Commune de Forges en Charente-Maritime (17)

Parc éolien de la plaine des Fiefs

Commune de Forges en Charente-Maritime (17)

Dossier de demande d’autorisation unique (DDAU)

Pièce 4-a : Résumé non-technique (RNT) de l’Etude d’impact sur l’environnement

Maitre d’ouvrage

Centrale éolienne de la plaine des Fiefs (CELPF)

Assistance à maitrise d’ouvrage :

VOL-V

Octobre 2016 Révisé Avril 2018

Projet de « La Plaine des Fiefs »

Pièce 4-a: Résumé non-technique de l’étude d’impact 3/27

Auteurs de études

Étude Structure et adresse Logo Auteurs des études

Conception du projet et coordination globale

VOL-V

1025 Avenue Henri Becquerel

Parc Club Millénaire Bât. 4

34000 MONTPELLIER

Tél. : +33 (0)4 11 95 00 30

[email protected]

www.vol-v.com

Arnaud GUYOT, Directeur Général

Anne MONCOND’HUY, Chef de projets

Benoit LOQUET, Cartographe

Thomas LE MARCHAND, Cartographe

Loïc ALLEAUME, Responsable études

Acoustique JLBi Conseils - Bureau d'études acoustiques

Parc Technologique de Soye

5 rue Copernic

56270 PLOEMEUR

tel : 02.97.37.01.02

fax : 02.97.37.08.22

[email protected]

www.jlbi-acoustique.com

Marc LEGENDRE, Responsable technique

Paysage et Patrimoine

Atelier de paysage Bertrand MASSE – Paysage-Urbanisme-Territoire

19 rue Renaudin

17300 ROCHEFORT

tel : 06.71.48.07.06

www.etude-paysage.com/

Bertrand MASSE, paysagiste

Naturaliste :

Volet Oiseaux et Chiroptères

S.A.R.L. EXEN

EXpertises en ENvironnement

Place de la Mairie

12310 VIMENET

Tel (+33) (0)9 60 36 69 51

fax (+33) (0)5 65 60 48 02

www.sarlexen.fr

Justine MOUGNOT, chargé d'étude

Frédéric ALBESPY, chargé d'étude

Naturaliste :

Volet Petite faune, flore et habitats naturels

Symbiose Environnement

11 bis La Torrissière

86800 LINIERS

Tél. : 05 49 50 18 91

[email protected]

Michel PERRINET (coordination et terrain)

Evelyne REBIBO (cartographie et rédaction)

Assemblage de l’étude d’impact

AEPE GINGKO

7, rue de la Vilaine,

49250 Saint-Mathurin-sur-Loire

Annabelle FERNIQUE

Chargée d’études environnement



I. Où se situe le projet ?

Le projet éolien de la plaine des Fiefs est situé au Nord du département de la Charente-Maritime (17), sur le territoire de la communauté de communes d’Aunis Sud. Il est localisé à environ 18 km au sud-est de La Rochelle (17) et à environ 33 km au sud-ouest de Niort (79). Le site retenu (appelé zone d’implantation potentielle, représenté par un trait rouge sur la carte ci-après) a été sélectionné sur la base d’une étude de faisabilité qui a révélé l’existence d’un gisement éolien et l’absence de contraintes majeures au niveau local. Cette étude a été confirmée par plusieurs points.

Localisation du projet (AEPE GINGKO 2016)



II. Le contexte du projet éolien de la plaine des Fiefs

II.1. Historique du projet éolien de la plaine des Fiefs

Le projet de la plaine des Fiefs a débuté en 2013 par des contacts avec Madame le Maire de Forges autorisant la société VOL-V à rencontrer les agriculteurs ayant des parcelles sur la ZIP afin de leur présenter le domaine de l’éolien et le type de projet envisagé.

Plusieurs réunions de présentation au conseil municipal ont eu lieu préalablement à une première présentation générale projet éolien en réunion publique en novembre 2015.

Les études de faisabilité éolienne et les études spécifiques Milieu naturel, Faune/ Flore, paysage ont été menées sur les années 2015 et 2016. A l’issue de ces études, le projet a évolué afin de prendre en compte les différents enjeux qui en ressortaient. Un travail d’étude et de comparaison de variantes a permis d’aboutir au projet final. Ce projet a été soumis au conseil municipal de la commune de Forges en juillet 2016 et reçu un avis favorable du conseil municipal.

Le tableau ci-après présente les dates-clé de l’élaboration du projet de la plaine des Fiefs.

Historique du projet

Date FAITS MARQUANTS Précisions

01-sept-13 1er contact téléphonique avec

Madame le Maire de Forges

Autorisation pour rencontrer les agriculteurs Souhait de Mme le Maire d'attendre les élections municipales à

venir avant de se rencontrer.

10-avr-14 1ère Rencontre avec Madame le

Maire de Forges Présentation de la société, du contexte réglementaire, de la zone

d'étude et demande de présentation au Conseil Municipal.

23-mai-14 Présentation au Conseil Municipal

de Forges

10-oct-14 Délibération favorable du Conseil

Municipal de Forges Délibération favorable "à la réalisation d'études de faisabilité en

vue de la construction et de l'exploitation d'un parc éolien".

17-juin-15 Rencontre avec Monsieur Saunier,

conseiller municipal de Forges Dès lors le nouvel interlocuteur de Vol-V au sein de la mairie pour

le projet éolien.

29-oct-15 Réunion avec l'équipe municipale

afin de préparer la réunion publique à venir autour du projet éolien

Historique du projet

Date FAITS MARQUANTS Précisions

12-nov-15 Réunion publique à Forges

Invitation des riverains à cette réunion par l'envoie d'un courrier de la Mairie

Présence à cette réunion d'un représentant de la Communauté de Communes Aunis Sud, d'un représentant de l'Association de

Surgères DEFI ENERGIES 17 ainsi que d'un représentant de la société Lumo, spécialisée dans le financement participatif de

projets d'énergie renouvelable.

01-mars-16

Rencontre avec Monsieur Saunier afin d'échanger au sujet de la mise

en place d'un comité de suivi du projet éolien

Discussion au sujet des membres à intégrer au sein de ce comité, du contenu de la présentation etc.

12-avr-16 Comité de suivi à Forges Présentation de l'évolution du projet à certains riverains ayant

répondu positivement à l'invitation de la Mairie. Présence de certains élus également.

06-juil-16 Présentation devant le Conseil

Municipal de Forges afin de valider l'implantation finale du parc éolien

Accord verbal. Il est convenu qu'une délibération soit prise début septembre afin de valider cette implantation.

01-sept-16 Délibération favorable du Conseil Municipal de Forges au sujet de la

configuration finale du projet

Tableau 1 : Historique du projet



II.2. Insertion du projet dans un contexte de développement de l’éolien

Le projet éolien de la plaine des Fiefs s’inscrit dans un contexte global de développement des énergies renouvelables.

• Contexte éolien international

(Source : GWEC 2015)

Le développement des énergies renouvelables, combiné à la maîtrise des consommations d’énergie, a pour objectif la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de Kyoto, l’intérêt des sources d’énergies renouvelables a conduit l’Union Européenne à les promouvoir rapidement.

La capacité éolienne cumulée installée dans le monde entre 2000 et 2015 (source GWEC 2015)

• Contexte éolien Européen

Puissance éolienne installée dans l'union européenne à la fin 2015

En 2015, près de 12 800 MW éoliens ont été installés dans l’Union européenne, dont près de 47% uniquement en Allemagne (6 013 MW). Les autres principaux pays ayant augmenté la capacité de leurs parcs éoliens sont la Pologne (1 266 MW installés durant l’année), la France, le Royaume-Uni (975 MW), la Suède (615 MW) et les Pays-Bas (586 MW).

Au total, la puissance du parc éolien installé en Europe à fin 2015 atteint 141,6 GW, dont 11 GW offshore (principalement au Royaume-Uni).

• Contexte éolien national

En France, plusieurs politiques nationales encouragent le développement des énergies renouvelables :

▪ la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) définit des grands objectifs à attendre, notamment la réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990 ; et porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité ; […] Diversifier la production d’électricité et baisser à 50 % la part du nucléaire à l’horizon 2025.

▪ La directive 2009/28/CE du 23 avril 2009 fixe des objectifs nationaux concernant la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale.

➔Pour la France, la part d’énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie en 2020 doit s’élever à 23 %.

▪ La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est un document institué par l'article 176 la loi transition énergétique (TECV). Il a pour objectif de décliner de façon opérationnelle les orientations de la politique énergétique fixées par la loi de transition énergétique pour la croissance verte.

➔Ce document de programmation fixe l’objectif de capacité éolienne terrestre installée à 15 GW en 2018 et l’objectif de porter la capacité éolienne terrestre entre 21,8 et 26 GW d’ici 2023.

D’après le SOeS (site ministériel observation et statistiques), la puissance éolienne raccordée au réseau français s’élève à 10 013 MW à la fin 2015. Cette production représente plus de 3 % de notre consommation intérieure d’électricité. À titre de comparaison, en 2011, ce taux s’élevait à 26 % au Danemark, 16 % en Espagne et 11 % en Allemagne.

Avec une puissance de plus de 10 000 MW raccordée au réseau électrique (à la fin 2015), le parc éolien français est le 4ème parc éolien en Europe en termes de puissance, derrière ceux de l’Allemagne, de l’Espagne, du Royaume-Uni. D’après les données de RTE, les éoliennes du parc français ont généré 21,1 TWh en 2015, soit près de 3,9% de la production totale d’électricité en France durant cette année.

• A l’échelle régionale

D’après les chiffres Soes 2015, en fin septembre 2015, la nouvelle région « Nouvelle Aquitaine » qui inclut les régions : Limousin, le Poitou-Charentes et l’Aquitaine, compte 529 MW de puissance éolienne installée au 30/09/2015, ce qui place la région en 8ème position sur les 14 nouvelles régions que compte la France.

La volonté nationale de développer les énergies renouvelables et notamment l’éolien est répercutée depuis la loi du 12 juillet 2010 à l’échelon régional. Chaque région dispose ainsi d’un schéma régional éolien qui définit les objectifs de valorisation du potentiel éolien à atteindre et les zones favorables à l’implantation d’éoliennes.



L’objectif cible pour 2020, partagé entre l’État et la Région au titre du schéma régional climat air énergie (SRCAE) est de 1800 MW de puissance éolienne.

En vue de la poursuite de cet objectif de 2020, et compte tenu de la puissance régionale installée en 2015 d’environ 505 MW, le rythme d’installations qui serait à envisager serait d’au moins 250 MW installés chaque année d’ici 2020. Le graphique ci-dessous illustre cette idée :

Données compilées à partir de RTE : Bilan électrique 2012 de la région Poitou-Charentes parc ENR installé en MW, Bilan 2014 et perspectives en Poitou-Charentes, et d'après SRE et SRCAE de la région Poitou-Charentes.

Puissance éolienne installée et prospective : puissance éolienne à installer pour l'atteinte des objectifs du SRCAE en 2020 en Poitou-Charentes (MW)

Ce graphique illustre bien la nécessité d’un accroissement du rythme des installations éoliennes sur la région. En effet, si les installations suivent la tendance actuelle « scénario au fil de l’eau », les objectifs ne pourront pas être atteints.

➔Aujourd’hui, un parc éolien de 33,6 MW, composé de huit éoliennes comme celui de la plaine des Fiefs, aura une production annuelle estimée de 80 640 000 kWh.

Cela couvre les besoins en consommation d’électricité de près de 43 133 personnes (environ 19 606 foyers), chauffage inclus, et permet d’éviter l’émission de 7 257 tonnes de CO2/an (Données France estimant 90 g CO² évités/kWh) ou de 24 837 tonnes de CO2/an (Données UE estimant 308 g CO² évités/kWh).

Ces données ont été calculées sur la base d’une consommation par foyer de l’ordre de 4113 kWh/an avec 2,2 personnes/foyer.

Le schéma régional éolien (SRE) de Poitou-Charentes prescrit par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement a été approuvé par arrêté du Préfet de région le 29 septembre 2012.

Le site d’étude, situé sur les communes de Chambon et Forges, s’inscrit en zone favorable du Schéma Régional Éolien (SRE). L’objectif d’installation d’éoliennes sur cette zone est de 450 MW.

Carte 1 : Les zones favorables du SRE

Synthèse : le projet de parc éolien du Petit Fief s’inscrit dans un contexte de développement général de l’énergie éolienne. Il répond aux ambitions européennes, nationales et régionales de développement des énergies renouvelables. Il est situé dans une zone favorable du SRE Poitou-Charentes.

64 100 156300 310 340

438 505

764

1023

1282

1541

1800

0250500750

100012501500175020002250

20

08

20

09

20

10

20

11

20

12

20

13

20

14

20

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20

16

20

17

20

18

20

19

Ob

ject

if 2

02

0

20

20

et

+

Puissance installée et prospective : puisssance à installer pour l'atteinte des objectifs du SRCAE en 2020 en Poitou-Charentes (MW)

Puissance installée / an

Puissance totale

Puissance à théorique installer / an pour atteindre l'objectif de 2020

Puissance totale (prospective)



III. La présentation du parc éolien

III.1. Eléments constitutifs du parc éolien de la plaine des Fiefs

Le projet de parc de la plaine des Fiefs comprend :

▪ l’implantation sur fondation de 8 éoliennes sur des parcelles agricoles ;

▪ un réseau de voies d’exploitation et des plates-formes de construction et de maintenance ;

▪ une liaison électrique souterraine inter-éolienne, reliant les éoliennes aux postes de livraison électriques ;

▪ trois postes de livraison électrique (PDL)

III.2. Le gabarit des éoliennes

Dans le cadre du projet éolien de la plaine des Fiefs, le modèle d’éolienne n’a pas été arrêté. Ainsi, l’étude se base sur un gabarit maximal d’éolienne.

VOL-V a déterminé les paramètres dimensionnels des éoliennes susceptibles d’influencer les impacts, dangers ou inconvénients de l’installation et a retenu les valeurs les plus impactantes des modèles éligibles pour ce projet afin de présenter une évaluation majorante des dits impacts, dangers ou inconvénients. Il s’agit de la hauteur totale de l’éolienne mais aussi du diamètre du rotor, de la hauteur au moyeu et de la puissance nominale de l’éolienne.

Les paramètres dimensionnels retenus sont les suivants :

▪ Une hauteur maximale en bout de pales est de 184 mètres ;

▪ un mât conique de 127,5 m de hauteur maximale, composé de sections en acier avec éventuellement une partie en béton ;

▪ un rotor constitué de trois pales en matériaux composites. Le roulement de chacune d'elles est vissé sur un moyeu fixe. Le diamètre du rotor est de 131 m maximum et il balaye une zone d’environ 13 500 m² maximum ;

▪ une puissance nominale maximale de l’éolienne de 4,2 MW ;

▪ une nacelle qui abrite les éléments permettant la conversion de l'énergie mécanique engendrée par le vent en énergie électrique.

Lorsque les pales tournent, elles permettent au générateur de produire de l'électricité. La tension et la fréquence de sortie sont fonction de la vitesse de rotation. Moyennant un circuit intermédiaire en courant continu et un onduleur, elles sont converties avant injection dans le réseau. Sur chaque nacelle, on trouve également un anémomètre qui mesure la vitesse du vent, ainsi qu'une girouette qui permet de connaître la direction du vent.

Dimensions du gabarit d'éoliennes envisagé

Pour répondre à des critères paysagers, les transformateurs sont intégrés dans la machine. Il n’y aura pas de cabine au pied de chacune des éoliennes



III.3. Les équipements et aménagements annexes aux éoliennes

• Le balisage

Chaque éolienne sera dotée d’un balisage lumineux de jour assuré par des feux d’obstacle moyenne intensité de type A (feux à éclats blancs de 20 000 candelas), et d’un balisage lumineux de nuit assuré par des feux d’obstacle moyenne intensité de type B (feux à éclats rouges de 2 000 candelas). Toutes les éoliennes du parc éolien de La Plaine des Fiefs seront synchronisées, de jour comme de nuit.

(Conformément à l’arrêté du 13 novembre 2009)

• Les fondations

Les dimensions exactes des fondations seront définies suite à une étude géotechnique qui précisera les caractéristiques du sol et permettra de dimensionner l’ouvrage.

La réalisation des fondations est une des parties les plus importantes de la phase de chantier, car elle nécessite un grand savoir-faire dans la qualité du béton et la gestion des temps de séchage. Cette étape dure moins d'un trimestre.

Ferraillage et coulage d’une fondationL’aire de maintenance et la voirie d’exploitation

La réalisation au pied de chaque machine d’un accès permanent et d’une aire de maintenance (2 475 m²) permet d’intervenir à tout moment sur les éoliennes. (Intervention d’une grue, de camions de maintenance…). Pour les 8 éoliennes, cette surface non imperméabilisée, représente 19 800 m².

Environ 230 m de chemins seront créés pour permettre de desservir les plateformes de montage des éoliennes, le reste des chemins d’accès existants seront simplement renforcés.

Un exemple de piste de desserte d’un parc éolien en milieu agricole

• Les liaisons souterraines

Chaque éolienne est raccordée aux postes de livraison par une liaison électrique. Le linéaire de câbles est d’environ 3 709 m. Après l’enfouissement des câbles, les terrains sont remis en l’état d’origine.

La pose d’un câble souterrain depuis le poste de livraison jusqu’au réseau électrique national



III.4. Les variantes envisagées ayant mené au projet final

Dans le cadre de l’élaboration du projet de la plaine des Fiefs, plusieurs variantes ont été envisagées et travaillées afin de prendre en compte un maximum d’enjeux ressorties des thématiques étudiées à l’état initial :

▪ Le milieu physique,

▪ Le milieu naturel,

▪ Le milieu humain,

▪ Le paysage et le patrimoine.

Le projet éolien de la plaine des Fiefs a été décliné en plusieurs variantes d'implantation.

La première variante permet d’optimiser l’implantation en fonction de la production énergétique sur le site grâce à un nombre important d’éoliennes (variante technique).

La seconde variante prend en compte une partie des sensibilités en réduisant le nombre d’éoliennes, en évitant ainsi une partie des zones à enjeux.

La troisième variante, évite des sensibilités supplémentaires et constitue le meilleur compromis entre les différentes thématiques (environnementales, paysagères, techniques et économiques). C’est cette variante qui a été retenue.

Les caractéristiques des 3 variantes d’implantation sont décrites dans le tableau ci-dessous.

Les paragraphes qui suivent s’attachent à décrire et comparer plus en détail les avantages et inconvénients de chaque variante envisagée.

Caractéristiques Variante 1 Variante 2 Variante 3

Nombre d’éoliennes 33 11 8

Puissance unitaire par éolienne

2 MW 3,6 MW max. 4,2 MW max.

Puissance totale 66 MW 39,6 MW max. 33,6 MW max.

Description de l’implantation

Secteur Nord D939

19 éoliennes

Secteur Sud D939

14 éoliennes.

Secteur Nord D939

6 éoliennes.

Secteur Sud D939

5 éoliennes.

Secteur Nord D939

5 éoliennes.

Secteur Sud D939

3 éoliennes.

Variante retenue non non oui

Tableau 2 : Caractéristiques des variantes étudiées (Source : VOL-V)

Note : Le secteur nord correspond à la partie de la ZIP au nord de la RD939. Le secteur sud correspond à la partie de la ZIP au sud de la RD939.

Les pages qui suivent présentent les avantages et inconvénients de chacune des variantes d’implantation.



III.4.1.1. Variante 1

III.4.1.1.1. Description

La variante 1 compte 33 éoliennes réparties au Nord et au Sud de la RD939 (respectivement 19 et 14 éoliennes). Il s’agit de machines de 2 MW de 110 m de diamètre dont la hauteur totale en bout de pale atteint 150 m max.

Les éoliennes sont implantées selon un axe Nord-Ouest/Sud-Est compatible avec le sens des vents dominants et avec les recommandations paysagères (projet parallèle à la ligne de force naturelle du territoire marquée par une ligne de crête principale orientée Nord/Sud, et homogénéité avec le parc éolien de Péré).

Il s’agit du « potentiel technique » de la Zone d’Implantation Potentielle, autrement dit, la configuration qui permet la puissance installée maximale. Ses avantages et ses inconvénients sont présentés ci-dessous.

III.4.1.1.2. Avantages / inconvénients

• Avantages :

▪ Production énergétique : utilisation optimale de l’espace disponible permettant une puissance installée maximale.

▪ Paysage : implantation respectant un alignement avec les lignes de force naturelles du territoire (ligne de crête principale orientée Nord/Sud) et de faire écho au Parc de Péré situé à l’Est.

• Inconvénients :

▪ Production énergétique : mise en place d’un mode de fonctionnement optimisé pour le respect des émergences acoustiques réglementaires engendrant d’importantes pertes de production.

▪ Biodiversité : interaction avec des enjeux naturalistes importants, notamment des haies et boisements.

▪ Cadre de vie : importantes nuisances sonores sur les habitations situées tout autour de la ZIP du fait du nombre et de la proximité des éoliennes aux habitations.

▪ Paysage : densité d’éoliennes très importante engendrant une composition du parc peu lisible et générant un problème d’encerclement de la zone d’activité « Fief Magnou » et des habitations situées à proximité.

▪ Accessibilité et maîtrise foncière : maîtrise foncière partielle en l’état actuel des choses.

▪ Autres activités : nombre d’éoliennes important nécessitant autant de plates-formes, et donc une consommation significative d’espaces agricoles de la ZIP. Mauvaise acceptabilité du projet.

▪ Autres infrastructures : proximité (<1 hauteur de chute) entre de nombreuses éoliennes et des routes, notamment la RD939. Proximité immédiate de 2 éoliennes avec la voie ferrée.

▪ Urbanisme : non compatibilité avec le PLU de Forges (éoliennes en zone AUx).

Implantations de la variante 1





La variante 2 compte 11 éoliennes réparties au Nord et au Sud de la RD939 (respectivement 6 et 5 éoliennes).

Contrairement à la variante 1, il s’agit de machines de puissance unitaire de 3,6 MW max., de 131 m max. de diamètre de rotor et dont la hauteur totale en bout de pale atteint 184 m max.

En comparaison avec la variante 1, cette variante 2 constitue une variante moins dense, plus lisible, permettant une meilleure intégration paysagère, réduisant fortement les nuisances acoustiques, et prenant mieux en compte les enjeux naturalistes, notamment en s’éloignant des principaux secteurs boisés et de zones humides présentant des sensibilités marquées.


• Avantages :

▪ Production énergétique : installation d’éoliennes de grand gabarit – par rapport aux standards actuels –Particulièrement adaptées au site et permettant une valorisation optimale du gisement local, permettant de compenser partiellement la diminution du nombre de machines par rapport à la variante 1 (22 machines en moins) en installant des turbines plus puissante (2 MW pour la variante 1, 3,6 MW max. pour la variantes 2 et 4,2 MW max. pour la variante 3), plus hautes (95 mètres pour la variante 1, 127,5 mètres max. Pour les variantes 2 et 3), et avec un plus grand rotor (90 mètres pour la variante 1, 131 m max. pour les variantes 2 et 3).

▪ Cadre de vie : amélioration globale de la situation acoustique, mais sensibilité encore marquée au niveau de l’ensemble des hameaux situés à l’Ouest et au Nord-Ouest de la Zone d’Implantation Potentielle.

▪ Biodiversité : implantation privilégiant les zones cultivées et les zones ouvertes, et évitant la proximité avec les milieux boisés, excepté pour 1 éolienne.

▪ Paysage : implantation respectant un alignement avec les lignes de force naturelles du territoire et cohérence avec le parc éolien de Péré. Amélioration de la lisibilité paysagère du projet de parc éolien. Lignes d’éoliennes moins nombreuses et plus lâches permettant d’améliorer l’insertion paysagère du parc.

▪ Autres activités : nombre d’éoliennes plus limité et machines plus puissantes engendrant une faible consommation d’espace agricole rapporté à la puissance installée ou au productible.

▪ Autres infrastructures : distance d’éloignement (>1 hauteur de chute) entre les éoliennes et la voie ferrée et la route D939 qui constitue la principale route structurante du secteur.

▪ Urbanisme : compatibilité avec le PLU de Forges (zone AUx).


▪ Production énergétique : mise en place d’un mode de fonctionnement optimisé pour le respect des émergences réglementaires engendrant toujours des pertes de production significatives.

▪ Biodiversité : interaction avec des enjeux naturalistes importants, notamment certaines haies et un boisement.

▪ Accessibilité et maîtrise foncière : maîtrise foncière partielle en l’état actuel des choses.

▪ Autres infrastructures : survol de routes communales et de la RD205






La variante 3 constitue la variante retenue. Elle compte 5 éoliennes au Nord de la RD939 et 3 éoliennes au Sud. Il s’agit d’éoliennes de 4,2 MW max. de 131 m max. de diamètre et dont la hauteur totale en bout de pale atteint 184 m max.

Par rapport à la variante 2, elle permet une amélioration de l’insertion paysagère du projet, réduit les impacts sur la biodiversité et limite les nuisances pour les riverains.

Cette variante aboutie constitue le projet qui a été retenu. Le travail réalisé en amont de la définition du projet d’aménagement permet une bonne acceptation locale de la part des élus, riverains, des propriétaires et des exploitants. Des échanges ont eu lieu avec ces derniers de façon à intégrer au mieux les contraintes liées à leurs activités. Un plan détaillé de cette variante figure page suivante.


• Avantages :

▪ Production énergétique : installation d’éoliennes de grand gabarit – par rapport aux standards actuels – particulièrement adaptées au site et permettant une valorisation optimale du gisement local. Par une disposition en quinconces, l’implantation permet une imitation des pertes liées au sillage des machines entre elles, ainsi que des pertes liées au fonctionnement optimisé des éoliennes pour le respect de la réglementation acoustique.

▪ Cadre de vie : optimisation de la situation acoustique en mettant en place peu de machines en moins grand nombre, plus espacées les unes par rapport aux autres, et plus éloignées des habitations.

▪ Biodiversité : enjeux naturalistes évités au maximum avec des éoliennes implantées en milieu ouvert à distance des haies et boisements à enjeux.

▪ Paysage : implantation respectant un alignement avec les lignes de force naturelles du territoire et cohérente avec le parc éolien de Péré. Amélioration de la lisibilité paysagère du projet de parc éolien. Lignes d’éoliennes moins nombreuses et plus lâches permettant d’améliorer l’insertion paysagère du parc.

▪ Accessibilité et maîtrise foncière : bonne pour l’ensemble des éoliennes, éoliennes localisées au maximum en bordure de chemins, impliquant très peu de création d’accès (uniquement pour l’éolienne n°6.)

▪ Acceptation locale : implantation définie en consultant les principaux acteurs intéressés, en particulier les élus, les propriétaires et les exploitants. Meilleure acceptation par les riverains du fait de la réduction du nombre de machines, de l’éloignement aux habitations, et une bonne lisibilité paysagère.

▪ Autres activités : nombre d’éoliennes limité engendrant une faible consommation d’espace agricole. Echanges avec les propriétaires/exploitants pour intégrer au mieux les contraintes liées à leurs activités.

▪ Autres infrastructures : pas de survol de routes. Eloignement supérieur à une hauteur de chute par rapport à la voie ferrée et à la RD939.


▪ Accessibilité et maîtrise foncière : accès engendrant la création d’un chemin pour l’accès à l’éolienne n°6.




III.5. Présentation détaillée du projet définitif : la variante 3

Les grands principes qui ont permis d’élaborer le projet sont listés ci-dessous :

▪ A l’échelle de la Zone d’Implantation Potentielle, les secteurs présentant des enjeux identifiés dans l’état initial ont été évités ;

▪ L’intégration paysagère du projet de parc éolien de la plaine des Fiefs a fait l’objet d’une attention toute particulière afin de prendre en compte les enjeux, les spécificités et l’identité du territoire ;

▪ L’implantation des éoliennes intègre les directions du régime de vent principal (Ouest/Sud-Ouest) et secondaire (Est/Nord-Est). Par ailleurs, les éoliennes envisagées étant de grande dimension, des espaces suffisants ont été laissés entre les éoliennes d’une même ligne et entre les lignes elles-mêmes ;

▪ Les propriétaires et exploitants ont été largement consultés et associés lors de la définition de l’implantation de manière à ce que le projet affecte le moins possible les activités agricoles des parcelles sur lesquelles les équipements seront installés.

▪ D’une manière plus large, le projet a été conçu de manière à limiter autant que possible la consommation d’espace qui est réduite au strict nécessaire.

L’implantation retenue à 8 éoliennes disposées en deux groupes de 5 et 3 éoliennes, est issue de la prise en compte des principaux enjeux ressortis des états initiaux sur l’environnement.

III.5.1. L’implantation géographique du projet

III.5.1.1. La localisation des installations projetées

Le parc éolien est composé de 8 éoliennes sur fondation, implantées sur deux lignes orientées nord-nord-est/sud-sud-ouest. Les interdistances entre les éoliennes varient de 350 m à 1738 m (soit + de 2 fois le diamètre du rotor).

L’écart maximum d’altitude entre les éoliennes n’excède pas 6 m.

Eolienne Lieu-dit à Forges L 93 X L 93 Y WGS 84 lat WGS 84 lon Altitude au

sol (en m NGF)

Altitude bout de pale

(en m NGF)

CELPF 01 LES GIRAUDELLES 400410.5106 6564430.4508 -0d52'50.06" 46d6'48.25" 18 202

CELPF 02 LE BOISSINOT/D

205 400380.2711 6564082.0286 -0d52'50.67" 46d6'36.92" 20 204

CELPF 03 FIEF DE BELLEVUE 400957.8583 6564826.5371 -0d52'25.49" 46d7'1.95" 24 208

CELPF 04 LES GIRAUDELLES 400913.0953 6564385.7821 -0d52'26.56" 46d6'47.61" 23 207

CELPF 05 LE PETIT FIEF 400867.3741 6563951.8325 -0d52'27.70" 46d6'33.48" 23 207

CELPF 06 LE TERRIER DU FIEF

DE PEINE 399986.2326 6562042.3141 -0d53'4.34" 46d5'30.25" 23 207


DE PEINE 400500.2696 6562251.0660 -0d52'40.90" 46d5'37.83" 22 206


DE PEINE 400439.3560 6561759.2498 -0d52'42.61" 46d5'21.81" 24 208

Tableau 3 : Coordonnées des éoliennes (Source : VOL-V)

Plan d’ensemble des éoliennes du projet (Source : AEPE-GINGKO 2016)



Le parc éolien de la plaine des Fiefs comprend également trois postes de livraison implantés au niveau des accès aux éoliennes CELPF 2 et CELPF 6.

PDL Lieu-dit à Forges L 93 X L 93 Y WGS 84 lat WGS 84 lon Altitude au

sol (en m NGF)

Altitude bout de pale

(en m NGF)

Poste de livraison

1

LES GIRAUDELLES /D 205

400297.6270 6564011.4997 -0d52'54.36" 46d6'34.51" 20

Poste de livraison

2

LES GIRAUDELLES /D 205

400308.1562 6564008.3482 -0d52'53.86" 46d6'34.42" 20

Poste de livraison

3 LES CARRELIERES 400094.3580 6562197.2603 -0d52'59.67" 46d5'35.44" 22

Coordonnées des postes de livraison (Source : VOL-V)

Localisation des postes de livraison électrique au niveau des l'éoliennes CELPF 2 et CELPF 6 (Source : AEPE-GINGKO 2016)



Plan des 8 éoliennes du projet de la plaine des Fiefs (Source : VOL-V 2018)



III.6. Photomontages du projet final

III.6.1. Photomontage depuis l’aire d’étude éloignée (n°32)





III.6.2. Photomontage de l’aire d’étude rapprochée (n°16)





III.6.3. Photomontage depuis l’aire d’étude immédiate (n°4)





IV. Résumé de l’analyse des effets du projet éolien sur l’environnement

Des études ont été menées sur les différents volets environnementaux (faune, flore, acoustique, paysage, patrimoine…) afin de recenser les enjeux du territoire à l’échelle de la zone d’implantation des éoliennes mais aussi à une échelle plus large pour certaines thématiques tel que le paysage.

Ci-après sont présentés les principaux enjeux environnementaux étudiés pour l’élaboration du projet, ainsi que l’analyse des effets attendus du projet retenu sur l’environnement.

IV.1. Le milieu physique

IV.1.1. Le climat

L’énergie éolienne ne produit aucun rejet dans l’atmosphère. Le recours aux énergies renouvelables permet de diversifier les sources d’énergie et vise à terme à réduire la production d’énergie classique, responsable de l’effet de serre et du réchauffement de la planète.

Le projet aura un effet globalement positif sur l’effet de serre et la qualité de l’air.

IV.1.2. Le relief et le sol

En phase chantier, la création des plateformes induira le décapage de la terre végétale. Le creusement les fondations des 8 éoliennes et des 3 postes de livraison électrique, créeront des affouillements de sol.

Les chemins d’accès et les plateformes de montage ne seront pas imperméabilisés.

Le projet aura un effet faible sur les sols et les sous-sols.

IV.1.3. L’eau

Les surfaces imperméabilisées du projet sont de l’ordre de 0,3ha pour les fondations des éoliennes et des postes de livraison. Les aménagements du parc seront perméables et n’impliquent aucun cours d’eau ni zone humide.

Aucun impact n’est attendu sur les eaux superficielles, eaux souterraines et cours d’eau.

IV.1.4. Les risques naturels

Les éoliennes sont situées en secteur concerné par un risque nul lié à l’aléa retrait-gonflement des argiles.

Les éoliennes sont situées en dehors des secteurs concernés par le risque inondation.

Concernant le risque lié à la foudre, conformément à l’arrêté du 26 août 2011, les éoliennes respecteront la réglementation en vigueur (norme IEC 61 400-24). L’installation sera mise à la terre et les opérations de maintenance incluront un contrôle visuel des pales et des éléments susceptibles d’être impactés.

La présence d’un risque de remontées de nappes concerne potentiellement trois éoliennes du projet. Ainsi, des sondages et une étude géotechnique seront réalisés en phase de pré-construction afin de définir la portance et les caractéristiques du sol et de dimensionner les fondations des éoliennes.

Les risques naturels liés à l’aléa retrait-gonflement des argiles, à l’inondation, aux mouvements de terrains et cavités et aux feux de forêts sont jugés nuls au droit des points d’implantation des éoliennes.

IV.2. Le milieu naturel

IV.2.1. La flore et les habitats

L’étude de la flore et des habitats démontre que les éoliennes et les infrastructures associées (fondations, poste de livraison, accès, plateformes) sont situées sur des parcelles agricoles exploitées, en dehors de tout habitat d’intérêt patrimonial. Les seuls impacts sont la destruction de 161 m de haies essentiellement arbustives.

L’impact du projet est très faible sur la flore et les habitats.

IV.2.2. L’autre faune (hors chauve-souris et oiseaux)

La destruction du linéaire de 161 m de haies implique un impact faible du projet sur les espèces inféodées à cet habitat : Amphibiens (la Grenouille agile), Reptiles (le Lézard des murailles), Insectes (Méconème scutigère, Méconème fragile, Lucane cerf-volant) ou petits mammifères (Genette).

IV.2.3. Les oiseaux (avifaune)

L’étude ornithologique (oiseaux) démontre que projet éolien s’insère dans un contexte ornithologique à enjeux modérés pour l’avifaune.

Un des enjeux soulignés par l’étude est d’éviter les zones de pompes (zones d’ascendances thermiques ou dynamiques), la configuration du projet a permis de respecter cette recommandation.

Le défrichement prévu au niveau des haies sur les chemins d’accès engendre une perte d’habitat de reproduction pour les passereaux patrimoniaux (161 m de haies arbustive). Le risque de dérangement ou de destruction des nichées au niveau de ces haies est limité avec des travaux qui seront effectués en dehors de la période nuptiale. En revanche, une réimplantation de haies est prévue après la création des pistes.

Par ailleurs, des suivis post-implantation, à la fois diversifiés et complémentaires, sont retenus pour apprécier in situ justement l’efficacité des mesures.

Concernant le patrimoine naturel, les impacts résiduels du projet ne sont pas de nature à remettre en cause le maintien ou la restauration en bon état de conservation des populations locales, ainsi que le bon accomplissement des cycles biologiques des populations d’espèces protégées présentes sur le site du projet éolien de la Plaine des



Fiefs. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’effectuer une demande de dérogation relative à la destruction d’espèces protégées et d’habitats d’espèces protégées telle que prévue au 4° l’article L. 411.2 du code de l’environnement.

IV.2.4. Les chauves-souris (chiroptères)

L’activité des chiroptères a été étudiée sur le site. Principalement constitué de milieux ouverts, le site d’étude compte une activité globale faible sur ces milieux. Les lisières et boisements attirent un cortège d’espèces plus diversifié où l’activité de chasse en lisière et en direction de la zone humide à l’est est constatée. Aucun gîte n’est recensé sur la zone, les gîtes favorables étant localisés au niveau de bâtiments autour de la ZIP.

Le choix d’éoliennes de grande hauteur permet d’éloigner au maximum les pales des corridors d’activité des espèces. Par ailleurs, les aménagements du projet éviteront de créer des milieux favorables aux insectes afin de ne pas attirer davantage de chiroptères. (Éviter de stoker du fumier à proximité, revêtements neutres) ;

Afin de limiter toute perturbation aux périodes d’activités des chiroptères, les machines implantées à proximité de lisières seront régulées en fonction de certaines conditions : la vitesse du vent, la période de l’année et la température.

IV.2.5. Les continuités écologiques

• Echelle régionale pour la faune

Concernant l’avifaune : L’analyse de l’état initial à l’échelle régionale (Pièce 4-b Etude d’impact : chapitre VI.2.1 page 237), situait la zone d’implantation potentielle au niveau d’enjeux vis-à-vis de la trame bleue, et en limite d’un couloir de migration aviaire assez large.

Concernant les chiroptères, le site du projet est localisé sur une zone d’enjeux liés à la trame bleue.

Plus précisément, l’état initial indique que la zone d’implantation potentielle est située à l’écart des continuités écologiques d’importance régionale.

A l’échelle régionale, comme la zone d’implantation potentielle ne remet déjà pas en cause les objectifs de conservation de la Trame Verte et Bleue, il en est donc de même pour le projet éolien de la Plaine des Fiefs localisé uniquement dans des grandes cultures.

• Echelle locale pour la faune

A l’échelle locale, l’état initial (chapitre VI.2.2 page 237) indique que les continuités écologiques de la zone d’implantation potentielle sont représentées par les bosquets, les haies arborées et arbustives et les cours d’eau.

La configuration du projet éolien évite les cours d’eau et les boisements. Les risques d’impacts sont donc faibles concernant ces continuités écologiques. Pour les corridors de haies, quelques portions de haies arbustives entre 19 m et 40 m de linéaire sont détruites. Les plus longues portions ne représentant qu’un seul côté des chemins existants, la continuité est quand même maintenue sur l’autre côté. Les risques d’impacts sont donc également faibles.

• Pour l’autre faune, la flore et les habitats

La Zone d’Implantation Potentielle est localisée en dehors de tout réservoir de biodiversité et des corridors écologiques identifiés dans les environs. Le linéaire de haies n’étant pas connecté avec les corridors les plus proches, il n’y a pas d’impact à considérer.

IV.2.6. L’évaluation des incidences Natura 2000

Dans le cadre d’un projet éolien sur la commune de Forges (17) la DREAL Poitou-Charentes souhaite bénéficier d’un document d’évaluation d’incidences de ce projet au titre de Natura 2000.

• Chiroptères

Dans le périmètre de 20 km autour du projet, 3 Zones spéciales de conservation (ZSC) sont recensées dont la plus proche est le « Marais de Rochefort », située à environ 2,2 km au sud du projet. Les deux autres ZSC sont situées à plus de 5 km au nord et au sud. Les éventuelles incidences que pourraient avoir le projet concernent donc des espèces qui se déplaceraient entre les différents sites, dont le rayon d’action serait de 7 km.

Ainsi, en ce qui concerne les chiroptères, les espèces non migratrices se déplaçant à des distances inférieures à 7

km peuvent être exclues du risque d’incidence. (Barbastelle d’Europe, du Murin de Bechstein, du Grand Rhinolophe, du Murin à Oreilles échancrées, du Petit Rhinolophe et du Rhinolophe euryale).

Seules deux espèces pourraient théoriquement effectuer des déplacements plus importants et pourraient donc être concernées par le projet éolien.

Pour le Grand murin, l’état initial témoigne d’un risque plutôt faible pour ce type d’espèces étant donnée son mode de chasse généralement à moins d’un mètre du sol, il est peu probable que des collisions aient lieu. Ceci permet donc d’exclure un risque significatif pour cette espèce, qu’il s’agisse d’ailleurs de populations issues des ZSC environnantes ou d’autres secteurs.

Concernant le Minioptère de Schreibers, dont les gîtes sont situés dans les grottes (sud et est de Rochefort), est une espèce contactée une fois sur le site, et qui réalise des déplacements à longue distance (20-30 km). L’espèce pourrait utiliser un secteur comme le site du projet comme zone de chasse, ce qui ne permet pas d’exclure totalement des cas accidentels de collision, cependant, l’étude conclut à une absence de risque significatif pour cette espèce, qu’il s’agisse d’ailleurs de populations issues des ZSC environnantes ou d’autres secteurs.

• Oiseaux

A l’échelle de l’aire d’étude éloignée, 4 zones Natura 2000 relevant de la directive Oiseaux sont référencées. Les éventuelles incidences du projet pourraient concerner les espèces à grand territoire vital et espèces migratrices.

Les ZPS « Pertuis charentais Rochebonne » et « Estuaire et basse vallée de la Charente » sont suffisamment éloignées pour éviter des risques d’incidences significatifs du projet éolien de la Plaine des Fiefs sur les espèces ciblées. De plus, la ZPS « Pertuis charentais Rochebonne » ne mentionne que des espèces marines qui n’ont pas été contactées au niveau du projet éolien, et la ZPS « Estuaire et basse vallée de la Charente » ne cible pas d’espèces ayant un rayon d’action de plus de 16 km.

Concernant les 2 ZPS les plus proches (« Anse de Fouras, baie d’Yves, marais de Rochefort » et « Marais Poitevin »), elles sont localisées suffisamment loin du projet éolien pour éviter des risques d’incidences sur les espèces ciblées à faibles rayon d’action (Alouette lulu, Pie-grièche écorcheur et Œdicnème criard).



Le Pluvier doré est uniquement contacté en période hivernale. Cette espèce est ciblée à cette période de l’année par certaines ZPS (à 7,7 km au plus proche). En revanche, les éoliennes du projet évite les zones d’hivernage de cette espèce. Les risques d’incidences du projet éolien ne sont donc pas significatifs.

Concernant les autres espèces, il s’agit uniquement de rapaces. Soit :

▪ les espèces se reproduisent sur le site (les 3 espèces de busards) et donc les couples ciblés par les ZPS ne sont pas les mêmes que ceux du site ;

▪ les espèces ciblées par les ZPS sont contactées sur le site du projet éolien, mais uniquement de manière ponctuelle sur le secteur sud, avec une faible activité.

L’étude chiroptérologique conclut que le projet éolien n’aura aucune influence significative sur l’équilibre des populations des ZSC des 20 km de l’entourage du site. Concernant l’étude des oiseaux, le projet éolien de la Plaine des Fiefs n’engendrera pas de risques d’incidences significatifs sur l’avifaune sur les enjeux de conservation des zones Natura 2000 (ZPS) à 20 km autour des éoliennes.

IV.3. Le milieu humain

IV.3.1. Commodités de Voisinage

Dans le secteur étudié, l’habitat est regroupé autour des bourgs des communes qui entourent le projet. Aussi, plusieurs habitations, regroupées en hameaux sont présentes autour de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. L’activité prédominante du secteur est l’agriculture, ainsi, le site du projet est essentiellement composé de parcelles agricoles cultivées.

• Acoustique

Des mesures de bruit ont été réalisées par un acousticien au droit des habitations les plus proches du projet. L’objectif est de simuler le bruit induit par les éoliennes et de s’assurer que les niveaux sonores issus des installations seront conformes à la réglementation.

Le modèle d’éolienne qui sera installé n’est pas encore défini. Les études ont simulé 3 modèles d’éoliennes.

L’étude ne révèle aucune tonalité marquée au niveau des habitations autour du projet, les niveaux sonores sont conformes. En journée l’étude des émergences ne révèle aucun dépassement de seuil réglementaire. La nuit l’étude révèle un léger risque de dépassement de seuils sur les variantes modélisées.

Ainsi, un mode de fonctionnement optimisé sera réajusté durant toute la phase d’exploitation de la centrale éolienne. Il sera en permanence tenu à la disposition de l’inspection des installations classées. L’exploitant s’assurera de l’efficience du mode de fonctionnement optimisé mis en œuvre.

Afin de confirmer le respect de la réglementation, un suivi acoustique sera réalisé dans les 12 mois suivant la mise en service industrielle afin de que les mesures puissent être réalisées dans les meilleurs conditions (bonnes vitesses

et direction de vent notamment, période de l’année appropriée, mise au point des réglages définitifs des machines dans les mois qui suivent la mise en service).

• Balisage lumineux

Afin de limiter l’impact du balisage lumineux des éoliennes pour les riverains, une synchronisation du balisage de toutes les éoliennes du projet entre elles sera réalisée.

• Ombres portées

Concernant les incidences liées aux ombres portées, aucun bâtiment de bureau n’est situé à moins de 250 m des éoliennes. Le projet sera donc conforme à l’article 5 de l’arrêté du 26 août 2011.

• Trafic induit (phase chantier)

Les mesures de contact avec les services routiers et de sécurité, ainsi que l’information préalable des communes concernées et des riverains de la date de début du chantier, sa durée, et les implications sur le trafic sont prévues.

• Réception de la télévision

Dans le cas où des perturbations de la réception de la télévision seraient constatées par un expert antenniste, et en application de l’article L 112-12 du Code de la Construction, une installation propre à assurer une réception satisfaisante sera réalisée par l’opérateur. Il s’agit notamment d’installation de parabole satellitaire.

IV.3.2. Les activités humaines

• L’activité agricole

L’implantation des éoliennes et de ses aménagements annexes a été menée afin d’optimiser l’emprise sur le parcellaire agricole. Ainsi la création des plateformes et des accès a été pensée afin d’éviter au maximum l’utilisation de terres agricoles.

Sept des huit installations sont réalisées en bordure de route ou chemin, ce qui permet d’éviter la création d’accès sur des parcelles agricoles pour ces éoliennes. Seule l’éolienne CELPF n°6 nécessite la création d’un accès.

L’implantation définitive a été validée en concertation avec les propriétaires, les exploitants agricoles et a obtenu leur accord.

IV.3.3. Les risques industriels et technologiques

Le territoire d’étude n’a pas de vocation industrielle.

Le projet se caractérise par une activité agricole prédominante, aucun bâtiment agricole ou de stockage n’est situé à moins de 500 m de la zone d’implantation potentielle.

Le site d’étude ne présente pas d’enjeu particulier lié aux ICPE, ni aux sites SEVESO (absence). Les éoliennes sont suffisamment éloignées des infrastructures liées au transport de matières dangereuses (RD 939).



IV.3.4. Les servitudes et contraintes d’aménagements

Les éoliennes du projet et leurs aménagements annexes respectent l’ensemble des servitudes et contraintes réglementaires d’aménagement.

▪ Les éoliennes sont situées à plus de 500 m des habitations et zones urbanisables ; (Conformément au L’article L. 553-1 du code de l’environnement) ;

▪ Les éoliennes du projet, d’une hauteur totale de 184 m, ne dépasseront pas une altitude sommitale en bout de pale de 208 m NGF. Le projet est donc compatible avec les recommandations de la DGAC ;

▪ Les éoliennes du projet sont situées en dehors de toute zone grevée par des servitudes aéronautiques, radioélectriques ou domaniales gérées par le ministère de la Défense.

▪ Le projet se situe en dehors de toute zone de servitude ou de coordination liée à un radar Météo France, il n’aura donc aucune incidence sur leur activité. (Le radar météo France le plus proche est le radar de Cherves (86) situé à plus de 95 km) ;

▪ Le projet n’aura aucune incidence sur les servitudes radioélectriques ;

▪ Les éoliennes sont susceptibles de créer des obstacles qui peuvent perturber la bonne réception de la radio et de la télévision pour les riverains. Le passage généralisé à la télévision numérique terrestre (TNT) limite fortement les risques de perturbation de la réception induits par les éoliennes.

En cas de perturbation, des mesures devront toutefois être mises en œuvre ;

▪ Le projet n’impacte pas de réseaux (canalisation d’eau, de gaz, de pétrole, électrique) ;

▪ En phase chantier, les engins veilleront à la présence de réseaux aériens d’électricité, de téléphonie aux abords du site.

IV.4. Le Paysage et le patrimoine

IV.4.1. L’aire d’étude éloignée (AEE)

Le projet consiste en l'implantation de huit éoliennes sur la commune de Forges, dans un contexte rural. Étant donné les dimensions des machines (184 mètres maximum en bout de pales) ce projet pourra être vu à plusieurs kilomètres et sera perçu comme un nouvel élément marquant du paysage.

Il matérialisera une fonction nécessaire à nos modes de vie et respectueuse de l'environnement : la production d'électricité issue d'une source d'énergie renouvelable. Ces implantations ne modifieront pas les structures végétales ni la trame paysagère existante, mais elles viendront ponctuer un secteur géographique qui sera alors repérable depuis certains points de vue éloignés.

IV.4.2. L’aire d’étude rapprochée (AER)

Dans l'ensemble, depuis ces secteurs éloignés de 2,5 à 10km, la perception du projet sera séquencée. Les éoliennes seront cachées entièrement ou en partie par des éléments caractéristiques du paysage étudié (haies, bois, relief...).

Ainsi les impacts seront faibles sur la majeure partie du territoire de l'AER, et notamment au-delà de 6 à 8 km. Entre 2,5 et 6 km de distance, les effets peuvent devenir moyens à forts selon la position de l'observateur. Depuis

certains points dégagés, le projet sera lisible dans son ensemble ; il s'inscrira alors ponctuellement dans des plans intermédiaires ou sur la ligne d'horizon. Au niveau du paysage de l'AER, ces huit éoliennes vont, dans une certaine mesure, modifier les perceptions visuelles et l'image que l'on se fait actuellement du territoire et de son environnement.

IV.4.3. L’aire d’étude immédiate (inclus ZIP)

C'est dans le paysage local que l'impact visuel du projet sera le plus prégnant car cette échelle associe à la fois fréquentation et bonne lisibilité visuelle des machines. Ces huit éoliennes vont modifier les perceptions visuelles et l'image que l'on se fait actuellement du paysage.

Depuis ces secteurs, le projet pourra être vu de façon très différente selon la situation de l'observateur et son environnement proche (le contexte paysager local). Dans les endroits où les ouvertures visuelles sont suffisantes, le projet éolien pourra être vu dans son intégralité. Dans le cas de vues partiellement masquées, seul le haut de chaque éolienne se détachera comme un point de repère. Plus l'observateur se rapproche du parc, plus il est en lien visuel direct et constant avec le projet éolien. Dans ce contexte, la présence d'un arbre ou d'une haie pourra très vite cacher tout ou une partie de l'éolienne. Par ailleurs, des rapports d'échelle intéressants pourront s'établir entre les éléments verticaux ponctuels situés en premier plan (qu'ils soient végétaux ou bâtis) et les machines situées dans des plans intermédiaires.

Le bourg de Forges, situé à environ 1 km des premières éoliennes, est construit en bordure d'un vallon et dispose de peu de vues vers l'est, les ripisylves du Virson (ici ruisseau temporaire) faisant écran. Cette configuration géographique réduit l'exposition aux impacts visuels induits par le projet de parc éolien, excepté sur quelques franges urbaines orientées vers le site. Le contexte bâti du village va fortement limiter les points de vue depuis le centre bourg.

C'est davantage depuis les entrées et/ou sorties de sites et hameaux riverains que la prégnance du projet éolien dans le paysage sera particulièrement forte. C'est aussi depuis ces lieux que l'organisation du projet en bouquet sera la plus lisible. Pour les parcelles et exploitations agricoles qui se trouvent au cœur du parc éolien, les éoliennes seront des éléments visibles en tout point du paysage. Elles apparaissent alors comme autant d'éléments faisant partie d'une unité. L'implantation en bouquet permet de créer de la profondeur dans le paysage, et ce, quelle que soit la position de l'observateur. Aussi, il n‘y aura jamais de rapport frontal aux éoliennes.

En s'appuyant sur les caractéristiques du site, l'implantation proposée tient compte des logiques et des usages existants.



V. Conclusion de l’étude d’impact

Le projet de parc éolien de la plaine des Fiefs est composé de 8 éoliennes d’une hauteur maximale en bout de pale de 184 m. Il s’implante sur la commune de Forges, la puissance maximale cumulée totale du parc éolien est de 33,6 MW.

Concernant le milieu physique, le projet est implanté de façon à optimiser la ressource en vent au maximum tout en respectant les contraintes humaines et environnementales d’aménagement du projet. L’écoulement des eaux ainsi que la qualité et la quantité d’eau ne sont pas impactés par le projet.

Concernant le milieu humain, le projet est suffisamment reculé des habitations pour générer peu de nuisance acoustique. Un plan d’optimisation acoustique est mis en place de nuit pour être en conformité avec les normes en vigueur.

Le projet respecte l’ensemble des prescriptions réglementaires et servitudes techniques (urbanisme, radars, météo, faisceaux hertziens, réseaux…).

D’autre part, ce projet a été établi en concertation avec les acteurs locaux : la compatibilité entre l’exploitation du parc éolien et l’activité agricole est respectée (effort d’emprise réduite et implantations réfléchies dans le sens des cultures).

Concernant le milieu naturel, compte tenu du caractère agricole du site d’étude présentant peu d’intérêt pour la faune et la flore. Ce site est cependant utilisé par les espèces d’oiseaux et de chiroptères ;

Les mesures de suivi seront mises en place pour veiller aux effets du parc sur les chiroptères et l’avifaune.

Le projet finalisé et les mesures qui l’accompagnent permettront d’éviter tout effet significatif à moyen ou long terme sur les populations d’espèces d’oiseaux protégées.

Le projet aura un impact nul sur la flore et les habitats.

Concernant le paysage et le patrimoine : Les effets sur monuments historiques et le patrimoine architectural et paysager sont faibles. Sur certains axes de communication, les effets du projet sont qualifiés de moyens pour la ligne TGV et la RD 939 qui traversent le projet. Le projet ne génère pas de saturation visuelle depuis les bourgs et lieu de vie proches, en raison de la présence d’obstacles visuels constitués par le couvert végétal, le bâti et le relief.

Enfin, le parc de la plaine des Fiefs est en intervisibilité avec le parc de Péré.

Les photomontages insérés dans le présent document permettent de visualiser l’insertion du projet dans le paysage.

L’étude d’impact conclut à un impact global faible du projet sur le territoire et son environnement (faune/ flore, Paysage/patrimoine, milieu humain, milieu physique).

Enfin, ce projet permettra la production d’une électricité propre et renouvelable à partir du gisement de vent du territoire. Il aura également une incidence locale positive via les retombées locales directes et indirectes en termes de revenus pour la collectivité, d’emplois, etc.

Documents

Commune de Forges en Charente-Maritime (17)