 0,20 m avec un compactage de 100 % de l’Optimum Proctor Modifié. Les déblais non utilisés seront régalés ou évacués suivant les indications du maître d’œuvre.

3.3.4 Renforcement des chaussées en grave 0/31,5 et grave-ciment

a) La couche de fondation de la chaussée sera mise en œuvre sur un fond de forme réglé et compacté. Elle sera composée d’un matériau calcaire 0/31,5 ou grave alluvionnaire 0/20 d’épaisseur après compactage.

b) La couche de base sera constituée d’une couche de 0,20 m de grave ciment :

Formulation

COMPOSITION DE LA GRAVE-CIMENT

Sable concassé 0/6 50 % Gravillons 6/10 15 % Gravillons 10/20 35 % Ciment 3,75 %


Délai de maniabilité

La grave ciment fournit par l’entrepreneur devra posséder un délai de maniabilité minimal conforme aux prescriptions suivantes :

Pour une chaussé neuve :

o réalisée en pleine largeur sans réglage fin : 6 heures. o réalisée par demi-chaussée ou en pleine largeur avec réglage fin : 10

heures.

En renforcement sous circulation : 12 heures.

Mise en œuvre de la grave ciment

Le délai de mise en œuvre de la grave ciment sera au plus égal au délai de maniabilité défini dans le présent C.C.T.P.

Les prescriptions de l’article 23-3 alinéa 2 du fascicule 25 u C.C.T.G. seront applicables aux

joints transversaux de construction, joints d’arrêt de chantier en fin de journée ou de semaine. La mise en œuvre des graves ciment par temps de pluie continue ou lorsque la température est

inférieure à plus cinq degrés Celsius (+5°) est interdite. Sauf dispositions différentes agréées par le Maître d’ouvrage, en cas d’orage survenant en cours

de mise en œuvre, la grave ciment répandue et non compactée sera remplacée dans les conditions suivantes :

l’entrepreneur évacuera, à ses frais, les matériaux répandus.

toute mise en dépôt intermédiaire de grave ciment entre la centrale de fabrication et les lieux de mise en œuvre est interdite sauf pour les travaux en traverse.

Répandage et réglage et humidification du support

le Maître d’ouvrage se réserve le droit d’imposer l’humidification du support immédiatement avant le répandage des matériaux en fonction des conditions météorologiques mais le répandage sur une surface comportant des flaques d’eau est interdit.

à cet effet, l’entrepreneur devra avoir en permanence sur le chantier une citerne à eau mobile,

munie d’une rampe fine. l’humidification du support devra être suffisante pour s’opposer à la dessiccation des matériaux

sans permettre la formation de flaques. cette rampe pourra aussi servir à une humidification complémentaire au moment du régalage en

cas de dessiccation trop importante.

Répandage et réglage Chacune des couches sera répandue en une seule passe : Le répandage de la grave ciment sera fait d’après un programme établi par l’entrepreneur. Ce

programme qui sera soumis à l’agrément du Maître d’ouvrage fera apparaître notamment la largeur des bandes de répandage et la répartition des joints de reprise pour la première section.


Joints Les joints transversaux de construction, joints d’arrêt et de chantier devront être exécutés par

découpage vertical franc dans les matériaux compactés et suivant un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la chaussée. Dans le cas d’un répandage par demi-chaussée, le bord de la bande côté axe sera retaillé avant le répandage de la deuxième bande.

Avant toute reprise de répandage, les joints devront être humidifiés. Les matériaux enlevés lors du découpage devront être éliminés de la chaussée. A la fin du travail, la couche répandue ne devra présenter aucune dénivellation d’un bord à l’autre

de la chaussée.

Compactage Le compactage de la grave ciment sera réalisé suivant les prescriptions de l’article 19 du fascicule

25 du C.C.T.G. L’entrepreneur devra soumettre à l’agrément du Maître d’ouvrage la composition de l’atelier de

compactage proposé. L’atelier de compactage devra comporter : a) des rouleaux vibrants M1 (poids par centimètre de génératrice) ≥ 30 kg.L Vitesse de travail ≤ 5 km/heure 20 passes effectives en tout point de la largeur à compacter. b) des compacteurs à pneus Charge par roue ≤ 5 T (pression de gonflage 5 bars) Vitesse de travail ≤ 7 km/heure 20 passes effectives en tout point de la largeur à compacter.

L’atelier de compactage devra avoir une capacité compatible avec le débit de la centrale de

malaxage proposé par l’entrepreneur.

Réglage

Les tolérances de nivellement sont de plus ou moins 3 centimètres en couche de base. Le réglage sera effectué après compactage par rabotage. Tout apport de matériaux supplémentaires est interdit.


Les matériaux issus du rabotage seront évacués hors du chantier. Le réglage sera suivi d’un recompactage.

3.3.5 Reprofilage de chaussée et renforcement

(matériaux diorite 0/20 ou 0/31.5) a) Certaines zones déformées qui seront définies sur place par le maître d’ouvrage, seront reprofilées ou renforcées par apport de concassés calcaires 0/31.5 mis en œuvre par couche d’épaisseur variable, arrosées si nécessaire et compactées à refus, après scarification de la chaussée et construction des saignées d’ancrage nécessaires. L’épaisseur de ces couches variera suivant l’importance des déformations. Les purges et poutres de rives seront exécutées préalablement au renforcement général. Elles seront délimitées sur place par le représentant du maître d’ouvrage qui définira également la profondeur. Après terrassement et évacuation des matériaux impropres, le décaissement sera comblé à la diorite 0/31.5 et compacté par couche de 0.20 m. b) Compactage L’entrepreneur se référera à la circulaire du 23 novembre 1977 relative au choix des matériels de compactage pour constituer l’atelier de compactage. La moyenne des mesures devra être au moins égale à l’optimum Proctor modifié et aucune mesure individuelle ne sera inférieure à celui-ci. Le maître d’ouvrage fera effectuer, par le Laboratoire de l’Equipement, les contrôles qu’il jugera nécessaires pour s’assurer d’un bon compactage.

3.3.6 Reprofilage à la grave émulsion a) Nettoyage du support et accrochage Le balayage, le nettoyage et éventuellement le grattage prévus à l’article 16-3 du fascicule 27 du CPC doivent être exécutés à l’aide d’une balayeuse mécanique équipée d’un balai métallique. Sur les sections définies en accord avec le Maître d’œuvre, une couche d’accrochage à émulsion diluée sera réalisée b) Répandage La mise en œuvre sera exécutée à la niveleuse. Pour éviter la ségrégation de la grave émulsion, le déversement ne devra pas s’effectuer en un seul tas.


Le travail à la niveleuse doit être mené de façon à limiter la ségrégation : lame pleine équipée de joues latérales et orientée vers le bord de la chaussée lors des dernières passes pour éliminer les gros éléments.

A la fin de chaque journée de travail, les bandes de répandage doivent être arrêtées sur un même profil en travers. En cas de force majeure, si une dénivellation subsistait, l’entrepreneur est tenu de mettre en place la signalisation réglementaire pour avertir du danger. Dans le cas de routes importantes, désignées comme telles par le Maître d’ouvrage, l’entrepreneur doit mettre en place des feux tri flashes. c) Surfaçage La vérification du réglage sera faite par un contrôle de surfaçage qui sera exécuté : transversalement par une règle de 3 m de longueur. longitudinalement par une règle roulante de 3 m de longueur. La flache mesurée doit rester inférieure en tout point à 1 cm. d) Compactage L’atelier de compactage comprendra obligatoirement : un cylindre vibrant lourd (> 30 kg/cm de génératrice) de fréquence élevée et d’amplitude faible, un compactage à pneus automoteur à charge par roue supérieure ou égale à 3 tonnes et gonflage à 0,7 MPA. L’utilisation d’un cylindre vibrant plus léger sera soumise à l’agrément du Maître d’œuvre. Le choix des engins de compactage devra tenir compte de l’énergie nécessaire à la densification optimale de la grave émulsion. A titre indicatif, 15 passes de vibrant suivies de 20 passes de compacteur à pneus en tout point du profil (une passe égale un aller ou un retour). La densité optimale de la grave émulsion sera considérée comme atteinte sur le chantier lorsque la densité moyenne obtenue au contrôle nucléo densimétrique sera au moins égale à la densité LCPC de l’étude de formulation. La dispersion des valeurs de densité sur chantier devra être telle que l’écart type obtenu sur un minimum de vingt stations de mesures soit inférieur ou égale à 0,03. Dans le cas où la densité optimale ne serait pas atteinte et la dispersion des valeurs ponctuelles de densité serait trop élevée, l’entrepreneur devra pratiquer immédiatement soit une modification de la composition de la grave émulsion, soit une modification de l’atelier de compactage, soit une modification du plan de balayage des profils assignés aux différents compacteurs.

3.3.7 Bordures et caniveaux

Les bordures et caniveaux seront posés à l’aide d’un mortier M 16 dosé à 350 kg de ciment, d’épaisseur variable (minimum 15 cm) à l’emplacement aménagé à cet effet dans la couche de grave ciment ou dans le corps de chaussée existant.


Dans tous les cas et pour les deux types de bordures, ces dites bordures sont calées au « dos » par un bourrelet en béton de ciment. Les joints entre éléments auront une épaisseur de un centimètre (1 cm).

Le réglage des bordures sera opéré de façon à ce que les parties en pente continue, une règle de 2 mètres posée sur les parements, ne fasse pas apparaître de flaches ou de bosses supérieurs à cinq millimètres (5 mm).

Les bordures existantes à déposer seront évacuées à la décharge.

3.3.8 Enduits superficiels

Le revêtement sera réalisé au jour le jour, en suivant l’avancement du chantier sur les sections renforcées et sera constitué comme suit :

a) Nettoyage de la chaussée avant enduisage

Le nettoyage de la chaussée avant enduisage fait partie de l’entreprise. Il doit notamment permettre d’éliminer par décapage les dépôts de boue adhérente et de rejeter les éléments fins sur les accotements en veillant à ce que toutes les dispositions soient prises pour maintenir la chaussée propre en l’attente de l’enduisage.

b) Transport et répandage du liant

Généralités

L’initiative du répandage du liant dans le cadre du programme d’exécution revient toujours à l’entrepreneur. Si par la suite de circonstances imprévisibles l’entrepreneur juge opportun l’application d’un dope d’interface, il doit demander l’accord du Maître d’ouvrage pour chaque chantier. Il en est de même si une évolution imprévue du support intervient avant l’exécution des travaux et est susceptible d’entraîner une modification de la ou des formules notifiées.

Réchauffage du liant

Lorsque la répandeuse est équipée d’un système de régulation de la température du liant, le réchauffage du liant ne doit en aucune façon excéder 20°C.

Quel qu’en soit le mode, le chauffage du liant dans la citerne de répandage est interdit en marche. Dans le cas d’utilisation de répandeuses « moyenne pression », les températures de répandage

doivent être comprises dans les plages suivantes :

Bitumes fluxés : 800-1200 135 à 155°C 1200-1600 140 à 160°C 1600-2400 150 à 160°C

Emusions : températures correspondant à une équiviscosité ENGLER < 20°E

Répandage du liant


Le répandage du liant ne peut être effectué :

si la chaussée n’st pas sèche en cas de risque prévisible de pluie prochaine si la température ambiante est inférieure à +10°C

Dans le cas d’emploi d’une émulsion, la température ambiante minimale est abaissée à +5°C, une

légère humidité de la chaussée étant aussi admissible. Dans le cas où la circulation n’est pas interrompue, et en fonction du trafic, il est maintenu 1 ou 2

voies de circulation pendant le répandage. Le répandage ne doit faire apparaître aucun manque, ni excès de produits au raccordement entre

deux bandes contiguës ou successives. L’emploi de la lance est autorisé dans les parties inaccessibles à la répandeuse. Les mesures particulières relatives à la protection des bordures, caniveaux, tampons ou grilles de

fermeture de regards ou bouches d’égout et autres accessoires de la chaussée doivent être prises si ces dispositifs sont concernés par les travaux.

c) Répandage des granulats

La reprise des granulats doit être conduite de manière à ne pas modifier leurs caractéristiques. L’entrepreneur doit procéder après accord du Maître d’ouvrage à un dopage à chaque interface chaussée liant et liant granulats, notamment lorsque les granulats ne présentent pas toutes les qualités requises de propreté et de siccité à l’issue du stockage ou lorsque le répandage doit être effectué aux températures critiques. Le répandage des granulats doit répondre aux prescriptions particulières suivantes : Le délai entre le répandage du liant et celui du granulat doit être le plus court possible, il doit normalement correspondre à une distance maximale de 40 mètres entre le répandeur du liant et le camion gravillonneur (du premier gravillonnage dans le cas du mono couche double gravillonnage). Dans le cas d’un enduit mono couche gravillonnage, le deuxième gravillonnage doit être effectué le plus rapidement possible après le premier. Le répandage doit être conduit de manière à assurer une bonne régularité transversale et longitudinale des granulats sur le liant. d) Mise en place des granulats et élimination des excès

Cylindrage

Les engins de compactage sont des compacteurs à pneumatiques ayant une charge par roue supérieure à 1,5 T avec une pression de gonflage aussi élevée que possible.

Deux compacteurs assureront le compactage sur les chantiers à grand rendement (> 20 000

m²/JOUR).


Le premier passage du compacteur doit suivre au plus près le répandage des granulats et intervenir au plus tôt tout en tenant compte du degré de siccité.

Le nombre de passages de compacteur sera d’au moins trois (3) en chaque point de la surface

couverte, la vitesse instantanée de 8 km/h, le délai entre le gravillonnage et la première passe de compactage sera inférieur à 2 mm.

Dans le cas d’un enduit mono couche double gravillonnage ou bicouche, la première couche de

recevra qu’un cylindrage modéré. Dans le cas d’un enduit mono couche inversé gravillonné, l’utilisation d’un cylindre à jante lisse

type tricycle viendra en complément d’un compacteur à pneus pour assurer le compactage. Le nombre de passages du compacteur à pneus sera dans cette technique d’au moins quatre (4), celui du cylindre à jante lisse de deux (2).

Elimination des excès de granulats Avant mise en circulation Si la viscosité du liant le permet et si le trafic le nécessite, l’entrepreneur assurera l’élimination des

excès des granulats avant mise sous circulation. Le matériel sera choisi de façon à ne pas désorganiser la mosaïque ou risquer l’arrachement.

Les produits éliminés devront être évacués aux dépôts fixés par le maître d’ouvrage. En aucun cas, la chaussée renforcée en grave diorite ne sera rendue à la libre circulation en fin de

journée sans avoir été revêtue. Après mise en circulation Sauf conditions particulières d’exécution du chantier, le balayage général des rejets produits après

mise en circulation ne sera effectué qu’au bout de 48 heures et avant 5 jours. e) Contrôles d’exécution

Contrôles effectués par l’entrepreneur

L’entrepreneur doit remettre régulièrement au Maître d’ouvrage un compte-rendu journalier de chantier sur lequel seront notamment consignées, par journée effective de travail, les indications suivantes :

La date et le repérage des sections enduites Les conditions atmosphériques Les données sur l’état du support lors de l’exécution Les caractéristiques des constituants et les tonnages mis en œuvre Les surfaces revêtues Les incidents ou arrêts de chantier et leur cause connue ou probable.

Le compte-rendu établi et visé par le représentant de l’entrepreneur est également visé par le

représentant du Maître d’ouvrage qui en remet ensuite une copie à l’entrepreneur.


Contrôles effectués par le Maître d’ouvrage

Le Maître d’ouvrage se réserve la possibilité d’effectuer les contrôles qu’il jugera nécessaire.


3.3.9 Béton bitumeux pour chaussée a) Composition La composition est déterminée par l’entrepreneur qui fournira, à l’appui de sa proposition, une étude de formulation conduite selon les dispositions de l’article 7 du 1 fascicule 27 du C.C.T.G. Il précisera les résultats de cette étude en particulier :

- La nature et les dosages des différents constituants – la compacité selon l’essai de compression simple LCPC et l’essai PCG à C…girations.

- La résistance à la compression Duriez à 18°C - La résistance à l’immersion

- La résistance à l’orniérage

L’entrepreneur proposera des compositions d’enrobés à chaud 0/10 pour couche de roulement à

partir d’un sable et de deux ou trois gravillons. Les enrobés destinés aux couches de surface devront présenter une macro texture, mesurée à

l’appareil M.T.M. conforme à la circulaire sur l’adhérence de 1988. La composition du mélange devra être proche de celle indiquée ci-dessous :

Passants BB 0/10

10

6,3

4

2

97

59

42

29


b) Caractéristiques des produits

Les bétons bitumeux satisferont aux valeurs mentionnées dans le tableau ci-après :

Compacité LCPC en % 91-95

Résistance à la compression Rapport immersion/compression Essai de compactage à la presse Cisaillement giratoire Compression à 10 gir Compression à 60 gir Essai à l’orniéreur Profondeur d’ornière à 30 000 cycles en % de l’épaisseur à + 60°C

6

0,75

> 89 91-96

10 %

c) Fabrication des enrobés

Catégorie – classe – capacité des centrales

Les bétons bitumeux seront fabriqués à l’aide d’une centrale de niveau 2 tel que défini à l’annexe I du fascicule 27 du C.C.T.G. et équipée d’un boîtier L.P.C.

La capacité de la centrale devra permettre, pour une teneur en eau inférieure ou égale à 5 % d’obtenir un débit horaire pratique de CENT CINQUANTE à DEUX CENTS Tonnes/Heure (150 à 200 T/H).

Dosage des granulats

La largeur en gueule de chaque trémie devra être supérieure d’au moins cinquante (50 cm) à celle du godet de l’engin de chargement. Les cloisons de séparation devront avoir des surhausses d’au moins soixante dix (70 cm) par rapport au niveau supérieur de remplissage des trémies.

Stockage du liant

La capacité de stockage sera supérieure à une (1) journée de fabrication.

Chauffage du liant

Pour la fabrication des bétons bitumineux, la température du liant au moment de l’enrobage devra être comprise entre :

cent quarante cinq (145) et cent soixante cinq (165) degrés Celsius pour un bitume 60/70. cent cinquante (150) et cent soixante dix (170) degrés Celsius pour un bitume 40/50.

d) Transport des matériaux et des produits

Le transport des produits fabriqués en centrale sera effectué dans les conditions définies au titre I article 9 du fascicule 27 du C.C.T.G.


Les camions utilisés pour les transports devront satisfaire aux prescriptions du Code de la Route en particulier à celles des articles R.55 – R.56 et R.58 concernant le poids des véhicules en charge. Pour l’approvisionnement des chantiers, les camions devront suivre les itinéraires qui auront été préalablement soumis au visa du Maître d’ouvrage. e) Mise en oeuvre Conditions générales : L’atelier de mise en œuvre sera relié à la centrale d’enrobage par radio. La mise en œuvre des enrobés sera interrompue pendant les orages, les fortes pluies et les pluies continues. La mise en œuvre des enrobés, lorsque la température relevée le matin à sept (7) heures sous abri sera inférieure à CIN (5) degrés Celsius, est subordonnée à l’accord préalable du Maître d’ouvrage. Le répandage sera exécuté par voie de circulation. A la fin de chaque journée, aucune dénivellation entre les bandes répandues n’est admise. Elles devront être arrêtées sur un même profil en travers en évitant l’arrêt dans les points singuliers (courbe de faible rayon, dos d’âne).

f) Raccordement à la voie existante Ils seront réalisés par engravures biaises par rapport à l’axe principal de circulation. Les engravures seront dimensionnées de façon qu’il n’y ait pas de changement brusque dans le profil en long. Le raccordement aux voies latérales publiques revêtus sera réalisé par une surlargeur de 1,50 mètre biseautée en engravée dans la chaussée à raccorder. g) Balayage – Nettoyage – Accrochage ou imperméabilisation Les surfaces devant recevoir les diverses couches seront soigneusement balayées et nettoyées au besoin par grattage ou arrosage sous pression si des corps étrangers sont venus les souiller. La mise en œuvre ne pourra commencer qu’après réception de ces surfaces par le Maître d’ouvrage. Avant l’application des bétons bitumineux, il sera exécuté, à l’avancement, une couche d’accrochage à l’émulsion de bitume au dosage de 0,4 kg/m² de bitume résiduel. Elle sera répandue à l’aide d’un camion répandeur ou au moyen d ‘une rampe intégrée au finisseur. h) Répandage Il sera effectué par ½ chaussée à l’aide d’un finisseur sauf dans les cas prévus à l’article 14.2 titre 1 du fascicule 27 du C.C.T.G.

La température de répandage sera au minimum de 130°C. Le finisseur sera équipé d’un dispositif de mesure de température dans le tunnel d’alimentation de la vis répandage. Les produits chauds qui seront répandus à une température insuffisante seront rejetés et évacués hors du chantier à la charge de l’entrepreneur. La fourniture des matériaux, la fabrication, le transport et la mise en œuvre des produits rejetés ne seront pas payés.


Le répandage manuel pour surlargeurs étroites, intersections, raccordements de voies adjacentes publiques, etc… pourra être autorisé. L’entrepreneur ne pourra prétendre à aucune plus value pour l’exécution de ces travaux, autre que celle définie par le prix n° du bordereau de prix. Les matériaux enlevés lors du découpage des joints seront évacués à la décharge. Toutes les prescriptions de l’article 14 du titre 1 du fascicule 27 du C.C.T.G. sont applicables. i) Compactage La composition de l’atelier de compactage et les conditions d’utilisation seront soumises à l’acceptation du Maître d’ouvrage. Le choix et le réglage des compacteurs se fera sur la base de références antérieures fournies par l’entrepreneur. Le nombre de compacteur pour mise en œuvre de 150 à 200 T/H sera au moins de : un compacteur à pneus (P/roue > 3T/R-V < 7 km/h) deux rouleaux tandem (bille vibrante – V < 6 km/h) Chaque compacteur sera équipé d’un tachygraphe qui devra permettre de vérifier journellement la surface balayée par l’engin. Les compacteurs seront équipés de jupes. L’approvisionnement en eau des rouleaux vibrants devra s’effectuer sur le chantier. j) Fraisage Les sections sur lesquelles un fraisage des matériaux en place est nécessaire avant l’application d’une nouvelle couche de roulement seront indiquées par le Maître d’œuvre qui précisera la profondeur du fraisage à effectuer. Le fraisage sera réalisé à froid avec une fraiseuse. Tout autre matériel devra recevoir l’accord préalable du Maître d’ouvrage. Il ne sera toléré de démontage manuel de revêtement ni d’utilisation d’engins pneumatiques (marteau piqueur, bêche, etc…). La totalité des matériaux fraisés sera récupérée par le Maître d’œuvre ou le Maître d’ouvrage et réutilisée en fonction de ses caractéristiques, le fond de forme sera balayé pour qu’il ne subsiste plus aucun granulat décollé par le fraisage. L’Entrepreneur

Date : ………………………… Mention Manuscrite « Lu et approuvé »

Signature et cachet de l’entreprise

Documents

COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS THIBERIEN · ... le coefficient de friabilité des sables sera inférieur ou égal à ... Essai en bleu Indice des vides Rigden ... - Caractéristiques