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CONSEILS POUR LA PRESENTATION DU TIPE Page 1 Lycée G Eiffel Dijon Voir également les recommandations en ligne sur SCEI pour 2017 Présentation finale : doit être fournie au format pdf et être de taille inférieure à 5Mo QUELQUES POINTS CLES AUXQUELS IL FAUT TOUJOURS PENSER : Ne pas gâcher en 30 min (2 x 15min) le travail sérieux et de qualité effectué pendant un an ; Il est difficile avec une superbe présentation de compenser un TIPE scientifiquement creux… Certains peuvent obtenir dix fois plus de valeur scientifique en une journée de travail que d’autres en plusieurs mois... Certains savent vendre de façon innée, « ont la tchatche » d’autres moins, mais ça se travaille… LE FOND D’UN BON TIPE ET DE SA PRESENTATION : Un bon TIPE, c’est un TIPE cohérent qui montre essentiellement la démarche suivie. Les résultats, sont secondaires s’ils ne sont pas aberrants, car le TIPE n’est pas un travail de recherche. Le TIPE est un projet pour lequel l’étudiant doit suivre une démarche scientifique. L’intérêt est de savoir s’il sait se poser des questions, les formuler, développer une analyse pour tenter d’y répondre. En résumant à l’extrême l’histoire de votre TIPE c’est : « Un jour - il s’est passé cela / j’ai vu cela- et je n’ai pas compris pourquoi. Alors, je me suis posé la question de savoir si [...]. Pour y répondre j’ai commencé par regarder cela (démontage / expériences). J’ai obtenu ces résultats qui me permettent de dire que oui / non / un peu... Alors je suis allé un peu plus loin en évaluant l’influence de / en modélisant… Maintenant, une fois les résultats analysés je peux dire que, par rapport à ma question initiale, [...]. » Il est fondamental, que l’enchaînement des idées soit scientifiquement cohérent, pour cela il faut : Avoir une problématique suffisamment précise avec le contexte pour lequel elle est posée (usage du système ou de l’objet) ; Adapter votre vocabulaire au domaine abordé et au jury qui a des connaissances scientifiques, mais qui n’est pas forcément spécialiste du domaine abordé ; Etre explicite et éviter les ambigüités de présentation, les sous-entendus obscurs ; Utiliser des outils de présentation adaptés ; Pour les expériences, utiliser un protocole rigoureux et en lien avec la problématique ; Analyser les observations et les résultats d’expérimentations ; Tirer des conclusions valides de ces résultats et refermer sur la problématique … La mise en pratique de ces conseils généraux sur le fond dépend énormément du TIPE, de la démarche, de l’étudiant. Il faut donc « sachant ce qu’il y a à faire, faire de votre mieux ». LA FORME D’UN TIPE ET DE SA PRESENTATION (DIAPORAMA) Ces conseils sont plus faciles puisque relativement objectifs et vérifiables. 1) La « com » et ce qui sera retenu une fois votre discours terminé, 10 % de l’information orale ; 50 % de l’information visuelle ; 40 % de l’intonation. Il faut parler avec un support visuel accrocheur et en cohérence avec votre discours, le jury qui aura déjà vu des dizaines de TIPE, ne sera pas attentif sans cette condition. Il ne faut pas oublier que le jury doit - écouter ; comprendre ; regarder la projection ; évaluer la cohérence de la démarche ; prendre des notes pour les questions. La vue projetée doit être la caisse de résonance de votre discours, il l’amplifie avec l’intonation et la force de conviction que vous mettrez à la présenter.

CONSEILS POUR LA PRESENTATION DU TIPE pour la... · premières diapos. Une solution toute simple à ce problème est d'éviter d'écrire trop ! Numéroter les vues et ne mette u’une

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Page 1: CONSEILS POUR LA PRESENTATION DU TIPE pour la... · premières diapos. Une solution toute simple à ce problème est d'éviter d'écrire trop ! Numéroter les vues et ne mette u’une

CONSEILS POUR LA PRESENTATION DU TIPE

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Voir également les recommandations en ligne sur SCEI pour 2017

Présentation finale : doit être fournie au format pdf et être de taille inférieure à 5Mo

QUELQUES POINTS CLES AUXQUELS IL FAUT TOUJOURS PENSER :

Ne pas gâcher en 30 min (2 x 15min) le travail sérieux et de qualité effectué pendant un an ;

Il est difficile avec une superbe présentation de compenser un TIPE scientifiquement creux…

Certains peuvent obtenir dix fois plus de valeur scientifique en une journée de travail que d’autres en

plusieurs mois...

Certains savent vendre de façon innée, « ont la tchatche » d’autres moins, mais ça se travaille…

LE FOND D’UN BON TIPE ET DE SA PRESENTATION :

Un bon TIPE, c’est un TIPE cohérent qui montre essentiellement la démarche suivie. Les résultats, sont secondaires

s’ils ne sont pas aberrants, car le TIPE n’est pas un travail de recherche.

Le TIPE est un projet pour lequel l’étudiant doit suivre une démarche scientifique. L’intérêt est de savoir s’il sait se

poser des questions, les formuler, développer une analyse pour tenter d’y répondre.

En résumant à l’extrême l’histoire de votre TIPE c’est :

« Un jour - il s’est passé cela / j’ai vu cela- et je n’ai pas compris pourquoi. Alors, je me suis posé la question de savoir si [...]. Pour y répondre j’ai commencé par regarder cela (démontage / expériences). J’ai obtenu ces résultats qui me permettent de dire que oui / non / un peu... Alors je suis allé un peu plus loin en évaluant l’influence de / en modélisant… Maintenant, une fois les résultats analysés je peux dire que, par rapport à ma question initiale, [...]. »

Il est fondamental, que l’enchaînement des idées soit scientifiquement cohérent, pour cela il faut :

Avoir une problématique suffisamment précise avec le contexte pour lequel elle est posée (usage du

système ou de l’objet) ;

Adapter votre vocabulaire au domaine abordé et au jury qui a des connaissances scientifiques, mais qui

n’est pas forcément spécialiste du domaine abordé ;

Etre explicite et éviter les ambigüités de présentation, les sous-entendus obscurs ;

Utiliser des outils de présentation adaptés ;

Pour les expériences, utiliser un protocole rigoureux et en lien avec la problématique ;

Analyser les observations et les résultats d’expérimentations ;

Tirer des conclusions valides de ces résultats et refermer sur la problématique …

La mise en pratique de ces conseils généraux sur le fond dépend énormément du TIPE, de la démarche, de

l’étudiant. Il faut donc « sachant ce qu’il y a à faire, faire de votre mieux ».

LA FORME D’UN TIPE ET DE SA PRESENTATION (DIAPORAMA)

Ces conseils sont plus faciles puisque relativement objectifs et vérifiables.

1) La « com » et ce qui sera retenu une fois votre discours terminé,

10 % de l’information orale ;

50 % de l’information visuelle ;

40 % de l’intonation.

Il faut parler avec un support visuel accrocheur et en cohérence avec votre discours, le jury qui aura déjà vu des dizaines de TIPE, ne sera pas attentif sans cette condition.

Il ne faut pas oublier que le jury doit - écouter ; comprendre ; regarder la projection ; évaluer la cohérence de la démarche ; prendre des notes pour les questions.

La vue projetée doit être la caisse de résonance de votre discours, il l’amplifie avec l’intonation et la force de conviction que vous mettrez à la présenter.

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CONSEILS POUR LA PRESENTATION DU TIPE

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2) Les conseils pour la présentation

Les différentes diapos doivent être claires et accrocheuses, elles doivent apporter ce qui est impossible à expliquer oralement ou demanderait trop de temps. Elles doivent authentifier votre TIPE comme étant personnel (photos d’expériences, graphes construits avec méthodologie…).

faire les diapos avec PowerPoint en mode paysage et éviter les thèmes de fond de diapo fournis par PowerPoint qui conviennent mal à une projection lisible ;

La première vue sera déjà en place, exploitez là pour situer votre sujet et son contexte, entraînez-vous à faire l’introduction à l’oral sur cette diapo ;

Sur cette première vue on doit trouver : votre prénom, nom, une vue de votre support (photo de qualité) et un titre clair ;

Attention à l’orthographe ! Les fautes vous discréditent, trop de fautes seront fatales, surtout sur les premières diapos. Une solution toute simple à ce problème est d'éviter d'écrire trop !

Numéroter les vues et ne mettre qu’une seule idée par diapo ;

L’enchaînement de votre discours doit être cohérent avec l’ordre des diapos, y penser lors de la conception du diaporama. S’il y a une rupture, une partie différente, il faudra la signaler à l’oral.

Chaque diapo doit être conçue harmonieusement entre images, titre, mots clés importants ;

Ecrire seulement les mots clés et les titres, éviter les phrases ;

Légender les photos, les schémas, les figures, les graphes et attirer l’œil sur le détail à regarder (par une flèche, un cercle...) ;

Le texte doit être lisible lors de la projection (taille de police suffisante > 20 polices sans sérif ou empattements) ;

Les graphiques tracés doivent faire apparaître les incertitudes ;

Il ne faut pas multiplier les couleurs, 2 couleurs de texte suffisent, pour structurer le discours entre titres et résultats à retenir par exemple ;

Attention aux couleurs qui passent mal au vidéoprojecteur, pas trop sombre derrière du texte, pas de texte en jaune ni orange ;

Mettre autant que possible des photos des expériences avec légende pour « concrétiser » le discours et authentifier ce que vous avez fait ;

Limiter autant que possible les tableaux de valeurs aux situations où ils sont indispensables, car ils sont peu lisibles et cela est très vite rébarbatif. Faire ressortir si nécessaire avec un fond rouge clair les cases « pas bien » et avec un fond vert clair les cases « bien » et les cases que vous voulez commenter ;

Pas de diapo non reprise dans le discours oral (risque de perturbation visuel-auditif) ;

Limiter les diapos à 1 par min environ, donc 15 maxi pour 15 min ;

LE PASSAGE A L’ORAL Le conseil essentiel est de s’impliquer dans le discours.

Appuyer la voix quand c’est plus important, savoir faire des transitions, apprendre à parler ni trop vite ni trop lentement, savoir faire des « pauses » de deux à trois secondes aux moments charnières...

Pour cela il faut s’entraîner devant un public !

Le minimum étant de faire au moins deux passages devant un professeur apte à juger le contenu et la cohérence scientifique de la présentation, et si possible, au moins un devant un autre professeur, des étudiants, des proches, pour voir si vous savez expliquer à des non spécialistes et comment ils réagissent.

Règles de base :

Ayez la bonne attitude, pas avachi mais en bon équilibre sur ces 2 jambes, ayez une tenue vestimentaire correcte, ne pas donner l’impression de vouloir être déjà sorti de la salle ;

Surveiller votre expression, « truc », « chose », « machin », « ça on s'en fiche », sont à bannir absolument. Vos tics de langage sont à connaitre afin de les réduire ;

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Utiliser le « je » seulement pour ce que vous vous attribuez personnellement, mais pas pour des relations physiques partagées par tous, ou des documents établis par d’autres personnes ;

Ne pas se placer devant la projection, trouvez la bonne position par rapport à l’écran, regarder le jury ; Evitez de parler de choses que vous ne maitrisez pas trop, car on le sentira et on vous posera alors des

questions là-dessus ...

LE DEROULEMENT de l’oral en 2 x 15 min :

S’entraîner avec un chronomètre digital visible en décomptage (attention portable interdit…) et le garder lors de votre présentation de 15 minutes en autonomie.

Dire « bonjour » et se présenter (prénom, nom) au début de la l’épreuve ;

La première vue sera déjà en place, exploitez là pour situer votre sujet et son contexte, entraînez-vous à faire cette introduction ;

Donner, en introduction, les buts et objectifs de l'exposé. Que veut-on montrer, quelles sont les idées fortes ? Ainsi, dès le départ, le jury doit savoir où il va.

Adapter la durée de votre discours au contenu de la diapo : photo pour situer les points clés en 15 à 30s, expérience avec objectif, protocole, résultats… 1 à 3 min ;

Ne pas lire la diapo, mais articuler votre discours sur ce qu’elle contient de pertinent ;

Ajouter « manuellement » de l'interactivité avec les diapos, localiser en montrant les zones les éléments importants sur une image, un schéma… illustrer les mouvements d’éléments par des gestes…

Faites des transitions claires entre les parties, celles-ci pouvant être courtes ! Mais elles doivent exister, pour mettre en évidence le fil rouge de votre discours ;

Varier les mots de liaison dans vos phrases en les utilisant à bon escient : « donc », « par conséquent », « ainsi », « on constate que », « on peut voir », « on remarque » ...

Soyez sobre, éviter les introductions grandiloquentes et les lieux communs souvent ridicules : « de tous temps, l'homme… », « dans l'histoire de l'humanité… », « de nos jours… » ;

Prévoir une conclusion que vous répéterez et qui ne doit pas paraphraser ce que vous avez écrit ;

La conclusion doit être claire, on ne finit pas un exposé en terminant la dernière phrase d'une partie ! Il faut faire un bilan de ce qui a été vu, dire en deux mots que l'on a répondu aux attentes de l'introduction, et si possible, ouvrir des perspectives ;

Finir en disant « merci de votre attention », « ceci achève ma présentation », ... afin de mettre un terme clair à l'exposé.

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CONSEILS POUR LA PRESENTATION DU TIPE

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