THÈME 1 – COMPRENDRE LES TERRITOIRES DE PROXIMITÉ

CHAPITRE 1 – APPROCHES DU TERRITOIRE DU QUOTIDIEN

Introduction :

. Chaque individu construit son propre territoire du quotidien.

PN

. Même si nous n’en avons pas toujours conscience, notre territoire du quotidien est le résultat de mécanismes et de processus programmés par de multiples acteurs.

PN

Travaux du lycée Corneille, à Rouen : il y a du retard ! Nicolas Mayer-Rossignol a visité le lycée Corneille de Rouen, mercredi 6 novembre 2013, afin de faire le point sur l'avancée des travaux de rénovation, qui prennent du retard.

Source: Paris Normandie (2013)

Quels acteurs aménagent aujourd’hui les territoires du quotidien ? A quelles échelles interviennent-ils ?

Quels sont les principaux objectifs de l’aménagement des territoires ?

Quels sont les grands débats liés à l’aménagement du territoire ?

I. COMMENT L’AMÉNAGEMENT DES QUAIS DE LA SEINE PEUT-IL REDÉFINIR LE FONCTIONNEMENT DE L’ESPACE À ROUEN ?

1. Quels sont les principaux objectifs de cet aménagement ? 1) Documents 1 et 2 : Indiquez en face de chaque n° la bonne information : centre-ville, pont Flaubert, pont Boieldieu, Pont Jeanne d’Arc, Pont Guillaume le Conquérant, Pont Corneille, quai rive droite (aménagés en 2005), Le 106 (salle de spectacle), Hangar 9 (future maison de l’étudiant), prairie Saint-Sever, Future coulisse de Claquedent, future esplanade de la Curanderie.

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Document 1 : Le réaménagement des quais de la Seine à Rouen, la situation en 2011

Document 2 : Le projet de l’aménagement des quais rive gauche selon l’agence d’urbanisme In Situ

La prairie Saint-Sever « Il y a tout d’abord la prairie Saint-Sever entre le pont Corneille et le pont Boieldieu. C’est un espace ouvert sur une vue de la Côte Sainte-Catherine et de la cathédrale qui est magnifique. Des gradins descendront vers le fleuve. Nous avons réalisé une telle esplanade engazonnée sur les berges du Rhône et elle est très prisée des Lyonnais. » Les coulisses de Claquedent « Du pont Boieldieu au pont Jeanne- d’Arc, l’espace se transforme ensuite en jardins plus denses et arborés. Il y aura des allées, des endroits plus intimes. C’est une déambulation sous couvert des arbres. Entre ces jardins, on peut imaginer des jeux pour enfants, d’eau, de pétanque, pourquoi pas, qui offrent des espaces de convivialité. »

L’esplanade de la Curanderie « Et enfin, du pont Jeanne-d’Arc au pont Guillaume-le-Conquérant, s’ouvre une esplanade pour accueillir de grandes manifestations. Nous avons introduit de hautes plantations en bord de quai qui constituent une sorte de filtre avec l’eau. Du côté de la voie ferrée, nous avons également dressé un rideau de verdure. Les vergers mobiles plantés dans des containers qu’on pourra amener sur rails permettront à la fois de faire de cette esplanade un lieu ouvert et plus intime en fonction des usages très variés auxquels elle se destine en accord avec les saisons : la foire Saint-Romain, Rouen sur Mer, les Terrasses du Jeudi, le Salon du livre de jeunesse. » Rouen Magazine, juin 2011

Document 2 : Le projet de l’aménagement des quais rive gauche selon l’agence d’urbanisme In Situ

La prairie Saint-Sever « Il y a tout d’abord la prairie Saint-Sever entre le pont Corneille et le pont Boieldieu. C’est un espace ouvert sur une vue de la Côte Sainte-Catherine et de la cathédrale qui est magnifique. Des gradins descendront vers le fleuve. Nous avons réalisé une telle esplanade engazonnée sur les berges du Rhône et elle est très prisée des Lyonnais. » Les coulisses de Claquedent « Du pont Boieldieu au pont Jeanne- d’Arc, l’espace se transforme ensuite en jardins plus denses et arborés. Il y aura des allées, des endroits plus intimes. C’est une déambulation sous couvert des arbres. Entre ces jardins, on peut imaginer des jeux pour enfants, d’eau, de pétanque, pourquoi pas, qui offrent des espaces de convivialité. »

L’esplanade de la Curanderie « Et enfin, du pont Jeanne-d’Arc au pont Guillaume-le-Conquérant, s’ouvre une esplanade pour accueillir de grandes manifestations. Nous avons introduit de hautes plantations en bord de quai qui constituent une sorte de filtre avec l’eau. Du côté de la voie ferrée, nous avons également dressé un rideau de verdure. Les vergers mobiles plantés dans des containers qu’on pourra amener sur rails permettront à la fois de faire de cette esplanade un lieu ouvert et plus intime en fonction des usages très variés auxquels elle se destine en accord avec les saisons : la foire Saint-Romain, Rouen sur Mer, les Terrasses du Jeudi, le Salon du livre de jeunesse. » Rouen Magazine, juin 2011

N° Lieu

1 Pont Flaubert

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

5 Pont Corneille

6 Centre-ville

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

5 Pont Corneille

6 Centre-ville

7 Le 1O6

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

5 Pont Corneille

6 Centre-ville

7 Le 1O6

8 Lycée Corneille

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

5 Pont Corneille

6 Centre-ville

7 Le 1O6

8 Lycée Corneille

9 Hangar 9

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

5 Pont Corneille

6 Centre-ville

7 Le 1O6

8 Lycée Corneille

9 Hangar 9

10 Quais et docks rive droite rénovés en 2005

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

5 Pont Corneille

6 Centre-ville

7 Le 1O6

8 Lycée Corneille

9 Hangar 9

10 Quais et docks rive droite rénovés en 2005

11 Esplanade de la Curanderie

N° Lieu

1 Pont Flaubert

2 Pont G. Le Conquérant

3 Pont Jeanne d’Arc

4 Pont Boieldieu

5 Pont Corneille

6 Centre-ville

7 Le 1O6

8 Lycée Corneille

9 Hangar 9

10 Quais et docks rive droite rénovés en 2005

11 Esplanade de la Curanderie

12 Coulisses de Claquedent

13 Prairie Saint-Sever (achevée à l’été 2014)

. L’aménagement des quais de Seine à Rouen est un projet majeur. PN

L’aménagement des quais rive droite (en haut) et rive gauche (en bas)

2) Documents 2, 3 et 4. Quels peuvent être les objectifs de cet aménagement à l’échelle de la ville, de l’agglomération, de la vallée de la Seine ? Surlignez les informations des documents de trois couleurs différentes en fonction de l’échelle de référence. Priorité de la municipalité, l’Axe Seine structure le développement et le rayonnement de Rouen et s’inscrit dans la perspective du Grand Paris, s’étendant de la capitale jusqu’au Havre. La reconstruction de Rouen au lendemain de la Seconde Guerre mondiale a coupé la cité de son fleuve. Il a fallu attendre le réaménagement de l’avenue Pasteur, puis celui des quais bas rive droite pour que la ville renoue avec son histoire fluviale. Aujourd’hui, la municipalité poursuit l’aménagement des quais bas de la rive gauche. Le 19 mai, le jury a confié cette tâche au groupement In Situ. Le lauréat lyonnais a séduit par ses espaces conviviaux, à usages multiples, ouverts et accessibles à tous. « Ce qui nous a enthousiasmés, c’est tout cet espace disponible et son énorme potentiel, explique Emmanuel Jalbert, paysage-urbaniste, directeur général de l’agence. On est tout près du centre et en même temps, un peu en dehors. Nous avons une passion pour les fl euves. Nous avons trouvé aussi intéressant d’intervenir sur les deux rives en sachant que d’autres projets sont en cours. Nous nous inscrivons dans une démarche de territoires, dans une logique de continuité avec le Grand Paris. Nous avons proposé un ensemble simple et évolutif. Un espace urbain est un élémentde voisinage, notion que l’on aime beaucoupà l’agence. Il s’agit pour nous de fairecôtoyer toutes les générations grâce àdes espaces ouverts. Cet aménagement nous a conduits à concevoir des espaces extrêmement simples. Du pont Corneilleau pont Guillaume-le-Conquérant, trois séquences distinctes s’enchaînent. » Rouen Magazine, juin 2011

La prairie Saint-Sever « Il y a tout d’abord la prairie Saint-Sever entre le pont Corneille et le pont Boieldieu. C’est un espace ouvert sur une vue de la Côte Sainte-Catherine et de la cathédrale qui est magnifique. Des gradins descendront vers le fleuve. Nous avons réalisé une telle esplanade engazonnée sur les berges du Rhône et elle est très prisée des Lyonnais. » Les coulisses de Claquedent « Du pont Boieldieu au pont Jeanne- d’Arc, l’espace se transforme ensuite en jardins plus denses et arborés. Il y aura des allées, des endroits plus intimes. C’est une déambulation sous couvert des arbres. Entre ces jardins, on peut imaginer des jeux pour enfants, d’eau, de pétanque, pourquoi pas, qui offrent des espaces de convivialité. » L’esplanade de la Curanderie « Et enfin, du pont Jeanne-d’Arc au pont Guillaume-le-Conquérant, s’ouvre une esplanade pour accueillir de grandes manifestations. Nous avons introduit de hautes plantations en bord de quai qui constituent une sorte de filtre avec l’eau. Du côté de la voie ferrée, nous avons également dressé un rideau de verdure. Les vergers mobiles plantés dans des containers qu’on pourra amener sur rails permettront à la fois de faire de cette esplanade un lieu ouvert et plus intime en fonction des usages très variés auxquels elle se destine en accord avec les saisons : la foire Saint-Romain, Rouen sur Mer, les Terrasses du Jeudi, le Salon du livre de jeunesse. »

Document 2 : Le projet de l’aménagement des quais rive gauche selon l’agence d’urbanisme In Situ

2) Documents 2, 3 et 4. Quels peuvent être les objectifs de cet aménagement à l’échelle de la ville, de l’agglomération, de la vallée de la Seine ? Surlignez les informations des documents de trois couleurs différentes en fonction de l’échelle de référence. Priorité de la municipalité, l’Axe Seine structure le développement et le rayonnement de Rouen et s’inscrit dans la perspective du Grand Paris, s’étendant de la capitale jusqu’au Havre. La reconstruction de Rouen au lendemain de la Seconde Guerre mondiale a coupé la cité de son fleuve. Il a fallu attendre le réaménagement de l’avenue Pasteur, puis celui des quais bas rive droite pour que la ville renoue avec son histoire fluviale. Aujourd’hui, la municipalité poursuit l’aménagement des quais bas de la rive gauche. Le 19 mai, le jury a confié cette tâche au groupement In Situ. Le lauréat lyonnais a séduit par ses espaces conviviaux, à usages multiples, ouverts et accessibles à tous. « Ce qui nous a enthousiasmés, c’est tout cet espace disponible et son énorme potentiel, explique Emmanuel Jalbert, paysage-urbaniste, directeur général de l’agence. On est tout près du centre et en même temps, un peu en dehors. Nous avons une passion pour les fl euves. Nous avons trouvé aussi intéressant d’intervenir sur les deux rives en sachant que d’autres projets sont en cours. Nous nous inscrivons dans une démarche de territoires, dans une logique de continuité avec le Grand Paris. Nous avons proposé un ensemble simple et évolutif. Un espace urbain est un élémentde voisinage, notion que l’on aime beaucoupà l’agence. Il s’agit pour nous de fairecôtoyer toutes les générations grâce àdes espaces ouverts. Cet aménagement nous a conduits à concevoir des espaces extrêmement simples. Du pont Corneilleau pont Guillaume-le-Conquérant, trois séquences distinctes s’enchaînent. » Rouen Magazine, juin 2011

La prairie Saint-Sever « Il y a tout d’abord la prairie Saint-Sever entre le pont Corneille et le pont Boieldieu. C’est un espace ouvert sur une vue de la Côte Sainte-Catherine et de la cathédrale qui est magnifique. Des gradins descendront vers le fleuve. Nous avons réalisé une telle esplanade engazonnée sur les berges du Rhône et elle est très prisée des Lyonnais. » Les coulisses de Claquedent « Du pont Boieldieu au pont Jeanne- d’Arc, l’espace se transforme ensuite en jardins plus denses et arborés. Il y aura des allées, des endroits plus intimes. C’est une déambulation sous couvert des arbres. Entre ces jardins, on peut imaginer des jeux pour enfants, d’eau, de pétanque, pourquoi pas, qui offrent des espaces de convivialité. » L’esplanade de la Curanderie « Et enfin, du pont Jeanne-d’Arc au pont Guillaume-le-Conquérant, s’ouvre une esplanade pour accueillir de grandes manifestations. Nous avons introduit de hautes plantations en bord de quai qui constituent une sorte de filtre avec l’eau. Du côté de la voie ferrée, nous avons également dressé un rideau de verdure. Les vergers mobiles plantés dans des containers qu’on pourra amener sur rails permettront à la fois de faire de cette esplanade un lieu ouvert et plus intime en fonction des usages très variés auxquels elle se destine en accord avec les saisons : la foire Saint-Romain, Rouen sur Mer, les Terrasses du Jeudi, le Salon du livre de jeunesse. »

Document 2 : Le projet de l’aménagement des quais rive gauche selon l’agence d’urbanisme In Situ

•Nouveau quartier de la Luciline, île Lacroix, espace des Marégraphes, Hangar 9, Hangar 23, Armada de Rouen, "Rouen sur Mer" ... Depuis plusieurs années, Rouen multiplie les initiatives pour se réapproprier et valoriser les berges de la Seine. Aujourd'hui, avec le projet d'aménagement des quais bas rive gauche, une nouvelle étape s'ouvre pour développer de nouvelles fonctions urbaines aux côtés des activités fluviales et maritimes, créer un espace public de qualité et affirmer l'identité de l'axe Seine comme bassin de vie autour des trois grands pôles que sont le Grand Paris, l'agglomération rouennaise et l'agglomération havraise. Ce projet comporte deux phases d'aménagement : entre le pont Corneille et le pont Jeanne d'Arc dans un premier temps, puis entre le pont Jeanne d'Arc et le pont Guillaume le Conquérant. Cet aménagement nécessite le transfert de la foire Saint-Romain sur la partie ouverte au public de la presqu'île de Waddington qui offrira de meilleures conditions de sécurité pour le public et pour les professionnels. Un concours international pour le choix d'une équipe de maîtrise d'oeuvre urbaine, architecturale et paysagère va être lancé. Selon le cahier des charges, les quais doivent devenir un nouvel espace de convivialité et de promenade, paysagé et animé, comprenant des espaces de loisirs qualitatifs pour tous. L'aménagement doit être compatible avec les manifestations évènementielles organisées toute l'année. Familles et promeneurs doivent pouvoir profiter d'un espace privilégié pour la promenade. Une offre de stationnement à proximité de l'hypercentre doit être pensée. Le coût d'investissement de ce projet, qui s'inscrit dans le Contrat d'agglomération 2007-2013, est de 18 M€ (dont environ 15 M€ pour les travaux d'aménagement). Co-financement : CREA, Région Haute-Normandie, Département de Seine-Maritime, Ville de Rouen. http://www.rouen.fr/mairie

Document 3 : les objectifs des collectivités locales

Document 4 : Une de «Rouen Magazine » (juin 2011)

. Le projet de réhabilitation des quais a des objectifs importants à trois échelles différentes.

PN

Une Grande Avenue : La Seine comme axe reliant Paris au Havre (source : Equipe Grumbach & Associés)

2. Quels acteurs sont impliqués par cet aménagement et quels débats pose-t-il ?

3) Ensemble des documents. Relevez les différents acteurs qui interviennent d’une façon ou d’une autre dans cet aménagement. Sont-ils tous d’accord sur les modalités de cet aménagement ?

2. Quels acteurs sont impliqués par cet aménagement et quels débats pose-t-il ?

3) Ensemble des documents. Relevez les différents acteurs qui interviennent d’une façon ou d’une autre dans cet aménagement. Sont-ils tous d’accord sur les modalités de cet aménagement ?

Le coût d'investissement de ce projet, qui s'inscrit dans le Contrat d'agglomération 2007-2013, est de 18 M€ (dont environ 15 M€ pour les travaux d'aménagement). Co-financement : CREA, Région Haute-Normandie, Département de Seine-Maritime, Ville de Rouen.

l’agence d’urbanisme In Situ

Doc 3

Doc 1

. Cet aménagement implique de nombreux acteurs qui peuvent être complémentaires ou au contraire modifier le projet en s’y opposant.

« Rouen: les forains bloquent de nouveau le centre-ville »« Tensions. Les forains ont décidé pour la deuxième fois consécutive de bloquer les rues de Rouen. »

En 2013, les forains mécontents ont bloqué le centre-ville plusieurs jours de suite

4) Document 5. Qui conteste cet aménagement ? Pourquoi ? Ce débat est révélateur des difficultés à concilier quelles paramètres ?

Résoudre les problèmes de la circulation en centre ville de Rouen n’a jamais été chose aisée. Dernier épisode en date, la passe d’arme qui vient d’avoir lieu entre les acteurs du monde économique et la mairie sur l’aménagement des quais bas de la ville. Les uns parlent de non-concertation et d’asphyxie programmée, ce que nie farouchement l’autre partie…

A Rouen, depuis 2008, les poids lourds qui souhaitent traverser la ville doivent emprunter un itinéraire bien rodé qui consiste à n’utiliser que les quais bas. Sur la rive gauche lorsqu’ils souhaitent accéder au port ou prendre la direction du Havre, sur la rive droite pour le sens inverse. Mais ce plan routier risque de bientôt voler en éclat. C’est en tout cas ce que redoutent les acteurs économiques, soutenus par la CCIT de Rouen et les acteurs du port (entreprises portuaires, céréaliers…). Afin de manifester leur vive inquiétude, ils viennent de rédiger un livre blanc pour attirer l’attention de tous, y compris du grand public, sur une situation dont l’issue serait catastrophique pour toute l’agglomération. Christian Hérail, président de la CCIT de Rouen, plante le décor : « Nous avons incidemment appris que la Mairie de Rouen avait pour projet la réhabilitation des quais bas de la rive gauche de la ville et qu’elle comptait également y interdire la circulation des poids lourds ». Une décision très « préoccupante » pour les acteurs économiques qui, en plus des kilomètres supplémentaires (de 20 à 45 selon les cas) pour les camions effectuant les rotations céréalières, voient dans cette mesure une « asphyxie programmée de l’agglomération rouennaise », du fait du report de plusieurs milliers de poids lourds quotidiens sur les autres axes existants, par ailleurs déjà bien surchargés. Interrogée sur le sujet, Valérie Fourneyron n’a pas caché son ambition de voir disparaître les camions du centre ville. Néanmoins, le maire de la ville s’est dite « étonnée » par ce livre blanc. « C’est vrai, nous voulons remettre l’humain au cœur de la ville et les enjeux économiques ne sont pas les seuls critères de développement. Pour le dossier qui nous concerne, je rappelle que le contribuable a déjà financé de nombreux aménagements routiers dont certains ne sont pas utilisés par pure volonté ». Mais pour l’heure, assure-t-elle, aucun calendrier ne fixe l’interdiction de circulation des quais bas de la rive gauche.

Document 5 : Débats et polémiques autour de l’aménagement des quais

. Les utilisateurs du port de Rouen et les transporteurs s’opposent à certaines modalités du projet.

PN

3. Quel est le bilan et les perspectives de cet aménagement ?

5) D’après les documents et votre expérience personnelle (fréquentations des nouveaux espaces), les objectifs du projet sont-ils atteints rive droite ? Pensez vous que ce sera également le cas pour la rive gauche ?

Feu d’artifice du 14 juillet

Concert gratuit organisé sur les quais rive droite

Un concert au 106

. L’aménagement des quais semble atteindre ses objectifs, c’est une réussite réelle.

PN

Une édition de l’armada en 2007. Cet évènement a rappeler à la ville sa vocation maritime et fluviale et à contribuer à restaurer les quais

Schéma d’un aménagement proche du lycée : l’aménagement des quais de la Seine à Rouen

V e r s l’estuaire

V e r s Paris

P o r t d e commerce

Schéma d’un aménagement proche du lycée : l’aménagement des quais de la Seine à Rouen

1. Un aménagement intégré à mes territoires du quotidien

 Lycée   Centre ville rive droite   Quartier d’habitation et de commerce rive gauche et Ile Lacroix   Pont existant   2. Un aménagement qui transforme et enrichit mes territoires du quotidien   Valorisation culturelle et paysagère d’un ancien site industrialo-portuaire   Nouveau quartier d’habitation et de commerce (Luciline et Docks 76)   Salle de spectacle (Le 106)   Maison de l’étudiant  

3. Un aménagement lié à l’intervention de multiples acteurs   Collectivités locales   Acteurs économiques (entreprises, forains et usagers du port)   Agence d’urbanisme   Population, monde associatif   Conflit lié à l’accès au port pour les poids lourds  

I I . QUELLES SONT LES MODALITÉS ET LES OBJECTIFS DE L’AMÉNAGEMENT DES TERRITOIRES EN FRANCE ? 1. Pourquoi doit-on parler de l’aménagement « des » territoires ? 6) D’après l’étude de cas du I, quels acteurs interviennent dans l’aménagement du territoire ? A quelles échelles placent-ils leur action ? Connaissez-vous d’autres acteurs institutionnels de l’aménagement du territoire ?

7) Document projeté. Qui intervient également de plus en plus dans l’aménagement des territoires ? Quelle est l’échelle des territoires dans lesquels ils interviennent ? Connaissez-vous encore d’autres acteurs de l’aménagement des territoires ?

Dans le Tarn, l'opposition se renforce contre un barrage menaçant une zone humide Le Monde.fr avec AFP | 03.09.2014 à 18h24

8) Bilan : justifier l’expression de l’aménagement des territoires.

Deux aménagements réalisés par l’Etat dans les années 1960,

L’aménagement touristique du littoral du Languedoc avec la station de la Grande Motte

La zone industrialo-portuaire de Dunkerque

. Il faut évoquer l’aménagement des territoires car de multiples acteurs interviennent dans des territoires d’ampleur très variée.

Les acteurs institutionnels de l’aménagement des territoires

Le rôle accru des entreprises privées dans l’aménagement des territoires: 2 exemple de réalisations liées à des partenariats public/ privé (grand stade de Lille et ligne TGV Paris-Bordeaux

2. Quels sont les principaux objectifs de l’aménagement ? 9) D’après l’étude de cas, comment résumer les objectifs de l’aménagement des territoires en France (quel est leur objectif global) ?

Carte des parc naturels régionaux

Technopôle dans le Val d’Oise

3. Quels débats et enjeux suscite l’aménagement des territoires ? 10) Séance EMC. Quel débat suscite l’aménagement d’un nouvel aéroport international à Nantes ? Quels peuvent être les arguments des uns et des autres ? Quel conflit retrouve-t-on ici (comme dans le cas des quais à Rouen).

Les arguments en faveur du projet Les arguments des porteurs du projet d’aéroport du Grand Ouest - État, région, conseil général, Nantes Métropole, concessionnaire - tiennent en dix points. Poids européen. Pour résumer, les deux pistes de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (2 750 m et 2 900 m) seront capables d’accueillir tous types d’avions dont des gros-porteurs tel l’airbus A 380. Il fera de cette partie-là de la Loire-Atlantique une grande région européenne. Trafic. Le projet sera censé répondre à la forte croissance de l’aéroport de Nantes-Atlantique : en 2010, le trafic « passagers » était en hausse de 14 % et il augmente régulièrement depuis 1998 et surtout depuis 2004. Sécurité. Au nom de la sécurité, plus aucun avion ne volera au-dessus du centre-ville de Nantes. Le dossier est confirmé par le Grenelle de l’environnement. Emploi. La construction de l’aéroport devrait générer près de 4 000 emplois pendant plus de trois ans. Ses défenseurs avancent également 9 000 emplois indirects au niveau interrégional. Environnement. Le nouvel aéroport sera doté d’un équipement de haute qualité environnementale et les nuisances sonores seront diminuées. Actuellement, affirme le Syndicat mixte d’études de l’aéroport, le plan d’exposition au bruit de l’aéroport Nantes Atlantique concerne 42 000 personnes, tandis que celui de Notre-Dame-des-Landes ne toucherait que 900 personnes et à terme 2 700 personnes. L’aéroport ouvrira en 2017. Sa surface d’emprise est de 300 ha. Budget : 556 millions d’euros dont 450 millions pour la construction des infrastructures. Au total, la zone (1 650 ha) mesurera 11 km de long et 2,5 km de large. À Terme, on table sur 100 000 mouvements d’avions par an.

Les arguments contre le projet Projet sans fondement.Ce projet est né en 1965 et a été relancé en 1974. En sommeil entre 1980 et 2000, il est vivement contesté par des collectifs de plus en plus structurés qui ont mis ce dossier dans tous les débats publics. Les pistes de Notre-Dame-des-Landes ne pourront pas accueillir un A 380. Nantes-Atlantique n’est pas un aéroport classé dangereux par la Direction générale de l’aviation civile et l’une de ses pistes peut être réorientée. 98 % de la zone aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes se trouve en zone humide : l’aéroport est donc inconstructible. Trafic. 1 500 salariés travaillent autour de Nantes-Atlantique et vont devoir être délocalisés au nord. Nantes-Atlantique (320 ha, 42 000 mouvements/an, 3 200 000 passagers) n’est pas un aéroport saturé si on le compare avec un aéroport équivalent : San Diego (270 ha, 230 000 mouvements/an, 17 000 000 passagers). Coût. Les détracteurs pointent l’inadéquation entre le coût élevé du projet, 550 millions d’euros environ et sa nécessité. Emploi. Entre la suppression des emplois agricoles, la destruction d’emplois indirects et le transfert des employés de Nantes-Atlantique vers le nouvel aéroport, il y aurait en réalité peu de créations d’emplois. Environnement. Le choix du site n’est-il pas une aberration écologique ? Le projet respecte-t-il le Grenelle de l’environnement ? Selon ses opposants, le projet est contraire au Grenelle, qui prévoyait de lutter contre la régression des surfaces agricoles.

Pour ou contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, Ouest France, 16 novembre 2012

3. Quels débats et enjeux suscite l’aménagement des territoires ? 10) Document 10a et 10b p 176. Quel débat suscite l’aménagement d’un nouvel aéroport international à Nantes ? Quels peuvent être les arguments des uns et des autres ? Quel conflit retrouve-t-on ici (comme dans le cas des quais à Rouen).

Les arguments en faveur du projet Les arguments des porteurs du projet d’aéroport du Grand Ouest - État, région, conseil général, Nantes Métropole, concessionnaire - tiennent en dix points. Poids européen. Pour résumer, les deux pistes de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (2 750 m et 2 900 m) seront capables d’accueillir tous types d’avions dont des gros-porteurs tel l’airbus A 380. Il fera de cette partie-là de la Loire-Atlantique une grande région européenne. Trafic. Le projet sera censé répondre à la forte croissance de l’aéroport de Nantes-Atlantique : en 2010, le trafic « passagers » était en hausse de 14 % et il augmente régulièrement depuis 1998 et surtout depuis 2004. Sécurité. Au nom de la sécurité, plus aucun avion ne volera au-dessus du centre-ville de Nantes. Le dossier est confirmé par le Grenelle de l’environnement. Emploi. La construction de l’aéroport devrait générer près de 4 000 emplois pendant plus de trois ans. Ses défenseurs avancent également 9 000 emplois indirects au niveau interrégional. Environnement. Le nouvel aéroport sera doté d’un équipement de haute qualité environnementale et les nuisances sonores seront diminuées. Actuellement, affirme le Syndicat mixte d’études de l’aéroport, le plan d’exposition au bruit de l’aéroport Nantes Atlantique concerne 42 000 personnes, tandis que celui de Notre-Dame-des-Landes ne toucherait que 900 personnes et à terme 2 700 personnes. L’aéroport ouvrira en 2017. Sa surface d’emprise est de 300 ha. Budget : 556 millions d’euros dont 450 millions pour la construction des infrastructures. Au total, la zone (1 650 ha) mesurera 11 km de long et 2,5 km de large. À Terme, on table sur 100 000 mouvements d’avions par an.

Les arguments contre le projet Projet sans fondement.Ce projet est né en 1965 et a été relancé en 1974. En sommeil entre 1980 et 2000, il est vivement contesté par des collectifs de plus en plus structurés qui ont mis ce dossier dans tous les débats publics. Les pistes de Notre-Dame-des-Landes ne pourront pas accueillir un A 380. Nantes-Atlantique n’est pas un aéroport classé dangereux par la Direction générale de l’aviation civile et l’une de ses pistes peut être réorientée. 98 % de la zone aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes se trouve en zone humide : l’aéroport est donc inconstructible. Trafic. 1 500 salariés travaillent autour de Nantes-Atlantique et vont devoir être délocalisés au nord. Nantes-Atlantique (320 ha, 42 000 mouvements/an, 3 200 000 passagers) n’est pas un aéroport saturé si on le compare avec un aéroport équivalent : San Diego (270 ha, 230 000 mouvements/an, 17 000 000 passagers). Coût. Les détracteurs pointent l’inadéquation entre le coût élevé du projet, 550 millions d’euros environ et sa nécessité. Emploi. Entre la suppression des emplois agricoles, la destruction d’emplois indirects et le transfert des employés de Nantes-Atlantique vers le nouvel aéroport, il y aurait en réalité peu de créations d’emplois. Environnement. Le choix du site n’est-il pas une aberration écologique ? Le projet respecte-t-il le Grenelle de l’environnement ? Selon ses opposants, le projet est contraire au Grenelle, qui prévoyait de lutter contre la régression des surfaces agricoles.

Pour ou contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, Ouest France, 16 novembre 2012

Conclusion : . Nos territoires du quotidien résultent de nombreux aménagements.