Construire soi-même sa piscine

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Construire soi-même sa piscine

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    Construire soi-mmeConstruire soi-mme sa piscine ? Cest possible ! Mais quels produits choisir, quelles solutions adopter ? Quelles techni-ques mettre en uvre, pour quel budget et quel planning ? Et, surtout, une fois ces choix raliss, comment les appliquer ?

    Lauteur de cet ouvrage, Jean-Philippe Foray, a dcid de mettre profi t ses comptences de bricoleurs en ralisant sa propre piscine. Aprs stre lui-mme lanc dans cette aventure dautoconstructeur, il vous fait partager son exprience et sa connaissance en vous expliquant pas pas les diffrentes tapes de sa construction. Solutions techniques, budget, dmarches, dlais... Appuy sur une tude de cas relle, cet ouvrage sera pour vous un vritable mode demploi, guide indispensable du prt plonger ! C

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    Construire soi-mme

    Jean-Philippe Foray

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    Construire soi-mmesa piscine

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    Construire soi-mmesa piscine

    Dans la mme collection

    Jean Zerlauth. Lautoconstruction en bois, janvier 2006 - 84 p.

    Chez le mme diteur

    Brigitte Vu. Rcuprer les eaux de pluie, juin 2006 - 84 p.Olivier Labesse. Utiliser la chaux naturelle hydraulique, juillet 2006 - 64 p.Jean-Claude Guichard. La soudure larc lectrique, juin 2006 - 110 p.

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    Le code de la proprit intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressment la photocopie usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique sest gnralise notamment dans les tablissements denseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilit mme pour les auteurs de crer des uvres nouvelles et de les faire diter correctement est aujourdhui menace.En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intgralement ou partiellement le

    prsent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans lautorisation de lditeur ou du Centre Franais dexploitation du droit de copie, 20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris. Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11998-4

    DITIONS EYROLLES61, bld Saint-Germain75240 Paris Cedex 05

    www.editions-eyrolles.com

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    REMERCIEMENTS

    Ce livre naurait sans doute pas exist sans la russite du projet en lui-mmeet sans la mobilisation des amis (Bernard, Jos, Laurent, Michel, Michel), demes enfants (Alexandre, Elisa, Cyprien) et de mon pouse Franoise.

    Ce livre naurait sans doute pas t aussi enrichi sans la contribution de soci-ts spcialises dans le secteur de leau (piscines prives, piscines publiqueset traitement de leau potable). Je remercie les personnes de ces socits pourleur aide efficace et prcieuse. Par ordre alphabtique :

    Albon, transformateur de feuille plastique pour liner, PVC, bche ;

    Hayward, fabricant de matriel pour piscine (pompe, filtre) ;

    Herv Thermique, dpartement piscine, prestataire en ingnierie et maintenance ;

    Technofil Industrie, M. Labb, fabricant de matriel pour le traitement des eaux ;

    Syclope, M. Breton, fabricant dappareillage lectronique pour le traitement de leau.

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    POURQUOI FAIRE SOI-MMESA PISCINE

    La piscine est devenue, au fil des annes, un complment de prestation dunemaison individuelle aussi apprci et presque aussi indispensable que lechauffage central par exemple. Nombre de maisons se sont vendues aismentgrce cet accessoire de vie. La piscine traditionnelle participe donc lavaleur du patrimoine immobilier.

    Cependant, au-del de cet aspect mercantile, la piscine correspond un nou-veau besoin de nos socits dites de loisirs. En effet, qui na pas rv de serafrachir le corps lorsquil fait chaud ou de se baigner les soirs dt. clairpar les seuls projecteurs de la piscine, vous contemplez, en faisant la planche,la myriade dtoiles qui illumine ce ciel dt. Vision tire dun livre succs ?Pas du tout, exprience vcue dans ma piscine le premier t de sa mise enservice !

    Parce que la piscine correspond un rel besoin de bien tre, il nest pas ton-nant que ce march soit en croissance de 20% par an et que lon comptait fin2003 un million de bassins privs.

    Malgr la dmocratisation de la piscine, le cot dune construction dite prte plonger , dans le jargon des pisciniers, reste lev. Le prix dun bassinconstruit de manire traditionnelle en 2002 (par exemple pour la piscine quejai ralise et que nous tudierons en deuxime partie de cet ouvrage) taitde 22 000 . Pour un peu moins de 10 000 et avec du matriel de meilleurefacture, vous pouvez accder ce rve, car, finalement, faire sa piscine nestpas si sorcier !

    Je vous propose dans cet ouvrage mon exprience russie de bricoleur, enesprant que le partage de ce savoir-faire vous permettra, vous aussi, decontempler les toiles !

    Bonne lecture et bon bricolage.

    Jean-Philippe Foray

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    INTRODUCTION

    Que lon construise soi-mme ou que lon fasse faire sa piscine, le rve pr-domine toujours. Les formes des bassins deviennent tortures. On y ajoutevolontiers des cascades voire des petits ponts. Aprs cette phase naturelledlucubrations techno-esthtiques, la ralit reprend le dessus et le prag-matisme gomme les premires formes pour revenir des dimensions plusclassiques.

    En premire partie, vous trouverez tous les lments techniques qui montpermis de btir mon projet piscine (type de bassin, technique de construc-tion, tanchit, filtration, rgulation).

    En deuxime partie, vous pourrez suivre pas pas la construction du projetavec largumentation de mes choix, selon mes ressentis techniques, dunepart, et comment je voulais vivre ma piscine dautre part.

    Pour les parties filtrations et traitements, le rfrentiel piscine publiquesera souvent utilis pour positionner loffre piscine prive. Lobjectif est,quen ce domaine, tout chacun puisse se dterminer en fonction de son res-senti chimique.

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    SOMMAIRE

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES1. Les bassins

    Le type de terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Les techniques de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Les normes et garanties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17La sismicit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Ltanchit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

    2. Le traitement de leauLes polluants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20La filtration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22La dsinfection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Le chauffage du bassin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

    RALISEZ VOTRE PISCINE3. conception du projet

    Loffre du march . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Les solutions techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Le budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38Les dmarches administratives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

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    4. le droulement des travauxLa prparation du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40La mise en uvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Les enduits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Les tuyauteries du bassin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58Les branchements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Le liner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

    5. le local techniqueEmplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Tuyauteries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64lectricit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

    CONCLUSIONpilogue

    Les moins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72Les plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72Les projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

    Pour en savoir plusAnnexe 1 : la sismicit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72Annexe 2 : les ciments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73Annexe 3 : le dosage des btons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74Annexe 4 : la perte de charge du circuit de filtration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75Annexe 5 : liste des plastiques techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

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    LESBONS CHOIXTECHNIQUES

    1. LES BASSINSLe type de terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Les techniques de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Les normes et garanties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17La sismicit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Ltanchit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

    2. LE TRAITEMENT DE LEAULes polluants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20La filtration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22La dsinfection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Le chauffage du bassin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

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    LES BASSINS1LE TYPE DE TERRAIN

    Le fond du bassin repose, aprs dcaissement, sur lesol naturel. Un bassin en porte--faux, cest--dire surpilotis, est un type de construction pour lequel lexp-rience dcrite dans cet ouvrage ne convient pas. Onrencontre ce type de construction sur les bassins dbordement en bout de terrasse par exemple1.

    LES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION

    Tous les bassins, quelle que soit leur forme, doiventformer une cuve solidaire et tanche (pour revte-ment non rsilient). Dans le jargon, le bassin est distingu par trois par-

    ties distinctes (fig. 1.2). Larase, repre 1 de la figure 1.2, estle chanage haut. Elle permet dergler la hauteur du bassin par rap-port lempilement, non exact, deslments de constructions (moellons

    ou stepoc). Elle est obtenue par coffrage.Le mur, repre 2 de la figure 1.2, constitue les paroisdu bassin. Des fers verticaux (repre 4) et horizontaux(non reprsents) renforcent louvrage.

    Le radier, repre 5 de la figure 1.2, supporte la struc-ture. Un treillis en fer (repre 6) de 15 x 15 cm en fil de6 mm renforce louvrage.

    Le bassin en moellonsLe moellon est aussi appel parpaing. Cest llmentde construction le plus classique en maonnerie.Raliser un bassin en moellons est conomiquementplus intressant mais techniquement plus exigeant.Cest lancienne manire de construire des bas-sins. Elle est toujours en vigueur chez certainsmaons.La technique du moellon pour bassin exige une trsbonne connaissance de la maonnerie, car il fautassembler les moellons sur lit de mortier de manirerectiligne verticalement et horizontalement puis ren-forcer la structure par des poutres armes coffres.Vous pouvez remplacer la poutre de chanage si vousutilisez des U de chanage.

    La figure 1.4 (page suivante) montre un bassin enmoellons en coupe avec :. larase (repre 1), pour mettre la cote la hauteurdu mur du bassin en fonction de la hauteur H deaudsire ;

    12

    LES BASSINS1

    Fig. 1.1Bassin reposant, aprsdcaissement, sur le solnaturel

    Fig. 1.2Coupe partielle dun bassin

    Fig. 1.3Coupe dun bassin en moellons avec poutres verticales et horizontalesarmes coffres

    1 Le type de bassin pris en

    exemple dans notre tude decas rpond au terrain plat ou avec une lgre pente

    (voir la partie 2 de cet ouvrage Ralisez

    votre piscine).

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    1-LES BASSINS

    Fig. 1.4Coupe dun bassin en moellon

    Fig. 1.5Rpartition du bton dans les

    stepoc lors de la coule

    . le chanage haut en U (repre 2) ou en poutre hori-zontale coffre arme ;. le moellon (repre 3) ;. le chanage intermdiaire en U (repre 4) ou enpoutre horizontale coffre arme entre 1/3 (H > 2 m)et 1/2 (H < 1,5 m) de la hauteur du bassin (poussede leau) ;. le radier (repre 5) ;. le treillis de renfort du radier (repre 6).

    Le bassin en bton banchCest la technique de construction des immeubles.Elle est appele couramment bton arm. On rem-place les stepoc par un coffrage. Il donne la forme dela piscine et permet davoir un bassin arm de grandedimension et de grande rsistance.

    Le bassin en stepoc2

    Stepoc, agglo piscine ou bloc bancher, voici lestrois appellations principales de cet lment deconstruction prfabriqu en bton. Mais il y a unepetite diffrence entre les stepoc (agglo piscine) etles blocs bancher.

    Les catalogues des fabricants revendiquent le stepocpour les piscines et pour la construction anti-sismi-que dans certains cas, car il consomme entre 110 l/m2

    et 120 l/m2 de bton. En revanche, ils ne revendi-quent pas les blocs bancher pour les piscines nipour lanti-sismique, cependant trs utiliss en rai-

    son de leur prix. Leur consommation en bton est de100 l/m2.

    Le stepoc en polystyrne est trs lger manipuler etpermet une bonne adhsion du mortier. Pourtant, laprofession lui prfre la version originelle en bton.Le stepoc en bton (fig 1.7) se prsente sous formede creux empilable et embotable sec. Une fois lebassin mont, on coule le bton lintrieur (fig. 1.8).Chaque rang est renforc par deux fers horizontauxet chaque alvole de stepoc est renforce par un oudeux fers verticaux (fig. 1.9), ce qui lui attribue unebonne rsistance la coule et la pression dubton.

    13

    1-LES BASSINS

    2 Le bassin en stepoc, et

    plus prcisment le bassin en stepoc bton, est la solution retenue pour la piscine tudie dans la partie 2 de louvrage, voir p. 35.

    Fig. 1.6Schma de maillage des fers

    de renforcement des murs en stepoc

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    La figure 1.9 montre un bassin en stepoc en coupeavec :. larase (repre 1) pour mettre la cote la hauteur dumur du bassin en fonction de la hauteur H deaudsire ;. le stepoc (repre 2) ;. les fers horizontaux de renfort au plan de joint(repre 3) ;. le radier (repre 4) ;. le treillis de renfort du radier (repre 5).

    Les btonsLe bton est un mlange entre des agrgats (sable,gravier...), un liant argilo-calcaire et de leau degchage. Lavantage du bton est quil n y a pas delimite de ralisation. Seule la mise en uvre est unfrein. Si lon matrise le coffrage et le ferraillage, pres-que toutes les formes sont possibles !

    Le cimentCest Louis Vicat qui inventa, en 1817, le ciment artifi-ciel partir dune formulation de ciment romain (opti-misation scientifique des dosages et ajout dlmentscomplmentaires).

    Cest le liant des mortiers et btons. Sa compositionest trs labore et correspond des rsistances et

    des emplois spcifiques. Chaque construction a sonciment.

    La base du ciment artificiel (ciment moderne) est leclinker (argile et calcaire). Des lments dadditionsont incorpors pour amliorer la rsistance, lhy-draulicit, la prise par grand froid, etc.

    Le ciment classique le plus utilis en bricolage est leCEMII 32,53 (voir en annexe le tableau des cimentspour plus dinformations techniques).

    Le btonCest le mlange de ciment, de gravier, de sable derivire et deau de gchage (de ville ou de puits maispotable de prfrence et pas deau de mer).

    Le dosage usuel est de 300 kg/m3 350 kg/m3.Attention, ce nest pas la rsistance du bton mais laproportion de ciment par m3 de bton prt lusage(ciment + gravier + sable + eau).

    On utilise du gravier et du sable dans un agrgatmlang et prdos appel le paveur. Si vous achetezsparment le gravier, on prend en gnral une granu-lomtrie de gravier allant de 5 20 mm. Pour le sable,on prend une granulomtrie allant de 0,5 1 mm.

    Le bton fibrIssu de la technologie des stratifis (le mat deverre), le bton fibr est un bton auquel on ajoutedes fibres pour de meilleurs rsultats.

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

    14

    3 Le CEMII 32,5 est le ciment

    utilis ltude de cas, p. 35.

    CONSEILCONSISTANCE DU BTON

    La consistance du bton pour couler dans les stepoc doit trecelle dune pte gteau fluide. Trop liquide, votre bton perdra en rsistance. Il est admis qu1 % deau en excs rduitde 1% la rsistance du bton. Pour plus dinformations cesujet, vous pouvez vous reporter lannexe en fin douvrage.

    Fig. 1.7Bassin en stepoc

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    Fig. 1.8Fibre polypropylne de

    19 mm de longueur

    4 Cette partie,

    rbarbative de primeabord, est nanmoinstrs importante. Sa lecture est indispensable si vous voulez faire unrevtement carrelage.

    15

    Caractristiques du matriau : . Fibre plastique. Matriau : base polypropylne. Diamtre : 18m. Longueur usuelle : 6 19 mm. Dos : 600g 900g/m3. Quantit : 1 dose de 600g contient environ 18 mil-lions de fibres. Fibre mtallique : de diffrentes formes en agrafe,en Z ou en forme de tige, la fibre mtallique peut rem-placer le treillis de rsistance. Bien que trs efficace,sa mise en uvre reste une affaire de professionnel.. Ne peut remplacer que le treillis de fissuration

    Le mortierCest le mlange de ciment, de sable de rivire etdeau de gchage (de ville ou de puits mais potablede prfrence et pas deau de mer).

    Le dosage usuel est de 300 kg/m3 400 kg/m3.Attention, ce nest pas la rsistance du mortier mais laproportion de ciment par m3 de mortier prt lusage(ciment +sable + eau). Beaucoup de gens confondentla rsistance du ciment en MPa et le dosage du mortierexprim en kg/m3. Naturellement, le dosage corres-pond une certaine rsistance mais les fluctuationsdues au ciment, au dosage en volume, au malaxage, la quantit deau, la propret du sable, etc. font que

    celle-ci varie beaucoup. Aussi, lusage en maonnerieveut que lon parle en dosage pour implicitement don-ner un ordre de grandeur de la rsistance de louvrage.

    LenduitLenduit btard est le mlange de sable et de 50 % deciment et 50 % de chaux et deau. Cet enduit est sur-tout utilis pour les murs extrieurs.

    Lenduit ciment est un mortier plus dos en cimentavec un sable plus fin en gnral. Il est projet lamain (jet) ou au compresseur dair (le sablon) puisliss la taloche. Cette finition est appele talochfin.

    Pour les murs, lenduit doit tre dune paisseur de 8mm 2 cm, dos 500 voire 600 kg/m3 avec du sable(0,2 mm) puis taloch fin.

    Pour le radier, la chape de finition doit tre dunepaisseur de 3 5 cm, dose 350 kg/m3 avec dusable de 0,5 ou 0,6 mm puis taloch fin.

    Lenduit primaire est appel gobetis dans le jargon,cest une couche primaire daccrochage. Le gobetisest dos entre 400 et 500 kg/m3. Il est trs liquide.Son paisseur est de quelques millimtres.

    La rsistance des matriaux (RDM)4

    Avant de commencer votre piscine, il est importantdavoir quelques notions sur la rsistance des mat-

    TABLEAU DE DOSAGEDOSAGE POUR UN MORTIER DE 1 M3 DOS 400 KG

    LMENT SPCIFICIT LMENT POIDS VOLUME

    Ciment CEM II 32,5 400 kg 1

    Sable Granulomtrie 680 kg 1de rivire courante de 0,5 mm

    0,6 mm

    Eau Ville ou puit potable Na 0,5

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    5 Lpaisseur du radier

    retenue pour ltude de cas est de 20 cm.

    riaux et surtout de connatre le domaine dapplicationdu bton arm.

    1. La rsistance du btonContrairement lacier, qui, lui, conserve ses caract-ristiques en traction comme en compression, le btonne travaille pas en traction mais en compression. Larsistance la compression du bton est de 14 foissuprieure celle de la traction.

    2. La contrainte de flexionLe treillis doit tre pos ct face tire lorsdune contrainte de flexion : le bton, parrapport lacier, est moins rsistant laflexion. Une dalle en appui sur deux points et sou-mise une charge centrale va flchir. La RDMnous enseigne que la flexion nest pas homo-

    gne sur les deux faces de la dalle. La face suprieureest comprime tandis que la face infrieure est tire. Comme le bton ne travaille quen compression, ilfaudra renforcer par un treillis de rsistance la facetire, soit le bas de la dalle dans lexemple de lafigure 1.9.

    Dans le cas dune piscine, le radier tant pos directe-ment sur le fond en terre du bassin, la dformationnest pas vidente prdfinir en cas de sol meuble.Dans ce cas, il faut armer les deux faces du radiercomme un plancher de maison.

    Un radier arm correctement de treillis de rsistanceen haut et en bas ne flchira pas en cas de mouve-ment du terrain. partir dun radier de 12 cm et a for-tiori partir de 15 cm dpaisseur, il est conseill demettre 2 treillis. Pour un radier de 10 cm dpaisseur,lusage veut quon ne mette quun seul treillis.

    3. La distance de surfaceLe treillis doit se trouver unecertaine distance de la surfacepour tre efficace : lenrobagedu treillis (figure 1.10), dans le

    jargon, suit des rgles trs prcises lies de savantscalculs. En rgle gnrale, lenrobage A varie de 2 cm 5 cm. En piscine, on utilise A = 5 cm afin dviter lacorrosion des fers par infiltration deau. La corrosionfait gonfler les aciers qui clatent le bton.

    4. Lpaisseur du radierLa thorie simplifie des dalles de plancher en btonarm voudrait que lpaisseur soit gale 1/30 1/20 de la porte de la dalle. En fait, cest li la sta-bilit de votre terrain et au type de revtementdtanchit que vous voulez mettre. Ainsi, lpais-seur des radiers oscille entre 10 cm pour les kits et 15 20 cm5 pour un bassin en stepoc ou moellons.Cependant, plus votre revtement est peu rsiliant(carrelage) et plus vous serez oblig de construirerigide.

    16

    REMARQUELA FIBRE NEUTRE

    Le centre de la dalle nest soumis aucune contrainte de compression ou dtirement. On appelle le centre de la dalle : la fibre neutre. Mettre un treillis au milieu de la dalle na pas de sens pour la contrainte de flexion.Cest pourtant un rflexe naturel pour beaucoup de gens.

    SAVOIR-FAIRERGLER LA COTE DE POSITIONNEMENT

    Pour rgler la cote de positionnement il faut caler avec des accessoires appels cales ou distanceurs, et raliser des passages daccs. Mais dans la pratique, il suffit dobserver et on se rend compte que le treillis est tir avec un crochet de manire ajuster la cote. On peut seposer la questions de la prcision de la cote A. Cest pourcela que beaucoup de radiers nont quun treillis, car plusfacile de mise en uvre.

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

    Fig. 1.9Flexion dune dalle entre 2 points dappuis

    Fig. 1.10Position dun treillis dunradier soumis la flexion

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    6 DTU : Documents

    techniques unifis

    Figure 1.11Globalement, la France

    mtropolitaine nestpas une zone sismique

    trs active. Pour plusdinformations,

    reportez-vous La sismicit

    page suivante

    7 Rectitude : planit

    mais sur un axe et non sur un plan

    17

    5. Treillis de fissuration et treillis de structureLes diffrences entre le treillis de fissuration et letreillis de structure sont le diamtre des fils (trameet chane) et la qualit de lacier. Beaucoup de brico-leurs pensent avoir bien fait (rassurant) en armantleur dalle dun treillis mais bien souvent, ils nontpos quun treillis de fissuration et non un treillis destructure. Les calculs donnent une densit de ferrail-lage respecter en fonction de lpaisseur de ladalle. La pratique est plus empirique.Caractristiques du treillis de fissuration :

    du fil 4,5 mmmaille mini. : 200 x 200 mmacier : qualit basse

    Caractristiques du treillis de structure : mini du fil 5,5 mm.maille mini. : 200 x 200 mm acier : qualit moyenne haute

    LES NORMES ET GARANTIES

    Tout constructeur et ce, quelle que soit la nature delouvrage ralis, est responsable pendant 10 ansvis--vis du matre de louvrage des malfaons ren-dant celui-ci impropre sa destination.

    Comme toute construction de btiment, lentrepre-neur doit souscrire une garantie dcennale bti-ment, comme le lui impose la loi Spinetta de 1978.La piscine familiale enterre extrieure ntant pasconsidre comme un btiment, il semblerait quilny ait pas obligation pour un entrepreneur de sous-crire une assurance garantie dcennale. Commepour le propritaire (matre douvrage) de souscrireune assurance de Dommage Ouvrage . Saufdans le cas dune construction de piscine int-rieure, pour lequel le code des assurances consi-dre le bassin comme couvert, donc comme unbtiment.

    La piscine familiale enterre de plein air est consid-re comme relevant du gnie civil : lentrepreneurdoit souscrire une garantie dcennale gnie civil.

    La construction du btiment est rgie par les DTU6.Par exemple un plafond en placopltre dune maisonindividuelle doit avoir une rectitude7 de 3 mm sousla rgle de 1 m. Un carrelage doit avoir une rectitudede 5 mm sous la rgle de 3 m. Chaque corps demtier a ses DTU. En cas de litige, lexpert judiciairese base sur ces documents. Il n y a pas de DTU pourles piscines prives familiales ce jour.

    Le propritaire de piscine, achete ou construite soi-mme, doit raliser une extension de sa garantiecivile et inclure le bassin dans le primtre du

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    Fig. 1.12Pour revtement carrelage,trs grande piscine, terraininstable

    contrat. En gnral, cest une simple extension ducontrat Responsabilit du chef de famille.

    LA SISMICIT

    Construire une piscine est une entreprise en soidonc autant sassurer quun vnement extrieurne viendra pas perturber louvrage. Aussi, si voustes dans une rgion risque , il faudraconstruire soit plus solide soit adapter le revte-ment dtanchit (abandonner le carrelage parexemple au profit dun revtement plus souple detype liner ou PVC arm).

    LTANCHIT DES BASSINS

    Le carrelage8

    Le carrelage a longtemps t utilis par les Grecs etles Romains pour tanchifier9 les piscines aprs lemarbre. Cest un systme qui ncessite une construc-tion blockhaus du bassin. La figure 1.12 est unexemple de montage en stepoc et ferraillage duradier, dun bassin pour carrelage ou ciment peint.

    Le radier ainsi que les murs doivent tres couls enmme temps jusquau chanage. Le ferraillage est lemme que pour le plancher dune maison, mais len-vers. Le plancher de ltage est le radier, et les mursqui soutiennent le plancher, une fois retourns,deviennent les parois du bassin.

    On compte deux treillis de structures haut et bas duradier ainsi que des fers filants de renforts.

    Un enduit hydrofuge multicouche de forte paisseurdoit tre appliqu sur les parois intrieures du bassin.Ce type de revtement nadmet aucun travail du bas-sin. On retrouve ce revtement dans les piscines deluxe ou publique.

    Le gel coat et le stratifiUtilis dans la construction des bateaux, ce produitissu de la technologie des stratifis est la couche depeinture tanche des coques en stratifi.

    Les principales rsines sont le polyester (la plusconnue), le vinyle ester, le polyurthane (sans odeuret leau pour certaine) et lpoxy (la plus rsistanteet la plus chre).

    Lapplication de la technique dun bateau mais len-vers. Sur un bateau la partie lisse et belle, le gel coat,est lextrieur tandis que pour une piscine coque, lapartie belle et lisse sera lintrieur du bassin.

    Le mlange gel coat et stratifi polyester est aussi uti-lis sur des bassins en bton. Cela permet des fantai-sies de forme et surtout cela permet de saffranchirdun liner incompatible avec des formes exotiques.Cependant, les gel coat ont une tendance hydrophilenaturelle et ils sont donc sensibles losmose (le can-cer des stratifis). Cela a t un vrai problme dansles annes 1970 o beaucoup de bateaux de plai-sance taient infects.

    Aujourdhui, les formulations des gel coat ont vo-lus. Il y a un gel coat pour chaque sous-couche, cou-che et finition. Le gel coat doit tre garanti contrelhydrolyse du sel. Les produits de qualit ne posentplus de problme mais le risque est potentiellementtoujours prsent.

    18

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

    9Si le carrelage tait

    autrefois utilis dans le butprincipal dtanchifier

    les piscines, il est toujourstrs apprci aujourdhui,surtout pour des bassins

    8Contrairement aux ides

    reues, ce nest pas le carreau qui fait

    ltanchit mais le bton.

    de luxes.

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    11Pour ltude de cas

    de cet ouvrage, il a tretenu un liner dpaisseur 75/100.

    Figure 1.14La conception (forme,

    bassin etc.) et le choixdes matriaux sont trs

    lis. Bien penser votrepiscine visuellement et

    techniquement vousaidera faire les bons

    choix techniques

    19

    Le PVC armCest la nouvelle vogue en termes de revtementsouple des bassins. Il sagit en fait de deux linersassembls avec un tissu polyester pris en sandwich.Lpaisseur totale du complexe est de 1,5 mm. Il esttrs rsistant labrasion et il permet surtout desfantaisies de forme mais moindre par rapport uncarrelage faence ou un gel coat.

    Le PVC arm est constitu de rouleau dont les ls sontcoups la longueur dsire. Ils sont ensuite assem-bls par soudure au fer souder air chaud10 puis unjoint de colle PVC liquide parfait ltanchit de lasoudure. La soudure reprsente une petite marche de1,5 mm. Un bon PVC arm doit tre trait contre lesUV.

    Ce type de revtement extrmement rsilient permetau bassin de travailler sans risque de fuite.

    Il permet des formes plus complexes quavec un linermais toujours moins sophistiques quavec un carre-lage, un stratifi ou un ciment peint.

    Le linerLe liner est le revtement en vogue des annes 1990.Cest une poche en PVC (voir figure 1.14) soude parultra-son (technique industrielle de soudure desplastique dont le PVC).

    Trois paisseurs courantes de liner sont disponibles50/10, 75/100 et 80/100.11

    Un bon Liner doit tre trait contre les UV.Ce type de revtement, extrmement rsilient (maismoins rsistant labrasion et la perforation que lePVC arm), permet au bassin de travailler sans risquede fuite.

    10Fer souder air

    chaud : appel plus couramment Leister(marque dpose de fer air chaud).

    Fig. 1.13Exemple de pose

    dun PVC arm

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    Voici une tape trs importante de votre piscine. Celane veut pas dire que la prcdente ne lest pas maisin fine cest le traitement de leau qui vous fera aimervotre piscine. Vous y baigner deviendra un rel plaisir.Leau (symbole chimique H2O) est un lment extra-ordinaire et indispensable toute vie. Mais, pour unepiscine, cela prend un sens diffrent et cette propritvertueuse se transforme en contrainte quotidiennevoire en cauchemar si la filtration et le traitement deleau sont mal adapts.La premire tape est de raliser un traitement physi-que de leau par un tamis (le filtre) afin denlever tou-tes les grosses particules et impurets. Comme lafiltration naura pas enlev les bactries, germes etkystes, il faudra dsinfecter par un traitement chimi-que ad hoc.

    LeauLeau du robinet est trs surveille et les installationsindustrielles de traitement des villes font plir lutili-sateur de piscine et le chimiste en herbe que noussommes.1

    Cependant, la qualit de leau des lacs, rivires etpuits ngale pas toujours celle de leau du rseauurbain loin de l. Dans la nature, il y a dgradation,par exemple, des vgtaux qui avec lazote se trans-

    forment en ammonium qui se transforme Cest lecycle de la vie. Votre eau sera cologiquement riche.Mais pour une piscine, cela voudra dire quoutre lesparamtres classiques de pH, TH , TAC, il faudra enga-ger des actions fongicides et algicides plus cons-quentes quavec de leau du robinet2. Si vous tes lheureux propritaire dun captagedeau naturelle et que vos analyses obligatoires indi-quent une eau potable, vous naurez pas plus de pro-blmes de pollutions quavec votre eau du robinet.

    LES POLLUANTS DE LEAU3

    On compte les polluants parmi les lments suivants :. Les particules : rsidus solides tels que vase, rouille,collodes (matire organique servant de bus de trans-port aux bactries et virus globe-trotters), poussires. Les impurets inorganiques : tous sels solubilisstels que le fer et laluminium, le sulfate, le carbonatede magnsium et de calcium formant le tartre. Les impurets organiques : huiles solaires, urines,matires fcales, sueurs, cheveux, pesticides (vent),dgradation biomasse (vent et pelouse proche bassin). Les contaminants biologiques : virus, bactries,protozoaires, levures

    20

    LES BASSINS2

    1Pour plus dinformation,

    vous pouvez consulter le sitehttp://www.

    lesagencesdeleau.fr

    2Remplir sa piscine avec

    leau du rseau urbain estune simplification de

    la gestion de son eau debaignade et moins de

    produit chimique dans le bassin !

    3Lidal serait de filtrer

    le plus finement possiblepour supprimer les bus de

    transports des contaminantsbiologiques.

    LE TRAITEMENT DE LEAU

    SAVOIRLA DOUCHE : UNE INSTALLATION NON NGLIGEABLE

    Le pollueur le plus important pour leau dune piscine, cest le baigneur non douch. En effet, dans les piscinespubliques, on se lave avant de se baigner ! Linstallationdune douche (voir figure 3.4) nest donc pas un luxe contrairement aux ides reues. Cest un complment indispensable votre stratgie de dsinfection de leau de votre bassin.

    EXEMPLE DE TABLEAULEAU DISTRIBUE DANS LA RGION LYONNAISE (AVEC NORME EN ROUGE)

    DURET PH CONDUCTIVIT SULFATES CHLORURES NITRATESOU TH (F) EN S/CM (MG/L) (MG/L) (MG/L)

    18-22 7,0-8,0 310-410 25-39 10-16 5-8

    >15 6,5-9,0 -

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    Caractristique dune eau de piscineEn tant que particulier vous naurez pas les moyenstechniques de caractriser votre eau comme le fontles techniciens du rseau deau publique ou des pis-cines publiques. Aussi, les paramtres se rduisentau pH, au TH et au TAC.

    Le TH (titre hydrotimtrie) 4

    Le titre hydrotimtrie ou la duret de leau dans lelangage courant est la concentration en ions calciumet magnsium. Lunit est exprime soit en degrsfranais (f ) soit en particule par million (PPM).. Eau douce, TH < 10f. Eau dure, 10f < TH < 20f. Eau trs dure, TH > 35f

    Le TAC (titre alcalimtrique complet ) 5

    Le titre alcalimtrique complet ou tampon de leaudans le langage courant est la concentration en ionscarbonates et bicarbonates. Lunit est le degr fran-ais (f ). Plus le TAC a une valeur leve et plus il seradifficile dajuster son PH. Dans certains cas, la seulesolution est de vidanger partiellement voire compl-tement le bassin pour ramener le TAC dans desvaleurs grables.

    Le pH6

    Cest le potentiel hydrogne de leau correspon-dant un quilibre chimique entre le TH et le TAC.. Une eau douce a un pH 7. On dit quelle a un pHneutre. . Une eau acide a un pH < 7.. Une eau basique ou alcaline a un pH > 7.

    Quand le pH est rduit ou augmente de 1 en valeur,lacidit ou lalcalinit varie dans un rapport de 10 !Cest ce quon appelle une chelle log (logarithme debase 10).

    Le diagramme dquilibre de leauComme vous ne pouvez mesurer avec des bandelet-tes ou avec un ractif liquide pour piscine, soit le TA(mais TA TAC), soit pH soit le TH, soit une combi-naison des deux mais jamais les trois, il suffit dereporter les valeurs mesures sur le graphe et de lesjoindre par un trait. La droite ainsi trace coupera

    21

    2-LE TRAITEMENT DE LEAU

    4En piscine publique le TH

    nest pas rglement mais ilest prconis de le maintenirentre 10f

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    laxe de lindicateur manquant. Il ny a plus qu lire lavaleur. En mode manuel, il est fortement conseill demesurer rgulirement le pH de son eau. En modergulation pH automatique7, le pH nest plus un soucimais il faut quand mme surveiller son TH de manire contrler leffet tampon de leau. Lorsque le TAC esttrop lev, il devient difficile de rguler le pH. On ditque leau est tamponne. La solution : vider partielle-ment voire totalement si leau est trop tamponne etajouter de leau neuve.

    LA FILTRATION

    La filtration est base sur le principe de lchangemcanique. Plus je prends mon temps et meilleur estle rsultat.Il existe plusieurs systmes de filtration mais voici lesprincipaux tudis dans le cadre du projet.

    La filtration sableLa filtration lente sur sable se passe de strilisation8.En effet avec une vitesse de filtration de 0,1 0,2 m/hpour une paisseur de sable de 0,6 m de granulom-trie variant de 0,15 0,30 mm, leau produite estpotable. Avec des caractristiques diffrentes, le filtre sable est le grand systme de filtration des piscinesprives, des piscines publiques et des systmes com-munaux de traitement. Il est simple et rustique. Safinesse de filtration varie entre 50 et 25 m selon lagranulomtrie du sable choisi et la vitesse de passagede leau.

    La premire couche de sable de plus grosse granulo-mtrie (2 4 mm) est au niveau de la crpine (repre4 sur la figure 2.2). La deuxime couche de sable fin(0,4 0,6 mm en gnral) est au-dessus de la pre-mire couche et cest elle qui filtre leau arrivant dubassin. Leau traverse dabord la couche de sable finpuis celle du sable grossier. Le rle de celui-ci estdempcher lobturation des trous de la crpine parcontact direct avec le sable fin. Une vanne multivoie (repre 7 figure 2.2) permet deslectionner six modes dutilisation du filtre (filtra-tion, vidange, lavage, etc.).

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

    22

    7Le mode rgulation du pH

    automatique est loptionchoisie pour ltude de cas

    de cet ouvrage.

    8Source : Centre

    international de leau et delassainissement / IRC 1991

    Fig. 2.2Coupe filtre sable Side

    CONSEILSPH, TH ET TAC...

    Rguler son pH permet davoir une eau douce mais permet en grant le TH de matriser le pouvoir tampon de l eau (TAC).Un pH 7,2 permet dtre cibl sur le pH du liquide lacrymale des yeux (entre 7 et 7,5) !

    1. Diffuseur : leau arrive par le haut et se rpand

    sur le sable

    2. Cuve en plastique ou fibre de verre

    3. Collecteurs avec crpines de collecte de

    leau filtre

    4. Bouchon de vidange

    5. Socle de stabilit

    6. Vanne 6 positions pour distribution (filtration, lavage...)

    7. Bouchon purgeur manuel dair

    8. Purge automatique pour vacuer lair emprisonn

    pendant la filtration

    9. Couvercle pour accs intrieur filtre

    (chargement sable)

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    9 titre indicatif, la filtration sable est la filtration choisiepour ltude de cas decet ouvrage.

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    Un petit exercice...Mon filtre sable de 760 mm de diamtre a une sur-face simplifie S de 0,45 m2. Avec une vitesse de fil-tration prconise de 0,2 m/h, mon dbit sera de0,09 m3/h soit 177 fois plus faible que le dbitactuel de mon filtre sable ! Et si je devais respec-ter la vitesse de 0,2 m/h, mon filtre sable devraitavoir une surface de 1,3 fois ma piscine ! Ce petit exercice pour montrer que le couple vitessede filtration/finesse de filtration joue un rle trsimportant dans la qualit de leau traite et que, parmanque de place et de cot, nous sommes condam-ns dsinfecter chimiquement notre bassin.

    Les avantages Lavantage majeur est la simplicit de fonction-nement et un lment filtrant (le sable) vie.Le contre-lavage du filtre ne demande pas de dmon-tage (petit avantage, car on a souvent le filtre de lapompe et les filtres des skimmers dmonter aussi).

    Les inconvnientsUn des inconvnients est que cela demande un peude tuyauterie.Pour obtenir une bonne filtration, cela ncessite de laplace.Cette filtration gnre un bio-film quil convient denettoyer lors de lhivernage du bassin.Un autre inconvnient est la perte deau lors ducontre-lavage9.

    Les bonnes pratiques en piscine publiquePour une filtration sable, la rgle est davoir une hau-teur de sable dau moins 80 cm (1 m en pratique).Idalement, une vitesse de passage de leau de 20 m/h bien que certains filtres arrivent une vitessede passage de leau 40 m/h voire plus. Pour une vitesse de 35-40 m/h, sable de 0,4 0,6 degranulomtrie, hauteur de sable de 1 m, finesse defiltration 20 25 m.

    La filtration cartoucheHabituellement, on trouve ce systme sur les pisci-nes faible volume deau ou lorsquil y a un pro-blme de place pour le systme de filtration.Constitu dun cylindrique contenant la cartouche fil-trante synthtique, la finesse de filtration est de 40 15 m. Certains filtres utilisent la technique des plispour augmenter la surface dchange. Les capacitsdes filtres cartouche varient maintenant de 6 39 m3/h. La dure de vie dune cartouche varie entre 600 et1 000 heures. Une cartouche cote entre 10 et 150 .

    Les avantagesLencombrement est faible ce qui permet de lintgreraisment dans un local technique prfabriqu enterrqui se trouvera proche du bassin, par exemple. Les prix sont jusqu deux fois moins chers quun fil-tre sable.

    Les inconvnientsOn est oblig de dmonter la cartouche pour la laver(dans tous les cas de figure, le prfiltre de la pompedoit tre dmont pour lavage).La frquence de lavage est importante si le volumeest suprieur 30 m3.Il y a un risque dencrassement avec des eaux calcaires.Certaines cartouches sont incompatibles avec untraitement PHMB, une floculation, un traitement algi-cide base dammonium quaternaire.

    Les bonnes pratiques en piscine publique...Pour des raisons de maintenabilit, le filtre cartou-che est considr comme inadapt aux bassins decollectivits, malgr sa performance de filtration etsa faible perte de charge. La finesse de filtration varieentre 40 20 m pour les filtres synthtiques et de20 5 m pour les filtres base de fibres vgtales.Quant la vitesse, elle est lente puisquelle est de0,5 1 m/h.

    2-LE TRAITEMENT DE LEAU

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    Fig. 2.3Coupe filtre diatome Pro Grid

    Fig. 2.4Schma de principe dunefiltration filtre sable linstar de ltude de cas de cet ouvrage (voir partie 2, p. 35)

    La filtration diatomesLa diatomite est une poudre blanche obtenue parconcassage et calcination dune roche de faible den-sit poreuse provenant de la fossilisation dalguesmicroscopiques : les diatomes.

    Cest peut-tre le mariage entre unfiltre cartouche et un filtre sable ? En effet, il est constitucomme un filtre sable mais avecdes poches synthtiques (repre 3figure 2.3) qui retiennent la diato-me en suspension dans leau.Lorsque la pompe marche, la diato-me vient se dposer uniform-ment sur la paroi du filtre. Unepaisseur de quelques millimtresest ainsi cre. La finesse de filtra-tion varie, selon la diatome, entre5 et 10 m. Lorsque la pompe sar-rte, la diatome retombe au fonddu filtre. On charge le filtre en ver-sant directement devant les skim-mers la diatome.

    Les avantages On obtient une trs belle qualit deleau grce sa finesse de filtration.

    Le contre-lavage du filtre se fait sans dmontage(petit avantage, car on a souvent le filtre de la pompeet les filtres des skimmers dmonter aussi).

    Les inconvnientsCela demande un peu de tuyauterie.La diatome est perdue chaque contre-lavage du fil-tre. On recharge environ 1/3 de diatomite. Le prix dun filtre est en moyenne de + 40 % par rap-port un filtre sable.Il y a un risque dencrassement et dentartrage sileau est dure.

    La diatome, au microscope, a une structure alvo-laire de type nid dabeille. Malgr les contre-lavages,il y a saturation des alvoles ncessitant un change-ment complet de la diatome.

    Les bonnes pratiques en piscine publiqueLa granulomtrie est de 15 45 m. La vitesse de fil-tration ne doit pas dpasser 5 m/h. La quantit dediatomite est de 0,5 1,5 kg/m2 de toile soit unepaisseur par toile de 1,4 2,8 mm. Dans ces conditions, le rsultat escompt se traduitpar une finesse de filtration de 0,1 3 m.

    Le circuit du systme de filtrationLe but du systme de filtration est de prendre leaudu bassin puis de la faire passer dans un ensembledlments qui retient les impurets (organiques etinorganiques) et renvoie leau propre dans lebassin.Pour cela, on prlve leau par deux cumeurs de sur-face ou skimmers (1 skimmer pour 3 m linaires deparoi) et une bonde de fond. Leau aprs tre passedans le filtre (cartouche, sable, diatome) repart versles deux buses de refoulement.

    Pour le nettoyage, la prise balai peut tre branche endirect ou en cas dutilisation dun robot, passe parun surpresseur (fig. 2.4).

    24

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

    1. Purgeur manuel

    2. Cuve en plastique rsistant anti-corrosion

    3. Grille synthtique retenant la diatomite

    4. Collier serrage des deux demi cuves

    5.Tubulure dentre et de sortie de leau

    6. Bouchon de vidange de leau

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    Fig. 2.5 Exemple de pompe

    (Max Flo)

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    La bonde de fondDoit-on mettre une bonde de fond ? Il existe deuxcoles cette rponse...La premire considre que la bonde de fond est inutileet que tout doit se faire par la surface. Avec une vitessedeau de surface importante, toutes les matires invisi-bles polluantes sont draines jusquaux skimmers. Lebloc de filtration est spcifique et bas sur un filtre poche ou cartouche. La forme du bassin est aussiadapte afin de favoriser les mouvements deau.La deuxime cole, inspire des piscines publiquesdont la norme impose quau moins 50 % du dbit soitfait par l eau de surface, considre que la bonde defond peut alors assurer les autres 50 %. La bonde defond contribue lhomognisation du dsinfectantdans le bassin (partie grand bain). En cas dutilisa-tion dun robot avec surpresseur, une partie des sale-ts sont mises en suspension pour que la bonde defond les aspire.La bonde de fond, lorsque le bassin en est pourvue,permet de baisser le niveau deau pour un hivernagepassif, en cas de pluie ou pour vidanger le bassin(changement liner ou renouvellement de leau parexemple).

    La tuyauterieLe tuyau est un lment pour lequel il ne viendraitpas lide de se poser dix mille questions. Et pour-tant, il y a quelques rgles et prcautions prendre.La tuyauterie des pices sceller doit tre tire enPVC souple pression. Certains la tirent en rigide. Lesouple est plus cher, mais il est plus facile faire cou-rir dans une tranche et peut absorber les mouve-ments de terrain surtout dans la jonction bassin -local technique.Dans tous les cas, les tuyaux doivent descendre ver-ticalement jusquau trottoir du radier et courir sur unlit de sable le long des murs.Il y a trois diamtres de tuyaux PVC couramment uti-liss le 32 mm, le 50 mm et le 63 mm. Attention, ce

    sont les diamtres extrieurs et lpaisseur est engnral de 4 mm.Les bonnes pratiques en piscine publique : les DTUlimitent la vitesse dans les tuyaux PVC daspiration 1,5 m/s et de refoulement 2 m/s. Attention, le fonc-tionnement en piscine publique est 24/24 h.

    La pompe de filtrationCest le cur de votre filtration. Sans elle, il ny auraitpas de circulation deau donc pas de traitement deleau. Si votre pompe tombe en panne en pleine sai-son chaude, votre eau peut virer dans la journe.

    Corps rsistant aux corrosions chimique et saline.Il y a deux lments importants qui font la diffrencede qualit.Le joint tournant (repre 2 figure 2.5), cest le pointfaible des pompes, des compresseurs... de tout cequi tourne et qui a besoin dtre tanche. Une mau-vaise qualit et vous avez une fuite deau vers lemoteur. Si le dpart de votre ligne lectrique du local

    FORMULELA FORMULE

    3

    Exemple : mes tuyaux ont 50 mm et 4 mm dpaisseur.Appliquons la formule qui va bien, ce qui donne pour :

    3

    3

    Au-del des vitesses prconises, il y a risque de cavitation.

    (comme un torrent). En rgime turbulent, il y a dgradationdes matriaux par rosion.

    2-LE TRAITEMENT DE LEAU

    1. Moteur lectrique asynchrone

    200 V alternatif

    2. Joint tournant en cramique

    3. Turbine

    4. Couvercle transparent

    5. Panier prfiltre

    Dbit (m /h) = [60 x 2 (mm) x V (m/s)] / 21220.

    Le rgime de leau dans les tuyauteries est turbulent

    le refoulement : D=[60x(50-2x4)2x2]/21220=9,97 H 10 m /h. laspiration : D= [60x(50-2x4)2x1,5]/21220= 7,48 H7,5 m /h

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    10 Voir en annexe 5, la liste des matires plastiques et leurs dnominations

    commerciales.

    12Dbit thorique de ma

    pompe, car le mme modlema t donn pour 16 m3/h

    et pour 18m3/h.

    11La formule D = 0,42 *S -1,2

    est une formule que jai miseau point par analyse

    des systmes de piscinesexistantes. Elle est sans

    garantie et donne titreinformatif.

    13Attention, quand vous

    comparez les puissancesentre les pompes, ne prenez

    pas la mcanique pourllectrique !

    technique nest pas protg par un diffrentiel 30 mA,cest une panne lectrique trs facile diagnosti-quer : les plombs de la maison sautent. Le matriau de la turbine (repre 3 figure 2.5) doittre stable dimensionnellement (reprise deau notam-ment) et tre rsistant lrosion de leau et des pro-duits chlors comme salins.10

    En ce qui concerne le dbit, Lusage veut que lon consi-dre, ad minima, lune des quatre rgles suivantes.1. La pompe doit avoir un dbit capable de renouvelerleau du bassin en 3 ou 5 heures pour certains ou en4 ou 6 heures pour dautres.2. Le temps de filtration (heures de fonctionnement dela pompe) doit tre gale au temps densoleillement.3. La temprature de leau donne le temps de filtra-tion (voir tableau).4. Utilisez la formule suivante11 D = 0,42 *S -1,2 avec Dpour dbit en m3/h et S pour surface du bassin en m2.

    Ce qui veut dire, une pompe capable de tourner auplus forte chaleur jusqu 10 12 heures par jour. Ilvaut mieux prendre du bon matriel !

    En piscine publique, le temps (T) de renouvellementpour dterminer le dbit de linstallation est fonctionde la hauteur (H) de leau du bassin (pour un bassinde baignade et non de jeux). H < 1,5 m T= 1 heure 1/2H > 1,5 m T= 4 heures

    Une pompe est caractrise par un dbit sous unecolonne deau H exprime en mtre (figure 2.6 pagesuivante). Comment comparer les pompes ?

    Les fabricants ou les revendeurs donnent la perfor-mance des pompes en choisissant sur la courbe unpoint de fonctionnement. Il faut donc savoir quellecolonne deau, le dbit annonc correspond. Puis, ilfaut chercher sur la courbe le point quivalent lapompe que vous comparez.

    En gnral, la puissance13 de la pompe affiche est lapuissance mcanique et non la puissance lectriqueabsorbe. La puissance mcanique cest ce qui sert garantir pour une colonne deau ou perte de charge,le dbit de la pompe. Par allgorie on peut dire que la

    26

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

    TABLEAUTEMPS DE FILTRATION

    TEMPRATURE DE LEAU C TEMPS DE FILTRATION

    10 2 H

    12 3 H

    16 5 H

    20 7 H

    24 8 H

    28 ET + 9 H

    TUDE DE CASAPPLIQUER LES FORMULES...

    Application de la rgle piscine publique son bassin. Le volume deau est de 63 m3, soit avec un renouvellementen 4 h, le dbit de la pompe doit tre de 63/4 = 15,75 m3/h.La pompe a un dbit thorique de 16 m3/h.12

    Application de la formule (4) son bassin dont la surface 2

    D = 0,42 x 44-1.2 soit D H 17 m3.

    TUDE DE CASLE CHOIX DE LA POMPE

    Mon choix de pompe a t influenc par deux pisciniers :pour 16 m3/h et pour 18 m3/h. Les deux ont raison car si lon regarde la courbe, ma pompe est capable dassurerles deux dbits mais pour une colonne deau diffrente. Et dans la pratique, cest 16 ou 18 ? 16 m3/h la pompe choisie a une colonne deau de 9 m ou une perte de charge de 0,9 bar. 18 m3/h elle a une colonne deau de 8 m ou perte de charge de 0,8 bar. Si je veux la comparer avec une autre pompe, il me faut choisir la valeur de la colonne deau puis comparer les dbits.

    est de 8 x 5,5 = 44 m . Le dbit D de la pompe sera :

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    Fig. 2.6Courbe de ma pompe

    14Pour plus dinformation,

    vous pouvez vous reporter lannexe 4 la fin de cet ouvrage.

    Fig. 2.7Pince ampromtrique

    de contrle de laconsommation du cou-

    rant de la pompe

    27

    puissance lectrique absorbe, est lquivalente laquantit dessence que vous mettez dans votre voi-ture pour que votre moteur vous dlivre les x che-vaux prvus.Si on reprend ma pompe, la puissance catalogue estde 0,55 kW. Aprs vrification la pince amprom-trique, cette pompe en fonctionnement consomme4,01 A. Sa puissance lectrique absorbe est selon laformule P = U x I , 4,01A x 230V = 0,92 kVA. 0,92 kVA de consommation lectrique pour 0,55 kWde puissance mcanique. La diffrence entre lesdeux sappelle le rendement dont le symbole est .

    Quelle sera la perte de charge de mon circuit de filtra-tion ? Voil une autre bonne question ! Car aprsavoir dtermin le dbit de renouvellement de leaudu bassin, il faut estimer la perte de charge du circuitpour trouver daprs les courbes des pompes le dbitvrai. Cest seulement une fois linstallation rali-se que lon saura si lon a fait juste ou pas. Mais ondoit lestimer plus ou moins empiriquement !14

    Attention, le dbit de la pompe (mme thorique)doit toujours tre infrieur ou gal au dbit du filtre(cartouche, sable, diatome).

    Les pices scellerVoici la liste des pices sceller qui doivent tre int-gres au bassin : . les deux skimmers ;. la bonde de fond ;. les buses de refoulement (choisir des buses derefoulement jet orientable.)

    Position des pices scellercumeurs de surface ou skimmer, position: 1 2 cmsous larase et 1 skimmer pour 3 m de paroi avecdpart 70 cm minimum de langle du mur ;Buse, position : 50 cm sous larase et 70 cm mini-mum dun angle de mur ;Prise balai, position : 30 cm sous larase ;Projecteur, position : 70 cm sous larase et aumilieu de la longueur si 1 projecteur ou 1/4 du mursi deux projecteurs.

    LA DSINFECTION DE LEAU

    Le traitement lozoneLozone dont le symbole est O3, est le systme dedsinfection naturel des eaux extrieures (en casdorages par exemple). Lappareil est constitu dunechambre dozonisation avec une injection dair.Cependant, ce systme bien que sduisant ne

    2-LE TRAITEMENT DE LEAU

    H[m]

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    0 5 10 15 20 25 Q [m3 mh]

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    Fig. 2.8Spectre des ondes lectromagntiques mises par le soleil

    sauto-suffit pas et un complment de fond au bromeest vivement conseill et ncessaire. Certaines villestraitent leur eau potable avec ce systme afin derduire le taux de chlore qui reste encore le traite-ment chimique officiel des eaux potables.La rglementation des piscines publiques nautoriseaucune trace dozone dans le bassin. La dsinfectiondoit se faire et se finir entirement dans les canalisa-tions. Plus aucune trace dans leau du bassin. Le traitement non rmanent obligeant fonctionnerrgulirement. Il reste encore cher pour un particulier(3 500 en 2002).En piscine publique, lozone doit tre en contact avecleau pendant au moins 4 minutes pour la dsinfecter.Un bac de dsozonation pour dgazage ou une filtra-tion sur charbon actif est obligatoire. En effet, la rgle-mentation interdit toute trace dozone (

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    Le traitement au bromeLe brome (couleur pourpre royal) fut utilis par lesRomains pour la teinture des tissus des riches prati-ciens. En 1826, Antoine J-Balard dcouvre chimique-ment le brome et lappelle Bromos (origine grecquesignifiant puanteur).Le brome est un grand classique en piscine. Utilis enpiscine prive il nest pas pur : traditionnellement, ilcontient en lment additif complmentaire, duchlore ou de loxygne actif. Dautres lments vien-nent finir la formulation selon les fabricants.Exemple de composition dun galet brome, car il esttrs difficile de savoir exactement ce quil y a dans ungalet : Brome + Chlore + Dymthyl Hydantoine.Comme le chlore, le brome base chlorhydrique estcouramment stabilis aux UV lacide isocyanuri-que. La cintique de solubilisation des galets de brometant plus lente que celle du chlore, elle est moinssensible llvation du pH.Le brome gnre de la bromamine au contact desdchets ammoniaqus (rsultat de la dsinfection)non odorants. Il na jamais t utilis dans le traite-ment de leau potable. Le brome est rmanent.En piscine publique, le brome est utilis ltatliquide (couleur brun rouge). Il est trs soluble dansleau. Il dgage des vapeurs trs dangereuses (mor-telles selon la dose) et trs corrosive. Il est sensibleau pH. En dessous de pH 7,0, l eau devient verdatesi la dose de brome est trop importante. Un excs deproduit avec un mauvais pH, les bromamines devien-nent irritantes.

    Le traitement par nanofiltrationLe traitement des eaux saumtres des aventuriers etdes armes. On trouve dans les boutiques des peti-tes pompes cartouches cramiques bases sur latechnologie de la nanofiltration pour vous fabriquerquelques litres partir dune eau de puits groupie.

    Devenu procd industriel de traitement des eauxpotables, la technique ncessite des installationsconsquentes. La nanofiltration va de 0,01 micron demillimtre 0,001 micron alors que losmose inverseva de 0,001 micron 0,0001 micron. Une pressionpousse leau travers une membrane ultrafine. Cequi est retenu part lgout. Leau qui passe est pureet consommable.

    Le PHMBLe chlorhydrate de PolyHxaMthylne Biguanidesou appel commercialement aussi Polymre dHexaMthylne Biguanide est un dsinfectant desannes 1990 des piscines publiques entre autres. Lebiguanide, dans les documents mdicaux, est uneclasse de molcule dantiseptique comme linsulineou la sulfamide. Chaque classe a ses proprits.Ainsi, on retrouve les molcules de biguanide aussibien pour le traitement de certains diabtes commedans certains produits dsinfectants hospitaliers. En piscine, ce traitement revendique :. une insensibilit aux UV,. une longue dure daction (rmanent),. bactricide, fongicide, strilisant,. sans got ni odeur,. sous forme liquide il est vers dans le bassin,. concentration idale de PHMB entre 30 et 50 PPM.En piscine publique, le PHMB a t test de 1988 1991. Puis laccord na pas t prorog jusqu ce jan-vier 2006 o lagrment pour 3 ans a t accord enattente de linscription du produit dans la rglemen-tation europenne sur les biocides (98/8/CE).

    Le PHMB est incompatible avec le chlore, le brome, ladoucisseur deau, les appareils de traitements lectro-physiques. Filtres charbon actif. Le passage dun traitement chlore PHMB et vice versancessite la vidange du bassin.

    LES INCOMPATIBILITSATTENTION

    2-LE TRAITEMENT DE LEAU

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    15 On peut tablir le postulat

    suivant : ce qui est bon pourmon eau du robinet sera bon

    pour mon eau de baignade!

    Le traitement au selCest en fait un traitement au chlore phmre, car leprincipe de ce traitement est de crer du chlore (acidehypochloreux) partir du sel. En effet, un appareil estinsr entre la sortie du filtre et linjection des busesde refoulement. Le bassin est sal 4g/l contre 30g/lpour leau de mer. Llectrolyse du sel gnre de laJavel (hypochlorite de sodium et chlorure de sodium)qui au contact de leau se transforme en soude et enacide hypochloreux. Le produit est actif uniquementdans la canalisation car une fois dans le bassin, lesUV du soleil dgrade le chlore. Le pH a tendance augmenter. En cas de forte chaleur ou de surpopula-tion de baigneurs pollueurs, il faut un temps de traite-ment plus important quavec un produit rmanent. Le traitement au sel nest pas considr comme rma-nent.Les fabricants donnent une dure de vie des lectro-des denviron 10 000 heures ou de 3 5 ans selon lamatrise du TH et pH.Est-ce que le pH a une influence dans le traitement ausel ? Avec un pH 7,2 (la cible en rgulation de pis-cine) le taux de transformation dacide hypochloreux(chlore) sera de lordre de 70 %. Mais un pH > 8 feratomber ce taux moins de 25 %.

    Le traitement au chloreLe dsinfectant universel en matire de traitement deleau potable depuis 1911. La littrature est riche surle sujet et les auteurs intarissables. Il ne sera rap-port que lessentiel utile un bricoleur/baigneur. Le chlore a t dcouvert par le chimiste sudoisSchelle.

    Puis en 1789, le comte Claude Louis Berthollet dcou-vre les hypochlorites. Il en mlange avec leau du vil-lage de Javel et dcouvre le pouvoir dsinfectant dece nouveau produit. ce jour, leau de votre rseau urbain est traite auchlore plus ou moins fortement si la socit en chargede leau a quip ses installations de traitement com-plmentaire type ozone ou UV par exemple. Depuis presque 100 ans que lon traite au chlore, oncommence avoir un bon retour dexprience sur ceproduit et connatre ses bons et ses mauvais cts. Le chlore est un produit rmanent.

    Les versions stabilises (piscine de plein air) aux UV,utilisent principalement de lacide isocyanurique(AC). Le chlore pur des piscines publiques couvertes,na pas de stabilisant.

    Le chlore a un comportement chimique propre et lorsde la dsinfection il se dcompose (tableau ci-contre)en bon chlore et en mauvais chlore.Un bon chlore : le chlore actif et le chlore potentiel.Ils sont en attente dans le bassin et ds quun bai-gneur apporte de la sueur (azote) ou perd des poils cheveux (ammoniaque), le chlore se met au travailindpendamment du fonctionnement de la pompe. Lersultat de la dsinfection est le chlore combin avecles chloramines.

    30

    ATTENTIONLA STABILISATION DU SEL

    Certains sels sont stabiliss et dans ce cas on se retrouveavec les problmes du chlore et de son stabilisant : lacideisocyanurique ; obligeant terme une vidange du bassin.

    TABLEAUDCOMPOSITION PRINCIPALE DUNE CHLORATION

    RMANENCE

    Acide hypochloreux Hypochlorite

    Chlore actif Chlore potentiel

    Chlore libre

    DSINFECTION RALISE

    Chloramine Autres formes

    Chlore combin

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

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    16Dans le jargon,

    il est souvent dit quune piscine qui sent le chlore (combin), manque de chlore (libre) !

    17300 ppm : cest la

    limite des bandelettesde test des produitsamricains car je n aipas trouv de produitfranais pour mesurerle stabilisant des produits chlors.

    18Pour info, au bout

    de 4 ans, aprs une canicule (2003) et trois hivernages passifs, la teneur enacide isocyanurique de mon bassin est 50 ppm ou mg/l.

    31

    Un mauvais chlore. Les chloramines sont le rsultatdu combat de dsinfection qui a eu lieu dans le bas-sin. Mais un manque de chlore libre, d un manquede galet ou dUV (dme verre, manque soleil) ou dunpH mauvais, fait que les chloramines ne sont pasdtruites. Elles saturent le bassin et deviennent odo-rantes et irritantes.16

    La mthode industrielle de rajustement est celle dubreak-point mais pour le particulier elle se rduit un traitement chlore choc. Lexcdent temporaire enchlore sera rapidement absorb par les chloramineset autres composs du chlore drivs (comme la tri-chloramine entre autre). Le dosage usuel peutreprendre.Afin dliminer le chlore combin (chloramines), res-ponsable des irritations et des odeurs, un compl-ment aux UV peut tre envisag.

    Les piscines doivent tre vidanges tous les 3 ou 5ans. Le chlore comme le brome, en galet et rsistantaux UV, sont stabiliss lacide isocyanurique. Lestabilisant est cumulatif dans le bassin. Si le pH estmauvais et quil y a beaucoup de traitement choc, le phnomne ne fait que samplifier. Aussi, lorsquele taux dacide isocyanurique a atteint un seuil de 30017 ppm ou mg/l, il faut imprativement changerson eau.La rglementation en piscine publique fixe un tauxmaximum dacide isocyanurique de 75 mg/l ouPPM.18

    Les bandelettes de contrleQuel que soit le dsinfectant choisi, il serait bon depouvoir contrler la qualit de leau (TH, TAC, pH) etdu dsinfectant slectionn. Le point dinterrogation( ?) signifie que je nai pas trouv de test.

    EnsoleillementAu vu de la figure 2.9, certaines rgions sontmieux servies que dautres en termes densoleille-ment. Notre astre tant aim, met une lumiredont le spectre lectromagntique (voir figure 2.8)va des UV (ultra-violet), en passant par la lumirevisible (pour lil humain) et jusquaux IR (InfraRouge). Les IR vont chauffer leau tandis que lesUV auront un rle germicide et destructeur dechloramine, de Javel, doxygne actif dgrada-tion des plastics.

    TABLEAUEFFICACIT DU CHLORE EN FONCTION DU PH

    PH CHLORE ACTIF

    6 Presque 100%

    6,9 80%

    7.7 40%

    8 25%

    SAVOIREAU SATURE EN STABILISANT

    Lorsque la valeur en acide isocyanurique atteint les 150 ppm, il est conseill de vidanger la moiti du bassin et lorsquelle atteint les 100 ppm, il est conseill de vidanger 1/3 du bassin.

    TABLEAUDSINFECTANT TESTS NOMBRE DE TESTS PRIX MOYEN EN

    PHMB PHMB/H2O2/pH 10 15

    Oxygne actif O2/pH 20 18

    Chlore libre Cl/pH 20 17

    Brome Brome/pH 20 14

    Ozone O3 ? ?

    Sel NaCl 10 15

    Acide cynurique AC 10 20

    2-LE TRAITEMENT DE LEAU

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    Figure 2.9Carte des degrs

    LE CHAUFFAGE DU BASSIN

    Garder la chaleurLe premier rflexe est de mettre une bche solaire lanuit pour viter le refroidissement du bassin. En effet,et sauf quelques semaines lt, les tempraturesnocturnes sont de moiti des tempratures diurnes. Le deuxime rflexe est de mettre un dme en verreou plastic translucide. Cependant, il faut faire atten-

    tion au traitement chlor du bassin. Les produits base de chlore dgagent par combinaisons chimiquessuccessives de la trichloramine, gaz trs volatile irri-tant et lorigine des maladies professionnelles desMNS (matre nageur secouriste). Dme + chlore = ventilation (trs conseille) ou autretraitement de leau (le plus sage).

    Par apport de chaleurLe choix est large. De la chaudire de la maison enpassant par la pompe chaleur et en sarrtant sur lesolaire. Les combinaisons ne manquent pas et lescots dexploitation grimpent en fonction de la tech-nologie choisie.

    32

    LES BONS CHOIX TECHNIQUES

    Figure 2.10Bonde de fond

    Figure 2.11Buse de refoulement

    Figure 2.12Skimmer

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    2-LE TRAITEMENT DE LEAU

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    Dimensions : longueur 8 m, largeur 5,5 m Profondeur : 1,5 m grand bain et 1,2 m petit bain

    Technique de fabrication : radier bton + mur en Stepoc + revtement liner

    Filtration : filtre sable Traitement de dsinfection : chlore stabilis avec rgulation du pH

    Chauffage: par bche bulle Technique dhivernage : passif

    Budget : 10 000 Dlais des travaux : 4 mois

    FICHE TECHNIQUE

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    RALISEZVOTRE PISCINE

    3. CONCEPTION DU PROJETLoffre du march . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Les solutions techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Le budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38Les dmarches administratives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

    4. LE DROULEMENT DES TRAVAUXLa prparation du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40La mise en uvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Les enduits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Les tuyauteries du bassin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58Les branchements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Le liner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

    5. LE LOCAL TECHNIQUEEmplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Tuyauteries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64lectricit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

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    L e projet a dur 6 mois. La construction de la pis-cine, du premier coup de pelleteuse au premierplongeon, a dur 4 mois. Mes week-ends etquelques jours de congs ont suffi concrtiser leprojet.

    LOFFRE DU MARCH

    Notre premire dmarche a t de consulter des pis-ciniers, car au dpart et bien que bricoleur, je ne mevoyais pas et mon pouse non plus, me lancer dansune telle entreprise. Les principales solutions ont tchiffres.

    Pour une piscine prt plonger, les solutions tradi-tionnelles nous laissaient prvoir un budget denviron22 000 1. Ce budget comprenait le bassin et sontanchit ainsi que les margelles de pourtour, sansle local technique ni les plages. La solution des kits nayant pas t retenue pourcause de bassin avec obligation de fosse plonger,jai commenc regarder la faisabilit de faire moi-mme ma piscine.

    Faisant le tour de mes contacts, je me suis renducompte que, outre les maons, dautres se sont lan-cs dans cette ralisation comme des paysagistes...Pourquoi un bricoleur ne serait-il donc pas mmede raliser sa propre piscine ? In fine, la construc-tion dune piscine savre ntre quune successionde tches techniques simples vraiment accessibles un bricoleur. Devant ce constat, nous dcidmesmon pouse et moi de confier la construction denotre piscine moi-mme !Fier de cette promotion, jentrepris mon affaire avecenthousiasme et paradoxalement, le bton, qui najamais t mon point fort, sest avr au fil des ste-poc trs coopratif.

    LES SOLUTIONS TECHNIQUES

    En premire partie, les principales solutions deconstructions puis de traitement de leau ont texposes. Dans cette seconde partie et en pram-bule du rcit de la construction de la piscine, je vouslivre largumentaire de mes choix qui sont selon moi,de bons compromis entre simplicit et robustesse.

    Le bassin fond platFaire une fausse plonger, un fond plat, deux pen-tes fond plat que de questions pour quelquechose de banal de prime abord !La rponse fut donne par lobservation des bai-gneurs la mer. Si vous avez loccasion de regarderune photo dune plage en aot, vous observerezque 90 % des gens se baignent et jouent dans uneprofondeur deau ne dpassant pas la taille. Nousavons donc opt pour un fond plat avec deuxniveaux pour les grands et les plus jeunes.

    36

    CONCEPTION DU PROJET3

    PREMIER DEVIS

    Traditionnelle : prix Oui 100 %moyen 22 000

    Bche suspendue Non

    Coque polyester Oui 70 %

    TYPE DE PISCINE DEVIS PRIX EN % DUNE PISCINE TRADITIONNELLE(PRISE COMME RFRENCE, TARIF 2002)

    Kit alu/tle fer Oui 64 %

    Stratifie polyester Nonparoie brute

    1 Prix donn titre indicatif.

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    Le bassin - mur en stepocCe qui ma plu dans le Stepoc, cest quil tait facile-ment empilable. Cela permet de se rendre compte dumontage dun mur et de rgler son querrage parcontrle de la diagonale (lhypotnuse du triangle).De plus, il est prconis pour la construction des pis-cines.On coule le stepoc une fois le mur mont sec.

    Le bassin - le linerNe voulant pas construire une piscine blockhaus,il me fallait un revtement trs rsilient. Javais lechoix entre un liner ou un PVC arm. Le PVC armtant entre 2 et 3 fois plus cher quun liner pour unersistance au dlavement identique (UV). En effet,que la membrane PVC fasse 50/100, 75/100 ou150/100 de mm, la face (la peau) en contact avecleau et les UV est la mme. Nayant pas de formes tortures, le liner fut adopt.

    Le traitement de leau - le filtre sableLe filtre sable est utilis dans la filtration deaupotable. Le matriau de filtration est un lment natu-rel (la silice) et en choisissant la grosseur on peut

    lgrement amliorer la finesse de filtration. Il ny apas de consommation de sable. Le nettoyage du filtrese fait par simple contre-lavage en tournant unevanne avec, il est vrai, une consommation deau.Quand mon filtre est vraiment sale, je perds 1 cm dehauteur deau soit 500 litres environ.

    Le traitement de leau - le chloreSelon le principe de Lavoisier Rien ne se cre, rienne se perd, tout se transforme , tout traitement dedsinfection serait gnrateur de dchets. La probl-matique serait alors de savoir quel niveau acceptons-nous. Dans ce contexte, comment positionner l offredes nouveaux traitements sur lesquels, nous neconnaissons que peu de choses. Le choix du traite-ment de dsinfection est presque cornlien.

    La rmanence, voil un concept qui a fortementcontribu au choix du chlore. En effet, si votre produitnest pas rmanent et que vous ne grez pas votre pH,vous serez oblig de faire tourner votre pompe pres-que 12 heures par jour en pleine saison. Le chlore est le systme de dsinfection de la pla-nte depuis 1911. Il est encore utilis aujourdhuicomme traitement principal ou de fond des rseauxdeau publique. Donc, mme si le chlore nest pas lapanace, il semblerait que lon nait pas trouvmieux pour notre eau potable. De plus, le retourdexprience est exhaustif et les mcanismes chimi-ques connus, matriss et rglements. Le chlore est rmanent et se contrle aisment parbandelettes commercialises2.

    37

    3-CONCEPTION DU PROJET

    VCUSTEPOC BTON OU POLYSTYRNE ?

    Pourquoi avoir pris des stepoc en bton et non en polystyrne ?La tentation a t grande, je lavoue. Car, pourquoi se fatiguer avec un stepoc alors que le mme en polystyrne ne pse rien. Et bien, parce quau dbut du projet, je pensaismonter mon mur compltement puis couler en une fois commecela doit se faire. Aussi, un mur en polystyrne de 1,6 m avec un coffrage suprieur pour larase me paraissait peu rsistant au vent et aux coules de boue. Effectivement, la mto na past trs sympathique avec mon chantier et jai t souventinond avec affaissement des parois du terrassement. Mais heureusement, mes stepoc juste empils nont pas bronchs.Enfin, dans la terre, il y a des rongeurs et les rongeurs aimentbien le polystyrne comme la laine de roche ou de verre...

    DFINITIONLA RMANENCE

    En piscine publique, leau doit tre dsinfecte et dsinfectante. Elle doit arriver dj traite dans le bassin et, au contact du baigneur, activer la dsinfection. Cest la notion de rmanence.

    2On peut tablir le postulat

    suivant : ce qui est bon pourmon eau du robinet sera bonpour mon eau de baignade!

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    4Vous devez vrifier

    les calculs avec le dbit de la pompe corrige

    des pertes de charges estimes du circuit.

    Rfrez-vous lannexe 4 pour plus de dtails.

    3D = dbit en m3/h ; S = surface en m2 ;

    V = vitesse en m/h ; = diamtre

    Fig. 5.1 Plan du bassin

    La filtrationPour calculer le dimensionnement de la filtration nousnous arrtons dabord sur le dbit de la pompe avantde calculer le dbit du filtre.

    Dbit de la pompePour calculer le dbit de la pompe nous devons tenircompte de la rgle de renouvellement ; en effet, lerenouvellement doit se faire toutes les 4 heures.Le volume du bassin fait 63 m3. Le dbit par heure seradonc le volume divis par 4, cest--dire de 16 m3.

    D = 63/4 D H 16 m3/h.Formule de la surface : La surface (S) de mon bassin fait44 m2 (8 x 5,5). Le dbit D = 0,42 x S-1,2 D ~ 17 m3/h.

    Dbit du filtrePour obtenir une eau de qualit, il faut la filtrer le plusdoucement possible. Jai dabord fait mon calcul avecune vitesse de passage de 20 m/h comme prconisen piscine publique.

    Le dbit se calcule en multipliant le volume par la sur-face (D = S x V), on peut aussi en dduire que la for-mule suivante S = D/V, soit S= 16/20 S= 0,8 m2 ,ce qui implique que filtre = 2 x (S /) = 1 m. Leplus gros filtre sable faisait un diamtre de 0,96 met il tait donn pour 32 m3/h.3

    Sous linfluence de mon piscinier, je lavoue, je suisredescendu un diamtre de 0,76 m soit un filtre de24 m3/h. Contrle de la vitesse de leau par calcul inverseLa surface du filtre S = x 2 /4 S = 3,1416 x 0,762 /4 S = 0,45 m2. Calcul de la vitesse de passage de l eauV = D/S V = 16 / 0,45 V~ 35 m/h.Avec 35 m/h je suis dans la norme actuelle des pisci-nes publiques. Mon filtre de 24 m3/h est conu pourune vitesse de passage de 50 m/h. Avec 35 m/h depassage jai baiss la vitesse de 42 % donc amliorla qualit de filtration dautant.

    Pertes de charges tuyauteriesCest vraiment lorsque la piscine sera en eau que lonpourra savoir si tous nos calculs sont justes. Monerreur a t de 10 % sur les pertes de charges.4

    Temps de filtrationLe vrai test de la qualit de ma filtration et de ma stra-tgie de dsinfection (chlore au minimum), a t lorsde la canicule de 2003. Leau est monte 40 C(dans la rgion lyonnaise). Le temps de filtration atoujours t le mme en t. En plein mois de juilletet en plein mois daot, il est de 5 heures. Bilan,aucune chloration choc en 2003 comme pendant les 4 annes dutilisation. Le secret serait bien dans la filtration !

    LE BUDGET

    Le bassinNous avons choisi un bassin de 8 m de longueur et de5,5 m de largeur (voir figure 5.1). Un petit bain de 1,20 m de profondeur (h = 1,2 m) et un grand bain de1,50 m de profondeur (H = 1,5 m). Les fonds sont platset mesurent pour le grand bain 3 m de long (pgb = 3 m) et pour le petit bain 3 m (ppb = 3 m).

    RALISEZ VOTRE PISCINE

    Longueur Larg

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    ppbh

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