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2 Matériau 4 Planification 6 Systèmes 8 Durabilité 10 Plus-value 12 Sécurité 14 Confort 16 Développement durable 18 Lignum Construction en bois Argumentaire

Construction en bois - · PDF filePour construire en bois, il est nécessaire d’entre-prendre la planification suffisamment tôt et de la préciser le plus minutieusement possible

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2Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende

3Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende

2 Matér iau

4 P lani f icat ion

6 Sy s tèmes

8 Dur abi l i té

10 P lus-v alue

12 Sécur i té

14 Conf or t

16 Dé veloppement dur able

18 L ignum

Construction en bois A r g u m e n t a i r e

S’il est un matériau de construction dont l’avenir est prometteur, c’est bien le bois. Le bois se

renouvelle en permanence, ce qui fait de lui un matériau disponible à long terme. En même

temps, le bois est unique: qu’il s’agisse de bois de feuillus, de résineux ou de matériaux dérivés

du bois, chaque pièce est différente. Le bois est le matériau hautes performances tiré directe-

ment de la nature.

Tout parle en faveur du bois Le bois est le matériau de tous les superlatifs:

d’un faible poids propre pour des performances et

une durabilité maximales, ses caractéristiques

sont aussi multiples que variées – léger ou lourd,

tendre ou dur, clair ou foncé. De plus, le bois re-

pousse continuellement. Il est facile à mettre en

oeuvre et peut être façonné avec précision. Il est

disponible sous toutes les formes désirées: pou-

tres, planches, lattes ou carrelets sans oublier les

panneaux en matériaux dérivés du bois. Le bois

est agréable au toucher, il est chaleureux et uni-

que tout en étant un produit de haute technicité,

fruit de la nature. Tout – ou presque – peut être

construit en bois: jouets, ustensiles de cuisine,

mobilier, agencements intérieurs, villas et lotis-

sements entiers, halles immenses, passerelles

élégantes ou ponts routiers, le tout marqué par le

sceau du développement durable et du respect de

l’environnement.

Le bois massif dans tous ses étatsTous les bois ne se ressemblent pas. Chaque es-

sence a ses caractéristiques propres convenant

mieux à telle application plutôt qu’à telle autre.

Exemple: les bois de cœur du châtaignier ou du

chêne se prêtent à merveille à des applications

extérieures, le hêtre est particulièrement appré-

cié pour le mobilier et le frêne est souvent utilisé

pour la fabrication d’engins de sport. Un bois

d’épicéa au grain fin mis en œuvre comme il se doit

peut servir à la fabrication de violons de Maître.

L’épicéa et le sapin conviennent très bien à la

construction de structures en bois et c’est le mé-

lèze qui est le plus approprié pour des façades

exposées aux intempéries. Le bois de pin – aux

dessins caractéristiques – est très apprécié pour

les aménagements intérieurs. Les revêtements de

sols résistants à l’usure sont en général réalisés

en bois de feuillus tels que chêne, hêtre ou éra-

ble.

Matériaux dérivés du boisLes matériaux dérivés du bois sont le fruit d’un

principe simple, qui consiste à découper le bois

puis à le recomposer de manière à obtenir des

produits aux propriétés qualifiables et quantifia-

bles. Ces produits ont généralement une grande

rigidité et une excellente stabilité dimension-

nelle. Les matériaux dérivés du bois offrent une

liberté de création presque illimitée. Ils partici-

pent à l’exploitation durable de la forêt. En tant

que produits d’usage quotidien avantageux, les

matériaux dérivés du bois font partie intégrante

du cycle économique de la forêt et du bois, depuis

la production jusqu’à l’utilisation de cette ma-

tière première sans cesse renouvelée. Les maté-

riaux dérivés du bois s’adaptent continuellement

à l’évolution des besoins du marché, aux exigen-

ces de plus en plus pointues de la technique, aux

attentes de plus en plus critiques des consomma-

teurs, ainsi qu’aux intérêts de l’environnement et

de la société.

CaractéristiquesChaque arbre est une pièce unique, présentant

des caractéristiques de couleur, de texture, de

nodosité, d’orientation des fibres et de madrure

qui lui sont propres. Lorsque des caractéristiques

particulières sont requises, il faut choisir son bois

ou avoir recours aux produits dérivés du bois fa-

briqués avec des troncs de faible diamètre à la

croissance moins régulière. Chaque partie d’un

tronc d’arbre est utilisée en fonction de ses qua-

lités. Le bois se façonne aisément, avec des outils

simples ou mécaniquement, au moyen d’installa-

tions très performantes à commande numéri-

que.

Capacité portanteLes caractéristiques du bois dépendent de l’orien-

tation de ses fibres. C’est dans le sens des fibres

que le bois supporte les charges les plus élevées.

Dans cette direction, il résiste cent fois mieux à la

traction et quatre fois mieux à la compression que

lorsqu’il est sollicité perpendiculairement à ses

fibres. Comparées à son poids, les performances

du bois sont remarquables: il est à la fois léger et

résistant.

Le bois, ressource renouvelablePrès d’un tiers de la superficie de notre pays est

recouverte de forêt. Depuis 150 ans cette surface

est en constante augmentation. La forêt est pro-

tégée: la loi impose de maintenir la surface boisée

et sa répartition. La biodiversité est également

protégée et la coupe rase prohibée. Les essences

se répartissent de manière variée et reflètent

ainsi la diversité de la nature. Près de 60 % des 530

millions d’arbres estimés dans la forêt suisse sont

des résineux, le reste étant constitué de feuillus.

Environ 6,7 millions de mètres cubes de bois éco-

nomiquement valorisable poussent en moyenne

chaque année dans les forêts suisses (3ème inven-

taire forestier national, WSL, premiers résultats

2007) et la moyenne annuelle de bois récolté ces

dernières années est d’environ 5,7 millions de

mètres cubes. Depuis quelques années, la quan-

tité de bois récolté augmente pour tous les domai-

nes d’utilisation. Deux tiers du produit de l’abat-

tage sont destinés aux scieries et aux raboteries

sous forme de grumes, un bon cinquième devient

du bois de chauffage et plus de 10 % de la récolte

sert à la production de papier, de cellulose et de

panneaux agglomérés.

En moyenne sur toute l’année, 12 mètres cubes de bois valorisable poussent chaque minute dans la forêt suisse – soit la quantité nécessaire à la construction d’une petite maison.

Sur l’ensemble de la Suisse, près de 10% de la

croissance annuelle de bois n’est pas valorisée.

Un arbre sur cinq est abattu dans le Jura, un sur

quatre dans les Préalpes et un sur dix dans les

Alpes. Le Plateau livre 43 % de la récolte de bois,

et le Sud des Alpes 2 %. Une forêt saine doit être

exploitée de manière ciblée et périodiquement

rajeunie. C’est à partir du bois que pousse le bois,

disent les forestiers, pour qui le terme d’exploita-

tion durable est une réalité quotidienne; il en est

ainsi depuis des générations et il en sera ainsi

pour longtemps encore.

www.bafu.admin.ch

Matér iau

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1

11

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9

6

10

1Vous avez dit durable? La croissance annuelle des forêts suisses est supérieure à son exploitation. En effet, l’accroissement annuel de bois potentiellement valorisable est de 6.7 million de m³ alors que le prélèvement n’est que de 5.7 millions de m³. Illustration: série de billes destinées à la scierie.

2Le microscope électronique à balayage met en évidence la complexité structurelle du bois. Grâce à ses fibres parallèles le bois bénéficie, malgré son faible poids, de bonnes propriétés techniques. La vue illustre un échantillon d’épicéa fortement grossi.

3ErableAcer pseudoplatanus

4HêtreFagus sylvatica

5ChâtaignerCastanea sativa

6ChêneQuercus

7FrêneFraxinus excelsior

8EpicéaPicea abies

9MélèzeLarix decidua

10Sapin blancAbies alba

11L’industrie du bois est l’interface entre la forêt et le produit fini. En scierie, les tronc d’arbres sont soigneu-sement sciés et classés selon leurs domaines d’applications et leurs qualités. Les poutres, planches et avivés résultant de cette transformations sont principalement destinés à la construction, aux aménage-ments intérieurs et à l’ameu-blement.

La construction en bois est rapide: d’un faible poids propre, le bois permet la construction

d’éléments faciles à manipuler aux caractéristiques statiques remarquables. Les charpentiers

construisent de manière compétente les maisons en bois conçues par les architectes,

tandis que les menuisiers se chargent de livrer un intérieur soigné. Une planification concertée

entre les différents intervenants permet de tirer le meilleur profit de ces multiples avantages.

PlanificationPour construire en bois, il est nécessaire d’entre-

prendre la planification suffisamment tôt et de la

préciser le plus minutieusement possible jusque

dans le moindre détail. La phase de projet re-

quiert donc un effort particulier, qui est large-

ment récompensée par une exécution rapide et

précise et la maîtrise des coûts. Construire en bois

permet une préfabrication précise des éléments

en atelier, indépendamment des conditions mé-

téorologiques. Le montage sur place suit, rapide

et sans mauvaise surprise. Il faut naturellement

aussi définir de manière contractuelle la qualité

requise du matériau et de la construction avec

l’architecte et le charpentier. Il en est de même

avec le concept énergétique. Il existe aujourd’hui

des standards énergétiques tels que «Minergie»

qui à conduisent à une diminution des coûts d’ex-

ploitation.

www.minergie.ch

DialoguePour passer d’une idée à un bâtiment de qualité,

il faut une planification minutieuse et profession-

nelle. Le dialogue avec l’architecte permet de

définir les idées, les exigences actuelles et futures

pour pouvoir les concrétiser en un projet. La

construction d’un bâtiment en bois peut se décli-

ner en de multiples formes et systèmes construc-

tifs: en plan libre ou traditionnel, en lotissements

entiers, en bâtiments de plusieurs étages ou en

programmes spécifiques, tels que salles de sport,

écoles, bâtiments industriels ou commerciaux.

Définir assez tôt les objectifs et formuler précisé-

ment les attentes et les exigences mènent à des

solutions de qualité à des coûts avantageux.

www.sia.ch

Second-œuvreUne construction n’est vraiment terminée et réel-

lement réussie que si elle est réfléchie jusque dans

le moindre détail et réalisée par des mains exper-

tes: cuisines et salles de bain, revêtements de sol

et habillages des murs, espaces de rangements et

placards intégrés, cloisons, portes, fenêtres,…

Tous ces éléments sont fabriqués par des menui-

siers, que ce soit sous forme de pièce unique

confectionnée avec amour ou de produits fabri-

qués en série. Les menuisiers sont les spécialistes

du travail en finesse. Ils maîtrisent toute la gam-

me des matériaux: du bois massif de toutes les

essences les dérivés du bois, les matières plasti-

ques, le verre, … Les menuisiers sont des artisans

expérimentés capables de trouver des solutions

personnalisées à toutes les questions touchant au

second-œuvre.

www.frm-bois-romand.ch

Les parquets sont faits pour durer. Ils gagnent en

beauté avec l’âge s’ils sont entretenus correcte-

ment. Ils sont à la fois écologiques et esthétiques

et ils contribuent au confort et au bien-être de

l’habitat. De plus, le parquet est hygiénique, pra-

tique et simple d’entretien. Une gamme multico-

lore d’essences, des motifs variés et des lames de

toute dimension permettent des solutions répon-

dant à tous les goûts. Les parquets se marient à

tous les styles d’habitat et peuvent être posés

partout, même dans la salle de bain et la cuisine.

www.parkett-verband.ch

CoûtsLes coûts d’une construction se divisent en coûts

d’acquisition (terrain et construction, planifica-

tion) et coûts d’exploitation (intérêts du capital,

entretien et exploitation.) Pour réellement faire

des économies, c’est l’ensemble des coûts qui doit

être pris en compte. Le terrain doit être utilisé

parcimonieusement, autant pour réduire les coûts

de réalisation que pour le respect de l’écologie,

car au cours des dernières décennies, la surface

bâtie en Suisse a considérablement augmenté.

Des volumes simples et des successions spatiales

bien pensées contribuent également à réaliser

des économies. La structure porteuse en bois peut

être intégrée à l’épaisseur de la couche d’isola-

tion, ce qui permet d’obtenir un rapport avanta-

geux entre la surface utile et l’épaisseur des murs

extérieurs. En ce qui concerne les coûts d’entre-

tien, les constructions en bois présentent l’avan-

tage que les pièces défectueuses peuvent être

facilement remplacées. Il est également facile d’y

intégrer ou d’y ajouter de nouveaux éléments. De

plus, si les mesures visant à une diminution de la

consommation d’énergie ont été prises suffisam-

ment tôt, les gains réalisés se cumulent au fil des

années pour atteindre des montants considéra-

bles.

Planif ication

4|5

21

3

4

1Le Mycorama, centre interna-tional de mycologie à Cernier dans le canton de Neuchâtel. Une construction inhabituelle qui illustre la collaboration étroite entre architectes et maîtres d’ouvrages.

2Le Saldome aux salines de Riburg dans le canton d’Argo-vie (2005). L’impression-nante coupole en bois protège avec son diamètre de 93 mètres et sa hauteur de 31 mètres, 80 000 tonnes de sel destiné au salage hivernal.

3Extension de l’hôtel L’Aubier à Montmollin. Par son aspect écologique, le bois offre au client une atmo-sphère agréable.

4La clinique du parc des Grangettes à Chêne-Bougeries (2003), est le premier bâtiment Minergie du canton de Genève. Cette construction en bois de conception ré-fléchie, se marie parfaitement avec le parc dans lequel elle se trouve.

Quiconque planifie la construction d’une maison en bois doit d’abord définir ses besoins

et préciser ses idées. Tandis que sur le chantier le sous-sol est construit, le charpentier fabrique

les éléments de parois et de toiture à l’abri dans son atelier, de façon propre et précise.

Les travaux de second-œuvre d’une maison en bois peuvent commencer sans délai de séchage.

Les systèmes constructifs en bois permettent des solutions individuelles basées sur des

concepts éprouvés.

Des modes de construction intelligents Durant ces dernières années, les systèmes

constructifs en bois, comprenant l’enveloppe du

bâtiment, les planchers, les cloisons et leurs

moyens de liaison ont fait l’objet de nombreuses

innovations et développements. Dans un système

constructif en bois, les éléments assument des

fonctions aussi diverses qu’isolantes et porteu-

ses. Pour les architectes et les maîtres de l’ouvra-

ge, cela signifie qu’une planification rigoureuse

dès la phase du projet permet un calcul plus précis

des coûts de l’ouvrage ainsi qu’une exécution

dont les coûts et les délais sont mieux contrôlés

– en bref à une meilleure qualité.

Les systèmes les plus répandus aujourd’hui sont

la construction à ossature et plus rarement la

construction à poteaux-poutre. La construction

en madrier vit, dans certaines régions et sous une

forme contemporaine, une renaissance. Une nou-

velle construction massive en bois avec des géo-

métries audacieuses est née grâce aux nouveaux

panneaux de grand format et de forte épaisseur.

La construction classique à colombage dont la

structure porteuse est apparente à l’extérieur

n’est de pratiquement plus utilisée pour de nou-

veaux bâtiments.

La construction en bois massif empiléLa construction en bois massif empilé (madriers

ou rondins) est un mode de construction très ré-

pandu et de longue tradition. Elle requiert une

grande somme de connaissances spécialisées

pour que les ouvrages soient érigés dans les rè-

gles de l’art. À l’époque, ce type de construction

consistait à empiler des troncs d’épicéa ou de sa-

pin. Aujourd’hui, les murs en bois massif empilé

sont la plupart du temps composés de plusieurs

couches, dont une d’isolation, et seule la face

intérieure ou extérieure est en madriers ou ron-

dins apparents.

Construction à ossature Le mode de construction à ossature s’est imposé

en Europe comme le mode de construction en bois

le plus important ces 30 dernières années. Il

consiste en l’assemblage de pièces de petites sec-

tions habillées de panneaux assurant le contre-

ventement pour former des cloisons et des plan-

chers. Ce système offre une grande liberté

d’aménagement et peut être utilisé pour la

construction de bâtiments de plusieurs étages.

Grâce la standardisation des éléments en bois,

des trames, des assemblages et des détails d’exé-

cution, la construction à ossature est devenue un

mode de construction simple et sûr bénéficiant de

temps de fabrication très courts en atelier.

Construction à poteaux-poutresDe plus en plus de bâtiments abritant de grands

espaces de types halles sont construits en bois, et

ce grâce au développement du mode de construc-

tion moderne à poteaux-poutres. Les poteaux

disposés en trames très espacées et les principes

de construction clairs offrent une grande liberté

d’aménagement, surtout en terme de division

spatiale. C’est pourquoi le mode de construction

à poteaux-poutres en bois se prête particulière-

ment bien à des bâtiments nécessitant de grandes

portées, comme les bâtiments scolaires, de bureaux

et administratifs ainsi que les halles industrielles

ou commerciales. Bien entendu, des immeubles

de logement peuvent également bénéficier des

avantages de ce système.

Construction massive en boisLe développement de panneaux en bois de grande

surface et de forte épaisseur ont conduit à la créa-

tion de nouveaux systèmes constructifs, qui se

caractérisent par des éléments de murs, de plan-

chers et de plafonds jouant à la fois un rôle struc-

turel et de cloisonnement spatial. La plupart du

temps, il s’agit de panneaux pleins. Mais il peut

s’agir également d’éléments préfabriqués optimi-

sés de type caissons ou alvéolaires. Ce mode de

construction offre l’avantage technique de ré-

duire le nombre de couches constructives, car les

panneaux massifs de bois assurent à eux seuls les

fonctions de structure porteuse, d’étanchéité et

de définition spatiale. La construction massive en

bois se prête aussi bien à des constructions d’un

niveau que sur plusieurs étages.

www.lignum.ch

Systèmes

Constructions en bois massif empilé

Construction à ossature Construction à poteaux-poutres

Construction massive en bois

6|7

1

32

1Qui se douterait que l’exten-sion Flickflauder de l’hôtel Weissbad (Appenzell) est une construction en bois? Une telle réalisation individuelle conçue de manière métho-dique peut être érigée en six semaines environ.

2La nouvelle cabane du Mont Rose: un projet à l’architec-ture singulière combiné à une technologie innovante (construction 2008/2009). L’édifice est situé au pied de la pointe Dufour à une alt i tude de 2795 m. Les éléments préfabriqués sont acheminés par voie aérienne et assemblés sur place.

3Cette construction à la Wehren bachhalde, Zurich-Witikon, montre un lotissement en bois séduisant et réfléchi qui s’intègre dans le milieu urbain (2002).

Le bois est durable. En effet, sa durée de vie est pratiquement illimitée lorsque qu’il est dûment

séché et maintenu au sec. Il est avantageux en termes de coûts d’entretien et se combine

parfaitement à d’autres matériaux. Mais surtout, construire en bois, c’est agir en faveur de

l’environnement, car le bois ne produit pas de déchets.

BiologieEn tant que matériau fruit de la nature, le bois ne

produit pas de déchets. Les restes de l’exploita-

tion forestière retournent dans le cycle naturel.

Le bois mis en œuvre correctement peut durer des

siècles. Des objets funéraires égyptiens en bois

ont survécu pendant 3500 ans, et les maisons

en bois de plus d’un siècle ne sont pas rares en

Suisse.

Protection du boisEn principe, il est possible d’utiliser du bois par-

tout dans la maison, même dans les locaux comme

la cuisine et la salle de bain. Une protection adé-

quate du bois commence par une conception irré-

prochable de la construction. En premier lieu, il

faut tenir compte des influences climatiques. En-

suite, la conception des détails, le choix de l’es-

sence appropriée ainsi que le degré de séchage du

bois sont autant d’aspects importants dont il faut

tenir compte. Les éléments de construction expo-

sés peuvent être protégés en recourant à des trai-

tements de surface ou d’imprégnation en profon-

deur: les zones protégées et les espaces intérieurs

où l’humidité du bois est faible n’ont pas besoin

de traitements préventifs.

Le bois en façade Un revêtement de façade protège les éléments

porteurs. Selon sa situation et son exposition, il

peut être fortement exposé aux intempéries:

pluie, vent, soleil. Construit dans les règles de

l’art, le revêtement de façade protège efficace-

ment la sous-construction de l’humidité, permet

à l’eau de s’écouler et garantit ainsi le séchage

rapide des éléments en bois. Avec les façades ven-

tilées, une bonne circulation de l’air est garantie

dans la construction. Si une façade est souvent

mouillée, le bois doit être choisi en conséquence.

De par leur composition, des essences telles que

le mélèze ou le douglas sont plus résistantes aux

attaques de champignons. Mais une façade en

sapin peut aussi protéger une maison pendant des

décennies.

Si les conditions sont favorables, l’exposition aux

intempéries donne aux façades en bois une cou-

leur argentée. Cette mince couche grise n’est

qu’une patine qui recouvre la substance saine du

bois. Quiconque préfère une autre couleur peut

peindre sa façade. Pour durer longtemps, la pein-

ture est posée en couches suffisamment épaisses

sur la surface rabotée ou brute du bois. Cela se fait

de préférence industriellement en atelier. Il est

en outre préférable que la façade en bois soit pro-

tégée constructivement. Selon les conditions

climatiques, il est recommandé de prévoir un

avant-toit. Des socles correctement conçus ga-

rantissant une distance suffisante entre le bois et

l’humidité du sol sont aussi recommandables. Les

détails de fenêtres, d’éléments en saillie et de

balcons doivent eux aussi être conçus et exécutés

dans les règles de l’art.

Entretien Suivant leur degré de salissures et de sollicita-

tions, les façades en bois peintes doivent être

entretenues périodiquement – ce constat vaut

naturellement aussi pour d’autres matériaux. Les

éléments endommagés de constructions en bois

peuvent facilement être remplacés. Cependant, le

remplacement d’éléments de façades en bois non

traitées devenues grises avec le temps peut avoir

pour résultat un patchwork de couleurs pas tou-

jours très réjouissant. Soit les propriétaires s’es-

saient à la patience, car avec le temps les nou-

veaux éléments recevront eux aussi leur patine,

soit ils commandent dès le début du bois pré-gri-

saillé, disponible depuis quelques années sur le

marché. Les éléments de construction extérieurs,

tels que fenêtres, portes, barrières, etc. nécessi-

tent quel que soit leur mode de construction

un entretien périodique.

Variété de matériaux en façadeAujourd’hui, il n’est pas toujours possible de sa-

voir si un bâtiment est en bois ou non. Les archi-

tectes et maîtres de l’ouvrage veulent en premier

lieu une architecture de qualité qui réponde à

leurs goûts et à leurs besoins et pas forcément un

manifeste en faveur d’un matériau. Les façades

peuvent tout aussi bien être revêtues de verre, de

plaques fibro-ciment ou de revêtements métalli-

ques. Dans ces cas de figure, le bois joue souvent

le rôle d’élément porteur et de couche d’isolation.

Tout cela répond à des intentions formelles,

constructives et architecturales. Les combinai-

sons de matériaux peuvent être de très bel effet

sur des constructions en bois et s’avérer très avan-

tageuses en terme de durabilité et de frais d’en-

tretien.

Durabil ité

8|9

2

1

3

1Cette maison nomé Saffahaus de Lux Guyer est un symbole marquant des constructions durables en bois. Réalisée en 1928 pour la première exposi-tion du travail des femmes à Berne (Saffa), elle a été pendant plusieurs décennies une maison d’habitation dans le canton d’Argovie. Déplacée en 2006 à Stäfa dans le canton de Zurich, elle a été réaffectée comme maison pour mères et enfants.

2Le bâtiment administratif Green Offices à Givisiez près de Fribourg, satisfait les exigences standard de Minergie-P qui préconisent des constructions saines et écologiques. Une attention toute particulière a été apportée aux choix et à la mise en œuvre des matériaux afin de minimiser l’apport d’éner-gie grise. Une des singularités de ce bâtiment est sa consom-mation d’énergie pratique-ment nulle pour le chauffage.

3Le cinéma Xenix à Zurich bénéficie d’une histoire mouvementée qui a débuté dans les années soixante. Ce lieu empreint de culture cinématographique avant-gardiste, a été de 2006 à 2007 entièrement transformé et rénové. Le statut provisoire de ce lieu est ainsi devenu définitif à la grande satisfa-ction de la scène culturelle zurichoise.

Nombreux sont les bâtiments qui durant les années de haute conjoncture ont été construits

sans égards particuliers à l’efficience énergétique ou à la durabilité. Entre-temps ils

se révèlent être de vrais gloutons en énergie et ne répondent plus aux exigences de confort,

de répartition spatiale et d’esthétique. Le bois peut y remédier.

Les travaux de rénovation, d’agrandissement et

de transformation de bâtiments peuvent être ef-

ficacement réalisés en bois et en matériaux déri-

vés du bois tout en donnant une plus-value au

bâtiment. Le mode de construction à sec appliqué

au bois est particulièrement convaincant dans ces

cas de figure.

La substance bâtie existante se doit d’être entre-

tenue et continuellement adaptée aux nouvelles

exigences. Cela concerne autant les propriétaires

que les locataires. Le bois, les matériaux dérivés

du bois et les systèmes spécialement conçus pour

la construction et la transformation avec du bois

permettent d’effectuer ces travaux de rénovation

rapidement et avec précision, mais surtout aussi

à sec et avec l’avantage de la légèreté. Les gains

sont immédiats: davantage d’espace et de qualité

spatiale, meilleure efficience énergétique, façade

de belle apparence et bien isolées contre le bruit

et les pertes de chaleurs. Les rénovations réali-

sées en bois offrent des solutions pertinentes et

durables dans les plus brefs délais.

Nouveaux revêtements de façadeLes façades remplissent des fonctions élémentai-

res de physique du bâtiment et sont des éléments

très complexes de la construction. Elles ont une

incidence considérable sur le budget, autant en

terme de coûts de réalisation que de coûts d’en-

tretien. Les façades comprenant des matériaux

dérivés du bois ou d’isolation en bois sont des

systèmes multicouches. Une rénovation induit

souvent une nouvelle enveloppe extérieure, plus

isolante. Le bois peut y être apparent ou caché: il

est apparent quand il est utilisé comme revête-

ment, sous sa forme naturelle ou peint; il est ca-

ché quant il est utilisé comme isolant, revêtu d’un

autre matériau, tel que du métal, des plaques de

fibro-ciment, du verre ou encore du crépi. De tel-

les enveloppes changent complètement l’appa-

rence et le caractère de la maison: il en résulte une

nouvelle lecture du bâtiment. Des systèmes ré-

cemment développés à base de matériaux de fi-

bres de bois permettent désormais d’isoler depuis

l’intérieur sans qu’il n’en résulte pour autant des

problèmes de physique du bâtiment.

Aménagements intérieurs Une rénovation implique souvent une nouvelle

répartition spatiale qui répond mieux aux besoins

du moment. Cela sous-entend la construction de

nouvelles cloisons, de nouveaux locaux humides

(cuisine et salle de bain/WC), de nouveaux sols et

revêtements de sol, de locaux de rangement sup-

plémentaires, etc. À ces fins, le bois massif et les

dérivés du bois offrent une gamme presque illimi-

tée de possibilités techniques et formelles. C’est

dans ce type de transformations que le bois peut

faire valoir ses atouts: les éléments sont légers et

maniables, leur montage est rapide, à sec et ex-

trêmement adaptable, et finalement, le résultat

est aussi résistant à l’usure que durable. Le bois

et ses dérivés confèrent un nouveau visage aux

espaces intérieurs et permettent de résoudre les

problèmes d’organisation spatiale à moindre ef-

fort.

Agrandissements: terrasses et jardins d’hiver Maisons et appartements ne se composent pas

uniquement d’une suite d’espaces fermés sur l’ex-

térieur. Les espaces de séjour dans des immeubles

de plusieurs étages ne deviennent réellement at-

trayants que lorsqu’ils disposent de prolonge-

ments extérieurs généreux: balcons, terrasses,

loggias ou jardins d’hiver. Dans le cadre d’assai-

nissements de façade couplés à des rénovations

intérieures, il est possible de prolonger l’espace

intérieur de manière très réussie: il suffit pour cela

de quelques réaménagements habiles du plan et

d’une construction en bois légère et adaptable.

Une planification et une exécution dans les règles

de l’art où toutes les précautions ont été prises

garantit un gain spatial durable et esthétique.

Aménagements de combles et surélévations Davantage d’espace pour une même surface en

plan peut souvent s’avérer judicieux. Le bois est

idéal pour les surélévations et les aménagements

de combles. Grâce à son faible poids propre, de

tels ajouts à la construction ne génèrent pas de

problème statique. D’autres avantages sont en-

core la mise en œuvre rationnelle, la courte durée

de construction comparée à une construction

massive et les valeurs avantageuses du bois en

terme d’efficience énergétique. Le système de

construction à ossature est particulièrement

adapté pour de telles interventions. Le rapport

entre l’espace gagné et la surface utile obtenue y

est avantageux, car le système porteur et l’isola-

tion thermique se trouvent dans un seul et même

plan.

Plus-value

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1

4

2

3

1Surélévation d’une habitation de la place St. Johann à Bâle (2003). Une extension audacieuse qui ajoute une valeur substantielle au bâti ment tant au point de vue utilitaire qu’esthétique.

2Terrasse couverte en ville de Lucerne. Construite en sipo et pin douglas, cette couverture forme une petite oasis au cœur du monde urbain. Malgré sa modeste surface de 50 m², cette terrasse parvient, lorsque l’on s’y prélasse, à nous émouvoir.

3Chaque pièce peut acquérir son identité par un revête-ment de sol approprié. Le bois s’y prête particulièrement bien. En effet, il peut franchir les générations et se marie parfaitement avec des aména-gements aux designs variés.

4Université de Zurich, biblio-thèque de la faculté de droit (2004). La construction de six étages est située sous une coupole de verre ovale à l’emplacement de l’ancienne cour intérieur d’un complexe du début du XXe siècle.

Construire en bois, c’est construire en toute sécurité. Il est vrai que le bois peut brûler, mais

il serait faux et hâtif d’en déduire que les maisons en bois sont peu sûres. Ce sont les fumées

toxiques dégagées par les meubles et les aménagements intérieurs qui sont dangereuses.

Le principal problème et la première cause de dé-

cès dans les incendies de bâtiments, c’est la fumée

épaisse et nocive dégagées par les meubles et les

aménagements intérieurs. En comparaison, la

fumée générée par du bois ne pose pas de problè-

mes. Des essais scientifiques le prouvent: les bâ-

timents en bois sont sûrs. Car ce qui est détermi-

nant, c’est l’évolution de la capacité portante de

la construction en cas d’incendie. La combustion

du bois est lente, son évolution est prévisible et

la section résiduelle conserve sa résistance même

à hautes températures. A cela s’ajoute l’effet iso-

lant de la couche carbonisée, la faible conducti-

bilité thermique du bois et la vapeur d’eau qui se

dégage lorsqu’il brûle.

Il est possible de construire sans restriction des

structures porteuses en bois pour des maisons

individuelles, pour les attiques d’immeubles de

plusieurs étages et pour des bâtiments d’un seul

étage. Si des dispositions correspondantes ont

été adoptées et les exigences légales en matière

de protection incendie sont remplies, il est

aujourd’hui possible de réaliser des bâtiments

jusqu’à six étages avec une structure porteuse en

bois. Le nombre d’étages et le type d’affectation

ne sont pas les uniques facteurs qui ont une inci-

dence sur les exigences en matière de protection

incendie.

IncendieLe bois contient de l’eau. Avant qu’une surface en

bois ne puisse s’enflammer, il faut que cette eau

se soit évaporée. Pendant tout ce temps, la tem-

pérature à l’intérieur du bois ne dépasse pas

100 °C. Le bois ne s’enflamme qu’à 270 °C. La vi-

tesse de combustion du bois de résineux habituel-

lement utilisé dans la construction est d’environ

un millimètre par minute; pour le bois de feuillus,

la progression est deux fois plus lente. Le bois

brûle donc lentement, notamment en raison de sa

faible conductibilité thermique. Dans la couche

carbonisée résultant de la combustion, le flux

thermique est encore réduit de moitié. Qu’un in-

cendie évolue à 500 ou à 1200 °C, le bois reste

intact déjà un centimètre seulement sous sa cou-

che carbonisée, et la résistance de la section ré-

siduelle est préservée. En comparaison, l’acier

perd sa capacité portante à 450 °C déjà, et la ré-

sistance à la compression du béton diminue de

deux tiers à 650 °C. Lorsqu’une structure porteuse

ne remplit plus son rôle statique lors d’un incen-

die, elle met en danger les personnes qui se trou-

vent encore dans le bâtiment et ce même si elle

n’est pas en feu. Dans de tels cas de figure, les

avantages du bois sont évidents et décisifs.

Protection incendie En ce qui concerne la classification des éléments

de construction, la classification européenne

s’applique depuis 2005 selon les critères de résis-

tance (R), d’étanchéité (E) et d’isolation thermi-

que (I). La combustibilité du matériau n’est plus

un critère de classification. Il en résulte que le

matériau lui-même n’est plus pris en compte, car

c’est rarement la substance du bâtiment qui est la

cause d’un incendie. Ce qui est déterminant en

matière de prescriptions de protection incendie,

ce sont les dimensions du bâtiment et les charges

calorifiques mobiles, c’est-à-dire l’affectation et

les biens stockés dans le bâtiment. En Suisse, ce

sont les classes REI 30 et REI 60 qui sont les plus

intéressantes pour une utilisation du bois. Elles

correspondent à une durée de résistance au feu

de 30, respectivement 60 minutes, ce qui signifie

que les fonctions structurelles et de séparation de

la construction doivent être assurées pendant

toute cette durée en cas d’incendie. La réglemen-

tation en matière de protection incendie a trois

objectifs:

1. La protection des personnes doit être

garantie en tout temps

(possibilité de s’enfuir)

2. La capacité portante de la construction doit

être préservée suffisamment longtemps

(lutte contre l’incendie et sauvetage)

3. L’incendie ne doit pas s’étendre

(pour limiter les dégâts)

En Suisse, ce sont les cantons qui sont compétents

en matière de police du feu. Comme tous les can-

tons ont adopté les nouvelles prescriptions incen-

die de l’AEAI (Association des établissements

cantonaux d’assurance incendie), ce sont ces der-

nières qui s’appliquent dans tout le pays.

PrescriptionsLes prescriptions en matière de protection incen-

die dépendent de la taille, du nombre d’étages et

de l’affectation du bâtiment, mais elles tiennent

également compte des traditions constructives

locales. Entre deux maisons d’habitation indivi-

duelles, seule une paroi de séparation mitoyenne

REI 90 en panneaux incombustibles est requise.

Là où le bois n’est pas (encore) autorisé, il est

combiné à d’autres matériaux. La norme de pro-

tection incendie définit un «concept de protection

incendie normalisé» pour chaque fonction du bâ-

timent. Comme toute réglementation moderne,

elle tolère les cas particuliers et les mesures alter-

natives (sprinklers, détecteur d’incendie, voies

d’évacuation supplémentaires, etc.) Ce qui im-

porte, c’est de s’adresser suffisamment tôt aux

instances compétentes afin d’intégrer les aspects

de la protection incendie dès l’avant-projet.

MesuresLa compartimentation coupe-feu empêche la pro-

pagation du feu et de la fumée dans les comparti-

ments voisins durant un certain temps. Les corridors

sont très souvent subdivisés en compartiments

coupe-feu. Les étages les uns par rapport aux

autres jouent également ce rôle. Dans les voies

d’évacuation et de sauvetage, les surfaces des élé-

ments de construction ainsi que les revêtements

des murs et des plafonds doivent être exécutés

avec des matériaux incombustibles et aucune

charge thermique telle que mobilier, papier, tex-

tile ne peut y être entreposée. Selon l’affectation,

les revêtements de sol peuvent faire l’objet d’ex-

ceptions. Les cages d’escalier qui servent de voie

d’évacuation doivent former compartiment coupe-

feu avec une résistance au feu au minimum de REI

60. Pour les constructions et installation de moins

de trois étages, une construction en bois avec une

résistance au feu REI 60 peut être autorisée.

Les murs coupe-feu sont des éléments de cons-

truction stables qui servent à séparer les bâti-

ments entre eux et dont la résistance au feu est

de REI 180 (icb). Pour les immeubles de logement

de trois étages au maximum et entre les maisons

individuelles, les exigences posées à la résistance

au feu sont réduites.

Sécur ité

12|13

2

3

1 1La sensation de sécurité au sein d’une construction dépend beaucoup de l’atmo-sphère du lieu. L’habillage en bois du stade du Letzigrund à Zurich – 240 km de lattes en robinier – souligne l’élégance de la construction faite de métal et de béton, et lui confère ainsi une ambiance agréable.

2L’habillage des façades en bois est admis dans les constructions à plusieurs éta-ges. Pour preuve, le complexe d’habitation Le Pommier au Grand-Saconnex à Genève (2001 – 2004) compte jusqu’à huit étages.

3La Casa Montarina de Lugano a été érigée en 2008. Elle est le premier bâtiment de six étages entièrement en bois de Suisse méridionale. Elle a été construite selon le stan-dard de Minergie ECO ce qui la rend particulièrement efficace en terme énergétique. Une des particularités de cette réalisation est l’absence de cage d’escalier massive généralement requise dans les constructions en bois à plu-sieurs étages. La situation à flanc de coteau de l’immeuble permet en effet un accès direct à chacun des triplex qui constitue un compartiment coupe feu.

Le confort qu’offre une habitation détermine en grande partie le sentiment de bien-être

éprouvé entre ses quatre murs. L’équipement des locaux contribue à ce sentiment, mais le

confort dépend aussi grandement de la construction et des aménagements.

La sensation de confort éprouvée dans une mai-

son ou dans une pièce varie selon les individus.

Mais une isolation suffisante pour se protéger des

températures extrêmes, des bruits extérieurs et

intérieurs au bâtiment ainsi que des surfaces

agréables au toucher sont assurément des carac-

téristiques déterminantes. Construire avec du

bois répond aujourd’hui à toutes les exigences en

matière de confort.

IsolationEn été, la chaleur doit rester dehors – alors qu’en

hiver, une température agréable devrait régner à

l’intérieur. Les maisons en bois modernes le per-

mettent sans problème. Des murs et des toitures

bien isolés et correctement ventilés maintiennent

la chaleur du chauffage à l’intérieur et empêchent

la chaleur extérieure de pénétrer dans la maison

en ralentissant le flux thermique, tout comme les

jours d’été, l’ombre qu’offrent des stores, des

volets ou des brise-soleil. Parce que les cloisons

en bois n’emmagasinent que très peu la chaleur,

une ventilation adéquate est requise. Les fibres de

cellulose, couramment utilisées dans les construc-

tions en bois sont capables de stocker trois à qua-

tre fois mieux la chaleur que les autres matériaux

isolants. La chaleur accumulée durant la journée

est alors maintenue dans l’isolation pour être res-

tituée durant la nuit. Ce déphasage peut aller

jusqu’à dix heures.

Un peu de théorie: le coefficient U Le coefficient U indique la quantité de chaleur

s’écoulant à travers un élément de construction,

du côté chaud vers le côté froid. Il décrit la quan-

tité de watts (l’unité d’énergie, ici il s’agit de cha-

leur) traversant un élément de construction par

mètre carré de surface et par différence de tem-

pérature de 1°C Kelvin. C’est pourquoi plus le

coefficient U est petit, plus faibles seront les dé-

perditions de chaleur. Prenons l’exemple d’une

paroi: une construction en bois bien isolée atteint

avec une épaisseur de 20 cm déjà un coefficient U

de 0,3 W/m²K. Pour parvenir à une telle valeur, un

mur-double en maçonnerie devra mesurer 37 cm.

Avec des valeurs de 0,15 à 0,2 W/m²K, une paroi

en ossature bois de 30 cm satisfait déjà les normes

d’une maison à faible consommation d’énergie.

La bonne isolation d’une maison en bois construi-

te selon les standards modernes assure des tem-

pératures agréables à l’intérieur. Pour assurer les

mêmes performances, les cloisons plus minces

augmentent d’autant la surface utile de plancher

à l’intérieur d’un bâtiment. Des cloisons plus

épaisses et donc plus isolante permettent quant

à elles de réaliser des économies de chauffage.

De plus il faut préciser que ce n’est pas à la tem-

pérature que les être humains sont les plus sensi-

bles, mais plutôt à la circulation d’air. Ces flux

dépendent de la conductibilité du matériau avec

lequel nous entrons en contact. La pierre et le

métal conduisent bien la chaleur (et sont en

conséquence de mauvais isolants), ce qui fait qu’à

leur contact, notre corps se refroidit rapidement.

Le bois quant à lui est un excellent isolant, il est

donc plus chaud au toucher. Personne ne frisonne

au contact du bois, et c’est précisément ce qui

détermine le confort de l’habitat.

Les coefficients thermiques des matériaux sont

importants pour la planification d’un ouvrage.

Mais dans l’ensemble, c’est tout le bâtiment (for-

me, orientation et climat, technique du bâtiment,

comportement d’utilisation et mode d’exploita-

tion) qui exerce une influence déterminante sur

le confort de l’habitat.

Climat intérieurAujourd’hui, les murs multicouches en bois sont

naturellement étanches à l’air. Le label énergéti-

que Minergie-P exige même qu’un test d’étan-

chéité à l’air soit réalisé sur les maisons finies.

Pour ce faire, on met la maison en surpression en

maintenant les fenêtres et les portes fermées, ce

qui permet de déceler les éventuelles fuites. L’hu-

midité de l’air a également une grande incidence

sur le climat ambiant. Le bois a la capacité d’ab-

sorber et de restituer l’humidité, ce qui fait que

les murs construits en bois contribuent en grande

partie au confort du climat intérieur. On dit même

qu’une maison en bois respire.

Isolation phoniqueLa physique du bâtiment distingue deux sources

de bruit: le bruit aérien et le bruit solidien. Le

bruit aérien est perçu directement par l’ouïe. Le

bruit solidien quant à lui ébranle la structure du

bâtiment et se transforme finalement en bruit aé-

rien. Par exemple les bruits de pas sur une dalle

peuvent être perçus comme un véritable roule-

ment de tambour. Pour le bruit aérien, on distin-

gue en outre le bruit intérieur du bruit extérieur.

Selon l’affectation des locaux et l’activité qui y est

exercée, le bruit est perçu différemment (classes

de sensibilité au bruit). Les locaux sont cependant

également sources d’émissions sonores (degré de

nuisance). De telles indications permettent de

définir les exigences posées aux parois. Certains

locaux d’habitation sont considérés comme

moyennement ou faiblement sensibles au bruit

(cuisine, couloir). Leur potentiel de nuisance est

également taxé de modéré. De manière analogue,

les bruits extérieurs sont eux aussi définis selon

quatre degrés de nuisance.

Dans tous les types de construction, les fenêtres

jouent un rôle décisif dans la protection contre le

bruit. Il en est de même pour les portes intérieu-

res, dans du logement ou sur les lieux de travail.

Les caractéristiques phoniques des cloisons et

des plafonds jouent aussi un rôle prépondérant.

Contre le bruit aérien, deux mesures sont particu-

lièrement efficaces: la construction lourde en une

couche au moyen de parois et de dalles massives

ou la construction légère en plusieurs couches. La

construction en bois recourt principalement à des

parois multicouches en panneaux légers et relati-

vement mous, qui en terme d’isolation phonique

n’ont rien à envier à des parois beaucoup plus

massives.

Confor t

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1

2

4

5

3

1 + 5Rénovation et réaffectation d’un chalet situé au dessus de Troistorrens dans le canton du Valais (2003). La nouvelle construction en bois a été introduite dans l’ancienne structure ce qui assure le confort des occupants tout en maintenant l’aspect rustique du bâtiment.

2 + 4La maison multi familiale dans le quartier Liebefeld près de Berne, répond avec son architecture moderne – plan modulable, caractéristiques écologiques et énergétiques exemplaires – aux préjugés liés à la construction en bois. Il s’agit ici de la première construction satisfaisant aux standards Minergie P Eco.

3Un espace exclusif alliant à merveille le confort, l’eau et le bois. Des sensations de bains étonnantes agrémentées d’un séduisant coup d’œil.

Dans son rapport sur les limites de la croissance (1972) le Club de Rome exigeait

‹un état d’équilibre global›. La commission mondiale pour l’environnement et le développement

formulait quant à elle en 1983 qu’ ‹un développement n’est viable à long terme

que si la génération actuelle parvient à satisfaire ses besoins sans que cela ne mette en danger

la capacité des générations futures à satisfaire les leurs.›

HistoriqueEn 1713, l’Allemand Hans Carl von Carlowitz rédi-

geait un ouvrage fondateur sur l’économie fores-

tière dans lequel le terme de développement du-

rable était utilisé pour la première fois. À la fin du

18ème siècle, le spécialiste en économie forestière

Ernst Ludwig Hartig posait comme condition à

l’exploitation forestière de ne couper que la même

quantité de bois qu’il n’en repousse. Dans ce sens,

le bois de nos forêts reste un modèle à suivre.

BoisLe bois est une matière première importante. La

récolte annuelle de bois à l’échelle mondiale frôle

les 3,6 milliards de mètres cubes, dont près de la

moitié sert à la production d’énergie. Un cinquiè-

me est utilisé pour la fabrication de papier et de

carton, un quart est destiné aux industries de la

construction, de la fabrication de mobilier et de

l’emballage. Comparé au ciment, à l’acier, aux

matières plastiques et à l’aluminium, le bois se

distingue parce qu’il est disponible en quantité.

Le bois est la seule matière première renouvelable

que l’on peut utiliser avec bonne conscience pour

la production de matériaux de construction.

Production annuelle mondiale

Milliards Milliards de tonnes de mètres cubes

Bois 2,2 3,6

Ciment 2 1,8

Acier 1 0,125

Matières plastiques 0,25 0,22

Aluminium 0,03 0,01

Cycle du CO² Les émissions en grandes quantités de dioxyde de

carbone (CO²) constituent un des problèmes en-

vironnementaux les plus urgents. La forte concen-

tration de CO² dans l’atmosphère terrestre est

l’une des principales causes de l’augmentation de

l’effet de serre, qui à long terme génère un ré-

chauffement général de l’atmosphère et des

changements climatiques.

De ce point de vue, le bois est très avantageux, car

pour sa croissance, il absorbe le CO² qu’il trouve

dans l’air. Le carbone sert à la croissance de sa

substance organique, et l’oxygène (O²) retourne

à l’environnement. Un hêtre de 25 mètres libère

chaque jour la quantité d’oxygène nécessaire à

trois personnes pour respirer. Plus l’arbre est

vieux, plus il pousse lentement et moins il ab-

sorbe de CO². Un bois qui n’est pas abattu meurt

avec le temps et pourrit, libérant le CO² absorbé.

Le cycle naturel du bois est ainsi bouclé.

Par contre, lorsqu’un arbre est utilisé à la produc-

tion de bois, son carbone reste lié pendant des

décennies voire des siècles. La plus grande partie

du carbone ainsi stocké se retrouve dans les

constructions. Le montant net – c’est-à-dire

après déduction de toutes les émissions générées

par le processus de production – de la quantité de

CO² lié dans le parc immobilier suisse est de 45

millions de tonnes. Cela correspond à peu près

aux émissions annuelles du pays. Cette quantité

pourrait être nettement augmentée, car la pro-

portion de 15% de constructions en bois que l’on

compte en Suisse pourrait aisément être doublée.

Les produits en bois qui sont retirés du cycle d’uti-

lisation peuvent être débités en produits de base

ou utilisés comme bois de chauffage, ce qui libé-

rera la même quantité de CO² que l’arbre a extrait

à l’air environnant pour sa croissance.

Efficience énergétiqueIl est essentiel d’avoir recours à du bois en alter-

native à d’autres matériaux dont la production

requiert davantage d’énergie (et qui en consé-

quence émet davantage de gaz à effet de serre).

La fabrication de la plupart des produits en bois

nécessite nettement moins d’énergie que celle

d’autres produits. Cette efficience énergétique

permet de diminuer considérablement les émis-

sions de gaz à effet de serre. Si les restes de bois

générés lors de la mise en oeuvre étaient récupé-

rés de manière conséquente à des fins thermi-

ques, une utilisation supplémentaire d’un million

de mètre cubes de bois dans la construction per-

mettrait d’économiser l’équivalent de près d’un

million de tonnes de dioxyde de carbone en Suis-

se. Si la construction suisse avait davantage re-

cours au bois, cela assurerait 25% des prestations

suisses de réduction des émissions pour atteindre

les objectifs fixés par le protocole de Kyoto (près

de 4,5 millions de tonnes). En d’autres termes:

intensifier l’usage du bois contribuerait à com-

penser de manière judicieuse les écarts prévisi-

bles aux objectifs de réductions.

Durant la première période d’engagement de

2008 à 2012, la contribution de la forêt au stoc-

kage du CO² peut être prise en compte, mais le bois

de construction n’est pas encore considéré com-

me un puits de CO². Durant la deuxième période

d’engagement qui commence en 2012, le bois uti-

lisé dans des constructions pourra lui aussi être

compté comme un puits de CO². La Suisse travaille

à ce que le bois construit soit pris en compte dans

le calcul du bilan de CO².

Bilan écologique Une maison en bois n’est pas faite uniquement de

bois; les fondations, les installations, les moyens

d’assemblage, le béton, le métal, le plâtre ou les

surfaces vitrées font aussi partie intégrante d’une

construction en bois. Les bilans écologiques com-

parent la consommation en biens environnemen-

taux nécessaire à l’utilisation de différents maté-

riaux et produits dans un même but. Les résultats

livrent de précieuses informations au consomma-

teur averti. Les données essentielles concernent

l’énergie nécessaire à la fabrication du matériau

(énergie grise). Diverses études démontrent que

les résultats pour le bois sont excellents.

RecyclageLorsqu’une maison en bois est transformée ou

modifiée ou qu’elle doit être démontée, le travail

nécessaire est aisé. La plupart des assemblages

peuvent être facilement défaits: que ce soit cloué,

vissé ou emboîté. Le bois et ses dérivés ont plu-

sieurs vies. Les éléments de constructions ainsi

récupérés peuvent directement être réutilisés, car

les caractéristiques physiques du bois ne s’altè-

rent pas. Cela est synonyme de véritable recycla-

ge. D’autres éléments peuvent après préparation

être réintégrés à la construction sous une autre

forme (Downcycling). Si le bois ne peut plus être

utilisé comme matériau de construction, il peut

toujours fournir de l’énergie pour la production de

chaleur ou d’électricité dans une installation ap-

propriée. Le cycle naturel est ainsi bouclé.

Développement durable

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1

2

43

1En 2001, une passerelle piétonne longue de 841 m a été construite là même où se trouvait il y a 3000 an un passage sur l’eau (Rappers-wil – Hurden dans le haut lac de Zurich). Une construction de qualité s’accordant par-faitement avec son environ-nement naturel.

2L’étable à stabulation libre de Lignère dans le canton de Neuchâtel, est le fruit d’un rapprochement entre deux agriculteurs. Construite en 2004, cette halle uniquement garnie d’un textile pare vent, est entièrement construite en bois provenant des forêts environnantes.

3Ces claires-voies en sapin/épicéa permettent, lors de manifestations temporaires, la création de passages au travers de terrains herbeux. Cette technique permet de préserver le sol du passage des voitures par exemple. Très simple et facilement démon-table, ce procédé a été déve-loppé pour l’Expo 02, en colla-boration avec la haute école spécialisée bernoise architec-ture, bois et génie civil de Bienne.

4Ces anciens murs combinés avec une construction en bois rappellent que ces matériaux font partie intégrant du patrimoine bâti de l’Engadine. Cette petite réalisation dans le village de Ftan-Pitschen symbolise la durabilité et la beauté du bois.

Lignum est l’organisation faîtière de l’économie

suisse de la forêt et du bois. Elle coordonne la

collaboration entre les différentes associations.

Grâce à un réseau interdisciplinaire, Lignum as-

sure la promotion et l’utilisation judicieuse du

bois. Elle représente de manière compétente les

intérêts de la branche et elle est l’interlocutrice

privilégiée des:

Lignum informePour que les idées puissent se matérialiser de fa-

çon convaincante, une base de connaissances est

nécessaire, autant dans les domaines de la plani-

fication, de la mise en oeuvre et de la technique

que de la gestion d’entreprise. Les écoles profes-

sionnelles, cours de maîtrise, écoles techniques

et hautes écoles transmettent un savoir aussi

vaste qu’approfondi. La recherche et le dévelop-

pement livrent continuellement de nouveaux ré-

sultats, produits et procédés prometteurs dans

les domaines des systèmes de construction en

bois, technologie des matériaux, protection du

bois, isolation thermique et phonique, protec-

tion incendie, etc. Lignum se charge de rassem-

bler ces nouvelles connaissances pour les retrans-

mettre sous une forme aisément utilisable dans la

pratique.

Lignum motiveLe bois est un matériau qui sans cesse inspire de

nouvelles solutions créatives. La nouveauté, qui

souvent est abordée avec méfiance, est souvent

plébiscitée lorsqu’elle est en bois. Ce phénomène

repose probablement sur la longue tradition du

bois, mais sûrement aussi sur l’image positive du

matériau, qui est naturel, chaud et agréable au

toucher. Lignum met le bois et ses dérivés en lu-

mière: lors de foires et d’expositions, dans le ca-

dre de cours spéciaux destinés aux planificateurs

et entrepreneurs, dans la presse, à la radio, à la

télévision et sur Internet ainsi que par le biais de

ses propres publications, que les membres reçoi-

vent régulièrement et gratuitement.

Lignum sensibiliseLe bois est lié à la notion de qualité de vie. Les

forêts marquent notre paysage, elles sont un lieu

de détente, ce qui est un facteur environnemental

positif très important. Dans les forêts suisses, il

pousse beaucoup plus de bois qu’il n’en est utili-

sé, ce qui est synonyme de développement dura-

ble. Cependant, le succès du travail avec le bois

est intimement lié à des connaissances spéciali-

sées. Des informations actuelles et fiables sur le

sujet sont donc constamment requises. Lignum

informe sur la recherche, la production et la mise

en oeuvre du bois et de ses dérivés, de manière

neutre, claire, compétente et dans une perspec-

tive pratique. Vous pouvez recevoir des informa-

tions et des conseils personnalisés directement

par téléphone ou par écrit.

Lignum publieLe bulletin Bois publié par Lignum paraît quatre

fois par année. Chaque numéro se réfère à un

thème et présente des constructions novatrices

en bois. Lignatec paraît de manière périodique.

Chaque numéro traite de manière approfondie

d’aspects techniques actuels du bois, de ses déri-

vés et des procédés de fabrication et de mise en

oeuvre. Tous les trimestres, les membres et les

personnes de la branche reçoivent des informa-

tions par le biais de la Newsletter Lignum. De plus,

Lignum s’exprime régulièrement sur tous les do-

maines d’activités dans des communiqués de

presse à l’attention des médias et elle gère un

journal d’actualité quotidienne en ligne sur tout

ce qui a trait au bois en Suisse.

Les membres de Lignum ont une longueur d’avanceLes près de 4000 membres de Lignum apprécient

depuis de nombreuses années les avantages que

représente le fait de recevoir régulièrement des

informations complètes et fiables sur le bois. Ils

bénéficient en outre de rabais importants sur les

publications et les manifestations, d’abonne-

ments gratuits au bulletin bois et à la Newsletter

Lignum du journal Lignum ainsi que de la distri-

bution périodique du cahier technique de la série

Lignatec.

Lignum conseilleEn appelant Lignum Office romand vous serez en

contact avec différents spécialistes de la construc-

tion en bois. Vous pourrez être ainsi guidés dans

vos recherches ou conseillés pour trouver les so-

lutions adéquates.

Le numéro de téléphone pour les conseils

techniques (Lignum, Office romand):

021 652 62 22

Autres services

l’intention de maîtres d’ouvrages potentiels

d’ouvrages, des architectes et des bureaux

d’études

Lignum informe, motive, sensibilise, publie et conseille.

Informations pour les professionnels et les intéressés sous

www.lignum.ch

L ignum

18|19

ImpressumLa brochure d’informations «Construction en bois

– Argumentaire» est parue pour la première fois

en 1997. La première édition reposait sur deux

travaux de diplôme, l’un de Tiziano Verga, ingé-

nieur en construction en bois ETS/ESIB et l’autre

de Hans Ulrich Sennhauser, architecte EPF. La

présente édition a été entièrement revue et com-

plétée des dernières connaissances sur le sujet en

2008.

ÉditeurLignum, Économie suisse du bois

Christoph Starck, directeur

Conseil et suivi technique Christoph Affentranger, architecte, Zoug

Mélanie Pittet-Baschung, architecte, Cedotec,

Le Mont-sur-Lausanne

Hanspeter Fäh, ingénieur civil ETS/UTS, Lignum

Markus Mooser, architecte/ingénieur civil,

Cedotec, Le Mont-sur-Lausanne

Evelyn Pöhler, économiste du bois, Lignum

Concept et rédactionCharles von Büren, Berne

TraductionNathalie Fragnière, Genève

Coordination et réalisationEvelyn Pöhler, Lignum

GraphismeBN Graphics, Zurich

ImpressionImprimerie Kalt-Zehnder, Zoug

1ère édition 2008

© Lignum, Économie suisse du bois, Zurich

Crédit imagesCouverture: Chashitsu – Nouvelle interprétation

d’une maison de thé à La Tour-de-Peilz.

Architectes: Yoshiaki Amino et Miyuki Inoue

(Vienne|Lausanne). Construction bois: Atout

Bois Charpente SA, Aigle, Collaborateurs:

Jean-Pierre Arnold et Pierre-André Echenard.

Construction: de novembre 2003 à avril 2004.

Image Corinne Cuendet, Clarens.

P 2|3 1|11 Michael Meuter, Lignum; 2 Empa,

division bois, Dubendorf; 3–10 Archives Lignum.

P 4|5 1 Mycorama. Bureau d’architecture

P. Studer SA et O. Gagnebin, Neuchâtel. Image

Corinne Cuendet, Clarens. 2 Saldome.

Maître d’ouvrage: Société des salines suisses

du Rhin réunies, Schweizerhalle. Planification

et conception: Häring & Co. AG, Pratteln.

Image Häring, Pratteln. 3 L’Aubier. Atelier

d’architecture K. Hofmann sàrl, Lausanne, 2000.

Image Corinne Cuendet, Clarens. 4 Clinique.

Atelier d’architectes Eric Dunant sàrl, Chêne-

Bougeries, Collaborateur: David Rodriguez.

Ingénieur bois: Charpente Concept SA, Perly.

Construction bois: C.I.B. SA, Chêne-Bougeries.

Image Corinne Cuendet, Clarens.

P 6|7 Dessins des systèmes de construction:

Holzbau mit System, Josef Kolb, Edition

Birkhäuser, Bâle|Boston. 1 Flickflauder. agps

architecture, Zurich. Image Reinhard Zimmer-

mann, Adliswil. 2 Nouvelle Cabane Mont Rose.

Architecte: Studio Monte Rosa, prof. Andrea

Deplazes, D-ARCH, ETH Zurich. Image Studio

Monte Rosa. 3 Wehrenbachhalde. Marianne

Burkhalter et Christian Sumi, Architekten,

Zurich. Image Heinrich Helfenstein, Zurich.

P 8|9 1 Saffahaus. Architecte Lux Guyer,

Zurich. Rénovation Beate Schnitter, architecte,

Zurich. Image Association proSAFFAhaus

(Hannes Henz, Zurich). 2 Green Offices.

Architecte Conrad Lutz, Givisiez. Image Michael

Meuter, Lignum. 3 Cinéma Xenix. Frei + Saarinen

Architekten, Zurich. Image Hannes Henz, Zurich.

Cette brochure a vu le jour avec le soutien du

programme d’encouragement ‹bois 21›

de l’Office fédéral de l'environnement OFEV.

P 10|11 1 Surélévation. Architecture

Anarchitekton Wenger, Bâle. Image Anarchitek-

ton, Bâle. 2 Terrasse couverte. Architecture

et images Lütolf|Scheuner, Lucerne. 3 Image

DeltaLight|Lignum. 4 Université de Zurich.

Architecte Santiago Calatrava. Image Michael

Meuter, Lignum.

P 12|13 1 Letzigrund. Architectes Marie-Claude

Bétrix et Eraldo Consolascio, Erlenbach ZH.

Image service des constructions, Ville de Zurich

(Yves André). 2 Le Pommier. Architectes Metron,

Brugg et Collectif d’architectes BBBM, Carouge.

Image Corinne Cuendet, Clarens. 3 Casa

Montarina. Architecte Lorenzo Felder, Lugano.

Image Zimmermann Fotografie, Zurich.

P 14|15 1|5 Troistorrents. Bonnard Woeffray

Architectes, Monthey. Image Hannes Henz,

Zurich. 2|4 Liebefeld. Halle 58 Architekten Peter

Schürch, Berne. Image Christine Blaser, Berne.

3 Laguna pearl de Bagno Sasso (2007),

Landquart.

P 16|17 1 Passerelle Rapperswil–Hurden.

Walter Bieler AG bureau d’ingénieur bois,

Bonaduz; Reto Zindel architecte, Coire;

Huber&Partner AG, ingénieurs civil et planifica-

tion, Rapperswil. Image Ralph Feiner, Malans.

2 Lignières. Local Architecture, Lausanne. Image

Milo Keller, Lausanne. 3 Claires-voies en bois.

Passareco, Bienne. Image Markus Wohler, Bienne.

4 Ftan-Pitschen. Image Michael Meuter, Lignum.

Diese Broschüre ist auch in Deutsch erhältlich und kann unter www.lignum.ch bestellt werden.

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