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ÉCONOMIE L’impact économique de la crise des réfugiés MARCHÉS Les magiciens centraux Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi Numéro 99 | novembre 2015

ÉCONOMIE L’impact économique de la crise des réfugiés · jusqu’à 29 milliards d’euros en 2016. Le scénario basé sur les 626 000 réfugiés en 2014 était alors de 6 milliards

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ÉCONOMIE

L’impact économique de la crise des réfugiés

MARCHÉS

Les magiciens centraux

Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi

Numéro 99 | novembre 2015

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Produits présentant un risque de perte en capital.

50 ordres/mois remboursés*

sur les Warrants et Turbos Citi

Produits présentant un risque de perte en capital. En raison de leur effet de levier à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur, les Warrants et Turbos peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur, notamment en raison d’une perte de valeur temps des Warrants ou en cas de désactivation des Turbos. Sur les Turbos Infinis et Infinis BEST l’ajustement du prix d’exercice et de la barrière désactivante accroît le risque de perte partielle ou totale en capital. Les Turbos sur actions US, devises et matières premières ont des horaires/jours de désactivation spécifiques figurant sur le site www.citifirst.com. Les Warrants et Turbos s’adressent uniquement à des investisseurs avertis disposant de connaissances suffisantes des spécificités de ces produits. Les investisseurs sont invités à prendre connaissance des facteurs de risques énoncés dans le Prospectus de Base afin d’établir si le produit correspond à leurs besoins et à leurs moyens. Les Warrants et Turbos émis par Citigroup Global Markets Deutschland AG font l’objet d’un Prospectus de Base visé par la BaFin (régulateur financier allemand) ayant fait l’objet d’un certificat d’approbation par la BaFin à destination de l’AMF, et de Conditions Définitives de l’Offre disponibles gratuitement sur le site www.citifirst.com et sur le site www.info-financiere.fr ou sur simple demande à l’adresse suivante : Citi, Warrants & Certificats, 1-5 rue Paul Cézanne, 75008 Paris.

Mentions légales Binck.fr : le placement en bourse est risqué. Vous pouvez subir des pertes. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures, elles ne sont pas constantes dans le temps et ne constituent en aucun cas une garantie future de performance ou de capital. Binckbank N.V, sise au 102-116, rue Victor Hugo, 92686 Levallois-Perret, France, immatriculée au RCS de Nanterre sous le numéro 495 193 849, contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR : 61, rue Taitbout, 75436 Paris Cedex 09) et par l’Autorité des Marchés financiers (AMF : 17, place de la Bourse, 75082 Paris cedex 02), succursale de Binckbank NV, société anonyme de droit néerlandais, au capital social de 10 000 005 euros et dont le siège social est sis à Barbara Strozzilaan 310, 1083HN Amsterdam.

* voir conditions sur www.binck.fr

Avec BINCK.FR du 14 septembre 2015 au 29 janvier 2016 inclus

© 2015 Citigroup Global Markets Limited. All rights reserved. Citi and Arc Design is a trademark and service mark of Citigroup Inc., used and registered throughout the world.

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sommaire

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FlashÉTAT DE LA COLLECTE EN FRANCE AU COURS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2015 > 04

MarchésLES MAGICIENS CENTRAUX > 06

AnalysesACCOR, AXA, DANONE ET VEOLIA ENVIRONNEMENT > 08

L’heure est à une accentuation de l’assouplissement monétaire des banques centrales sauf aux États-Unis. Alors que la Fed n’a jamais été autant volatile dans son discours, son dernier message a laissé entendre qu’un relèvement de son directeur est beaucoup plus probable en décembre prochain. De son côté, la BCE a souligné qu’une politique quantitative plus prononcée serait nécessaire d’ici à la fin de l’année afin d’adresser des anticipations d’inflation en baisse constante. La Banque centrale suédoise est sur la même trajectoire que la BCE alors que la Banque centrale chinoise a, une nouvelle fois, baissé son taux directeur. Enfin, la Banque du Japon pourrait chercher à surprendre les investisseurs en annonçant des mesures innovantes dans sa politique quantitative afin de relancer les anticipations d’inflation pour faciliter un accord sur les hausses de salaires lors de négociations prévues au printemps prochain.

Les opérations de fusions et acquisitions atteignent des sommets. Depuis le début de l’année, elles représentent un montant de 3,1 trillions de dollars, soit une hausse de 38 % par rapport à 2014. C’est le deuxième record historique depuis 2007 ou un record jamais égalé sur une base annualisée. Néanmoins, elles représentent 6-7 % de la capitalisation boursière globale alors que les derniers pics se situaient aux alentours de 8-10 %, souligne notre responsable de la stratégie globale, Robert Buckland. Les opérations de plus de 10b$ ont représenté plus de 40% de la totalité des opérations. C’est une proportion bien supérieure aux pics de 1999 et 2007. Le plus fort dynamisme revient aux États-Unis et au Royaume-Uni, alors que le Japon et l’Europe continentale sont en retrait. Ce sont surtout les secteurs de l’immobilier, de la consommation, de la santé et de la technologie qui ont été concernés. Un environnement très favorable sur les taux d’intérêt et une amélioration de la confiance des chefs d’entreprises sont des soutiens indéniables à cet environnement.

Pouvons-nous parler de surchauffe ? La lecture du marché du crédit, des volumes de M&A, d’endettement des entreprises et du P/E des actions au niveau global pourraient le laisser penser. Les niveaux sont proches de mars 2000 ou octobre 2007. Néanmoins, Robert Buckland rappelle l’aplatissement de la courbe des taux aux USA, la forte croissance des investissements et la faible prime de risque sur les actions.

ÉconomieL’IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA CRISE DES RÉFUGIÉS > 05

Banques centrales

Le 17 septembre, la décision

du statu quo des taux de la Fed

a été accueillie négativement

par les marchés qui ont perdu 3 %

le lendemain de l’annonce.

Henri-Jean Reville Head of Equity Markets,

Frabelux

03CitiFirst I novembre 2015 I

édito

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flash

04 CitiFirst I novembre 2015 I

Ce mois-ci, nous vous proposons une étude sur les encours sous gestion et sur les souscriptions nettes en France. Non pas parce qu’elle est liée au marché des Warrants et Certificats, mais parce qu’elle est révélatrice des grandes tendances d’allocations d’actif de la part des investisseurs particuliers et des professionnels de la gestion.

Au cours du 3e trimestre, la collecte nette sur les fonds de droit français a progressé de 11 milliards soit moitié moins par rapport aux chiffres du premier trimestre. Ce ralentissement s’explique par la décollecte enregistrée au cours du mois de septembre de près de 20 milliards. Les encours sous gestion en France (790 milliards d’euros) ont reculé pour revenir au niveau de fin 2014.

ÉTAT DE LA COLLECTE EN FRANCE AU COURS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2015*

LES ENCOURS ET LES SOUSCRIPTIONS NETTES

CLASSES D’ACTIFS (en mde)ENCOURSFIN DE MOIS

VARIATIONSUR 1 MOIS

SOUSCRIPTION1 MOIS

SOUSCRIPTION3 MOIS

ACTIONS 212,2 -16,7 0,3 2,8

DIVERSIFIÉS 88,9 -2,1 -0,3 -0,1

FONDS ALTERNATIFS 0,9 -0,8 -0,0 -0,1

FONDS IMMOBILIER 0,3 -3,4 0,0 0,5

MATIÈRES PREMIÈRES 0,5 -0,0 0,0 0,0

OBLIGATIONS 107,8 -1,5 -1,0 -1,4

OBLIGATIONS CONVERTIBLES 17,3 -0,2 0,0 0,1

OPCVM GARANTIES OU À FORMULE 35,7 -0,5 -0,1 -0,4

PERFORMANCE ABSOLUE 48,7 -0,6 0,3 1,5

TRÉSORERIE 277,8 -19,7 -18,5 8,1

ENSEMBLE 790,0 45,5 19,2 11,0

*source www.myflow.fr

SOUSCRIPTIONS NETTES : -19 mde de souscriptions nettes sur le mois

sept14

30.0

20.0

10.0

0.0

-10.0

-20.0

-30.0

-40.0oct nov déc janv févr mars avr mai juin juil août Sept

15

en md€

ACTIFS SOUS GESTION : l’encours est de 790 mde sur les fonds de droit français

sept14

880.0870.0860.0850.0840.0870.0830.0820.0810.0800.0790.0780.0770.0760.0750.0740.0

oct nov déc janv févr mars avr mai juin juil août Sept15

en md€

SUR LE MARCHÉ DES PRODUITS DE BOURSE

Au mois de septembre, la répartition entre les classes d’actifs a progressé en faveur des indices qui totalisent près de la moitié des échanges enregistrés sur Euronext contre 38 % au cours des six premiers mois de l’année. Les actions et les indices à levier reculent en raison notamment des niveaux de volatilité particulièrement élevé atteints au cours du mois de septembre (30 points en moyenne). (Sources Euronext)

Illustration de l’évolution de la répartition des échanges sur Euronext Paris

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05CitiFirst I novembre 2015 I

L’afflux de réfugiés en Europe depuis cet été à un impact économique et politique dont les conséquences seront ressenties, selon nous, sur le long terme. Dans cette note, nous analysons les effets sur les prévisions économiques pour la zone euro, principalement les conséquences

fiscales et le taux de chômage. La première partie analyse les dépenses gouvernementales supplémentaires nécessaires pour aider les nouveaux arrivants. La seconde partie s’intéresse aux effets sur le marché du travail.

Une estimation des demandes d’asile politique en 2015/16

L’Europe est actuellement la destination privilégiée des réfugiés des pays déchirés par la guerre comme l’Afghanistan, l’Erythrée, l’Irak, le Soudan du Sud et la Syrie, pays dont les citoyens ont de fortes probabilités d’être acceptés comme réfugiés politiques. Nous estimons qu’il y aura 1,85 million de demandes d’asile en 2015. Pour 2016 nous nous attendons à un nombre total identique, avec des demandes très fortes au début de l’année, les demandes se réduisant ensuite au cours de 2016.

L’impact sur le budget 2016En multipliant notre estimation des demandes d’asile politique en 2015 et en 2016 par le nombre moyen d’autorisations délivrées sur une période de 12 mois et par une dépense mensuelle de 1 000 euros, nous estimons que le coût total du flux de réfugiés en Union européenne pourrait s’élever à 12 milliards d’euros en 2015 et jusqu’à 29 milliards d’euros en 2016. Le scénario basé sur les 626 000 réfugiés en 2014 était alors de 6 milliards d’euros par an, ce qui représenterait dans notre estimation un impact de 6 milliards de plus sur le budget 2015 et de 23 milliards sur celui de 2016, l’équivalent de 0,04 % et 0,15 % du PIB, respectivement.

L’impact sur le marché du travail en 2016De manière générale, trouver un travail pour ces demandeurs d’asile et réfugiés ne sera pas une mince affaire. Les problèmes

Guillaume MenuetSenior Euro-zone

Economist

initiaux administratifs et linguistiques feront que la majorité des demandeurs d’asile seront probablement sans emploi. De plus, nous n’envisageons pas de changement significatif à court terme sur la croissance de l’emploi du fait de l’arrivée des réfugiés. En conséquence, les réfugiés renforceront la force de travail, et au sein de ce groupe, la part des chercheurs d’emplois. Nous avons calculé qu’environ 700 000 personnes de plus s’ajouteront au marché du travail en UE entre 2016 et 2017, dont 450 000 en zone euro. L’Allemagne recevra pour sa part les trois quarts de ce flux de nouveaux travailleurs. Ce flux entrant de migrants pourrait alors augmenter le taux de chômage de la zone euro de 0,5 % d’ici la fin 2017. En conclusion, l’impact sur le marché du travail est de taille, mais raisonnable. Revenir au niveau d’emploi d’avant crise pourrait s’avérer légèrement plus long qu’anticipé, cependant il est peu probable que cela affecte pour autant le plan de hausse des taux de la BCE, que nous estimons actuellement pour fin 2018.

Conclusions et autres considérations importantes

La crise des réfugiés est un défi humanitaire majeur pour l’Europe. Cependant, malgré son ampleur, nous n’estimons pas que l’impact macro-économique sur la région soit très marqué. Sur le long terme, la contribution positive de ces migrants, qui pourront potentiellement apporter plus de croissance, dépendra principalement du succès de leur insertion. L’Allemagne, avec son économie et son solide marché de l’emploi ainsi que ses relatives bonnes performances dans le processus d’intégration de migrants, est particulièrement bien placée pour en profiter. Finalement, l’impact clé de la crise des réfugiés sera politique, avec une incidence probable sur les élections à venir en France et en Allemagne en 2017. •

économie

L’impact économique de la crise des réfugiés

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06 CitiFirst I novembre 2015 I

Les magiciens centraux

marchés

CE MOIS D’OCTOBRE RESTERA DANS LES MÉMOIRES COMME CELUI D’UNE TRÈS VIGOUREUSE REPRISE. LES BANQUES CENTRALES ONT ÉTÉ À LA MANŒUVRE ET ONT SU REDONNER LE MORAL À TOUS CEUX QUI REDOUTAIENT LES CONSÉQUENCES D’UN RECUL DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE MONDIALE. CE DERNIER DEMEURE POURTANT UNE RÉALITÉ QUI POURRAIT SE RAPPELER À LEUR BON SOUVENIR AU MOIS DE NOVEMBRE.

Le mois dernier, le CAC 40® était encore sous le choc des évaluations de la monnaie chinoise. En effet, il renouait avec un support majeur à 4 350 points et nous insistions sur la nécessité de se montrer prudent car manifestement le ralentissement de l’économie mondiale commençait à peser très négativement sur le moral des investisseurs. Seules les banques centrales pouvaient redonner de l’appétit pour le risque. Effectivement, les marchés asiatiques ont enrayé leur chute, rassurés par les initiatives de la Banque centrale chinoise, notamment la baisse drastique de ses taux directeurs. La Fed a clarifié sa politique et la palme revient à la BCE qui, par la simple annonce de promesses de soutien à l’économie et au marché, a réussi à emballer l’ensemble des places mondiales. Il résulte de tout ceci un mois d’octobre aux records historiques qui permet de battre en brèche l’idée que les krachs se produisent toujours à l’aube de l’automne. Tous ces magiciens centraux créent-ils de l’illusion ou sont-ils la cheville ouvrière des sorties de crise et des retours aux croissances solides ? Les opinions divergent et les arguments s’affûtent pour un débat qui pourrait conditionner l’évolution des indices pour le mois à venir.

Une divergence de politique ?Il est bien révolu le temps où les banques centrales se voulaient hermétiques ou discrètes. Alan Greenspan savourait le plaisir de ses interventions dans le rôle du chat qui jouait avec ses souris. Il malmenait les marchés avec les griffes de propos sibyllins pratiquement codés. Il fallait déchiffrer et il allait jusqu’à indiquer que si les marchés avaient compris son propos, alors il fallait se méfier. Il faut se souvenir que le changement de politique

monétaire s’accompagnait le plus souvent de profonds désarrois, avec pour conséquence non seulement des gestionnaires pris au dépourvu, mais surtout des citoyens américains dont le moral était affecté. Or, la consommation demeure toujours le principal moteur de la croissance économique américaine. Pour consommer, il faut bénéficier d’un caractère optimiste. Un portefeuille d’actions en progression constante nourrit le moral et le cercle vertueux se met en place. De temps en temps, il faut soigner les rouages comme on câline un roulement à billes avec le lubrifiant adéquat. Le langage de la Banque centrale américaine a donc bien évolué de sorte qu’il doit être clair et lisible par le plus grand nombre. À défaut, les marchés s’agitent et la volatilité retrouve tous ses droits avec pour conséquence un bien moindre appétit pour les actifs risqués. Le successeur d’Alan Greenspan, Ben Bernanke, s’est évertué à ce que les marchés puissent anticiper les décisions de l’institution sans être victimes de mauvaises surprises. Comme dans bien d’autres domaines, la communication est devenue un art et elle doit être soignée à l’instar de l’ébéniste qui sait que la finition est plus importante que le bâti du meuble lui-même. À l’issue de la réunion du mois de septembre, la Fed non seulement n’a pas relevé ses taux mais a laissé entendre qu’elle devait prendre en compte un environnement international dégradé. Tout naturellement ceci aurait dû rassurer les marchés avec un apport de liquidités toujours aussi peu chères. L’effet fut totalement inverse car les opérateurs ont conclu que la Fed tâtonnait dans le brouillard. Une fois pour toutes, un agenda précis de l’abandon de la politique accommodante était exigé. La Fed dans son organe ultime décision est composée de différents gouverneurs, lesquels s’expriment régulièrement dans des médias affichant souvent leurs divergences d’opinions. Ceci a alimenté des foyers d’inquiétudes au point qu’avant le début du mois l’agitation a confiné au paroxysme. Les leçons de cette communication brouillonne ont, semble-t-il, été tirées puisque le dernier compte rendu évoque de manière très explicite la possibilité d’une hausse des taux dès le mois de décembre. L’environnement international ne serait plus un critère à prendre en compte. Seuls la situation de l’emploi et le niveau d’inflation

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07CitiFirst I novembre 2015 I

La crise financière puis économique apparue en 2008 a profondément modifié la donne au point que la BCE estime qu’elle doit tout mettre en œuvre pour soutenir l’économie de la zone euro.

Le CAC 40® a opéré en octobre un très spectaculaire rétablissement en gagnant pratiquement 600 points. Il se heurte désormais à une résistance difficile, celle des 4925 points. Son débordement ouvrirait la voie des 5250 points. Vitesse et précipitation ne sont pas à confondre.

PLUS D’INQUIÉTUDES ?

dicteraient la décision à prendre. Le message a le mérite désormais de la clarté mais imposera aux opérateurs une surveillance attentive de toutes les données macro-économiques. Beaucoup d’observateurs estiment d’ores et déjà que la Fed passera son tour en décembre. Il faut comprendre de tout ceci que chaque bonne nouvelle concernant la vigueur de l’économie américaine sera perçue comme un signal d’abandon imminent de la politique accommodante.

La BCE ne rencontre pas la même problématique puisque la situation économique en Europe est loin d’être brillante et que, si menace il y a, c’est plus celle de la déflation que de l’inflation. Là encore le temps où la BCE, d’obédience toute germanique, rappelait systématiquement son unique rôle de gardien du temple, soit l’orthodoxie de la monnaie européenne, est bien révolu. La Banque centrale européenne ne pouvait agir comme la Fed puisqu’elle n’avait pas mandat pour soutenir l’économie des États membres de la zone euro. Seul lui importait la stabilité de la monnaie européenne, à charge pour les États de se préoccuper du sort de leurs économies. Une interprétation stricte des traités européens servait de bouclier bien pratique pour ne pas étendre son champ d’investigation et risquer ainsi de nourrir des tensions inflationnistes de très sinistre mémoire, surtout vu du côté allemand. La crise financière puis économique apparue en 2008 a profondément modifié la donne au point que la BCE, pour justement protéger la monnaie européenne, estime qu’elle doit tout mettre en œuvre pour soutenir l’économie de la zone euro. Elle a donc décidé d’expérimenter toutes les mesures possibles comme un chimiste dans son laboratoire qui utilise les produits les plus dangereux pour vérifier ses intuitions. La dernière conférence de presse du gouverneur de la BCE fut une nouvelle fois une surprise car elle recèle des promesses qui n’étaient absolument pas attendues. La BCE annoncera au mois de décembre de nouvelles mesures pour soutenir l’économie. En clair encore plus de liquidités pour tuer dans l’œuf le serpent venimeux de la déflation. À l’évidence, mais en apparence, les politiques des banques centrales américaines et européennes sont devenues divergentes. En apparence seulement dans la mesure où la Fed, déjà peu désireuse de remonter ses taux, se voit forcer la main par la BCE puisqu’une remontée des taux aux États-Unis pourrait avoir de graves conséquences sur les devises. Non seulement une vive appréciation du dollar

pénaliserait les entreprises exportatrices américaines mais elle créerait de nouvelles difficultés pour des pays émergents déjà en proie à des processus de récession. La guerre froide des devises est bien là. Un nouveau foyer d’inquiétudes prend corps pour la fin de l’année, qui pourrait priver le CAC 40® d’un ralliement tant attendu des 5 000 points.

Et tout ça pour ça ?Si les marchés peuvent se réjouir de camps acheteurs dirigés essentiellement par des banques centrales contre lesquelles, par définition, aucun vendeur ne peut s’opposer, il est n’est pas déraisonnable de se poser la question de savoir quelles retombées économiques peuvent naître de ces politiques pour le moins osées. Les intermédiaires financiers bénéficient à plein des mannes de liquidités mais la question de l’efficacité économique est posée et non résolue. Certains évoquent un échec et leur parole ne peut systématiquement être déniée. Une certaine urgence s’impose à fin de constater concrètement l’efficacité des mesures. À défaut, les marchés brûleront ce qu’ils ont adoré. Le magicien crée l’illusion mais à l’issue du spectacle, aussi bon soit-il, le poids des réalités redevient pesant. La saison des résultats ne se déroule pas de manière satisfaisante. Qu’en sera-t-il de la prochaine ? Il ne faudra pas qu’en novembre l’ensemble de ces questions soit trop agité. Les prétextes haussiers viendraient alors à manquer et avec leur absence l’impossibilité de s’affranchir durablement des 4 925 points.

L’automne fait voler la grive à travers l’air atone où la bise détonne, comme le rappelait Verlaine. En novembre, les belles couleurs du bois jaunissant peuvent s’estomper car il faut affronter les premiers froids. Une saison chasse l’autre et à la chaleur diffusée par les banques centrales pourrait bien succéder le vent glacé du retour à la réalité, une économie mondiale qui ne mérite pas l’effusion. •

Bertrand RichardJournaliste et analyste financier indépendant

CAC 40

4900

23/10

x10000

4950

Résistance 5200

20000

15000

September November

PH 5283.71 PB 4080.60 Dernier 4917.20

Support 4295

50005050

51505100

4850

May

October

52005250

GAP

5000

25000

Résistance 4925

47504700

4800

August

4350440044504500

46004550

4300

4650

42004150

4250

30000

Support 4775

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ACCOR Dépassement d’une oblique baissière.

RSI

29/10/15 29/07/15 29/04/15 29/01/15 29/10/14

30

35

40

45

50

55

33,945

37,44

41

51,65

55

AXA Dépassement d’une résistance à court terme.

RSI27/10/15 27/08/15 27/06/15 27/04/15 27/02/15

19

21

23

25

27

20,25

21,90

22,70

25,25

26,50

L‘ANALYSE >>> Le nouveau test du support à 41 euros, mi-octobre, a permis de relancer la dynamique positive sur le titre Accor. Au cours de la dernière phase de hausse, le titre a dépassé l’oblique baissière qui contenait les cours depuis le 28 mai dernier. Plus récemment l’ouverture en trou de cotation haussier du 23 octobre a confirmé la tendance haussière sur le titre. Du côté des indicateurs techniques, la valeur évolue au-dessus de ses moyennes mobiles à 20 et 50 jours, celles-ci étant haussières, tandis que le RSI s’inscrit en territoire positif et ne montre pas de signe de retournement. Ce dernier est par ailleurs soutenu par une oblique haussière. Ainsi, Accor vise une hausse vers 51,65 euros puis 55 euros en extension. Seul l’enfoncement de 41 euros permettrait d’invalider ce scénario optimiste. Une baisse additionnelle vers 37,44 euros, voire 33,945 euros, serait alors envisagée. •

Le titre a retrouvé une dynamique haussière.

ACCOR Poursuite de la progression

graphiques

L‘ANALYSE >>> La tendance haussière de moyen terme sur le titre Axa a été relancée par le dépassement de la résistance des 23 euros. Après une phase d’accélération suite à ce mouvement, le titre effectue une phase de consolidation, offrant une bonne opportunité d’achat. De son côté, l’indicateur de tension RSI s’est affranchi d’une droite de tendance baissière et se maintient au-dessus de sa ligne de signal sans être en territoire de sur-achat. Enfin, le titre reste soutenu par sa moyenne mobile à 20 jours, positivement orientée. En conclusion, tant que 22,70 euros reste support, Axa vise une hausse vers 25,25 euros puis 26,50 euros en extension. Seul l’enfoncement de 22,70 euros permettrait d’invalider ce scénario optimiste. Une baisse additionnelle vers 21,90 euros, voire 20,25 euros, serait alors envisagée. •

AXA Le biais reste haussierLe titre reste inscrit au sein d’une tendance positive.

08 CitiFirst I novembre 2015 I

analyses

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DANONE Franchissement d’une droite de tendance baissière.

RSI

27/10/15 27/08/15 27/06/15 27/04/15 27/02/15

50

55

60

65

70

51,70

56,35

59,50

65,60

67,70

VEOLIA ENVIRONNEMENT Soutien d’une ligne de tendance haussière .

RSI29/10/15 29/07/15 29/04/15 29/01/15 29/10/14

12

15

18

21

24

27

16,7

17,75

19,4

24,3

26,5

Réalisées le 29 octobre 2015 par . Grâce à l’analyse graphique, il est possible de faire ressortir des données fondamentales, mais également des tendances de marché. Ce mois-ci, retrouvez dans First les analyses Accor, Axa, Danone et Veolia Environnement.

L‘ANALYSE >>> Graphiquement, le titre Danone présente tous les éléments techniques pour continuer sa dynamique positive. Ainsi, le titre s’est affranchi d’une droite de tendance baissière. De plus, la valeur est soutenue par sa moyenne mobile à 20 séances jouant un rôle de support depuis le mois de septembre. Enfin, le seuil pivot des 59,50 euros (retracement de 38,2 % de la hausse enregistrée depuis le point bas du mois d’août dernier) est également garant de la bonne marche de la tendance de fond. En somme, tant que la zone des 59,50 euros reste support, Danone présente un potentiel de hausse vers les 65,60 euros et les 67,70 euros. Seule la cassure des 59,50 euros permettrait d’invalider ce scénario optimiste. Un retour vers les 56,35 euros et les 51,70 euros serait alors à envisager. •

Vers les 67,70 euros.

DANONE Dynamique haussière

L‘ANALYSE >>> Veolia Environnement s’est affranchi à la fin du mois d’une figure de consolidation en triangle en place depuis août dernier. Ce mouvement lui a permis alors de dépasser la résistance des 23 euros et de réaliser de nouveaux plus hauts depuis 2011, libérant un potentiel de progression important. Par ailleurs, le titre est soutenu par une ligne de tendance haussière née en octobre 2014. Du côté des indicateurs techniques, le titre s’inscrit au-dessus de ses moyennes mobiles à 50 et 20 séances, ces dernières se retournant à la hausse. Le RSI, quant à lui, évolue au-dessus de sa ligne de signal sans être en territoire de sur-achat. Ainsi, tant que 19,4 euros reste support, la tendance est haussière avec un test des 24,3 euros comme premier objectif. Le dépassement de ce niveau amènerait les cours sur les 26,5 euros. Seule la cassure de 19,4 euros permettrait d’invalider ce scénario haussier. Un retour vers 17,75 euros, voire 16,7 euros en extension, serait alors envisagé. •

Le titre marque de nouveaux plus hauts.

VEOLIA ENVIRONNEMENT Le biais reste haussier

09CitiFirst I novembre 2015 I

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agenda

novembre 2015

FIRST LES RÉSULTATS FINANCIERS

FIRST STATISTIQUES ÉCONOMIQUES

02.11 16:00 US Dépenses de construction

16:00 US ISM manufacturier

03.11 16:00 US Commandes des entreprises

04.11 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires

14:15 US Indice ABC de confiance de consommateurs

14:30 US Indice des prix à la consommation de la zone euro

16:00 US ISM non-manufacturier

05.11 14:30 US Inscriptions au chômage

14:30 US Productivité non-agricole

14:30 US Demandeurs d'emploi

14:30 US Indice des prix à la consommation de la zone euro

15:45 US Sentiment des affaires de la Banque de France

06.11 08:45 FR Indice des prix à la consommation de la zone euro

14:30 US Main d'œuvre non-agricole

14:30 US Indice des prix à la consommation de la zone euro

14:30 US Horaires hebdomadaires moyens

21:00 US Crédit à la consommation

09.11 08:30 FR Sentiment des affaires de la Banque de France

10.11 08:45 FR Production Industrielle

11.11 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires

20:00 US Rapport budget mensuel

12.11 08:45 FR Balance des comptes courants

08:45 FR Coûts de construction

14:30 US Inscriptions au chômage

14:30 US Demandeurs d'emploi

15:45 US Sentiment des affaires de la Banque de France

13.11 07:30 FR PIB

08:45 FR Emplois non agricoles

16:00 US Stocks des entreprises

16.11 14:30 US Indice "Empire State"

17.11 15:15 US Production Industrielle

15:15 US Capacité d'utilisation

16:00 US Indice NAHB du marché immobilier

18.11 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires

14:30 US Mises en chantier

19.11 14:30 US Inscriptions au chômage

15:45 US Sentiment des affaires de la Banque de France

23.11 16:00 US Reventes de logements

16:00 US Vente d'immobilier ancien

24.11 08:45 FR Indice des perspectives de production

08:45 FR Perspectives de production des chefs d'entreprises

14:30 US Consommation des ménages

16:00 US Indice manufacturier de la FED de Richmond

25.11 08:45 FR Indice de confiance des consommateurs

13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires

14:30 US Revenus des ménages

14:30 US Inscriptions au chômage

14:30 US Dépenses des ménages

14:30 US Commandes de biens durables (hors transport.)

14:30 US Demandeurs d'emploi

15:45 US Sentiment des affaires de la Banque de France

16:00 US Ventes de logements neufs

26.11 18:00 FR Indice des prix à la consommation de la zone euro

30.11 15:45 US Indice des directeurs d‘achat

16:00 US Ventes de logement en cours

03.11 NVIDIA Corp Résultat 3e trimestre 2016

04.11 Tesla Motors Inc Résultat 3e trimestre 2015

04.11 Natixis Résultat 3e trimestre 2015

04.11 Vallourec Résultat 3e trimestre 2015

04.11 Vivendi Résultat 3e trimestre 2015

04.11 Arkema Résultat 3e trimestre 2015

05.11 Ubisoft Résultat 3e trimestre 2015

05.11 3D Systems Corp Résultat 3e trimestre 2015

05.11 Chesapeake Energy Corp Résultat 3e trimestre 2015

05.11 Facebook Inc Résultat 3e trimestre 2015

05.11 Alstom SA Résultat 1er semestre 2016

05.11 Crédit Agricole SA Résultat 3e trimestre 2015

05.11 Géophysique Résultat 3e trimestre 2015

05.11 Bouygues Résultat 3e trimestre 2015

05.11 Wal-Mart Stores Inc Résultat 3e trimestre 2016

09.11 Lafarge Résultat 3e trimestre 2015

10.11 Société Générale Résultat 3e trimestre 2015

10.11 Veolia Résultat 3e trimestre 2015

13.11 Legrand Résultat 3e trimestre 2015

17.11 Zodiac Aérospace Résultat annuel 2015

24.11 Celgene Corp Résultat 3e trimestre 2015

25.11 Hewlett-Packard Co Résultat 4e trimestre 2015

(Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement)

(Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement)

CitiFirst I novembre 2015 I

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Le mensuel FIRST est édité par Citigroup Global Markets Deutschland AG, Reuterweg 16, 60323 Francfort-sur-le-Main, Allemagne. Rédaction : Alban Soubigou, Gabriel Sicouri, Geoffroy Le Roy-Maguin, Henri-Jean Reville, Robin Said. Dépôt légal à la parution. Conception-réalisation : nidépices. [email protected]. Crédits photos : D.R., © George Clerk – iStock, © andreykr – Fotolia, © maxsim – Fotolia.

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