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{ } Sommes-nous un leader des communications, des médias ou du commerce électronique? > BELL CANADA ENTREPRISES > RAPPORT ANNUEL > 2000 BELL CANADA ENTREPRISES RAPPORT ANNUEL 2000 oui. CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE

CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

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Page 1: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

{ }Sommes-nous un leader des communications,

des médias ou du commerce électronique?

> B E L L C A N A D A E N T R E P R I S E S > R A P P O R T A N N U E L > 2 0 0 0

BE

LL

CA

NA

DA

EN

TR

EP

RIS

ES

RA

PP

OR

TA

NN

UE

L2

00

0

oui .

C O N N E C T I V I T É C O N T E N U C O M M E R C E

Page 2: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

BCE est la plus importante entreprise de communications du Canada.Elle compte plus de connexions clients (21 millions et ça continue), plusde contenu (télévision, presse écrite et Web) et plus d’applications decommerce électronique que quiconque. Elle offre ainsi un éventail plus riche dedestinations et d’expériences auxquelles les clients accèdent à l’aide de leurordinateur, de leur cellulaire, de leur téléviseur et de leur téléphone.BCE est prête pour l’ère Internet. Maintenant que tous les éléments sont enplace, nous allons faire en sorte qu’ils s’agencent...

P OIN T S S A ILL A N T S F IN A NCIE R S 2

BC E E N BR E F 4

R A P P ORT A U X A C T ION N A IR E S 6

P OIN T S S A ILL A N T S DE L’ E X P LOI TAT ION 15

A N A LY S E PA R L A DIR EC T ION 17

É TAT S F IN A NCIE R S CONS OLID É S 3 6

CONS E IL D ’ A DMINIS TR AT ION E T H A U T E DIR EC T ION 6 2

COMI T É S DU CONS E IL D ’ A DMINIS TR AT ION 63

R E NS E IGN E M E N T S A U X A C T ION N A IR E S 64

Page 3: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

{ }Comment BCE agencera-t-elle tous

les éléments?

parfaitement.

C O N N E C T I V I T É C O N T E N U C O M M E R C E

Page 4: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

Une solide performance...

> P O I N T S S A I L L A N T S F I N A N C I E R S

T S E 3 0 0

BC ELe graphique compare le rendement cumulatif des actions

ordinaires de la Société au rendement total cumulatif de l’indice

composé TSE 300 pendant la période de cinq ans commençant le

31 décembre 1995 et terminée le 31 décembre 2000. *

* En supposant que la valeur initiale de l’investissement dans les actions ordinaires de la

Société et de l’indice composé TSE 300 s’établissait à 100 $ le 31 décembre 1995, et que

tous les dividendes subséquents ont été réinvestis. Tous les prix des actions ordinaires

de la Société sont tirés des registres de la Bourse de Toronto.

Le graphique a été rajusté pour tenir compte de la distribution par la Société à ses

porteurs d’actions ordinaires, le 1er mai 2000, d’une participation d’environ 35 % dans

Nortel Networks au moyen d’un plan d’arrangement. Dans ce graphique, on suppose que

l’unité de 1,57 action ordinaire de Nortel Networks reçue, après fractionnement, aux

termes du plan d’arrangement, pour chaque action ordinaire de BCE détenue, a été

vendue le 5 mai 2000 et que le produit a été réinvesti dans des actions ordinaires de

BCE à cette date.

R e n d e m e n t p o u r l ’ a c ti o n na i r e

90 0 $

8 0 0 $

70 0 $

60 0 $

50 0 $

4 0 0 $

3 0 0 $

20 0 $

10 0 $

8 0 0 %

70 0 %

60 0 %

50 0 %

4 0 0 %

3 0 0 %

20 0 %

10 0 %

0 %19 95 19 9 6 19 97 19 9 8 19 9 9 20 0 0

2

I n d i c a te u r s c l é s (en millions $, sauf les montants par action) 2000 1999

Produits 18 094 14 214Bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) 6 678 5 399Bénéfice de référence en trésorerie attribuable aux actions ordinaires 1 209 1 093Bénéfice de référence en trésorerie par action ordinaire 1,81 1,70

Page 5: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

B é n é f i c e d e r é f é r e n c e e n t r é s o r e r i e a t t r i b u a b l e a u x a c ti o n s o r d i na i r es d e B C E * ( en m i l l ions $ )

Pr o d u i ts d e B C E * ( en m i l l ions $ )

9 6 97 9 8 9 9 0 0

10 568

12 771 12 954

14 214

18 094

B A I I A d e B C E * ( en m i l l ions $ )

5 426

6 143

6 819

5 399

6 678

Pr o d u i ts d e B e l l Ca na d a( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

15 791

9 6 97 9 8 9 9 0 0 9 6 97 9 8 9 9 0 0

Pr o d u i ts d e T é l é g l o b e * *( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

2 013

Pr o d u i ts d e B e l l G l o b e m e d ia * *( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

5 29

8 21

Pr o d u i ts d e B C E E m e rg i s ( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

18 8

4 6 8

Pr o d u i ts d e B C EI n v es ti ss e m e n ts **( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

4 261

3 6 25

* E x cl us ion fa i te de Nor tel Ne t w or k s

* * Pr o f or ma. C h i f f r e s a n nua l i s é s.

2 261

521

643

1 099 1 093

1 209

14 504**

3

une fois encore

Page 6: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

Jean C. Monty

Président du

Conseil et chef

de la direction,

BCE et

Bell Canada

Michael J. Sabia

Président, BCE

Vice-président

du Conseil,

Services généraux,

Bell Canada

John W. Sheridan

Président,

Bell Canada

Terence J. Jarman

Chef de la

direction,

Téléglobe

Ivan Fecan

Président et chef

de la direction,

Bell Globemedia

Brian Edwards

Vice-président

du Conseil et chef

de la direction,

BCE Emergis

Bill Anderson

Président,

BCE Investissements

B E L L C A N A D APierre d’assise de l’entreprise, Bell Canada propose un éventail complet de services sur fil, sans fil, par satellite et Internet. En offrant un contenu riche et des applications de commerce sur ces canaux, noustransformons les connexions clients de Bell en relations clients durables.

T É L É G L O B EPasserelle de BCE vers le monde,Téléglobe exploite l’un des plus vastesréseaux IP à grande capacité du monde.Les marchés mondiaux évoluant de la téléphonie à la transmission de données, Téléglobe se positionnecomme un fournisseur de servicesInternet tels que l’hébergement Web et la distribution de contenu.

B E L L G L O B E M E D I AGéant canadien des médias, Bell Globemedia propose des expériences etdes destinations de choix à nos clients. La synergie découlant de la promotion croisée, de la vente parallèle et del’adaptation de notre contenu télévisé,imprimé et Internet favorisera lacroissance.

B C E E M E R G I SPremière entreprise canadienne du secteurdu commerce électronique interentreprises,BCE Emergis permet aux clients de faire desaffaires électroniques et ainsi de transférerleurs processus d’affaires sur Internet afind’accroître l’efficacité de leurs transactions.Le succès remporté par ce modèle auCanada sera étendu aux États-Unis.

C O N N E C T I V I T É C O N T E N U

C O M M E R C E

BCE est maintenant prête Notre stratégie consiste à exploiter notre vaste réseau de connexions clients pouroffrir un contenu riche et de puissantes applications de commerce électronique.

4

B C E I N V E S T I S S E M E N T SBCE Investissements regroupe desplacements dans des entreprises depremier plan qui ouvrent des possibilitésd’améliorer la valeur pour les actionnaires.

Page 7: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

Bell CanadaPremière entreprise de communications intégréesau Canada fournissant des services d’un bout à l’autre du pays

Assure plus de 21 millions deconnexions clients offrant tout un éventail de services :• Services IP/large bande • Services sur fil et sans fil• Services d’accès à Internet

commuté, haute vitesse et sans fil

• Services de télé par satellite

• Favoriser la croissance en investissant dans lesans-fil et les servicesIP/large bande

• Accroître le nombre d’abonnés des servicesInternet haute vitesse et de télé par satellite

• Établir des liens avec BellGlobemedia en élaborant des produits et servicesconvergents

TéléglobeLeader dans la fourniture deservices Internet internationauxreliant des clients partout dansle monde et ouvrant à BCE despossibilités de croissance sur lascène mondiale

• Offre des services deconnectivité évolués auxfournisseurs de contenu et de services Internet et aux télécommunicateurspartout dans le monde

• Transmet du contenu àl’échelle mondiale sur desréseaux numériques, ATM, IP,satellitaires et optiques

• Accroître les activités de transmission de données

• Poursuivre le déploiement de GlobeSystem

• Lancer des initiatives dans les secteurs del’hébergement et de ladistribution de contenu

Bell GlobemediaGéant canadien des médiasregroupant certaines des plus grandes marquescanadiennes de la presseécrite, de la télédiffusion et d’Internet

• Fournit des services intégrésnovateurs combinant lesressources et les capacités de ses actifs dans les secteurs de la télédiffusion,de la presse écrite et de l’Internet

• Maintenir le leadership deses marques et consoliderses relations clients

• Enrichir les services deconnectivité de BCE en yajoutant du contenu original

• Assurer la promotion croiséeet la vente parallèle deproduits et de publicité parl’intermédiaire des canauxde Bell et sur différentesplates-formes

BCE EmergisLeader nord-américain dansla fourniture de services decommerce électroniqueinterentreprises

BCE InvestissementsParticipations dans desentreprises de premier plan qui présentent un potentield’accroissement de la valeurpour les actionnaires

• Soutient la croissance deBell Canada International,CGI, Télésat,Excel Communications et d’autres entreprises du groupe

• Accroître la valeur pour lesactionnaires en misant surla croissance, l’exploitationefficace, les fusions, lesalliances ou la vente d’actifs

pour l’ère Internet

5

BCE Inc.

A C T I V I T É

S T R AT É G I E

C O N N E C T I V I T É C O N T E N U C O M M E R C E

• Étendre la portée dessolutions électroniques ensanté par l’intermédiaire descompagnies d’assurance-vieen Amérique du Nord

• Cibler des institutionsfinancières de solutions dedistribution pour la factu-ration électronique inter-entreprise aux États-Unis

• Miser sur des projets cléspour accroître la pénétrationdes solutions de commerceélectronique au Canada

• Fournit aux clients dessolutions complètes decommerce électroniquecomprenant l’appro-visionnement, la venteen ligne, la gestion de la relation client, l’échange dedocuments, la présentationet le paiement des factureset la sécurité

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J E A N C . M O N T YP R É S I D E N T D U C O N S E I L E T C H E F D E L A D I R E C T I O N

Internet transforme l’industrie des communications et la façon dont les gens travaillent

et se divertissent. Bell Canada Entreprises est à l’avant-scène de ce changement au

Canada. De compagnie de téléphone, elle s’impose maintenant comme le leader

canadien de l’Internet. Notre stratégie Internet est axée sur la connectivité, le contenu

et le commerce, les trois moteurs de la croissance d’Internet dans le monde.

Le début du nouveau millénaire a couronné plusieurs années d’initiatives stratégiques visant à transformer BCE afin qu’elle soit en mesure

de saisir les possibilités de croissance énormes offertes par l’économie Internet. En 1997, nous avons lancé notre service de télévision par

satellite, Bell ExpressVu, suivi en 1998 par la création de Bell Nexxia, notre entreprise nationale de services à large bande, et de BCE Emergis,

notre entreprise de commerce électronique. En 1999, nous avons intégré Bell Mobilité et conclu des ententes stratégiques afin d’étendre

la portée nationale de Bell. C’est ainsi que nous avons pris une participation majoritaire dans Aliant, dans l’Est du Canada, et acquis une

participation de 20 % dans Manitoba Telecom Services (MTS). Avec MTS, nous avons formé Bell Intrigna, coentreprise qui fournit des services

locaux aux clients d’affaires en Alberta et en Colombie-Britannique. Et, face à la demande grandissante de connexions Internet haute vitesse,

nous avons investi vigoureusement pour mettre le service Sympatico haute vitesse à la portée de la vaste majorité de nos clients.

> R A P P O R T A U X A C T I O N N A I R E S

Les résultats de 2000 parlent d’eux-mêmes. Les produits de Bell

Canada tirés des services de données ont grimpé de 28 % et, plus

renversant encore, le nombre d’abonnés de résidence au service

Sympatico haute vitesse s’est accru de plus de 400 % durant l’année

pour atteindre 264 000 en fin d’exercice. Si on ajoute la clientèle

d’affaires et la clientèle d’Aliant, le nombre de clients des services

Internet haute vitesse s’établit maintenant à plus de 335 000. Chez

Bell ExpressVu, le nombre d’abonnés a lui aussi augmenté, passant

de 416 000 à plus de 720 000. Chez Bell Mobilité, les produits ont

progressé de 13 %, tandis que la clientèle des services cellulaires et

SCP a fait un bond de 30 % pour s’établir à 2,3 millions. Les produits

consolidés de BCE ont atteint 18,1 milliards $ en 2000, en hausse de

13 % par rapport à l’année précédente, et le BAIIA consolidé s’est accru

de 9 % pour s’élever à 6,7 milliards $.

L A S T R A T É G I E D ’ A U J O U R D ’ H U I ,

L A C R O I S S A N C E D E D E M A I N

En 2000, BCE a continué de mettre en place les assises de la croissance

de demain, Internet demeurant le grand moteur de changement dans

notre industrie. Notre stratégie Internet, tout comme nos plans

stratégiques et d’affaires, s’articulent autour de trois axes : connec-

tivité, contenu et commerce.

Le principal atout de BCE réside dans le nombre de ses connexions

clients, environ 21 millions, qui augmente de jour en jour. De simple

compagnie de téléphone, Bell Canada s’est transformée en une entre-

prise offrant l’éventail complet des services de communications –

services sur fil et sans fil, accès à Internet, connexions large bande et

télévision par satellite – sous une même marque réputée.

6

Page 9: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

{ }Combien d’actifs avons-nous au Canada?

C O N N E C T I V I T É

Nous misons sur l’ensemble de nos connexions – sans fil, sur fil, large bande, Internet et satellite – pour resserrer nos liens avec les clients partout au Canada. 7

21 millionsde connexions clients.

Page 10: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

Tirant profit de ces connexions clients, nous avons élaboré une stratégie

conçue pour libérer et accroître la puissance de la connectivité par le contenu

et le commerce, car c’est ce à quoi les clients s’attendent dans le monde des

communications Internet.

Nous avons commencé par nous tailler une place de leader dans le contenu.

La création d’une coentreprise avec Lycos nous a permis de consolider notre

portail Sympatico en y intégrant une technologie de pointe. Nous avons

ensuite acheté CTV, le plus grand télédiffuseur privé du Canada, propriétaire

de stations dans tout le pays. Puis, en septembre, nous nous sommes alliés

à The Thomson Corporation pour former Bell Globemedia, la plus importante

entreprise de médias du Canada. Cette dernière regroupe CTV, qui compte

18 chaînes spécialisées, The Globe and Mail, quotidien national du Canada,

ainsi que les propriétés Web de premier plan que sont Sympatico-Lycos et

Globe Interactive. Bell Globemedia compte près de 4 000 employés à l’échelle

nationale et produit un abondant contenu local et régional qui englobe

nouvelles, analyses, sports et divertissement.

Nous avons également marqué des points du côté du commerce, élargissant

l’expertise et la portée de BCE Emergis grâce à l’achat d’UP&UP, entreprise

américaine spécialisée dans les systèmes de contrôle des coûts des soins

de santé. Nous sommes maintenant déterminés à faire de BCE Emergis le

chef de file nord-américain du commerce électronique.

Internet met les clients aux commandes comme jamais auparavant. Ces

derniers peuvent d’ores et déjà se connecter à notre site Web, www.bell.ca,

pour ajouter ou modifier un service ou vérifier leur compte ou commander

de l’équipement. Ils peuvent personnaliser leur page d’accueil Sympatico-

Lycos afin d’afficher uniquement ce qui les intéresse. Et ce n’est qu’un

début. Les Canadiens pourront bientôt vérifier leur courrier électronique,

consulter les manchettes ou les résultats sportifs, faire des achats en

ligne ou télécharger leur musique ou leurs vidéos favorites à partir de

leur téléphone cellulaire, de leur téléviseur ou de leur ordinateur. Ils

auront accès à ce qu’ils veulent, quand ils le veulent – c’est ça la valeur

pour le client.

En 2000, notre stratégie nationale s’est enrichie d’une composante

internationale. L’achat de Téléglobe, entreprise dans laquelle nous

détenions déjà une participation de 23 %, nous permet de déborder les

frontières du Canada et nous assure une part du marché international

grandissant des données.

A C C E N T S U R L ’ E X É C U T I O N

À la fin de l’année 2000, la plupart de nos initiatives stratégiques étant bien

amorcées, le temps était venu pour nous d’adopter une structure d’entreprise

qui nous permette de mieux cibler nos efforts et d’optimiser la mise en œuvre

de notre stratégie Internet. BCE a donc réorganisé ses activités autour de qua-

tre grandes sociétés exploitantes : Bell Canada (connectivité canadienne),

Téléglobe (connectivité internationale), Bell Globemedia (contenu) et BCE

Emergis (commerce). Tous les autres placements ont été regroupés sous BCE

Investissements, qui chapeaute Bell Canada International, Télésat Canada, CGI

et Excel Communications. Même si ces entreprises ne sont pas des éléments

clés de notre stratégie Internet, nous croyons qu’il est possible d’en maximiser

la valeur.

L’an 2000 a été une année charnière pour BCE et l’ensemble de l’industrie.

Nous avons mis à profit le changement et saisi les occasions de croissance

pour renforcer notre position. Nous sommes ainsi plus en mesure de

préserver notre leadership. Maintenant que nous disposons des actifs dont

nous avions besoin, nous pouvons nous concentrer sur l’exécution de nos

plans d’affaires afin de créer une valeur maximale pour nos actionnaires

et permettre au Canada de livrer concurrence dans l’économie Internet.

Jean C. Monty

Président du Conseil et chef de la direction

BCE Inc.

8

Page 11: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

{ }Qu’est-ce que Téléglobeapporte à BCE?

C O N N E C T I V I T É

Téléglobe construit l’un des réseaux large bande les plus évolués et est en voie de se transformer en un fournisseur de services IP et large bande. 9

le monde.

Page 12: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

C O N N E C T I V I T É

Avec Bell Canada et Téléglobe, BCE compte plus de connexions clients,

au pays et à l’étranger, que quiconque au Canada.

C O N N E C T I V I T É C A N A D I E N N E

Grâce à nos partenaires dans l’Est et dans l’Ouest, nous exploitons

maintenant une entreprise d’envergure nationale, décrochant

d’importants nouveaux contrats en dehors de notre territoire tradi-

tionnel. Par exemple, en mai dernier, Bell Nexxia a signé un contrat

de plusieurs millions de dollars avec le Chemin de fer Canadien

Pacifique en vue de la fourniture de services de communications et TI

intégrés puis, en novembre, a remporté un important contrat de ser-

vices voix et données avec la Banque CIBC. Et quand l’Alberta a décidé

de relier collectivités, écoles, hôpitaux et bibliothèques au moyen d’un

réseau Internet haute vitesse, elle a fait appel à Bell pour câbler la

province. Bell joue aussi un rôle de premier plan dans le programme

du gouvernement canadien destiné à mettre le service Internet haute

vitesse à la portée de toutes les collectivités du pays d’ici 2004. Si le

Canada fait déjà partie des pays les plus branchés du monde, c’est en

partie grâce à notre technologie d’accès à Internet.

S Y M P A T I C O P R E N D L E S D E V A N T S Face à la demande élevée de

connexions Sympatico haute vitesse, nous avons réagi rapidement en

annonçant le 27 mars un investissement de 1,5 milliard $ pour amé-

liorer le service et la couverture. Et les résultats ont dépassé toutes

les attentes. Nos 264 000 clients résidentiels des services Internet

haute vitesse (plus de un million si on inclut les abonnés du service

à accès commuté) nous situent indéniablement en tête. En fait, nous

recrutons plus de clients des services Internet haute vitesse que

quiconque en Amérique du Nord. Au cours du dernier trimestre de 2000,

par exemple, nous avons attiré environ 60 % de tous les nouveaux

clients au Canada.

Comme l’avenir est au multimédia et que cette technologie se

déploie rapidement sur Internet, le service haute vitesse revêt une

importance clé pour la croissance de BCE et l’accès des clients à des

expériences enrichies. Au début de 2001, nous nous sommes rap-

prochés de cet avenir en annonçant le premier projet de convergence

au monde intégrant Internet haute vitesse, télévision par satellite et

passerelle Internet. Provisoirement appelée « récepteur combiné »,

cette nouvelle technologie intègre une connexion Sympatico haute

vitesse toujours branchée, du contenu de Bell ExpressVu, de Bell

Globemedia et d’autres sources de même qu’un dispositif de stockage

numérique d’émissions de télé et de contenu Internet. Grâce à une

gamme de services interactifs de pointe, les clients pourront surfer

sur le Web à partir de leur téléviseur, obtenir de l’information interac-

tive sur leurs émissions favorites, stocker du contenu numérique pour

créer une programmation sur mesure qu’ils regarderont plus tard, et

beaucoup plus.

B E L L M O B I L I T É I N V E S T I T D A N S L A C R O I S S A N C E Bell Mobilité

a franchi une étape importante en juillet en accueillant son deux

millionième abonné du service cellulaire et, à la fin de l’exercice, elle

comptait au total plus de trois millions d’abonnés du sans-fil, soit le

nombre le plus élevé au Canada. Le 15 novembre, nous nous sommes

alliés à Aliant, MTS et SaskTel pour faire une offre en vue de l’acquisi-

tion de nouvelles fréquences SCP, et nous avons obtenu 20 licences

dans le cadre de la vente aux enchères de spectre tenue par Industrie

Canada le 1er février 2001.

10

Page 13: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

{ }Qu’obtient-on en combinant connectivité et contenu?

C O N T E N U

Bell Globemedia, première entreprise de médias du Canada, vous apporte nouvelles, sports et divertissement, comme vous le voulez, là où vous le voulez. 11

des expériencesuniques.

Page 14: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

Nous investirons près de 1 milliard $ dans notre expansion nationale

pour porter la couverture du service cellulaire numérique à 95 % au

Québec et en Ontario, et pour lancer une foule de nouveaux services,

comme ceux rendus possibles par la technologie sans fil de la

troisième génération, qui ouvre la voie à des vitesses plus élevées,

au multimédia, aux graphiques et à la vidéo. Et, pour que nos clients

continuent d’avoir accès aux plus récentes nouveautés en matière de

produits et services sans fil, BCE et Bell Mobilité ont créé un nou-

veau fonds de capital-risque de 30 millions $ afin d’appuyer la

recherche et développement, et d’investir dans des entreprises qui

conçoivent des applications de pointe dans le domaine de l’Internet et

des données sans fil.

B E L L E X P R E S S V U A T T E I N T D E N O U V E A U X S O M M E T S Bell

ExpressVu a connu une année record en 2000, franchissant le cap

des 720 000 abonnés, soit une hausse de 74 % par rapport à 1999.

Première entreprise de télévision par satellite du Canada, Bell

ExpressVu a également lancé le service d’accès Internet DirecPC, qui

ouvrira l’univers des services en ligne à un nombre encore plus grand

de localités des régions éloignées. Et, avec le lancement de Nimiq, le

premier satellite de radiodiffusion directe du pays, nous avons

enrichi notre programmation. Nous offrons maintenant plus de

200 chaînes vidéo numériques et chaînes radio sans publicité

à l’échelle du pays.

C O N N E C T I V I T É I N T E R N A T I O N A L E

T É L É G L O B E , U N E F E N Ê T R E S U R L E M O N D E Téléglobe est le

tremplin de BCE vers la croissance mondiale. Elle lui apporte des

ententes avec des centaines de télécommunicateurs et des licences

d’exploitation dans 29 pays. Sa complémentarité avec Bell Nexxia est

également fort prometteuse. La mise en commun des réseaux, du

savoir-faire technique et des gammes de produits des deux entre-

prises permettra de proposer aux clients une offre sans pareille.

Face à la croissance de la demande mondiale de services de données,

Téléglobe investit pour rester à l’avant-garde du marché, transfor-

mant son infrastructure et sa gamme de produits afin de tirer parti de

l’explosion de la demande de services de données. Dans ce nouvel

environnement concurrentiel, Téléglobe a identifié deux priorités

stratégiques : mettre en place une nouvelle infrastructure de pointe

et élargir sa gamme de services IP.

GlobeSystem sera le fer de lance de la modernisation et de l’expansion

de l’infrastructure de Téléglobe. Réseau Internet fédérateur qui

proposera une couverture mondiale, GlobeSystem est le moteur de la

croissance future de Téléglobe. Une fois terminé, ce réseau IP de

5 milliards $ US reliera pratiquement tous les grands centres du

monde et ce, à une vitesse 200 fois plus élevée que les installations

actuelles de Téléglobe. En 2001, GlobeSystem étendra considéra-

blement son réseau de liaisons optiques, doublera au minimum le

nombre de ses points de présence et aménagera jusqu’à 600 000

pieds carrés d’espace pour le traitement des données.

Son réseau prenant forme, Téléglobe est bien placée pour saisir les

occasions offertes par l’explosion de la demande de services Internet

tels que l’hébergement Web et la distribution de contenu.

12

Page 15: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

{ }Quel est le plus court cheminentre deux entreprises?

le commerce électronique.

C O M M E R C E

BCE Emergis, leader canadien du commerce électronique, offre aux clients l’accès à de nouveaux marchés et les aide à traiter efficacement leurs transactions. 13

Page 16: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

C O N T E N U

Sans de riches destinations Internet – sans un contenu étoffé – le

plein potentiel de notre volet connectivité demeurerait inexploité. Voilà

pourquoi, en 2000, nous avons réuni le réseau de télévision, le quo-

tidien national et les sites Web vedettes du pays dans la nouvelle

entreprise de médias du Canada, Bell Globemedia. En quoi toutes ces

propriétés du domaine des médias cadrent-elles avec les activités

existantes de BCE ? Elles nous permettront d’offrir des expériences

uniques qui viendront s’ajouter aux services de connectivité que nous

offrons déjà. Et c’est là la promesse des communications Internet.

B E L L G L O B E M E D I A C R É E D E N O U V E L L E S D E S T I N A T I O N S Avec

Bell Globemedia, nous nous sommes dotés d’un puissant générateur

et fournisseur de contenu proposant un produit unique que nous pou-

vons diffuser sur différents supports : sans-fil, sur-fil, fibre optique et

satellite. Qui plus est, en jumelant le contenu journalistique du quoti-

dien The Globe and Mail aux chaînes de télévision traditionnelles et

spécialisées de CTV et à nos propriétés Web au Canada, nous serons en

mesure d’offrir un riche éventail de produits et services novateurs.

La mise en commun des ressources, les promotions parallèles et le

contenu original permettront de joindre des auditoires plus vastes, ce

qui stimulera les revenus publicitaires et autres.

Lors de l’achat de CTV, un fonds de 230 millions $ a été créé pour pro-

mouvoir la diffusion d’une programmation canadienne novatrice et

l’émergence de nouveaux talents sur les écrans du pays.

C O M M E R C E

D’année en année, la vague du commerce électronique grossit alors

que de plus en plus d’entreprises décident d’ouvrir boutique sur

Internet. Dans les marchés d’aujourd’hui, où règne une concurrence

féroce, le commerce électronique exerce un attrait irrésistible. Il offre

un carrefour où convergent acheteurs et vendeurs de tous les conti-

nents, où l’on peut se procurer des produits et des services d’un simple

clic et joindre des clients auxquels il aurait été impossible d’accéder

autrement.

Entreprise phare du commerce électronique canadien, BCE Emergis a

décidé de concentrer ses efforts sur les marchés interentreprises à fort

potentiel de croissance, notamment dans les secteurs de la finance et

de l’assurance-santé. Grâce aux acquisitions stratégiques réalisées en

1999 et en 2000, BCE Emergis traite aujourd’hui des millions de

demandes de remboursement et de transactions quotidiennes, aidant

ainsi les clients à réduire leurs coûts et à simplifier leurs activités.

Déjà 80 % des transactions de paiement électronique au Canada passent

par des solutions de BCE Emergis. Par l’intermédiaire de BellZinc.ca et

de Procuron, Bell Canada offre aux petites et moyennes entreprises des

solutions d’approvisionnement et d’achat-vente électroniques qui s’ap-

puient sur les produits de BCE Emergis. Et la plupart des compagnies

d’assurances canadiennes ont recours aux solutions de BCE Emergis

pour traiter électroniquement les demandes de remboursement de

frais médicaux.

Misant sur un modèle de cybercommerce qui a fait ses preuves et sur

l’accroissement de son chiffre d’affaires aux États-Unis, BCE Emergis

s’est restructurée en septembre afin d’accroître sa présence sur les

marchés clés et d’accélérer son expansion dans ce pays. L’unité

d’affaires américaine se concentrera sur le secteur des institutions

financières et sur l’établissement d’échanges interentreprises. Quant

à l’unité d’affaires canadienne, elle s’appuiera sur ses acquis dans les

domaines des finances et des télécommunications pour étendre sa

portée au Canada. Enfin, l’unité Solutions électroniques en santé

exploitera ses solides relations avec les entreprises d’assurance-vie

et d’assurance-santé nord-américaines pour accroître la pénétration

de ses solutions de commerce électronique et de traitement des

demandes de règlement.

14

Page 17: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

15

Pro d u its d es s e r v i c es d e d o n n é es d e B e l l Ca na da (en mil l ions $)

2 269

Pr o d u i ts d e B e l l Ca na d ap a r g a m m e

0 0

3 85

5 23

416

72 2

133

3 0 5

51

264

18 8

4 6 8

9 9 0 0

Pr o d u i ts d es s e r v i c es d e d o n n é es d e T é l é g l o b e ( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

Pr o d u i ts d e B e l l E x p r ess V u ( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

A b o n n é s d e B e l l E x p r ess V u( en m i l l ier s )

9 9 0 0

A b o n n é s S y m p a ti c o É d i t i o n Ha u te V i tess e( en m i l l ier s )

9 9 0 0

Pr o d u i ts d e B C E E m e rg i s ( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

S er v ice s lo cau x e t d ’ acc è s

S er v ice s i nter u r ba i ns

Vente d ’ é qu i pements e t d i ver s

S a ns- f i l

T é l é p a r satel l i te

S er v ice s de don n é e s

28 %

Pr o d u i ts d e B e l l Mo b i l i t é ( en m i l l ions $ )

9 9 0 0

A b o n n é s d e B e l l Mo b i l i t é ( en m i l l ier s )

9 9 0 0

13 % 3 0 % 418 %

129 % 74 % 36 % 149 %

Le s sec teu r s cl é s de cr oi s sa n ce r epr é sentent ma i ntena nt 3 0 % de s pr o du its

2 %

10 %

14 %

18 %

38 %

18 %

2 8 9 5

1 119

1 26 2

1 797

2 34 0

Points saillants de l’exploitation : moteurs de croissance en 2000

Page 18: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

1 6 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

R A P P O R T D E L A D I R E C T I O N R A P P O R T D E S V É R I F I C A T E U R S

Les états financiers consolidés de BCE Inc. (la Société) et ses filiales (collectivement BCE)qui sont présentés dans les pages suivantes, ainsi que tous les renseignements contenusdans le présent rapport annuel, sont la responsabilité de la Direction et ont été approuvés parle conseil d’administration.

Ces états financiers ont été dressés par la Direction conformément aux principes comptablesgénéralement reconnus au Canada. Les états financiers comprennent des montants fondéssur les meilleurs jugements et estimations de la Direction, et donnent, à son avis, une justereprésentation de la situation financière, des résultats d’exploitation et des flux de trésoreriede BCE. Les données financières présentées ailleurs dans le rapport annuel sont conformesà celles des états financiers.

Pour assurer la justesse et l’objectivité des états financiers, la Direction de BCE s’est dotéed’un système de contrôles internes et voit à l’application d’un vaste programme de vérificationinterne. La Direction croit que les contrôles internes donnent une assurance raisonnable queles documents financiers sont fiables et constituent une base adéquate pour la préparationdes états financiers, et que les biens de BCE sont convenablement comptabilisés et protégés.Le processus de contrôle interne comprend la communication aux employés, par la Direction,des règles d’éthique de l’entreprise.

Le conseil d’administration exerce sa responsabilité relativement aux états financiers con-tenus dans le présent rapport annuel surtout par l’entremise de son comité de vérification,formé uniquement d’administrateurs externes non reliés. Le comité de vérification revoit lesétats financiers consolidés annuels de la Société, ainsi que d’autres informations contenuesdans le rapport annuel, et recommande qu’ils soient approuvés par le conseil d’administra-tion. Les autres responsabilités du comité de vérification sont décrites à la page 63 du présentrapport annuel. Les vérificateurs internes et les vérificateurs désignés par les actionnairespeuvent en toute liberté et en toute indépendance rencontrer le comité de vérification.

Les présents états financiers ont été vérifiés par les vérificateurs désignés par les action-naires, Deloitte & Touche, s.r.l., comptables agréés.

Jean C. Monty Siim A. Vanaseija Gary M. DavisPrésident du Conseil et Chef des affaires financières Vice-président et chef de la direction contrôleur général

Le 28 février 2001

Aux actionnaires de BCE Inc.

Nous avons vérifié les bilans consolidés de BCE Inc. aux 31 décembre 2000 et 1999, ainsi queles états consolidés des résultats, des bénéfices non répartis et des flux de trésorerie pour lesexercices terminés à ces dates, tels qu’ils figurent aux pages 36 à 60. La responsabilité de cesétats financiers incombe à la Direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimerune opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications.

Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralementreconnues au Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée demanière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexacti-tudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probantsà l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers.Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimationsimportantes faites par la Direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensembledes états financiers.

À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une imagefidèle de la situation financière de la Société aux 31 décembre 2000 et 1999, ainsi que desrésultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés à cesdates, conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada.

Deloitte & Touche, s.r.l.Comptables agréés

Montréal (Québec)Le 28 février 2001

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Cette analyse par la Direction de la situation financière et desrésultats d’exploitation (présente analyse) pour l’exercice terminéle 31 décembre 2000 porte sur les résultats d’exploitation et la situation financière de BCE Inc. et ses filiales, coentreprises etsociétés sous influence notable (collectivement BCE), présentéspar groupe d’exploitation principal de BCE, et doit être lue en paral-lèle avec les états financiers consolidés vérifiés qui figurent auxpages 36 à 60.

Certaines sections de la présente analyse, notamment lesdiverses sections consacrées aux perspectives, contiennent desdéclarations prospectives concernant BCE. Ces déclarationsprospectives, de par leur nature, sont nécessairement assujettiesà des risques et incertitudes qui pourraient se traduire par un écart important entre les résultats réels et les résultats envisagés dans ces déclarations prospectives. Les facteurs qui pourraient causer des écarts importants par rapport auxattentes sont examinés aux pages 31 à 35 sous « DÉCLARATIONSPROSPECTIVES ».

Certaines filiales et coentreprises de BCE Inc. publient uneanalyse plus détaillée de leur situation financière et de leursrésultats d’exploitation dans leurs documents de fin d’exercice.Vous pourrez obtenir, lorsqu’ils seront disponibles, des exem-plaires des rapports annuels des sociétés suivantes en vousadressant au groupe des Relations avec les investisseurs deBCE Inc. (voir les coordonnées à la page 64) : Bell Canada, AliantInc. (Aliant), Téléglobe Inc., BCE Emergis inc. (BCE Emergis),Bell Canada International Inc. (BCI), Télésat Canada (Télésat) etGroupe CGI inc. (CGI).

La présente analyse passe en revue la situation financière etles résultats d’exploitation historiques de 2000 de BCE tels qu’ilsse présentaient au 31 décembre 2000 et tient compte de la nou-velle structure d’entreprise de BCE qui est entrée en vigueur le1er décembre 2000. Cette nouvelle structure regroupe les acti-vités de BCE autour de quatre secteurs d’exploitation : Bell Canada,Bell Globemedia, Téléglobe et BCE Emergis. Toutes les activitésnon principales sont regroupées dans une nouvelle entité appeléeBCE Investissements, qui comprend les placements de BCE dansBCI, Télésat, CGI, Excel Communications Inc. (Excel) et d’autresplacements de BCE. Par conséquent, tous les résultats de l’exerciceactuel et de l’exercice antérieur compris dans la présente analyseont été reclassés en fonction de la nouvelle structure d’entreprise.

P O I N T S S A I L L A N T S

Le 9 janvier 2001, Bell Globemedia Inc., une société multimédiacanadienne des secteurs de la radiodiffusion, de l’imprimé et del’Internet, a été créée par suite de la clôture de la transactionannoncée le 15 septembre 2000, lorsque BCE Inc., The ThomsonCorporation (Thomson) et The Woodbridge Company Limited

(Woodbridge) ont proposé la création d’une entreprise multi-média canadienne. BCE détient 70,1 % de Bell Globemedia Inc. eta apporté principalement sa participation exclusive dans CTV Inc.(CTV) et sa participation de 71 % dans Sympatico-Lycos Inc.(Sympatico-Lycos). Thomson détient 20 % de Bell Globemedia Inc.et a apporté tous les actifs et entreprises de The Globe and Mail(division de Thomson Canada Limited) et de Globe Interactive(division de Thomson Canada Limited). Woodbridge détient 9,9 %de Bell Globemedia Inc. et a apporté 385 millions $. La capita-lisation initiale de Bell Globemedia Inc. était d’environ 4 milliards $.

Le 16 novembre 2000, BCI, América Móvil S.A. de C.V. (AméricaMóvil) et SBC International, Inc. (SBC International) ont annoncé laconclusion de l’entente de coentreprise du 25 septembre 2000 etla formation de Telecom Américas Ltd. (Telecom Américas), unenouvelle entreprise de communications dotée de ses installations,qui sera leur principal véhicule d’expansion en Amérique latine.L’entente du 25 septembre 2000 avait été conclue initialementavec Telefonos de Mexico S.A. de C.V. (Telmex). Toutefois, Telmex apar la suite cédé ses droits dans l’entente de coentreprise àAmérica Móvil, qui détient maintenant les activités cellulaires et laplupart des placements internationaux de Telmex. BCI et AméricaMóvil détiennent chacune une participation de 44,3 % dans Telecom Américas, tandis que SBC International détient une parti-cipation de 11,4 %. À la clôture, la capitalisation initiale de TelecomAméricas était d’environ 4 milliards $ US et comprenait les actifsde BCI en Amérique latine (sauf Vésper S.A., Vésper São Paulo S.A.et le fournisseur de services Internet Vento Ltda. (collectivement,les sociétés Vésper) et Axtel S.A. de C.V. du Mexique (Axtel)) et lesplacements d’América Móvil et de SBC International dans l’entre-prise brésilienne de services sans fil ATL-Algar Telecom Leste S.A.(ATL). En outre, conformément à l’entente de coentreprise et surréception des approbations nécessaires, América Móvil a convenud’apporter à Telecom Américas, sans coûts supplémentaires, saparticipation dans l’entreprise argentine de services à large bandeTechtel-LMDS Comunicaciones Interactivas S.A. Le 12 février 2001,Telecom Américas a conclu une entente en vue d’acquérir, pour unprix d’achat total de 950 millions $ US, une participation financièrede 100 % dans Tess S.A. (Tess), exploitant de services cellulairesdans l’État brésilien de São Paulo. BCI a enregistré un gain de 530 millions $ sur l’apport de ses placements à Telecom Américasà la juste valeur, lequel sera reporté et amorti selon la méthodelinéaire sur une période d’environ 13 ans, ainsi qu’un écart d’ac-quisition de 569 millions $ sur l’apport à la juste valeur d’ATL parses partenaires, qui sera amorti selon la méthode linéaire sur unepériode d’environ 12 ans.

Le 1er novembre 2000, BCE a complété l’acquisition detoutes les actions ordinaires en circulation de Téléglobe Inc.qu’elle ne détenait pas déjà. Le prix d’achat total de 7,4 mil-liards $ était constitué de 240 millions $ en espèces et de

7,2 milliards $ en actions ordinaires de BCE Inc. (environ174 millions d’actions ordinaires ont été émises) à 41,20 $ l’ac-tion, prix qui correspondait à la moyenne des cours haut et basdes actions le 1er novembre 2000. L’acquisition a été compta-bilisée selon la méthode de l’achat pur et simple. À la date desétats financiers compris dans le présent rapport annuel, leprocessus de répartition du prix d’achat n’avait pas encore étéfinalisé. La valeur comptable des actifs et des passifs pourraitdonc faire l’objet d’un rajustement. L’écart d’acquisition a étéétabli de façon préliminaire à environ 8,0 milliards $ et seraamorti selon la méthode linéaire sur une période de 20 ans.Les options d’achat d’actions en cours de Téléglobe Inc. conti-nueront de pouvoir être levées aux conditions initiales.Toutefois, les porteurs d’options d’achat d’actions de TéléglobeInc. recevront, à la levée de leurs options, 0,91 action ordinairede BCE Inc. pour chaque option d’achat d’actions de TéléglobeInc. qu’ils détiennent.

En mai 2000, BCE a distribué une participation d’environ 35 %dans Corporation Nortel Networks (Nortel Networks) à ses por-teurs d’actions ordinaires. Ces derniers ont reçu, pour chaqueaction ordinaire de BCE qu’ils détenaient, environ 1,57 action ordi-naire, après fractionnement, de Nortel Networks. Par conséquent,les résultats de BCE d’avant mai 2000 présentent la participationde 35 % de BCE dans Nortel Networks comme une activité aban-donnée. Cette transaction a été comptabilisée comme une distri-bution (dividende) aux actionnaires, au prorata de la valeurcomptable de la participation d’environ 37 % de BCE dans NortelNetworks avant la distribution. Il en est résulté une baisse d’envi-ron 10,0 milliards $ du placement dans Nortel Networks lié auxactivités abandonnées, une diminution d’environ 10,1 milliards $des bénéfices non répartis (comprenant des frais de transactionde 70 millions $) et une augmentation de 150 millions $ duredressement au titre du change. La participation restante de BCE(environ 2 %) dans Nortel Networks est maintenant comptabiliséecomme un placement à la valeur d’acquisition.

En avril 2000, BCE a complété l’acquisition de toutes lesactions ordinaires en circulation de CTV, y compris celles détenuespar Electrohome Broadcasting Inc., pour une somme en espècesd’environ 2,3 milliards $. CTV, y compris sa filiale NetStar Commu-nications Inc. (NetStar), est un télédiffuseur conventionnel etspécialisé ayant une présence locale partout au Canada. Lesactions de CTV ont été transférées à un fiduciaire en attendant laréception des approbations du Conseil de la radiodiffusion et destélécommunications canadiennes (CRTC) et d’autres organismesde réglementation, approbations qui ont été obtenues le7 décembre 2000. Pendant que les actions étaient détenues parle fiduciaire, le placement dans CTV a été comptabilisé à la valeurde consolidation. Depuis décembre 2000, les résultats de BCEtiennent compte de la consolidation de CTV. Dans le cadre du

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 1 7

A N A LY S E P A R L A D I R E C T I O N D E L A S I T U A T I O N F I N A N C I È R E E T D E S R É S U LT A T S D ’ E X P L O I T A T I O N

Page 20: CONNECTIVITÉ CONTENU COMMERCE oui.d’accroissement de la valeur pour les actionnaires • Soutient la croissance de Bell Canada International, CGI, Télésat, Excel Communications

1 8 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

processus d’approbation du CRTC, une somme additionnelle cor-respondant à 10 % de la valeur de la transaction (environ230 millions $) sera investie d’ici 2007 dans des initiatives auprofit de l’industrie canadienne de la radiodiffusion (bloc d’avan-tages). Le coût du bloc d’avantages a été intégré au prix d’achatpour l’acquisition de CTV, ce qui donne un prix d’achat total d’environ2,5 milliards $. L’acquisition a été comptabilisée selon la méthodede l’achat pur et simple. Le prix d’achat a été réparti comme suit :actif corporel de 1,7 milliard $, passif corporel de 1,1 milliard $ etécart d’acquisition de 1,9 milliard $. L’écart d’acquisition seraamorti selon la méthode linéaire sur une période de 20 ans.

R É S U LT A T S P A R G R O U P E D ’ E X P L O I T A T I O N

Vue d’ensemble

Le bénéfice de référence en trésorerie de BCE (bénéfice netattribuable aux actions ordinaires excluant les éléments excep-tionnels) a augmenté de 116 millions $ ou 11 % en 2000 pours’établir à 1 209 millions $ comparativement à 1999. L’amélio-ration des résultats pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000est principalement attribuable aux facteurs suivants :

• une amélioration de 159 millions $ des résultats au titre desActivités de la Société et autres activités, principalementattribuable à un accroissement des intérêts créditeurs et àune baisse des coûts de financement;

• une augmentation de 22 millions $ de l’apport de Bell Globe-media, en raison principalement de l’intégration des résultatsde CTV depuis le 1er avril 2000;

1 Les chiffres de l’exercice antérieur ont été retraités en fonction de la présenta-tion de l’exercice actuel.

2 Représente la consolidation de La Société de Portefeuille Bell Canada Inc. (BCH)avec Bell Canada, ses filiales consolidées et la participation de 100 % de BCEdans la Société en commandite Bell ExpressVu (Bell ExpressVu). BCH détient100 % de Bell Canada. Depuis le 1er juin 1999, BCE Inc. détient 80 % de BCH, les20 % restants appartenant à SBC Communications Inc. (SBC).

3 En janvier 2000, BCE a accru sa participation dans Aliant. Au 31 décembre2000, Aliant était détenue à environ 39 % par Bell Canada et à environ 14 % parBCE Inc. Par conséquent, en 2000, Aliant est consolidée et incluse dans lesecteur Bell Canada. Afin de faciliter la comparaison, les produits d’Aliant pour1999 sont également présentés sur une base consolidée. Un rajustement de1 788 millions $ pour 1999 est nécessaire à des fins de rapprochement avec lesproduits présentés pour ces périodes dans les états financiers vérifiés figurantaux pages 36 à 60.

4 Le secteur Bell Globemedia comprend les résultats de CTV et de Sympatico-Lycos.Les résultats de CTV sont comptabilisés à la valeur de consolidation du 1er avril2000 au 30 novembre 2000. Depuis le 1er décembre 2000, les résultats de CTVsont consolidés.

5 Depuis le 1er novembre 2000, le secteur Téléglobe comprend les résultats dugroupe Téléglobe Communications.

6 Comprend (après impôts) la quote-part de BCE des éléments suivants : activités abandonnées; charges d’écart d’acquisition qui comprennent l’amor-tissement de l’écart d’acquisition pour les filiales et les sociétés sous influencenotable; résultats de BCI; gains sur réduction de participation dans des filialeset dans des sociétés sous influence notable; frais de restructuration et autresfrais; gains nets sur cession de placements; et amortissement des travaux derecherche et développement en cours acquis.

T A B L E A U 1 R É S U LT A T S P A R G R O U P E D ’ E X P L O I T A T I O N 1

(en millions $, sauf les montants par action) AugmentationExercices terminés le 31 décembre 2000 1999 (Diminution)

P R O D U I T SBell Canada2, 3 15 791 14 504 1 287Bell Globemedia4 98 3 95Téléglobe5 326 – 326BCE Emergis 468 188 280BCE Investissements 2 064 1 810 254Activités de la Société et autres activités

(y compris l’élimination des opérations intersociétés) (653) (503) (150)Total des produits 18 094 16 002 2 092Rajustement pour Aliant3 – (1 788) 1 788Total des produits déclaré 18 094 14 214 3 880

A P P O R T A U B É N É F I C E N E T A T T R I B U A B L E A U X A C T I O N S O R D I N A I R E SBell Canada – Exploitation 1 099 1 117 (18)

– Éléments exceptionnels (105) (93) (12)994 1 024 (30)

Bell Globemedia – Exploitation 22 – 22– Éléments exceptionnels (100) – (100)

(78) – (78)Téléglobe – Exploitation (60) – (60)

– Éléments exceptionnels (177) – (177)(237) – (237)

BCE Emergis – Exploitation 16 (2) 18– Éléments exceptionnels (225) (67) (158)

(209) (69) (140)BCE Investissements – Exploitation 52 71 (19)

– Éléments exceptionnels 157 (377) 534209 (306) 515

Activités de la Société et autres activités(y compris l’élimination des postes intersociétés)

– Exploitation 159 – 159– Éléments exceptionnels 48 4 420 (4 372)

207 4 420 (4 213)Bénéfice provenant des activités poursuivies 886 5 069 (4 183)Activités abandonnées 3 975 390 3 585Bénéfice net 4 861 5 459 (598)Dividendes sur actions privilégiées (79) (93) 14Bénéfice net attribuable aux actions ordinaires 4 782 5 366 (584)Éléments exceptionnels6 (3 573) (4 273) 700Bénéfice de référence en trésorerie 1 209 1 093 116

B É N É F I C E N E T P A R A C T I O N O R D I N A I R EActivités poursuivies 1,26 7,74 (6,48)Bénéfice net 7,43 8,35 (0,92)Bénéfice de référence en trésorerie 1,81 1,70 0,11

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• une amélioration de 18 millions $ des résultats de BCE Emergis, en raison principalement de l’acquisition par BCEEmergis de United Payors and United Providers, Inc. (UP&UP)au premier trimestre de 2000;

partiellement contrebalancées par :• une diminution de 60 millions $ de l’apport de Téléglobe, qui

est consolidée depuis le 1er novembre 2000;• une diminution de 18 millions $ de l’apport du secteur Bell

Canada en raison principalement de la réduction de 20 % dela participation survenue le 1er juin 1999 dans le cadre dupartenariat stratégique formé par BCE Inc. et AmeritechCorporation (filiale en propriété exclusive de SBC (SBC/Ameritech)) et d’une baisse du bénéfice provenant de BellExpressVu; et

• une diminution de 19 millions $ de l’apport de BCEInvestissements.

Le bénéfice net attribuable aux actions ordinaires de BCE aété de 4 782 millions $ en 2000, comparativement à un bénéficenet attribuable aux actions ordinaires de 5 366 millions $ en1999. Des éléments exceptionnels totalisant 3 573 millions $sont compris dans le bénéfice net de BCE en 2000. Les élémentsexceptionnels en 1999 ont été de 4 273 millions $.

Les résultats trimestriels comparatifs de BCE sont présentéspour chacun des huit trimestres les plus récents à la page 61 dece rapport annuel.

Éléments exceptionnels

Les éléments exceptionnels en 2000 sont liés principalement auxfacteurs suivants :

• un bénéfice de 4 055 millions $ provenant des activitésabandonnées (Nortel Networks). En mai 2000, BCE a dis-tribué aux actionnaires ordinaires de BCE Inc. une participationd’environ 35 % dans Nortel Networks. En conséquence, laquote-part de BCE des résultats de Nortel Networks a étéprésentée comme une activité abandonnée et n’est plusincluse dans le bénéfice de référence en trésorerie de BCE.Un gain par dilution de 4,2 milliards $ sur la réduction de laparticipation de BCE dans Nortel Networks est inclus dans lebénéfice provenant des activités abandonnées. La participa-tion de BCE est passée de 39 % à 37 %, par suite principalementdes acquisitions par Nortel Networks, au moyen de l’émis-sion d’actions, de Qtera Corporation (Qtera), Clarify Inc.(Clarify) et Promatory Communications Inc. (Promatory),ainsi que de l’émission d’actions par Nortel Networks dans lecadre de ses régimes d’options d’achat d’actions; et

• la quote-part de BCE du bénéfice net de BCI, qui s’est chiffréeà 185 millions $;

partiellement contrebalancés par :• des charges d’écart d’acquisition de 485 millions $; et

• des pertes liées aux activités abandonnées (ORBCOMMGlobal L.P. (ORBCOMM)) de 80 millions $. Le 15 septembre2000, ORBCOMM a volontairement déposé une demande deprotection en vertu du chapitre 11 de la Bankruptcy Act desÉtats-Unis. Par conséquent, les résultats de BCE reflètent uneréduction de valeur après impôts de 60 millions $ liée à saparticipation dans ORBCOMM comme activité abandon-née. La quote-part de BCE des pertes d’ORBCOMM a étéreclassée, dans l’état consolidé des résultats, du posteQuote-part du bénéfice net (des pertes nettes) des sociétéssous influence notable au poste Activités abandonnées.

En 1999, les éléments exceptionnels étaient liés principalementaux facteurs suivants :

• un gain par dilution de 4,2 milliards $ sur la réduction dela participation de BCE dans Bell Canada, qui est passée de100 % à 80 %, par suite du partenariat avec SBC/Ameritech,pour un produit en espèces de 5,1 milliards $;

• un bénéfice de 390 millions $ provenant des activités aban-données (Nortel Networks). Le bénéfice provenant desactivités abandonnées comprend un gain par dilution de591 millions $ sur la réduction de la participation de BCEdans Nortel Networks, qui est passée de 40 % à 39 %, par suite des acquisitions par Nortel Networks, par voied’émission d’actions, de Periphonics Corporation et ShastaNetworks, Inc., ainsi que de l’émission d’actions par NortelNetworks dans le cadre de son régime d’options d’achatd’actions; et

• un gain de 234 millions $ sur la vente de la participation deBCE dans Jones Intercable Inc. (Jones), pour un produit neten espèces de 763 millions $;

partiellement contrebalancés par : • la quote-part de BCE des pertes de BCI, qui s’est chiffrée à

354 millions $; • des frais de restructuration et autres frais de 201 millions $

liés principalement à Bell Canada (127 millions $) et à laréduction de la valeur du placement de BCE dans SkyviewMedia Group Inc. (62 millions $), un fournisseur de servicesmédias en langues étrangères sur le marché américain, autroisième trimestre de 1999; et

• des charges d’écart d’acquisition de 100 millions $.

Produits consolidés

Le total des produits déclaré, y compris les résultats consolidésd’Aliant (au 1er janvier 2000), de CTV (au 1er décembre 2000) etde Téléglobe (au 1er novembre 2000), a augmenté de 3 880 mil-lions $ ou 27 % comparativement à l’exercice antérieur. Le total desproduits, y compris les produits d’Aliant en 1999, a augmenté de2 092 millions $ ou 13 % comparativement aux mêmes périodes del’exercice antérieur. Ces augmentations sont principalement

attribuables à la consolidation sur deux mois des produits de Télé-globe Inc. (561 millions $), à la consolidation sur un mois desproduits de CTV (70 millions $), ainsi qu’à la forte croissance desproduits de Bell Canada et de BCE Emergis.

BAIIA consolidé

Le BAIIA consolidé (bénéfice avant intérêts, impôts et amortisse-ment, à l’exclusion du crédit net au titre des avantages sociaux etdes frais de restructuration et autres frais) de BCE, y compris lesrésultats d’Aliant en 1999, a augmenté de 545 millions $ ou 9 %pour s’établir à 6,7 milliards $ comparativement à l’exerciceantérieur. Ces augmentations sont principalement attribuables àun accroissement du BAIIA de Bell Canada et de BCE Emergis, contrebalancé partiellement par une diminution du BAIIA de BCEInvestissements.

Perspectives

En 2001, BCE mettra l’accent sur l’exécution des stratégies misesen place en 2000. Elle cherchera à favoriser la croissance à BellCanada en continuant d’investir dans les secteurs clés, à resserrerles liens entre les secteurs Bell Canada et Bell Globemedia afind’offrir des services intégrés innovateurs à ses clients, à continuerla transformation de Téléglobe en augmentant les produits desservices de données et à poursuivre l’expansion de BCE Emergis,principalement aux États-Unis.

Secteur Bell Canada

Ce secteur propose une plate-forme intégrée de services de télécommunications essentiellement canadiens comprenantdes services de transmission de la voix et de données sur fil etsans fil, des services d’annuaires ainsi que des services de diver-tissement par satellite à des clients canadiens. Les résultats dusecteur Bell Canada examinés dans la présente analyse représen-tent la consolidation de La Société de Portefeuille Bell Canada Inc.(BCH) avec Bell Canada et ses filiales consolidées (y compris BellMobilité inc. (Bell Mobilité), BCE Nexxia inc. (qui exerce ses acti-vités au Canada sous le nom de Bell Nexxia), Bell ActiMedia inc.(Bell ActiMedia), Téléphone du Nord Limitée, Northwestel Inc. etTélébec ltée), et ses sociétés sous influence notable, ManitobaTelecom Services Inc. (MTS) et Bell Intrigna Inc. (Bell Intrigna). BCEInc. détient 80 % de BCH. Les 20 % restants appartiennent à SBC.De plus, le secteur comprend la consolidation d’Aliant (détenue àenviron 39 % par Bell Canada et à environ 14 % par BCE Inc.) ainsique la participation de 100 % de BCE Inc. dans la Société en com-mandite Bell ExpressVu (Bell ExpressVu). Afin de fournir uneinformation financière comparative plus cohérente, les résultatsde 1999 ont été retraités de façon à refléter la consolidationd’Aliant à 41 % (selon la loi, Aliant est consolidée à compter du1er janvier 2000).

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2 0 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

V U E D ’ E N S E M B L ELe 7 février 2001, Bell Canada, La Confédération des caisses popu-laires et d'économie Desjardins du Québec (Desjardins) et la sociétéen commandite Connexim (Connexim) ont annoncé la création d'unealliance stratégique dans le domaine des télécommunications. Dansle cadre de cette alliance, les parties ont conclu une entente d’unevaleur d'environ 400 millions $ sur sept ans en vertu de laquelle BellCanada assurera la migration du réseau de télécommunications deDesjardins vers une nouvelle technologie et Connexim prendra encharge la gestion des opérations de télécommunications de Des-jardins. L’alliance fait officiellement de Desjardins un commandité deConnexim. Connexim est une société en commandite qui est égale-ment détenue par Bell Canada et Hydro-Québec.

Le 5 février 2001, BCE a annoncé qu’elle projette de mettre aupoint une nouvelle technologie intégrant l’accès Internet hautevitesse, la télévision par satellite et le stockage numériqueévolué. Appelée « récepteur combiné », cette nouvelle technolo-gie combinera le service d’accès à Internet par ligne d’abonnénumérique (DSL) Sympatico Édition Haute VitesseMC, le ser-vice de télévision par satellite de Bell ExpressVu et le contenu deBell Globemedia. Des essais devraient avoir lieu plus tard en 2001et le lancement du service commercial est prévu pour 2002.

Le 1er février 2001, Bell Mobilité a annoncé qu’elle avait acquis,pour un investissement total d’environ 720 millions $, 20 nouvelleslicences d’exploitation de fréquences SCP (services de communi-cations personnelles) au cours des enchères d’Industrie Canada.Ces nouvelles licences devraient permettre à Bell Mobilité et àses partenaires de l’Alliance mobilité Bell (AMB), soit Aliant, MTSet Saskatchewan Telecommunications Holding Corporation, d’of-frir des services sans fil de troisième génération. Par ailleurs,grâce aux licences qu’elle a obtenues en Alberta et en Colombie-Britannique et aux autres licences acquises dans le sud del’Ontario, Bell Mobilité devrait pouvoir offrir une gamme complètede services à l’échelle nationale. Ces licences de spectre ont étéoctroyées à titre provisoire jusqu’à ce qu’Industrie Canada lestraite conformément aux directives et procédures de fermeturedes enchères. Le paiement des frais de licence doit avoir lieule 15 mars 2001 et Industrie Canada devrait confirmer la pro-priété des licences peu après.

Le 31 janvier 2001, Bell Canada et Amdocs Limited (Amdocs),entreprise spécialisée en solutions de services clients et de fac-turation dans le domaine des télécommunications, ont annoncéla création d’une nouvelle entreprise, Certen Inc. (Certen), danslaquelle Bell Canada détient une participation majoritaire. Certenaura pour premier mandat de déployer une plate-forme de fac-turation intégrée pour tous les services de Bell Canada, y comprisles services local, interurbain, sans fil, large bande et Internet.

Par la suite, Certen devrait élargir son champ d’action en offrantdes services de facturation à d’autres entreprises, à l’intérieur età l’extérieur du groupe Bell Canada et BCE. Des services de fac-turation intégrés pour les services sur fil et sans fil devraientêtre offerts aux clients résidentiels de Bell Canada d’ici la fin de2001. Bell Canada et Amdocs investiront au total environ 200 mil-lions $ dans Certen.

Le 7 janvier 2001, Stratos Global Corporation (Stratos), filiale d’Aliant (détenue à 63 % par Aliant), a annoncé la conclu-sion d’une entente signée le 31 août 2000 en vue d’acquérir lessecteurs d’activité Inmarsat, VSAT et Aéronautique de BritishTelecommunications plc, fournisseur mondial de solutions decommunications à distance. La contrepartie en espèces totaled’environ 340 millions $ a été financée au moyen de facilités decrédit d’un montant de 380 millions $ US, dont une tranche de150 millions $ US, au titre des obligations de Stratos en vertu de lanouvelle facilité, était garantie par Aliant. L’acquisition a été enre-gistrée le 31 décembre 2000.

Le 2 novembre 2000, le gouvernement de l’Alberta a annoncél’octroi d’un contrat de 300 millions $ à un consortium de sociétéstechnologiques provinciales et mondiales dirigé par Bell Intrigna,et comprenant Bell Nexxia, pour construire et mettre en œuvreun réseau Internet haute vitesse à large bande.

Le 27 septembre 2000, Bell Canada, la Banque CanadienneImpériale de Commerce, La Banque de Nouvelle-Écosse (BanqueScotia), Desjardins et BCE Emergis ont annoncé leur intention delancer une nouvelle entreprise d’approvisionnement électronique,Procuron Inc. (Procuron). La nouvelle entreprise, entrée en acti-vité en novembre 2000, mise sur les achats groupés et sur son

savoir-faire dans la sélection stratégique de fournisseurs et lecommerce électronique pour offrir aux entreprises canadienneset aux nouveaux marchés verticaux un marché national interen-treprises qui leur permettra d’acheter des produits et services.

Le 27 mars 2000, Bell Canada a annoncé son intention d’in-vestir 1,5 milliard $ sur trois ans pour accroître et améliorerrapidement l’accès à Internet haute vitesse destiné à ses clientsde résidence et d’affaires. Les services Internet haute vitesse deBell Canada sont déployés au moyen de la technologie DSL et dela fibre optique. L’investissement de 1,5 milliard $ a été utilisé, etcontinue de l’être, pour moderniser et étendre le réseau DSL ainsique d’autres technologies, pour moderniser le réseau d’accès deBell Canada au moyen de fibres optiques et pour déployer la fibreoptique au sein du réseau d’accès résidentiel de Bell Canada afind’accélérer le déploiement de l’Internet haute vitesse de façon àdesservir 70 % de sa clientèle résidentielle et d’affaires à la fin de2000 et plus de 85 % à la fin de 2002. À la fin de 2000, près de70 % des lignes de résidence et d’affaires sur le territoire de BellCanada (Québec et Ontario) avaient accès au service DSL.

En janvier 2000, BCE Inc. a conclu l’acquisition, à 27,50 $ l’ac-tion, de 15,8 millions d’actions ordinaires en circulation d’Aliantpour un prix total de 434,5 millions $. Cette transaction porte à54 % la participation totale de BCE dans Aliant (environ 41 % pourBell Canada et 13 % pour BCE Inc.) en janvier 2000. Au 31 décembre2000, Aliant était détenue à environ 39 % par Bell Canada et àenviron 14 % par BCE Inc. Certaines options de vente et d’achat ont été prévues qui, si elles sont levées, auront pour effet detransférer à Bell Canada, à des conditions convenues, les actionsacquises par BCE Inc.

T A B L E A U 2 T O T A L D E S P R O D U I T S D ’ E X P L O I T A T I O N D U S E C T E U R B E L L C A N A D A 1

Exercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999 Écart (%)

Services locaux et d'accès 6 018 5 714 5Services interurbains 2 850 2 909 (2)Services sans fil 1 515 1 336 13Services de données 2 895 2 269 28SRD2 305 133 129Ventes d'équipements terminaux, publicité-annuaire et divers 2 208 2 143 3Total 15 791 14 504 9

N O M B R E D E S E R V I C E S D ’ A C C È S A U R É S E A U 3

Au 31 décembre (en milliers) 2000 1999 Écart (%)

Résidence 8 642 8 570 1Affaires 4 719 4 548 4Total 13 361 13 118 2

1 Les produits ont été retraités principalement pour tenir compte du nouveau poste Services de données.2 Produits du service de radiodiffusion directe par satellite (Bell ExpressVu).3 Les services d’accès au réseau correspondent, approximativement, au nombre de lignes en service.Sympatico Édition Haute Vitesse est une marque de commerce de Bell ActiMedia inc.

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A N A LY S E D E S R É S U LT A T S D U S E C T E U RB E L L C A N A D AL’apport du secteur Bell Canada au bénéfice de référence entrésorerie de BCE a diminué de 18 millions $ ou 2 % en 2000 com-parativement à 1999, en raison principalement de la réduction de20 % de la participation de BCE dans Bell Canada par suite du par-tenariat stratégique formé par BCE et SBC/Ameritech le 1er juin1999. De plus, l’apport du secteur à BCE a subi l’effet défavorablede Bell ExpressVu en raison du coût d’expansion continu du ser-vice de radiodiffusion directe par satellite (SRD) de Bell ExpressVu.

Le bénéfice net attribuable aux actions ordinaires du secteurBell Canada a augmenté de 104 millions $ pour s’établir à1 266 millions $ en 2000 comparativement à 1999, par suite d’uneaugmentation de 160 millions $ du bénéfice net attribuable auxactions ordinaires de Bell Canada partiellement contrebalancéepar une diminution de 56 millions $ attribuable à Bell ExpressVu.Les résultats de 2000 reflètent principalement l’augmentation desproduits d’exploitation, contrebalancée partiellement par lahausse des charges d’exploitation en trésorerie, la diminution ducrédit net au titre des avantages sociaux, la hausse des intérêtsdébiteurs, la baisse des autres revenus, la hausse des intérêts surles effets pouvant être réglés en actions et la hausse des fraisd’amortissement. De plus, les résultats de 1999 reflètent l’inci-dence des frais de restructuration et autres frais.

P R O D U I T S D ’ E X P L O I T A T I O N

Ser vices locaux et d’accès Les produits des services locaux et d’accès proviennent princi-palement du raccordement des clients d’affaires et de résidenceau réseau de Bell Canada et de la fourniture du service local à cesclients. Ils comprennent aussi les produits tirés de la fournituredes services ÉtoilesMC (comme les services Appel en attente etAfficheur) aux clients de résidence et d’affaires, les paiementsversés par les concurrents pour accéder au réseau local de BellCanada, les produits des ventes d’équipements terminaux des-tinés aux consommateurs et les produits des services detéléphoniste et d’assistance-annuaire. Les produits des serviceslocaux et d’accès ont augmenté de 304 millions $ en 2000 com-parativement à 1999, en raison surtout d’une augmentation de22 %, en 2000, des produits tirés des services ÉtoilesMC, favoriséepar une pénétration accrue de ces services et par des augmenta-tions de prix. La pénétration des services d’accès au réseaucompatibles s’établissait à environ 57 % en 2000, chaque clientétant abonné à plus de trois services en moyenne et générantplus de 13 $ de revenus mensuels. Au 31 décembre 2000, la partde Bell Canada du marché local avait diminué d’environ 1,6 pointde pourcentage par rapport à 1999, pour une part estimative du

marché de 97,1 %. La hausse des ventes d’équipements terminauxaux consommateurs et la croissance des services d’accès auréseau (surtout les lignes d’affaires) ont également contribué àl’augmentation des produits des services locaux et d’accès.

Ser vices interurbains Les produits des services interurbains comprennent les produitstirés des services téléphoniques interurbains et des paiements autitre du partage des recettes de l’interurbain. Les produits des ser-vices interurbains ont baissé de 59 millions $ en 2000 par rapportà 1999. Cette baisse s’explique principalement par la baisse desprix moyens, partiellement contrebalancée par la hausse duvolume des services et l’augmentation des paiements au titre dupartage des recettes. La baisse des prix moyens est principale-ment attribuable à la pénétration accrue des plans d’économie del’interurbain destinés au marché consommateur tels que le planSimplitelMC. La pénétration accrue des plans d’économie aentraîné une hausse des volumes de communications interur-baines, mesurés en minutes de conversation, de 1 492 millions ou9 % en 2000 par rapport à 1999, pour un total de 17 898 millionsen 2000. Au 31 décembre 2000, la part de Bell Canada du marchéinterurbain avait diminué de 1,1 point de pourcentage par rapportau 31 décembre 1999, pour une part estimative du marché de61,0 %. La baisse des produits des services téléphoniques interur-bains suit la tendance amorcée au début des années 1990 aprèsla déréglementation des services interurbains. L’augmentation despaiements au titre du partage des recettes de l’interurbain résulteprincipalement de la hausse du volume de communications outre-mer d’arrivée.

Ser vices sans filLes produits des services sans fil proviennent principalement dela fourniture de services cellulaires, SCP, de téléavertissement etde données sans fil, ainsi que de services de communications air-sol et de services-conseils en sans-fil offerts par des filliales deBell Canada, mais surtout par Bell Mobilité. La hausse de 179 mil-lions $ des produits des services sans fil en 2000 par rapport à1999 est principalement attribuable à la hausse des produitstirés des services sans fil de Bell Mobilité, en raison surtoutd’une augmentation du nombre d’abonnés des services cellu-laires et SCP, contrebalancée partiellement par la diminution du

produit moyen par abonné des services cellulaires et SCP. Le pro-duit moyen par abonné de Bell Mobilité est passé de 51 $ par moisen 1999 à 46 $ par mois en 2000. Il est toutefois passé de 44 $par mois aux premier et deuxième trimestres de 2000 à 48 $ parmois aux deux derniers trimestres de 2000. La baisse du produitmoyen par abonné en 2000 s’explique par le double effet de l’inten-sification de la concurrence sur le marché du sans-fil et del’augmentation du nombre d’abonnés des services prépayés.

Au 31 décembre 2000, Bell Mobilité comptait 2 340 000 abon-nés des services cellulaires et SCP, dont 1 442 000 abonnés desservices cellulaires et 898 000 abonnés des SCP, soit une haussenette de 495 000 ou 28 % (dont 63 % d’abonnés des servicespostpayés) par rapport au 31 décembre 1999. Au 31 décembre2000, le nombre total d’abonnés comprenait 692 000 abonnésdes services prépayés et 1 648 000 abonnés des servicespostpayés (ce qui inclut le transfert des 48 000 abonnés duservice UniContactMC de Bell Canada) comparativement à509 000 et 1 288 000, respectivement, au 31 décembre 1999.De plus, le taux de désabonnement moyen aux services post-payés a baissé de 0,3 point de pourcentage par rapport à 1999et s’est établi à 1,5 % par mois en 2000.

Ser vices de donnéesLes services de données comprennent les services de transmis-sion numérique tels que MegalinkMC, l’accès aux services RNIS(réseau numérique à intégration de services) et de données, ainsique les lignes ADSL (lignes d’abonné numériques asymétriques),les services réseau concurrentiels, les services de donnéesnationaux et régionaux sous IP, les ventes d’équipements d’inter-réseautage et de câblage, et les services reliés à Internet. Les pro-duits des services de données ont augmenté de 626 millions $ ou28 % par rapport à 1999 pour s’établir à 2 895 millions $ en 2000.L’augmentation des produits des services de données est princi-palement attribuable à la prestation accrue de services IP/largebande, de services reliés à Internet et de services réseau con-currentiels, ainsi qu’à l’augmentation des ventes d’équipementd’interréseautage et de câblage.

Au 31 décembre 2000, le nombre d’abonnés des servicesInternet haute vitesse de résidence s’élevait à environ 299 000,comparativement à environ 64 000 au 31 décembre 1999. De plus,la part de marché de Bell Canada au Québec et en Ontario était de34 %. Le nombre total d’abonnés des services Internet de rési-dence s’établissait à environ 1 062 000 au 31 décembre 2000,comparativement à environ 633 000 au 31 décembre 1999.

Étoiles est une marque de commerce de Bell Canada.Simplitel est une marque de commerce de Bell Canada.

T A B L E A U 3 R É S U LT A T S D U S E C T E U R B E L L C A N A D AExercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999

Produits 15 791 14 504BAIIA 6 520 5 991Bénéfice de référence en trésorerie 1 099 1 117

UniContact est une marque de commerce de Bell Canada.Megalink est une marque de commerce de Centre de ressources Stentor Inc.

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SRDLes produits SRD reflètent principalement les produits généréspar le service de radiodiffusion directe par satellite, y compris lesproduits de programmation et de télévision à la carte. Les produitsde Bell ExpressVu ont augmenté de 172 millions $ ou 129 %comparativement à 1999, en raison principalement de l’impor-tante augmentation du nombre d’abonnés. Au 31 décembre2000, Bell ExpressVu comptait environ 722 000 abonnés,comparativement à 416 000 au 31 décembre 1999, soit unehausse de 74 %. L’augmentation du produit moyen par abonnéde 44 $ au 31 décembre 1999 à 47 $ au 31 décembre 2000 estprincipalement attribuable à l’accroissement des produits de la télévision à la carte par abonné et à la hausse des prix desforfaits offerts en 2000.

Ventes d’équipements terminaux, publicité-annuaire et divers Les produits de la catégorie ventes d’équipements terminaux,publicité-annuaire et divers proviennent principalement de la loca-tion, de la vente et de l’entretien d’équipements terminauxd’affaires, de la publicité-annuaire ainsi que des services d’inté-gration de systèmes et de gestion de réseaux. En 2000, lesproduits de cette catégorie ont augmenté de 65 millions $ parrapport à 1999, en raison principalement de l’augmentation del’apport d’Aliant et de la hausse des produits tirés de la publicité-annuaire.

C H A R G E S D ’ E X P L O I T A T I O N

Charges d’exploitation en trésorerieLes charges d’exploitation en trésorerie du secteur Bell Canada ontaugmenté de 758 millions $ en 2000 par rapport à 1999, en raisonprincipalement de la hausse des coûts associée à l’augmentation desvolumes liée principalement à la prestation de services IP/largebande, Internet et de télévision par satellite et aux ventes d’équipe-ments terminaux, partiellement contrebalancée par la baisse despaiements au titre du partage des recettes de l’interurbain.

Au 31 décembre 2000, le nombre total d’employés s’établissaità 56 608, en hausse de 2 321 par rapport au 31 décembre 1999,en raison de l’acquisition d’Aliant, de la croissance des servicesde télévision par satellite et d’une augmentation de la charge detravail liée aux installations réseau. Le total des salaires et traite-ments a été de 2 914 millions $ en 2000, soit une hausse de86 millions $ par rapport à l’exercice précédent, attribuable princi-palement à l’augmentation du nombre d’employés.

BAIIA (produits d’exploitation moins chargesd’exploitation en trésorerie)Le BAIIA s’est établi à 6 520 millions $ en 2000, en hausse de529 millions $ par rapport à 1999, reflétant une augmentation de541 millions $ chez Bell Canada, partiellement contrebalancée par

une hausse des pertes de 12 millions $ chez Bell ExpressVu. Dansl’ensemble, la hausse des produits d’exploitation découlant del’augmentation des produits des services de données, des ser-vices locaux et d’accès, y compris les services Étoiles, et desservices sans fil et SRD a plus que contrebalancé la hausse descharges d’exploitation en trésorerie. La hausse des pertes chezBell ExpressVu s’explique principalement par la hausse descharges d’exploitation découlant de la croissance importante desproduits d’exploitation et par l’augmentation des coûts associée àdes programmes de marketing plus agressifs, en réaction à laconcurrence sur le marché.

Crédit net au titre des avantages sociauxLe crédit net au titre des avantages sociaux du secteur BellCanada, qui s’est établi à 112 millions $ en 2000, a diminué de 99 millions $ par rapport à 1999, en raison principalement del’adoption des recommandations du chapitre 3461, Avantagessociaux futurs, du Manuel de l’ICCA publié par l’Institut Canadiendes Comptables Agréés, qui a pris effet le 1er janvier 2000. (Voir« ADOPTION DE NOUVELLES NORMES COMPTABLES », page 31.)

AmortissementLes frais d’amortissement, qui se sont établis à 2 829 millions $en 2000, ont augmenté de 19 millions $ par rapport à 1999, enraison principalement d’une augmentation des dépenses enimmobilisations afin de soutenir la croissance des services detélévision par satellite et d’une hausse de l’amortissement descharges d’écart d’acquisition générées par l’investissement addi-tionnel dans Bell Mobilité en octobre 1999 et par les diversesacquisitions faites par Aliant en 2000. La hausse de l’amortisse-ment a été partiellement contrebalancée par une baisse desinstallations moyennes nettes en service durant l’année et l’inci-dence des taux d’amortissement révisés (depuis janvier 2000)pour certains actifs constitués d’installations extérieures.

Frais de restructuration et autres frais En 1999, Bell Canada a comptabilisé une charge avant impôts de267 millions $ (141 millions $ après impôts et part des action-naires sans contrôle) au titre de frais de restructuration et autresfrais de 163 millions $ et 104 millions $, respectivement. Les fraisde restructuration, composés surtout d’indemnités de cessation

d’emploi (pour quelque 2 600 employés) et de coûts supplémen-taires qui y sont directement reliés, résultent principalement de ladécision d’impartir une partie des activités du groupe Service destéléphonistes, du démantèlement de Gestion de réseau canadienStentor et de la rationalisation des coûts au sein d’autres groupesd’exploitation. Ces programmes de restructuration étaient pourl’essentiel terminés à la fin de 2000. Les autres frais se rapportentsurtout à la réduction de la valeur du placement dans Iridium. Au31 décembre 2000, le solde de la provision pour restructurations’élevait à 47 millions $ (130 millions $ en 1999). Cette provisionétait constituée principalement de 15 millions $ (60 millions $ en1999) d’indemnités de cessation d’emploi non payées aux mem-bres du groupe Service des téléphonistes, et de 2 millions $(12 millions $ en 1999) d’autres coûts supplémentaires nonpayés associés à l’impartition d’activités du groupe Service destéléphonistes. De plus, le solde de la provision pour restructura-tion comprenait 18 millions $ (30 millions $ en 1999) de coûtsassociés au programme de restructuration de 1998 lié à la ratio-nalisation des propriétés immobilières.

Au troisième trimestre de 1999, Aliant a comptabilisé unecharge avant impôts de 78 millions $ (18 millions $ après impôtset part des actionnaires sans contrôle) au titre d’activités derestructuration associées au regroupement, le 31 mai 1999, deBruncor Inc., Maritime Telegraph and Telephone Company, Limitedet NewTel Enterprises Limited au sein d’Aliant. Les frais de restruc-turation comprenaient principalement les coûts associés auxprogrammes d’incitation à la retraite anticipée, les coûts de trans-fert d’employés et d’autres coûts d’intégration. Au 31 décembre2000, le solde de cette provision totalisait environ 11 millions $(78 millions $ en 1999), montant qui sera réduit au début de 2001lorsque le regroupement sera chose faite.

I N T É R Ê T S D É B I T E U R SLes intérêts débiteurs de 1 028 millions $ en 2000 ont augmentéde 132 millions $, comparativement à 1999, en raison principale-ment des coûts de financement accrus associés aux transfertsd’actifs de BCE le 1er juin 1999 dans le cadre du partenariatstratégique formé par BCE et SBC/Ameritech.

2 2 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

T A B L E A U 4 C H A R G E S D ’ E X P L O I T A T I O N D U S E C T E U R B E L L C A N A D AExercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999 Écart (%)

Charges d’exploitation en trésorerie 9 271 8 513 9Crédit net au titre des avantages sociaux (112) (211) 47Amortissement 2 829 2 810 1Frais de restructuration et autres frais – 345 n.s.Total 11 988 11 457 5

n.s. : non significatif

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A U T R E S F R A I S ( R E V E N U S )Les autres frais se sont élevés à 65 millions $ en 2000 compara-tivement aux autres revenus de 136 millions $ en 1999. Lavariation est principalement attribuable à la hausse des gainsnets sur la cession de placements en 1999, totalisant 127 mil-lions $ et comprenant un gain net de 89 millions $ sur la vente dela participation de Bell Canada dans Phone.Com, Inc.

C O U V E R T U R E D E M O N T A N T S C O M P E N S A T O I R E SS P É C I A U X ( M C S )BCE accorde de temps à autre des options d’achat d’actions ordi-naires de BCE Inc. aux dirigeants et aux employés clés de BellCanada et ses filiales. Avant 2000, au moment de l’octroi d’uneoption, un dirigeant ou un employé clé de Bell Canada ou d’une deses filiales pouvait également se voir accorder, par l’employeur, ledroit à un MCS. En mai 2000, BCE a distribué à ses porteurs d’ac-tions ordinaires une participation d’environ 35 % dans NortelNetworks. Par suite de cette distribution d’actions ordinaires deNortel Networks, les options de BCE Inc. alors en cours ont étédivisées en options sur les actions ordinaires de BCE Inc. et deNortel Networks, et les MCS correspondants ont fait l’objet desrajustements appropriés. En conséquence, les détenteurs dedroits à des MCS ont maintenant, pour chaque droit à un MCSdétenu avant la distribution, des droits à des MCS liés à l’augmen-tation du prix des actions ordinaires de BCE Inc. et de NortelNetworks au-delà du prix de levée des options concernées. BellCanada a désigné environ 5 millions d’actions ordinaires de NortelNetworks, qu’elle a acquises de BCE Inc., comme couverture desMCS qu’elle pourrait avoir à payer en vertu des droits à des MCS liésaux options sur les actions ordinaires de Nortel Networks. De plus,au deuxième trimestre, Bell Canada a conclu des contrats à termepour couvrir les MCS qu’elle pourrait avoir à payer en vertu desdroits à des MCS liés aux options sur les actions ordinaires de BCE Inc.

P E R S P E C T I V E SEn 2001, le secteur Bell Canada poursuivra sa stratégie de crois-sance visant à assurer la transition de son assiette de revenus desservices de transmission de la voix vers les services sans fil et dedonnées et à mettre en place une plate-forme de convergencegrâce à des services de facturation intégrés et à des servicesinteractifs évolués. Le secteur cherchera à stimuler la croissancede ses produits en mettant en œuvre diverses initiatives cibléesgénératrices de revenus, incluant des améliorations de produits etle développement de nouveaux produits, des efforts de marketingaccrus et des hausses de prix ciblées. Pour accroître ses produitsd’exploitation, le secteur Bell Canada compte miser sur la crois-sance de la demande de services IP/large bande et sur unepénétration accrue des marchés de la télévision par satellite etdes services sans fil et d’accès haute vitesse à Internet. De plus,

dans le cadre de la stratégie globale de convergence de BCE, lesecteur Bell Canada cherchera à enrichir son offre DSL en y inté-grant des services de télévision par satellite et du contenu afin demaximiser la valeur pour le client. Par ailleurs, le secteur BellCanada cherchera à augmenter les produits d’exploitation par unecroissance des services d’accès au réseau et par une pénétrationaccrue des services Étoiles. On prévoit que l’intensification possiblede la concurrence dans le service local et la guerre des prix qui sepoursuit dans les marchés des services interurbains et sans filexerceront une pression à la baisse sur les produits.

En 2001, le secteur Bell Canada s’attend à des augmentationsmodérées des charges d’exploitation en trésorerie, liées princi-palement à des initiatives visant la croissance des produits, quidevraient être partiellement contrebalancées par des initiativesvisant à améliorer la productivité et par une diminution des paie-ments aux autres entreprises de télécommunications au titre dupartage des recettes. Les frais d’amortissement devraient aug-menter en 2001 par rapport à 2000, en raison surtout d’impor-tantes dépenses en immobilisations visant à soutenir lesstratégies de croissance.

En 2001, le secteur Bell Canada cherchera à accroître son BAIIAprincipalement en augmentant les produits d’exploitation et enaméliorant la productivité de ses activités principales. Il chercheraaussi à maintenir la croissance du BAIIA dans les secteurs des ser-vices sans fil et des services IP/large bande. Cette croissancedevrait être partiellement contrebalancée par l’effet négatif sur leBAIIA des investissements dans des secteurs d’une importancestratégique, ceux-ci devant toutefois contribuer sensiblement àla croissance du BAIIA à plus long terme.

D É C I S I O N S R É G L E M E N T A I R E SLe 2 février 2001, dans l’Ordonnance 2001-100, le CRTC a statuéque les économies réalisées par Bell Canada en raison de laréduction récente du taux de la taxe sur les recettes brutes de l’On-tario doivent faire l’objet d’un traitement exogène dans le régimede plafonnement des prix. Par conséquent, des rajustements à labaisse seront apportés aux prix plafonds en 2001. Aucun rajuste-ment ne sera effectué pour tenir compte des économies liées auxrevenus non plafonnés ou des économies réalisées en 1999. Pourl’an 2000, le CRTC a ordonné que les économies liées aux servicesplafonnés soient amorties sur deux années à compter de 2001. Le rajustement devant être apporté aux prix plafonds pour 2001sera de l’ordre de 60 % des économies totales devant être réa-lisées pendant l’année.

Le 25 janvier 2001, le CRTC a publié la Décision 2001-23 concernant les conditions d’accès, par des entreprises de télé-communications canadiennes, à des propriétés municipales, ainsique le droit des municipalités à une compensation de la part desentreprises de télécommunications canadiennes pour l’utilisation

de servitudes municipales. Même si cette décision ne concerneque Vancouver, elle est importante pour toutes les entreprises detélécommunications devant accéder à des servitudes munici-pales. En permettant aux municipalités de ne recouvrer que lescoûts différentiels, le CRTC a réduit de beaucoup les frais sus-ceptibles d’être exigés de Bell Canada et d’autres entreprisesde télécommunications. Il est difficile d’évaluer pour l’instant les incidences financières d’une telle décision, étant donnéque les autres parties examineront soigneusement la possibilitéd’en appeler.

Le 18 décembre 2000, le CRTC a rejeté, dans les Ordonnances2000-1148 et 1149, les requêtes de Bell Canada en vue d’unehausse des tarifs de divers services téléphoniques. Ce rejet a uneincidence sur les produits d’exploitation de Bell Canada d’environ50 millions $ par année. Le 22 décembre 2000, Bell Canada adéposé auprès du CRTC une requête visant à faire modifier cesordonnances, car elle est d’avis que ces décisions ne respectentpas les paramètres établis dans le cadre du régime de réglementa-tion actuel. Bell Canada a demandé que les tarifs initialementproposés soient approuvés.

Le 30 novembre 2000, le CRTC a publié la Décision Télécom2000-745 modifiant le régime de contribution en ce qui concerneles subventions du service local dans les zones de desserte à coûtélevé. La formule des frais par minute d’interurbain propres à uneentreprise a été remplacée par l’établissement d’un supplémentmoyen national de 4,5 % visant tous les revenus de télécommuni-cations au Canada. Ce changement, entré en vigueur le 1er janvier2001, aura une incidence négative nette globale d’environ 70 mil-lions $ sur le BAIIA de Bell Canada en 2001. Bell Canada et BellMobilité ont demandé au CRTC de réviser les modalités de sa déci-sion pour 2001. La révision demandée, si elle était accordée,atténuerait de beaucoup l’incidence financière négative en 2001. Ilappartient toutefois au CRTC de rejeter la révision, ou de l’accepteren tout ou en partie.

Le 28 juin 2000, le gouverneur en conseil a annoncé qu’il avaitrejeté les appels relativement à la Décision Télécom CRTC 99-15 :Frais de commande de service à tarif fixe pour les lignes localesdégroupées (déposé par Call-Net Enterprises Inc.), à la Décision99-16 : Le service téléphonique dans les zones de desserte à coûtélevé (déposé par les gouvernements du Manitoba et de laSaskatchewan et d’autres parties) et à la Décision 99-20 : Examende la politique relative au gel des taux de contribution (déposé parAT&T Canada Corp. et d’autres parties). En plus de confirmer lesdécisions du CRTC, le gouverneur en conseil a également demandéque le CRTC fasse rapport chaque année, pendant cinq ans, del’état de la concurrence dans les télécommunications et dudéploiement de services évolués à des coûts abordables àl’échelle du Canada.

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Le 19 juin 2000, l’approbation de la troisième requête annuelleen vertu du régime de plafonnement des prix déposée par BellCanada était essentiellement terminée suite à l’approbation, par leCRTC, des Avis de modification tarifaire 6465 et 6465a. Ces avis,qui sont entrés en vigueur le 19 juin 2000, ont permis à BellCanada d’augmenter les tarifs du service téléphonique résidentielmonoligne pour la plupart des clients, première hausse du genrepour les clients résidentiels depuis plus de deux ans. La requêteen vertu du régime de plafonnement des prix comprenait égale-ment des réductions tarifaires, déposées et approuvées plus tôtdans l’année, pour les services monolignes et PBX (autocommuta-teur privé), utilisés par les entreprises de toutes tailles, ainsi quepour les services de données numériques, utilisés surtout par lesgrandes entreprises.

Dans une lettre-décision datée du 9 mars 2000, le CRTC aapprouvé une proposition, déposée le 13 décembre 1999 par BellCanada et d’autres entreprises de services locaux titulaires (col-lectivement les ESLT), en vue de réduire les tarifs applicables auservice de raccordement direct (commutation et regroupement)payés par les concurrents pour s’interconnecter aux réseaux des ESLT. Cependant, le CRTC a rejeté la demande des ESLT decompenser la baisse des produits provenant du service de rac-cordement direct par le rajustement d’un facteur exogène à l’indicede plafonnement des prix. Le 17 mars 2000, les ESLT ont interjetéappel de la décision du CRTC, demandant que le CRTC revoie etmodifie la partie de sa décision qui rejetait le rajustement de fac-teur exogène. Le 16 mai 2000, le CRTC a rendu une décisionrenversant sa position antérieure en permettant aux ESLT derécupérer une partie des réductions tarifaires appliquées au ser-vice de raccordement direct.

Le 12 mars 1999, dans l’Ordonnance 99-239, le CRTC a établi,de façon provisoire, la façon dont Bell Canada peut recouvrer, surune période de trois ans, les coûs liés à la mise en œuvre de laconcurrence locale et de la transférabilité des numéros locaux. Lapartie devant être recouvrée à même les services assujettis à laréglementation par plafonnement des prix doit être reflétée entant que facteur exogène dans la formule de plafonnement desprix. Le 23 février 2000, dans l’Ordonnance 2000-145, le CRTC a rendu sa décision finale autorisant le recouvrement d’environ220 millions $ des coûts estimés à environ 250 millions $.

Bell Globemedia

Ce secteur fournit des services intégrés d’information, de commu-nications et de divertissement à des clients canadiens et donneaccès à un contenu canadien distinctif qui permet la création dedestinations uniques pour les internautes par l’intermédiaire desdivers portails de l’entreprise. Ce secteur comprend les participa-tions en propriété exclusive de BCE dans CTV (acquise par BCE Inc.en avril 2000, voir POINTS SAILLANTS, page 17), Sympatico-Lycos

et les autres intérêts dans les médias. À compter de 2001, cesecteur comprend également The Globe and Mail et Globe Interac-tive (voir POINTS SAILLANTS, page 17).

A N A LY S E D E S R É S U LT A T S D E B E L L G L O B E M E D I AL’augmentation de 95 millions $ des produits en 2000 par rapportà 1999 est principalement attribuable à la consolidation de CTV le 1er décembre 2000 (70 millions $) ainsi qu’à la création deSympatico-Lycos en mai 2000.

La diminution de 7 millions $ du BAIIA est surtout attribuableaux coûts associés au développement du portail Sympatico-Lycospartiellement contrebalancés par la consolidation de CTV.

L’augmentation de 22 millions $ du bénéfice de référence entrésorerie par rapport à 1999 s’explique surtout par l’acquisitionde CTV par BCE en avril 2000. À partir d’avril 2000 jusqu’au1er décembre 2000, les actions de CTV acquises en vertu de l’offrede BCE ont été transférées à un fiduciaire jusqu’à ce que BCE aitreçu du CRTC et d’autres organismes de réglementation les appro-bations requises pour cette transaction. Pendant la période où cesactions ont été détenues par le fiduciaire, les résultats de CTV ontété inclus dans les résultats de Bell Globemedia et comptabilisés àla valeur de consolidation. L’approbation du CRTC a été reçue endécembre 2000, ce qui a donné lieu à la consolidation de CTV dansles résultats de BCE.

Sur une base pro forma, les produits de Bell Globemedia se sontétablis à 821 millions $ en 2000, en hausse de 292 millions $ ou55 % comparativement à l’exercice précédent. Le BAIIA a augmentéde 46 millions $ pour s’établir à 143 millions $. Ces hausses reflè-tent la consolidation de NetStar le 1er avril 2000 et le fait que lesservices de radiodiffusion traditionnels de CTV ont bénéficié d’unesolide programmation et de meilleures cotes d’écoute.

P E R S P E C T I V E SBell Globemedia aura pour priorités en 2001 de maintenir leleadership de ses marques, d’exploiter les synergies entre seséléments constitutifs et de resserrer les liens avec les sociétésdu groupe BCE.

Téléglobe

Ce secteur fournit, à l’échelle mondiale, un large éventail de ser-vices téléphoniques, de données et Internet, y compris desservices de connectivité offerts à des fournisseurs de servicesInternet, des fournisseurs de contenu Internet, des fournisseursde services applicatifs, des télécommunicateurs et des entre-prises d’envergure mondiale. Ce secteur représente le groupeTéléglobe Communications, qui a été acquis dans le cadre de l’ac-quisition de Téléglobe Inc. (voir POINTS SAILLANTS à la page 17).

Le 20 novembre 2000, Téléglobe a signé avec Nortel Networksun contrat de trois ans estimé à 400 millions $ US portant sur lafourniture de solutions haute performance destinées à l’Internet

optique par l’entremise du réseau GlobeSystem de Téléglobe. Nortel Networks fournira à Téléglobe une gamme complète deréseaux Internet optiques, notamment le système à ligne optiqueOpTera Long Haul 1600, qui assurera le transport de servicesInternet et vocaux à très large bande sur les réseaux GlobeSystemen Amérique du Nord, en Europe et en Asie.

A N A LY S E D E S R É S U LT A T S D E T É L É G L O B EL’accroissement des produits de 326 millions $ et du BAIIA de20 millions $, et la diminution de 60 millions $ de l’apport à BCEs’expliquent par la consolidation de Téléglobe dans les résultats deBCE à compter du 1er novembre 2000.

Sur une base pro forma, les produits de Téléglobe en 2000 ontété de 2 013 millions $, comprenant les produits des services detransmission de la voix (1 490 millions $) et les produits des ser-vices de données et Internet (523 millions $). Les produits desservices de transmission de la voix ont diminué d’environ 21 %comparativement à 1999, par suite d’une baisse continue destarifs exigés et du volume et du débranchement de clients nonrentables. Les produits des services de données et Internet sesont accrus d’environ 36 % par rapport à 1999, en raison surtoutd’une augmentation du volume des transmissions Internet sur leréseau de Téléglobe. Le BAIIA a diminué de 266 millions $ par rap-port à 1999 en raison principalement d’une hausse des fraisgénéraux, de vente et d’administration et d’une hausse des fraisde restructuration.

P E R S P E C T I V E SEn 2001, Téléglobe prévoit tirer parti des possibilités offertes parle marché des services de données grâce à l’expansion continuedu réseau GlobeSystem et à d’autres initiatives dans les secteursde l’hébergement et du contenu.

BCE Emergis

Ce secteur représente BCE Emergis inc., un fournisseur d’infra-structures de commerce électronique interentreprises cherchantà assurer son leadership sur le marché dans les secteurs de lasanté et des services financiers, où les transactions sont nom-breuses, par l’entremise de ses trois unités d’affaires stratégiques(canadienne, américaine et solutions électroniques en santé).BCE Inc. détient environ 66 % de BCE Emergis.

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T A B L E A U 5 R É S U LT A T S D E B E L L G L O B E M E D I AExercices terminés le 31 décembre(en millions $) 2000 1999

Produits 98 3BAIIA (8) (1)Bénéfice de référence en trésorerie 22 –

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V U E D ’ E N S E M B L EEn janvier 2001, BCE Emergis a annoncé une entente stratégiqueavec J.P. Morgan Treasury Services (J.P. Morgan Chase), une unitéde J.P. Morgan Chase & Co., pour la mise en œuvre d’une solutionde présentation et de paiement électronique des factures inter-entreprises. J.P. Morgan Chase utilisera la solution de facturationélectronique de BCE Emergis pour fournir des analyses de compteet des relevés de facturation à sa clientèle des services detrésorerie à l’échelle internationale, et l’offrira à ses clients desgrandes et moyennes entreprises, des établissements financierset des services bancaires de gros sur une place d’affaires virtuelle,qui pourront l’utiliser avec leurs partenaires commerciaux.

Le 2 janvier 2001, BCE Emergis a annoncé qu’elle avait signéune alliance stratégique diversifiée avec Descartes System Group(Descartes), fournisseur de premier plan de solutions logistiquesInternet mondiales. Dans le cadre de cette alliance, BCE Emergis avendu ses activités de messagerie logistique de transport àDescartes. Dans le cadre de cette alliance, BCE Emergis etDescartes ont également signé de nombreuses ententes de marketing. BCE Emergis a reçu 25 millions $ en espèces et1 388 millions d’actions ordinaires de Descartes, sous réservede certaines conditions.

Comme il est exposé plus en détail à la page 20 de la présenteanalyse, le 27 septembre 2000, Bell Canada, la CIBC, la BanqueScotia, Desjardins et BCE Emergis ont annoncé leur intention delancer une nouvelle entreprise d’approvisionnement électronique,Procuron.

Le 15 septembre 2000, BCE Emergis a complété avec succèsl’acquisition d’InvoiceLink Corporation (InvoiceLink) (maintenantBCE Emergis Technology, Inc.), société appartenant à des intérêtsprivés qui offre des solutions de facturation et de paiement Webpour applications interentreprises. Selon les modalités de l’en-tente, InvoiceLink a été acquise pour un prix d’achat d’environ 89 millions $ US, dont un montant éventuel de 6 millions $ US payéen actions et en options de BCE Emergis.

Le 24 mars 2000, BCE Emergis a complété l’acquisition detoutes les actions en circulation de United Payors and UnitedProviders, Inc. (UP&UP) (maintenant BCE Emergis Corporation), unfournisseur de services de traitement des demandes de rem-boursement de frais de santé aux États-Unis, pour une somme aucomptant d’environ 824 millions $, sous réserve de certainsrajustements. Cette acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’achat pur et simple. Afin de faciliter cette acquisition,BCE Inc. a acheté, au premier trimestre de 2000, 650 millions $d’actions ordinaires de BCE Emergis et a fourni à BCE Emergis 150 millions $ sous forme d’une débenture convertible.

A N A LY S E D E S R É S U LT A T S D E B C E E M E R G I SLes résultats de BCE Emergis pour 2000 comprennent les résul-tats d’UP&UP en date du 24 mars 2000 et d’Invoice Link en date du15 septembre 2000.

Les produits de BCE Emergis ont augmenté de 280 millions $en 2000, comparativement à l’exercice antérieur, en raison princi-palement de la forte croissance dans le secteur des solutionsélectroniques en santé, attribuable surtout aux acquisitions d’UP&UPà la fin du premier trimestre de 2000 et de SNS/Assure Corp. etAssure Health Inc. (SNS/Assure Health) en novembre 1999,ainsi que de la croissance interne des solutions existantes. Parsuite de l’acquisition d’UP&UP, 50 % des produits de BCE Emergis ontété générés par son unité d’affaires canadienne, alors que lesecteur des solutions de santé a généré 45 % du total des produits.

Le BAIIA s’est établi à 75 millions $ en 2000, en hausse de71 millions $ par rapport à 1999, en raison principalement desacquisitions d’UP&UP et de SNS/Assure Health.

La quote-part de BCE du bénéfice de référence en trésorerie deBCE Emergis s’est établie à 16 millions $ en 2000, en hausse de18 millions $ par rapport à l’exercice précédent. Cette augmentationest principalement attribuable à la croissance du BAIIA.

P E R S P E C T I V E SEn 2001, BCE Emergis concentrera ses efforts, au sein de sonunité des solutions électroniques en santé, sur la vente de sessolutions horizontales actuelles et leur adaptation aux compa-gnies d’assurance-santé et, aux États-Unis, sur la vente dessolutions de soins de santé qu’elle offre au Canada et leur adapta-tion au marché américain de l’assurance-santé. Au sein de sonunité d’affaires canadienne, elle concentrera ses efforts sur ledéveloppement de ses solutions de présentation de factures etd’achat en ligne et de ses marchés par une plus grande pénétra-tion du marché des utilisateurs finals. Au sein de son unitéd’affaires américaine, elle concentrera ses efforts sur l’offre desolutions de commerce électronique sur le marché américain desservices financiers, se servant des institutions financières pourdistribuer ses solutions électroniques à leurs clients. En 2001,

les besoins en liquidités de BCE Emergis, y compris pour lefinancement des dépenses en immobilisations et des placements,devraient être satisfaits à même les fonds autogénérés tirés del’exploitation, la vente d’actifs secondaires, des emprunts dans lecadre de facilités de crédit existantes et nouvelles et l’émission detitres d’emprunt ou d’actions.

BCE Investissements

Ce groupe englobe toutes les activités non principales de BCE etreflète les participations de BCE dans BCI, Télésat, CGI, Excel etd’autres placements de BCE.

BCI possède, développe et exploite des sociétés de télécom-munications évoluées dans des marchés à l’extérieur du Canada,plus particulièrement en Amérique latine. Télésat fournit des ser-vices de télécommunications d’affaires par satellite à desentreprises situées surtout en Amérique du Nord. CGI est uneentreprise de services en technologies de l’information (TI) quifournit des services d’impartition, d’intégration de systèmes et deconsultation, ainsi que des solutions d’affaires à des clients enAmérique du Nord, en Europe et dans vingt pays sur d’autres conti-nents. Excel fournit des services de télécommunications de détailcomme des services interurbains, de téléavertissement et Inter-net surtout à des clients de résidence et d’affaires aux États-Uniset au Canada.

V U E D ’ E N S E M B L ELe 23 février 2001, BCI a annoncé qu’elle avait conclu la tran-saction annoncée le 31 août 2000 portant sur la vente de saparticipation de 20 % dans KG Telecommunications Co. Ltd. deTaïwan (KG Telecom) pour un produit brut d’environ 785 millions $.

Le 21 février 2001, CGI et IMRglobal, Corp. (IMRglobal), uneentreprise d’intégration de systèmes et de consultation en TI, ontconclu une entente définitive de fusion selon laquelle CGI acquerraIMRglobal pour la somme de 438 millions $ US. L’entente prévoitque les actionnaires d’IMRglobal recevront 1,5974 action subal-terne de catégorie A de CGI pour chaque action ordinaired’IMRglobal. Les principaux actionnaires individuels de CGI ontdécidé d’exercer leur droit de préemption afin de maintenir leurpourcentage de droit de vote des actions de catégorie B. BCE Inc. adécidé de ne pas exercer son droit de préemption pour acquérir lesactions subalternes de catégorie A et a avisé CGI qu’elle décidera,

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T A B L E A U 6 R É S U LT A T S D E T É L É G L O B EExercices terminés le 31 décembre(en millions $) 2000 1999

Produits 326 –BAIIA 20 –Bénéfice de référence en trésorerie1 (60) –

1 Le bénéfice de référence en trésorerie de Téléglobe représente le total dubénéfice de référence en trésorerie de Téléglobe Inc. (Téléglobe, Excel et acti-vités du siège social), car aucune répartition des charges au-dessous du BAIIAentre Téléglobe et Excel n’a été faite pour la période allant du 1er novembre 2000au 31 décembre 2000.

T A B L E A U 7 R É S U LT A T S D E B C E E M E R G I SExercices terminés le 31 décembre(en millions $) 2000 1999

Produits 468 188 BAIIA 75 4 Bénéfice de référence en trésorerie 16 (2)

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avant la clôture de la fusion, si elle entend ou non exercer son droitde préemption à l’égard des actions de catégorie B à droits de votemultiples.

Le 12 février 2001, Telecom Américas a annoncé qu’elle avaitsigné une entente en vue d’acquérir, pour une contrepartie totalede 950 millions $ US, une participation financière de 100 % dansTess S.A. (Tess), l’un des deux exploitants de services cellulairesdans la bande B dans l’État brésilien de São Paulo. Selon les moda-lités de l’entente, les vendeurs conservent certains droits de vote.La transaction, qui est assujettie à l’approbation des prêteurs etdes organismes de réglementation, devrait être conclue avant lafin du premier trimestre de 2001.

Le 1er février 2001, BCI a annoncé qu’elle avait mis fin à l’entente conclue le 25 septembre 2000 pour la vente de sa participation dans les sociétés Vésper à Velocom Inc. (Velocom).La clôture de la vente était conditionnelle à l’obtention par les par-ties des approbations réglementaires et autres, et à l’obtention parVelocom du financement nécessaire. Velocom n’a pas avisé BCIqu’elle avait obtenu le financement nécessaire pour la dateindiquée dans l’entente. La résiliation de l’entente préserve lesdroits contractuels de BCI et lui donne la souplesse voulue pourenvisager d’autres possibilités. Si BCI conclut la vente dessociétés Vésper avant le 30 juin 2001, BCI s’est engagée à verser àTelecom Américas le produit de la vente des sociétés Vésper,moins tout capital additionnel investi par BCI après le 25 septem-bre 2000. Si les sociétés Vésper ne sont pas vendues d’ici le30 juin 2001 et si elles ne sont pas acquises d’une autre façon parTelecom Américas, BCI devra verser à Telecom Américas un mini-mum de 300 millions $ US et un maximum de 575 millions $ US. SiBCI verse moins que le maximum, sa participation dans TelecomAméricas sera réduite proportionnellement, sans descendre toute-fois plus bas que 40,1 %.

Le 16 janvier 2001, TMI et Motient Corporation (Motient), con-jointement avec leurs partenaires financiers, ont annoncé lasignature d’une entente définitive portant sur la création d’unenouvelle entité provisoirement appelée Mobile Satellite Ventures.Cette entente donnera lieu au regroupement des services mobilespar satellite des deux sociétés ainsi qu’à un investissement de

50 millions $ US de Columbia Capital, Spectrum Equity Investors etTelecom Ventures L.L.C. L’entreprise proposée est assujettie àcertaines conditions, y compris les approbations réglementairesaux États-Unis et au Canada.

Le 24 octobre 2000, CGI a conclu une alliance stratégique avecDesjardins. En vertu de cette alliance, d’une durée de dix ans etd’une valeur de plus de un milliard de dollars, Desjardins a déléguéà CGI la gestion de ses opérations informatiques tout en conser-vant le contrôle de ses orientations technologiques. Desjardins etCGI espèrent conclure une entente contractuelle d’ici la fin dudeuxième trimestre de 2001.

Le 26 juillet 2000, BCI a vendu sa participation de 21 % dansHansol M.com (Hansol) (auparavant Hansol PCS Co., Ltd.) à KoreaTelecom. BCI a reçu le produit brut sous forme d'espèces, de billetsà ordre et d'actions de SK Telecom Co. Ltd. (exploitant de servicessans fil en Corée) d’un montant global d’environ 1,5 milliard $, cequi a donné lieu à un gain avant impôts d’environ 1,1 milliard $.

A N A LY S E D E S R É S U LT A T S D E B C E I N V E S T I S S E M E N T SLes produits de BCI se sont élevés à 865 millions $ en 2000, enhausse de 58 millions $ ou 7 % par rapport à 1999. La hausse estprincipalement attribuable à l’accroissement des produits desentreprises de services locaux concurrentiels (ESLC) latino-améri-caines, soit Axtel et les sociétés Vésper. Les sociétés Vésper ontété lancées au début de 2000, tandis qu’Axtel a été lancée audeuxième semestre de 1999. Les produits en 2000 ont égalementsubi l’effet favorable du fournisseur de SCP asiatique KG Telecom.En juin 1999, BCI a accru sa participation effective dans KG Tele-com, la faisant passer de 10 % à 20 %, et a commencé à consoliderproportionnellement les résultats de KG Telecom, ce placementétant auparavant comptabilisé à la valeur d’acquisition. La haussedes produits générés par KG Telecom et les ESLC latino-améri-caines a été partiellement contrebalancée par la baisse desproduits provenant des activités cellulaires de Comunicación Celu-lar S.A. Comcel S.A. (Comcel), attribuable surtout à la dévaluationdu peso colombien par rapport au dollar canadien. Exclusion faitede Hansol, le total des produits s’est établi à 677 millions $ en2000, comparativement à 592 millions $ en 1999.

Exclusion faite de Hansol, le nombre total d’abonnés desservispar les entreprises détenues par BCI a augmenté de 143 % pours’établir à 6,8 millions au 31 décembre 2000, comparativement à2,8 millions au 31 décembre 1999. L’augmentation du nombretotal d’abonnés est attribuable à l’inclusion des 1,6 million d’abon-nés d’ATL, ainsi qu’à l’augmentation substantielle du nombred’abonnés des entreprises de services mobiles et des ESLC de BCI.Le nombre d’abonnés en quote-part de BCI (selon le pourcentagede participation de BCI dans chacune de ses entreprises) totalisait1,45 million d’abonnés au 31 décembre 2000.

Les produits chez Télésat ont augmenté de 30 millions $ ou12 % en 2000, comparativement à 1999, en raison principalementde son nouveau satellite NimiqMC et des travaux d’installation et demaintenance réalisés sur le réseau VSAT aux établissements de laFord Motor Company aux États-Unis.

La quote-part des produits de CGI a diminué de 59 millions $comparativement à 1999. La baisse des produits reflète le ralentis-sement subséquent au passage à l’an 2000 dans le processusdécisionnel relatif aux nouveaux investissements en technologiesde l’information et les retards dans l’octroi d’importants contratsd’impartition.

Les produits d’Excel ont augmenté de 249 millions $ en raisonde la consolidation d’Excel en date de novembre 2000.

Le BAIIA de BCI a diminué de 122 millions $ par rapport à 1999,en raison principalement des pertes subies, à la phase de démar-rage, par les ESLC de BCI lancées récemment au Brésil et auVenezuela. Exclusion faite de Hansol, le BAIIA a diminué de 150 millions $ comparativement à l’exercice précédent.

Le BAIIA de Télésat a augmenté en raison surtout d’une aug-mentation des produits, tandis que le BAIIA de CGI a diminué en2000 en raison de retards dans la signature des contrats.

Le BAIIA d’Excel a augmenté de 9 millions $ en raison de la con-solidation d’Excel le 1er novembre 2000.

Le bénéfice de BCI est exclu du bénéfice de référence en tré-sorerie de BCE. L’apport de BCI au bénéfice net de BCE, qui s’estétabli à 185 millions $ en 2000 comparativement à une perte de354 millions $ en 1999, est principalement attribuable au gain réa-lisé par BCI sur la vente de Hansol, partiellement contrebalancépar les pertes engagées par les sociétés Vésper.

L’apport de Télésat au bénéfice de référence en trésorerie de BCE s’est établi à 50 millions $ en 2000 comparativement à29 millions $ à l’exercice précédent, en raison principalement de l’augmentation de son BAIIA.

L’apport de CGI au bénéfice de référence en trésorerie de BCEen 2000 a diminué de 20 millions $ par rapport à 1999, en raisonprincipalement de la baisse des contrats octroyés à CGI après lepassage à l’an 2000.

2 6 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

Nimiq est une marque de commerce de Télésat Canada.

T A B L E A U 8 R E V E N U S D E B C E I N V E S T I S S E M E N T SExercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999

BCI 865 807 Télésat 272 242 CGI 601 660 Excel 249 – Autres placements 77 101 Total des revenus de BCE Investissements 2 064 1 810

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La diminution de l’apport des autres placements au bénéficede référence en trésorerie de BCE est principalement attribuable àune baisse de l’apport de TMI.

R A J U S T E M E N T D E S P R O D U I T S D ’ E X C E LLe 1er novembre 2000, BCE a réalisé l’acquisition d’Excel dans lecadre de l’acquisition de Téléglobe Inc. Pendant l’analyse desrésultats financiers d’Excel visant à déterminer la répartition duprix d’achat, certaines erreurs d’écriture ont été constatées. Lesolde des débiteurs au 1er novembre 2000 a été surestimé d’envi-ron 100 millions $ US en raison d’erreurs dans le calcul desproduits. Une réduction de valeur de 100 millions $ US figure dansles comptes d’Excel et, par conséquent, dans les comptes de Télé-globe Inc., pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000. Toutefois,le rajustement n’entraîne pas l’imputation d’une charge directe aubénéfice de BCE, car il est pris en compte dans la répartition duprix d’achat de BCE (réduction des actifs corporels nets acquis),entraînant ainsi une augmentation de l’écart d’acquisition.

Activités de la Société et autres activités

Les produits au titre des Activités de la Société et autres activités– montant net (exclusion faite des éléments exceptionnels) ontaugmenté de 159 millions $ en 2000 comparativement à 1999.Cette augmentation est principalement attribuable à l’accroisse-ment des intérêts créditeurs et à une baisse des coûts definancement. La hausse des intérêts créditeurs résulte de l’intérêtsur le produit de la vente par BCE d’une participation de 20 % dans Bell Canada le 1er juin 1999 et aux prêts intersociétésde 5,1 milliards $ entre BCE et Bell Canada. La baisse des coûts definancement est principalement attribuable au remboursementd’emprunts financé à même le produit de la vente de Jones en avril1999 et de la vente de 20 % de Bell Canada.

Avant 2000, BCE accordait de temps à autre des optionsd’achat d’actions assorties de droits à des MCS aux dirigeants etaux employés clés de BCE et de ses filiales. Par suite de la distribu-tion (dividende) des actions ordinaires de Nortel Networks, lesoptions alors en cours ont été divisées en options sur les actionsordinaires de BCE et sur les actions ordinaires de Nortel Networks,et les MCS correspondants ont fait l’objet de rajustementsappropriés. Les MCS rajustés demeurent la responsabilité de l’em-ployeur. En conséquence, les détenteurs de droits à des MCS ontmaintenant, pour chaque droit à un MCS détenu avant la distribu-tion, des droits à des MCS liés à l’augmentation du prix des actionsordinaires de BCE et des actions ordinaires de Nortel Networks au-delà du prix de levée des options concernées. BCE a conclu descontrats à terme pour couvrir les MCS qu’elle pourrait avoir à payeren vertu des droits à des MCS liés aux options sur les actions ordi-naires de BCE. De plus, BCE a désigné 6 millions d’actionsordinaires de Nortel Networks (y compris les 5 millions d’actions

détenues par Bell Canada, dont il est question à la page 23)comme couverture des MCS que BCE pourrait avoir à payer envertu des droits à des MCS liés aux options sur les actions ordi-naires de Nortel Networks.

Litiges

E N Q U Ê T E S U R L E S P R A T I Q U E S S A L A R I A L E SLe 2 novembre 2000, la Cour fédérale a accueilli la requête en révi-sion de Bell Canada concernant la décision du Tribunal canadiendes droits de la personne (le tribunal) selon laquelle il peut faireenquête relativement aux plaintes déposées en 1994 par lesmembres du Syndicat canadien des communications, de l’énergieet du papier et de l’Association canadienne des employés de télé-phone. La Cour fédérale a statué que le tribunal n’avait pasl’indépendance institutionnelle requise et a interdit toute poursuitedes procédures dans cette affaire. La Commission canadienne desdroits de la personne en a appelé de cette décision devant la Courd’appel fédérale. Les audiences devant le tribunal visant à exami-ner le fond du litige sont maintenant suspendues. À moins que laquestion ne soit résolue autrement, les audiences et les appels, lecas échéant, pourraient durer plusieurs années.

L I T I G E A V E C U S W E S T , U N I C A L E T S O N I G E MLe 11 février 2000, Bell Canada a intenté une poursuite contreUS West, Inc. (US West) (qui a fusionné avec Qwest Communi-cations International Inc.), Unical Enterprises, Inc. (Unical) etSonigem Products Inc. (Sonigem) devant la Cour fédérale duCanada pour violation de marque de commerce. Bell Canadacherche à obtenir une injonction permanente contre ces sociétésainsi que des dommages-intérêts. La poursuite allègue que lavente par les défendeurs, au Canada, de téléphones et de répon-deurs portant, entre autres, la marque « Northwestern Bell » et le

graphisme de la « cloche dans un cercle » viole les droits d’exclu-sivité de Bell Canada à l’égard des marques BELL au Canada.

Dans leur défense et leurs demandes reconventionnelles, lesdéfendeurs allèguent que les marques de commerce de BellCanada ne sont pas valides et qu’elles ne sont pas distinctives desproduits et services de Bell Canada et cherchent à obtenir desdommages-intérêts de 135 millions $ et des dommages-intérêtspunitifs de 500 000 $ de Bell Canada, alléguant que cette dernièrea nui à leurs activités.

Si elles étaient accueillies favorablement, les demandesreconventionnelles des défendeurs ne devraient pas avoir derépercussions négatives importantes sur la situation financièreconsolidée de Bell Canada. Cette dernière estime que ces deman-des ne sont pas fondées et elle compte maintenir sa poursuiteinitiale et se défendre avec vigueur contre ces demandes.

P O U R S U I T E S E N R E C O U R S C O L L E C T I F C O N T R E B E L L G L O B E M E D I A Le 9 février 2001, Bell Globemedia Publishing Inc. , filiale de BellGlobemedia Inc, a été ajoutée comme défendeur dans le cadred’une poursuite en recours collectif pour violation de droits d’au-teur. La réparation demandée comprend des dommages-intérêtsde 100 000 000 $ ainsi qu’une mesure injonctive. Une requête enjugement sommaire partiel sur certaines questions doit êtreentendue en mai 2001.

P O U R S U I T E S E N R E C O U R S C O L L E C T I F C O N T R E T É L É G L O B E I N C .Au troisième trimestre de 2000, plusieurs poursuites en recourscollectif ont été intentées contre Téléglobe Inc. et certainsanciens dirigeants de Téléglobe Inc. auprès de la United States District Court du district sud de New York, en vertu desquelles lesdemandeurs allèguent que certaines fausses déclarations et

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 2 7

T A B L E A U 9 B A I I A D E B C E I N V E S T I S S E M E N T SExercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999

BCI (77) 45 Télésat 153 137 CGI 65 108 Excel 9 – Autres placements (10) (25)Total du BAIIA de BCE Investissements 140 265

T A B L E A U 10 B É N É F I C E D E R É F É R E N C E E N T R É S O R E R I E D E B C E I N V E S T I S S E M E N T SExercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999

Télésat 50 29CGI 27 47Autres placements (25) (5)Total du bénéfice de référence en trésorerie de BCE Investissements 52 71

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omissions ont été faites entre le 11 février 1999 et le 29 juillet1999. Ces poursuites en recours collectif ont été regroupées auquatrième trimestre de 2000 et des demandeurs principaux ontété désignés. Téléglobe Inc. estime que ces poursuites sont nonfondées et elle compte se défendre vigoureusement.

Activités abandonnées

Dans l’état des résultats, les activités abandonnées de 3 975 mil-lions $ en 2000 reflètent principalement la quote-part de BCE dubénéfice net attribuable aux actions ordinaires de Nortel Networksainsi que les gains sur la réduction de la participation de BCE dansNortel Networks et la réduction de la valeur d’ORBCOMM (qui estconstituée de la quote-part de BCE de la réduction de la valeurd’ORBCOMM enregistrée par Téléglobe Inc.). L’apport de Nortel Networks au bénéfice net attribuable aux actions ordinaires deBCE s’est établi à 4 055 millions $ en 2000, comparativement à390 millions $ en 1999. L’accroissement de 3 665 millions $ estprincipalement attribuable à un gain par dilution de 4,2 milliards $sur la réduction de la participation de BCE dans Nortel Networks,qui est passée de 39 % à 37 %, notamment par suite de l’acquisi-tion par Nortel Networks, au moyen de l’émission d’actions, de Qtera, Clarify et Promatory, et de l’émission d’actions par Nortel Networks dans le cadre de ses régimes d’options d’achatd’actions.

Au troisième trimestre de 2000, Téléglobe Inc. a présenté sonplacement dans ORBCOMM comme une activité abandonnée. Le15 septembre 2000, ORBCOMM a volontairement déposé unedemande de protection en vertu du chapitre 11 de la BankruptcyAct des États-Unis. Par conséquent, les résultats de Bell Canadareflètent une réduction de valeur après impôts de 75 millions $ (la quote-part de BCE s’élevant à 60 millions $) liée à sa participa-tion dans ORBCOMM comme activité abandonnée. La quote-part deBell Canada des pertes après impôts d’ORBCOMM de 24 millions $(la quote-part de BCE s’élevant à 20 millions $) pour l’exercice a été reclassée du poste Autres revenus, y compris la quote-partdu bénéfice net (des pertes nettes) des sociétés sous influencenotable, au poste Activités abandonnées.

S I T U A T I O N D E T R É S O R E R I E E T S O U R C E S D E F I N A N C E M E N T

BCE (chiffres consolidés)

Les principaux éléments des flux de trésorerie consolidés de BCEsont indiqués dans le tableau 11.

Les flux de trésorerie consolidés provenant des activités d’ex-ploitation ont légèrement diminué, s’établissant à 2 325 millions $pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000, comparativement à2 478 millions $ en 1999, en raison d’une légère détérioration deséléments hors caisse du fonds de roulement.

Les flux de trésorerie consolidés affectés aux activités d’investissement en 2000 se sont élevés à 8 169 millions $ comparativement à des flux de trésorerie affectés aux activitésd’investissement de 32 millions $ en 1999. Les activités d’investissement en 2000 ont consisté principalement en desdépenses en immobilisations de 4 832 millions $ (3 588 millions $en 1999) et des placements de 4 753 millions $ (2 729 millions $en 1999). En 2000, les placements ont consisté principalementen un placement de 2,3 milliards $ dans CTV (excluant le blocd’avantages de 230 millions $), un placement de 780 millions $dans UP&UP, un placement de 498 millions $ (déduction faite desespèces acquises) dans Aliant, des placements de 615 millions $faits par Aliant dans diverses entreprises, et une partie en espècesde 240 millions $ du prix d’achat de 7,4 milliards $ des actions deTéléglobe que BCE ne possédait pas déjà en novembre 2000. En1999, les placements ont consisté principalement en un placementde 1,6 milliard $ dans Bell Mobilité pour l’achat des actions que BellCanada ne possédait pas déjà, un placement de 339 millions $dans MTS et un placement de 312 millions $ dans Téléglobe Inc.De plus, en 1999, les flux de trésorerie provenant des activitésd’investissement incluaient des désinvestissements de 6 052 mil-lions $ constitués du produit de 5,1 milliards $ tiré de la vente de20 % de Bell Canada à SBC/Ameritech et du produit de 508 millions $ US(763 millions $) tiré de la vente de Jones.

Les flux de trésorerie consolidés provenant des activités definancement se sont établis à 3 709 millions $ pour l’exerciceterminé le 31 décembre 2000, comparativement à des flux detrésorerie affectés aux activités de financement de 549 millions $en 1999. Cette augmentation est principalement attribuable àl’augmentation des effets à payer et des titres d’emprunt émis en2000, surtout pour financer l’acquisition de CTV ainsi que, à partirde novembre 2000, les besoins de Téléglobe Inc. au titre desdépenses en immobilisations, et à l’émission de 400 millions $d’actions privilégiées de Bell Canada au premier trimestre de2000, facteurs partiellement contrebalancés par un accroisse-ment des dividendes versés par des filiales aux actionnaires sanscontrôle (surtout en raison des dividendes versés par Bell Canadaà SBC/Ameritech), par l’émission de 400 millions $ de débenturesconvertibles par BCI au premier trimestre de 1999, par le rachat de295 millions $ d’actions privilégiées par Bell Canada au premiertrimestre de 2000 et par l’achat, par BCE, de 384 millions $ de ses

actions ordinaires à des fins d’annulation, en vertu de l’offrepublique de rachat dans le cours normal des activités (voir p. 31).

La situation de trésorerie et les sources de financement de BellCanada, de BCE Investissements en ce qui concerne BCI et desActivités de la Société et autres activités sont présentées ci-après.

Secteur Bell Canada

Les principaux éléments des flux de trésorerie du secteur BellCanada sont indiqués dans le tableau 12.

Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation sesont établis à 3 290 millions $ en 2000, soit 290 millions $ de plusqu’en 1999, en raison surtout d’une baisse des besoins en fondsde roulement.

Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissementont été de 4 086 millions $ en 2000, soit une baisse de 1 227 mil-lions $ par rapport à 1999. Ce changement s’explique surtout parle niveau plus élevé des placements en 1999, partiellement contre-balancé par une hausse des dépenses en immobilisations en2000. Les placements du secteur Bell Canada en 2000 ont totaliséenviron 689 millions $ et correspondent surtout à des placementsfaits par Aliant, comparativement à des placements de 2 301 mil-lions $ en 1999, qui consistaient surtout en un placementadditionnel de 1 570 millions $ dans Bell Mobilité, un placement de339 millions $ dans MTS et un placement additionnel de 312 mil-lions $ dans Téléglobe Inc. L’augmentation de 326 millions $ desdépenses en immobilisations en 2000 par rapport à l’exerciceprécédent est liée surtout à l’accélération du déploiement des services Internet haute vitesse et à la modernisation de l’infra-structure locale en raison d’une hausse de la demande de servicesde données et à la croissance des services de télévision par satel-lite, facteurs partiellement contrebalancés par la baisse desdépenses en systèmes d’information et technologies de l’informa-tion liées à l’implantation de systèmes.

Les flux de trésorerie provenant des activités de financementse sont chiffrés à 420 millions $ en 2000, comparativement à2 420 millions $ en 1999. La variation résulte principalement del’émission d’un effet pouvant être réglé en actions en 1999, duniveau plus élevé des effets à payer émis en 1999 pour financerdes placements et d’un accroissement des dividendes payés surles actions ordinaires en 2000, facteurs partiellement contreba-lancés par un apport de capital de BCE à BCH en 2000. L’effet pou-vant être réglé en actions d’un montant de 1 570 millions $

2 8 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

T A B L E A U 1 1 B C EExercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999

Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation 2 325 2 478 Flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement (8 169) (32)Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités de financement 3 709 (549)

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a été émis à BCE afin de financer le placement additionnel deBell Canada dans Bell Mobilité en octobre 1999. De plus, le 1er juin 1999, dans le cadre du partenariat stratégique formé parBCE et SBC/Ameritech et de la restructuration de Bell Canada qui enest résultée, Bell Canada a pris en charge 3,1 milliards $ de titresd’emprunt payables à BCE et a émis de nouveaux titres d’empruntd’un montant de 2 milliards $ à l’intention de BCE. Ces sommesont été remboursées le 1er juin 1999 au moyen du produit de5,1 milliards $ provenant de l’émission d’actions ordinaires parBCH à SBC/Ameritech.

En 2000, Bell Canada a émis pour 1 750 millions $ de dében-tures MTN dans le cadre de son programme de débentures àmoyen terme, comme l’indique le tableau 13.

Le produit de l’émission des débentures MTN a servi princi-palement à rembourser une tranche de 1 466 millions $ de la detteà long terme, constituée principalement d’un effet de premier rangnon garanti de 800 millions $ dû à BCE, de 398 millions $ dedébentures venant à échéance et de 207 millions $ d’effets depremier rang non garantis, série 1, de Bell Mobilité. De plus, enjanvier 2000, Bell Canada a émis pour 400 millions $ d’actionsprivilégiées de catégorie A, série 15, rachetables au gré de laSociété, à dividende cumulatif, au prix de 25 $ l’action et pro-duisant un rendement initial de 5,50 %. Une partie du produit del’émission des actions privilégiées de série 15 a servi à racheterdes actions privilégiées perpétuelles de catégorie A, rachetables augré de la société, à dividende cumulatif à taux ajustable, série 11(150 millions $) et série 13 (145 millions $) de Bell Canada. BellCanada a également racheté 100 millions $ d’actions privilégiéesde catégorie A, série 10, à dividende cumulatif à taux ajustable,rachetables au gré de la Société ou du porteur, le 15 août 2000. Deplus, Bell Canada a reçu de BCE un apport de capital de 160 mil-lions $ qui a servi à rembourser des emprunts sous forme depapier commercial.

Le 18 janvier 2001 et le 28 février 2001, Bell Canada a émisrespectivement pour 400 millions $ et pour 300 millions $ dedébentures MTN, série M-10, dans le cadre de son programme dedébentures à moyen terme. Les débentures à 6,25 %, série M-10,viendront à échéance le 18 janvier 2008.

Le 31 décembre 2000, les emprunts de tiers sous forme depapier commercial en circulation totalisaient environ 724 millions $pour le secteur. Ces emprunts sont appuyés par des marges decrédit consenties par plusieurs banques et totalisant 1,6 milliard $.

P E R S P E C T I V E SEn 2001 et par la suite, les besoins en liquidités du secteur BellCanada, y compris pour le financement des dépenses en immobili-sations et des placements, devraient être satisfaits à même lesfonds autogénérés et par l’émission de titres d’emprunt ou d’ac-tions. En 2001, une tranche d’environ 1 milliard $ de la dette à long

terme du secteur Bell Canada viendra à échéance. Bell Canadaenvisage, selon la situation économique, de racheter 335 millions $d’actions privilégiées qui seront refinancées par l’émission denouvelles actions privilégiées. De plus, en 2001, Bell Canada a l’in-tention de continuer d’émettre des débentures MTN dans le cadrede son programme de débentures à moyen terme afin de rem-bourser ses titres d’emprunt venant à échéance et de financer desplacements et des dépenses en immobilisations. En outre, lesecteur a l’intention de continuer d’obtenir du financement dans lecadre de son programme d’emprunts sous forme de papier com-mercial et d’explorer diverses autres options de financement, ycompris l’émission d’actions privilégiées et de titres d’emprunt.

Des dépenses en immobilisations d’environ 4,6 milliards $devraient être engagées en 2001, dont une part importante dansle cadre de la mise en œuvre de la stratégie de croissance de BellCanada. On s’attend à une hausse des dépenses en immobili-sations en raison de projets d’expansion et d’initiatives IP/largebande, de l’acquisition de fréquences SCP (comme il est men-tionné à la page 20 de la présente analyse), de l’accroissement dela numérisation du réseau sans fil de Bell Canada, de l’expansiondes services de télévision par satellite, d’initiatives de conver-gence et de la poursuite du déploiement du réseau d’accès à hautevitesse de Bell Canada.

Bell Globemedia

P E R S P E C T I V E SEn 2001, les besoins en liquidités de Bell Globemedia, y comprispour le financement des dépenses en immobilisations et desplacements, devraient être satisfaits à même les fonds auto-générés et les marges de crédit existantes.

Téléglobe Inc.

Les principaux éléments des flux de trésorerie de Téléglobe Inc.(Téléglobe, Excel et activités du siège social), sur une base proforma, sont indiqués au tableau 14.

De la date d’acquisition (1er novembre 2000) au 31 décembre2000, les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitationont augmenté de 238 millions $ en raison principalement d’unehausse des flux de trésorerie provenant des soldes du fonds deroulement. Les flux de trésorerie affectés aux activités d’in-vestissement ont augmenté de 415 millions $ en raison desdépenses liées au réseau GlobeSystem. Les flux de trésorerie

provenant des activités de financement ont augmenté de 192 mil-lions $ en raison d’une utilisation accrue des facilités de crédit etdes prêts bancaires.

Les flux de trésorerie affectés aux activités d’exploitation deTéléglobe Inc. pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000 ont étéde 226 millions $ inférieurs à ceux de 1999. La variation est princi-palement attribuable à la baisse des flux de trésorerie provenantdes activités d’exploitation, contrebalancée partiellement par unehausse des flux de trésorerie provenant des soldes du fonds deroulement.

Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissementont augmenté de 174 millions $, en raison surtout de la haussedes dépenses en immobilisations dans le réseau GlobeSystem etd’un accroissement des placements.

Les flux de trésorerie provenant des activités de financementse sont établis à 1 130 millions $ pour l’exercice terminé le 31 dé-cembre 2000, comparativement à des flux de trésorerie provenantdes activités de financement de 824 millions $ en 1999. Cettevariation est principalement attribuable à une augmentation nettede 969 millions $ des emprunts au titre de facilités de crédit et deprêts bancaires afin de financer les activités quotidiennes ainsique l’expansion du réseau GlobeSystem, partiellement contre-balancée par une hausse des paiements du service de la detteen 1999.

Entre le 1er novembre et le 31 décembre 2000, le total desdépenses en immobilisations de Téléglobe, notamment pour leréseau GlobeSystem, s’est élevé à 421 millions $.

Le 28 février 2001, Téléglobe Inc. a annoncé qu’elle rembour-sera ses 5 000 000 d’actions privilégiées de troisième série le 2 avril 2001 au prix de 25 $ par action, plus 0,2219 $ par actionpour tous les dividendes préférentiels à payer à l’égard de celles-ci.

P E R S P E C T I V E SEn 2001, les besoins en liquidités de Téléglobe, y compris pour lefinancement des dépenses en immobilisations pour le réseauGlobeSystem, devraient être satisfaits à même les fonds auto-générés, des facilités de crédit et l’émission de titres d’empruntou d’actions par l’entremise de BCE Inc. On prévoit qu’en 2001environ 3,0 milliards $ seront investis dans le cadre du programmede dépenses en immobilisations de Téléglobe, notamment pour laconstruction du réseau GlobeSystem.

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 2 9

T A B L E A U 12 S E C T E U R B E L L C A N A D A Exercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999

Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation 3 290 3 000 Flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement (4 086) (5 313)Flux de trésorerie provenant des activités de financement 420 2 420

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BCE Investissements

B C ILes principaux éléments des flux de trésorerie de BCI sontindiqués au tableau 15.

Les flux de trésorerie affectés aux activités d’exploitation deBCI en 2000 ont été de 42 millions $ inférieurs à ceux de 1999.Cette diminution découle principalement des variations des éléments hors caisse du fonds de roulement, contrebalancéespartiellement par la baisse des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation.

Les flux de trésorerie provenant des activités d’investisse-ment ont augmenté de 1 045 millions $ en 2000 par rapport àl’exercice précédent, en raison surtout du produit tiré de la ventede Hansol pour un montant de 920 millions $.

Les flux de trésorerie affectés aux activités de financementont été de 61 millions $ pour l’exercice terminé le 31 décembre2000, comparativement à des flux de trésorerie provenant desactivités de financement de 1 202 millions $ en 1999. La variationest principalement attribuable au remboursement, en 2000, defacilités de prêt à court terme et de titres d’emprunt à long terme,comparativement à l’émission de débentures subordonnéesconvertibles non garanties en 1999.

Activités de la Société et autres activités

Les investissements effectués en 2000 ont totalisé environ4,4 milliards $ et comprennent essentiellement :

• un investissement de 2,3 milliards $ (excluant le bloc d’avan-tages de 230 millions $) dans CTV;

• un investissement supplémentaire de 800 millions $ dansBCE Emergis, constitué d’un investissement en actions de650 millions $ et de débentures convertibles de 150 millions $échéant le 31 décembre 2000 (cette débenture convertible a été remplacée à l’échéance par une nouvelle débentureconvertible de 150 millions $, à un taux de 6,3 % par annéepour une durée de 18 mois. BCE a la possibilité de convertir

cette débenture en tout temps en actions ordinaires de BCE Emergis inc. au prix de conversion de 75,40 $ par action);

• un investissement total de 498 millions $ dans Aliant par BCE Inc., constitué d’un investissement de 392 millions $(déduction faite des espèces acquises) au premier trimestrede 2000, qui a fait passer la participation approximative deBCE dans Aliant de 41 % à 53 %, ainsi que d’un investissementsupplémentaire de 106 millions $ au deuxième trimestre de2000 afin que BCE maintienne sa participation d’environ 53 %dans Aliant, suite à l’émission publique d’actions ordinairesd’Aliant totalisant environ 200 millions $;

• un investissement de 100 millions $ US (147 millions $) dansdes actions privilégiées de Téléglobe Inc. au deuxièmetrimestre de 2000, dans le cadre du financement garanti parBCE d’un montant maximal de 1,0 milliard $ US; et

• la partie en espèces du prix d’achat de 7,4 milliards $ de Télé-globe Inc., soit 240 millions $.

Les flux de trésorerie provenant des activités de financementcomprennent notamment :

• l’augmentation nette de 2 216 millions $ des effets à payerpar BCE Inc.;

• des dividendes versés aux porteurs d’actions ordinaires etprivilégiées totalisant 928 millions $ en 2000, comparative-ment à 968 millions $ en 1999. Cette baisse du total desdividendes versés reflète la réduction du dividende par actionordinaire de BCE Inc., qui est passé de 1,36 $ à 1,20 $ au

deuxième trimestre de 2000 par suite de la distribution d’uneparticipation d’environ 35 % dans Nortel Networks;

• l’émission de 1 316 467 actions ordinaires pour un total de36 millions $ dans le cadre des régimes d’options d’achatd’actions de BCE Inc. et de Téléglobe Inc. en 2000;

• le remboursement par BCE Inc. de 173 millions $ d’effets,série 13, au premier trimestre de 2000;

• le remboursement de 800 millions $ d’effets non garantis depremier rang par BCH à BCE en 2000; et

• le remboursement, avant échéance, le 6 décembre 2000, dela totalité des 300 millions $ d’effets en circulation de BCEInc. à 6,20 %, série 14, échéant initialement le 28 août 2007, àun prix équivalant à 101,259 % du montant en capital, y com-pris les intérêts courus et impayés. Les effets de la série 14ont été remboursés afin de faciliter le financement projetépar emprunt à long terme garanti par 47,9 millions d’actionsordinaires de Nortel Networks et des contrats à terme,financement qui devait initialement être en place à la fin dupremier trimestre de 2001. Toutefois, BCE Inc. a depuisdécidé de vendre les actions de Nortel Networks au momentdu règlement des contrats à terme. Cette vente d’actions deNortel Networks, de même que le gain attendu des contrats à terme mentionnés ci-dessous, devraient assurer à BCE Inc. un produit brut global avant impôts d’environ4,4 milliards $.

Le 8 novembre 2000, BCE Inc. a reçu de la Bourse de Torontol’acceptation de son avis d’intention relatif à une offre publique derachat dans le cours normal des activités. Le dépôt de cet avispermet à BCE Inc. d’acheter, à des fins d’annulation, jusqu’à40 000 000 de ses actions ordinaires, soit environ 5 % de ses818 606 185 actions ordinaires en circulation à la clôture dumarché le 7 novembre 2000. L’achat d’actions ordinaires peut sefaire de temps à autre, au prix du marché, entre le 10 novembre2000 et le 9 novembre 2001, au plus tard. Au cours du quatrièmetrimestre de 2000, BCE Inc. a acheté et annulé environ 9 millionsde ses actions ordinaires pour un prix global de 384 millions $.

Le 1er novembre et le 10 novembre 2000, BCE Inc. a conclu desfacilités de crédit avec des institutions financières canadiennespour un montant maximum global de 1 milliard $. Tout montant

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T A B L E A U 14 T É L É G L O B E I N C . Période

de dix mois Exercice terminée le Exercice

terminé en 1er novembre terminé en(en millions $) 2000 2000 1999

Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation 38 (200) 264Flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement (1 212) (797) (1 038)Flux de trésorerie provenant des activités de financement 1 130 938 824

T A B L E A U 13 D É B E N T U R E S M T N (en millions $)

Émission MTN Échéance Taux d'intérêt (%) Capital

Série M-5 1er mars 2006 6,65 200Série M-61 1er mai 2003 6,00 300Série M-7 28 juin 2007 6,70 350Série M-8 1er décembre 2003 6,25 600Série M-92 30 octobre 2002 Variable 300Total des débentures MTN 1 750

1 Le 1er mai 2003, les débentures à 6,00 % de la série M-6 pourront être échangées, au gré du porteur, contre un montant en capital équivalent de nouvelles débentures à 6,55 %, série M-3, venant à échéance le 1er mai 2029.

2 Les débentures à taux variable de la série M-9 peuvent être prorogées, au gré du porteur, pour des périodes additionnelles d’un an le 30 octobre des années 2002,2003 et 2004, jusqu’à l’échéance finale du 30 octobre 2005.

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emprunté par BCE Inc. aux termes de ces facilités de crédit doitêtre utilisé pour acheter des actions ordinaires de BCE Inc. dansle cadre de l’offre publique de rachat dans le cours normal desactivités mentionnée ci-dessus et/ou pour payer aux porteursd’actions ordinaires de Téléglobe Inc. la portion en espèces de lacontrepartie payable par BCE Inc. Les facilités de crédit précitéesvisent à assurer à BCE Inc., en attendant la clôture de la vente desactions de Nortel Networks mentionnée ci-dessus, un finance-ment provisoire à court terme.

Les emprunts sous forme de papier commercial en circulationtotalisaient environ 1,5 milliard $ au 31 décembre 2000. Cesemprunts sont appuyés par des marges de crédit consenties parplusieurs banques et totalisant 1,8 milliard $.

Au cours du deuxième et du quatrième trimestres de 2000,BCE a conclu des contrats à terme allant jusqu’à un an avecplusieurs institutions financières afin de se protéger contre lesfluctuations du cours des actions ordinaires de Nortel Networksliées à la monétisation de ces actions. Par suite de ces contrats, au31 décembre 2000, environ 47,9 millions des 60 millions d’actionsordinaires de Nortel Networks que possède BCE étaient couvertespour un cours moyen d’environ 90 $ par action. BCE entendactuellement régler les contrats à terme et se défaire de cesactions en les vendant. La combinaison de la vente et du règlementdes contrats à terme procurerait à BCE des capitaux pour financerune partie des besoins qu’elle prévoit actuellement pour 2001.BCE s’attend à ce que la vente des actions de Nortel Networks ait lieu avant la fin du premier trimestre de 2001. Six millionsd’actions additionnelles des quelque 60 millions d’actions ordi-naires de Nortel Networks que détient BCE ont été désignéescomme couverture des MCS que BCE pourrait avoir à payer envertu des droits à des MCS, ainsi qu’il est expliqué à la page 27.

Cotes de crédit

À la suite de l’annonce par BCE Inc., en février 2000, de son projetd’acquisition de Téléglobe Inc., Moody’s Investors Services(Moody’s) a abaissé la cote des titres d’emprunt à long terme deBCE Inc., la faisant passer de A1 à A2, et a confirmé la cote Prime-1des emprunts sous forme de papier commercial de BCE Inc.; lesdeux cotes ont été mises en examen en vue d’une décote possible.Standard & Poor’sMC Ratings Group, Dominion Bond Rating ServiceMC (DBRS) et Canadian Bond Rating ServiceMC (CBRS)ont confirmé les cotes de crédit de BCE Inc. avec une perspective« stable ». Après l’annonce de l’acquisition par BCE Inc. de CTV,

DBRS et CBRS ont confirmé les cotes de BCE Inc. avec une perspec-tive « stable ». De plus, DBRS a terminé son examen annuel de BCEInc. en octobre 2000 et a réaffirmé ses cotes des emprunts sousforme de papier commercial à R-1 (moyenne), des débentures nongaranties à A (élevée) et des actions privilégiées à Pfd-2 (élevée).En décembre 2000, après son examen annuel, Moody’s a abaisséla cote des titres d’emprunt à long terme de BCE Inc., la faisantpasser de A2 à A3, et la cote de ses emprunts sous forme de papiercommercial, qui est passée de P-1 à P-2.

A D O P T I O N D E N O U V E L L E S N O R M E S C O M P T A B L E S

Le 1er janvier 2000, BCE a adopté les recommandations du nouveauchapitre 3465, Impôts sur les bénéfices, du Manuel de l’ICCA, quimodifie la comptabilisation des impôts sur les bénéfices. BCE aappliqué les nouvelles recommandations rétroactivement, sansretraiter les chiffres des exercices antérieurs. La méthode dureport d’impôts, axée sur l’état des résultats, a été remplacée parla méthode du passif fiscal, axée sur le bilan. L’effet cumulatif del’adoption des nouvelles recommandations s’est traduit par unediminution de 75 millions $ des bénéfices non répartis.

Le 1er janvier 2000, BCE a adopté les recommandations duchapitre 3461, Avantages sociaux futurs, du Manuel de l’ICCA,qui modifie la comptabilisation des prestations de retraite etd’autres types d’avantages sociaux futurs. Auparavant, les coûtsdes avantages postérieurs à l’emploi et des avantages complé-mentaires de retraite étaient imputés aux résultats de la périodeoù ils étaient payés. Le nouveau chapitre du Manuel exige que lesentreprises inscrivent les coûts sur la période de service desemployés d’une façon semblable aux coûts des régimes de retraite.BCE a appliqué les nouvelles recommandations rétroactivement,sans retraiter les chiffres des exercices antérieurs, en inscrivantles sommes comptabilisées et non comptabilisées de tous sesrégimes d’avantages sociaux, conformément aux PCGR américains.L’effet cumulatif de l’adoption des nouvelles recommandations au1er janvier 2000 s’est traduit par une diminution de 722 millions $des bénéfices non répartis.

P R I S E S D E P O S I T I O N R É C E N T E S

En décembre 2000, l’ICCA a publié une révision du chapitre 3500,Résultat par action, de son Manuel, qui modifie la déterminationet la présentation du résultat par action pour les exercices ouverts

à partir du 1er janvier 2001. Le chapitre révisé du Manuel exige laprésentation du résultat de base et dilué par action dans le corpsmême de l’état des résultats, sans égard à l’importance de la dif-férence entre les deux. En outre, BCE devra utiliser la méthode durachat d’actions pour calculer l’effet de dilution des options, bonsde souscription et instruments semblables, par opposition àl’actuelle approche des profits théoriques.

D É C L A R A T I O N S P R O S P E C T I V E S

Certaines déclarations contenues dans la présente analyse etdans d’autres sections du présent rapport annuel, notamment lesdiverses sections consacrées aux perspectives, constituent desdéclarations prospectives. En outre, d’autres déclarations écritesou verbales constituant des déclarations prospectives peuventêtre faites de temps à autre par une ou plusieurs sociétés, filiales,coentreprises et sociétés sous influence notable du groupe BCE Inc. ou en leur nom. Ces déclarations portent sur la situationfinancière, les résultats d’exploitation et les activités futurs dessociétés du groupe BCE et sont fondées, dans certains cas, surdes attentes et estimations actuelles au sujet des marchés où lessociétés du groupe BCE exercent leurs activités, ainsi que sur lesopinions et les hypothèses que formule la Direction à propos deces marchés. Dans certains cas, on reconnaît ces déclarations auxtermes comme « prévoir », « s’attendre à », « chercher à », « avoirl’intention de », ainsi qu’à l’emploi du conditionnel, du futur et d’expressions similaires. Ces déclarations sont sujettes à d’impor-tants risques et incertitudes qui sont difficiles à prédire ets’appuient sur des hypothèses qui pourraient s’avérer fausses.Les résultats ou événements envisagés dans les déclarationsprospectives contenues dans la présente analyse, d’autres sectionsdu présent rapport annuel et les déclarations écrites ou verbalesqui pourraient être faites par la suite peuvent différer consi-dérablement des résultats et des événements réels. Outre lesfacteurs de risque mentionnés ailleurs dans la présente analyse,certains des facteurs qui pourraient faire que les résultats ou lesévénements diffèrent de façon importante des attentes actuellessont examinés ci-dessous à la rubrique « Facteurs de risque ». Lesfacteurs de risque examinés ci-dessous se rapportent aux quatreprincipaux secteurs d’exploitation de BCE Inc. : Bell Canada, BellGlobemedia, Téléglobe et BCE Emergis. Pour une analyse plusdétaillée des facteurs de risques qui pourraient modifier demanière significative les résultats d’exploitation et la situationfinancière des secteurs d’exploitation de BCE Inc., y compris BCE Investissements, le lecteur est invité à lire la notice annuelle

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Standard & Poor’s est une marque de commerce de The McGraw-Hill Companies Inc.Canadian Bond Rating Service est une marque de commerce de C.B.R.S. Corporation.Dominion Bond Rating Service est une marque de commerce de Dominion BondRating Service Limited.

T A B L E A U 15 B C I Exercices terminés le 31 décembre (en millions $) 2000 1999

Flux de trésorerie affectés aux activités d’exploitation (107) (149)Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités d’investissement 88 (957)Flux de trésorerie (affectés aux) provenant des activités de financement (61) 1 202

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de BCE Inc. pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000. On peutégalement consulter les notices annuelles déposées pour l’exer-cice terminé le 31 décembre 2000 des sociétés du groupe BCEsuivantes : Bell Canada, Aliant, Téléglobe Inc., BCE Emergis, Télésatet CGI. BCE Inc. n’a ni l’intention ni l’obligation de mettre à jour oude réviser l’une ou l’autre de ces déclarations prospectives, que cesoit à la lumière de nouvelles informations, d’événements futursou autrement. Ces déclarations ne tiennent pas compte, notam-ment, de l'effet potentiel des fusions, acquisitions, regroupementsou cessions d'entreprises qui pourraient survenir après la date oùelles sont faites.

F A C T E U R S D E R I S Q U E

Introduction

G É N É R A L I T É SLes résultats d’exploitation futurs des sociétés du groupe BCEpourraient être touchés par divers facteurs et tendances quidoivent être gérés afin de pouvoir obtenir des résultats d’exploita-tion favorables. En outre, il existe des tendances et des facteursindépendants de la volonté des sociétés du groupe BCE qui ontune incidence sur leur exploitation. Ces facteurs et tendancescomprennent des changements défavorables dans la situation desmarchés spécifiques des produits et des services des sociétés du groupe BCE, dans la situation du marché plus vaste des télé-communications et, de façon générale, dans la conjonctureéconomique nationale ou internationale. Récemment, le ralen-tissement de l’activité économique mondiale, particulièrement auxÉtats-Unis, a rendu l’environnement économique mondial et cana-dien plus incertain et pourrait avoir des répercussions sur lademande de produits et services et sur la performance financièredes sociétés du groupe BCE. Toutefois, les sociétés du groupe BCEne peuvent prédire avec exactitude les fluctuations économiquesni l’incidence de ces fluctuations sur leur performance.

Les sociétés du groupe BCE exercent leurs activités dans lesecteur très volatil et en plein essor des télécommunications, quise caractérise par une lutte féroce des concurrents pour assurerleur part de marché et par une évolution technologique rapide. Cesfacteurs pourraient donner lieu à une guerre des prix et à une con-currence accrue de la part tant de jeunes entreprises que desociétés bien capitalisées.

Le succès des sociétés du groupe BCE repose dans une largemesure sur leur capacité d’attirer et de garder à leur service dupersonnel hautement qualifié. La perte des services de personnesclés pourrait nuire considérablement à leurs activités et à leursrésultats d’exploitation. Dans le secteur des communications et dela technologie, le personnel qualifié et expérimenté est très endemande et le taux de roulement est élevé. Rien ne garantit queles sociétés du groupe BCE seront en mesure de garder à leur

service leur personnel hautement qualifié ou d’en recruter dans lefutur. Il est possible que d’autres incitatifs soient nécessaires etque certaines initiatives soient compromises s’il se produit unepénurie de ce type de main-d’œuvre.

De plus, des modifications apportées aux lois ou aux règle-ments, y compris ceux qui régissent la radiodiffusion et l’Internetainsi que, de façon générale, les incertitudes liées à Internet,notamment son incidence sur la capacité du réseau et un rythmede croissance moins élevé que prévu de l’économie Internet, pourraient aussi avoir des répercussions négatives importantessur les activités, les résultats d’exploitation et la situation finan-cière des sociétés du groupe BCE.

Enfin, toutes les sociétés du groupe BCE sont assujetties auxrisques liés aux litiges en cours ou futurs ainsi qu’aux initiativesou procédures réglementaires.

S T R A T É G I E S E T A C Q U I S I T I O N SBCE a récemment complété l’acquisition de Téléglobe Inc. et deCTV et a de plus créé une entreprise canadienne multimédia, BellGlobemedia Inc., avec The Thomson Corporation et The WoodbridgeCompany Limited. BCE a également restructuré ses activitésautour de cinq secteurs. À la suite de ces initiatives, BCE a élaboréde nouvelles stratégies et priorités. Toutefois, rien ne garantit queles stratégies de BCE (y compris ses stratégies de convergence,de regroupement de services, de facturation et de marque) et sesacquisitions produiront les avantages, les revenus, les synergies etles perspectives de croissance escomptés. En outre, il n’est pas cer-tain que les sociétés du groupe BCE réussiront à faire d’autresacquisitions, à réaliser des synergies et/ou à intégrer efficace-ment les activités des entreprises acquises.

V O L A T I L I T É D U C O U R S D E L’ A C T I O NLe cours des actions ordinaires de BCE Inc. a été dans le passétrès volatil en raison surtout de certaines annonces concernantBCE Inc. et les sociétés du groupe BCE. Les écarts entre les résul-tats financiers réels ou prévus de BCE et les attentes publiées parles analystes financiers peuvent également contribuer à cettevolatilité. De plus, le marché des actions a connu de très grandesfluctuations qui ont influé sur le cours des actions de plusieursentreprises technologiques en particulier et qui n’avaient souventrien à voir avec les résultats d’exploitation de ces entreprises. Cesfacteurs, de même que la conjoncture économique et politiquegénérale, peuvent également avoir des répercussions négativesimportantes sur le cours des actions ordinaires de BCE Inc.

Secteur Bell Canada

D É P E N S E S , C A P I T A U X E T D E M A N D E D E S E R V I C E SLe niveau des dépenses nécessaires pour étendre les activités,accroître le nombre d’abonnés, offrir de nouveaux services,moderniser les réseaux et maintenir ou améliorer la qualité du

service, la disponibilité et le coût des capitaux nécessaires pourfinancer ces dépenses, ainsi que l’ampleur de la demande delignes d’accès téléphoniques, de services optionnels, de servicesinterurbains de base, de services sans fil, de services Internet etd’autres services nouveaux et émergents dans les marchésdesservis par Bell Canada et Aliant et leurs filiales et sociétéssous influence notable (« sociétés du groupe Bell Canada ») constituent des facteurs qui pourraient avoir des répercussionsimportantes sur leurs résultats d’exploitation et leur situationfinancière dans l’avenir. Le niveau des dépenses pourrait s’ac-croître de façon importante, les sociétés du groupe Bell Canadacherchant à élargir la portée et l’échelle de leurs activités au-delàde leurs territoires et de leurs services traditionnels. En outre,avec l’accroissement des dépenses engagées par les sociétés dugroupe Bell Canada pour mettre à niveau leurs réseaux, leurs pro-duits et leurs services afin de demeurer concurrentielles, cessociétés pourraient être exposées à des risques financiers crois-sants liés à des technologies nouvelles susceptibles de tomberrapidement en désuétude. Si les sociétés du groupe Bell Canadanégligeaient de faire les investissements nécessaires dans lecadre des programmes d’investissement en cours ou à venir,elles pourraient cesser d’être concurrentielles dans les marchésoù elles exercent leurs activités et elles pourraient se retrouverdans une situation où elles auraient investi des sommes consi-dérables pour acquérir des actifs ayant désormais peu de valeurcommerciale ou économique.

La croissance du trafic Internet est un moteur de plus en plusimportant des investissements dans l’infrastructure et le réseau.Le trafic Internet est fonction de l’utilisation résidentielle etd’affaires et a surpassé le volume du trafic téléphonique sur denombreuses voies. On ne sait pas à quel point ce trafic continuerade croître à un rythme élevé au fur et à mesure que se poursuit ledéploiement des services d’accès haute vitesse et que des appli-cations exigeant une grande largeur de bande, comme la vidéo, sontde plus en plus téléchargées par les utilisateurs. Des mises à niveauimportantes de la capacité des réseaux seront nécessaires pourmaintenir les niveaux de service si les taux de croissance des don-nées Internet demeurent aussi élevés qu’ils le sont aujourd’hui.

I N T E N S I F I C A T I O N D E L A C O N C U R R E N C EDepuis l’avènement de la concurrence dans le marché des serviceslocaux en 1998, tous les secteurs d’activité des sociétés dugroupe Bell Canada sont soumis à une vive concurrence qui necesse de s’intensifier. Des facteurs comme les prix des produits et leservice font l’objet de pressions constantes tandis que la nécessitéde réduire les coûts est toujours présente. Les sociétés du groupeBell Canada doivent non seulement essayer de prévoir les développe-ments rapides et constants dans leurs secteurs d’activité et leursmarchés, mais aussi s’y adapter rapidement. De plus, la fortecroissance, l’importance et l’envergure mondiale grandissante dusecteur des télécommunications attirent de nouveaux venus et

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encouragent des entreprises autres que celles qui sont en place àoffrir plus de services et à servir de nouveaux marchés. Desfusions et des acquisitions, ainsi que des alliances et des coentre-prises, donnent naissance à des entités nouvelles ou plusimportantes qui, avec leurs vastes ressources et leurs compé-tences diversifiées, auront elles aussi un impact déterminant surl’environnement concurrentiel.

L’industrie canadienne des télécommunications sans fil estcaractérisée par une vive concurrence. Bell Mobilité livre concur-rence directement à d’autres fournisseurs de services sans fil enlançant des produits et des services à des prix très concurrentielset en menant des campagnes de marketing agressives. Bell Mobilité s’attend à ce que la concurrence s’intensifie par suitede la mise au point de nouveaux produits, services et techno-logies, et des regroupements dans l’industrie canadienne destélécommunications.

T E C H N O L O G I E L’industrie des télécommunications, comme beaucoup d’autres, secaractérise par une évolution technologique accélérée, qui s’ac-compagne de changements correspondants dans les exigencesdes clients et de la nécessité d’offrir de nouveaux produits et ser-vices à des prix concurrentiels. En outre, les progrès technologiquesréduisent les cycles de vie des produits et favorisent la conver-gence des différents segments de l’industrie de l’information, quise mondialise de plus en plus. La réussite future des sociétés dugroupe Bell Canada dépendra de leur capacité de prévoir et d’im-planter de nouvelles technologies, avec les niveaux de service etles prix que les clients exigent, et de faire les investissementsnécessaires. Les progrès technologiques peuvent aussi avoir desrépercussions sur le bénéfice des sociétés du groupe Bell Canadaen réduisant la durée de vie utile de certains de leurs actifs. Il sepeut aussi que d’autres progrès technologiques se traduisent parune réduction ou un remplacement des coûts des installations etdu matériel et éliminent ou réduisent les barrières qui empêchentd’autres entreprises de livrer concurrence dans certains seg-ments du marché.

Les objectifs des sociétés du groupe Bell Canada en matièrede connectivité Internet haute vitesse sont assujettis aux incer-titudes résultant de l’ampleur du déploiement de la technologienécessaire, aux incertitudes liées à la nouveauté de la techno-logie et à l’obtention des servitudes municipales ou privéesnécessaires.

Le 5 février 2001, BCE Inc. a annoncé qu’elle franchissaitune étape importante dans la réalisation de sa stratégie deconvergence des médias en rendant publics ses plans de mise aupoint d’une nouvelle technologie, appelée provisoirement« récepteur combiné », qui devrait intégrer l’accès Internet

haute vitesse, la télévision par satellite et le stockagenumérique évolué. Rien ne garantit que cette nouvelle techno-logie sera développée selon les calendriers établis, qu’elle seraaussi performante que prévu ou qu’elle sera acceptée sur lemarché.

L’industrie des télécommunications sans fil subit des change-ments technologiques importants, comme l’attestent le rythmeaccéléré des mises à niveau (numériques et autres) des réseauxsans fil analogiques actuels, l’évolution des normes de l’industrie,l’amélioration continue de la capacité et de la qualité de latechnologie numérique, la durée plus courte des cycles dedéveloppement de nouveaux produits, ainsi que l’évolution desexigences et des préférences de l’utilisateur final. À cause de cesprogrès technologiques continuels, il est difficile de prédire l’am-pleur de la concurrence future dans les services cellulaires, SCP etde téléavertissement. Par conséquent, rien ne garantit que lestechnologies actuelles, proposées ou non encore développées nedeviendront pas dominantes dans l’avenir et ne rendront pas lessystèmes cellulaires, SCP ou de téléavertissement moins renta-bles ou même désuets. En 2001, Bell Mobilité prévoit entreprendrel’essai et le déploiement de la phase initiale de la technologie sansfil numérique 3G dans son réseau. Bell Mobilité pourrait engagerdes dépenses en immobilisations considérables pour déployercette technologie, sans garantie quant à sa performance et à sonacceptation par le marché.

R É G L E M E N T A T I O NLes sociétés du groupe Bell Canada sont assujetties à l’évolutiondes politiques réglementaires sous la forme de décisions renduespar divers organismes de réglementation, dont le CRTC. Beaucoupde ces décisions constituent un compromis entre les demandesde concurrents en vue d’accéder aux installations essentielles et àd’autres infrastructures réseau des compagnies de téléphone titu-laires et les droits de ces dernières de livrer concurrence en étantraisonnablement exemptes de contraintes. Ces derniers temps, lesfournisseurs de services de télécommunications tentant d’avoirun accès physique aux clients à des conditions raisonnables sesont retrouvés aux prises avec des gardes-barrières, qu’ils’agisse de propriétaires de terrains/ d’immeubles ou de promo-teurs immobiliers empêchant l’accès à des propriétés privées oude municipalités interdisant l’accès à des servitudes publiques.Les décisions de principe dans tous ces domaines continuerontd’évoluer.

Outre ces types de risques, le régime de plafonnement des prixd’une durée de quatre ans qui a débuté le 1er janvier 1998 etauquel sont assujetties Bell Canada et Aliant prendra fin sous peu.On ignore, pour le moment, quelles seront la nature et l’ampleurdes changements apportés au régime de plafonnement des prix

actuellement en vigueur. Toutefois, le CRTC doit amorcer uneinstance au cours du premier trimestre de 2001 afin d’établir lecadre de référence qui s’appliquera en 2002 et au-delà.

Le 30 novembre 2000, le CRTC a annoncé un remaniement enprofondeur du régime de contribution actuel visant à maintenir lestarifs du service local de résidence à un niveau abordable dans leszones de desserte à coût élevé au Canada. En résumé, le CRTC aprescrit un nouveau fonds de contribution national et un nouveaumécanisme de collecte des contributions applicable à l’ensembledes fournisseurs de services de télécommunications. Le 1er jan-vier 2001, un mécanisme de perception d’un pourcentage desrevenus a remplacé le mécanisme par minute auparavant imposéaux télécommunicateurs interurbains. Bell Canada et certainsfournisseurs de services sans fil ont demandé au CRTC de modifiercertains aspects de cette décision. L’incertitude quant à l’issue decette révision, les problèmes potentiels au moment de la mise enœuvre du nouveau mécanisme, ainsi que l’adoption, en 2002,d’une nouvelle définition de la subvention à verser constituenttous des éléments de risque importants.

B E L L E X P R E S S V UBell ExpressVu s’attend à ce que son BAIIA avant coûts d’acquisi-tion de clientèle soit négatif au cours de la prochaine ou des deuxprochaines années, tandis qu’elle accroîtra sa clientèle. À ce jour,Bell ExpressVu a financé ses pertes d’exploitation au moyen d’in-jections de capitaux de BCE Inc. Bell ExpressVu croit qu’elle auraaccès à des sources de financement suffisantes pour réaliser sonplan d’affaires. Toutefois, cet accès se fonde sur un plan d’affairesqui dépend de diverses hypothèses et estimations, notamment ence qui concerne le nombre d’abonnés, le produit moyen parabonné et les coûts d’acquisition de nouveaux abonnés. Si le pland’affaires n’est pas réalisé, les pertes pourraient être plus élevéesque prévu, ce qui forcerait Bell ExpressVu à chercher de nouvellessources de financement. Rien ne garantit que Bell ExpressVu pourraobtenir du financement additionnel à des conditions favorables.Rien ne garantit non plus qu’un marché SRD viable se développeraau Canada et que, même s’il se développe, Bell ExpressVu pourrafaire de la fourniture de services SRD une activité rentable.

Bell Globemedia

Le secteur de la télédiffusion comprend un secteur traditionnel deservices de télévision gratuite et un secteur de services de télé-vision spécialisée et payante offerts aux abonnés par desentreprises de distribution de radiodiffusion, dont des câblodis-tributeurs et des entreprises de distribution par SRD. CTV exerceson activité dans ces deux secteurs. La publicité commerciale estla seule source de revenus du secteur traditionnel, tandis que lesecteur des services spécialisés dépend dans une plus largemesure des revenus d’abonnement tout en tirant profit de la

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publicité commerciale. La publicité commerciale, bien qu’elle soittouchée par les cycles économiques normaux, est fonction de lapart de l’auditoire dans un marché donné, laquelle est fonction ducontenu des émissions et du choix offert. La fragmentation dumarché s’est accrue au cours de la dernière décennie par suite del’introduction de nouveaux services de télévision, de l’extension dela portée des signaux existants et de l’utilisation accrue desmagnétoscopes. Le déploiement de la technologie numériqueélargira le choix au cours des prochaines années avec l’apparitionde nouveaux services de télévision canadiens et étrangers. Parailleurs, on prévoit que de nouveaux services de type Web surInternet offriront aux consommateurs de nouveaux services spé-cialisés, ce qui contribuera à fragmenter encore davantage lemarché de la télédiffusion. Par conséquent, la capacité de générerdes revenus dépend de deux facteurs clés : la portée et l’attrait dela programmation offerte. Toutefois, rien ne peut garantir que CTVsera en mesure de maintenir ou d’accroître sa capacité actuelle dejoindre l’auditoire en lui offrant une programmation qui saura l’in-téresser, ni que CTV pourra maintenir ou accroître ses revenuspublicitaires.

Le marché canadien de la publicité est évalué, au total, à quelque10 milliards $, et la télévision et les quotidiens représententchacun une part de 24 % du marché global. La publicité est étroite-ment liée à la croissance économique et a tendance à suivre le PIB.Par conséquent, tout ralentissement de l’économie aura une inci-dence sur la capacité de Bell Globemedia à générer une croissancede ses produits puisque environ 73 % de l’assiette des revenus deBell Globemedia provenant des secteurs de la télévision et de lapresse écrite dépendent de la publicité.

Dans le domaine de la télévision, la concurrence qui se livreafin de présenter des émissions bien cotées exerce une pressionsur les coûts d’acquisition d’émissions. Les décisions renduesrécemment qui permettent à Can-West/WIC d’être propriétaires dedeux stations traditionnelles en Ontario et en Colombie-Britanniqueainsi que l’achèvement de leur réseau pancanadien ne ferontqu’intensifier la concurrence et augmenter les coûts.

Dans le secteur de la presse écrite, la concurrence découlantdu lancement d’un nouveau quotidien national il y a deux ansentraîne encore des débours importants pour la distribution et lacommercialisation, ce qui a une incidence sur la croissance desrevenus en raison de la pression concurrentielle exercée sur lesprix. Cette concurrence devrait se poursuivre.

Bell Globemedia exploite également un certain nombre d’acti-vités par l’intermédiaire de Globe Interactive ainsi qu’un portail,par l’entremise de Sympatico-Lycos. Ces activités sont, par nature,relativement nouvelles et, en conséquence, leur rendementdemeure incertain. Afin de tirer parti du contenu actuel et de ces nouveaux canaux de distribution, il faut investir continuel-lement dans la main-d’œuvre et la technologie tout en essayantd’accroître la part de revenus sur un marché en développement.

Téléglobe

G L O B E S Y S T E MDans un effort pour accélérer sa stratégie d’expansion, Téléglobe aannoncé en mai 1999 qu’elle investirait environ 5 milliards $ USdans la construction de GlobeSystem, un réseau mondial pour letransport intégré du trafic Internet, voix, données et vidéo. Leréseau GlobeSystem en est actuellement à la phase initiale et Télé-globe a investi jusqu’ici environ 900 millions $ US dans ce projet.Divers facteurs de risque sont associés à l’initiative GlobeSystem,y compris les facteurs suivants : la possibilité que le projetGlobeSystem nécessite plus de capitaux que prévu, qu’il ne soitpas terminé à temps en raison de retards dans la livraison des élé-ments réseau ou dans la migration des installations louées deTéléglobe, les coûts de réseau plus élevés qui pourraient découlerde ces retards, la possibilité que le projet GlobeSystem ne procurepas les avantages prévus, l’incapacité de BCE Inc. et/ou Téléglobede se procurer le financement nécessaire à l’achèvement deGlobeSystem, et l’incapacité de GlobeSystem d’étendre les acti-vités de Téléglobe comme prévu. Afin de réduire les risques reliésà l’exécution du projet GlobeSystem et les risques financiers quis’y rattachent et afin d’en accélérer la mise en œuvre, Téléglobepourrait recourir à des acquisitions ou conclure des alliances oudes partenariats avec d’autres parties. Toutefois, rien ne garantitque Téléglobe obtiendra le succès escompté des alliances, par-tenariats ou acquisitions qu’elle pourrait conclure. L’incapacité deTéléglobe de compléter le réseau GlobeSystem ou d’accroître demanière importante les produits tirés des services de donnéespourrait avoir une incidence défavorable importante sur Téléglobe.

D É P E N D A N C E F I N A N C I È R E À L’ É G A R D D E B C E I N C .E T D ’ A U T R E S S O U R C E S D E F I N A N C E M E N TEn 2000, Téléglobe Inc. a conclu de nouvelles facilités de crédit.Conformément à ces facilités, BCE Inc. a confirmé aux prê-teurs qu’elle apporterait, dans certaines circonstances, uneassistance financière continue à Téléglobe Inc., notammentjusqu’à l’échéance de ces facilités, et qu’elle injecterait de temps àautre ou ferait en sorte que soit injecté, au besoin, dans TéléglobeInc., par voie de capitaux propres ou de quasi-capitaux propres, desfonds suffisants pour permettre à Téléglobe Inc. de combler entout temps tout manque à gagner au niveau des flux de trésorerieprovenant de l’exploitation, le cas échéant, pour le financement deson programme de dépenses en immobilisations. Toutefois, l’en-gagement financier de BCE Inc. envers Téléglobe Inc. était limité à900 millions $ US, exclusion faite des 100 millions $ US déjàavancés par BCE Inc. Ces facilités de crédit ont été utilisées etcontinueront de l’être, en partie afin de financer les besoins encapitaux de Téléglobe. Dans l’avenir, Téléglobe pourrait ne pasavoir suffisamment de fonds provenant de ses flux de trésorerie et des facilités de crédit de Téléglobe Inc. pour satisfaire ses obligations de faire les dépenses en immobilisations nécessaires(incluant, sans toutefois s’y limiter, le réseau GlobeSystem) etrégler d’autres charges d’exploitation, et pourrait donc devoircompter sur d’autres sources de financement pour obtenir lesfonds nécessaires pour respecter ses obligations. L’incapacité de BCE Inc. ou d’autres sources de financement de fournir cefinancement pourrait avoir une incidence défavorable importantesur Téléglobe.

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A U T R E S F A C T E U R S D E R I S Q U ED’autres facteurs de risque concernant Téléglobe comprennent,sans toutefois s’y limiter : des fluctuations des produits découlantdu gain ou de la perte de clients et des pressions exercées sur lesprix des services téléphoniques; des difficultés à intégrer les acti-vités de BCE et celles de Téléglobe, y compris la réalisation dessynergies devant découler de l’intégration; la capacité de Télé-globe d’accroître les produits tirés des secteurs d’activité autresque les services téléphoniques (tels que les services de donnéeset Internet) afin de compenser la baisse des produits et desmarges d’exploitation dans le secteur des services téléphoniques;les incertitudes liées à la transformation de Téléglobe, d’un four-nisseur mondial de services téléphoniques, en un fournisseurmondial de services de données et Internet et la capacité de BCEde repositionner rapidement Téléglobe comme un acteur impor-tant du marché dans un contexte concurrentiel et en constanteévolution; les fluctuations des devises étrangères pouvant avoirdes répercussions négatives sur les résultats financiers de Télé-globe; et les facteurs de risque pertinents (à l’exclusion desfacteurs concernant Bell Mobilité et le secteur du sans-fil) men-tionnés plus haut sous les rubriques « Dépenses, capitaux etdemande de services », « Intensification de la concurrence » et« Technologie », sous « SECTEUR BELL CANADA ».

BCE Emergis

Pour que BCE Emergis réussisse, il faut que le commerce électro-nique continue d’être adopté à une vaste échelle et en tempsopportun. Comme le commerce interentreprises et les communi-cations par Internet en général sont des activités nouvelles et enpleine évolution, il est difficile de prédire la taille de ce marché etson taux de croissance durable. De plus, si BCE Emergis est inca-pable de mettre au point de nouvelles technologies ou d’améliorerses services actuels de façon opportune, rentable et efficace, ou siles nouveaux services ou les améliorations ne sont pas acceptéspar le marché, ses ventes pourraient baisser.

Le secteur du commerce électronique est extrêmement con-currentiel et BCE Emergis fait face à de nombreux concurrents quidisposent d’imposantes ressources financières, commerciales,humaines et technologiques.

BCE Emergis a vu ses produits d’exploitation croître rapi-dement et elle entend continuer d’assurer une croissanceimportante de ses activités. Si elle ne réussit pas à gérer adé-quatement sa croissance, celle-ci ne progressera pas commeprévu, ce qui pourrait nuire considérablement à ses activités et àses résultats d’exploitation.

BCE Emergis a affiché des pertes par le passé. Les produitsd’exploitation d’un trimestre donné dépendent dans une largemesure du volume de services commandés par les clients au cours du même trimestre. Les résultats trimestriels sont également difficiles à prévoir compte tenu que le commerce élec-tronique évolue rapidement et que les produits d’exploitation deBCE Emergis subissent le contrecoup des annonces et des offresdes concurrents, ainsi que des technologies parallèles et desconditions générales du marché.

Les acquisitions stratégiques ont toujours été et continuentd’être l’un des éléments clés de la stratégie de croissance de BCEEmergis. Il se pourrait que BCE Emergis ne puisse pas être enmesure d’intégrer sans difficulté les activités de sociétés récem-ment acquises. Rien ne peut garantir que, dans l’avenir, BCEEmergis pourra trouver des entreprises cibles à des conditionsacceptables ni qu’elle aura les ressources voulues pour procéder àdes acquisitions. De plus, BCE Emergis compte sur ses relationsstratégiques pour accroître sa clientèle et, si cette stratégieéchouait, ses activités et ses résultats d’exploitation pourraient enêtre sensiblement affectés.

D’autres facteurs de risque comprennent, sans s’y limiter, lacapacité de BCE Emergis de protéger la sécurité et la confiden-tialité de ses transactions électroniques et de développer etmaintenir les aspects exclusifs de sa technologie; la possibilitéque des tiers prétendent que BCE Emergis ou ses éléments depropriété intellectuelle actuels ou futurs violent leur propriétéintellectuelle; le défaut d’intégrité de sa technologie de crypto-graphie publique; l’adoption de politiques gouvernementalestouchant le commerce électronique et tout particulièrement lesecteur américain des soins de santé; et la possibilité de réclama-tions, fondées sur les conséquences médicales du refus de fournirdes services, qui rendraient la société redevable des coûts qui yseraient associés, ainsi que de poursuites, notamment pour fauteprofessionnelle, découlant d’erreurs ou d’omissions de profession-nels de la santé.

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É T A T C O N S O L I D É D E S R É S U LT A T SExercices terminés le 31 décembre (en millions $, sauf les montants par action) Notes 2000 1999

Produits d’exploitation 18 094 14 214Charges d’exploitation 15 072 11 545Frais de restructuration et autres frais (4) – 490

Produits d’exploitation nets 3 022 2 179Gains sur réduction de participation dans des filiales et dans des sociétés sous influence notable (5) – 4 311Quote-part du bénéfice net (des pertes nettes) des sociétés sous influence notable (113) 41Autres revenus (6) 1 118 588Bénéfice provenant des activités poursuivies avant les éléments sous-mentionnés 4 027 7 119Intérêts débiteurs – dette à long terme 1 003 880

– autre dette 333 209 Total des intérêts débiteurs 1 336 1 089Bénéfice provenant des activités poursuivies avant impôts sur les bénéfices

et part des actionnaires sans contrôle 2 691 6 030Impôts sur les bénéfices (7) (1 407) (963)Part des actionnaires sans contrôle (398) 2Bénéfice provenant des activités poursuivies 886 5 069Activités abandonnées (8) 3 975 390Bénéfice net 4 861 5 459Dividendes sur actions privilégiées (79) (93)Bénéfice net attribuable aux actions ordinaires 4 782 5 366

Bénéfice net par action ordinaireActivités poursuivies 1,26 7,74 Bénéfice net 7,43 8,35

Dividendes par action ordinaire 1,24 1,36 Nombre moyen d’actions ordinaires en circulation (en millions) 670,0 642,8

É T A T C O N S O L I D É D E S B É N É F I C E S N O N R É P A R T I SExercices terminés le 31 décembre (en millions $) Notes 2000 1999

Solde au début de l’exercice, déclaré antérieurement 8 691 4 207Rajustement pour modifications aux conventions comptables (1) (797) – Solde au début de l’exercice, retraité 7 894 4 207

Bénéfice net 4 861 5 459 12 755 9 666

DividendesActions privilégiées (79) (93)Actions ordinaires (849) (875)Distribution d’actions ordinaires de Nortel Networks (8) (10 114) –

(11 042) (968)Prime de rachat d’actions ordinaires (17) (216) – Autres éléments 24 (7)

(11 234) (975)Solde à la fin de l’exercice 1 521 8 691

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É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S – B C E I N C .

B I L A N C O N S O L I D ÉAu 31 décembre (en millions $) Notes 2000 1999

ACTIFActif à court terme

Espèces et quasi-espèces 260 2 395 Débiteurs 4 344 2 598 Autres actifs à court terme 2 096 514

Total de l’actif à court terme 6 700 5 507 Placements dans des sociétés sous influence notable et dans d’autres sociétés (9) 1 648 2 909 Immobilisations (11) 22 301 17 022Impôts futurs (7) 1 117 – Frais reportés et autres actifs (12) 3 313 2 677 Écart d’acquisition 16 304 2 321 Placement dans Nortel Networks – activités abandonnées (8) – 6 524Total de l’actif 51 383 36 960

PASSIFPassif à court terme

Créditeurs et charges à payer 5 486 3 618 Impôts sur les bénéfices et autres taxes à payer 144 248 Dette exigible à moins d’un an (12) 5 884 1 677

Total du passif à court terme 11 514 5 543Dette à long terme (13) 14 044 8 780Impôts futurs (7) 715 783Autres passifs à long terme (12) 3 885 1 502Total du passif 30 158 16 608Part des actionnaires sans contrôle (15) 3 764 2 460

CAPITAUX PROPRESActions privilégiées (16) 1 300 1 700Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires

Actions ordinaires (17) 13 833 6 789Surplus d’apport (17) 985 997Bénéfices non répartis 1 521 8 691Redressement au titre du change (178) (285)

Total des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires 16 161 16 192Total des capitaux propres 17 461 17 892Engagements et passifs éventuels (20)Total du passif et des capitaux propres 51 383 36 960

Au nom du conseil d’administration :

J. Edward Newall Donna S. KaufmanAdministrateur Administratrice

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É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S – B C E I N C .

É T A T C O N S O L I D É D E S F L U X D E T R É S O R E R I EExercices terminés le 31 décembre (en millions $) Notes 2000 1999

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitationBénéfice provenant des activités poursuivies 886 5 069Rapprochement du bénéfice net et des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation :

Amortissement 3 779 3 001 Frais de restructuration et autres frais (4) – 441 Gains sur réduction de participation dans des filiales et dans des sociétés sous influence notable (5) – (4 311)Gains nets sur cession de placements (1 091) (547)Impôts futurs (80) 34 Dividendes reçus en sus de la quote-part des pertes nettes des sociétés sous influence notable 198 25Autres éléments (125) (277)Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement (1 242) (957)

2 325 2 478Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement

Dépenses en immobilisations (4 832) (3 588)Placements (4 753) (2 729)Cessions 1 638 6 412 Autres éléments (222) (127)

(8 169) (32)Flux de trésorerie liés aux activités de financement

Dividendes versés sur actions ordinaires et privilégiées (928) (968)Dividendes versés par des filiales aux actionnaires sans contrôle (260) (163)Augmentation (diminution) des effets à payer et des avances bancaires 3 538 (191)Émission de titres d’emprunt à long terme 3 219 2 139 Remboursement de titres d’emprunt à long terme (1 848) (2 346)Rachat d’actions privilégiées par des filiales (295) – Émission d’actions ordinaires 36 152 Achat d’actions ordinaires à des fins d’annulation (17) (384) – Émission d’actions ordinaires, d’actions privilégiées, de débentures convertibles et

d’effets pouvant être réglés en actions par des filiales aux actionnaires sans contrôle 544 771 Autres éléments 87 57

3 709 (549)Effet des variations des taux de change sur les espèces et quasi-espèces (30) 8Flux de trésorerie (affectés aux) provenant des activités poursuivies (2 165) 1 905Flux de trésorerie provenant des activités abandonnées 30 120(Diminution) augmentation nette des espèces et quasi-espèces (2 135) 2 025 Espèces et quasi-espèces au début de l’exercice 2 395 370Espèces et quasi-espèces à la fin de l’exercice 260 2 395

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1 . P R I N C I P A L E S C O N V E N T I O N S C O M P T A B L E S

Mode de présentation

Les états financiers consolidés sont dressés conformément aux principes comptablesgénéralement reconnus (PCGR) au Canada et tous les montants sont en dollars canadiens, àmoins d’indication contraire. Certains chiffres comparatifs dans les états financiers con-solidés ont été reclassés en fonction de la présentation actuelle.

En ce qui concerne les états financiers de BCE Inc. (la Société) et ses filiales (collective-ment BCE), les différences importantes entre les PCGR canadiens et les PCGR américainssont décrites et rapprochées à la note 21.

Nouvelles normes comptables

Le 1er janvier 2000, BCE a adopté les recommandations du chapitre 3465, Impôts sur lesbénéfices, du Manuel de l’ICCA publié par l’Institut Canadien des Comptables Agréés, quiremplace la méthode du report d’impôts par la méthode du passif fiscal pour la comptabili-sation des impôts sur les bénéfices. BCE a appliqué les nouvelles recommandationsrétroactivement sans retraiter les chiffres des exercices antérieurs. L’effet cumulatif del’adoption des nouvelles recommandations au 1er janvier 2000 s’est traduit par une augmen-tation de 20 millions $ des placements dans des sociétés sous influence notable et dansd’autres sociétés, une diminution de 113 millions $ du placement dans Corporation NortelNetworks (Nortel Networks) lié aux activités abandonnées, une augmentation de 36 mil-lions $ des frais reportés et autres actifs, une augmentation de 4 millions $ du passifd’impôts futurs, une augmentation de 14 millions $ de la part des actionnaires sans contrôleet une diminution de 75 millions $ des bénéfices non répartis.

Le 1er janvier 2000, BCE a adopté les recommandations du chapitre 3461, Avantagessociaux futurs, du Manuel de l’ICCA, qui modifie la comptabilisation des prestations deretraite et d’autres types d’avantages sociaux futurs. Auparavant, les coûts des avantagespostérieurs à l’emploi et des avantages complémentaires de retraite étaient imputés auxrésultats de la période où ils étaient payés. Le nouveau chapitre du Manuel exige que lesentreprises inscrivent les coûts sur la période de service des employés d’une façon sem-blable aux coûts des régimes de retraite. BCE a appliqué les nouvelles recommandationsrétroactivement, sans retraiter les chiffres des exercices antérieurs, en inscrivant lessommes comptabilisées et non comptabilisées de tous ses régimes d’avantages sociaux,conformément aux principes comptables généralement reconnus aux États-Unis. L’effetcumulatif de l’adoption des nouvelles recommandations au 1er janvier 2000 s’est traduit parune diminution de 59 millions $ des frais reportés et autres actifs, une diminution de46 millions $ des placements dans des sociétés sous influence notable et dans d’autressociétés, une diminution de 304 millions $ du placement dans Nortel Networks lié aux activitésabandonnées, une diminution de 343 millions $ du passif d’impôts futurs, une augmentationde 757 millions $ des autres passifs à long terme, une diminution de 101 millions $ de la partdes actionnaires sans contrôle et une diminution de 722 millions $ des bénéfices non répartis.

Consolidation

Les états financiers des entités qui sont contrôlées par la Société sont consolidés. Les entitésqui sont conjointement contrôlées par la Société, appelées coentreprises, sont comptabiliséesselon la méthode de la consolidation proportionnelle. Les entités sur lesquelles la Société peutexercer une influence notable sont comptabilisées à la valeur de consolidation, et les place-ments dans les autres entités sont comptabilisés à la valeur d’acquisition.

Utilisation d’estimations

Pour établir des états financiers selon les PCGR, la Direction doit faire des estimations etposer des hypothèses qui ont un effet sur les montants déclarés au titre des actifs et despassifs et sur la divulgation des actifs et des passifs éventuels à la date des états finan-ciers, ainsi que sur les montants déclarés au titre des produits et des charges au cours de la période de présentation de l’information. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations.

Constatation des produits

BCE constate les produits d’exploitation au fur et à mesure que les services sont rendus ouque les produits sont livrés aux clients.

Espèces et quasi-espèces

Aux fins de l’état des flux de trésorerie, tous les placements à court terme très liquides sontconsidérés comme des espèces et des quasi-espèces.

Immobilisations

Les immobilisations sont comptabilisées à la valeur d’acquisition moins l’amortissementcumulé, s’il y a lieu. L’amortissement des immobilisations est généralement calculé selon laméthode linéaire, à des taux établis en fonction de la durée estimative d’utilisation des biens. En2000, le taux d’amortissement composite des installations a été d’environ 6,8 % (6,2 % en1999). Les durées d’utilisation prévues sont de 2 à 20 ans pour les machines et le matériel, de10 à 40 ans pour les bâtiments et de 15 à 20 ans pour les licences. Lorsque des immobilisationsamortissables sont retirées, leur valeur comptable est imputée à l’amortissement cumulé.

Conversion des devises étrangères

La plupart des filiales, coentreprises et sociétés sous influence notable étrangères de BCEsont des établissements autonomes, c’est-à-dire des établissements dont les activitéséconomiques sont en grande partie indépendantes de celles de la société mère. Les actifset les passifs sont convertis aux taux de change en vigueur à la date du bilan. Les produits etles charges sont convertis aux taux de change moyens en vigueur durant l’exercice. Lesgains ou pertes non matérialisés correspondants, après les opérations de couverture con-nexes, sont accumulés et inscrits au poste Redressement au titre du change dans lescapitaux propres. Lorsque ces placements sont réduits ou qu’un établissement étrangerautonome verse des dividendes, une certaine partie du redressement au titre du change estimputée aux résultats.

Les filiales étrangères intégrées dépendent de la société mère sur le plan financier ou del’exploitation. Les actifs et les passifs monétaires sont convertis aux taux de change envigueur à la date du bilan. Les actifs et les passifs non monétaires sont convertis aux tauxhistoriques. Les produits et les charges sont convertis aux taux moyens en vigueur durantl’exercice. Les gains et pertes de change des filiales étrangères intégrées sont imputés auxrésultats.

Les gains et pertes de change non matérialisés relatifs à des actifs et des passifs libel-lés en devises étrangères figurent dans le bénéfice de l’exercice. Font exception les gains etpertes relatifs à des actifs et des passifs monétaires à long terme, comme la dette à longterme, qui sont présentés comme des frais reportés ou d’autres passifs à long terme et quisont amortis par imputation aux résultats selon la méthode linéaire sur la durée résiduelledes éléments en cause.

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N O T E S C O M P L É M E N T A I R E S (tous les montants indiqués dans les tableaux sont en millions de dollars, sauf les montants par action ou indication contraire)

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Instruments financiers dérivés et stratégies de couverture

BCE a recours à une combinaison d’instruments financiers dérivés pour gérer le risque defluctuations des taux d’intérêt et de change, ainsi que le risque sur actions lié à sa participationrestante dans Nortel Networks. De plus, BCE utilise une combinaison d’instruments dérivéset non dérivés pour gérer le risque lié aux montants compensatoires spéciaux (MCS) (notes14 et 18). BCE ne négocie pas d’instruments financiers dérivés à des fins spéculatives.

Les gains et les pertes sur les contrats de change à terme et les swaps de devisesservant à couvrir les placements étrangers sont reportés et comptabilisés à même leredressement au titre du change dans les capitaux propres. Les gains et les pertes sur lescontrats de change à terme et les swaps de devises servant à gérer les risques de fluctua-tion des taux de change ainsi que sur les contrats à terme servant à gérer le risque suractions et le risque lié aux MCS sont constatés de la même façon que les gains et les pertessur l’élément faisant l’objet de la couverture. Les sommes à recevoir ou à payer en vertu desswaps de taux d’intérêt sont accumulées et comptabilisées à titre de rajustements desintérêts débiteurs. Les gains et les pertes liés aux couvertures d’opérations prévues sontimputés aux résultats ou encore comptabilisés à titre de rajustements des valeurs compta-bles lorsque l’opération faisant l’objet de la couverture a lieu. Toute prime versée à l’égarddes contrats relatifs à des instruments financiers est reportée et passée en charges aucours de la période visée par les contrats.

Écart d’acquisition

L’écart d’acquisition représente l’excédent, aux dates d’acquisition, du coût des placementssur la juste valeur de l’actif net identifiable acquis et est amorti selon la méthode linéairesur une durée estimative maximale de 40 ans. La valeur comptable de l’écart d’acquisitionfait l’objet d’une réévaluation constante pour déterminer s’il y a risque de baisse de valeurpermanente. À cette fin, la Direction de BCE examine la situation financière de chaquesecteur d’activité, ainsi que le bénéfice prévu avant impôts, les flux de trésorerie non actua-lisés ou diverses valeurs liées au marché. Toute baisse de valeur permanente de l’écartd’acquisition est radiée du bénéfice au cours de l’exercice où la baisse est constatée. L’amor-tissement total au titre de l’écart d’acquisition imputé au bénéfice provenant des activitéspoursuivies, y compris celui qui figure au poste Quote-part du bénéfice net (des pertes nettes)des sociétés sous influence notable, a été de 485 millions $ en 2000 (118 millions $ en 1999).

Régimes d’avantages sociaux

La Société et la plupart de ses filiales importantes offrent des régimes non contributifs àprestations déterminées qui assurent des prestations de retraite à presque tous lesemployés en fonction du nombre d’années de service et du taux de salaire, ainsi qued’autres avantages de retraite tels que certaines indemnités en cas de maladie et de décès,et divers régimes d’invalidité, d’indemnisation des accidentés du travail et de rembour-sement des frais médicaux aux anciens employés et aux employés inactifs, à leursbénéficiaires et à leurs personnes à charge admissibles après la période d’emploi, maisavant la retraite, dans certaines circonstances précises.

BCE comptabilise ses obligations au titre des régimes d’avantages sociaux et les coûtsconnexes, déduction faite de l’actif des régimes. Les coûts des prestations de retraite et desautres avantages de retraite acquis par les employés sont établis par la méthode actuarielledes prestations projetées au prorata de la durée de service et se fondent sur les meilleures

estimations de la Direction quant au rendement prévu des investissements dans lesrégimes, à la progression des salaires, à l’âge de la retraite des employés et aux coûts dessoins de santé prévus. L’actif des régimes de retraite est évalué à sa juste valeur. L’actif desrégimes est également évalué à sa juste valeur à des fins de calcul du rendement prévu del’actif des régimes. Les coûts au titre des services passés découlant de la modification desrégimes sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée de service moyenne restantedes employés actifs à la date de la modification. L’excédent du gain actuariel net (de la perteactuarielle nette) au-dessus de 10 % de la valeur la plus grande entre l’obligation découlantdes régimes et la juste valeur de l’actif des régimes est amorti sur la durée de servicemoyenne restante des employés actifs. Lorsque la restructuration d’un régime d’avantagessociaux donne lieu à la fois à une compression et à un règlement des obligations, la com-pression est comptabilisée avant le règlement. Une évaluation est effectuée au moins tousles trois ans afin de déterminer la valeur actualisée actuarielle des prestations de retraite etdes autres avantages de retraite comptabilisés, en tenant compte de l’incidence des pro-grammes de réduction de l’effectif.

Impôts sur les bénéfices

BCE utilise la méthode du passif fiscal pour comptabiliser les impôts sur les bénéfices. Lesimpôts futurs tiennent compte des écarts temporaires entre la valeur comptable et la valeurfiscale, calculée en fonction des taux et des dispositions de la loi fiscale en vigueur ou pra-tiquement en vigueur, des actifs et des passifs.

Coûts d’acquisition de clientèle

BCE subventionne l’acquisition par ses clients du matériel de réception par satellite. Lesmontants correspondants sont reportés et amortis sur trois ans. De plus, les coûts d’acqui-sition de la clientèle des services sans fil sont reportés et amortis sur la durée des contrats,qui normalement ne dépassent pas douze mois.

Régimes de rémunération fondés sur le capital-actions

Les régimes de rémunération fondés sur le capital-actions de la Société comprennentnotamment le Régime d’épargne des employés (REE) et les Régimes d’intéressement à longterme au moyen d’options d’achat d’actions, lesquels, avant 2000, pouvaient comprendreégalement des MCS. Ces régimes sont décrits à la note 18. Aucune charge de rémunérationn’est comptabilisée pour ces régimes lorsque des actions ou des options d’achat d’actionssont émises à l’intention des employés. Toute somme versée par les employés à la levéed’options d’achat d’actions ou au moment de l’achat d’actions est portée au crédit du capital-actions. Une charge de rémunération est comptabilisée pour la portion des contributions auREE faites par la Société.

Modifications comptables futures

En décembre 2000, l’ICCA a publié une révision du chapitre 3500, Résultat par action, deson Manuel, qui modifie la détermination et la présentation du résultat par action pour lesexercices ouverts à partir du 1er janvier 2001. Le chapitre révisé du Manuel exige la présen-tation du résultat de base et dilué par action dans le corps même de l’état des résultats,sans égard à l’importance de la différence entre les deux. En outre, BCE devra utiliser laméthode du rachat d’actions pour calculer l’effet de dilution des options, bons de souscrip-tion et instruments semblables, par opposition à l’actuelle approche des profits théoriques.

4 0 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

1 . P R I N C I P A L E S C O N V E N T I O N S C O M P T A B L E S ( s u i t e )

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2 . I N F O R M A T I O N S S E C T O R I E L L E S

Depuis le 1er décembre 2000, BCE centre ses activités autour de quatre sociétésexploitantes : a) Bell Canada : ce secteur fournit une plate-forme intégrée de services detélécommunications essentiellement canadiens comprenant des services de transmissionde la voix et de données sur fil et sans fil et des services d’annuaires et de divertissementpar satellite à des clients canadiens; b) Bell Globemedia : ce secteur fournit des servicesintégrés d’information, de communications et de divertissement à des clients canadiens etdonne accès à un contenu canadien distinctif qui permet la création de destinations uniquespour les internautes par l’intermédiaire des divers portails de l’entreprise; c) Téléglobe : cesecteur fournit, à l’échelle mondiale, un large éventail de services de transmission de lavoix, de données et Internet, y compris des services de connectivité à des fournisseursde services Internet, à des fournisseurs de contenu Internet, à des fournisseurs de ser-vices applicatifs, à des télécommunicateurs et à des entreprises d’envergure mondiale;d) BCE Emergis : ce secteur fournit une infrastructure de commerce électronique interentre-prises, en cherchant à assurer son leadership sur le marché dans les secteurs de la santé etdes services financiers où les transactions sont nombreuses, par l’entremise de ses troisunités d’affaires stratégiques (solutions électroniques en santé, canadienne et améri-caine); et e) toutes les autres activités non principales sont regroupées dans une nouvelleentité appelée BCE Investissements.

BCE exploite les secteurs d’activité suivants, qui ont été segmentés par produits et ser-vices conformément à la sectorisation organisationnelle employée par la Direction pourprendre des décisions d’exploitation et évaluer la performance :

Bell Canada – représente la consolidation de La Société de Portefeuille Bell Canada Inc.(BCH) avec Bell Canada et ses filiales consolidées (y compris Bell Mobilité Inc., BCE Nexxiainc. (qui exerce ses activités sous le nom de Bell Nexxia) et Bell ActiMedia inc.). BCH détient100 % de Bell Canada. BCE détient 80 % de BCH, les 20 % restants appartenant à SBC Commu-nications Inc. (SBC) (note 5). En outre, le secteur comprend la consolidation d’Aliant Inc.(Aliant) (détenue à environ 39 % par Bell Canada et à environ 14 % par BCE Inc.), ainsi que laSociété en Commandite Bell ExpressVu (Bell ExpressVu);

Bell Globemedia – reflète les participations dans CTV Inc. (CTV) (acquise par BCE Inc. enavril 2000 (note 3)), Sympatico-Lycos Inc. (Sympatico-Lycos) et les autres intérêts dansles médias. À compter de 2001, ce secteur comprendra également The Globe and Mail et GlobeInteractive (note 22);

Téléglobe – représente le groupe Téléglobe Communications (Téléglobe), qui a été acquisen novembre 2000 dans le cadre de l’acquisition de Téléglobe Inc. (note 3);

BCE Emergis – représente BCE Emergis inc. (BCE Emergis);

BCE Investissements – reflète les participations de BCE dans Bell Canada International Inc.(BCI), Télésat Canada (Télésat), Groupe CGI inc. (CGI), Excel Communications Inc., acquise dansle cadre de l’acquisition de Téléglobe Inc. (note 3), et d’autres investissements de BCE.

La Société évalue la performance de chaque secteur en fonction de sa contribution aubénéfice net consolidé. Les conventions comptables décrites à la note 1, Principales con-ventions comptables, s’appliquent également aux secteurs. Les ventes intersectoriellessont négociées sans lien de dépendance. Les tableaux suivants présentent les donnéesfinancières sommaires pour les exercices terminés les 31 décembre 2000 et 1999 :

V E N T I L A T I O N G É O G R A P H I Q U E ( i )

2000 1999

Produits Immobi- Produits Immobi-provenant lisations provenant lisations

des clients et écart des clients et écartex ternes d’acquisition externes d’acquisition

Canada 16 124 25 372 13 129 16 774États-Unis 1 646 12 541 139 157Autres pays 324 692 946 2 412Total 18 094 38 605 14 214 19 343

(i) Les zones géographiques sont délimitées en fonction de l’endroit où se situe le groupe qui génère les produits d’exploi-tation (l’endroit où se fait la vente) et de l’emplacement des immobilisations et de l’écart d’acquisition.

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 4 1

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4 2 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

R A P P R O C H E M E N T S2000 1999

ProduitsTotal des produits des secteurs isolables 18 747 14 717Activités de la Société et autres activités (y compris l’élimination des produits intersectoriels) (ii) (653) (503)Total des produits consolidés 18 094 14 214Bénéfice netTotal du bénéfice provenant des activités poursuivies des secteurs isolables 679 649Activités de la Société et autres activités (y compris l’élimination des produits intersectoriels) 207 4 420Bénéfice provenant des activités poursuivies 886 5 069Activités abandonnées (note 8) 3 975 390Bénéfice net 4 861 5 459Autres éléments hors trésorerie importants dans les activités de la Société et autres activités (y compris l’élimination des produits intersectoriels)

– Gain sur réduction de participation dans une filiale – 4 242

(i) Représente l’apport de chaque secteur au bénéfice net de BCE.(ii) La majorité des produits intersectoriels sont intervenus entre Bell Canada et Nortel Networks en 1999 et jusqu’en mai 2000.(iii) CTV est consolidée depuis le 1er décembre 2000.(iv) Comprend les charges du siège social non attribuées. Téléglobe est consolidée depuis le 1er novembre 2000.

2 . I N F O R M A T I O N S S E C T O R I E L L E S ( s u i t e )

S E C T E U R S D ’ A C T I V I T ÉBCE

Bell Bell Investis-Canada Globemedia (iii) Téléglobe (iv) BCE Emergis sements

2000Total des produits 15 791 98 326 468 2 064Intérêts créditeurs 14 1 4 6 23Intérêts débiteurs 1 028 4 39 36 442Amortissement 2 829 7 84 346 385Quote-part du bénéfice net (des pertes nettes) des sociétés sous influence notable 3 15 (122) – (9)Charge d’impôts sur les bénéfices 1 241 7 (57) 6 104Bénéfice (pertes) provenant des activités poursuivies (i) 994 (78) (237) (209) 2091999Total des produits 12 716 3 – 188 1 810Intérêts créditeurs 18 – – 4 59Intérêts débiteurs 793 – – 1 510Amortissement 2 810 – – 86 303Quote-part du bénéfice net (des pertes nettes) des sociétés sous influence notable 52 – – – (11)Charge d’impôts sur les bénéfices 880 116 – – –Bénéfice (pertes) provenant des activités poursuivies (i) 1 024 – – (69) (306)Autres éléments hors trésorerie importants :

– Gain sur réduction de participation dans une société sous influence notable – – – – 69– Frais de restructuration et autres frais 345 – – – 113

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3 . A C Q U I S I T I O N S D ’ E N T R E P R I S E S

2000

T E L E C O M A M É R I C A S LT D . Le 16 novembre 2000, BCI, América Móvil S.A. de C.V. (América Móvil) et SBC International, Inc.(SBC International) ont annoncé la conclusion de l’entente de coentreprise du25 septembre 2000 et la formation de Telecom Américas Ltd. (Telecom Américas), une nou-velle entreprise de communications dotée de ses installations, qui sera leur principalvéhicule d’expansion en Amérique latine. L’entente du 25 septembre 2000 avait été conclueavec Telefonos de Mexico S.A. de C.V. (Telmex). Toutefois, Telmex a par la suite cédé sesdroits dans l’entente de coentreprise à América Móvil, qui détient maintenant les activitéscellulaires et la plupart des placements internationaux de Telmex. BCI et América Móvildétiennent chacune une participation de 44,3 % dans Telecom Américas, tandis que SBCInternational détient une participation de 11,4 %. À la clôture, la capitalisation initiale de Tele-com Américas était d’environ 4 milliards $ US et comprenait les actifs de BCI en Amériquelatine (sauf Vésper S.A., Vésper São Paulo S.A. et le fournisseur de services Internet, VentoLtda. (collectivement, les sociétés Vésper), et Axtel S.A. de C.V. du Mexique (Axtel)) et lesplacements d’América Móvil et de SBC International dans l’entreprise brésilienne de servicessans fil ATL–Algar Telecom Leste S.A. (ATL). En outre, conformément à l’entente de coentre-prise et sur réception des approbations nécessaires, América Móvil a convenu d’apporter àTelecom Américas, sans coûts supplémentaires, sa participation dans l’entreprise argentinede services à large bande Techtel–LMDS Communicaciones Interactivas S.A. Le 12 février2001, Telecom Américas a conclu une entente en vue d’acquérir, pour un prix d’achat total de 950 millions $ US, une participation financière de 100 % dans Tess S.A. (Tess), exploitantde services cellulaires dans l’État brésilien de São Paulo (note 22). BCI a enregistré un gainde 530 millions $ sur l’apport de ses placements à Telecom Américas à la juste valeur, lequelsera reporté et amorti selon la méthode linéaire sur une période d’environ 13 ans, ainsiqu’un écart d’acquisition de 569 millions $ sur l’apport à la juste valeur d’ATL par ses parte-naires, qui sera amorti selon la méthode linéaire sur une période d’environ 12 ans.

T É L É G L O B E I N C .Le 1er novembre 2000, BCE a complété l’acquisition de toutes les actions ordinaires en cir-culation de Téléglobe Inc. qu’elle ne détenait pas déjà. Téléglobe Inc. est une entreprise detélécommunications d’envergure mondiale qui fournit un large éventail de services de télé-communications interurbains et sans fil à l’échelle nationale et internationale, y comprisdes services de connectivité Internet, d’accès à Internet, de transmission de la voix et dedonnées, de radiodiffusion, de téléavertissement et d’autres services à valeur ajoutée surles marchés résidentiel et commercial de gros et de détail. Le prix d’achat total de 7,4 mil-liards $ était constitué de 240 millions $ en espèces et de 7,2 milliards $ en actionsordinaires de BCE Inc. (environ 174 millions d’actions ordinaires ont été émises) à 41,20 $l’action, prix qui correspondait à la moyenne des cours haut et bas du marché des actions le1er novembre 2000. L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’achat pur etsimple. En date des présents états financiers, le processus de répartition du prix d’achatn’avait pas encore été finalisé. La valeur comptable des actifs et des passifs pourrait doncfaire l’objet d’un rajustement. L’écart d’acquisition a été établi, de façon préliminaire, à environ8,0 milliards $ et sera amorti selon la méthode linéaire sur une période de 20 ans.

C T V En avril 2000, BCE a complété l’acquisition de toutes les actions ordinaires en circulation deCTV, y compris celles détenues par Electrohome Broadcasting Inc., pour une somme enespèces d’environ 2,3 milliards $. CTV, y compris sa filiale NetStar Communications Inc.(NetStar), est un télédiffuseur conventionnel et spécialisé ayant une présence localepartout au Canada. Les actions de CTV ont été transférées à un fiduciaire en attendant laréception des approbations du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications cana-diennes (CRTC) et d’autres organismes de réglementation, qui ont été obtenues le7 décembre 2000. Pendant que les actions étaient détenues par le fiduciaire, le placementdans CTV a été comptabilisé à la valeur de consolidation. Depuis décembre 2000, les résul-tats de BCE tiennent compte de la consolidation de CTV. Dans le cadre du processusd’approbation du CRTC, une somme additionnelle correspondant à 10 % de la valeur de latransaction (environ 230 millions $) sera investie d’ici 2007 dans des initiatives au profit del’industrie canadienne de la radiodiffusion (bloc d’avantages). Le coût du bloc d’avantages aété intégré au prix d’achat pour l’acquisition de CTV, ce qui donne un prix d’achat total d’envi-ron 2,5 milliards $. L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’achat pur etsimple. Le prix d’achat a été réparti comme suit : actif corporel de 1,7 milliard $, passif cor-porel de 1,1 milliard $ et écart d’acquisition de 1,9 milliard $. L’écart d’acquisition seraamorti selon la méthode linéaire sur une période de 20 ans.

U N I T E D P A Y O R S & U N I T E D P R O V I D E R S , I N C . ( U P & U P )Le 24 mars 2000, BCE Emergis a complété l’acquisition de toutes les actions en circulationd’UP&UP de Rockville, au Maryland, un fournisseur de services de traitement des demandesde remboursement de frais de santé aux États-Unis. Le prix d’achat global correspondaità une somme au comptant d’environ 824 millions $, assujettie à certains rajustements.L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’achat pur et simple. Le prix d’achat aété réparti comme suit : actif corporel de 183 millions $, passif corporel de 23 millions $ etécart d’acquisition de 664 millions $. L’écart d’acquisition sera amorti selon la méthodelinéaire sur une période de trois ans.

A L I A N TEn janvier 2000, BCE a accru sa participation dans Aliant, un fournisseur de services de télé-communications, ainsi que de technologies de l’information, de services de communicationsmobiles et de solutions d’affaires Internet, la portant d’environ 41 % à environ 53 % (au 31 décembre 2000, environ 39 % des actions étaient détenues par Bell Canada et environ 14 % par BCE Inc.). L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’achat puret simple. Le prix d’achat global correspondait à une somme totale en espèces de 435 mil-lions $. Le prix d’achat a été réparti comme suit : actif corporel de 2 885 millions $, passifcorporel de 2 757 millions $ et écart d’acquisition de 307 millions $. L’écart d’acquisitionsera amorti selon la méthode linéaire sur une période de 20 ans. Certaines options de venteet d’achat ont été prévues qui, si elles sont levées, auront pour effet de transférer à BellCanada, à des conditions convenues, les actions acquises par BCE Inc.

1999

S N S / A S S U R E C O R P. E T A S S U R E H E A LT H I N C .En novembre 1999, BCE Emergis a acquis la totalité des actions en circulation deSNS/Assure Corp. et d’Assure Health Inc., deux entreprises apparentées actives dans lesecteur du commerce électronique. Le prix d’achat global a été de 224 millions $, soit151 millions $ en espèces et environ 2,2 millions d’actions ordinaires de BCE Emergis d’unevaleur de 73 millions $. L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’achat pur et

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simple. Le prix d’achat a été réparti comme suit : actif corporel de 27 millions $, passif corporel de 43 millions $, technologies acquises de 40 millions $ et écart d’acquisition de200 millions $. L’écart d’acquisition, les technologies acquises et les actifs de R et D encours acquis sont amortis selon la méthode linéaire sur une période de trois ans.

B E L L M O B I L I T ÉLe 22 octobre 1999, Bell Canada a accru de 65 % à 100 % sa participation dans Bell Mobilité,la plus grande entreprise de services de communications sans fil du Canada. Le prix d’achatglobal a été de 1 570 millions $ en espèces. L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’achat pur et simple. Le prix d’achat a été réparti comme suit : actif corporel de597 millions $, passif corporel de 296 millions $ et écart d’acquisition de 1 269 millions $.L’écart d’acquisition est amorti selon la méthode linéaire sur une période de 40 ans.

C G IEn 1999, BCE a porté sa participation au capital-actions de CGI à 45 % par suite surtout de lalevée, en partie, d’options de vente en contrepartie d’environ 1,3 million d’actions de BCEd’une valeur de 78 millions $. Les options de vente résultant d’une entente que BCE a con-clue le 1er juillet 1998 avec les trois principaux actionnaires individuels de CGI (lesactionnaires) prévoyaient certaines options de vente et d’achat, ainsi que des droits depréemption, à l’égard des actions de CGI détenues par les actionnaires. L’entente confère auxactionnaires le droit de vendre graduellement (options de vente) leurs actions à BCEjusqu’au 5 janvier 2004 et, par la suite, pendant une période de deux ans, le droit à BCEd’acheter (options d’achat) ces actions dans la mesure où elles n’ont pas déjà été acquisespar BCE. Le prix par action payable à la levée d’options de vente ou d’achat correspondra,dans tous les cas, à 115 % du cours des actions de CGI à la date de levée, et sera payable enactions ordinaires de BCE. Ces options, si elles sont levées en totalité, porteront la participa-tion de BCE au capital-actions de CGI et aux droits de vote qui s’y rattachent à 55 % environ.Au 31 décembre 2000, 10 571 651 actions ordinaires de BCE étaient réservées pour l’achatfutur d’actions de CGI.

Depuis le 1er juillet 1998, la participation de BCE dans CGI est comptabilisée selon laméthode de la consolidation proportionnelle. Par suite d’une série de transactions portant surl’acquisition d’actions de CGI, le prix d’achat pour BCE excédant la juste valeur de l’actif netacquis à chaque étape s’est établi à 71 millions $ en 1999 et est amorti selon la méthodelinéaire sur une période de 20 ans.

4 . F R A I S D E R E S T R U C T U R A T I O N E T A U T R E S F R A I S

En 1999, BCE a comptabilisé une charge avant impôts de 490 millions $ (270 millions $après impôts et part des actionnaires sans contrôle) au titre de frais de restructuration etautres frais de 163 millions $ et 327 millions $, respectivement. Les frais de restructuration,composés surtout d’indemnités de cessation d’emploi (pour quelque 2 600 employés) et decoûts supplémentaires qui y sont directement reliés, résultent principalement de la déci-sion d’impartir une partie des activités du groupe Service des téléphonistes, dudémantèlement de Gestion de réseau canadien Stentor et de la rationalisation des coûts ausein d’autres groupes d’exploitation. Ces programmes de restructuration étaient pourl’essentiel terminés à la fin de 2000. Les autres frais se rapportent surtout à la réduction dela valeur des placements dans Iridium et SkyView Media Group, Inc., et à la radiation de cer-tains actifs par BCI. Cette dernière radiation se rapporte principalement à des frais de

financement des combinés liés à certains contrats conclus avec des clients. BCI ne reporteplus et n’amortit plus ces coûts car, dans les circonstances actuelles, tout indique que l’avan-tage découlant de ces dépenses doit plutôt être rattaché aux activités de la période courante.

Au 31 décembre 2000, le solde de la provision pour restructuration s’élevait à 70 millions $(130 millions $ en 1999). Cette provision était constituée principalement de 15 millions $(60 millions $ en 1999) d’indemnités de cessation d’emploi non payées aux membres dugroupe Service des téléphonistes, de 2 millions $ (12 millions $ en 1999) d’autres coûtssupplémentaires non payés associés à l’impartition d’activités du groupe Service des télé-phonistes, de 18 millions $ (30 millions $ en 1999) de coûts liés à la rationalisation despropriétés immobilières et de 24 millions $ de coûts de restructuration non payés liés à Téléglobe Inc.

5 . G A I N S S U R R É D U C T I O N D E P A R T I C I P A T I O N D A N S D E S F I L I A L E S E T D A N S D E S S O C I É T É S S O U S I N F L U E N C E N O T A B L E

2000 1999

Bell Canada (a) – 4 242Hansol (b) – 69Total des gains sur réduction de participation dans des

filiales et dans des sociétés sous influence notable – 4 311

(a) Le 1er juin 1999, BCE et Ameritech Corporation (SBC/Ameritech), maintenant filiale enpropriété exclusive de SBC Communications Inc., ont finalisé leur partenariatstratégique annoncé le 24 mars 1999. Conformément à l’entente de partenariat,SBC/Ameritech a acquis une participation minoritaire indirecte de 20 % dans BellCanada pour un produit en espèces de 5,1 milliards $. BCE a alors comptabilisé un gainde 4,2 milliards $ sur la réduction de 100 % à 80 % de sa participation dans Bell Canada.Bell Canada s’est restructurée pour détenir certains actifs de télécommunications quiétaient auparavant détenus par BCE. Le 31 mai 1999, Bell Canada a acquis de BCE, à lavaleur comptable nette, la participation de BCE dans Bell Mobilité, Téléglobe Inc., Aliant(la société sous laquelle ont été regroupées, le 31 mai 1999, Bruncor Inc. (Bruncor),Maritime Telegraph and Telephone Company, Limited (MT&T) et NewTel Enterprises Limited (NewTel)), trois autres entreprises de télécommunications régionales cana-diennes, ainsi que d’autres placements. En outre, Bell Canada a transféré à BCE, à lavaleur comptable nette, ses placements dans BCE Emergis et CGI.

(b) En 1999, BCI a comptabilisé un gain de 69 millions $ sur la réduction de sa participationdans Hansol, qui est passée de 23 % à 21 % par suite de l’émission, par Hansol M.com(auparavant Hansol PCS Co., Ltd.), de 15,7 millions d’actions dans le public.

4 4 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

3 . A C Q U I S I T I O N S D ’ E N T R E P R I S E S ( s u i t e )

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6 . A U T R E S R E V E N U S

2000 1999

Gain sur cession de placementsHansol M.com (Hansol) (a) 1 023 –Jones Intercable, Inc. (Jones) (b) – 309Phone.Com, Inc. (Phone.Com) (c) – 89Autres placements 56 149

Intérêts créditeurs 172 153Autres éléments (133) (112)Total des autres revenus 1 118 588

(a) Le 26 juillet 2000, BCI a vendu sa participation de 21 % dans Hansol à Korea Telecom. BCI areçu le produit brut sous forme d’espèces, de billets à ordre et d’actions de SK TelecomCo.Ltd (SK Telecom), exploitant de services sans fil en Corée. Le produit global s’élevait àenviron 1,5 milliard $, ce qui a donné lieu à un gain avant impôts d’environ 1,1 milliard $,partiellement contrebalancé par une baisse de la valeur marchande des actions de SKTelecom de 110 millions $.

(b) En avril 1999, BCE a comptabilisé un gain de 309 millions $ sur la vente de sa participa-tion de 31 % dans Jones pour un produit net en espèces de 763 millions $.

(c) En décembre 1999, BCE a comptabilisé un gain de 89 millions $ sur la vente de saparticipation dans Phone.Com pour un produit net en espèces de 116 millions $.

7. I M P Ô T S S U R L E S B É N É F I C E S

Les éléments d’information suivants pour 2000 reflètent les nouvelles recommandations del’ICCA relatives aux impôts sur les bénéfices (note 1). Comme l’autorisent les nouvellesrecommandations, les chiffres des exercices antérieurs n’ont pas été retraités. La termi-nologie employée pour décrire les chiffres comparatifs est conforme à celle utilisée pourdécrire les montants de l’exercice en cours calculés au moyen de la méthode du passiffiscal.

Le tableau qui suit présente un rapprochement des impôts sur les bénéfices aux taux prévuspar la loi au Canada et des impôts sur les bénéfices inscrits :

2000 1999

Méthode Méthode du du report

passif fiscal d’impôts

Bénéfice provenant des activités poursuivies avant impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle 2 691 6 030

Taux d’imposition prévus par la loi au Canada 41,9 % 42,3 %Impôts sur les bénéfices aux taux prévus par la loi

au Canada 1 128 2 551Gain sur réduction de participation dans des filiales

et dans des sociétés sous influence notable (2) (1 813)Pertes sans incidence fiscale 324 273Quote-part des pertes nettes des sociétés

sous influence notable (40) (17)Gain sur cession de placements (350) (113)Différence entre les taux prévus par la loi au Canada

et ceux applicables aux filiales étrangères 2 36Impôt des grandes sociétés 17 13Réduction du taux prévu par la loi au Canada 48 –Amortissement de l’écart d’acquisition 216 24 Autres éléments 64 9

Total de la charge d’impôts 1 407 963

Les éléments importants de la provision pour charge d’impôts sur les bénéfices attribuableaux activités poursuivies sont les suivants :

2000 1999

Méthode Méthode du du report

passif fiscal d’impôts

Charge d’impôts de l’exercice 1 431 1 072(Économies) charges au titre des impôts futurs – (109)Variation des écarts temporaires 154 –Constatation des reports de pertes (229) –Modifications du taux d’imposition 51 –Total de la charge d’impôts 1 407 963

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 4 5

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Les incidences fiscales des écarts temporaires qui ont donné lieu à des passifs et à desactifs d’impôts futurs se présentent comme suit :

Au 31 décembre 2000

Report de pertes autres qu’en capital 838Report de pertes en capital 126Immobilisations 187Régimes d’avantages sociaux (378)Crédits d’impôt à l’investissement (31)Redressement au titre du change 13Écart dans la valeur comptable et fiscale des placements 10Autres éléments (313)

Total des impôts futurs 452Les impôts futurs comprennent les éléments suivants :Actif d’impôts futurs – tranche de l’exercice 50Actif d’impôts futurs – tranche à long terme 1 117Passif d’impôts futurs – à long terme (715)Total des impôts futurs 452

Au 31 décembre 2000, la Société avait des pertes reportées autres qu’en capital quis’élevaient à environ 2 606 millions $, expirant à différentes dates, ainsi qu’un montantd’environ 442 millions $ qui peut être reporté indéfiniment. De plus, la Société affichait despertes en capital nettes s’élevant à environ 443 millions $ qui peuvent être reportées indéfi-niment. Aux fins de l’information financière, un actif d’impôts futurs de 964 millions $ a étécomptabilisé relativement à ces reports de pertes.

8 . A C T I V I T É S A B A N D O N N É E S

2000 1999

Nortel Networks (a) 4 055 390 ORBCOMM Global, L.P. (ORBCOMM) (b) (80) –Total des activités abandonnées 3 975 390

(a) En mai 2000, BCE a distribué une participation d’environ 35 % dans Nortel Networks à sesporteurs d’actions ordinaires. Ces derniers ont reçu, pour chaque action ordinaire de BCEqu’ils détenaient, environ 1,57 action ordinaire, après fractionnement, de NortelNetworks. Par conséquent, les résultats de BCE d’avant mai 2000 présentent la participa-tion de 35 % de BCE dans Nortel Networks comme une activité abandonnée. Cettetransaction a été comptabilisée comme une distribution (dividende) aux actionnaires, auprorata de la valeur comptable de la participation d’environ 37 % de BCE dans Nortel Net-works avant la distribution. Il en est résulté une baisse de 10 milliards $ du placementdans Nortel Networks lié aux activités abandonnées, une diminution de 10,1 milliards $des bénéfices non répartis (comprenant des frais de transaction de 70 millions $) et uneaugmentation de 150 millions $ du redressement au titre du change. La participationrestante de BCE (environ 2 %) dans Nortel Networks est maintenant comptabiliséecomme un placement à la valeur d’acquisition.

Les activités abandonnées, dans le cas de Nortel Networks, reflètent principalementla quote-part de BCE des pertes nettes de Nortel Networks attribuable aux actionnairesordinaires ainsi que les gains sur la réduction de la participation de BCE dans NortelNetworks, principalement par suite de l’acquisition par Nortel Networks, par voied’émission d’actions, de Qtera Corporation, Clarify Inc. et Promatory Communications, Inc.

(b) Au troisième trimestre de 2000, Téléglobe Inc. a présenté son placement dansORBCOMM, fournisseur d’un système numérique de communications par satellite,comme une activité abandonnée. Le 15 septembre 2000, ORBCOMM a volontairementdéposé une demande de protection en vertu du chapitre 11 de la Bankruptcy Act desÉtats-Unis. Par conséquent, les résultats de BCE reflètent une réduction de valeur aprèsimpôts de 60 millions $ liée à sa participation dans ORBCOMM comme activité abandon-née. La quote-part de BCE des pertes après impôts d’ORBCOMM, qui s’élevaient à20 millions $ (montant nul en 1999), a été reclassée du poste Quote-part du bénéfice net(des pertes nettes) des sociétés sous influence notable au poste Activités abandonnées.

9 . P L A C E M E N T S D A N S D E S S O C I É T É S S O U S I N F L U E N C E N O T A B L E E T D A N S D ’ A U T R E S S O C I É T É S

Les placements sont comptabilisés à la valeur de consolidation, sauf indication contraire.

Participation (%)

Au 31 décembre 2000 1999 2000 1999

Bell CanadaTéléglobe Inc. (a) – 23,1 – 1 601Aliant (b) – 41,2 – 456Manitoba Telecom

Services Inc. (MTS) (c) 21,7 20,8 351 336Autres placements, à la

valeur de consolidation 60 15Autres placements, à la

valeur d’acquisition 143 56Autres placements (d) 1 094 445Total des placements

dans des sociétés sous influence notable et dans d’autres sociétés (e) 1 648 2 909

(a) Les résultats de Téléglobe Inc. sont consolidés à partir de novembre 2000, par suite del’acquisition par BCE de toutes les actions ordinaires de Téléglobe Inc. qu’elle ne détenaitpas déjà (note 3). En 1999, Bell Canada a accru sa participation dans Téléglobe à 23 %pour un prix d’achat global de 312 millions $. L’écart d’acquisition comptabilisé au titre decette acquisition s’est établi à 111 millions $ et est amorti selon la méthode linéaire surune période de 20 ans.

(b) À compter de janvier 2000, les résultats d’Aliant sont consolidés en raison de l’accrois-sement de la participation de BCE, qui est passée de 41 % à 53 %.

(c) Au premier trimestre de 1999, Bell Canada a acquis une participation de 20 % dans MTSpour un prix d’achat global de 339 millions $. L’écart d’acquisition comptabilisé au titrede cette acquisition s’est établi à 189 millions $ et est amorti selon la méthode linéairesur une période de 20 ans.

4 6 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

7. I M P Ô T S S U R L E S B É N É F I C E S ( s u i t e )

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(d) Les autres placements comprennent la participation de BCE dans Nortel Networks, cons-tituée d’environ 60 millions d’actions, à la valeur d’acquisition (note 8).

(e) L’écart d’acquisition lié aux placements dans des sociétés sous influence notable s’éle-vait à 181 millions $ au 31 décembre 2000 (506 millions $ en 1999).

1 0 . P A R T I C I P A T I O N S D A N S D E S C O E N T R E P R I S E S

La quote-part de BCE des participations dans des coentreprises est comprise dans les étatsfinanciers consolidés et est résumée dans le tableau ci-après.

Les montants comptabilisés selon la méthode de la consolidation proportionnelle se rap-portent à la participation de BCE dans CGI, aux participations de BCI dans Telecom Américas(note 3), Hansol (jusqu’en juillet 2000 (note 6)), KG Telecommunications Co. Ltd. (note 22),les sociétés Vésper (note 22), Axtel S.A. de C.V. et les participations d’Aliant dans Tele-Direct Atlantic et Laurentides Joint Venture.

2000 1999

BilanActif à court terme 1 429 679Actif à long terme 3 338 1 728

4 767 2 407

Passif à court terme 976 648Passif à long terme 1 473 764

2 449 1 412État des résultatsProduits d’exploitation 1 220 1 072Perte nette 312 156État des flux de trésorerieFlux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 20 (126)Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (855) (763)Flux de trésorerie liés aux activités de financement 386 447

1 1 . I M M O B I L I S A T I O N S

Au 31 décembre 2000 1999

Valeur Valeur comptable comptable

Coût nette Coût nette

Installations 32 490 12 180 26 162 10 269Machines et matériel 8 861 4 675 6 448 2 827Bâtiments 2 954 1 762 2 228 1 299Licences 745 635 928 783Installations en

construction 2 862 2 862 1 561 1 561Terrains 128 128 94 94Autres immobilisations 296 59 263 189Total des immobilisations 48 336 22 301 37 684 17 022

Sont compris dans les charges d’exploitation des frais d’amortissement des immobilisationsde 3 084 millions $ en 2000 (2 725 millions $ en 1999).

12 . S U P P L É M E N T D ’ I N F O R M A T I O N

2000 1999

B I L A NFrais reportés et autres actifs

Actif au titre des prestations constituées (note 19) 1 826 1 620Pertes de change non matérialisées,

après amortissement (a) 287 389Frais d’émission de titres d’emprunt,

après amortissement (a) 48 106Effets et autres débiteurs à long terme 197 50Autres éléments 955 512

Total des frais reportés et autres actifs 3 313 2 677

Dette exigible à moins d’un an (b)Avances bancaires et effets à payer 5 313 595Dette à long terme exigible à moins d’un an (note 13) 571 1 082

Total de la dette exigible à moins d’un an 5 884 1 677

Autres passifs à long termePassif au titre des prestations constituées (note 19) 987 96Bloc d’avantages de CTV (note 3) 230 –Actions privilégiées rachetables

au gré du porteur, série P, de BCE Inc. 400 –Gain reporté de BCI sur le transfert d’actifs

à Telecom Américas 527 –Autres éléments 1 741 1 406

Total des autres passifs à long terme 3 885 1 502

É T A T D E S F L U X D E T R É S O R E R I EIntérêts payés 1 309 905Impôts sur les bénéfices payés 1 329 745

(a) Sont compris dans les charges d’exploitation et les autres revenus des frais d’amor-tissement des frais reportés de 118 millions $ en 2000 (208 millions $ en 1999).

(b) La dette exigible à moins d’un an devrait être soit remboursée au moyen de fonds auto-générés, soit refinancée par l’émission de titres d’emprunts, y compris le financementà long terme au moyen d’actions ordinaires de Nortel Networks (note 14).

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 4 7

9 . P L A C E M E N T S D A N S D E S S O C I É T É S S O U S I N F L U E N C E N O T A B L E E T D A N S D ’ A U T R E S S O C I É T É S ( s u i t e )

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13 . D E T T E À L O N G T E R M E

Au 31 décembre 2000 1999

BCE Inc.Effets, 9,95 %, série 13 – 173Effets, 6,2 %, série 14 – 300

Total – BCE Inc. – 473Taux d’intérêt

moyen pondéré%

Bell CanadaDébentures et effets (a)

Remboursés en 2000 8,60 – 753Échéant en 2001 7,43 216 171

2002 7,20 351 3232003 6,39 1 420 4972004 9,86 283 2772005 6,82 1 098 7962006-2015 8,40 3 192 2 5132016-2054 9,01 1 363 1 300

Débentures subordonnéesÉchéant en 2026-2031 8,21 275 275

Autres dettes (b) 57 126Total – Bell Canada 8 255 7 031Aliant

Effets, 6,46 % à 12,25 %, échéant de 2002 à 2009 (c) 350 –Obligations, 8,40 % à 12,25 %,

échéant de 2005 à 2019 (d) 302 –Débentures, 6,40 % à 11,13 %,

échéant de 2001 à 2025 (e) 400 –Facilité d’acquisition,

TIOL + 3,75 %, échéant en 2002 (f) 271 –Dette à terme, TIOL + 3,75 %, échéant en 2005 (f) 225 –Autres dettes 20 –

Total – Aliant 1 568 –Téléglobe Inc. (g)

Débentures (597 millions $ US), 7,20 %, échéant en 2009 (h) 896 –

Débentures (397 millions $ US), 7,70 %, échéant en 2029 (h) 595 –

Débentures, 8,85 %, échéant en 2002 (i) 125 –Débentures, 8,35 %, échéant en 2003 (i) 125 –Débentures, 8,00 %, échéant en 2026 (i) 100 –Autres dettes 159 –

Total – Téléglobe Inc. 2 000 –Total – BCE Emergis 47 23

Au 31 décembre 2000 1999

CTVMarge de crédit renouvelable à échéance dégressive (j) 534 –Effets, 7,15 %, échéant en 2009 150 –Autres dettes 24 –Total – CTV 708 –BCIObligations à coupons à intérêt différé

de premier rang, 14,125 % (2000 – 125 millions $ US, 1999 – 255 millions $ US) échéant en 2005 187 367

Emprunt à terme de premier rang, TIOL + 3,75 % (2000 – 73 millions $ US, 1999 – 240 millions $ US) remboursable en versements semestriels variables et échéant en 2002 109 346

Billets à escompte de premier rang, 14,0 % (2000 – 79 millions $ US, 1999 – 157 millions $ US) échéant en 2004 119 226

Billets non garantis de premier rang, 11,0 %, rachetables au gré de l’émetteur et remboursables en 2004 160 160

Débentures, 6,0 % à 12,93 % (1999 – 167 milliards KRW), remboursables en versements variables et échéant en 2004 – 212

Financement d’équipement à terme (k) 577 305Autres dettes (l) 536 371

Total – BCI 1 688 1 987Total – CGI 28 26Télésat

Effets, 11,59 %, échéant en 2001 50 50Effets, 10,75 %, échéant en 2002 75 75Effets, 7,40 %, échéant en 2006 150 150Autres dettes 26 28

Total – Télésat 301 303Total – Autres dettes 20 19Total de la dette à long terme 14 615 9 862

Moins : tranche exigible à moins d’un an (note 12) 571 1 082Dette à long terme 14 044 8 780

4 8 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

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Bell Canada

(a) Les débentures et effets comprennent 400 millions de dollars américains échéant en2006 et 2010 et 300 millions de francs suisses échéant en 2003, convertis en engage-ments libellés en dollars américains. De plus, une tranche de 750 millions $ de la detteà long terme est assortie d’options de rachat permettant le remboursement anticipé ducapital moyennant le paiement de certaines primes.

(b) Le poste Autres dettes comprend un engagement en vertu d’un contrat de location-acquisition de 49 millions $ (45 millions $ en 1999), après déduction d’un prêt àrecevoir de 256 millions $ (246 millions $ en 1999). Cet engagement résulte d’uneentente conclue en 1999, selon laquelle Bell Canada a vendu et reloué de l’équipementde télécommunications pour un produit de 316 millions $ en 1999, dont une partie aété investie dans un prêt à recevoir portant intérêt.

Aliant

(c) Les effets sont une combinaison de titres garantis et non garantis. Les effets nongarantis ont été émis en vertu d’un acte de fiducie ou aux termes de facilités à longterme à taux variable. Certains effets sont garantis par des débentures prévoyant unecharge variable sur certains actifs.

(d) Toutes les obligations sont émises en séries et sont remboursables au gré d’Aliantavant échéance aux prix, dates et conditions rattachés à chaque série. Les obligationssont garanties par un acte de fiducie et d’hypothèque et par des actes supplémen-taires. Ces instruments sont assortis d’une hypothèque fixe et spécifique de premierrang, d’un gage et d’une charge sur tous les biens immobiliers et équipements d’AliantTelecommunications Inc., et d’une charge flottante sur tous les autres biens actuels etfuturs d’Aliant Telecommunications Inc.

(e) Toutes les débentures sont émises en séries et sont remboursables au gré d’Aliantavant échéance aux prix, dates et conditions rattachés à chaque série. Les débenturessont émises en vertu d’un acte de fiducie et ne sont pas garanties.

(f) À titre de sûreté pour la facilité d’acquisition et la dette à terme, Stratos Global Corpora-tion a fourni une sûreté parfaite de premier rang sur tous ses actifs.

Téléglobe Inc.

(g) Téléglobe Inc. est autorisée à émettre jusqu’à concurrence de 500 millions $ de billets àordre (papier commercial). Aucun de ces billets n’était en circulation au 31 décembre2000.

(h) Les débentures à 7,20 % et 7,70 % émises le 20 juillet 1999 ne sont pas garanties pardes biens et sont rachetables en tout temps par Téléglobe Inc. Elles sont toutefoisgaranties de façon inconditionnelle par Excel et Teleglobe Holding U.S. Elles ont étéémises en vertu d’un accord de fiducie prévoyant la création d’une débenture d’unmontant en capital de 1 milliard $ US. Le 18 août 1999, l’accord de fiducie pour les deuxdébentures a été modifié pour assurer aux porteurs des débentures à 7,20 % l’option derevendre les débentures à Téléglobe Inc. à la valeur au pair le 20 juillet 2005, et auxporteurs des débentures à 7,70 % l’option de revendre les débentures à Téléglobe Inc. àla valeur au pair le 20 juillet 2011.

(i) Les débentures à 8,85 %, 8,35 % et 8,00 % émises en 1992, 1993 et 1996, respective-ment, ne sont pas garanties par des biens et sont rachetables en tout temps parTéléglobe Inc. Elles ont été émises en vertu d’un accord de fiducie prévoyant la créa-tion d’une débenture d’un montant en capital de 300 millions $. Elles sont toutefoisgaranties de façon inconditionnelle par Excel et Teleglobe Holding U.S.

CT V

(j) CTV a conclu des conventions de marge de crédit renouvelable à échéance dégressivevenant à expiration en 2002 et 2006, et a par conséquent classé ses dettes bancaires dansla dette à long terme. Ces conventions, garanties par des actifs de CTV et de NetStar, exigentle respect de certains ratios financiers trimestriels, imposent certains engagements ettests de maintenance et restreignent le paiement de dividendes. Les sommes empruntéesaux termes de ces facilités portent intérêt au taux préférentiel ou au taux préférentielplus 0,5 % à 1,75 % selon certains ratios financiers et le genre de fonds reçus. CTV a fixéses taux d’intérêt au moyen de swaps visant 235 millions $ de ses dettes bancaires.

BCI

(k) Financement d’équipement à terme, TIOL plus 2,5 % à 10 %, échéant à différentes dates,au plus tard en 2009.

(l) Le poste Autres dettes est composé principalement de prêts bancaires et d’autresinstruments de financement comportant différents taux et échéant à différentesdates, au plus tard en 2011.

Le tableau suivant présente les montants des titres d’emprunt à long terme échéant dansles cinq prochaines années :

Exercices se terminant le 31 décembre 2001 2002 2003 2004 2005

Bell Canada 216 351 1 420 283 1 098Aliant 59 305 135 188 241Téléglobe Inc. 14 138 137 13 908BCE Emergis 18 18 10 1 –CTV – 303 – 2 113BCI 208 280 69 601 286CGI 3 – – 25 –Autres 53 95 3 3 3Total à l’échéance 571 1 490 1 774 1 116 2 649

Au 31 décembre 2000, le crédit bancaire inutilisé, généralement consenti au taux d’intérêtpréférentiel des banques et réservé pour financer les besoins généraux de la Société et pour couvrir les emprunts sous forme de papier commercial, s’élevait à environ 4 milliards $.

Le 18 janvier 2001 et le 28 février 2001, Bell Canada a émis respectivement pour400 millions $ et 300 millions $ de débentures MTN, série M-10, dans le cadre de son pro-gramme de débentures à moyen terme. Les débentures à 6,25% viendront à échéance le18 janvier 2008.

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13 . D E T T E À L O N G T E R M E ( s u i t e )

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1 4 . I N S T R U M E N T S F I N A N C I E R S

Gestion du risque

BCE Inc. a recours à des swaps de taux d'intérêt pour gérer ses coûts de financement ainsiqu’à des contrats à terme pour gérer les frais liés aux MCS (note 18) et le risque lié aux fluc-tuations du cours de ses actions restantes de Nortel Networks.

Bell Canada a recours à des swaps de devises, à des contrats de change à terme et à desswaps de taux d'intérêt pour gérer ses positions de change et de taux d'intérêt associées àses instruments de dette et pour diversifier son accès aux marchés financiers.

Aliant a recours à des swaps de devises et de taux d’intérêt, à des contrats à terme, à descontrats de garantie de taux d’intérêt et à des taux plafonds pour gérer ses positions dechange et de taux d’intérêt associées à ses instruments de dette et pour diversifier sonaccès aux marchés financiers.

Téléglobe Inc. exerce ses activités à l’échelle internationale et est donc exposée à desrisques de marché en raison des fluctuations des taux de change. Afin de réduire cesrisques, elle utilise des instruments financiers dérivés, tels que des contrats de change àterme, des swaps de devises et des options libellées en diverses devises, principalement endollars canadiens et en droits de tirage spéciaux. Téléglobe Inc. est également exposée àdes risques de marché liés aux variations des taux d’intérêt. Pour gérer ces risques, elleutilise des swaps de taux d’intérêt.

CTV a recours à des swaps de taux d’intérêt pour gérer ses coûts de financement.

BCI exerce ses activités à l'échelle internationale et est donc exposée aux fluctuations destaux de change. BCI a conclu des contrats de change à terme en prévision de la vente deKG Telecom (note 22) et à l’égard des actions de SK Telecom reçues en contrepartie pour lavente de Hansol.

Télésat a recours à des contrats de change pour gérer les risques de change.

Risque de crédit

BCE est exposée à un risque de crédit si l’une des contreparties à ses instruments finan-ciers dérivés ne s’acquitte pas de ses obligations, mais elle ne prévoit pas une telleéventualité. BCE ne traite qu’avec des institutions financières hautement cotées et évaluerégulièrement le risque de crédit et la solvabilité des contreparties. BCE gère son risque defaçon à éviter toute concentration importante du risque de crédit découlant des contrats àterme sur actions, des swaps de taux d’intérêt et des contrats de change.

En outre, BCE est exposée à un risque de crédit à l’égard de ses clients. Toutefois, lesentreprises de BCE comptent un grand nombre de clients différents, ce qui réduit au mini-mum la concentration du risque de crédit. L’instauration de la concurrence dans le marchédu service local pourrait accroître le risque de crédit de Bell Canada.

Position de change

Les échéances des contrats de change correspondent essentiellement aux échéances deséléments faisant l’objet de la couverture. Le tableau suivant fait état des stratégies mises enœuvre, en ce qui a trait à la dette, pour gérer le risque lié aux fluctuations des taux dechange, au 31 décembre 2000 :

Avant stratégies Après stratégiesde couverture de couverture

Dollars Devises Dollars DevisesTotal canadiens étrangères canadiens étrangères

Dette à long termeBell Canada 8 255 7 263 992 7 309 946Aliant 1 568 1 563 5 1 563 5Téléglobe Inc. 2 000 350 1 650 – 2 000BCE Emergis 47 35 12 35 12CTV 708 708 – 708 –BCI 1 688 171 1 517 171 1 517CGI 28 28 – 28 –Télésat 301 301 – 301 –Autres 20 6 14 6 14Total de la dette

à long terme 14 615 10 425 4 190 10 121 4 494

Les montants en capital à recevoir en vertu des contrats de change comprennent 300 millions FS, 706 millions $ US et 901 millions $. Les montants en capital dus en vertudes contrats de change comprennent 794 millions $ US, 11 milliards NTD, 220 milliards KRWet 364 millions $.

5 0 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

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Position de taux d’intérêt

La dette à long terme est en grande partie assortie de taux d’intérêt fixes, et les effets àpayer sont émis aux taux du marché pour les emprunts sous forme de papier commercial.Les échéances des swaps de taux d’intérêt sont similaires à celles des éléments couvertset sont de un à sept ans pour la plupart. Le tableau suivant fait état des stratégies mises enœuvre, en ce qui a trait à la dette et aux actions privilégiées, pour gérer les coûts de finance-ment et le risque lié aux fluctuations des taux d’intérêt, au 31 décembre 2000 :

Avant stratégies Après stratégies de couverture de couverture

Taux Taux Taux Taux d’intérêt d’intérêt d’intérêt d’intérêt

Total fixe variable fixe variable

Dette à long termeBell Canada 8 255 7 955 300 7 805 450Aliant 1 568 723 845 723 845Téléglobe Inc. 2 000 2 000 – 1 725 275BCE Emergis 47 47 – 47 –CTV 708 153 555 410 298BCI 1 688 656 1 032 656 1 032CGI 28 28 – 28 –Télésat 301 301 – 301 –Autres 20 6 14 6 14Total de la dette

à long terme 14 615 11 869 2 746 11 701 2 914Actions privilégiées 1 300 1 300 – 650 650

Juste valeur

Les justes valeurs correspondent approximativement aux montants auxquels les instru-ments financiers pourraient être échangés entre parties consentantes, d’après les donnéescourantes des marchés pour des instruments dont le risque, le capital et la durée restantesont les mêmes. Elles se fondent sur des estimations obtenues par actualisation et d’autrestechniques d’évaluation qui sont largement tributaires des hypothèses concernant le mon-tant des flux de trésorerie futurs estimatifs et le moment où ils se matérialiseront, et destaux d’actualisation correspondant à divers degrés de risque. Les impôts sur les bénéficespotentiels et autres dépenses susceptibles d’être engagées lors de la cession de ces instru-ments financiers n’ont pas été reflétés dans les justes valeurs. Par conséquent, en raison deleur caractère subjectif et incertain, les justes valeurs ne doivent pas être interprétéescomme étant réalisables advenant le règlement immédiat des instruments.

Aux 31 décembre 2000 et 1999, la valeur comptable de tous les instruments financierscorrespondait approximativement à leur juste valeur, à l’exception des cas suivants :

2000 1999

Valeur Juste Valeur Justecomptable valeur comptable valeur

Placement dans Nortel Networks (a) 721 2 907 – –

Dette à long terme exigible à moins d’un an 571 572 1 082 1 137

Dette à long terme 14 044 14 707 8 780 9 077Instruments financiers

dérivés, actif (passif) net :

Contrats à terme – actions deNortel Networks (a) – 2 005 – –

Contrats à terme – actions de BCE Inc. – 19 – –

Contrats de change (b) 58 62 (44) (28)Swaps de taux d’intérêt – 31 – (19)

(a) Au cours du deuxième et du quatrième trimestres de 2000, BCE a conclu des contrats àterme allant jusqu’à un an avec plusieurs institutions financières afin de se protégercontre les fluctuations du cours des actions ordinaires de Nortel Networks liées à lamonétisation de ces actions. Par suite de ces contrats, au 31 décembre 2000, environ47,9 millions des 60 millions d’actions ordinaires de Nortel Networks que possède BCEétaient couvertes pour un cours moyen d’environ 90 $ par action. BCE entend actuellementrégler les contrats à terme et se défaire de ces actions en les vendant. La combinaisonde la vente et du règlement des contrats à terme procurerait à BCE des capitaux pourfinancer une partie des besoins qu’elle prévoit actuellement pour 2001. BCE s’attend àce que la vente des actions de Nortel Networks ait lieu avant la fin du premier trimestrede 2001. Six millions d’actions additionnelles des quelque 60 millions d’actions ordi-naires de Nortel Networks que détient BCE ont été désignées comme couverture desMCS que BCE pourrait avoir à payer en vertu des droits à des MCS en cours (note 18).

(b) Les sommes à recevoir ou à payer en vertu de contrats de change sont incluses dansl’actif à court terme, les frais reportés ou le passif, selon le cas.

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 5 1

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Vente de débiteurs

En vertu d’une entente qui est entrée en vigueur le 14 octobre 1997, Bell Canada a vendu desdébiteurs pour un produit en espèces global de 650 millions $. Conformément à l’entente,l’acheteur utilisera les fonds perçus pour l’achat d’autres débiteurs de Bell Canada jusqu’àl’expiration de l’entente le 6 octobre 2002.

Garanties

Au 31 décembre 2000, BCE avait des garanties en cours de 100 millions $ se rapportant àdes garanties financières, de soumission, d’exécution et de paiement anticipé émises dansle cours normal des activités.

1 5 . P A R T D E S A C T I O N N A I R E S S A N S C O N T R Ô L E

Au 31 décembre 2000 1999

Part des actionnaires sans contrôle dans les filiales :Bell Canada 617 829Aliant 712 –Téléglobe Inc. 208 –BCI 99 66BCE Emergis 366 121CTV Inc. 91 –

2 093 1 016Actions privilégiées, effets pouvant être réglés en actions et débentures convertibles émis par les filiales :Bell Canada 1 065 959Téléglobe Inc. 130 –BCI 426 415Autres filiales 50 70

1 671 1 444Total de la part des actionnaires sans contrôle 3 764 2 460

1 6 . A C T I O N S P R I V I L É G I É E S

Autorisées

Les statuts de la Société prévoient un nombre illimité d’actions privilégiées de premier ranget de second rang. Ils autorisent les administrateurs à émettre de telles actions en une ouplusieurs séries et à déterminer le nombre d’actions de chaque série ainsi que les condi-tions qui s’y rattachent.

Autorisées et en circulation

Le tableau qui suit donne un résumé des principales conditions rattachées aux séries d’ac-tions privilégiées de premier rang autorisées et en circulation de la Société. Les conditionsdétaillées rattachées à ces actions sont énoncées dans les statuts de la Société.

Toutes les séries d’actions privilégiées en circulation au 31 décembre 2000 étaient sansdroit de vote, sauf dans certaines circonstances où les porteurs avaient droit à une voix paraction. Toutes les séries d’actions privilégiées en circulation au 31 décembre 2000, autresque les actions de série P, étaient convertibles au gré du porteur en d’autres séries d’actionsprivilégiées de premier rang. Au 31 décembre 2000, aucune action privilégiée de secondrang n’était en circulation.

5 2 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

1 4 . I N S T R U M E N T S F I N A N C I E R S ( s u i t e )

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1 6 . A C T I O N S P R I V I L É G I É E S ( s u i t e )

A C T I O N S P R I V I L É G I É E S D E P R E M I E R R A N G R A C H E T A B L E S À D I V I D E N D E C U M U L A T I FAutorisées Capital déclaré en circulation

TauxAu 31 décembrede dividende Date de conversion Convertibles Date Prix Nombre

Séries annuel (le ou après le) en de rachat de rachat d’actions 2000 1999

P (a) 1,6000 $ – – 15 juillet 2002 25 $ 16 000 000 (i) – (j) 400Q (b) – 1er décembre 2010 Série R 1er décembre 2010 25 $ 8 000 000 (h) – 200 R (b) 1,5435 $ 1er décembre 2005 Série Q 1er décembre 2005 25 $ (d) 8 000 000 (i) 200 –S 1,3200 $ (c) 1er novembre 2001 Série T 1er novembre 2001 25 $ (d) 8 000 000 (i) 200 200 T 1er novembre 2006 Série S 1er novembre 2006 25 $ 8 000 000 (h) – –U 1,3850 $ (e) (f) 1er mars 2007 Série V 1er mars 2007 25 $ (g) 22 000 000 (i) 350 350 V 1er mars 2012 Série U 1er mars 2012 25 $ 22 000 000 (h) – –W 1,3625 $ (e) (f) 1er septembre 2007 Série X 1er septembre 2007 25 $ (g) 20 000 000 (i) 300 300 X 1er septembre 2012 Série W 1er septembre 2012 25 $ 20 000 000 (h) – –Y 1,1500 $ (c) 1er décembre 2002 Série Z 1er décembre 2002 25 $ (d) 10 000 000 (i) 250 250Z 1er décembre 2007 Série Y 1er décembre 2007 25 $ 10 000 000 (h) – –

1 300 1 700

(a) Avant le 14 mars 2000, les actions de série P étaient convertibles en actions ordinairesau gré du porteur ou de la Société. Le 14 mars 2000, les porteurs d’actions de série Pont approuvé la suppression de ces clauses de conversion et l’inclusion d’une disposi-tion permettant le rachat des actions au gré du porteur sur une base trimestrielle le15 juillet 2002 ou après. Les porteurs d’actions de série P ont également approuvé, le14 mars 2000, une modification aux statuts qui reporte du 15 avril 2002 au 15 juillet2002 la date à partir de laquelle la Société peut racheter les actions de série P. LaSociété peut en tout temps choisir d’établir une nouvelle série d’actions privilégiées enlaquelle les actions de série P seront convertibles action pour action, au gré du porteur.

(b) Le 1er décembre 2000, les 8 000 000 d’actions de série Q ont été converties en actionsde série R, à raison d’une action pour une action. Avant cette date, le taux de dividendeannuel des actions de série Q était de 1,7250 $. Au 31 décembre 2000, aucune action desérie Q n’était en circulation.

(c) Les porteurs d’actions des séries S et Y auront droit à des dividendes cumulatifs ajusta-bles variables à partir du mois de décembre 2001 et du mois de janvier 2003,respectivement.

(d) En tout temps après le 1er novembre 2000 et le 1er décembre 2002, la Société peutracheter les actions des séries S et Y, respectivement, au prix de 25,50 $ l’action. LaSociété peut racheter les actions de série R le 1er décembre 2005 et le 1er décembretous les cinq ans par la suite, au prix de 25,00 $ l’action.

(e) La Société a conclu des swaps de taux d’intérêt jusqu’en 2007 pour convertir les divi-dendes fixes des séries U et W en dividendes à taux variable égal au taux desacceptations bancaires à 90 jours moins 0,675 % et 0,594 %, respectivement.

(f) Les porteurs d’actions des séries U et W auront droit à des dividendes cumulatifs varia-bles à partir du mois d’avril 2007 et du mois d’octobre 2007, respectivement.

(g) La Société peut racheter les actions des séries U et W le ou après le 1er mars 2007 et le ou après le 1er septembre 2007, respectivement. Cependant, si ces actions sont inscrites à la Bourse de Toronto, le prix de rachat après ces dates sera de 25,50 $ l’action.

(h) Autorisées mais non émises.(i) Autorisées et en circulation, sauf que seulement 14 000 000 d’actions de la série U et

12 000 000 d’actions de la série W sont en circulation.(j) Le 14 mars 2000, ces actions ont été inscrites au poste Autres passifs à long terme

(note 12). Au 31 décembre 2000, 16 000 000 d’actions privilégiées de série P (capitaldéclaré de 408 millions $) étaient en circulation.

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1 7. A C T I O N S O R D I N A I R E S E T A C T I O N S D E C A T É G O R I E B

Autorisées

Les statuts de la Société prévoient un nombre illimité d’actions ordinaires et d’actions decatégorie B. Les actions ordinaires et les actions de catégorie B sont de même rang en ce quia trait au versement de dividendes et en cas de liquidation ou de dissolution de la Société.Les actions de catégorie B sont sans droit de vote.

Autorisées et émises

Le tableau suivant donne un aperçu des actions ordinaires en circulation de la Société.

2000 1999

Nombre Capital Nombre Capitald’actions déclaré d’actions déclaré

En circulation au début de l’exercice 643 804 984 6 789 640 131 136 6 559

Actions émisesEn échange d’actions

ordinaires de Téléglobe Inc. (a) 173 889 782 7 164 – –

Contre espècesRégime de réinvestisse-

ment de dividendes et d’achat d’actions (b) – – 1 020 402 71

Régime d’épargne des employés (note 18) – – 1 047 926 70

Levée d’options d’achat d’actions de BCE Inc.(note 18) 986 244 32 355 216 11

Levée d’options de vente par les actionnaires de CGI (note 3) – – 1 250 304 78

Levée d’options d’achat d’actions de Téléglobe Inc. (note 18) 330 223 4 – –

Actions achetées à des fins d’annulation (c) (9 149 702) (156) – –

En circulation à la fin de l’exercice 809 861 531 13 833 643 804 984 6 789

Dans le cadre de la distribution de Nortel Networks (note 8), en mai 2000, les porteursd’actions ordinaires de BCE ont reçu de nouvelles actions ordinaires et des actions de caté-gorie B de BCE Inc. Les actions de catégorie B ont par la suite été échangées contre desactions ordinaires de Nortel Networks à raison de 1,57 action ordinaire de Nortel Networkscontre une action de catégorie B. Au 31 décembre 2000, aucune action de catégorie B n’étaiten circulation.

(a) Acquisition de Téléglobe Inc.Dans le cadre de l’acquisition de Téléglobe Inc. (note 3), le 1er novembre 2000, BCE Inc. aémis 173 889 782 actions ordinaires au prix de 41,20 $ l’action.

(b) Régime de réinvestissement de dividendes et d’achat d’actions (RRD)Le RRD de la Société permet aux actionnaires ordinaires de la Société d’investir des dividen-des en espèces et de faire des versements en espèces facultatifs pour acquérir des actionsordinaires de la Société qui, au gré de la Société, pourront être achetées sur le marché librepar l’entremise d’une Bourse ou continueront d’être achetées directement auprès de laSociété. Les participants peuvent acheter des actions tous les trimestres au moyen des divi-dendes en espèces sur actions ordinaires; en outre, ils peuvent acquérir des actions tous lesmois au moyen de versements en espèces facultatifs jusqu’à concurrence d’un montantglobal de 20 000 $ pour chaque période de 12 mois se terminant le 15 octobre. Les verse-ments en espèces facultatifs se sont chiffrés à 22 millions $ en 2000, contre 15 millions $en 1999.

Le prix auquel sont achetées les actions ordinaires de BCE Inc. correspond, lorsque lesactions sont achetées sur le marché libre, à la moyenne du coût réel engagé par l’agent duRRD pour l’achat de ces actions et, lorsque les actions sont achetées directement auprès deBCE Inc., au cours moyen pondéré de tous les lots réguliers d’actions ordinaires de BCE Inc.négociés à la Bourse de Toronto pendant les trois jours de bourse précédant immédiatementla période d’investissement. Au 31 décembre 2000, 5 % des actions ordinaires en circulationétaient inscrites au RRD (8 % au 31 décembre 1999), et 5 488 577 actions ordinaires étaientréservées en vue de leur émission aux termes du RRD.

(c) Offre publique de rachat dans le cours normal des activitésLe 8 novembre 2000, BCE Inc. a reçu de la Bourse de Toronto l’acceptation de son avis d’in-tention de faire une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités. Le dépôtde cet avis permet à BCE Inc. d’acheter à des fins d’annulation jusqu’à 40 millions de sesactions ordinaires, qui peuvent être achetées de temps à autre, aux prix du marché, entre le10 novembre 2000 et le 9 novembre 2001 au plus tard. Au cours de l’exercice terminé le31 décembre 2000, la Société a acheté et annulé 9 149 700 de ses actions ordinaires, envertu de l’offre publique de rachat, pour un prix global de 384 millions $, dont 216 millions $ont été imputés aux bénéfices non répartis à titre de prime de rachat d’actions ordinaires et12 millions $, au surplus d’apport.

1 8 . R É G I M E S D E R É M U N É R A T I O N F O N D É S S U R L E C A P I T A L - A C T I O N S

Régime d’épargne des employés (REE)

Le REE permet aux employés de la Société et de ses filiales participantes d’acquérir desactions ordinaires de BCE Inc. au moyen de retenues à la source régulières auxquelles s’ajoutent, le cas échéant, des contributions de l’employeur. En vertu du REE, les employéspeuvent choisir chaque année d’acheter des actions ordinaires de la Société, au moyende retenues salariales correspondant à un pourcentage de leurs gains annuels fixé parchaque compagnie participante (10 % dans le cas de la Société). L’employeur verse unecontribution jusqu’à concurrence d’un certain pourcentage maximum des gains annuels del’employé (2 % dans le cas de la Société). Le REE vise à encourager les employés à détenirdes actions de la Société. Au 31 décembre 2000, 36 563 employés participaient au REE(34 835 employés en 1999).

Les actions ordinaires de la Société sont achetées, au nom des participants, par l’adminis-trateur du REE sur le marché libre, par achat privé ou auprès de BCE Inc., comme ledétermine de temps à autre BCE Inc. Le nombre total d’actions ordinaires achetées pour lecompte des employés, y compris les achats auprès de la Société en 1999 figurant au tableau

5 4 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

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de la note 17, a été de 3 518 159 en 2000 (2 106 419 en 1999). La charge de rémunérationliée au REE s’est élevée à 37 millions $ (33 millions $ en 1999).

Au 31 décembre 2000, 8 452 289 actions ordinaires étaient réservées en vue de leurémission aux termes du REE.

Options d’achat d’actions de BCE Inc.

En vertu des régimes d’intéressement à long terme au moyen d’options d’achat d’actions dela Société (les régimes), des options peuvent être octroyées aux administrateurs, auxdirigeants et à d’autres employés clés de la Société et de ses filiales pour l’achat d’actionsordinaires de la Société généralement à un prix de souscription égal à 100 % du cours dumarché le dernier jour de séance précédant la date réelle de l’octroi. Au 31 décembre 2000,un total de 25 906 742 actions ordinaires étaient toujours autorisées en vue de leur émis-sion aux termes des régimes. Les options peuvent être levées au cours d’une périoden’excédant pas dix ans et, en général, ne peuvent être levées au cours des 12 premiers moissuivant la date de l’octroi. Le droit de lever les options s’acquiert généralement sur unepériode de quatre ans de service continu, sauf si une période spéciale est accordée pourl’acquisition de ce droit. En 2000, 10 000 options (2 440 000 options en 1999) ont étéoctroyées pour une période d’acquisition spéciale de cinq ans. Ces options pourrontêtre levées intégralement en 2005 (2004 pour les options de 1999). De plus, en 2000,1 644 587 options ont été octroyées qui étaient susceptibles de tomber en déchéance si cer-tains objectifs de profit économique n’étaient pas atteints en 2000. Toutefois, s’il y a unchangement de contrôle de la Société, les options peuvent, lorsqu’un titulaire perd sonemploi ou son poste d’administrateur dans certaines circonstances, être levées immédiate-ment. Il peut en être de même, dans le cas de titulaires employés de certaines filiales de laSociété si, dans certaines circonstances, la Société cesse de détenir un certain pourcentagede participation (précisé dans les régimes) dans ces filiales.

Par suite de la distribution des actions ordinaires de Nortel Networks en mai 2000 (note 8),chaque option d’achat d’actions de BCE Inc. alors en cours a été annulée et remplacée par unenouvelle option d’achat d’actions laquelle, en plus du droit d’acquérir une action ordinaire deBCE Inc., donnait au titulaire le droit d’acquérir environ 1,57 action ordinaire de Nortel Networksaprès fractionnement (options de BCE Inc./Nortel), dont le prix de levée a été établi de façonà maintenir la position économique du titulaire. Afin d’assurer que la levée des options deBCE Inc./Nortel n’entraîne pas de dilution pour les actionnaires de Nortel Networks, lenombre total d’actions ordinaires de BCE Inc. pouvant être émises selon les optionsaccordées en vertu des régimes immédiatement avant la date de prise d’effet de la distribu-tion a été pris en compte dans le calcul du nombre d’actions ordinaires de Nortel Networks paraction ordinaire de BCE Inc. à distribuer. En conséquence, le prix de levée payé à Nortel Net-works à la levée des options de BCE Inc./Nortel est payé à BCE Inc. peu de temps après lalevée. En outre, BCE Inc. a également le droit de lever toutes les options de BCE Inc./Nortelqui arrivent à échéance non levées ou qui sont déchues, et de se faire payer le prix de levéepar Nortel Networks.

Le tableau suivant résume la situation des régimes d’options d’achat d’actions de BCE Inc.aux 31 décembre 2000 et 1999 et les changements qui y ont été apportés pendant les exer-cices terminés à ces dates :

2000 1999

Prix de levée Prix de levéeNombre moyen Nombre moyen

d’actions pondéré d’actions pondéré

Options en cours au début de l’exercice 5 767 012 56 $ 2 820 295 40 $

Octroyées 4 812 218 39 $ 3 645 109 66 $Levées (986 244) 33 $ (355 216) 32 $Déchues/expirées (478 291) 42 $ (343 176) 59 $Options en cours

à la fin de l’exercice (a) 9 114 695 27 $ 5 767 012 56 $Options pouvant être levées

au 31 décembre (a) 1 057 731 11 $ 1 361 937 35 $

(a) Le prix de levée moyen pondéré a été rajusté afin de tenir compte de la distribution desactions ordinaires de Nortel Networks en mai 2000.

Le tableau suivant résume l’information sur les régimes d’options d’achat d’actions de BCEInc. au 31 décembre 2000 :

Options en cours Options pouvant être levées

Durée contractuelle moyenne Nombre

Fourchette restante Prix d’optionsdes prix Nombre pondérée de levée pouvant Prix de levéede levée en cours (années) moyen pondéré être levées moyen pondéré

0 $ à 17 $ 4 292 819 7,48 14 $ 1 047 731 11 $18 $ à 40 $ 1 355 790 9,47 33 $ – –41 $ à 60 $ 3 466 086 9,17 41 $ 10 000 41 $

Total 9 114 695 8,42 27 $ 1 057 731 11 $

Montants compensatoires spéciaux (MCS)

Avant 2000, au moment de l’octroi d’une option, des dirigeants et des employés clés de laSociété et de ses filiales pouvaient se voir accorder de temps à autre, par leur employeur,des droits à des MCS. Par suite de la distribution des actions ordinaires de Nortel Networks(note 8), les options alors en cours ont été divisées en options sur les actions ordinaires deBCE Inc. et sur les actions ordinaires de Nortel Networks, et les MCS correspondants ont faitl’objet des rajustements appropriés. En conséquence, les détenteurs de droits à des MCS ontmaintenant, pour chaque droit à un MCS détenu avant la distribution, des droits à des MCSliés à l’augmentation du prix des actions ordinaires de BCE Inc. et de Nortel Networks au-delà du prix de levée des options concernées. La valeur d’un MCS est égale à l’augmentation,entre la date d’octroi du MCS et la date de levée de l’option afférente, de la valeur du marché dunombre d’actions de BCE Inc. et de Nortel Networks visées par le MCS (nombre qui ne peutdépasser le nombre d’actions visées par l’option afférente). En 2000, aucun MCS n’a étéoctroyé (3 371 400 en 1999).

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 5 5

18 . R É G I M E S D E R É M U N É R AT I O N F O N D É S S U R L E C A P I TA L - A C T I O N S (suite)

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Pour gérer les dépenses au titre des MCS, BCE a conclu des contrats à terme pour couvrir lesMCS qu’elle pourrait avoir à payer en vertu des droits à des MCS liés aux options sur les actionsordinaires de BCE Inc. De plus, environ six millions d’actions ordinaires de Nortel Networksont été désignées comme couverture des MCS que BCE pourrait avoir à payer en vertu desdroits à des MCS liés aux options sur les actions ordinaires de Nortel Networks.

Au 31 décembre 2000, 4 080 111 MCS visant le même nombre d’actions que les optionsauxquelles ils sont associés étaient en cours. Le paiement des MCS demeure la responsa-bilité de l’employeur. En 2000, la charge de rémunération liée aux MCS s’est élevée à82 millions $ (193 millions $ en 1999).

Options d’achat d’actions de Téléglobe Inc.

Par suite de l’acquisition de Téléglobe Inc. le 1er novembre 2000 (note 3), les optionsd’achat d’actions de Téléglobe Inc. continueront de pouvoir être levées aux conditions ini-tiales, sauf que les porteurs recevront, à la levée de leurs options, 0,91 action ordinaire deBCE pour chaque option d’achat d’actions de Téléglobe Inc. qu’ils détiennent. Les options deTéléglobe Inc. en cours ont une période d’acquisition de trois à quatre ans et viendront àéchéance de sept à dix ans après la date d’octroi.

Le tableau suivant résume la situation des régimes d’options d’achat d’actions de Télé-globe Inc. du 1er novembre 2000 au 31 décembre 2000 et les changements qui y ont étéapportés pendant cette période :

2000

Nombre Prix de levéed’actions moyen

de BCE Inc. pondéré

Options en cours au 1er novembre 2000 20 106 612 37 $Levées (330 223) 13 $Déchues/expirées (841 852) 38 $Options en cours à la fin de l’exercice 18 934 537 36 $Options pouvant être levées au 31 décembre 8 035 329 33 $

Le tableau suivant résume l’information sur les régimes d’options d’achat d’actions de Téléglobe Inc. au 31 décembre 2000 :

Options en cours Options pouvant être levées

Durée contractuelle Nombremoyenne Prix de d’options Prix de

Fourchette restante levée pouvant levéedes prix Nombre pondérée moyen être moyende levée en cours (années) pondéré levées pondéré

0 $ à 17 $ 2 231 833 4,22 15 $ 2 231 833 15 $18 $ à 40 $ 16 167 169 7,10 39 $ 5 387 479 39 $41 $ à 60 $ 535 535 5,36 51 $ 416 017 50 $Total 18 934 537 6,71 36 $ 8 035,329 33 $

1 9 . R É G I M E S D ’ A V A N T A G E S S O C I A U X

BCE et la plupart de ses filiales importantes offrent des régimes non contributifs à prestationsdéterminées qui assurent à presque tous les employés des prestations de retraite, des avantages

complémentaires de retraite et des avantages postérieurs à l’emploi établis en fonction dunombre d’années de service et du taux de salaire. La politique de capitalisation de BCE con-siste à verser des contributions dans ses caisses de retraite selon diverses méthodesactuarielles de calcul des coûts autorisées par les organismes de réglementation descaisses de retraite. Les sociétés sont tenues de voir à la capitalisation adéquate des régimes.Les contributions reflètent les hypothèses actuarielles concernant le rendement futur desinvestissements, les projections salariales et les prestations liées aux années de servicefutures. L’actif des régimes se compose principalement d’actions canadiennes et étrangères,d’obligations du gouvernement et d’entreprises, de débentures et d’hypothèques garanties.

Les renseignements suivants fournis pour 2000 tiennent compte des nouvelles recom-mandations de l’ICCA en ce qui a trait aux régimes d’avantages sociaux (note 1). Comme lepermettent les nouvelles recommandations, les chiffres de l’exercice précédent n’ont pasété retraités. Par conséquent, les montants et renseignements de 1999 sont conformes auxanciennes recommandations de l’ICCA.

Le tableau suivant présente les variations des obligations découlant des régimes et de lajuste valeur des actifs, ainsi que la capitalisation des régimes à prestations déterminées,pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000 :

Régimes Autresde retraite régimes

Au 31 décembre 2000 2000

Variation des obligations découlant des régimesObligation découlant des régimes,

au début de l’exercice, retraitée 8 956 1 437Coût au titre des services rendus au cours de l’exercice 191 30Frais d’intérêt 696 109Gains actuariels – 3Prestations versées estimatives (691) (60)Contributions des employés 3 –Regroupements d’entreprises 1 366 122Cessions (24) (4)

Obligation découlant des régimes, à la fin de l’exercice 10 497 1 637Variation de la juste valeur de l’actif des régimes

Juste valeur de l’actif des régimes, au début de l’exercice 12 000 333

Rendement de l’actif des régimes 1 346 29Prestations versées estimatives (691) (60)Contributions de l’employeur 6 59Contributions des employés 3 –Regroupements d’entreprises 1 614 4Cessions (24) (4)

Juste valeur de l’actif des régimes, à la fin de l’exercice (a) 14 254 361Capitalisation – excédent (déficit) des régimes 3 757 (1 276)Gain actuariel net non amorti (1 488) (198)Coûts au titre des services passés non amortis 15 –(Actif) obligation transitoire non amortie (402) 487Provision pour moins-value (56) –Actif (passif) au titre

des prestations constituées (note 12) 1 826 (987)

(a) Environ 1 % de l’actif des régimes est constitué d’actions ordinaires de BCE Inc.

5 6 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

18 . R É G I M E S D E R É M U N É R AT I O N F O N D É S S U R L E C A P I TA L - A C T I O N S (suite)

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Les importantes hypothèses relatives au taux moyen pondéré adoptées pour le calcul desobligations découlant des régimes de retraite et des régimes complémentaires de BCE au 31 décembre 2000 sont les suivantes :

Régimes Autresde retraite régimes

2000 2000

Taux d’actualisation 7,0 % 7,0 %Taux de rendement prévu à long terme de l’actif des régimes 8,5 % 8,5 %Taux d’augmentation de la rémunération 3,9 % 3,9 %

À des fins de calcul, un taux d’augmentation annuel de 5 % à 6,5 % du coût per capita des avan-tages au titre des soins de santé couverts (taux tendanciel du coût des soins de santé) a étéretenu pour 2000, sauf dans le cas des médicaments, pour lesquels on a retenu un tauxd’augmentation de 10 % en 2000. On a supposé que ce taux diminuera progressivement à 5 %en 2005 et demeurera à ce niveau par la suite.

La charge nette (le crédit net) au titre des avantages sociaux pour l’exercice terminé le31 décembre 2000 comprend les éléments suivants :

Régimes Autres de retraite régimes

2000 2000

Coût au titre des services rendus au cours de l’exercice 191 30Frais d’intérêt sur les obligations projetées

découlant des régimes 696 109Rendement prévu de l’actif des régimes (1 104) (28)Amortissement des coûts au titre des services passés 3 –Amortissement du gain actuariel net (7) (5)Amortissement (de l’actif) de l’obligation transitoire (64) 40Augmentation de la provision pour moins-value 30 –(Crédit net) charge nette au titre des avantages sociaux (255) 146

Le tableau suivant fait état de la situation financière consolidée des régimes de retraite etde l’actif net de la caisse de retraite de BCE pour l’exercice terminé le 31 décembre 1999 :

Au 31 décembre 1999

Actif des régimes à la valeur du marché 12 000 Prestations de retraite selon les projections actuarielles

Prestations constituées 7 749 Effet des projections salariales 878

Prestations de retraite projetées 8 627 Excédent de l’actif des régimes sur les prestations projetées 3 373 Gains actuariels nets non comptabilisés (1 908)Actif net non comptabilisé au 1er janvier 1987 (31)Coûts non comptabilisés au titre de services passés 90 Actif net de la caisse de retraite figurant au bilan consolidé 1 524 Actif reporté au titre des régimes, compris dans les frais reportés

(note 12) 1 620 Obligation au titre des régimes, comprise dans les autres

passifs à long terme (note 12) (96)Actif net de la caisse de retraite 1 524

Les éléments du crédit de retraite de BCE sont les suivants :

1999

Coût au titre des services rendus – prestations acquises 156 Frais d'intérêt sur les prestations projetées 606 Rendement prévu de l'actif des régimes (837)Amortissement net et autres éléments (122)Crédit de retraite (197)

1 9 . R É G I M E S D ’ A V A N T A G E S S O C I A U X ( s u i t e )

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 5 7

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2 0 . E N G A G E M E N T S E T P A S S I F S É V E N T U E L S

Engagements

Au 31 décembre 2000, les paiements de loyer minimums futurs exigibles en vertu des contratsde location-acquisition s'élevaient à 990 millions $. Au 31 décembre 2000, les paiements deloyer minimums futurs exigibles en vertu des contrats de location-exploitation ayant unedurée initiale non résiliable supérieure à un an s'établissaient à 572 millions $ pour 2001, 485 millions $ pour 2002, 419 millions $ pour 2003, 376 millions $ pour 2004, 325 millions $pour 2005 et 1 839 millions $ pour les années suivantes. Les loyers versés relativement auxcontrats de location-exploitation ont été de 410 millions $ en 2000 (450 millions $ en 1999).

Le 1er juillet 1998, en vertu d'un contrat d'impartition de dix ans, une filiale de CGI estdevenue le fournisseur privilégié de Bell Canada en matière de systèmes d'information et detechnologies de l'information. L'engagement minimal de Bell Canada entre le 1er janvier2001 et le 30 juin 2001 est d'environ 160 millions $. Au-delà de cette période, le montant deces dépenses dépendra des stratégies d'affaires et des orientations de Bell Canada et deses besoins en matière de systèmes d'information et de technologies de l'information.

Passifs éventuels

Relativement à la vente d’une participation de 20 % dans Bell Canada à SBC en 1999, BCE etSBC ont conclu une convention unanime des actionnaires qui comprend, entre autres condi-tions, la possibilité pour SBC de vendre toutes ses actions dans BCH (la société mère de BellCanada) à BCE, en tout temps entre le 1er juillet 2002 et le 31 décembre 2002, et en touttemps entre le 1er juillet 2004 et le 31 décembre 2004, à la juste valeur du marché desactions multipliée par 1,25. BCE peut également, au cours des mêmes périodes, acheter desactions de SBC à la juste valeur du marché des actions multipliée par 1,25.

En décembre 1998, une filiale de BCI qui détient un placement dans Comcel a émis desactions ordinaires à une société non liée. BCI a octroyé à la société non liée le droit d’exigerque BCI achète la totalité ou une partie de ces actions dans l’éventualité où Comcel neréaliserait aucun appel public à l’épargne à l’égard de ses actions ordinaires qui lui rap-porterait un produit net d’au moins 200 millions $ US avant le 10 décembre 2001. Celapourrait entraîner le rachat de ces actions par BCI, contre environ 108 millions $ US enespèces ou au moyen de l’émission d’actions ordinaires de BCI. La différence entre lasomme payée pour les actions de la société non liée et leur juste valeur à ce moment-làserait passée en charges.

Au troisième trimestre de 2000, plusieurs poursuites en recours collectif ont été intentéescontre Téléglobe Inc. et certains anciens dirigeants de Téléglobe Inc. auprès de la United StatesDistrict Court du district sud de New York, en vertu desquelles les demandeurs allèguentque certaines fausses déclarations et omissions ont été faites entre le 11 février 1999 et le29 juillet 1999. Ces poursuites en recours collectif ont été regroupées au quatrièmetrimestre de 2000 et des demandeurs principaux ont été désignés. Téléglobe Inc. estimeque ces poursuites sont non fondées et elle compte se défendre vigoureusement.

Dans le cours normal de ses activités, BCE se trouve mêlée à diverses réclamations etpoursuites judiciaires. Même si l’issue des réclamations et poursuites judiciaires en coursau 31 décembre 2000 ne peut être prévue avec certitude, la Direction estime que leurdénouement n’aura pas de répercussions négatives importantes sur la situation financièreconsolidée ni sur les résultats d’exploitation consolidés de BCE.

21 . R A P P R O C H E M E N T D E S R É S U LT A T S S E L O N L E S P C G R C A N A D I E N SE T L E S P C G R A M É R I C A I N S

Les différences importantes entre les PCGR canadiens et les PCGR américains ayant un effetsur les états financiers consolidés sont rapprochées dans le tableau ci-dessous :

2000 1999

Bénéfice net Bénéfice netattribuable Bénéfices attribuable Bénéfices

(en millions $, aux actions non aux actions nonsauf les montants par action) ordinaires répartis ordinaires répartis

PCGR canadiens – activités poursuivies 807 1 601 4 976 8 301Redressements

Prise en charge supplémentaire de la part des actionnaires sans contrôle (a) 14 (66) (80) (80)

Charges de pré-exploitation et coûts d’acquisition de clientèle (b) (100) (221) (17) (121)

Change (c) (76) (258) (63) (182)Avantages sociaux futurs (d) 39 39 (69) (477)Impôts sur les bénéfices (e) 45 45 252 (20)Gain sur échange de placements (f) – 99 99 99Gain sur cession de placements

et sur réduction de participationdans ses filiales (g) (31) (276) 124 (245)

Autres redressements (63) (38) (60) 25PCGR américains – activités poursuivies 635 925 5 162 7 300

Activités abandonnées –PCGR américains (h) (991) (67) 231 (1 734)

PCGR américains (356) 858 5 393 5 566 Autres éléments du bénéfice global

(de la perte globale) :Variation du redressement

au titre du change 107 (467)Variation nette des gains

non réalisés au titre des placements (i) 2 788 8

Bénéfice global – PCGR américains 2 539 4 934

5 8 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

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2000 1999

Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire– PCGR canadiens

• Activités poursuivies 1,26 7,74• Bénéfice net 7,43 8,35

– PCGR américains (j)• Activités poursuivies

– Non dilué 0,95 8,03– Dilué 0,92 7,83

• Bénéfice net (perte nette)– Non dilué (0,53) 8,17– Dilué (0,55) 7,97

(a) Prise en charge supplémentaire de la part des actionnaires sans contrôleSelon les PCGR canadiens et américains, l'actionnaire dominant doit comptabiliser 100 % despertes d'une filiale lorsque la part des actionnaires sans contrôle, relativement à cette filiale, aété éliminée au niveau du bilan. Tous les bénéfices que réalise ensuite la filiale sont entière-ment attribués à l’actionnaire dominant jusqu’à ce que les pertes prises en charge soientrécupérées. Toutefois, les différences entre les PCGR canadiens et américains font que lepoint auquel 100 % des pertes sont prises en charge ou récupérées par l'actionnaire dominantest différent.

(b) Charges de pré-exploitation et coûts d’acquisition de clientèleSelon les PCGR canadiens, les charges de pré-exploitation, si elles répondent à certainscritères, et les coûts d’acquisition de clientèle peuvent être reportés et amortis. Selon lesPCGR américains, ces coûts sont passés en charges au fur et à mesure qu'ils sont engagés.

(c) ChangeSelon les PCGR canadiens, les gains et pertes de change non matérialisés relatifs à desactifs et des passifs monétaires à long terme sont reportés et amortis sur la durée de vierestante des éléments en cause. Selon les PCGR américains, les gains et les pertes dechange sont immédiatement imputés aux résultats.

(d) Avantages sociaux futursSelon les PCGR canadiens, avant le 1er janvier 2000, BCE comptabilisait les coûts des avan-tages complémentaires de retraite et des avantages postérieurs à l’emploi au moment où ilsétaient payés.

Le 1er janvier 2000, BCE a adopté les nouvelles recommandations comptables des PCGRcanadiens (note 1), qui sont maintenant conformes, à tous les égards importants, aux PCGRaméricains, sauf en ce qui a trait à la comptabilisation de certains gains non réalisés.

(e) Impôts sur les bénéficesSelon les PCGR canadiens, avant le 1er janvier 2000, BCE comptabilisait les impôts sur lesbénéfices d’après la méthode du report d’impôts, axée sur l’état des résultats. Le 1er janvier2000, BCE a adopté les nouvelles recommandations comptables des PCGR canadiens (note 1), qui sont maintenant conformes, à tous les égards importants, aux PCGR améri-cains, sauf qu’en vertu des PCGR canadiens, les taux d’imposition de la loi fiscale en vigueur

ou pratiquement en vigueur peuvent être utilisés pour calculer les actifs et passifs fiscauxau titre des impôts reportés, tandis que selon les PCGR américains, seuls les taux d’imposi-tion des lois fiscales en vigueur peuvent être utilisés.

(f) Gain sur échange de placementsLe 31 mai 1999, Bruncor, MT&T et NewTel ont regroupé leurs activités pour former Aliant. Parsuite de cette transaction, Bell Canada a échangé la participation qu'elle détenait dans Bruncor(45 %), MT&T (34 %) et NewTel (55 %) contre une participation de 42 % dans Aliant. Aux finsdes PCGR américains, la transaction représente, pour Bell Canada, une série d'échanges nonmonétaires. En règle générale, les échanges d'actifs productifs semblables sont comptabilisésà la valeur comptable, et aucun gain ni perte n'est constaté. Toutefois, étant donné qu'unplacement consolidé n'est pas considéré comme un actif productif, l'échange de la partici-pation de Bell Canada dans NewTel a été comptabilisé à la juste valeur.

(g) Gain sur cession de placements et sur réduction de participation dans des filialesSelon les PCGR canadiens et américains, un gain sur cession de placements et sur réductionde participation dans des filiales est calculé de manière semblable. Cependant, en raisondes différences entre les PCGR canadiens et américains, la valeur comptable sous-jacented'une filiale sera différente, de même que le gain qui en résultera.

(h) Activités abandonnées Selon les PCGR canadiens, le total des activités abandonnées s’est élevé à 3 975 millions $pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000 (note 8). La différence entre les PCGR cana-diens et américains, pour les activités abandonnées, consiste principalement dans desdifférences au niveau de la valeur comptable sous-jacente du placement de BCE dans NortelNetworks et ORBCOMM et dans le fait que, selon les PCGR américains, le gain sur la réductionde la participation de BCE dans Nortel Networks obtenu au premier trimestre de 2000 a étéimputé directement aux bénéfices non répartis, BCE ayant annoncé son intention de sedépartir de la plus grande partie de son placement dans Nortel Networks. Le délestage deNortel Networks a eu lieu en mai 2000. Par conséquent, les bénéfices non répartis ont étéréduits d’un montant supplémentaire de 521 millions $ selon les PCGR américains.

(i) Variation nette du gain non réalisé au titre des placementsSelon les PCGR canadiens, la participation restante de BCE dans Nortel Networks est main-tenant comptabilisée comme un placement à la valeur d’acquisition. Selon les PCGRaméricains, le placement serait classé parmi les titres destinés à la vente et comptabilisé àsa juste valeur, les gains non réalisés, nets d’impôts, étant inclus dans le poste Autres élé-ments du bénéfice global. En outre, BCE a conclu des contrats à terme afin de se protégercontre les fluctuations du cours des actions ordinaires de Nortel Networks. Par suite de cescontrats, environ 47,9 millions d’actions ordinaires de Nortel Networks sont couvertes pourun cours moyen d’environ 90 $ par action. L’effet de cette stratégie de couverture, net d’im-pôts, est également inclus dans le poste Autres éléments du bénéfice global.

(j) Bénéfice par actionSelon les PCGR américains, les entreprises sont tenues de présenter le bénéfice dilué paraction au moyen de la méthode des actions de trésorerie, qui diffère de la méthode de calculdu bénéfice dilué par action ordinaire selon les PCGR canadiens.

Modifications comptables futuresLa norme no 133 du Financial Accounting Standards Board intitulée Accounting for DerivativeInstruments and Hedging Activities (norme FAS 133), telle qu’elle est modifiée par la normeFAS 138, s’applique aux exercices ouverts après le 15 juin 2000. La norme FAS 133 exige que

w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 5 9

21 . R A P P R O C H E M E N T D E S R É S U LT A T S S E L O N L E S P C G R C A N A D I E N SE T L E S P C G R A M É R I C A I N S ( s u i t e )

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tous les instruments dérivés, y compris ceux qui sont inclus dans d’autres contrats, soientinscrits au bilan à leur juste valeur. La variation de la juste valeur sera comptabilisée auposte Bénéfice net ou, si l’instrument dérivé constitue une opération de couverture des fluxde trésorerie, au poste Autres éléments du bénéfice global. Dans le cas des opérations decouverture de la juste valeur, la variation de la juste valeur de l’instrument dérivé seragénéralement contrebalancée, au poste Bénéfice net, par la variation de la juste valeur del’élément faisant l’objet de la couverture. Pour les opérations de couverture des flux detrésorerie, la tranche efficace de la couverture de la juste valeur de l’instrument dérivé seracomptabilisée au poste Autres éléments du bénéfice global et sera reclassée au poste Béné-fice net pour les exercices au cours desquels le bénéfice net subit l’incidence de la variationdes flux de trésorerie de l’élément faisant l’objet de la couverture.

BCE a adopté la norme FAS 133 le 1er janvier 2001 et a donc réévalué tous les instru-ments dérivés à leur juste valeur. L’adoption de la norme FAS 133 n’a pas eu d’incidenceimportante sur les résultats d’exploitation consolidés ni sur la situation financière de la Société.

2 2 . É V É N E M E N T S P O S T É R I E U R S À L A D A T E D U B I L A N

Vente de KG Telecommunications Co. Ltd.

Le 23 février 2001, BCI a annoncé qu’elle avait complété la transaction annoncée le 31 août2000 portant sur la vente de sa participation de 20 % dans KG Telecommunications Co. Ltd.pour un produit brut d’environ 785 millions $.

Acquisition d’IMRglobal, Corp.

Le 21 février 2001, CGI et IMRglobal, Corp. (IMRglobal), une entreprise d’intégration desystèmes et de consultation en TI, ont conclu une entente de fusion définitive selon laquelleCGI acquerra IMRglobal pour la somme de 438 millions $ US. L’entente prévoit que lesactionnaires d’IMRglobal recevront 1,5974 action subalterne de catégorie A de CGI pourchaque action ordinaire d’IMRglobal. Les principaux actionnaires individuels de CGI ontdécidé d’exercer leur droit de préemption afin de maintenir leur pourcentage des droits devote des actions de catégorie B. BCE Inc. a décidé de ne pas exercer son droit de vote pouracquérir les actions subalternes de catégorie A et a avisé CGI qu’elle décidera, avant la clôturede la fusion, si elle exercera ou non son droit de préemption à l’égard des actions de caté-gorie B à droits de vote multiples.

Acquisition de Tess S.A.

Le 12 février 2001, Telecom Américas a annoncé qu’elle avait signé une entente en vue d’ac-quérir, pour une contrepartie totale de 950 millions $ US, une participation financière de 100 %dans Tess S.A. (Tess), l’un des deux exploitants de services cellulaires dans la bande B dansl’État brésilien de São Paulo. Selon les modalités de l’entente, les vendeurs conservent certainsdroits de vote. La transaction, qui est assujettie à l’approbation des prêteurs et des orga-nismes de réglementation, devrait être conclue avant la fin du premier trimestre de 2001.

Vente de Vésper S.A. et Vésper São Paulo S.A.Le 1er février 2001, BCI a annoncé qu’elle avait mis fin à l’entente du 25 septembre 2000 por-tant sur la vente de sa participation dans les sociétés Vésper à VeloCom Inc. (VeloCom).L’entente était conditionnelle à l’obtention par les parties des approbations réglementaireset autres, et à l’obtention par VeloCom du financement nécessaire. Velocom n’a pas avisé BCIqu’elle avait obtenu le financement nécessaire à la date indiquée dans l’entente. La résilia-tion de l’entente préserve les droits contractuels de BCI et lui donne la souplesse vouluepour envisager d’autres possibilités. Si BCI conclut la vente des sociétés Vésper avant le30 juin 2001, elle s’est engagée à verser à Telecom Américas le produit de cette vente, moinstout capital additionnel investi par BCI après le 25 septembre 2000. Si les sociétés Vésperne sont pas vendues d’ici le 30 juin 2001 et si elles ne sont pas acquises d’une autre façonpar Telecom Américas, BCI devra verser un minimum de 300 millions $ US et un maximum de575 millions $ US à Telecom Américas. Si BCI verse moins que le maximum, sa participationdans Telecom Américas sera réduite proportionnellement, sans descendre toutefois plusbas que 40,1 %.

Acquisition de licences de spectre

Le 1er février 2001, Bell Mobilité a annoncé qu’elle avait acquis, pour un investissement totald’environ 720 millions $, 20 nouvelles licences d’exploitation de fréquences SCP au coursdes enchères d’Industrie Canada. Ces nouvelles licences devraient permettre à Bell Mobilitéet à ses partenaires de l’Alliance mobilité Bell (Aliant, MTS et Saskatchewan Telecommunica-tions Holding Corporation) d’offrir des services sans fil de troisième génération. Les licencesde spectre ont été octroyées à titre provisoire jusqu’à ce qu’Industrie Canada les traite con-formément aux directives et procédures de fermeture des enchères. Le paiement des fraisde licence doit avoir lieu le 15 mars 2001 et Industrie Canada devrait confirmer la propriétédes licences peu après.

Création de Bell Globemedia Inc.

Le 9 janvier 2001, Bell Globemedia Inc., une société multimédia canadienne des secteurs de laradiodiffusion, de l’imprimé et de l’Internet, a été créée par suite de la clôture de la transactionannoncée le 15 septembre 2000 lorsque BCE, The Thomson Corporation (Thomson) et TheWoodbridge Company (Woodbridge) ont proposé la création d’une société multimédia cana-dienne. BCE détient 70,1 % de Bell Globemedia Inc. et a apporté comme principalescontributions sa participation exclusive dans CTV et sa participation de 71 % dans Sympatico-Lycos. Thomson détient 20 % de Bell Globemedia Inc. et a apporté tous les actifs et entreprisesde The Globe and Mail (division de Thomson Canada Limited) et de Globe Interactive (divisionde Thomson Canada Limited). Woodbridge détient 9,9 % de Bell Globemedia Inc. et a apporté385 millions $. La capitalisation initiale de Bell Globemedia Inc. était d’environ 4 milliards $.

6 0 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

21 . R A P P R O C H E M E N T D E S R É S U LT A T S S E L O N L E S P C G R C A N A D I E N SE T L E S P C G R A M É R I C A I N S ( s u i t e )

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w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 6 1

D O N N É E S F I N A N C I È R E S C O N S O L I D É E S E T A U T R E S D O N N É E S(non vérifié) 2000 1999 1998 1997 1996 1995

Données relatives à l’état des résultats (en millions $) (i)

Produits d’exploitation 18 094 14 214 12 954 12 771 10 568 9 921Bénéfice provenant des activités poursuivies avant poste extraordinaire 886 5 069 1 399 773 810 144Activités abandonnées/Poste extraordinaire 3 975 390 3 199 (2 309) 342 638Bénéfice net (perte nette) 4 861 5 459 4 598 (1 536) 1 152 782Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actions ordinaires 4 782 5 366 4 505 (1 610) 1 076 695

Données relatives au bilan (en millions $)Total de l’actif 51 383 36 960 32 170 40 298 41 261 38 861Dette à long terme (y compris la tranche exigible à moins d’un an) 14 615 9 862 10 349 12 784 12 586 13 062Actions privilégiées 1 300 1 700 1 700 1 700 1 450 1 250Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires 16 161 16 192 11 945 8 109 10 522 10 039Dépenses en immobilisations 4 832 3 588 3 774 3 413 3 128 2 804

Données relatives aux actions ordinaires (ii)

Bénéfice (perte) par action ordinaireActivités poursuivies avant poste extraordinaire 1,26 7,74 2,05 1,10 1,16 0,09Activités abandonnées/Poste extraordinaire 6,17 0,61 5,02 (3,63) 0,54 1,03Bénéfice net (perte nette) 7,43 8,35 7,07 (2,53) 1,70 1,12

Dividendes déclarés par action ordinaire 1,24 1,36 1,36 1,36 1,36 1,36

Autres donnéesServices d’accès au réseau (en milliers) 13 361 11 579 11 556 11 221 10 869 10 593Nombre d’employés (en milliers) 75 55 53 122 121 121

(i) Les chiffres des exercices antérieurs ont été retraités pour tenir compte de la présentation de Corporation Nortel Networks à titre d’activité abandonnée.(ii) Redressé pour tenir compte du fractionnement des actions ordinaires de BCE à raison de deux pour une le 14 mai 1997.

A U T R E S D O N N É E S T R I M E S T R I E L L E S(en millions $, sauf les montants par action) 4e trimestre 3e trimestre 2e trimestre 1er trimestre

(non vérifié) 2000 1999 2000 1999 2000 1999 2000 1999

Produits d’exploitation 5 185 3 707 4 474 3 632 4 335 3 451 4 100 3 424 Bénéfice provenant des activités poursuivies (13) 171 726 132 50 4 554 123 212 Activités abandonnées – 561 (67) 14 (7) 119 4 049 (304)Bénéfice net (perte nette) (13) 732 659 146 43 4 673 4 172 (92)Bénéfice net (perte nette) attribuable

aux actions ordinaires (31) 709 640 123 24 4 649 4 149 (115)Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire

Activités poursuivies (0,04) 0,23 1,10 0,17 0,04 7,05 0,16 0,29 Bénéfice net (perte nette) (0,04) 1,10 0,99 0,19 0,04 7,23 6,44 (0,18)

Nombre moyen d’actions ordinaires en circulation (en millions) 746,1 643,8 644,7 643,6 644,5 642,8 644,0 641,1

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6 2 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

Jean C. MontyPrésident du Conseil et chef de la direction

Michael J. SabiaPrésident

William D. AndersonPrésident – BCE Investissements

Michael T. BoychukTrésorier général

Peter J.M. NicholsonChef de la stratégie

Patrick PichetteVice-président exécutifPlanification et gestiondu rendement

Barry W. PickfordVice-président – fiscalité

Marc J. RyanSecrétaire de la Société

C. Wesley M. ScottChef des services généraux

Martine TurcotteChef principale du service juridique

Siim A. VanaseljaChef des affaires financières

C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R A T I O N *

H A U T E D I R E C T I O N *

Jean C. Monty, C.M.Montréal (Québec)

Président du Conseil et chef de la direction, BCE Inc.Administrateur de mai 1991 à septembre 1992 et depuis octobre 1997. Président du Conseil et chef de la direction de Bell Canada et président du Conseil de Bell Globemedia Inc. et Téléglobe Inc.

Richard J. Currie, C.M.Toronto (Ontario)

Président et administrateurGeorge Weston LimitedAdministrateur depuis mai 1995. Premier administrateuret président du comité des ressources en cadres et derémunération, et membre du comité de régie d’entreprise. Administrateur de Téléglobe Inc.

Donna S. KaufmanToronto (Ontario)

Avocate et administratrice de sociétésAdministratrice depuis juin 1998. Membre du comité de vérification. Administratrice de Bell Globemedia Inc.

Thomas E. KieransToronto (Ontario)

Président du Conseil Institut canadien de recherches avancées Administrateur depuis avril 1999. Membre du comité de vérification. Administrateur de Groupe CGI inc.et Téléglobe Inc.

Brian M. LevittMontréal (Québec)

Coprésident, Olser, Hoskin & Harcourt LLP, avocats d’affairesAdministrateur depuis mai 1998. Membre du comité des ressources en cadres et de rémunération. Administrateur de Bell Globemedia Inc.

Judith MaxwellOttawa (Ontario)

PrésidenteRéseaux canadiens de recherche en politiques publiques inc.Administratrice depuis janvier 2000. Membre du comité de vérification. Administratrice de Bell Canada.

John H. McArthurWayland (Massachusetts)

Doyen émériteHarvard University Graduate School of Business AdministrationAdministrateur depuis mai 1995. Membre du comité de régie d’entreprise et du comité des ressources en cadreset de rémunération. Administrateur de BCE Emergis inc.

J. Edward Newall, O.C.Calgary (Alberta)

Président du ConseilNewall et associésAdministrateur depuis mai 1989. Président du comité de vérification et membre du comité de régie d’entreprise.Administrateur de Bell Canada.

Guy Saint-Pierre, O.C.Montréal (Québec)

Président du ConseilGroupe SNC-Lavalin inc.Administrateur depuis mai 1995. Président du comité de régie d’entreprise. Administrateur de Bell Canada.

Paul M. Tellier, C.P., C.C., C.R.Westmount (Québec)

Président-directeur général et administrateur de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada Administrateur depuis avril 1999. Membre du comité des ressources en cadres et de rémunération. Administrateur de Bell Canada.

Victor L. Young, O.C.St. John’s (Terre-Neuve)

Président du Conseil et chef de la direction Fishery Products International Limited Administrateur depuis mai 1995. Membre du comité de vérification.

* Au 28 février 2001

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w w w . b c e . c a R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 6 3

Le conseil d’administration compte trois comités perma-nents : le comité de vérification, le comité de régie d’entre-prise (CRE) et le comité des ressources en cadres et derémunération (CRCR).

L E C O M I T É D E V É R I F I C A T I O NLe comité de vérification examine les éléments suivants,soumet des rapports sur ces derniers et, s’il y a lieu, donneson approbation ou fait des recommandations au Conseil :états financiers consolidés annuels et périodiques (y com-pris l’analyse par la direction de la situation financière et desrésultats d’exploitation) et intégrité de l’information finan-cière de la Société; valeur des processus mis en place par laSociété pour identifier et gérer le risque; valeur du systèmede contrôle interne; valeur des processus mis en place pourse conformer aux lois et règlements; bien-fondé des poli-tiques et pratiques de la Société en matière d’éthique com-merciale et application de celles-ci; nomination, conditionsd’embauche, indépendance et honoraires prévus du vérifica-teur des actionnaires; nomination et mandat du vérificateurinterne; relations avec les comités de vérification des entitésapparentées; et relations avec les autres comités perma-nents du conseil d’administration et la direction. Le comité devérification est en communication directe avec les vérifica-teurs internes et externes pour discuter de certaines ques-tions ou les examiner au besoin.

Le comité de vérification donne également son avis auConseil sur les politiques visant l’administration, le finance-ment et le placement de l’actif du régime de retraite (le régime) et de la caisse de retraite (la caisse) de la Sociétéainsi que du fonds commun unitaire parrainé par la Sociétépour le placement collectif de la caisse de la Société et decelles des filiales participantes (le fonds unitaire). Le comitéde vérification examine les conséquences sur les obligationsdu régime et le financement des modifications proposées auxprestations prévues aux termes du régime; approuve lesobjectifs de financement à long terme relatifs aux engage-ments au titre du régime; approuve la nomination ou le renvoide l’actuaire du régime; et, en ce qui a trait au régime, à lacaisse et au fonds unitaire, examine le système permettant àla Société de s’acquitter de ses responsabilités d’employeuret d’administrateur du régime, de la caisse et du fonds uni-taire, y compris la supervision et la surveillance des procé-dures, et soumet des rapports au Conseil sur leur pertinence;approuve les changements aux politiques et objectifs à

suivre dans le placement de l’actif de la caisse et du fondsunitaire; examine le rendement du placement de l’actif de lacaisse et du fonds unitaire; et examine et approuve les étatsfinanciers vérifiés visant la caisse et le fonds unitaire. Lecomité de vérification s’est réuni six fois en 2000.

L E C O M I T É D E R É G I E D ’ E N T R E P R I S ELe comité de régie d’entreprise examine les éléments sui-vants, soumet des rapports sur ces derniers et, s’il y a lieu,fait des recommandations au Conseil : candidats à l’électionau poste d’administrateur et questions de régie d’entreprise,y compris les normes de rendement des administrateurs, lataille du Conseil, l’ancienneté des administrateurs, le rende-ment des administrateurs, la rémunération des adminis-trateurs en fonction des pratiques en vigueur, la structure, laresponsabilité et la composition des comités du Conseil ainsique la qualité des propositions des actionnaires. De plus, leCRE fait périodiquement des sondages auprès des adminis-trateurs pour leur permettre d’évaluer l’efficacité du Conseilde même que leur propre participation à ce dernier. Il soumetpériodiquement des rapports au Conseil sur l’évaluation del’efficacité de celui-ci. Il aide également les administrateursnouvellement nommés au Conseil à se familiariser avec laSociété et son processus de régie d’entreprise. Le CRE s’estréuni trois fois en 2000.

L E C O M I T É D E S R E S S O U R C E S E N C A D R E S E T D E R É M U N É R A T I O NLe comité des ressources en cadres et de rémunérationexamine les éléments suivants, soumet des rapports sur cesderniers et, s’il y a lieu, fait des recommandations au Conseil :nomination du chef de la direction et d’autres dirigeants;ressources en cadres actuelles et planification de la relèvedes dirigeants et d’autres cadres; rendement du chef de ladirection et d’autres dirigeants; politique de rémunérationdes membres de la haute direction de la Société et rémunéra-tion du chef de la direction et d’autres dirigeants; et toutchangement majeur proposé à la structure ou au personnel,ou aux régimes de retraite et d’avantages sociaux de laSociété. Le CRCR s’est réuni huit fois en 2000.

C O M I T É S D U C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R A T I O N

M E M B R E S D E S C O M I T É S D U C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R A T I O N

V É R I F I C A T I O N

J.E. Newall D.S. KaufmanPrésident

T.E. Kierans

J. Maxwell

V.L. Young

R É G I E D ’ E N T R E P R I S E

G. Saint-Pierre R.J. CurriePrésident

J.H. McArthur

J.E. Newall

R E S S O U R C E S E N C A D R E S E T R É M U N É R A T I O N

R.J. Currie B.M. LevittPrésident

J.H. McArthur

P.M. Tellier

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A S S E M B L É E A N N U E L L E 2 0 0 1

L’assemblée annuelle et extraordinaire des

actionnaires de BCE aura lieu le mercredi

25 avril 2001, à 10 h 30 (heure du

Pacifique), au Centre de congrès et

d’expositions de Vancouver, 999 Canada

Place, Vancouver (Colombie-Britannique).

6 4 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 0 w w w . b c e . c a

I M P Ô T C A N A D I E N E X I G É D E SI N V E S T I S S E U R S É T R A N G E R S

Les dividendes sur actions de BCE versés ou crédités à des non-résidents du Canada sont assujettis à une retenued’impôt de 25 %, sauf si ce taux est réduit par convention fiscale. En vertu des conventions fiscales actuelles, lesrésidents des États-Unis et du Royaume-Unisont assujettis à un impôt de 15 %.

R E T E N U E D ’ I M P Ô T D E R É S E R V E

Depuis le 1er janvier 2001, BCE doit exigerdes investisseurs américains qu’ilsfournissent des numéros d’identificationde contribuable (NIC) et des formules dedéclaration de résidence W9. Si elle nereçoit pas ces documents, BCE doitprélever une retenue d’impôt de réservede 31 % fixée par l’Internal Revenue Service sur tous les dividendes versés le1er janvier 2001 ou après.

D I V I D E N D E S V E R S É S

Depuis 1995 et jusqu’au deuxièmetrimestre de 2000, des dividendestrimestriels de 0,34 $ par action ordinaireont été versés.* Depuis le deuxièmetrimestre de 2000, le dividende de BCE, qui est de 0,30 $ par action ordinaire, tient compte de la distribution d’actions de Corporation Nortel Networks, sur lesquelles des dividendes, le caséchéant, sont versés directement aux actionnaires par Nortel Networks.

* Redressé pour tenir compte du fractionnement desactions de BCE à raison de deux pour une le 14 mai 1997.

R E N S E I G N E M E N T S A U X A C T I O N N A I R E S

N O M B R E D ’ A C T I O N S E TD ’ A C T I O N N A I R E S

Au 31 décembre 2000, il y avait 809 861 531 actions ordinaires de BCE en circulation et 184 607 actionnairesordinaires inscrits, et 68 000 000 d’actionsprivilégiées en circulation et 490 action-naires privilégiés inscrits.

I N S C R I P T I O N B O U R S I È R E

Bourses de Toronto, New York et Bourse Suisse.

D I V I D E N D E S S U R A C T I O N S O R D I N A I R E S *

D AT E D ’ I N S C R I P T I O N D AT E D E PA I E M E N T

15 mars 2001 15 avril 2001

15 juin 2001 15 juillet 2001

14 septembre 2001 15 octobre 2001

14 décembre 2001 15 janvier 2002

* Sous réserve de l’approbation du conseil d’administration

D R O I T S D E S U C C E S S I O N

Ni le Canada ni les provinces canadiennesne font payer de droits de succession.

D O C U M E N T S D E L’ E N T R E P R I S E

La plupart des documents de BCE Inc., dont les rapports trimestriels et le rapport annuel,

se trouvent sur notre site Web. Les actionnaires qui désirent être avisés par courriel

lorsque les documents sont publiés sur Internet doivent se rendre sur notre site Web

à l’adresse www.bce.ca et s’inscrire à notre service Nouvelles en direct.

On peut également se procurer les documents de l’entreprise :

P A R C O U R R I E R É L E C T R O N I Q U E

[email protected]

P A R T É L É P H O N E

1 800 339-6353 (sans frais au Canada et aux États-Unis)

P A R L A P O S T E

BCE Inc.Relations avec les investisseurs1000, rue de La Gauchetière O.Bureau 3700Montréal (Québec)H3B 4Y7

S E R V I C E S S P É C I A U X A U X A C T I O N N A I R E S

1 Augmentez votre placement en actions ordinaires de BCE sans frais de courtage en

souscrivant au Régime de réinvestissement de dividendes et d’achat d’actions de BCE.

2 Évitez les retards postaux et les déplacements à la banque en souscrivant

au programme de virement bancaire automatique des dividendes de BCE.

3 Aidez BCE à contrôler ses coûts et à éliminer les envois multiples en regroupant

vos comptes.

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez

avec la Société de fiducie Computershare.

B U R E A U X D E T R A N S F E R T E T A G E N T D U R E G I S T R E D E S A C T I O N S

C A N A D A

Société de fiducie Computershare du Canada(514) 982-7555 dans la région de Montréalou 1 800 561-0934(sans frais au Canada et aux États-Unis)

N E W Y O R K

Computershare Trust Company of New York(212) 701-7600

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C O N N E C T I V I T É

C A N A D I E N N E

BELL CANADA www.bell.ca

BELL ACTIMEDIA www.bellactimedia.com

BELL EXPRESSVU www.expressvu.com

BELL INTRIGNA www.bellintrigna.com

BELL MOBILITÉ www.bellmobilite.ca

BELL NEXXIA www.bellnexxia.com

ALIANT www.aliant.ca

MANITOBATELECOM SERVICES www.mts.mb.ca

TÉLÉPHONE DU NORD www.northerntel.on.ca

NORTHWESTEL www.nwtel.ca

TÉLÉBEC www.telebec.qc.ca

I N T E R N A T I O N A L E

TÉLÉGLOBE www.teleglobe.com

B C E I n c .1000, rue de La Gauchetière O.

Bureau 3700

Montréal (Québec)

H3B 4Y7

www.bce.ca

C O M M U N I C A T I O N S

courriel : [email protected]

tél. : 1 888 932-6666

fax : (514) 870-4385

R E L A T I O N S A V E C L E S

I N V E S T I S S E U R S

courriel : [email protected]

tél. : 1 800 339-6353

fax : (514) 786-3970

R E L A T I O N S A V E C

L E S A C T I O N N A I R E S

Société de fiducie Computershare

du Canada

C.P. 1100, succursale B

Montréal (Québec)

H3B 3K9

courriel : [email protected]

tél. : (514) 982-7555 ou

1 800 561-0934

fax : (514) 982-7635

C O N T E N U

G L O B E M E D I A

CTV www.ctv.ca

GLOBE AND MAIL www.globeandmail.ca

SYMPATICO-LYCOS www.sympatico.ca

C O M M E R C E

BCE EMERGIS www.emergis.com

B C E I N V E S T I S S E M E N T S

BELL CANADAINTERNATIONAL www.bci.ca

GROUPE CGI www.cgi.ca

TÉLÉSAT www.telesat.ca

BCE CAPITAL www.bcecapital.ca

EXCEL COMMUNICATIONS www.excel.com

M A R Q U E S D E C O M M E R C ELe logo représentant des anneaux et un profil est une marque de commerce de Bell Canada et Bell Canada Entreprises est une marque de commerce de BCE Inc. Bell, Bell Canada International, BellZinc.ca, Espace Bell et MultiÉtoiles sont des marques de commerce de Bell Canada.BCI est une marque de commerce de Bell Canada International Inc. Sympatico et Sympatico Édition Haute Vitesse sont des marques de commerce de Bell ActiMedia inc. ExpressVu est une marque de commerce de Société en Commandite Bell ExpressVu. TSE est une marquede commerce de la Bourse de Toronto. Nimiq est une marque de commerce de Télésat Canada. Téléglobe et GlobeSystem sont des marquesde commerce de Téléglobe Inc. DirecPC est une marque de commerce de Hugues Electronics Corporation. The Globe and Mail est une marquede commerce de The Globe and Mail Limited. Globe Interactive est une marque de commerce de Thomson Canada Limited. CTV est une marquede commerce de CTV Television Inc. Toutes les autres marques de commerce, appellations commerciales, raisons sociales et noms de domaine utilisés dans le présent rapport annuel appartiennent à leur propriétaire respectif.

Par souci de l’environnement, le Rapport annuel de BCE est imprimé au moyen d’encre végétale et est entièrement recyclable. La colle utilisée pour la couverture est récupérable.

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