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n La conduite des bovins laitiers et allaitants, ou comment utiliser la géno- mique, des installations performantes et les technologies pour piloter son troupeau. n La conduite des élevages équins, ou comment produire des fourrages de qualité et utiliser les dernières avancées techniques pour développer la rentabilité de mon élevage équin. n Manager son entreprise agricole, ou comment raisonner le développement de l’entreprise agricole dans son environne- ment économique, naturel, social et humain pour conjuguer rentabilité et « vivabilité ». L’événement se tiendra sur le pôle allaitant du site expérimental INRA du Pin. Près de 200 chercheurs, techniciens vous y attendent. Venez nombreux ! EDITO Jean-Louis BELLOCHE Président de la Chambre d’agriculture de l’Orne. Manifestation de dimension régionale, les Prairiales Normandie du Pin sont devenues, au fil des années, un rendez-vous de réfé- rence, tant pour les producteurs de lait, que pour les producteurs de viande bovine ou les éleveurs équins. Avec l’INRA et tous nos partenaires, nous construisons une édition 2015 étroi- tement liée à vos préoccupations les plus actuelles : productivité des fourrages et autonomie fourragère, conduite des grands troupeaux, innovations technologiques, santé animale, organisation du travail… L’esprit et l’objectif restent les mêmes : n une manifestation professionnelle par- lant de prairies, de systèmes fourragers et d’élevage, n une plate-forme de rencontre et d’échanges entre chercheurs, conseillers et éleveurs, étudiants... n une manifestation conviviale, apportant des réponses concrètes au quotidien et ou- vrant des pistes de réflexion à plus long terme. Quatre pôles n Les fourrages, pivot de la maîtrise du coût alimentaire, ou comment obtenir des surfaces productives, des fourrages diver- sifiés et de qualité pour être autonome, exploi- ter la complémentarité fourrages/cultures. Les filières bovines ont été chahutées ces dernières semaines, avec des prix du lait en baisse et une conjoncture viande tendue. Ces éléments conjoncturels ne doivent pas masquer les perspectives plus favorables qui se dessinent pour l’élevage bovin. Tandis que la demande mondiale en produits laitiers est en hausse et que la consommation de viande bovine repart, les effectifs sont en baisse à l’échelle européenne. Des positions sont à prendre pour les élevages français. L’Orne et la Normandie ont toute leur place face à ces opportunités de marché. Nous sommes sûrs des atouts des élevages ornais dans ce contexte : les performances techniques des éleveurs, l’appui de nos structures au développement de la rentabilité, la présence d’entreprises agroalimentaires sur le territoire sont autant d’éléments favorables. Mais les éleveurs ont aussi sous la main le «trésor vert» de la Normandie : ce potentiel fourrager est une carte maîtresse pour notre région. Valoriser les fourrages sous toutes leurs formes, en diversifier les sources au sein de systèmes articulant cultures de vente et cultures fourragères, récolter certaines intercultures sont autant de moyens d’augmenter l’autonomie alimentaire des élevages et de développer la rentabilité. C’est bien dans cet esprit que nous dédions les Prairiales Normandie du Pin 2015 aux fourrages « pilier de la réussite des élevages », le 18 juin prochain au Pin-au-Haras. Nous voulons mettre à votre disposition les derniers résultats de la recherche, et toutes les clés techniques et économiques pour utiliser ces atouts, et valoriser ce potentiel. Je compte sur vous pour venir nombreux à cette journée. Lettre d’information de la Chambre d’agriculture de l’Orne - N°96 juin 2015 Elevage : utilisons nos atouts et valorisons notre potentiel ! ContAct La 5 ème édition des Prairiales Normandie du Pin aura lieu jeudi 18 juin 2015 sur le site expérimental INRA du Pin-au-Haras. Eleveurs laitiers, producteurs de viande bovine, utilisateurs d’équidés, vous y trouverez des solutions concrètes et des pistes de réflexion pour valoriser vos prairies, sécuriser vos stocks fourragers, accroître l’efficacité et la rentabilité de votre élevage, concilier travail et qualité de vie. Xavier BERHAULT Chef du service Elevage Nouveauté 2015 Trois ateliers labellisés IN- NOV’ACTION privilégient le témoignage d’agricultrices et d’agriculteurs engagés dans des parcours novateurs. En savoir + : 02 33 31 48 43 www.prairiales-normandie.fr Près de deux cents chercheurs et techniciens sont à votre écoute, pour échanger sur les innovations et les résultats des tra- vaux de recherche, en lien direct avec vos préoccupations les plus actuelles : plus d’efficacité au quotidien, plus de rentabilité à long terme... ÉLEVAGE Les fourrages, pilier de la réussite des élevages dans l’Ouest Jeudi 18 juin 2015 du Pin E c o n o m i e . S o c i a l . E n v i r o n n e m e n t .

ContAct - orne.chambres-agriculture.fr...Du côté du tourteau de colza, les tri-turateurs situés dans l’hexagone ont mainte-nu des prix élevés pour préserver des marges que

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Page 1: ContAct - orne.chambres-agriculture.fr...Du côté du tourteau de colza, les tri-turateurs situés dans l’hexagone ont mainte-nu des prix élevés pour préserver des marges que

n La conduite des bovins laitiers et allaitants, ou comment utiliser la géno-mique, des installations performantes et les technologies pour piloter son troupeau.n La conduite des élevages équins,

ou comment produire des fourrages de qualité et utiliser les dernières avancées techniques pour développer la rentabilité de mon élevage équin.n Manager son entreprise agricole,

ou comment raisonner le développement de l’entreprise agricole dans son environne-ment économique, naturel, social et humain pour conjuguer rentabilité et « vivabilité ».

L’événement se tiendra sur le pôle allaitant du site expérimental INRA du Pin. Près de 200 chercheurs, techniciens vous y attendent. Venez nombreux !

EDITOJean-Louis BELLOCHE

Président de la Chambre d’agriculture de l’Orne.

Manifestation de dimension régionale, les Prairiales Normandie du Pin sont devenues, au fil des années, un rendez-vous de réfé-rence, tant pour les producteurs de lait, que pour les producteurs de viande bovine ou les éleveurs équins.

Avec l’INRA et tous nos partenaires, nous construisons une édition 2015 étroi-tement liée à vos préoccupations les plus actuelles : productivité des fourrages et autonomie fourragère, conduite des grands troupeaux, innovations technologiques, santé animale, organisation du travail…

L’esprit et l’objectif restent les mêmes : n une manifestation professionnelle par-

lant de prairies, de systèmes fourragers et d’élevage,n une plate-forme de rencontre et

d’échanges entre chercheurs, conseillers et éleveurs, étudiants...n une manifestation conviviale, apportant

des réponses concrètes au quotidien et ou-vrant des pistes de réflexion à plus long terme.

Quatre pôlesn Les fourrages, pivot de la maîtrise

du coût alimentaire, ou comment obtenir des surfaces productives, des fourrages diver-sifiés et de qualité pour être autonome, exploi-ter la complémentarité fourrages/cultures.

Les filières bovines ont été chahutées ces dernières semaines, avec des prix du lait en baisse et une conjoncture viande tendue. Ces éléments conjoncturels ne doivent pas masquer les perspectives plus favorables qui se dessinent pour l’élevage bovin.

Tandis que la demande mondiale en produits laitiers est en hausse et que la consommation de viande bovine repart, les effectifs sont en baisse à l’échelle européenne. Des positions sont à prendre pour les élevages français. L’Orne et la Normandie ont toute leur place face à ces opportunités de marché.

Nous sommes sûrs des atouts des élevages ornais dans ce contexte : les performances techniques des éleveurs, l’appui de nos structures au développement de la rentabilité, la présence d’entreprises agroalimentaires sur le territoire sont autant d’éléments favorables. Mais les éleveurs ont aussi sous la main le «trésor vert» de la Normandie : ce potentiel fourrager est une carte maîtresse pour notre région.

Valoriser les fourrages sous toutes leurs formes, en diversifier les sources au sein de systèmes articulant cultures de vente et cultures fourragères, récolter certaines intercultures sont autant de moyens d’augmenter l’autonomie alimentaire des élevages et de développer la rentabilité.

C’est bien dans cet esprit que nous dédions les Prairiales Normandie du Pin 2015 aux fourrages « pilier de la réussite des élevages », le 18 juin prochain au Pin-au-Haras. Nous voulons mettre à votre disposition les derniers résultats de la recherche, et toutes les clés techniques et économiques pour utiliser ces atouts, et valoriser ce potentiel. Je compte sur vous pour venir nombreux à cette journée.

Lettre d’information de la Chambre d’agriculture de l’Orne - N°96 juin 2015

Elevage : utilisons nos atouts et valorisons notre potentiel !

ContActLa 5ème édition des Prairiales Normandie du Pin aura lieu jeudi 18 juin 2015 sur le

site expérimental INRA du Pin-au-Haras. Eleveurs laitiers, producteurs de viande bovine, utilisateurs d’équidés, vous y trouverez des solutions concrètes et des pistes de réflexion pour valoriser vos prairies, sécuriser vos stocks fourragers, accroître l’efficacité et la rentabilité de votre élevage, concilier travail et qualité de vie.

Xavier BERHAULTChef du service Elevage

Nouveauté 2015 Trois ateliers labellisés IN-

NOV’ACTION privilégient le témoignage d’agricultrices et d’agriculteurs engagés dans des parcours novateurs.

En savoir + : 02 33 31 48 43www.prairiales-normandie.fr

Près de deux cents chercheurs et techniciens sont à votre écoute, pour échanger sur les innovations et les résultats des tra-vaux de recherche, en lien direct avec vos préoccupations les plus actuelles : plus d’efficacité au quotidien, plus de rentabilité à long terme...

ÉLEVAGE

Les fourrages, pilier de la réussite des élevages dans l’Ouest

Jeudi 18 juin 2015

du Pin

Economie . So

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t .

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Xavier GOUTTE Responsable de l’Unité

Agronomie - Productions végétales Conseiller du réseau national Mes Marchés.

ÉLEVAGE

Piloter sa saison de pâturageObservatoire de la pousse de l’herbe

Avec une croissance moyenne de plus de 90 kg de matière sèche par jour et par hectare de mi-avril à fin mai, la pousse d’herbe de ce printemps est exception-nelle. L’herbe ne manque donc pas pour débuter ce mois de juin, mais attention, les bonnes décisions sont à prendre mainte-nant pour préparer au mieux l’été à venir !

Cinq leviers de pilotage pour début juinn faucher des parcelles excédentaires

les plus hautes (> 12 cm ou supérieur à la cheville), tout en conservant une bonne dizaine de jours d’avance, n pâturer au fil les parcelles les plus hautes

(> 15 cm ou mi-mollet) si vous devez at-tendre les repousses des fauches récentes, n avec le retour de journées ensoleillées,

faucher les refus, plutôt que broyer, pour gérer l’épiaison tardive de graminées et les plantes indésirables comme les chardons,n apporter un concentré énergétique

enrichi en azote pour compenser la moindre valeur de l’herbe à la montée des épis, ou pour valoriser des parcelles épiées,

n sur les prairies à do-minance de g r a m i n é e s , su i te à une récolte ou une fauche des refus, apporter 30 à 50 unités d’azote /ha. Ce petit coup de fouet peut être très bénéfique pour relancer la pousse à court terme.

Pour les parcelles riches en trèfle blanc (> à 30%), cet apport d’azote est à proscrire.

Constituer des stocks sur pied avec les prairies riches en trèfle

Pour réussir cette technique, trois condi-tions sont à réunir :n disposer d’une surface d’herbe d’au

moins 30 à 35 ares par vache laitière au prin-temps. Il faut être sûr d’avoir des excédents d’herbe de l’ordre de 10 à 15 ares par vache,n disposer d’une ou plusieurs parcelles

Achats de tourteaux pour l’automne : attendre ou ne pas attendre ?Complémentation animale

Depuis plusieurs mois les éleveurs sont désorientés. Alors que tous les fondamentaux devraient les conduire à acheter bon marché, ils repoussent l’acte d’achat, trouvant les tourteaux chers ! Explications.

Au niveau mondial, tous les signaux de prix bas sont au vert au niveau des oléo-protéagineux :n la récolte de soja qui se termine en

Amérique du sud bat des records, comme celle de la fin d’été aux USA : + 31 millions de tonnes (+10%) par rapport à 2014 jugée pourtant exceptionnelle et projection de stock en hausse de 23 MT,n les prix de l’huile de palme et du pétrole,

historiquement bas, ne tirent pas vers le haut le prix des graines oléagineuses…et donc du tourteau,n à Chicago, la graine de soja (950 Cts/

boisseau) et le tourteau (300 $/T) sont au plus bas depuis 5 ans.

Si, jusqu’en avril, les tourteaux sont restés onéreux pour les éleveurs ornais, la raison tient essentiellement dans l’effondrement de l’Euro. En passant de 1,37 à 1,06 en quelques mois, il a annihilé la baisse du soja qui passait dans le même temps de 1 250 à 950 !

Un autre facteur a retardé la répercussion de l’abondante offre sud-américaine : des

grèves dans la logistique des transports au brésil alors que l’offre nord-américaine avait été épuisée par la Chine.

Du côté du tourteau de colza, les tri-t u r a t e u r s situés dans l ’hexagone ont mainte-nu des prix élevés pour préserver des marges que ne permettait pas la seule vente de l’huile.

Depuis un mois, la baisse du tourteau de soja est sensible ; elle l’est beaucoup moins en colza, sous l’effet :n d’une remontée de la parité €/$ : de

1.06 à 1.12,n de l’arrivée de l’abondante offre Argen-

tine en soja,n de l’avancée plus précoce que prévu

des semis de soja et maïs aux USA.

Sur quels éléments fonder ses décisions d’achat ?

1- La période 15 mai/15 juin est tradition-nellement celle où les prix sont les plus bas pour acheter des tourteaux pour l’automne. Cela pourrait encore se vérifier cette année.

2- Le soja est actuellement moins cher en

relatif que le colza (voir tableau) : le potentiel de baisse est faible en soja si l’€ ne remonte pas, plus conséquent en tourteau de colza

3- Les contrats 6 de novembre autour de 350/360 €/T sont de bons repères d’achat en soja, ce qui correspond à du 200/210 en colza : nous en sommes proches en soja mais pas en colza.

En conclusion, pour les éleveurs qui ont l’obligation d’acheter du soja dans leurs formules, nous sommes à un moment qui mérite réflexion. Pour ceux qui n’achètent que du tourteau de colza, les éleveurs laitiers le plus souvent, de meilleurs prix peuvent encore intervenir dans les prochaines semaines.

Thierry JEULIN Ingénieur Lait - Fourrages

riches en trèfle blanc. Pour atteindre l’objec-tif de 50 % de trèfle blanc en été, le taux doit être d’au moins 30 % au printemps, n et SURTOUT, avoir maîtrisé les épis

au plus tard au 5 /10 juin, par fauche ou pâturage ras.

La solution la plus simple consiste à mettre de côté les parcelles fauchées fin mai /début juin, après la maîtrise des épis, et ce pendant une période de 30 à 40 jours. Il s’agit donc de renoncer à faucher une seconde fois ces parcelles ou d’autres, en acceptant l’allongement des cycles.

Cotations 5/04/2015 5 /05/2015 5/05/2014Soja disponible départ Montoir 400 372 453

Soja 6 de NOV départ 370 368 368Colza disponible départ Rouen 258 264 257

Colza 6 de NOV départ 244 244 234Ratio colza/soja 0.64 0.7 0.52

0102030405060708090

100110

13 14 15 16 17 Fin avr il 19 20 21 Fin mai 23 24 25 26 Début juillet 28

kg d

e M

S/jo

ur/h

a

Semaine calendaire

Evolution de la croissance journalière ORNE (Source : CA 61) Printemps 2015

MOYENNE 2003 à 2014

du Pin

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Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricolesPour une triple performance économique, sociale et environnementale

Bruno GAUTIER Responsable de l’Unité Bâtiments

En savoir + : 02 33 31 48 00

Atelier jeunes bovins : les principales clés de rentabilitéBovins viande

Performances techniques de l’éleveur

Quel que soit le système, sa rentabilité repose sur la technicité de l’éleveur autour d’indicateurs clés de performance.

Le GMQ (gain moyen quotidien) et l’indice de consommation traduisent l’efficacité alimentaire. Le taux de mortalité est condi-tionné en partie par une bonne transition alimentaire et une gestion sanitaire à la mise en lot des broutards.

Investissements raisonnablesLe bâtiment, pour un investissement

raisonnable, doit être simple et fonctionnel.Les ressources fourragères disponibles

sont utilisées au meilleur coût. Le coût

alimentaire représente près des 2/3 des charges opérationnelles, hors prix du maigre.

Le maïs ensilage ou grain humide est un produit bien valorisé par les taurillons. Les co-produits peuvent être une alternative, en fonction de leur prix.

Achat et vente des animaux à des prix cohérents

Le prix d’achat des broutards est lié à leur poids à la mise en lot et à leur potentiel génétique.

Le prix de vente du gras conditionne la marge. La contractualisation permet de sécuriser son revenu en tenant compte du coût de production.

Pour conforter la rentabilité de votre atelier de jeunes bovins, différents paramètres sont à prendre en considération. Les principaux sont : le prix du broutard à la mise en place, le prix du taurillon à la vente, le coût alimentaire, l’équipement en bâtiments et matériels et les performances techniques.

En bovins viande, des pistes d’amélioration du revenu existent : elles passent par de la technicité à tous les stades de la production et une productivité optimisée.

Vous souhaitez maîtriser l’ensemble de ces paramètres ? La Chambre d’agriculture de l’Orne vous propose différentes presta-tions telles que la formule TOP JB, le calcul du prix d’intérêt de son atelier taurillon, bilan de lot consolidé, rationnement…

Le nouveau plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles, vise à aider les exploitants de toutes les filières agricoles - animales et végé-tales - à allier performance économique, environnementale et sanitaire, tout en améliorant les conditions de travail et de sécurité des exploitants et des salariés.

Co-financé par l’UE, l’État, les collectivités et les agences de l’eau, ce nouveau plan remplace les anciens dispositifs PMBE, PVE et PPE mais les thématiques en lien avec l’énergie, Ecophyto ou la modernisation des bâtiments d’élevage demeurent. Un premier appel à projet est lancé du 20 avril au 30 juin 2015.

Les bénéficiaires Le programme est ouvert à l’ensemble

des exploitations agricoles avec, toutefois, un objectif de renforcer les filières animales (lait, viande). Les groupements d’agriculteurs (CUMA, GIEE) sont également éligibles.

Les investissements éligibles n les bâtiments d’élevage, de stockage

fourrages, les silos, les blocs traite,n les achats de matériels et équipements

agricoles,n les plantations ou replantations de ver-

gers basses tiges,n Les investissements relatifs à la mise

aux normes.

Les plafonds et les taux applicables Pour les mises aux normes dans les

nouvelles zones vulnérables, le taux unique d’aide est de 40 % (+10 % pour les JA).

Pour les autres investissements le taux de base est de 25 % (+10 % pour les JA) avec une majoration de 15 % pour les pro-jets en lien avec l’agro écologie et la triple performance.

Le plancher d’investissement est établi à 10 000 €. Les plafonds sont portés à 200 000 € pour un exploitant individuel

ou EARL et 350 000 € pour un GAEC ou groupement d’agriculteurs. Ces plafonds sont annoncés pour toute la durée de la programmation.

Eligibilité et sélection des projetsPour pouvoir être éligible au dispositif,

chaque projet devra répondre à au moins l’un des critères suivants :n augmentation du ratio EBE/chiffre

d’affaires ou augmentation valeur ajoutée/produit brut.n développement de la production (aug-

mentation minimale de 25 %).n amélioration de l’efficacité énergétique.n projet développant l’emploi dans

l’entreprise.Les projets éligibles seront évalués et

priorisés selon un système de grille multi-critères à points.

Pour 2015, trois appels à projet sont prévus. Les services de la Chambre d’agri-culture sont à votre disposition pour vous informer et accompagner votre projet.

Patrick CARTOUX Ingénieur Viande bovine

En savoir + : 02 33 31 48 17 [email protected]

Rendez-vous de la « BIO »Vous souhaitez découvrir des

systèmes et techniques utilisées en Agriculture Biologique, ren-contrer et échanger avec des producteurs ?

Rendez-vous :

> mardi16 juin, à 13h30, à la 12ème porte ouverte REINE MATHILDE (500 visiteurs en 2014) sur le thème des protéines normandes (mélanges prairiaux, céréales+protéagineux ré-coltées en grain ou ensilées, maïs+protéagineux, lupins purs et associés…) - GAEC GUILBERT – Le Mesnil – 14 310 TRACY BOCAGE

>jeudi 9 juillet, à 14h, chez Gaël AVENEL (ferme céréalière) – Le bourg – 61 570 Montmer-rei, pour échanger sur la culture du maïs grain (et tour de plaine)

En savoir + : 02 33 31 49 92 www.orne-agri.com

Page 4: ContAct - orne.chambres-agriculture.fr...Du côté du tourteau de colza, les tri-turateurs situés dans l’hexagone ont mainte-nu des prix élevés pour préserver des marges que

Revue bimestrielle éditée par la Chambre d’agriculture de l’Orne52 Bd du 1er Chasseurs - CS 80036 - 61001 Alençon cedexTél. 02 33 31 48 00 - Fax 02 33 29 47 99 - www.orne-agri.comDirecteur de publication : A. BESNARD-BERNADACCoordination / PAO : I. BUARDRelecture : L. GUÉNONPhotos : CA61 - Shutterstock /AuremarImpression : GRAPH 2000 Dépôt légal à parution - ISNN : 1299-4251

ContAct

Conseil-Formation

+ 30% de Plastiques Agricoles Usagés collectés en 2015

La collecte de Plastiques Agricoles Usagés 2015 organisée par les GVA et la Chambre d’agriculture de l’Orne, et ouverte à tous les agriculteurs, marque de nouveau une belle progression avec plus 30 % des quantités et des apporteurs.

Entre le 23 et le 27 mars 2015, ce sont ainsi plus de 750 exploitations qui ont livré au total 410 tonnes de plastiques (c’est 100 t de plus que l’an dernier !), dont :

n 185 tonnes de bâches d’ensilage (+21% par rapport à 2014)

n 154 tonnes de films d’enrubannage (+42% par rapport à 2014)

n 47 tonnes de ficelles (+40% par rapport à 2014)

n 25 tonnes de filets (+100% par rapport à 2014)

21 sites (négociants et coopératives volontaires) étaient ouverts une journée au cours de la semaine de collecte. L’animatrice d’ADIVALOR (éco-organisme missionné pour organiser la collecte et la valorisation des intrants agricoles en fin de vie), a pu constater l’efficacité et la pertinence du portage de l’opération par les GVA, dont les responsables présents ont eu à cœur de sensibiliser les agriculteurs sur l’enjeu du recyclage des déchets agricoles. La qualité des plastiques recyclés et la progression régu-lière de la collecte le confirment.

La forte progression de la collecte a provoqué une pénurie de saches ADIVALOR (utilisées pour le conditionnement des ficelles, filets, et films d’enrubannage). De nouvelles saches ont été commandées et seront prochainement dis-ponibles gratuitement pour tous les agriculteurs dans les antennes régionales de la Chambre d’agriculture et chez les responsables GVA mentionnés au verso du tract d’information (disponible sur le site internet des GVA de l’Orne, rubrique Déchets agricoles)

Suite à cette collecte, une trentaine de respon-sables GVA, avec trois responsables d’ADIVA-LOR, ont visité l’usine SRP (SITA RECYCLING POLYMER) à Landemont, dans le Maine-et-Loir. Dans cette unité, les bâches d’ensilage et films d’enrubannage collectés dans l’Orne sont transformés en billes de plastiques et réutilisés pour fabriquer de nouveaux sacs poubelles. Les responsables de ce site industriels ont insisté sur les exigences de qualité des apports de plastiques, qui partent des fermes en déchets, et arrivent à l’usine comme matières premières…

Violaine LASSEUR Responsable de l’antenne Plaines Auge

Coordinatrice départementale des groupes

EXPLOITATION

Un cadre rénové pour accéder à la profession d’agriculteur

Nouvelle politique d’Installation

Annoncée depuis plusieurs mois, la rénovation du dispositif de l’installation aidée est effective depuis avril 2015. Les changements portent sur les conditions d’accès aux aides nationales et sur le processus de validation des dossiers.

Si les objectifs de la nouvelle politique d’installation ne changent pas fondamen-talement, sa mise en œuvre s’accom-pagne de mesures nouvelles.

Ainsi, les porteurs de projet disposent désormais d’un délai de 24 mois entre la validation de leur PPP (réalisation de toutes les actions) et leur date d’installa-tion définitive.

Le Plan de Développement de l’Exploi-tation devient le Plan d’Entreprise et voit sa durée passer de 5 à 4 ans. Ceci devrait simplifier la procédure d’avenant et de suivi.

Désormais le candidat peut démarrer son projet quand la DDT accuse réception de son dossier.

Les prêts JA évoluent également : la du-rée de bonification est désormais réduite à 5 ans à compter de l’installation. Tou-tefois, le candidat doit toujours attendre la décision d’octroi des aides pour deman-der le bénéfice de prêts bonifiés.

Une DJA en hausse et versée en deux temps

La Dotation Jeune Agriculteur sera versée en deux fois : 80 % à l’installation et 20% au terme de quatre ans d’enga-gement (conditionné à la bonne mise en œuvre du projet).

Le montant de base de cette dotation (12 000 € en zone de plaine et 17 000 € en zone défavorisée) pourra être majoré selon les trois modalités suivantes :

Les Candidats à l’installation se voient proposer de nouveaux dispositifs pour accéder à la profession d’agriculteur.

- projet hors cadre familial, - projet générateur de valeur ajoutée-et

d’emploi - projet agro-écologique. Cette majoration pourra atteindre au

maximum 21 000 € en zone de plaine et 29 750 € en zone défavorisée.

La Région, au cœur du dispositif Depuis le 1er janvier 2015, les Régions

deviennent un acteur incontournable de l’installation via la gestion des fonds FEA-DER (qui financent notamment les aides à l’installation).

Les DDT instruisent les dossiers, qui sont ensuite soumis à l’avis de la section spécialisée départementale, puis font l’objet d’un passage en comité régional de programmation, avant décision et notifica-tion de l’octroi des aides JA, signée par le Préfet et le Président du Conseil Régional.

Compte-tenu de ces changements, il est plus que jamais indispensable d’anticiper son projet pour pouvoir s’installer à la date prévue.

N’hésitez pas à contacter nos conseil-lers installation pour plus d’information.

Les chiffres de l’installation dans l’Orne

L’Orne est le seul département Normand à voir le nombre d’installation augmenter entre 2013 (73 projets) et 2014 (82 projets).L’analyse de ces chiffres fait notamment

apparaitre une baisse des projets laitiers spé-cialisés (54 % des dossiers), des installations « Hors cadre familial » et une augmentation des titulaires de BTS ou plus (48 % des dossiers). Les chiffres détaillés de l’installation dans

l’Orne et en Normandie, seront disponibles prochainement dans l’Observatoire régional Installation/transmission, qui paraîtra en juin prochain et sera téléchargeable sur notre site : www.orne-agri.com.

Mickaël MAUGERConseiller

Référent Installation

En savoir + : www.orne-agri.com

TERRITOIRES

Une trentaine de responsables GVA, avec trois responsables d’ADIVALOR, ont visité l’usine SRP (SITA RECYCLING POLYMER) à Landemont (49)