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EN VENTE ! NOS JOLIES SABLASSES, CARTES HUMORISTIQUES DE POINT DXÏAPY ÊWR 3 6 e A N N É E — N» 9 BUREAU : 6, RUE BSSSON, PRÈS LA POISSONNERIE D i r e c t e u r : ïü. M A Y E U X , — Téléph.21-24 JEUDI AOUT 1912 ABONNEMENT POUR LA SAISON ■ 2 F R . 5 0 PAR POSTE: 3 F R . 5 0 -A P..AGE PARAIT PLUSIEURS FOIS FAR SEMAINE cent. le numéro On traite à forfait pour les Annonces Parlons des métaux, non pas au point de vue chimique, ce qui ne serait pas très amusant, mais au point de vue alchimique., ce qui est beaucoup plus savoureux. Il y a sept métaux alchimiques, comme il y a sept planètes en astrologie. L'or correspond au soleil, l’argent à la lune, le mercure... à .Mer- cure, le cuivre à Vénus, le fer à Mars, l’étain à Jupiter et le plomb à Saturne, .Les grands mages, lorsqu’ils se paraient de leurs ornements sacrés pour vaquer à leurs mystères, mettaient un anneau d’or le diman- che, un anneau d’argent le lundi. Le mardi la bague était de fer, avec un rubis et un manteau rouge. Le mercredi, ils opéraient au milieu de ruisseaux d’argent vif. Le jeudi, le bijou était d’étain, de cuivre le vendredi et de plomb le samedi. On pensait que les astres avaient imprégné . ces métaux de leur inlluence. Vous savez que le soleil donne la gloire et l’amour des arts, le génie brillant, la clarté du teint et le feu du regard ; il me semble que ces qualités convien- draient assez à l'or. Portez des bijoux d’étain : ce no sera pas très beau, mais, grâce à Jupiter, vous.acquerrez de l’autorité et de la personnalité, le contentement de soi-même et quelque peu de jovialité. L’argent incite à la rêverie, fait des poètes et des musiciens, mais prédispose quelque peu à la mélancolie et à la folie. Le fer rend combatif, ardent, tenace. Le mercure donne de l’activité, de l’esprit commercial, le génie de l’intrigue, de la persuasion, de l'éloquence. Pour ce qui est du plomb, la métaphore « avoir du plomb dans la tête » ne serait pas une expression vaine ; il en vient de l’esprit scientilique, l'intuition, l’amour des sciences occultes, mais aussi un peu de tristesse et de solitude. Et quand au cuivre, il fait aimer. Voulez-vous que j’enseigne à mes lectrices un bon talisman d’amour ? Qu’elles se procurent une rondelle do cuivre rouge, neuf, un morceau do parchemin vierge, un ruban de soie verie, un bâton de cire verte, et un cierge vert, le tout n’ayant jamais servi. Dans le décours de la lune, qu’elles se lèvent la nuit et allument leur cierge. A sa lueur qu’el- l3s gravent sur la rondelle de enivre avec un couteau neuf le nom de celui dont elles veulent l’amour. Qu'elles enveloppent ensuite le cuivre avec le parchemin, qu’elles lient le tout avec le ruban et eachètent avec la cire verte. Tant que ce talisman restera en leur posses- sion, elles seront aimées. Ce n'est pas difficile. Mais n'est-ce pas ? la bonne manière natu- relle vaut mieux, quand on peut. Le Chevalier de Talon Bouge. THÉÂTRES - BILLETS D’AUTEUR Places réservées. — Prix spèciaux ïjocalio» «le PIAKOS ÉCHOS ET NOUVELLES Aux Casinos . — Ainsi que nous le disions dans notre dernier numéro, les efforts de M. Alzieu ont été de suite couronnés de succès. Nous avons rendu compte de la première représentation et nous avons dit tout le mérite de la vaillante troupe en tête de laquelle luttent.— secondés parfaite- ment par leurs camarades — avec autant de verve que de talent, Mlle Rose Elsie et M. Delaquer- rière. Dimanche soir la Veuve Joyeuse a retrouvé son succès du premier jour. L’interprétation a été su- périeure, la troupe donnant en bloc pour avoir .- trouvé très vite son atmosphère et son homogé - néité. Samedi soir, on a fait fête au Soldat de Choco- lat, et si on a goûté comme il convenait l’alerte musique de MM. Berrïaner et Jacobson, on s’est délecté aux humoristiques propos du maître iro- niste Pierre Weber. Mmes Falchiéri, Marthe Lepers et J. Gapelli noiis ont montré de rares qualités de comédiennes, parmi lesquelles une souplesse, une variété de tons et d attitude qui ont ravi tous les spectateurs et déchaîné les plus vifs applaudissements. M. Delaquerrière a mené le branle avec sa verve coutumière, admirablement secondé par ses excel- lents camarades G. Wells, et surtout avec le grand et incomparable comique Royol, et de Savoye. Et tandis que doublement s’affirmait ainsi sur la scène du Grand Casino le succès durable de la troupe d’opérette, la troupe de comédie donnait aux Pins samedi, l 'Amour Veille, de MM. Cailla- vet et Robert de Fiers. Nous voulons féliciter vivement la troupe en- tière qui comprend si bien le théâtre moderne, s'adapte si habilement aux situations, donne aux nuances toute leur délicate valeur. Mme Jane Lory fut une Jacqueline exquise et Mme Rita Lelong une dame de Juvigny, marquise à souhait, tandis que Mmes Bernys, Dorian, Gay- Vergny, Gérard, Delaure et Blanche Péri soute- naient sans effort et avec talent les autres rôles de la distribution. MM. Marcourt, Desroziers, Lainé, R. Faure, Samson Cadet et Sourget ne le cèdent en rien à leurs camarades. Et un succès tout à fait mérité, qui ira s’accentuant, est venu récompenser ces bons artistes, sûrs d’eux-mèmes désormais, après les inévitables flottements des débuts. Dx V xses. — L’art de la danse est vieux comme le monde. 11 se transmet de génération en généra- tion. Mais les siècles passent, tandis que sans cesse il se renouvelle. C’est pourquoi la foule sera nombreuse des garçonnets et des fillettes qui se grouperont désormais autour du maître excellent qui depuis quinze années dirige les bals d’enfants. M. Tété, le maître do danse, est parmi nous. Cor- dialement nous lui souhaitons bienvenue et succès. L a C rèche . — Nos lectrices — pas plus que nos lecteurs du reste — ne peuvent ignorer l’œuvre de la Crèche qui fonctionne aux Sables depuis plu- sieurs années déjà. Elle rend des services signalés aux mamans que le travail appelle hors du logis durant la journée et elle est providentiellement maternelle aux tout petits qui, sans elles, risque- raient d'être privés des bons soins nécessaires. Sous la haute direction de la plus charmante des Vice-Présidentes, Mme Palas, elle a grandi. Mais naturellement Mme Palas est insatiable et veut son œuvre de jour en jour plus prospère et plus riche. | Pour nos visiteuses des mois d’été dont les en- fants heureux s’ébattent au grand soleil,, ou sous les tentes élégantes de la plage, une visite à la Crèche est un devoir. Nous- ajoutons que ce devoir rempli leur donnera la plus délicate émotion, quand elles quitteront lés salles claires où des enfants pauvres jouent, où des poupons dorment, ferment leurs petits poings, dans la blancheur immaculée des couchettes que des mains généreu- ses et habiles leur ont préparées. C ourses . — Les courses de chevaux, aux Sables, sont toujours impatiemment attendues. Elles ont lieu, comme chacun sait, sur la place même, de- vant la foule innombrable pressée sur le Remblai, ou promenant au pesage de rares élégances. Ren- dez-vous donc, à 2 h. de l’après-midi, les Diman - che 4, Lundi 5 et Mardi 6 Août. On réclame. — La Municipalité a décidé que les tramways seraient arrêtés à minuit précis. Et ainsi qu’il fallait s’y attendre, cette mesure soulève quelques protestations de la part des noctambules. On nous prie de les faire connaître dans la Plage. Voici qui est fait. Et la municipalité ayant re- connu le bien fondé de ces observations,, a décidé de retarder jusqu’à minuit et demi le départ des dernières voitures. On réclame: contre l’éclairage insuffisant quand les nuages ont l’outrecuidance de voiler la lune. Hélas, le traité est ancien qui lie la Ville à la Compagnie du Gaz. Un peu de patience encore est de mise en attendant l’installation de l’élec- tricité. On réclame — et ici nous nous associons plei- nement à nos correspondants — contre les mar- chandes de légumes qui jettent dans les rues après le passage des tombereaux de la voirie, des détri- tus de légumes, des feuillages à demi pourris, des cosses de haricots, etc., etc... Des odeurs nauséa- bondes s en dégagent, tandis que les pieds des promeneuses glissant sur cette pourriture occa- sionnent des chutes et des accidents. On réclame enfin, en faveur des pauvres petits ânes, que leui’S patrons protègent insuffisamment contre les mauvais traitements des promeneurs ou contre les intempéries. Et la Société Protectrice des Animaux, brandissant très justement la loi Grammont, est prête à intervenir. Qu’on se le répète, car nous ne nous lasserons pas de faire entendre nos doléances et nos plaintes. automobiles . — Nous avons eu le plaisir d’aper- cevoir sur le Remblai une auto-taxi Fiat de 50 H. P., que M. Girard, i excellent chauffeur tient à la disposition des promeneurs. Cinq places con- fortables et, à la volonté des occupants, du 10, du 20, du 50, du 100 ou du 120 à l’heure, voilà de quoi réjouir les amateurs de courses rapides ou de lon- gues randonnées. 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ÊWR - Les Sables-d'Olonne

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ÊWR3 6 e A N N É E — N» 9 BUREAU : 6, RUE BSSSON, PRÈS LA POISSONNERIE

D i r e c t e u r : ïü. M A Y E U X , — Téléph.21-24JEUDI AOUT 1912

ABONNEMENT POUR LA SAISON ■ 2 F R . 5 0

PAR P O S T E : 3 F R . 5 0

- A P . . A G E P A R A I T P L U S I E U R S F O I S F A R S E M A I N E

cent.le

numéro

On t ra i t e à forfai t p o u r les Annonces

Parlons des m étaux , non pas au p o in t de vue ch im ique , ce qui ne sera it pas très am u san t , m ais au p o in t de vue alchimique., ce qui est beaucoup plus savoureux .

Il y a sep t m é taux alch im iques , com m e il y a sept p lanè tes en astrologie. L 'o r correspond au soleil, l ’a rg e n t à la lune, le m ercure . . . à .Mer­cure, le cuivre à V énus , le fer à Mars, l ’é tain à J u p i t e r et le p lom b à S a tu rn e ,

.Les g ran d s m ages, lo rsqu ’ils se pa ra ien t de leurs o rn em e n ts sacrés p ou r vaque r à leurs m ystères , m e t ta ien t u n a n n e a u d ’or le d im an ­che, un a n n e a u d ’a rg e n t le lundi. Le m ard i la bague é ta it de fer, avec un rubis et un m an teau rouge. Le m ercredi, ils opéra ien t au milieu de ru isseaux d ’a rg e n t vif. Le jeudi, le b ijou était d ’étain , de cuivre le vendredi et de p lom b le sam edi.

On pensa i t que les as tres ava ien t im p ré g n é . ces m étaux de leur in l luence. Vous savez que

le soleil donne la gloire et l’am o u r des ar ts , le gén ie b rillan t, la clarté du te in t et le feu du regard ; il me semble que ces qualités conv ien ­d ra ie n t assez à l'or.

Portez des b i jo u x d ’é ta in : ce no sera pas très beau, mais, grâce à Ju p i t e r , vous.acquerrez de l’au tori té et de la pe rsonna li té , le c o n ten te m e n t de soi-même et quelque peu de jovialité.

L ’a rg e n t incite à la rêverie , fait des poètes et des m usic iens, mais prédispose quelque peu à la mélancolie et à la folie. Le fer ren d combatif, arden t , tenace. Le m ercure donne de l’activité, de l’esp ri t com mercial, le génie de l’in tr igue , de la persuas ion , de l 'éloquence.

P o u r ce qui es t du p lom b, la m é tapho re « avoir du p lom b dans la tê te » ne sera it pas une expression vaine ; il en v ien t de l ’esprit sc ientilique, l ' in tu i t ion , l ’am our des sciences occultes, mais aussi un peu de tr is tesse et de solitude. E t qu an d au cuivre, il fait a imer.

Voulez-vous que j ’ense igne à mes lectrices un bon ta l ism an d ’am our ?

Qu’elles se p rocu ren t une rondelle do cuivre rouge, neuf, un morceau do parchem in vierge, un ruban de soie verie , u n bâton de cire verte, et un cierge vert, le tou t n ’a y a n t jam ais servi.

Dans le décours de la lune, q u ’elles se lèven t la n u i t et a l lu m e n t leur cierge. A sa lueur q u ’el- l3s g rav e n t su r la rondelle de enivre avec un couteau neuf le nom de celui don t elles veu len t l’am our. Qu'elles enve lo p p e n t ensu ite le cuivre avec le pa rchem in , q u ’elles l ien t le to u t avec le ru b a n et eachè ten t avec la cire verte.

T a n t que ce ta l ism an res te ra en leur posses ­sion, elles se ron t aimées. Ce n 'es t pas difficile.

Mais n 'est-ce pas ? la b o n n e m an iè re n a tu ­relle v au t m ieux , q u a n d on peut .

Le Chevalier de Talon Bouge.

T H É Â T R E S - B I L L E T S D ’ A U T E U RP l a c e s r é s e r v é e s . — P r i x s p è c i a u x

ï j o c a l i o » «le P I A K O S

ÉCHOS ET NOUVELLES

Aux Ca s i n o s . — Ainsi que nous le disions dans notre dernier numéro, les efforts de M. Alzieu ont été de suite couronnés de succès. Nous avons rendu compte de la première représentation et nous avons dit tout le mérite de la vaillante troupe en tête de laquelle lu t tent .— secondés parfaite­ment par leurs camarades — avec autant de verve que de talent, Mlle Rose Elsie et M. Delaquer- rière.

Dimanche soir la Veuve Joyeuse a retrouvé son succès du premier jour. L ’interprétation a été su­périeure, la troupe donnant en bloc pour avoir

.- trouvé très vite son atmosphère et son homogé­néité.

Samedi soir, on a fait fête au Soldat de Choco­lat, et si on a goûté comme il convenait l’alerte musique de MM. Berrïaner et Jacobson, on s’est délecté aux humoristiques propos du maître iro­niste P ierre Weber.

Mmes Falchiéri, M arthe Lepers et J. Gapelli noiis ont montré de rares qualités de comédiennes, parmi lesquelles une souplesse, une variété de tons et d attitude qui ont ravi tous les spectateurs et déchaîné les plus vifs applaudissements.

M. Delaquerrière a mené le branle avec sa verve coutumière, admirablement secondé par ses excel­lents camarades G. Wells, et surtout avec le grand et incomparable comique Royol, et de Savoye.

Et tandis que doublement s ’affirmait ainsi sur la scène du Grand Casino le succès durable de la troupe d’opérette, la troupe de comédie donnait aux P ins samedi, l 'Am our Veille, de MM. Cailla- vet et Robert de Fiers.

Nous voulons féliciter vivement la troupe en­tière qui comprend si bien le théâtre moderne, s'adapte si habilement aux situations, donne aux nuances toute leur délicate valeur.

Mme Jane Lory fut une Jacqueline exquise et Mme Rita Lelong une dame de Juvigny, marquise à souhait, tandis que Mmes Bernys, Dorian, Gay- Vergny, Gérard, Delaure et Blanche Péri soute­naient sans effort et avec talent les autres rôles de la distribution.

MM. Marcourt, Desroziers, Lainé, R. Faure, Samson Cadet et Sourget ne le cèdent en rien à leurs camarades. Et un succès tout à fait mérité, qui ira s’accentuant, est venu récompenser ces bons artistes, sûrs d’eux-mèmes désormais, après les inévitables flottements des débuts.

DxVxses. — L’art de la danse est vieux comme le monde. 11 se transm et de génération en généra­tion. Mais les siècles passent, tandis que sans cesse il se renouvelle. C’est pourquoi la foule sera nombreuse des garçonnets et des fillettes qui se grouperont désormais autour du maître excellent qui depuis quinze années dirige les bals d ’enfants. M. Tété, le maître do danse, est parmi nous. Cor­dialement nous lui souhaitons bienvenue et succès.

L a Cr è c h e . — Nos lectrices — pas plus que nos lecteurs du reste — ne peuvent ignorer l’œuvre de la Crèche qui fonctionne aux Sables depuis plu­sieurs années déjà. Elle rend des services signalés aux mamans que le travail appelle hors du logis durant la journée et elle est providentiellement maternelle aux tout petits qui, sans elles, risque­raient d'être privés des bons soins nécessaires.

Sous la haute direction de la plus charmante des Vice-Présidentes, Mme Palas, elle a grandi. Mais naturellement Mme Palas est insatiable et veut son œuvre de jour en jour plus prospère et plus riche.

| Pour nos visiteuses des mois d’été dont les en­fants heureux s’ébattent au grand soleil,, ou sous les tentes élégantes de la plage, une visite à la Crèche est un devoir. Nous- ajoutons que ce devoir rempli leur donnera la plus délicate émotion, quand elles quitteront lés salles claires où des enfants pauvres jouent, où des poupons dorment, ferment leurs petits poings, dans la blancheur immaculée des couchettes que des mains généreu­ses et habiles leur ont préparées.

C o u r s e s . — Les courses de chevaux, aux Sables, sont toujours impatiemment attendues. Elles ont lieu, comme chacun sait, sur la place même, de­vant la foule innombrable pressée sur le Remblai, ou promenant au pesage de rares élégances. R en ­dez-vous donc, à 2 h. de l’après-midi, les D iman­che 4, Lundi 5 et Mardi 6 Août.

O n r é c l a m e . — La Municipalité a décidé que les tramways seraient arrêtés à minuit précis. Et ainsi qu’il fallait s ’y attendre, cette mesure soulève quelques protestations de la part des noctambules. On nous prie de les faire connaître dans la Plage. Voici qui est fait. Et la municipalité ayant re ­connu le bien fondé de ces observations,, a décidé de retarder jusqu’à minuit et demi le départ des dernières voitures.

On réclame: contre l’éclairage insuffisant quand les nuages ont l’outrecuidance de voiler la lune. Hélas, le traité est ancien qui lie la Ville à la Compagnie du Gaz. Un peu de patience encore est de mise en attendant l ’installation de l’élec­tricité.

On réclame — et ici nous nous associons plei­nement à nos correspondants — contre les mar­chandes de légumes qui jettent dans les rues après le passage des tombereaux de la voirie, des détri­tus de légumes, des feuillages à demi pourris, des cosses de haricots, etc., etc... Des odeurs nauséa­bondes s en dégagent, tandis que les pieds des promeneuses glissant sur cette pourriture occa­sionnent des chutes et des accidents.

On réclame enfin, en faveur des pauvres petits ânes, que leui’S patrons protègent insuffisamment contre les mauvais traitements des promeneurs ou contre les intempéries. Et la Société Protectrice des Animaux, brandissant très justement la loi Grammont, est prête à intervenir. Qu’on se le répète, car nous ne nous lasserons pas de faire entendre nos doléances et nos plaintes.

a u t o m o b il e s . — Nous avons eu le plaisir d ’aper­cevoir sur le Remblai une auto-taxi F iat de 50 H. P ., que M. Girard, i excellent chauffeur tient à la disposition des promeneurs. Cinq places con­fortables et, à la volonté des occupants, du 10, du 20, du 50, du 100 ou du 120 à l’heure, voilà de quoi réjouir les amateurs de courses rapides ou de lon­gues randonnées.

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Tous les noms des artistes sont à retenir, qu’il s’agisse de MM. Callant, violon solo du grand théâtre de Lille ; Clouzy, violoncelle ; Despujols, flûtis­te ; Paradivini, clarinettiste ; Secouly, piston, tous lauréats du Conservatoire et solistes du grand théâtre de Bordeaux, sans excepter Mme Domergue, pia­niste.

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U n bon c h a n s o n n ie r . — Nous avons annoncé la venue aux Sables du bon poète chansonnier Millandy dont les œuvres délicates ont rendu le nom po­pulaire.

Tout le monde a m urmuré les romances qui s’intitulent M adga la Belle ; J'cd tant pleuré pour toi ; Hâtez-vous d’aimer, etc., etc., et tous les lettrés ont distingué les Frêles chansons que Millandy a signées.

Chacun est désireux sans doute de les posséder. Il suffira de les demander à notre librairie pour que nous fassions de suite un geste écouté par l’éditeur.

Nous sommes heureux de faire part à nos lecteurs de l ’aimable invitation que nous avons reçue de Mme Violteau, directrice, et de M. Perrin , directeur, pour la distribution des P r ix des Ecoles Publiques (Garçons et Filles) de la Ville des Sables-d'Olonne. qui aura lieu dans la cour de l’Ecole des Garçons le Vendredi 2 Août, à 9 heures du matin, et sera agrémentée d'une partie con­cert des mieux composée, avec exposition de Travaux Manuels.

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