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DESCRIPTION
Keynote donné à l'Ecole Supérieure d'Art et Design
Citation preview
construire une image engagéedu monde
rapport entre géographie, développements technologiques
et questions politiques
en quoi est-ce du design
?
faire des cartes
le globe = le dôme
ƒL'idée qu'un modèle formel puisse être transversal et
passer de l'échelle des objets à l'échelle du monde
L'idée qu'un modèle formel doit affronter sa limite en terme d'échelle, il doit pouvoir aller jusqu'à proposer une
vision du monde
Fuller avec son Operating Manual for Spaceship Earth a présenté en 1969 les contours d'une gestion globale de la terre, fondée sur l'idée que la planète n'est pas beaucoup
plus qu'une capsule «au sein de laquelle nous devons survivre en tant que créatures humaines»
(in P.Sloterdijk, Ecumes Sphères III, Maren Sell, 2003){ }
Une image du monde
!La cartographie...
ça sert avant tout à faire la guerre
Y.Lacoste
The most influential art form
?Cartofictions, Julian Oliver Keynote, Inclusiva Net 2008,
Madrid
geoweb
What is here ?
Charles Herring - 1994
Panoptique ?
Panoptiquevs
Olygoptique
Bruno Latour - 2007
La carte Google est ungruyère
Détournements ?
de la carte comme représentationà la carte comme outil
Innocence
Outil
ne pas faire le gruyère de Google mais plutôt des îles qui vont
progressivement se connecterentre elles
top downvs
bottom up
Michel de Certeau
et plus loin
?
l’émergence d’une connaissance hybride
quelles transformation de la connaissance des lieux ?quels nouveaux usages?
wikibivouac
cartographier l’autre ville contre la ville officielle
Agnès Varda géolocalisée
quels effets ?
renoncer à l'invisibilité nousa fait perdre en efficacité
sur le terrain
*
un épilogue long
approche topologiqueoù
faire la carte de ce qui fait la carte
au moment où le réseau me permet de fabriquerune carte, quelle carte peut-on tracer
de ce processus même ?
faire la carte de ce qui permet de faire la carte
contre le réseau centralisé
le rhizome
Résumons les caractères principaux d’un rhizome : à la différence des arbres ou de leurs racines, le rhizome connecte un point
quelconque avec un autre point quelconque, et chacun de ses traits ne renvoie pas nécessairement à des traits de même nature, il met en jeu des régimes de signes très différents et même des états de
non-signes.
Le rhizome est une antigénéalogie. C’est une mémoire courte, ou une antimémoire.
À l’opposé du graphisme, du dessin ou de la photo, le rhizome se rapporte à une carte qui doit être produite, construite, toujours démontable, connectable, renversable, modifiable, à entrées et
sorties multiples, avec ses lignes de fuite.
Contre les systèmes centrés (même polycentrés), à communication hiérarchique et liaisons préétablies, le rhizome est un système acentré, non hiérarchique et non signifiant, sans Général, sans
mémoire organisatrice ou automate central, uniquement défini par une circulation d’états.
Gilles Deleuze et Felix Guattari, Rhizome, 1975 (Minuit, Paris)
TexteTexte
Paul Baran - figures de réseaux - 1964
