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La préhistoire est en général divisée en plusieurs périodes : le Paléolithique, qui est la pé- riode la plus ancienne et la plus longue, puis le Néolithique. Les modes de vie n'étaient pas les mêmes selon la région du monde, et la façon dont les hommes préhistoriques construisaient leurs campements ou leurs maisons a donc varié selon les époques et les régions. On peut toutefois citer 2 types de construction possibles pour les hommes préhistoriques : Au cours du Paléolithique, les hommes sont chasseurs-cueilleurs et nomades. Leurs mai- sons ou abris doivent donc être faits rapidement, ils ne durent pas longtemps et sont très rudimentaires. Outre le fait que les hommes du Paléolithique pouvaient vivre di- rectement dans des grottes, ils construisaient également des maisons ou abris proba- blement assez simples, de type huttes et tentes de forme circulaire ou ovale dont on pense qu'ils sont la marque d'une sorte de tipi de trois mètres de diamètre environ. Disposant d’une armature en bois, le bois étant coupé et taillé à l’aide de haches rudi- mentaires avec ou sans manche, elles étaient couvertes d'écorces ou de peaux de bêtes. Ils préparaient les peaux de bêtes avec des grattoirs à peaux, simples pierres taillées. Les traces ont montré que le feu se faisait devant l'entrée de la tente. Le néolithique commence quand les hommes deviennent agriculteurs, éleveurs et sédentaires. Comme ils ne changent plus d'endroit, et que leurs techniques et con- naissances sont plus développées, leurs maisons peuvent donc être plus solides et plus travaillées. Les matériaux le plus souvent utilisés sont toujours le bois et le chaume pour les toits ; les murs sont traditionnellement réalisés en torchis venant se fixer sur un clayonnage de bois souple, ou en pierre. La maison ne comporte pas de fe- nêtre afin de se protéger du froid. Le feu pour le chauffage se fait maintenant à l’inté- rieur, l’évacuation de la fumée de faisant par des ouvertures sur le devant et l’arrière de la maison. L’Homme maîtrise désormais la métallurgie et ses outils sont plus élabo- rés. Il peut désormais couper le bois avec des haches, notamment en cuivre. Constructions préhistoriques

Constructions préhistoriques...La préhistoire est en général divisée en plusieurs périodes : le Paléolithique, qui est la pé-riode la plus ancienne et la plus longue, puis

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  • La préhistoire est en général divisée en plusieurs périodes : le Paléolithique, qui est la pé-riode la plus ancienne et la plus longue, puis le Néolithique.

    Les modes de vie n'étaient pas les mêmes selon la région du monde, et la façon dont les hommes préhistoriques construisaient leurs campements ou leurs maisons a donc varié selon les époques et les régions. On peut toutefois citer 2 types de construction possibles pour les hommes préhistoriques :

    Au cours du Paléolithique, les hommes sont chasseurs-cueilleurs et nomades. Leurs mai-sons ou abris doivent donc être faits rapidement, ils ne durent pas longtemps et sont très rudimentaires. Outre le fait que les hommes du Paléolithique pouvaient vivre di-rectement dans des grottes, ils construisaient également des maisons ou abris proba-blement assez simples, de type huttes et tentes de forme circulaire ou ovale dont on pense qu'ils sont la marque d'une sorte de tipi de trois mètres de diamètre environ. Disposant d’une armature en bois, le bois étant coupé et taillé à l’aide de haches rudi-mentaires avec ou sans manche, elles étaient couvertes d'écorces ou de peaux de bêtes. Ils préparaient les peaux de bêtes avec des grattoirs à peaux, simples pierres taillées. Les traces ont montré que le feu se faisait devant l'entrée de la tente.

    Le néolithique commence quand les hommes deviennent agriculteurs, éleveurs et sédentaires. Comme ils ne changent plus d'endroit, et que leurs techniques et con-naissances sont plus développées, leurs maisons peuvent donc être plus solides et plus travaillées. Les matériaux le plus souvent utilisés sont toujours le bois et le chaume pour les toits ; les murs sont traditionnellement réalisés en torchis venant se fixer sur un clayonnage de bois souple, ou en pierre. La maison ne comporte pas de fe-nêtre afin de se protéger du froid. Le feu pour le chauffage se fait maintenant à l’inté-rieur, l’évacuation de la fumée de faisant par des ouvertures sur le devant et l’arrière de la maison. L’Homme maîtrise désormais la métallurgie et ses outils sont plus élabo-rés. Il peut désormais couper le bois avec des haches, notamment en cuivre.

    Constructions préhistoriques

    http://fr.vikidia.org/wiki/Homme_pr%C3%A9historiquehttp://fr.vikidia.org/wiki/S%C3%A9dentairehttp://fr.vikidia.org/wiki/Toit_de_chaume

  • Les habitations :

    Les maisons égyptiennes sont faites de murs de briques (les égyptiens sont les inventeurs du fil à plomb). Les briques étaient entrecroisées afin d’assurer une plus grande résis-tance aux murs et étaient fabriquées avec la boue récoltée sur les rives du Nil, de la paille et de l'eau. Elles étaient fixées les unes aux autres avec de la chaux, puis également en-tièrement enduites de chaux.

    Les maisons égyptiennes comportaient de un à deux niveaux et disposaient le plus souvent d’un toit terrasse pour dormir en cas de fortes chaleurs et pour faire sécher le linge.

    Il faut, bien entendu, évoquer les pyramides lorsqu’on décrit l’architecture égyptienne. Tou-tefois, les pyramides étaient loin d’être des habitations puisqu’il s’agissait en fait des tom-beaux des rois, des reines et des grands personnages de l'État. La forme pyramidale de pierre accueille une ou plusieurs chambres internes reliées par des couloirs. On évoque géné-ralement le souhait d'atteindre des hauteurs de plus en plus considérables pour manifester l'importance et la puissance du pharaon défunt.

    Les pyramide à quatre parois droites étaient recouvertes de calcaire très fin leur donnant un aspect lisse. Elles pouvaient atteindre 146 mètres de hauteur. Les blocs de pierres, tail-lés à l’aide de maillet et de ciseaux, étaient montés individuellement sur un traineau sans roue tiré par des dizaines d’hommes.

    Architecture égyptienne

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nil

  • Elle est fondée sur la structure colonne–entablement (encore appelée poteaux – poutre ou poteaux-linteau) Le marbre est le matériau de base de l'époque classique : la dureté de cette pierre permet de la travailler avec précision et d'en obtenir une grande pureté de lignes et de détails. Afin de limiter les efforts, les grecques mettent au point un nouveau moyen de levage (pour soulever notamment les pierres) : la poulie.

    L’architecture grecque

    Le temple, monument grec par excellence, se compose d'une salle rectangulaire posée sur un stylobate (soubassement) à trois marches, couverte d'un toit dont la double pente répond à un fronton triangulaire, et entourée d'une rangée de colonnes. Les plus beaux exemples de ce système architectural très soucieux des proportions et du décor sont les édifices de l'Acropole à Athènes, et en particulier le Parthénon (447-432 avant J.-C.) ; ils sont restés le modèle de l'architecture occidentale jusqu'au milieu du xix è siècle.

    http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Acropole_dAth%C3%A8nes/103976

  • L’architecture romaine

    L’esthétisme des constructions romaines garde une influence grecque. Mais de nouvelles techniques de construction apparaissent : outre l’utilisation de la structure poteaux-poutre, on utilise la structure de la voûte ou de l’arc.

    Remarque : Un arc se situe au-dessus d’ouvertures, généralement des portes ou des fe-nêtres, pour répartir la pression causée par la maçonnerie située au-dessus de l’Arc sur les points d’appui latéraux. L’arc fut très souvent utilisé dans les constructions de briques et de pierres romaines. Les romains maîtrisent également la réalisation des dômes.

    Dôme

    Sommier

    Outre le marbre, les romains utilisent pour la construction de leurs bâtiments, et donc de leurs maisons, de nouveaux matériaux (pierre en calcaire, travertin, brique, terre cuite,…). Les différents blocs sont liés entre eux par des tiges de métal et du ciment.

    Remarque : les romains sont les inventeurs du ciment. Toutefois son secret de fa-brication se perdra au Moyen-Âge, remplacé par la chaux, et il faudra donc at-tendre 1824 pour le redécouvrir (invention du jeune ingénieur Français Louis Vicat).

    Les villas romaines (maisons d’habitation) sont or-

    ganisées autour d’un jardin intérieur et avec péris-

    tyle (préau reposant sur des colonnes). Peu d’ouver-

    tures sur l’extérieur (sauf pour le commerce), mais

    de nombreuses fenêtres intérieures. Elles sont re-

    liées aux premiers systèmes d’égouts.

    Les moyens de levage sont les même que les grecs, mais ils met-

    tent au point des systèmes de saisie des pierres tels que la

    griffe auto-serrante. Une cavité est alors pratiquée sur les deux

    faces opposées, la pointe des griffes est insérée et le câble de

    traction est relié aux extrémités de cette paires de griffes. Plus

    la charge sera lourde, meilleur la saisie sera. Le problème avec ce

    système, c’est qu’il laisse de petit trou apparent sur la façade de

    la bâtisse.

  • Les fortifications sont constituées de remparts c’est-à-dire de grands murs faisant le tour de l’habitation ou de la cité (on peut citer la ville fortifiée de Carcassonne dont les remparts atteignent près de 3 km de long), au sommet desquels se trouvent les chemins de ronde. Les remparts sont régulièrement séparés par des tours, percées de meurtrières (ouvertures étroites et rectangulaires d'où les archers tiraient des flèches sans être atteints). Le haut des murs des tours, des remparts était généralement couronné par des merlons et des créneaux ; Les parties pleines du haut des murs sont appelés merlons et les parties vides sont appelés créneaux. Les archers et les soldats tiraient entre ces créneaux, puis se cachaient derrière les merlons.

    Souvent, le sol du chemin de ronde est ajouré par des mâchicoulis, qui ont remplacés les hourds. Les mâchicoulis sont des trous qui sont à la verticale du pied extérieur des murs. Par ces trous, on pouvait jeter sur les assaillants toutes sortes de projectiles. Avant l'invention des mâchicoulis, le pied de la muraille était défendu par des hourds, construction en bois si-tuée en haut du mur et débordant vers l'extérieur. Mais le matériau était facilement des-tructible par des jets de pierres ou par le feu et c’est pourquoi ils furent remplacés par les mâchicoulis.

    Architecture défensive : les fortifications.

    Les portes d’accès à la cité étaient protégées par des herses, puis plus tardivement (XIII è siècle) par des pont-levis.

    Les hourds

    Herse Pont-levis

    Les fortifications sont une invention ancienne pour proté-ger une habitation ou une cité des agressions extérieures (attaques ou sièges), mais elles deviennent spectaculaires à partir du IX è siècle car répondent à un contexte d’insé-curité. Nombre de châteaux forts (ou cités fortifiées) seront érigés jusqu’au XV è siècle. Il va sans dire que l'art militaire a fortement influencé l'architecture de ces for-tifications. Le matériau utilisé pour la construction des remparts et des tours est la pierre, traditionnellement extraite des terres environnantes.

    http://fr.vikidia.org/wiki/Cr%C3%A9neau_et_merlonhttp://fr.vikidia.org/wiki/Cr%C3%A9neau_et_merlon

  • L’architecture de la Renaissance, née en Italie, a gagné progressivement tous les autres

    pays d'Europe entre le xv è siècle et le xvii è siècle. Le style Renaissance met en valeur

    les notions de symétrie, de proportion, de régularité et d'équilibre des motifs.

    Dans les constructions de la renaissance (palais, château), on trouve colonnes, pilastres,

    voûtes en plein cintre, dômes hémisphériques, toitures en ardoises, agencés proportionnel-

    lement selon un axe de symétrie vertical. Cette architecture contraste avec les formes

    irrégulières des constructions précédentes.

    On abandonne le vitrail. Les fenêtres avec des verres transparents vont par paire

    (toujours pour la recherche de la symétrie) et s’inscrivent souvent dans des arcs en plein-

    cintre.

    Les murs extérieurs sont généralement en maçonnerie de pierres taillées soigneusement

    positionnées. Les cloisons intérieures, enduites à la chaux, sont lisses et de ton uni. Dans

    les salles d’apparat, les cloisons sont décorées de fresques.

    En France, le meilleur exemple de cette architecture de la Renaissance est le château de

    Chambord.

    Architecture de la renaissance

    http://fr.wikipedia.org/wiki/XVe_si%C3%A8clehttp://fr.wikipedia.org/wiki/XVIIe_si%C3%A8clehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Sym%C3%A9triehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Notion_de_modulehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Colonne_(architecture)http://fr.wikipedia.org/wiki/Pilastrehttp://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%B4me_(architecture)

  • L’architecture classique française fut inventée pour magnifier la gloire de Louis XIV puis

    rayonna dans toute l’Europe. Cette architecture devient à l’étranger le reflet de la puis-

    sance du roi de France. L’architecture classique se caractérise par une étude rationnelle

    des proportions et par la recherche de compositions symétriques. Les lignes nobles et

    simples sont recherchées, ainsi que l’équilibre et la sobriété du décor.

    L’influence de château tel que celui de Versailles est à l’origine du rayonnement de cette

    architecture à l’étranger.

    Architecture classique

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Europehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Versailles

  • L’architecture moderne se caractérise par l’emploi de matériaux industriels tels que l’acier

    (charpentes métalliques), le verre, des parpaings pour les murs, le béton (matériau compo-

    sé d’un mélange de graviers, de sable, agglomérés par un liant hydraulique, le ciment) et le

    béton armé.

    Le confort s’améliore dans les habitations : c’est ainsi qu’arrive l’électricité dans les foyers

    avec un certain Thomas EDISON qui fit construire la première centrale électrique (en

    1879) permettant d’alimenter en électricité Manhattan (New York). Les réseaux d’eau po-

    table se développent à partir de 1880. Dans le même temps, les villes investissent massive-

    ment dans la construction de systèmes d’égouts permettant d’évacuer les eaux sales.

    Les constructions emploient très peu de bois afin de limiter les risques d’incendies, sont

    dépourvues d’ornementation et assemblées de manière à former des volumes géométriques

    simples.

    Du fait du contexte économique, il y a augmentation de la population en ville venant cher-

    cher du travail et baisse de la population rurale ; C’est donc le début des habitations col-

    lectives qui répondent à un besoin en logements très important autour des villes.

    Des immeubles de plus en plus important et haut voient le jour. Pour la petite histoire, le

    premier gratte-ciel fut construit à Chicago (USA) en 1884-1885 par l’architecte William

    Le Baron Jenney.

    Architecture moderne

  • L’architecture contemporaine utilise de nouveaux matériaux tels que l’aluminium, métal qui

    offre des qualités de légèreté, d’insensibilité aux variations thermiques (ne se dilate pas)

    et de résistance aux agents atmosphériques (ne rouille pas), la laine de verre, le béton cel-

    lulaire,… ce qui permet d’obtenir des constructions très économes en énergie.

    Elle utilise désormais des techniques de construction complexes permettant des construc-

    tions de plus en plus massives et hautes.

    Architecture contemporaine