SAISON 16-17

CONCERTO POUR LA MAIN GAUCHE

Fiche pédagogique RAVEL

INFORMATIONS

Bienvenue à l’Opéra de Rouen Normandie ! Cette fiche pédagogique a été rédigée afin de vous accompagner au mieux lors de votre venue au concert symphonique : Concerto pour la main gauche avec Nicholas Angelich. Vous trouverez dans ce dossier des pistes vous permettant d’approfondir le travail en classe et d’échanger avec vos élèves avant votre venue à l’opéra. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et des réactions de vos élèves. Un spectacle se prépare, se vit et se prolonge ensemble !

Informations générales• N’oubliez pas de nous prévenir en amont si vous avez besoin de places supplémentaires.• Les élèves sont sous la responsabilité des enseignants et des accompagnateurs. Nous vous remercions de rester près d’eux afin de veiller à la bonne écoute du spectacle et au respect de tous.

Recommandations• Le spectacle commence à l’heure indiquée. Nous vous remercions d’arriver 30 minutes avant le début du spectacle afin d’avoir le temps de vous installer en salle.• Sont interdits dans la salle : les boissons et nourriture, les photographies et tout type d’enregistrement.• N’oubliez pas d’éteindre vos portables lors de la représentation.• N’hésitez pas à échanger vos avis et impressions à la sortie mais pas pendant le spectacle.

ContactEnza Hiesse Chargée des actions pédagogiques enzahiesse@operaderouen.fr02 35 98 50 98

La 7e de Beethoven concertLudwig van Beethoven2 Matinées scolaires de la 6e à la 3e durée : 1hNé à Bonn en 1770 et mort à Vienne en 1827, Ludwig van Beethovenfait partie des compositeurs les plus connus de l’Histoire. Inscritdans le modèle classique qu’il a hérité de Mozart et de Haydn, ilévolue au fil de ses compositions vers le romantisme. Des neufsymphonies qui ont fait sa renommée, la septième apparaît trèsrythmée et illustre sa pensée orchestrale novatrice. Interprétéepar l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie, sous la baguetted’Antoine Glatard, celle-ci sera décortiquée par le journalisteAntoine Pecqueur.Vendredi 18 novembre 10h et 14h+ dossier sur la musique symphonique disponible dès la rentrée+ rencontre avec des musiciens de l’Orchestre

Direction musicale Leo HussainMezzo-soprano Frances PappasPiano Nicholas AngelichOrchestre de l’Opéra de Rouen Normandie

SOMMAIRE

I. Le compositeur

II. L’œuvre

a – Au sujet de l’œuvre

b – Contexte historique

c – L’esthétique musicale de Ravel

d – Analyse musicale

III. Exploitations pédagogiques

a – Appronfondir

b – Discographie

c – Bibliographie

d – Analyse musicale

L’Opéra de Rouen Normandie est subventionné par la Région Normandie, la Ville de Rouen, le Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Normandie, le Département de l’Eure et la Métropole Rouen Normandie.Présidente Catherine Morin-DesaillyVice-président Yvon Robert Directeur artistique et général Frédéric RoelsChef principal Leo Hussain

Coordination du dossier pédagogique Florence De MeyerRédaction Mathilde LecoustreMise en page Romane CharpentierPhoto David Morganti

Fiche pédagogique Opéra de Rouen Normandie

I. LE COMPOSITEUR

Maurice Ravel est un compositeur français né à Ciboure, au pays basque, le 7 mars 1875 et décédé le 28 décembre 1937 à Paris. Ayant débuté enfant des études de piano, puis des études d’harmonie, son talent est vite remarqué et Ravel rencontre bientôt d’autres artistes au cours de son parcours.

Reçu au Conservatoire en 1889, il découvre lors de l’Exposition universelle de la même année les musiques exotiques aux quels il s’intéresse particulièrement.

En 1893, sa rencontre avec Emmanuel Chabrier le conforte dans son exploration de la musique espagnole, et celle avec Erik Satie l’éclaire sur l’avant-garde musicale de son époque. Ces deux rencontres le marquent particulièrement.

Désireux de changer de cadre de formation, il quitte le Conservatoire mais le réintègre deux ans plus tard pour travailler avec Gabriel Fauré. De cette époque datent son début d’opéra Shéréhazade, qui ne reçut pas l’approbation de la critique, le classant dans la modernité, ainsi que sa Pavane pour une infante défunte, encore jouée et saluée de nos jours.

Malgré la composition d’œuvres importantes au début du XXe siècle ( Jeux d’eau, Quatuor à cordes ) et le soutien à sa cause d’illustres compositeurs ( Saint-Saëns, Fauré ), il ne parvient pas à décrocher à plusieurs reprises le fameux Prix de Rome. Malgré ces échecs, il continue à affirmer sa musicalité et la première dizaine d’années du nouveau siècle voit éclore parmi ses plus grandes compositions : Miroirs, Rhapsodie espagnole, Ma mère l’Oye, Gaspard de la nuit.

Par ailleurs, si certains ont pu comparer l’œuvre de Ravel à cellede Debussy, ce parallèle ne se limite qu’à certaines créations des deux compositeurs qui ont pu développer à un moment distinct des processus d’écriture semblables.

L’arrivée des ballets russes à Paris, son amitié avec Stravinski et son étude de l’œuvre de Schoenberg relancent sa carrière et Ravel compose Daphnis et Chloé.

Dans un contexte historique de guerre, soucieux de servir son pays, Ravel parvient à se faire engager comme conducteur de camion et rejoint Verdun.

Dans ce contexte de guerre, réformé pour dysenterie en 1917 et accusant la mort de sa mère, Ravel sombre dans la dépression et sa retraite dans sa résidence de Montfort-l’Amaury à partir de 1921 l’aidera à sortir de cette sombre passe. De cette triste période date son œuvre Le Tombeau de Couperin, dédiée à des amis tombés au front.

La fin de la guerre amorce l’arrivée du néoclassique avec des sources d’inspiration héritées des musiques baroques et classiques, et Ravel, au même titre que d’autres compositeurs, s’illustre dans ce courant en 1920 avec sa Valse.

À la fin des années 1920, à l’occasion d’une tournée aux États-Unis et au Canada, Ravel se passionne pour le jazz et découvre les rythmes syncopés de cette musique qu’il ne manquera pas d’intégrer dans certaines de ses œuvres à suivre.

À son retour, il compose alors le Boléro qui le consacre définitivement aux yeux du monde entier.

À la suite d’un accident de voiture en 1932 qui accentue des troubles neurologiques antérieurs, Ravel souffre d’une paralysie de certains membres et ne peut plus écrire. Malgré une vaine tentative de lui venir médicalement en aide, il décède à la fin de l’année 1937, suscitant l’émotion du monde entier et de nombreux hommages.

Laissant derrière lui une œuvre exigeante et expérimentale d’une centaine d’opus, Ravel s’est illustré dans de nombreux registres et a développé un langage musical personnel et unique, s’inspirant toutefois de divers compositeurs contemporains et antérieurs, ainsi que de nombreuses musiques populaires, traditionnelles et folkloriques.

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II. L’ŒUVRE

a – Au sujet de l’oeuvre

« Tout ici est grandiose, monumental, à l’échelle des horizons flamboyants, des monstrueux holocaustes où se consument les corps et s’engloutit l’esprit, des vastes troupeaux humains grimaçant de souffrance et d’angoisse. Et cette fresque colossale, aux dimensions d’un univers calciné, ce sont les cinq doigts de la main senestre, reine des mauvais présages, qui vont en brosser les âpres reliefs. » Marguerite Long, Au piano avec Maurice Ravel, Paris, 1971

Ravel a composé son Concerto pour la main gauche en ré majeur en 1929-1930.

Ce concerto pour piano et orchestre ne comprend qu’un seul mouvement et présente la particularité de ne solliciter que la main gauche du pianiste.

Il s’agit en fait d’une commande du pianiste autrichien Paul Wittgenstein (1887/1961), interprète amputé de son bras droit lors de la Première Guerre Mondiale en 1914, sur le front russe, grand amateur d’art et défenseur de l’avant-garde. Ne pouvant se résigner à abandonner son instrument, il entreprend de solliciter plusieurs compositeurs ( Britten, Hindemith, Korngold, Strauss, Prokofiev... ) et leur demande de créer un répertoire tenant compte de son infirmité. Parmi eux, Ravel, qui travaille déjà en 1929 sur son Concerto en sol, lui écrit simultanément une œuvre qui demeure parmi les plus célèbres de ce catalogue spécifique.

Ravel entreprend donc en même temps la composition des deux concertos mais il en distingue nettement les styles.

Le Concerto en sol « est un concerto au sens le plus exact du terme, je veux dire qu’il est écrit exactement dans le même esprit que ceux de Mozart et de Saint-Saëns. (...) Le Concerto pour la main gauche seule est de caractère assez différent et en un seul mouvement, avec beaucoup d’effets de jazz, et l’écriture n’est pas aussi simple ». Propos rapportés par Alfred Cortot

Cette œuvre est créée à Vienne en janvier 1932.Le morceau requiert du pianiste une grande virtuosité, en particulier dans la cadence. Il s’agit d’une véritable prouesse pour l’interprète qui doit couvrir toute l’étendue du clavier avec sa main gauche. En effet, dans les œuvres pianistiques les plus répandues, l’accompagnement est habituellement réalisé par la main gauche et la mélodie est interprétée par la main droite. On perçoit aisément dans l’œuvre la volonté du compositeur de créer l’illusion sonore d’une œuvre écrite pour deux mains.

b – Contexte historique

La France est en pleine période d’entre-deux-guerres. Le pays sort traumatisé de la Grande Guerre de 1914-1918 qui plonge le pays dans une crise économique, politique et démographique. Le peuple français aspire au retour de la Belle Epoque, perçue comme une époque faste et opposée à la guerre, tandis que cette dernière est considérée comme un fléau à combattre et que l’on redoute de voir revenir.

c – L’esthétique musicale de Ravel

L’œuvre de Ravel est plurielle et ne peut être qualifiée ni tout à fait de moderniste, ni simplement d’impressionniste. Elle s’inscrit toutefois clairement dans la lignée du classicisme français.

Très intéressé par les musiques venues d’ailleurs, en particulier le jazz, la musique espagnole et les musiques de l’Orient, on peut entendre dans plusieurs de ses partitions des références à ces musiques à travers l’exploitation et l’exploration de rythmes, harmonies et modes bien distincts.

Maurice Ravel et Jacques Février, source BNF.

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II. L’ŒUVRE

d – Analyse musicale

L’œuvre de Ravel, le Concerto pour la main gauche, est composée entre 1929 et 1931, et créée à Vienne le 5 janvier 1932 par Paul Wittgenstein.

Effectif

• Orchestre : 1 piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 1 cor anglais, 1 clarinetteen mi b, 2 clarinettes en la, 1 clarinette basse en la, 2 bassons,1 contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba,des timbales, caisse claire, harpe, cordes.

Structure

• Piano soloLa structure du concerto, de tonalité générale ré majeur, en un mouvement, s’organise en deux parties distinctes :

- Un Lento en ré majeur

- Un Allegro en mi majeur et ré majeur

On peut toutefois repérer plusieurs sections adoptant respectivement des tempi distincts, ponctuant le discours d’idées fixes qui reviennent et d’épisodes musicaux inspirés d’autres styles, le tout s’interprétant sans aucune interruption : Lento - Andante - Allegro - Tempo I

À propos

Ravel nous offre dans ce concerto d’une durée de 18 minutes environ une œuvre dramatique, violente, dans laquelle le piano se heurte à l’orchestre, et où les percussions jouent un rôle non négligeable et génèrent un climat de méfiance. Cette musique sombre et fataliste s’achève par une fin tragique où le piano, ayant achevé sa cadence, se laisse submerger par la masse orchestrale jusqu’à disparaître.

Il est ici tentant d’associer ce caractère particulier au contexte de création de l’œuvre qui semble traduire musicalement les craintes ressenties par Ravel à l’idée d’un nouveau désastre mondial, et également la douleur et les conséquences provoquées par la guerre.

Au début du concerto, l’introduction est interprétée dans un tempo lent par le contrebasson et les cordes graves. Apparaît alors un premier thème, plaintif et empli de tension. Ce long crescendo s’achève par l’entrée d’un piano autoritaire, seul et fataliste.

« Dans une œuvre de cette nature, il est indispensable que la texture ne donne pas l’impression d’être plus mince que celle d’une partie écrite pour les deux mains. Aussi ai-je recouru à un style qui est bien plus proche de celui, volontiers imposant, des concertos traditionnels. Après une première partie empreinte de cet esprit apparaît un épisode dans le caractère d’une improvisation qui donne lieu à une musique de jazz. Ce n’est que par la suite qu’on se rendra compte que l’épisode en style jazz est construit, en réalité, sur les thèmes de la première partie. » Maurice Ravel, cité dans le Daily telegraph du 11 juillet 1931

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III. EXPLOITATIONS PÉDAGOGIQUES

a – Approfondir

Pour approfondir l’approche de cette œuvre, en particulier dans le contexte du bac musique 2017, voici quelques liens vers des ressources variées et très complètes, proposant entre autres un suivi de partition, une analyse audiovisuelle de l’œuvre, et d’autres contenus qui viendront enrichir l’appropriation de l’œuvre :

Présentation de l’œuvre

http://metiers.philharmoniedeparis.fr/ravel-concerto-main-gauche-bac-2017.aspx

http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-pourquoi/pourquoi-ravel-a-t-il-compose-son-celebre-concerto-pour-la-main-gauche_1764875.html

Suivi de partition

https://www.youtube.com/watch?v=0XRZTZnCn8Y

Analyse de l’œuvre

https://www.youtube.com/watch?v=BctYUmBNwVg

Il serait intéressant également d’écouter d’autres œuvres écrites pour la main gauche et d’en comparer les caractéristiques communes : structure, esthétique, traitement de la virtuosité, caractéristiques techniques et pianistiques...

En effet, d’illustres compositeurs se sont essayés avant Ravel à cette contrainte de composition :

- Johannes Brahms, en 1877, compose l’Étude Anh 1 n° 5 d’après laChaconne de la Partita pour violon solo BWV1004 de J.S. Bach.

- Alexandre Scriabine, presque 20 ans après, en 1895, propose unPrélude et Nocturne Op. 9.

- Au début du XXème siècle, Béla Bartók, avec son Étude, n°1 des 4Pièces BB27 (1903) et Camille Saint-Saëns, avec ses Six études op.135 (1907) s’adonnent également à cet exercice de composition.

Des compositeurs contemporains de Ravel ont aussi répondu favorablement à la commande de Paul Wittgenstein souhaitant élargir le répertoire qui lui était accessible.

Ainsi, Erich Wolfgang Korngold, en 1922, livre le Piano Concerto pour la main gauche seule, Op. 17, tandis que Paul Hindemith en 1923 avec son Klaviermusik op. 29, Richard Strauss en 1925 avec Parergon sur la Symphonie domestique et enfin Sergueï Sergueïevitch Prokofiev en 1931 avec le Concerto n°4, enrichissent considérablement la liste des œuvres interprétables par le pianiste.

Compte tenu de la considération accordée dans l’œuvre de Ravel à la représentation musicale de la guerre et ses conséquences, il pourrait être judicieux de se pencher sur d’autres œuvres abordant le même sujet, musicales ou non, et d’observer le traitement qui en est fait et les possibilités développées par les artistes pour traduire les idées de crainte, de souffrance et de violence.

La grande guerre à travers les arts

http://guerre-14-18-arts.francetveducation.fr/site/www/#!/accueil

Et plus particulièrement :

http://guerre-14-18-arts.francetveducation.fr/ressources/video/concerto-pour-la-main-gauche

b - Discographie sélective autour du Concerto pour la main gauchede Ravel

Parmi les très nombreux enregistrements de cette œuvre, voici quelques références :

• Samson François, piano – Orchestre de la Société des Concerts duConservatoire – Direction André Cluytens – 1960

• Vlado Perlemuter, piano – Orchestre de l’Association des concertsColonne – Direction Jasha Horenstein – 1955

• Monique Haas, piano – Orchestre national de la RTF – Direction PaulParay – 1965

• Michel Béroff, piano – London Symphony Orchestra – Direction ClaudioAbbado – 1988

• Krystian Zimerman, piano – London Symphony Orchestra – DirectionPierre Boulez - 1998

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III. EXPLOITATIONS PÉDAGOGIQUES

c – Bibliographie autour de Maurice Ravel et du Concerto pour lamain gauche

- AGUETTAN Louis, La musique de piano des origines à Ravel,L’Harmattan, 2000.

- DAVID José, Maurice Ravel, étude biographique, L’Athanor, 1976.

- DORIVAL Jérôme, DUBREUIL Dominique, GAUDET Aurélie, Le Concertopour clavier, éd. Aléas, 1994. [contient une analyse du Concerto pour la main gauche]

- DRATWICKI Alexandre, Le Concerto pour piano français à l’épreuvedes modernités, Actes Sud, 2015. [Traite du concerto pour piano jusqu’à la Première Guerre mondiale]

- FARGUE Léon-Paul, Maurice Ravel, Fata Morgana, 2014. [écrivain etpoète ami de Ravel]

- GOUBAULT Christian, Maurice Ravel, le jardin féérique, Minerve, Paris,2004.

- JANKELEVITCH Vladimir, Ravel, coll. Microcosme Solfège, Seuil, 1995.

- LALOY Louis, Debussy, Ravel et Stravinski, L’Harmattan, 2007.

- LEON Georges, Maurice Ravel, Seghers, 1964.

- LONG Marguerite, Au piano avec Maurice Ravel, G. Billaudot, 2000.

- MACHABEY Armand, Maurice Ravel, Guanda, 1951.

- MARNAT Marcel, Maurice Ravel, Fayard, Paris, 1986.

- PORCILE François, La belle époque de la musique française (18711940), Fayard, Paris, 1999.

- PREDOTA Georg, JANIK Allan, SUCHY Irene (dir.), Empty Sleeve : DerMusiker und Mäzen Paul Wittgenstein, Innsbruck, éd. Studienverlag, 2006.

- RAVEL Maurice, Lettres à Roland-Manuel et à sa famille,Calligrammes, 1986.

- RAVEL Maurice, Lettres, écrits, entretiens, Flammarion, 1993.

- ROLAND-MANUEL, Ravel, Mémoire du livre, 2001.

- ROUSSEAU-PLOTTO Etienne, Ravel, portraits basques, Séguier, 2004.

- SACRE Guy, La musique de piano (t. 2), Robert Laffond, 1999.

- SALA Anri, Ravel Ravel Unravel, Manuella Editions, 2013.

- SANSON David, Ravel, Actes Sud, 2005.

- SINGER Léa, Konzert fûr die Linke Hand, éd. Hoffmann und Campe,2008.

- SOUILLARD Christine, Ravel, coll. Pour la musique, Gisserot, Paris,1998.

- TRANCHEFORT François-René (et al.), Guide de la musique de piano etde clavecin, Fayard, 1987.

- WAUGH Alexander, Les Wittgenstein, une famille en guerre, Perrin,2011.

- BLEYS Olivier, Concerto pour la main morte, Albin Michel, Paris, 2013(roman).

- ECHENOZ Jean, Ravel, Ed. De Minuit, Paris, 2006 (roman).