105
1 Mes chers collègues, confrères et amis, Au nom du comité d’organisation, je tiens à vous remercier d’être venus à Versailles pour notre 47ème congrès national. J’espère que vous trouverez au cours de ces journées les informations scientifiques que vous recherchez, mais également les contacts professionnels et les informations pratiques indispensables à votre activité quotidienne. C’est la vocation de notre congrès national que de permettre ces échanges et d’être le rassemblement annuel de notre spécialité, toutes activités confondues. Ce congrès est également celui d’une certaine ouverture et nous aurons cette année une session réservée à nos collègues britanniques qui nous ont fait le plaisir et l’honneur de participer à notre manifestation. Je remercie très sincèrement le Professeur Bob Woodwards, président de l’Association Britannique de Chirurgie Orale et Maxillo-faciale, d’avoir permis ce rapprochement. Je remercie également chaleureusement toutes les sociétés commerciales partenaires, sans lesquelles une telle manifestation ne serait pas possible. J’espère qu’ils trouveront au cours de ce congrès les contacts qu’ils espèrent. Enfin un grand merci à l’ensemble des orateurs et conférenciers qui ont choisi notre manifestation pour venir présenter leurs travaux scientifiques ou leur expérience. Bon congrès à tous. Professeur Joël FERRI !" $%&&’% () *’+,-(%.&

Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

1

Mes chers collègues, confrères et amis,

Au nom du comité d’organisation, je tiens à vous remercier d’être venus à Versailles pour notre 47ème congrès national. J’espère que vous trouverez au cours de ces journées les informations scientifiques que vous recherchez, mais également les contacts professionnels et les informations pratiques indispensables à votre activité quotidienne. C’est la vocation de notre congrès national que de permettre ces échanges et d’être le rassemblement annuel de notre spécialité, toutes activités confondues.

Ce congrès est également celui d’une certaine ouverture et nous aurons cette année une session réservée à nos collègues britanniques qui nous ont fait le plaisir et l’honneur de participer à notre manifestation. Je remercie très sincèrement le Professeur Bob Woodwards, président de l’Association Britannique de Chirurgie Orale et Maxillo-faciale, d’avoir permis ce rapprochement.

Je remercie également chaleureusement toutes les sociétés commerciales partenaires, sans lesquelles une telle manifestation ne serait pas possible. J’espère qu’ils trouveront au cours de ce congrès les contacts qu’ils espèrent.

Enfin un grand merci à l’ensemble des orateurs et conférenciers qui ont choisi notre manifestation pour venir présenter leurs travaux scientifiques ou leur expérience.

Bon congrès à tous.

Professeur Joël FERRI

!"#$%&&'%#()#*'+,-(%.&

Page 2: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

32

!"!#$"%&'(&)*+%",-&'./'!,+,%0$/0,*+&'"&-/&%1%)!1

/2234&5677

8$"%,'"+0&&!"#$%&'(()

894:;49&<,)"=8$"%,'"+0&!"#$%&'()!*+*

'4>?;@:4&&<,)"=8$"%,'"+0&&,-./01%&234*3!4

8ABC=8$"%,'"+0&&,5*(67)%839*5576

%")$"0/,$"&D"+"$/-&:;<--<%&5'42(

%")$"0/,$"&D"+"$/-&AEFG;2C&&&=.>;<-%:23?*4

0$"%*$,"$&&&:.#-;01%?><@%&!*(6A*58

0$"%*$,"$&/EFG;2C&&:B;C;DD<%E'5+')6A

$"'/)0"($&'"&-/&$"<("&6F-;CC<%6A2))'G52)

,-./H";@%6A'?('4

!I0%6A7JA*(7

:[email protected]%8'!6*+:'

6KL-;0%8MA*34A37!!'

9<./N:;<--<%,3)*57

*-/.IL%G!'7O*!

!.I-</#%G3?24

GK-.-L%:2374

:;<--<%)'G37(

G.K#./%4A7'5?

Site internet!: !!!"#$#%&$"$'Siège social!: SFSCMF, Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo Faciale

Hôpital la Pité Salpétrière47 boulevard de l’Hôpital

75013 PARIS

HI@:4&)G2J9@B&E4&KA&%1%)!1&K4B&7LM&7N&4C&7I&B4OC4:P94&5677&

A>&8AKA;B&E4B&)G2J9@B&E4&<49BA;KK4B

!.%)"0;K#K%,-./H.;@<%L<%)#"P.#"C"Q;<%<#%L<%6B;-I-Q;<%+.R;CC"NS.0;.C<% DTU

6B.D;#-<@%LI%0"/Q-V@% % % % % % % DTW

7/S"-P.#;"/@%QK/K-.C<@% % % % % % % DTX

:C.//;/Q% % % % % % % % DTYZ

:-"Q-.PP<% % % % % % % % DTY[

5K@IPK@%L<@%.\@#-.0#@% 9"I-/K<%LI%]<IL;%YX%@<D#<P\-<% % % DTXZ

% % % 9"I-/K<%LI%></L-<L;%Y^%@<D#<P\-<% % % DTYZX

% % % 9"I-/K<%LI%@.P<L;%Y_%@<D#<P\-<% % % DTY_W

)FPD"@;IP%7&5*% % % % % % % % DTYXX

:"@#<-@% % % % % % % % % DTY`_

/011"-'%

Page 3: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

54

HI@:4&)G2J9@B&E4&KA&%1%)!1&K4B&7LM&7N&4C&7I&B4OC4:P94&5677&

A>&8AKA;B&E4B&)G2J9@B&E4&<49BA;KK4B

COMITE SCIENTIFIQUEPr ABDELMOULA M (Sfax Tunisie) Pr FERRI J (Lille) Pr MÉNINGAUD J P (Paris)Dr BENSLAMA L (Paris) Dr FUSARI J P (Lyon) Pr REYCHLER H P (Bruxelles)Pr BOULETREAU P (Lyon) Dr GLEIZAL A (Lyon) Dr RAOUL G (Lille)Pr BOUTAULT F (Toulouse) Pr GOGA D (Tours) Dr RUHIN B (Paris)Pr BRETON P (Lyon) Pr GUYOT L (Marseille) Dr RICARD D (Gattineau-Quebec)Dr BRYGO A (Lille) Dr HILDEBRAND F (Lille) Dr SABIN P (Rouen)Pr CHASSAGNE J F (Nancy) Dr JAMMET P (Montpellier) Dr SCHAUDEL F (Haguenau)Dr CHEYNET F (Marseille) Dr KERBRAT JB (Rouen) Pr SCHOENAERS J (Louvain-Belgique)Dr CHIKHANI L (Paris) Dr LAUWERS L (Lille) Pr SEGUIN P (Saint Étienne)Pr CHOSSEGROS C (Marseille) Dr LE SEAC’H H (Nantes) Pr SIMON E (Nancy)Dr DUJARRIC F (Paris) Dr MAES JM (Lille) Dr VERMESCH P (St Raphaël)Dr FENG C. (Lille)

COMITE D!ORGANISATION CONGRES

Dr Benslama L. Dr Blanchard P. Dr Bruyere C. Pr Boutault F. Pr Breton P. Pr Chassagne Jf. Dr Cheynet F. Dr Chikhani L. Pr Chossegos C. Dr Delcampe P. Dr D’hauthuille C. Dr Dujarric F. Pr Ferri J. Dr Fusari Jp.

Dr Gleizal A. Pr Guyot L. Dr Pouit G. Dr Pouyat X. Pr Seguin P. Pr "iery G. Dr Vermesch P.

CHAPITRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

CHAPITRE 1Bases fondamentales, Nouvelles technologies, aspects médico-légauxResponsables Scienti#ques : P.SABIN, JP.FUSARI, L.CHIKHANI

CHAPITRE 2Pathologie médicale stomatologique et maxillo-faciale, Chirurgie pré-prothétique et implantologie,Responsables Scienti#ques : L.BENSLAMA, J.FERRI, F.SCHAUDEL, D.GOGA

CHAPITRE 3Pathologie tumorale bénigne et maligne Glandes salivairesResponsables Scienti#ques : J.F.CHASSAGNE, B.RUHIN, P.BRETON, C.CHOSSEGROS

CHAPITRE 4Traumatologie maxillo-faciale Chirurgie reconstructrice cranio-maxillo-faciale (malformations exclues)Responsables Scienti#ques : JP.MENINGAUD CHAPITRE 5Chirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanéeResponsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET

CHAPITRE 6Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale, Pathologie de l’articulation temporo-mandibulaireResponsables Scienti#ques : P.BOULETREAU, F.CHEYNET, JB KERBRAT

CHAPITRE 7Malformations cranio-maxillo-faciales Chirurgie humanitaire, HandicapResponsables Scienti#ques : P.SEGUIN, E.SIMON

CHAPITRE 8Vie professionnelle (FMC, accréditation) Relations avec les organismes institutionnels (HAS, FDS…)Responsables Scienti#ques : F.DUJARRIC, P.VERMESCH, JP FUSARI

!"#$%&#%&'()&$*$+&#(+&$',(&#,-$+'$.(%&'$'/#,$#0"*$'#12#,$#3'$+,'$#,$%#341&1%#,$%#

3'5%$+&6&(1+%#%)($+&(072$%#8,'1(&%#,-62&$2'%9:#

ACCÈS - STATIONNEMENT - HEBERGEMENTAdresse du palais des Congrès de Versailles!: 10 rue de la Chancellerie - 78000 VersaillesTéléphone : 01.40.68.22.22 - [email protected]

EN TRAIN Desserte rapide en moins de 30mn de la Capitale par 3 gares - RER C Versailles Rive Gauche-Château (à 300m du Palais) - Versailles Rive Droite - Versailles Rive Gauche

EN AVION - Aéroport d’Orly à 20mn en taxi - Aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 40mn en taxi

EN VOITUREVersailles est desservi par 3 autoroutes (A13 / A86 / A12) - Stationnement : - parking 800 places en face du Palais des Congrès dont 550 places sur la Place du Château de Versailles (Place d’Armes) - parking 350 places, Avenue de Sceaux à 300m du Palais - tarifs préférentiels Place d’Armes!: Ticket à la journée 9,80 E/véhicule et par jour (HT).

A PIED RER Ligne C, station Versailles Rive Gauche Train Depuis la gare Paris Saint-Lazare, station Versailles Rive Droite Depuis la gare Paris Montparnasse, station Versailles Chantiers Bus Ligne 171, station Place du Château

Les réservations hôtelières peuvent être faites auprès de la société!: Booking Business AgencyContact!: Booking Business Agency126 rue Landry-93400 SAINT OUEN Tél. [email protected]

2.30'1"&-0.,#4+.+'"$%,

Page 4: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

6 7

*$".#(5"667,ACCUEIL DES PARTICIPANTS, HORAIRES, MANIFESTATIONS SCIENTIFIQUES

Les guichets d’accueil congrès seront ouverts au rez de chaussée du Palais des Congrès à partir de7h30 le jeudi 15 septembre 2011 et 8h les vendredi et samedi.Pour ceux qui sont déjà inscrits, il faut rapporter l’attestation d’inscription qui vous a été envoyéepar mail. Il vous sera remis une enveloppe avec le badge (port obligatoire dans l’enceinte du Palais)et les di$érents tickets (soirées et visite château) ainsi que votre sacoche congrès.Les non inscrits auront la possibilité de le faire sur place en réglant par chèque, espèces ou cartebancaire.

PRÉPARATION DES EXPOSÉS

Les conférenciers auront à fournir leur support (clef USB, CD) au responsable technique dans lasalle Preview au rez de chaussée près de l’accueil, et si des modi#cations sont à apporter à leurcommunication, une salle est à disposition à l’étage moins 1, le « Lounge », bar salon.L’exposition des posters se tiendra au rez de chaussée dans la salle Molière. Ils pourront être misen place dès votre arrivée, (dès le mercredi 14 septembre) et au plus tard le jeudi matin de 8h à 10h.

DÉJEUNERS

Les déjeuners sont gratuits avec une priorité pour ceux qui ont réservé lors de leurinscription (le nombre est limité par manque d’espace). Ils auront lieu au 2ème étage dans la galerie Le Nôtre.La participation des exposants a contribué à l’organisation matérielle du congrès et vous êteschaleureusement invités à aller nombreux sur les stands d’exposition, salle Mazarin lors des pausesqui se tiendront sur ce même lieu.

TICKET VISITE DU CHÂTEAU

Le comité d’organisation de la SFSCMF a le plaisir de vous o$rir une entrée au château de Versailles. Ce carton vous sera demandé à l’entrée A. Il est à remettre à notre hôtesse. Les accès se font de 10h à 15h. Attention cette entrée n’est valable qu’une seule fois. Elle est nominative et ne peut être utilisée que par un congressiste régulièrement! inscrit. Votre badge peut vous être demandé.

2.30'1"&-0.,#4+.+'"$%,

Page 5: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

8 9

*$".#()#*"$"-,#(%,#80.4'7, *$".#(%#$5%9:0,-&-0.

KLS Martin

Page 6: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

10 11

*'04'"11%

A

MP

HI R

ICH

EL

IEU

SA

LL

E B

OIL

EA

U 2

ème

SA

LL

E M

ON

TE

SQ

UIE

U 2

ème

ME

RC

RE

DI 1

4/09

/11

ME

RC

RE

DI

ME

RC

RE

DI

ME

RC

RE

DI

ME

RC

RE

DI

ME

RC

RE

DI

ME

RC

RE

DI

09h

00C

OU

RS

AU

X IN

TE

RN

ES

PR

E C

ON

GR

ES

C

OM

ITE

DE

RE

DA

CT

ION

14h

- 18

h

GR

EF

FE

S O

SS

EU

SE

S E

N

de

la r

evu

e d

e st

om

ato

log

ieC

on

seil

d' A

dm

inis

trat

ion

SF

SC

MF

CH

IRU

RG

IE P

RE

PR

OT

HE

TIQ

UE

18h

- 20

h

IMP

LA

NT

AIR

E r

éun

ion

du

Co

llèg

e d

esen

seig

nan

ts20

h00

JEU

DI 1

5/09

/11

JEU

DI

JEU

DI

JEU

DI

JEU

DI

JEU

DI

JEU

DI

09h

00S

ÉA

NC

E IN

AU

GU

RA

LE

Co

mm

un

icat

ion

s C

H 7

Co

mm

un

icat

ion

s C

H 6

AT

EL

IER

S G

ES

TIO

N D

U

PR

J F

ER

RI

14h

à 1

8h15

10h

30 à

18h

30C

AB

INE

T10

h à

17h

3010

h00

10h

à 1

8h11

h à

12h

30C

om

mu

nic

atio

ns

CH

AP

ITR

E 3

Co

mm

un

icat

ion

s C

H 5

Co

nfé

ren

ces

Co

nfé

ren

ce

Co

nfé

ren

ces

JOU

RN

ÉE

DE

S A

SS

IST

AN

TE

S14

h à

18h

3013

H -

17H

3015

h00

15h

à 1

8hC

om

mu

nic

atio

ns

CH

4

Co

nfé

ren

ces

Co

nfé

ren

ces

Co

nfé

ren

ces

18h

0018

h30

VE

ND

RE

DI 1

6/09

/11

VE

ND

RE

DI

VE

ND

RE

DI

VE

ND

RE

DI

VE

ND

RE

DI

VE

ND

RE

DI

VE

ND

RE

DI

09h

00 C

on

fére

nce

sC

om

mu

nic

atio

ns

CH

19h

-16h

309h

à 1

1h9h

à 1

4h9h

à 1

2h9h

à 1

6hC

om

mu

nic

atio

ns

CH

3S

YM

PO

SIU

M IB

RA

Co

mm

un

icat

ion

s C

H 4

Co

mm

un

icat

ion

s C

H 2

13h

3A

TE

LIE

RS

GE

ST

ION

DU

C

AB

INE

TA

G 1

3h -

14h

, pri

x d

e la

réd

actio

nd

e 14

h à

18h

Co

nfé

ren

ces

JOU

RN

EE

DE

L'O

A M

AX

ILL

OR

ISQ

JOU

RN

EE

DE

L'O

A M

AX

ILL

OR

ISQ

16h

30 à

17h

30

18h

00

SA

ME

DI 1

7/09

/11

SA

ME

DI

SA

ME

DI

SA

ME

DI

SA

ME

DI

SA

ME

DI

09h

00C

om

mu

nic

atio

ns

CH

8C

OU

RS

AU

X IN

TE

RN

ES

9h -

12h

309h

à 1

2H9h

à 1

2h9h

à 1

2hC

om

mu

nic

atio

ns

CH

5C

om

mu

nic

atio

ns

CH

29h

30 à

12h

30

Co

mm

un

icat

ion

sA

TE

LIE

RS

GE

ST

ION

DU

C

AB

INE

T

Co

nfé

ren

ces

Co

nfé

ren

ces

13h

30D

éjeu

ner

Déj

eun

erD

éjeu

ner

Déj

eun

erD

éjeu

ner

Déj

eun

er

SA

LL

E L

UL

LI (

ét -

1)S

AL

LE

CO

ND

E (

1er

ét)

SA

LL

E V

AU

BA

N (

1er

ét)

SA

LL

E P

AS

CA

L (

1er

ét)

Réu

nio

j de

RA

PP

OR

T D

U C

ON

GR

ES

(!"#$%&'(

Co

mm

un

icat

ion

s C

H 2

!"#$%&'($()!*

JOU

RN

EE

IDE

S +,-.-/0,

1(""2&!3%'!(&4-15-6!

/6,-7-/8,

Co

mm

un

icat

ion

s C

HA

PIT

RE

4!

Co

mm

un

icat

ion

s C

H 4!

SA

ME

D)

BR

ITIS

H S

ES

SIO

N +,./9,9:

SE

SS

ION

KIN

ES

+,./9,

Des livrets plans de Versailles o$erts par l’o%ce du tourisme sont disponibles à l’accueil ducongrès.

!-%)9#()#80.4'7,

Palais des CongrèsTrianon Palace Mairie

Page 7: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

12 13

!"#$%&'(

)"*+*"$%&',

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)

/"$$%#!)$$-

/"$$%#80.(+

/"$$%#?")@".Les greffes osseuses en chirurgie préprothétique implantaire

/"$$%#*",6"$

Comité de rédaction de la revue de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale

/"$$%#A0-$%")

/"$$%#B0.&%,C)-%)Réunion du CA de la SFSCMF 14h-18h

Réunion du collège hospitalo-universitaire 18h-20h

*'04'"11%9h- 10h OUVERTURE DU CONGRÈS J. Ferri10h30-10h50 RAPPORT DU CONGRÈS G. Raoul 10h 50-11h ARGUMENTAIRE H. Bénateau11h-11h10 ARGUMENTAIRE N. Zwettienga

11H10-11H30 Discussion

11h30 - 12h15 : CONFERENCEDental tissue engineering : Natural tooth repair and unnatural tooth replacementProfessor Paul SharpeDepartment of Craniofacial Development, Dental Institute, Kings College London

12H15-12H30 Discussion - Pause Déjeuner

14h - 14h45 : CONFERENCEMalocclusions and muscles fibers histomorphologyJames J. Sciote, Anthea RowlersonDDS, PhD, MS, Professor, Department of Orthodontics, Kornberg School of Dentistry, Temple University, Philadelphia ; sen. Lecturer in physiology, Applied Biomedical Research, School of Biomedical & Health Sciences, King’s College London

14H45-15H Discussion

Séance du chapitre 4Responsable scientifique de la séance : Jp.Meningaud

15h-15h30 : CONFÉRENCEL’ostéosynthèse de la partie supérieure de la faceA. Wilk, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Stomatologie et Chirurgie Plastique Reconstructrice de Strasbourg

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)

Page 8: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

14 15

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

15H30-15H45 Discussion

15h45 - 15h554-3t. Prise En Charge Orthopédique Des Fractures Zygomatiques S.Lahmiti, M.El Bouihi, A.Bouaichi S.Aimededdine , A. Zaroual , A.Hiroual, S.Fawzy, N.Mansouri Hattab *Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc.*Auteur correspondant : [email protected] - 16h054-25. Epidémiologie des fractures isolées de l’os zygomatique traitées au service de chirurgie plastique et maxillo-faciale de l’hôpital militaire Mohammed VL Khalfi*, A Abouchadi, F Choumi, K Elkhatib, M Nassih, A RzinService de Chirurgie Plastique et maxillo-faciale Hôpital militaire d’instruction Mohammed V Rabat*Auteur correspondant!: [email protected] / 00212663401160

16H05 -16H30 Discussion - Pause

16h30-16h404-10 Etude retrospective des fractures comminutives de la mandibule à propos de 11 cas M.Mallek, H.Touil, S.Briki*, H.Hablani, F.Karray, M.Abdelmoula. Service de chirurgie maxillo-faciale, EPS habib bourguiba Sfax Tunisie * Auteur correspondant!: [email protected] 4-5. Place du BIM dans les fractures de la portion dentée de la mandibuleR.Prevost*, E.Beulque, S.Persac, F.Morel, J-M PéronService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU Charles Nicolle Rouen*Auteur correspondant : [email protected] 4-31. Traitement endoscopique des fractures du condyle mandibulaire!: courbe d’apprentissage, modèle d’étude animal.JM Foletti*, S Bruneau, N Lari, L GuyotService de chirurgie maxillo-faciale, CHU Nord, Marseille *Auteur correspondant : [email protected] (+33)61939098417h-17h30 : CONFÉRENCE L’ostéosynthèse des fractures mandibulaires de la portion dentée Pr. P. Goudot

17H30-17H45 Discussion

17h45-17h55 4-18. Prise en charge du syndrome de moebius par myoplastie d’allongement du muscle temporalChatellier A, Labbe D, Caillot A, Jamard M-R, Benateau H.Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie - CHU de Caen*Auteur correspondant : [email protected] 4-20. Utilisation de la myoplastie d’allongement du muscle temporal pour la réparation des pertes de substances palato-vélairesH. Bénateau, D. Labbé, A. Veyssière, A. Zakhar, J-F. CompèreService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie - CHU de Caen*Auteur correspondant : [email protected] 4-21. Signe du Depressor Anguli Oris (DAO) dans les parésies faciales Comment le rechercher et libérer le sourire D.Labbé!; Ludovic Benichou!; J.P.Giot!; A. Taupin, A. Chatellier, H. Bénateau*Service de chirurgie Maxillo-faciale et Plastique, CHU Cote de Nacre, Caen*Auteur correspondant : [email protected]

18H15-18H30 Discussion

/"$$%#!)$$-Séance du chapitre 3

Responsable scientifique de la séance : J.F.Chassagne, B.Ruhin, P.Breton, C.Chossegros10h30-11h : CONFÉRENCE Les sarcomes des maxillaires, classification, anatomo-pathologieDr B. Ruhin-Poncet, Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale du Pr Goudot, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière , Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, Université Pierre et Marie Curie-Paris 6*Auteur correspondant : [email protected]

11H - 11H 15 Discussion

11h15- 11h25 3-3t. Cancer Survival Analysis for oral SCC at University Hospitals LeuvenMaarten Van Genechten, Olivier Lenssen, Michel Bila, Philippe Vuylsteke, Joseph SchoenaersDepartment of Oral and Maxillofacial Surgery, Leuvens Kankerinstituut, University Hospitals of Leuven, Belgium.11h25- 11h 35 3-2. Les cancers oro-maxillo-faciaux radio-induits

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)

Page 9: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

16 17

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Reychler H*, Magremanne M, Mahy P.Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Cliniques universitaires saint-Luc, Belgique*Auteur correspondant!: [email protected] 00 322 764 57 10

11h35-11h45 3-15. Ostéosarcomes maxillo-faciaux!: série de 6 casMagremanne M*, Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles, Belgique*Auteur correspondant!: [email protected]

11H 45- 14 H Discussion - Pause Déjeuner

14h-14h30 : CONFÉRENCEBilan d’extension des carcinomes des VADSDominique Chevalier, CHU Lille

14H30 14H45 Discussion14h45- 14h55 3-33. Lymphomes extra ganglionnaires de la tête et du cou, localisations rares, à propos de 5 casM. Picard*, N. Pham Dang, A. Bouchet, J. M. Mondie, I. BarthélémyService de chirurgie maxillo-faciale, CHU Estaing, Clermont-Ferrand, France *Auteur correspondant : [email protected] 06 61 80 31 3114h55-15h05 3-21. Synovialosarcome a localisation maxillo-faciale!: A propos de neuf casAbouchadi A*, Guedira M, Khalfi L, Elkhatib K, Nassih M, Rzin AService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V- Rabat-Maroc*Auteur correspondant : [email protected] Gsm!: +21266197092615h05-15h15 3-10. Localisation rare zygomatique d’une métastase de cholangiocarcinome!: à propos d’un casE. Weber*, A. Curlier, C. Meyer, B. ChatelainService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU- Hôpital Minjoz Besançon *Auteur correspondant : [email protected] - 0033614093653 15h15-15h25 3-37. Epidemiologie des tumeurs malignes des maxillairesA.Mrani*, F. Slimani, A.Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-IdrissiService de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, hôpital 20 Aout, CHU de Casablanca, Maroc*Auteur correspondant!: [email protected] 00212 6 18 68 12 55

15H25-15H45 Discusssion

15h45 -16h15 : CONFÉRENCEPerspectives en carcinologie des VADSPr JL. Lefebvre Département de cancérologie cervico-faciale, Centre Oscar Lambret Lille

16H 15-16H30 Discussion16h30-16h40 3-35. Evolution de la voie d’abord de l’oropharynxC.Moure*, A.Meyer**, J.Elbaz*, S.Bony-Rerolle** Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillofaciale du Havre, ** Service d’ORL, CHU Rouen16h40-16h50 3-36. Règles de bonne pratique pour les prélèvements anatomo-pathologiques en chirurgie maxillo-faciale et stomatologieM.Brix (1)– D.Pasquier (2)– B.Ruhin (3)(1) service de chirurgie plastique et maxillo-faciale CHU de Grenoble(2) service d’anatomo-pathologie CHU de Grenoble(3) service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale Hôpital La Pitié-Salpétrière, Paris*Auteur correspondant!: [email protected] 06 62 49 65 5016h50-17h 3-32. Carcinome ameloblastique de la symphyse mandibulaire à propos d’un cas chez une femme de 38 ansM. Picard*, N. Pham Dang, A. Bouchet, J. M. Mondie, I. BarthélémyService de chirurgie maxillo-faciale, CHU Estaing Clermont-Ferrand*Auteur correspondant : [email protected] 06 61 80 31 3117h-17h10 3-24. Cellulite orbitaire et chondrosarcome de cloison nasaleNefzaoui Chaker (1), Seguin P (1, 2), Boutet C (3, 4, 5), Parrau G (1, 2), Champin J (1), Alix T *(1, 2, 6)1 - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique - CHU Saint-Etienne - Hôpital Nord2 - Faculté de Médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne 3 - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6, Centre de Recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière - CRICM Inserm UMR S975 CNRS UMR 7225, Paris4- Centre de Neuroimagerie de Recherche – CENIR, Paris5- AP-HP, Groupe hospitalier Pitié-Salpétrière, Department of Neuroradiology, Paris6- CREATIS - CNRS UMR 5220 – INSERM U1044 – Université Lyon 1 – INSA Lyon*Auteur correspondant Courriel : [email protected] Tél : +3347712064817h10-17h20 3-9. Evolution maligne intra mandibulaire d‘une tumeur odontogénique malpighienne bénigneH. Chemli&*, PY. Jeanniot&, A. Glehen', P. Breton&& Service de chirurgie Maxillo-faciale, stomatologie et chirurgie plastique de la face, CHLS, Lyon.' Laboratoire de cytologie et d’anatomie pathologique, CHLS, Lyon.

17H20-18H Discussion

/"$$%#!)$$-

Page 10: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

18 19

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Séance du chapitre 5 Responsables Scientifique : F.Boutault, P.Jammet

11h-11h10 5-3. Expansion cutanée cervico-faciale chez l’enfant!: notre expérience de 10 ansA.Belghith*, M. Bouzaiène, Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Mahdia, Tunisie*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 99 23 49 9911h10-11h20 5-5. Les pertes de substances cutanées de la face, épidémiologie et procédés de réparationMehri Turki *, Ghachem F, Adouani AService de Stomatologie, Chirurgie maxillo-faciale et esthétique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 94 78 90 0811h20-11h30 5-6. Les tumeurs malignes du canthus interne!: A propos de 15 casM. Dassouli&*, F. Slimani&, A. Oukerroum&, M. El Belhadji', A. Benjelloun&, A. Chekkoury-Idrissi&&Service!de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, 'Service d’0phtalmologie adulte,Hôpital 20 Août, CHU de Casablanca, Maroc*Auteur correspondant!: [email protected] 00212 6 65 90 92 6311h30-12h : ConférenceLes volumes de la face: indications et plan de traitementDr Converset-Viethel Sophie, Chirurgie de la Face et du Cou, LyonAuteur correspondant!: [email protected]

12H-14H Discussion - Pause Déjeuner

Séance du chapitre 214h-14h10 2-5. Ostéotomie de Lefort 1 avec greffe osseuse en interposition dans la chirugie pré implantaire!: revue de la littérature, à propos de 13 cas.J.Bourlet*, P-y Jeanniot, P. pierrillas, P. Bouletreau, P.BretonService de chirugie maxillo faciale et plastique, centre hospitalier Lyon-sud* Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 6 44 16 30 2814h10-14h20 2-2. Expansion osseuse alvéolaire par ostéotomie en cadre!: principes et résultatsJ. Lalo* (a), M. Beleh (a), A-S Verrons (a), A. Majoureau-Bourriez (b), A. Kayali (a).(a) Service de Consultation de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, A.P.H.P. - Hôpital Tenon. Paris, Hôpitaux Universitaires Paris Est.(b) Cabinet d’orthodontie, Boulogne* Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 56016665

/"$$%#80.(+14h20-14h30 2-24. Greffe osseuse pré-implantaire!: technique du coffrage, entre apposition et régénérationA. Pierrefeu *1, T. Sauvigné 2,3, P. Cresseaux3, P. Breton11.Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud, Pierre-Bénite2. Service de Stomatologie et Implantologie, Centre Hospitalier Lyon Sud, Pierre-Bénite3. Centre Charlemagne, Lyon*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 6 70 45 11 3514h30-14h40 2-23. La membrane de tachosyl :Etude prospective en chirurgie de coffrage mandibulaire préimplantaire à partir de 30 casD.Goga,F.Sury,B.Laure,B.Bonin Goga , CHU Tours14h40-14h50 2-10. Endo-Distraction Standard, Mini and Micro - an all-encompassing biologic concept for restoring the alveolar ridgeC. Krenkel*, C. Brandtner*, D. Singh*, N. Lautner***Department of Oral and Maxillofacial Surgery (medical director: Professor Alexander Gaggl, M.D., D.M.D., Ph.D.), Paracelsus School of Medicine, Müllner Hauptstrasse, Austria** Universitätsklinikum Tübingen, Zentrum für Zahn-, Mund- und Kieferheilkunde Osianderstr, Tübingen, Germany*corresponding author : [email protected] 0043 664 34 14 656

14H50-15H15 Discussion - Pause

15h15-15h45 : CONFÉRENCEL’utilisation des greffes crâniennes en chirurgie préprothétique implantaire. (respectivement) Dr JF. Tulasne15h45-16h15 : CONFÉRENCENos techniques de reconstructions osseuses en chirurgie préprothétique implantaire, L’utilisation des greffes crâniennes en chirurgie préprothétique implantaire. (respectivement) Pr D. Goga, CHU Tours

16H15-16H45 Discussion - Pause

16h45-16h55 2-22. Est-il encore judicieux de contre-indiquer de manière systématique en France la mise en place d’implants dentaires chez les patients à haut risque d’endocardite infectieuse!?J. Sassolas, B. Issartel, J.P Frieh, C. Tallon

Page 11: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

20 21

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

16h55-17h05 2-35. Zircone, réalités et perspectivesP. Vendeville*, S.Vendeville, M. Hisbergues, Polyclinique du Parc, Saint Saulve*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 3 27 46 37 8117h05-17h15 2-3. Planification et optimisation des réalisations implantaires avec mise en charge immédiateDr J. Périssé*, Toulouse*Auteur correspondant!: [email protected] 0033 5 62 30 22 2217h15-17h25 2-4. Du PRF et PRP vers les Matrices plasmatiques Minéralisées (MPM) en implantologieJ. Périssé*, J.R Sécail, H. Bouzekri Alami, M. Marchou, L. Mazzoni vassakalyService de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU Purpan (Toulouse) *Auteur correspondant!: [email protected] 0033 5 62 30 22 2217h25-17h35 2-6 . Suivi clinique et tomodensitométrique des défects pariétaux en chirurgie préimplantaire sans ou avec comblement par un biomatériau xénogénique.B. Philippe(1), G. Touré** (2), 1) Clinique Sainte Isabelle, Paris 2) Service de chirurgie maxillo-faciale CHI Villeneuve Saint Georges*Auteur correspondant!: [email protected] 17h35-17h45 2-1. Intérêt des mini-plaques titane préfabriquées en chirurgie pré-implantaire et en chirurgie orthognatique. Principe, conception et premiers enseignements cliniquesB. Philippe, Clinique Sainte Isabelle, Paris*Auteur correspondant!: [email protected] 2-8. Reconstruction of Severely Resorbed Jaws with the New Metalfree Material PEEK and an adapted New Design of Implants avoiding increased Morbidity by Augmentation GraftsSpahn F. P., Cabinet de Chirurgie Maxillo-Faciale, Genkersteenweg, Hasselt, Belgique*Auteur correspondant!: [email protected] 0032 11 233060

17H55-18H15 Discussion

13h00 - 17h30 Session assistantes

Responsable scientifique!: Dr Xavier Pouyat Tours Modérateurs!: Dr Xavier Pouyat et Marie Pierre Guillaume

13h00 - 15h00Gestion du risque infectieux en cabinet dentaireMarie Pierre Guillaume, directrice de l’école IBODE de Lyon.!*Auteur correspondant!: [email protected] 04 78 86 30 41

15H00-15H30 Pause

15h30 - 16h30 Matériel!: La piezo-chirurgieDr Arnaud Gleizal,!Lyon. *Auteur correspondant!: [email protected] 06 84 19 00 2416h30 - 17h00Manifestations à distance des infections bucco-dentaires Dr Xavier Pouyat, Tours! *Auteur correspondant!: [email protected] 02 47 61 16 3017h00 - 17h30 Kalinox!: Principes et utilisations – matérielPr Gaëtan Thiery, Marseille! *Auteur correspondant!: [email protected] tél!: 04 91 61 72 61

/"$$%#*",6"$

Session du chapitre 7Responsable Scientifique : P.SEGUIN, E.SIMON

14h-14h10 7-2. Les trigonocephalies A propos de 80 cas de la pathologie de la suture métopiqueB. Ricbourg, A. Czorny, G. Godfain, B. Chatelain14h10-14h40 : CONFÉRENCE Principes fondamentaux et techniques chirurgicales de la prise en charge des crânio-facio-sténosesPr. Béziat, Lyon

14H40-14H55 Discussion

/"$$%#?")@".

Page 12: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

22 23

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

14h55-15h05 7-1. Reconstruction nasale par lambeau ante-brachial dans le cadre d’une malformation complexe fronto-naso-orbitairePineau V., Stricker M., Simon E.Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy15h05-15h15 7-11. Malformation artérioveineuse du pavillon de l’oreille (à propos d’un cas)T. Labiad, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkouy-Idrissi15h15-15h25 7-10. Noma et limitation d’ouverture buccaleP. Seguin, J. TeteilbaumEnfants du noma (Saint-Etienne)15h25-15h55 : CONFÉRENCE Traitement du Noma en AfriquePr JM. Servant

15H55-16H30Discussion - Pause16h30-16h407-2t. Secondary Gingivo-Alveolo-Plasty: purposes and outcomesV. Pagliarulo*1, P. Bove1, U. Tozzi1, V.M. Testa2, R. Rullo2, G.Tartaro1.1 Service of Patology of the Head and Neck, of Oral Cavity and Audio-Verbal Communication2 Centro di Riferimento Regionale per le Labiopalatoschisi -SUN-*Correspondent author : [email protected] 0039 333 48 24 40516h40-16h50 7-1t. Orthognathic surgery in cleft patients at the university hospitals of LeuvenG. De Temmerman G., A. Verdonck, J. Schoenaers, Cleft lip and Palate TeamDepartment of Oral and Maxillofacial Surgery & of Orthodontics, Leuven, Belgium16h50-17h20 : CONFÉRENCE Controverses à propos du traitement primaire des brèches alvéolaires dans les fentes labio-maxillo-palatines (chronologie, techniques chirurgicales, type de greffe, etc.)! Pr A. Picard Pr MP. Vazquez, Paris

17H20-17H35 Discussion17h35-17h45 7-7. Malformation veineuse intra-osseuse du sinus frontal!: à propos d’un casVigneron A., Lebeau J., Brix M.Service de chirurgie plastique et maxillo-faciale CHU de Grenoble* Auteur correspondant : [email protected] 06 - 62 – 49 – 65 - 5017h45-17h55 7-4. Intérêt de la classification de Schobinger dans la prise en charges des malformations artério-veineuses labiales

Brix M.*(1) – Blaise S.(2)- Lebeau J. (1) Service de chirurgie plastique et maxillo-faciale(2) Service de médecine vasculaire CHU de Grenoble * Auteur correspondant : [email protected] 06 - 62 – 49 – 65 - 50

17H55-18H10 Discussion

/"$$%#A0-$%")Séance du chapitre 6

Responsables Scientifique : P.Bouletreau, F.Cheynet, Jb Kerbrat10h30-10h40 6-21. Distraction ostéogénique faciale à appui temporal pour ostéotomie de Le Fort III chez l’adulte – A propos de 2 casF. Boutault*, J. Ozeel, F. Nadon, F. Jalbert, F. LauwersService de chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face, CHU Purpan Toulouse*Auteur correspondant!: [email protected] 6-23. Pathologie condylienne et protocoles orthodontico-chirurgicauxMatthieu Jacquemart, Pierre Bouletreau*Service de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie. CHU Lyon-Sud*Auteur correspondant!: [email protected] – 04-78-86-19-3510h50-11h 6-11. Prevalence of TMJ symptoms in traumatized patients previously treated for mandibular fractures. “Retrospective study”Abdel-Alim HM*, Abdel-Dayem H, Mohamed KMKing Abdel-Aziz University, Jeddah, Kingdom of Saudi Arabia*Corresponding author : [email protected] 00966 568296300

11H-11H 20 Discussion

11h 20-11h30 6-4. Expansion chirurgicale du maxillaire et respirationS.Persac*, R.Prévost, F.Morel, J.M. PéronService de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Stomatologie , CHU de Rouen*Auteur correspondant : [email protected], 00 33 2 32 88 81 4611h30-11h40 6-5. Le sens transversal du maxillaire dans le syndrome d’apnée du sommeiLC.Vierne, F. Morel*, S. Persac, R.Prevost, J-B Kerbrat, J-M. PéronService de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, CHU Charles Nicolle, Rouen*Auteur correspondant : [email protected] 00 33 2 35 88 81 46

/"$$%#*",6"$

Page 13: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

24 25

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

11h40-11h50 6-19. Intérêt de modifier l’ostéotomie de Lefort I, segmentée en 2 fragments, en vue d’une distraction transversale, chez les ventilateurs buccauxP.Delcampe*a, A.Duretb, e, S.Persacb, F.X.Bolandc, G.Cordierd, H.Hardyb.a Unité de Chirurgie de la Face, Hôpital Privé de Versailles, site de La Maye, b Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Rouen c Unité de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Dieppe d Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU Beaujon, Clichy e Cabinet d’Orthopédie Dento-Faciale, Rouen.*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 648 857 973

11h50-12h 6-6. L’ostéotomie LeFort I piezoélectrique. A propos d’une série de 722 casJ-L. Béziat*, M RobionyService de Chirurgie Maxillofaciale, Groupement Hospitalier Lyon Nord*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 04 72 07 17 2012h-12h10 6-7. Nouvelle technique d’élaboration des gouttières chirurgicales: l’articulateur BB J-L. Béziat*, B. BabikService de Chirurgie Maxillofaciale, Groupement Hospitalier Lyon Nord*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 04 72 07 17 2012h10-12h20 6-8 . La génioplastie «!titane armé!»!: technique et résultatsLutz J-C, Zink S, Del Pin D, Wilk A, Bodin FService de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Strasbourg *Auteur correspondant!: [email protected] tél!: 03 88 11 62 11

12H20-14H Discussion - Pause Déjeuner15h-15h10 6-10. L’asymétrie faciale de l’adulte et l’utilisation d’endoprothèses maxillo-facialesDocteur Thierry PIRAL, Ex Chef de Clinique Assistant des Hôpitaux de Paris, Ex Praticien Hospitalier, Attaché au Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique de la face Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph15h10-15h20 6-9’. Vectorial cephalometric analysis in gonial shape in North China peopleC.X. Wang, Z.J. Gao, G. Chen*Department of Oral Maxillofacial Surgery, College of Stomatology, Tianjin, China*Corresponding author : [email protected] +86 22 2333 200715h20-15h30 6-3. Vectorial cephalometric analysis in gonial shape in North China peopleC.X. Wang, Z.J. Gao, G. Chen*Department of Oral Maxillofacial Surgery, College of Stomatology, Tianjin Medical University, China*Corresponding author: [email protected] +86 22 2333 2007

15h30-15h40 6-16. A propos d’un cas d’ankylose temporo-mandibulaire!: réhabilitation au moyen d’une prothèseDr Emmanuelle Bocquet*(1), Pr Joël Ferri(2), 1)Faculté de Chirurgie Dentaire de Lille II, 2)Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Roger Salengro, Lille*Auteur correspondant!: [email protected] 032060375515h40 - 15h506-14 Modalités de prise en charge des asymetries faciales par hypoplasie mandibulaire unilatéraleS.Briki*, H.Hablani, H.Touil, M.Douib, F.Karray,M.Abdelmoula, Service de chirurgie maxillo-faciale, EPS habib bourguiba sfax tunisie * Auteur correspondant!: [email protected]

15H50-16H30 Discussion - Pause

16h30 - 16h406-1 Étude rétrospective de la stabilité à long terme du sens sagittal en chirurgie orthognatique en fonction des axes incisifs préopératoireMartin.T* (1)!; Laure.B(1)!; Bonin Goga.B(1) ; Sury.F(1)!; Sorel.O(2)!; Goga.D(1).(1) service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face, CHU Trousseau, Tours.(2) service d’orthodontie, faculté de chirurgie dentaire, Rennes* Auteur correspondant!:! [email protected] ; 02.47.47.46.4016h40-16h50 6-2. Intérêt des plaques pivots à réglage sur site dans les distractions du maxillaire supérieurG.Wycisk*, P.Leyder,Service de chirurgie maxillo-faciale , centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger, Aulnay /s Bois*Auteur correspondant!: [email protected] 06 63 70 16 24/ 01 49 36 71 0116h50-17h 6-12. Modification de l’ostéotomie sagittale mandibulaire!: Ostéotomie Verticale Mobilisatrice de la Pale InterneD. Ricard*, J. Ferri**, * Clinique de chirurgie buccale et maxillo-faciale, Gatineau, Québec, Canada, **Département de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital R. Salengro, Lille, France*Auteur correspondant!: [email protected] 819-770-5212-117h-17h10 6-13. Gestion des angles mandibulaires dans la correction des dysmorphies maxillo-mandibulaires.C. Bailleul*, M.L. Anghinoni, E. SesennaMaxillo-Facial Surgery Division, Head and Neck Department, University Hospital of Parma, Italy.*Auteur correspondant : camille_bailleulyahoo.fr tel: 0039/3485673178

/"$$%#A0-$%")

Page 14: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

26 27

!"#$%"$&'()

*"+$&'(,*"+$&'(,

17h10-17h20 6-22’. Aspect juridico-légal d’une complication exceptionnelle iatrogène d’une disjonction maxillaire médiane assistée chirurgicalementG. Pouit*Auteur correspondant : [email protected] 6-18. Simulation préopératoire virtuelle et gouttières intermédiaires stéréolithographiques en chirurgie orthognatique : étude préliminaire de validationSchouman T* (1), Fasel JHD(2), Becker M(3), Scolozzi P(1)(1)Service de Chirurgie maxillo-faciale et Chirurgie buccale - Département de ChirurgieHôpitaux Universitaires de Genève, Suisse ; (2)Clinical Anatomy Research Group (GRCA) - Département de Physiologie cellulaire et métabolisme, Faculté de Médecine de Genève, Suisse ; (3) Service de Radiologie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse*Auteur correspondant!: [email protected] tel!: +41 22 37 28 00217h30-17h40 6-20. Intérêt de la photogrammétrie tridimensionnelle pour la simulation des résultats morphologiques après chirurgie orthognatiqueSchouman T, Terzic A, Scolozzi PService de Chirurgie maxillo-faciale et Chirurgie buccale - Département de ChirurgieHôpitaux Universitaires de Genève, Suisse*Auteur correspondant!: [email protected] tel!: + 41 22 37 28 002

17H40-18H15 Discussion

/"$$%#B0.&%,C)-%)Outils de gestion du cabinet libéral

Robert Poujaud

Plan des formations 10h à 12h Modes d’exercice!d’une profession libérale 14H à 15H30 Local professionnel!: Comment l’acquérir ou comment modifier si déjà acquis16h à 17h30 L’assurance Invalidité professionnelle!: Comment éviter les pièges (fréquents) et les (très) mauvaises surprises ? Comment faire les bons choix ?

Séance du chapitre 4Responsable Scientifique : JP.MENINGAUD

9H-9H30 : CONFÉRENCETraitement chirurgicaux des exophtalmies basedowiennes : Décompression orbitaire au cours des ophtalmopathies basedowiennesP. Bouletreau, P. Breton

9H30-9H45 Discussion

9h45-9h55 4-4. Reprises chirurgicales après décompression orbitaire pour ophtalmopathie dysthyroïdienneDumont N&*, Bouletreau P', Guyot L&&Service de chirurgie maxillofaciale et plastique de la face, hôpital Nord, Marseille 'Service de chirurgie maxillofaciale et plastique de la face, centre hospitalier Lyon-Sud, Pierre-Bénite*auteur correspondant : [email protected] 06 63 84 00 629h55-10h05 4-36. Utilisation de la navigation dans les décompressions orbitaires pour exophtalmie basedowienne!: intérêt et limitesF. Boutault*, J. Ozeel, F. Nadon, F. JalbertService de chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face, CHU Purpan, Toulouse*Auteur correspondant!: [email protected]

10H05-10H30 Discussion - Pause

10h30-10h40 4-22. Fractures du plancher de l’orbite chez l’enfant: quelle prise en charge ?F.Yvonnet, N.Tabchouri, N.Kadlub*, S.Cassier, MP Vazquez, A.PicardAPHP, Hôpital Armand Trousseau, Service de chirurgie Maxillofaciale et Plastique. Faculté de médecine Pierre et Marie Curie, Universite Paris VI*Auteur correspondant!: [email protected] 06-59-68-57-9510h40-10h50 4-34. Intérêt d’un score radiologique d’aide à la décision pour les fractures isolées du plancher de l’orbiteSchouman T*(1), Courvoisier DS(2), Imholz B(1), Van Issum C(3), Scolozzi P(1)1) Service de Chirurgie maxillo-faciale et Chirurgie buccale 2) Service d’Epidémiologie clinique 3) Service d’Ophtalmologie Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse*Auteur correspondant!: [email protected] tel!: + 41 22 37 28!002

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)/"$$%#A0-$%")

Page 15: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

28 29

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

10h50-11h 4-8. Interet de la tomographie volumique a faisceau conique en traumatologie orbitairePetit A.* , Pujo J., Simon E. Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy 11h-11h30 : CONFERENCELes séquelles des traumatismes orbitairesDr B Laure, Chirurgie maxillo-faciale et Plastique de la face, CHU Trousseau, Tours

11H30-11H45 Discussion

11h45-11h55 4-3. Reconstruction sites donneurs calvariaux par biomatériau!Da Costa.G*, Goga.D, Sury.F, Laure.B, Service de chirugie Maxillo faciale et Stomatologie, CHU Trousseau, Tours* Auteur correspondant : [email protected] ; 06 74 64 64 61

11h55-12h05 4-26. Résistance et néo ostéogénèse après cranioplastie au ciment d’hydroxyapatite chez le mouton. Résultats préliminairesPetraud A*, Piriou Y**, Martin T, Goga D, Bergemer A.M***, Laure BService de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, Université François Rabelais, Hôpital Trousseau CHRU Tours,** Société Stryker, Pusignan,***Service d’anatomopathologie Université François Rabelais, Hopital Trousseau CHRU Tours *Auteur correspondant!: [email protected] 0247474747 poste 71401.12h05-12h15 4-45. Cranioplasties par implants en titane poreux modélisés par informatiqueOry L*, Ruhin-Poncet B, Barere F, Bertolus C, Haen P, Goudot PService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie. Hôpital Pitié-Salpêtrière. Paris.Auteur correspondant!: [email protected] 4-35. Développement d’une procedure de reconstruction en un temps par protheses sur mesure dans les resections de large tumeurs fronto-orbitairesJalbert.F*, Nadon.F, Pronost.X, Lauwers.F, Boutault.FService de Chirurgie Maxillofaciale et Chirurgie Plastique de la face, CHU Purpan Toulouse*Auteur correspondant!: [email protected] 05 61 77 25 97

12H25-13H Discussion - Pause

13h 14h

ASSEMBLEE GENERALE

14 h-14h30 : CONFERENCE Dr D. Krastinova, Versailles*!Auteur correspondant!: [email protected]

14H 30-14H45 Discussion14H45-14h55 4-44. Ankylose temporo-mandibulaire dûe à un hématome calcifié massetérin. A propos d’un casF.Barere*, C.Bertolus, P.GoudotService de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris*!Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 6 08 47 43 2114h55-15h05 4-40. Reconstruction totale de l’articulation temporo-mandibulaire par prothèse bi-compartimentale!: Un cas complexeXavier-Arnold Mommers (1), Nicolas Vidal (1), Anne Gurein (1), Narcisse Zwetyenga*(1,2)1-Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, Chirurgie de la Main CHU Université de Bourgogne Dijon.2-EA 4268 Intervention, innovation, imagerie, ingénierie en santé (I4S), Université de Franche-Comté.*Auteur correspondant!: [email protected] 4-39. Une Forme Rare De Constriction Des Machoires!: Myosite Ossifiante Post Traumatique Du TemporalA.Belghith*, M. Bouzaiène Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Mahdia, Tunisie*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 99 23 49 9915h15-15h25 4-24’. Etude rétrospective de 223 fracture du condyle de la mandibule H.Hablani, F.Karray, M.Mallak!,S.Briki*, M.Douib, M.Abdelmoula. Service de chirurgie maxillo-faciale, EPS habib bourguiba sfax tunisie * Auteur correspondant!: [email protected] 4-9t. Qu’en est il de l’Ankylose temporo mandibulaire à Marrakech?N.Mansouri Hattab*,S.Lahmiti M.El bouihi , A.Hiroual,S.Aimededdine, ,A.Bouaichi,S.FawzyService de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. * Auteur correspondant!: [email protected] 4-17. Remodelage condylien après reconstruction mandibulaire par lambeau libre de fibula. A propos de dix cas

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)

Page 16: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

30 31

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Gilliot B.*, Zakhar A., Bénichou L, Siefert J, Compère J-F, Benateau H.Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie - CHU de Caen*Auteur correspondant!: [email protected], 00 33 6 58 68 13 3015h45-15h55 4-23. Planification du prélèvement du lambeau libre fibulaire en reconstruction mandibulaire par angio-TDM et logiciel OSIRIX: à propos de 10 casC. Irthum*, N. Pham Dang, A. Bouchet, C. Emering, J.-M. Mondié, I. BarthélémyService de chirurgie maxillofaciale, CHU Estaing, Clermont-Ferrand*Auteur correspondant: [email protected] 00 33 6 25 22 42 9715h55-16h05 4-46. Réhabilitation prothétique implantaire après reconstruction par transfert osseux libre vascularisé. Etude comparative en fonction de la chronologie de la réhabilitationP.Haen*, C.Bertolus, B.Ruhin-Poncet, T.Schouman, J.Ceccaldi, A.Chaine, P. GoudotService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris*Auteur correspondant!: [email protected]

16H05-16H30 Discussion - Pause

16H30-16h40 4-1t. The use of the biopolymer-salt-base composite material “LitAr” for septoplastyB.M. Zargaryan, S.D. Litvinov* District Central Hospital, Gardabani, Georgia; The K.A.Timiryazev Russian State Agrarian University, Moscow; The Samara State Aerospace University, Russia*Auteur correspondant : [email protected] 07!846!260 30 60 16h40-16h50 4-9. Réfection des fractures!du plancher de l’orbite étendues par grille titane: notre expérienceLutz J-C*, Bodin F, Huart A, Wilk A, Zink SService de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, CHU de Strasbourg *Auteur correspondant : [email protected] 03 88 11 62 11 / 06 87 21 77 01 16h50-17h 4-7. Fractures du plancher de l’orbite (à propos de 54 cas)M.Abdane*, F.Slimani , A.Oukerroum , A.Benjelloun, A.Chekkoury-idrissiService de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital 20 août - Chu de Casablanca, Maroc*Auteur correspondant!: Abdane Mehdi [email protected] Tel : 00 212 6 64 86 26 9317h-17h10 4-43. PDS, plancher titane ou plancher titane 3D préformé Synthès, à propos de 44 cas de fracture de plancher d’orbite entre 2009 et 2011 dans le service de Maxillo-faciale au CHU de Saint-étienne.G.Murcier* , F.Borgnat , R.Taraquois , G.Parrau , T.Alix , P.Seguin

Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, hôpital Nord, Saint-Priest En Jarez*Auteur correspondant : [email protected] 06 84 64 57 2217h10-17h20 4-30. Utilisation du Peek pour traiter une fente palatine handicapante devenue sans solution après la perte des dentsJean-Marie Donsimoni, Paris17h20-17h30 4-48. intérêt de la technique de fusion laser pour la réalisation des supports métalliques -de prothèse dentaire et de PMF- dans les pertes de substance faciale importantes; à propos d’un casPierre Sabin*, Hubert Hardy*, Blandine Ruhin**, Jean-Michel Bertin***, Jean-Pierre Louvet***, Julien Montenero****, Patrick Goudot**, Franck Dujardin** CHU Rouen Service de Chirurgie Orthopédique/ Service de Sto et CMF ** Service de Sto et CMF Pitié Salpétrière*** Coopérative des technologies dentaires Rouen**** Epithésiste Paris

17H30-18H10 Discussion

/"$$%#!)$$-Séance du chapitre 1

Responsables Scientifiques : P.Sabin, Jp.Fusari, L.Chikhani9h-9h10 1-9. Malformations et déformations du système nerveux central dans les craniosténoses dues à des mutations du gène FGFR2Khonsari RH (1, 2)*, Delezoide AL (3), Kang W (4), Hébert J (4), Bessières B (5), Bodiguel V (3), Collet C (6), Legeai-Mallet L (7), Sharpe PT (1), Fallet-Bianco C (5)(1) Department of Craniofacial Development, Dental Institute, King’s College London, Guy’s Hospital, London, United Kingdom(2) Service de chirugie maxillofaciale et stomatologie, CHU Hôtel-Dieu, Nantes(3) Service de Biologie du Développement, Hôpital Robert-Debré, APHP, Université Paris VII, Paris(4) Albert Einstein College of Medicine, Yeshiva University, New-York City, United-States(5) Service d’Anatomopathologie, Hôpital Sainte-Anne, Paris(6) Service de Biochimie et Biologie Moléculaire. Hôpital Lariboisière, Paris(7) INSERM U781, Université Paris-Descartes, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris*Auteur correspondant!: [email protected] +4475954202529h10-9h20 1-12. Interets de la navigation dans la prise en charge des traumatismes orbitaires complexesPronost.X*, Jalbert.F, Ozeel.J, Lauwers.F, Boutault.FService de Chirurgie Maxillofaciale et chirurgie plastique de la face, CHU Purpan TOULOUSE*Auteur correspondant!: [email protected] 06 64 92 87 04

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)

Page 17: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

32 33

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

9h20-9h30 1-3. Utilisation peropératoire d’Osirix et manipulation d’images en temps réel grâce à un périphérique multi-touch sans filParrau G (1, 2), Boutet C (3, 4, 5), Seguin P (1, 2), Champin J (1), Alix T *(1, 2, 6)1 - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique - CHU Saint-Etienne - Hôpital Nord2 - Faculté de Médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne 3 - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6, Centre de Recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière - CRICM Inserm UMR S975 CNRS UMR 7225, Paris4- Centre de Neuroimagerie de Recherche – CENIR, Paris5- AP-HP, Groupe hospitalier Pitié-Salpétrière, Department of Neuroradiology, Paris6 - CREATIS - CNRS UMR 5220 – INSERM U1044 – Université Lyon 1 – INSA Lyon*Auteur correspondant : [email protected] +334771206489h-30-9h40 1-14. Etude comparative du comportement mécanique du crâne humain après prélèvement de corticale interne et après prélèvement de corticale externe d’os pariétal par modélisation par la méthode des éléments finisP.Haen*,G.Dubois, T.Schouman, P. GoudotService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris*Auteur correspondant!: [email protected] 1-11. Validation d’une procédure d’ingénierie tissulaire en site osseux hypotrophique chez le rat syngéniqueNgo T, Corre P*, Sourice S, Pilet P, Guicheux J, Weiss P1 INSERM UMRS 791, Laboratoire d’ingénierie ostéo-articulaire et dentaire, LIOAD, Nantes 2 Clinique de Stomatologie et de Chirurgie Maxillofaciale, CHU de Nantes*Auteur correspondant : [email protected] 06 25 60 39 239h50-10h 1-5. Altered position of the medial interalveolar foramen in the different stages of alveolar ridge reductionLautner, N* ; Bernauer, E; Krenkel, C; Gaggl, A; *Auteur correspondant : [email protected] +49/17670315563

10H-10H30 Discussion - Pause

10h30-10h40 1-2. Vascularisation du maxillaire par l’artère faciale – intérêt dans les allotransplants de maxillaire.Touré G*. (1), Méningaud J-P (2)1) Service de chirurgie maxillo-faciale 40 allée de la source CHI, Villeneuve Saint Georges 2) Université Paris 12, Service de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique, Créteil *Auteur correspondant!: [email protected]

10h40-10h50 1-1. Etude anatomique de la vascularisation du maxillaire!: modes de distribution de l’artère maxillaire et applications cliniquesTouré G*. (1), Méningaud J-P (2)1) Service de chirurgie maxillo-faciale 40 allée de la source CHI, Villeneuve Saint Georges 2) Université Paris 12, Service de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique, Créteil *Auteur correspondant!: [email protected] 10h50- 11h20 : CONFÉRENCEImmunologie des tissus durs maxillo-faciaux dans les greffes de faceMickael Hivelin, Marc-David Benjoar, Gaoussou Toure, Oana Hermeziu, Laurent Lantieri, Hôpital Henri Mondor, Créteil

11H 20- 14HDiscussion - Pause Déjeuner

14h-14h30 : ConférenceLes voies d’abord de l’étage facial supérieurPr. C. MeyerService de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Stomatologie, Hôpital Jean Minjoz, CHU de Besançon – Université de Franche Comté, Besançon*Auteur-correspondant!: [email protected]

14H30-14H50 Discussion

14h50-15h 7-3. Abord antérieur du muscle releveur de la paupière supérieure dans la chirurgie du ptosis (film didactique)JM Foletti1*, B Bertrand2, N Lari1, L Guyot1, J Bardot2, N Degardin21Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU Nord, Marseille 'Service de chirurgie plastique, CHU conception, Marseille*Auteur correspondant : [email protected] (+33)61939098415h-15h10 1-10. Anatomie fonctionnelle normale et pathologique des sutures de la voûte crânienne révélée par microtomographie synchrotron aux rayons XKhonsari RH*, Di Rocco F, Arnaud E, Tafforeau P(1) Department of Craniofacial Development, Dental Institute, King’s College London, Guy’s Hospital, London, UK.(2) Service de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, CHU Hôtel Dieu, Nantes(3) Department of Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker-Enfants Malades (Assistance Publique Hôpitaux de Paris, France), Université Descartes Paris 5, Paris(4) European Synchrotron Radiation Facility, Grenoble*Auteur correspondant : [email protected] +447595420252

/"$$%#!)$$-

Page 18: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

34 35

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

15h10-15h20 1-8. Description mathématique du fonctionnement suturaire: modélisation de la mécanotransduction et exemples biologiquesKhonsari RH (1, 2)*, Olivier J (3), Bresch D (3), Tafforeau P (4), Calvez V (5)(1) Department of Craniofacial Development, Dental Institute, King’s College London, Guy’s Hospital, London, UK.(2) Service de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, CHU Hôtel Dieu, Nantes(3) Département de Mathématiques, Université de Savoie, CNRS UMR 5127, Chambéry(4) European Synchrotron Radiation Facility, Grenoble(5) Unité de mathématiques pures et appliqués, École normale supérieure de Lyon, CNRS UMR 5, Lyon*Auteur correspondant : [email protected] +44759542025215h20-15h30 1-7. Épaisseur de la voûte crânienne et volume des cavités crâniofaciales dans les déformations intentionnelles du crâneKhonsari RH*, Kunzelmann KH, Nysjö J, Malmberg F, Nyström I, Hirsch J, Olszewski R, Cabanis EAM, Charlier P, Friess M(1) Service de chirurgie maxillofaciale et stomatologie, CHU Hôtel-Dieu, Nantes(2) Department of restorative dentistry and periodontology, Université Ludwig-Maximilian, Munich, Allemagne(3) Center for image analysis, Université d’Uppsala, Suède(4) Department of maxillofacial surgery, Université d’Uppsala, Suède(5) Department of oral and maxillofacial surgery, Cliniques Universitaires Saint Luc, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique(6) Service de neuroradiologie, Centre National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris(7) Service d’anatomopathologie, Hôpital Raymond-Poincaré, Garches,(8) Laboratoire d’anthrolopologie, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris*Auteur correspondant : [email protected] +447595420252

15H30-16H Discussion

Séance du chapitre 4Responsable Scientifique : JP.MENINGAUD

16h 30-16h40 4-2. Surveillance des lambeaux libres!: Nouvelles perspectivesHénault B*, Duvernay A, Roche M,!Vidal N, Trost O, Zwetyenga NCHU-Dijon, Université de Bourgogne*Auteur correspondant : [email protected] 03 80 29 37 5716h40- 16h50 4-14. L’apport de la suture mécanique microchirurgicale en reconstruction facialeZink S*, Ganeval Stoll A, Himy S, Lutz JC, Wilk A, Bodin FService de stomatologie, chirurgie maxillo-faciale et plastique de Strasbourg*Auteur correspondant : [email protected] 03 88 11 62 11 / 06 31 46 73 99

16H50-17H Discussion

Séance du chapitre 3Responsable Scientifique : J.F.Chassagne, B.Ruhin, P.Breton, C.Chossegros

9h-9h10 3-4. Complication hémorragique grave lors d’une lipostructure pour atrophie hémi-faciale associée à une malformation veineuse J.Faubeau*,N. Dumont, B. Pinatel, PY.Jeanniot, N.Froget,L. Guibaud, P Breton Service de chirurgie maxillofaciale et plastique de la face, centre hospitalier Lyon-Sud, Pierre-Bénite ; Service de radiologie, Hopital Femme Mère Enfants, Bron.*Auteur correspondant : [email protected] 06 60 70 23 689h10-9h20 3-6. Optimisation du traitement chirurgical du mélanome par la technique du microscope confocal à balayage laser in vivoJ. Champin*, J.L. Perrot, B. Labeille, G. Parrau, P. Seguin, T. AlixService de chirurgie maxillofaciale, plastique et esthétique, Service de dermatologieHôpital Nord, Saint Etienne*Auteur correspondant : [email protected] 06 14 21 95 299h20-9h30 3-8. Schwannome bénin géant du cuir cheveluMb Harding-Kaba*, A Ory, L Kouadio, B Ouattara, Kpf Aka Gblanh, S Gadegbeku (1) Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-facialeCHU Cocody Abidjan , Côte D’ivoire(2) Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale CHU Bouaké, Côte D’ivoire*Auteur correspondant!: [email protected] 00(225)059516159h30-9h40 3-11. Epidémiologie des cancers cutanés de la face!: 92 cas répertoriés au service de stomatologie et de chirurgie maxillo faciale de CasablancaZ.fahmy*, F.slimani, A.oukeroum, A.benjelloun, A.chekkoury-idrissiService de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale -hôpital 20 aout -CHU de Casablanca- Maroc*Auteur correspondant!: [email protected], 00212610605667

9H40-10 H Discussion - Pause

10h 30-10h40 3-16. Corticothérapie orale dans les épulis récidivantsSiefert J, Bories P, Cornilliet P, Gilliot B, Compère J-F, Bénateau H.Service de Chirurgie maxillo-Faciale et Stomatologie, CHU Côte de Nâcre, CHU de Caen*Auteur correspondant!: [email protected] 3-27. Osteochondroma of the condyle : review of surgical options and conservative approach proposition. A case reportPham Dang N*, Mollier O, Chevaleyre A, Mondie J-M, Barthelemy I.Service de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-faciale, Chirurgie Plastique de la FaceHôpital Estaing – CHU de Clermont-Ferrand*Auteur Correspondant!: [email protected] 04 73 75 01 02

/"$$%#80.(+/"$$%#!)$$-

Page 19: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

36 37

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

10h50-11h 3-1t. The surgical treatment of ameloblastoma and the cytoactive composite material «LitAr»A.P. Nesterov, M.M. Olennikova, I.I. Markov, A.A. Nesterov, S.D. Litvinov* The Astrakhan State Medical Academy, Alexander and Maria Regional Hospital; The Penza State University; The Samara State Medical University; The Russian State Agrarian University - MTAA named K.A. Timiryazev, Moscow; The Samara State Aerospace University*Auteur correspondent : [email protected] 07!846!260 30 6011h-11h10 3-28. Reconstruction mandibulaire après exérèse pour amèloblastomeC. Copelli, S. Ferrari, B. Bianchi, A. Ferri, E. Sesenna Chirurgie Maxillo-Faciale, Hopitâl – Université de Parme, Italie11h10-11h20 3-34. Tumeur neuroectodermique suffocante du nourisson S. Toure*, B.K. Diallo**, R. Diop*, M Ndiaye*!, D Faye*, E.M. Diop*** Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie CHU A Ledandec Dakar Sénégal** Service d’ORL et Chirurgie Cervico-faciale HALD11h20-11h30 3-38. Tumeur neuro-ectodermique mélanotique de l’enfant!: à propos d’un cas à l’évolution inhabituelle et recherche de critères d’agressivité T.Wojcik *(1,2,3), C.Denglehem(1,2,3), S.Touzet(1,2,3), P.Fayoux (4),C. Delattre (5), J.Ferri(1,2,3), G.Raoul (1,2,3)1) Département Universitaire de Chirurgie! Maxillofaciale! et Stomatologie, Hôpital Roger Salengro CHRU Lille2) Université Lille Nord de France, UDSL, PRES, Lille3) Unité!INSERM!U1008, Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlée, Lille4) Département Universitaire de Chirurgie ORL, Hôpital Jeanne de Flandres CHRU Lille5) Laboratoire d’Anatomo-pathologie, parc Eurasanté, CHRU Lille*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 3 20 44 63 76

11H30-14 H Discussion - Pause Déjeuner

14h-14h10 3-23. Le fibrome non ossifiant!: particularité des localisations mandibulairesMehri Turki I*, Kourda N, Ben Jilani S, Adouani A1- Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Charles Nicolle, Tunis 2- Service de Cytologie et d’anatomopathologie. Hôpital Charles Nicolle, Tunis *Auteur correspondant : [email protected] 00216 94 78 90 0814h10 -14h20 3-7. Ostéomyélite chronique aseptique de la mandibuleM. Benassarou*, A. Curlier, B. Chatelain, J. Leroy, B. Hoen, C. Meyer1 : Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, 2! : Service de Maladies Infectieuses, CHU de Besançon Besançon - Université de Franche-Comté, Besançon* Auteur correspondant!: [email protected] 06 43 40 21 90

14H20-14h30 3-5t. Giant cell granuloma of the jaw: review of 28 casesO. Beckers, J. Schoenaers, O. Lenssen, E. Hauben, E. FossionDepartments of Oral and Maxillofacial Surgery & of Pathology, University Hospitals of Leuven, Belgium14h30-14h40 3-5. Myxome odontogénique : Tumeur maxillaire bénigne localement agressiveS. Alessandro*, P. Mahy, H. ReychlerService de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Cliniques universitaires Saint-Luc, Université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique*Auteur correspondant : [email protected] 0032 476 326 17714h40-14h50 3-4t. Therapeutic-Effect and Safety of Picibanil (OK-432) for Head and Neck LymphangiomaBarbara Veys, Geert Maleux. Joseph Schoenaers Departments of Oral and Maxillofacial Surgery & of Pathology, University Hospitals of Leuven, Belgium

14H50-15H10 Discussion15h 10 - 15h20 3-3. La parotidite pseudo-allergique, une pathologie méconnueGuerre A.*, Katz P.I.E.F.G.S. Institut d’Explorations Fonctionnelles et d’Endoscopie des Glandes Salivaires, Paris*Auteur correspondant : [email protected] 04 42 67 33 1915h20-15h30 3-29. La taille du Sténon!: abord intra-oral des lithiases du canal de Sténon. Notre expérienceJM. Foletti1*, M. Gormezano2, S Bruneau3, C. Chossegros21Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU Nord, Marseille 2 Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU Timone, Marseille3Service de chirurgie maxillo-faciale, HIA Laveran, Marseille *Auteur correspondant [email protected] (+33)61939098415h30-15h40 3-40. Sialométaplasie nécrosante parotidienne associée à une paralysie faciale périphérique chez un patient porteur d’une maladie de MarfanP.Haen*, N.Assouly, L.Ory, S.Mares, F.Barere, P.Goudot!.Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris*Auteur correspondant!: [email protected] 3-39. Métastase cervicale d’un adénome pléomorphe : A propos d’un casA.Belghith*, M. BouzaièneService de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Mahdia, Tunisie*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 99 23 49 99

15H50-16H15 Discussion

/"$$%#80.(+

Page 20: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

38 39

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Session des Infirmières diplômées d’EtatResponsable!: Marie Pierre GUILLAUME

Modérateur Marie Pierre Guillaume – Pierre Breton

Thème : Fentes Labio palatines09h00-09h30 Les fentes labio-palatines!: diagnostic anténatal et prise en charge de l’alimentationC. Paulus, S. Rivière, Hôpital Femme Mère Enfant, Groupement Hospitalier Est – Hospices Civils de Lyon, Bron*Auteur correspondant!: [email protected] 0 820 0820 699h30 - 10h Prise en charge chirurgicale des fentes labio maxillo palatines – Protocole du Centre Hospitalier de NancyK. Crivelli*, IDE, CHU de Nancy, *Auteur correspondant!: [email protected] - 10h30 Chirurgie des fentes labio palato velaires dans le cadre de l’opération sourire à Madagascar (2005-2011)I Barthélémy*, I. Guinot, H. Beaujard, P. Revol, J.F. CollinService de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Chirurgie Plastique de la Face, C.H.U. Estaing Clermont Ferrand*Auteur correspondant!: [email protected]

10H30-11 H Pause

Thème!: Glossectomie11h - 12h30Prise en charge des cancers de la cavité orale au sein du service de chirurgie maxillo-faciale du CHU Lyon Sud!: à propos d’un patient présentant un carcinome épidermoide de la zone de jonction lingualePY.Jeanniot*, P.Breton A.Martinache, C.Mayant, M LardièreService de Chirurgie Maxillo-faciale, Chirurgie Plastique de la Face et Stomatologie, CHU Lyon Sud, Pierre-Bénite*Auteur correspondant!: [email protected] 0478865920

12H30 - 14H Pause déjeuner et visite labos

/"$$%#?")@".Thème!: De l’Agénésie à l’Implantologie 14h - 14h30Prise en charge de l’oligodontie au sein du service de chirurgie Maxillo-faciale et de Stomatologie du CHRU de LilleL.Lauwers (1), T.Wojcik*(1, 2,3) S.Touzet (1, 2,3), J.Ferri (1, 2,3), G.Raoul (1, 2,3),1)Département Universitaire de Chirurgie!Maxillofaciale!et Stomatologie, Hôpital Roger Salengro CHU Lille 2) Univ. Lille Nord de France, UDSL, PRES 3) Unité!INSERM!U1008, Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlé, Lille*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 3 20 44 63 7614h30 - 15h00 De l’agénésie à l’implantologie!: prise en charge infirmière des patientsF. Lescroart (IDE consultation), L. Herman (IDE bloc opératoire)Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Stomatologie, Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille*Auteur correspondant!: [email protected] 03 20 44 59 62, poste 31256 (consultation), 46932 (bloc opératoire)

15H - 15H30Pause, visite labos

Thème!: Greffe de face!: du mythe à la réalité pratique. Modérateurs!: Marie Pierre Guillaume, JP Meningaud15h30 - 15h40IntroductionPr JP Meningaud, de l’Hôpital Mondor de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, Créteil *Auteur correspondant!: [email protected] - 16h00 Don et greffe de face, difficultés en enjeux éthiques Mme A-M Soria, coordinatrice de prélèvements de l’ Hôpital Henri Mondor de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris. 16h00 - 16h20 Prise en charge au Bloc Opératoire, un travail d’équipe M. P Sanvoisin, cadre de santé au bloc opératoire de l’Hôpital Henri Mondor de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.

16H20 - 16H30 Discussion

16h30 - 16h50 La prise en charge pré et postopératoire des patients ayant reçu une greffe de la faceC. Queval*(1), C Canal(2), N Pinelli (3)(1)cadre de santé Hôpital Henry Mondor, Créteil (2) IDE service de chirurgie plastique de l’Hôpital H Mondor(3) Cadre du Service de chirurgie plastique de l’Hôpital H Mondor*Auteur correspondant!: [email protected]

16H50 - 17H00 Discussion et conclusions

Page 21: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

40 41

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

SYMPOSIUM IBRA 09h00 -11h00Mise au point sur le traitement des fractures de la région condylienne de la mandibulePr A Wilk (Strasbourg) – Pr C Meyer (Besançon)

ATELIER RPC14h00 – 18h30Outils de gestion du cabinet libéral Robert Poujaud 14h - 15h30 Modes d’exercice!d’une profession libérale 15h45 - 17h Local professionnel! 17h15 - 18h30 L’assurance «!invalidité professionnelle!»

/"$$%#A0-$%")Séance du chapitre 4

Responsable Scientifique : Jp.Meningaud9h-9h10 4-37. Principes du traitement chirurgical de la macrochéilieBrix M., Lebeau J., CHU Grenoble*Auteur correspondant!: MBrix@chu-grenoble .fr9h10-9h20 4-24. La reconstruction des pertes de substances des lèvres d’origine tumorale!: a propos de 135 casGuedira M, Abouchadi A*, Khalfi L, Elkhatib K, Nassih M, Rzin AService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V- Rabat-Maroc*Auteur correspondant!: [email protected] Gsm!: +2126619709269h20-9h30 4-29. Quel choix pour la reconstruction des vastes pertes de substance jugales!?I. Barthélémy, N. Pham Dang, A. Bouchet, C. Delbet, J-M. MondiéService de Chirurgie Maxillo-faciale, Stomatologie et Plastique de la Face, Hôpital Estaing – C.H.U. de Clermont-Ferrand9h30-9h40 4-16. Morsures de chien chez l’enfant en chirurgie maxillo-faciale!: étude rétrospective de 77 casBarbara Hersant, Natacha Kadlub, Sophie Cassier, Marie-Paule Vazquez, Arnaud PicardAP-HP, hôpital d’enfants Armand-Trousseau, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Chirurgie Plastique, Centre de Référence des malformations rares de la face, Paris,

/"$$%#*",6"$9h40-9h50 4-12t. Volume augmentation with autologous fat grafts in post-traumatic patients.P. Bove*, V. Pagliarulo, U. Tozzi, G. Tartaro.Service of Patology of the Head and Neck, of Oral Cavity and Audio-Verbal Communication*Correspondent author: [email protected] 0039 328 53 67 431

9H50-10H 30 Discussion - Pause

10h 30-10h40 4-13. Traumatismes balistiques maxillo-faciaux dans le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du CHU de COCODY De M.A.O.Ory*(1),! M.B.Harding-Kaba(2), L.Kouadio(2), B.Ouattara(2), G.E.Crezoit(1), S.Gadegbeku(2).(1) Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale, CHU Bouaké Côte D’ivoire(2) Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale CHU Cocody, Abidjan *Auteur correspondant!: [email protected] 00(225) 0765575610h40-10h50 7-8. Les traumatismes maxillo-faciaux par armes a feu au chu de conakryDiallo Or1, Diallo A2, Bah At1, Camara Ad1, Cherif F11. Service d’Odontostomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Hôpital Donka2. Service de Chirurgie Générale Hôpital Ignace Deen*Auteur correspondant!: [email protected] 4-42. Les auto-expandeurs : notre expérienceS. Laversanne, G. Holweick, S. Bruneau, L. Brignol, G. Thiéry11h-11h10 4-38. Expansion cutanée cervico-faciale chez l’enfant!: notre expérience de 10 ans.A.Belghith*, M. Bouzaiène Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Mahdia, Tunisie*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 99 23 49 9911h10-11h20 4-42’. Lésions directes du nerf optique dans les traumatismes orbitairesA Belghith*, H. Touil, M. BouzaièneService de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Mahdia, Tunisie*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 99 23 49 9911h20-11h30 4-19. Apport des conformateurs endonarinaires en reconstruction nasaleH. Bénateau, C. Caufourier, N. Leprovost, D. Labbé, E. Thiboust, J-F. CompèreService de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie - CHU de Caen*Auteur correspondant!: [email protected]

11H30-14H Discussion - Pause Déjeuner

/"$$%#A0-$%")

Page 22: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

42 43

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

14h – 18h Maxillorisque

Journée de l’OADr Francis Dujarric

Séance du chapitre 2Responsables Scientifique : L.Benslama, J.Ferri, F.Schaudel, D.Goga

9h -9h10 2-9. Diffusion lombaire d’une cellulite cervico-faciale d’origine dentaireDe M.A.O.Or(1),!M.B.Harding-Kaba(2)*, C. B. Akani(2), B.Ouattara(2), G.E.Crezoit(1), S.Gadegbeku(2).(1) Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale, CHU Bouaké Côte D’ivoire(2) Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale CHU Cocody, Abidjan *Auteur correspondant!: [email protected] 00(225)059516159h10-9h20 2-29. La cellulite d’origine dentaire au cours de la grossesse et du post-partumAka G.K(1), Kouakou K.R(1), Djemo B R(2) 1) CHU de Cocody, Abidjan, République de Côte d’Ivoire2) Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale Necker Hôpital pour enfants malades - Paris*Auteur correspondant!: [email protected] 2-12. Cellulites dentaires graves!: expérience sur 408 cas et facteurs prédictifs de gravitéC. Delbet-Dupas*, N. Pham Dang, C. Irthum, JM. Mondié, I. BarthélémyService de Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, Service de chirurgie plastique de la face, CHU Estaing, Clermont-Ferrand*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 6 61 74 85 549h30-9h40 2-34. Cellulites cervico-faciales d’origine dentaire!: évaluation de la gravité par la PCT sériqueChloé Bertolus*, Pierre Hausfater°, Stéphanie Bouvier*, Thomas Schouman*, André Chaine*, Patrick Goudot**Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris°Service d’Accueil de Urgences, Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris9h40-9h50 2-7. Myosite ossifiante!circonscrite A propos d’une localisation ptérygoïdienne latéraleH.Touil, M.Dhouib, M.Mallek, S.Briki*, H.Hablani, M.Abdelmoula.Service de chirurgie maxillo-faciale, EPS habib bourguiba sfax tunisie * Auteur correspondant!: [email protected]

9H50-10H30 Discussion - Pause

10h30 - 10h40 2-21. Conduites à tenir en cas d’accident d’exposition au sang (AES) en stomatologique. Ch.Michau*, Service de médecine, Centre Hospitalier de Saint-Nazaire, Saint-Nazaire* Auteur correspondant!: [email protected] 00 332 40 90 75 2410h40-10h50 2-14. La fibromatose gingivale héréditaire!: a propos de 5 cas familiauxGuedira M, Abouchadi A*, Abir B, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A.Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V- Rabat-Maroc* Auteur correspondant!: [email protected] Gsm!: +21266197092610h50-11h 2-28. Histiocytose hemophagocytaire ou maladie de destombes-rosai-dorfman!a localisation maxillo-faciale : a propos de deux casAka G.K(1), Kouakou K.R(1), Djemo B R(2) 1) CHU de Cocody, Abidjan, République de Côte d’Ivoire2) Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale Necker Hôpital pour enfants malades - Paris*Auteur correspondant!: [email protected] 2-32. Atteintes maxillo-faciales dans le syndrome d’Aarskog!: à propos d’une fratrieR. Gryseleyn*, S Touzet, G Raoul, J. Ferri Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie Hôpital Salengro, Lille*Auteur correspondant!: [email protected] 06.12.91.49.2811h10-11h20 2-11. Etude de l’effet de ropivacaïne injectable sur la douleur postopératoire après une intervention chirurgicale pour extractions des 3èmes molaires inclusesM. Lahon *, I. LoebServie de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, C.H.U. Saint-Pierre, Belgique*Auteur correspondant!: [email protected] +3247828361011h20-11h30 2-27. L’absence de fermeture de la voie d’abord lors de l’avulsion des troisiemes molaires incluses mandibulaire à t’elle un impact positif sur les suites post-opératoiresO . Nau*, A . Ricard, M. Donnadille, A Rousseaux, M Laurentjoye, F Siberchicot.Service de chirurgie maxillo-faciale Groupe hospitalier Pellegrin - Centre François Xavier Michelet, Bordeaux*Auteur correspondant : [email protected] 06 69 56 76 2911h30-11h40 2-25. Bilan radiologique avant avulsion des troisièmes molaires incluses ou enclavées!: recommandations après revue de la littératureBrix M (1) , Fusari JP (2) , Ruhin-Poncet B. (3) : (1) service de chirurgie plastique et maxillo-facialeCHU de Grenoble (2) Université Claude Bernard Lyon I (3) service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital La Pitié-Salpétrière, Paris

/"$$%#B0.&%,C)-%)

Page 23: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

44 45

!"#$%&'()

*$+%,$%&'(-

11h40-11h50 2-31. Intérêt de la biopsie des glandes salivaires accessoires dans la mise au point du syndrome sec!: étude rétrospective de 561 patientsA. Negulescu*, M. Soyfoo, I. LoebService de Chirurgie orale et maxillo-faciale, CHU St-Pierre, Bruxelles, BelgiqueService de Rhumatologie, Hôpital Universitaire Erasme, Bruxelles, Belgique*Auteur correspondant!: [email protected], Tél!: +!322 535 44 1111h50-12h 2-26. Syndrome douloureux chronique endobuccal!: attention à l’indifférence!! G Cordier*!, N Guedj, S Drikes, JP Lezy, C Vacher. Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie. Hôpital Beaujon. Clichy *Auteur correspondant!: [email protected]

12H-14H Discussion - Pause Déjeuner

14h – 18h Maxillorisque

Journée de l’OADr Francis Dujarric

Session Britannique9h – 13h30Robotically-assisted head and neck surgeryCyrus Kerawala FDSRCS, FRCS, Consultant Maxillofacial / Head and Neck Surgeon, The Royal Marsden Hospital London

The Management of Ballistic Facial Trauma – Lessons LearnedAndrew Monaghan

The National Confidential Enquiry into Patient Outcome and Death (NCEPOD)Ian C Martin LLM FDSRCS FRCS, Clinical Coordinator NCEPOD and Chairman of Council BAOMS

Total Alloplastic TMJ replacement - promises fulfilled?David Koppel, Consultant OMF and Craniofacial surgeon, Southern General Hospital, Glasgow

Saving FacesProfessor Iain Hutchinson , Professor of OMFS , The Royal Hospital London, President elect BAOMS

Simulation in Surgery Professor Bob Woodwards, Professor of Simulation in Surgery, Royal College of Surgeons of Edinburgh, President of the British Association of Oral and Maxillofacial Surgeons

/"$$%#!)$$-Session du chapitre 8

Responsables Scientifiques : F.Dujarric, P.Vermesch, Jp Fusari9h -12h

/"$$%#80.(+9h – 12h

Cours aux internesTraumatologie

Séance du chapitre 5Responsables Scientifiques : F.Boutault, P.Jammet

9h-9h10 5-12. Le recul de pointe par modification des crus mésiales dans la rhinoplastie esthétiqueF. Boutault*, J. Ozeel, F. Nadon, F. Jalbert, F. LauwersService de chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face, CHU Purpan, Toulouse*Auteur correspondant!: [email protected]

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)

Page 24: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

46 47

!"#$%&'()

!"#$%&'()

9h10-9h20 5-10. La voie marginale élargie en rhinoplastie!: étude anatomique et cliniqueSavoldelli C, Kestemont P, Odin G, Santini J, Castillo LInstitut universitaire de la face et du cou - Département de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Nice*Auteur correspondant!: Charles Savoldelli Email!: [email protected] 5-11. Les vertus de la greffe de tissu adipeux autologue en chirurgie réparatrice et esthétique. Mise au pointP.Delcampe*a, A.Clémenta, S.Drikesc, J.Elbazb, H.Hardyb, D.Krastinova-lolova.a Unité de Chirurgie de la Face, Hôpital Privé de Versailles, site de La Maye, Versailles b Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU Rouen c Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU Beaujon, Clichy*Auteur correspondant!: [email protected] 00 33 648 857 9739h30-9h40 5-13. Lipofilling en territoire irradie!: principe et evaluationE.Lhermusier*, F.Jalbert, C.Dekeister, F.Boutault, F.LauwersService de chirurgie Maxillo-faciale Hôpital Purpan, Toulouse*Auteur correspondant!: [email protected] 06 33 92 77 689h40-9h50 5-8. Section du Depressor Anguli Oris dans le traitement des plis d’amertumes!: Note techniqueBruneau S*, Foletti JM, Holweck G, Laversanne S, Brignol L, Thiéry G. Service de chirurgie maxillofaciale, stomatologie, et plastique de la face, Hôpital d’Instruction des Armées Laveran, Marseille*Auteur correspondant!: [email protected] 06 12 17 06 23

9H50-10H30 Discussion - Pause10h30-10h40 5-9 . Brow-lift en zigzag – notre techniqueA. Clément*, D. Krastinova ; Clinique du Château de la Maye, Versailles*Auteur correspondant!: [email protected] 00.33.6.24.65.56.34 10h40-10h50 5-2. Principes et intérêt du RECELL@ dans la prise en charge des séquelles de brûlures de la face et du couMR. Jamard*, D. Labbé, C. Caufourier, A. Caillot, H. Benateau.Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie - CHU de Caen*Auteur correspondant!: [email protected] 5-1. Mélanome de Dubreuilh!: définition, recommandations nationales de prise en charge, et expérience au CHU de CAENMR. Jamard, D. Labbé, N. Leprovost, A. Taupin, A. Veyssière, H. Benateau.Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie - CHU de Caen*Auteur correspondant!: [email protected] : CONFÉRENCE Quels liftings pour quelles anomalies!?Pr. L. Guyot

/"$$%#?")@".11H30-14H

Discussion - Pause Déjeuner

/"$$%#*",6"$Séance du chapitre 2

Responsables Scientifiques : L.Benslama, J.Ferri, F.Schaudel, D.Goga9h-9h10 2-It3. Le carcinome verruqueux!: mise au pointL. Benslama, C. Bertolus, S. Boisnic, S. Hidaya, P. GoudotService de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Hôpital de la Salpêtrière, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris VI9h10-9h20 2-It2. Carcinome verruqueux et lichen plan buccalL. Benslama, S. Boisnic, C. Bertolus, S. Hidaya, P. GoudotService de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Hôpital de la Salpêtrière, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris VI9h20-9h30 2-It1. Prise en charge des carcinomes verruqueux de la cavité oraleC. Bertolus, L. Benslama, A. Bui-The, S. Agbo-Godeau, P. GoudotService de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Hôpital de la Salpêtrière, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris VI9h30-9h40 2-33. Pertinence de la recherche d’HPV dans les carcinomes épidermoïdes de la cavité oraleChloé Bertolus*, Nicolas Berthet°, Antoine Gessain°, Patrick Goudot**Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris°Institut Pasteur, Paris9h40-9h50 2-13. La dysplasie fibreuse de la face : à propos de 8 casAbouchadi A*, Guedira M, Hamama J, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A ; Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V- Rabat-Maroc*Auteur correspondant!: [email protected] Gsm!: +2126619709269h50-10h 2-20. Mouillabilité et caractéristiques rhéologiques de la salive chez les patients présentant une xérostomie post-radiqueEuvrard E1, 3*, Béduneau A2, Pellequer Y2, Bénazet L3, Pazart L3, 2, Meyer C1 ,3 1! : Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Stomatologie, Hôpital Jean Minjoz, CHU de Besançon – Université de Franche Comté, Besançon 2!: Université de Franche Comté, EA 4267 , Besançon 3!: CIC, Inserm CIT 808, CHU Besançon, *Auteur-correspondant!: [email protected]

Page 25: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

48 49

!"#$%&'()

!"#$%&'()

10H-10H30 Discussion - Pause

10h30-10h40 2-17. Association d’un naevus de Becker et d’une hypoplasie hémi maxillairePetraud A,*(1) Huttenberger B(1), Perrinaud A(3), De Pinieux G(2), Laure B,(1) Goga D(1)(1) Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, Université François Rabelais, Hôpital Trousseau CHRU Tours (2) Service d’anatomopathologie Université François Rabelais, Hopital Trousseau CHRU Tours (3) Service de Dermatologie Université François Rabelais, Hopital Trousseau CHRU Tours Auteur correspondant!: [email protected] O247474747 poste 71401.10h40-10h50 2-18. Luxation recidivante de l’atm et neurobehcet a propos d’un cas K.Riah ; F.Slimani ; A.Oukerroum ; A.Benjelloun ; A.Chekkoury-Idrissi Service de Stomatologie et chirurgie maxillo faciale.Hopital 20 aout CHU Ibn Rochd Casablanca.10h50-11h 5-4. Atteinte zostérienne de la faceMehri Turki I*, Adouani AService de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale. Hôpital Charles Nicolle, Tunis*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 94 78 90 0811h-11h10 2-16. Bruxisme et toxine botuliqueMehri Turki I *, Belkhir M. S, Adouani AService de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpial Charles Nicolle, Rue 9 Avril, TunisService d’Odontologie restauratrice et d’Orthodontie, Faculté de Médecine dentaire de Monastir, Tunisie*Auteur correspondant!: [email protected] 00216 94 78 90 0811h10-11h20 2-19. Surgical cure of a long length suffering (4 years), caused by inferior alveolar nerve injury E-mail!: [email protected] Tel!: 0055 83 35782925 Mobile!: 0055 83 88752925

11H20-14H Discussion - Pause Déjeuner

/"$$%#A0-$%")09h30 – 12h30

Outils de gestion du cabinet libéral Robert Poujaud

Session des KinésithérapeutesAvec l’Association Cou Tête Téguments Cicatrices

Responsables!Scientifiques : Isabelle Breton, Ghislaine Ferrand

Point sur la littérature de fort niveau de preuve dans le domaine de la rééducation lingualeMarie BACELON* kinésithérapeute

Validation d’une technique de mesure centimétrique de la face et du cou afin d’en apprécier les variations de volumeAxel DI VITTORIO, Julie LEGER, Béatrice ORTEGA

Praxie dyspraxie linguale qu’en est-il de la normalité?Jihane Daya, I Breton, P Jammet

Liens entre la pratique du violoncelle et l’articulation temporo-mandibulaireFabienne Vuilleumier, Isabelle Breton, P. Jammet

Ventilation nasale pourquoi comment en ODFC Lefebvre, I Breton, P Jammet , J Yachouh

Kinésithérapie et plastie du frein lingualC Lefebvre, I Breton, J Yachouh, P Jammet

Tractions Hypopressives des ATM!: Evolution de la TechniqueB.Quilis*,G.Faure,T.Alix,P.Seguin

Auto rééducation des ATM assistée par vidéoB.Quilis*,G.Faure,T.Alix,P.SeguinComment avoir une action préventive pour limiter les séquelles de la fonction manducatrice du patient traité par radiothérapie dans les cancers des VADS à travers notre activité Masso-Kinésithérapique mais aussi dans le milieu de la santé Ghislaine Ferran

Kinésithérapie et médecine esthétique de la faceI Breton, C Lefebvre, D Batifol, P Jammet

Evolution sociale du!«! beau et du laid!». Importance de cette composanteAnne Marie ChevalierKinésithérapeute Chirurgie Maxillo - Faciale, Paris

/"$$%#B0.&%,C)-%)

Page 26: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

50 51

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

9h

9H- 10H

OUVERTURE DU CONGRÈS J. Ferri

10H30-10H50

RAPPORT DU CONGRÈS G. Raoul

10H 50-11H

ARGUMENTAIRE H. Bénateau

11H-11H10

ARGUMENTAIRE N. Zwettienga

11H10-11H30 Discussion

11H30 - 12H15

CONFÉRENCE

DENTAL TISSUE ENGINEERING : NATURAL TOOTH REPAIR AND UNNATURAL TOOTH REPLACEMENT

Professor Paul Sharpe

Teeth have an inherent ability to repair damaged dentine by mobilising mesenchymal stem cells resident in the pulp. We are studying the molecular and cellular processes involved in this repair with the aim of both understanding how this might be harnessed to improve natural tooth repair and also as an general experimental model of tissue repair.

Lost or missing teeth are currently replaced by non-biological treatments such as implants or prostheses. A long term, but realistic goal is to develop methods of biological tooth replacement. Several di$erent approaches are being pursued which will be discussed. My group is pursuing a developmental biology-based approach that aims to create embryonic tooth primordia from in vitro expanded cell populations that will develop into teeth and all associated support tissues (bone, ligament etc) following oral transplantation.

12H15-14

Discussion ( Pause Déjeuner

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)14H - 14H45

CONFÉRENCE

MALOCCLUSIONS AND MUSCLES FIBERS HISTOMORPHOLOGY

*J. Sciotte, A.Rowlerson

Our research group is studying how altered masticatory function, as evidenced by di$erences in muscle #ber-type properties, is a key factor in the development of skeletal deep bite and open bite malocclusions. We sampled masseter muscle from a large group of subjects undergoing sagittal split mandibular osteotomy procedures. From our analysis, we see that the size and proportion of fast contracting type-II muscle #bers decrease as the vertical facial dimension increases, whe-reas deformations in sagittal jaw bone length (class II and III malocclusions) show no relation to muscle #ber type properties, and are probably more closely in)uenced by genetic variations associated with skeletal growth.

"e #nal variation in jaw deformation is facial asymmetry, resulting in discordance of incisor midlines and di$erences in the ramus height of the mandible. So we sampled masseter muscle form additional subjects having osteotomy procedures which included correction of transverse skeletal discrepancies. We found that patients with mandibular asymmetry had signi#cant increase in the proportion of type-II #bers on the same side as the deviation. "erefore, mastica-tory muscle phenotype is also signi#cantly linked to di$erences in skeletal height between facial sides. In order to determine the possible mechanisms a$ecting di$erences in #ber types, we have begun to quantify the amount of muscle growth factor gene expression. "us far, we have found that, insulin-like growth factor 1 (IGF-1, which positively in)uences growth) and myostatin (MSTN, which negatively in)uences growth) are gender speci#c and associate with di$erences in muscle #ber size. "ese di$erences in #ber type distribution and growth factor gene expression most likely a$ect long-term prognosis for surgical stability, and need further investigation.

Because we found that occlusal traits result from complex musculoskeletal interactions, we need new approaches to investigate these relationships. Heritability estimates for muscle strength and bone length are high (>80%) indicating that genetic contributions to facial growth are important determining factors. Genome Wide Association Studies on more than 105 subjects have iden-ti#ed genetic variations which explain up to 20% of size variability. From these we have iden-ti#ed the #rst gene, myosin 1H (MYO1H), which associates with mandibular prognathism in a Caucasian population. Future studies will characterize how genetic variations identi#ed in ongoing Genome Wide Association Studies contribute to jaw deformations.

14H45-15H

Discussion

Séance du chapitre 4Responsable scientifique de la séance : Jp.Meningaud

14h

Page 27: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

52 53

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

15H-15H30

CONFÉRENCE

L!OSTÉOSYNTHÈSE DE LA PARTIE SUPÉRIEURE DE LA FACE

A. Wilk

La partie supérieure de la face est constituée de l’étage moyen orbito-maxillaire et de l’étage supérieur frontal. Leurs fractures et ostéotomies ont longtemps été stabilisées par des #ls d’acier, car avant les années 80 rien d’autre n’était disponible. Non soumise aux forces très importantes que subit la portion dentée de la mandibule, la partie supérieure de!la face pose le problème d’une anatomie osseuse diversi#ée associant une structure aréolaire à corticales ultra minces centro-faciales et crâniennes peu accessibles au vissage. Aux voies d’abord endobuccales non gênan-tes du maxillaire succèdent les voies d’abord cutanées obligatoires des zones péri-orbitaires et crâniennes. Le vrai progrès de l’ostéosynthèse est venu seulement au début des années 90, quand les fabricants de matériel ont réussi la miniaturisation des vis à 1,5mm de diamètre, contre 2mm qui est le standard de l’os compact facial. Ce fut la porte ouverte aux ostéosynthèses orbitaires par plaques (plancher) jusque-là impossibles. Des voies d’abord directes ou à distance ont prouvé leur e%cacité et sont à présent largement connues, de même que le timing opératoire des interven-tions combinées avec les neurochirurgiens pour l’étage frontal. Le standard actuel permet de #xer solidement des pièces osseuses #nes et de petite taille presque partout sur le squelette de la partie supérieure de la face, en traumatologie faciale comme lors des ostéotomies les plus sophistiquées. Quant au matériel résorbable, dont la mise au point se fait depuis 30 ans, il reste modérément intéressant et trouve surtout son utilité chez l’enfant.

15H30-15H45

Discussion

15H45 - 15H55

4-3T. PRISE EN CHARGE ORTHOPÉDIQUE DES FRACTURES ZYGOMATIQUES

S.Lahmiti, M.El Bouihi, A.Bouaichi S.Aimededdine , A. Zaroual , A.Hiroual, S.Fawzy, N.Mansouri Hattab *

Les fractures du complexe zygomatico-maxillaire représentent un motif fréquent de consul-tation en urgentologie maxillo-faciale. Malgré les avancés importantes dans le domaine de l’ostéosynthèse, le traitement orthopédique garde toujours sa place dans la prise en charge des ces fractures. Il est représenté principalement par la réduction au crochet de Ginestet. A travers notre série nous illustrons les autres techniques de prise en charge orthopédique. Matériel et méthodes! : Il s’agit d’une étude rétrospective de 45 patients ayant une fracture malaire traitée orthopédiquement au service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique du CHU Mohammed VI de Juin 2009 à Aout 2010.

Résultats! : L’âge moyen de nos patients était de 27ans avec une prédominance masculine

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)sex-ratio à 3/1. Le mécanisme du traumatisme était dominé par les rixes (54%) suivi par les AVP (40%). Le délai moyen de l’intervention était de 9jours avec des extrêmes allant de 0 à 21 jours. 10 présentaient une fracture isolée de l’arcade zygomatique. 35 patients présentaient une fracture déplacée du corps de l’os malaire dont 17 ont béni#cé d’une réduction par voie vestibulaire supé-rieure, 18 par voie de Gillies, chez 10 patient le malaire était instable et ne pouvant faire d’ostéo-synthèse nous avons mis en place un balonnet.

Discussion! : Le traitement orthopédique garde toujours ses indications dans les fractures malaires. En l’absence de crochet de Ginestet à sa disposition le chirurgien doit avoir en mémoire les autres alternatives thérpeutiques qui sont La voie de Gillies, la voie véstibulaire supérieure. Pour les malaires instables outre l’ostéosynthèse le chirurgien peut mettre en place un balonnet ou une broche de Kishner.

Conclusion! : Les fractures malaires restent fréquentes. Tout chirurgien doit avoir l’esprit les autres alternatives thérpeutiques au crochet de Ginestet.

15H55 - 16H05

4-25. EPIDÉMIOLOGIE DES FRACTURES ISOLÉES DE L!OS ZYGOMATIQUE TRAITÉES AU SERVICE DE CHIRURGIE PLASTIQUE ET

MAXILLO-FACIALE DE L!HÔPITAL MILITAIRE MOHAMMED V

L Khal#*, A Abouchadi, F Choumi, K Elkhatib, M Nassih, A Rzin

Introduction!: Les fractures de l’os zygomatique constituent, par leur fréquence, une part impor-tante de la traumatologie maxillo-faciale. Cette pathologie revête une multitude de variétés ana-tomo-cliniques à l’origine de retentissement fonctionnel et morphologique. Le but de cette étude est d’analyser de façon rétrospective les résultats épidémiologiques chez les patients traités, pour fracture isolée de l’os zygomatique, au sein du service de chirurgie plastique et maxillo-faciale.

Matériels et méthodes! : Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective sur dix ans d’une série de 276 patients ayant présenté une fracture isolée de l’os zygomatique, traités au ser-vice de Chirurgie plastique et Maxillo-faciale de l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V Rabat entre mars 1999 et Avril 2009. L’étude vise à déterminer la fréquence de ces fractures, la tranche d’âge la plus touchée, le sexe le plus touché et les circonstances de survenue.

Résultats!: Parmi les 1283 patients admis pour prise en charge d’un traumatisme maxillo-facial, 276 patients ont présenté une fracture isolée de l’os zygomatique soit 21,5%. L’âge moyen des patients était de 32 ans avec une prédominance masculine de 247 cas soit 89,5%. Les accidents de la voie publique étaient la cause principale (177cas) suivis des actes de violence (38cas), des accidents de sport (33cas) et des accidents domestiques (28cas).

Discussion!:La prédominance masculine et l’âge jeune des patients s’expliquent par le fait que nos malades sont en majorité des jeunes recrues et qui sont attirés comme tous les jeunes par l’excès de vitesse et par les épreuves de force.

Mots clés: Fractures du zygoma; Epidémiologie; Maroc.

15h5515h

Page 28: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

54 55

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

16H05 -16H30

Discussion - Pause

16H30-16H40

4-10 ETUDE RETROSPECTIVE DES FRACTURES COMMINUTIVES DE LA MANDIBULE À PROPOS DE 11 CAS

M.Mallek, H.Touil, S.Briki*, H.Hablani, F.Karray, M.Abdelmoula.

Introduction!: Les fractures mandibulaires constituent une part importante de la traumatolo-gie faciale, elles peuvent être complexes et sont dites !comminutives. Nous avons évalué les fac-teurs épidémiologiques, les méthodes de traitement et les résultats d’un échantillon de patients colligés dans notre service.

Matériels et Méthodes! : Tous les patients sou$rant d’une ou plusieurs fractures comminu-tives de la mandibulaire colligés au service de chirurgie maxillo faciale de Sfax, entre janvier 2007 et Janvier 2011, ont été inclus dans cette étude rétrospective. Les données cliniques extraites comprenaient le sexe, l’âge, l’étiologie, la localisation de la fracture, les blessures concomitantes, le délai de prise en charge, et les méthodes de traitement. Les résultats post-opératoires ont été évalués sur des critères cliniques et radiologiques.

Résultats! : Nous avons recensé 10 patients, avec 11 fractures comminutives. L’âge variait de 16 à 65ans (moyenne de 39,1ans), le sexe ratio H/F était égal à 4. L’étiologie dominante était les agressions (40%). La branche horizontale était fréquemment atteinte (80%), une perte de subs-tance osseuse était présente dans 1 cas de traumatisme balistique. Le traitement était chirurgical dans 90 % des cas, la voie d’abord était cervicale (60%), les maxiplaques étaient les dispositifs les plus utilisées (60%), le blocage maxillo-mandibulaire variait entre 0 et 30 jours. L’évolution était généralement favorable (90%). Les complications étaient minimes.

Discussion! :Les fractures mandibulaires comminutives sont secondaires à des traumatismes violents. Elles peuvent être traitées avec succès par di$érentes modalités comme le traitement orthopédique, les #xateurs externes ou un traitement chirurgical utilisant des dispositifs stables de #xation interne. En e$et, le résultat le plus surprenant a été le taux de complications relative-ment faible dans ces fractures di%ciles.

Mos clés!: Mandibule - fracture comminutive – traitement

16H40-16H50

4-5. PLACE DU BIM DANS LES FRACTURES DE LA PORTION DENTÉE DE LA MANDIBULE

R.Prevost*, E.Beulque, S.Persac, F.Morel, J-M Péron

Introduction : Le traitement communément accepté des fractures de la portion dentée de la mandibule est l’ostéosynthèse. Y’a-t-il une place pour le blocage intermaxillaire (BIM)?

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)16h30 16h50

Matériel et méthodes : Ont été inclues, de 02.2007 à 02.2011, 133 fractures de la portion den-tée de la mandibule dont 26 traitées par BIM sur arcs malléables, 97 par ostéosynthèse et 10 par ostéosynthèse plus BIM. Le critère de jugement principal est l’occlusion en #n de suivi. Les critères secondaires sont les complications : atteinte du V3 postopératoire, pseudarthrose, infec-tions et douleurs, exposition des plaques, déplacement secondaire, limitation d’ouverture buccale résiduelle et perte de poids.

Résultats!: 12 patients ont été perdus de vue. 110 présentaient une occlusion correcte en #n de traitement. 2,7% des BIM et 15,89% des ostéosynthèses ont présenté une malocclusion. Des com-plications étaient retrouvées chez 11,11% des BIM contre 31,78% des ostéosynthèses. 6 troubles occlusaux après ostéosynthèse ont été rattrapés par un BIM. 27% des BIM contre 1% des ostéo-synthèses ont été utilisés pour traiter des fractures comminutives.

Discussion!: Pour la plupart, l’ostéosynthèse est le traitement de référence. Ses indications sont les fractures simples déplacées ou avec un fragment intermédiaire. Quant au BIM il reste pro-posé dans les fractures comminutives, où l’abord chirurgical parait délabrant pour la vitalité des fragments et dans les fractures associées quand trop de paramètres entrent en jeu pour permettre une occlusion satisfaisante. Il entraîne moins de complications, mis à part une perte de poids et permet le rattrapage des troubles occlusaux persistants après ostéosynthèse.

Mots clés : Fractures mandibulaires, Blocage maxillomandibulaire, Ostéosynthèse, Complications

16H50-17H

4-31. TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE DES FRACTURES DU CONDYLE MANDIBULAIRE : COURBE D!APPRENTISSAGE, MODÈLE D!ÉTUDE

ANIMAL

JM Foletti*, S Bruneau, N Lari, L Guyot

Introduction : aucun consensus sur le traitement des fractures du condyle mandibulaire n’a été retenu. On oppose schématiquement traitement chirurgical et traitement conservateur (fonc-tionnel ou orthopédique). Le traitement chirurgical, historiquement transfacial, permettrait une meilleure récupération au prix de complications plus fréquentes. L’abord endoscopique o$rirait une récupération similaire avec moins de complications. Cette technique, operateur-dépendant, impose de se familiariser avec le matériel et de répéter les procédures pour diminuer le temps opératoire. Nous avons modélisé cette courbe d’apprentissage sur modèle animal.

Matériels et méthodes : une étude prospective a été réalisée, 7 animaux (mini porcs) ont été inclus, ayant subis des fractures condyliennes bilatérales. 14 procédures ont été réalisées!: 10 par l’operateur (naïf en endoscopie), 4 par un témoin positif (déjà formé à l’endoscopie). Les durées de procédures ont été exploitées statistiquement (test de Student).

Résultats : la durée de procédure de l’operateur était initialement plus élevée que celle du témoin!; après 6 procédures, on ne note plus de di$érence signi#cative (p=0.95) de durée opéra-toire avec le témoin.

Page 29: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

56 57

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Discussion : notre étude montre une diminution signi#cative de la durée opératoire en multi-pliant le nombre de procédures. On minimise ainsi le principal facteur limitant la réussite d’une chirurgie endoscopique de fracture du condyle mandibulaire.

Mots clés : condyle mandibulaire, endoscopie, Apprentissage basé sur la résolution de problèmes.

17H-17H30

CONFÉRENCE

L!OSTÉOSYNTHÈSE DES FRACTURES MANDIBULAIRES DE LA PORTION DENTÉE

Pr. P. Goudot

17H30-17H45

Discussion

17H45-17H55

4-18. PRISE EN CHARGE DU SYNDROME DE MOEBIUS PAR MYOPLASTIE D!ALLONGEMENT DU MUSCLE TEMPORAL

Chatellier A, Labbe D, Caillot A, Jamard M-R, Benateau H.

Introduction!:Le syndrome de Moebius est une a$ection rare associant diplégie faciale et paraly-sie bilatérale des muscles droits externes. Le traitement chirurgical est palliatif et la réanimation du sourire dans les formes bilatérales est un réel dé#. Aussi, pour obtenir une réanimation com-missuro-jugale, les deux principales alternatives sont le double transfert musculaire libre réin-nervé et revascularisé et la double myoplastie d’allongement du muscle temporal.

Matériels et méthode : Neuf patients ont été pris en charge dans le service par myoplastie d’allon-gement du muscle temporal. L’évaluation esthétique et fonctionnelle a été clinique!: symétrisation au repos et au sourire, direction et amplitude de la course commissurale, acquisition du sourire spontané, synchronisation du sourire, neurotisation de la lèvre supérieure et obtention d’un sou-rire spontané!.

Résultats!: Les résultats ont con#rmé nos attentes!: symétrisation au repos et au sourire 8/9 cas, obtention d’un sourire spontané 8/9 cas, synchronisation du sourire 9/9 cas, neurotisation de la lèvre supérieure 5/9 cas.

Discussion! : La double myoplastie d’allongement du muscle temporal permet un traitement bilatéral en un temps opératoire. Les résultats sont plus rapides et symétriques d’emblée en com-paraison à la technique du double transfert musculaire libre réinnervé et revascularisé. Les avan-tages et les inconvénients de chaque technique sont confrontés.

17h ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)17H55-18H05

4-20. UTILISATION DE LA MYOPLASTIE D!ALLONGEMENT DU MUSCLE TEMPORAL POUR LA RÉPARATION DES PERTES DE SUBSTANCES

PALATO-VÉLAIRES

H. Bénateau, D. Labbé, A. Veyssière, A. Zakhar, J-F. Compère

Introduction : La myoplastie d’allongement du muscle temporal est largement utilisée dans le ser-vice pour la chirurgie de la paralysie faciale. La maîtrise de cette intervention et la connaissance de l’arc de rotation obtenu nous ont permis d’étendre les indications de cette intervention. Elle peut être proposée pour des reconstructions de pertes de substances palato-vélaires faisant suite à des exérèses carcinologiques.

Cas cliniques : Deux cas cliniques sont présentés. La technique est applicable à des pertes de substance dépassant la ligne médiane. Dans un cas, le tendon du temporal était laissé en cica-trisation dirigée. Dans l’autre cas, un lambeau de FAMM permettait un lining intraoral et une cicatrisation rapide.

Discussion : Le lambeau de muscle temporal a déjà été décrit et publié pour la réparation des pertes de substance palato-vélaires, mais c’est la partie musculaire libérée de la fosse temporale qui est transférée en endobuccal. La technique chirurgicale proposée ici est équivalente à celle proposée dans le cadre de la chirurgie des paralysies faciales. C’est ici la partie tendineuse du muscle , après avoir été libérée du coroné, qui descend en endobuccal, après que la portion mus-culaire ait été libérée de la fosse temporale. Cette technique est simple, permet de dépasser la ligne médiane, et ne déforme pas la fosse temporale car la partie antérieure du muscle temporal y est ré-inssérée.

18H05-18H15 4-21. SIGNE DU DEPRESSOR ANGULI ORIS (DAO) DANS LES

PARÉSIES FACIALES COMMENT LE RECHERCHER ET LIBÉRER LE SOURIRE

D.Labbé!; Ludovic Benichou!; J.P.Giot!; A. Taupin, A. Chatellier, H. Bénateau

Introduction : Lors de la phase de récupération des paralysies faciales il est fréquent d’observer un sourire asymétrique avec spasme lié à la co-contraction du DAO du côté paralysé.

Matériels et méthode!: Nous avons étudiés quinze patients atteints de parésie faciale. Cette étude a été clinique et photographique a#n de juger la statique au repos et la motricité lors du sourire. Un test de Manktelow (injection de lidocaïne dans le muscle a#n de bloquer son action) a été réalisé dans le DAO a#n d’analyser sa co-contraction.

Résultats!: Nous avons observé que le DAO peut récupérer selon un mode hypertonique!; celui ci présente une co-contraction avec le ou les zygomatiques. Les patients ressentent une gêne voire une contracture douloureuse au niveau de la zone sous commissurale lors du sourire! ;

18h05

Page 30: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

58 59

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

cette co-contraction parfois associée à un spasme entraine une stagnation de la récupération des praxies et bien sur une gêne sociale liée à l’asymétrie. L’analyse des commissures au repos peut montrer un abaissement du côté de la parésie, au sourire un défaut d’ascension et d’extrusion laté-rale. Le muscle est palpable lorsque l’on demande au patient de sourire en ayant placé un doigt sur le pli d’amertume, il réalise une corde oblique en bas et en arrière!: ceci constitue le signe du DAO. Le test de Manktelow le con#rme!: en bloquant l’action du DAO la commissure peut reprendre sa course normale. Les patients sont immédiatement soulagés de leur gène et ressentent l’améliora-tion du sourire. L’e$et est prolongé par l’injection de toxine botulinique dans le DAO associé à la rééducation permettant la remise en action des zygomatiques libérés.

Conclusion!: Le signe du DAO est simple à rechercher. Cette co-contraction d’un muscle abais-seur bloque le sourire! ; traitée elle libère l’action des zygomatiques et permet à la rééducation d’être e%cace.

18H15-18H30

Discussion

10H30-11H

CONFÉRENCE

LES SARCOMES DES MAXILLAIRES, CLASSIFICATION, ANATOMO-PATHOLOGIE

Dr B. Ruhin-Poncet!

Introduction : Les sarcomes sont les plus fréquentes des tumeurs osseuses malignes. Ils se loca-lisent habituellement au niveau des os longs. 5 à 10% des localisations concernent les mâchoires, soit 0,5 à 1% des tumeurs du massif facial. Les séries publiées sont rares et concernent peu de patients. La localisation au niveau des mâchoires est connue pour la di%culté du diagnostic, la rapidité de l’évolution et le caractère réservé du pronostic.

Objectif! : Le but de cette conférence est de présenter une mise au point sur les sarcomes d’un point de vue histologique et de croiser les données avec les caractéristiques cliniques, radiolo-giques et la conduite à tenir thérapeutique.

Résultats : Sur 10 ans, 33 patients ont été pris en charge pour un ostéosarcome. Les 14 patients présentant un sarcome des mâchoires et traités lors du diagnostic initial, ont été sélectionnés pour cette étude. Les lames histologiques ont été systématiquement relues. L’ostéosarcome peut survenir de novo, mais des facteurs favorisants sont connus (maladie de Paget, lésions ostéo-formatrices). Il se caractérise par un tissu osseux sarcomateux disposé de façon anarchique et produit par des ostéoblastes atypiques malins ou plutôt par des cellules pré-curseurs mésenchymateuses indi$érenciées. Le diagnostic est posé sur la présence d’une produc-tion de matériel ostéoïde immature. Le chondrosarcome, tumeur maligne chondrogène, rappelle par sa structure celle du tissu car-tilagineux et ne possède pas de facteur favorisant connu. Histologiquement, le chondrosarcome

/"$$%#!)$$-10h30

apparaît sous trois grandes formes (bien di$érencié, moyennement di$érencié et indi$érencié). Il se caractérise par des chondrocytes tumoraux enchâssés dans des logettes cartilagineuses arron-dies. Le nombre de chondrocytes par logette, les atypies cytonucléaires, la cellularité du stroma adjacent et la quantité de territoire cartilagineux varient en fonction du degré de di$érentiation de la tumeur. Il existe également d’autres formes de tumeurs malignes osseuses très rares au niveau du massif facial, telles que le sarcome d’Ewing ou le chondrosarcome mésenchymateux.Nous proposons une mise au point sur leur classi#cation histologique en faisant un parallèle avec les sarcomes des membres. Plusieurs données ont été croisées! : âge, antécédents person-nels, circonstances de découverte, signes cliniques fonctionnels et physiques. Les caractéristiques radiologiques y sont notées. Les attitudes thérapeutiques, leurs résultats et le suivi sont étudiés.

Discussion : Les ostéosarcomes et chondrosarcomes des mâchoires sont particuliers à la fois par leur localisation et par leur structure osseuse spéci#que. Les tumeurs malignes osseuses et car-tilagineuses du massif facial peuvent être hétérogène et partager des aspects morphologiques ren-dant leur diagnostic plus di%cile notamment sur des prélèvements biopsiques. La classi#cation et leurs caractéristiques anatomopathologiques sont essentielles pour décider de l’attitude thérapeu-tique. Leur prise en charge reste discutée : nous relatons ici notre expérience, la comparons aux données de la littérature et proposons un schéma thérapeutique.

Mots clefs : sarcomes, mâchoires, histologie, radiologie, chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie.

11H - 11H 15

Discussion

11H15- 11H25

3-3T. CANCER SURVIVAL ANALYSIS FOR ORAL SCC AT UNIVERSITY HOSPITALS LEUVEN (BELGIUM)

Maarten Van Genechten, Olivier Lenssen, Michel Bila, Philippe Vuylsteke, Joseph Schoenaers

"is article discusses the 5 year-survival rates calculated within a population of 202 patients pri-marily treated for oral squamous cell carcinoma at the department of Oral and Maxillofacial surgery of the University Hospitals of Leuven.

Objective : "e main aims of this article are to summarize and quantify overall and disease-speci#c survival of surgically treated patients with oral SCC at the Oral and Maxillofacial depart-ment of the University Hospitals of Leuven.

Patients and Methods : A retrospective cohort study was carried out of patients primar-ily treated in our service with curative intent with an oral SCC between 1998 and 2009. Data included site, tumour size, nodal status, clinical and pathological staging, treatment, tumour recurrence and metastasis. Overall and disease-speci#c survival (OS:DSS) rates were calculated.

Results : During this period 202 new patients with a SCC were treated in our department with

11h15

Page 31: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

60 61

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

curative intent. 10% of our patients were positive for extracapsular spread. 68% of the evaluated tumours were diagnosed at an early stage (T1 and T2). 69% of our patients had a clinically nega-tive neck when diagnosed with oral SCC. Stage cN1, cN2 and cN3 respectively accounted for 15%, 15% and 1% of the total population 5% (12/202) of the total population received radiother-apy and 3% (6/202) received chemoradiotherapy as a primary treatment. 176 patients underwent surgical resection: for 50,3% (89/176) of these patients surgery was the sole treatment modality, while for 50% (88/176) adjuvant therapy was applied.

"e 5y-DSS for pT1/T2/T3/T4 was 88/90/83/66%. "e 5y-DSS for pStage I/II/III/IV was 85/90/85/68%.

Conclusion : Primary surgery of the tumour and neck with adjuvant therapy if indicated, proves to provide good local and locoregional control of oral SCC, even in advanced stages. "is results in a markedly improved DSS compared to a previously reported outcome from our department and the literature.

11H25- 11H 35

3-2. LES CANCERS ORO-MAXILLO-FACIAUX RADIO-INDUITS

Reychler H*, Magremanne M, Mahy P.

Introduction!: Les cancers radio-induits sont par dé#nition des tumeurs malignes survenant plusieurs années après une irradiation, dans le champ irradié, et n’ayant pas d’autre explication pathogénique que l’irradiation antérieure. Une revue de la littérature sur le sujet au cours des 20 dernières années a été faite. 4 cas récents traités dans le service illustrent la problématique.

Matériel et méthode! : L’étude de la littérature s’est particulièrement attachée à la recherche d’une dé#nition, d’une éventuelle histologie particulière (ostéosarcomes par exemple), d’un temps de latence minimal de survenue, d’une prévention potentielle. 4 tumeurs radio-induites dans la sphère oro-maxillo-faciale sont rapportées.

Résultats et discussion!: La revue de la littérature n’a pas permis de retrouver ni une dé#nition précise de ce type de tumeurs, ni une éventuelle histologie particulière (ostéosarcomes), ni un temps de latence minimal de survenue, ni une prévention potentielle. La distinction entre une tumeur radio-induite et une seconde tumeur est souvent impossible à établir. Les tissus concernés par le néoplasme radio-induit ayant été déjà irradiés, la thérapeutique exclut souvent la radiothé-rapie, même si des techniques de ré-irradiation peuvent être utilisées. Il reste donc le recours à la chirurgie et à la curiethérapie interstitielle.

Mots clés!: tumeurs malignes radio-induites

11h25 /"$$%#!)$$-11H35-11H45

3-15. OSTÉOSARCOMES MAXILLO-FACIAUX : SÉRIE DE 6 CAS

Magremanne M*

Introduction!: Les sarcomes constituent un groupe hétérogène de tumeurs rares et agressives et constituent moins de 2% des tumeurs malignes de la région cervico-faciale. La localisation cervico-faciale se trouve dans 4 à 20% de l’ensemble des sarcomes. Les ostéosarcomes sont les deuxièmes tumeurs osseuses après le myélome multiple. Dans la sphère cervico-faciale, ils sont localisés préférentiellement dans la région maxillo-mandibulaire et touchent des hommes âgés de 20 à 40 ans. On peut parfois noter des associations avec des syndromes génétiques.

Matériel et méthode : Six patients présentant des ostéosarcomes se sont présentés entre 1996 et 2010. L’âge variait de 18 à 73 ans au moment du diagnostic. Le groupe était constitué des 4 femmes et 2 hommes. Les antécédents des patients étaient un syndrome de Li-Fraumeni , une maladie de Von Recklinghausen, un lymphome scléronodulaire. Trois patients avaient été pré-alablement irradiés dans la région cervico-faciale. Les 6 patients ont béné#cié d’un traitement chirurgical, un patient de chimiothérapie préopératoire, deux de chimiothérapie post-opératoire et un de radiothérapie post-opératoire.

Résultats!: Le suivi varie de 3 mois à 15 ans. Un patient est décédé 3 mois après l’intervention, un autre a présenté un carcinome épidermoïde de l’oropharynx 15 ans plus tard, les 4 autres patients n’ont pas récidivé.

Discussion! : Le traitement est multidisciplinaire et fait appel à la chirurgie, associée à une chimiothérapie pré/post-opératoire et /ou radiothérapie (1,2). Vu le peu de cas décrits dans la lit-térature, il n’existe pas de réel consensus pour leur prise en charge dans la sphère cervico-faciale.

Mots clés!: Sarcome, osteosarcome

11H 45- 14 H

Discussion - Pause Déjeuner

14H 14H30

CONFÉRENCE

BILAN D!EXTENSION DES CARCINOMES DES VADS

Dominique Chevalier

Les cancers des Voies Aéro Digestives Supérieures (VADS) représentent, en France (2005) 7% des cancers chez l’homme et 2,4% chez la femme. L’incidence décroit depuis 1990, les princi-pales localisations sont, le larynx, la langue, le sinus piriforme chez l’homme et larynx, la langue, l’amygdale chez la femme.

11h35

Page 32: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

62 63

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Le diagnostic est encore trop souvent tardif, dans 2/3 à un stade T3-T4. Le bilan de ces tumeurs s’est progressivement modi#é depuis 20 ans. De nouveaux outils, sont apparus élargissant les moyens d’exploration.

Le diagnostic clinique est encore essentiel. Il dé#nit l’extension locale et ganglionnaire . Ces extensions sont mieux appréciées sous anesthésie générale lors de la panendoscopie qui étudie l’ensemble des VADS dans d’excellentes conditions. Ses objectifs demeurent la réalisation des biopsies, l’évaluation de l’extension locale, la recherche de cancer synchrone. Cette recherche de second cancer, du fait de facteurs de risques communs, est complétée par les #broscopies bronchiques et oesophagiennes. L’imagerie en coupe et avec reconstruction est l’autre pilier du diagnostic de ces tumeurs. La tomodensitométrie (TDM) évalue l’extension locale, ganglion-naire des cancers pharyngolaryngés. Il est possible de réaliser une TDM thoracique, idéalement pendant le temps de l’acquisition cervicale. Dans ce cas il s’agit d’un examen de dépistage du fait des limites imposées par l’absence de réinjection de produit de contraste.

L’IRM est l’examen idéal pour les tumeurs localisées au niveau de la cavité buccale, de l’oro-pharynx, du nasopharynx. Elle évalue précisément l’extension locale particulièrement dans les espaces profonds du cou, la langue et la mandibule.

La Tomographie par émission de positons (TEP), désormais systématiquement couplée à la TDM , au )uorodésoxyglucose modi#e la prise en charge des cancers des VADS. Cet examen est appelé à se développer car performant pour l’évaluation de l’extension ganglionnaire, de la détection des seconds cancers et des récidives. La TEP est également un moyen d’évaluer la réponse aux traite-ments par chimio et radiothérapie.

14H30 14H45

Discussion

14H45- 14H55

3-33. LYMPHOMES EXTRA GANGLIONNAIRES DE LA TÊTE ET DU COU, LOCALISATIONS RARES, À PROPOS DE 5 CAS

M. Picard*, N. Pham Dang, A. Bouchet, J. M. Mondie, I. Barthélémy

Introduction!: Les lymphomes représentent 5% des tumeurs de la tête et du cou. Lorsqu’ils sont extra ganglionnaires, leurs localisations préférentielles sont l’anneau de Waldeyer (50%), l’œil et sa conjonctive, les glandes salivaires, les fosses nasales et les sinus. Le but de cet exposé est de rappeler l’existence de lymphomes à localisation cervico faciale atypique.

Matériels et méthodes!: Nous présentons 5 patients âgés de 49 à 85 ans adressés en consul-tation entre 2009 et 2011. Ils présentaient une tuméfaction cervico faciale évolutive. Les loca-lisations étaient! : la loge masseterine, la joue, la pommette, le voile du palais et la paroi latero nasale. Les symptômes étaient liés à l’e$et de masse. Le bilan était composé d’un examen clinique complet, d’un prélèvement à visée anatomopathologique et un d’un bilan par imagerie (TEP scan et tomodensitométrie).

14h45 /"$$%#!)$$-Résultats!: Il s’agissait de 5 lymphomes B di$us à grande cellule de localisation atypique. Après diagnostic, la prise en charge à été réalisée par les hématologues. Le traitement proposé était la chimiothérapie avec ou sans radiothérapie.

Discussion : Il existe des lymphomes malins extra ganglionnaires de localisation inhabituelle. Devant une histoire et une imagerie di%cile à interpréter, une partie du prélèvement anatomopa-thologique est à envoyer frais pour diagnostiquer un lymphome. Il faut posséder un diagnostic microbiologique avant d’envisager toute exérèse chirurgicale large. Le traitement (chimiothérapie avec ou sans radiothérapie) est non chirurgical, il donne de très bon résultats.

Mots clés!: lymphome extra ganglionnaire, tête et cou

14H55-15H05

3-21. SYNOVIALOSARCOME A LOCALISATION MAXILLO-FACIALE : A PROPOS DE NEUF CAS

Abouchadi A*, Guedira M, Khal# L, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A

Introduction : Le synovialosarcome est une tumeur maligne des parties molles. Il siége rare-ment au niveau de la région maxillo-faciale (<3%). Il atteint le sujet jeune entre 10 et 40 ans avec une nette prédominance masculine (78%). Le diagnostic de cette tumeur est histologique. L’imagerie particulièrement l’IRM permet de préciser la topographie, la taille, l’extension et la nature mésenchymateuse de la tumeur.

Le traitement est chirurgical, associé à une radiothérapie et à une polychimiothérapie. Le pronos-tic est sombre, le taux de survie est d’environ 55% à 5 ans.

Matériel et méthodes : Nous rapportons neuf cas colligés entre 2000 et 2011.L’ âge de nos patients variait entre 19 et 62 ans. Tous nos patients ont béné#cié d’une imagerie par résonance magnétique qui a permis de préciser le caractère kystique et bien limité de la tumeur. Tous les patients ont béné#cié d’une exérèse radicale de la tumeur, suivie d’une radiothérapie et une chimiothérapie post-opératoire.

Résultats : L’évolution a été marquée par l’apparition de récidive locale chez trois patients sans métastases. Le premier patient est décédé au cours de la première année dans un tableau de cachexie et d’altération de l’état général. Le deuxième patient a été opéré à 3 reprises pour réci-dives locales sur un intervalle de 2 ans et jusqu’à présent sous surveillance. Le toisième est decédé par choc hémorragique par rupture des vaisseaux du cou. Les autres patients sont encore sous surveillance avec un recul minimum de deux ans.

Conclusion : Le synovialosarcome est une tumeur très agressive à fort potentiel de récidive. Le pronostic est très sombre souvent aggravé par le retard diagnostique.

Mots clés!: synovialosarcome, tumeur

14h55

Page 33: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

64 65

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

15H05-15H15

3-10. LOCALISATION RARE ZYGOMATIQUE D!UNE MÉTASTASE DE CHOLANGIOCARCINOME : À PROPOS D!UN CAS

E. Weber*, A. Curlier, C. Meyer, B. Chatelain

Introduction!: le cholangiocarcinome est une tumeur maligne rare, de l’arbre biliaire, de mau-vais pronostic. Les métastases osseuses au niveau maxillo-facial sont exceptionnelles.

Observation! : Un homme de 64 ans a été adressé dans notre service pour l’apparition d’une tuméfaction de la pommette gauche évoluant depuis plusieurs semaines. Ses antécédents étaient marqués par une cirrhose post énolique diagnostiquée en 2005 compliquée d’un carcinome hépato-cellulaire traité par radiofréquence et plusieurs séances de chimioembolisation puis par une transplantation hépatique réalisée en 2010.

Le scanner du massif facial a montré une tumeur des tissus sous-cutanés de la pommette lysant l’os zygomatique gauche. Le bilan d’extension (scanner cervico-thoracique et PET-scanner) ne retrouvait aucune autre lésion. La biopsie réalisée a conclu à une métastase d’un cholangiocarci-nome. Une relecture de l’explant hépatique a été e$ectuée et a con#rmé la présence d’un contin-gent de cholangiocarcinome au sein du carcinome hépato-cellulaire. Il a donc été décidé de réa-liser l’exérèse de cette lésion, puis d’e$ectuer un traitement complémentaire par chimiothérapie.

Discussion!: le cholangiocarcinome est un cancer rare, de très mauvais pronostic, avec une inci-dence en augmentation. Son traitement curatif est uniquement chirurgical au stade non métas-tatique. Les cas de métastases de cholangiocarcinome sont rares et ceux de métastases maxillo-faciales décrites dans la littérature sont exceptionnels. Le traitement de référence reste la chirurgie associée à une radiothérapie ou une chimiothérapie.

Mots clés!: métastase zygomatique, cholangiocarcinome

15H15-15H25

3-37. EPIDEMIOLOGIE DES TUMEURS MALIGNES DES MAXILLAIRES

A.Mrani*, F. Slimani, A.Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi

Introduction : Les tumeurs malignes des maxillaires regroupent di$érentes entités anatomo-pathologiques. Elles sont relativement rares par rapport au cancers cervicaux faciaux. Les carci-nomes restent les plus fréquents.

Matériel et méthodes! : Une étude rétrospective a été menée sur 50 cas colligés au service stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Casablanca, sur une période 8 ans entre mars 2004 et mars2011.

Résultats! : 68% des patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen était de 62 ans. Le motif de consultation le plus fréquent était la tuméfaction jugale et ou palatine. La TDM a révélé un

15h05 /"$$%#!)$$-processus tumoral hétérogène, souvent ostéolytique dans 90% des cas. Le carcinome épidermoïde représente 78% des cas. Le traitement consistait en une hémi-maxillectomie avec radio chimio-thérapie adjuvante dans 85% des cas. 15% n’ont béné#cié que d’un traitement palliatif. L’évolution a été marquée par la récidive dans 50% des cas.

Discussion!: Le carcinome épidermoïde est le plus fréquent des tumeurs malignes des maxil-laires. Il touche surtout les hommes d’âge moyen de 60 ans. Sur le plan clinique, le mode de révélation ne présente aucune originalité. Le traitement de référence est chirurgical. Cependant, le stade avancé pose un problème d’exérèse tumorale. L’évolution est marquée par un taux élevé de récidive ou de reprise évolutive.

Conclusion! : le diagnostic précoce des tumeurs malignes des maxillaires reste fondamental pour une meilleure prise en charge qui doit être multidisciplinaire.

Key words: epidemiology, maxillary, neoplasms. Mots clés! : épidémiologie, maxillaire, tumeurs malignes

15H 25-15H45

Discusssion

15H45 -16H15

CONFÉRENCE

PERSPECTIVES EN CARCINOLOGIE DES VADS

Pr JL. Lefebvre

Au cours des 30 dernières années des progrès considérables ont été réalisés en cancérologie cer-vico-faciale!: en chirurgie avec l’essor de la chirurgie reconstructive notamment avec les lambeaux libres ou en chirurgie endoscopique, voire «!minimally invasive!» comme la technique du gan-glion sentinelle.En radiothérapie avec la dosimétrie 3D, les techniques conformationnelles et les modi#cations du fractionnement ; en chimiothérapie avec l’apparition de nouveaux médicaments cytotoxiques (par exemple les taxanes) ou les thérapies moléculaires ciblées (anticorps mono-clonaux ou «!petites molécules!»).Ces avancées ont modi#é parfois certains paradigmes avec l’émergence de nouvelles stratégies comme la préservation d’organe.

Une meilleure connaissance de la biologie de la cellule tumorale, les progrès de l’imagerie en coupe, l’apparition de la TEP et la notion de prise en charge globale qui s’est imposée au #l du temps ont supporté ces avancées techniques dans l’approche des tumeurs de la tête et du cou à toutes les étapes de la maladie (tumeurs débutantes, tumeurs évoluées, tumeurs récidivantes et/ou métastatiques). Plus que jamais une approche multidisciplinaire s’impose pour la prise en charge de ces patients.

15h45

Page 34: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

66 67

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

16H 15-16H30

Discussion

16H30-16H40

3-35. EVOLUTION DE LA VOIE D!ABORD DE L!OROPHARYNX

C.Moure, A.Meyer, J.Elbaz, S.Bony-Rerolle

Introduction : La chirurgie d’exérèse des cancers nécessite un compromis entre une bonne visi-bilité de la tumeur pour un bon contrôle chirurgical et un minimum de morbidité tant du point de vue fonctionnel que morphologique. L’arche mandibulaire est le facteur majeur limitant l’accès à l’oropharynx. De nombreuses voies d’abord ont été décrites a#n de contourner cet obstacle. Le but de ce travail est de retracer les di$érentes évolutions des voies d’abord de l’oropharynx jusqu’ à l’avènement de la robotique chirurgicale.

Matériels et méthodes : Des recherches bibliographiques et historiques nous ont permis de retracer l’évolution des voies d’abord de l’oropharynx. Des travaux de dissections ont été menés a#n de préciser les avantages et les inconvénients de la voie dite de «!pull through!» par rapport à la voie d’abord classique de buccopahryngectomie trans mandibulaire. En#n nous discuterons de l’apport de la robotique chirurgical pour la chirurgie de l’oropharynx.

Résultats : Les premières descriptions de voie d’abord de l’oropharynx date du début du ving-tième siècle. On décrivait une voie buccale dite naturelle et des voies externes. La première incision externe était commissurale puis elle a été prolongée vers la loge sous maxillaire. Orlo$ décide de faire débuter l’incision au milieu de la lèvre et décrit une section de la mandibule, ainsi est décrite la première voie dite transmandibulaire. Depuis les années cinquante cette voie d’abord dite de buccopharyngectomie trans mandibulaire ou BPTM était considéré comme l’intervention de référence pour le traitement des cancers oropharyngés avec néanmoins la réputation d’être parti-culièrement mutilante, à la mortalité péri opératoire élevée. La notion de qualité de vie prend pro-gressivement une place fondamentale dans les approches thérapeutiques des cancers des VADS. Des ra%nements de la BPTM ou BPTM conservatrice sont décrits permettant d’éviter l’incision labiale en soulevant un vaste lambeau cervico-labio-mentonnier («!visor )ap!») mais imposant le sacri#ce d’au moins un nerf alvéolaire inférieur. La technique dite de «!pull-through!» n’est pas nouvelle mais elle est peu décrite dans la littérature. Cette voie d’abord cervicale est séduisante car elle impose une seule incision pour le curage et l’exérèse tumorale et permet d’éviter toute section labiale, section des nerfs alvéolaires inférieurs et geste de mandibulotomie.

Discussion : La technique de «!pull through!» permet l’exérèse de large tumeur de l’oropharynx en limitant la morbidité opératoire. Elle facilite le positionnement du lambeau qu’il soit microa-nastomosé ou non. La voie de buccopaharyngectomie reste indiquée dés lors qu’il existe un enva-hissement osseux nécessitant une mandibulectomie interruptrice et donc un sacri#ce du nerf alvéolaire inférieur. L’avènement de la robotique chirurgicale grâce au robot Davinci© permet aujourd’hui un accès à l’oropharynx en évitant toute communication entre le pharynx et le cou. Cette technique permet pour le moment l’exérèse de tumeur relativement limitée de l’oropharynx et présente un coût notamment en terme de consommable très important.

16h15 /"$$%#!)$$-16H40-16H50

3-36. RÈGLES DE BONNE PRATIQUE POUR LES PRÉLÈVEMENTS ANATOMO-PATHOLOGIQUES EN CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET

STOMATOLOGIE

M.Brix – D.Pasquier – B.Ruhin

Introduction : Le diagnostic anatomo-pathologique conditionne la prise en charge thérapeu-tique du patient dans de nombreuses pathologies. Cependant des facteurs liés au prélèvement, à son conditionnement et à la qualité de la relation entre les praticiens sont déterminants. Des règles de bonnes pratiques des prélèvements anatomopathologiques sont à préciser pour notre spécialité qui intervient sur des prélèvements variés!: cutanés, muqueux, ganglionnaires, osseux, glandulaires et autres et dans des pathologies variées souvent malignes relevant de diverses RCP.

Discussion : Le fonctionnement des liens entre le chirurgien et le pathologiste dépend de la structure et du type d’exercice!: si quelques facteurs dépendent des habitudes, il faut uniformiser les pratiques pour les critères déterminants dans la prise en charge du patient.

Les auteurs présentent des guide-lines pour la rédaction de la demande, les règles de prélèvement, et les modalités d’acheminement des prélèvements à l’état frais, ou #xé.

Conclusion : L’optimisation des résultats histologiques dépend de la qualité des échanges entre chirurgien et pathologiste. Il faut pour cela de la rigueur dans notre décision lors du prélèvement, lors de la transmission des renseignements médicaux, et lors de l’acheminement des prélèvements.

Il est conseillé de privilégier le prélèvement à l’état frais aussi souvent que possible.

Avant tout geste inhabituel, il est recommandé et utile de consulter le pathologiste et la RCP correspondante.

16H50-17H

3-32. CARCINOME AMELOBLASTIQUE DE LA SYMPHYSE MANDIBULAIRE À PROPOS D!UN CAS CHEZ UNE FEMME DE 38 ANS

M. Picard*, N. Pham Dang, A. Bouchet, J. M. Mondie, I. Barthélémy

Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU Estaing, 1 Place Lucie Aubrac 63000 Clermont-Ferrand, France

Introduction! : Le carcinome améloblastique est une tumeur odontogène épithéliale maligne rare, moins de 80 cas sont décris dans le monde. Il touche préférentiellement le sujet âgé. Il survient de novo ou est secondaire (développé sur un kyste odontogène préexistant). Nous pré-sentons un nouveau cas.

Matériels et méthodes!: Une patiente caucasienne de 38 ans sans antécédents a été adressée

16h40

Page 35: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

68 69

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

à notre consultation en janvier 2010. Elle avait auparavant consulté un dentiste pour mobilité dentaire. Il avait alors découvert puis partiellement cureté un kyste apicale sur les dents 32 et 33. L’analyse histologique a%rmait le diagnostic de carcinome ameloblastique. Le bilan d’exten-sion régional montrait une extension symphysaire médullaire. Le bilan d’extension général était négatif.

Résultats! : En réunion de concertation pluridisciplinaire, un traitement par résection inter-ruptrice para-symphysaire avec évidement cervical et reconstruction par lambeau micro-anasto-mosé de #bula a été proposé à la patiente. Une radio chimiothérapie post opératoire a été asso-ciée. L’examen anatomopathologique #nal con#rmait le diagnostic, les marges d’exérèses saines et l’absence d’envahissement ganglionnaire. 16 mois après l’intervention, aucune récidive locale ou à distance n’a été objectivée.

Discussion : Le pronostic de ces tumeurs est réservé de part son haut risque métastatique. La prise en charge n’est pas encore consensuelle. L’exérèse chirurgicale en tissus sains est l’objec-tif principal du traitement. L’association à un curage ganglionnaire et une radio-chimiothéra-pie adjuvante semble indispensable. Il faut toujours e$ectuer une analyse anatomopathologique après exérèse des kystes odontogènes.

Mots clés!: Carcinome améloblastique ; Tumeur odontogène

17H-17H10

3-24. CELLULITE ORBITAIRE ET CHONDROSARCOME DE CLOISON NASALE

Nefzaoui Chaker, Seguin P, Boutet C, Parrau G, Champin J, Alix T *

Introduction : Les cellulites orbitaires sont parfois dues à des dacryocystites obstructives compliquées. Les tumeurs des fosses nasales en sont une cause. Le diagnostic des tumeurs cartilagineuses malignes est souvent di%cile sur la biopsie même de grande taille. Nous rapportons l’observation d’une telle tumeur révélée par une cellulite orbitaire.

Observation : Une patiente de 76 ans sans antécédent a été adressée pour blépharite inférieure évoluant vers une cellulite orbitaire malgré le traitement antibiotique probabiliste. Un scanner a montré une quasi-obstruction de la fosse nasale gauche par une tumeur érodant la cloison sinusonasale gauche. L’anamnèse a retrouvé la notion d’obstruction nasale ancienne. Une mise a plat en urgence a été e$ectuée devant l’aggravation du tableau. Des biopsie multiples de grande taille ont été réalisée montrant un chondrome sans signe malignité sur tous les prélèvements. Une exérèse simple sans marge a donc été réalisée secondairement. L’histologie a alors montré l’existence dans chondrosarcome bien di$érencié. Une chirurgie d’exérèse large a alors été réalisée. Aucun traitement complémentaire n’était indiqué. Le suivi précoce à 6 mois n’a pas montré pas de récidive.

Discussion : Les tumeurs cartilagineuses de grande taille sont réputées être toujours sarcomateuses. Nous avons été faussement rassurés par des biopsies de gros fragments. L’exérèse

/"$$%#!)$$-17h

doit être d’emblée faite avec marges de sécurité. Le mode de révélation à type de cellulite orbitaire est rare mais très orientant vers une pathologie nasale.

Mots-clés : Chondrosarcome - Cellulite orbitaire

17H10-17H20

3-9. EVOLUTION MALIGNE INTRA MANDIBULAIRE D"UNE TUMEUR ODONTOGÉNIQUE MALPIGHIENNE BÉNIGNE

H. Chemli*, PY. Jeanniot, A. Glehen, P. Breton

Introduction!: La tumeur odontogénique malpighienne est une tumeur bénigne rare avec une agressivité locale importante. Microscopiquement elle se compose d’un épithélium malpighien bien di$érencié et d’un stroma #breux. Nous rapportons un cas de transformation maligne.

Observation : Un homme de 70 ans a été suivi en octobre 2010 pour lésion kystique intra-osseuse mandibulaire gauche avec radiologiquement un aspect sou*é de la corticale interne. Le diagnostic histologique a été une tumeur odontogénique malpighienne bénigne. En décembre 2011, la lésion a récidivé avec in#ltration des tissus mous péri mandibulaire et présence d’adé-nopathie cervicale homolatérale. La biopsie et l’examen histopathologique dé#nitif, suite à une hémi mandibulectomie con#rme le diagnostic de carcinome épidermoïde di$érencié.

Discussion : A travers une revue de la littérature, les auteurs discutent la transformation maligne d’une tumeur odontogénique bénigne et les pièges diagnostics posés par ce type de lésion.

17H20-18H

Discussion

Séance du chapitre 5 Responsables Scientifique : F.Boutault, P.Jammet

11H-11H10

5-3. EXPANSION CUTANÉE CERVICO-FACIALE CHEZ L!ENFANT : NOTRE EXPÉRIENCE DE 10 ANS

A.Belghith*, M. Bouzaiène

Introduction!: La réparation des pertes de substance cervico-faciales chez l’enfant constitue un dé#t pour le chirurgien maxillo-facial en raison des particularités spéci#ques de chaque région et des contraintes liées à cette tranche d’âge. En o$rant une peau saine de bonne qualité et en quantité su%sante, l’expansion cutanée représente une très bonne solution pour résoudre certains problèmes esthétiques et fonctionnels majeurs. Cependant, cette technique n’est pas exempte de complications et d’insu%sances.

11h/"$$%#80.(+

Page 36: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

70 71

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Méthodes!: nous avons réalisé une étude rétrospective d’une série de 10 patients chez qui 20 prothèses d’expansion ont été mises dans la région cervico-céphalique entre 2000 et 2009. Le sexe ratio était de 0,65. La moyenne d’âge ours. Les lambeaux d’avancement ont été les plus utilisés (61,5%).

Résultats : 15% des expansions ont présenté des complications. Ces dernières ont été toutes jugulées et n’ont pas a$ecté le résultat #nal. Au total, l’expansion a permis de réparer plus de 75% de la lésion dans tous les cas. Les meilleurs résultats ont été obtenus au niveau du cuir chevelu.

Discussion : L’expansion cutanée est venue résoudre le problème de recouvrement desgrandes pertes de substance. Les contraintes liées au jeune âge ne constituent pas un facteur limitant de sa réussite. Cependant, cette technique nécessite ré)exion, rigueur, prudence et expé-rience pour garantir sa #abilité.

Mots clés : expansion cutanée, cuir chevelu, expandeur

11H10-11H20

5-5. LES PERTES DE SUBSTANCES CUTANÉES DE LA FACE, ÉPIDÉMIOLOGIE ET PROCÉDÉS DE RÉPARATION

Mehri Turki I*, Ghachem F, Adouani A

Introduction!: Les pertes de substances cutanées de la face (PDSc) posent parfois une di%culté thérapeutique en particulier dans le choix du procédé de reconstruction, qui doit être le plus adapté au contexte clinique et le plus approprié en vu d’un meilleur résultat.

Matériel et méthodes! : Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 70 patients, présentant des PDSc de la face, pris en charge entre 2003 et 2007. L’étude statistique était réalisée par le logiciel Excel.

Résultats!: Il s’agit de 45 hommes et de 25 femmes. L’âge moyen est de 56 ans. La localisation des pertes de substances était nasale dans 39% des cas, suivie de la localisation Jugale dans 19% des cas et orbito-palpébrale aussi dans 19% des cas, labiale dans 10% des cas et frontotemporale dans 6% des cas. L’étiologie tumorale était retrouvée chez 53 patients. Le carcinome basocellulaire a représenté 69% des tumeurs malignes. 84 procédés de réparation étaient réalisés pour 82 pertes de substances. Les lambeaux locaux et locorégionaux ont été pratiqués chez 68% des cas essen-tiellement la région nasale et ce dans 37% des cas.

Discussion! : La face caractérise l’identité du sujet. Ainsi toute atteinte du revêtement cutané donne des répercussions aussi bien sur le plan fonctionnel qu’esthétique! ; aussi bien psycholo-gique et social nécessitant une reconstruction la plus proche de la restitution ad-intégrum. A ces #ns le chirurgien doit exceller sur le plan technique tout en ayant une touche artistique.

Mots clés!: Perte de substance cutanée, face, chirurgie

11h10 /"$$%#80.(+11H20-11H30

5-6. LES TUMEURS MALIGNES DU CANTHUS INTERNE : A PROPOS DE 15 CAS

M. Dassouli*, F. Slimani, A. Oukerroum, M. El Belhadji, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi

Introduction : Les tumeurs malignes du canthus interne sont rares. Elles posent des problèmes diagnostiques et thérapeutiques variables. Le but de notre étude est de préciser les di$érents types anatomo-pathologiques, les modalités thérapeutiques ainsi que les résultats carcinologiques, fonctionnels et esthétiques.

Matériel et méthodes : Les auteurs rapportent une étude rétrospective de 15 patients, atteints de tumeurs malignes du canthus interne, traités entre Janvier 2005 et Avril 2011. Tous nos patients ont béné#cié d’un examen de la lésion tumorale précisant son siège, sa taille et ses rap-ports. Le diagnostic suspecté par la clinique est con#rmé par l’étude anatomo-pathologique. Les techniques de cicatrisation étaient variables! : cicatrisation dirigée, gre$e de peau, et lambeaux locorégionaux.

Résultats : L’âge moyen des patients était de 63 ans avec une légère prédominance féminine (54%). La biopsie a révélé un carcinome basocellulaire chez tous les patients dont 67% était de type nodulaire. Sur le plan carcinologique la marge moyenne d’exérèse variait entre 2mm et 8mm selon la nature histologique. Sur le plan fonctionnel, quelques complications ont été notées sur-tout un larmoiement intermittent. Sur le plan esthétique, les résultats étaient satisfaisants dans l’ensemble. Au recul moyen de deux ans, un seul cas de récidive a été noté.

Discussion : Le carcinome basocellulaire représente 80 à 95% des tumeurs maligne du canthus interne. La multitude des techniques de reconstruction témoigne des di%cultés du traitement des tumeurs du canthus interne. Le pronostic dépend de la taille et de la marge d’exérèse tumorale.

Mots clés : épithéliomas palpébral; canthus interne.

11H30-12H

CONFÉRENCE

LES VOLUMES DE LA FACE: INDICATIONS ET PLAN DE TRAITEMENT

Dr Converset-Viethel Sophie

Le vieillissement du visage re)ète la dynamique, les e$ets cumulés du temps sur la peau, les tissus mous super#ciels et profonds, composants structurels du visage. Il existe une synergie complexe entre le changement de peau et la perte du volume du visage. Beaucoup de manifesta-tions du vieillissement du visage re)ètent les e$ets combinés de la gravité, la résorption osseuse progressive, l’élasticité des tissus. Di$érentes théories s’opposent et les travaux les plus récents de Val Lambros révolutionnent ces théories!: Le tissu sous-cutané est compartimenté et chaque

11h20

Page 37: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

72 73

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

compartiment évolue pour son propre compte.

A#n de redonner jeunesse et naturel au visage, il est important d’évaluer la perte de volume d’un compartiment par rapport à l’autre. Les volumateurs sont en première ligne dans notre plan de traitement. Notre exposé se penchera sur les di$érentes techniques d’injection (en particulier la «!mini-révolution!» des canules à bout mousse) ainsi que sur les di$érents produits qui existent ce jour sur le marché français.

12H-14H

Discussion - Pause Déjeuner

Séance du chapitre 214H-14H10

2-5. OSTÉOTOMIE DE LEFORT 1 AVEC GREFFE OSSEUSE EN INTERPOSITION DANS LA CHIRUGIE PRÉ IMPLANTAIRE : REVUE DE

LA LITTÉRATURE, À PROPOS DE 13 CAS.

J.Bourlet*, P-y Jeanniot, P. pierrillas, P. Bouletreau, P.Breton

Introduction!: Une atrophie maxillaire sévère de type V ou VI selon la classi#cation de Cawood et Howell est souvent associée à une anomalie de la relation intermaxillaire. L’ostéotomie de Lefort I avec gre$e osseuse en interposition est une des solutions de reconstruction. Cette étude a pour but d’évaluer la technique dans la prise en charge de cette pathologie.

Matériels et méthodes :Treize patients, 7 femmes, 6 hommes, âgés de 53 ans en moyenne (40 à 67) ont été traités pour une atrophie maxillaire secondaire à une perte dentaire partielle ou totale. Une ostéotomie de Lefort I avec gre$e osseuse en interposition a été réalisée. Les implants ont été posé secondairement. Le recul est compris entre 3 mois et 15 ans.

Résultats : La consolidation osseuse sans récidive de la dysmorphose et l’ostéointégration de la gre$e ont été acquises chez 12 patients. Un cas de rejet de gre$e a été constaté. Une patiente a pré-senté une communication bucco-sinusienne post opératoire traitée par plastie locale. 67 implants ont été implantés chez 10 patients. Le taux de survie des implants a été de 95,5%.

Discussion : En cas d’atrophie maxillaire sévère, l’ostéotomie de Lefort I avec gre$e osseuse en interpo-sition a l’avantage par rapport aux autres techniques de reconstruction osseuse de restaurer simultané-ment la fonction dentaire par la mise en place d’implants stables et la morphologie faciale.

Mots clefs : osteotomie de lefort 1, édentation maxillaire, gre$e osseuse , implants osseux

14H10-14H20

2-2. EXPANSION OSSEUSE ALVÉOLAIRE PAR OSTÉOTOMIE EN CADRE : PRINCIPES ET RÉSULTATS

J. Lalo*, M. Beleh, A-S Verrons, A. Majoureau-Bourriez, A. Kayali

14h /"$$%#80.(+Introduction : L’expansion osseuse est une alternative intéressante pour augmenter l’épaisseur osseuse alvéolaire a#n d’introduire un implant souvent immédiatement, et sans avoir recours à une gre$e osseuse à distance. Les corticotomies associées permettent des mouvements osseux plus amples et dirigés. L’analyse préopératoire des contraintes mécaniques et esthétiques de la réhabilitation implanto-prothétiques détermine le type de corticotomie à réaliser. Le volume osseux à récupérer, les dimensions de l’implant à placer, son axe et la situation de son pro#l d’émergence sur la crête sont à prendre en compte.

Nous décrivons une ostéotomie corticale en cadre qui permet, tout en augmentant l’épaisseur alvéolaire, de redresser aussi l’axe de l’implant sans modi#er son point d’émergence. Nous uti-lisons cette technique en cas de forte concavité osseuse (retrouvée en cas d’agénésie dentaire, de traumatisme, de récupération d’espace dentaire préimplantaire par orthodontie).

Matériels et méthodes : Nous avons analysé nos 6 derniers patients présentant un recul d’au moins 1 an après implantation (écart 1- 5ans) . 8 ostéotomies en cadre ont été réalisées et 9 implants placés.

Résultats : L’expansion osseuse ainsi crée a permis d’introduire systématiquement, et tous immédiatement, des implants de diamètre supérieur à 3,5 mm , avec un axe redressé. L’esthétique gingivale a été aussi améliorée par la récupération induite du volume osseux alvéolaire. Aucun échec d’implant n’a été déploré.

Discussion : L’ostéotomie en cadre permet d’obtenir une augmentation transversale dans le cas de forte concavité de l’os alvéolaire, et ainsi d’introduire des implants d’un diamètre adapté, dans un axe redressé, avec un pro#l d’émergence crestal conservé. Elle évite le recours à la gre$e d’apposition corticale avec des implants placés le plus souvent secondairement. Cette technique correspond à un des quatre types d’ostéotomies alvéolaires d’expansion [1] tendant à restaurer le volume et l’anatomie alvéolaire et à optimiser l’axe et le pro#l d’émergence a#n d’améliorer les caractéristiques biomécaniques et esthétiques de la restauration implanto-prothétique. Ce pro-cédé #able doit faire partie à notre avis des propositions thérapeutiques.

Mots clés : Expansion crestale, Implants dentaires

14H20-14H30

2-24. GREFFE OSSEUSE PRÉ-IMPLANTAIRE : TECHNIQUE DU COFFRAGE, ENTRE APPOSITION ET RÉGÉNÉRATION

A. Pierrefeu *, T. Sauvigné, P. Cresseaux, P. Breton

Introduction!: La perte dentaire mandibulaire et maxillaire conduisant à une atrophie osseuse sous jacente est une éventualité fréquente en clinique. Di$érentes techniques sont proposées dans la littérature pour restaurer ces pertes osseuses dans un but pré-implantaire. Nous décrivons une technique originale de gre$e osseuse purement autologue qui permet l’élargissement d’une crête mandibulaire étroite (type IV de Cawood et Howell) dans le but de permettre une réhabili-tation par des implants.

14h20

Page 38: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

74 75

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Matériels et méthodes!: La technique consiste en un co$rage vestibulaire utilisant de l’os auto-logue prélevé au niveau mandibulaire (ramus ou symphyse) puis appliqué selon des principes dérivés de la régénération osseuse guidée. La zone alvéolaire proprement dite est reconstruite par comblement de l’espace crée entre la crête résiduelle et ce co$rage par de l’os autologue en copeaux.

Résultats! : Nous présentons les avantages et résultats de cette technique sur 100 patients! : la gre$e purement autologue évite le recours à des matériaux exogènes avec un site de prélèvement voisin de la zone à gre$er, et surtout une qualité de l’os néoformé d’une qualité excellente pour la réhabilitation par implants de cette zone. Cette technique de gre$e osseuse trouve en particulier son intérêt dans les régions molaires inférieures qui restent un challenge pour le chirurgien.

14H30-14H40

2-23. LA MEMBRANE DE TACHOSYL :ETUDE PROSPECTIVE EN CHIRURGIE DE COFFRAGE MANDIBULAIRE PRÉIMPLANTAIRE À

PARTIR DE 30 CAS

D.Goga,F.Sury,B.Laure,B.Bonin Goga

Les muqueuses en chirurgie préimplantaire restent le souci majeur dans notre expérience.

De nombreuses solutions de protection du gre$on ont été essayées avec un succés modéré.Du fait d’une coopération quotidienne avec les autres spécialités chirurgicales, nous avons été amenés à mettre en place des membranes de tachosyl, qui nous ont tout de suite séduits de par leurs vraies qualités adhésives et hémostatiques .

Cette impression a été con#rmée au terme d’une étude prospective menées dans le service dans la méme indication et par le méme chirurgien .Il n’ya eu aucune intolérance in)ammatoire.Il y a eu deux désunions qui se sont spontanement réépidermisées.Le caractére hémostatique n’a pas provoqué de résorption. La discussion aborde le cout, la structure et la composition.

Le Tachosyl semble étre la réponse à une protection #able de la gre$e osseuse en chirurgie préim-plantaire dans les grosses augmentations de volume

14H40-14H50

2-10. ENDO-DISTRACTION STANDARD, MINI AND MICRO - AN ALL-ENCOMPASSING BIOLOGIC CONCEPT FOR RESTORING THE

ALVEOLAR RIDGE

C. Krenkel*, C. Brandtner, D. Singh, N. Lautner

Introduction : Edentulousness paired with severe mandibular bone loss continues to be a chal-lenge for implant dentists. Ridge augmentation with autogenous bone requires major surgery. Distraction osteogenesis (DO), by contrast, regenerates the local bone stock with all of its genetic determinants.

/"$$%#80.(+14h30

Materials and Methodes : MONO Endodistraction is a new approach to DO: Mid-bone place-ment of abutment-like distractor; distraction screw in basal cortical bone; sealed against saliva and bacteria; metal removal without surgery. Results of the Standard MONO Endo-Distractor in 44 patients treated between mid-2003 and early 2010 are presented. "e mean follow-up time was 3 years. "eir mean age was 61 (61 + 8.66) years with a #rst peak prior to age 50 and the bulk of the patients beyond age 60 years. "e sex distribution showed a major imbalance in favor of females (40 females versus 4 males).

Results : Targeted distraction (9,2 mm; 4 to 13) of edentulous highly atrophic mandibles was fol-lowed by the placement of 4 interforaminal implants and implant-supported prosthodontic reha-bilitation. "e tilting (3.38° + 2.33°) of the distracted bone was negligible. 152 dental implants were placed supporting custom-milled bars with overdentures or #xed screw-down bridges. "e MINI and MIKRO Endo-Distractor for closing gaps produced promising 1-year results.

Discussion : Complications like fractures or infections were reduced to one quarter of those in a #rst study1) treated by the TWIN Endo-Distractor. Major bone regeneration was observed during functional loading even posteriorly. Together with ridge repair, the vestibulum and the esthetics of the lip and chin were restored.

Keywords: Bone regeneration, distraction osteogenesis, ridge augmentation, biomedical engi-neering, endodistraction.

14H50-15H15

Discussion - Pause

15H15-15H45

CONFÉRENCE

L!UTILISATION DES GREFFES CRÂNIENNES EN CHIRURGIE PRÉPROTHÉTIQUE IMPLANTAIRE. (RESPECTIVEMENT)

Dr JF. Tulasne

15H45-16H15

CONFÉRENCE

NOS TECHNIQUES DE RECONSTRUCTIONS OSSEUSES EN CHIRURGIE PRÉPROTHÉTIQUE IMPLANTAIRE, L!UTILISATION

DES GREFFES CRÂNIENNES EN CHIRURGIE PRÉPROTHÉTIQUE IMPLANTAIRE. (RESPECTIVEMENT)

Pr D. Goga

15h15

Page 39: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

76 77

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

L’implantologie a beaucoup évolué au point de parfois laisser à penser qu’il n’est plus nécessaire d’avoir un capital osseux pour mettre des implants ,toutes les solutions pouvant étre trouvées par l’implantologie seule . Il se trouve que le probléme n’est pas aussi simple qu’il y parait si on veut proposer au patient un résultat honnéte ,stable et durable. Le capital osseux reste un impératif .

Nous vous proposons à l’occasion de cet exposé à partir de cas cliniques classiques pris en charge dans le service le raisonnement préopératoire , la technique opératoire étape par étape ,la justi#-cation des choix et le suivi opératoire et implantaire. Le secteur mandibulaire latéral et les limites de l’implant seul, le secteur antérieur en gain transversal et vertical , les secteurs maxillaires anté-rieurs et latéraux sont les situations cliniques traitées.

L’évolution des procédures nous a amené à aborder pour terminer les possibilités de l’anesthésie ,le choix de l’os ,question trés actuelle,la réparation du site de prélévement et l’information du patient.

16H15-16H45

Discussion - Pause

16H45-16H55

2-22. EST-IL ENCORE JUDICIEUX DE CONTRE-INDIQUER DE MANIÈRE SYSTÉMATIQUE EN FRANCE LA MISE EN PLACE D!IMPLANTS

DENTAIRES CHEZ LES PATIENTS À HAUT RISQUE D!ENDOCARDITE INFECTIEUSE ?

J. Sassolas, B. Issartel, J.P Frieh, C. Tallon

Les recommandations Françaises issues de la conférence de consensus de 1992 et revues en 2002 contre indiquent la mise en place d’implants dentaires chez les patients présentant des antécé-dents d’endocardite infectieuse ou porteurs de prothèse valvulaire du fait du risque infectieux, la gravité d’une endocardite infectieuse faisant balancer le rapport béné#ce risque du coté de cette interdiction.

L’attitude thérapeutique de l’Odonto-stomatologiste Français consiste donc souvent à des avul-sions massives sur dents à risque ou potentiellement à risque et leurs remplacements par des prothèses amovibles.

Selon la littérature sur le sujet!:

Nous savons maintenant que le risque infectieux lié à l’implantologie est faible, tant lors de l’im-plantation ou celui ci est maitrisable par une antibioprophylaxie qu’à distance, en dehors de co morbidités ou d’atteinte parodontale mal contrôlée.

Le risque infectieux lié à l’implantologie semble actuellement faible dans des mains entrainées, tant lors de l’implantation ou celui ci est maitrisable par une antibioprophylaxie qu’à distance, en dehors de co morbidités ou d’atteinte parodontale mal contrôlée.

16h15 /"$$%#80.(+Ce risque infectieux doit être contrebalancé par le risque infectieux sur dents restantes et pos-siblement mises à mal par la prothèse amovible, mais aussi avec la qualité de vie et le préjudice esthétique mais également fonctionnel et donc nutritionnel au cours du vieillissement. Les socié-tés savantes suisses et allemandes font d’ailleurs preuves de plus de tolérance.

Nous vous proposons un état des lieux de ces diverses recommandations et de leurs rationnels au temps ou les indications d’antibioprophylaxie tentent à disparaitre dans le but de discuter secon-dairement la réalisation d’une étude.

16H55-17H05

2-35. ZIRCONE, RÉALITÉS ET PERSPECTIVES

P. Vendeville*

Introduction!: La Zircone est désormais proposée en implantologie dentaire. Après avoir rendu compte de la bibliographie, notre communication consiste à faire part de notre expérience cli-nique concernant l’étage trans-muqueux en Zircone.

Matériels et méthodes : Concernant la bibliographie, les références retenues ont été identi#ées à l’aide du moteur de recherche Medline. Concernant notre expérience clinique, nous avons ana-lysé une série de patients se présentant au rendez-vous de contrôle annuel.

Résultats! : In vitro et in vivo, les poudres et les particules de Zircone testées sur di$érentes souches cellulaires et di$érents tissus ne montrent aucune cytotoxicité ni réaction in)amma-toire. Concernant la colonisation bactérienne, on assiste à une réduction signi#cative de la première adhérence des bactéries sur les surfaces de Zircone comparée aux surfaces de Titane. Cliniquement, nous avons constaté!une excellente tolérance des tissus parodontaux, une inté-gration esthétique optimale, et les contrôles radiographiques montrent moins de perte osseuse péri-implantaire.

Discussion!:!A ce jour, la Zircone paraît s’imposer comme un matériau de référence en implan-tologie dentaire. Nos constatations cliniques, en accord avec les données de la bibliographie, nous encouragent à utiliser plus fréquemment ce type de pilier en particulier dans le secteur maxillaire antérieur.

Mots clés!: zircone, biocompatibilité, pério-intégration, colonisation bactérienne

17H05-17H15

2-3. PLANIFICATION ET OPTIMISATION DES RÉALISATIONS IMPLANTAIRES AVEC MISE EN CHARGE IMMÉDIATE

Dr J. Périssé

Introduction!: Si la prévision et le guidage sont simples, la précision de la pose implantaire est chirurgien dépendant ce qui introduit une approximation rendant connection prothétique fasti-dieuse et riche en aléas. Il existe un écart entre la situation théorique et pratique.

16h55

Page 40: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

78 79

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Matériel et méthode!: Une plani#cation est réalisée pour dé#nir un guide chirurgical métal-lique vissé sur le patient. La prévision concerne la mise en place de 10 à 12 implants en utilisant un guide qui serve également de guide prothétique pour l’élaboration d’une prothèse transitoire #xe mise en charge de façon immédiate. Nous étudierons les raisons des défauts de positionne-ment d’armature sur les implants et les moyens de corriger ces dérives par un largage implantaire non chirurgien dépendant.

Résultats! : Un largage implantaire non chirurgien dépendant permet de corriger certaines dérives observées entre la prévision et la réalisation prothétique pour un vissage passif. Nous constatons que malgré cela ces corrections rendent la prothèse immédiate vissée provisoire nécessaire. C’est dans un second temps la prothèse dé#nitive est peut être réalisée.

Discussion!: Si ces étapes sont simples sur un nombre restreint d’implants elles sont plus com-plexes lorsque le nombre d’implants augmente et que les divergences axiales des implants com-pliquent la coordination prothético-chirurgicale de l’ensemble. Cette communication se propose de dé#nir, sur des cas pratiques, les di%cultés liées à ces aléas et d’en présenter des solutions.

Mots clés!: Implantation, Mise en charge immédiate, Plani#cation, Guide Chirurgical

17H15-17H25

2-4. DU PRF ET PRP VERS LES MATRICES PLASMATIQUES MINÉRALISÉES (MPM) EN IMPLANTOLOGIE

J. Périssé*, L. Mazzoni vassakaly

Introduction!: La mise en place de PRF en association avec l’os, recréé un volume en sur contour sensible aux mouvements. La technique de Matrice Plasmatique Minéralisée (MPM) permet de créer un composé stable moulable facilitant la manipulation des produits de comblement en leur conférant des propriétés biologiques complémentaires.

Matériel et méthodes! : Un échantillon de sang est prélevé par centrifugation a#n d’obtenir son fractionnement. Ces fractions traitées sont mélangées à la phase minérale. Le #brinogène est transformé alors en #brine sous l’action de la thrombine. La #brine formée extemporanément polymérise en #laments qui enserrent dans leurs mailles les granulés minéraux, les plaquettes, des monocytes et du plasma.

Résultats! : La caractéristique de ce mélange est de donner un composant maintenant en cohésion, un matériau chargé des cellules du culot et des facteurs de croissance libérés par les cytokines. L’utilisation de MPM évite la migration accidentelle de cristaux du matériau à travers une éventuelle perforation. L’homogénéité du composé MPM améliore les performances et les qualités biologiques des mélanges au niveau du site.

Discussion!: Sur le plan clinique la MPM prend une importance dans tous les sites de gre$e implantaires ou parodontaux. Elle favorise le transport du matériau en sécurisant sa mise en place et en homogénéisant le dosage plasmatique dans un réseau de #brine dense. Son aspect

/"$$%#80.(+17h15

biologique est intéressant puisqu’il constitue en pré-opératoire la réalisation partielle du temps vasculaire et cellulaire de l’in)ammation ce qui améliore la pénétration des facteurs biologiques dans les zones de gre$e.

Mots clés!: PRF, Fibrine, Comblements Osseux, Gre$es

17H25-17H35

2-6 . SUIVI CLINIQUE ET TOMODENSITOMÉTRIQUE DES DÉFECTS PARIÉTAUX EN CHIRURGIE PRÉIMPLANTAIRE SANS OU AVEC

COMBLEMENT PAR UN BIOMATÉRIAU XÉNOGÉNIQUE.

B. Philippe, G. Touré

Introduction : L’os pariétal est un os de référence pour les reconstructions pré-implantaires. La prévention du défect iatrogène pose le problème du choix du biomatériau de comblement. Les constations cliniques et scannographiques après comblement par un biomatériau xénogénique sont présentées.

Matériel méthode : 37 patients ayant subi un prélèvement pariétal destiné à reconstituer un volume squelettique ont été sélectionnés. 22 patients n’ayant béné#cié d’aucun comblement au niveau du défect ont tous subi un contrôle clinique à six mois et à un an. 8 d’entre eux ont subi un contrôle scannographique compris entre 2 ans et 11 ans. 15 patients ayant béné#cié d’un comble-ment au niveau du défect à l’aide d’un biomatériau de substitution d’origine xénogénique bovin granulaire ont tous subi un contrôle clinique et tomodensitométrique à 6 mois.

Résultats!: En l’absence de comblement, le défect a persisté. L’utilisation d’os xénogénique plas-tique a permis une reconstruction satisfaisante du site tant clinique que radiologique.

Discussion! : L’os xénogénique permet une reconstruction satisfaisante des défects pariétaux atténuant leurs conséquences psychologiques et cosmétiques. Un recul plus étendu destiné à valider la stabilité des résultats, des expérimentations animales histologiques et l’appréciation biomécanique de ce type de reconstruction paraissent nécessaires.

Mots clés!: chirurgie préimplantaire – os pariétal – os xénogénique

17H35-17H45

2-1. INTÉRÊT DES MINI-PLAQUES TITANE PRÉFABRIQUÉES EN CHIRURGIE PRÉ-IMPLANTAIRE ET EN CHIRURGIE ORTHOGNATIQUE. PRINCIPE, CONCEPTION ET PREMIERS ENSEIGNEMENTS CLINIQUES

B. Philippe

Assurer un contrôle accru de l’’exécution chirurgicale (c’est-à-dire assurer le positionnement adé-quat des pièces squelettiques libérées par les manœuvres d’ostéotomies durant l’acte opératoire et au cours des suites opératoires), diminuer les traumatismes directs sur l’infrastructure osseuse,

17h25

Page 41: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

80 81

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

raccourcir la durée de l’intervention et faciliter les suites opératoires #gurent parmi les principaux objectifs des équipes en charge des patients.

Le but de cette présentation consiste, à partir de deux cas signi#catifs, à présenter la démarche qui a présidé à l’introduction des mini-plaques titane préfabriquées et les principes qui régissent leur conception et leur élaboration. Les premiers enseignements concernant les avantages, le mode d’emploi et la manipulation per-opératoire de ces nouveaux dispositifs seront présentés.

17H45-17H55

2-8. RECONSTRUCTION OF SEVERELY RESORBED JAWS WITH THE NEW METALFREE MATERIAL PEEK AND AN ADAPTED NEW DESIGN

OF IMPLANTS AVOIDING INCREASED MORBIDITY BY AUGMENTATION GRAFTS

Spahn F. P.

Introduction: Jaw substance loss makes o+en necessary bone reconstruction surgery followed by implant-prosthetic treatment to reestablish function and esthetics. We think that 20% of con-cerned patients renounce and accept limited life conditions. A weak point of oral implantology as the direction giving to the implanted post to be just opposite to the antagonist, may be resolved with PEEK in a new monobloc-technic.

Material and Methods: We have followed 10 consecutively with PEEK implanted patients for 3 years and compare and evaluate the e$ectiveness of immediately loaded PEEK implants without preliminary gra+ procedures to basal titanium implants without preliminary gra+ pro-cedures and crestal titanium implants with preliminary gra+ procedures.

Results: 10 patients with severe maxilla defects have been treated . PEEK implants in crestal and basal design following the amount of available bone were integrated . "eir positioning has been done in a correct axe opposite to the antagonist teeth; this was possible because of the wide adaptation-possibilities of these PEEK-implants .

"ere have been replaced 72 teeth in all patients using 30 implants and 12 natural teeth as posts. Two implants have been lost during the healing period. "at had no outwork on the general suc-cess rate of prostheses which was 100 % a+er 3 years.

Discussion: "e promising results for PEEK implants a+er 3 years show coincidence and bet-tering compared to 30 years titanium basal implant experiences and are compared with 30 years of crestal implant insertion in augmented alveolar ridges.

Keywords : dental implants, bone gra+ing, alveolar ridge augmentation, PEEK

17H55-18H15

Discussion

/"$$%#80.(+17h45

Session assistantes Responsable scientifique!: Dr Xavier Pouyat Tours

Modérateurs!: Dr Xavier Pouyat et Marie Pierre Guillaume13H00 - 15H00

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX EN CABINET DENTAIRE

Marie Pierre Guillaume, Directrice de l’école IBODE de Lyon.!

15H00-15H30

Pause

15H30 - 16H30

MATÉRIEL : LA PIEZO-CHIRURGIE

Dr Arnaud Gleizal,!Lyon.

16H30 - 17H00

MANIFESTATIONS À DISTANCE DES INFECTIONS BUCCO-DENTAIRES

Dr Xavier Pouyat, Tours!

17H00 - 17H30

KALINOX : PRINCIPES ET UTILISATIONS – MATÉRIEL

Pr Gaëtan "iery, Marseille!

Le temps des questions est inclus dans le temps de communication. Les participants seront libérés au plus tard à 18h00. Les assistantes ont accès aux salles le matin pour les communications qui les intéressent.

Séance du chapitre 7Responsables Scientifiques : P.SEGUIN, E.SIMON

14H-14H10

7-2. LES TRIGONOCEPHALIES A PROPOS DE 80 CAS DE LA PATHOLOGIE DE LA SUTURE MÉTOPIQUE

B. Ricbourg, A. Czorny, G. Godfain, B. Chatelain

Introduction : Le terme de trigonocéphalie créé par WELKER en 1862, décrit un crâne pointu, triangulaire. En fait, la déformation angulaire de l’avant crâne regroupe plusieurs entités sous la même dénomination!; il faut savoir les reconnaître.

/"$$%#?")@". 13h

Page 42: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

82 83

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Matériel et méthode : 80 enfants ont été vus au CHU entre 1995 et 2010 ; chaque enfant a été suivi en consultation! : examen, mesure du périmètre crânien, palpation de la fontanelle, évaluation de la morphologie antérieure et de la compensation rétro-coronale, photographies. Plusieurs cas ont un recul supérieur à 10 ans. Les TDM avec reconstruction 3D ont été e$ectués pour chaque cas opéré ou dans les pathologies poly-malformatives. Elles montrent l’obliquité des branches frontales des zygomas qui repoussent le frontal étroit. La compensation rétro-coronale a été étudiée!: Dolicho, Brachy ou Hypsi-céphalie et leptocéphalie. Au niveau facial moyen l’hypo-téléorbitisme est masquée par un épicanthus.

Résultats : L’intervention correctrice de la trigonocéphalie consiste à ouvrir le BONF et à remo-deler l’écaille frontale. Nous utilisons la partie rétro-coronale inter-pariétale du volet fronto-pariétal retrourné pour o$rir un frontal inférieur arrondi, harmonieux et rigide. La partie poin-tue après suturectomie métopique est assouplie par des ostéotomies para-symphysaires. Le résul-tat est toujours satisfaisant pour la région frontale et orbitaire. Les di%cultés et les insu%sances siègent latéralement sur la jonction fronto-temporo-ptérionique!d’où la nécessité de pratiquer un écartement des écailles temporales.

Discussion : La suture métopique fait partie du cintre sagittal global qui débute au lambda et se termine à la suture inter-palatine. Dans la trigonocéphalie «!vraie!» l’atteinte est limitée à l’os frontal avec étroitesse antérieure transversale et angulation orbito-frontale par rapport à l’axe sagittal. Un bourrelet métopique sans angulation du Bandeau Orbito Naso Frontal (BONF) et de l’écaille frontale constaté visuellement et à la palpation, correspond à une pathologie non évo-lutive. Le bourrelet peut surplomber un frontal étroit transversalement!: il a été nommé micro-frontal. Ailleurs il s’agit d’un frontal en réduction sans angulation. En#n les micro-encéphalies en ne générant pas de poussée encéphalique sur les demi-écailles frontales, laissent le site méto-pique saillant évoquant à tort une trigonocéphalie. Nous n’avons jamais retenu d’indication opé-ratoire pour ces syndromes cliniques. L’évolution a toujours été favorable morphologiquement et fonctionnellement.

Conclusion : Cette région est intéressante phylogénétiquement et ontogéniquement car elle dépend de la télencéphalisation. Elle sera étudiée chaque fois qu’il existe une anomalie encépha-lique sous jacente ce qui guidera les indications opératoires.

14H10-14H40

CONFÉRENCE

PRINCIPES FONDAMENTAUX ET TECHNIQUES CHIRURGICALES DE LA PRISE EN CHARGE DES CRÂNIO-FACIO-STÉNOSES

Pr. Béziat

Les cranio-faciosynostoses ou cranio-faciosténoses sont des troubles de croissance du crâne secondaires à la fermeture prématurée d’une ou de plusieurs sutures crâniennes. Cette soudure prématurée bloque la croissance perpendiculairement à la suture alors qu’il apparaît un excès de

/"$$%#*",6"$croissance compensateur dans le sens de la suture. C’est pourquoi à la synostose de chaque suture correspond une déformation caractéristique de la voûte. L’atteinte crânienne peut se compliquer d’une atteinte faciale du fait d’une dysostose ethmoïdale ou sphénoïdale. La majorité des formes sont sporadiques mais 15% des cas correspondent à une mutation génétique d’expression variable.

La plupart des craniosténoses sont bien tolérées au début mais ensuite apparaissent des troubles ophtalmologiques et neurologiques témoins d’une hypertension intracrânienne secondaire.

C‘est donc la recherche systématique d’une déformation crânienne lors de l’examen clinique du nourrisson, voire de l’échographie morphologique anténatale, qui permettra un diagnostic pré-coce. Il est le plus souvent évident , le diagnostic di$érentiel ne se posant que dans les rares formes postérieures avec les déformations positionnelles.

Le scanner 3D permet de con#rmer le diagnostic, de préciser l’état des di$érentes sutures et de juger de la tolérance encéphalique sous-jacente.

Sauf dans les formes mineures la plupart des craniosynostoses font l’objet d’une correction chirur-gicale qui a 2 buts!: supprimer le verrou sutural et corriger les déformations cranio-faciales. Les résultats fonctionnels sont d’autant plus satisfaisants qu’il s’agit d’une forme limitée à la voûte, non syndromique et traitée précocement. Les résultats esthétiques, excellents au début, ont tendance à se dégrader avec la croissance, justi#ant parfois de compléments morphologiques à terme.

14H40-14H55

Discussion

14H55-15H05

7-1. RECONSTRUCTION NASALE PAR LAMBEAU ANTE-BRACHIAL DANS LE CADRE D!UNE MALFORMATION COMPLEXE

FRONTO-NASO-ORBITAIRE

Pineau V., Stricker M., Simon E.

Introduction : Dérivé de lambeau tubulé brachial décrit par TAGLIACOSI au XVIe siècle, le lambeau anté-brachial à pédicule proximal permet de réaliser des reconstructions nasales de qua-lité. Néanmoins, les contraintes d’immobilisation en font restreindre les indications.

Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une dysmorphose fronto-naso-orbitaire complexe évoquant un syndrome de Colob. Cette patiente avait déjà béné#cié de mul-tiples gestes micro-chirurgicaux, dont une reconstruction nasale par lambeau ante-brachial, mais dont le résultat, initialement bon, s’était dégradé avec le temps. A#n d’améliorer le résultat esthé-tique, en l’absence de vaisseaux receveurs disponibles, nous avons proposé la réalisation d’un lambeau préfabriqué anté-brachial, mis en place secondairement au niveau de la région labiale.

Discussion : Bien que souvent craint pour ses contraintes d’immobilisation du membre supé-rieur, ce lambeau permet d’apporter une éto$e cutanée et osseuse de bonne qualité! ; ceci en

14h5514h10

Page 43: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

84 85

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

limitant les risques d’échec par thrombose vasculaire. Cependant, la lourdeur du geste doit faire réserver cette technique aux situations extrêmes, notamment malformatives.

Mots clés! : technique de reconstruction chirurgicale, malformation nasale, Lambeaux chirurgicaux

15H05-15H15

7-11. MALFORMATION ARTÉRIOVEINEUSE DU PAVILLON DE L!OREILLE (À PROPOS D!UN CAS)

T. Labiad, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkouy-Idrissi

Introduction : Les Malformations Artério-Veineuses des pavillons auriculaires sont peu fré-quents, et posent en général peu de problèmes esthétiques quand ils sont dissimulés par la coif-fure. Sur le plan fonctionnel, ils ne compromettent jamais l’audition que s’ils se développent à l’intérieur du conduit auditif externe. Cependant, les formes volumineuses qui sont rares peuvent déformer le pavillon et s’avère nécessaire dans ces cas de les opérer assez précocement.

Observation : Nous rapportons un cas adulte âgé de 23 ans sans antécédents pathologiques particuliers présentant un angiome du pavillon de l’oreille gauche (MAV) qui a été pris en charge dans notre service et qui a béné#cié suite à un examen clinique minutieux et d’une imagerie qui ont guidé la conduite thérapeutique!; d’un double temps opératoire consistant à ligaturer l’artère occipitale nourricière de la MAV et à reséquer la masse tumorale en préservant le squelette car-tilagineux qui a été enfoui sous la peau rétroauriculaire et d’une reconstruction avec un lambeau local permettant un résultat plastique satisfaisant 8 mois après l’acte opératoire.

Discussion : Les MAV sont les malformations vasculaires graves à haut débit, les plus di%ciles à traiter et les plus dangereuses car elles sont hémodynamiquement actives. Leur potentiel évolutif est parfois incontrôlable. En e$et on distingue quatre stades évolutifs ont été décrits : dormance, expansion, destruction et insu%sance cardiaque. L’évolution d’un stade à l’autre n’est pas systéma-tique et se fait à la faveur d’évènements physiologiques ou traumatiques, parfois iatrogènes. Leur diagnostic est facile à évoquer devant une masse chaude, battante accompagnée d’un thrill et d’un sou*e, des éventuelles nécroses et ulcérations sont notamment recherchées. L’imagerie par réso-nance magnétique (IRM) et l’angio-IRM permettent de faire un bilan d’extension par le nombre d’hypo-signaux. L’artériographie reste l’examen primordial réalisant une véritable cartographie des vaisseaux. L’acte chirurgical, quand il est indiqué, doit emporter la totalité de la malformation dès le premier temps.

Mots clés!: MAV, artériographie, ligature, reconstruction

15H15-15H25

7-10. NOMA ET LIMITATION D!OUVERTURE BUCCALE

P. Seguin, J. Teteilbaum,

/"$$%#*",6"$15h05

Les atteintes latérales labio-jugales du Noma entrainent souvent dans leurs formes postérieures des limitations d’ouverture buccale de traitement di%cile.

Cette limitation est due aux brides cicatricielles, aux myosites ossi#antes, aux synostoses coro-noïdo-malaires, aux hypertrophies du coroné et aux atteintes directes des surfaces articulaires du côté atteint et même du côté contro-latéral.

Le traitement nécessite plusieurs temps (et donc plusieurs missions) : levée des synostoses coro-noïdo-malaires, levée des brides cicatricielles des parties molles, coronoïdectomie au besoin, désinsertion large des muscles élévateurs, interposition au besoin, confection d’un plan muqueux, confection d’un plan cutané, retouche des di$érents lambeaux, kinésithérapie active et prolongée. Malgré ces traitement, la récidive de la limitation buccale est très fréquente bien que les résultats immédiats soient encourageants.

Ces récidives quasiment constantes peuvent s’expliquer par les di%cultés pour avoir une kinési-thérapie active et prolongée et pour avoir un suivi régulier de ces patients dans des conditions socio-économiques très précaires. L’usage du botox pendant la phase aigue pourrait contribuer à éviter l’hypertrophie du coroné.

15H25-15H55

CONFÉRENCE

TRAITEMENT DU NOMA EN AFRIQUE

Pr JM. Servant

15H55-16H30

Discussion - Pause

16H30-16H40

7-2T. SECONDARY GINGIVO-ALVEOLO-PLASTY: PURPOSES AND OUTCOMES

V. Pagliarulo*, P. Bove, U. Tozzi, V.M. Testa, R. Rullo, G.Tartaro

Introduction: "e Naples surgical protocol includes lip and nose repair at 4-6 months of age, so+ palate repair at 10-14 months and closure of the hard palate at 18-36 months together with a secondary Gingivo-Alveolo-Plasty. "e aim of this study was to evaluate the purposes and the outcomes in unilateral cle+ lip and palate (UCLP) patients who have undergone to secondary Gingivo-Alveolo-Plasty.

Material and methods: "e samples consisted of panoramic radiographs and TC Dental Scan of 46 unilateral cle+ lip – cle+ palate patients (25 patients with agenesis of the lateral incisor, 21 patients with no agenesis). Alveolar bridging was assessed using Bergland’s scoring system.

15h25

Page 44: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

86 87

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Results: All the patients with agenesis of the lateral incisor (25) needed of a tertiary bone gra+; in the 21 patients with no agenesis, the alveolar bridging noted was type I in 11 patients, type II in 6 patients and type III in 4 patients.

Discussion: Patients with agenesis of the lateral incisor are usually those with the more severe malformation; in these ones gingivo-alveolo-plasty can’t be considered resolutive for the bone defect. Notwithstanding this Gingivo-Alveolo-Plasty may be considered an important moment in cle+ patients treatment.

Keywords: Gengivo-Alveolo-Plasty, Cle+ lip, Cle+ palate, Lateral incisor’s agenesis

16H40-16H50

7-1T. ORTHOGNATHIC SURGERY IN CLEFT PATIENTS AT THE UNIVERSITY HOSPITALS OF LEUVEN

G. De Temmerman G., A. Verdonck, J. Schoenaers

Background and aims of the study: Correcting the deformities of cle+ lip and palate (CLP) patients present a de#nite challenge for maxillofacial surgeons. "e cle+ patient is at risk for developing a jaw discrepancy requiring maxillofacial osteotomies to achieve ideal function and facial aesthetics. Retrospective studies have shown that the incidence of the need for combined orthodontic-orthognathic surgical treatments is in general around 25% (1-5), but can vary with a range from 25% to as high as 75% (6). "e aim of this study is to evaluate how many patients of our population required orthognathic surgery.

Methods: Between January 1996 and October 2006, 211 CLP patients, aged between 16 and 30 years in 2006, were followed at the university hospitals of Leuven (UZ Leuven) in the multidis-ciplinary consultations of cle+ pathology. We searched in this population which one had elec-tive orthognathic surgery (surgical assistance to palatal expansion, Le Fort I osteotomy, extern/intern distraction or others). For each patient, data were collected regarding age, sex, type of cle+ deformity and need or indication for orthognathic surgery.

Results: Twenty-six percent of the patients followed in our centre underwent orthognathic sur-gery. "e need for orthognathic surgery was seen in all types of cle+ lip and palate deformity. In almost all the pathology groups (incomplete CLP, complete uni- and bilateral CLP) a conven-tional Le Fort I osteotomy was the most common, except the group of patients with only cle+ of the palate, where there was a majority of Schuchardt osteotomies.

Conclusions: However the criteria for orthognathic surgery are variable and not standardized, the results of this study, that numbered the need for orthognathic surgery in cle+ patients fol-lowed in our centre are parallel to other studies.

/"$$%#*",6"$16h40

16H50-17H20

CONFÉRENCE

CONTROVERSES À PROPOS DU TRAITEMENT PRIMAIRE DES BRÈCHES ALVÉOLAIRES DANS LES FENTES LABIO-MAXILLO-

PALATINES (CHRONOLOGIE, TECHNIQUES CHIRURGICALES, TYPE DE GREFFE, ETC.)

Pr A. Picard Pr MP. Vazquez

La première greffe osseuse du maxillaire dans le traitement des fentes labiopalatines est attribuée à Lexer en 1908. Pendant 50 ans, les greffes ossuses (GO) ont été réalisées de façon sporadique et sans réel objectif. Avec le développement de centres de compétence aux USA et en Europe, t des protocoles d’alvéoloplastie ont été mis en place ayant pour indication les objectifs suivants: - assurer la stabilité et l’union des segments maxillaires - fermer la fistule alvéolaire- amélioration du soutien des dents, facilitation de l’éruption des dents et de leur mobilisation orthodontique- améliorer l’aspect esthétique de la gencive- support osseux pour l’alaire et la lèvre

Différentes approches ont été décrites dans le traitement de la fente alvéolaire!:la gingivopériostoplatie (GPP) avec greffe osseuse réalisée précocement a été abandonnée car responsable de troubles de croissance du maxillaire. La GPP sans greffe associée décrite par Skoog en 1965) avait pour but de fermer la fistule alvéolaire, unir les segments maxillaires afin de prévenir l’endognathie, et de réduire le besoin d’une GO secondaire. Le taux de fistule alvéolaire était plus important et la nécessité de recourir à une greffe secondaire élevé. En Europe, la plupart des centres avaient opté pour la GPP + GO secondaire en denture mixte avant l’éruption de la canine3.

Enfin, d’autres équipes dont la nôtre préconisent une GPP associée à une GO plus tôt entre 4 et 6 ans afin de favoriser l’éruption de l’incisive lorsqu’elle est présente (Talmant,Lilja J)

Au sein de l’équipe, le protocole de traitement des fentes labiopalatines totales est le suivant! : chéiloplastie, rhinoplastie et véloplastie intravélaire à 3 mois, fermeture de la fente osseuse à 12 mois et fermeture de la fente alvéolaire entre 4 et 6 ans, constituant le dernier geste de chirurgie primaire «!différée!» La fente alvéolaire est laissée indemme de toute cicatrice lors des chirurgies précédentes afin de ne pas gêner la croissance osseuse alvéolaire. La GPP est effectuée après une préparation orthodontique par expansion maxillaire, le but étant d’obtenir une dimension transversale entre les 2 canines de lait de 32 à 35 mm. Elle est associée à une greffe d’os spongieux iliaque. La qualité de la muqueuse, indemne de toute cicatrice, est très bonne et permet dans tous les cas une fermeture étanche des plans nasal et buccal. La prise d’un greffon spongieux au niveau iliaque est aisé à cet âge, ne nécessite pas de fracture du fait du cartilage de croissance iliaque et laisse une petite cicatrice «!cachée!». En cas de fente bilatérale nous pratiquons 2 interventions

16h50

Page 45: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

88 89

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

à 6 mois d’intervalle afin d’éviter tout problème vasculaire au niveau du prémaxillaire dont la vascularisation est précaire.

Divers dispositifs peuvent être utilisés pour effectuer cette expansion!: disjoncteur sur gouttière thermoformée fendue au niveau de la fente, disjoncteur sur gouttières rigides, disjoncteur ou quad’hélix sur bagues sur les deuxièmes molaires temporaires (le quad’hélix est indiqué quand l’expansion à faire n’est pas trop importante), plaque à vérin asymétrique. Le système d’activation doit être positionné le plus antérieurement possible afin d’avoir une action transversale le plus proche de la fente, d’avoir davantage d’expansion au niveau canin qu’au niveau molaire. Les difficultés techniques!sont d’une part la rétention des différents appareils étant donné la faible hauteur coronaire et le nombre de dents réduit servant d’appui en denture temporaire, d’autre part de trouver des bagues orthodontiques qui s’adaptent aux deuxièmes molaires temporaires maxillaires, supports du quad’hélix amovible posé avant l’intervention et maintenu après l’intervention. Le greffon utilisé par la majorité des auteurs est de l’os spongieux prélevé sur la crête iliaque (Boyne, Abyholm, Ennemark, Turvey). La revascularisation de l’os spongieux se fait en 3 semaines, ce qui permet son incorporation rapide par ostéogénèse au niveau du site greffé.De nombreux autres sites de prélèvements sont également utilisés.

Le but final de la greffe osseuse est de permettre à l’incisive latérale de faire son éruption en bonne position, mais également de corriger la rotation de l’incisive centrale bordant la fente. En cas d’absence de latérale, le projet thérapeutique doit tendre vers le maintien de l’espace et réhabilitation prothétique implantoportée ou non en fin de croissance.

Les auteurs abordent dans cette présentation les résultats préliminaires d’une série de GPP avec greffe d’os spongieux iliaque à partir d’un protocole d’évaluation radiologique par Cone Beam, permettant une analyse après greffe plus objective et plus précise du volume résiduel qu’à partir des données par orthopantomogramme selon les critères de Bergland.

17H20-17H35

Discussion

17H35-17H45

7-7. MALFORMATION VEINEUSE INTRA-OSSEUSE DU SINUS FRONTAL : À PROPOS D!UN CAS

Vigneron A., Lebeau J., Brix M.*

Service de chirurgie plastique et maxillo-faciale CHU de Grenoble Introduction : Les malfor-mations veineuses ou capillaires de la voûte du crâne sont très rares. Elles sont le plus souvent de révélation tardive après 40 ans, et atteignent trois fois plus souvent les femmes.

Le cas : Une femme de 55 ans a consulté pour une tuméfaction frontale de deux centimètres

/"$$%#*",6"$17h35

atteignant la région glabellaire gauche. La consistance était dure, osseuse, légèrement douloureuse spontanément et à la pression. La peau était normale. Il était à noter dans ses antécédents, une spondylarthrite ankylosante, et l’exérèse quelques années plus tôt d’une malformation veineuse sous-cutanée. Le bilan scanographique identi#ait une lésion ostéolytique de la table antérieure du sinus frontal gauche avec atteinte de la cloison intersinusienne. Le traitement chirurgical de la lésion avait consisté, par voie coronale, en une dépose de la paroi antérieure du sinus frontal gauche, de la cloison intersinusienne, avec reconstruction par une gre$e pariétale droite prélevée au piézotome et adaptée à la perte de substance. Les suites ont été sans particularité.

Discussion : Les malformations vasculaires intra-osseuses représentent 0,7% des tumeurs osseuses. Seulement 0,2% d’entre elles atteignent le crâne, principalement le pariétal et le fron-tal. Elles se présentent plus souvent comme une lésion unique, plus rarement révélées par des localisations multiples. Il s’agit d’une malformation vasculaire à bas débit, veineuse ou capillaire, le diagnostic #nal étant assuré par l’anatomo-pathologie. Le traitement chirurgical est proposé devant l’existence d’une déformation ou d’une complication neurologique. L’exérèse se fait en bloc avec une reconstruction par gre$e pariétale ou cranioplastie titane.

17H45-17H55 7-4. INTÉRÊT DE LA CLASSIFICATION DE SCHOBINGER DANS LA PRISE EN CHARGES DES MALFORMATIONS ARTÉRIO-VEINEUSES

LABIALES

Brix M.* – Blaise S.- Lebeau J.

Introduction : Les malformations artério-veineuses (MAV) sont une anomalie vasculaire à haut débit dont l’évolution est souvent imprévisible. Elles sont le plus souvent quiescentes à la naissance et révélées en période pubertaire. Elles sont sensibles aux variations hormonales et aux traumatismes. La classi#cation de Schobinger en quatre stades a été introduite en 1990 à la conférence d’Amsterdam de l’!«!International Workshop for the Study of Vascular Anomalies!», et permet d’aider par un diagnostic précis de l’évolutivité, à la décision thérapeutique. Lorsqu’elles sont de siège labial, la sanction esthétique de leur exérèse étant sévère (1), une prise en charge pré-coce est souhaitable. Aussi, à la di$érence d’autres localisations anatomiques, une exérèse radicale doit être proposée dès la révélation clinique en stade II de la MAV.

Matériel et méthode : 6 patients porteurs de malformations artério-veineuses des lèvres ont été vus en consultation au CHU de Grenoble entre 2009 et 2011. Un bilan vasculaire avait été réa-lisé!: échographie avec Doppler couleur et artériographie pour cartographie à visée diagnostique. Trois patients étaient porteurs de MAV de stade II, trois de stade III. Cinq patients ont béné#cié d’une exérèse complète de leur MAV après embolisation pré-opératoire. Le dernier patient était porteur d’une lésion dépassant la lèvre et sans possibilité chirurgicale. Une surveillance a été instaurée.

Discussion : Les MAV sont parfois d’évolution rapide et cliniquement dévastatrices. Le dia-gnostic est fait le plus souvent chez l’adulte jeune, avec passage au stade II en période pubertaire (5 cas) ou suite à un traumatisme (1cas). L’évolution vers un stade III est à redouter d’autant plus

17h45

Page 46: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

90 91

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

que la lèvre est une région anatomique fragile exposée aux traumatismes. La chirurgie d’exérèse ne peut être envisagée que si elle garantit une exérèse complète de la MAV (2). Elle doit être précédée d’une embolisation dans les 48h précédant le geste. Toute chirurgie partielle est à pros-crire, à cause du risque de poussée évolutive (antécédent retrouvé pour le cas de stade III non chirurgical). La bonne connaissance de la pathologie et la prise en charge multidisciplinaire sont indispensables pour une approche thérapeutique adaptée (3).

Mots clés : Malformations artério-veineuses, lèvres

17H55-18H10

Discussion

Séance du chapitre 6Responsables Scientifique : P.Bouletreau, F.Cheynet, Jb Kerbrat

10H30-10H40

6-21. DISTRACTION OSTÉOGÉNIQUE FACIALE À APPUI TEMPORAL POUR OSTÉOTOMIE DE LE FORT III CHEZ L!ADULTE – A PROPOS DE 2

CAS

F. Boutault*, J. Ozeel, F. Nadon, F. Jalbert, F. Lauwers

L’avancée globale du massif facial par ostéotomie Le Fort III est indiquée dans quelques cas d’ano-malies congénitales sévères type Crouzon ou Apert. Il s’agit d’une intervention longue et com-plexe dont di$érentes variantes ont été décrites. Depuis quelques années, l’intérêt de la distrac-tion ostéogénique a été souligné, permettant d’augmenter l’amplitude de correction en agissant progressivement sur les parties molles, évitant la mise en place de gre$es osseuses nécessaires dans la technique initiale.

Nous avons utilisé dans 2 cas récents le distracteur de Riediger (KLS Martin°), positionné entre le temporal et l’os zygomatique, dont l’activation se fait très facilement à l’aide d’une molette acces-sible en percutané.

Un des problèmes posés par l’utilisation de ce distracteur concerne le contrôle du vecteur. En e$et, en l’absence de traction sur la région alvéolo-dentaire, il peut se produire une rotation horaire parasite du massif facial. Pour le second cas, une ostéotomie en marche d’escalier du com-plexe zygomatique a permis d’en limiter les e$ets. Un autre problème est lié à la dystopie possible des canthus externe.

Les deux cas cliniques sont présentés et discutés.

Mots clés!: ostéotomie Le Fort III, ostéogénèse par distraction

/"$$%#A0-$%")10h30

10H40-10H50 6-23. PATHOLOGIE CONDYLIENNE ET PROTOCOLES

ORTHODONTICO-CHIRURGICAUX

Matthieu Jacquemart, Pierre Bouletreau*

La région condylienne est une région clé de nos protocoles orthodontico-chirurgicaux. Parmi les diverses pathologies condyliennes qui peuvent induire un trouble occlusal, le syndrôme hyper-condylien (ou syndrôme d’hyperactivité condylienne) et la résorption condylienne idiopathique sont des entités pathologiques interférant avec les protocoles orthodontico-chirurgicaux. Leurs pathogénies respectives restent mal élucidées et leur prise en charge thérapeutique ne fait l’objet d’aucun consensus clair. A partir des données récentes de la littérature, nous décrivons les élé-ments diagnostics et thérapeutiques relatifs à ces deux entités pathologiques condyliennes.

Mots clés!: Chirurgie orthognathique, Syndrôme hypercondylien, Résorption condylienne idiopathique.

10H50-11H

6-11. PREVALENCE OF TMJ SYMPTOMS IN TRAUMATIZED PATIENTS PREVIOUSLY TREATED FOR MANDIBULAR FRACTURES.

“RETROSPECTIVE STUDY”

Abdel-Alim HM*, Abdel-Dayem H, Mohamed KM

Introduction : Mandibular fractures commonly involves the posterior region, predisposing TMJ soft tissues to injury. Little attention was given to quantifying intra-articulr injuries associated with mandibular trauma and post-treatment functions. This work aims at evaluating potential injurious effects manifested as symptoms in 20 patients with angle and/or body fractures previously treated by open reduction and mini-plates fixation between 2009-2010.

Materials and methods : TMJs assessment consisted of questionnaire and clinical examinations including patients’ perception of pain located to joint/masticatory muscles, impaired masticatory function, joint sounds, malocclusion, and headache. Magnetic resonance imaging was performed in order to assess the soft tissue components of the joints.

Results : 13 patients were males and 7 were females subjected to trauma 64% due to road traffic accident while 27% were due to violence. Examinations of TMJ revealed that 24% of patients had symptoms as temporal headaches 92%, followed by localized articular pain associated with joint effusion; 4 %, clicking accompanied by deviation during trans-lation 2% revealed tenderness of masticatory muscles and 2% showed degenerative changes and damaged discs. MRI played an important role in diagnosis of the joint components and was instructive to the diagnostic work-up including history and clinical evaluation, treatment was accordingly undertaken.

Discussion : Interpretation of clinical findings at patient level in relation to indirect trauma to the TMJ constitutes a basic importance for diagnosis and management of post-operative symptoms, complemented by MRI and treatment could thus properly planned. Post-traumatic disability can accordingly be avoided or diminished.

Keywords: Mandibular fractures, TMJ, MRI

10h40

Page 47: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

92 93

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

11-11H 20

Discussion

11H 20-11H30

6-4. EXPANSION CHIRURGICALE DU MAXILLAIRE ET RESPIRATION

S.Persac*, R.Prévost, F.Morel, J.M. Péron

Introduction!: L’ostéotomie de Lefort I avec distraction transversale du maxillaire est commu-nément utilisée pour corriger une insu%sance transversale du maxillaire. Le sujet de cette étude est d’évaluer l’évolution de la respiration après distraction transversale du maxillaire.

Matériels et méthodes! : Nous avons repris les dossiers de 30 patients ayant béné#cié d’une expansion transversale chirurgicale du maxillaire. Tous ont eu une ostéotomie de Lefort I avec ostéotomie sagittale médiane et disjonction ptérygo-maxillaire. En pré-opératoire, un disjonc-teur palatin a été scellé. Le bilan respiratoire a été réalisé par examen clinique, rhinomanométrie et/ou aérophonoscopie en pré et post-opératoire. Les analyses téléradiographiques de face et de pro#l ont permis d’étudier le sens transversal et les voies aérériennes supérieures.

Résultats! : 28 patients ont présenté une amélioration subjective de leur respiration nasale. Aucun n’a été aggravé. L’enregistrement aérophonoscopique a montré une diminution voir une disparition de la respiration buccale dans 90% des cas. L’analyse téléradiographique de face a retrouvé une correction de l’insu%sance transversale du maxillaire et un élargissement des ori-#ces piriformes.

Discussion!: La correction de la respiration buccale est primordiale pour la stabilité post-opéra-toire en chirurgie orthognatique. L’expansion transversale du maxillaire permet de diminuer les résistances nasales d’origine valvaire et de favoriser la respiration nasale. Cela doit être poursuivi par une rééducation des praxies a#n d’éviter toute récidive.

Mots clés!: Technique d’expansion palatine, ostéotomie de Lefort , respiration par la bouche

11H30-11H40

6-5. LE SENS TRANSVERSAL DU MAXILLAIRE DANS LE SYNDROME D!APNÉE DU SOMMEIL

C.Vierne, F. Morel*, S. Persac, R.Prevost, J-B Kerbrat, J-M. Péron

Introduction : Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une a$ection fréquente et chronique responsable d’une surmortalité. Il peut être conçu comme une incapacité de l’organisme à faire face à l’augmentation de la résistance des voies aériennes, laquelle est physiologique pendant le sommeil. Les résistances nasales pouvant être augmentées dans les insu%sances transversales du maxillaire, nous avons donc décidé d’étudier les dimensions transversales des patients porteurs d’un SAS.

11h20 /"$$%#A0-$%")Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective portait sur 44 patients pris en charge pour un SAS traité par orthèse d’avancée mandibulaire. Les patients inclus devaient présenter un Index Apnée/Hypopnée >10. Tous ont réalisé des téléradiographies de crâne de face et de pro#l. Ils n’avaient béné#cié d’aucune chirurgie des voies aéro-digestives supérieures. Nous avons analysé chez ces patients les rapports orbito-nasal de De Vinci et arcade-face d’Izard, ayant respective-ment une valeur théorique optimale de 0,5 et 0,33.

Résultats : La moyenne d’âge était de 55,7 ans et l’Index Apnée/Hypopnée moyen de 29. Le rapport orbito-nasal moyen retrouvé était de 0.307[0.299-0.316](IC 95%) et le rapport arcade-face était de 0.469[0.458-0.480](IC 95%). 34 patients (77%) présentaient un rapport orbito-nasal inférieur à 0,33 et 38 (86%) un rapport arcade-face inférieur à 0,5.

Discussion : Nous avons donc observé que les patients sou$rant d’un SAS présentaient une insu%sance transversale du maxillaire signi#cative. Cette anomalie pourrait expliquer une aug-mentation des résistances des voies aériennes supérieures. Dès lors, une correction de cette dys-morphose permettrait peut-être de diminuer la symptomatologie apnéique.

Mots-clés : syndrome d’apnée du sommeil, céphalométrie, pathologie du maxillaire

11H40-11H50

6-19. INTÉRÊT DE MODIFIER L!OSTÉOTOMIE DE LEFORT I, SEGMENTÉE EN 2 FRAGMENTS, EN VUE D!UNE DISTRACTION

TRANSVERSALE, CHEZ LES VENTILATEURS BUCCAUX

P.Delcampe*, A.Duret, S.Persac, F.X.Boland, G.Cordier, H.Hardy.

Introduction!: Après la #n de croissance l’ostéotomie de Lefort I segmentée en 2 fragments, pour traiter par distraction transversale l’endomaxillie des respirateurs buccaux, ne permet pas d’obtenir une si bonne reperméabilisation nasale qu’après disjonction orthopédique médiane en phase de croissance.

A#n de mimer les déplacements squelettiques obtenus par disjonction, et après une étude sur têtes fraiches, nous avons modi#é l’ostéotomie en ménageant les pninsiliers ca.

Cette étude s’attache à évaluer l’intérêt de cette modi#cation.

Matériel et méthodes!: 85 patients en #n de croissance ont béné#cié de cette intervention depuis 2003.

La distraction était poursuivie jusqu’à obtenir la dimension calculée sur modèles d’étude. Par la suite l’alignement des arcades était réalisé préparant dans 90% des cas la chirurgie ortho-gnatique d’équilibration sagittale voire verticale des bases osseuses qui intervenait au cours des 18 mois.

Résultats! : 2 patients ont nécessité une embolisation de l’artère maxillaire interne devant

11h40

Page 48: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

94 95

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

une hémorragie post-opératoire persistante. 2 autres patients ont présenté une morti#cation d’incisive centrale. Cliniquement la ventilation nasale a toujours été améliorée même si spon-tanément il pouvait persister une ventilation buccale nécessitant la poursuite de la rééduca-tion. Dans 95% des cas l’articule transversal a été obtenu après la seconde intervention.

Discussion! : Cette modi#cation de l’ostéotomie de Lefort permet d’élargir la dimension transversale des fosses nasales comme le réalise la disjonction orthopédique en phase de croissance. Elle facilite la rééducation de la ventilation nasale à l’âge adulte. Les complications observées ne sont pas spéci#ques.

Mots clés!: Distraction transversale du maxillaire, ostéotomie, respirateur buccal

11H50-12H

6-6. L!OSTÉOTOMIE LEFORT I PIEZOÉLECTRIQUE. A PROPOS D!UNE SÉRIE DE 722 CAS

J-L. Béziat*, M Robiony

Introduction!: Le but de cette communication est de faire le point sur les modi#cations tech-niques entraînées par le recours à la PiezosurgeryÒ pour réaliser les ostéotomies Le Fort I et de préciser s’il est possible de les faire totalement sans utiliser d’ostéotome.

Matériel et méthode!: Depuis 7 ans et demi nous avons utilisé la PiézosurgeryÒ pour réaliser 722 ostéotomies Le Fort I. Au début de notre expérience nous avons simplement sectionné les faces jugales et infratemporales des maxillaires. Ensuite nous avons étendu la section piézoé-lectrique à la suture intermaxillaire et aux faces nasales. En#n nous avons cherché à sectionner également les sutures ptérygo-maxillaires.

Résultats!: Au cours de cette recherche clinique nous avons mis au point un protocole d’ostéoto-mie Le Fort I totalement piézoélectrique avec section des sutures ptérygomaxillaires supprimant ainsi le recours aux ostéotomes. A la #n du tracé piézoélectrique il ne reste en e$et plus qu’une petite zone non sectionnée au dessus du foramen grand palatin. Il su%t alors pour la libérer d’abaisser le maxillaire en exerçant une traction verticale vers le bas à l’aide d’un crochet à 2 gri$es placé au niveau de l’ouverture piriforme.

Discussion!: L’ostéotomie Le FortI totalement piézoélectrique est donc parfaitement possible. Elle présente l’avantage d’être très précise et surtout non traumatisante, ce qui explique des suites plus simples avec une récupération musculaire, en particulier ptérygoïdienne, plus rapide. Le temps de la section osseuse est plus long qu’avec la découpe mécanique mais le temps global de l’intervention est identique voire légèrement inférieur car la section mécanique est moins éten-due ce qui impose d’y ajouter le temps des di$érentes sections faites à l’ostéotome.

En#n la section piézoélectrique est beaucoup plus sûre du fait de son respect des parties molles.

Mots clefs!: chirurgie orthognatique, ostéotomie Le Fort I, ultrasons

11h50 /"$$%#A0-$%")12H-12H10

6-7. NOUVELLE TECHNIQUE D!ÉLABORATION DES GOUTTIÈRES CHIRURGICALES: L!ARTICULATEUR BB

J-L. Béziat*, B. Babik

Introduction! : Le but de cette communication est de présenter un articulateur permettant de réaliser facilement, au laboratoire d’un service, les gouttières occlusales pour la chirurgie orthognatique.

Matériel et méthode!: Nous avons d’abord fabriqué nous-mêmes un prototype d’articulateur permettant de faire au niveau de chaque modèle, mandibulaire et maxillaire, tous les mouve-ments e$ectués, dans les di$érents plans de l’espace, lors des ostéotomies mandibulo-maxillaires.La fabrication d’un articulateur dérivé de ce prototype, l’articulateur BB, a ensuite été con#ée au laboratoire Tekka.

Résultats!: Le prototype nous a permis de positionner parfaitement, à partir de l’occlusion ini-tiale, les deux modèles dans leur position respective après ostéotomie mandibulaire ou maxillaire avec une précision de l’ordre de 1/10 de mm. Par contre, sa rigidité a été insu%sante pour pou-voir l’utiliser comme presse pour confectionner directement les plans d’occlusion. L’articulateur fabriqué industriellement le permet parfaitement vu sa rigidité et sa précision micrométrique

Discussion!: Le positionnement correct de la mandibule et des maxillaires en chirurgie ortho-gnatique impose, pour chaque temps opératoire, le recours à une gouttière chirurgicale. Sa confection au laboratoire du service reste dépendante de l’expérience du prothésiste qui déplace avec plus ou moins de précision les modèles selon les directives du chirurgien. Les gouttières informatisées ont l’inconvénient de devoir être prévues longtemps avant l’intervention donc d’être souvent inexactes et de coûter très cher.

L’utilisation de l’articulateur BB que nous présentons ici résout ces problèmes.

Mots clefs!: chirurgie orthognatique, gouttière d’occlusion

Con"it d’intérêt!: appareil fabriqué à notre demande par Tekka.

12H10-12H20

6-8 . LA GÉNIOPLASTIE « TITANE ARMÉ » : TECHNIQUE ET RÉSULTATS

Lutz J-C, Zink S, Del Pin D, Wilk A, Bodin F

Introduction : La génioplastie d’augmentation est de pratique courante en chirurgie ortho-gnathique. Elle peut aussi être réalisée isolément ou associée à une rhinoplastie. Geste simple et rapide, la génioplastie repose soit sur l’utilisation de prothèses, soit sur des ostéotomies d’avan-cement. Le tracé d’ostéotomie, proche du foramen mentonnier, expose à une hypoesthésie

12h

Page 49: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

96 97

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

labio-mentonnière. Lorsqu’une avancée importante est nécessaire, les risques de résorption osseuse et de pseudarthrose sont majorés. Les auteurs exposent les avantages de leur technique originale.

Matériel et Méthodes : Nous réalisons une génioplastie par ostéotomie en « U » inversé par abord endobuccal. L’ostéosynthèse est renforcée par des gre$ons d’origine iliaque recouverts d’une grille en titane. Sur douze patients, nous avons mesuré l’amplitude d’avancée et le taux de résorption sur radiographies de pro#l, et évalué l’aspect cosmétique.

Résultats : Le recul moyen était de 42 mois. L’avancée moyenne était de 10,7 mm. Aucune com-plication n’était relevée. Aucune résorption signi#cative n’a été mesurée. L’aspect cosmétique était considérablement harmonisé dans la majorité des cas.

Discussion : Les techniques de génioplastie par ostéotomie prémunissent des complications liées à l’utilisation de prothèse. La génioplastie en « U » inversé procure une meilleure dé#nition de la pointe du menton que les ostéotomies supra-basilaires classiques et autorise d’importantes avancées. Le tracé original permet de rester à distance du foramen mentonnier ainsi qu’une réelle diminution de hauteur du tiers inférieur facial. L’utilisation de gre$e osseuse, si elle implique un site donneur, permet, associée à l’utilisation d’une grille en titane, de prévenir une résorption à long terme.

Mots-Clefs: Génioplastie – Rhinoplastie – Pro#loplastie - Ostéotomie

12H20-14H

Discussion - Pause Déjeuner

15H-15H10

6-10. L!ASYMÉTRIE FACIALE DE L!ADULTE ET L!UTILISATION D!ENDOPROTHÈSES MAXILLO-FACIALES

Docteur "ierry PIRAL Chirurgien Maxillo-Facial

L’asymétrie faciale nécessite une prise en charge multidisciplinaire. L’orthodontie précoce permet dans quelques cas de rattraper les désordres prévisibles en cas d’anomalies congénitales. Néanmoins souvent l’orthodontie s’intègre dans un plan de traitement ortho chirurgical. Les solutions sont classiques et connues ostéotomie maxillo-mandibulaire de dérotation et génioplastie.Ces solutions résolvent de nombreux cas mais il persiste souvent une asymétrie résiduelle due à des pertes de volumes non corrigées par les techniques précédentes.Aussi l’auteur propose l’utilisation d’endoprothèses maxillo-faciales pour rééquilibrer les volumes de manière simple et adaptatée à l’anatomie des patients.Cette communication présente plusieurs cas cliniques pour illustrer ces différentes solutions et intègre ces endoprothèses maxillo-faciales dans le plan de traitement de ces patients.

15h /"$$%#A0-$%")15H10-15H20

6-9!. VECTORIAL CEPHALOMETRIC ANALYSIS IN GONIAL SHAPE IN NORTH CHINA PEOPLE

C.X. Wang, Z.J. Gao, G. Chen*

Introduction: To investigate the interrelation between mandibular development versus remodeling and to explore the influence of functional status on mandibles in North Chinese people, a new cephalometric landmark--vectorial point of gonial angle (Gov) was designed, and difference of Gov distribution between normal people and orthognathic surgery treated Angle Class III cases were studied.

Materials and methods: lateral cephalometric radiographs of 29 normal Tianjin local people (18-25years) and 15 Angle Class III patients (18-25years) were analysed in aspect of Gov distribution in calibrated coordinate system (Fig 1). The Gov locations, and other relevant measures concerning mandibular morphological characteristics in different group were statistically compared.

Results: Statistical difference of Gov location between normal people and Angle Class III patients was observed, as well as that within the patients group pre- and postoperatively. There was no significant difference of Gov locations between normal people and Angle Class III patients postoperatively. Simultaneously, no identifiable difference between Angle Class III patients and normal people in terms of Gov to mandibular foramina was recorded.

Discussion: Combined morphological properties with vectorial variations, the new cephalometric landmark point Gov showed sensitive difference between dentomaxillofacial deformity patients and normal people. At the same time, the results implied that to a certain extent the measurement of the location of Gov could be used as a new criterion for preoperatively predictable planning and/or postoperative evaluation in orthognathic surgery.

Keywords: Cephalometry, Orthognathic Surgery, Angle Class

15H20-15H30

6-3. VECTORIAL CEPHALOMETRIC ANALYSIS IN GONIAL SHAPE IN NORTH CHINA PEOPLE

C.X. Wang, Z.J. Gao, G. Chen*

Introduction: To investigate the interrelation between mandibular development versus remodeling and to explore the in)uence of functional status on mandibles in North Chinese people, a new cephalometric land-mark--vectorial point of gonial angle (Gov) was designed, and di$erence of Gov distribution between normal people and orthognathic surgery treated Angle Class III cases were studied.

Materials and methods: lateral cephalometric radiographs of 29 normal Tianjin local people (18-25years) and 15 Angle Class III patients (18-25years ANB<-4°) were analysed in aspect of Gov distribution in calibrated coordinate system (Fig 1). "e Gov locations, and other relevant measures concerning mandibular morpho-logical characteristics in di$erent group were statistically compared.

15h10

Page 50: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

98 99

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

Results: Statistical di$erence of Gov location between normal people and Angle Class III patients was observed, as well as that within the patients group pre- and postoperatively. "ere was no signi#cant di$er-ence of Gov locations between normal people and Angle Class III patients postoperatively. Simultaneously, no identi#able di$erence between Angle Class III patients and normal people in terms of Gov to mandibular foramina was recorded.

Discussion: Combined morphological properties with vectorial variations, the new cephalometric landmark point Gov showed sensitive di$erence between dentomaxillofacial deformity patients and normal people. At the same time, the results implied that to a certain extent the measurement of the location of Gov could be used as a new criterion for preoperatively predictable planning and/or postoperative evaluation in orthognathic surgery.

Keywords: Cephalometry, Orthognathic Surgery, Angle Class

15H30-15H40

6-16. A PROPOS D!UN CAS D!ANKYLOSE TEMPORO-MANDIBULAIRE : RÉHABILITATION AU MOYEN D!UNE PROTHÈSE

Dr Emmanuelle Bocquet*, Pr Joël Ferri

Introduction!: Le traitement de l’ankylose de l’articulation temporo-mandibulaire a pour but de libérer l’articulation pour recréer une mobilité optimale dans des conditions de fonctionne-ment les plus proches de la normalité. Diverses solutions ont été mises au point avec plus ou moins de succès concernant les autogre$es de cartilage ou de derme, qui conduisent à l’appa-rition de séquestre #breux, de kyste et surtout de récidive, principal inconvénient de la théra-peutique de l’ankylose. La reconstruction par interposition synthétique fait l’objet de recherches depuis nombre d’années avec des matériaux tels que le métal, le té)on-proplast, le polyéthylène, l’acryl, le dacron.

Observation!: Depuis 2005, aux Etats-Unis un nouveau type de prothèse reconstituant le condyle man-dibulaire et la fosse articulaire combine un matériau métallique et un matériau synthétique, avec un taux de réussite de 95%. Un jeune homme de 29 ans a consulté a#n de trouver une solution thérapeutique à son ankylose d’articulation temporo-mandibulaire bilatérale. Face à cette pathologie récidivante et sévèrement invalidante, chez ce patient multiopéré, il a été décidé de procéder à la pose de deux prothèse type Biomet® faites sur mesure à partir de scanner 3D et de modèles stéréolithographique.

Discussion!: Cette intervention a été une réussite avec une récupération de l’ouverture buccale très satisfaisante. Mais il faut prendre en compte les risques de l’intervention, son coût, celui du matériel et l’importance de la rééducation neuromusculaire postopératoire. De plus il est nécessaire d’attendre quelques années et le recul sur le résultat pour conclure sur les béné#ces de l’utilisation de ces prothèses.

Mots-clés!: ankylose temporo-mandibulaire, prothèse

15h30 /"$$%#A0-$%")15H40 - 15H50

6-14. MODALITÉS DE PRISE EN CHARGE DES ASYMETRIES FACIALES PAR HYPOPLASIE MANDIBULAIRE UNILATÉRALE

S.Briki*, H.Hablani, H.Touil, M.Douib, F.Karray,M.Abdelmoula

Introduction!: Les conséquences fonctionnelles, morphologiques et psycho-sociales d’une hypoman-dibulie unilatérale sont d’autant plus importantes que sa survenue s’est e$ectuée à un age précoce. Le but du traitement est de retrouver un équilibre harmonieux orthodontique, des bases osseuses mais aussi fonctionnelles et morphologiques. Nous nous interéssons dans ce travail aux di%cultés et aux modalités thérapeutiques de prise en charge de cette dysmorphose.

Matériels et méthodes!: Cette étude retrospctive a concerné 5 patients présentant une asymetrie faciale par hypoplasie mandibulaire unilatérale répartis en 4 femmes et 1 homme. L’age moyen était de 23 ans (16-33). Cette dysmorphie faisait suite à une ankylose temoro-mandibulaiere dans 2 cas, post traumatique dans un autre cas et congénitale dans 2 cas. La stratégie thérapeutique était basée sur les données de l’examen clinique, le préjudice esthétique, l’occlusion et la céphalomètrie.

Résultats!: La chirurgie orthognatique était le traitement princeps de tous ces patients consistant à une ostéotomie bimaxillaire dans 4 cas avec génioplastie dans 3 cas. La distraction osseuse bidi-rectionnelle a précédé la chirurgie dans 2 cas. Tous nos patients ont eu une étape de préparation orthodontique. Des temps complémentaires de procédures chirurgicales ont été necessaires (lipo-#ling, apposition osseuse). La durée moyenne de la prise en charge complète était de 27 mois avec une bonne coopération des patients. Les résultats morphologiques qui étaient satisfaisants seront illustrés et discutés.

Discussion!: La prise en charge d’une dysmorphie faciale résultant d’un hypocondylie est souvent complexe. La chirurgie conventionnelle, qu’elle soit orthognathique, réparatrice ou reconstructrice micro-chirurgicale ou non a, de par sa #abilité, sa rapidité,et ses résultats immédiats, encore un intérêt indiscutable. Chez les sujets jeune, la distraction est en concur-rence avec la chirurgie conventionnelle, mais les contraintes sont nombreuses et quoi qu’on ait pu dire, ne peut pas tout résoudre. Dans la quasi-totalité des cas ce traitement s’intègre dans une symbiose ortho-chirurgicale ainsi qu’une bonne coopération du patient, meilleurs garants pour un résultat stable.

Mots clés!: hypomandibulie, chirurgie, distraction, orthodontie.

15H50-16H30

Discussion - Pause

15h40

Page 51: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

100 101

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

16H30 - 16H40

6-1. ÉTUDE RÉTROSPECTIVE DE LA STABILITÉ À LONG TERME DU SENS SAGITTAL EN CHIRURGIE ORTHOGNATIQUE EN FONCTION

DES AXES INCISIFS PRÉOPÉRATOIRE

Martin.T*!; Laure.B!; Bonin Goga.B ; Sury.F!; Sorel.O!; Goga.D

Nous avons cherché à savoir si il existait une relation entre la stabilité a long terme du sens sagittal en chirurgie orthognatique en fonction de la position des incisives sur leurs bases osseuses en préchirurgicale. Il s’agit d’une étude rétrospective menée dans le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Tours, auprès de 19 patients opérés entre 2000 et 2003. 14 dossiers (11 femmes et 3 hommes) ont pu être exploités avec un recul supérieur à 5 ans. Il y avait 10 classes II et 4 classes III. Les chirurgies qui ont été e$ectuées se repartissent en!: 8 Ostéotomies sagittales des branches montantes (OSBM), 5 chirurgies bimaxillaires et 1 chirurgie de Lefort I isolé. Les varia-tions du surplomb et l’angle ANB entre le postchirugical immédiat (T 2) et le control tardif (T 3) ont été mesurées sur des téléradiographies de pro#ls.

Ces variations ont été étudiées en fonction des angles préchirurgicaux (T1) de l’incisive maxillaire sur le plan palatin, de l’incisive mandibulaire sur le plan mandibulaire et de l’angle inter-incisif préchirurgical.

Il n’est pas retrouvé de relation entre la variation du surplomb et de l’angle ANB à long terme, et la valeur des axes incisifs maxillaire et mandibulaire préopératoire.

Une relation est retrouvée entre l’angle inter-incisif préchirurgical et la variation du surplomb à long terme. Avec un angle inter-incisif préchirurgical compris entre 125 et 130 ° il n’y a pas de variation du surplomb à long terme. Plus l’angle inter-incisif préchirurgical s’éloigne de ces valeurs, quelque soit le sens, plus le surplomb varie.

Ce travail nous permet de proposer l’utilisation de l’angle inter-incisif préchirurgical comme un guide supplémentaire lors de la préparation orthodontique des cas chirurgicaux. Au sein des di$érentes normes céphalométriques, l’utilisation de cet angle, peu permettre d’aboutir à des pré-parations orthodontiques plus personnalisées, et qui pourrait prendre en compte de façon plus #ne la forme et la position des lèvres.

Keywords!: orthognatic surgery!; incisor protrusion!; dental overjet ; lip!;

16H40-16H50

6-2. INTÉRÊT DES PLAQUES PIVOTS À RÉGLAGE SUR SITE DANS LES DISTRACTIONS DU MAXILLAIRE SUPÉRIEUR

G.Wycisk*, P.LeyderIntroduction!: Les auteurs rapportent leur expérience sur l’utilisation d’un matériel d’ostéosyn-thèse spéci#que destiné à autoriser un repositionnement spatial complet du maxillaire supérieur sans contrarier les mouvements transversaux des deux hémi-maxillaires.

16h30 /"$$%#A0-$%")Matériels et méthodes!: De mai 2010 à mai 2011, dix-huit patients ont été opérés selon cette technique d’ostéosynthèse, en association à une distraction du maxillaire parallèle, angulaire ou modulable. Nous n’avons pas eu à déplorer de complication particulière.

Résultats!: Chaque fois, le mouvement d’ouverture à pu être obtenu de façon ample et le résultat a été conforme aux prévisions , avec la stabilité attendue. Une fois le matériel a été déposé en raison d’un traitement immuno-suppresseur au long cours.

Discussion!: Cette technique nous paraît intéressante car elle autorise une chirurgie complexe bimaxillaire contemporaine d’une correction du sens transversal par distraction.

Mots clés!: expansion maxillaire!; micrognathisme!; maxillaire

16H50-17H

6-12. MODIFICATION DE L!OSTÉOTOMIE SAGITTALE MANDIBULAIRE : OSTÉOTOMIE VERTICALE MOBILISATRICE DE LA PALE INTERNE

D. Ricard*, J. Ferri

Introduction!: Nous décrivons une nouvelle procédure chirurgicale a#n d’améliorer la stabilité des mouve-ments d’horizontalisation du plan d’occlusion.

Matériels et méthodes!: Nous préssentons une étude prospective portant sur dix patients (8 femmes, 2 hommes) qui furent traités par avancement et rotation bi-maxillaires, horizontalisant le plan occlusal. Tous les cas furent traités par ostéotomie sagittale mandibulaire bilatérale. Une fois la séparation de la branche montante complétée, une ostéotomie verticale mobilisatrice de la pale interne, en arrière de la deuxième molaire, fut pratiquée. Celle-ci a permis une mobilisation passive de la portion proximale de la pale interne de l’ostéotomie sagittale mandibulaire. Toutes les ostéotomies furent stabilisées par #xation rigide utilisant des plaques et vis mono-corticales.

Résultats!: Dix patients furent traités à l’aide de «!l’ostéotomie verticale mobilisatrice de la pale interne!». La réduction moyenne de l’angle du plan occlusal fut de 10.1 degrés, démontrant une augmentation substantielle de l’horizontalité du plan occlusal ainsi que du plan mandibulaire. Tous les patientsprésentèrent un équilibre facial nettement amélioré. Après une année de suivi clinique et radiologique, 9 cas sur 10 présentèrent une excellente stabilité de leur occlusion ainsi que de l’angle du plan occlusal. Une récidive de 11.1% de l’avancement mandibulaire fut notée.

Discussion!: Suite à cette étude prospective avec suivi clinique d’une année , nous avons conclu que l’ostéoto-mie verticale mobilisatrice de la pale interne associée à l’ostéotomie sagittale mandibulaire , permet la stabilité occlusale des mouvements visant à diminuer l’angle du plan occlusal. Les con)its musculaires en particulier relatifs au ptérygoidien médial sont pour nous à l’origine des dégradations classiquement rapportées par les techniques d’ostéotomie de l’angle mandibulaire. La technique proposée désolidarisant les attaches du pté-rygoidien de la portion dentée permet de réduire ces con)its et d’assurer une meilleure stabilité. Mots clés: Chirurgie orthognatique, Ostéotomie verticale mobilisatrice de la pale interne.

16h50

Page 52: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

102 103

!"#$%&'(!"#$%&'(

!"#$%&'(

17H-17H10

6-13. GESTION DES ANGLES MANDIBULAIRES DANS LA CORRECTION DES DYSMORPHIES MAXILLO-MANDIBULAIRES.

C. Bailleul*, M.L. Anghinoni, E. Sesenna

La gestion du diamètre bi-angulaire et la symétrisation des angles mandibulaires jouent un role important dans la correction tridimentionelle d’une dysmorphie dento-faciale. Les mouvements sagittaux et rotatoires de la mandibule modi#ent d’une manière relative la projection des angles.

Ce travail a pour but de souligner les stratégies chirurgicales disponibles qui peuvent modi#er de manière absolue la projection des angles mandibulaires. On y discutera les indications et les résultats obtenus grâce à l’ostéotomie médiane de mandibule, la résection des angles mandibulaires, la gre$e mandibulaire alloplastique ou les techniques de modi#cation des tissus mous.

La correction de l’asymétrie dans les dysmorphies dento-faciales peut-être dépendante ou non du plan occlu-sal. Dans le premier cas on soulignera l’importance de la thérapeutique orthodontique pré-chirurgicale ainsi que les di$érentes possibilités de déplacements chirurgicaux successifs. Dans le cas d’asymétrie mandibulaire indépendante du plan occlusal on analisera les propositions thérapeutiques à travers la gestion du complexe maxillo-mandibulaire, la gre$e alloplastique et les techniques de blocage et de contention.

17H10-17H20

6-22!. ASPECT JURIDICO-LÉGAL D!UNE COMPLICATION EXCEPTIONNELLE IATROGÈNE D!UNE DISJONCTION MAXILLAIRE

MÉDIANE ASSISTÉE CHIRURGICALEMENT

Une jeune #lle de 16 ans, après une préparation chirurgico-orthodontique ainsi qu’un bilan céphalomé-trique, est opérée d’une disjonction maxillaire assistée chirurgicalement pour obtenir une expansion transver-sale maxillaire. Cette intervention sera suivie, après une nouvelle préparation orthodontique, d’une avancée mandibulaire.

Au cours de la disjonction maxillaire chirurgicale une erreur technique iatrogène due au ciseau à frapper pour la section médiane du maxillaire supérieur entraîne une section verticale partielle des #bres et des noyaux céré-belleux du tronc cérébral (protubérance). Nous présenterons les images des scanners / IRM révélant l’e$raction du ciseau dans le tronc cérébral.

Les complications immédiates furent une hémiplégie latérale droite ainsi qu’une hémiparésie faciale périphèrique gauche , une atteinte des noyaux des nerfs oculaires (III-IV-VI ) et les noyaux des VII VIII IX X paires craniennes. Une récupération quasi complète avec cependant quelques séquelles a été constatée 2 ans après l’intervention.

Nous traiterons l’aspect médico-légal, l’évolution, les causes de cette exceptionnelle complication ainsi que les moyens pour y remédier. Un rappel des complications des disjonctions médianes assistées chirurgicalement du maxillaire supérieur sera traité.

Mots clés : disjonction maxillaire - Lefort I - section du tronc cérébral

17h /"$$%#A0-$%")17H20-17H30

6-18. SIMULATION PRÉOPÉRATOIRE VIRTUELLE ET GOUTTIÈRES INTERMÉDIAIRES STÉRÉOLITHOGRAPHIQUES EN CHIRURGIE

ORTHOGNATIQUE : ÉTUDE PRÉLIMINAIRE DE VALIDATION

Schouman T, Fasel JHD, Becker M, Scolozzi P

Introduction : De nouvelles techniques de simulation virtuelle en trois dimensions à partir de scan-ners avec fabrication de gouttières de positionnement stéréolithographiques ont été développées pour optimiser les interventions de chirurgie orthognatique. L’objectif de ce travail était d’évaluer la repro-ductibilité opératoire du positionnement du maxillaire prévu lors de la simulation virtuelle à l’aide de ces gouttières.

Matériels et méthodes : Quatre têtes humaines congelées ont été utilisées. Neuf vis de repérage ont été placées. Un scanner en coupe #ne a été réalisé pour chaque tête ainsi qu’un enregistrement numé-rique des arcades dentaires au moyen d’un scanner optique. Une ostéotomie du maxillaire a été simulée à partir des scanners, réalisant une impaction asymétrique et une avancée, les mêmes mouvements dans tous les cas. Les gouttières stéréolithographiques ont été imprimées en fonction des simulations. Les interventions ont été réalisées sur les têtes et des scanners post-opératoires ont été réalisés.

Résultats : La distance entre chaque vis repère est mesurée sur la superposition. La superposition des simulations pré opératoires et des scanners post opératoires retrouve des di$érences de l’ordre du millimètre.

Discussion : Les gouttières stéréolithographiques de repositionnement du maxillaire o$rent une pré-cision satisfaisante pour une utilisation en chirurgie orthognatique. La préparation à la chirurgie est ainsi entièrement digitalisée. L’analyse et la simulation des objectifs en trois dimensions permet une meilleure appréhension de la dysmorphose et évite les imprécisions qui peuvent survenir lors des nombreuses étapes de la préparation d’une ostéotomie avec des moulages conventionnels et des allers-retours entre chirurgien et prothésiste.

Mots clés : imagerie tri-dimensionnelle, chirurgie orthognatique, conception assistée par ordinateur

17H30-17H40

6-20. INTÉRÊT DE LA PHOTOGRAMMÉTRIE TRIDIMENSIONNELLE POUR LA SIMULATION DES RÉSULTATS MORPHOLOGIQUES APRÈS

CHIRURGIE ORTHOGNATIQUE

Schouman T, Terzic A, Scolozzi P

Introduction! : La photogrammétrie tridimensionnelle permet de réaliser des simulations hyperréalistes des résultats d’une chirurgie orthognatique par la fusion de la photographie 3D et des images de scanner. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’exactitude de ces simulations en comparant les résultats post opératoires aux prédictions.

17h20

Page 53: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

104 105

!"#$%"$&'()

*"+$&'(,*"+$&'(,

Matériels et méthodes!: Une photographie 3D ainsi qu’un cone-beam ont été obtenus pour les patients opérés de chirurgie orthognatique en pré opératoire et à 3 mois post opératoire. Le cone-beam et la photographie 3D ont été fusionnés et la chirurgie a été simulée par segmentation des pièces squelettiques en leur imposant les mouvements désirés sur l’imagerie préopératoire. Le résultat morphologique escompté était celui généré automatiquement par le logiciel. La fusion a été réalisée de la même manière en post opératoire et les deux imageries ont été superposées en référence à la base du crâne. Les di$érences morphologiques ont été évaluées qualitativement sous forme d’échelle colorimétrique.

Résultats! : Sept patients ont eu le bilan complet. Les résultats qualitatifs sont présentés sous forme d’une échelle colorimétrique qui représente l’importance des di$érences morphologiques entre la simulation et le résultat postopératoire pour les di$érentes aires de la face.

Discussion! : Les programmes permettant de simuler les résultats morphologiques en trois dimensions après chirurgie orthognatique utilisent des programmes de morphing appliquant des ratios déterminés en deux dimensions. Cette étude souligne la nécessité d’une validation des modi#cations morphologiques par les résultats cliniques de grandes séries pour obtenir des simultations tri-dimensionnelles #ables.

Mots clés!: imagerie tri-dimensionnelle, chirurgie orthognatique

17H40-18H15

Discussion

Outils de gestion du cabinet libéral Responsable scientifique : Robert Poujaud

Plan des formations 10H À 12H

MODES D!EXERCICE D!UNE PROFESSION LIBÉRALE

Comparaison des modes d’exercices d’une activité libérale.

In)uence du mode d’exercice!: sur la constitution d’un patrimoine personnel et professionnel, sur la constitution d’une retraite

Exercice sous forme de S.E.L!: Quels Intérêts peut on en avoir!: les pièges à éviter. le faux débat des dividendes

14H À 15H30 LOCAL PROFESSIONNEL

COMMENT L!ACQUÉRIR OU COMMENT MODIFIER SI DÉJÀ ACQUIS

Comparaison des divers modes d’acquisition!:

10h /"$$%#B0.&%,C)-%)-Via une SCI à l’I.R!ou en nom propre: le piège #scalo-social pendant la constitution du bien et jusqu’à la cession de ce bien!?

- Via une SCI à l’impôt société!: le piège #scalo-social de la vente du bien à terme.

- Par l’activité professionnelle!: le piège #scalo-social à la cessation d’activité.

- En démembrement de propriété!: avantage #scal et patrimonial

- En crédit-bail!: le piège #scalo-social à la levée d’option en #n de crédit- bail!: la solution pour l’eviter.

16H À 17H30

L!ASSURANCE INVALIDITÉ PROFESSIONNELLE

Séance du chapitre 4Responsable Scientifique : JP.MENINGAUD

9H-9H30

CONFÉRENCE

TRAITEMENT CHIRURGICAUX DES EXOPHTALMIES BASEDOWIENNES: DÉCOMPRESSION ORBITAIRE AU COURS DES

OPHTALMOPATHIES BASEDOWIENNES

P. Bouletreau, P. Breton

L’ophtalmopathie basedowienne est une pathologie orbitaire complexe dont la physiopathologie reste un sujet de controverses. Elle est le re)et clinique d’une discordance entre le contenant orbitaire inextensible et le contenu orbitaire qui présente une hypertrophie musculaire et grais-seuse d’origine immunologique. Les techniques d’expansion orbitaire chirurgicale permettent d’améliorer le rapport contenant/contenu orbitaire en augmentant le volume orbitaire utile. L’expansion orbitaire peut être couplée à des gestes de lipectomie orbitaire permettant de dimi-nuer le contenu orbitaire. Après un bref rappel de l’historique des techniques chirurgicales de décompression orbitaire, nous présentons l’expérience du service de chirurgie maxillofaciale du Centre Hospitalier Lyon-Sud dans le domaine de la correction chirurgicale des ophtalmopathies basedowiennes.

Mots-clés: Ophtalmopathie basedowienne – Décompression orbitaire – Exophtalmie

9H30-9H45

Discussion

9h;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)

Page 54: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

106 107

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

9H45-9H55

4-4. REPRISES CHIRURGICALES APRÈS DÉCOMPRESSION ORBITAIRE POUR OPHTALMOPATHIE DYSTHYROÏDIENNE

Dumont N&*, Bouletreau P', Guyot L&

Introduction: L’objectif de ce travail était de rapporter l’incidence des complications ayant nécessité une reprise chirurgicale précoce ou à distance après décompression orbitaire osseuse et graisseuse pour ophtalmopathie dysthyroïdienne.

Patients et méthode: Nous avions mené une étude rétrospective bicentrique, dans les services de chirurgie maxillo-faciale des CHU de Marseille et de Lyon. Nous avions retenu 90 patients de 2006 à 2010, ce qui représente 168 décompressions orbitaires. Pour tous les patients l’indication chirurgicale était morphologique et fonctionnelle. Plusieurs techniques chirurgicales ont été utilisées: décompres-sion orbitaire osseuse et graisseuse par voie trans-palpébrale avec résection de 2 ou 3 parois ou décom-pression orbitaire par valgisation malaire.

Résultats: 10 patients ont été réopérés une ou plusieurs fois (8 femmes et 2 hommes). Il s’agissait de 4 reprises précoces pour 2 hématomes rétro-orbitaires, une insu%sance de décompression orbitaire pos-térieure avec persistance de la neuropathie optique compressive, et une sinusite maxillaire avec récidive de l’exophtalmie. Les 7 autres reprises ont été réalisées à distance pour insu%sance de correction chez 3 patients, pour récidive de l’exophtalmie chez 3 patients et pour excès de correction avec hypoglobe chez 1 patient. Tous les patients ont présenté de bons résultats malgré la reprise chirurgicale.

Discussion: La plupart des reprises chirurgicales sont di%ciles à anticiper et leur prévention est basée sur des recommandations plus ou moins spéci#ques. Les patients doivent être informés des risques et béné#ces et accepter l’éventualité d’une reprise chirurgicale. Une consultation pluridisciplinaire systé-matique permettrait de standardiser et d’améliorer la prise en charge de ces patients.

Mots clés: pathologie orbitaire, ophtalmopathie dysthyroïdienne, reprise chirurgicale

9H55-10H05

4-36. UTILISATION DE LA NAVIGATION DANS LES DÉCOMPRESSIONS ORBITAIRES POUR EXOPHTALMIE BASEDOWIENNE : INTÉRÊT ET

LIMITES

F. Boutault*, J. Ozeel, F. Nadon, F. Jalbert

Introduction: L’exophtalmie des orbitopathies dysthyroïdiennes nécessite souvent un traitement chirurgical à type de décompression. La voie d’abord transconjonctivale, mini-invasive, n’o$re qu’une vision assez limitée. Il paraît logique dans ces conditions de pouvoir béné#cier de l’apport d’un dispositif de navigation per-opératoire. L’objet de ce travail est d’en préciser avantages et inconvénients

Matériel et méthode! : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 10 ans d’activité de la struc-ture pluridisciplinaire du CHU de Toulouse. 69 patients (138 orbites) ont été sélectionnés, ayant tous

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%) 10h30

béné#cié d’une intervention similaire, à savoir décompression bilatérale en un temps de 2 parois par voie transconjonctivale. 22 patients ont été opérés sans navigation (série A), 47 avec (Série B), tous revus dans un délai de 3 à 24 mois. Ont été notés l’amélioration de la protrusion, la symétrie postopératoire, les complications éventuelles ainsi que la durée de l’intervention.

Résultats : Les deux séries se sont révélées comparables concernant la protrusion, l’âge et le suivi. La durée de l’intervention a été logiquement augmentée dans la série B. Le gain obtenu a été légèrement supérieur dans la série B, de façon non signi#cative. Par contre, la symétrie a été observée nettement meilleure dans la série B.

Discussion : Cette étude rétrospective sou$re de l’absence de randomisation. De ce fait, les conclu-sions doivent être relativisées. Néanmoins, la précision du geste paraît améliorée. D’autres avantages sont moins chi$rables et pourtant certains, comme par exemple l’amélioration de la courbe d’apprentis-sage pour les chirurgiens en formation. Quant au coût du dispositif de navigation, il doit être discuté en fonction d’une éventuelle mutualisation.

Mots clés!: chirurgie assistée par l’image, maladie de Basedow, décompression chirurgicale

10H05-10H30

Discussion - Pause

10H30-10H40

4-22. FRACTURES DU PLANCHER DE L!ORBITE CHEZ L!ENFANT: QUELLE PRISE EN CHARGE ?

F.Yvonnet, N.Tabchouri, N.Kadlub*, S.Cassier, MP Vazquez, A.Picard

Introduction: Les fractures de l’orbite représentent 30% des fractures du massif facial chez l’enfant. La présentation clinique de ces fractures est souvent atypique. A contrario des fractures de l’adulte, la forme en « trap door » est très fréquente, avec un risque de séquelles ophtalmologiques. Le peu de publications concernant les fractures du plancher de l’orbite de l’enfant soulignent l’absence de consen-sus thérapeutique, notamment en terme de délai de prise en charge. Le but de notre étude rétrospective est de caractériser les fractures du plancher de l’orbite de l’enfant, et de dé#nir une prise an charge thé-rapeutique optimale.

Matériels et méthodes: nous avons réalisé une étude rétrospective incluant 34 patients présentant une fracture isolée du plancher de l’orbite. Nous avons colligé les données épidémiologiques, les signes cliniques, le type de fracture (trap-door ou e$ondrement), les données de l’examen ophtalmologiques. Nous avons étudié le type de traitement, le délai de prise en charge et les séquelles à long terme.

Résultats: l’âge moyen était de 9,4 ans, avec une prédominance masculine. Dans 15 % des cas, les signes cliniques étaient trompeurs (absence d’ecchymose, d’hémorragie sous conjonctivale et de dou-leur orbitaire). Les fractures en trap door représentaient la forme la plus fréquente, avec un taux d’incar-cération musculaire ou de graisse de 81%). Les fractures avec e$ondrement du plancher de l’orbite était minoritaire, avec un e$ondrement toujours inférieur à 50% de la surface du plancher. 27% des patients

9h55

Page 55: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

108 109

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

présentaient une diplopie résiduelle, il s’agissait dans tous les cas de fracture en trap door, avec un délai de prise en charge supérieur à 24h. Aucun patient ne présentait d’enophtalmie séquellaire.

Conclusion: A contrario de fractures de l’adulte, les fractures du plancher de l’orbite de l’enfant sont représentées par des fractures en trap door, souvent pauci symptomatiques, responsable d’un retard diagnostique et de prise en charge. Ces fractures sont pourtant, pourvoyeuse de complications oph-talmologiques handicapante et nécessitent une prise en charge chirurgicale dans un délai de moins de 24heures.

Mots Clé!: Fracture du plancher de l’orbite, Trap-door, incarcération, fracture de l’enfant

10H40-10H50

4-34. INTÉRÊT D!UN SCORE RADIOLOGIQUE D!AIDE À LA DÉCISION POUR LES FRACTURES ISOLÉES DU PLANCHER DE L!ORBITE

Schouman T*, Courvoisier DS, Imholz B, Van Issum C, Scolozzi P

Introduction : La décision opératoire devant une fracture du plancher de l’orbite tient compte d’un ensemble de critères cliniques et radiologiques dont l’importance relative est laissée à l’appréciation de chaque opérateur. Ce travail vise à évaluer la pertinence d’un score radiologique pouvant servir d’outil d’aide à la décision devant une fracture orbitaire.

Matériels et méthodes : Quarante-neuf scanners de fractures isolées blow-out du plancher de l’orbite ont été utilisés. Le pourcentage de la surface de plancher fracturé (RF) a été déterminé selon la technique mise au point précédemment (1). La hauteur maximale de l’herniation a été mesurée (h) et la position du muscle droit inférieur par rapport au plan du plancher a été classée selon un score en 4 grades. La valeur prédictive de chacun des items mesurés a été déterminée.

Résultats : Le grade musculaire est associé de manière très signi#cative avec l’indication opératoire (p=0,004). L’association avec h est peu signi#cative et inexistante avec le RF.

Discussion : Ce score radiologique semble être un outil prometteur d’aide à la décision chirurgicale. Il doit néanmoins être évalué plus précisément par une étude randomisée, en ce qui concerne les grades limites. La surface de la fracture n’est pas un élément de décision.

Mots-clés : orbite, fracture, imagerie tri-dimensionnelle, scanner

10H50-11H

4-8. INTERET DE LA TOMOGRAPHIE VOLUMIQUE A FAISCEAU CONIQUE EN TRAUMATOLOGIE ORBITAIRE

Petit A.* , Pujo J., Simon E.

Introduction : La tomographie volumique à faisceaux coniques ou cone beam est largement utilisée en Chirurgie Maxillo-Faciale, notamment en pathologie sinusienne et dentaire. Néanmoins, les indications

10h40 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)semblent actuellement augmenter, particulièrement en Traumatologie. Nous avons souhaité évaluer l’intérêt de cette technique dans les fractures du plancher orbitaire.

Matériel et méthode : Nous avons vu les dossiers de patients ayant béné#cié exclusivement d’imagerie volu-mique à faisceaux coniques lors de traumatologies orbitaires du 01.01.2009 au 01.01.2010. Ces patients ont béné#cié de cette technique en pré et post-opératoire dans le même cabinet de radiologie. Les résultats de cette imagerie ont été comparés à la réalité des lésions constatées en per-opératoire.

Résultats : Six patients présentant une fracture du plancher orbitaire ont béné#cié de cette technique d’image-rie durant cette période. L’examen initial de tomographie volumique à faisceaux coniques étant prescrit initiale-ment par nos confrères médecins généralistes et adressés secondairement dans le service, munis du résultat de cet examen. Un contrôle utilisant le même appareillage a été e$ectué en post-opératoire, de manière à apprécier le résultat de la reconstruction. Les images fournies par cette technique ont semblé tout à fait conformes aux résultats retrouvés en per-opératoire.

Discussion : La tomographie volumique à faisceaux coniques, largement utilisée en stomatologie, est souvent décrite comme plus #able en traumatologie, notamment orbitaire. Au vu des résultats de notre étude, il semble que cette technique d’imagerie trouve largement sa place en traumatologie par la qualité des images fournies, par sa facilité d’interprétation, par la disponibilité du matériel et son faible coût.

Mots-clés!: Fracture de l’orbite, Tomographie volumique à faisceau conique, Dose d’irradiation

11H-11H30

CONFERENCE

LES SÉQUELLES DES TRAUMATISMES ORBITAIRES

Dr B Laure

Les traumatismes orbitaires laissent des séquelles de l’étage moyen de la face!: énophtalmie, dys-topie malaire, dystopies canthales médiale ou latérale, mucocèles, épiphora... Lorsqu’une evis-cération doit être réalisée, à terme survient souvent le syndrome de l’orbite énucléé. Dans les traumatismes complexes ces séquelles sont souvent associées.

Les principes de chirurgie craniofaciale décrits par Paul Tessier permettent d’aborder l’orbite de façon élargie en sous périosté. Les gre$es osseuses sont pour nous la règle dans ces reconstructions.

Le but de cette communication est de présenter la gestion des ces séquelles de traumatismes orbi-taires qui doit se faire étape par étape selon une chronologie précise.

11H30-11H45

Discussion

11h

Page 56: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

110 111

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

11H45-11H55

4-3. RECONSTRUCTION SITES DONNEURS CALVARIAUX PAR BIOMATÉRIAU

Da Costa.G*, Goga.D, Sury.F, Laure.B

* Auteur correspondant : [email protected] ; 06 74 64 64 61Introduction : L’os calvarial reste très utilisé en chirurgie cranio-maxillo-faciale. Il laisse comme séquelle une dépression du site donneur. La reconstruction du site donneur par biomatériau pourrait diminuer cette sensation. Le but de cette étude rétrospective était d’évaluer la qualité de la reconstruction des sites donneurs calvariaux par biomatériaux.

Matériel et Méthodes : Dix huit patients ayant eu des prélèvements calvariaux ont été recons-truits par du ciment Hydroset™ sur une période de 24 mois. La tolérance clinique et esthétique des patients a été évaluée par un questionnaire écrit adressé à leur domicile.

Résultats : Nous n’avons constaté aucune complication. Un patient garde une gêne esthétique légère à ce jour. Une dépression au toucher persiste chez 44% des patients. Aucune douleur rési-duelle n’a été recensée. Quatre vint dix huit pour cent des patients recommenceraient la prise de gre$e calvariale.

Discussion : L’Hydroset™ a une très bonne tolérance clinique et esthétique dans l’utilisation des comblements des pertes de substance osseuses crâniennes après prise de gre$e pariétale.

Mots clés : reconstruction, cranio faciale, biomatériau

11H55-12H05

4-26. RÉSISTANCE ET NÉO OSTÉOGÉNÈSE APRÈS CRANIOPLASTIE AU CIMENT D!HYDROXYAPATITE CHEZ LE MOUTON. RÉSULTATS

PRÉLIMINAIRES

Petraud A*, Piriou Y, Martin T, Goga D, Bergemer A.M, Laure B

Introduction! : les gre$es osseuses d’origine pariétale sont fréquemment utilisées en chirur-gie maxillofaciale. Pour des raisons éthiques évidentes aucune étude expérimentale ne peut être menée pour étudier la résistance après reconstruction du site de prélèvement. Nous avons mené notre étude chez sur le mouton. L’objectif de cette étude est de mesurer la perte de résistance et l’ostéogénèse secondaire après prélèvement pariétal et reconstruction par Hydroset.

Matériel et méthode!: trente brebis de race Ile de France sont opérées d’un prélèvement parié-tal mono cortical avec reconstruction par ciment d’hydroxyapatite. La résistance du crane recons-truit par rapport au controlatéral indemne est testée à un an de la cranioplastie à l’aide d’un pen-dule «!mouton de Charpy!». L’épaisseur du prélèvement puis de la cranioplastie sont mesurés par navigation optoélectrique. Une étude histologique au microscope de la cranioplastie est e$ectuée par compte cellulaire.

11h45 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)Résultats : la perte de résistance après reconstruction était inférieure à 10% à un an. L’épaisseur n’était pas signi#cativement di$érente avant et après cranioplastie. L’ostéogénèse est encore en cours d’étude.

Conclusions : la perte de résistance après prélèvement pariétal est de 35% (étude antérieure menée sur cadavre), chez la brebis la cranioplastie permet de passer de 35 à 10% de perte de résistance. Les complications associées à cette perte de résistance du site donneur motivent la réalisation d’une cranioplastie systématique pour diminuer le risque de celles-ci. Par ailleurs le caractère ostéoconducteur de l’Hydroset est encore en cours d’évaluation dans cette étude mais paraît un argument de plus en faveur de la réalisation d’une reconstruction du site prélevé.

Mots clefs!: cranioplastie, résistance osseuse, prélèvement osseux.

12H05-12H15

4-45. CRANIOPLASTIES PAR IMPLANTS EN TITANE POREUX MODÉLISÉS PAR INFORMATIQUE

Ory L*, Ruhin-Poncet B, Barere F, Bertolus C, Haen P, Goudot P

Introduction : Selon la taille, la localisation et l’étiologie de la perte de substance, les cranio-plasties font appel aux autogre$es osseuses ou aux matériaux synthétiques. Les implants en titane poreux modélisés par informatique (OBL®) peuvent être une solution.

Matériel & méthode : Dans notre service, quatre patients, de 42 à 58 ans, ont eu une cra-nioplastie avec ces dispositifs depuis Avril 2010. Ils présentaient des défects osseux frontaux ou pariétaux, d’origine traumatique ou chirurgicale, de 15,48 à 42,46 cm'.

Après modélisation informatique à partir d’un scanner crânien 3D du patient, les implants ont été fabriqués par prototypage rapide avec un délai de livraison de 4 à 6 semaines. Ils ont ensuite été mis en place par voie coronale et stabilisés par des vis titane.

La tolérance de l’implant, la symétrie du scanner postopératoire par rapport à un plan sagittal médian et la concordance des images postopératoires avec la simulation préopératoire ont été étudiées. Une di$érence de 2 mm a été tolérée.

Résultats : Aucune complication n’a été observée. Sur le scanner postopératoire, la symétrie était e$ective sur 72 à 100 % de la surface des implants avec une di$érence maximale de 4 mm. Les implants posés étaient superposables à la simulation sur 89 à 95 % de leur surface.

Discussion : Lorsque les autogre$es osseuses paraissent inadaptées, la bonne tolérance de ces implants en titane poreux et la symétrie qu’ils permettent d’obtenir en font une solution intéres-sante. Par analogie avec les implants dentaires, la porosité du titane laisse espérer une meilleure ostéo-intégration.

Mots clés : titane, fracture du crâne, prothèses et implants

12h05

Page 57: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

112 113

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

12H15-12H25

4-35. DÉVELOPPEMENT D!UNE PROCEDURE DE RECONSTRUCTION EN UN TEMPS PAR PROTHESES SUR MESURE DANS LES RESECTIONS DE LARGE TUMEURS FRONTO-ORBITAIRES

Jalbert.F*, Nadon.F, Pronost.X, Lauwers.F, Boutault.F

La résection de larges tumeurs osseuses (notamment bénignes) du crâne nécessite le plus sou-vent une reconstruction dans le même temps opératoire. Cependant les pertes de substances osseuses de grande étendue ou dans des régions de géométries complexes (telles que la région fronto-orbitaire) restent di%ciles à reconstruire de manière optimale avec une gre$e osseuse ou un biomatériau conformé de manière adéquate en peropératoire. Développés initialement pour la reconstruction de pertes de substance osseuses de la voûte crânienne, les implants sur mesure sont particulièrement adaptés pour les larges défects fronto-orbitaires.

Nous présentons ici une procédure de reconstruction «! en un temps! », où la résection de la tumeur est suivie dans le même temps opératoire de la reconstruction sur mesure par prothèse en PEEK. 3 cas illustrent cette technique chirurgicale. Il s’agit de cas de lésions bénignes (ostéomé-ningiomes et mucocèle), où une procédure de résection virtuelle est e$ectuée en préopératoire sur l’imagerie. La réussite de cette procédure implique de reproduire précisément la résection de la tumeur conforme à la plani#cation (grâce à l’utilisation de la navigation) a#n d’adapter parfai-tement l’implant en peropératoire.

La reconstruction du crâne et des parois orbitaires sur l’implant sur mesure grâce à une symétri-sation du côté sain garantit ainsi un résultat optimal sur les reliefs osseux et les volumes orbitaires. Cette procédure permet, de manière relativement simple, d’obtenir des résultats morphologiques et fonctionnels optimaux en une seule intervention.

Mots Clés!: Prothèse sur mesure, navigation, reconstruction craniofaciale

12H25-13H

Discussion - Pause

13H 14H

ASSEMBLEE GENERALE

14 H-14H30

CONFERENCE

Dr D. Krastinova

Longtemps élève du Docteur Teissier, un des pères de la chirurgie de la chirurgie orbito-palpéprale, je me suis passionnée pour la reconstruction de cette région souvent complexe à comprendre.

12h15 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)Dès mes débuts je me suis investie dans des pathologies souvent délaissées telles que les orbites anoph-talmes, les paralysies faciales, les séquelles de brulure, les exophtalmies basedowienne, etc. Les résultats de ces chirurgies étaient souvent décevants et ce n’est qu’avec le temps et l’expérience que j’ai adapté mes prises en charge. Celles-ci restent di%ciles et nécessitent tout à la fois une bonne compréhension de l’anomalie et une technique chirurgicale adaptée. C’est 30 années d’expérience que je me propose de vous présenter en sachant que la demande de ces patients parfois très durement dé#gurés est tout simplement d’être «!comme tout le monde!»

14H 30-14H45

Discussion

14H45-14H55

4-44. ANKYLOSE TEMPORO-MANDIBULAIRE DÛE À UN HÉMATOME CALCIFIÉ MASSETÉRIN. A PROPOS D!UN CAS

F.Barere*, C.Bertolus, P.Goudot

Introduction : Si les hématomes sous-duraux calci#és sont fréquents en pratique neurochirurgicale, peu de cas d’hématomes musculaires calci#és de la face ont été décrits. Nous rapportons le cas d’un homme de 42 ans, sans antécédent particulier, ayant présenté une calci#cation d’un hématome du masséter gauche post traumatique. L’extension de cette ossi#cation au sein du muscle et sa fusion avec l’angle mandibulaire et le cintre maxillo-zygomatique ont progressivement conduit à une limitation d’ouverture buccale de 2 mm.

Materiel et méthode : Un bilan d’imagerie par scanner a permis de préciser l’extension de la calci#cation. Un bilan biologique a été pratiqué pour éliminer toute cause d’hypercalcémie. Une biopsie a été e$ectuée, suivie d’une chirurgie d’exérèse à titre fonctionnel et esthétique. La durée du suivi a été de 6 mois.

Résultats : l’histologie n’a pas montré d’élément dysplasique ni malin sur la biopsie. L’exérèse de la masse a été réalisée par voie sous angulo-mandibulaire associée à une voie endo-buccale. Une coronoidectomie homola-térale a été e$ectuée lors du même temps opératoire. L’ouverture buccale constatée en per-opératoire a été de 35 mm.

Discussion : les cas d’hématomes calci#és de la région faciale sont peu décrits dans la littérature. Une biospie première est nécessaire a#n d’éliminer tout risque d’ostésarcome, même en cas de contexte traumatique. La chirurgie d’exérèse doit impérativement être suivie de mesures luttant contre la récidive de l’hématome ainsi que d’une rééducation précoce et intensive.

Mots clés!: hématome, calci#cation, ankylose

14H55-15H05

4-40. RECONSTRUCTION TOTALE DE L!ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE PAR PROTHÈSE BI-COMPARTIMENTALE : UN CAS

COMPLEXEXavier-Arnold Mommers, Nicolas Vidal, Anne Gurein, Narcisse Zwetyenga

14h45

Page 58: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

114 115

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Introduction : Les a$ections chroniques de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) peuvent imposer in #ne un traitement chirurgical. L’arsenal thérapeutique chirurgical comprend la reconstruction totale de l’ATM par prothèses bicompartimentales. Cependant en cas de mal-formation et d’interventions multiples, le remplacement articulaire peut constituer un challenge.

Nous présentons un cas complexe de reconstruction complexe médio-latérale incluant l’ATM.

Matériel et méthodes : Il s’agissait d’un patient ayant une malformation crânio-maxillo-man-dibulaire droite congénitale. Il a été multi-opérés sans succès avec toujours une récidive de la constriction permanente de L’ATM droite. Les examens complémentaires incluant des recons-tructions tridimensionnelles on montré une fusion complète allant de la zone d’ATM, sans arcade zygomatique et sans os malaire. Le matériel prothétique sur mesure conçu était composé d’un élément mandibulaire et d’un composant condylo-zygomtico-orbito-malaire. Un modèle sté-réolithographique et des guides chirurgicaux ont été réalisés. L’intervention a été réalisée sous anesthésie générale. Un suivi clinique, paraclinique et une physiothérapie postopératoires ont été instaurés.

Résultats : La prothèse a été mise en place. La symptomatologie hyperalgique a disparu. L’ouverture buccale initiale nulle est passée à 45 mm en per-opératoire. Aucune complication n’a été constatée. Les résultats à moyen terme seront présentés.

Discussion : Un recul su%sant est nécessaire a#n de juger de si ce type de reconstruction peut être devenir une méthode #able pour redonner une meilleur qualité de vie aux patients.

15H05-15H15

4-39. UNE FORME RARE DE CONSTRICTION DES MACHOIRES : MYOSITE OSSIFIANTE POST TRAUMATIQUE DU TEMPORAL

A.Belghith*, M. Bouzaiène

Introduction!: La constriction post traumatique des mâchoires est souvent d’origine osseuse!; l’ankylose temporo-mandibulaire représente l’étiologie principale. Parmi les étiologies extra osseuses qui sont plus rares, #gure la myosite ossi#ante post traumatique. Nous rapportons un cas de constriction post traumatique des mâchoires due à une calci#cation post traumatique du tendon du muscle temporal.

Observation!: Il s’agit d’un patient de 22 ans, qui consulte pour une limitation douloureuse de l’ouverture buccale, survenant un mois après un traumatisme de l’ATM gauche. L’examen clinique a noté une latérodéviation gauche à l’ouverture buccale qui est limitée à 2 cm. Le scanner a mon-tré des ATM libres avec une interligne intègre, un coroné et un condyle normaux et des calci#-cations temporales. Une coronoidectomie gauche par voie endobuccale a été réalisée. L’évolution a été favorable avec amélioration de l’ouverture buccale à 35 mm 2 mois après, avec disparition des douleurs et de la latérodéviation. La coronoidectomie réalisée a été justi#able par l’impossi-bilité de l’exérèse des volumineuses calci#cations. Celle-ci serait réalisable par un abord temporal supplémentaire non indemne de séquelles, alors que le résultat fonctionnel #nal serait le même.

15h05 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)Discussion! : Les calci#cations rencontrées chez ce patient seraient expliquées par la calci#-cation d’un hématome post traumatique. Un traumatisme de la région temporale et de l’ATM impose une surveillance régulière et prolongée, même si le bilan radiologique initial est normal. Devant une limitation douloureuse de l’ouverture buccale, sans lésion osseuse associée, une myo-site ossi#ante post traumatique doit être évoquée.

Mots Clés!: calci#cation, traumatisme, temporal.

15H15-15H25

4-24!. ETUDE RÉTROSPECTIVE DE 223 FRACTURE DU CONDYLE DE LA MANDIBULE

H.Hablani, F.Karray, M.Mallak!,S.Briki*, M.Douib, M.Abdelmoula.

Introduction!: Les fractures du condyle mandibulaire représentent 30% des fractures mandi-bulaires. Leur prise en charge reste un sujet de controverse en traumatologie maxillo-facial oppo-sant les partisans du traitement chirurgical et ceux du traitement conservateur. Le but de notre travail est d’analyser les aspects épidémiologiques, anatomo-cliniques, thérapeutiques et évolutifs de ces fractures a#n d’améliorer notre approche thérapeutique et aboutir à de meilleurs résultats.

Matériel et méthodes : Notre étude a porté sur 223 fractures du condyle mandibulaire colli-gées au service de chirurgie maxillo-facial CHU Habib Bourguiba Sfax dura nt une période allant de janvier 2000 à décembre 2009. Le protocole d’étude repose sur un examen clinique, radiolo-gique, la précision de l’approche thérapeutique et l’évolution.

Résultats :La majorité des patients étaient des jeunes sexe masculin (27%). Le sex-ratio était de 4,3.Les accidents de la circulation ont représenté 43% des étiologies. Les fractures sous condy-liennes basses, les plus fréquentes (52%). La luxation de la tête condylienne avec retentissement articulaire a été retrouvée dans 26.5% des cas. Des fractures occluso-faciales associées ont été notées dans 46% des cas. Les indications thérapeutiques ont variées selon l’âge du patient, le siège et le déplacement de la fracture. Le traitement chirurgical n’a représenté que 9,4%. Les séquelles d’ordre fonctionnelles et morphologiques ont été notées dans 17% des cas.

Conclusion : Une prise en charge précoce des fractures du condyle mandibulaire ainsi qu’un protocole thérapeutique bien codi#é peut garantir des résultats meilleurs avec un minimum de séquelles fonctionnelles et morphologiques .

Mots clés!: fracture , condyle mandibulaire, classi#cation, traitement, séquelle

15H25-15H35

4-9T. QU!EN EST IL DE L!ANKYLOSE TEMPORO MANDIBULAIRE À MARRAKECH?

N.Mansouri Hattab*,S.Lahmiti M.El bouihi , A.Hiroual,S.Aimededdine, ,A.Bouaichi,S.Fawzy

15h15

Page 59: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

116 117

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Introduction: L’ankylose de l’articulation temporo-mandibulaire est un motif fréquent de consultation en chirurgie maxillo-faciale au Maroc. Nous illustrons la problématique de cette pathologie à travers des cas opérés

Matériel et méthode!: il s’agit d’une étude rétrospective de 10 patients opérés au service de chi-rurgie maxillo-faciale de Marrakech entre Mai 2008 et Avril 2011. Nous avons inclus dans notre étude tout les patients opérées pour ankylose quelque soit leur âge.

Résultats!: Nous avons réalisé 10 libérations des ATM. La libération était bilatérale dans 4cas. Le bloc d’ankylose était #breux dans 10% et osseux dans 90%. Nous avons réalisé 7 interpositions. L’ouverture buccale préopératoire à 1cm en peroperatoire sur table en moyenne était à 4cm sur table et à 3,5 cm à 6mois du post-opératoire.

Discussion!: La problématique de l’ankylose des ATM est double, d’une part chirurgicale devant des ankylose très importantes chez des patients consultant toujours tardivement. D’autre part anesthésique, puisqu’il s’agit d’intubation di%cile.

Conclusion! : A$ection grave ,l’ankylose mérite plus d’une re)exion concernant sa prise en charge chirurgicale , sa prévention reste une priorité dans notre contexte

15H35-15H45

4-17. REMODELAGE CONDYLIEN APRÈS RECONSTRUCTION MANDIBULAIRE PAR LAMBEAU LIBRE DE FIBULA. A PROPOS DE DIX

CAS

Gilliot B.*, Zakhar A., Bénichou L, Siefert J, Compère J-F, Benateau H.

Introduction: Le transfert libre micro-anastomosé de #bula est devenu dans la plupart des cas le choix privilégié pour la reconstruction des pertes de substances mandibulaires avec désarticu-lation. Peu de publications existent évaluant le remodelage des condyles après ce type de recons-truction. Le but de ce étude est d’ évaluer le remodelage condylien morphologique à distance.

Matériel et méthodes: Dix patients ont béné#cié d’ une reconstruction condylienne après désarticulation par un lambeau libre de #bula. Dans les dix cas, le transplant est placé dans la fosse mandibulaire. L’ évaluation est réalisée en mesurant la largeur et la longueur du néo-condyle sur le contrôle scanographique et radiographique

Résultats: Il existe un remodelage condylien de l’extrémité distale du transplant qui va de modéré à très important en fonction de l’ âge du patient et des traitements complémentaires administrés.

Discussion: La qualité du remodelage semble être corrélé à l’ âge du patient, à la présence ou non de traitement adjuvant et du respect ou non du ménisque condylien.

Mots clés!: lambeau libre, #bula, condyle

15h35 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)15H45-15H55

4-23. PLANIFICATION DU PRÉLÈVEMENT DU LAMBEAU LIBRE FIBULAIRE EN RECONSTRUCTION MANDIBULAIRE PAR ANGIO-TDM

ET LOGICIEL OSIRIX: À PROPOS DE 10 CAS

C. Irthum*, N. Pham Dang, A. Bouchet, C. Emering, J.-M. Mondié, I. Barthélémy

Introduction!: L’indication du lambeau libre composite de #bula dans la reconstruction des pertes de substance étendues cervico-faciales n’est plus à démontrer. Parmi les fac-teurs de réussite, la qualité de son lit vasculaire et de son prélèvement sont fondamentaux. Ceci est prévisible par un bilan vasculaire préopératoire.

Matériels et méthodes!:! Nous avons établi un protocole pour la plani#cation du pré-lèvement du lambeau libre composite de #bula. Nous avons suivi de manière prospec-tive une cohorte de 10 patients. Ce protocole est basé sur la réalisation un angio-TDM des membres inférieurs et l’utilisation du logiciel libre Osirix® pour le traitement d’image DICOM sur Mac Os. Ceci nous a permis de réaliser des reconstruction 3D des vaisseaux avec repérage des axes vasculaires, mesures de la longueur du pédicule, repérage des per-forantes à direction de la palette cutanée. Ceci nous permis de sélectionner le site de prélèvement et de centrer le prélèvement de la palette cutanée sur la perforante.

Résultats!: Nous avons retrouvé une bonne concordance entre plani#cation et constata-tion peropératoire et une grande facilité mise en œuvre.

Discussion!: Cette méthode semble e%cace et elle est largement accessible au chirur-gien maxillo-facial. Elle permet de plani#er le geste de prélèvement en connaissant la qualité des vaisseaux, leur cheminement et de s’assurer de la présence ou non d’une per-forante septo-cutanée à direction de la palette. Cela permettra certainement de réaliser un prélèvement du lambeau plus rapide et plus #able.

Mots clefs: Lambeau perforant, Angio-TDM, plani#cation préopératoire, prélèvement de tissu

15H55-16H05

4-46. RÉHABILITATION PROTHÉTIQUE IMPLANTAIRE APRÈS RECONSTRUCTION PAR TRANSFERT OSSEUX LIBRE VASCULARISÉ. ETUDE COMPARATIVE EN FONCTION DE LA CHRONOLOGIE DE LA

RÉHABILITATION

P.Haen*, C.Bertolus, B.Ruhin-Poncet, T.Schouman, J.Ceccaldi, A.Chaine, P. Goudot

Introduction! : La reconstruction par lambeau #bulaire micro-anastomosé est aujourd’hui considérée comme le traitement de choix dans les pertes de substances étendues de la mandibule. La réalisation d’un tel transplant permet la mise en place d’implants endo-osseux autorisant ainsi une réhabilitation prothétique optimale. La possibilité de poser des implants dans le même temps

15h45

Page 60: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

118 119

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

que la reconstruction primaire, voire même de procéder à une mise en charge immédiate sont des options séduisantes. Notre étude s’attache à comparer les résultats obtenus au stade de la prothèse dé#nitive selon la chronologie de la réhabilitation.

Matériels et méthodes!: Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur trente deux patients pris en charge dans le service pour reconstruction mandibulaire par lambeau libre de #bula micro-anastomosé durant la période de novembre 2009 à mars 2011. Trois groupes ont été comparés en fonction de la chronologie de la réhabilitation!: implantation primaire et mise en charge immédiate, implantation primaire et mise en charge di$érée, implantation secondaire.

Résultats!: la di$érence de chronologie de réhabilitation ne semble pas être un véritable facteur prédictif d’une réhabilitation prothétique optimale, elle permet cependant un gain de temps dans le plan de traitement.

Discussion!: La position et les axes implantaires sont plus un gage de bonne réhabilitation que le nombre d’implants posés.

Mots clefs!: lambeaux libres micro-anastomosés, implants endo-osseux, prothèse dentaire

16H05-16H30

Discussion - Pause

16H30-16H40

4-1T. THE USE OF THE BIOPOLYMER-SALT-BASE COMPOSITE MATERIAL “LITAR” FOR SEPTOPLASTY

B.M. Zargaryan, S.D. Litvinov*

Introduction: For the evaluation of the possibility of a complete reconstruction of the skeleton of the nasal septum the septumoperations have beeen performed with the use of the cytoactive implantation biodegradable material.

Materials and Methods: "e composite biopolymer-salt base implantation material “LitAr” was used in the form of a dry plate, thickness 1 mm and with the required area which was implanted between the detached parts of mucoihondriya and / or mucperiosta in place of resected nasal septum edge to edge with the rests of cartilage and / or bone. "e composite “LitAr” is a highly integrated mechanical mixture of biopolymer (based on collagen or calcium alginate «Algosteril») and calcium hydroxyphosphat with a salt content of 70 - 80%, porosity 70%, pH 6 - 8.

Results: In patients 2-3 weeks a+er performing the surgery operations jet phenomena were almost completely leveled and nasal breathing was fully recovered. According to the CT data in one month the average densitometric indicators conformed to the indicators of resected tis-sue of the nasal septum (respectively: 243 and 257 HU). "e septum thickness was greater than preoperative values (respectively: 3.2 mm and 4.5 mm) returning to the norm a+er 2 - 3 months.

16h30 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)Discussion: "e careful drainage of the operation wound and the use of a thin “LitAr” plate excluded the strong swelling of the material (more e$ective was the application of the composite material based on «Algosteril» because it did not swell even slightly), which could lead to failure of the wound sutures. Within 1 month a+er performing the operation there was moderate thick-ening of the nasal septum at the site of implantation of the material, apparently due to a small reactive swelling of the mucous membrane. "is was probably connected with the fact that dur-ing these periods the bulk of the material as a result of biodegradation was gradually transformed into cartilage and / or bone.

Keywords : nasal septum deviation, nasal septoplasty, cartilage repair, regeneration

16H40-16H50

4-9. RÉFECTION DES FRACTURES DU PLANCHER DE L!ORBITE ÉTENDUES PAR GRILLE TITANE: NOTRE EXPÉRIENCE

Lutz J-C*, Bodin F, Huart A, Wilk A, Zink S

Introduction : Les fractures du plancher de l’orbite sont le lot quotidien du Chirurgien Maxillo-Facial. L’utilisation de matériaux résorbables de type PDS apparaît comme consensuelle pour les fractures inférieures au tiers de la surface du plancher. En revanche, dès lors que la fracture est plus vaste, on note une disparité dans les matériaux utilisés par les praticiens!: autologues (gre$e osseuse), biomatériaux (corail, vicryl, PDS, grilles titane, …). Les auteurs rapportent leur expé-rience quant à l’utilisation de grilles en titane en remplacement de gre$es osseuses iliaques.Matériel et Méthodes : Nous avons posé une grille en titane chez 20 patients depuis avril 2010 par voie palpébro-jugale. Les dispositifs utilisés étaient des grilles Synthes et Medartis. Une radiographie post-opératoire a été systématiquement réalisée. L’évaluation de l’oculomotricité et de l’énophtalmie était fondée sur l’examen clinique, des clichés photographiques standardisés et des tests de Lancaster.

Résultats : Le recul moyen était de 4 mois. Aucune complication n’était relevée. L’analyse de l’occulomotricité post-opératoire a montré une nette correction de la diplopie et de l’absence d’énophtalmie.

Discussion : Nous avions pour habitude d’indiquer une reconstruction par gre$on osseux d’ori-gine iliaque dès que la fracture atteignait la moitié de la surface du plancher orbitaire. L’utilisation de grilles titane s’est avérée très facile. Elle a permis de réduire le temps opératoire de 45 minutes et d’alléger la morbidité liée à un site donneur osseux. Ces arguments, associés aux résultats pro-bants sur l’oculomotricité, nous encouragent à revoir les indications à une gre$e osseuse à la faveur de grilles en titane dans la plupart des cas.

Mots-clefs: Fracture – plancher orbitaire – grille titane

16h40

Page 61: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

120 121

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

16H50-17H

4-7. FRACTURES DU PLANCHER DE L!ORBITE (À PROPOS DE 54 CAS)

M.Abdane*, F.Slimani , A.Oukerroum , A.Benjelloun, A.Chekkoury-idrissi

Introduction!: Les fractures du plancher de l’orbite constituent par leur fréquence une part importante de la traumatologie faciale (10 à 15%). Les accidents de la voie publique (AVP) et les agressions sont les étiologies les plus fréquentes. Malgré le progrès de l’imagerie dans le diagnos-tic, ces traumatismes posent un problème de prise en charge en fonction du délai du traitement et de la complexité de la fracture.

Patients et méthodes!: Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 54 patients colligés au ser-vice de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital du 20 Août du CHU de Casablanca entre décembre 2003 et décembre 2010, avec analyse des données diagnostiques, thérapeutiques et évolutives.

Résultats! : Notre série montre une prédominance masculine. Les agressions constituent 55% des cas et les AVP 45% des cas. L’examen initial a objectivé une diplopie dans 41% des cas, des troubles de la motilité oculaire dans 25% des cas, une dépression de la pommette dans 55% des cas, une hypoesthèsie dans le territoire du nerf infra-orbitaire dans 63% des cas et une limitation de l’ouverture buccale dans 59% des cas. La TDM a été réalisée systématiquement objectivant un e$ondrement du plancher orbitaire dans 41% des cas, une incarcération musculograisseuse en intra sinusien dans 24% des cas. Une fracture isolée du plancher (blow out pur) a été notée dans 9% des cas. Le traitement a été chirurgical. La reconstruction des pertes de substances a été réa-lisée par biomatériau en polyéthylène poreux dans 55% des cas, gre$e de cartilage de conque dans 24% des cas, gre$e du cartilage du septum nasal dans 11% des cas et de l’os pariétal dans 7% des cas. Les résultats ont été jugés bons dans 77% des cas (résolution de la diplopie dans 93% des cas, de l’hypoesthésie dans 70% des cas, de la limitation de l’ouverture buccale dans 91% des cas et correction de la dépression de la pommette dans 85% des cas).

Discussion!: Les fractures du plancher orbitaire sont parmi les lésions du massif facial les plus rencontrées en traumatologie maxillo-faciale (58% à 80% des fractures de l’orbite). Leur taux annuel varie, selon les auteurs, entre 15 et 17%. Les étiologies sont dominées par les agressions. La diplopie, l’hypoesthésie, la limitation de l’ouverture buccale et l’enfoncement de la pommette sont les symptômes les plus fréquents. La TDM est l’examen radiologique de choix. Le pronostic dépend du terrain, des lésions initiales et des modalités de la prise en charge. La surveillance post-opératoire doit être étroite et guetter les complications et les séquelles.

Mots clés!: fractures, orbite Keywords!: fractures, orbit

16h50 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)17H-17H10

4-43. PDS, PLANCHER TITANE OU PLANCHER TITANE 3D PRÉFORMÉ SYNTHÈS, À PROPOS DE 44 CAS DE FRACTURE DE PLANCHER D!ORBITE ENTRE 2009 ET 2011 DANS LE SERVICE DE MAXILLO-

FACIALE AU CHU DE SAINT-ÉTIENNE.

G.Murcier* , F.Borgnat , R.Taraquois , G.Parrau , T.Alix , P.Seguin

Introduction : Le management des fractures du plancher d’orbite qu’elles soient isolées ou dans le cadre d’un polytraumatisé facial est très disparate avec des attitudes variables d’un CHU à l’autre voire parfois d’un praticien à l’autre. L’apparition des planchers titane 3D préformés chez Synthès répondait à ce besoin d’unicité. Nous rapportons ici notre expérience quand à son utilisation et ses indications par rapport à nos deux principales méthodes.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les années 2009, 2010 et 2011 des cas de fractures de plancher d’orbite traitée dans notre service. Nous avons retenu 44 cas de fractures ayant nécessité une intervention. nous nous sommes intéressé à la mise en place, aux complications et résultats immédiats pour chacun de ces patients.

Résultats : Actuellement l’analyse statistiques n’étant pas #ni, nous ne pouvons tirer des conclusions dé#nitives. Toutefois les premières impressions nous orientent vers un apport indéniable de ces planchers dans un nombre limités de cas et l’impossibilité de donner une attitude uniciste quand au management des fractures du plancher d’orbite.

Discussion : Ce travail ne compare que l’utilisation du PDS, des planchers titanes simples et des planchers titanes 3D préformés. Or il existe bien d’autre possibilité de réfection du plancher comme la gre$e osseuse ou les planchers thermoformables qu’ils conviendraient d’étudier dans une étude ultérieure. De plus il serait intéressant de poursuivre l’étude sur plusieurs années a#n d’appréhender les résultats à très long terme.

Mots clés : fracture plancher orbite, diplopie, énophtalmie

17H10-17H20

4-30. UTILISATION DU PEEK POUR TRAITER UNE FENTE PALATINE HANDICAPANTE DEVENUE SANS SOLUTION APRÈS LA PERTE DES

DENTS

Jean-Marie Donsimoni

Mme A sou$re depuis toujours d’une vaste fente palatine (absence totale de palais et de voile du palais) compensée tant bien que mal par une plaque obturatrice amovible maintenue par des crochets autour des dents et s’étendant en porte à faux, loin en arrière pour fermer le cavum . Mais, avec le temps, elle perd d’abord toutes ses dents puis, très vite, tout le rempart alvéolaire ce qui supprime toute possibilité de stabiliser son appareillage même en utilisant de grosses

17h

Page 62: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

122 123

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

quantités de colle. Sa crête est réduite à une simple lame osseuse sans épaisseur en forme de gout-tière. Elle réussit di%cilement à boire et manger en maintenant d’une main sa plaque obturatrice. L’implantologie axiale a évidemment été envisagée mais elle obligeait à recourir de volumineuses gre$es osseuses, ce que la patiente refusait.Depuis de nombreuses décennies, une autre solution existe, c’est l’implantologie basale qui per-met d’insérer horizontalement des implants sur lesquels on scelle immédiatement un bridge provisoire complet en résine.

Mais ce cas était très particulier du point de vu mécanique en ce que cette crête osseuse n’était soutenue que par son bord vestibulaire, son bord palatin étant dans le vide comme peut l’être le bord libre d’une étagère ou le bord d’une gouttière rattachée au toit d’un seul coté.

L’extrême minceur de la lame osseuse ajoutée à ce manque de soutien rendait cette crête très )exible et faisait redouter un échec par inadéquation entre le module d’élasticité de l’os et celui des implants basaux en titane ce qui aurait créé des surcharges et des mouvements de cisaillement à l’interface os-implant (stress par schielding e$ect).

Un matériau nouveau pouvait contourner cet obstacle!: le Peek. Venu de l’aéronautique, le Poly ether-ether-cétone, est un thermoplastique aromatique polycyclique parfaitement bio compatible qui présente deux qualités essentielles!: d’une part il a un module d’élasticité semblable à celui de l’os ce qui permet de penser qu’il en suivra passivement les mouvements sans e$et délétère à l’interface et, d’autre part, il est possible avec lui de fabriquer des implants individualisables que le chirurgien peut à sa guise adapter en salle d’opération aux conditions anatomiques rencontrées.

La communication montrera comment, en l’utilisant, Madame A a pu béné#cier en quelques heures d’une réhabilitation prothétique complète avec obturateur la libérant du handicap dont elle sou$rait.

17H20-17H30

4-48. INTÉRÊT DE LA TECHNIQUE DE FUSION LASER POUR LA RÉALISATION DES SUPPORTS MÉTALLIQUES -DE PROTHÈSE

DENTAIRE ET DE PMF- DANS LES PERTES DE SUBSTANCE FACIALE IMPORTANTES; À PROPOS D!UN CAS

Pierre Sabin*, Hubert Hardy, Blandine Ruhin, Jean-Michel Bertin, Jean-Pierre Louvet, Julien Montenero, Patrick Goudot, Franck Dujardin

L’amélioration des procédures de réanimation et de reconstruction a rendu possible des exérèses chirurgicales tumorales de plus en plus larges. Le recours aux épithèses implanto-portées, peu fréquent, permet une réhabilitation simple et rapide aux patients non éligibles à une chirurgie de reconstruction plus lourde.

Les auteurs rapportent le cas d’un patient ayant subi une large résection naso-orbito-maxillaire pour un épithélioma baso-cellulaire multiopéré dans son pays d’origine.

Pour ce patient, une chirurgie reconstructive complexe n’était pas envisageable. La technologie

17h20 ;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)de fabrication additive de pièces métalliques a permis de créer une structure métallique pour le support de la prothèse dentaire adjointe maxillaire et de la prothèse maxillo-faciale.

Les auteurs présentent l’intérêt de cette technologie et les possibilités nouvelles qu’elle autorise dans le domaine de l’implantologie extra-orale et de la confection d’épithèses.

Mots clés!: Conception assistée par ordinateur! ; fabrication assistée par ordinateur! ; prothèse maxillo-faciale!

17H30-18H10 Discussion

Séance du chapitre 1Responsables Scientifiques : P.Sabin, Jp.Fusari, L.Chikhani

9H-9H10

1-9. MALFORMATIONS ET DÉFORMATIONS DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL DANS LES CRANIOSTÉNOSES DUES À DES MUTATIONS DU

GÈNE FGFR2

Khonsari RH*, Delezoide AL, Kang W, Hébert J, Bessières B, Bodiguel V, Collet C, Legeai-Mallet L, Sharpe PT, Fallet-Bianco C

Introduction : Les anomalies neuropathologiques du syndrome de Pfei$er causé par les muta-tions du gène FGFR2 sont mal connues. Cependant, ce syndrome peut être associé à des troubles cognitifs sévères. L’objectif de cette étude est de dé#nir le phénotype neuropathologique du syn-drome de Pfei$er.

Matériel & Méthodes : Nous rapportons 4 cas foetaux sévères de syndrome de Pfei$er présen-tant une mutation du gène FGFR2, ayant nécessité une interruption médicale de grossesse. Ces cas ont béné#cié d’un examen foetopathologique générale et d’un examen neuropathologique. Nous avons par ailleurs étudié l’expression du gène Fgfr2 par hybridation in situ radioactive dans le cerveau de la souris à di$érents stades du développement embryonnaire.

Résultats : Le syndrome de Pfei$er est associé à des déformations de l’encéphale dues aux synos-toses crâniennes. La mutation du gène FGFR2 cause de plus des anomalies développementales spéci#ques: mégalencéphalie, malformations de la ligne médiane, malformations de l’amygdale et de l’hippocampe et anomalies des parois ventriculaires. Les domaines d’expression de Fgfr2 chez la souris sont en accord avec ces résultats.

Conclusion : Les anomalies neuropathologiques du syndrome de Pfei$er résultent de la combi-naison de déformations mécaniques et de troubles développementaux intrinsèques. Des anoma-lies apparentées sont décrites dans d’autres mutations de récepteurs aux FGF. Les malformations

9h/"$$%#!)$$-

Page 63: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

124 125

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

spéci#ques de l’amydgales et de l’hippocampe doit amener à orienter les protocoles de rééduca-tion cognitive des enfants présentant des formes modérées de syndrome de Pfei$er.

Mots-clés : Syndrome de Pfei$er; craniosténose; retard mental; FGFR

9H10-9H20

1-12. INTERETS DE LA NAVIGATION DANS LA PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISMES ORBITAIRES COMPLEXES

Pronost.X*, Jalbert.F, Ozeel.J, Lauwers.F, Boutault.F

Introduction : La prise en charge des traumatismes complexes de l’orbite béné#cie à l’heure actuelle des technologies de chirurgie assistée par ordinateur. La reconstruction orbitaire reste une procédure complexe où le risque d’asymétrie résiduelle est loin d’être négligeable. Les procé-dures de navigation permettent désormais une étape de plani#cation préopératoire (par symétri-sation) associée à un contrôle de position en per-opératoire.

Matériel et méthode : Nous rapportons une série de 20 patients qui ont béné#cié d’une recons-truction des parois orbitaires par une grille en titane assistée par la navigation.

Les indications sont regroupées en deux catégories: -Traumatologie primaire avec atteinte de la jonction osseuse paroi médiale/plancher.

-Traumatologie secondaire avec séquelle de type énophtalmie

Un scanner pré et post opératoire a été réalisé pour la plani#cation de la navigation (mirroring) et pour le contrôle de la position de l’implant. De ce fait, nous avons pu réaliser un calcul du volume orbitaire permettant de quanti#er la symétrisation.

Discussion : L’étude de cette série de 20 patients permet d’apprécier la symétrisation correcte des volumes orbitaires. On pourra noter l’existence de quelques cas avec une bonne correction des parois osseuses et néanmoins une asymétrie de projection oculaire, vraisemblablement liée à une atrophie graisseuse post-traumatique expliquant la persistance de l’inadéquation contenant/contenu.

Conclusion : L’intérêt de la navigation nous est apparu plus particulièrement intéressant lors de la correction d’énophtalmies séquellaires en raison de la perte des rapports anatomiques. Cela reste une procédure certes consommatrice de temps mais dont les avantages en font pour nous une pratique de routine en chirurgie orbitaire.

Mots Clés!: Navigation, Grille titane, Traumatologie orbitaire

9h10 /"$$%#!)$$-9H20-9H30

1-3. UTILISATION PEROPÉRATOIRE D!OSIRIX ET MANIPULATION D!IMAGES EN TEMPS RÉEL GRÂCE À UN PÉRIPHÉRIQUE MULTI-

TOUCH SANS FIL

Parrau G, Boutet C, Seguin P, Champin J, Alix T *

Introduction : La chirurgie a largement béné#cié des avancées en imagerie médicale. La reconstruction tridimensionnelle d’images permet une meilleure compréhension des pathologies et un planning préopératoire plus abouti, en plus de fournir une assistance peropératoire par le biais de la navigation. Les nouveaux systèmes de contrôle sans #l permettent la manipulation d’images en temps réel pendant la chirurgie avec des dispositifs disponibles sur table.

Matériel et méthode : Les auteurs ont utilisé le Magic Trackpad d’Apple sous housse stérile pour contrôler à distance pendant le temps de l’intervention chirurgicale le logiciel Open Source OsiriX pour des manipulations tridimensionnelles d’examens tomodensitométriques et des reconstructions multplanaires. Un Macbook Pro 13’’ relié à un moniteur 19’’ complète cette con#guration qui a été utilisée systématiquement en chirurgie traumatologique et tumorale osseuse de novembre 2010 à mars 2011.

Résultats : Dans tous les cas, la qualité du contrôle était bonne à excellente. Aucun incident de stérilité n’a été rencontré.

Discussion : Le Magic Trackpad a permis un contrôle peropératoire similaire à celui d’une souris classique malgré les gants et la housse, permettant un dynamisme inégalé dans la consultation des images. Le confort de vision dû au grand écran était très appréciable. L’intérêt majeur est très vite apparu dans les indications précises de chirurgies orbitaire et condylienne. L’apport pour les autres indications n’a pas été retenu pour une utilisation en routine.

Mots-clés : Imagerie tridimensionnelle - Equipement chirurgical - Blocs opératoires

9H-30-9H40

1-14. ETUDE COMPARATIVE DU COMPORTEMENT MÉCANIQUE DU CRÂNE HUMAIN APRÈS PRÉLÈVEMENT DE CORTICALE INTERNE ET

APRÈS PRÉLÈVEMENT DE CORTICALE EXTERNE D!OS PARIÉTAL PAR MODÉLISATION PAR LA MÉTHODE DES ÉLÉMENTS FINIS

P.Haen*,G.Dubois, T.Schouman, P. Goudot

Introduction!: L’os pariétal est le site de choix de prélèvement de gre$ons osseux en chirurgie maxillo-faciale. Des données récentes ont montré qu’il existait une fragilisation du crâne après prélèvement de cortical externe. Il n’existe cependant aucunes informations analysant la fragilisa-tion induite par les di$érents types de prélèvement.

9h20

Page 64: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

126 127

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Matériels et méthodes!: Dans le but de constituer des modèles en éléments #nis, la structure osseuse des crânes de cinq individus sains a été discrétisée en éléments tétraédriques à partir de leurs coupes tomodensitométriques. Cinq modèles avec prélèvement de corticale interne et cinq modèles avec prélèvement de corticale externe ont été simulés. Les modèles ont été soumis à des sollicitations de compression en variant les régions et les directions d’appui pour étudier la répartition des contraintes. Les variables utilisés pour comparer les modèles étaient la valeur de la contrainte maximale et la taille de sa surface d’application.

Résultats! : Les résultats mettent en évidence une di$érence signi#cative tant au niveau de la valeur de la contrainte maximale que de sa surface d’application. Il existerait une moindre résis-tance de la zone prélevée après prélèvement de corticale interne, et donc une augmentation pro-bable du risque fracturaire.

Discussion! : décrite historiquement en premier, la réalisation d’un prélèvement de corticale interne impose la réalisation d’un trou de trépanation, d’un clivage ex-vivo et d’une repose du volet externe. Il est di%cile de prédire la ré-ossi#cation, ce facteur non pris en compte dans notre étude nous amènerait la aussi à déconseiller en routine ce type de prélèvement.

Mots clefs!: os pariétal, méthode des éléments #nis, biomécanique

9H40-9H50

1-11. VALIDATION D!UNE PROCÉDURE D!INGÉNIERIE TISSULAIRE EN SITE OSSEUX HYPOTROPHIQUE CHEZ LE RAT SYNGÉNIQUE

Ngo T, Corre P*, Sourice S, Pilet P, Guicheux J, Weiss P

Introduction!: Les principales alternatives à la gre$e osseuse autologue sont les substituts osseux associés ou non à des ostéoprogéniteurs. Plusieurs stratégies d’ingénierie tissulaire osseuse (ITO) ont fait preuve de leur e%cacité chez l’animal ou chez l’homme mais peu d’études ont évalué leur pertinence à l’aune des impératifs cliniques. L’objectif de ce travail a été de comparer simultané-ment, chez l’animal, l’e%cacité des principales stratégies d’ITO et d’en discuter l’intérêt clinique.

Matériels et méthodes : Des défauts critiques de calvaria réalisés chez 36 rats syngéniques adultes ont été reconstruits par un phosphate de calcium biphasé (BCP) associé ou non à des cel-lules souches mésenchymateuses (CSM) et/ou de la moelle osseuse totale (MOT). L’os néoformé a été évalué par histologie et microscopie électronique à balayage. Groupe 1!: BCP + gre$on osseux spongieux, groupe 2 : défaut vide, groupe 3! : BCP seul, groupe 4! : BCP + MOT, groupe 5!à 8: BCP + CSM mélangées extemporanément di$érenciées (groupe 5) ou non (groupe 6), combinés (groupe 7) ou non (groupe 8) à la MOT, groupe 9 à 12 : CSM cultivées sur le BCP di$érenciées (groupe 9) ou non (groupe 10) combinés (groupe 11) ou non (groupe 12) à la MOT.

Résultats : Seuls 2 groupes ont montré une néoformation osseuse signi#cative!(groupes 1 et 4) comparés au défaut vide.

Discussion!: Cette étude montre l’e$et positif de l’association de MOT au BCP pour promouvoir

9h40 /"$$%#!)$$-la réparation osseuse chez l’animal. Compte tenu de sa facilité d’utilisation, cette méthode peut être considérée comme une alternative pertinente à la gre$e osseuse autologue mais aussi aux stratégies connues d’ITO.

Mots clés : substituts osseux!; cellules souches mésenchymateuses!; moelle osseuse!; ingénierie tissulaire

9H50-10H

1-5. ALTERED POSITION OF THE MEDIAL INTERALVEOLAR FORAMEN IN THE DIFFERENT STAGES OF ALVEOLAR RIDGE REDUCTION

Lautner, N* ; Bernauer, E; Krenkel, C; Gaggl, A;

Background: Bone resorption leads to altered position of medial interalveolar foramina, which can cause increased risk of bleeding during surgical procedures.

Material and Methods: 1532 cadaveric mandibles were examined. 55 specimens (class 1-5: ten mandibles each, class 6: #ve mandibles) were categorized with the Atwood classi#cation for the anterior mandible. Foramen’s position was investigated and evaluated for all 55 specimens (lingual/cranial/labial). Positions of foramina were measured for each Atwood class and statisti-cally analyzed.

Results: "e foramen moves from lingual to labial position from class 1 (dentate) to class 6 (stronges atrophy). Additionally, a decrease in height is proven (class1 highest position; class 6: lowest position of foramina).

Conclusions: An increase in the grade of mandibular atrophy leads to a shi+ in position of the medial interalveolar foramen from lingual to labial and a decrease in height for the mandibular bony position of the foramen. "erefore, preventive measurements to avoid hemorrhages should include preoperative assessment of osseous morphology on imaging and physical examination, with special focus on the grade of atrophy.

Keywords: implants, hemorrhage

10H-10H30

Discussion - Pause

10H30-10H40

1-2. VASCULARISATION DU MAXILLAIRE PAR L!ARTÈRE FACIALE – INTÉRÊT DANS LES ALLOTRANSPLANTS DE MAXILLAIRE.

Touré G*. , Méningaud J-P

Introduction : La reconstruction de la partie moyenne de la face dans les grandes pertes de substance pose des problèmes fonctionnels et esthétiques. Les ATC trouvent, ici, une indication,

9h50

Page 65: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

128 129

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

obtenir un gre$on approprié nécessite une bonne connaissance de la vascularisation artérielle. L’artère maxillaire, profonde d’accès di%cile, est considérée comme la principale artère du maxil-laire. L’artère faciale, d’accès aisé, peut – elle assurer la vascularisation maxillaire!?

Matériel et méthodes!: 22 maxillaires ont été étudiés. 18 ont été injectés au latex et 4 à l’encre de chine.

Résultats!: L’artère palatine ascendante, collatérale de l’artère faciale, vascularisait le maxillaire par sa partie dorsale. L’artère faciale vascularisait le maxillaire à sa partie ventrale par l’artère labiale supérieure par l’intermédiaire de ses branches philtrales et columellaires. L’artère faciale vascularisait le maxillaire à travers les muqueuses nasale et palatine en formant un cercle artériel avec un pôle dorsal et un pôle ventral. L’encre de chine injectée dans l’artère faciale déterminait un territoire spéci#que.

Discussion!: Cette étude nous a permis de déterminer les cas favorables à une vascularisation du maxillaire par l’artère faciale et à en décrire les di$érentes modalités. L’ensemble du maxillaire a pu être vascularisé par l’artère faciale, malgré la prudence qu’imposait un prélèvement e$ectué sur l’artère faciale seule. La technique de prélèvement lorsqu’elle préservait les anastomoses entre artère faciale et maxillaire o$rait plus de sécurité. L’expérience clinique et l’étude anatomique montrent que l’artère faciale peut assurer la vascularisation du maxillaire.

Mots clés!: allotransplant facial, maxillaire, artère faciale, anastomoses, artère maxillaire

10H40-10H50

1-1. ETUDE ANATOMIQUE DE LA VASCULARISATION DU MAXILLAIRE : MODES DE DISTRIBUTION DE L!ARTÈRE MAXILLAIRE

ET APPLICATIONS CLINIQUES

Touré G*. , Méningaud J-P

Objectifs!: Le maxillaire est concerné par l’ensemble de la chirurgie maxillo – faciale, de l’im-plantologie aux allotransplants de tissus composites qui ont donné un nouvel intérêt à l’étude de sa vascularisation. Nous avons étudié la distribution intraosseuse de l’artère maxillaire et aux régions profondes de la face.

Matériel et méthodes!: 22 maxillaires ont été étudiés. 18 ont été injectés au latex et 4 à l’encre de chine. L’injection à l’encre de chine a été progressive à pression constante, à l’aide d’une seringue électrique. Une ostéotomie type Le fort III, une section de l’arcade zygomatique et une résection du ramus mandibulaire ont été e$ectuées.

Résultats!: Nous avons noté!les di$érents modes de distribution de l’artère maxillaire dans la fosse ptérygopalatine, le mode de terminaison de l’artère palatine descendante ; les anastomoses entre les branches de l’artère palatine descendante et de l’artère palatine ascendante ; les anasto-moses intraosseuses et extraosseuses entre les artère maxillaire et faciale ; la distribution périos-tée et intraosseuse de l’artère alvéolaire postéro-supérieure ; les di$érents territoires artériels.

10h40 /"$$%#!)$$-Discussion! : L’artère maxillaire créait un réseau anastomotique intra osseux et périosté. Ce réseau explique les voies de suppléance dans les ostéotomies maxillaires. Sa connaissance permet une meilleure gestion du risque hémorragique lors des di$érents actes chirurgicaux (abords du sinus maxillaire, implantologie dentaire, disjonction ptérygomaxillaire…). Les di$érentes moda-lités de distribution de l’artère palatine descendante font que le risque hémorragique dans les disjonctions ptérygo-palatines est variable.

Mots clés!: anatomie, vascularisation, maxillaire, artère, jonction ptérygo –palatine

10H50- 11H20

CONFÉRENCE

IMMUNOLOGIE DES TISSUS DURS MAXILLO-FACIAUX DANS LES GREFFES DE FACE

Pr. JP. Méningaud

Les allogre$e de tissus composites peuvent être indiquée quand les tissus autologues ne peuvent restaurer les fonctions faciales (phonation, protection oculaire, déglutition, traitement du bavage, mastication, protection oculaire, respirer par le nez, manger par la bouche) et sociales (embrasser, gagner sa vie, accompagner ses enfants à l’école).

Nous rapportons la reproductibilité, les di%cultés et les résultats d’une série en insistant sur l’immu-nologie des tissus durs (os et dents). Neuf patients ont été inclus dans un protocole de recherche après évaluation externe à la recherche de solutions alternatives. Deux patients sou$raient de neu-ro#brome plexiforme envahissant l’ensemble de la face, deux de séquelles de brulures de la face (carbonisation partielle), un d’un xéroderma pigmentosum et quatre de traumatismes balistiques de la face. Sur le plan osseux, le transfert envisagé concernait au minimum les os propres du nez et au maximum un Lefort 2 avec mandibule. Tous ont été inscrits à l’Agence de la Biomédecine. Tous les prélèvements ont été faits sur des donneurs à cœur battant avant le prélèvement des autres organes. Le traitement d’induction incluait de l’anti-thymocyte globulines, stéroïdes, mycopheno-late mophetil et du tacrolimus. Le traitement d’entretien incluait ces trois traitements associé à de la photophorèse extra-corporelle.

Sept patients ont été transplantés avec un recul de 2 à 40 mois. Un patient brûlé n’a pu être trans-planté à cause de son pro#l immunologique et un autre (XP) à cause de l’apparition intercurrente d’une métastatase de mélanome. Les épisodes de rejet ont été traités avec un traitement convention-nel. Les infections opportunistes ont été traitées avec succès sauf pour notre patient brûlé, condui-sant au décès. Sur le plan osseux, nous n’avons eu aucun problème de consolidation à terme, un cas a nécessité une ostéotomie mandibulaire secondaire. Sur le plan dentaire, les 4 patients concernés n’ont perdu aucune dent. Les détails sur les pro#ls immunologiques seront donnés pendant la confé-rence de même que quelques informations sur la récupération nerveuse et globale.

Dans le cadre d’indications précises qui seront détaillées, l’allogre$e de face permet en une ou 2 opé-rations de restituer l’ensemble des fonctions de la face et de retrouver une vie sociale avec un travail.

10h50

Page 66: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

130 131

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

11H 20- 14H

Discussion Pause Déjeuner

14H-14H30

CONFÉRENCE

LES VOIES D!ABORD DE L!ÉTAGE FACIAL SUPÉRIEUR

Pr. C. Meyer

Introduction! : La moitié supérieure de la face comporte les parois orbitaires, la pyramide nasale, les maxillaires et les os zygomatiques. Les voies d’abord permettant d’accéder à ces structures sont cutanées (voies coronale, palpébrales supérieure et inférieures, para-latérona-sale), conjonctivales et endo-buccales. Nous rappelons les principes et les indications de ces voies d’abords en nous basant sur notre propre expérience et en insistant sur leurs limites et les quelques points techniques qui permettent d’en limiter les séquelles. Nous n’aborderons pas les techniques endoscopiques.

Voie coronale : cette voie classique permet d’accéder à l’ensemble de la région frontale, au toit de l’orbite, à sa paroi latérale et médiale, à la racine du nez et à une grande partie de l’os zygomatique. Elle peut être combinée à des voies faciales pour la réalisation des ostéotomies de Le Fort III. Elle permet le prélèvement concomitant de gre$ons calvariaux. Le piège de cette voie, lorsqu’une large exposition du massif facial est nécessaire, est la préservation de la branche frontale du nerf facial et du pédicule supra-orbitaire. Le traitement des fractures de l’étage antérieur de la base du crâne peu imposer la préservation du périoste et/ou de la galéa lors de la dissection.

Voie palpébrale supérieure : cette voie, dérivée de la classique incision de blépharoplastie esthétique, permet d’accéder au rebord supra-orbitaire et au toit et à la paroi latérale de l’orbite et à la suture fronto-zygomatique. Elle permet, si nécessaire, d’aborder l’étage antérieur de la base du crâne après dépose de l’angle osseux supéro-externe de l’orbite.

Voies palpébrales inférieures : le tracé de ces voies peut se faire à une distance variable du rebord ciliaire. Les 2 variantes les plus classiques sont l’incision sous-ciliaire, dérivée de l’incision de blépharoplastie esthétique, et l’incision palpébro-jugale, située à la limite entre la peau palpé-brale et jugale. Elles permettent toutes 2 d’aborder la margelle infra-orbitaire et le plancher de l’orbite. La voie sous-ciliaire, plus latérale, permet de plus d’aborder la suture fronto-zygomatique. La voie palébro-jugale, plus médiane, permet d’aborder la paroi médiale de l’orbite.

Voies para-latéronasales : elles comportent la voie para-canthale médiale, limitée à la région canthale, et la voie para-latéro-nasale étendue, se poursuivant jusqu’à la lèvre inférieure. L’incision para-canthale, globalement verticale et curviligne à concavité latérale, est située à mi-chemin de la racine du nez et du canthus médial. Elle permet d’aborder la paroi médiale de l’orbite jusqu’au fond du cône orbitaire. Elle peut être utilisée pour réaliser les décompression du nerf optique par voie trans-orbitaire. Elle peut laisser une bride paracanthale médiale si la fermeture n’est pas

14h /"$$%#!)$$-réalisée correctement. La voie para-latéro-nasale étendue permet d’aborder l’ensemble du maxil-laire, tout en préservant, si possible, le nerf sous-orbitaire.

Voies conjonctivales : les 2 abords conjonctivaux les plus classiques sont la voie conjonctivale inférieure (éventuellement élargie en transcanthal externe) permettant d!‘aborder la margelle infra-orbitaire et le plancher de l’orbite et la voie transcaronculaire médiale permettant d’aborder la paroi médiale de l’orbite et la portion médiale du plancher. Elles ont en commun une très faible rançon cicatricielle.

Voies endo-buccales : elles vont des voies vestibulaires ou intra-sulculaires supérieures clas-siques, plus ou moins étendues, au degloving facial. Les premières permettent d’aborder tous les secteurs dentaires, les parois antérieure et latérale du sinus maxillaire, le processus frontal du maxil-laire, l’ori#ce piriforme, les fosses nasales et le processus temporal de l’os zygomatique. La seconde, d’indication exceptionnelle, permet d’exposer totalement le tiers moyen de la face et plus particuliè-rement sa région centrale. Elles ont en commun l’absence de cicatrices cutanées.

Mots-Clés!: Interventions chirurgicales – Interventions maxillo-faciales – Os de la face

14H30-14H50

Discussion

14H50-15H

7-3. ABORD ANTÉRIEUR DU MUSCLE RELEVEUR DE LA PAUPIÈRE SUPÉRIEURE DANS LA CHIRURGIE DU PTOSIS (FILM DIDACTIQUE)

JM Foletti*, B Bertrand, N Lari, L Guyot, J Bardot, N Degardin

Introduction!: L’abord chirurgical du muscle releveur de la paupière supérieure, parfois néces-saire dans la chirurgie du ptosis, est mal précisé dans les manuels chirurgicaux. Mal réalisé, il peut entrainer des complications (lésions du septum, du tarse, de l’aponévrose du releveur, entre autres). Nous avons réalisé un #lm détaillant précisément l’anatomie de la paupière supérieure et exposant pas à pas cet abord minutieux.

Matériel & méthode!: #lm et photos de procédures opératoires et de dissections (cadavres frais et préparés au Winckler), schémas et animations anatomiques.

Résultats!: #lm commenté de 6 minutes.

Discussion!: une bonne connaissance de l’anatomie de la paupière supérieure, et certaines pré-cautions techniques, permettent d’aborder sans risque l’aponévrose et le corps musculaire du muscle releveur de la paupière supérieure.

Mots clés!: maladie de la paupière, ptosis, muscle de la face, chirurgie

14h50

Page 67: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

132 133

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

15H-15H10

1-10. ANATOMIE FONCTIONNELLE NORMALE ET PATHOLOGIQUE DES SUTURES DE LA VOÛTE CRÂNIENNE RÉVÉLÉE PAR MICROTOMOGRAPHIE SYNCHROTRON AUX RAYONS X

Khonsari RH*, Di Rocco F, Arnaud E, Ta$oreau P

Objectifs : Grâce à l’évolution des techniques d’imagerie haute résolution, une description tri-dimensionnelle des constituants microscopiques des sutures normales et fusionnées de la voûte crânienne est désormais possible. Cette étude vise à reconstruire les relations spatiales entre les di$érents éléments impliqués dans la formation de la suture et sa fusion.

Méthodes : Nous avons utilisé la microtomographie synchrotron par rayons X (faisceau ID-19, ESRF, Grenoble, France) a#n d’obtenir des images de résolution supramicronique à partir de 12 échantillons de sutures normales ou fusionnées (métopique: 4, coronale: 5, sagittale: 2, lamb-doïde: 1). La segmentation et les reconstructions 3D ont été e$ectuées avec les logiciels Mimics 14.1 (Materialise) et VGStudio MAX (Volume Graphics).

Résultats : La résolution du synchrotron nous a permis de segmenter la distribution des ostéo-cytes sur les bords de la suture, les motifs d’insertion des #bres de Sharpey, la structure des canaux vasculaires de l’os membraneux ainsi que l’organisation les lignes de croissance. La spéci#cité de la microanatomie de chaque type suturaire a été dégagée.

Conclusions : La microtomographie a permis de dégager de nouveaux éléments sur la distribu-tion spatiale des composants bien connus de l’os membraneux. Cette approche est complémen-taire des travaux de biologie moléculaire sur la physiologie suturaire et contribue à une meilleure compréhension des mécanismes de fusion suturaire.

Mots-Clés craniosténose; synchrotron; fusion; suture

15H10-15H20

1-8. DESCRIPTION MATHÉMATIQUE DU FONCTIONNEMENT SUTURAIRE: MODÉLISATION DE LA MÉCANOTRANSDUCTION ET

EXEMPLES BIOLOGIQUES

Khonsari RH*, Olivier J, Bresch D, Ta$oreau P, Calvez V

Objectifs : Les sutures de la voûte crânienne sont l’un des sièges de la croissance crâniofa-ciale post-natale. Leur potentiel ostéogénétique est sous l’in)uence des contraintes mécaniques externes. Cette étude vise à modéliser l’interaction entre les forces exercées sur les berges de la suture et les mécanismes survenant à l’intérieur de celle-ci. Divers exemples biologiques con#r-mant les résultats du modèle sont proposés.

Méthodes : Nous avons appliqué les principes de la modélisation des contraintes mécaniques dans un milieu visco-élastique (équations dérivées des études sur la cicatrisation cutanée sous

15h /"$$%#!)$$-tension) et postulé que la mécanotransduction était médiée par l’orientation des #bres de colla-gène au sein de la suture. Nous avons comparé les résultats du modèle avec la structure de sutures de souris analysées par microtomographie synchrotron aux rayons X, avec la morphologie sutu-raire du poisson placoderme Compagopiscis et avec les sutures fusionnées et désorganisées de la souris Pkd2-/- (mutation qui perturbe la mécanotransduction au niveau osseux).

Résultats : Le modèle mécanique de croissance suturaire reproduit spontanément la morpholo-gie en méandres des sutures en croissance et situe les zones de croissance et de résorption osseuse aux localisations attendues selon les données biologiques. Les résultats graphiques du modèle sont superposables aux modèles animaux et supportent l’hypothèse d’un rôle structural de la mécanotransduction dans le fonctionnement suturaire.

Conclusions : La mécanotransduction est un processus central dans la croissance suturaire et a un rôle morphogénétique. Cette étude souligne la continuité entre les processus développemen-taux embryonnaires et les mécanismes de croissance post-natale.

Mots-Clés mécanotransduction; visco-élastique; modèle; suture

15H20-15H30

1-7. ÉPAISSEUR DE LA VOÛTE CRÂNIENNE ET VOLUME DES CAVITÉS CRÂNIOFACIALES DANS LES DÉFORMATIONS INTENTIONNELLES DU

CRÂNE

Khonsari RH*, Kunzelmann KH, Nysjö J, Malmberg F, Nyström I, Hirsch J, Olszewski R, Cabanis EAM, Charlier P, Friess M

Objectifs : Les déformations intentionnelles du crâne consistent à imposer des contraintes mécaniques externes au crâne des nourissons a#n d’en modeler la forme. L’objet de cette étude est d’évaluer l’in)uence d’une contrainte quasi-statique exercée au niveau de la voûte crânienne en croissance deux composantes du squelette craniofacial.

Matériel et Méthodes : Après examen paléopathologique et réalisation d’une tomodensitomé-trie sur une série de 53 crânes déformés (déformations antéro-postérieures, circonférentielles et ‘toulousaines’), deux procédures d’analyse ont été appliquées: (1) étude du volume intracrânien, du volume sinusien maxillaire et du volume orbitaire par segmentation semi-automatique aidée par l’haptique; (2) étude de l’épaisseur de la voûte crânienne après segmentation et calcul d’une carte de distance.

Résultats : L’étude des volumes des cavités crâniennes et de la structure de l’os de la voûte permet de dégager des caractéristiques propres aux di$érents types de déformations intentionnelles et contribue au diagnostic di$érentiel de ces déformations dans les cas proches de la normale. Cette étude permet également d’approcher une meilleure compréhension des conséquence patholo-giques des déformations intentionnelles.

Mots-clés : déformation intentionnelle; épaisseur corticale; sinus maxillaire; orbite

15h20

Page 68: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

134 135

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

15H30-16H

Discussion

Séance du chapitre 4Responsable Scientifique : JP.MENINGAUD

16H 30-16H40 4-2. SURVEILLANCE DES LAMBEAUX LIBRES : NOUVELLES

PERSPECTIVES

Hénault B*, Duvernay A, Roche M,!Vidal N, Trost O, Zwetyenga N

Introduction! : Les reconstructions tissulaires par lambeaux micro-anastomosés sont actuel-lement des techniques #ables. Cependant la thrombose pédiculaire reste redoutée dont le dia-gnostic et traitement précoces assurent les meilleurs taux de sauvetage. La surveillance clinique demeure la référence, mais souvent le diagnostic précoce est tardif et incertain. Les méthodes de surveillance praclinique sont souvent invasives et onéreuses. Les auteurs présentent les résultats de la mise au point d’une surveillance paraclinique mini-invasive, simple et peu onéreuse de détection d’évènements thrombotiques pédiculaires des lambeaux libres.

Matériels et méthodes : Cette étude prospective multicentrique a évalué la surveillance des lambeaux libres en mesurant lactatémie et glycémie capillaires. Ces paramètres ont été compa-rés à un examen clinique standardisé pendant 5 jours postopératoires. Les données cliniques et biochimiques des lambeaux ont été comparées en cas de complications ou non. Cela a permis le calcul de seuils biochimiques signalant une thrombose pédiculaire. L’heure de survenue de ces évènements biochimiques a été comparée à l’heure du diagnostic clinique.

Résultats : Les évènements biochimiques précédaient de 6 heures les premiers signes cliniques. Aucun cas de faux positif ou faux négatif, ni aucune complication imputable à la technique n’a été rapporté. Le coût des 5 jours de surveillance était approximativement de 80 euros.

Discussion : La mesure capillaire de ces paramètres biochimiques est une méthode très perfor-mante de diagnostic des thromboses pédiculaires des lambeaux micro-anastomosés. De plus, la simplicité et l’e%cacité de cette technique laisse entrevoir des perspectives.

Mots clés!: lambeau libre, thrombose

16H40- 16H50

4-14. L!APPORT DE LA SUTURE MÉCANIQUE MICROCHIRURGICALE EN RECONSTRUCTION FACIALE

*Zink S, Ganeval Stoll A, Himy S, Lutz JC, Wilk A, Bodin F

Introduction : La qualité de l’anastomose microchirurgicale est déterminante pour le suc-cès d’un lambeau libre. Les dernières générations de systèmes d’auto-suture microchirurgicale semblent prometteuses.

16h30 /"$$%#!)$$-Matériel et méthodes : Nous avons testé le système anastomotique microvasculaire Coupler® de la société Synovis pour les anastomoses veineuses termino-terminales chez 9 patients opé-rés d’une reconstruction faciale microchirurgicale entre septembre 2010 et mai 2011. Nous rap-portons notre expérience concernant l’e%cacité (taux de thrombose et fuites) et l’ergonomie du système.

Résultats : Nous avons utilisé 16 fois le système Coupler® pour réaliser les anastomoses termino-terminales veineuses de 10 lambeaux : 4 lambeaux antébrachial radial et 6 lambeaux #bulaires. Une seule thrombose était constatée en aval du Coupler® en raison d’un twist. Aucune fuite vas-culaire ni aucune nécrose de lambeau n’étaient déplorées. Le système s’est avéré ergonomique et adaptable grâce aux di$érents calibres proposés. Le temps moyen de la suture mécanique était de 8 minutes (5-13).

Discussion : Dans la littérature récente, le taux de thrombose des sutures veineuses mécaniques est inférieur à 3 % contre 3 à 10 % pour les sutures manuelles. Le temps nécessaire à l’anastomose veineuse mécanique est de 5 minutes en moyenne pour une équipe entrainée contre 25 minutes pour une suture manuelle. Les inconvénients sont essentiellement le prix et la perte de technicité pour le chirurgien. Cependant, le système de suture mécanique a l’avantage de faire gagner du temps en conservant une bonne #abilité vasculaire ce qui permet de réduire le temps d’ischémie, la durée opératoire et le coût global.

Mots clés!: free )ap, microsurgery, cancer of head and neck.

16H50-17H

Discussion

Séance du chapitre 3Responsable Scientifique : J.F.Chassagne, B.Ruhin, P.Breton, C.Chossegros

9H-9H10

3-4. COMPLICATION HÉMORRAGIQUE GRAVE LORS D!UNE LIPOSTRUCTURE POUR ATROPHIE HÉMI-FACIALE ASSOCIÉE À UNE

MALFORMATION VEINEUSE

J.Faubeau*,N. Dumont, B. Pinatel, PY.Jeanniot, N.Froget,L. Guibaud, P Breton

Introduction: Les malformations veineuses (MV) peuvent être responsables d’hémorragies graves.

Matériel et méthodes: On rapporte le cas d’une femme de 46 ans suivie pour une malforma-tion veineuse latéro-faciale gauche étendue en base de la langue et à l’oropharynx . Elle présentait une hémi-atrophie faciale sévère séquellaire de radiothérapie réalisée dans l’enfance pour cette MV, associée à une édentation, motifs de sa consultation. Le projet thérapeutique prévoyait une

9h/"$$%#80.(+

Page 69: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

136 137

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

lipostructure puis reconstruction mandibulaire par lambeau libre de #bula et en#n des implants dentaires.

Résultats: Une hémorragie pharyngée massive est survenue au décours de la lipostructure. Cette hémorragie due à coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD) a nécessité une prise en charge en réanimation et dix reprises chirurgicales pour hémostase. La stratégie thérapeutique a comporté des transfusions, des injections d’héparine de bas poids moléculaires (HBPM) et diverses techniques d’hémostase dont lasclérose percutanée par Aetoxisclérol a#n de thromboser la malformation veineuse objectivée par l’IRM.L’évolution a été favorable. La patiente présentait malgré cette complication une amélioration volumétrique et trophique de la peau.

Discussion: Les malformations veineuses étendues sont souvent accompagnées d’une coagulo-pathie de consommation de type coagulation intra-vasculaire localisée (CIVL) responsables de CIVD lors de gestes interventionnels minimes. Un bilan de coagulation complet paraît justi#é en pré-opératoire de MV de gros volume : plaquettes, temps de prothrombine (TP), temps de thrombine, temps de céphaline activée (TCA), #brinogène et D-dimères.

9H10-9H20

3-6. OPTIMISATION DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DU MÉLANOME PAR LA TECHNIQUE DU MICROSCOPE CONFOCAL À BALAYAGE

LASER IN VIVO

J. Champin*, J.L. Perrot, B. Labeille, G. Parrau, P. Seguin, T. Alix

Introduction : La nécessité du diagnostic précoce des mélanomes a conduit au développement de techniques d’imagerie non invasive, dont le microscope confocal à balayage laser (MCBL) in vivo . Cette technique permet également d’optimiser le traitement chirurgical par un repérage précis des marges d’exérèse, particulièrement dans les cas diagnostiques ou thérapeutiques di%ciles.

Matériels et méthodes : Nous rapportons quatre observations de patients atteints de mélanome de Dubreuilh de la face. Ils ont béné#cié d’un repérage pré-opératoire des limites de leur lésion au MCBL in vivo. Après exérèse chirurgicale, les marges prévisionnelles ont été confrontées à la réalité histologique.

Résultats : Chez la première patiente ayant béné#cié de cette technique, l’exérèse de la lésion n’était pas en zone saine et a nécessité une reprise chirurgicale, mais le repérage par MCBL a permis de guider le geste vers des zones achromiques à l’oeil nu. Chez les trois autres patients le repérage pré-chirurgical des limites tumorales a permis une exérèse complète.

Discussion : La technique du MCBL in vivo permet d’optimiser le traitement chirurgical de certains mélanomes. En e$et, dans des territoires où le retentissement fonctionnel ou esthétique d’une exérèse cutanée peut être majeur, comme la face, ou dans les cas thérapeutiques di%ciles, le microscope confo-cal peut être utilisé pour le repérage de précision des marges chirurgicales. Les inconvénients de cette technique sont la restriction des possibilités diagnostiques aux lésions super#cielles comme le méla-nome de Dubreuilh, et la nécessité d’une équipe entrainée à la pratique de la MCBL in vivo.

9h10 /"$$%#80.(+Mots clés : mélanome de Dubreuilh, marges d’exérèse, microscope confocal à balayage laser in vivo, chirurgie, imagerie medicale

9H20-9H30

3-8. SCHWANNOME BÉNIN GÉANT DU CUIR CHEVELU

Mb Harding-Kaba*, A Ory, L Kouadio, B Ouattara, Kpf Aka Gblanh, S Gadegbeku

Introduction!: La localisation au cuir-chevelu et la taille exceptionnelles de ce schwannome, nous amènent à relater ce cas clinique.

Observation!: M. s, 24 ans, sans antécédent particulier, a consulté dans notre service pour une tuméfaction du cuir-chevelu évoluant depuis 20 ans sans traitement. L’examen physique e$ectué chez un patient en bon état général, a noté une tumeur pédiculée pariétale droite, mesurant 18 cm dans son grand axe, indolore ferme, multinodulaire, bien limitée, recouverte d’une peau hypo-chromique, adhérente. Ailleurs, l’examen était sans particularité. Le scanner mettait en évidence une masse tissulaire vascularisée, avec des zones de nécrose, sans atteinte crânio-encéphalique. Une exérèse chirurgicale a été e$ectuée par résection du pédicule emportant la tumeur et le tissu cutané la recouvrant. Aucune structure nerveuse n’a été individualisée. La fermeture s’est faite par suture directe des berges de la plaie opératoire. L’examen anatomopathologique a conclu à un schwannome bénin. Les suites opératoires ont été simples permettant la sortie du patient après 3 jours.

Commentaires!: Les schwanommes bénins sont des tumeurs rares!dont les manifestations les plus fréquentes se situent au niveau cervico-céphalique!; cependant, ils sont le plus souvent intra-craniens ou endobuccaux. Le siège au niveau du cuir-chevelu est rarissime. Leur volume moyen a été estimé à 5cm.

Mots-clés!: Schwannome Cuir-chevelu Exérèse chirurgicale

9H30-9H40

3-11. EPIDÉMIOLOGIE DES CANCERS CUTANÉS DE LA FACE : 92 CAS RÉPERTORIÉS AU SERVICE DE STOMATOLOGIE ET DE CHIRURGIE

MAXILLO FACIALE DE CASABLANCA

Z.fahmy*, F.slimani, A.oukeroum, A.benjelloun, A.chekkoury-idrissi

Introduction!: Les cancers cutanés de la face sont les cancers les plus fréquents chez l’adulte et occuperaient selon certaines études la première place des tumeurs malignes.La localisation faciale représente le siège de prédilection de ces cancers.

Patients Et Methodes! : A travers une étude rétrospective, descriptive menée au service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale sur une période de 39 mois de Janvier 2008 à Mars 2011, nous avons analysées les dossiers médicaux de 92 patients traités pour cancers cutanés de la face. Les données ont était recueillies à l’aide d’une observation type.

9h20

Page 70: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

138 139

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Resultats!: L’âge moyen a été de 60 ans, le sexe ratio de 2,3 hommes pour 1 femme. L’origine rurale a été de 73%. Les topiques locaux (plantes, goudron…) ont été appliqués par 20,5% des patients. 9% sont survenus sur un terrain de Xéroderma pigmentosum. La lésion élémentaire était un nodule dans 54,8% des cas, une ulcération dans 20,5% des cas. Le délai moyen de consultation a été de 20 mois (2 mois-14 ans).Toutes les sous unités esthétiques ont été atteintes. La taille tumorale moyenne a été de 3,17 cm. Le carcinome basocellulaire a été de 58%, le carcinome épidermoide de 38%, 2 cas de tumeurs annexielles et 2 cas de mélanome. Les adénopathies ont été palpables chez 16,4% des malades. La TDM du massif facial a été réalisée chez 50,7% et une IRM faciale chez une patiente. Le traitement chirurgical a été réalisé chez 98,1% des patients. La reconstruction des pertes de subs-tance (PDS) a été réalisée par rapprochement chez 26,3% des patients, des gre$es cutanées dans 25% des cas et des lambeaux dans 39,1% des cas. L’exentération a été réalisée chez 7 patients. La radiothérapie externe adjuvante a été réalisée chez 20% des patients et 22,2% des patients ont béné-#cié d’un curage ganglionnaire. L’évolution a été marquée par le décès d’un patient dans les mois qui suivent l’acte chirurgical, la récidive locale chez 11,4% des malades et une nécrose partielle d’un lambeau du grand dorsal et d’un lambeau de Mustardé dont l’évolution a été favorable.

Conclusion!: La prise en charge de cancers cutanés de la face est une tache pluridisciplinaire. La prévention passe avant tout par l’éducation de la population sur le risque de l’exposition solaire, sur l’application des thérapeutiques ancestrales et le risque du mariage consanguin.

Mots clés!: cancers cutanés, face, épidémiologie.

9H40-10 H

Discussion Pause

10H 30-10H40

3-16. CORTICOTHÉRAPIE ORALE DANS LES ÉPULIS RÉCIDIVANTS

Siefert J, Bories P, Cornilliet P, Gilliot B, Compère J-F, Bénateau H.

Introduction : L’épulis est une lésion bénigne de la cavité buccale. L’histologie est variable, et l’évolution peut se faire sur un mode localement agressif, causant une destruction osseuse, une mobilité dentaire et une rhizalyse. Le curetage chirurgical plus ou moins résection osseuse selon le cas est le traitement de référence, bien que les récidives soient fréquentes. Plus récemment, les traitements non chirurgicaux, tels les corticoïdes intralésionnels ou les injections de calcitonine ont été tentés.

Cas clinique : Le but de cet article est de présenter le cas d’un jeune garçon de six ans au début des faits, présentant des épulis récidivants sur le maxillaire et la mandibule. Les lésions apparais-saient après chaque poussée dentaire (dents lactéales ou dé#nitives) ou traitement chirurgical d’une précédente lésion. Les histologies étaient à type de granulomes à cellules géantes. Après trois ans de récurrences, une tentative de traitement est débutée par corticoïdes oraux durant quelques semaines, avec décroissance progressive et reprise du traitement en cas de nouvelle réci-dive. Quelques reprises chirurgicales ont été nécessaires, mais une diminution de la fréquence et des intensité des récidives est notée, jusqu’à la guérison.

10h30 /"$$%#80.(+Conclusions : Un traitement conservateur à base de corticoïdes per os, associé à des reprises itératives des épulis, a permis une guérison des épulis récidivants chez notre patient. Une revue de littérature permet de faire le point sur les di$érentes attitudes proposées dans ces pathologies.

10H40-10H50

3-27. OSTEOCHONDROMA OF THE CONDYLE : REVIEW OF SURGICAL OPTIONS AND CONSERVATIVE APPROACH PROPOSITION. A CASE REPORT

Pham Dang N*, Mollier O, Chevaleyre A, Mondie J-M, Barthelemy I.

Introduction: Osteochondroma is a benign bone tumour rarely seen on mandibular condyle, 67 cases are reported in the litterature "e symptoms described by the patient are similar to temporomandibular joint dysfunction. Insofar as the main symptoms are a painful temporoman-dibular joint and changes in dental occlusion, the dentist is o+en the #rst professional which see the patient.

Case Report: We propose the case of a 37-year-old female who consulted for a le+ laterodevia-tion of the mandible. CTscan showed a large bony growth with 27 mm length.

"e tumour was resected in one bloc with the condyle, they were separated under direct vision. "e condyle was then replaced and osteosynthesis. "e patient is followed since 12 months; the functional and aesthetic results are still satisfying. No recurrence was signalized.

Discussion: "e objective of this report is to present a case of osteochondroma of the condyle treated by a slightly di$erent technique from those proposed in the literature and to review the di$erent surgical options. "e optimal treatment for osteochondroma removal was controversial. "ere are many treatment options Nevertheless, osteochondroma is a benign tumour and its management should be as less invasive as possible

Keywords!: Osteochondroma, condyle, temporomandibular joint

10H50-11H

3-1T. THE SURGICAL TREATMENT OF AMELOBLASTOMA AND THE CYTOACTIVE COMPOSITE MATERIAL «LITAR»

A.P. Nesterov, M.M. Olennikova, I.I. Markov, A.A. Nesterov, S.D. Litvinov*

Introduction: "e application of the modern cytoactive biodegradable material to maintain the continuity of the bone is the purpose of the investigation.

Material and methods: «LitAr» (RU) is the cytoactive biodegradable material, which is a biopolymer-salt base composite material having nano-sized crystals (the two fractions of 3 and 45 nm) of hydroxyapatite (Ca10(OH)2(PO4)6), grown (crystallized) on collagen or alginate basis. "e investigations were performed with tomographs «Siemens», Philips, G-camera-99mTs Technefor, elecronic microscope Jem-2000 FX-II. "e self-expanding processes of the material

10h40

Page 71: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

140 141

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

by 1.5 - 2 times were observed, this fact provided a thorough #lling of the defect up to 5-6 cm

Results: With the use of the material 24 patients were operated with ameloblastoma local-ized on the lower jaw. "e observation time ranges from several weeks to 5 years. In the area of the defect #lled with the composite material “LitAr” no recurrences were observed. "ere were no complications in the postoperative time period. "e increase in radiographically density was from 14 to 30 days and in 60 days we could observe homogenity of the structure of the regenerate in the X-ray picture. Final formation of the bone structures took place for 5 - 6 months.

Discussion: "ese results show that the self-expanding biodegradable composite material “LitAr” can be used with success for completing the defects formed a+er the removal of the ameloblast. "e application of the material “LitAr” provides a rapid recovery of bone structure by eliminating the formation of voids and cavities in the area of the postoperative defect a+er the removal of the ameloblast.

Keywords : Implant, Ameloblastoma, Bone Regeneration

11H-11H10

3-28. RECONSTRUCTION MANDIBULAIRE APRÈS EXÉRÈSE POUR AMÈLOBLASTOME

C. Copelli, S. Ferrari, B. Bianchi, A. Ferri, E. Sesenna

Introduction : Compte tenu de l’agressivité de les ameloblastomes, le traitement peut rendre nécessaire d’e$ectuer une résection osseuse radicale. Le souvent jeune age des patients et la bénignité de ce maladie nécessitent de une reconstruction immédiate du défaut qui permet une reprise fonctionnelle et esthétique rapide et optimale. Par rapport aux post-résection de tumeurs malignes, les principaux objectifs devrait être la symétrie du visage, la réhabilitation prothétique sur implants et le retour du patient dans un état aussi proche que possible de la pré-intervention. Le but de cette étude est d’analyser les techniques de reconstruction utilisé chez les patients ayant subi une résection mandibulaire pour améloblastome. Nous allons évaluer les indications, les protocoles de rééducation utilisés et les résultats esthétiques et fonctionnels obtenus.

Matériel et méthode : Entre 2000 et 2010, 19 patients ont subi une résection mandibulaire interruptrice pour ameloblastomes. Les techniques de reconstruction utilisées ont inclus l’uti-lisation de gre$ons osseux ou lambeaux libres. Quinze patients ont ensuite été réhabilités par des implants ostéo-intégrés placés dans le même temps opératoire ou secondairement. Tous les patients ont subi plusiers contrôles post-operatoire cliniques et radiographiques en vue d’exclure la présence de complicationes à long terme et d’évaluer les résultats esthétiques et fonctionnels.

Résultats : Tous les lambeaux libres survécu à la transplantation et il n’y avait pas de compli-cations à court ou à long terme. Une plani#cation minutieuse et, dans certains cas, l’utilisation des modèles stéréolithographiques a permis d’optenir un bon résultat et une reprise complète fonctionnelle dans presque tous les cas.

Mots clés : Reconstruction mandibulaire, amèloblastome, lambeaux libres

11h /"$$%#80.(+11H10-11H20

3-34. TUMEUR NEUROECTODERMIQUE SUFFOCANTE DU NOURISSON

S. Toure, B.K. Diallo, R. Diop, M Ndiaye, D Faye, E.M. Diop

Introduction : La localisation maxillaire des tumeurs peut entrainer des problèmes respira-toires en cas d’obstruction des voies aériennes supérieures. Chez l’enfant, ces problèmes sont plus graves du fait de leur caractère su$ocant pouvant engager le pronostic vital. Nous en rapportons un cas dû à une tumeur neuroectodermique.

Observation : B D, âgé de 04 mois est adressé en consultation de Stomatologie par le district sanitaire de "iadiaye pour une tumeur du maxillaire odontogéne.!. Un bilan préopératoire est demandé en vue d’une intervention sous anesthésie générale. Celle-ci est réalisée en extrême urgence devant le développement rapide de la tumeur qui emplissait toute la cavité buccale empê-chant une tétée correcte et une respiration normale . Une voie d’abord paralatéronasale est réali-sée permettant une exérèse de la tumeur contenant des reliquats neuroectodermiques.. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire conclut à une tumeur bénigne neuro-ectodermique. L’évolution a été favorable avec un bon résultat permettant une reprise de la tétée.

Discussion : La détresse respiratoire aigue est en rapport avec l’obstruction des narines par la tumeur neuroectodermique qui est rare chez l’enfant..La voie paralateronasale est plus souvent utilisée chez l’adulte, mais elle s’imposait ici du fait des dimensions de la tumeur. La suppléance par une respiration buccale est plus facile chez l’adulte d’où la nécessité d’une prise en charge dili-gente chez le nourrisson qui n’a pas les mêmes capacités d’adaptation que l’adulte.

11H20-11H30

3-38. TUMEUR NEURO-ECTODERMIQUE MÉLANOTIQUE DE L!ENFANT : À PROPOS D!UN CAS À L!ÉVOLUTION INHABITUELLE ET

RECHERCHE DE CRITÈRES D!AGRESSIVITÉ

T.Wojcik *, C.Denglehem, S.Touzet, P.Fayoux, C. Delattre, J.Ferri, G.Raoul

Introduction! : La tumeur neuro-ectordermique mélanotique est une tumeur rare de l’enfant décrite il y a un peu moins d’un siècle par Krompecher. Habituellement décrite comme bénigne, nous rapporterons le cas d’un enfant suivi dans notre service puis discuterons en nous basant sur une revue de la littérature.

Matériel et méthode!: Corentin P, un jeune enfant de 10 mois a été adressé dans notre service en novembre 2005 pour une lésion du prémaxillaire droit évoluant depuis 6 mois. Une première intervention avec énucléation a eu lieu en décembre 2005, l’examen anatomopathologique ayant conclu à une tumeur neuro-ectodermique mélanotique. Par la suite, deux récidives ont eu lieu nécessitant une maxillectomie sans reconstruction. Malheureusement, une nouvelle récidive cette fois présentant un caractère agressif local est survenue et a nécessité cette fois une exérèse d’une partie des structures des tiers moyen et inférieur de l’hémiface droite ainsi qu’une prise en charge par radiochimiothèrapie. A ce jour, Corentin est toujours suivi dans notre service. Une

11h10

Page 72: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

142 143

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

étude immunohistochimique et anatomopathologique a été réalisé sur cette lésion a#n de recher-cher des éléments comparables à la littérature et permettant de prédire l’aggressivité de la tumeur.

Résultats : L’étude anatomopathologie a con#rmée le caractère biphasique de la lésion associant petites cellules de type «!neuroblastique!» et grande cellules épithéliales contenant de la mélanine intra cytoplasmique. L’étude imunohistochimique de cette tumeur a montrée la présence de mar-queurs tels que synaptophysine,vimentine, NSE, CK, HMB 45.

Discussion!: La tumeur neuro-ectodermique mélanotique de l’enfant est une tumeur rare. Le cas que nous avons rapporté est unique dans la littérature quant à son évolution et à ce jour, il n’existe pas de consensus sur la prise en charge de ces tumeurs. Les données histologiques et immunohistochimiques ne permettent pas pour l’instant d’a%ner cette prise en charge. Toutefois, le rapport systématique de ces cas et de leurs caractéristiques immunohistochimiques devraient à terme nous permettre d’anticiper l’évolution de ces tumeur et ainsi de d’en améliorer le traitement.

Mots clés! : Tumeur neuro-ectodermique mélanotique de l’enfant! ; tumeur du prémaxillaire! ; récidive tumorale!; masse intra orale

11H30-14 H

Discussion - Pause Déjeuner

14H-14H10

3-23. LE FIBROME NON OSSIFIANT : PARTICULARITÉ DES LOCALISATIONS MANDIBULAIRES

Mehri Turki I*, Kourda N, Ben Jilani S, Adouani A

Introduction!: Le #brome non ossi#ant est une tumeur bénigne des os longs essentiellement la métaphyse fémorale distale chez l’enfant. La localisation mandibulaire est rarement décrite.

Observation!: Il s’agit de l’enfant S F âgé de 12 ans, sans antécédents notables, qui consulte pour une tuméfaction indolore para-mentonnière gauche étendue au plancher buccal évoluant depuis une année. L’exploration radiologique était en faveur d’une pathologie agressive ou maligne. La biopsie a redressé le diagnostic nous guidant vers une attitude thérapeutique conservatrice.

Discussion!: Le #brome non ossi#ant est une pathologie qui se voit surtout chez l’enfant et au niveau des os long. La localisation mandibulaire est exceptionnelle. Il n’existe pas de spéci#cité clinique ni radiologique contrairement aux localisations orthopédiques. Le traitement est conser-vateur, parfois l’abstention thérapeutique est recommandée cependant la surveillance doit être à long terme et la transformation maligne est possible.

Mots clés!: #brome non ossi#ant, mandibule

14h /"$$%#80.(+14H10 -14H20

3-7. OSTÉOMYÉLITE CHRONIQUE ASEPTIQUE DE LA MANDIBULE

M. Benassarou*, A. Curlier, B. Chatelain, J. Leroy, B. Hoen, C. Meyer

Introduction! : L’ostéomyélite chronique aseptique (OCA) correspond à un ensemble d’a$ec-tions in)ammatoires du tissu osseux d’étiologie inconnue survenant essentiellement chez l’enfant. Les signes cliniques sont ceux d’une ostéomyélite infectieuse mais sa caractéristique principale est l’absence de germes. La forme la plus fréquente est l’ostéomyélite chronique multifocale récur-rente. La forme unifocale est rare, notamment dans sa localisation mandibulaire.

Cas clinique! : Une #llette de 10 ans présentait une tuméfaction in)ammatoire isolée récidi-vante de la région mandibulaire gauche. Le scanner mettait en évidence une intense réaction périostée évoquant le diagnostic d’ostéomyélite infectieuse. Les biopsies retrouvaient des germes saprophytes de la cavité buccale. Les traitements antibiotiques ont été ine%caces et la rémission a été spontanée après plusieurs poussées évolutives. Le diagnostic d’élimination a été celui d’OCA unifocale de la mandibule.

Discussion! : Le diagnostic de l’OCA de la mandibule est di%cile. Il peut être faussé par des contaminations par des germes d’origine buccale lors des biopsies. Le traitement, contrairement aux ostéomyélites infectieuses, repose sur des anti-in)ammatoires non-stéroïdiens. Les antibio-tiques sont ine%caces.

Mots-clés : a$ections mandibulaires, a$ections chroniques, ostéomyélite

14H20-14H30

3-5T. GIANT CELL GRANULOMA OF THE JAW: REVIEW OF 28 CASES

O. Beckers, J. Schoenaers, O. Lenssen, E. Hauben, E. Fossion

"ere are several lesions in the jaw containing giant cells. "ey all reside under the group of benign non-odontogenic lesions. However their relationship is unclear de#ned. Histologically most of them appear similar, if not identical, and consequently cannot be distinguished under light microscopy alone. Clinical #ndings, immunohistochemistry, or even genetic markers are important in further di$erentiation.

It was only in the 1950’s that Ja$e (1) di$erentiated between giant cell granuloma and giant cell tumor, a true neoplasm usually found in epiphyseal regions of the long bones. "e former type is subdivided into central giant cell granuloma ‘CGCG’ appearing within bone and peripheral giant cell granuloma ‘PGCG’ arising in so+ tissue.

Although it is classi#ed as a benign condition, giant cell granuloma’s can demonstrate an aggressive behavior: erosion (PGCG) and osteolytic proliferation sometimes resulting in facial asymmetry or even extragnathic presentation (CGCG). Variable data of recurrence show the need for further follow.

14h10

Page 73: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

144 145

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

We review the literature on this subject . We analysed and report on 28 cases treated at the University Hospitals of Leuven, department of Cranio-Maxillo-Facial Surgery, in the period 1993 to 2011

14H30-14H40

3-5. MYXOME ODONTOGÉNIQUE : TUMEUR MAXILLAIRE BÉNIGNE LOCALEMENT AGRESSIVE

S. Alessandro*, P. Mahy, H. Reychler

Introduction : Nous basant sur une revue de la littérature et sur l’analyse de 3 cas, nous réac-tualisons les connaissances de cette tumeur. Le myxome / #bromyxome odontogénique est une tumeur bénigne rare, reconnue comme tumeur maxillaire «agressive localement» et présentant un taux de récidive de 10% à 25%. Son étiopathogénie, ses signes cliniques, ses signes radiolo-giques, ses critères anatomopathologiques, son diagnostic di$érentiel et sa prise en charge théra-peutique seront analysés.

Matériels et méthodes : Nous avons revu l’ensemble des tumeurs odontogéniques de notre institution et sélectionné les 3 patients pris en charge pour un myxome entre 1995 et 2010. Notre revue de littérature s’est basée sur l’ensemble des articles (EBM) disponibles entre 1995 et 2010.

Résultats : Les trois patients ont béné#cié d’un curetage, seul 1 patient a récidivé 5 ans après et a béné#cié d’une résection large. Le suivi moyen est de 7,6 années.

Discussion: L’incidence globale de cette tumeur reste faible. Son évolution et sa symptomato-logie sont lentes et progressives. Son diagnostic est essentiellement anatomopathologique mais nécessite une confrontation anatomoclinique et radiologique. Le traitement est toujours chirur-gical, du simple curetage à une résection radicale. La particularité du myxome réside dans un important taux de récidive.

Mots clés : Myxome / Fibromyxome / Tumeur odontogénique.

14H40-14H50

3-4T. THERAPEUTIC-EFFECT AND SAFETY OF PICIBANIL (OK-432) FOR HEAD AND NECK LYMPHANGIOMA

Barbara Veys, Geert Maleux. Joseph Schoenaers

Objective: To determine the therapeutic-e$ect and safety of Picibanil (OK-432) as treatment in the management of head and neck lymphangioma. It is a cystic disease with a thin wall and surgical removal is di%cult, with high recurrence rate.

Subjective: We treated two patients with Picibanil (OK-432) sclerotherapy. A 31-year old female patient with a lymphangioma in the le+ cheek (November 2006) and a 27-year old female patient with residual disease of a multiloculair cystic bilateral lymphangioma a+er

14h30 /"$$%#80.(+5 surgical debulking sessions and 1 CO2-lasertherapy session. We observe a signi#cant face asymmetry, le+ mandibular and maxilla hypertrophy, macroglossia and ankyloglossia and recurrent infection episodes with fever, dysphagia, speaking problems, swallowing di%culty and airway obstruction, treated with antibiotics. We injected Picibanil in the le+ submandibular and sublingual region (April 2010).

Results: Five days a+er Picibanil injection, the 31-year old lady presents with nausea, vomiting, myalgia and arthritis, without fever . Liver function tests and CRP were elevated. "e subjective complaints and biochemical disturbances disappear a+er a few days, with anti)ogistica and zantac. "e injection of Picibanil in the treatment of multiloculair cystic bilateral lymphangioma leaded to intracystic hemorrhage and severe swelling necessitating TPN because of swallowing problems. But #ve months post-injection, we observe visible decrease of the tongue swelling and increased tongue mobility, although swallowing was still di%cult.

Conclusion: "e treatment of head and neck lymphangioma with Picibanil is more likely to be associated with a successful outcome than surgical excision. As there is still no clear association between injection of Picibanil and the subjective symptoms of nausea, myalgia, arthritis, elevated liver function tests and CRP, airway obstruction is the most serious adverse event due to post-injection swelling, necessitating tracheotomy.

14H50-15H10

Discussion

15H 10 - 15H20

3-3. LA PAROTIDITE PSEUDO-ALLERGIQUE, UNE PATHOLOGIE MÉCONNUE

Guerre A.*, Katz P.

Introduction : La parotidite pseudo-allergique est une pathologie peu connue mais invalidante. Nous avons souhaité en évaluer la présentation clinique, radiologique et l’e%cacité du traitement à travers une étude rétrospective.

Matériels et Méthodes : Nous avons revu les dossiers de 107 patients de janvier 2009 à décembre 2010. Après recueil de l’histoire de la maladie, échographie, puis sialographie, la prise en charge consistait en un traitement d’attaque (antibio-corticothérapie) puis un traitement au long cours par corticothérapie, antispasmodiques, antiallergiques et une benzodiazépine.

Résultats : L’examen clinique montre des parotides légèrement augmentées de volume et dou-loureuses, une salive normale ou un peu épaisse. L’histoire clinique pose le diagnostic. Les patients décrivent des gon)ements parotidiens prandiaux, parfois douloureux, associés à un important prurit allant jusqu’aux lésions de grattage. L’échographie et la sialographie sont classiques d’une parotidite chronique. Après traitement, 23 patients (21,5%) ne présentent plus aucun symptômes, 74 (69,1%) voient leurs symptômes très nettement diminués et 10 (9,4%) décrivent une améliora-tion modérée, avec diminution de la fréquence et de l’intensité des crises.

15h10

Page 74: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

146 147

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Conclusion: La parotidite pseudo-allergique peut être très invalidante voire désocialisante, empêchant une alimentation normale. De début unilatéral, elle a tendance à la bilatéralisation avec une destruction progressive du parenchyme. Reconnaître et traiter précocement cette patho-logie évite une errance thérapeutique allant jusqu’à la consultation psychiatrique et le passage à la chronicité qui rendra le traitement di%cile voire incertain.

Mots clés!: parotidite, échographie, sialographie

15H20-15H30

3-29. LA TAILLE DU STÉNON : ABORD INTRA-ORAL DES LITHIASES DU CANAL DE STÉNON. NOTRE EXPÉRIENCE

JM. Foletti*, M. Gormezano, S Bruneau, C. Chossegros

Introduction : la lithotripsie extra corporelle et la sialendoscopie sont devenus les traitements de choix des lithiases du canal de Sténon. Mais certaines lithiases sont inacessibles à ces traite-ments. Il convient alors de proposer une taille du Sténon.

Note technique : l’abord intra buccal (ou «! taille!») du Sténon est réalisable sous anesthésie locale. La position exacte du Sténon est con#rmée par l’introduction d’une sonde 0000 (Storz®), qui peut palper la lithiase. Une tomodensitométrie préopératoire non injectée est conseillée. La muqueuse et le muscle buccinateur sont incisés et l’amas graisseux buccal refoulé avant d’atteindre le canal de Sténon. Le rameau buccal supérieur du nerf facial est repéré et protégé. La lithiase est retiré par incision directe latérale du canal de Sténon.

Discussion : La taille du Sténon est une technique simple, rapide et peu couteuse, à discuter en cas d’échec ou de non-indication de la sialendoscopie et de la lithotripsie.

Mots clés : cavité orale, Calculs salivaires canalaires, canal de Stenon, chirurgie

15H30-15H40

3-40. SIALOMÉTAPLASIE NÉCROSANTE PAROTIDIENNE ASSOCIÉE À UNE PARALYSIE FACIALE PÉRIPHÉRIQUE CHEZ UN PATIENT

PORTEUR D!UNE MALADIE DE MARFAN

P.Haen*, N.Assouly, L.Ory, S.Mares, F.Barere, P.Goudot!.

Introduction : La sialométaplasie nécrosante est une pathologie bénigne in)ammatoire rare. Elle se localise communément au niveau des glandes salivaires accessoires. Très rarement on la retrouve aux niveaux des glandes salivaires principales.

Observation!: Nous rapportons l’observation d’un homme de 51 ans aux antécédents de mala-die de Marfan transféré dans le service dans le cadre d’une #èvre évoluant depuis 10 jours asso-ciée à une tuméfaction parotidienne gauche, in)ammatoire, isolée. Une antibiothérapie a été instaurée. Une amélioration transitoire de l’in)ammation a été obtenue, une paralysie faciale est

/"$$%#80.(+apparue progressivement, étendue aux trois étages. L’imagerie a retrouvée une lésion nodulaire du tissu parotidien très in#ltrée centrée par une zone nécrotique. Devant la crainte d’une patho-logie maligne une biopsie chirurgicale a été réalisée et a conclue à une sialométaplasie nécrosante.

Discussion!: la sialometaplasie nécrosante se présente le plus souvent comme une ulcération profonde et peu douloureuse du palais dur postérieur en rapport avec une glande salivaire acces-soire. Une biopsie est souvent nécessaire pour éliminer une pathologie maligne. La guérison est généralement obtenue en six à huit semaines. Plusieurs centaines de cas de cette forme la plus courante ont été décrits dans la littérature. Une seule localisation submandibulaire a été décrite, cinq localisations parotidiennes ont été rapportées, une unique avec une paralysie faciale.

Mots clefs!: glande parotide, sialométaplasie nécrosante, paralysie faciale

15H40-15H50

3-39. MÉTASTASE CERVICALE D!UN ADÉNOME PLÉOMORPHE : A PROPOS D!UN CAS

A.Belghith*, M. Bouzaiène

Introduction : L’adénome pléomorphe représente la pathologie la plus fréquente des glandes salivaires. Malgré sa bénignité, de rares cas de métastases ont été rapportés dans la littérature. Aucune particularité clinique ni histologique ne permet de déceler les formes métastatiques. L’os, le poumon et les ganglions cervicaux font le plus fréquemment le lit des métastases.

Observation : Il s’agit d’une patiente de 41 ans, qui a été opérée en 2000 pour un adénome pléo-morphe de la parotide gauche. Neuf ans après, elle consulte pour un nodule sous cutané, cervical moyen gauche. Le diagnostic de kyste sébacé a été évoqué et une exérèse sous anesthésie locale a été faite. L’examen anatomopathologique de la pièce a conclu à une localisation secondaire d’un adénome pléomorphe. Vu que la tumeur parotidienne primitive a été abordée par une voie de li+ing épargnant la région cervicale, nous avons considéré cette localisation cervicale moyenne comme métastatique et non une récidive locorégionale.

Discussion : L’adénome pléomorphe métastasant, décrit depuis 1943, est rare. C’est une tumeur histologiquement bénigne qui fait paradoxalement une évolution métastatique. Cette entité est controversée, mais dans la littérature récente elle est distinguée de l’adénome pléomorphe bénin classique. Ce comportement métastatique serait lié à une propagation intra-vasculaire de cellules tumorales lors de la manipulation chirurgicale de la tumeur primitive ou des récidives. Quand la métastase est localisée et accessible à la chirurgie, le pronostic demeure bon. Cependant, une telle évolution justi#e la nécessité d’une surveillance régulière et prolongée des adénomes pléo-morphes opérés.

Mot Clés!: Adénome pléomorphe, métastase.

15H50-16H15

Discussion

15h4015h20

Page 75: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

148 149

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Session des Infirmières diplômées d’EtatResponsable!: Marie Pierre GUILLAUME

Modérateur Marie Pierre Guillaume – Pierre Breton!: à préciser

Thème : Fentes Labio palatines09H00-09H30

LES FENTES LABIO-PALATINES : DIAGNOSTIC ANTÉNATAL ET PRISE EN CHARGE DE L!ALIMENTATION

C. Paulus, S. Rivière

La prise en charge d’un enfant présentant une fente labio-palatine débute avant la naissance. En e$et, le diagnostic est fait dans certains cas dès la 12e semaine de grossesse. Cette annonce est cruciale pour la famille et l’accueil de l’enfant. Les explications de l’échographiste doivent rapide-ment être complétées par celles de l’équipe du centre de prise en charge, il faut informer la famille sur la nature de la malformation et son traitement. Une attention particulière est alors portée à l’alimentation néo-natale.

L’équipe «!allaitement maternel!» (composée de pédiatres, d’une in#rmière, de sages-femmes et d’un orthophoniste, référents dans ce domaine) a établi une collaboration étroite avec le chirur-gien a#n de rendre réalisable l’allaitement maternel aussi souvent que possible avec les moyens techniques les plus adaptés (tétines, positions…). A cet e$et, une consultation (in#rmière ou sage-femme) a été mise en place de manière systématique. Ce moment permet aux parents d’aborder des questions relatives au quotidien de leur enfant, une relation de con#ance est établie avec l’équipe soignante.

Ainsi, les explications données par le chirurgien sont mieux entendues par les parents et les inter-ventions futures abordées paisiblement.

Dans un livret, destiné aux parents et aux maternités, sont décrites les particularités des enfants présentant une fente et les di$érentes façons de les nourrir et de réussir l’allaitement maternel malgré la malformation. Les auteurs y décrivent les intérêts physiologiques et psychologiques de l’allaitement justi#ant ainsi les e$orts fournis.

Ainsi les professionnels et les parents disposeront d’un support permettant de les rassurer et d’envisager la naissance avec sérénité. Nous remettons ce livret lors de chaque diagnostic anténa-tal aux parents. Il est à disposition des maternités.

9H30 - 10H

PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DES FENTES LABIO MAXILLO PALATINES – PROTOCOLE DU CENTRE HOSPITALIER DE NANCY

K. Crivelli*, IDE, CHU de Nancy,

Introduction!: Les fentes labio-maxillo-palatines représentent une des malformations faciales

/"$$%#?")@".les plus fréquentes. L’incidence en France est évaluée à 1 pour 750 naissances.De nombreux pro-tocoles thérapeutiques ont été proposés, plus ou moins agressifs et de calendriers variables.

Protocole de Nancy!: Le protocole de Nancy varie selon le type de fente.

Dans le cas de fente du palais primaire (labiale ou labio-alvéolaire), la fermeture est e$ectuée de manière précoce selon un tracé de SKOOG, de façon à limiter le retentissement psychologique de l’anomalie chez les parents de l’enfant atteint.

Dans le cas de fente du palais secondaire (division palatine), la prise en charge débute de manière orthopédique par la confection d’une plaque passive (Mc Neil) adaptée à la croissance de l’enfant toutes les 6 semaines. La fermeture étant e$ectuée vers le sixième mois.

En#n en cas d’atteinte simultanée du palais primaire et du palais secondaire (fentes labio-maxillo-palatines), la prise en charge est débutée par une plaque palatine passive (Mc Neil). En fonction de la largeur de la fente, celle-ci peut-être réduite par des dispositifs actifs (Latham ou appareil similaire), complétée par une adhésion labiale selon MILLARD.

La fermeture dé#nitive est habituellement réalisée vers l’âge de six mois, en un temps (chéilo-urano-staphylorraphie), à l’aide d’un gre$on périosté tibial.

Conclusion!: Si le traitement initial permet de rétablir une architecture satisfaisante, une sur-veillance au cours de la croissance est établie, en raison des anomalies pouvant survenir.

10H - 10H30

CHIRURGIE DES FENTES LABIO PALATO VELAIRES DANS LE CADRE DE L!OPÉRATION SOURIRE À MADAGASCAR (2005-2011)

I Barthélémy*, I. Guinot, H. Beaujard, P. Revol, J.F. Collin

Les Missions Humanitaires dans le cadre d’Opération Sourire de Médecins du Monde ont débuté à Madagascar en avril 2004. La dernière a eu lieu en juin 2011 et une Mission est prévue pour le début du mois de novembre de la même année.

Les premières missions ont consisté d’abord en une Mission d’exploration et de prise de contact, puis en janvier 2005 en une première mission chirurgicale. Depuis novembre 2005, je suis impli-quée très régulièrement dans ces Missions Humanitaires à Madagascar

L’équipe est constituée par une in#rmière de Bloc Opératoire, deux anesthésistes et 3 ou 4 chirur-giens. Ces Missions durent environ 10 jours. Le matériel consommable est fourni par l’Opération Sourire, ainsi que les instruments chirurgicaux que nous ramenons d’une fois sur l’autre.

Localement, nous trouvons les Salles de Bloc Opératoire, les appareils d’anesthésie et les équipes médicales et paramédicales qui nous soutiennent toujours de manière importante. Le recrute-ment des patients est assuré par un Médecin basé à ANTANARIVO, la capitale, qui au travers d’un réseau de correspondants, recrute les pathologies malformatives, post-traumatiques et tumorales.

10h9h

Page 76: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

150 151

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Le déroulement de la mission est relativement stéréotypé avec un premier jour dédié aux consul-tations qui sont e$ectuées par l’équipe médicale, anesthésistes et chirurgiens. Sont vus à la fois d’anciens opérés qui présentent des problèmes ou qui nécessitent une autre intervention chirurgi-cale et des nouveaux cas chirurgicaux. 80 patients environs sont vus lors de cette consul-tation qui dure la journée. Pendant ce temps, notre in#rmière de Bloc Opératoire déballe tout le matériel consommable, le range, s’assure de l’état sanitaire du Bloc Opératoire. Ce Bloc Opératoire est dans un état variable suivant la localisation de la Mission! : à TANANARIVE, il est au sein d’un Hôpital construit par les Français dans les années 60, avant notre départ du pays, à DIEGO SUAREZ le Bloc est plus moderne car il a été rénové sur des crédits de l’Union Européenne il y a quelques années. En tout état de cause, le matériel, s’il n’est pas vétuste, a régulièrement un fonc-tionnement aléatoire. Nous avons néanmoins toujours le soutien et les «!idées dépannage!» qui nous sont données par l’équipe malgache. Le déroulement de la mission, une fois la consultation e$ectuée et le tableau opératoire de la semaine #xé, est rythmé par des journées opératoires qui débutent à 8 heures le matin et se terminent vers 18 heures.

Nous travaillons sur 2 salles et environ 4 à 5 patients sont programmés par salle, ce qui donne un total de 40 à 45 patients opérés sur les 5 jours e$ectifs chirurgicaux. Les pathologies sont essen-tiellement des malformations à type de fentes labio-palatines, des prises en charge de séquelles de brûlures et quelques interventions atypiques.

En #n de journée opératoire, la contre-visite du soir est systématique et nous nous assurons non seulement de l’absence de problème post-opératoire sur les patients encore hospitalisés, mais nous voyons également les patients qui sont programmés le lendemain.

L’autre versant de cette mission est une fonction d’enseignement et de formation. Cet enseigne-ment est bien évidemment pratique au Bloc de la part de l’In#rmière, des Anesthésistes et des Chirurgiens qui participent à la Mission. Nous avons également une après-midi de cours magis-traux au cours de laquelle un thème chirurgical Maxillo-Facial est abordé.

Le dernier jour de la mission, qui arrive le plus souvent très rapidement, nous revoyons tous les patients opérés et nous laissons les consignes à l’équipe locale qui va assurer le suivi et la sur-veillance de la #n de la cicatrisation.

Conclusion : il faut savoir qu’une Mission Humanitaire, c’est aussi de temps en temps la sur-venue d’un drame, d’un décès d’un des enfants opérés, l’amitié toujours, la convivialité au sein de l’équipe et avec les malgaches qui nous accueillent année après année!; de temps en temps un retour di$éré par contexte aérien di%cile. Nous rentrons toujours les valises et la tête pleines de souvenirs et pour la majorité d’entre nous prêts à repartir quelques mois plus tard.

10H30-11H

Pause

/"$$%#?")@".Thème!: Glossectomie

11H - 12H30

PRISE EN CHARGE DES CANCERS DE LA CAVITÉ ORALE AU SEIN DU SERVICE DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE DU CHU LYON SUD : À

PROPOS D!UN PATIENT PRÉSENTANT UN CARCINOME ÉPIDERMOIDE DE LA ZONE DE JONCTION LINGUALE

PY.Jeanniot*, P.Breton A.Martinache, C.Mayant, M Lardière

Introduction!: Les cancers de la cavité orale font partie des principaux cancers chez l’homme. Leur incidence est croissante chez la femme. Ils représentent une part importante de l’activité en chirurgie maxillo-faciale.

Matériel et méthode!: Nous rapportons ici le cas d’un patient adressé dans le service pour un carcinome épidermoide cT2N1M0 de la zone de jonction linguale gauche. Nous décrivons sa prise en charge pré et postopératoire immédiate.

Résultat et discussion! : Une pelviglossectomie gauche avec curage cervicale homolatérale et trachéotomie ont été réalisés. Les suites postopératoires ont été simples avec une reprise de l’alimentation rapide et un retour à domicile après une semaine d’hospitalisation. Le traitement chirurgical des cancers de la cavité orale nécessite une prise en charge multidisciplinaire faisant intervenir médecins, in#rmiers, orthophoniste et kinésithérapeute.

Mots clés!: carcinome épidermoide, chirurgie

12H30 - 14H

Pause déjeuner et visite labos

Thème!: De l’Agénésie à l’Implantologie 14H - 14H30

PRISE EN CHARGE DE L!OLIGODONTIE AU SEIN DU SERVICE DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET DE STOMATOLOGIE DU CHRU DE

LILLE

L.Lauwers, T.Wojcik*, S.Touzet, J.Ferri, G.Raoul

Introduction!: L’oligodontie est une anomalie du nombre de dents dé#nitives par défaut. Elle s’intègre dans le cadre des agénésies dentaires congénitales et se dé#nit plus particulièrement par l’absence d’au moins six dents dé#nitives sur l’arcade suite à un hypo-développement des germes dentaires.

Matériel et méthode! : Nous rapportons ici notre expérience basée sur la prise en charge

11h

Page 77: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

152 153

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

pluridisciplinaire de plus de trente patients. Cette prise en charge est longue et s’étend de la découverte de l’agénésie durant l’enfance jusqu’à la #n de la croissance et la réalisation d’une réhabilitation prothétique implantaire.

Résultats et discussion! : Lors de notre étude les patients traités présentent en moyenne 15 agénésies dentaires. Di$érentes étapes sont requises lors de leur prise en charge, durant la croissance et jusqu’à l’âge adulte; mise en place de prothèses provisoires amovibles, traitement orthodontique, chirurgie orthognatique et pré-prothétique avant la réhabilitation par prothèse implanto portée ou implanto stabilisée. Les résultats aussi bien fonctionnels, qu’esthétiques sont bon. Les éléments primordiaux du succès du traitement du patient sont d’une part, son adhésion et celle de sa famille; et d’autre part, une prise en charge pluridisciplinaire associant tous les acteurs de soins impliqués. En#n, il est important de noter que d’un point de vue #nancier, les agénésies dentaires commencent en#n à être prises en charge dans des cadres bien dé#nis par notre système de santé.

Mots clés!: oligodontie, agénésies dentaires

14H30 - 15H00

DE L!AGÉNÉSIE À L!IMPLANTOLOGIE : PRISE EN CHARGE INFIRMIÈRE DES PATIENTS

F. Lescroart (IDE consultation), L. Herman (IDE bloc opératoire)

Les agénésies dentaires représentent une pathologie à laquelle nos services sont de plus en plus fréquemment confrontés. A#n d’illustrer!ce traitement, nous présentons le cas d’un patient suivi dans notre service dans le cadre d’agénésies dentaires multiples.

La prise en charge s’e$ectue!dès l’âge de 6 ans et!se termine à la #n de la croissance. Elle néces-site de multiples consultations!et interventions telles que! : gre$e osseuse, ostéotomie maxillo-faciale!et pose implantaire.

Notre présentation est!axée sur le rôle de l’in#rmière de consultation et de bloc opératoire dans le cadre de cette prise en charge.

Mots clés!: Agénésies dentaires – traitement – gre$e osseuse pré-implantaire – implantologie – H.A.S

15H - 15H30

Pause, visite labos

/"$$%#?")@".Thème!: Greffe de face!: du mythe à la réalité pratique.

Modérateurs!: Marie Pierre Guillaume, JP Meningaud15H30 - 15H40

INTRODUCTION

Pr JP Meningaud

Après une brève présentation de la série de l’hôpital Henri Mondor, Mme Anne Marie Soria expliquera les enjeux et di%cultés de la coordination du prélèvement. Puis, M. Philippe Sanvoisin, présentera les aspects organisationnels du bloc opératoire. En#n, Mme Claire Queval, présentera l’organisation de l’hospitalisation avant, pendant et après la gre$e.

15H40 - 16H00

DON ET GREFFE DE FACE, DIFFICULTÉS EN ENJEUX ÉTHIQUES Mme A-M Soria, coordinatrice de prélèvements de l’ Hôpital Henri Mondor de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.

16H00 - 16H20

PRISE EN CHARGE AU BLOC OPÉRATOIRE, UN TRAVAIL D!ÉQUIPE

M. P Sanvoisin, cadre de santé au bloc opératoire de l’Hôpital Henri Mondor de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.

16H20 - 16H30

Discussion

16H30 - 16H50

LA PRISE EN CHARGE PRÉ ET POSTOPÉRATOIRE DES PATIENTS AYANT REÇU UNE GREFFE DE LA FACE

C. Queval*, C Canal, N Pinelli

Le recrutement des patients se fait de médecin à médecin. La prise en charge initiale consiste en une entrevue entre le chirurgien et le patient seul ou accompagné. Le patient est convoqué au sta$ hebdomadaire, pour présentation de son dossier médical et examen clinique.

La phase préparatoire : Des examens approfondis sont demandés pour juger de la faisabilité de l’intervention chirurgicale, ainsi qu’un avis psychiatrique. Le patient est régulièrement vu en entretien par le chirurgien, le psychiatre et la psychologue. Le chirurgien n’acceptera de réaliser la chirurgie qu’avec l’accord du psychiatre : «!Le patient peut-il supporter une telle intervention!? «!Le patient arrivera t-il à gérer l’après gre$e!?!». Le patient est hospitalisé cinq jours plusieurs fois dans l’année pour réaliser les bilans sanguins, radiologiques et médicaux. Le chirurgien élabore le dossier administratif, pour inscrire le patient sur les listes d’attente de don d’organe.

15h3014h30

Page 78: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

154 155

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Quand le chirurgien est avisé d’un donneur potentiel, les recherches de compatibilité sanguine sont e$ectuées. Dés lors l’équipe est en attente de l’accord de la famille du donneur. «!Est-ce que la famille acceptera le don!de face!? ». Si le don est accepté, le chirurgien réuni son équipe pour un débrie#ng. Il prévient le patient et lui demande de rejoindre l’hôpital de toute urgence. La course contre la montre commence.

Le jour de l’intervention, le patient se présente directement dans le service, l’admission est faite par un soignant. L’anesthésiste examine le patient et réalise les prescriptions avec le chirurgien. L’in#rmière accueille le patient et organise tous les bilans biologiques et radiologiques. Le patient se douche avec un antiseptique, en#le une casaque jetable, l’in#rmière lui pose une perfusion, lui donne la prémédication, rassure le patient, prépare le dossier médical, et met les e$ets personnels du patient en sécurité.

L’intervention dure en moyenne 24h et mobilise tous les chirurgiens. A l’issue de l’intervention le patient sera hospitalisé en réanimation pour huit à quinze jours avant de revenir dans le service. En vue du retour du patient l’IDE aura préparé la chambre (matériel d’aspiration, d’alimentation, d’oxygène, de surveillance, de soins, pansement…

Durant l’hospitalisation une hygiène drastique pour le personnel, le patient, et l’entourage est exigée. La surveillance cutanée et biologique est très importante, elle implique des prises de sang régulières pour doser les immuno suppresseurs, et des biopsies cutanées, de la muqueuse, du gre$on et à proximité du gre$on plusieurs fois dans la semaine. Par décision médicale, pour pro-téger le patient, les hublots et miroirs sont cachés. Ils seront dévoilés, lorsque le patient exprimera le désire de se voir. Ce temps délicat se fait toujours en présence du chirurgien, l’entourage peut-être présent si le patient le souhaite.

Les soins locaux des sutures, de la trachéotomie, de la jéjunostomie sont e$ectués quotidienne-ment. Les premiers jours une aide complète dans tous les besoins est nécessaire, rapidement les soignants stimulent le patient pour qu’il retrouve son autonomie. L’in#rmière dispense des soins d’éducation et des soins relationnels auprès du patient et de son entourage.

Les consultations avec les spécialistes sont fréquentes, psychologue, psychiatre, néphrologue, anapathomologiste, ophtalmologiste, orthophoniste, diététicienne, assistante sociale. … Des séances de cytaphérèse sont programmées durant plusieurs mois.

La sortie de l’hôpital intervient selon les patients entre 1 mois et demi et 3 mois postopératoire. Elle est préparée en amont et toujours précédée d’une sortie en permission. Le chirurgien est en relation étroite avec le médecin traitant du patient.

Le suivi du patient s’e$ectue par des hospitalisations programmées, permettant d’e$ectuer les di$érents bilans et les consultations avec les spécialistes.

16H50 - 17H00

Discussion et conclusions

SYMPOSIUM IBRA 09H00 -11H00

MISE AU POINT SUR LE TRAITEMENT DES FRACTURES DE LA RÉGION CONDYLIENNE DE LA MANDIBULE

Pr A Wilk – Pr C Meyer

ATELIER RPC14H00 – 18H30

OUTILS DE GESTION DU CABINET LIBÉRAL

Robert Poujaud

Plan des formations

14H - 15H30 MODES D!EXERCICE D!UNE PROFESSION LIBÉRALE

15H45 - 17H LOCAL PROFESSIONNEL

17H15 - 18H30 L!ASSURANCE « INVALIDITÉ PROFESSIONNELLE »

Séance du chapitre 4Responsable Scientifique : Jp.Meningaud

9H-9H10

4-37. PRINCIPES DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA MACROCHÉILIE

Brix M., Lebeau J.

introduction : La macrochéilie quelle que soit son étiologie, représente une gène esthétique et fonctionnelle. Elle est plus fréquente à la lèvre supérieure. Son traitement chirurgical répond à des règles précises d’analyse tridimensionnelle. L’analyse doit être volumique!: dimension trans-versale, verticale, et épaisseur, et de texture et coloration.

discussion : La correction chirurgicale est le plus souvent une résection modelante intra-lésion-nelle. Son indication dépend de l’étiologie de la macrochéilie. Elle peut être réalisée en un ou plu-sieurs temps, et peut nécessiter une rééducation post-opératoire, par un exerciseur commissural par exemple.

9h/"$$%#*",6"$

Page 79: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

156 157

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Les auteurs analysent des cas cliniques caractéristiques, répondant à des corrections de défauts uni- ou bilatéraux, et de gravité variable!: malformation veineuse, malformation capillaire, mal-formation veino-lymphatique, double lèvre, chéilite granulomateuse de Miescher.

conclusion : La réduction de l’excès labial peut faire appel à une réduction verticale, transver-sale, ou d’épaisseur. Les cicatrices doivent être dissimulées et les réductions muqueuses doivent être réniformes pour éviter les redondances. Une analyse précise et soigneuse du dessin du bord libre permet d’optimiser la symétrie et d’améliorer le sourire.

9H10-9H20

4-24. LA RECONSTRUCTION DES PERTES DE SUBSTANCES DES LÈVRES D!ORIGINE TUMORALE : A PROPOS DE 135 CAS

Guedira M, Abouchadi A*, Khal# L, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A

Introduction!: Les épithéliomas cutanés constituent les tumeurs malignes les plus fréquentes des lèvres. Le traitement est essentiellement chirurgical et la perte de substance qui en résulte fait ressortir le rôle de la chirurgie réparatrice qui doit prendre en considération des facteurs fonc-tionnels, physiologiques et esthétiques.

Matériel et méthodes!: Notre étude rétrospective a été menée entre 1998 et 2011. Elle a com-porté 135 cas d’épithéliomas des lèvres. L’âge de nos patients se situait entre 29 et 75 ans. 8 patients avaient déjà béné#cié d’un traitement préalable!: exérèse-suture dans 5 cas, cryothérapie dans 2 cas et électrocoagulation dans 1 cas et qui nous ont été adressés pour récidive tumorale ou exérèse incomplète. Ces tumeurs siégeaient au niveau de la lèvre inférieure (94 patients), de la lèvre supé-rieure (26 patients) et la commissure labiale (15 patients). La reconstruction est réalisée dans un seul temps. Ainsi, dans 36 cas, la perte de substance était inférieure au 1/3 de la lèvre et une simple suture est réalisée, pour les autres patients dont le défect dépassait la , de la lèvre, on a eu recours à des lambeaux de voisinage!: 35 CAMILLE-BERNARD, 32 ABBE-ESTLANDER, 16 lambeaux naso-géniens, 12 KARAPANDZIC et 4 lambeaux d’avancement de BUROW.

Résultats!: Les résultats post-opératoires immédiats étaient satisfaisants. Des complications sont à noter!: incompétence labiale dans 8 cas, microstomie dans 16 cas, cicatrices inesthétiques dans 9 cas, ostéo-radionécrose mandibulaire dans 2 cas et 4 patients ont présenté une récidive tumorale.

Mots clés!: cancers, lèvres, reconstruction labiale

9H20-9H30

4-29. QUEL CHOIX POUR LA RECONSTRUCTION DES VASTES PERTES DE SUBSTANCE JUGALES ?

I. Barthélémy, N. Pham Dang, A. Bouchet, C. Delbet, J-M. Mondié

Introduction! : La joue est une importante partie du visage sur le plan fonctionnel (lan-gage, continence orale, formation du bol alimentaire) et esthétique (large surface proéminente

9h10 /"$$%#A0-$%")latéro-faciale). En outre, la rétraction de cette zone altère la fonction et l’aspect esthétique des unités faciales adjacentes (paupières, narine, commissure labiale). De fait, la technique de répara-tion mise en œuvre devant de larges pertes de substance jugales devra remplir ces deux objectifs.

Matériels et Méthodes!: Basé sur notre expérience de nombreuses reconstructions, nous pro-posons une stratégie systématisée que nous mettons en œuvre lors de la réparation de telles pertes de substance.

Résultats!: Selon la nature de la perte de substance (muqueuse, musculaire ou cutanée), la loca-lisation (partie supérieure ou inférieure de la joue) et le nombre de plans manquants, un ou deux lambeaux adaptés sont mis en œuvre. Les plus utilisés pour reconstruire les pertes de substance muqueuses sont la boule graisseuse de la joue, le facia temporalis gre$é, le lambeau de grand pectoral, le lambeau anté-brachial. Le plan cutané est reconstruit préférentiellement par un lam-beau sous mental, supra-claviculaire, anté brachial ou antéro-latéral de cuisse. Une suspension commissurale est systématique en cas de lésion du plan musculaire.

Conclusion!: De nombreuses possibilités de reconstruction des pertes de substance de la joue sont disponibles. La réparation du plan cutané nécessite une proximité de couleur et d’épaisseur fournie de manière optimale par la mise en place d’un lambeau sous-mental. Pour la recons-truction du plan muqueux, le but est de conserver une ouverture buccale optimale, et la surface tissulaire apportée doit être su%sante.

9H30-9H40

4-16. MORSURES DE CHIEN CHEZ L!ENFANT EN CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE DE 77 CAS

Barbara Hersant, Natacha Kadlub, Sophie Cassier, Marie-Paule Vazquez, Arnaud Picard

Introduction!: Lors des morsures de chien chez l’enfant, la face est touchée dans 78% des cas. Ces lésions constituent une urgence à la fois, infectieuse, fonctionnelle et esthétique.

Matériels et méthodes!: Nous avons réalisé une étude rétrospective de 1988 à 2010, portant sur 77 enfants de moins de 16 ans, pris en charge dans le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Trousseau à Paris, s’intéressant à de nombreuses données épidémiologiques et cliniques.

Résultats!: L’âge moyen des enfants mordus à la face était de 5,36 ans.! Les chiens les plus mor-deurs étaient! en majorité des gros chiens et les chiens mordeurs étaient récidivistes dans 27,27% des cas. Dans 96,1% l’enfant connait le chien mordeur et dans 47,57% des cas, il existe une cir-constance déterminée à cette morsure. 21% des enfants mordus à la face appartiennent à un milieu social très défavorable.

71,43% des morsures de chien à la face sont multiples et intéressent principalement les joues, les lèvres, le nez et les paupières. Les morsures étaient profondes dans 77% des cas, avec ampu-tation ou perte de substance étendu dans 31% des cas. Presque un tiers des patients (28,6%), ont

9h30

Page 80: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

158 159

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

nécessité plusieurs interventions chirurgicales. 41,56% des patients ont présenté des séquelles esthétiques et fonctionnelles. 35,1% des enfants ont présenté à la suite de la morsure des troubles psychologiques.

Conclusions! : Les morsures de chiens à la face chez l’enfant nécessitent une prise en charge multidisciplinaire! et un suivi! long et régulier par une équipe spécialisée. Nous proposons une nouvelle classi#cation!plus appropriée à la face.!

9H40-9H50

4-12T. VOLUME AUGMENTATION WITH AUTOLOGOUS FAT GRAFTS IN POST-TRAUMATIC PATIENTS.

P. Bove*, V. Pagliarulo, U. Tozzi, G. Tartaro.

Introduction: "e purpose of this study is to present an alternative procedure for rehabilitation of the loss of volume in zygomatic, back nose and peri-orbital region in post-traumatic patient.

Patients and Methods: Between 2009 and 2011, 9 patients with fractures were treated by reduction of the fracture and!lipo#lling. 5 patients were treated for zigomatic area augmentation, 2 patients for back nose, 2 patients for peri-orbital region. We used the!lipo#lling!technique with cannulas of 3 mm in diameter and low-power manual aspiration to preserve the integrity of the fat cells, and lipostructure for the in#ltration of the fat tissue.

Results: Good results were achieved in all the patients treated in a 12 months follow-up.

Discussion: Lipo#lling was appear to be a safe alternative technique for volume enhancement a+er reduction of some fractures. It has the advantages of avoiding alloplastic infectious compli-cations, a faster healing, ease of technique, minimal donor site morbidity, acceptable gra+ take rate, low embolic complication rate and good cosmetic outcome.

Mots clés: lipo#lling, gre$e autologue graisses

9H50-10H 30

Discussion Pause

10H 30-10H40

4-13. TRAUMATISMES BALISTIQUES MAXILLO-FACIAUX DANS LE SERVICE DE STOMATOLOGIE ET DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

DU CHU DE COCODY

De M.A.O.Ory*,!M.B.Harding-Kaba, L.Kouadio, B.Ouattara, G.E.Crezoit, S.Gadegbeku

Introduction! : Les traumatismes balistiques maxillo-faciaux réalisent de vastes délabrement engageant les pronostics fonctionnel et esthétique, voire vital. L’objectif de cette étude était de dresser le bilan des lésions traumatiques maxillo-faciales et de relever les di%cultés liées à leur prise en charge.

/"$$%#A0-$%")Matériels et méthodes!: Il s’agit d’une étude prospective réalisée sur 5 mois. Elle concernait l3 patients présentant un traumatisme balistique maxillo-facial. Ont été relevés le délai d’admission dans le service, le type de lésion, le délai de prise en charge, le traitement e$ectué.

Résultats!: Douze (12) patients étaient de sexe masculin, âgés en moyenne de 29,84 ans. Le délai d’admission variait de 1 jour à 21 jours. Les lésions associaient des pertes de substances cutanéo-musculo-muco-osseuses avec des fractures multifocales et multi-esquilleuses concernant les 3 étages de la face (8 cas pour la mandibule, 3 cas pour le massif facial, 2 cas de l’étage supérieur avec éclatement des globes oculaires).

En raison d’une impossibilité de prise en charge immédiate (dé#cience du personnel et du matériel), l’évolution a été marquée par la suppuration de la plupart des patients. Le traitement orthopédique a été privilégié avec un parage et suture des plaies ou une cicatrisation dirigée. L’antibiothérapie était systématique. Une chirurgie secondaire est requise pour 6 patients.

Commentaires!: L’évolution des lésions balistiques impose une attitude thérapeutique! «!mini-maliste!». !Les di%cultés thérapeutiques en charge ont été accentuées par les complications liées au retard de la prise en charge, obligeant à des reprises chirurgicales secondaires.

Mots clés!: Traumatisme balistique, Maxillo-facial, Perte de substance , Traitement orthopédique

10H40-10H50 7-8. LES TRAUMATISMES MAXILLO-FACIAUX PAR ARMES A FEU AU

CHU DE CONAKRY

Diallo Or*, Diallo A, Bah At, Camara Ad, Cherif F

Introduction : Depuis la vague des guerres civiles et les attaques par les rebelles dans la sous région ouest africaine, les traumatismes maxillo-faciaux par armes à feu deviennent de plus en plus fréquentes dans notre pratique quotidienne. La prise en charge de ces lésions est souvent complexe, nécessitant un bilan assez précis et un diagnostic localisationnel des projectiles. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer la fréquence des TMF par armes à feu, de décrire les lésions rencontrées et leur prise en charge.

Materiel et methode : Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée dans le Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale du CHU de Conakry!; elle s’est étalée sur une période de 5 ans (Janvier 2005 – Décembre 2010). Tous les malades hospitalisés et pris en charge pour TMF par armes a feu et réévaluer après le traitement ont été inclus.

Resultats!: L’étude a porté sur les patients des deux sexes dont 71,50% hommes et 28,47% de femmes. La majorité des patients (55,31%) était âgés de 11 à 30 ans. Les élèves et étudiants étaient les plus concernés par ces traumatismes (26,12%). Sur le plan clinique les TMF par arme à feu étaient dominées par: les Hémorragies massives, les fractures avec de larges pertes de substances, l’asphyxie et les lésions associées (traumatisme du rachis cervical, lésions intracrâniennes, polytraumatisme…). Dans 34,04% des cas les patients

10h409h40

Page 81: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

160 161

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

ont été reçu dans un état de perte de connaissance et 12,76% ont béné#cié de libération des voies aériennes supérieures. Le délai de prise en charge était dans 41,49 % compris entre une heure et 12 heures. Le résultat du traitement a été jugé favorable dans 65,20% des cas.

Discussion!: Les TMF par armes à feu sont graves. Les jeunes adultes ( élèves- étudiants ) ont été les plus touchées dans cette étude. Ceci serait lié à l’implication de cette couche socioprofes-sionnelle dans les incidents suite aux revendications socio-politiques que connaissent les pays en voie de démocratisation.

Conclusion!: Les traumatismes maxillo-faciaux par armes à feu sont fréquents dans nos pays. Ils ont des répercussions esthétiques et fonctionnelles graves. Ces traumatismes sont au mieux traités par une prise en charge précoce et adéquate a#n d’éviter les complications et les séquelles.

Mots clés!: Traumatisme – Maxillo-faciaux- arme à feu – Guinée Conakry

10H50-11H

4-42. LES AUTO-EXPANDEURS : NOTRE EXPÉRIENCE

S. Laversanne, G. Holweick, S. Bruneau, L. Brignol, G. "iéry

Les expandeurs sont des produits utiles pour la réparation des tissus cutanés. Les expandeurs classiques nécessitent des piqures itératives pour les gon)er, geste douloureux. La distension de la peau, inhomogène dans le temps, s’accompagne d’une sou$rance cutanée et de douleurs chroniques.

Les auto-expandeurs permettent d’éliminer certains inconvénients. Ils permettent une expansion progressive, régulière, généralement indolore pour le patient. En revanche, une fois la taille de l’expandeur choisie, on ne peut stopper le gon)ement que par le retrait de l’implant. De nom-breuses tailles existent, adaptées aux expansions cutanées ou muqueuses.

Nous exposons dans ce travail notre expérience dans 3 indications di$érentes! : une expansion cutanée, 3 expansions muqueuses en chirurgie préimplantaire et une en parodontologie.

Les résultats sont jugés satisfaisants malgré une complication. Les auto-expandeurs nous semblent être utiles, faciles et e%caces.

11H-11H10

4-38. EXPANSION CUTANÉE CERVICO-FACIALE CHEZ L!ENFANT : NOTRE EXPÉRIENCE DE 10 ANS.

A.Belghith*, M. Bouzaiène

Introduction!: La réparation des pertes de substance cervico-faciales chez l’enfant constitue un dé#t pour le chirurgien maxillo-facial en raison des particularités spéci#ques de chaque région et des contraintes liées à cette tranche d’âge. En o$rant une peau saine de bonne qualité et en

10h50 /"$$%#A0-$%")quantité su%sante, l’expansion cutanée représente une très bonne solution pour résoudre certains problèmes esthétiques et fonctionnels majeurs. Cependant, cette technique n’est pas exempte de complications.

Méthodes!: nous avons réalisé une étude rétrospective d’une série de 10 patients chez qui 20 prothèses d’expansion ont été mises dans la région cervico-céphalique entre 2000 et 2009. Le sexe ratio était de 0,65. La moyenne d’âge lors de l’intervention était de 4 ans. Les séquelles de brûlure ont représenté la première étiologie (40%), suivie par le naevus congénital. Le cuir chevelu était le siège le plus fréquent d’expansion (90%). Les expandeurs ronds ont été utilisés dans 55% des cas et la durée moyenne du remplissage était de 75 jours. Les lambeaux d’avancement ont été les plus utilisés (61,5%).

Résultats : 15% des expansions ont présenté des complications. Ces dernières ont été toutes jugulées et n’ont pas a$ecté le résultat #nal. Au total, l’expansion a permis de réparer plus de 75% de la lésion dans tous les cas. Les meilleurs résultats ont été obtenus au niveau du cuir chevelu.

Discussion : L’expansion cutanée est venue résoudre le problème de recouvrement des grandes pertes de substance. Les contraintes liées au jeune âge ne constituent pas un facteur limitant de sa réussite. Cependant, cette technique nécessite ré)exion, prudence et expérience pour garantir sa #abilité.

Mots clés : expansion cutanée, cuir chevelu, expandeur

11H10-11H20

4-42!. LÉSIONS DIRECTES DU NERF OPTIQUE DANS LES TRAUMATISMES ORBITAIRES

A Belghith*, H. Touil, M. BouzaièneIntroduction: La neuropathie optique post traumatique est une complication redoutable et rare des traumatismes de la face. Elle ne se voit que dans 0,5 à 3 % des traumatismes crâniens. A travers deux observations, les aspects cliniques et évolutifs de cette pathologie ainsi que les mécanismes lésionnels sont revus.

Observations! : La première observation est celle d’un patient de 17 ans, présentant suite à un traumatisme crâniofacial grave une paralysie oculomotrice et une exophtalmie gauches. Le scanner a montré une fracture de la paroi médiale avec dislocation orbito-nasale et surtout un fragment osseux au contact du nerf optique. Le patient a été opéré par voie bicoronale et canthale interne. L’évolution a été marquée par la persistance d’une paralysie oculomotrice avec une vision estimée à quatre mètres. La deuxième observation est celle d’un patient de 40 ans, présentant suite à un traumatisme crânio-facial une cécité droite avec perte de la perception lumineuse, une limitation de l’adduction et de l’élévation du même côté. Le fond d’œil a objectivé un œdème papillaire et une pâleur rétinienne d’allure ischémique. Le scanner a montré une fracture peu déplacée de la paroi latérale de l’orbite, avec un aspect étiré du nerf optique droit. Une corticothé-rapie parentérale a été instaurée précocement mais la cécité est restée dé#nitive.

11h10

Page 82: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

162 163

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Discussion!: La neuropathie optique post-traumatique est une cause rare de cécité. Elle survient suite à une lésion directe ou indirecte du nerf optique. Le diagnostic clinique est di%cile, surtout en cas de malade comateux. Le fond d’œil montre des signes indirects et non spéci#ques. Les tech-niques d’imagerie permettent surtout la con#rmation d’une lésion nerveuse directe par embro-chage osseux, mais sont peu contributives dans les lésions nerveuses intrinsèques. L’évolution clinique est très aléatoire. Le pronostic visuel reste péjoratif.

Mots clés!: Neuropathie optique, embrochage, élongation

11H20-11H30

4-19. APPORT DES CONFORMATEURS ENDONARINAIRES EN RECONSTRUCTION NASALE

H. Bénateau, C. Caufourier, N. Leprovost, D. Labbé, E. "iboust, J-F. Compère

Introduction : Le seul point commun entre la prise en charge des déformations naso-labiales présentes dans les fentes, entre les sténoses narinaires, et les rhinopoïèses par lambeau frontal et lambeau scalpant de Converse semble être l’intérêt du port de conformateurs endonarinaires en post-opératoire. Ceux-ci sont siliconés et fabriqués au Laboratoire de Prothèse Maxillo-Faciale. Toutes les tailles sont disponibles.

Cas cliniques : De nombreux cas cliniques sont présentés dans toutes les indications où les conformateurs nous semblent utiles. A chaque fois, le suivi est su%sant pour pouvoir a%rmer que le résultat est dé#nitif.

Discussion : Selon les indications, la durée nécessaire du port des conformateurs varie. Leur intérêt n’est pas toujours le même!: aide au soutien des crus latérale et intermédiaire des cartilages alaires dans les fentes, calibrage dans les sténoses narinaires, diminution du lymphoedème et amélioration de la forme de la pointe et des ori#ces narinaires dans les rhinopoïèses. Le fait que ces conformateurs soient creux permet une respiration nasale, indispensable chez le nouveau-né, et confortable chez le plus grand et l’adulte.

11H30-14H

Discussion - Pause Déjeuner

14H – 18H

MAXILLORISQUE

JOURNÉE DE L!OADr Francis Dujarric

Séance du chapitre 2Responsables Scientifique : L.Benslama, J.Ferri, F.Schaudel, D.Goga

9H -9H10

2-9. DIFFUSION LOMBAIRE D!UNE CELLULITE CERVICO-FACIALE D!ORIGINE DENTAIRE

M.B.Harding-Kaba*, De M.O.A.Ory, C.B. Akani, B.Ouattara, G.E.Crezoit, S.Gadegbeku.

Introduction!: Nous rapportons ce cas clinique en raison du caractère exceptionnel et grave de cette di$usion infectieuse.

Observation!: Un patient de sexe masculin, âgé de 33 ans, a été admis dans notre service pour une tuméfaction génio-latéro-cervicale gauche d’allure in)ammatoire avec notion de prise d’anti-in)ammatoires pour une odontalgie de la 36 cariée. Ses antécédents étaient sans parti-cularité. Les examens cliniques et paracliniques ont permis de poser le diagnostic de cellulite génienne d’origine dentaire di$usée à la région latéro-cervico-sus-claviculaire gauche. Malgré un traitement bien conduit l’évolution a été marquée par l’extension de la suppuration à la région thoraco-dorso-lombaire gauche. La réadaptation de l’antibiothérapie et un drainage chirurgical ont permis la guérison du patient.

Discussion! : Cette observation permet de voir les limites de l’antibiothérapie probabiliste et l’importance de l’antibiogramme dans les cellulites di$usées d’origine dentaire de la face. L’automédication première favoriserait les résistances aux germes. Le cloisonnement non étanche du tissu cellulo-graisseux permet une communication entre les di$érentes loges sous-cutanées cervico-faciales et aussi celles du thorax, et tout le tissu cellulo-graisseux de l’organisme. La prise d’anti-in)ammatoires favorise et aggrave la di$usion de la suppuration.

Mots clés :Cellulite cervico-faciale, Traitement médico-chirurgical, Anti-in)ammatoires non-stéroïdiens, Di$usion thoraco-lombaire

9H10H-9H20

2-29. LA CELLULITE D!ORIGINE DENTAIRE AU COURS DE LA GROSSESSE ET DU POST-PARTUM

Aka G.K, Kouakou K.R, Djemo B R

CHU de Cocody, Abidjan, République de Côte d’Ivoire

Introduction : La période allant de la grossesse au post-partum est caractérisée par des modi#-cations physiologiques et immunologiques. Elle est considérée, selon certains auteurs, comme un facteur favorisant le développement et l’aggravation des cellulites d’origine dentaire. Les auteurs rapportent l’évolution de cette a$ection chez 18 patientes en grossesse et en post-partum.

Materiel et methode : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective sur une période de 10 ans

9h/"$$%#B0.&%,C)-%)11h20

Page 83: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

164 165

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale au CHU de Cocody. Elle a retenu 23 dossiers de patientes.

Resultats : L’incidence est de 2,3. L’âge moyen des patientes est de 26 ans avec un âge moyen gestationnel de 28 S.A. La carie dentaire est la cause principale. La prise d’anti-in)ammatoires a été retrouvée chez 50%. Le tableau de cellulite di$usée a été plus fréquent. 11% ont béné#cié d’une prise en charge pluridisciplinaire e%cace. 70% de menace d’interruption spontanée de grossesse et 1 accouchement avant le terme. 2 décès maternels ont été enregistrés.

Discussion : La cellulite d’origine dentaire au cours de la grossesse et du post-partum est un tableau clinique fréquent et grave aussi bien pour la femme que pour le fœtus ou le nouveau né. Il importe par conséquent d’instaurer la prévention par la promotion des soins bucco-dentaires au cours des consultations prénatales.

Mots clés!: cellulite, maxillo-faciale, grossesse, post-partum.

9H20-9H30

2-12. CELLULITES DENTAIRES GRAVES : EXPÉRIENCE SUR 408 CAS ET FACTEURS PRÉDICTIFS DE GRAVITÉ

C. Delbet-Dupas*, N. Pham Dang, C. Irthum, JM. Mondié, I. Barthélémy

Introduction! : Depuis 2 ans, le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Clermont-Ferrand rencontre une forte recrudescence des cas de cellulites dentaires. Elle s’accompagne d’une augmentation des cas graves avec extension cervico-faciale et mise en jeu du pronostic vital!; imposant une trachéotomie en urgence, un séjour en réanimation et des drainages itératifs. Face à cette situation non standardisée, nous avons cherché à identi#er des facteurs prédictifs de gravité pour mieux appréhender les patients à risque.

Matériels et Méthodes! : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 7 ans (2004-2010) incluant 408 cas de cellulites dentaires chirurgicales, se divisant en 2 axes!: 1) un rapport rétros-pectif avec description de l’épidémiologie globale, 2) une étude statistique des facteurs exposant aux risques de reprises chirurgicales, de réanimation ou de trachéotomie.

Résultats!: L’incidence des cellulites dentaires dans notre service a quasiment doublée en 2009 et 2010 par rapport aux 5 années précédentes avec 70% des cas de réanimation portant sur ces 2 ans.De nombreuses associations significatives sont retrouvées concernant les facteurs prédictifs de gravité, notamment ceux liés!: - au patient!: alcool, immunodépression, allergie à la pénicilline!; à l’infection!: dent causale, taux de CRP, de globules blancs et signes cliniques d’entrée, stade et diffusion de l’infection!; au parcours de soins!avant notre prise en charge!: durée d’évolution, traitement médical instauré, nombre de consultations…

Discussion!: L’identi#cation et la connaissance de facteurs prédictifs de gravité détectables dès la prise en charge initiale nous paraissent essentielles à tout chirurgien maxillo-facial pour gérer

9h20 /"$$%#B0.&%,C)-%)au mieux ces patients à risque. Ceux liés au parcours de soins (errance diagnostique et thérapeu-tique) semblent accessibles à la prévention et nourrissent le débat sur l’utilisation des anti-in)am-matoires dans cette pathologie.

Mots Clés!: Facteurs de risque, cellulite, abcès péri apical, réanimation

9H30-9H40

2-34. CELLULITES CERVICO-FACIALES D!ORIGINE DENTAIRE : ÉVALUATION DE LA GRAVITÉ PAR LA PCT SÉRIQUE

Chloé Bertolus, Pierre Hausfater, Stéphanie Bouvier, "omas Schouman, André Chaine, Patrick Goudot

Introduction!: La procalcitonine (PCT) est un marqueur sérique d’infection bactérienne utilisé en pratique courante du fait de sa grande spéci#cité – permettant, par exemple, de discriminer de façon #able les méningites bactériennes des méningites virales, les pneumopathies bactériennes des pneumopathies virales. Au cours d’une infection bactérienne, des dosages itératifs de cette molécule permettent de suivre le contrôle de l’infection, par des mesures quantitatives. Nous avons voulu tester la PCT comme marqueur pronostique de la gravité des cellulites d’origine den-taire. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude prospective observationnelle.

Patients et méthode!: Pendant 10 semaines, un dosage sanguin de la PCT a été réalisé à l’ad-mission des patients hospitalisés en garde pour une cellulite d’origine dentaire. Le résultat de ce dosage n’a pas été communiqué à l’équipe chirurgicale. Les données habituelles (température, présence d’un trismus, signes de collection, de di$usion) ont été recueillies, et le patient a été pris en charge selon les modalités habituelles du service. Au total, 82 dossiers ont été exploitables.

Résultats!: Les résultats de cette série seront présentés et discutés, au regard des données de la littérature concernant la PCT.

9H40-9H50 2-7. MYOSITE OSSIFIANTE CIRCONSCRITE A PROPOS D!UNE

LOCALISATION PTÉRYGOÏDIENNE LATÉRALE

H.Touil, M.Dhouib, M.Mallek, S.Briki*, H.Hablani, M.Abdelmoula.

Introduction!: La myosite ossi#ante circonscrite est un processus pathologique bénin d’ossi-#cation hétérotopique des parties molles!; survenant chez l’adulte jeune le plus souvent à la suite d’un traumatisme. L’atteinte des muscles masticateurs est très rare, celle du muscle ptérygoïdien latéral est exceptionnelle. Nous rapportons un nouveau cas de myosite ossi#ante!du muscle pté-rygoïdien latéral. Nous rappelons les caractéristiques cliniques, radiologiques et thérapeutiques de cette entité pathologique.

9h30

Page 84: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

166 167

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Observation!: Patiente âgée de 20 ans, consulte pour une limitation progressive et douloureuse de l’ouverture buccale, en dehors de tout traumatisme. L’examen clinique notait un trismus serré, sans autres signes associés. Une TDM a montré des formations massives de densité calcique au niveau du muscle ptérygoïdien latéral droit. La patiente était opérée béné#ciant d’une désinser-tion musculaire. L’étude anatomopathologique est en faveur d’une myosite ossi#ante. L’évolution était favorable avec amélioration de l’ouverture buccale.

Discussion!: La myosite ossi#ante est une prolifération non néoplasique d’os immature. Cette a$ection est rare dans sa localisation orofaciale. Elle intéresse dans la majorité des cas le muscle masséter. Seulement deux cas d’une atteinte isolée du muscle ptérygoïdien latéral ont été décrits. Le maître symptôme est une limitation progressive et douloureuse de l’ouverture buccale. Plusieurs théories ont été proposées a#n d’expliquer le mécanisme de cette ossi#cation!dont la plus défendue est une ossi#cation d’un hématome intramusculaire post traumatique. Chez notre patiente, la maladie s’est installée spontanément. L’imagerie médicale est de ce fait d’un apport indiscutable pour le diagnostic. L’évolution de cette pathologie se fait classiquement vers la sta-bilisation ou la régression. Cependant l’atteinte orofaciale occasionne en général une impotence fonctionnelle importante, nécessitant un geste chirurgical.CONCLUSION!: La myosite ossi#ante circonscrite des muscles masticateurs est rare mais importante à décrire. En e$et si l’atteinte péri-phérique mène à l’abstention chirurgicale, celle des muscles masticateurs se manifeste par une gêne fonctionnelle invalidante, imposant l’intervention chirurgicale.

Mots clefs!: calci#cations, ptérygoïdien latéral, constriction des mâchoires

9H50-10H30

Discussion - Pause

10H30 - 10H40

2-21. CONDUITES À TENIR EN CAS D!ACCIDENT D!EXPOSITION AU SANG (AES) EN STOMATOLOGIQUE.

Ch.Michau*

Introduction!: Les AES touchent indi$éremment les chirurgiens, le personnel soignant ou d’en-tretien. En cas d’AES des procédures urgentes permettent la diminution du risque de contamina-tion de la victime pour le VIH. Parmi ces procédures, un traitement antirétroviral prophylactique peut être délivré.

Méthodes!: En France, des contaminations chez les professionnelles de santé (médecins, chirur-giens, in#rmières, internes) ont été décrites pour les hépatites virales B ou C et le VIH principa-lement avec du sang d’une personne source infectée.

En stomatologie, l’utilisation de matériel tranchant ou contendant est à l’origine de blessures acci-dentelles par du matériel souillé. Il existe un risque de projections de liquide biologique! (salive et/ou sang) sur les muqueuses (œil). En cas de blessure accidentelle ou de projection sur les muqueuses, on peut envisager que la salive teintée de sang soit aussi contaminant. Que la victime

/"$$%#B0.&%,C)-%)soit salariée ou libérale, les procédures doivent être connues à l’avance car l’accès à un traitement antirétroviral ne peut se faire que dans les premières 48 heures. En cas d’indication de traitement, une évaluation du béné#ce/risque par un médecin référent VIH est indispensable ainsi qu’une déclaration d’accident de travail lorsque la victime est salariée.

Résultats!: L’objectif est de rappeler lorsqu’un AES survient malgré les mesures de précaution universelles appliquées en stomatologie, la conduite à tenir immédiate. On s’appuiera sur un document d’aide à la prise en charge d’AES publié par la commission AES du COREVIH des Pays de Loire pour les victimes travaillant dans un cabinet de ville, une clinique ou un hôpital.

Mots clés!: AES, VIH, VHB, VHC,.

10H40-10H50

2-14. LA FIBROMATOSE GINGIVALE HÉRÉDITAIRE : A PROPOS DE 5 CAS FAMILIAUX

Guedira M, Abouchadi A*, Abir B, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A.

Introduction!: La #bromatose gingivale héréditaire est caractérisée par une hypertrophie de la muqueuse gingivale. Elle peut être isolée ou associée à des lésions systémiques impliquées dans divers syndromes.

Observation! : Nous rapportons 3 cas de #bromatose gingivale héréditaire. Un patient de 18 ans et ses deux sœurs âgées de 16 et 15 ans respectivement, qui présentent une hypertrophie gingivale sévère généralisée intéressant le maxillaire et la mandibule recouvrant presque toutes les dents et responsable de malpositions dentaires. Dans les antécédents familiaux de ces patients on retrouve une notion d’hypertrophie gingivale chez la mère.Le traitement a consisté en une gingivectomie sous anesthésie générale. Les suites postopératoires ont été simples. L’apparence esthétique des malades a été améliorée considérablement. L’évolution sur une année est marquée par la stabilité des résultats.

Conclusion!: La #bromatose gingivale héréditaire est caractérisée par une prolifération du tissu #breux gingival. La chirurgie est le seul traitement possible. Elle est rare d’où l’intérêt de rapporter ces trois cas et par une revue de la littérature de faire le point sur cette a$ection.

Mots clés!: #bromatose, gencives

10H50-11H

2-28. HISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE OU MALADIE DE DESTOMBES-ROSAI-DORFMAN A LOCALISATION MAXILLO-FACIALE :

A PROPOS DE DEUX CAS

Aka G.K*, Kouakou K.R; Djemo B R

Introduction : Il s’agit dune pathologie lymphoproliférative bénigne. Ses localisations maxillo-faciales sont peu décrites. Les auteurs en rapportent deux cas cliniques.

10h4010h30

Page 85: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

168 169

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Observations : Premier cas clinique : Il s’agit de l’enfant A. H. W., âgé de 7 ans, adressé en consultation en Octobre 2010 pour des tuméfactions cervico-faciales évoluant depuis l’âge de 11 mois. Ses antécédents médico-chirurgicaux sont sans particularité. L’examen clinique a mis en évidence!: Au plan général, un retard staturo-pondéral ; au plan stomatologique!en exobuccal!:- des tuméfactions orbito-palpébrales supérieure et inférieure bilatérales, recouvertes d’une peau saine, de consistance ferme, bien limitées, fixées au plan profond sans adhérence cutanée, sans trouble de la motilité oculaire, accompagnées d’une hyperhémie conjonctivale et d’une réduction des fentes palpébrales.- une tuméfaction cervico-parotidienne bilatérale comblant les régions sous-angulo-mandibulaires, non inflammatoire, recouverte de peau saine- une tuméfaction jugale bien circonscrite, ferme, mobile, par rapport aux plans cutanés et profond.- un amas d’adénopathies fermes, mobiles, indolores présent en sub-mandibulaire bilatéral.En endobuccal : une mauvaise hygiène bucco-dentaire avec une polycarie.Les explorations paracliniques ont montré!:Au plan radiologique (tomodensitométrie maxillo-faciale), des processus expansifs orbitaires de densité tissulaire à propension extra-conique sans envahissement intra-oculaire, musculaire et du cadre orbitaire (osseux), sans caractère agressif ; un aspect radiologique identique pour les localisations jugales et cervico-parotidienne ; une radiographie pulmonaire sans particularité ; une échographie abdominale normale. Au plan biologique un hémogramme, une anémie microcytaire hypochrome ; une sérologie rétrovirale négative ; un bilan thyroïdien normal.

L’analyse cytologique des frottis après cyto-ponction tumorale et ganglionnaire de nombreuses cellules de hodgkin et surtout des cellules de Sternberg dont certaines sont en miroir faisant suspecter une maladie de Hodgkin.Les analyses histologiques des pièces d’exérèse tumorale itérative mettent en évidence successivement!:22/11/10! : tissu fibro-nécrotique contenant des lamelles de kératine évoquant un kyste épidermique ou sébacé25/11/10!: infiltration du tissu cutané par des éléments inflammatoires faits de lymphoplasmocytes, histiocytes uni ou plurinucléés. Certains histiocytes comportent dans leur cytoplasme des lymphophagocytes entourés d’un halo clair. Ailleurs, on note des cellules spumeuses au cytoplasme clair et une légère anisocaryose faisant évoquer une histiocytose hémophagocytaire ou maladie de DESTOMBES-ROSAÏ-DORFMAN.15/03/11! : tissu fibro-inflammatoire constitué de lymphoplasmocytes, histiocytes de taille moyenne ou grande au cytoplasme éosinophile ou clair contenant par plages des lymphocytes. On trouve aussi des capillaires hyperplasiques. Il n’ya pas de signes histologiques de malignité. Aspect d’histiocytose hémophagocytaire ou maladie de DESTOMBES-ROSAÏ-DORFMAN.Le traitement spécifique est la corticothérapie par la prednisone débutée le 21/01/2010. Devant l’évolution satisfaisante, le patient est sorti le 30/3/11.

Deuxième cas clinique

Il s’agit de l’enfant T. Y.K, âgé de 8 ans (né le 8/02/02), ayant un retard staturo pondéral, reçu le 06/10/10 pour une récidive de tumeur orbito-palpébrale bilatérale évoluant depuis l’âge de 2 ans.

/"$$%#B0.&%,C)-%)Dans ses antécédents, une exérèse de tumeur orbito-palpébrale a été réalisée en 2005 soit à l’âge de 3 ans par un neurochirurgien La tomodensitométrie maxillo-faciale réalisée en 2004 a mis en évidence une masse pseudo-tumorale bilatérale en faveur d’une hypertrophie inflammatoire des glandes lacrymales bilatérales sans signe de malignité.L’histologie des pièces opératoires en 2005 a mis en évidence un infiltrat cellulaire diffus du tissu conjonctif, vaguement nodulaire par plage constitué de nombreux histiocytes souvent spumeux, de nombreux plasmocytes, de lymphocytes et de quelques polynucléaires. Il s’y associe quelques géantes plurinucléées. Il n’ya pas de malignité. Aspect de granulome hystiocytaire de l’orbite.L’histologie des pièces d’exérèse du 05/10/10 a mis en évidence un tissu fibreux infiltré de lymphoplasmocytes associés à des macrophages au cytoplasme clair et spumeux et d’histiocytes de taille variable au cytoplasme contenant des lymphocytes entourés d’un halo clair. Les cellules sont mono ou plurinucléées, sans atypie cytonucléaire ni mitose. Aspect histologique évoquant une maladie de DESTOMBES-ROSAÏ-DORFMAN. Le traitement spécifique est la corticothérapie par la prednisone (cortancyl). L’évolution étant bonne, le patient est sorti le à J10 post-opératoire. Il a été revu en contrôle à J36 avec une bonne évolution et un bon état général (poids!: 20kg et Taille!: 1,18 m).

Discussion : L’histiocytose hémophagocytaire ou syndrome de DESTOMBES-ROSAI-DORFMAN est rare. Elle semble se révéler dans l’enfance. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique. Le diagnostic est histologique. Le traitement est très peu codifié. L’évolution est marquée par les récidives.

Mots clés!: histiocytose, Destombes- Rosaï- Dorfman, maxillo-faciale

11H-11H10

2-32. ATTEINTES MAXILLO-FACIALES DANS LE SYNDROME D!AARSKOG : À PROPOS D!UNE FRATRIE

R. Gryseleyn*, S Touzet, G Raoul, J. Ferri

La dysplasie facio-digito-génitale a été décrite en 1970 par Aarskog puis Scott d’où son nom! : Syndrome d’Aarskog ou d’Aarskog-Scott. Ce syndrome est d’origine génétique lié à l’X.Nous rapportons le cas d’une fratrie de trois garçons tous atteints, déjà diagnostiqués, adressés pour avis sur les malformations maxillo-faciales et stomatologiques.

Observation : Trois frères de 9 ,11 et 14 ans étaient adressés pour avis dans le cadre d’un syn-drome d’Aarskog. Sur le plan orbito-palpébral, il existait chez les 3 enfants un ptosis important associé à un hypertélorisme et des fentes palpébrales à orientation anti-mongoloïdes leur confé-rant un faciès particulier.L’étude de l’occlusion retrouvait une classe II dento-squelettique chez les trois enfants et deux d’entre eux présentaient des agénésies dentaires. Il existait par ailleurs des oreilles décollées et un philtrum large chez les trois frères.Les enfants présentaient aussi des anomalies digitales, génitales (scrotum en châle) et un retard statural.

11h

Page 86: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

170 171

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Discussion : Le syndrome d’Aarskog-Scott est un syndrome rare d’origine génétique lié à l’X qui associe de nombreuses anomalies morphologiques faciales, digitales et génitales avec tra-ditionnellement un scrotum en châle. Le diagnostic est fait sur la mutation du gène FGD1. Les atteintes faciales caractéristiques sont des anomalies orbito-palpébrales!: ptosis hypertélorisme, fente palpébrale à orientation anti-mongoloïdes.Sur le plan maxillo-facial, on peut retrouver des hypoplasies maxillaire et mandibulaire. On décrit aussi des anomalies dentaires!: retards d’éruption agénésies dysplasies d’émail anomalies orthodontiques à prévalence augmentée par rapport à la population générale. Le cas ici décrit est exceptionnel du fait du nombre d’enfants atteints.

Keywords!: Aarskog syndrome

11H10-11H20

2-11. ETUDE DE L!EFFET DE ROPIVACAÏNE INJECTABLE SUR LA DOULEUR POSTOPÉRATOIRE APRÈS UNE INTERVENTION CHIRURGICALE POUR EXTRACTIONS DES 3ÈMES MOLAIRES

INCLUSES

M. Lahon *, I. Loeb

Introduction! : la ropivacaïne est un anesthésique local de longue durée d’action, présentant une toxicité moindre par rapport aux autres anesthésiques de sa catégorie. Le but de cette étude prospective, randomisée, en simple aveugle est de comparer l’utilisation de ropivacaïne 0,75% et de lidocaïne 1% adrenalinée (1:100,000) lors d’une intervention sous anesthésie générale pour avulsions des 3èmes molaires incluses.

Méthode!: 115 patients ont été randomisés en 2 groupes recevant un anesthésique di$érent. Une injection intra-muqueuse de 2ml de l’anesthésique est réalisée au niveau de chaque site d’extrac-tion. En période postopératoire, la consommation en antalgiques, la survenue d’e$ets secondaires ont été relevés et les patients ont rempli un questionnaire évaluant la douleur, la tuméfaction, l’hématome, le saignement et la consommation d’antalgiques pendant une période de 10 jours.

Résultats! : l’analyse des 82 questionnaires remplis met en évidence une diminution du score de la douleur moyen au cours des 9 premières heures suivant l’intervention pour le groupe de patients ayant béné#cié d’une injection de ropivacaïne (P=0,03). La consommation postopéra-toire en A.I.N.S. est également diminuée (P<0,001). Le reste des suites postopératoires est com-parable mis à part une propension supérieure à développer un hématome (P<0,001) chez les patients ayant reçu une injection de Ropivacaïne 0,75%.

Discussion!: l’injection de ropivacaïne 0,75% o$re un potentiel analgésique supérieur à celui de la lidocaïne 1% adrenalinée couramment utilisée dans nos institutions pendant les 9 premières heures postopératoires. Cependant d’autres moyens sont à mettre en œuvre pour améliorer l’antalgie des patients subissant une intervention chirurgicale pour extractions des 3èmes molaires incluses.

Mots clés : ropivacaine, lidocaine, anesthésiques locaux anesthésie, locale, in#ltration, chirurgie orale

11h10 /"$$%#B0.&%,C)-%)11H20-11H30

2-27. L!ABSENCE DE FERMETURE DE LA VOIE D!ABORD LORS DE L!AVULSION DES TROISIEMES MOLAIRES INCLUSES MANDIBULAIRE À T!ELLE UN IMPACT POSITIF SUR LES SUITES POST-OPÉRATOIRES

O . Nau*, A . Ricard, M. Donnadille, A Rousseaux, M Laurentjoye, F Siberchicot.

Introduction : L’avulsion des troisièmes molaires est l’une des interventions les plus pratiquées par le chirurgien maxillo-faciale. Son impact sur le confort buccale, faciale, du patient est important.

Matériels et méthodes : L’étude, prospective, comparative, inclut 53 patients ( 27 femmes, 26 hommes ). Tous les patients sont opérés selon la même technique chirurgicale, par 3 chirurgiens de quali#cation identique ( CCA). Ils sont tous analysés en intention de traiter. Les sujets sont randomisés dans deux groupes ( groupe ouvert noté Groupe O; Groupe fermé noté groupe F ). La randomisation à lieu après l’avulsion des 4 troisièmes molaires. Le critère de jugement principal est l’œdème péri-mandibulaire. Les critères de jugement secondaire sont : la douleur, l’ouverture buccale, le tassement alimentaire, l’alvéolite sèche, l’alvéolite suppurée.

Résultats : A J+2 on retrouve une augmentation de la distance tragus pogonion de 6,4 mm pour le groupe F, 1,68 mm pour le groupe O. A J+7 l’augmentation est de 2,7 mm pour le groupe F, 0,4 mm pour le groupe O. A J+2 on mesure une diminution de l’ouverture buccale à 15,7 mm groupe O, 24,52 mm groupe F. A J+7 cette diminution est de 6,74 mm groupe O, 16,71 mm groupe F. A J+2 on observe une EVA à 2,24 groupe O, 3,5 groupe F. A J+7 l’EVA est à 1,4 groupe 0, 1,5 groupe F.

Discussion : L’absence de suture de la voie d’abord diminue donc l’œdème et améliore le confort post opératoire du patient. Mots clés : troisièmes molaires incluses, œdème mandibulaire

11H30-11H40

2-25. BILAN RADIOLOGIQUE AVANT AVULSION DES TROISIÈMES MOLAIRES INCLUSES OU ENCLAVÉES : RECOMMANDATIONS APRÈS

REVUE DE LA LITTÉRATURE

Brix M, Fusari JP, Ruhin-Poncet B.

Introduction : Le bilan radiologique demandé avant avulsion des troisièmes molaires permet d’établir une stratégie opératoire pour les dents di%ciles et d’informer le patient des risques par-ticuliers! : troubles de la sensibilité et risque fracturaire. Le bilan minimum est un orthopanto-mogramme. De nombreux bilans scanographiques sont demandés à titre systématique sans que l’imagerie ne modi#e la stratégie opératoire. Il en découle une irradiation inutile. Les auteurs analysent les données de la littérature récente.

11h20

Page 87: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

172 173

!"#$%"$&'()

!"#$%"$&'()

Discussion : L’irradiation lors de l’imagerie devient un élément à prendre en compte avant la prescription répétée d’examens inutiles!: un examen scanographique délivre 23 mSv tandis que l’acquisition cone beam ne délivre que 4,2 mSv. Dans une étude de 62 patients, Heurich précise les indications de l’imagerie par cone beam avant avulsion des dents mandibulaires et maxillaires. Dans 21% des cas, le nerf alvéolaire inférieur est en position linguale!; et dans 7% des cas, l’ima-gerie est insu%sante pour une localisation précise du nerf. Savi en 2007 identi#e 7 signes radiolo-giques corrélés à une augmentation du risque lésionnel du nerf alvéolaire inférieur. Neugebauer conclut que la position des apex par rapport au canal mandibulaire est impossible à préciser dans 1% des cas avec le cone beam, et dans 9% des cas avec le bilan radiologique standard ( orthopan-tomogramme et téléradiographie de pro#l) où l’imprécision dans la dimension horizontale est trois fois plus élevée. Dans une métaanalyse de 2008, Flygare retient le scanner comme gold stan-dard, avec un meilleur contraste. Le cone beam a une meilleure résolution spatiale, avec une sen-sibilité de 97%. Ghaeminia con#rme également la supériorité du cone beam pour la dimension horizontale et vestibulo-linguale sur l’orthopantomogramme.

Conclusion : Avant l’avulsion de dents de sagesse mandibulaires, il est recommandé la réalisa-tion d’un orthopantomogramme en première intention. Si la position des apex est douteuse, on demande une téléradiographie, et #nalement en cas de doute persistant, on privilégie un cone beam ou un scanner à faible irradiation. Le scanner conventionnel doit être aujourd’hui être un examen de dernière intention.

11H40-11H50

2-31. INTÉRÊT DE LA BIOPSIE DES GLANDES SALIVAIRES ACCESSOIRES DANS LA MISE AU POINT DU SYNDROME SEC : ÉTUDE

RÉTROSPECTIVE DE 561 PATIENTS

A. Negulescu*, M. Soyfoo, I. Loeb

Introduction!: La biopsie des glandes salivaires accessoires (BGSA) est considérée comme l’exa-men le plus précis dans la mise au point du syndrome de Sjögren. Or, le syndrome sec caracté-ristique du syndrome de Sjögren, est un symptôme fréquent dans la population générale. Il est dès lors important de déterminer chez quels patients il est utile de réaliser une BGSA ainsi que de déterminer les facteurs de risques prédictifs d’une BGSA positive (grade de Chisholm - 3).

Matériel et Méthode!: Nous avons étudié de façon rétrospective les données de 561 patients présentant un syndrome sec oculo-buccal, chez qui une BGSA a été pratiquée. Le diagnostic anatomo-pathologique était posé sur la classi#cation de Chisholm. Les facteurs de risque poten-tiels (données cliniques, biologiques et examens complémentaires) d’une BGSA positive ont été analysés. Des odd ratios ont été calculés pour ces facteurs de risque.

Résultats!: Le dosage sérique des anticorps SSA s’avèrent être un facteur prédictif indépendant d’une BGSA positive (p< 0,0001, OR=5 avec IC 95 % de 2,8 à 8,9). Notre série montre que pour diagnostiquer un SS primaire, la BGSA est l’examen le plus sensible (89 %) et les SSA-SSB les plus spéci#ques (94-97 % respectivement).

11h40 /"$$%#B0.&%,C)-%)Discussion!: Lorsqu’on suspecte un syndrome de Sjögren chez un patient présentant un syn-drome sec clinique, une BGSA n’est pas nécessaire lorsque les SSA sont positifs. Des SSA négatifs n’excluent pas une BGSA positive.

Mots Clés!: Syndrome de Sjögren, biopsie, glande salivaire.

11H50-12H

2-26. SYNDROME DOULOUREUX CHRONIQUE ENDOBUCCAL : ATTENTION À L!INDIFFÉRENCE !

G Cordier*!, N Guedj, S Drikes, JP Lezy, C Vacher.

Introduction! : Le nomadisme des patients consultant pour un syndrome douloureux chro-nique endobuccal est fréquent. Nous rapportons le cas d’une patiente qui a consulté à plusieurs reprises sur une période de 2 ans pour une douleur chronique localisée au niveau du secteur postérieur du maxillaire gauche.

Observation! : Les nombreuses iconographies réalisées concluaient à une sinusite chronique ou une ostéite avec les éléments suivant! : épaississement du bas fond sinusien, antécédents de traitements dentaires, ostéolyse en regard. Lorsque nous l’avons vue, le diagnostic de névralgie paraissait être le premier diagnostic à retenir!; cependant, elle présentait une muqueuse avec un aspect télangiectasique et hyperhémié…

Discussion!: C’est l’examen anatomo-pathologique qui va permettre de faire le diagnostic. Par cette observation, présentée comme un cas clinique diagnostique, les auteurs rappellent la néces-sité de faire une biopsie devant toute lésion de la muqueuse buccale dont le diagnostic n’est pas certain.

Mots clés!: névralgie faciale, carcinome buccal

12H-14H

Discussion - Pause Déjeuner

14H – 18H

MAXILLORISQUE

JOURNÉE DE L!OADr Francis Dujarric

11h50

Page 88: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

174 175

!"#$%&'()

!"#$%&'()

9H – 13H30

Session Britannique

ROBOTICALLY-ASSISTED HEAD AND NECK SURGERY

Cyrus Kerawala FDSRCS, FRCS

The term “robot” is derived from the Czech word ‘robota’ (slave labor) and was introduced in 1920s by the playwright Karel .apek in his satirical drama ‘Rossum’s Universal Robots’. In this work robots were created to carry out banal work, leaving man free to pursue more creative interests. Since this first fictionalized introduction of robots, robotic technology has been widely developed. The idea of “robotic” or “telepresence” surgery was proposed by the National Aeronautics and Space Administration (NASA) in 1972 as a method providing remote surgical care to orbiting astronauts.

Robotic-assisted surgery has already been successfully established in various surgical specialties such as cardiac surgery, urology and gynecology. In the anatomic confines of the head and neck minimally-invasive approaches have been typically avoided due to concerns about visualization, possible damage to vital structures, and limited availability of effective instrumentation. However efforts to reduce the trauma of head and neck surgery has lead to the recent introduction of the clinical application of robotic-assisted surgery in this specialty.

A PubMed search cites 50 related articles (34 clinical, 16 preclinical) and 16 review articles published between 2005 and 2011 regarding the role of either trans-oral robotic surgery (TORS) or robotic-assisted thyroidectomy (RAT). This presentation aims to consider the evidence-base for robotically-assisted techniques in the head and neck in terms of function, local control of malignant disease and quality of life, in addition to discussing the author’s personal experience with the da Vinci® Surgical System.

THE MANAGEMENT OF BALLISTIC FACIAL TRAUMA – LESSONS LEARNED

Andrew Monaghan

Recent military conflicts and terrorist activity has resulted in increased numbers of casualties with ballistic facial injuries. This presentation will discuss the incidence of ballistic facial injuries and demonstrate how the relative proportion differs in different types of warfare. Many of the principles of management have been learned through experience gained in past conflicts. It is important that surgeons new to these types of injuries do not ignore the lessons of the past or they risk poor outcomes. Current treatment strategies utilising open and closed fixation will be discussed, along with the replacement of hard and soft tissue loss. The influence of other injuries on treatment planning and outcomes will also be presented.

THE NATIONAL CONFIDENTIAL ENQUIRY INTO PATIENT OUTCOME AND DEATH (NCEPOD)

Ian C Martin LLM FDSRCS FRCS

A review of twenty years experience of NCEPOD and its contribution to improving the standard of hospital care in the UK. The methodology primarily involves detailed qualitative peer review of cases. This presentation will cover general aspects of the enquiry but concentrate particularly on the reports into trauma, cancer and cosmetic surgery, of relevance to oral and maxillofacial surgeons. Deficiencies in the standard of hospital care will be identified, and recommendations made for improving remediable factors. The presentation will review how effective the enquiry has been in improving standards of care.

TOTAL ALLOPLASTIC TMJ REPLACEMENT - PROMISES FULFILLED?

David Koppel

The use of alloplastic joint replacements in orthopaedic surgery has been well established however temporomandibular joint (TMJ) replacement has had a poor history, in this presentation I will present the history of TMJ replacements, the alternatives, the current state of joint replacements, the indications, contraindications and an audit of my results of over 50 cases of both custom made and off the shelf devices.

SAVING FACES

Professor Iain Hutchinson

The face is the only part of our body we cannot hide. It conveys our emotions and innermost feelings. We often judge each other on the basis of facial appearance, making assumptions on a whole range of issues.People suffer the consequences of facial diseases, injuries and disfigurement every day. In the United Kingdom alone 4,700 people develop oral cancer every year and 1,700 people die from this kind of cancer. Around 125,000 young people sustain serious facial injuries and 15,000 people receive treatment for facial disfigurement. Despite the severity of these issues, this remains a much neglected research area leaving thousands of! those unfortunate enough to be affected with little hope for the future. Not enough is known about facial disease, injury and deformity, their psychological and emotional impact and, critically, which treatments are most effective. The Facial Surgery Research Foundation - Saving Faces, is the only charity in the United Kingdom solely dedicated to the worldwide reduction of facial injuries and diseases. We are taking the lead in education and research to improve the physical and psychological treatment of all victims of oral cancer and other facial diseases.

SIMULATION IN SURGERY

Professor Bob Woodwards

Simulation in Surgery is not a new phenomenon, probably the earliest simulations were within Dental training, but it now has widespread applications of great diversity both in terms of the techniques which can be simulated and also the complexity of the devices available to allow simulation training.I will attempt in this presentation to review the current status of simulation in Surgery in the UK and elsewhere, its utility in surgical training and the development of faculty to deliver simulation training.

;1:<-&<+=&'%#>-6<%$-%)9h

Page 89: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

176 177

!"#$%&'()

!"#$%&'()

/"$$%#!)$$-9H -12H

Session du chapitre 8 Responsables Scientifiques : F.Dujarric, P.Vermesch, Jp Fusari

/"$$%#80.(+Cours aux internes

9H – 12H

POINT SUR LA LITTÉRATURE DE FORT NIVEAU DE PREUVE DANS LE DOMAINE DE LA RÉÉDUCATION LINGUALE

Marie BACELON* kinésithérapeute

Ce travail réalisé dans le cadre du DU de technique de rééducation maxillo faciale à Montpellier a pour objectif de faire un point sur la littérature de fort niveau de preuve dans le domaine de la rééducation linguale.

Méthode : Revue systématique de la littérature. La recherche a porté sur les recommandations, revues de littérature et essais randomisés contrôlés mentionnant une prise en charge de la langue. La qualité des essais randomisés contrôlés a été évaluée avec l’échelle de PEDro.

Sources d’ information : Medline, Cochrane Library, Refdoc, PEDro, Hooked on Evidence. Aucune restriction de période ni de langue n’a été appliquée.

Résultats : Après lecture du titre et du résumé, 5 revues de littérature et 11 essais randomi-sés contrôlés ont été retenus. Au moins 7 références peuvent être considérées de fort niveau de preuve (score PEDro / 4/10) et sont récentes (après 2004).

Conclusion : La recherche bibliographique ainsi que l’analyse présentent des limites. Cependant certaines implications peuvent être retenues pour la pratique clinique en rééducation linguale

Mots clés!: EBP, preuve, rééducation, langue

VALIDATION D!UNE TECHNIQUE DE MESURE CENTIMÉTRIQUE DE LA FACE ET DU COU AFIN D!EN APPRÉCIER LES VARIATIONS DE

VOLUME

Axel DI VITTORIO, Julie LEGER, Béatrice ORTEGA

Ce travail a été réalisé dans le cadre du Mémoire de #n d’étude du Diplôme Universitaire de Techniques de Rééducation Maxillo-Faciale - Université Montpellier

La bibliographie montre qu’il n’existe pas d’études validant la mesure centimétrique du volume du visage et du cou compatible avec l’exercice quotidien du masseur-kinésithérapeute dont l’attente est de pouvoir utiliser une méthode #able, peu coûteuse et facilement applicable pour évaluer les séances de drainage lymphatique du visage.

Une méthode originale a été proposée!: Puisque les reliefs du visage rendent impossible l’utilisation du mètre ruban directement sur le visage, nous lui appliquons des bandes de sparadraps inextensibles. Nous réalisons des marquages au feutre #ns en regard de repères anatomiques dé#nis, puis mesurons ultérieurement la longueur de ces bandes. Il s’agit d’une prise de mesure par lecture indirecte d’une distance reportée sur un sparadrap inextensible.Pour valider cette technique de mesure, une étude de reproductibilité a été mise en place. Vingt sujets ont été évalués par deux kinésithérapeutes à deux reprises. La reproductibilité inter et intra-kinésithérapeute a été mesurée grâce à des coe%cients de corrélation intra-classe et des graphes de Bland & Altman. Les résultats ont montré une très bonne reproductibilité des mesures, tant intra qu’inter-kinésithérapeute.

Mots-clés : Maxillo facial, Physiothérapie, Œdème tête et cou, Mesures

PRAXIE DYSPRAXIE LINGUALE QU!EN EST-IL DE LA NORMALITÉ?

Jihane Daya, I Breton, P Jammet

Selon MICHEL CHATEAU, la maturation d’une déglutition primaire vers une déglutition de type sujet denté passe par des phases de transition. Au delà de 6 ans 70 °/° des enfants ont automatisé une déglutition secondaire. Cette maturation peut être plus ou moins précoce selon les individus. Néanmoins, la déglutition atypique avec propulsion linguale peut être considérée comme vrai-ment anormale si elle persiste au delà de la 10ème année.

L’étude présentée à été réalisée dans le cadre du DU de technique de rééducation maxillo faciale de Montpellier et à eu pour but d’évaluer l’âge d’automatisation de la position haute de la langue et de la déglutition secondaire chez un groupe de 60 enfants, puis, de comparer les résultats obtenus à des données bibliographiques concernant le sujet.

Cette étude concerne 60 enfants âgés de 5 à 12 ans. La conclusion de cette étude montre que si les pourcentages de persistance de déglutition dyspraxique sont comparables à la littérature, l’âge d’automatisation de la déglutition secondaire semble reculer. Bien que le nombre d’individu testé

/"$$%#80.(+9h

Page 90: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

178 179

!"#$%&'()

!"#$%&'()

au cours de l’étude soit insu%sant pour tirer des conclusions, la question se pose néanmoins de l’éventuelle in)uence de l’augmentation du stress, des allergies et d’une alimentation toujours plus molle sur ce retard de maturation des praxies linguales chez nos adolescents.

Mots-clés : Dyspraxie déglutition, Kinésithérapie, Langue, ventilation

LIENS ENTRE LA PRATIQUE DU VIOLONCELLE ET L!ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE

Fabienne Vuilleumier, Isabelle Breton, P. Jammet

Ce travail présente la répercussion de la pratique professionnelle du violoncelle sur le rachis cer-vical et l’articulation temporo-mandibulaire. Elle a été réalisée dans le cadre du diplôme universi-taire de technique en rééducation maxillo-faciale sur une population de 12 violoncellistes.

La posture au violoncelle contraint de manière soutenue le système musculo-squelettique. Les parafonctions comme le bruxisme sont fréquents lors de la performance. Les tensions muscu-laires de la ceinture scapulaire, de la mâchoire et le stress sont des facteurs de risques pour déve-lopper une DAM.

Bien que le nombre de sujets soit limité, 58% des violoncellistes étudiés présentent une DAM et une diminution de la mobilité du rachis cervical. Au jeu, ils présentent des douleurs musculo-tendineuse de la ceinture scapulaire prédominantes à gauche et un bruxisme. 75% des sujets se plaignent d’une perte de sonorité due à ces troubles.

De manière générale, les sujets qui ont une DAM expriment de façon plus marquée les douleurs musculaires, les dyspraxies linguales et respiratoires.

Au vu de ce résultat et si il devait se con#rmer avec une plus grande population, il serait recom-mandé de ré)échir à des mesures de prévention dans les classes pré-professionnelles.

Mots-clés : Violoncelliste, Rachis cervical, Cervical, DAM (dysfonction de l’appareil manduca-teur), Musique, Bruxisme

VENTILATION NASALE POURQUOI COMMENT EN ODF

C Lefebvre, I Breton, P Jammet , J Yachouh

La ventilation nasale a un rôle majeur dans la croissance de l’étage moyen de la face.

La ventilation buccale est un obstacle à la mise en place de la déglutition secondaire et de la modi-#cation de la position de repos langue.

/"$$%#80.(+Outre une position basse de langue, cette ventilation buccale nécessite une in occlusion labiale de repos.

La ventilation nasale permet une occlusion labiale de repos et une position haute de langue. Cette position haute de langue va elle même favoriser le passage de l’air par le nez. A l’inverse, la glossoptose induite par une position basse de langue, va être un obstacle à la ventilation nasale.

On ne peut donc s’intéresser à la ventilation sans s’intéresser à la déglutition et vice versa; les deux étant intimement liés.

Parmi les obstacles à la ventilation nasale, il faut dépister ceux des e$ecteurs même de ce type de respiration : asymétrie narinaire, déviation de la cloison etc. qui feront l’objet d’une consultation spécialisée.

Il faut donc distinguer deux types de ventilateurs buccaux : ceux qui présentent une simple imma-turité de la ventilation (c’est à dire pas ne présentant pas d’obstacles mécaniques à la ventilation nasale) et qui répondront à une rééducation spéci#que visant à mettre en place un nouveau mode de ventilation, et donc de déglutition et ceux qui feront l’objet d’une prise en charge ORL spécia-lisée préalable à la mise en place d’une rééducation de la ventilation.

Mots-clés : Dyspraxie déglutition, Kinésithérapie, Langue, Ventilation, Ventilation buccale

KINÉSITHÉRAPIE ET PLASTIE DU FREIN LINGUAL

C Lefebvre, I Breton, J Yachouh, P Jammet

La brièveté du frein lingual est une entrave à l’élévation de la langue et à la mise en place de la déglutition secondaire et, par extension, dans le cadre de la rééducation à la correction de la posi-tion de repos et des dyspraxies linguales.

Toute rééducation linguale, qu’elle soit dans le cadre d’un traitement orthodontique, d’une chirur-gie orthognatique, d’un syndrome d’apnée du sommeil ou d’une dysfonction de l’appareil mandu-cateur se doit d’être précédée d’une évaluation du frein.

Il est utopique de vouloir étirer sans préalable libération chirurgicale, un frein séparant la pointe de langue en deux, en forme de cœur, et/ou limitant l’ouverture buccale pointe au palais à deux travers de doigts.

La chirurgie d’allongement du frein nécessite une prise en charge kiné post-opératoire précoce pour éviter une #brose cicatricielle responsable d’une récidive.

Cette rééducation spéci#que est mise en place dans les 5 jours suivant l’intervention.

Mots-clés : Dyspraxie déglutition, Kinésithérapie, Langue, Frein de langue

Page 91: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

180 181

!"#$%&'()

!"#$%&'()

TRACTIONS HYPOPRESSIVES DES ATM : EVOLUTION DE LA TECHNIQUE

B.Quilis*,G.Faure,T.Alix,P.Seguin

Service de chirurgie maxillo-faciale,CHU Saint Etienne

Introduction! : Depuis bientôt trois ans nous travaillons sur le développement et la mise au point des «!Tractions mandibulaires verticales hypopressives rythmées!» dans les cas de perte de mobilité douloureuse des ATM. Un dispositif technique simpli#é permet à un plus grand nombre de kinés compétents en rééducation orofaciale de tester notre méthode en utilisant un matériel simple et peu onéreux

Rappel des bases théoriques!: C’est sur la base des travaux du Pr FICAT (cartilage et arthrose, 1979) mettant en évidence le lien entre arthrose, hyperpression articulaire, dénutrition du car-tilage que nous avons développé cette technique visant à restaurer le cycle physiologique «!com-pression/décompression!» responsable de la nutrition des cartilages articulaires!: élimination des déchets /absorption des nutriments transportés par la synovie

Technique!: L’objectif sur une séance de trente minutes est d’appliquer une force de faible inten-sité (1 à 2 daN) rythmée à 10 cycles par minute (traction! : 3 sec. relâchement! : 3 sec.) selon un axe vertical passant par les ATM. Le point d’appui se fait sur l’arcade dentaire mandibulaire par l’intermédiaire d’une gouttière en résine réalisée sur mesure sur laquelle est #xé un arceau métallique qui permet le report de la prise de force de traction à l’aplomb des ATM!, l’ensemble est maintenu en place par bandeau, recouvert de mousse ,qui passe sous le menton!; mandibule gouttière et arceau forment un ensemble parfaitement solidaire ,la force de traction génère ainsi une composante de décoaptation!/décompression cyclique des surfaces articulaires .Nous avons initialement utilisé un appareil de rééducation informatisé(Myotrax)peu répandu dans les cabi-nets de kinés!;nous le remplaçons aujourd’hui par un dispositif équipé d’un moteur couplé à un réducteur( 10 tours minute ) entrainant un disque sur lequel on #xe une élingue élastique!reliée à l’arceau de la gouttière .

Discussion!: Un groupe d’une trentaine de patients a béné#cié de ce protocole de traitement, pour la plupart en complément d’une prise en charge manuelle classique, pour vingt d’entre eux l’amélioration constatée se mesure en termes de mobilité améliorée, douleurs diminuée et parfois disparues!; la séance est ressentie comme un agréable moment de détente. Si nous pouvions dis-poser d’un nombre su%sant de patients il serait plus facile de comparer les progrès réalisés avec ou sans rééducation classique associée.

Conclusion!: Le nombre de patients traités est encore insu%sant, nous devons dé#nir un pro-tocole d’étude précis. L’avenir et le développement de la méthode passe par la mise en place d’un réseau de confrères prêts à s’impliquer dans ce travail de recherche, plus nous serons nombreux plus il sera facile d’en démontrer l’e%cacité et donc l’utilité.

Mots Clés!: atm!; dam!; arthrose!; cartilage.

AUTO RÉÉDUCATION DES ATM ASSISTÉE PAR VIDÉO

B.Quilis*,G.Faure,T.Alix,P.Seguin

Service de chirurgie maxillo-faciale,CHU Saint Etienne

Introduction!: La prise en charge par un kinésithérapeute compétent en rééducation oro faciale et plus particulièrement en post chirurgie orthognatique ou dans le traitement du SADAM!,n’a plus à prouver son e%cacité, mais elle peut être avantageusement complétée par un support vidéo permettant au patient de pratiquer chez lui, quotidiennement, des séances d’auto rééducation face à un écran/miroir pour un contrôle parfait des exercices programmés par son kiné.

Technique!: La mise en œuvre de ce procédé nécessite un caméscope numérique amateur #xé sur un trépied!; sur l’objectif est #xé un miroir sans tain à travers lequel est #lmé le patient qui e$ectue des exercices en contrôle visuel face à son re)et.

Dés que le patient est capable d’e$ectuer correctement les exercices appris on enregistre pour chacun une séquence de cinq répétitions, la voix du praticien donnant le rythme!: temps de main-tien, temps de repos .Les images saisies sont retournées autour de leur axe vertical devenant ainsi des «!images miroir!». Les séquences sont assemblées et montées, le #lm obtenu est gravé sur un DVD remis au patient avec un programme d’utilisation.

La séance à la maison s’e$ectue face à n’importe quel type d’écran (ordinateur, téléviseur) associé à un miroir qui permet le contrôle visuel des exercices réalisés face au re)et virtuel renvoyé par l’écran vidéo.

Discussion!: Cette méthode ne doit pas se substituer à l’intervention physique du kiné, elle doit devenir un prolongement de son action en restant directement liée à la progression de la récupé-ration fonctionnelle, elle permet l’implication du patient de façon beaucoup plus concrète dans son processus de guérison en associant aux exercices des bilans vidéos enregistrés à intervalles réguliers.

Conclusion!: La mise en œuvre de cette méthode ne nécessite aucune compétence particulière, la grande majorité de nos contemporains est capable de maitriser la vidéo et l’informatique et je suis en mesure de fournir un modus operandi détaillé à ceux de mes confrères qui désireraient s’y intéresser.

Mots Clés!: orthognatique, sadam,miroir,vidéo

/"$$%#80.(+

Page 92: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

182 183

!"#$%&'()

!"#$%&'()

COMMENT AVOIR UNE ACTION PRÉVENTIVE POUR LIMITER LES SÉQUELLES DE LA FONCTION MANDUCATRICE DU PATIENT TRAITÉ PAR RADIOTHÉRAPIE DANS LES CANCERS DES VADS À TRAVERS

NOTRE ACTIVITÉ MASSO-KINÉSITHÉRAPIQUE MAIS AUSSI DANS LE MILIEU DE LA SANTÉ

Ghislaine Ferran

Les patients présentant des cancers des VADS sont la plupart du temps! traités par exé-rèse chirurgicale de leur tumeur, associé dans un! second temps à un traitement par radio-thérapie. Dans certains cas le traitement par radiothérapie est réalisé en! première intention. Les conséquences de ces traitements sur la cinétique mandibulaire, la! production salivaire , les répercussions fonctionnelles sur la prise! des repas, la façon de s’exprimer et la vie de relation sont au tout! au long de leur traitement pris en charge de façon inégale et aux! dépens de la qualité de vie de ces patients.

Il parait important de ré)échir à l’amélioration de cette prise en! charge dans les di$érents temp du parcours des patients au sein des instituts, (hôpital, clinique), en milieu libéral (cabinet de M.Kinésithérapie), et aussi dans les centres de radiothérapie.

Comment développer nôtre rôle de masseur kinésithérapeute, parfaire! notre action de soins et de prévention des séquelles auprès des!patients!?

Mots clefs : Kinésithérapie, Maxillofacial Surgery, Patients Cancer VADS, Chirurgie Maxillo!Faciale, Radiothérapie, Qualité de vie

KINÉSITHÉRAPIE ET MÉDECINE ESTHÉTIQUE DE LA FACE

I Breton, C Lefebvre, D Batifol, P Jammet

Les auteurs rapportent leur expérience de la prise en charge kinésithérapique des patients traités en médecine esthétique. Ils dé#nissent les intérêts, les indications et les contre indication à la prise en charge kinésithérapique de ces patients.

En e$et les cas d’auto gre$e de cellule adipocytaire selon la technique de Coleman, et dans les injections de toxine botulique sont des contre indication aux manœuvres de massage. Dans le cas d’injection de matériaux de comblement résorbable, le traitement débuté très précocement après l’injection permet d’homogénéiser la répartition du produit et d’éviter ainsi la formation de nodules.

La technique associe des massages manuels à des drainages lymphatiques manuels . Elle permet une résorption rapide d’éventuels hématomes. Cette association injecteur kinésithérapeute initia-lement mise au point dans la prise en charge des complications de tri thérapie avec d’importante quantité de produit injecté à été étendue aux patients en esthétique.

Les patients décrivent une disparition de l’aspect «cartonné» dès la première séance. Le

kinésithérapeute doit donc en médecine comme en chirurgie esthétique connaitre parfaitement les indications et contre indications de chacune des techniques utilisées par le médecin esthétique ou le chirurgien a#n d’adapter un protocole à chaque patient

Mots-clés : Médecine esthétique, Polylactates, Acide hyaluronique, Botox, Kinésithérapie

EVOLUTION SOCIALE DU « BEAU ET DU LAID ». IMPORTANCE DE CETTE COMPOSANTE

Anne Marie Chevalier

Kinésithérapeute Chirurgie Maxillo - Faciale, Paris

Dans un monde de stress, de compétition et de recherche d’emploi, à diplôme égal on préférera prendre un postulant faisant parti des critères esthétiques du moment. Le délit de faciès incite de plus en plus les sujets à consulter non seulement en médecine esthétique, en chirurgie plastique mais aussi en maxillo-facial et en orthodontie

Pour mettre tous les atouts de leur côté de nombreuses personnes aussi bien du sexe masculin que du sexe féminin consultent. Pour pérenniser les résultats fonctionnels surtout en chirurgie maxillo-faciale certains patients nous sont con#és pour des rééducations posturale, respiratoire et surtout linguale.

Les sidérations post opératoires, les trismus, les contractures temporales et nucales sont de mise. Quelques conseils et séances de kinésithérapie bien conduites permettent de retrouver rapide-ment une fonctionnalité assortie d’un esthétisme satisfaisant.

Ces demandes ne sont pas l’apanage que de notre continent mais aussi d’autres régions du globe. Ces demandes viennent soit d’une culture de l’idéal du beau et du «!moi!» dans d’autres, elles émanent d’une demande d’élévation sociale notamment pour les jeunes #lles a#n de trouver le meilleur parti. En général se sont les belles-mères qui donnent leur avis pour le mariage après avoir inspecter la postulante de la tête au pied. De ce fait les familles s’endettent pour pouvoir faire béné#cier leur «#lles à marier» d’une chirurgie, quelquefois très lourde, qui les rendent irrépro-chables. D’après un article de Courrier International du 5 mai 2011 il y a une véritable explosion de demandes et ceci même dans les moindres villes en Inde.

Les médias, internet, le cinéma en sont les principaux vecteurs. Les kinésithérapeutes les physio-thérapeutes ont donc dans toutes ces contrées du travail.

Mots-clés: Esthetics, Esthétique, Oral and maxillofacial surgery, Chirurgie buccale et maxillo-faciale, Cosmetic surgeries, Chirurgies esthétiques, Physical "erapy (Specialty), Kinésithérapie

/"$$%#80.(+

Page 93: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

184 185

!"#$%&'()

!"#$%&'()

Séance du chapitre 5Responsables Scientifiques : F.Boutault, P.Jammet

9H-9H10

5-12. LE RECUL DE POINTE PAR MODIFICATION DES CRUS MÉSIALES DANS LA RHINOPLASTIE ESTHÉTIQUE

F. Boutault*, J. Ozeel, F. Nadon, F. Jalbert, F. Lauwers

La réussite d’une rhinoplastie esthétique implique la connaissance d’une assez grande variété de gestes chirurgicaux, à moduler selon l’analyse clinique de départ et l’objectif de traitement. Dans un certain nombre de cas, il est nécessaire d’envisager un procédé visant à obtenir une diminu-tion de la projection de la pointe de nez, que l’hyperprojection soit visible dès le départ ou qu’elle résulte d’un recul de l’arête nasale (résection de bosse par exemple).

Plusieurs techniques ont pu être proposées, parmi lesquelles le raccourcissement des crus mésiales est susceptible de restituer l’harmonie générale de la ligne de pro#l, que ce geste soit isolé ou associé à d’autres gestes au niveau de l’armature cartilagineuse de la pointe. Ce raccour-cissement peut être obtenu par simple section, section-résection avec ou sans suture ou simple résection du pied de la crus.

La présentation de quelques cas cliniques permet de mieux connaître les e$ets de ces variantes techniques et d’en préciser les indications. Elle permet aussi d’en connaître les limites voire les contre indications. Néanmoins, employées à bon escient, elles améliorent les résultats des rhino-plasties esthétiques dont on ne dira jamais assez qu’elles doivent faire l’objet d’une analyse et d’une ré)exion spéci#que à chaque cas.

Mots clés!: rhinoplastie, cartilages alaires

9H10-9H20

5-10. LA VOIE MARGINALE ÉLARGIE EN RHINOPLASTIE : ÉTUDE ANATOMIQUE ET CLINIQUE

Savoldelli C*, Kestemont P, Odin G, Santini J, Castillo L

Objectif : il s’agit d’une étude de faisabilité technique et d’évaluation des résultats cliniques de la voie marginale élargie.

Matériels et méthodes : nous avons étudié la technique d’abord, le travail de modelage cartilagineux et de greffon sur 13 pièces anatomiques. L’étude clinique s’est portée sur 20 patients sur une durée de 18 mois. Les indications étaient exclusivement esthétiques sans geste fonctionnelle. Le travail s’est porté sur le dorsum, la pointe, les résections de bandes d’alaire et de positionnement de greffons cartilagineux. Nous avons recherché la faisabilité des différentes procédures, la qualité d’exposition et nous avons relevé les difficultés et incidents de dissection. Nous avons réalisé une évaluation de satisfaction subjective et un suivi photographique de 6 à 15 mois des patients.

9h /"$$%#?")@".Résultats : les incidents et difficultés peropératoires ont été similaires dans l’étude anatomique et clinique. Notre étude retrouvait une excellente faisabilité technique avec un travail aisé dans les secteurs latéraux et plus difficile dans le secteur médian.

Conclusion : la voie marginale élargie ne peut substituer la voie externe mais peut être utilisée dans des indications précises.

Mots clefs : rhinoplastie, voie marginale, voie externe

9H20-9H30

5-11. LES VERTUS DE LA GREFFE DE TISSU ADIPEUX AUTOLOGUE EN CHIRURGIE RÉPARATRICE ET ESTHÉTIQUE. MISE AU POINT

P.Delcampe*, A.Clément, S.Drikes, J.Elbaz, H.Hardy, D.Krastinova-lolov

On doit à Y.G. Illouz (1985) la di$usion de l’aspiration de tissu adipeux à visée esthétique puis une proposition de comblement, par ce tissu adipeux, de zones anatomiques déprimées. La des-cription de la technique de gre$e de tissu adipeux, aujourd’hui la plus employée en chirurgie esthétique ou réparatrice, revient à S.Coleman en 1995. Depuis, de nombreuses publications sont venues corroborer ces bons résultats pour traiter des dépressions séquellaires ou des hypotro-phies régionales. L’indication principale reste le comblement mais tous les auteurs reconnaissent la di%culté de prévoir le volume résiduel à distance, chaque équipe proposant son protocole.

Si après quelques séances de gre$e la restitution du relief souhaité est #nalement obtenue, les auteurs ont observé au #l du temps une amélioration des tissus cicatriciels tant en profondeur, muscle et hypoderme, qu’au niveau cutané, avec une amélioration de la souplesse et de la texture cutanées en chirurgie réparatrice et un «!rajeunissement!» cutané en chirurgie esthétique. En attestent les cas présentés selon un protocole photographique parfaitement reproductible.

Ces constatations ont conduit les auteurs à proposer plus largement une gre$e de tissu adipeux autologue en préparation d’une chirurgie réparatrice ou esthétique, qu’elle soit osseuse et/ou cutanée, ceci a#n d’améliorer le lit receveur et/ou la couverture.

A l’aide d’une revue de la littérature les auteurs explorent les travaux récents sur le rôle des cellules souches au niveau de la cicatrisation cutanée et le bien fondé des gre$es de tissu adipeux auto-logue dans cette indication.

Mots clés!: gre$e de tissu adipeux, cellules souches adultes, cicatrice cutanée.

9H30-9H40

5-13. LIPOFILLING EN TERRITOIRE IRRADIE : PRINCIPE ET EVALUATION

E.Lhermusier*, F.Jalbert, C.Dekeister, F.Boutault, F.Lauwers

9h30

Page 94: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

186 187

!"#$%&'()

!"#$%&'()

Introduction!: Le traitement chirurgical et radiothérapique des néoplasies cervicofaciales laisse de lourdes séquelles, à la fois esthétiques et fonctionnelles, stigmatisantes, ayant un gros impact sur la qualité de vie des patients.

Dans ces cas, l’indication de gre$e de tissus adipeux a été récemment proposée.

Nous avons souhaité avoir une évaluation du béné#ce que pouvaient en tirer nos patients, subjec-tivement mais aussi plus objectivement grâce à l’imagerie par résonance magnétique.

Matériel et méthodes! : Cette intervention a été réalisée chez 13 patients selon la technique décrite par Coleman. Un questionnaire soumis aux patients a permis d’évaluer les améliorations morphologiques, fonctionnelles et psychologiques ressenties. Trois de nos patients ont accepté de béné#cier d’une imagerie par résonance magnétique en préopératoire et trois mois après l’inter-vention a#n d’e$ectuer une évaluation volumétrique et structurelle de la zone gre$ée.

Résultats! : Nos patients ont été globalement satisfaits de l’intervention, avec même des amé-liorations fonctionnelles non recherchées initialement. L’analyse des images IRM a permis de quanti#er la survie des adipocytes gre$és et d’étudier la réaction tissulaire avoisinante.

Discussion!: Cette technique est désormais un outil dans la reconstruction des séquelles cer-vico-faciales. Notre évaluation nous incite à poursuivre dans cette voie étant donné la relative innocuité de cette technique et le béné#ce apporté aux patients irradiés. De plus l’imagerie par résonance magnétique apporte une réponse volumétrique et structurelle à nos questionnements.

Mots-clé : face, cancer, irradiation, lipo#lling

9H40-9H50

5-8. SECTION DU DEPRESSOR ANGULI ORIS DANS LE TRAITEMENT DES PLIS D!AMERTUMES : NOTE TECHNIQUE

Bruneau S*, Foletti JM, Holweck G, Laversanne S, Brignol L, "iéry G.

Les plis d’amertume font partie des signes caractéristiques de la sénescence faciale. Ils sont liés à une contraction du muscle Depressor Anguli Ori (DAO) qui abaisse la commissure labiale en bas et en dehors. Ils expriment la tristesse, souvent en discordance avec l’humeur réelle de la patiente, et font l’objet à ce titre d’une demande de correction esthétique. Une classi#cation des rides a été décrite en 1994 par Glogau et distingue 4 types de rides en fonction de leur sévérité. Les plis d’amertume correspondant au type IV sont résistants à des traitements par injection de produit de comblement (acide hyaluronique, lipostructure®) ou de toxine botulique A. Certains auteurs, dont Le Louarn C., ont développés des techniques chirurgicales de section du DAO pour corriger ce type IV de plis d’amertume. Dans cet article, nous décrivons la technique de section du DAO que nous utilisons. La section du DAO représente la seule technique e%cace dans le traitement des rides de type IV. Elle doit être complétée par une injection de toxine botulique au niveau du moignon inférieur du DAO sectionné pour prévenir les phénomènes de régénération musculaire. La section du DAO est un geste simple, rapide et e%cace qui permet une pérennisation à long terme dans le traitement des plis d’amertume. Elle ne remplace pas les autres techniques moins

/"$$%#?")@".invasives, mais les complète pour enrichir l’arsenal thérapeutique à disposition du chirurgien et du patient.

Mots-clés: depressor anguli oris /chirurgie plastique / rajeunissement / face

9H50-10H30

Discussion - Pause

10H30-10H40

5-9. BROW-LIFT EN ZIGZAG – NOTRE TECHNIQUE

A. Clément*, D. Krastinova

Le brow-li+ est une technique destinée à traiter la chute ou la malposition du sourcil.

Les indications sont d’ordre congénitale ou acquise!(traumatisme, dermatochalasis, orbite anoph-talme, paralysie faciale, chirurgie esthétique, etc…).

La technique opératoire consiste en une excision cutanéo-graisseuse en zigzag sus et intra-sour-cilière avec ou sans #xation au périoste. Il est nécessaire d’avoir un sourcil fourni pour pouvoir cacher la cicatrice. Dans le cas d’un sourcil peu fourni, on peut avoir recours au tatouage.

Mots-clés!: Li+ing du sourcil.

10H40-10H50

5-2. PRINCIPES ET INTÉRÊT DU RECELL@ DANS LA PRISE EN CHARGE DES SÉQUELLES DE BRÛLURES DE LA FACE ET DU COU

MR. Jamard*, D. Labbé, C. Caufourier, A. Caillot, H. Benateau.

But de l’étude! : le Recell@ est un dispositif médical permettant l’ensemencement cellulaire autologue per-opératoire. L’objectif de cette technique est d’améliorer la qualité du revêtement cutané tant sur le plan de la souplesse des téguments que sur la correction de troubles de la pig-mentation. Le but de ce travail est de présenter notre série et d’analyser les résultats obtenus sur les localisations faciales.

Matériel et méthode!: 5 patientes ont béné#cié de cette technique pour des séquelles de brû-lures de la face et du cou durant une période s’étendant de janvier 2010 à décembre 2011.

Les critères d’évaluation ont été les suivants!: étendue de la zone à traiter, durée de cicatrisation, présence d’une infection post-opératoire, souplesse et pigmentation des téguments à distance de l’intervention (évalués par le patient et par l’opérateur).

Résultats! : les surfaces à traiter étaient variables. Il a été constaté 2 épisodes infec-tieux responsables d’un allongement de la durée de cicatrisation. Dans tous les cas, une très nette

10h309h40

Page 95: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

188 189

!"#$%&'()

!"#$%&'()

amélioration de la souplesse des téguments et une amélioration ou une disparition des troubles de la pigmentation a été notée.

Conclusion!: le Recell@ est une technique simple et e%cace mais qui reste (dans cette indica-tion) chronophage et coûteuse. Si les résultats obtenus sur notre série sont bons, les localisations faciales rendent le pansement di%cile et semblent favoriser l’apparition d’une infection. Il serait intéressant de comparer ces résultats à une dermabrasion simple.

10H50-11H

5-1. MÉLANOME DE DUBREUILH : DÉFINITION, RECOMMANDATIONS NATIONALES DE PRISE EN CHARGE, ET EXPÉRIENCE AU CHU DE

CAEN

MR. Jamard, D. Labbé, N. Leprovost, A. Taupin, A. Veyssière, H. Benateau.

But de l’étude!: le mélanome de Dubreuilh est une lésion cutanée très fréquente. Sa localisation faciale prédominante, son évolution inéluctable vers un mélanome in#ltrant et l’âge de la population atteinte peuvent rendre sa prise en charge délicate. L’objectif de ce travail est de rappeler les recom-mandations nationales de prise en charge et de présenter notre expérience au CHU de CAEN.

Matériel et méthode: 25 patients ont opérés dans le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Caen sur une période de 2 ans en respectant les recommandations nationales et en utilisant le plus souvent la tech-nique du 2 temps. Les critères étudiés sont!: le caractère complet de l’exérèse initiale, les marges e$ectuées lors de la reprise, la technique de couverture, le taux de récidive et bien sûr le confort du patient.

Résultats: pour ces 25 patients, les marges lors de l’exérèse étaient de 1 cm, pouvant être réduites à 5mm en cas de localisation péri-ori#cielle. L’examen histologique dé#nitif a été systématique-ment attendu pour le geste de couverture si la fermeture directe n’était pas possible. Seule la marge clinique a été prise en compte. Il n’ y a pas eu de reprise nécessaire sauf lorsque l’histologie montrait #nalement un mélanome invasif. L’exérèse initiale a été possible sous anesthésie locale dans 15 cas, ce qui allège la procédure et améliore le confort du patient. Aucune récidive n’a été constaté chez ces 25 patients avec un recul d’au moins 2 ans.

Conclusion!: la prise en charge du mélanome de Dubreuilh doit rester chirurgicale et répondre à des règles simples. La chirurgie en 2 temps selon nous, alourdit peu la procédure (surtout lorsque le premier temps est réalisé sous anesthésie locale) et permet de réaliser un geste de couverture en ayant la certitude d’avoir retiré la totalité de la lésion.

11H-11H30

CONFÉRENCE

QUELS LIFTINGS POUR QUELLES ANOMALIES ?

Pr. L. Guyot

11H30-14H

Discussion - Pause Déjeuner

Séance du chapitre 2Responsables Scientifiques : L.Benslama, J.Ferri, F.Schaudel, D.Goga

9H-9H10 2-IT3. LE CARCINOME VERRUQUEUX : MISE AU POINT

L. Benslama, C. Bertolus, S. Boisnic, S. Hidaya, P. Goudot

Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Hôpital de la Salpêtrière, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris VI

Les termes de carcinome verruqueux (CV) et de papillomatose orale )oride sont synonymes. Seul le terme de carcinome verruqueux est reconnu par l’OMS et doit être utilisé. Le CV est une variété de carcinome épider-moïde totalement di$érencié, survenant le plus souvent dans la cavité buccale. C’est une tumeur du sujet âgé (70 ans) avec une légère prédominance féminine. Le tabac, en particulier chiqué ou l’usage du bétel sont parfois retrouvés. Les HPV oncogènes ne sont retrouvés que dans 30% des cas.

L’aspect clinique est une lésion exophytique, verruqueuse, à croissance lente, qui peut rester longtemps super#-cielle. La localisation habituelle est la muqueuse jugale et la gencive, avec extension possible au palais. La langue, lèvres ou plancher buccal sont moins souvent atteints.

Le diagnostic est anatomo-clinique!: hyperkératose intense ortho et parakératosique avec des bourgeons épi-théliaux arrondis, des crêtes interpapillaires globuleuses, tassées les unes contre les autres, d’aspect endophy-tique, soulignés par un in#ltrat in)ammatoire lymphoplasmocytaire. Il n’y a pas d’anomalies cytologiques et architecturales au début. Le diagnostic est di%cile car les biopsies sont souvent super#cielles.

L’extension aux tissus voisins est possible, plus sous la forme de refoulement que d’in#ltration, caractère bien limité en périphérie. Ce n’est pas un carcinome in situ. L’invasion des tissus osseux, musculaires de voisinage est possible.Le CV ne donne normalement pas de métastase. Une exérèse large et complète d’emblée si possible sera à la fois diagnostique et thérapeutique.

Mots clés!: carcinome verruqueux

9H10-9H20

2-IT2. CARCINOME VERRUQUEUX ET LICHEN PLAN BUCCAL

L. Benslama, S. Boisnic, C. Bertolus, S. Hidaya, P. Goudot

Introduction : Le carcinomes verruqueux (CV) de la cavité orale est considéré comme un carcinome épidermoïde d’agressivité atténuée. Ils est relativement rare. Le lichen plan buccal (LPB) est une der-matose in)ammatoire chronique d! ‘évolution le plus souvent bénigne. Nous avons observé 6 cas de carcinome verruqueux développés sur des lésions de lichen plan buccal, ce qui est très rare.

/"$$%#*",6"$ 9h10h50

Page 96: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

190 191

!"#$%&'()

!"#$%&'()

Observations : 4 femmes et deux hommes, de 80 ans d’âge moyen, sauf un homme âgé de 54 ans, ont été suivis pour des CV apparus sur lésions de LPB. Il n’y avait pas d’intoxication tabagique et/ou alcoolique. Les lésions de LPB étaient classiques, in)ammatoires érythémateuses, érosives, atrophiques ou en plaques. Aucun n’avait la forme réticulée. Il n’y avait pas d’autres atteintes ou maladies associées. Le diagnostic de LPB avait été con#rmé histologiquement pour tous les patients. Tous avaient été traités par corticothérapie locale. L’évolution avait été classique avec des rémissions plus ou moins complètes et durables avec parfois blanchiement des lésions. Le CV était apparu après 2 ans pour 2 patients, 5 ans pour 2 autres patients, 7 et 8 ans pour 2 autres. Les aspects cliniques et histologiques étaient sans particularité. Le traitement chirurgical a été limité par l’étendue des lésions. Une recherche des hpv oncogènes par hybridation in situ a été négative. Toutes les lésions de CV ont évolué vers un carcinome épidermoïde invasif (CE) dans un délai de 1 à 2 ans après le diagnostic de CV.

Discussion!: L’apparition d’un CV sur des lésions d’OLP est très rare (4 cas publiés). L’évolution vers le CE invasif est plus rapide que dans les CV classiques. La présence d’hpv oncogène n’a pas été détectée dans notre série. Le rôle de l’in)ammation chronique dans l’apparition du CV et dans l’évolution rapide vers le CE reste à établir.

Mots clés!: carcinome verruqueux, lichen plan buccal, human papilloma virus

9H20-9H30

2-IT1. PRISE EN CHARGE DES CARCINOMES VERRUQUEUX DE LA CAVITÉ ORALE

C. Bertolus, L. Benslama, A. Bui-"e, S. Agbo-Godeau, P. Goudot

Introduction : Les carcinomes verruqueux de la cavité orale sont des tumeurs bénignes à «! transformation obligatoire! », considérées depuis peu comme des carcinomes épidermoïdes d’agressivité atténuée. Ils sont relativement rares et surviennent le plus souvent chez des per-sonnes âgées, ce qui rend leur prise en charge chirurgicale di%cile. Les questions concernent en particulier l’étendue de la résection, celle des marges et la pertinence de la réalisation d’un curage cervical.

Patients et méthode!: Une étude rétrospective a recensé 42 patients pris en charge entre 2005 et 2010 pour un carcinome verruqueux de la cavité orale con#rmé par biopsie. L’extirpabilité de la tumeur, les marges d’exérèse et la survie sans récidive ont été étudiées.

Résultats!: Dans la grande majorité des cas, une chirurgie d’exérèse simple, avec des marges de sécurité modestes, a mis le patient à l’abri d’une récidive locale.

Discussion!: En première intention, un traitement chirurgical peu délabrant apparaît su%sant lorsque le diagnostic de carcinome verruqueux est posé.

Mots clés!: carcinome verruqueux, traitement chirurgical

/"$$%#*",6"$9H30-9H40

2-33. PERTINENCE DE LA RECHERCHE D!HPV DANS LES CARCINOMES ÉPIDERMOÏDES DE LA CAVITÉ ORALE

Chloé Bertolus, Nicolas Berthet, Antoine Gessain, Patrick Goudot

Les données récentes de la littérature font une part croissante à l’HPV dans la genèse des carci-nomes épidermoïdes de la tête et du cou.

Ces données manquent pourtant souvent de précision pour ce qui concerne la cavité orale, pour des raisons parfois évidentes de confusion des régions anatomiques. Il semble, cependant, que la part des cancers de la cavité orale liés à l’HPV soit faible, et que les résultats des études épidémio-logiques ne puissent pas être extrapolés à ces patients.

Dans ce contexte, nous nous proposons de discuter la pertinence de la recherche systématique d’HPV dans les cancers de la cavité orale.

9H40-9H50

2-13. LA DYSPLASIE FIBREUSE DE LA FACE : À PROPOS DE 8 CAS

Abouchadi A*, Guedira M, Hamama J, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A

La dysplasie #breuse des os ou maladie de JAFFE et LICHSTENSTEIN est une a$ection bénigne, caractérisée par une métaplasie ostéo#breuse détruisant l’architecture osseuse normale. Elle peut être!monostotique!ou polyostotique isolée ou associée à des manifestations extra-osseuses, elle constitue le syndrome d’ALBRIGHT.

A travers une étude rétrospective de 8 cas de dysplasie #breuse de la face, colligés au service et par une revue de la littérature, nous avons essayé de souligner les caractéristiques cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives de cette a$ection au niveau de la face. Parmi nos 8 patients, six ont présenté la forme polyostotique et deux la forme monostotique, il s’agit de jeunes patients dont la majorité est de sexe féminin. Les lésions ont été toutes unilatérales avec une légère prédominance de l’atteinte maxillaire. La symptomatologie révélatrice est représentée par une tuméfaction osseuse plus ou moins importante, retrouvée chez tous nos patients, accompagnée d’une exophtalmie dans deux cas, d’un trismus dans un cas, d’une mobilité dentaire, ou de la perte des dents siégeant dans le territoire lésé, retrouvée dans trois cas.

Le diagnostic positif a été évoqué par la radiographie standard et/ou la TDM. Tous nos patients ont été opérés, sept ont béné#cié d’une résection modelante, un d’une exérèse complète. La reconstruction osseuse n’a été e$ectuée que dans un seul cas.

L’évolution était bonne chez tous nos patients avec stabilisation des lésions et un résultat anato-mique satisfaisant. La récidive est survenue dans un cas avec un délai de quatre mois, et aucune transformation sarcomateuse n’a été notée chez les patients de notre série.

Mots clés!: dysplasie, Ja$e et Lichstenstein

9h309h20

Page 97: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

192 193

!"#$%&'()

!"#$%&'()

9H50-10H 2-20. MOUILLABILITÉ ET CARACTÉRISTIQUES RHÉOLOGIQUES DE LA SALIVE CHEZ LES PATIENTS PRÉSENTANT UNE XÉROSTOMIE

POST-RADIQUE

Euvrard E*, Béduneau A, Pellequer Y, Bénazet L, Pazart L, Meyer C

Introduction! : La xérostomie, liée à une hyposialie ou non, est une complication fréquente de la radiothérapie des cancers cervico-faciaux. Il existe très peu de données concernant les modi#cations des propriétés physico-chimiques de la salive qui pourraient expliquer la survenue de cette complica-tion. Le but de notre étude a été de comparer la mouillabilité et les propriétés rhéologiques de la salive chez des patients sou$rant d’une xérostomie post-radique et des volontaires sains.

Matériaux et méthodes! : Deux groupes de sujets ont été constitués! : 5 patients présentant une xérostomie post-radique (XPR) et 5 volontaires sains (VS). La salive globale de chacun des sujets a été recueillie par crachement après stimulation à l’aide d’un #lm de para%ne. La viscosité et l’écoule-ment de chaque échantillon ont été caractérisés à l’aide d’un rhéomètre cône/plan (Kinexus, Malvern Instruments) à 37°C. Les angles de contact de la salive sur deux substrats (té)on et résine acrylique) ont été mesurés à l’aide d’un tensiomètre à goutte (DSA 30, Kruss).

Résultats!: Les propriétés rhéologiques de la salive du groupe XPR ont été signi#cativement di$érentes de celles du groupe VS (XPR!: module élastique [G]’ < module visqueux [G’’]!- VS!: G’ > G’’). Aucune di$érence signi#cative n’a été notée entre les 2 groupes en ce qui concerne la mouillabilité.

Discussion!: L’irradiation des glandes salivaires modi#e les propriétés rhéologiques de la salive. Ces modi#cations seraient un des facteurs de la sensation de xérostomie et et altéraient le rôle de protec-tion mécanique de la salive. Elles pourraient être la conséquence d’une modi#cation de la composition protéique de la salive. Une étude est en cours pour élucider ces modi#cations de manière plus précise.

Mots-Clés!: Salive – Xérostomie – E$ets indésirables – Radiothérapie

10H-10H30

Discussion - Pause

10H30-10H40

2-17. ASSOCIATION D!UN NAEVUS DE BECKER ET D!UNE HYPOPLASIE HÉMI MAXILLAIRE

Petraud A*, Huttenberger B, Perrinaud A, De Pinieux G, Laure B, Goga D

Introduction!: le naevus de Becker est une pathologie dermatologique déjà bien décrite dans la littérature,. Elle peut être associée à d’autres pathologies. Il y a deux cas d’association avec une dysplasie osseuse hémifaciale. Déjà publiés. L’évolution dermatologique est connue mais la prise en charge de la pathologie dysplasique osseuse associée n’a encore pas été décrite.

/"$$%#*",6"$9h50

Observation: Nous rapportons un cas de cette association chez un jeune patient né en 1995.

Première consultation pour retard de croissance du secteur 2 postérieur avec 26 27 incluses et 36 en infra clusie en 2006. Retard de croissance du secteur molaire 2 évolutif avec con#rmation au TDM de l’os dysplasique. Ostéotomie segmentaire de Shuchard avec retard de consolidation

Con#rmation anatomopathologique en 2010 de dysplasie osseuse atypique. Apparition en 2010 du naevus de Becker avec hyperpigmentation et hyperpilosité du torse qui s!‘étend sur les deux membres supérieurs et en jugal de façon bilatérale. La biopsie cutanée con#rme le diagnostic clinique.

Discussion!: dans les cas reportés dans la littérature la chronologie d’apparition de la dysplasie dans l’enfance puis le naevus à l’adolescence est similaire au cas reporté. Le naevus de Becker est une entité connue dont aucun traitement n’est nécessaire,. Son association dans ce cas à une dysplasie d’un tiers de l’os maxillaire entraine des conséquences occlusives et fonctionnelles mais aussi esthétiques sur l’hémiface gauche dont le traitement n’est pas standardisé.

Il reste encore à étudier des pistes de traitement osseux pour proposer une réhabilitation implan-taire à ce jeune patient.

Mots clés!: hypoplasie hémifaciale, naevus de Becker.

10H40-10H50

2-18. LUXATION RECIDIVANTE DE L!ATM ET NEUROBEHCET A PROPOS D!UN CAS

K.Riah ; F.Slimani ; A.Oukerroum ; A.Benjelloun ; A.Chekkoury-Idrissi .

Les luxations de l’ATM se dé#nissent par la perte permanente, plus ou moins complète, des rap-ports anatomiques normaux entre les condyles mandibulaires et temporaux. Les récidives sont peu fréquentes mais invalidantes.

Nous rapportons l observation d’une jeune patiente de 27 ans, suivie pour une neurobehcet com-pliquée d’un AVC ischémique. Lors de son séjour en neurologie , la patiente a présente une luxa-tion bilatérale de l’ATM réduite par la manœuvre de Nelaton et suivie de deux autres épisodes. La patiente a été de ce fait adressée à notre service pour prise en charge. L’examen à son admission retrouvait une patiente en luxation bilatérale bloquée avec une hémiparésie droite et une dysarth-rie. La TDM du massif faciale a révèle une vacuité des deux cavités glénoïdes. La patiente a été opérée et a béné#cié d’une réduction chirurgicale avec une éminencectomie bilatérale. Les suites post opératoires ont été bonnes.

La corrélation entre la luxation récidivante de l’ATM et la maladie de Behcet n’est pas élucidée dans la littérature, par contre , dans ce cas là, un AVC ischémique peut expliquer ces luxations par la diminution de la force musculaire. En e$et le jeu musculaire maintenant la tête condylienne au sein de la cavité glénoide est altéré explicant l’instabilité articulaire.

10h40

Page 98: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

194 195

!"#$%&'()

!"#$%&'()

Les luxations récidivantes de l’ATM sont rares, représentant près de3 pour cent des luxa-tions!.L’association a une neurobehcet est donc exceptionnelle.

Le traitement est chirurgical suivi d’une prise en charge en neurologie et en réeducation fonction-nelle pour complément de prise en charge de la maladie de Behcet et de son dé#cit.

10H50-11H

5-4. ATTEINTE ZOSTÉRIENNE DE LA FACE

Mehri Turki I*, Adouani A

Introduction!: Le virus de la varicelle-zona est un herpès virus exclusivement humain, responsable de la varicelle dont la réactivation, après plusieurs décennies, provoque le zona. Au niveau de la face l’atteinte intéresse généralement la 1ère branche du trijumeau. La particularité de notre observation est la rareté de l’atteinte simultanée des 2ème et 3ème branches du trijumeau.

Observation!: A travers une observation clinique, d’une localisation métamérique rare (au niveau du V2 et V3), chez un sujet de 73 ans, nous exposons la symptomatologie clinique et la prise en charge thérapeutique. Le soulagement des douleurs était progressif, les lésions cutanées ont régressé après 10 jours. Le patient n’a pas développé de névralgie post-zostérienne avec un recul de 9 mois.

Discussion!: L’atteinte zostérienne cutanée et muqueuse du territoire des 2ème et 3ème branches du triju-meau est rare. C’est une pathologie banale mais potentiellement grave. Son diagnostic doit être précoce imposant une thérapeutique adéquate évitant les complications neurologiques et les répercussions sur le plan fonctionnel et vital.

Mots clés!: Zona, face, neuropathie

11H-11H10

2-16. BRUXISME ET TOXINE BOTULIQUE

Mehri Turki I *, Belkhir M. S, Adouani A

Introduction! : Le bruxisme est dé#ni comme une activité motrice involontaire des muscles manducateurs, continue ou rythmique. Il peut être diurne, le plus souvent nocturne. Sa prise en charge est délicate.

Observations cliniques!: A travers trois observation cliniques, Deux femmes et un homme présentant un bruxisme sévère non amélioré par les thérapeutiques conventionnels, nous avons obtenu un soulagement des douleurs et une disparition de cette parafonction suite à l’injection de toxine botulique au niveau des muscles masseters et temporaux. Un EMG (électromyogramme) a été réalisé chez ces patients avant et après l’injection de toxine botulique.

Discussion!: La toxine botulique entraîne un blocage d’acétylcholine au niveau présynaptique de la jonction neuromusculaire ce qui entraine une dénervation chimique des muscles injectés.

10h50 /"$$%#*",6"$Ceci provoque une hypotrophie de ces muscles et une diminution de leur puissance. Ce qui per-met de rétablir un équilibre musculaire entre les muscles élévateurs et les muscles abaisseurs de la mandibule, diminuant ainsi les pressions au niveau des articulations temporo-mandibulaires. D’où l’e%cacité de la toxine botulique dans le traitement du bruxisme

Mots clés!: Toxine botulique, bruxisme, douleur faciale

11H10-11H20

2-19. SURGICAL CURE OF A LONG LENGTH SUFFERING (4 YEARS), CAUSED BY INFERIOR ALVEOLAR NERVE INJURY

Situation decorates of implant iatrogenic immediately placed post avulsion of the #rst le+ molar. Under consultation neurological constant with the diagnostic of neuropraxis a+er 2006, we operated Mrs. CR April 16, 2010 for nerve decompression and fascicular microsurgery in the UNIMED hospital, Joao Pessoa, Brazil. "ese injuries are characterized in the specialized litera-ture by a poor diagnosis for recovery, as there is severe disruption of all of the components of the nerve trunk. Neuroma at the level of lip, dental pulp gangrenes and bony changes by reduction of the osteoblastic activity have been noted by exams of imagery and biopsy linked to the implied nerve. A+er recidivism of the neuroma three months post initial surgeries and no bony change involution, we decided in an original way to block the action of the VEGF with monoclonal antibody therapeutics during two months to combat the neovascularization. Endodontic therapy from the le+ second bicuspid at the ipsilateral incisor was being accomplished. "e neuroma was removed immediately a+er this period. Received in consultation beginning May 2011, a+er #ve months, the patient doesn’t present any painful sintomatology and the bone trabeculate is in good evolution. We evoke the good knowledge of the bone growth theories that guaranteed us the good understanding of the problem as the danger of a radical therapy for this case because her patient had programmed the placement of a neural pacemaker in USA.

Key words: alveolar inferior nerve, disestesy; maxillofacial surgery

11H20-14H

Discussion - Pause Déjeuner

11h10

Page 99: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

196 197

!"#$%&'()

/"$$%#A0-$%")09H30 – 12H30

OUTILS DE GESTION DU CABINET LIBÉRAL Robert Poujaud

/"$$%#B0.&%,C)-%)

Session des KinésithérapeutesAvec l’Association Cou Tête Téguments Cicatrices

Responsables!Scienti#ques : Isabelle Breton, Ghislaine Ferrand

Posters1. 1-4 Application of NFkB decoy ODNs to bone destruction disease

*Shimizu H 1)2), Nakagami H 3), Morita S 2), Rakugi H 1), Morishita R 4) 1) Department of Geriatric Medicine, Graduate School of Medicine, Osaka University, Japan 2)!First department of oral and maxillofacial surgery, Osaka Dental University, Japan 3)Division of Vascular Medicine and Epigenetics, United Graduate School of Child Develop-ment, Osaka University, Japan 4) Department of Clinical Gene "erapy, Graduate School of Medicine, Osaka University, Japan *[email protected]

2. 1-6 Immunohistochemical study of epithelium and apoptosis related proteins in keratocystic odontogenic tumor

*S. Morita, T. Hayashi, T. Iseki, T. Kohno, M. Wato, H. Shimizu1) First Department of Oral and Maxillofacial Surgery, Osaka Dental University, Japan 2) Department of Oral Pathology, Osaka Dental University, Japan 3)!Department of Geriatric Medicine, Graduate School of Medicine, Osaka University, Japan *[email protected]

3. 1-13 L’utilisation d’un drain aspiratif double branche avec passage transcutané unique Twinsoft® en chirurgie maxillo-faciale

C. Lesca*(1), S. Boumendjel(1) , N. Samain.(2) (1) Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, hôpital A. Mignot, Le Chesnay(2)Peters surgical, Bobigny [email protected]

4. 2-15 Le kyste du seuil narinaire!: à propos de sept cas Guedira M, Abouchadi A*, Hamama J, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V- Rabat-Maroc *[email protected]

5. 2-30 Un lipome qui empêche de dormir G.Murcier* , F.Borgnat , R.Taraquois , G.Parrau , T.Alix , P.Seguin Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, hôpital Nord, Saint-Priest En Jarez *[email protected]

6. 7-9 Abces du cerveau consecutif a une cellulite faciale d’origine dentaire – a propos de 2 cas Diallo Or1, Bah At1, Diallo A3, Souare I, Camara Ad1, Cherif F1 1. Service d’Odontostomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Hôpital Donka, Conakry 2. Service de Chirurgie Générale Hôpital Ignace Deen *[email protected]

9h30

Page 100: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

198 199

7. 3-1 Lymphome nasal T à propos d’un casS. Abdennour*, service de chirurgie maxillo- faciale reconstructrice et esthétique chu de Constantine, Algérie *Sa#[email protected]

8. 3-2t Pièges diagnostiques dans Le kyste anévrismal mandibulaire M.El Bouihi ,A.Bouaichi ,S.Aimededdine, S.Lahmiti,A Hiroual , ,S.Fawzy,N.Mansouri Hattab* Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc *[email protected]

9. 3-12 Kyste de Gorlin : à propos d’un cas M.Belhallaj, F.Slimani, A.Oukerroum, A.Benjelloun, A.Chekkoury-Idrissi Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale de l’hôpital 20 Août CHU Ibn Rochd de casablanca-Maroc *[email protected]

10. 3-13 Kyste des maxillaires : à propos de 53 cas M.Belhallaj*, F.Slimani, A.Oukerroum, A.Benjelloun, A.Chekkoury-Idrissi Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale de l’hôpital 20 Août CHU Ibn Rochd de casablanca-Maroc *[email protected]

11. 3-22 Apport de l’analyse structurale osseuse en paléopathologie pour le diagnostic étiologique du leontiasis ossea. A propos du crâne d’Oms Weber JG (1, 2), Robert D (3), Weber J (2), Barral FG (1, 4), Perrot R (2), Alix T* (1, 3, 5, 6) 1 - Faculté de Médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne 2 - Laboratoire d’Anthropologie Anatomique et de Paléopathologie - Université Lyon 1 3 - Service de Stomatologie – Centre Hospitalier Général - Annonay! 4 - Service de Radiologie - CHU Saint-Etienne - Hôpital Nord 5 - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique - CHU Saint-Etienne - Hôpital Nord 6 - CREATIS - CNRS UMR 5220 – INSERM U1044 – Université Lyon 1 – INSA Lyon *[email protected]

12. Poster2 Le fibrome solitaire du maxillaire :à propos d’un cas S.Aimededdine,M.El Bouihi , S.Lahmiti,A.Bouaichi ,A.Hiroual,S.Fawzy,N.Mansouri Hattab* Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc.

13. Poster 3 Tumeur brune mandibulaire révélatrice d’une hyperparathyroidie primaire chez un enfant S.Aimededdine,M.El Bouihi , S.Lahmiti,A.Bouaichi ,A.Hiroual, S.Fawzy, N.Mansouri Hattab * Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

14. Poster5 porome eccrine de la pointe nasale. Un diagnostic inhabituel d’une tumeur du nez. S.Lahmiti, A.Bouaichi ,M.El Bouihi ,S.Aimededdine , ,A.Hiroual,S.Fawzy,N.Mansouri Hattab* Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

15. Poster4 Place de la membrane induite dans la chirurgie péri mplantaire S.Lahmiti,M.El Bouihi ,S.Aimededdine ,A.Bouaichi ,A.Hiroual,S.Fawzy,N.Mansouri Hattab * Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

16. 4-1 Le lambeau ostéo-cutané antébrachial radial!: étude radio-anatomique et applications cliniques

de Taddéo A*, Duvernay A, Roche M, Vidal N, Trost O, Zwetyenga N Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Chirurgie Plastique et Reconstructrice, Chirurgie de la Main, CHU-Dijon, Université de Bourgogne*[email protected]

17. 4-4T un autre profil des plaies faciales .Le culte religieux a-t-il un impact sur l’incidence des traumatismes maxillo-faciaux à marrakech ? S.Lahmiti, M.El Bouihi , A. Zaroual, A.Bouaichi S.Aimededdine , A.Hiroual, S.Fawzy, N.Mansouri Hattab * Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

18. 4-5t Impact épidémiologique du nouveau code de la route sur L’urgence faciale en polytraumatologie à Marrakech S.Aimededdine,M.El Bouihi , S.Lahmiti,A.Bouaichi ,A.Hiroual, S.Fawzy, N.Mansouri Hattab * *Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

19. 4-6t Le lambeau cervical dans les pertes de substances du lobule de l’oreille S.Aimededdine,M.El Bouihi , S.Lahmiti,A.Bouaichi ,A.Hiroual, S.Fawzy, N.Mansouri Hattab* Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

20. 4-7t Un diagnostic inhabituel d’une tumeur de la branche montante :le plasmocytome M.El Bouihi , A.Bouaichi,S.Aimededdine, S.Lahmiti,A.Bouaichi , ,S.Fawzy, N.Mansouri Hattab* Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

Page 101: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

200 201

21. 4-8t Le lipofilling en chirurgie maxillo faciale, expérience de 10 ans N.Mansouri Hattab*, A.Bouaichi , A.Hiroual, ,S.Aimededdine, ,A.Bouaichi , ,S.Fawzi Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

22. 4-10t Attentat Argana à Marrakech :prise en charge maxillo faciale N.Mansouri Hattab* , A.Hiroual , M.El Bouihi , S.Lahmiti,S.Aimededdine A.Bouaichi, S.Fawzy, H.Bénateau Service de chirurgie maxillo-faciale et esthétique. CHU Mohammed VI Marrakech. Maroc. *[email protected]

23. 4-11 Profil épidémiologiques des fractures mandibulaires M. Belhallaj*, F. Slimani, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi CHU Ibn Rochd de Casablanca- Maroc Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale de l’hôpital du 20 Août *[email protected]

24. 4-11t Asymmetric function of the lower lip- and chinmusculature as a result of an iatrogenic injury of the marginal branch of the facial nerve: prevalence, prevention, prognosis and treatment Isabelle Libert, J. Schoenaers Dept of Oral and Maxillofacial surgery. University Hospitals Leuven

25. 4-12 Les PDS mandibulaires: Problèmes de reconstruction : A propos de 35 cas *[email protected] M.Belhallaj*, F.Slimani, A.Oukerroum, A.Benjelloun, A.Chekkoury-Idrissi!!! Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale de l’hôpital du 20 Août - CHU Ibn Rochd de Casablanca

26. 4-15 Choix de la voie d’abord et place de l’embolisation dans la prise en charge des plaies pénétrantes maxillo-faciales!: une série de six patients. M. Asselborn*,F. El Najjar, J L Beziat, A Gleizal Groupement hospitalier Nord, université Claude-Bernard Lyon 1 *[email protected]

27. 4-33 Rhinopoièse chirurgicale en terrain radique chez un patient porteur d’un mélanome intra-nasal A.Huart*, P.Barrière, A.Wilk Service de chirurgie maxillo-faciale, stomatologie et plastique, CHU de Strasbourg *[email protected]

28. 4-47 Volumineuse mucocèle fronto-ethmoïdo-nasale. A propos d’un cas Lesnik M, Ory L*, Belaid H, Bertolus C, Goudot P Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie. Hôpital Pitié-Salpêtrière. Paris [email protected]

29. 5-7 le lipofilling (historique, technique et indications ) K.Riah ; F.Slimani ; A.Oukerroum ; A.Benjelloun ; A.Chekkoury-Idrissi Service de Stomatologie et chirurgie maxillo faciale.Hopital 20 aout. CHU Ibn Rochd Casablanca.

30. 6-17 L’ostéopétrose maxillo-mandibulaire!: La chirurgie orthognatique est-elle possible! M. Barat *, C. Chossegros, F. Salles, A. Gallucci, J.-L. Blanc Service stomatologie et chirurgie maxillo-fiaciale, Professeur Jean-Louis Blanc, CHU Timone, Marseille *[email protected]

31. 7-6 Syndrome d’Apert!: A propos d’un cas A.Mrani*, F. Slimani, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, hôpital 20 Aout, CHU de Casablanca *[email protected]

32. P1 Le lambeau du muscle temporal dans la reconstruction des pertes de substance de la face post exérèse carcinologique Kamal D*, Oufkir A, El Alami MN Service d’ORL et de Chirurgie Cervico-faciale, CHU Hassan II de Fès Professeur assistante en Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, Service d’ORL et de Chirurgie Cervico-faciale, Hôpital Omar Drissi, CHU Hassan II, Fès, Maroc. *[email protected]

33. p-2 Shwanomme de la langue!: a propos d’un cas. Abouchadi A*, Guedira M, Khalfi L, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V- Rabat-Maroc *[email protected]

34. p-3 Volumineuse mucocèle du sinus frontal avec extension orbitaire Abouchadi A*, Guedira M, Khalfi L, Elkhatib K, Nassih M, Rzin A Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V- Rabat-Maroc *[email protected]

Page 102: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

202 203

35. p-4 Carcinome muco-épidermoïde et handicap psycho-moteur, risque de retard diagnostique Weber JG (1), Parrau G (1,2), Boutet C (3, 4, 5), Seguin P (1,2), Satgé D (4), Alix T* (1, 2, 6) 1 - Faculté de médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne 2 - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Saint-Etienne 3 - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6, Centre de Recherche de l’Institut du Cerveau et la Moelle Epinière - CRICM Inserm UMR S975 CNRS UMR 7225 - Paris 4 - Centre de Neuroimagerie de Recherche - CENIR - Paris 5 - AP-HP, Groupe Hospitalier Pitié-Salpétrière, Service de Neuroradiologie - Paris 6 - CREATIS UMR CNRS 5220 Inserm U1044 - Université de Lyon - INSA Lyon-Villeurbanne *[email protected] Téléphone professionnel : +33477120648

36. p-5 Malformation vasculaire du maxillaire Apport de la radiologie interventionnelle Mehri Turki I*(1), Rajhi H(2), M’nif. N(2), Adouani A(1) 1-!Service de Stomatologie et Chirurgie Maxilo-Faciale. Hôpital Charles Nicole. Tunis 2-!Service de Radiologie. Hôpital Charles Nicolle. Tunis *[email protected]

37. p-6 À propos d’un cas A. Oukerroum1, F. Slimani1, M. El belhadji2, A. Benjelloun1, A. Chekkoury-idrissi1 1. Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale 2. Service d’ophtalmologie, Hôpital du 20 Août, C.H.U de Casablanca *[email protected] 38. P-7 Neurofibrome gingival isolé À propos d’un cas A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-idrissi Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital du 20 Août, C.H.U de Casablanca *[email protected]

39. P-8 Cellulites cervico-faciales d’origine dentaires F.Choumi*, A.Abouchadi, L.Khalfi, A.Arob, M.Nassih, A.Rzin Service de Chirurgie Plastique, Maxillo-Faciale et Stomatologie Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V Rabat *[email protected] 40. p-9 Chlorome du sinus maxillaire: un diagnostic difficile F.Choumi*, A.Abouchadi, L.Khalfi, K.Elkhatib, M.Nassih, A.Rzin Service de Chirurgie Plastique, Maxillo-Faciale et Stomatologie Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V Rabat *[email protected]

41. p-10 Kératokystes odontogènes révélant un syndrome de Gorlin à propos d’un cas F.Choumi*, A.Abouchadi, B.Abir, K.Elkhatib, M.Nassih, A.Rzin Service de Chirurgie Plastique, Maxillo-Faciale et Stomatologie Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V Rabat *[email protected] 42. P-11 Lambeau en H du front F.Choumi*, A.Abouchadi, A.Arob, L.Khalfi, M.Nassih, A.Rzin Service de Chirurgie Plastique, Maxillo-Faciale et Stomatologie Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V Rabat *[email protected] 43. P-12 Lipome de la région parotidienne à propos d’un cas F.Choumi*, A.Abouchadi, H.Sabani, L.Khalfi, M.Nassih, A.Rzin Service de Chirurgie Plastique, Maxillo-Faciale et Stomatologie Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V Rabat *[email protected] 44. p-17 L’apport du lambeau frontal dans la reconstruction des pertes de substance nasale!: à propos de 21 cas. M. Belhallaj, F. Slimani, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury Idrissi Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale de l’hôpital du 20 Août -CHU Ibn Rochd de Casablanca *[email protected]

45. P-19 le syndrome de gorlin-goltz A propos d’un cas Dr Boulemkahel Khadîdja!: Spécialiste en chirurgie maxillo-faciale. Hôpital militaire régional universitaire d’Oran(Algérie).

46. p-20 Schwannome maxillaire F. Slimani*, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. Hôpital 20 août – C.H.U. de Casablanca- Maroc *[email protected]

47. p-22 Traumatisme jugal par brosse à dent chez un enfant de 15 mois. S. Poynard, B. Bonin-Goga, F. Sury, D. Goga, B. Laure Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU TROUSSEAU, TOURS Faculté de Médecine de Tours, Université François Rabelais, TOURS

48. p-23 La réhabilitation prothétique dans le cas des pertes de substance maxillaires d’origine tumorale F.Slimani, M.Moukram, Oukeroum A.Benjelloun, A.Chekkoury-Idrissi Service!de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, C.H.U. de Casablanca, Maroc

Page 103: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

204 205

49. p-24 Une forme maligne de l’améloblastome!: le carcinome améloblastique. M. Dassouli*, F. Slimani, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi Service!de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 Août, CHU de Casablanca, Maroc *[email protected]

50. p-25 Neurofibrome intra-osseux mandibulaire du nerf alvéolaire inférieur F. Borgnat*, G. Murcier, G. Parrau, R. Taraquois, T. Alix, P. Seguin. Service de chirurgie maxillofaciale et stomatologie, hôpital Nord, Saint Priest-en-Jarest *[email protected]

51. p-26 Sarcome d’Ewing et mandibule.G.Murcier* , F.Borgnat* , R.Taraquois , G.Parrau , T.Alix , L.Caquant , P.Seguin Service de chirurgie maxillofaciale et stomatologie, hôpital Nord, Saint-Priest En Jarez*[email protected]

52. p-27 Fente oro-faciale type 30 de Tessier!: à propos d’un cas M.Meziane*, H.Benhalima, A.Eabdenbitsen, N.Tahtah, M.Boulaich, L.Essakalli, M.Kzadri Service d’ORL et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital des spécialités, Rabat, Maroc

!!

!

IAOMS EACMFS

Page 104: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

206 207

!

!

!

!

!

!

!

!

!

!

!

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !

Page 105: Congrès SfscmfcoChirurgie esthétique de la face et du cou Chirurgie cutanée Responsables Scienti#ques : F.BOUTAULT, P.JAMMET CHAPITRE 6 Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale,

208

14h