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250 Abstracts / Revue française d‘allergologie 54 (2014) 249–251
Conclusion.– Ainsi, les cellules de Langerhans CD207+ semblent impliquéesdans les mécanismes liés au SAO et représentent une cible potentielle pour entraiter les symptômes. Quant aux macrophages CD68+, ils sont de toute évidenceimpliqués dans des mécanismes de l’ITA dépendants des IgEs. Leur fonctionreste cependant à préciser.
http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2014.02.081
Imm-3
Comparaison des cellules T régulatricesinduites par immunothérapie épicutanée etimmunothérapie sublinguale dans un modèlede souris sensibilisées à l’arachideV. Dioszeghy a, L. Mondoulet a, V. Dhelft a, M. Ligouis a,E. Puteaux a, C. Dupont b, P.H. Benhamou c
a DBV-technologies, Bagneux (Franceb Université Paris-Descartes, hôpital Necker, Paris, Francec Université Paris-Descartes, hôpital Necker, Bagneux, France
Introduction.– L’immunothérapie épicutanée (EPIT) constitue une voie théra-peutique nouvelle pour l’allergie alimentaire. Une étude préclinique a montrédes différences d’efficacité entre les méthodes de désensibilisation épicutanéeet sublinguale (SLIT) (Mondoulet et al, CFA 2012, résumé 137).Les cellules Trégulatrices (Tregs) jouent un rôle primordial dans les mécanismes de désensi-bilisation. Le but de cette étude est la caractérisation des Tregs induit par EPITen comparaison à ceux induit par SLIT.Méthodes.– Des souris sensibilisées à l’arachide par voie orale ont été traitéespar EPIT ou SLIT et comparées à des souris sensibilisées non traitées (NT)et des souris naïves. Après 8 semaines de traitement, le phénotype des Tregsspléniques a été analysé par cytométrie en flux. L’activité suppressive des Tregs aété mesurée par la production de cytokines après stimulation in vitro en présenceou non d’anticorps anti-IL-10 ou anti-CTLA-4.Résultats.– L’EPIT induit un phénotype de Tregs différent de la SLIT. Laproportion de cellules TregsCD4 + CD25 + Foxp3+ est augmentée par les trai-tements par rapport au NT (p < 0,001), en proportion plus importante pourl’EPIT que la SLIT (p < 0,001). Seule la SLIT induit des Tregs IL-10+(Tr1). Au sein des Tregs Foxp3+, les deux traitements induisent des cel-lules effectrices (CD44hiCD62L–) et des cellules CD304+ par rapport auxNT, mais seul l’EPIT induit des Tregs naïfs (CD44loCD62L+), et des TregsCD304–. De plus, seule l’EPIT induit une augmentation de CTLA-4 sur lesTregs. Fonctionnellement, l’EPIT et la SLIT diminuent la production decytokines Th2 (IL-5 et IL-13) par rapport aux NT (p < 0,05) par des voiesdifférentes. L’inhibition de production d’IL-5 et d’IL-13 par la SLIT est blo-quée par l’anti-IL-10 alors que cet effet suppresseur de l’EPIT est bloqué parl’anti-CTLA-4.Discussion.– L’EPIT induit des Tregs Foxp3+ agissant par contact cellulaire viaCTLA-4 alors que la SLIT induit des Tr1 agissant par sécrétion de cytokine (IL-10+). Ces différences ainsi que l’induction de Tregs naïfs par l’EPIT pourraientavoir des conséquences sur l’induction d’une tolérance à long terme et sur uneprotection contre la sensibilisation à d’autres allergènes.
http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2014.02.082
Imm-4
Impact de la supplémentation en �-carotènesur la réponse systémique des souris Balb/cH. Grar , B.H.F. Taleb , I. Senouci , H. Gourine , W. Dib ,O. Kheroua , D. SaidiPhysiologie de la nutrition et sécurité alimentaire, Oran, Algérie
Introduction.– Le lait de vache est un allergène important et fréquent entraînantde sérieux problèmes de santé publique. L’objectif de ce travail est d’évaluerl’effet de la supplémentation en �-carotène (BC) sur les titres sériques en IgG,IgG1, IgG2a et IgE anti-�-Lactoglobuline (�-Lg).Méthodes.– Dix-huit souris femelles Balb/c divisées en 3 groupes sont utilisées.Un premier groupe correspond à des souris immunisées à la �-Lg (témoin posi-tif). Un second groupe comprend des souris recevant une supplémentation en
BC. Le troisième lot constitue le groupe témoin ne recevant aucun traitement(témoin négatif). Tous les animaux sont pesés une fois par semaine durant leprotocole expérimental. Le dosage des anticorps anti-�-Lg est effectué par Elisa.Résultats.– Nos résultats montrent que la supplémentation en BC n’affectepas le poids des souris. Le dosage immunoenzymatique par Elisa montre destitres élevés en anticorps sériques IgG, IgG1, IgG2a et IgE anti-�-Lg chezle groupe de souris immunisées à la �-Lg. Cependant, une diminution signi-ficative de ces anticorps est démontrée suite à la supplémentation en BC(p < 0,05).Discussion.– Nos résultats ont été confirmés et validés par d’autres auteurs.L’équipe de Sato et al. [1,2] ont montré que la prise de caroténoïdes inhibe laproduction des IgE et IgG1 dirigés contre l’ovalbumine en inhibant l’activationdes lymphocytes T spécifiques. Dans le même contexte, Patel et al. [3] ontmontré que les antioxydants, particulièrement, le BC et la vitamine E dimi-nuent le risque de sensibilisation allergique ainsi que le taux des anticorpsréaginiques.Conclusion.– Le �-carotène peut constituer une excellente voie de modulationde l’allergie aux protéines du lait de vache.Références[1] Sato, et al. Biol Pharm Bull 2004;27:978–84.[2] Sato, et al. J Agric Food Chem 2010;58:7180–718.[3] Patel, et al. Allergy 2009;64:1766–72.
http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2014.02.083
Imm-5
La gelée royale diminue la réponse immunesystémique et intestinale chez la souris Balb/csensiblisée à la �-lactoglobulineM. Guendouz , H. Kaddouri , A. Haddi , O. Kheroua ,D. SaidiLaboratoire de physiologie de la nutrition et de sécurité alimentaire, Oran,Algérie
Introduction.– La gelée royale est une substance laiteuse et gélatineuse sécré-tée par certaines glandes des jeunes abeilles nourricières. Elle est fréquemmentutilisée en complément de traitements médicaux de diverses pathologies. La litté-rature rapporte des propriétés immunomodulatrices de la gelée royale. L’objectifde ce travail est de vérifier si la gelée royale pouvait prévenir le développementd’une réponse immune systémique et intestinale dans un modèle murin utilisantla �-lactoglobuline (�-Lg) comme allergène.Méthodes.– Quarante souris femelles Balb/c âgées de 4 semaines et nourries àl’aide d’un régime standard sont réparties en 5 groupes. Quatre groupes ont recuper os la gelée royale pendant 7 jours aux doses respectives de 0 g/kg (témoinpositif), 0,5 g/kg, 1 g/kg et 1,5 g/kg et sont ensuite sensibilisés par voie intra-péritonéale avec la �-Lg adsorbée sur l’Alum. Le groupe 5 ne recoit aucuntraitement (témoin négatif). Au terme de l’expérimentation, le sang et un frag-ment jéjunal sont rapidement prélevés. Les anticorps sériques de type IgG etIgE anti �-Lg sont dosés par la méthode immunoenzymatique Elisa. Une étudehistologique est réalisée sur les fragments jéjunaux afin d’évaluer le degré del’inflammation et de mesurer la hauteur des villosités.Résultats.– L’immunisation entraîne une production importante des IgG anti�-Lg avec présence des IgE. Ces anticorps sont fortement diminués chez lesanimaux prétraités avec de la gelée royale. De surplus, celle-ci diminue forte-ment l’atrophie villositaire et l’hyperplasie lymphocytaire au niveau du chorioninduite par l’immunisation.Discussion.– La gelée royale protège les souris contre les lésions intestinalesinduites par l’immunisation. Cet effet est probablement dû à la présence decomposés ayant une activité immunomodulatrice.Conclusion.– Le pré-traitement des souris avec la gelée royale module la réponseimmune systémique et intestinale. Il atténue la production des IgG et desIgE anti-�-Lg et prévient l’altération de la muqueuse intestinale induite parl’immunisation.Pour en savoir plusOkamoto I et al. Major royal jelly protein 3 modulates immune responses in vitroand in vivo. Life Sci 2003;73(16):2029–45.
http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2014.02.084