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Préparation rapide et complèteà toutes les épreuves !
N ° 1 D E S C O N C O U R S
�✔ Le cours en 75 fiches�✔ Toute la méthode�✔ 175 QCM, exercices et annales�✔ Tous les corrigés
Concours / Catégorie B
Secrétaire administratifSAENES
Classe normale et supérieure4e édition
CONCOURS2016
LE TOUT-EN-UN Effic
ace
Marc DoucetDirecteur pédagogique (Comptalia),formateur en comptabilité et gestion
Françoise ÉpinetteMaître de conférences en droit public, membre de jurys de concours
Loïc GoffePsychologue du travail, conseiller mobilité carrière au Conseil d'État
Thibaut KlingerNormalien agrégé d'histoire,professeur d'histoire-géographie et de géopolitique
Erwan L'Helgoualc'hDirecteur-adjoint de la DEVU, Université de Nantes
Concours / Catégorie B
SecrétaireadministratifSAENES
4e édition
ISBN : 978-2-311-20129-1
Conception couverture : Les PAOistesConception maquette : Bleu TComposition : Dominique Papon
La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction,
par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. Le « photocopillage », c’est l’usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs. Largement répandu dans les établissements d’enseignement, le « photocopillage » menace l’avenir du livre, car il met en danger son équilibre économique. Il prive les auteurs d’une juste rémunération. En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproduction totale ou partielle de cet ouvrage est interdite. Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, F-75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70
© Vuibert – octobre 2015 – 5, allée de la 2e DB – 75015 ParisSite Internet : http://www.vuibert.fr
– 3 –
Présentation du métier et du concours 8QCM d’auto-évaluation 11
Partie 1 | Préparation aux épreuves 17
Chapitre 1 Cas pratique 19■ Fiches de coursFiche 1 Le jour de l’épreuve 20
Fiche 2 La lecture et l’analyse du sujet 21
Fiche 3 Le dossier documentaire 23
Fiche 4 L’exploitation du dossier documentaire 25
Fiche 5 Le plan de votre réponse 27
Fiche 6 La rédaction de votre copie 29
Fiche 7 La gestion de votre temps 32
■ EntraînementsQCM 33
Corrigés 35
Chapitre 2 Questions communes 37■ Fiches de coursFiche 1 Les collectivités territoriales 38
Fiche 2 Les inégalités sociales et la question de l’impôt 40
Fiche 3 Le système éducatif : enjeux et débat 42
Fiche 4 Les enjeux politiques, économiques et sociaux de l’immigration 46
Fiche 5 La mondialisation économique 48
Fiche 6 La gouvernance mondiale 50
Fiche 7 L’économie mondiale et le capitalisme financier 52
Fiche 8 L’enjeu de la crise européenne 55
Fiche 9 Les institutions européennes 57
Sommaire
– 4 –
■ EntraînementsQCM 59
Exercices 61
Corrigés 62
Chapitre 3 Gestion des ressources humaines dans les organisations 63■ Fiches de coursFiche 1 Notions générales 64
Fiche 2 Le cadre juridique et les partenaires sociaux 66
Fiche 3 Le recrutement 68
Fiche 4 La gestion de l’évolution professionnelle 71
Fiche 5 Le départ du salarié 73
Fiche 6 Les conditions de travail 75
Fiche 7 La rémunération 77
Fiche 8 La sécurité et la santé au travail 79
Fiche 9 Les indicateurs de la gestion sociale 81
■ EntraînementsExercices 82
Corrigés 85
Chapitre 4 Comptabilité et finance 87■ Fiches de coursFiche 1 La fonction comptable dans l’entreprise 88
Fiche 2 Le mécanisme général de la TVA 90
Fiche 3 La comptabilisation de la TVA 92
Fiche 4 Mode de calcul et comptabilisation de la TVA à décaisser 93
Fiche 5 Les factures de doit 95
Fiche 6 Les factures d’avoir 99
Fiche 7 Les différentes catégories d’actif immobilisé 101
Fiche 8 La valeur d’entrée (ou valeur brute ou valeur d’origine) d’une immobilisation 103
Fiche 9 Les charges de personnel 105
Fiche 10 La comptabilisation des charges du personnel 110
Fiche 11 Les états de rapprochements bancaires 113
Fiche 12 Les principes comptables 114
Fiche 13 Les différentes catégories d’amortissements 116
Fiche 14 Le vocabulaire lié aux amortissements 118
– 5 –
Fiche 15 Les amortissements constants ou linéaires 120
Fiche 16 Les amortissements par unités d’œuvre 122
Fiche 17 Les amortissements par composants 123
Fiche 18 La comptabilisation des annuités d’amortissements constants 124
Fiche 19 Les dépréciations et les provisions 125
Fiche 20 Les cessions d’immobilisations amortissables 129
Fiche 21 Les créances douteuses et irrécouvrables 130
Fiche 22 La procédure à suivre à l’inventaire concernant les créances douteuses 133
Fiche 23 Les provisions pour risques et charges 136
Fiche 24 Les charges à payer et les produits à recevoir 138
Fiche 25 Les charges et les produits constatés d’avance 140
Fiche 26 L’impôt sur les bénéfices 142
Fiche 27 La détermination du résultat de l’exercice 144
■ EntraînementsQCM 146
Exercices 149
Corrigés 154
Chapitre 5 Problèmes économiques et sociaux – Éléments essentiels de l’économie et des questions européennes 167■ Fiches de méthodeFiche 1 La monnaie et le financement de l’économie 168
Fiche 2 L’inflation et la politique de stabilité des prix 171
Fiche 3 La mondialisation de l’économie 173
Fiche 4 L’Union européenne et ses politiques communes 175
Fiche 5 Le développement et ses inégalités 177
Fiche 6 La politique économique de l’État 179
Fiche 7 Le chômage et les politiques de l’emploi 182
■ EntraînementsQCM 184
Exercices 186
Corrigés 187
Chapitre 6 Enjeux de la France contemporaine et de l’UE – Éléments essentiels du droit public et des questions européennes 189■ Fiches de coursFiche 1 La population française 190
– 6 –
Fiche 2 L’espace français, un espace largement urbanisé 194
Fiche 3 La région, réalité territoriale en évolution 196
Fiche 4 La France, un espace productif ouvert sur le monde 198
Fiche 5 Transports et connexion du territoire français aux échanges internationaux 200
Fiche 6 Les institutions françaises depuis 1958 : la Ve République 202
Fiche 7 La France depuis 1958 : aspects économiques, sociaux et culturels 204
Fiche 8 La France dans le monde 206
Fiche 9 La construction européenne de la CECA à la zone euro 209
Fiche 10 L’Union européenne dans le monde 213
■ EntraînementsQCM 215
Exercices 217
Corrigés 218
Chapitre 7 Entretien avec le jury 219■ Fiches de coursFiche 1 Rappels sur les attentes du concours 220
Fiche 2 La RAEP 222
Fiche 3 L’entretien avec le jury 225
Fiche 4 La méthode STAR pour convaincre 229
Fiche 5 Les non-dits de la communication 231
Fiche 6 Les questions du jury 233
Fiche 7 La gestion du stress 236
■ EntraînementsQCM 239
Exercices 240
Corrigés 242
Partie 2 | Sujets d’annales corrigés 245
Chapitre 1 Cas pratique 247Sujet 1 session 2015 (SA et SAENES) 248Sujet 2 session 2014 (SA et SAENES) 273Sujet 3 session 2014 (SAENES) 297
– 7 –
Chapitre 2 Questions communes 325Sujet 1 session 2015 (SA et SAENES) 326Sujet 2 session 2014 (SA et SAENES) 332
Chapitre 3Gestion des ressources humaines dans les organisations 339Sujet 1 session 2015 (SA et SAENES) 340Sujet 2 session 2014 (SAENES) 346
Chapitre 4 Comptabilité et finance 351Sujet 1 session 2015 (SA et SAENES) 352Sujet 2 session 2014 (SA et SAENES) 360Sujet 3 session 2014 (SAENES) 367
Chapitre 5Problèmes économiques et sociaux – Éléments essentiels de l’économie et des questions européennes 377Sujet 1 session 2015 (SA et SAENES) 378Sujet 2 session 2014 (SA et SAENES) 383Sujet 3 session 2014 (SAENES) 388
Chapitre 6Enjeux de la France contemporaine et de l’UE – Éléments essentiels du droit public et des questions européennes 395Sujet 1 session 2015 (SA et SAENES) 396Sujet 2 session 2014 (SA et SAENES) 403Sujet 3 session 2014 (SAENES) 407
Chapitre 7Entretien avec le jury 411Sujet 1 SAENES externe 412Sujet 2 SAENES interne 414
Partie1Préparation aux épreuves
Chapitre 1 Cas pratique 19
Chapitre 2 Questions communes 37
Chapitre 3 GRH dans les organisations 63
Chapitre 4 Comptabilité et finance 87
Chapitre 5 Problèmes économiques et sociaux – Éléments essentiels de l’économie et des questions européennes 167
Chapitre 6 Enjeux de la France contemporaine et de l’UE – Éléments essentiels du droit public et des questions européennes 189
Chapitre 7 Entretien avec le jury 219
PARTIE 1
Préparation aux épreuves
Fiches de coursFiche 1 Le jour de l’épreuve 20
Fiche 2 La lecture et l’analyse du sujet 21
Fiche 3 Le dossier documentaire 23
Fiche 4 L’exploitation du dossier documentaire 25
Fiche 5 Le plan de votre réponse 27
Fiche 6 La rédaction de votre copie 29
Fiche 7 La gestion de votre temps 32
Entraînements
QCM 33
Corrigés 35
Chapitre 1 Cas pratique
– 20 –
1FICHE
1. Votre cadre spatialLa salle choisie par l’administration organisatrice peut vous surprendre. Ce peut être une salle dans un lycée ou collège, une halle des sports aménagée ou bien des salles dédiées spécifiquement à des épreuves de concours ou d’examen. Vous ne devez pas vous laisser impressionner par ce cadre inhabituel qui peut être intimidant. Appliquez des techniques de relaxation au besoin. Votre stress est normal. Il est logique que vous ne soyez pas à l’aise. Ne vous inquiétez pas, ne focalisez pas sur cela. Vous oublierez rapidement ces désagréments une fois le sujet déposé sur votre table.
2. Votre cadre temporelVous disposez de 3 heures pour traiter le sujet. Cela peut vous sembler excessivement long au premier abord mais chaque minute compte. Il est donc indispensable que vous disposiez d’un moyen de décompte du temps (montre, chronomètre, réveil, pas de télé-phone portable). Vous retirerez des bénéfices certains à vous être entraîné en temps réel pour traiter des sujets d’annales.
Vous avez donc avec vous :– de quoi écrire et que vous avez l’habitude d’utiliser. Choisissez une encre sombre afin de faciliter la lecture du correcteur ;– de quoi décompter le temps ;– des stylos de couleurs, un crayon à papier, une gomme, un correcteur, une règle ou un double décimètre ;– une bouteille d’eau ;– de quoi grignoter en cas de besoin (évitez les emballages bruyants, les aliments col-lants, coulants…) ;– des mouchoirs.
La veille de l’épreuve, si possible faire le vide, se reposer, se distraire et se coucher à une heure raisonnable. Dans l’idéal, il est préférable d’arriver la veille si vous n’habitez pas à proximité du lieu des épreuves. N’hésitez pas à reconnaître les lieux (topographie, transports en commun desser-vant le lieu, proximité de lieux de restauration, etc.) pour ne pas vous surcharger inutilement en stress le jour de l’épreuve.
Le jour de l’épreuve
PARTIE 1
Préparation aux épreuves
PARTIE 1
Préparation aux épreuves
Fiches de coursFiche 1 Les collectivités territoriales 38
Fiche 2 Les inégalités sociales et la question de l’impôt 40
Fiche 3 Le système éducatif : enjeux et débat 42
Fiche 4 Les enjeux politiques, économiques et sociaux de l’immigration 46
Fiche 5 La mondialisation économique 48
Fiche 6 La gouvernance mondiale 50
Fiche 7 L’économie mondiale et le capitalisme financier 52
Fiche 8 L’enjeu de la crise européenne 55
Fiche 9 Les institutions européennes 57
EntraînementsQCM 59
Exercices 61
Corrigés 62
Chapitre 2 Questions communes
– 38 –
1. Les étapes de la décentralisation
✔✔ « L’acte I » (1982-1986) organisé par le ministre Gaston Defferre– Le président du conseil général remplace le préfet à la tête de l’exécutif départemental.– Le contrôle juridictionnel a posteriori remplace la tutelle administrative a priori.– Les chambres régionales des comptes sont créées pour assister le préfet dans le contrôle budgétaire.– Les régions deviennent des collectivités territoriales à part entière.Cette première étape est poursuivie par plusieurs textes sur l’intercommunalité.
✔✔ « L’acte II » (2003-2004)En 2003, l’article 1 de la Constitution dit désormais de la République que « son orga-nisation est décentralisée » et les collectivités sont dites « territoriales ». Le principe de subsidiarité est introduit, le pouvoir réglementaire des collectivités reconnu ainsi que leur droit à l’expérimentation et leur autonomie financière.En 2004, des compétences et des personnels sont transférés.
✔✔ La réforme territoriale de 2010 et celle de 2014En 2010, la loi de réforme des collectivités territoriales marque l’arrêt des transferts et une volonté de simplifier le « millefeuille » territorial. Annulée par François Hollande en 2012, la réforme territoriale est relancée sous une autre forme en 2014. Si elle renonce à supprimer les départements, elle fusionne les régions de métropole en 13 super-régions. La loi NOTRe redistribue entre les collectivités une partie des compétences et supprime la clause générale de compétences des départements et des régions.
2. La régionEn métropole, à côté de la collectivité territoriale de Corse, unique en 2018, 21 régions fusionnent en 13 nouvelles régions. Chacune sera gérée par un conseil régional, élu pour 6 ans le 6 et 13 décembre 2015, au scrutin proportionnel à deux tours avec prime majo-ritaire (25 % en plus pour la liste en tête, un seul tour si une liste a la majorité absolue des suffrages exprimés, sinon un 2e tour avec les listes ayant obtenu au moins 10 % des exprimés). Le conseil régional élit un exécutif, formé d’un président et de vice-présidents.Les principales compétences régionales seront l’entretien des lycées (le transfert initiale-ment prévu de l’entretien des collèges semble abandonné), l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, les transports régionaux et interrégionaux (le transport sco-laire pourrait leur être transféré), ainsi que le réseau routier. Elle est le chef de file pour le développement économique, l’aménagement du territoire et un acteur essentiel de la politique européenne de cohésion.
Après des siècles de centralisation, la France s’est dotée d’un ensemble de collectivités territoriales à plusieurs niveaux.
Les collectivités territoriales1FICHE
– 39 –
1FICHE
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3. Le département Leur suppression ayant été repoussée, les 96 départements de métropole et les 5 DOM (la Guyane et la Martinique devraient devenir des collectivités uniques) sont gérés par des conseils départementaux (anciennement appelés conseils généraux), élus pour 6 ans (autrefois renouvelés par moitié). Ils élisent un président et des vice-présidents, qui forment un exécutif.Leurs compétences évoluent actuellement mais devraient comporter l’entretien des col-lèges, les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), le ramassage sco-laire, l’aide sociale et la santé, la gestion des routes et des voies navigables.
4. La commune La France compte 36 779 communes en métropole et 214 en outre-mer, administrées par un maire et ses adjoints, issus d’un conseil municipal élu pour 6 ans à un scrutin qui varie selon la taille de la commune.La commune administre un domaine municipal, gère des services comme les crèches, bibliothèques, crée et entretient écoles maternelles et primaires, mène une action sociale et peut se doter d’une police municipale. De nombreuses compétences sont désormais exercées au sein de l’intercommunalité.L’intercommunalité est renforcée par la réforme territoriale. Les seuils de constitution sont abaissés et 14 métropoles sont constituées en plusieurs étapes, dans des aires urbaines d’au moins 650 000 habitants. En 2016, le Grand Paris et la métropole Aix-Marseille-Pro-vence doivent s’imposer comme seul niveau d’intercommunalité tandis que la Métropole de Lyon devient collectivité unique, se substituant au département du Rhône.
5. L’État dans les collectivités territorialesL’État est représenté en régions et départements par des directions régionales et des directions départementales des ministères, qui ont reçu plus de responsabilités par la déconcentration. Le préfet représente l’État (préfet de région, préfet de département, sous-préfet d’arrondissement). Élu local, le maire est aussi représentant de l’État avec des pouvoirs de police et d’état-civil.Le préfet a la responsabilité du contrôle de légalité des actes des collectivités locales. Le secrétaire général à l’action régionale (SGAR) coordonne en région l’action de l’État et des collectivités.
À noter : Ne confondez pas :– décentralisation : transfert de compétences de l’État vers les collectivités territo-riales et– déconcentration : transfert de compétences de l’État central vers les niveaux locaux de l’État.
– 59 –
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15 minQCM1. Le président d’un conseil départemental est :
✔❑ a. élu par les conseillers départementaux✔❑ b. élu au suffrage direct lors des cantonales✔❑ c. le premier de la liste majoritaire✔❑ d. nommé par le préfet
2. Le ramassage scolaire est une compétence :
✔❑ a. des communes✔❑ b. des communautés de communes✔❑ c. des conseils départementaux✔❑ d. des conseils régionaux
3. Laquelle de ces affirmations est exacte ?✔❑ a. Récemment, les revenus français ont
augmenté en moyenne au même rythme que les prix.
✔❑ b. Récemment, les revenus français ont augmenté en moyenne plus vite que les prix.
✔❑ c. Récemment, les revenus français ont augmenté en moyenne moins vite que les prix.
✔❑ d. Récemment, les revenus français ont baissé au contraire des prix.
4. Ces dernières années, les prix de l’immobilier :
✔❑ a. ont légèrement baissé, ce qui limite la hausse de l’indice des prix à la consommation
✔❑ b. ont fortement augmenté, ce qui contribue à la hausse de l’indice des prix à la consommation
✔❑ c. ont légèrement baissé mais n’entrent pas dans la composition de l’indice des prix à la consommation
✔❑ d. ont fortement augmenté mais n’entrent pas dans la composition de l’indice des prix à la consommation
5. Depuis la loi de 2005, le « socle commun » :
✔❑ a. résume ce que l’élève doit connaître des programmes scolaires
✔❑ b. est le diplôme minimal qu’un élève doit posséder en sortant du système scolaire
✔❑ c. est un ensemble de sept compétences dont la maîtrise est garantie en fin de scolarité
✔❑ d. est la charte des valeurs à respecter dans les établissements scolaires
6. La réforme du collège s’applique :✔❑ a. à la rentrée 2015✔❑ b. à la rentrée 2016✔❑ c. n’est pas encore décidée✔❑ d. a été retirée
7. La Nation dépense en moyenne pour la scolarité d’un lycéen environ :
✔❑ a. 5 500 €✔❑ b. 7 500 €✔❑ c. 9 500 €✔❑ d. 11 500 €
8. Célèbre pour l’arrivée de migrants clandestins, Lampedusa est :
✔❑ a. une île espagnole au large du Maroc✔❑ b. une île italienne au large de la Tunisie✔❑ c. une île grecque au large de la Turquie✔❑ d. une ville de Chypre proche de la Turquie
9. Le Royaume-Uni est :✔❑ a. l’un des 10 premiers pays d’émigration✔❑ b. l’un des 10 premiers pays d’accueil✔❑ c. l’un des 10 premiers pays d’émigration et
des 10 premiers pays d’accueil✔❑ d. ne fait pas partie des 10 pays les plus
significatifs pour les migrations
10. Les remises sont :✔❑ a. l’argent que les migrants versent aux passeurs✔❑ b. l’argent que les migrants déposent en
caution en entrant dans certains pays✔❑ c. l’argent que les migrants envoient dans leur
pays d’origine✔❑ d. l’argent des cotisations sociales versées par
les migrants dans le pays d’accueil
11. La Triade désigne :✔❑ a. simplement les trois aires majeures de
production de richesse
Il n’y a qu’une seule bonne réponse par question.
Retrouvez les corrigés en p. 62
– 60 –
QCM
✔❑ b. un groupe de pays les plus riches qui se réunissent régulièrement
✔❑ c. une zone de libre-échange sur plusieurs continents
✔❑ d. une partie de l’OCDE qui coopère plus étroitement
12. La crise financière actuelle montre :✔❑ a. que l’ouverture des frontières de la
mondialisation rend illusoire toute régulation✔❑ b. qu’une régulation existe mais qu’elle doit
être encore renforcée✔❑ c. que les grands pays ne veulent pas
vraiment de régulation✔❑ d. que les pays qui veulent d’une régulation
sont impuissants
13. La notion de gouvernance renvoie à :✔❑ a. l’idée d’un gouvernement mondial qui
s’imposerait à tous✔❑ b. l’action des ONG pour peser dans le débat
mondial✔❑ c. la nécessité de trouver ensemble des
solutions aux problèmes communs sans autorité supérieure
✔❑ d. au lobbying au niveau mondial pour faire avancer le débat
14. Depuis les années 1980, les entreprises ont trouvé leur financement principalement :
✔❑ a. auprès des banques✔❑ b. auprès des États✔❑ c. sur les marchés financiers✔❑ d. en rendant leurs salariés actionnaires
15. L’origine de la crise financière commencée en 2008 réside d’abord dans :
✔❑ a. l’endettement des banques contrairement aux règles qu’elles devaient suivre
✔❑ b. le contournement des règles prudentielles du secteur bancaire par l’endettement sur le marché financier
✔❑ c. l’endettement des ménages au-delà des plafonds légaux d’endettement
✔❑ d. l’endettement des États au-delà de ce qu’ils peuvent rembourser
16. Les « critères de Maastricht » :✔❑ a. ont été respectés par tous sauf par la Grèce✔❑ b. n’ont pas été respectés par la Grèce ni par
l’Allemagne et la France✔❑ c. n’ont pas été respectés par la Grèce ni par
la France au contraire de l’Allemagne✔❑ d. n’ont été respectés par aucun pays
17. Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) :
✔❑ a. est l’autre nom du traité de Maastricht✔❑ b. est l’autre nom du Mécanisme européen de
stabilité✔❑ c. crée une union bancaire européenne✔❑ d. prévoit que les États respectent la « règle
d’or » sur le déficit public structurel
18. Le conseil qui réunit les ministres des États membres de l’Union européenne s’appelle :
✔❑ a. le conseil européen✔❑ b. le conseil de l’Union européenne✔❑ c. le conseil de l’Europe✔❑ d. l’eurogroupe
19. Les textes législatifs européens directement applicables dans les pays de l’Union s’appellent des :
✔❑ a. décrets✔❑ b. directives✔❑ c. lois✔❑ d. règlements
20. En 2015, la Croatie :✔❑ a. est membre de l’UE✔❑ b. est candidate à l’UE✔❑ c. a été candidate mais n’a pas été acceptée
par l’UE✔❑ d. a été candidate mais a renoncé finalement
par référendum
– 61 –
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Retrouvez les corrigés en p. 62
EXERCICESEXERCICE 1 5 min
Complétez le texte suivant.
Depuis la mise en circulation de l’euro, en ………………, les Français ont l’impression que leur pouvoir d’achat ……………… alors que l’indice …………………………………, indique le contraire. Plusieurs raisons expliquent cet écart. Certains prix sont plus visibles, comme ceux ……………… ou ceux …………………………………, tandis que ceux dont le prix a chuté, comme les ………………, sont achetés moins régulièrement. Le logement pèse lourdement sur le budget mais son coût ………………
EXERCICE 2 5 min
Complétez le texte suivant.
Depuis 1945, les échanges ont fortement augmenté. Un cadre relativement sécurisé a été permis par de nouvelles institutions
comme ……………… pour affermir la paix, le ……………… pour éviter qu’un pays ne fasse faillite, le ……………… devenu ……………… en 1994 pour abaisser fortement les tarifs douaniers, tandis que des zones de libre-échange se sont formées comme la ……………… en Europe, puis ……………… en Amérique du Nord et le ………………………………… autour du Brésil. D’un point de vue technique, le développement du ………………………………… a révolutionné le transport maritime, qui concerne aujourd’hui plus de ……………… % du commerce mondial. Sa taille standard de ……………… pieds, d’où sa mesure en ………………, permet un ……………… automatisé, rapide et moins coûteux. Les ports qui en concentrent les flux, puis …………………………………, jouent le rôle de …………………
EXERCICE 3 15 min
Pourquoi la crise financière est-elle celle d’une certaine forme du capitalisme ?
Partie2Sujets d’annales corrigés
Chapitre 1 Cas pratique 247
Chapitre 2 Questions communes 325
Chapitre 3 GRH dans les organisations 339
Chapitre 4 Comptabilité et finance 351
Chapitre 5 Problèmes économiques et sociaux – Éléments essentiels de l’économie et des questions européennes 377
Chapitre 6 Enjeux de la France contemporaine et de l’UE – Éléments essentiels du droit public et des questions européennes 395
Chapitre 7 Entretien avec le jury 411
PARTIE 2
Sujets d'annales corrigés
Sujet 1 session 2015 (SA et SAENES)Énoncé 248
Corrigé 266
Sujet 2 session 2014 (SA et SAENES)Énoncé 273
Corrigé 292
Sujet 3 session 2014 (SAENES)Énoncé 297
Corrigé 321
Chapitre 1 Cas pratique
– 248 –
Vous êtes secrétaire administratif au sein d’une administration de l’État. Votre chef de service doit
préparer une intervention en comité de direction sur le thème du gaspillage alimentaire.
A. Il vous demande d’établir une fiche comportant les réponses aux questions suivantes.
B. Il vous demande en outre de rédiger une courte note présentant le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, évoquant les objectifs poursuivis, les différents intervenants, les principales mesures arrêtées et les modalités d’évaluation et de suivi.
1. Donnez la définition du gaspillage alimentaire.
2. Donnez la définition des sigles DLC et DLUO en indiquant la différence entre les deux et leur deve-nir à partir du 1er janvier 2015. Expliquez les raisons de cette évolution.
3. Définissez les différents stades où intervient le gaspillage alimentaire.
4. À l’appui de quelques exemples, décrivez le coût et l’impact du gaspillage alimentaire sur l’environ-nement.
5. Présentez les chiffres mondiaux et leur évolu-tion ; présentez les disparités géographiques du gaspillage alimentaire selon les régions du monde.
6. Présentez les principaux chiffres du gaspillage alimentaire en France. La direction constitue une communauté de travail de 127 agents : calculez l’impact du gaspillage pour la structure.
7. La structure comporte un restaurant collectif. Décrivez quelles actions pourraient y être menées pour sensibiliser les usagers au gaspillage alimen-taire.
Votre note comportera une courte introduction, les titres des parties ainsi qu’une explication (présenta-
tion succincte) pour chacun des éléments abordés dans ces parties.
Document 1 : Les 20 chiffres à retenir sur le gas-pillage alimentaire (extrait de l’article publié sur wikiagri.fr)
Document 2 : « Chaque année 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillée », article extrait du site LeMonde.fr
Document 3 : « Pour éviter le gaspillage alimen-taire, le Sénat supprime la date limite d’utilisation optimale », article extrait du site MYTF1 news
Document 4 : « Le gaspillage alimentaire en res-tauration collective », extrait du site du ministère de l’Agriculture
Document 5 : Le pacte national de lutte contre le gaspillage
Sujet 1 | Session 2015 3 heures
ÉNONCÉConcours externe et interne commun de recrutement dans le premier grade de divers corps de fonctionnaires de catégorie B (dont SA classe normale)
– 249 –
ÉNONCÉ
CA
S P
RA
TIQ
UE
D’après Fougier Eddy, dans « Réflexions », 21 octobre 2014
Le succès récent de l’émission Gaspillage alimentaire, les chefs
contre-attaquent sur M6 et l’organisation de la seconde Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire le 16 octobre rappellent à quel point il est important de lutter contre les pertes et les gaspillages alimentaires, d’autant plus que la FAO a publié au mois de septembre des chiffres éloquents sur le sujet.
Le gaspillage alimentaire est l’un des rares sujets concernant l’agriculture et l’alimentation qui fasse l’unanimité de la part des institutions internationales (FAO, Programme des Nations unies pour l’environnement, Commission européenne), des États, des syndicats professionnels comme la FNSEA, des ONG, des cuisiniers jusqu’au grand public, comme a pu en attester le succès récent de l’émission diffusée sur M6, Gaspillage alimentaire, les chefs contre-attaquent.L’année 2014 a ainsi été décrétée comme année de lutte contre le gaspillage alimentaire par le Parlement européen. En juin 2013, un Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire avait été lancé par le ministère de l’Agriculture dans l’objectif de réduire de moitié le gaspillage en France à l’horizon 2025. Le 16 octobre est ainsi organisé une seconde Journée nationale
de lutte contre le gaspillage alimentaire afin d’attirer l’attention du public sur cette nouvelle « grande cause nationale ». De quoi parle-t-on au juste ? Selon un rapport publié en 2011 par le ministère de l’Écologie, les déchets alimentaires correspondent à « de la nourriture destinée à la consommation humaine, qui, à un endroit de la chaîne alimentaire, est jetée, perdue, dégradée ou dévorée par des ravageurs » et le gaspillage au « gaspillage évitable, c’est-à-dire la nourriture, qui à un certain moment avant d’être jetée, était mangeable : tranches de pain, pommes, viande, etc. ». Les chiffres concernant le gaspillage dans le monde et en France sont, en effet, impressionnants. La FAO vient d’ailleurs de publier au mois de septembre de nouvelles données sur l’énorme coût financier que représente le gaspillage dans le monde. Ceux-ci sont d’autant plus dérangeants que, d’après l’agence onusienne, seulement un quart de la nourriture perdue ou gaspillée à l’échelle mondiale pourrait permettre de nourrir les 842 millions de personnes sous-alimentées dans le monde. Vingt chiffres sont plus particulièrement à retenir sur les pertes et les gaspillages alimentaires. 0 : C’est le pourcentage des produits alimentaires que, depuis 2011, les supermarchés Sainsbury en Grande-Bretagne s’engagent à ne pas jeter dans des décharges. C’est le premier distributeur britannique à s’être engagé sur le concept « zéro gaspillage de nourriture en décharge ».
7 : C’est, selon le ministère de l’Écologie, le poids en kilogrammes de produits alimentaires encore emballés qui sont jetés en moyenne par chaque Français chaque année. 8 : C’est, selon la FAO, le pourcentage de poissons pêchés dans le monde qui sont rejetés en mer, morts, mourants ou grièvement blessés. 20 : C’est, selon le ministère de l’Écologie, le poids en kilogrammes des produits alimentaires encore consommables qui sont jetés en moyenne par chaque Français chaque année. 28 : C’est, d’après la FAO, le pourcentage de la superficie agricole mondiale qui est utilisée chaque année pour produire la nourriture qui est perdue ou gaspillée dans le monde. 30 : C’est, selon la FAO, le pourcentage de la production alimentaire mondiale perdue ou gaspillée dans le monde. C’est aussi le pourcentage de la nourriture jetée chaque année aux États-Unis, ce qui représente une valeur de près de 50 milliards de dollars.45 : C’est, selon la FAO, le pourcentage de fruits et légumes perdus en moyenne chaque année. C’est le taux de perte le plus élevé pour les produits alimentaires. Ces pertes dans les pays développés s’expliquent en grande partie par le « calibrage » des fruits et légumes sur la base de critères imposés par les distributeurs. Le taux de perte est également élevé pour les poissons et fruits de mer (30 %), les produits céréaliers (30 %), les oléagineux et légumineux (22 %), la viande et les produits laitiers (20 %).
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Les 20 chiffres à retenir sur le gaspillage alimentaire1
1. Dans cet ouvrage, le dossier documentaire est reproduit en couleurs, mais le jour du concours, il est en noir et blanc.
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54 : C’est, selon une évaluation de la FAO, le pourcentage du gaspillage alimentaire mondial qui se produirait « en amont », à savoir durant la production des denrées agricoles, la manutention et le stockage après les récoltes. Les 46 % restant se dérouleraient « en aval », lors de la transformation, de la distribution et de la consommation. Dans les pays en développement, le gaspillage et les pertes sont plus importants durant la phase « en amont ». Pour les pays émergents et développés, c’est plutôt durant la phase « en aval ».179 : C’est, selon la Commission européenne, le nombre de kilos de denrées alimentaires qui serait gaspillé chaque année en moyenne par chaque ressortissant de l’UE. 89,3 millions de tonnes de nourriture serait ainsi gaspillée. 42 % de ce gaspillage serait le fait des consommateurs. Au total, près de 50 % des aliments sains seraient ainsi gaspillés chaque année au sein de l’UE, alors même que 16 millions de ressortissants de l’Union dépendent de l’aide alimentaire fournie par les associations. 250 : C’est, selon la FAO, le nombre de km3 d’eau utilisée chaque année pour produire les denrées alimentaires qui sont perdues ou gaspillées. Cela représente un volume d’eau trois fois supérieur à celui du lac Léman ou bien équivalent au débit annuel de la Volga, le fleuve le plus grand d’Europe. 3 000 : C’est le nombre de kilomètres parcourus en vélo en 2014 par Baptiste Dubanchet, un étudiant en mastère de développement durable qui a entrepris un périple à travers le continent européen sans acheter de nourriture. Ce « glaneur » avait pour objectif de se nourrir uniquement à l’aide de nourriture destinée à être jetée par des hôtels, des restaurants, des commerces, des grandes surfaces et des marchés en
vue de « dénoncer le gaspillage alimentaire des pays riches ».9 000 000 : C’est, selon la Commission européenne, le nombre de tonnes de nourritures qui serait gaspillées en France. Ce chiffre s’établit à 10,4 millions de tonnes en Allemagne et jusqu’à 14,4 millions de tonnes au Royaume-Uni. Les ménages représenteraient 70 % de ce gaspillage en France. 200 000 000 : C’est, selon la FAO, le nombre de personnes qui pourraient être nourries dans le monde avec la nourriture gaspillée en Europe. Le gaspillage de nourriture dans les pays riches correspond à peu près à la production alimentaire nette de l’Afrique subsaharienne. La quantité de nourriture gaspillée en Amérique latine ou en Afrique pourrait, quant à elle, nourrir 300 millions de personnes. 1 300 000 000 : C’est, selon la FAO, le tonnage de la nourriture destinée à la consommation humaine qui est perdue ou gaspillée chaque année. Au total, le volume mondial de gaspillages et de pertes alimentaires s’élève à 1,6 milliard de tonnes d’équivalents produits de base, celui-ci comprenant les productions comestibles et non comestibles. 1 400 000 000 : C’est, d’après la FAO, le nombre d’hectares de terres utilisées chaque année pour produire la nourriture qui est perdue ou gaspillée. 3 300 000 000 : Cela correspond, selon la FAO, à l’empreinte carbone des gaspillages et pertes alimentaires dans le monde. La production ainsi perdue et gaspillée contribuerait, selon la FAO, à 3,3 milliards de tonnes de CO2 équivalent gaz à effet de serre rejetés chaque année dans l’atmosphère. 700 000 000 000 : C’est l’évaluation faite en dollars par le FAO du coût environnemental total du gaspillage alimentaire
annuel mondial. La production de denrées alimentaires qui n’ont pas été consommées a, en effet, occasionné des émissions de gaz à effet de serre, a utilisé de l’eau d’irrigation, a favorisé une érosion des terres et une déforestation et, enfin, a conduit à une perte de pollinisateurs, de poissons, etc. C’est le coût de ces dommages environnementaux qui a été calculé par la FAO. 750 000 000 000 : C’est, d’après la FAO, le montant en dollars des pertes et des gaspillages alimentaires chaque année dans le monde. Ce montant est exprimé en prix à la production ou à l’exploitation. En valeur commerciale, il serait évalué à près de 1 000 milliards de dollars. 750 milliards de dollars, cela correspond à peu près au PIB d’un pays comme l’Arabie Saoudite en 2013 (source FMI). 1 000 000 000 000 : C’est le coût social des pertes et des gaspillages alimentaires estimé en dollars par la FAO. Ce coût correspondrait à l’impact des pesticides sur la santé humaine, à la perte de moyens de subsistance liée à la raréfaction des ressources naturelles, aux subventions visant à produire des denrées qui ont été jetées ou aux conflits favorisés par une pression exercée sur les ressources naturelles. 2 600 000 000 000 : C’est, selon la FAO, le coût total exprimé en dollars des pertes et des gaspillages de denrées alimentaires dans le monde. Ce coût global comprend les coûts économiques (près de 1 000 milliards de dollars), environnementaux (au moins 700 milliards) et sociaux (1 000 milliards). 2 600 milliards de dollars, cela représente une somme considérable puisque cela correspond à peu près au PIB d’un pays comme le Royaume-Uni en 2013 ou à un peu moins que le PIB de la France (source FMI).
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Chaque année, 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspilléeLeMonde.fr, 16 octobre 2014, par Sylvie Gittus
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