Upload
p-m
View
213
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
A17
Statut nutritionnel et troublescognitifs en Afrique centrale : unresultat du programme EPIDEMCAM. Guerchet a, S. Pilleron a,*, P. Jesus b,J.-C. Desport b, B. Bandzouzi c, P. Mbelesso d,J.-P. Clement e
aUniversite de Limoges, faculte de medecine, institut de neuroepide-miologie et de neurologie tropicale, CNRS FR 3503 Geist, InsermUMR 1094, neuroepidemiologie tropicale, 2, rue du Dr-Marcland,87000 Limoges, Franceb Service de nutrition, CHU de Limoges, 87000 Limoges, FrancecService de neurologie, hopital universitaire de Brazzaville, 00000Brazzaville, Republique du CongodService de neurologie, hopital Amitie, 00000 Bangui, RepubliquecentrafricaineeService de neurologie, CH Esquirol, 87000 Limoges, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Pilleron)
Mots cles : Troubles cognitifs ; IMC ; Afrique centraleIntroduction.– Les troubles cognitifs (TC) chez la personne ageeont ete associes a un faible IMC. Peu d’etudes ont ete meneesen Afrique.Objectifs.– Analyser l’association entre le statut nutritionnelmesure par l’IMC et les troubles cognitifs (MCI et demences) enAfrique centrale.Methodes.– Une etude transversale multicentrique en deuxphases a ete menee en Republique centrafricaine et au Congoentre 2011 et 2012. Suite au depistage des TC en populationgenerale agee de 65 ans et plus, les cas depistes ont eteconfirmes au cours d’un examen clinique approfondi avecun neurologue. Le diagnostic de demences etait pose selonles criteres du DSM-IV et celui de MCI selon ceux de Petersen.Des regressions logistiques multinomiales ont ete utilisees.Resultats.– Sur les 2002 sujets depistes, l’IMC variait significa-tivement selon les TC : 21,3 kg/m2 (�4,9) chez les indemnes,20,3 kg/m2 (�4,0) chez les MCI et 18,7 kg/m2 (�4,3) chez lesdements (p < 0,001). En univarie, aucune association avec leMCI n’a ete observee. Les demences etaient associes avec unIMC < 18,5 kg/m2 (OR Demence vs Indemne = 3,0, IC95 % : 2,0–4,7). Ajustee sur les facteurs sociodemographiques, vascu-laires et psychologiques, cette association restait significative(OR demence vs indemne = 2,4, IC95 % :1,4–3,9).Discussion.– Nos resultats montrent que la probabilite desdemences est plus importante chez les sujets denutris. Celaconfirme les resultats obtenus dans les pays occidentaux ainsique ceux prealablement observes sur le continent Africain. Enrevanche, aucune association n’a ete observee avec le MCI cequi va a l’encontre de ce qui a retrouve dans des etudesoccidentales.Conclusion.– Si pour les demences, les resultats sont concor-dants avec ceux de la litterature, ce n’est pas le cas pour le MCI.Des etudes ulterieures paraissent necessaires pour approfon-dir cet aspect.Informations complementaires.– Financement : Agence nationalede la recherche.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.057
A18
Consommation alimentaire ettroubles cognitifs en Afriquecentrale : un resultat du programmeEPIDEMCAS. Pilleron a,*, P. Jesus b, J.-C. Desport b,B. Bandzouzi c, P. Mbelesso d, P.-M. Preux a
aUniversite de Limoges, faculte de medecine, institut de neuroepide-miologie et de neurologie tropicale, CNRS FR 3503 Geist, InsermUMR 1094, neuroepidemiologie tropicale, 2, rue du Dr-Marcland,87000 Limoges, Franceb Service de nutrition, CHU de Limoges, 87000 Limoges, Francec Service de neurologie, hopital universitaire De Brazzaville, 00000Brazzaville, Republique du Congod Service de neurologie, hopital Amitie, 00000 Bangui, Republiquecentrafricaine*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Pilleron)
Mots cles : Afrique centrale ; MCI ; Demences
Introduction.– Certains facteurs nutritionnels ont ete identifiescomme protecteurs vis-a-vis des troubles cognitifs (TC) chez lapersonne agee. Peu d’etudes ont ete menees en Afrique.Objectifs.– Analyser l’association entre la consommation desprincipaux groupes d’aliments et les troubles cognitifs (MCI etdemences) en Afrique centrale.Methodes.– Une etude transversale multicentrique en deuxphases a ete menee en Republique centrafricaine et au Congoentre 2011 et 2012. Suite au depistage des TC en populationgenerale agee de 65 ans et plus, les cas depistes ont eteconfirmes au cours d’un examen clinique approfondi avecun neurologue. Le diagnostic de demences etait pose selonles criteres du DSM-IV et celui de MCI selon ceux de Petersen.Des regressions logistiques multinomiales ont ete utilisees.Resultats.– En analyse univariee, le MCI etait associe a la con-sommation de legumes, de feculents et du groupe viande,poisson, oeufs et les demences a la consommation de legumeset d’alcool. Ajustee sur les autres groupes d’aliments, les fac-teurs sociodemographiques, vasculaires et psychologiques,seule la consommation reguliere d’alcool restait associee sig-nificativement aux demences (OR indemne vs demence = 0,33 ;IC95 % : 0,15–0,71 ; p = 0,004).Discussion.– C’est la premiere etude analysant la relation entrela consommation alimentaire et les TC en Afrique. L’alcoolcomme potentiel facteur protecteur des demences a ete egale-ment retrouvee dans la litterature occidentale. En revanche,nos resultats ne confirment pas l’association des demencesavec les legumes et les fruits.Conclusion.– Des etudes alimentaires plus precises devront etreconduites pour permettre de confirmer ou d’infirmer nosresultats.Informations complementaires.– Financement : Agence nationalede la recherche.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.058
A19
Une encephalite limbique aanticorps anti-CASPR 2 :presentation clinique et aspect enTEP-scanner cerebralS. Redon a,*, L. Koric a, I. Lambert a, C. Latger a,O. Felician a, J. Honnorat b, M. Ceccaldi a
aNeurologie et neuropsychologie, hopital de la Timone, 264, rueSaint-Pierre, 13385 Marseille, Franceb Inserm U842, hopital neurologique, 69677 Bron, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Redon)
Mots cles : Encephalite limbique ; CASPR 2 ; Pet scanner
Introduction.– Nous rapportons l’observation d’une encephalitelimbique (EL) a anticorps anti-CASPR2, revelee par des troublesmnesiques, un syndrome cerebelleux, et une epilepsie, avecune atteinte atypique au TEP-scanner cerebral.
r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 0 s ( 2 0 1 4 ) a 3 – a 1 1A10