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La source d’information par excellence des directeurs municipaux du Québec Mai 2016 – Volume 41 – Numéro 2 La source d’information par excellence des directeurs municipaux du Québec Organisez-vous! Des trucs pour être plus efficace Formation en ligne Dossier sécurité Grand reportage Surveillance des lieux publics Mai 2016 – Volume 41 – Numéro 2 Congrès de l’ADMQ L’équilibre dans chaque défi! Poste – Publication n o 40663054

Congrès de l’ADMQ L’équilibre dans chaque défi!2016/05/02  · Le magazine Scribe mai 2016 La Municipalité de Normandin a installé des panneaux incitant les gens à ne pas

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La source d’information par excellence des directeurs municipaux du Québec

Mai 2016 – Volume 41 – Numéro 2

La source d’information par excellence des directeurs municipaux du Québec

Organisez-vous!

Des trucspour être plus efficace

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Grand reportage

Surveillancedes lieux publics

Mai 2016 – Volume 41 – Numéro 2

Congrès de l’ADMQL’équilibre dans chaque défi!

Poste – Publication no40663054

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sommaire

400, boul. Jean-Lesage, Hall Est, bureau 535, Québec (Québec) G1K 8W1Téléphone : 418 647-4518 • Télécopieur : 418 647-4115 • www.admq.qc.ca

Rédactrice en chefMagali Laurent

RédactionMagali LaurentFernández Communication- Anne-Marie Andrée-Savoie- Véronique Lalande- Philippe Béliveau- Francis Martel

Révision linguistiqueMagali Laurent

GraphismeCurcuma design graphique

PublicitéNathalie Martineau

Prépresse et impressionImprimerie Sociale

Tirage2 600 exemplaires

Dépôt légal :Bibliothèque Nationale du QuébecBibliothèque Nationale du CanadaISSN 0707-277X

La reproduction partielle ou totale des textes paraissant dans le magazine Scribe est autorisée à la condition d’en indiquer la source.Les opinions émises par les collaborateurs n’engagent qu’eux-mêmes.

Imprimé sur papier 50% recyclé, dont 30% postconsommation

34 Le Salon des Partenaires Un incontournable pour votre réseautage professionnel 36 En coulisse 37 Parcours d’excellence Départ à la retraite après 40 ans de service! 38 Modèle d’excellence Aider les communautés, ici et ailleurs

40 Formation en ligne du programme DMA Des trucs pour être plus efficace 41 Activités de perfectionnement de l’automne 42 Portrait d’un administrateur M. Hubert Poirier

43 Renouvellement de l’entente avec la MMQ 44 Portrait de l’équipe de l’ADMQ Mme Nathalie Martineau

46 La réponse de l’expert 47 Chronique APPQ 48 Chronique ressources humaines 49 Chronique SOGHU 50 Chronique informatique 38 Chronique MMQ 38 Chronique saines habitudes de vie 38 Chronique juridique 38 Chronique assurance collective

4 Mot du président 6 Actualités Un conseil sans papier pour Lambton

7 Loi sur la tabac : un travail de sensibilisation s’amorce pour les municipalités

8 Gestion du patrimoine : une première au Québec pour Boischatel

9 Quand réduire ses déchets devient payant 10 Saint-Mathieu-de-Rioux : une revitalisation attirante

11 Chelsea s’équipe de deux radars pédagogiques 12 Actualité politique L’ADMQ bien présente pour ses membres dans le dossier de l’aménagement et de l’urbanisme

14 Dossier sécurité Surveillance des lieux publics : des outils pour mieux rassurer la population

16 La parole aux DG Ma passion, mon équilibre

19 Grand reportage Organisez-vous! 26 Dossier urbanisme Plus d’espace pour la voix des citoyens 28 Dossier congrès Vivez vos défis avec équilibre!

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M. Charles RicardPrésident de l’ADMQ et directeur général de la Municipalité de Chelsea

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Le temps... précieux et immatériel, on lui court après et on se plaint de ne jamais en avoir assez. Une réalité qui touche à peu près tout le monde. Il suffit de considérerla popularité de cette thématique pour comprendre l’ampleur du phénomène. Conférences, coaching de vie, ouvrages... les ressources sur le sujet ne manquentpas. Tant que l’horloge ne sera pas en mesure d’afficher une vingt-cinquième heure,il faudra effectivement trouver nos solutions ailleurs.

Chers collègues,

Et si l’une des réponses résidait dans notre faculté à nous organiser? Facile à dire. Ensevelissous le poids écrasant de nos responsabilités, nous n'avons parfois même pas le temps de penser à nous organiser. Triste fatalité? Peut-être pas. À moins de décider de tout chamboulerd’un seul coup dans nos vies, la modification graduelle de nos façons de faire peut passer pardes gestes simples.

Dans le grand reportage de cette édition du magazine Scribe, nous vous donnons justementquelques trucs qui peuvent alléger votre quotidien et redonner toute sa valeur à la notion depriorité. On vous parle aussi du coaching de vie, ainsi que du schéma de pensées, une méthodedestinée à augmenter votre efficacité et votre créativité. Il existe également des logiciels qui,dans nos municipalités, peuvent nous faciliter la vie.

Quelques sujets que vous trouverez dans les pages suivantes…Nous savons, grâce à un sondage récent, que les membres de l’ADMQ lisent et apprécient les publications de l’Association, notamment le magazine Scribe. Je tiens à vous remercier de votre fidélité. La rédaction travaille fort pour vous offrir des articles de qualité.

En page 14, retrouvez un dossier très intéressant sur la surveillance des lieux publics, dontla suite sera publiée dans l’édition du mois de septembre. Il y est question, entre autres, du programme de cadets de la Sûreté du Québec et de l’expérience d’une municipalité. Découvrez également comment est organisé le Salon des Partenaires, à la page 36. Je vousconseille aussi la lecture du modèle d’excellence, page 38, qui met en lumière le dynamismeet la générosité d’une de vos consœurs.

Le congrès de l’ADMQ n’est pas un partyTout un dossier est bien évidemment consacré, dès la page 28, au congrès de l’ADMQ. À ce propos, j’ai envie de rappeler que l’Association a compris, il y a déjà plusieurs années, que cet évènement est d’abord et avant tout un lieu de formation et de réseautage profes-sionnel. Faites-en part à vos élus! Si le congrès de l’ADMQ n’est pas médiatisé, c’est parce qu’iln’y a pas d’extravagances…

Nous croyons qu’il est important pour les directeurs généraux des petites et moyennes municipalités de ne pas s’isoler. Participer au congrès de son association, c’est se former, discuter des sujets de l’heure et repartir avec des astuces qui nous sont utiles toute l’année.Participer au congrès, c’est aussi rencontrer des professionnels, des spécialistes, et remplirson bagage de contacts pertinents. Participer au congrès, c’est ajouter des éléments à sonéquilibre professionnel.

J’espère vous rencontrer en grand nombre ces 15, 16 et 17 juin prochain à Québec!

Bonne lecture!

Charles RicardPrésident

« Participer au congrès,

c’est ajouter des éléments à

son équilibre professionnel. »

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« Je suis vraiment impressionnée. Les membres du conseilsont très proactifs et ils ont appris très rapidement », lanced’entrée de jeu Mme Marie-Soleil Gilbert, directrice généralede la Municipalité de Lambton.

L’idée d’éliminer le papier au conseil municipal était dans les discussions entre le maire et les conseillers depuis unmoment déjà, raconte Mme Gilbert. C’est à la demande d’unélu qu’elle a fait une évaluation des coûts pour l’achat de sept tablettes, la formation et les outils informatiques nécessaires, pour finalement en venir à la conclusion quec’était non seulement un plus pour l’environnement, maisaussi une mesure qui s’avérerait rapidement rentable.

La Municipalité a dû débourser 1 609 $ avant taxes pour l’acquisition des tablettes, et quelques centaines de dollarspour les services de techniciens en informatique. Le logicield’implantation pour la mise en place de ce nouveau modede travail a été fourni par la Ville de Saint-Georges, et la formation a été donnée par Mme Gilbert.

« Avec le conseil sans papier, on économise environ 600 $ parannée. Notre investissement devrait être rentabilisé danstrois ans. Les conseillers ont accès à l’ensemble de leurs documents via une plateforme de gestion Web », précise ladirectrice générale.

Le virage vert se poursuit La Municipalité de Lambton ne s’arrêtera pas de sitôt sur la voie du développement durable.

Après avoir instauré des mesures telles que le paiement des fournisseurs par Accès D, la facturation par courriel, l’inscription en ligne aux activités de loisirs ou encore l’achat de papier 100 % recyclé, Lambton s’apprête à adopter sonnouveau plan de gestion des matières résiduelles avec laMRC et à mettre en place un processus de récupération desplastiques agricoles.

La Municipalité de Lambton, en Estrie, poursuit son viragevert et propose cette fois un « conseil sans papier », unemesure implantée depuis le mois de mars qui se révèle àla fois peu coûteuse et fort appréciée.

Un conseil sans papierpour Lambton

« Avec le conseil sans papier, on économise environ600 $ par année. Notre investissement devrait êtrerentabilisé dans trois ans. » — Mme Marie-Soleil Gilbert, directrice générale de la Municipalité de Lambton

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« Il faut éduquer les gens en premier. Il faut faire au moins untour de roue avant que ce soit bien compris. On ne peut pascogner sur la tête des gens sans au moins leur dire que la nouvelle loi existe », croit Mme Sonya Auclair, mairesse de laMunicipalité de Batiscan, en Mauricie.

Or, selon la nouvelle loi sur le tabac, adoptée à l’unanimité le 26 novembre dernier, il est désormais interdit de fumer notamment dans les parcs, les terrains sportifs et les terrainsde jeux. Et comme chaque propriétaire de terrain est respon-sable de faire respecter la réglementation, les villes et les municipalités devront trouver des moyens pour que lescitoyens puissent s’y conformer sur les terrains municipaux.

Une application moins évidente « Il y a des endroits où, pour sortir du parc, la personne devraêtre sur le trottoir, ce qui risque de transformer nos rues en cendrier. S’il y a interdiction de fumer sur le terrain du quaimunicipal, est-ce que les gens vont jeter leur mégot dans l’eauavant d’accoster? Il faut trouver une façon de faire respecterla loi sans se retrouver avec des cendriers partout et du nettoyage à faire. Actuellement, on se pose encore la questionà savoir comment on va faire pour appliquer tout ça », expliquela mairesse.

Normandin en avance En septembre dernier, la Municipalité de Normandin est devenue l’une des premières au Québec à interdire de fumerdans ses parcs et terrains de jeux. Cette initiative, édifiée avantl’entrée en vigueur de la nouvelle loi, est le fruit des efforts depersuasion engagés par la jeune Maude Lanui-Baillargeon etsa Gang allumée, un mouvement d’une dizaine d’adolescentsde la municipalité qui militent pour prévenir et réduirel’usage du tabac. Ainsi, des panneaux incitant les gens à nepas fumer ont été installés dans les huit espaces vertsconcernés.

« On a prévu le coup sans savoir que ça allait être adopté.Lorsqu’on a été approché par la Gang allumée, le but n’étaitpas de se conformer en prévision de l’adoption de la nouvelleloi, mais vraiment plus de sensibiliser les gens. On voulait inviter les citoyens à être responsables et à respecter la réglementation pour le bien-être des gens autour d’eux », expose Mme Lyne Groleau, directrice générale de la petitelocalité du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La bonne nouvelle, c’est que la municipalité a maintenant une longueur d’avance sur ses homologues. En ce sens, la directrice générale fait remarquer que la mesure a été bien reçue par l’ensemble de la population, alors qu’aucunmouvement de protestation n’a été entendu.

Qualifiée de « robuste et audacieuse » par la Société canadienne du cancer, la nouvelle loi visant à renforcer lalutte contre le tabagisme obligera les municipalités du Québec à mener un travail de sensibilisation auprès de leurs citoyens.

« Il faut trouver une façon de faire respecter la loi sans se retrouver avec des cendriers partout et du nettoyage à faire. » — Mme Sonya Auclair, mairesse de la Municipalité de Batiscan

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La Municipalité de Normandin a installé des panneaux incitant les gens à ne pas fumer dans ses huit espaces verts.

Loi sur le tabac

La loi en résumé :Depuis le 26 novembre 2015• Interdiction de « vapoter » là où l’usage du tabac est

prohibé (fumer avec une cigarette électronique).• Interdiction de diffuser de la publicité pour les

cigarettes électroniques.

Depuis mai 2016• Interdiction d’introduire des saveurs dans les

produits du tabac.• Interdiction de l’usage du tabac :

- dans les véhicules transportant un passager de moins de 16 ans;

- sur les terrasses;- sur les terrains de sport et les terrains de jeux

pour enfants.

En novembre 2016• Interdiction de distribuer des « programmes

de performance » destinés aux détaillants.• Mise en garde d’au moins 4 648 millimètres carrés.

En novembre 2017• Obligation pour les établissements de santé et de

services sociaux et les établissements d’enseignementpostsecondaire d’avoir adopté une politique pour lacréation d’environnements sans fumée.

Un travail de sensibilisation s’amorce pour les municipalités

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Le processus mis en branle il y a près de quatre ans, à l’initia-tive de la Municipalité de Boischatel, permettra de faciliter la vie des citoyens touchés par la lourde réglementation qui entoure les sites patrimoniaux lorsque vient le temps d’effectuer des travaux, aussi minimes soient-ils.

« Désormais, les citoyens peuvent faire les démarches directement auprès de la Municipalité pour obtenir un permis.Ils n’ont plus à demander l’autorisation au ministère de la Culture. De plus, nous connaissons bien les bâtiments et leur état, c’est plus facile pour nous d’aller sur le terrain et d’intervenir », fait valoir M. Pierre-Alexandre Côté, directeur del’aménagement du territoire et de l’urbanisme à Boischatel.

Le transfert de responsabilités concerne les aires de protectionde 152 mètres du manoir Charleville et de la maison Jacob, quiappartiennent tous deux à des propriétaires privés, ainsi que

Le ministère de la Culture et des Communications arécemment officialisé le transfert de la gestion dedeux aires de protection et de deux terrains situésdans un site patrimonial de la municipalité de Bois-chatel, une première au Québec depuis l’adoption dela nouvelle Loi sur le patrimoine culturel en 2012.

« Désormais, les citoyens peuvent faire les démarches directement auprès de la municipalitépour obtenir un permis. Ils n’ont plus à demanderl’autorisation au ministère de la Culture. »— M. Pierre-Alexandre Côté, directeur de l’aménagement

du territoire et de l’urbanisme à Boischatel (La Capitale)

Gestion du patrimoineUne première au Québec pour Boischatel!

les deux terrains faisant partie du site patrimonial de la ChuteMontmorency. Cependant, les deux bâtiments demeurentsous la responsabilité du ministre, puisqu’il s’agit de bâtimentsclassés.

Un long processus« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le minis-tère afin de traduire de façon réglementaire leurs objectifs »,précise M. Côté, convaincu qu’il s’agit d’un projet qui pourraitfaire école et ouvrir la porte à d’autres municipalités qui souhaitent se lancer dans l’aventure.

La Municipalité de Boischatel a profité de cette nouvelle disposition dans la Loi sur le patrimoine culturel alors qu’elleétait en révision de son Plan d’implantation et d’intégration architecturale.

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Déjà proactive sur le plan du développement durable avecson complexe de gestion intégrée et un magasin du réem-ploi, la MRC de Manicouagan souhaitait pousser plus loin son action lors de sa toute première participation au DéfiMunicipalités de la SQRD.

« Nous avons organisé des activités sur trois jours au magasin de réemploi, dont un atelier de sensibilisation au recyclage avec des jeunes de deuxième secondaire », explique Mme Isabelle Giasson, chargée de projet en ressources humaines et communications pour la Régie desmatières résiduelles de Manicouagan, sur la Côte-Nord.

L’activité de la tablée du troc a aussi connu un vif succès, seréjouit Mme Giasson. « C’est tout simple! On a une table eton invite les gens à apporter un objet de la maison dont ilsveulent se départir. Ensuite, ils en choisissent un sur la tableselon leur besoin. Ça ne coûte rien et c’est écologique. On varefaire cette activité à coup sûr! », annonce-t-elle.

Un impact direct Sa collègue, Mme Janie Lezoma, chargée de projet en envi-ronnement, souligne que ces activités et le premier prix rem-porté à l’occasion du concours ont eu un impact auprès de la direction et des employés, plus sensibilisés que jamaisà la cause.

« De plus, les planètes étaient alignées pour nous! Nousavions besoin des services d’un consultant pour sensibilisernos employés, et c’est ce que nous avons gagné. Ça nepouvait pas mieux tomber! », dit-elle.

Des initiatives locales originales visant la réduction et le réemploi des déchets-ressources ont permis à la MRC de Manicouagan et aux municipalités de Saint-Charles-sur-Richelieu et de Saint-Denis-sur-Richelieu de remporter respectivement le premier et le deuxième prix Défi Muni-cipalités issus du concours organisé à l’occasion de la Semaine québécoise de réduction des déchets (SQRD).

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« On souhaitait de part et d’autre trouver un moyen de réduire de 10 % l’enfouissement desdéchets sur notre territoire, de faire une campagnede sensibilisation plus agressive en impliquant les citoyens et les plus jeunes aussi. » — Mme Nancy Fortier, directrice générale et secrétaire-trésorière

de la Municipalité de Saint-Charles-sur-Richelieu

Quand réduire ses déchets devient payant!

Les trois jours d’activités tenus dans le cadre de la SQRDà la MRC de Manicouagan ont permis de sensibiliser autant les citoyens que les jeunes à l’importance du recyclage et de la réduction des déchets.

Une compétition amicale remarquéeLes municipalités de Saint-Charles-sur-Richelieu et deSaint-Denis-sur-Richelieu, en Montérégie, se sont lancé un défipeu commun : réduire le taux d’enfouissement des déchetsdans leur muni-cipalité respective.

« Le maire perdant devra effectuer une journée de bénévolatdans la municipalité gagnante, faire flotter le drapeau du gagnant et réaliser une vidéo sur les défis des matières recyclables et du compostage », explique Mme Nancy Fortier,directrice générale et secrétaire-trésorière de Saint-Charles-sur-Richelieu.

L’activité a débuté au mois de novembre dernier et se terminera en novembre 2016. D’ici-là, les deux municipalitésmultiplient les bons coups, notamment avec Monsieur Vert,un personnage qui encourage les saines pratiques environ-nementales et qui distribue des bonis verts échangeablescontre des billets de tirage pour l’achat d’articles écologiquesou applicables sur le compte de taxes des résidents.

« On souhaitait de part et d’autre trouver un moyen de réduirede 10 % l’enfouissement des déchets sur notre territoire, de faire une campagne de sensibilisation plus agressive enimpliquant les citoyens et les plus jeunes aussi », expliqueMme Fortier, qui peut dire « mission accomplie ».

Défi Municipalités de la Semainequébécoise de réduction des déchets

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« Je ne savais pas qu’il y avait un centre de ski, un golf et uncamping cinq étoiles. Lorsque j’ai vu ça, je me suis dit qu’il y avait peut-être une opportunité à saisir en achetant le restaurant », explique-t-elle.

C’est qu’au cours des dernières années, la municipalité a décidé de mettre en évidence ses principaux atouts pour attirer les gens de l’extérieur. En ce sens, la Corporation duParc du Mont-Saint-Mathieu, nouvelle propriétaire du centrede ski qui est un organisme à but non lucratif géré par ungroupe de bénévoles, a procédé à un réaménagement complet.

La Corporation a également fait l’acquisition, l’été dernier, duClub de golf des Appalaches qui est devenu le Golf du parc duMont-Saint-Mathieu. La Corporation a ainsi investi 200 000 $pour l’achat du Club et l’amélioration de la qualité du terrainet des équipements d’entretien.

« On profite de nos attraits. Nous avons la chance d’avoir desmontagnes, alors on les met en évidence. L’idée est de créerun site quatre-saisons. Pour le moment, il n’y a pas d’activitépendant toute la durée de la saison estivale, mais ça va venir »,assure Mme Michelle Lafontaine, directrice générale de Saint-Mathieu-de-Rioux.

Saint-Mathieu-de-RiouxUne revitalisation attirante !Attirée par une opportunité d’affaires, Mme Virginie Chénard (sur la photo) a fait l’acquisition, l’an dernier,du Resto du Vieux Couvent à Saint-Mathieu-de-Rioux. La jeune étudiante en tourisme de l’Université Lavalreprésente en quelque sorte le mouvement de revitalisation qui s’opère dans la petite municipalité du Bas-Saint-Laurent, où vivent un peu moins de 700 personnes.

Et la stratégie porte ses fruits. « Je connais au moins sixjeunes couples qui se sont installés ici au cours des dernièresannées. Il y en a beaucoup d’autres qui sont natifs d’ici et quireviennent après avoir fait des études à l’extérieur », illustreMme Virginie Chénard.

« On profite de nos attraits.Nous avons la chanced’avoir des montagnes,alors on les met en évidence. »— Mme Michelle Lafontaine, directrice

générale de Saint-Mathieu-de-Rioux

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L’école primaire du Grand-Boisé est située sur une ancienneroute provinciale, qui servait de lien entre l’autoroute 5 et laroute 105, tout juste à l’intersection de la bretelle de sortiede l’autoroute.

« Malgré différentes stratégies pour inciter les gens à ralentir,notamment l’ajout d’un panneau de signalisation limitant la vitesse à 30 km/h, rien à faire, la vitesse demeure élevée »,explique M. Charles Ricard, directeur général et secrétaire-trésorier de la Municipalité de Chelsea, également présidentde l’ADMQ.

« Ce ne sont pas des radars photo que nous installons, maisbien des radars pédagogiques. Ils affichent la vitesse à laquelle roule l’automobiliste. On peut aussi y afficher desmessages de félicitations afin d’encourager les bons com-portements des conducteurs. C’est une façon différente defaire les choses », précise-t-il.

Afin de régler un problème de vitesse récurrent surune artère importante où se trouve une zone scolaire,l’administration de la Municipalité de Chelsea, en Outaouais, tente une nouvelle approche. Dès le moisd’avril 2016, deux radars pédagogiques ont été installésà proximité de cette zone afin d’inciter fortement lesautomobilistes à réduire leur vitesse.

La municipalité de Chelsea s’équipe de deux radars pédagogiques

Diminution de la vitesse

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Les radars pédagogiques sont non répressifs, mais permettent àtout le moins à l’automobiliste de mesurer sa conduite et de lever lepied si sa vitesse est trop élevée.

L’installation des radars pédagogiques est combinée à unetraverse de piétons avec clignotant qui fonctionne à l’énergiesolaire. Les radars quant à eux fonctionnent à l’énergie solaire et à l’électricité.

Des statistiques utilesLes deux radars permettent également d’enregistrer une foulede données (heure, jour, vitesse) qui peuvent être consultéesen tout temps. Les autorités responsables peuvent ainsi agirde façon proactive à certaines périodes de la journée ou de lasemaine.

« Nous souhaitons faire de la sensibilisation, plus que de larépression. Ce dernier volet sera pris en charge par le servicede police régional plutôt que par la Municipalité », convientM. Charles Ricard.

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Adoptée pour la première fois à la fin des années 70, la LADTU (auparavant connue sous l’abrévia-tion LAU) a fait l’objet d’un impor-tant remaniement en 2012, auquell’ADMQ a participé par le dépôt d’unmémoire à l’Assemblée nationale.Quatre ans plus tard, le ministèredes Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT)sollicite la contribution des asso-ciations municipales, dont l’ADMQ,pour commenter la nouvelle mou-ture de la loi.

M. Félix Caron, directeur général de la Ville de Percé, représente l’ADMQ sur la commission permanente del’aménagement du territoire de la Fédération québécoisedes municipalités (FQM). Il est membre du Groupe de travail sur l’aménagement du territoire FQM-ADMQ etsiège sur le comité aménagement de l’ADMQ.

« On cherche à s’assurer que les municipalités ne se fontpas confier des responsabilités supplémentaires sans aussise voir confier des budgets en conséquence, comme ça s’estsouvent fait dans les dernières années », commente le DG.

M. Caron cite en exemples le transfert de la gestion descours d’eau qui s’est opéré en 2005 et la fameuse réformeRyan de 1991 lors de laquelle les municipalités se sont vuconfier un large éventail de nouvelles responsabilités.

Reddition de comptesSi M. Caron est plutôt satisfait du projet de loi 47 dans saforme actuelle, il s’inquiète surtout des comptes que devrontrendre les municipalités au MAMOT si la refonte de la loi demeure inchangée.

« Je ne suis certainement pas le seul à être inquiet à ce sujet.La reddition de comptes telle que présentée représente unecharge de travail considérable pour les DG, et son utilité estquestionnable. Les municipalités n’ont toutefois pas le choixde se plier à cette obligation sous peine de se voir couper leurssubventions », mentionne M. Caron, précisant qu’il est normalque le gouvernement demande qu’on lui rende des comptes,mais qu’il faut revoir, entre autres, l’importance et la fréquence de ces redditions de comptes.

Refonte de la LADTU

L’ADMQ travaille depuis quelques semaines, en collaboration avec les autres associations munici-pales, à représenter les intérêts des directeurs municipaux auprès du MAMOT dans le contexte de la refonte de la LADTU. Scribe brosse le portraitdes travaux en cours.

Si elles étaient adoptées telles quelles, ces nouvelles demandes s’ajouteraient donc aux dizaines de redditions de comptes répertoriées par l’ancien maire de Sherbrooke, M. Jean Perrault, dans son rapport déposé l’an dernier.

Le projet de refonte de la LADTU comporte aussi de nom-breux autres changements, dont l’octroi de pouvoirs supplé-mentaires aux MRC.

« La loi pourrait donner aux MRC un peu plus de pouvoir pour leur permettre d’instaurer une réglementation qui s’appliquerait à l’ensemble de leur territoire. Ça a du bon,mais le mur à mur demeure inquiétant. Ce n’est pas vrai que la réglementation peut être à l’avantage de tous », com-mente M. Caron.

Au moment de mettre sous presse, deux rencontres de travail techniques sur le projet de loi s’étaient tenues entrel’ADMQ, l’ADGMRCQ et la FQM, et d’autres devaient être organisées sous peu.

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L’ADMQ bien présente pour ses membres dansle dossier de l’aménagement et de l’urbanisme

« On cherche à s’assurer que les municipalités ne se font pas confier des responsabilités supplémentaires sans aussi se voir confier des budgets en conséquence. » — M. Félix Caron, directeur général de la Ville de Percé

M. Félix CaronDirecteur général de la Ville de Percé

Les projets de loi sur lesquels se penche actuellement l’ADMQ• Projet de loi n° 86 : Loi modifiant l’organisation

et la gouvernance des commissions scolaires en vue de rapprocher l’école des lieux de décision et d’assurer la présence des parents au sein de l’instance décisionnelle de la commission scolaire

• Projet de loi n° 56 : Loi sur la transparence en matière de lobbyisme

• Projet de loi n° 67 : Loi visant principalement à améliorer l’encadrement de l’hébergement touristiqueet à définir une nouvelle gouvernance en ce qui a trait à la promotion internationale (titre modifié)

• Projet de loi n° 47 : Loi sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme

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Créé en 2009, le programme permet aux MRC et municipa-lités qui sont desservies par la SQ de bénéficier de la présencede cadets qui sont étudiants ou diplômés en technique poli-cière pour effectuer diverses tâches dans les communautés.

« Leur travail, en gros, c’est d’être présents dans des endroitscomme des parcs et des lieux publics. Ils assurent aussi une présence à pied ou à vélo dans certains secteurs de lamunicipalité et peuvent également être sur place lors desfêtes de quartier », explique Mme Mélanie Dumaresq, ser-gente et responsable d’équipe au Service des communica-tions avec les médias de la SQ.

Une présence rassuranteBien qu’ils n’aient pas de pouvoir particulier, les jeunes cadets assurent une présence rassurante pour la population.En ce sens, après six ans d’existence, les responsables duprogramme notent une baisse au niveau de la délinquancejuvénile et du nombre de plaintes effectuées par des citoyens.

« Ça assure une présence plus visible. Même si les cadetsne sont pas des policiers, ils ont des uniformes et repré-sentent aux yeux des gens une sécurité supplémentaire », témoigne M. Yvon Mousseau, directeur général de Lavaltrie,une municipalité qui embauchera deux cadets sur son terri-toire pour une troisième année consécutive.

Ces derniers seront appelés notamment à participer à desprogrammes de prévention et de relations communautaires,à participer à des activités de promotion de la SQ et à rencontrer les services d’incendie, les ambulanciers et les organisations communautaires.

« On a chez nous, entre autres, huit vendredis lors desquelson présente des spectacles sur une scène près du fleuveSaint-Laurent. Ça rassemble entre 500 et 1 500 personnes,selon les événements. La présence des cadets assurera une visibilité supplémentaire de la SQ », donne en exemple M. Mousseau.

La technologie au service de la sécuritéLes municipalités qui n’ont pas d’infrastructures réseau très développées utilisent de plus en plus la technologie numérique pour surveiller efficacement leurs lieux publics. En effet, il est possible de créer aisément un réseau sans filà partir d’une caméra installée à même le garage municipalsitué près de l’hôtel de ville, par exemple.

« Si les gens de la municipalité veulent également surveillerce qui se passe sur la patinoire d’un côté et dans le station-nement de l’autre, alors on installe des Nanos (des trans-metteurs informatiques) sur l’édifice municipal et sur unpoteau électrique à 4 000 pieds de distance avec une caméra.Ensuite, elle transmet les images à l’hôtel de ville grâce au réseau sans fil qu’on vient de créer », explique M. Daniel Sirois, directeur général chez Alarme Microcom.

De cette façon, il est possible, au besoin, d'avoir un oeil enpermanence sur les sites en question et de voir ce qui s’estpassé durant la nuit s’il y a eu du vandalisme. Car le systèmed’enregistrement numérique se met seulement en marchelorsqu’il y a du mouvement ou des variations de pixels.

« Si quelque chose s’est produit lors de la dernière nuit, on peut demander au système de montrer ce qui s’est passé entre 20 h et 5 h, et il va assembler toutes les imagesconsécutives pour ne pas avoir à se taper huit heures de visualisation. Donc, à partir de ce genre de montage, on esten mesure de regarder tout ce qui se passe autour de l’hôtelde ville sans avoir à installer une infrastructure de réseauinformatique ou de câblage », précise M. Sirois.

Plusieurs municipalités auront recours cet été au pro-gramme de cadets de la Sûreté du Québec (SQ) pour assurer une surveillance particulière dans les parcs et lieux publics, un soutien bénéfique et apprécié en période estivale.

Surveillance des lieux publics

Des outils humains et technologiques pour mieux rassurer la population

Le programme des cadets en chiffres• 66 cadets répartis dans plus de trente MRC

desservies par la Sûreté du Québec seront en activitédu 5 juin au 20 août 2016.

• Possibilité de prolongement jusqu’au 5 septembre 2016.• En 2015, 11 110 activités ont été réalisées.• Environ 105 000 citoyens ont été rencontrés.

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Protéger les municipalitésSelon le directeur général d’Alarme Microcom, la munici-palité a un double avantage à utiliser un système de surveil-lance numérique à distance. Premièrement, elle peut étirerla superficie de sa supervision de façon à pouvoir constaterle bris d’un équipement sans être sur place. Deuxième-ment, elle peut se protéger contre d’éventuelles poursuites.

« Si quelqu’un se blesse au moment où quatre jeunes sechamaillent, ce n’est pas la même chose qu’une dame qui se blesse en glissant sur une plaque de glace », fait-il remarquer en mentionnant au passage la qualité des imagesfournies.

Par ailleurs, M. Sirois souligne la possibilité d’adapter le système de surveillance selon les besoins et le budget de laMunicipalité. « À partir du moment où le système de baseest installé, on peut utiliser une seule caméra la premièreannée, et l’année suivante, on peut simplement en ajouterune selon le budget. On ne part pas de zéro. C’est évolutif »,observe-t-il.

Dossier sécurité à suivreNotre dossier sécurité se poursuivra dans le prochain numéro de Scribe avec un article portant sur la surveillancedes cours d’eau du Québec effectuée par Hydro Météo. Il sera notamment question de l’analyse des mouvementset de l’épaisseur des glaces en saison froide, une étape nécessaire pour assurer la sécurité de plusieurs activités hivernales, dont la pêche blanche ou la motoneige.

ACCOMPAGNER LES MUNICIPALITÉS DANS LEUR DÉVELOPPEMENT, C’EST AUSSI ÇA PRATIQUER AUTREMENTNOS EXPERTISES À VOTRE SERVICE• Développement urbain régional• Droit de la construction et appel d’offres• Droit des assurances• Droit du travail et de l’emploi• Droit immobilier• Expropriation• Fiscalité municipale• Marchés publics• Protection du territoire agricole• Zonage

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« Même si les cadets ne sont pas des policiers, ils ont des uniformes et représentent aux yeux des gens une sécurité supplémentaire. » — M. Yvon Mousseau, directeur général de la Municipalité de Lavaltrie

Le programme de cadets de la Sûreté du Québec (SQ) assure une surveillance particulière dans les parcs et les lieux publics.

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Transmettre aux autresL’équilibre, Maxime Boissonneault, directeur généralde la Municipalité de Saint-Stanislas-de-Kostka, enMontérégie, le trouve dans sa deuxième profession.

« Quand j’ai commencé à travailler pourla municipalité, je n’avais encore aucuneidée de l’attachement que j’aurais pourl’enseignement. C’est en travaillant pourle Centre d’aide aux devoirs que j’ai euune révélation. J’avais un don, une facilitépour transmettre mes connaissances enfrançais, et je ne l’avais jamais su! Cetteforce s’est vite transformée en vif intérêt,

puis en véritable passion. J’ai alors décidé de commencer un baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire. Cet aspect particulier de ma personnalité m’apporte beau-coup au quotidien.

À la municipalité, il faut parfois éteindre des feux. Quand lesgens viennent me voir, c’est souvent pour m’exposer leursproblématiques. C’est normal, je suis là pour répondre à leursquestions. Quand j’enseigne, c’est tout l’inverse qui se produit.Les élèves sont en demande, ils veulent apprendre. Voir lesétoiles briller dans leurs yeux, ça me nourrit.

Au début, je dois avouer que je pensais que le cumul de cesdeux emplois allait m’apporter une surcharge de travail. Finalement, ce n’est pas le cas, parce que je ne considère pas l’enseignement comme un travail, mais comme un loisir.À ce titre, je pense qu’il est primordial pour nous, DG, de trouver un moyen de décrocher de notre environnement de travail. Le monde municipal est à la fois passionnant et exigeant. En prenant du temps pour soi, on peut prendre lerecul nécessaire à notre équilibre personnel. »

Maxime est responsable d’un projet de recherche-action en écritureau primaire dans 4 commissions scolaires. Ce projet rejoint un peuplus de 2 000 élèves de la première à la 6e année, ainsi que lesclasses d’adaptation du primaire. Il vise essentiellement à rendreles expériences d’écriture stimulantes et agréables pour lesélèves afin de leur donner le goût d’écrire. Pour en savoir plus sur ce projet, visitez le www.ecriturepasseport.com.

Ma passion, mon équilibreNous avons parfois l’impression de vivre dans un monde de fous. Certains DG ont trouvé unmoyen pour alléger les effets du stress : laisser libre-court à leur passion!

« Le monde municipal est à la fois passionnantet exigeant. En prenant du temps pour soi, on peut prendre le recul nécessaire à notreéquilibre personnel. » — M. Maxime Boissonneault, directeur général de la Municipalité

de Saint-Stanislas-de-Kostka

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Un goût d’aventurePour Mélisa Camiré, directrice générale de la Muni-cipalité de Racine, en Estrie, équilibre rime avecvoyage et lecture.

« J’ai commencé à voyager assez tard, vers l’âge de 30 ans,et j’ai tout de suite eu la piqûre. Depuis, j’en suis à mon vingtième voyage! C’est très utile dans l’application de mesfonctions à la Municipalité. Découvrir le monde vous change.Je suis plus à l’écoute des gens, plus patiente aussi. Avec les citoyens plus exigeants, je prends mon temps, je fais ensorte de m’assurer qu’ils comprennent bien les enjeux et les problématiques, et qu’ils repartent avec des réponses. Et finalement, le citoyen me remercie presque toujours! Je dirais que mes expériences de voyage me rendent plus humaine. Ces bénéfices, je les ressens même chez mesjeunes filles, qui ont désormais l’âge de voyager avec moi.Elles sont plus tolérantes, plus courtoises et plus calmes.Nous confronter à d’autres réalités fait désormais partie denotre vie.

Et puis j’ai ma deuxième passion, la lecture. En voyage, jepeux lire jusqu’à cinq livres en une seule semaine! Ça me res-source complètement. Après une journée difficile au travail,la lecture m’aide à faire abstraction de ce qui m’entoure. C’estcomme mettre sa switch à off! On ne pense pas à planifier,on oublie nos dossiers l’espace de quelques heures. C’est unmoment pour moi et moi seule. Pas pour la famille, pas pourle travail. Pour moi. Et même s’il n’est pas toujours facile decadrer cela dans mon horaire, je fais l’effort de m’arrêter. La vie va tellement vite qu’on voudrait parfois aller encoreplus vite pour en faire encore plus. Il faut apprendre à lâcherprise, trouver quelquechose qui nous permetd’être ailleurs, de décon-necter. Notre travail, etla vie en général, sonttellement exigeants! »

Nouvel outil d’inspiration« La culture et l’activité artistique permettent de développerla créativité et la confiance en soi, de nourrir l’esprit et peuvent même contribuer à l’amélioration de la santé mentale et à une meilleure perception de soi. » C’est cequ’indique la Filière du loisir culturel, un nouveau portail interactif conçu par l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM). Sur son site Internet, idées, outils, références et groupe d’échanges sont rassemblés pour inspirer les acteurs du loisir culturel dans leur travail. Vous pouvez même y dénicher tout un tas de projets récentsréalisés par d’autres municipalités.

Visitez le http://loisirculturel.ca pour en savoir plus!

La musique comme exutoireMarco Langlois, directeur général et secrétaire-trésorier de la Municipalité de St-François-de-l’Île-d’Orléans, a grandi dans l’univers musical. S’il a revêtu le costume de ville, il n’en oublie pas pour autant sa passion d’origine.

« J’ai un parcours plutôt atypique. Après le secondaire, je voulais devenir professeur au primaire et j’ai entamé unDEC en sciences humaines avec mathématiques. Mais voilà,j’étais plus présent dans la salle de spectacle que dans lessalles de classe, et mes notes n’ont pas été suffisantes pourune admission à l’université. Je me suis marié vers la fin duCégep et j’ai travaillé quelques années pour permettre à maconjointe de poursuivre ses études. Je suis retourné sur lesbancs de l’école quelques années plus tard, pour faire unetechnique en administration et gestion financière, dans un premier temps, puis pour obtenir une attestation d’étudescollégiales en multimédia, dans un second temps.

À chaque fois, je rencontrais de la difficultéà trouver du travail dans mes domainesd’études. J’ai cumulé les petits emploisjusqu’à être embauché à la Municipalité deSaint-François-de-l’Île-d’Orléans en 2006.C’est drôle, parce que la musique a tou-jours été présente chez moi, et quandj’étais petit, je jouais à aller au bureau, àfaire le monsieur d’affaires. On peut direque c’était assez significatif de ma vie actuelle. Je suis directeur général, mais je ne peux pas me passer de la musique. Ces deux éléments sont complémentaires.

D’ailleurs, ma guitare me suit partout. Quand je chante et que je joue, je ne suis plus un DG. Je redeviens le petit garsde cinq ans. Ça me permet de ventiler, de passer à autrechose, d’oublier que le budget n’a pas encore été déposé ouque des lumières ont brûlé dans la rue. J’ai d’ailleurs installétout un équipement dans mon sous-sol et je m’y réfugie très régulièrement pour chanter et plonger dans l’univers de lamusique. Il m’arrive aussi d’animer des événements, commedes mariages. Là, c’est sûr, je décroche complètement.

Oui, le travail, c’est important, mais nous avons tous besoin dedécompresser, de nous retrouver ailleurs. Pour moi, c’est vital. »

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Marco a complètementaménagé son sous-solpour pouvoir se plongerdans l’univers musical.

Marco a pu exprimer sa passion pour la chanson, de manière totalement improvisée, au congrès 2015 de l’ADMQ.

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De récentes études sur le fonctionne-ment du cerveau suggèrent de com-mencer une journée de travail par depetites tâches administratives pourensuite se concentrer sur les prioritésdu jour. Cette recommandation contre-dit la croyance populaire des dernièresannées voulant qu’il soit plus efficacede travailler d’abord sur les tâchesprioritaires.

« On s’est rendu compte que le cer-veau ne fonctionnait pas bien de cettefaçon, parce qu’il est constammentdistrait et préoccupé par ces petits

détails », illustre Mme Louise Manuri, présidente chez ManuriFormation, une entreprise spécialisée dans la formation desressources humaines.

L’idée est donc de commencer la journée en accordant uneheure maximum à la gestion des courriels et à tous les petitsdétails qui peuvent être réglés rapidement. Une fois que c’estfait, le cerveau est en paix et entièrement disposé à traiterla priorité du jour.

Trois prioritésEn quittant le bureau à la fin d’un quart de travail, Mme Manuriconseille d’identifier trois priorités, par ordre d’importance,à réaliser le lendemain.

« Lorsqu’on arrive au bureau, on ne se demande pas quoifaire. Et comme l’être humain a tendance à vouloir faire cequ’il aime, ce qui est facile et rapide, on risque de ne jamaisfaire ce qui est le plus important. D’où l’importance de prioriserles priorités », ajoute-t-elle.

Piège à éviter : il ne faut jamais planifier plus de la moitié dutemps que nous avons de disponible. Sinon, les imprévus, lesopportunités et les interruptions souvent fréquentes auronttôt fait de prendre le dessus sur les priorités.

Quatre décisions Les courriels et les papiers qui s’accumulent sont en réalitédes problèmes de prise de décision, soutient la spécialiste enformation des ressources humaines. Pour faire le tri adéqua-tement, un processus de quatre décisions s’impose, soit :

1. Jeter ou garder le courriel/papier;2. Procéder au classement;3. Transférer ou déléguer le courriel/papier

à la bonne personne s’il y a lieu;4. Agir. Plus précisément, effectuer immédiatement les

tâches qui demandent moins de 10 minutes à faire.

« Ensuite, on doit déterminer dans l’agenda à quel momentsera traité le papier ou le courriel qui demande plus de 10 minutes d’attention. Une fois cette étape franchie, il fautclasser le document. Il ne faut rien laisser sur le bureau »,conseille Mme Manuri.

Elle rappelle par ailleurs la possibilité de transformer lescourriels en tâches à partir de l’agenda électronique. Unefonctionnalité qui améliore grandement la gestion de la boîtede courriels.

Enfin, la présidente de Manuri Formation souligne que d’autres études récentes recommandent de prendre despauses toutes les 90 minutes, car le cerveau aime travaillerpar séquence. Encore faut-il être assez discipliné pour fixerles pauses dans l’agenda!

« Une des principales pertes de temps des gens, c’est leurincapacité à négocier leur temps », termine-t-elle.

Mme Louise ManuriPrésidente chez Manuri Formation

Organisez-vous!

Donnez la priorité aux priorités

À la suite de l’article paru en septembre 2015 dans le maga-zine Scribe sur la gestion du temps par le logiciel Outlook, un intérêt certain s’est fait sentir auprès des membres del’ADMQ. La rédaction a donc décidé d’aller plus loin et de vousoffrir des trucs et des astuces d’experts en la matière.

Le temps est une ressource précieuse qui ne se multi-plie malheureusement pas. Avec quelques outils bienciblés, vous pourriez tout de même avoir la sensationd’en gagner.

Quelques trucs pour être mieux organisé au travail :• Utilisez l’agenda électronique pour gérer vos tâches;• Prenez les moyens de travailler au moins une heure par

jour sans interruption;• Élaborez des canevas de réponse;• Regroupez les tâches similaires;• N’hésitez pas à vous fixer un rendez-vous avec vous-même.

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« Le coaching, c’est l’art de poser les bonnes questions. » — Mme Annie Richard, directrice de Coaching Québec.

Le coaching de vie, c’est quoi?« Un coaching est unprocessus de réflexion etde créativité qui mène à uneplus grande découverte de soi, àun niveau supérieur de perfection etde responsabilité. Il s’agit d’un parte-nariat entre le coach et l’individu quimet l’accent sur ce que ce dernierest prêt à mettre en action pour réaliser ce qu’il a en tête », expliqued’entrée de jeu Mme Annie Richard,directrice de Coaching Québec.

Soulignons que le coaching n’est ni de la psychothérapie, ni dela psychanalyse, mais bien une démarche qui permet d’accom-pagner une personne dans la définition et la réalisation de sesobjectifs.

Basé sur une approche personnalisée, le coaching est orientésur les besoins de chacun et prend en compte toutes les dimen-sions de la vie d’un individu. Ainsi, on s’arrêtera sur sa vie fami-liale, sa vie professionnelle, ses relations amoureuses etd’amitié, mais aussi sur son rapport à soi, son bien-être et sasanté. Le coaching de vie s’appuie également sur une démarcheproactive qui se concentre sur le moment présent et sur la destination qu’on désire atteindre.

L’objectif : trouver et maintenir un équilibre qui permettra demieux s’organiser et d’obtenir une meilleure performance dansnos fonctions.

Comment ça se passe?Une première rencontre avec le coach permet de construire le cadre objectif, c’est-à-dire de définir l’objectif qui tient la personne à cœur. Par la suite, un plan de match comprenant uncertain nombre de séances est déterminé. Durant ces séances,l’approche orientée vers les solutions est privilégiée. Le coacha recours au coaching PNL (programmation neurolinguistique)qui repose sur une question fondamentale : qu’est-ce qui fait ladifférence entre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas?

« Le coaching, c’est l’art de poser les bonnes questions. On sequestionne sur ce qu’on peut mettre en place pour renforcer cequi fonctionne et éliminer ce qui ne fonctionne pas », illustreAnnie Richard.

À qui s’adresse le coaching de vie?« Le coaching de vie est parfait pour quelqu’un qui veut maxi-miser son potentiel et débloquer des ressources internescomme la confiance en soi ou la créativité. Le processus peutaussi servir à développer une plus grande résilience face à l’incertitude générée par le travail ou dans d’autres sphèresde sa vie. »

Du point de vue du rapport à l’autre, le coaching s’adresse àquelqu’un qui cherche à améliorer ses relations interperson-nelles ou à développer ses habiletés communicationnelles.

Quels en sont les bienfaits?Le coaching permet essentiellement d’améliorer l’équilibredans les différentes sphères de la vie d’un individu. Si toutes lessphères sont stables et ne causent pas d’interférence entreelles, on peut arriver à maximiser son potentiel et parvenir àêtre plus concentré et efficace au travail, par exemple.

Peut-on être son propre coach?« Bien sûr! Vous pouvez d’ailleurs vous référer au livre La famille : une sacrée entreprise! que j’ai coécrit avec uneéquipe de collaborateurs. Il s’inscrit dans ce qu’on appelle lemouvement autocoaching. On y retrouve des outils que toutle monde peut utiliser pour être son propre coach », suggèreAnnie Richard.

Mme Annie RichardDirectrice de Coaching Québec et copropriétaire de CQ Éditions et de Autocoaching Inc.

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Vous êtes à la recherche d’un moyen de vous aider à équilibrer les différentes sphères de votre vie?Quelques conseils pour l’atteinte de vos objectifs paraîtraient salutaires? Le coaching de vie est peut-être fait pour vous! Scribe a posé 5 questionsà Mme Annie Richard, coach de vie, pour en savoirplus sur cette méthode.

Un processus personnalisé pour plus d’efficacité!

Le coaching de vie

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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le schéma de pensées n’est pas un outil récent. Utilisé depuis des siècles,il aurait fait des adeptes comme Léonard de Vinci, Newton etEinstein. Ce n’est pourtant qu’au début des années 70 que leschéma de pensées se perfectionne, grâce à un psychologuebritannique du nom de Tony Buzan.

Les bénéficesUn schéma de pensées reproduit telles quelles les idées quiémergent de notre cerveau en faisant une sorte de copier-coller. L’utilisateur cesse alors de penser de manière linéaire,comme notre éducation nous l’a appris, et revient à une méthode plus instinctive. Le schéma de pensées est ainsi souvent comparé à une carte routière qui permet d’avoir unevue générale d’un vaste territoire, de se concentrer sur un détail sans perdre de vue l’ensemble et de pouvoir faire deschoix en un simple coup d’œil. L’efficacité et la créativité augmentent, et beaucoup affirment que cette façon de faire lesaide à mieux mémoriser les éléments ainsi dévoilés.

Aussi appelé « mind-mapping », le schéma de pensées est une petite révolution lorsqu’il s’agit d’organiserses idées dans le cadre d’un nouveau projet. Zoom sur une méthode efficace et pourtant encore peu utilisée.

Une autre façon d’organiser ses idées

Comment créer un schéma de pensées?Rien de plus simple! Si de nombreux logiciels existent, une simple feuille de papier blanc suffit généralement pour com-mencer. Munissez-vous également de crayons… et laissez votreimagination faire le reste!

Commencez par l’idée centrale, qui peut être représentée par un mot (exemples : élections, budget, festival, etc.), un dessin de votre cru ou une image photocopiée. N’oubliez pasque votre cerveau fonctionne avec des images et non avec desmots, ça expliquera sans doute pourquoi certains d’entre vousse sentiront plus à l’aise avec les pictogrammes. Raccordez ensuite les branches principales à l’image centrale, puis lesbranches secondaires aux branches principales, et ainsi desuite. Mettez-y de la couleur. Votre cerveau aime la couleur. Et préférez les lignes courbes aux lignes droites, moins mono-tones, encore une fois... pour votre cerveau!

Le schéma de pensées peut également balayer la traditionnelleprise de notes lors des réunions. Essayez et observez les effetssur votre créativité.

Pour aller plus loinLe site mindmapping.com vous donne de nombreux conseilspour bien choisir votre logiciel de schémas de pensées. Et sivous souhaitez investir un peu, le livre de Tony Buzan intituléLe Mindmapping au service du manager est disponible dansles librairies au Québec.

Le schéma de pensées

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Cette petite révolution est notam-ment possible grâce à un systèmeutilisant une base de données conte-nant toutes les coordonnées des citoyens.

« L’application s’adapte à la réalitédes gens d’aujourd’hui. Par exemple,le téléphone demeure importantpour une personne âgée qui n’a pasde cellulaire ni d’accès à Internet.Par contre, une personne active quin’a pas de ligne téléphonique terres-tre à la maison peut recevoir lesmêmes informations par message

texte en inscrivant son numéro de téléphone mobile sur la liste de la municipalité. Le contenu est aussi disponible par courriel », explique M. Bertrand Tremblay, directeur dudéveloppement des affaires chez Solutia Télécom.

Une économie de tempsLa Municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu remarque uneéconomie de temps importante depuis qu’elle a introduit cesystème à ses pratiques il y a trois ans.

« Auparavant, lorsqu’on avait une campagne pour un avisd’ébullition, nous devions faire des copies, mobiliser les pompiers et les bénévoles pour procéder à la distribution. Maintenant, en moins de 20 minutes, les gens sont informés »,illustre Mme Nancy Bélanger, adjointe administrative. Elleprécise d’ailleurs avoir recours au service uniquement pour les urgences comme les avis d’ébullition d’eau. « S’il y a unegrosse urgence sur une rue, on va pouvoir cibler les gens dusecteur et leur envoyer seulement à eux », ajoute-t-elle.

Se rapprocher du citoyenPlusieurs villes ont également recours à une application mobile qui permet entre autres aux citoyens de faire des signa-lements de nids-de-poule.

M. Joël VilleneuveVice-président ventes et marketingchez PG Solutions

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L’époque où la boîte aux lettres constituait le prin-cipal outil de communication entre la municipalité et ses citoyens est révolue. En effet, la technologiepermet maintenant de rejoindre la population selonle mode de communication qui convient à chacun.

Les technologies au service du temps

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« Le citoyen n’a qu’à prendre le nid-de-poule en photo, puis à l’aide de son téléphone qui va géo localiser le problème, il va envoyer l’information à l’administration municipale. Cettedernière va ensuite corriger la situation en l’intégrant dans sontableau de bord », souligne M. Joël Villeneuve, vice-précidentventes et marketing chez PG Solutions, l’entreprise qui a lancél’application l’an dernier.

L’application permet aussi au citoyen de recevoir sur son téléphone des sondages éclair envoyés par sa Municipalité, et d’avoir accès à ses données de taxation et d’évaluation. « Au lieu d’attendre le journal municipal pour savoir ce qui s’estpassé dans la municipalité, la personne reçoit des notificationspratiquement au quotidien. En fait, la communication se fait aurythme de la capacité de la Municipalité à créer du contenu.L’objectif est surtout de développer la technologie pour se rapprocher du citoyen et de ses préoccupations », soutient-il.

La gestion intégrée des documents : une aide précieuse pour gagner du tempsLa gestion intégrée des documents, c’est pouvoir gérer les documents physiques et les documents électroniques avec les mêmes méthodes et les mêmes outils. « C’est un gain de temps très intéressant pour les organisations », expliqueMme Louise Paradis, présidente de la firme Ressources GEDLouise Paradis.

« L’objectif est surtout de développer la technologie pour se rapprocher du citoyen et de ses préoccupations. »

— M. Joël Villeneuve, vice-président ventes et marketing chez PG Solutions

« Le problème récurrent dans les municipalités, c’est que les documents se perdent, notamment à cause des rotationsde personnel. Se doter d’un logiciel efficace permet non seulement d’avoir un accès plus rapide aux documents que l’on cherche, mais également de ne plus rien perdre. Pour lesmunicipalités, c’est non seulement un gain de temps, maisaussi d’argent. »

Et dans le domaine de la gestion des documents, il faut évolueravec son temps! Avec un logiciel Web, les utilisateurs peuventconsulter leurs documents sur de nombreux supports, commeles tablettes et les téléphones intelligents. « La mobilité estimportante », rappelle Mme Paradis. « Organiser ces fichiers dès leur création ou leur réception, et ce, pour toute la duréede leur conservation, c’est se libérer l’esprit. »

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L’auteur précise d’entrée de jeu que la méthode GTD ne s’applique pas directement sur la gestion du temps, mais surla gestion des actions qui permettent d’obtenir des résultats.Les premières lignes de son introduction font d’ailleurs rêver : « Travailler sereinement, en faire plus sans multiplierles efforts, tel est l’objectif des conseils et des stratégies que je présente dans ce livre. » Il explique ainsi que les situations de crises chroniques que nous vivons aussi biendans nos milieux de travail que dans nos vies personnellessont des facteurs de stress qui pourraient être évités avec un bon système de gestion.

Relâcher la pression exercée sur notre cerveauSelon David Allen, libérer son esprit est l’un des changementsessentiels à apporter à nos vies. « Il n’y a absolument aucuneraison de penser deux fois à la même chose, dit-il, sauf si ontient vraiment à le faire. »

Cinq étapes sont ainsi décrites dans l’ouvrage afin de maîtriserle flux de notre travail et reprendre le contrôle de notre vie. Si ces méthodes semblent logiques, elles sont pourtant trèspeu utilisées. L’une d’elles, par exemple, consiste à définir la première action à exécuter pour chaque tâche qui arrive sur notre plan de travail, comme une sorte de tremplin vers les actions futures.

Dans cette optique, l’auteur utilise certes les systèmes de gestion des tâches, mais va encore plus loin. Les pensées doivent être organisées de manière à pouvoir agir, les listes de choses à faire deviennent actives, ce qui fait l’originalitéde cette méthode.

Augmenter sa productivité et réduire son stressL’auteur propose quelques mesures à suivre pour faciliter l’application de sa méthode et en tirer le plus grand profit. Si ces mesures semblent trop contraignantes, il offre au mini-mum de nombreux trucs et astuces très pratiques.

Il est par exemple question, quand la deuxième partie du livre,de l’aménagement physique de nos espaces de travail et dumatériel qui s’y trouve, mais aussi des actions à inscrire dansl’agenda, de la gestion des courriels et de la mise en place, le cas échéant, d’un échéancier. Tout y est décortiqué.

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Partir du bureau l’esprit tranquille, vous en rêvez?Dans son livre intitulé « S’organiser pour réussir »,David Allen propose des techniques pour organiservos idées et passer à l’action, tout cela dans le but de pouvoir profiter pleinement de vos moments de détente. Un best-seller mondial qui instaure uneméthode éprouvée de planification nommée GettingThings Done (GTD – Faire avancer les choses).

S’organiser pour réussirFiche de lecture

L’avis de la rédaction Ce livre est un très bon outil. Les trucs et astuces qui y sont proposés rejoignent d’ailleurs pour certains les conseils de Mme Louise Manuri, citée dans les pages précédentes de cegrand reportage. Les propos imagés de l’auteur permettent debien comprendre les techniques qui y sont expliquées, et mêmesi la théorie paraît parfois un peu complexe, la répétition desconcepts permet de bien les intégrer. Il semble d’ailleurs que

la seule application de quelques-uns des outils proposés permet-trait déjà d’y voir plus clair au quotidien. La méthode GTD a fait ses preuves à travers le monde et semble être efficace. Si vous souhaitez l’appliquer, il vous faudra cependant y consa-crer un peu de temps au départ, car une réorganisation totale est souvent nécessaire. Une fois établie toutefois, cette méthodene nécessite qu’un suivi régulier pour bien fonctionner.

Gagnez ce livreau congrès del’ADMQ!Rendez-vous à l’EspaceADMQ du congrès, faitesscanner votre cocarde et courez la chance degagner le livre de David Allen!

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Ce n’est un secret pour personne,la méthode traditionnelle de pré-sentation de projets d’urbanisme à la population est imparfaite. Lesexemples de projets rejetés en blocpar les citoyens sont nombreux,alors qu’il existe des approchescollaboratives, comme le codesign,qui minimisent, voire éliminent lagrogne populaire à l’endroit desnouveaux projets.

« Devant un nouveau projet, les citoyens ont souvent l’impressionde se voir présenter une solutiontoute faite et immuable. Le code-sign permet d’impliquer les citoyensdès le début du projet. Pas sous la forme de contestation, mais enfavorisant le dialogue entre les gensconcernés, les citoyens sur place etles professionnels », révèle Mme LineCastonguay, présidente de la firmeCastonguay Design, spécialiséedans l’aménagement durable.

L’approche comporte deux volets :la collaboration entre les professionnels liés à un projet(architecte, ingénieur, designer, urbaniste, entrepreneur,etc.) et la collaboration entre ces professionnels, la muni-cipalité et les citoyens touchés par le projet d’urbanisme.

« On cherche à faire en sorte d’être consulté en amont des projets, au contraire de la méthode classique “en silos”,où l’architecte présente son projet aux citoyens, puis aux ingénieurs, puis aux designers », précise Mme Castonguay.

Étant elle-même chercheuse et chargée de cours à l’Univer-sité de Montréal, Mme Castonguay a pu mesurer les impactsde cette approche collaborative sur les projets. Au final? Que du bon.

« Quand on investit plus de temps en amont d’un projet,avant même le premier trait de crayon, le projet est plus rentable et globalement meilleur, indique-t-elle. On trouveaussi généralement moins d’extras chez les professionnels,car les bases du projet sont plus solides dès le départ. »

À la portée des municipalitésM. Paul Mackey est directeur de Ruesécure, une firme deQuébec qui œuvre directement auprès des municipalités etdes ministères pour aménager le réseau routier urbain.

« Les présentations de projets trop avancés sont souventhouleuses. On tente de persuader [les instigateurs de projets] de rencontrer les citoyens en début de projet pourclarifier le besoin perçu. On constate à chaque fois que les citoyens souhaitent participer dès le départ, car la rueest leur milieu de vie. Ils se sentent habilités à intervenir. Ils veulent avoir leur mot à dire pour avoir contribué à la solution », mentionne M. Mackey.

Un jeu qui en vaut la chandelleSi les avantages de la démarche collaborative sont indénia-bles, M. Mackey et Mme Castonguay s’entendent pour direque consulter la population en amont des projets nécessitedu temps et des coûts qui peuvent rendre les promoteurs etles municipalités hésitants à changer leurs habitudes.

« Ce qui est compliqué, c’est de rassembler tout le mondeau même endroit et au même moment. Il faut prendre letemps aussi. Ça inquiète les gens, surtout parce que c’estnouveau. Toutefois, les gens qui ont essayé cette méthodedisent souvent “j’aurais dû faire ça plus tôt” », commenteMme Castonguay.

Il est aussi important, comme l’indique M. Mackey, de tenirles citoyens informés du déroulement du projet pour lequelon les a consultés. « Vers la fin du projet, on émet des recommandations et on organise une nouvelle rencontreavec la population pour lui expliquer comment on a traitéses préoccupations. C’est plus exigeant, mais la formuledonne de bons résultats. »

M. Paul MackeyDirecteur, Ruesécure

Mme Line CastonguayPrésidente, Castonguay Design

Plus d’espace pour la voix des citoyensLa conception de projets d’urbanisme durables vitune petite révolution depuis quelques années : laconsultation des citoyens en amont des décisionspour favoriser l’acceptabilité sociale. L’approche porteses fruits, tant pour les citoyens et la municipalité quepour les promoteurs. « Quand on investit plus de temps en amont d’un

projet, avant même le premier trait de crayon, leprojet est plus rentable et globalement meilleur. » — Mme Line Castonguay, Castonguay Design

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Le congrès de l’ADMQVivez vos défis avec équilibre!

26 activités d’information1 conférence inspirante85 kiosques au Salon des Partenaires

Horaire du congrèsMercredi 15 juin : de 13 h à 22 hJeudi 16 juin : de 8 h à 16 h 30Vendredi 17 juin : de 9 h à 15 h 30

Suivez-nous sur Facebook et LinkedIn!Une attention toute particulière sera portée, cette année,pour alimenter les pages de l’Association en photos et ennouvelles durant le congrès. La collaboration d’un photo-graphe très habitué à nos assises jouera un rôle importantdans cette démarche. Rejoignez les centaines de mem-bres qui nous suivent déjà! Facebook : #congresadmq2016

Un congrès écoresponsableEn plus des actions entreprises dans le cadre ducongrès pour réduire l’empreinte écologique de l’évène-ment, l’ADMQ, en collaboration avec Bélanger Sauvé,est fière de remettre le Prix en écoresponsabilité à unorganisme œuvrant dans la zone vedette. Faites votrepart et limitez les documents papier! Vous pouvez aussiprivilégier l’usage de votre tablette numérique pourprendre des notes.

Comment s’inscrire?Pour les membres, l’inscription se fait en ligne, dansleur extranet à l’onglet « Congrès et colloques », puis « Je m’inscris au congrès ». Pour les non-membres,contacter l’ADMQ au 418 647-4518. Un rabais de 55 $est appliqué sur toute inscription avant le 15 mai!

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Le congrès de l’ADMQ se démarque grâce à ses nombreuses activitésd’information qui en font un évènement incontournable du milieu municipal.Législation, environnement, ressources humaines, gestion de l’informa-tion, gestion contractuelle et élections font partie des nombreux thèmesabordés dans le cadre des ateliers de formation. Une chance unique detrouver autant de contenus dans un seul et même endroit!

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De ce fait, la programmation exclutles activités sociales à l’exception dusouper du mercredi, lieu de réseau-tage entre pairs et de remise de prix,immédiatement suivi d’une soiréedansante.

Les participants au congrès del’ADMQ viennent en tant qu’appre-nants. Leur horaire est chargépuisqu’on considère que pas moinsde 26 activités d’information leursont offertes au cours des trois joursde l’évènement.

« Cette année encore, l’ADMQ vous propose des assises équilibrées. Perfectionnement, conférences, réseautage, elles ontété pensées pour vous, afin d’échanger et de grandir dans une ambiance des plus amicales. Le Congrès 2016, c’est « stimulerl’excellence » tout en maintenant « l’équilibre dans chaque défi ». C’est ce que je souhaite à chacun d’entre vous. Au plaisirde vous rencontrer et d’avoir l’occasion de vous saluer. » - Mme Martine Bernier, présidente du congrès 2016

Un congrès à la programmation responsable!26 activités d’information!Le congrès de l’ADMQ se place une nouvelle fois sous lesigne de la formation. Voici quelques-unes des activités pro-posées parmi les 26 qui seront offertes aux congressistes :- La rédaction réglementaire : la bonne recette- Appel d'offres de services professionnels par

pondération et comité de sélection- Assurer une bonne protection de ses sources

d'eau souterraine- Développement économique et crédits de taxes- L'analyse des besoins en contexte d'appel d'offres- La rémunération au quotidien- Les 10 pièges à éviter lors de la négociation

d'une entente promoteur- La promesse politique faite à un citoyen :

les conséquences qui peuvent en résulter- Apprenez comment évaluer l'efficacité du temps

de travail de vos départements- Et bien d’autres encore!

Mme Martine BernierPrésidente du congrès 2016

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À l’image des congrès antérieurs, le congrès 2016 de l’ADMQ demeure un lieu de partage, d’informationet d’acquisition de connaissances. L’Association a depuis longtemps compris que le congrès est une rencontre professionnelle, et ses membres appré-cient la formule privilégiée.

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Les administrateurs et les membres de la permanencevous accueilleront au cocktail qui aura lieu le mercredi dès 17 h dans le hall principal du Centre des congrès. Une belle occasion de réseauter avec vos pairs et de rencontrer les nouveaux membres de l’équipe!

Les portes de la salle 400 A s’ouvriront finalement à 18 h 30 pour le banquet, un évènement privilégié lors duquel le président de l’ADMQ, M. Charles Ricard, adres-sera son message aux membres.

Propice au réseautage professionnelLe congrès commencera dès 13 h, le mercredi 15 juin,avec l’ouverture du Salon des Partenaires, dans la salle400 B. La présidente du congrès 2016, Mme Martine Bernier,vous y attendra d’ailleurs à 13 h 30 pour l’ouverture des assises. L’occasion idéale d’en apprendre plus sur les activités des trois jours et de commencer du bon pied votre réseautage professionnel!

Le mercredi après-midi sera l’occasion de faire le tour deskiosques des exposants présents. Les nouveaux membresauront également le loisir de participer à un atelier intitulé « Le directeur général : comment mettre ses limites? » (voir encadré).

Ouverture des inscriptions le mercredi 15 juin dès 9 h 30!

Les 25-35 ans honorés au banquet!C’est lors du banquet que les membres ayant cumulé 25 et 35 années de services dans le milieu municipal auront l’honneur de monter sur scène. Ils recevront, comme chaque année, une montre quisymbolise leur engagement. Nouveauté en 2016! En plus des deux traditionnelles photos de groupeprises sur scène, des photos par zone et des photos individuelles seront prises au Salon des Partenaires,le mercredi soir après le souper. Les photos par zone permettent une belle couverture médiatique en région, comme ce fut le cas en 2015, et les photos individuelles seront transmises aux membres après le congrès. Les informations à ce sujet comprenant la procédure et l’heure du rendez-vous seront transmises aux membres concernés avant le congrès.

Le directeur général : comment mettre ses limites?Mercredi 15 juin, de 14 h 15 à 16 h 30Voici une activité d’information que les DG nouvellementen fonction ne devraient manquer sous aucun prétexte!En effet, les rôles et les responsabilités du directeur général ont beau être généralement prévus dans les loismunicipales, certaines situations peuvent porter à confu-sion et compromettre la crédibilité du DG. Lors de cet atelier, seront soumises des situations précises auxquellesle directeur général est souvent confronté, ainsi que les façons de bien « camper » son rôle, et ce, tant face aux citoyens (ex : dans le cadre de demandes d’accès) que faceau conseil.

Ne manquez pas l’espace photopendant le cocktail, il vous permettra de repartir avec un cliché sur le thème de l’équilibre!

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Mérites de l’ADMQMoment souvent riche en émotions, la remise des Méritesde l’ADMQ aura lieu durant le dîner du jeudi midi, dans la

salle 400 A. La formule renouvelée de cet évènement permet l’équité entre les membresprovenant autant des petites que des plusgrandes municipalités. Ne manquez pas ça!

Espace ADMQ : apprenez-en plus sur les services de l’Association!Que ce soit pour le programme de forma-tion en ligne de l’ADMQ, les activités deperfectionnement, les services aux mem-bres ou pour toute autre information,n’hésitez pas à vous arrêter à l’espaceADMQ, situé au niveau 300, juste avant les salles d’ateliers!C’est également à l’espace ADMQ que les nouveaux membresrecevront leur pochette en cuir en guise de bienvenue. En prime, faites scanner votre cocarde à l’espace ADMQ etcourez la chance de remporter le livre S’organiser pour réussir, le best-seller mondial de David Allen, dont vous pouvez lire la fiche de lecture à la page 24 du présent Scribe.

L’Assemblée générale des membresVéritable institution du congrès de l’ADMQ, l’Assemblée générale des membres (AGA) vous permet, le vendredimatin avant le dîner, de faire le point sur les dossiers encours et de poser vos questions. Sa tenue est obligatoire, et aucune activité d’information n’est donc programmée pendant son déroulement. Le président de l’ADMQ, la vice-présidente etles autres mem-bres du Conseild’administrationvous y attendent!

Gestion contractuelle : nouveaux outils, les facilitants SEAOJeudi 16 juin 2016, de 10 h 15 à 11 h 15Cette activité d’information vous donnera un aperçu des fonctionnalités méconnues qui peuvent aider lesmunicipalités dans l'utilisation du SEAO : commandesgratuites de documents, rapports, appels d'offres surinvitation, etc. L’animatrice en profitera pour répondreaux questions les plus fréquemment posées lors desprécédentes formations données à l'ADMQ, notammenten ce qui concerne les obligations de publication de résultats et la classification des avis.

À ne pas manquer!

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La PASSION, le COURAGE et l’ÉQUILIBRE dans un monde de fous!Vendredi 17 juin 2016, dès 13 hAujourd’hui, tout se passe extrê-mement vite, et il devient de plusen plus difficile de conserver unÉQUILIBRE entre sa vie person-nelle et professionnelle. Notre société nous pousse parfois à devenir de vraies « machines ». Des machines qui peuventéventuellement, sans entretien préventif, tomber en panne.

Comment trouver ou retrouver un ÉQUILIBRE dans un mondequi devient de plus en plus fou? Une bonne question, et surtoutun beau DÉFI qui exige le courage de sortir de notre « zone de confort » pour éviter de tomber dans l’immobilisme du « c’est comme ça maintenant et il n’y a rien à faire » qui pourraità tout jamais intoxiquer notre vie personnelle et professionnelle.

Une réflexion inspirante et divertissante, sous lesigne de l’humour, pour mettre en lumière desidées simples, pratiques et concrètes pour prendre

soin de notre ÉQUILIBRE, redécouvrir notre PASSION et faire preuve de COURAGE quand

vient le temps de parler des vraies affairesen matière de santé organisationnelle.

Rencontre avec des conférenciers inspirantsServices à la collectivitéPrendre soin de notre monde : parce que ça donne des résultats!Jeudi 16 juin 2016, de 15 h 30 à 16 h 45Comment de petites municipalités, dans une optique de qualité de vie, peuvent aussi avoir un effet structurant surles saines habitudes de vie de leur population? Manger sainement et bouger plus dans l’espace public nécessite quecertaines décisions soient prises au niveau de la direction de la municipalité. Il n’y a pas que dans les grandes villesqu’il est possible de changer la donne... Mais pour que cesavancées deviennent la norme plutôt que l’exception, ellesnécessitent d’être connues et propulsées par un grand nombrede personnes. Brèves présentations suivies d’échanges et de discussions.

Mme Sylvie BernierConférencière, Sylvie Bernier a remporté la première médaille d'or du Canada en plongeon au tremplin de 3 m lors des Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles et elle est toujours la seule à ce jour. Elle a aussi été la première Canadienne à être élue au Temple de la renommée des sports aquatiques au niveau international.

AVOCATS

M. Luc-Richard PoirierConférencier, intelligenceSanté

Association des directeurs municipaux du QuébecCentre des congrès de Québec • 15 et 16 juin 2016

Plus de 85 exposants

Heures d’ouvertureMercredi 15 juin : de 13 h à 17 h

Jeudi 16 juin : de 8 h 30 à 12 h

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Merci aux partenaires du Congrès 2016

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Un incontournable pour votreréseautage professionnel!

Vous n’avez pas encore réservévotre place pour les Confession-naux? Rappelons qu’il s’agitd’une occasion privilégiée pourles congressistes d’échanger enprivé et en toute confidentialitéavec un avocat du milieu muni-cipal pendant trente minutes, etce, gratuitement. Il s’agit d’unepossibilité d’économie impor-tante pour la municipalité, par le service offert et par l’orien-tation qui peut être donnée par le procureur dans le butd’éviter un problème ultérieur. Consultez la liste des cabinetsd’avocats ci-après et prenez rendez-vous sans tarder. Lesplaces sont limitées!

Liste des cabinets d’avocats présents :

Municonseil avocatsBélanger SauvéMonty SylvestreMorency avocatsBCF avocats d’affaires

Cain Lamarre Casgrain WellsTremblay Bois Mignault LemayLaveryTherrien CoutureDunton Rainville

Réservez votre consultation juridique gratuite!Pour réservation : [email protected]

ActivitéL’équilibre dans le styleMercredi 15 juin 2016, de 13 h à 17 hJeudi 16 juin 2016, de 9 h à 12 h

Le Salon des Partenaires 2016 vous propose une activité originale qui pourra vous être utile autant dans votre vie professionnelle que personnelle : une rencontre avec des stylistes. D’une durée d’environ 5 à 10 minutes, ces consul-tations-éclairs individuelles et personnalisées aborderontles sujets suivants : votre silhouette, vos couleurs et les tendances associées. Les stylistes présents vous remettrontune carte indiquant votre silhouette, des pistes pour l’équi-librer et des conseils sur les choses à faire et à éviter. Rendez-vous au Salon des Partenaires pour obtenir la vôtre!

Le Salon des Partenaires

Des partenaires d’affaires de tous les horizonsC’est le Salon des Partenaires qui marquera le début du congrès de l’ADMQ. Il ouvrira ses portes dès 13 h le mercredi15 juin dans l’Aire de repos. Exposants, activités, espaces dédiés aux échanges... ne manquez pas cette occasionunique d’élargir votre réseau professionnel!

Le Jeu du SalonComme chaque année, le Jeu du Salon permet de faciliterles échanges et donne la chance aux congressistes de fairede nouveaux contacts d’affaires. Les participants courrontla chance de remporter le prix d’une valeur de 1 500$ pourun projet municipal en plus d’un reportage dans le maga-zine Scribe présentant la municipalité du membre gagnant. L’annonce du gagnant se fera durant le dîner des membresdu jeudi. Retrouvez le règlement complet dans le guide duSalon qui sera remis à l’entrée de l’événement.

Prenez le temps de discuter avec les exposants du Salondes Partenaires et obtenez de l’information sur une multitude de sujets.

Voici les secteurs d’activités qui seront représentés durantl’événement :

- Loisirs / Modules de jeu / Santé des citoyens- Éclairage / Mobilier urbain- Signalisation- Édition / Technologies de l’information- Informatique / Logiciels- Construction / Excavation- Travaux publics / Modules de béton /

Structures d’acier- Chlorure de calcium- Environnement / Hydrologie /

Traitement des eaux / Recyclage- Énergie / Géomatique- Sécurité publique / Pompiers- Assurance- Ressources humaines- Juridique- Gestion SST

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Horaire du Salon des Partenaires 2016

Jeudi 16 juin8 h 30 Ouverture du Salon

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Visite des exposants

9 h Consultations au confessionnal aux 30 minutes (9 h – 9 h 30 – 10 h – 10 h 30 11 h – 11 h 30)

9 h 45 à 10 h 15 Pause-caféDeux endroits dans le salon

11 h 15 Cocktail des exposants

12 h Fermeture du Salon

13 h Ouverture du Salon

Visite des exposants

Consultations au confessionnal aux 30 minutes

(14 h – 14 h 30 – 15 h – 15 h 3016 h – 16 h 30)

13 h 30 Discours d’ouverture du Congrès 2016

17 h Fermeture du Salon

Mercredi 15 juin

Visitez le kiosque de la zone vedette!Cette année, la zone vedette est le Centre du Québec. Un kiosque d’information se trouvera dans le Salon des Partenaires, à l'emplacement n°5. Vous y trouverez l’information pour un court ou un long séjour dans cette très belle région.

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En tant que conseillère au développement des affaires de l’ADMQ et organisatrice du Salon des Partenaires, Mme Nathalie Martineau est toujours à la recherche de nou-veaux partenaires et d’idées innovantes pour l’événement.C’est un travail à l’année longue qu’elle réalise avec brio!

Le plan du salonEt ce travail commence tôt, puisque dès le mois d’août de l’année précédente, le plan du salon est déjà prêt. « C’est indéniablement l’un des éléments les plus importants »,confirme Nathalie d’entrée de jeu. « En fait, c’est stratégique.Je cherche à faire plaisir aux congressistes et aux exposantsen mettant sur pied un plan agréable. Mon objectif est qu’unmaximum de membres passe devant les kiosques. En ce sens,l’emplacement des pauses-café, les décors et les activitéssont des éléments très importants pour maximiser la circu-lation. Il est donc primordial d’avoir un plan bien structuréqui facilite les échanges, qui donne une belle visibilité auxpartenaires d’affaires et qui saura également plaire auxcongressistes. »

D’année en année, le Salon des Partenaires évolue, et les animations ne sont jamais les mêmes. « C’est un beau défi.Pour chaque édition, je me remets au travail. J’imagine le stylede décor et les couleurs qui serviront d’ambiance au salon,puis les animations qui y seront associées. Les sondages quenous transmettons aux congressistes et aux partenaires aprèsle congrès m’aident beaucoup dans le cadre de mes prises de décision. »

Les invitationsC’est à la fin du mois de septembre que Nathalie invite les exposants de l’édition précédente à renouveler leur ententepour réserver leur emplacement. Ils ont aussi la possibilité de suggérer des titres d’ateliers pour le congrès de l’année suivante. « C’est une chance pour les partenaires et une bellesource d’information pour les congressistes. Les profession-nels avec lesquels l’ADMQ collabore possèdent une expertisepertinente pour le travail des DG. Nos partenaires sont ravisde transmettre leurs savoirs à nos membres. Et puis, ils apportent des nouveautés chaque année. Sans eux et sans lesalon, le congrès ne serait pas ce qu’il est. »

En octobre, la mise en ligne du plan du salon permet à touteentreprise désirant faire affaire avec le monde municipal deréserver un kiosque. Des centaines d’appels téléphoniques etdes centaines de courriels sont lancés pour contacter de nouveaux partenaires potentiels. C’est un travail de longue

Le Salon des PartenairesAlimentez votre réseau professionnel!Le Salon des Partenaires est une institution du congrèsde l’ADMQ. Lieu d’information et d’échanges profession-nels, il est prisé des membres de l’ADMQ qui profitentde cette occasion pour faire de nouveaux contacts.Zoom sur les préparatifs d’un événement très attendu.

haleine. C’est aussi le moment de proposer des commanditesqui seront gagnantes autant pour l’événement que pour lespartenaires.

Les ConfessionnauxActivité très attendue, les Confessionnaux permettent auxcongressistes de rencontrer gratuitement un avocat pendanttrente minutes. « C’est un rendez-vous très apprécié de nos partenaires du domaine juridique », explique Nathalie. « Organisé depuis plusieurs années, il est aussi très bien rôdé. » Pour que ça roule, une attention particulière est accor-dée aux horaires et à l’organisation de l’activité. « On essayed’accommoder le plus possible les avocats en faisant coïncider ces rencontres individuelles avec leurs ateliers, et ça fonctionne bien. Le cahier de rendez-vous est plein à chaque édition! En plus, ça crée un va-et-vient intéres-sant dans le salon. »

Sur placeUne fois le salon organisé, Nathalie doit s’assurer que tout se passe bien pendant le montage et le démontage, mais aussi durant toute la durée de l’événement. Accompagnéed’une petite équipe, elle guide les exposants, répond à leursquestions et gère les imprévus.

Pour en savoir plus sur l’horaire du salon et ses activités,consultez les pages congrès dans le présent Scribe ! « Je vousinvite à visiter les kiosques des exposants, qui ont beaucoup à vous apprendre, que ce soit sur des nouveautés ou sur des solutions d’affaires pour le monde municipal », conclutMme Martineau. « Ces informations pourront vous être gran-dement utiles dans votre travail, et les contacts que vous développez sur place favorisent l’expansion de votre réseauprofessionnel! »

« Je vous invite à visiter les kiosques des exposants, qui ont beaucoup à vous apprendre, que ce soit sur des nouveautésou sur des solutions d'affaires pour le monde municipal. » — Mme Nathalie Martineau

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« Je ne sais pas si nous devrions accepter cette lettre de démission », a exprimé le maire de la Municipalité, M. Georges Locas, juste avant de passer au vote pour confir-mer le départ du directeur général. C’est avec beaucoupd’émotion qu’il a vanté les qualités personnelles et profes-sionnelles de M. Riopelle, rappelant sa connaissance phénoménale des dossiers, son grand respect et ses talentsde pédagogue.

Fidèle à son habitude, le directeur général a lu sa lettre dedémission avec tact et aplomb. L’essence de son messageétait composée de remerciements adressés à ceux qui onttravaillé avec lui. « J’ai eu beaucoup de plaisir à occuper ceposte, et il est temps pour moi de passer à autre chose »,a-t-il dit.

Des hauts et des basAu fil des 40 dernières années, il y a eu des bons et des moinsbons moments. Au chapitre des bons coups, M. Riopelle retient surtout les projets de développements. « Le projet duparc industriel, celui de la revitalisation du noyau villageois,la restauration de vieux bâtiments ont toujours été des projetsqui m’ont plu », relate-t-il.

Le directeur général se souvient également de toute la problématique entourant l’élevage porcin sur le territoire. « J’étais en début de carrière. Il y avait des gens qui n’étaientpas contents du tout de la façon dont les choses se dérou-laient. Il fallait trouver une solution pour tous, les citoyens et les producteurs. À cette époque, il m’est souvent arrivé de partir de l’hôtel de ville aux petites heures du matin. Disonsque ça n’a pas été facile », dit-il, sourire en coin. Finalement,une zone de production a été créée, et aujourd’hui, cette réglementation existe toujours.

Virginie Riopelle succède à son pèreSélectionnée parmi 35 autres curriculum vitae et retenuejusqu’à l’entrevue finale, Mme Virginie Riopelle succède désormais à son père. « Virginie était la meilleure candidatepour occuper ce poste pour la municipalité », a soutenu le maire.

L’ADMQ est heureuse de pouvoir honorer des membresaux parcours d’excellence par le biais de cette nouvelle rubrique. C’est M. Philippe Riopelle quiouvre le bal. Après 40 ans de loyaux services pourla Municipalité de Saint-Roch-de-l’Achigan, il apris sa retraite en septembre dernier.

Détentrice d’un baccalauréat en droit et d’un autre en urbanisme, la jeune femme était employée par la Villede L’Épiphanie au cours des cinq dernières années à titre de directrice des services urbains et greffièreadjointe.

Transition harmonieusePrenant place aux premières loges pour assister à la dernièreséance du conseil à laquelle son père participait, Mme Riopellene rêvait pas nécessairement de prendre sa place un jour. Elle considère que c’est un très beau projet de pouvoirle faire, même si elle avoue que les « bottines » sont grandesà chausser.

« C’est certain que nous avons commencé à jaser et àdiscuter de cette transition. Le plus important est lesuivi des dossiers », estime Philippe Riopelle, qui est là pour assurer une transition harmonieuse.

Une belle complicité lie M. Philippe Riopelle, à droite sur la photo,et le maire de la Municipalité de Saint-Roch-de-l’Achigan, M. Georges Locas, à gauche.

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« Il y a peu de personnes qui œuvrent 40 ansau poste de la direction générale au sein d’une municipalité. » — M. Georges Locas, maire de Saint-Roch-de-l’Achigan

Départ à la retraite après 40 ans de service!

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De retour au Québec, c’est dansles arts que la jeune fille se lance.Elle repart début vingtaine pourl’étranger, et y passera deux années. Lorsqu’elle revient auQuébec, Marie-France se lancedans un baccalauréat en bio-logie à l’Université de Rimouski,consciente que ces nouvellesconnaissances ont un lien avec savolonté d’en apprendre plus surl’environnement et de le protéger.

Elle entame ensuite une maîtrise,puis Hydro-Québec lui offre un

travail stimulant. « J’ai été engagée comme conseillèreen environnement, et ce travail me ressemblait beaucoup.J’avais la chance de pouvoir me rendre dans le milieu scolaire pour parler d’un sujet qui me touche. C’est là quej’ai découvert que j’étais très à l’aise pour parler en public,puisque j’ai été amenée à animer toute une série de conférences. »

Femme de passion Marie-France le dit elle-même, elle est passionnée, et ce,quelle que soit la sphère concernée. « J’ai quitté Montréalet mon travail à Hydro-Québec pour aller vivre avec monconjoint, sourit-elle. À l’époque, plusieurs ont questionnéma passion! Les emplois de qualité en région étaient plusrares, et j’en quittais un très bon. »

C’était sans compter les ressources inépuisables de lajeune femme. Très vite, elle se fait engager comme inspectrice en bâtiment pour la Ville de Rivière-Rouge, puis accède au poste de directrice adjointe à l’urbanismeet à l’environnement avant d’être sollicitée par la Munici-palité de Nominingue. En 2010, soit deux ans plus tard, la Municipalité de La Conception vient la chercher pourpourvoir le poste de directrice générale. « C’était totale-ment imprévu. Je n’avais pas étudié là-dedans. Mais avecl’expérience accumulée les années précédentes, j’ai décidéde me faire confiance et j’ai accepté. » Elle ignore alors à quel point cette décision va être bénéfique, autant sur le plan professionnel que personnel.

Le goût de partagerEn plus d’être passionnée, Marie-France est une femme trèsimpliquée. « J’ai toujours l’impression de surcharger mon emploi du temps! J’ignore d’où ça me vient. Il faut que je joueun rôle autour de moi, que je m’implique, et tant pis si ça doitme faire veiller plus tard. »

Lorsqu’elle a dû quitter, en 2015, les comités dont elle étaitmembre au sein de l’ADMQ, ça lui a déchiré le cœur. Il s’agissaittoutefois d’une décision nécessaire, puisqu’elle venait d’appren-dre qu’elle avait été acceptée par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) pour faire partie de l’un de leurs pro-grammes internationaux, et plus précisément celui qui s’intituleCollectivités inclusives et durables en Amérique latine (CISAL).

« La vie est parfois bien faite, parce qu’il y a deux ans, nousétions partis en vacances au Costa Rica avec mon conjoint, eton s’était dit qu’on aimerait s’installer à l’étranger quelquetemps pour faire de l’humanitaire. Mon conjoint songeait auMoyen-Orient, et j’ai même suivi des cours d’arabe! »

C’est au congrès de l’ADMQ qu’elle entend parler des pro-grammes de la FCM, et en seulement quelques semaines, toutest arrangé. « J’ai envoyé mon CV et j’ai passé une entrevue.La FCM cherchait une personne capable de parler de conflitset de médiation, et je crois que nos expériences à tous, en tant que DG, sont très instructives dans ce domaine! » En effet,Marie-France a dû gérer deux crises majeures ces six dernièresannées, une concernant un dossier sur les carrières et sablières, et une autre suite à la contamination de l’eau potable à La Conception. « À la municipalité, on est sortis positivementde ces crises-là, relate-t-elle. Ces deux exemples, je les ai prissous le bras pour mon premier voyage au Pérou en septembre2015, afin de les partager avec les collectivités locales. »

Un conseil engagé Engagée avec la FCM pour une période de cinq ans, Marie-France Brisson doit partir régulièrement en Amérique du Sudpour des séjours de deux semaines. En novembre dernier, c’estle sol colombien qu’elle a foulé. « Je me suis retrouvée dansune région très pauvre où l’eau potable n’est pas accessible.Une entente a été signée avec la Municipalité de La Concep-tion pour les supporter dans leurs démarches, dans le but dedévelopper un réseau d’eau potable. Par ce biais, on va lesaider de A à Z. »

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Aider les communautés, ici et ailleursSa première expérience à l’étranger, Mme Marie-France Brisson l’a vécue à l’adolescence, lorsque ses parents ont déménagé pour deux ans en Afrique du Nord. À cette étape de la vie où l’adulte endevenir se cherche et se questionne, vivre sur un autre continent laisse une empreinte indélébile.« Ça a modelé la personne que je suis devenue, explique Marie-France. Ça m’a aussi apporté uneautre vision de la vie, une ouverture sur les autres et sur le monde en général. »

Mme Marie-France BrissonDirectrice générale de la Municipalité de La Conception

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Marie-France fait beaucoup de rencontres touchantes. Ici, sur « une ferme familiale » (« rancheria »), à La Guajira, en Colombie.

Visite d’une des plus grandes mines de charbon à ciel ouvert au monde, exploitée par « Cerrejon mine », une compagnie canadienne (La Guajira, Colombie).

Car Marie-France ne part pas en tant qu’individu, mais bel et bien en tant que directrice générale, pour partager son expérience et son expertise en gestion des collectivités. Sonconseil la supporte pleinement dans ce projet et s’impliqueénormément. Un onglet « CISAL » a même été ajouté sur lesite Internet de la Municipalité pour permettre aux citoyensde suivre l’évolution des dossiers.

« Je souhaite embarquer toute ma communauté avec moidans ce projet! se réjouit-elle. Il se peut que mon maire ou un autre membre du conseil se rende en Amérique latine si lebesoin se fait sentir. Je dois avouer que j’ai beaucoup de chance. Mon maire est exceptionnel et m’encourage beaucoup, mon conseil m’appuie et les citoyens ont répondutrès positivement. C’est un projet humanitaire à l’échelle dela municipalité. Ça crée non seulement un sentiment d’appar-tenance très fort, mais c’est aussi très bon pour l’image de La Conception. Les gens ici veulent donner, et la munici-palité est prête à s’investir pour cela. »

Épanouissement personnelSur le plan personnel, Marie-France se dit totalement épanouie. Malgré l’exigence de ce programme, notamment entermes de temps à y investir, elle est persuadée d’être sur labonne voie.

« Je veux faire tout ce qui esten mon pouvoir pour aiderles populations locales. Si cen’est pas l’intention initiale,je dois avouer que ça m’en-richit sur le plan personnel.Là-bas, ils sont tellementdans le besoin… Mais ils ycroient. Ils ne baisseront jamais les bras là où ici, nousaurions déjà abandonné

depuis longtemps. Ils ont les compétences, mais ce sont lesdéfis de leur réalité qui les empêchent d’avancer. La pauvretéy est extrême. Faire bouger les mentalités prend beaucoup detemps. Les journées sur place sont longues et fatigantes, lesconditions pas toujours faciles, nous avons des comptes à

rendre, car le gouvernement fédéral investit dans le pro-gramme, et la pression est parfois importante, mais la volontéet les espoirs des gens sur place me donnent le goût de continuer. Je me vois comme une petite poussière dans ununivers immense. Une petite poussière qui a la possibilité d’initier quelque chose. »

Partir, une aventure!Et là-bas, Marie-France a l’impression de recevoir plus qu’ellene donne. La générosité des populations locales est énormeet pour elles, l’échange et le partage sont des valeurs fonda-mentales de leur culture.

Évidemment, partir à l’étranger implique quelques petitschocs culturels. Si elle a beaucoup d’anecdotes en tête, l’uned’elles a davantage marqué la directrice générale.

« Je me suis rendue dans une communauté aborigène en Colombie, dans une petite ferme familiale qu’on appelle rancheria. On m’avait prévenue de ne surtout pas manger deviande de chèvre, car elles sont parfois contaminées par unemaladie qui peut infecter le corps pendant toute une vie. Bienentendu, les gens dans la ferme attendaient notre venue, etils ont préparé un plat local à base de... chèvre! Quand on m’aprésenté le bol immense, dans lequel un morceau de patte à peine cuit baignait dans un bouillon, je me suis sentie mal.Impossible de refuser, les habitants s’étaient privés de nourriture pour nous offrir cela. Chaque bouchée a été unchallenge. Et comme si ça ne suffisait pas, ils m’ont égalementproposé un breuvage à base de lait caillé... alors que je détestele lait! Ça a été un cauchemar. J’avais peur de tomber malade.Après le repas, nous devions rencontrer le maire de la com-munauté. Des gens ont commencé à étaler une mixture àbase de champignon sur mon visage! C’est une tradition, et ça aide à lutter contre les chauds rayons du soleil.

C’est donc l’estomac retourné, les cheveux en bataille et le visage recouvert de champignons que je me suis présentéeau maire. Si, avec du recul, cette anecdote est plutôt drôle(surtout que je ne suis pas tombée malade!), sur place, tu asconscience que tu ne dois pas les offenser. Tu dois t’adapter,quoi qu’il en soit. Partir, c’est une aventure. »

« Je me vois comme une petite poussière

dans un univers immense.Une petite poussière

qui a la possibilité d’initierquelque chose. »

– Mme Marie-France Brisson

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1. Faire bon usage du matériel fourni

Une recommandation qui peut sem-bler anodine, mais mettre à profit le matériel didactique fourni parl’ADMQ dans le cadre des cours enligne peut faire toute la différence.

« C’est important de lire le cahier del’apprenant d’un bout à l’autre avantmême de commencer les exercicespour savoir de quoi on va parler », dit Mme Christine Genest, directricegénérale et secrétaire-trésorière

de la Municipalité de Saint-Ubalde, située à une centaine dekilomètres à l’ouest de Québec.

Celle qui allait entamer son 5e cours au moment d’écrire ces lignes recommande aussi d’imprimer tous les documentsfournis. « J’ai fait le test avec deux écrans, documents d’uncôté et formation de l’autre, et j’ai trouvé la formule laborieuse.Je préfère de loin imprimer le tout », poursuit-elle, ajoutantqu’il est primordial de compléter tous les exercices et les prétests.

2. Favoriser la concentrationPour faciliter son étude, rien de tel que de choisir le momentet l’endroit propices.

« Il vaut mieux faire les tests dans un endroit calme, en dehorsdes heures de bureau, chez soi. Se faire déranger par le télé-phone n’est pas optimal. Il faut idéalement travailler et étudierdans un endroit calme », affirme Mme Genest.

De son côté, Mme Marlène Blais, directrice générale et secré-taire-trésorière de la Municipalité d’Aguanish, sur la Côte-Nord,planifie des séances d’étude ou d’examen pour être en mesurede bien performer.

« C’est utile pour les examens surtout, car on ne peut segmen-ter le moment où on les complète. Les DG occupent un posteoù ils sont souvent sollicités. La concentration est très impor-tante pour réussir le cours, alors on doit au moins éliminer lestress d’être dérangé », souligne-t-elle.

Certaines périodes de l’année sont aussi à éviter. Les vacancesd’été, par exemple, où les directeurs généraux de petites municipalités sont souvent appelés à remplacer d’autres res-sources, selon Mme Genest.

Mme Blais suggère quant à elle de faire le ménage de son espace de travail avant d’entamer une séance d’étude, pourgarder l’esprit clair. « Ne gardez que les outils nécessaires,codes municipaux et cahier de l’apprenant sur votre bureau »,conseille-t-elle à ses confrères et consœurs.

3. Condenser la formationL’ADMQ donne un délai de trois mois aux apprenants pourqu’ils complètent leur formation, à compter du moment où ils s’y inscrivent. Marlène Blais suggère toutefois fortementaux apprenants de ne pas étaler leur étude sur tout le tempsqui leur est imparti, mais plutôt de profiter de la flexibilité queleur offre la formule de cours en ligne pour concentrer leurformation sur quelques semaines à peine.

« La raison est bien simple : je préfère de loin réaliser le touten quelques semaines pour que le contenu du cours demeurefrais dans mon esprit pour l’examen », révèle-t-elle.

4. Écouter les conseils!L’ADMQ met des ressources d’aide à la disposition des DG qui suivent la formation en ligne pour le titre de DMA. Les apprenants ont ainsi le loisir de faire appel aux conseils de cesspécialistes à tout moment durant leur cheminement.

« Les gens ne doivent pas avoir peur de faire appel aux mentors et aux gens de l’ADMQ, puis de faire leurs propres expériences avec les conseils prodigués. C’est mettre tous les atouts de son côté », confirme Mme Genest.

Formation en ligne du programme DMA

Des trucs pour être plus efficace

Mme Christine GenestDirectrice générale et secrétaire-trésorière de Saint-Ubalde

Pour les directeurs généraux, intégrer la formation enligne à leur quotidien bouillonnant peut représenterun défi. Scribe s’est entretenu avec deux DG qui obtiennent systématiquement d’excellents résultatsdans leurs examens pour connaître les secrets de leursuccès

« Les DG occupent un poste où ils sont souventsollicités. La concentration est très importantepour réussir le cours, alors on doit au moinséliminer le stress d’être dérangé. »

— Mme Marlène Blais, directrice générale de Aguanish

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L’ABC du guide de l’employeurÊtre un employeur est quelque chose qui s'apprend pour laplupart avec l'expérience. L'objectif de la formation est de fournir les règles de base de saine gestion des employés, que ce soit au moment de l'embauche, en cours d'emploi ouau moment de la fin d'emploi. La formation sera donnée sousforme d'activités pratiques.

25 août Les Îles de la Madeleine20 septembre Baie-Comeau20 septembre Drummondville20 septembre Lac-Etchemin20 septembre Saint-Jean-de-Matha21 septembre Matane22 septembre Québec22 septembre Saint-Jean-sur-Richelieu22 septembre Sherbrooke22 septembre Trois-Rivières22 septembre Val-David5 octobre Amos6 octobre Gatineau6 octobre Rivière-du-Loup6 octobre Saint-Bruno-de-Guigues19 octobre Alma19 octobre Saint-Hyacinthe20 octobre Saint-Ferdinand

Les regroupements bénévoles gravitant autour de la municipalité : quelles sont les règles du jeu? et L’abécédaire des approbations et autorisations ministériellesen matière de finances municipalesProfitez de deux activités de perfectionnement dans une même journée!

9 novembre Baie-Comeau9 novembre Gatineau16 novembre Val-David17 novembre Matane17 novembre Québec17 novembre Rivière-du-Loup17 novembre Saint-Jean-sur-Richelieu22 novembre Trois-Rivières30 novembre Drummondville1er décembre Sherbrooke

ACTIVITÉS DE PERFECTIONNEMENT

Cours disponiblesLe directeur général et secrétaire-trésorier évoluant dans son environnement légal, politique et public

La comptabilité municipale : des résultats détaillés à la situation financière

Le budget municipal et ses sources de revenus et de financement : de la planification aux contrôles budgétaires

La préparation et la rédaction de documents, du procès-verbal à l’écriture de règlements et politiques

L’évaluation foncière municipale, la confection du rôle d’évaluation et sa continuité

Cours en ligne à venir d’ici l’automneL’adjudication des contrats municipaux : fondements, obligations et contrôles

Pour en savoir plus sur les activités de perfectionnementde l’ADMQ et sur les cours du programme de formationen ligne, consultez le site de l’ADMQ (www.admq.qc.ca) àl’onglet « Formations ». Les membres de l’ADMQ doivents’inscrire dans leur extranet. Les non-membres peuvents’inscrire à tous les cours en appelant le 418 647-4518.

Suivez-nous sur Facebook! Pages ADMQ et Programme de formation en ligne ADMQ

PROGRAMME DE FORMATION EN LIGNE

Cet automne, formez-vous!Beaucoup de dates sont programmées cet automne dans le cadre du programme de perfectionnementde l’ADMQ. Plusieurs cours de formation en ligne sont également disponibles. Faites votre choix!

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Natif des Îles-de-la-Madeleine, M. Hubert Poirier a dû quitter son îleaprès le secondaire pour entrepren-dre des études en administration au Cégep de Rivière-du-Loup, puis à Rimouski et à l’Université Laval. Il intègre le marché du travail en 1974,en tant que vérificateur sur la routepour le compte du ministère du Revenuprovincial. L’air salin et les plages desÎles lui manquaient, et il a vite décidéde retourner sur sa terre natale.

En 1975, la Municipalité de Cap-aux-Meules lui confie le poste de secrétaire-trésorier, titre qui étaitattribué à ce type d’emploi à l’époque. Il continue d’œuvrerdans le domaine municipal par la suite, jusqu’à la fusion de toutes les municipalités des Îles, en 2002. Aujourd’hui, il cumule les fonctions de directeur général pour l’Agglomé-ration, la MRC et la Municipalité.

Faire reconnaître la professionHubert a toujours été membre de l’ADMQ depuis son entréeen fonction en 1975. Il est membre du conseil d’administration(CA) et de l’exécutif depuis plus de deux décennies. « Je merappelle ma première assemblée générale », conte-t-il. « J’avais émis le vœu que l’on envisage de changer le titre de la fonction de secrétaire-trésorier. À l’époque, le CA de la Corporation des secrétaires municipaux (NDLR Ancien nom del’ADMQ) jugeait prétentieuse l’idée de vouloir changer le titrede la fonction, d’autant plus que cela risquait d’irriter lescontribuables et les instances politiques. Ce changement a mis quelques décennies avant d’être accepté, et beaucoupde travail a été requis pour avoir gain de cause. Se faire recon-naître, c’est ce qui a toujours motivé mon implication au seinde l’ADMQ. »

Promouvoir l’AssociationEn plus de son rôle d’administrateur, Hubert est égalementprésident du comité de formation. Pour lui, la formation revêtune importance capitale pour les membres de l’ADMQ. C’estd’ailleurs avec fierté qu’il se définit comme l’un des instigateursdu titre de gestionnaire municipal agréé (GMA), le premier jalondes actions de l’Association à l’égard de la formation.

Fier de représenter sa zone, il n’en oublie par pour autant lesautres membres de l’Association. « Mon objectif de promouvoirnotre association a toujours été important pour moi, d’autantplus que la desserte de service en région est une de ses priorités. La mission de l’ADMQ revêt un caractère spécialet différent des autres, car les services sont aussi équi-tables en région que dans les grands centres, comme pourla formation. »

M. Hubert PoirierAdministrateur de la zone 13La Gaspésie et les Îles

La passion du monde municipalHubert Poirier

Hubert Poirier est administrateur de la zone 13 – La Gaspésie et les Îles. Directeur général dynamique, il place sonénergie à toute épreuve au service de sa passion pour le monde municipal.

Avec les années, les membresont changé. Leurs attentes et leurs besoins aussi. Pour Hubert Poirier, c’est une grandesource de motivation. « J’aitoujours adoré discuter des enjeux lors des différentes planifications stratégiques »,confie-t-il. « Même si je tiens àmes idées, j’ai toujours su me rallier à la majorité pour suivreles nouvelles visions de nos membres. C’est ce qui a permis à notre association de se faire valoir. »

Un DG socialement très actifQui dit passion, dit dévouement. Et la distance qui sépare Hubert Poirier du reste de la province ne l’empêche pas d’agir.« Comme je le dis souvent à la blague, ce n’est pas parce qu’onest loin qu’on est creux », sourit-il. « J’ai toujours pu comptersur le soutien du maire, qui occupe un poste permanent ausein de la Municipalité, ainsi que sur celui des élus et, bien sûr,des cadres supérieurs. » Cette équipe hautement profession-nelle lui permet, en le secondant, d’assister aux rencontres, à l’extérieur des Îles, des comités auxquels il siège.

Socialement très actif, M. Poirier a déjà été gouverneur duClub Richelieu et membre de différents comités régionaux,comme la Coopérative, l’Association des chasseurs de loup-marin et bien d’autres. Il est actuellement administrateur pourle regroupement des Offices municipaux d’habitation et représente les régions se situant entre La Pocatière et lesÎles. « Cela a toujours été une passion et un plaisir de pouvoir exercer une profession dans ce merveilleux monde municipal.Ça me rend heureux et fier de pouvoir contribuer au déve-loppement de mon milieu insulaire. »

La passion de la merÀ la veille d’un congrès sur le thème de l’équilibre, la rédactiondu magazine Scribe a voulu savoir comment il parvenait à se ressourcer avec un emploi du temps aussi chargé. « Je suis amateur de bateau et de moto. Vous savez quele loisir, aux Îles, c’est la mer. Je possède un bateau depuis denombreuses années, ce qui me permet, l’été, de profiter demoments privilégiés dans le décor enchanteur des Îles-de-la-Madeleine. En hiver, et bien, je suis encore amateur debateau, mais cette fois-ci, de croisières (un peu plus gros!). En novembre, je décroche ainsi le temps d’une semaine au soleil, ce qui me permet d’être prêt pour la préparation du budget. Je suis également un adepte de la marche quo-tidienne! »

« Se faire reconnaître,c’est ce qui a toujours motivé mon implicationau sein de l’ADMQ. » — M. Hubert Poirier

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Cette entente, d’une durée de trois ans, vise particulièrementl’appui financier de la MMQ dans la conception, la mise en ligneet l’acquisition par ses membres sociétaires de cours relatifsau programme de formation en ligne développé par l’ADMQ.

« La MMQ soutient le programme de formation en ligne del’ADMQ et croit en son efficacité sur le plan pédagogique. Nousen sommes très heureux », se réjouit M. Marc Laflamme, di-recteur général de l’ADMQ. « En plus, la MMQ va offrir certainscours en ligne à ses employés, ce qui représente, pour l’ADMQ,un gage de qualité sans conteste. En joignant nos expertises,nous optimisons également la promotion du programme deformation auprès des municipalités, particulièrement auprèsde leurs administrateurs et de leurs gestionnaires. »

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« En joignant nos expertises, nous optimisons la promotion du programme de formation auprès desmunicipalités, particulièrement auprès de leurs administrateurs et de leurs gestionnaires. » — M. Marc Laflamme, directeur général de l’ADMQ

Grâce à cette entente, les membres de l’ADMQ et de la MMQbénéficient d’un rabais de 50 $ sur chaque cours de formationen ligne acheté, une attention très appréciée des quelque 500apprenants actuellement sur la plateforme.

« La MMQ est très heureuse de renouveler son partenariatavec l’ADMQ. Cette collaboration témoigne de l’engagementde la MMQ dans le soutien du développement professionneldes gestionnaires œuvrant dans le monde municipal », a quantà elle déclaré Mme Linda Daoust, présidente-directrice généralede la MMQ.

Programme de formation en ligne

Renouvellement de l’entente avec la MMQ!La Mutuelle des municipalités du Québec (MMQ) etl’ADMQ sont toutes les deux convaincues que la forma-tion agit comme un vecteur majeur de la diminution desrisques dans les municipalités. C’est donc avec fiertéque les deux organisations ont renouvelé leur entente.

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Forte d’une riche expérience de travail dans les domaines du gra-phisme et de la publicité, en plusd’avoir travaillé trois années dansl’univers scolaire à Calgary avantson arrivée à l’Association, Natha-lie désirait changer de cap à son retour en sol québécois.

« Je voulais faire changement. Malgré mon fort intérêt pour le graphisme et la publicité, je voulaistoucher à l’événementiel. C’est d’ailleurs cette facette qui me plaisait particulièrement dans leposte de l’ADMQ », explique-t-elle.

Chargée des communications avec les partenaires d’affaires,Nathalie s’emploie chaque jour à créer des ententes qui profi-teront à tous. « J’aime avoir le sentiment que j’aide autantl’ADMQ que les entreprises qui veulent informer nos membreset se faire connaître dans le monde municipal », confie-t-elle.

Nathalie recherche aussi des partenaires pour la formation offerte aux membres, lorsque nécessaire, en plus de gérer lesespaces publicitaires et les chroniques dans le magazineScribe et les bulletins électroniques (Membres en direct etMini-Scribe). Elle assure également l’organisation du Salon des Partenaires qui a lieu à l’occasion du congrès annuel del’ADMQ.

« J’apprécie énormément les contacts que j’ai avec nos partenaires. Ça rejoint directement mon côté sociable et çame permet de connaître tous ceux avec qui on collabore aucours de l’année », souligne Nathalie.

Manier développement et événementielAux commandes du Salon des Partenaires, Nathalie occupeune double fonction; elle partage son temps entre le dévelop-pement des affaires et la prise en charge organisationnelle de l’événement. Ainsi, en plus de prendre sous son aile la planification événementielle, elle met sur pied des comman-dites et s’occupe de vendre les emplacements aux partenaires,un défi de taille dans le contexte économique actuel.

« Mon objectif est d’en faire un succès chaque année, de satisfaire autant les exposants que les congressistes del’ADMQ », souligne celle qui travaille toute l’année à l’organi-sation du Salon.

Proactive et inventive, Nathalie a instauré la tradition d’attri-buer une thématique spécifique à chaque édition du Salon des Partenaires, une pratique qui n’existait pas avant son arrivée à l’ADMQ.

« Ici, je peux laisser libre cours à mon imagination pour trouverune thématique dynamique et accrocheuse, de même que desidées d’activités et de décors qui sont par la suite présentéesau comité du congrès pour approbation. Pour le 75e anniver-saire de l’ADMQ, le thème du Salon était D’hier à aujourd’hui,et j’avais demandé aux exposants de revêtir un morceau de vêtement ou de porter un accessoire qui rappelait les années50. Au grand plaisir de tous, plusieurs ont accepté de jouer lejeu, ce qui a permis de briser la glace entre les congressistes et les exposants et de faciliter le réseautage », se remémoreNathalie.

En dehors des heures de bureau, Nathalie aime se tenir au courant des tendances mode et organiser des soupers avecses amis. Sa découverte de l’année : le yoga chaud et tous les bienfaits qui l’accompagnent!

Portrait de l’équipe de l’ADMQ

Nathalie Martineau

Mme Nathalie MartineauConseillère en développement des affaires et aux événements

2016 marque la quatrième année de Nathalie Martineauau sein de l’équipe de l’ADMQ, où elle occupe le postede conseillère en développement des affaires et auxévénements.

« J'aime avoir le sentiment que j'aide autantl'ADMQ que les entreprises qui veulent informernos membres et se faire connaître dans le monde municipal. »

« À l’ADMQ, Nathalie est reconnue pour aimer les défiset pour mener de main de maître le projet d’envergurequ’elle gère chaque année : le Salon des partenaires.Son sens de l’organisation et son travail toujours structuré sont très appréciés de ses collègues. »

- Mme Magali Laurent, conseillère en communication, ADMQ

Nathalie Martineau travaille d’arrache-pied pour organiser un Salon des Partenaires de qualité chaque année.

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Au cours des dernières années, plusieurs municipalités du Québecont adopté un règlement relatif à un programme de crédits de taxesmunicipales dont l’objectif est de stimuler le développement de nou-veaux quartiers résidentiels. Ceprogramme prévoit généralementque les acheteurs d’une nouvellemaison peuvent se qualifier pour obtenir un congé de taxes de trois (3)ans ou cinq (5) ans, ou une réductionde taxes sur la même période, peu importe leur localisation sur le territoire.

Suivant une plainte logée auprès de lui, le MAMOT a rappelépar l’entremise d’un Muni-Express1 que les pouvoirs conférésaux municipalités doivent être expressément prévus dans les lois habilitantes. Il a souligné ainsi que les articles 85.2 et

Les crédits de taxes municipales et leurs conséquences juridiques

Me Valérie TremblayAvocate, Therrien Couture avocats

« Votre municipalité a mis en place un programme de subventions applicables sur l’ensemble du territoirepour les nouveaux propriétaires, notamment sous forme de crédits de taxes. Quelles sont les conséquencesjuridiques de ce règlement? »

suivants de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (RLRQ, c.A-19.1, ci-après « LAU ») permettent aux municipalités de mettre en place un programme de revitalisation pour lessecteurs dont la majorité des bâtiments ont été construits depuis au moins vingt (20) ans, et dont la superficie est com-posée pour moins de 25 % de terrains non bâtis, ou encore,pour le secteur désigné comme « centre-ville » ou « central ».

Par l’intermédiaire du sous-ministre Boucher, le ministère affirme que « le but d’un tel programme n’est pas de dévelop-per des secteurs non construits, mais plutôt de donner unnouveau souffle à un secteur existant ».

À titre de municipalité, vous n’avez pas d’autres pouvoirs que ceux qui vous sont attribués par les lois qui vous régissent.Ce règlement pourrait être déclaré ultra vires, puisque ses modalités excèdent la disposition habilitante.

1 MAMOT, « Pouvoirs d’aide des municipalités locales », dans Muni Express, numéro 7 – 23 juillet 2015.

Vous voulez en savoir plus? Lisez l’intégralité de cet avis juridique à l’adresse : http://admq.qc.ca/contenu/prospecteur/uploads/2016/04/reponse-expert-complete-mai2016.pdf

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Dans un contexte où le pistolet à impulsion électrique (Taser) est appelé à devenir une arme intermédiaire répandue à la Sûreté du Québec, nous pensonsqu’il est pertinent de faire le point sur cet outil, souvent utilisé lorsqu’on a à intervenir auprès de personnes en situation de crise.

À l’heure actuelle, le Taser est une arme intermédiaire contro-versée. Rappelons que chacune des nouvelles armes inter-médiaires utilisées par les policiers fut, à sa façon, critiquéeau moment de son implantation.

Le Taser, tout comme les autres types d’armes intermé-diaires, a été conçu pour permettre aux policiers de maîtriserun individu tout en maintenant ce dernier à une certaine distance sécuritaire. Il minimise, de par sa nature, les possi-bilités où l’intégrité physique des personnes impliquées pourrait être atteinte directement lors des interventions policières extrêmes.

Les études qui se sont penchées sur son utilisation, pour endresser les avantages et les inconvénients, concluent que leTaser génère : moins de blessures auxpersonnes qui résistent à leur arresta-tion; moins de blessures aux policiersprocédant aux arrestations; moins derecours à d’autres options d’usage de la force et, enfin, moins de recours à laforce mortelle.

D’après un rapport de la Commission de la Sécurité publique publié en juin2010, on note cependant que, depuisles 15 dernières années, 27 personnessont décédées après une intervention policière durant laquelle une arme à impulsion électrique a été utilisée. AuQuébec, deux personnes sont décédées peu de tempsaprès une intervention policière au cours de laquelle leTaser fut employé. On se souviendra également d’un cas quia fait couler beaucoup d’encre survenu à l’aéroport interna-tional de Vancouver en octobre 2007.

Des recherches et des débats ont eu lieu depuis. On pense à ceux du Sous-comité consultatif permanent en emploi dela force qui, dans un rapport publié en 2007, émettait la recommandation à l’effet que : le policier doit utiliser le moinsde cycles possible, en évitant les cycles continus. Le Servicede police de Regina estimait à la même époque que, si deuxdécharges de cinq secondes ne suffisent pas à maîtriser le sujet, les membres doivent envisager d’autres moyens d’intervention. Au SPVM, on considère qu’une décharge électrique provoque une neutralité musculaire d’une durée decinq secondes et que, pendant ce laps de temps, les policiersont le temps d’agir et d’appliquer les menottes.

Des coroners et pathologistes,qui se sont penchés sur certainscas de décès à la suite de l’utili-sation du pistolet à impulsionélectrique, sont arrivés à laconclusion que la cause des décès n’était pas le Taser en tantque tel, mais plutôt l’état d’agitation aigu dans lequel les individus se trouvaient au moment des projections.

On recommande donc maintenant aux policiers de montrerl’arme électrique et d’émettre l’avertissement « Taser, Taser »afin qu’ils obtiennent une coopération. Le Guide des pratiquespolicières prévoit d’ailleurs que : le policier privilégie la communication et la négociation en tout temps.

Dans le cas où le dialogue n’est pas possible ou non efficace, on nous en-seigne qu’avant d’utiliser le Taser lepolicier s’assure du bien-fondé de sonutilisation en évaluant notamment : lepotentiel de violence de la personne;le risque de blessures que la personnereprésente et l’armement dont disposecette personne.

Par ailleurs, dans certains événements,on a déploré que les policiers n’étaient

pas munis d’un Taser pour intervenir dans certaines situa-tions où le Taser aurait pu être utilisé. Le coroner Brochu estimait en effet que la vie d’un homme aurait pu être sauvéen’eût été du recours à l’arme à feu. Il souligne qu’il auraitété judicieux de disposer et d’utiliser un pistolet à impulsionélectrique pour neutraliser Farshad Mohammadi après l’altercation.

L’utilisation d’une arme intermédiaire est toujours préférableà l’utilisation d’une arme à feu quand l’ensemble des circons-tances permet son emploi.

Nous sommes d’avis qu’avec un encadrement strict au niveaude la formation et une limitation plus étroite des situations oùcette arme pourra servir, à savoir dans les cas où la sécuritédu policier et des personnes visées est en jeu, le Taser seraitdès lors un outil devantdemeurer une option del’emploi de la force pournos policiers.

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Le point sur l’utilisation du pistolet à impulsion électrique

M. Pierre VeilleuxPrésident, Association des policières etpoliciers provinciaux du Québec (APPQ)

« L’utilisation d’une arme intermédiaire est toujourspréférable à l’utilisation d’une arme à feu quand

l’ensemble des circonstancespermet son emploi. »

– M. Pierre Veilleux

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Lorsque la sécurité est en jeu, des règles sont souvent déjàétablies. Par exemple, les employés doivent porter desbottes de sécurité lorsqu’ils sont affectés à des postes enparticulier. Mais quand ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui estacceptable ou non? Tout dépend dumilieu de travail, il s’agit de l’image devotre organisation.

En définissant des règles de base,dans une politique par exemple, vousindiquez clairement à vos employésvos attentes en cette matière. Parexemple, il est évident que les chan-dails arborant des messages haineuxou les vêtements sales n’ont pas leurplace au travail. Tout comme les fameuses « gougounes »qui, bien qu’elles ne constituent pas un risque particulierpour la sécurité de vos employés de bureau, devraient seporter à la plage plutôt qu’au travail! On ne peut évidem-ment pas traiter toutes les éventualités dans une politique,mais cela peut diminuer le nombre d’interventions que vousaurez à faire sur le sujet.

C’est très pratique une politique, mais encore faut-il que lesemployés en connaissent l’existence. Et comme la mémoireest une faculté qui oublie, il est important de faire des rappels régulièrement. Le printemps est un bon momentpour le faire puisque la saison estivale est souvent la pluspropice aux écarts en termes de tenue vestimentaire.

Vous n’avez pas de politique en place ou encore une situationqui n’y est pas traitée survient? Vous devez tout de mêmeréagir. Cela peut créer un certain malaise, me direz-vous.Effectivement, tout ce qui n’est pas relié à la sécurité ou quin’est pas expressément décrit dans la politique peut poser

problème. Est-ce que l’employé croira que je pense qu’il ouelle s’habille mal? Peut-être que oui. Mais il s’agit de l’imagede votre organisation et non de vos goûts personnels. Vousêtes donc tout à fait en droit d’exiger de vos employés une

tenue professionnelle. Plus encore, il en est de votre responsabilité pourconserver la cohérence et l’équité face aux autres employés.

Il faut agir le plus vite possible. Cepen-dant, si vous êtes tellement mal à l’aiseque vous risquez de vous mettre lespieds dans les plats, il est préférabled’attendre et de prendre le temps devous préparer, ou de consulter un

professionnel avant. Les réactions peuvent différer d’un employé à l’autre. Vous ferez peut-être face à une réactionde détresse de la part de l’employé. Que ce soit de la colère,de la honte ou encore une crise de larmes, tout est possible.Mais sachez que les pires scénarios que vous envisagez se produisent rarement.

Le sujet étant tout de même délicat, une rencontre en privéavec la personne concernée est essentielle. Lors de cetterencontre, il faut éviter de prendre des détours, ce qui nefera qu’augmenter le risque d’interprétation ou de malaise.Allez directement au but en expliquant qu’il est question de l’image de l’organisation. Vous faites face à une réactionde détresse? Ne paniquezpas. Faites preuve d’empa-thie et de compréhension,mais ne déviez surtout pasde votre objectif de fairerespecter les attentes del’organisation.

Chaque employé a un style vestimentaire bien à lui. Certes, mais certaines limitesne doivent tout même pas être franchies. On ne parle pas ici d’imposer un uniformede travail, mais de définir un cadre à respecter.

Les goûts vestimentaires, ça ne se discute pas, mais jusqu’à quel point?

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Mme Audrey TremblayConsultante en rémunération, équité salariale et ressources humaines chez Michel Larouche consultants RH Inc.

« C’est très pratique une politique, mais encore

faut-il que les employés en connaissent l’existence. »

– MmeAudrey Tremblay

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La SOGHU a le plaisir d’annoncer le lancement de son tout nouveau site Web,www.soghu.com. Fruit des nombreux efforts déployés par l’équipe, ce nouveausite a pour objectif de favoriser une meilleure communication avec nos parte-naires en leur fournissant de l’information sur nos services et des ressourcescentralisées, plus accessibles et mieux organisées. Notre nouveau site a étéconçu pour mieux vous servir grâce à ses fonctions améliorées, sa présentationraffinée et son concept convivial facile à utiliser.

Nous espérons que vous trouverez ce nouveau site Web bienprésenté, convivial et instructif. Si vous rencontrez des problèmes avec le site ou si vous souhaitez nous faire part de vos suggestions, n’hésitez pas à nous écrire à l’[email protected].

Le recyclage des huiles, filtres et contenants d’huiles usagées ainsi quedes glycols (antigel) et leurs contenants,vous connaissez?• Saviez-vous qu’un litre d’huile usagée peut contaminer

un million de litres d’eau?

• Saviez-vous que le tiers du poids des filtres usagés récu-pérés est de l’huile?

• Saviez-vous que les nouveaux filtres en carton (sans métal)doivent aussi être récupérés?

• Saviez-vous que les contenants d’huile usagés doivent êtrerécupérés séparément des contenants de lave-vitres carils sont contaminés par l’huile?

• Saviez-vous que le glycol (antigel) est un produit toxiqueet qu’il doit être recyclé?

• Saviez-vous que grâce à des récupérateurs et des valori-sateurs enregistrés auprès de la SOGHU, tous les produitsqui sont récupérés dans les garages et dans les industriessont recyclés et jouissent d’une deuxième vie?

• Saviez-vous que pour les individus ou les petits entrepre-neurs qui font leurs propres vidanges d’huile, il existe plusde 1 000 points de dépôt (garages ou municipalités) où ils peuvent rapporter sans frais ces produits? Merci à cespropriétaires de garages ou gestionnaires municipaux quivous offrent gratuitement ce service. SVP, respectez les horaires et ne laissez pas de produits par terre.

• Saviez-vous que l’avenir de notre planète dépend de chacun de nous?

Depuis 2005, la SOGHU a développé des partenariatsavec différents acteurs pour faire en sorte que ces produits puissent jouir d’une deuxième vie.

Maintenant, 275 compagnies sont membres de la SOGHU etfinancent ce système où 24 récupérateurs offrent un servicede cueillette sans frais aux 12 000 générateurs qui sont desateliers mécaniques, des industries et des municipalités. Tousles produits sont livrés à 54 valorisateurs qui vont recyclerces produits et ainsi leur donner une deuxième vie.

Vous recherchez un point de dépôt pour rapporter vos produits? Consultez le site de la SOGHU : www.soghu.com,et vous choisirez celui qui vous convient le mieux. Vous pouvezaussi appeler au 1-877-987-6448 et on vous guidera pourvous faciliter la vie.

Un grand MERCI pour votre collaboration.

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Lancement de notre nouveau site Internet

M. Gilles GoddardDirecteur général, SOGHU

« Saviez-vous que grâce à des récupérateurset des valorisateurs enregistrés auprès de laSOGHU, tous les produits qui sont récupérésdans les garages et dans les industries sontrecyclés et jouissent d’une deuxième vie? » – M. Gilles Goddard

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Pour plusieurs d’entre nous, les nouvelles évolutions technologiques sont souventsignes de changement, et qui dit changement, dit adaptation des comportements.

En 2007, Apple lançait son premier téléphone intelligent et en 2008, les premières applis voyaient le jour. Aujourd’hui, près de 70 % des Québécois adultes possèdent untel appareil et ils le consultent à tout moment de la journée, et ce, très fréquemment.Ce haut taux d’adoption est étroitement lié à la facilité d’utilisation, aux millions d’applications disponibles et à la rapidité des connexions sans fil ou cellulaires. Il suffitde quelques secondes pour être connecté et commencer à échanger, à discuter avecdes centaines de personnes.

Tendances technologiques :soyez un précurseur!

Mme Natasha Villeneuve Vice-Présidente ExécutivePG solutions

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C’est la preuve même qu’avec la technologie, nos comporte-ments changent, et vice-versa. Cela vient aussi modifier lerôle des organisations avec qui nous entrons en relation,qu’elles soient des entreprises privées, des ministères, et biensûr, des municipalités. Voici quelques exemples :

Faites participer les citoyens à l’amélioration de votre municipalitéLes citoyens sont vos yeux partoutsur le territoire de votre municipa-lité. Pourquoi ne pas leur permettrede s’impliquer dans leur commu-nauté afin d’améliorer le quotidiende tout le monde?

Il existe maintenant des applicationsmobiles qui permettent de signaler àune municipalité un problème sur leterritoire. Qu’il s’agisse d’un lampa-daire brisé, d’un nid-de-poule ou d’un arbre cassé, vos citoyens sont en mesure de localiser le problème avec leGPS de leur téléphone, d’ajouter une description et/ou unephoto et de vous envoyer le tout afin de vous informer de lasituation en temps réel.

Il s’agit d’une situation gagnant-gagnant. Vos citoyens sesentent davantage impliqués dans la résolution des pro-blèmes de leur municipalité, et vous, vous êtes rapidementinformés des situations qui nécessitent votre attention.

Améliorez la prestation de service en lignePour suivre la tendance, votre municipalité se doit de possé-der un site Web actuel qui permet de retrouver l’informationen quelques clics. Les citoyens accèdent au site Web de multiples façons, et celui-ci doit s’adapter à tous types d’appareils. Le compte citoyen Web est une belle opportunitépour votre municipalité d’améliorer sa prestation de services

en automatisant beaucoup de proces-sus tels que les requêtes en ligne, lesdeman-des de permis, l’inscription auxactivités de loisirs et l’unité d’évaluationen ligne. Cette automatisation rendvotre municipalité intelligente puisquela majorité de ces processus sont traités sans qu’un humain touche à quoi que ce soit!

Ces nouveaux processus permettent,entre autres, une rapidité d’exécutionremarquable pour vos citoyens ainsi

qu’une énorme économie de temps pour vos employés. Deplus, la mise en place de processus intelligents rend la démarche beaucoup plus commode pour tous les utilisateurs.

D’autres exemples ?Il y a beaucoup d’autres exemples de nouvelles technologiesqui changent les comportements. La majorité des citoyensreçoivent leurs factures de produits (achats par Internet) et de services résidentiels (câble, Internet, électricité, télé-phone) de façon électronique. Pourquoi ne feraient-ils pasde même pour demander et payer un permis de rénovationou pour recevoir et payer un compte de taxes municipales?

Les évolutions technologiques sont là, à portée de main. Il n’en tient qu’à vous d’en profiter, ou d’en faire profiter votreorganisation!

« Les citoyens sont vos yeuxpartout sur le territoire de votremunicipalité. Pourquoi ne pasleur permettre de s’impliquerdans leur communauté afind’améliorer le quotidien de

tout le monde? » – Mme Natasha Villeneuve

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Cette situation entraîne des risques importants pour le voisinage, en plus d’être une source de poursuites poten-tielles pour les municipalités. Bien que le réaménagementcomplet d’un terrain pour le rendre conforme aux normessoit une solution idéale, il demeure souvent difficile à réaliser.Comment les municipalités peuvent-elles rendre leurs terrains plus sécuritaires sans que l’impact financier ne soittrop important?

Guide d’aménagementdes terrains extérieursPour orienter les concepteurs et lespropriétaires de terrains de balle versde meilleures pratiques, la Régie de la sécurité dans les sports du Québeca produit en 1995 le Guide d’amé-nagement des terrains extérieurs. Ce document présente les critères tech-niques permettant d’assurer la sécuritédes personnes et des biens autour des installations de softball et de baseball. Par exemple, des marges de dégage-ment minimales de 60 m devraient être aménagées entre le terrain et les propriétés voisines.

Diverses solutions à envisagerEn plus des recommandations évoquées dans le Guide, les municipalités peuvent mettre en place des stratégiesfavorisant un meilleur contrôle du risque et une diminutiondes poursuites. Par exemple, en présence de ligues organisées, il est important de ne laisser jouer que les catégories appropriées aux dimensions d’un terrain, surtouten l’absence de marges de dégagement suffisantes. Lesconsignes d’utilisation du terrain devraient être affichées à l’entrée de celui-ci afin de réduire la fréquence des ballestombant à l’extérieur du terrain. Ces consignes pourraient,par exemple, spécifier les types de balles et de bâtons autorisés, mentionner l’interdiction des concours de coupsde circuit, indiquer l’âge ou la catégorie des joueurs auto-risés à utiliser le terrain, etc.

Lorsque les marges de déga-gement sont insuffisantes, lesmunicipalités devraient ajouterdes filets autour du terrain ouaugmenter la hauteur de ceuxdéjà érigés, ou encore, installerun écran arrière avec toiture pour éviter que les balles ne sortent du terrain. Malheureusement, l’ajout de filets

et d’écrans n’empêchera pas toutesles balles de passer si le terrain esttrop petit pour la catégorie de joueursqui l’utilisent. Il est plus efficace decontrôler les catégories de joueursque d’investir dans des filets toujoursplus hauts.

Dans l’éventualité où la municipalitéprévoit l’introduction de nouveaux modules de jeux, d’autres terrainssportifs ou de toute zone de fréquenta-

tion à proximité du terrain de balle, il faut éviter d’implanterceux-ci à l’intérieur des marges de dégagement du terrain.Cet espace comporte un haut niveau de risque de chute deballe et, par conséquent, de blessures physiques.

Quoi faire en cas de plaintesMalgré toutes les précautions prises, il arrive que les municipalités reçoivent des plaintes pour des blessures corporelles ou des dommages matériels relativement àl’usage de leurs terrains de balle. Il est alors conseillé detenir un registre détaillant ces incidents et le suivi qui en découle. Ce rapport permettra à la municipalité d’améliorerses infrastructures et de démontrer sa diligence en matièrede sécurité.

Finalement, il faut rappeler qu’une municipalité doit s’assurer que ses installations sont sécuritaires pour les citoyens et qu’elle prend les moyens nécessaires pour éviter qu’un accident ne survienne. Elle doit également veiller à la sécurité du public situé aux abords de son terrain. À défaut de quoi, elle peut voir sa responsabilité engagée.

Avec le retour en force du softball et du baseball, les terrains de balle municipaux sontdavantage utilisés, notamment par des ligues d’adultes. Malheureusement, plusieursde ces terrains ne présentent pas les marges de dégagement recommandées et ne peuvent accueillir des joueurs de toute catégorie en raison de leurs dimensions.

Comment rendre vos terrains de balle existants sécuritaires

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« Une municipalité doit s’assurer que ses installations

sont sécuritaires pour les citoyens et qu’elle prend

les moyens nécessaires pour éviter qu’un accident

ne survienne.»– Mme Peggy Powers

Mme Peggy PowersConseillère en gestion des risquesSports et loisirs

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Des choix difficilesBien sûr, en ces temps de restrictions budgétaires, les gestionnaires municipaux sont souvent placés devant deschoix déchirants. Ainsi, au moment d’investir dans le réamé-nagement ou la réfection des installations récréatives d’unparc, il n’est pas toujours évident de déterminer les prioritésqu’il faut d’abord satisfaire. Pourtant, de toutes petites inter-ventions, peu coûteuses, peuvent parfois suffire à créer deslieux où jeunes et moins jeunes vontspontanément dépenser de l’énergie.

Activités structurées et jeux libres Tout parc récréatif qui se respectedoit évidemment posséder des instal-lations qui permettent la pratique desports organisés. Mais il est impor-tant de savoir que d’autres espacesdoivent aussi être aménagés de manière à favoriser le jeulibre. En effet, selon les études1, le jeu libre permet aux enfants de brûler plus de calories par minute que dans lecadre d’un sport organisé. C’est aussi l’occasion pour eux dedévelopper de meilleures compétences sociales, d’apprendreà gérer le risque et à faire preuve d’une plus grande créativitéet d’une résilience accrue.

Des investissements profitables et abordablesL’aménagement de lieux attrayants et sécuritaires représentedonc un excellent moyen d’encourager le jeu libre2. Or, ces interventions plus ciblées ont la réputation d’entraîner descoûts supplémentaires, ce qui fait parfois reculer les élus.Pourtant, il est possible de procéder à l’aménagement intel-ligent de ses espaces verts, sans pour autant se lancer dansde trop importantes dépenses. Le Projet Espaces3 offre justement un coffre à outils rempli d’astuces pour y parvenir.

Parfois, il suffit d’un petit effort d’imagination pour, à peu de frais, changer le visage d’un parc. La municipalité de Deschambault-Grondines offre, à ce chapitre, un bel exemplede réussite. En effet, durant la dernière décennie, l’arrivée deplusieurs jeunes familles avec des enfants a créé de nouveauxbesoins auxquels la municipalité se devait de répondre. Elles’est appuyée sur l’expertise du Projet Espaces pour procéderà l’aménagement intelligent de ses espaces verts. Et, afin

de s’éviter les coûts de structures de jeux manufacturées, la petite ville a plutôt misé sur des éléments naturels déjàexistants, tels que de grosses roches sur lesquelles les enfants peuvent grimper, ou une dense haie de cèdres danslaquelle des tunnels ont été percés.

Le plaisir de jouerIl existe au Québec d’autres exemples forts inspirants de ces petites réussites qui font une grande différence. D’ailleurs,les études, réalisées ailleurs dans le monde, le confirment :l’aménagement de lieux attrayants et sécuritaires4 favorise la pratique d’activités physiques. Alors, pourquoi ne pas s’inspirer des expériences déjà réalisées dans certaines denos municipalités afin d’offrir aux jeunes et aux moins jeunesdes espaces verts qui les incitent à marcher, courir, sauter,grimper… Parce que les saineshabitudes de vie, ça peut aussis’acquérir dans le plaisir.

Depuis des années, la promotion des saines habitudes de vie est devenue pour moi unevéritable passion. Bien sûr, un des volets importants de ma mission est de convaincreles gens d’adopter de meilleurs comportements individuels, notamment en matièred’activité physique. Mais je m’efforce aussi d’expliquer qu’il s’agit d’une responsabilitécollective. À ce chapitre, plusieurs acteurs de la société peuvent contribuer à créer desenvironnements favorables à la pratique d’activité physique, notamment au sein desmunicipalités, là où les gens vivent.

Favoriser l’activité physique par l’aménagement intelligentdes espaces verts

Mme Sylvie Bernier Ambassadrice saines habitudes de vie pour Québec en Forme

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1 http://veilleaction.org/fr/la-veille/activite-physique/2827-jeu-actif-a-l-exterieur-les-benefices-depassent-largement-les-risques.html

2 http://veilleaction.org/fr/la-veille/amenagement-et-urbanisme/1942-les-parcs-avec-amenagement-naturel-sont-propices-au-jeu-libre-et-actif-des-enfants.html

3 http://projetespaces.com/accueil.asp4 http://veilleaction.org/fr/la-veille/activite-physique/2879-promouvoir-les-

activites-physiques-grace-a-des-lieux-attrayants-et-securitaires.html

« De toutes petites interventions, peu coûteuses,peuvent parfois suffire à créerdes lieux où jeunes et moins jeunes vont spontanément

dépenser de l’énergie. »

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Afin d’accorder une certaine souplesse au conseil, le législateur a conçu, dans la Loi sur l’aménagement etl’urbanisme (chapitre A-19.1, ci-après : « LAU »), certainsmécanismes. Parmi ces mécanismes, la dérogation mineureest bien connue. Un autre mécanisme, les projets particu-liers de construction, de modification oud’occupation d’un immeuble (ci-après : « PPCMOI ») l’est moins, mais est pour-tant plus adapté pour régulariser des situations impliquant des dérogationsplus majeures ou portant sur des normesde construction.

Une dérogation mineure est une procé-dure établie par règlement en vertu duquel le conseil municipal peut autori-ser la transgression de la réglementa-tion en vigueur sur des aspects mineursd’un règlement de zonage ou de lotissement1. Une déro-gation mineure au règlement de construction n’étant pas permise.

Les PPCMOI sont, quant à eux, des projets particuliers réalisés malgré le fait qu’ils dérogent aux règlements d’urbanisme d’une municipalité2. Contrairement à la déro-gation mineure, le PPCMOI permet de déroger aux trois règlements d’urbanisme prévus dans la LAU. En pratique,l’utilisation d’un PPCMOI permet, ni plus ni moins, de rendreapplicable sur un territoire donné un petit règlement d’urbanisme particulier.

Les PPCMOI doivent être adoptés par un règlement qui doitprévoir la délimitation du territoire où un projet particulierpeut être autorisé, la procédure relative à la demande d'autorisation et les critères suivant lesquels est faite l'évaluation de la demande d'autorisation d'un projet parti-

culier. Cela permet de circonscrire lepouvoir discrétionnaire du conseil dansl’évaluation des projets pouvant fairel’objet d’un PPCMOI.

Le conseil doit préalablement obtenir unavis du CCU. Il doit aussi vérifier que leprojet respecte bien les objectifs du pland’urbanisme de la municipalité et les critères que le conseil a énoncé dansson règlement sur les PPCMOI.

La décision du conseil sur la demanded’autorisation prend la forme d’une résolution. Toutefois,pour qu’elle puisse entrer en vigueur, la résolution doit êtreapprouvée par les personnes habiles à voter et par la MRC.

Alors que la dérogation mineure peut permettre de réglerdes problématiques à la pièce, les PPCMOI peuvent être unesolution plus profitable lorsque l’on souhaite plutôt modifierun pan entier de réglementation, par exemple pour un quartier ou un projet de développement domiciliaire. Il s’agit en fait d’une méthode de zonage par projet. La dérogationmineure reste sûrement le mécanisme le plus connu et leplus utilisé, mais, pour un projet de plus grande envergure,les PPCMOI méritent d’être considérés.

Par ses règlements de zonage, de lotissement et de construction, une municipalitéétablit un cadre à suivre pour le développement de son territoire. Dans certainessituations, ce cadre peut cependant devenir trop contraignant. En effet, en adoptantses règlements, la municipalité crée des normes qui, parfois, s’adaptent difficile-ment aux besoins de ses citoyens ou qui peuvent même devenir des entraves à desobjectifs du conseil.

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« Les PPCMOI peuvent être une solution plus profitable lorsque l’on

souhaite plutôt modifier un pan entier de

réglementation. » – Me Dominique Delisle

Me Dominique DelisleAvocate, Cain Lamarre, S.E.N.C.R.L.

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Des réponses du législateur…

1 Articles 145.1 à 145.8 de la LAU et Jean-Pierre Saint-Amour, Le Droit Municipal de l’Urbanisme Discrétionnaire au Québec, Les Édition Yvon Blais, Cowansville, 2006, para. 293.

2 Articles 145.36 à 145.40 de la LAU.

Que faire lorsque la réglementationd’urbanisme devient une entrave pour le conseil?

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M. Guy DubéConseiller en assurance et rentes collectives,chez Chapdelaine & Associés inc.

La jurisprudence indique que l’employeur assume une obligation de renseigne-ments et d’information à l’égard d’un employé puisque c’est l’employeur qui possède l’information du contrat collectif. L’employeur doit éviter que, par sesactes ou omissions, l’employé ne se trouve injustement privé de la prestation àlaquelle il aurait eu droit. L’employé lésé pourrait poursuivre son employeur.

L’importance des délais pour l’information fournie à l’assureur…

Ainsi, l’employeur a la responsabilité d’informer son employéqu’il est admissible à l’assurance collective, de lui faire remplir la demande d’adhésion et de la transmettre à l’assu-reur dans les délais requis.

Dans des chroniques antérieures, nousavons abordé le sujet des adhésionstardives, de leurs conséquences et desproblèmes engendrés. Malheureuse-ment, il arrive encore régulièrementque des employeurs oublient ou pire,omettent de couvrir des employés qui sont admissibles au régime d’assurance collective. En cas d’adhésion horsdélai, l’employé risque, selon son état de santé, que certainesprotections lui soient refusées.

Généralement, selon les contrats et les assureurs, un employé à temps plein est admissible s’il travaille au moins20 heures par semaine.

Un régime collectif est flexible pour la composition de sesgaranties, mais pas avec la date d’adhésion des employés.

Depuis la mise en vigueur du régime d’assurance médica-ments public de la RAMQ (1997), lorsqu’il y a un régimed’assurance collective en vigueur, l’adhésion d’un nouvelemployé est obligatoire pour lui et ses personnes à charge.Pour la garantie maladie/médicaments, l’employé qui démontre qu’il est couvert par une protection similaire avecun autre régime privé peut s’exempter de cette garantie.

Saviez-vous que la RAMQ peut exiger le remboursement des frais de médicaments qu’elle a payés si elle découvreque la personne aurait plutôt dû être couverte avec un régime privé?

Saviez-vous qu’en plus du remboursement des médica-ments, comme la personne n’a pas de couverture privée, Revenu Québec pourrait exiger la prime?

Saviez-vous que la RAMQ demande aux assureurs de plusen plus de confirmations de couverture?

Saviez-vous qu’en assurance collective, vous disposez d’undélai maximum de 31 jours pour aviser l’assureur après unévènement?

Aviser de quoi? De tout, ou presque! Par exemple : une nouvelle adhésion, undépart, un changement de protection(naissance, séparation, mariage, enfantqui n’est pas à charge, etc.), un congé dematernité ou de paternité et une mise à pied temporaire.

L’employé doit informer l’employeur qui doit ensuite infor-mer l’assureur, dans les délais. Si l’information est horsdélai, selon l’évènement rapporté, les conséquences sont diverses.

Il faut que les employés sachent qu’ilsdoivent vous informer, ils ont eux aussiune responsabilité.Malheureusement, l’oubli ne peut justifier de contourner lesrègles complexes que doivent suivre les assureurs en vertu dela Loi sur l’assurance médicaments.

En résumé, la bonne pratique de gestion est de se conformerà la loi, au contrat d’assurance collective et de toujours trans-mettre à l’assureur les informations exactes dans les délaisprescrits.

Il est important de rappeler que la personne qui a la respon-sabilité d’administrer le régime d’assurance collective est également responsable des informations qu’elle transmet àl’assureur et doit respecter les clauses du contrat d’assurancecollective.

La gestion de l’assurance collective est simple si les règles du jeu sont suivies, mais elle devient très complexe en cascontraire.

« Toujours transmettre à l'assureur les informations

exactes dans les délais prescrits. »

– M. Guy Dubé

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