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Sommaire Page 2 : Page 3 : Page 4 : N° 29 Juin 2016 Entre nous : Édité par l’Association Santé Aujourd’hui - 5 rue Bel Air - 69800 Saint-Priest - Tél 04.78.20.90.98 [email protected] - www.sante-aujourdhui.com Directeur de la Publication : G. JEGOU - Coordination et rédaction : Y . ETROY - Abonnement annuel : 10 € Imprimé par nos soins à 250 ex - Dépôt légal à parution ISSN : 2104-7812. Saisie et maquette : Y. ETROY - Articles : Y. ETROY Sommaire Page 2 : La santé en Auvergne Rhône-Alpes Page 3 : La santé en Auvergne Rhône-Alpes (suite) Page 4 : L'orthorexie Page 5 : Attention moustique Page 6 : L'ambroisie Page 7 : Vie du centre Page 8 : Pêle mêle Faire Equipe ! Chaque année au mois de janvier, les administrateurs et les salariés se rencontrent au cours d'une soirée qui se veut à la fois festive, conviviale et studieuse. Festive dans le partage d'un "petit" repas qui contribue à la convivialité et à la connaissance de l'autre. Studieuse, car nous en profitons pour réfléchir ensemble. Cette année, nous avons "planché" à partir de la question suivante : "comment voyez- vous l'évolution de Santé Aujourd'hui ? ". La notion d'équipe et d'esprit d'équipe est ressortie de manière forte. Un défi nous est posé en permanence : faire équipe. Comment faire équipe ? Répondre à cette question c'est apporter des éléments de réponses à la question : Qu'est-ce qu'on fait ici ? Ensemble ? Et pour qui ? Ce questionnement sur le sens de l'intervention doit être posé individuellement (chacun pour son propre compte) mais aussi collectivement dans le projet associatif, dans les projets, qu'ils soient de service ou de santé, dans les nouveaux projets, les nouvelles initiatives. Notre fonctionnement institutionnel doit maintenir vivant ce questionnement du sens. La démarche qualité qui a été initiée eu sein de l'association en 2008 en est le vecteur principal. D'évaluation en évaluation, de plan d'amélioration en plan d'amélioration de notre organisation, de nos façons de travailler individuellement et collectivement, de nos pratiques de prise en charge, d'accompagnement, nous débouchons immanquablement sur la personne, le patient, l'usager, le citoyen que nous sommes amenés à côtoyer, à accompagner, à soigner pendant un temps donné. Le directeur se doit d'être le garant de ce Faire Equipe. Yves VERNAY Un jour, dit la légende, il y eu un immense incendie de forêt Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes d'eau avec son bec pour les jeter sur l'eau. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri, tu n'es pas fou ? Ce n'est pas avec ces quelques gouttes que tu vas éteindre le feu !" Et le colibri lui répondit : "Je le sais mais j'aurai fait ma part !" ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Petite histoire pour introduire ce texte extrait de la dernière AG

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N° 29 Juin 2016

Entre nous : Édité par l’Association Santé Aujourd’hui - 5 rue Bel Air - 69800 Saint-Priest - Tél 04.78.20.90.98 [email protected] - www.sante-aujourdhui.com

Directeur de la Publication : G. JEGOU - Coordination et rédaction : Y . ETROY - Abonnement annuel : 10 €

Imprimé par nos soins à 250 ex - Dépôt légal à parution ISSN : 2104-7812.

Saisie et maquette : Y. ETROY - Articles : Y. ETROY

Sommaire

Page 2 : La santé en Auvergne Rhône-Alpes Page 3 : La santé en Auvergne Rhône-Alpes (suite) Page 4 : L'orthorexie Page 5 : Attention moustique Page 6 : L'ambroisie Page 7 : Vie du centre Page 8 : Pêle mêle

Faire Equipe ! Chaque année au mois de janvier, les administrateurs et les salariés se

rencontrent au cours d'une soirée qui se veut à la fois festive, conviviale et studieuse.

Festive dans le partage d'un "petit" repas qui contribue à la convivialité et à la

connaissance de l'autre. Studieuse, car nous en profitons pour réfléchir ensemble.

Cette année, nous avons "planché" à partir de la question suivante : "comment voyez-vous l'évolution de Santé Aujourd'hui ? ". La notion d'équipe et d'esprit d'équipe est ressortie de manière forte. Un défi nous est posé en permanence : faire équipe. Comment faire équipe ? Répondre à cette question c'est apporter des éléments de

réponses à la question : Qu'est-ce qu'on fait ici ? Ensemble ? Et pour qui ?

Ce questionnement sur le sens de l'intervention doit être posé individuellement (chacun pour son propre compte) mais aussi collectivement dans le projet associatif, dans les projets, qu'ils soient de service ou de santé, dans les nouveaux projets, les nouvelles initiatives.

Notre fonctionnement institutionnel doit maintenir vivant ce questionnement du sens. La démarche qualité qui a été initiée eu sein de l'association en 2008 en est le vecteur principal. D'évaluation en évaluation, de plan d'amélioration en plan d'amélioration de notre organisation, de nos façons de travailler individuellement et collectivement, de nos pratiques de prise en charge, d'accompagnement, nous débouchons immanquablement sur la personne, le patient, l'usager, le citoyen que nous sommes amenés à côtoyer, à

accompagner, à soigner pendant un temps donné.

Le directeur se doit d'être le garant de ce Faire Equipe.

Yves VERNAY

Un jour, dit la légende, il y eu un immense incendie de forêt

Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre

Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes d'eau

avec son bec pour les jeter sur l'eau.

Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :

"Colibri, tu n'es pas fou ? Ce n'est pas avec ces quelques gouttes que

tu vas éteindre le feu !"

Et le colibri lui répondit : "Je le sais mais j'aurai fait ma part !" ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Petite histoire pour introduire ce texte extrait de la dernière AG

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La santé en Auvergne Rhône-Alpes

Deuxième région la plus peuplée de France, Auvergne Rhône-Alpes compte 12 % de la population métropolitaine et occupe 13 % du territoire métropolitain. Si cette nouvelle région présente globalement une situation socio-économique et sanitaire relativement favorable par rapport à la plupart des régions françaises, les disparités sont très marquées en Auvergne Rhône-Alpes, tant au niveau géographique que social et économique. Plus âgée et en situation plus précaire à l'ouest et au sud de la région, la population connaît un état de santé généralement moins

favorable dans ces territoires, même si l'analyse infrarégionale montre une situation beaucoup moins tranchée.

12 % des Français métropolitains habitent en Auvergne Rhône-Alpes

Au 1er janvier 2012, 7,7 millions d'habitants très inégale-ment répartis sur le territoire de la région. Le Rhône et l'Isère dépassent chacun le million d'habitants, alors que cinq départements comptent moins de 500 000 habitants (le Cantal, la Haute-Loire, l'Ardèche, l'Allier et la Drôme). La population de la région a connu, sur la période de 2007-2012, un rythme de croissance plus élevé que celui de la France métropolitaine, soit 0,9 % par an dans la

région contre 0,5 % par an en France.

Un revenu médian élevé mais une précarité importante à l'ouest et au sud de la région

Malgré un revenu disponible médian de 20 340 € par unité de consommation en 2012 dans la région Auvergne Rhône-Alpes, revenu le plus élevé des régions après l'Ile-de-France, 12,3 % des habitants de la région sont en situation de pauvreté, percevant des revenus inférieurs à

987 € par mois. La part des foyers fiscaux non imposés sur les revenus, indicateur révélateur des bas revenus, est particulièrement élevée dans une grande partie ouest de la région comme dans le sud ; cette part dépasse les 50 % dans six départements : la Loire, la Drôme, l'Ardèche, l'Allier, la Haute-Loire et le Cantal. Dans ces départements,

seules les plus grandes villes semblent épargnées.

La situation sanitaire, appréhendée par des indicateurs généraux tels que les taux de mortalité, apparaît plus favorable dans la région qu'en France métropolitaine. Sur la période 2008-2012, le taux standardisé de mortalité générale en Auvergne Rhône-Alpes est inférieur au taux national (856 pour 100 000 h., versus 889). cette sous-mortalité étant particulièrement marquée dans le Rhône, l'Isère et la Haute-Savoie, alors qu'une surmortalité est observée dans les quatre départements auvergnats. Les différences observées entre territoires se retrouvent

quel que soit le sexe, même si les écarts sont un peu moins marqués chez les femmes que chez les hommes.

Principales causes de décès : les cancers et les maladies cardiovasculaires

Plus de la moitié des décès, dans la région comme en France, sont dus à des cancers ou à des maladies cardio-

vasculaires (respectivement 28 et 26 % des décès).

Le diabète, une prévalence élevée

Le diabète se situe en deuxième place parmi les pathologies motivant une prise en charge en Affection de Longue

Durée (ALD), c'est-à-dire ouvrant droit à une exonération du ticket modérateur.

La prévalence du diabète augmente régulièrement dans la population. Dans la région Auvergne Rhône-Alpes, 287 680 personnes bénéficiaient en 2013 d'une ALD pour diabète (type 1 et type 2), soit un taux régional de

prévalence légèrement inférieur au taux national (4,2 pour 100 habitants contre 4,3).

Les décès avant l'âge de 65 ans, considérés comme évitables pour la moitié d'entre eux

La mortalité dite "prématurée" correspond aux décès survenant avant l'âge de 65 ans. Parmi ces décès, une forte surreprésentation masculine (deux hommes pour une femme). Environ la moitié pourrait être évitée, soit par une amélioration du système de soins, soit par une diminution des facteurs de risque individuels (comportements en

matière d'alcool, de tabac, d'alimentation, sédentarité, accidents, suicide…).

300 et plus

Moins de 20

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3 La santé en Auvergne Rhône-Alpes (suite)

Chez les hommes, comme chez les femmes, les taux régionaux de mortalité prématurée sont inférieurs d'environ

10 % aux taux nationaux.

Prévention et dépistage

En France, deux programmes de dépistage (cancer du sein et cancer colorectal) sont proposés aux personnes âgées de 50 à 74 ans, tous les deux ans. Les taux de participation du dépistage du cancer du sein sont élevés en Savoie (60,6 %) et supérieurs à 55 % dans les cinq autres départements de la région. Les taux de participation au

dépistage du cancer colorectal sont moins élevés, entre 22,5 % (Hte Savoie) et 43,4 % (Isère).

Des professionnels de santé inégalement répartis sur le territoire

Si les densités des médecins généralistes et de chirurgiens-dentistes sont similaires en Auvergne Rhône-Alpes et France, celles des médecins spécialistes et des masseurs-kinésithérapeutes sont moins élevées. La situation s'inverse pour les infirmiers, davantage représentés en Auvergne qu'en

Rhône-Alpes.

Dans notre région, au 1er janvier 2015, la densité de médecins généralistes libéraux est de 106 médecins pour 100 000 h. mais la répartition de ces médecins sur le territoire est déséquilibrée. Deux départements sont particulièrement éloignés de la moyenne régionale, l'Ain (77) et la Savoie, territoire à forte activité touristique saisonnière (131). Dans certains territoires ruraux , la part des médecins de plus de 55 ans atteint plus de 50 % (contre 45 % au niveau régional), c'est le plus souvent le cas de l'Ardèche, la Drôme, l'Allier et

la Haute-Savoie.

Un environnement marqué par de nombreux risques, naturels et technologiques

Les montagnes présentes dans la région font d'Auvergne Rhône-Alpes la région métropolitaine la plus exposée au radon, gaz naturel radioactif des sous-sols granitiques et volcaniques. Une concentration élevée du radon dans les habitations peut conduire à un risque sanitaire avéré (cancer du poumon) pour les habitants. Sur les 31 départements français classés prioritaires pour la mesure du radon, huit se situent dans notre région. Autres risques naturels relevés dans notre région : les inondations, les mouvements de terrain, les avalanches, les feux

de forêts et le risque sismique.

L'ensemble des risques majeurs, qu'ils soient naturels ou technologiques, concerne en Auvergne Rhône-Alpes une part plus importante de communes que sur le territoire métropolitain. Les risques industriels et nucléaires, ainsi que le transport de matières dangereuses, sont particulièrement concentrés dans les communes du couloir rhodanien et

autour des grandes agglomérations comme Lyon et Grenoble

La qualité de l'air et de l'eau s'améliore mais elle est encore insuffisante dans plusieurs territoires

En matière de pollution de l'air, source potentielle de troubles respiratoires et de maladies cardiovasculaires, les données mesurées montrent une variabilité importante en fonction des conditions météorologiques, mais une concentration constante de certains polluants à proximité des grands axes routiers. En concentration moyenne sur 2009, l'ozone était davantage présent dans les communes auvergnates, le dioxyde d'azote et les particules PM10 dans les communes rhônalpines. Par ailleurs, la présence de pollens, comme les pollens l'ambroisie, en quantité

importante dans l'air peut entraîner de nombreux troubles allergiques.

Concernant la qualité bactériologique de l'eau de consommation, plusieurs départements de la région obtiennent de moins bons résultats que la moyenne nationale : seulement 80 à 90 % de la population disposent d'une eau de bonne qualité dans l'Allier, le Cantal, la Haute-Loire, l'Ardèche, la Haute-Savoie et encore moins en Savoie (moins de 80%). Dans ces départements, la protection des captages d'eau, primordiale pour la sécurité sanitaire des eaux

distribuées, doit encore progresser.

Densité de médecins généralistes libéraux, Auvergne Rhône-Alpes, 1er janv. 2015, pour 100 000 personnes

111-285

0-63

Yolande ETROY - Sources ORS Rhône-Alpes et ORS Auvergne ORS : Observatoire Régional de la Santé

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L'orthorexie ou l'obsession de manger sain

Détectée en 1997 par le Dr Bratman (San Francisco, Californie), l'orthorexie vient du grec orthos (droit) et orexis (appétit).

Comment se caractérise-t-elle ?

Par la crainte intense d'aliments considérés comme dangereux pour la santé et la recherche d'un idéal de pureté. L'orthorexique s'intéresse de façon obsessionnelle aux aliments, à leurs compositions, provenance et effets… Ce, en focalisant son rapport à l'alimentation sur un angle univoque : la santé. Certains ne vont ingérer que des aliments crus, d'autres mâcher cinquante fois la même bouchée avant de l'avaler ou faire des mini-repas, composés d'un seul aliment et assortis de dizaines de compléments alimentaires.

Comment expliquer ce comportement ? A l'origine, il y a une problèmatique culturelle. Lors des Trente Glorieuses, nous sommes passés d'une ère de défiance vis-à-vis de l'alimentation, qu'ont toujours connue les sociétés traditionnelles à travers la crainte de l'empoisonnement, à une certaine assurance. A l'inverse, notre époque est plutôt marquée par une grande méfiance, nourrie par les récents scandales alimentaires : vache folle, viande de cheval dans les lasagnes etc…

Cette focalisation sur la santé est également encouragée par les injonctions et les conseils nutritionnels, parfois contradictoires, dont sont bombardés les consommateurs : les personnes s'emparent de ces messages et construisent leur propre théorie.

Quelles sont les conséquences d'un tel "régime" ? La volonté de la personne orthorexique de parvenir à un état de santé idéal la pousse à reconstruire en permanence son menu de façon toujours plus restrictive, jusqu'à s'enfermer dans un carcan qui n'aboutit pas à l'état espéré mais à un déséquilibre, un état de carence avec des désordres biologiques à la clé.

Autre souffrance: l'orthorexique se heurte à une énorme difficulté psychique et sociale. Il ne peut plus entrer ni dans la convivialité, ni la commensalité avec les autres. Or, la nourriture est fondamentalement un plaisir, une relation sociale. L'orthorexique est pris dans un dilemme : se construire à travers ses idéaux contraignants au risque de perdre l'amour des autres, ou composer avec l'amour des autres en trahissant ses idéaux.

Quels sont les moyens de s'en sortir ? Une véritable éducation nutritionnelle s'impose, tant la population a perdu ses repères alimentaires. De fait, nous sommes coincés entre trois systèmes de valeurs : - le traditionnel qui se réfère à la nourriture familiale et au terroir ; - l'industriel qui se préoccupe essentiellement de conformité et de standardisation internationale ; - la santé au travers des aliments bons d'un point de vue nutritionnel. Il faudrait parvenir à composer une position interculturelle au travers de ces trois systèmes. Prendre à la tradition sans renoncer à la santé, à l'industrie sans délaisser la tradition, etc… Mais aussi retrouver la dimension hédonique de la nourriture, considérer que la vie ne se résume pas à la santé et que la santé ne se réduit pas à l'alimentation.

HygieHygieHygieHygie

Yolande ETROY

Extrait de Pourquoi cette peur au ventre ? Cultures et comportements face aux crises alimentaires

du Dr Patrick Denoux (professeur de psychologie interculturelle à l'université de Toulouse).

Un lien avec les autres troubles alimentaires ? L'orthorexie touche entre 1 et 3 % de la population contre 0,5 % pour l'anorexie mentale et 1 à 3 % pour la boulimie (selon l'Inserm). Mais contrairement à ces troubles du comportement alimentaire, il n'existe pas de préoccupation esthétique chez l'orthorexique. A la frontière de la phobie, du TOC et de l'hypocondrie, l'orthorexie relève plutôt d'un trouble anxieux, faisant souvent suite à un mal-être. Cette volonté de contrôler les risques, notamment alimentaire, accroît paradoxalement leur crainte et, parfois, le risque lui-même.

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Quelques chiffres

Attention moustique ! HygieHygieHygieHygie

Il est noir et blanc, beaucoup plus petit mais beaucoup plus redoutable que les moustiques communs. Implanté dans le Rhône depuis 2012, le moustique tigre peut, s'il a lui-même été contaminé, être porteur du chikungunya ou de la dengue, deux maladies virales qui provoquent douleurs et fièvre. Comme il n'est pas question de céder à la panique et que le meilleur traitement reste la prévention, voici quelques "trucs" à savoir pour éviter de se gâcher l'été.

� Pour les autorités sanitaires, il est "particulièrement nuisible, c'est-à-dire qu'il pique beaucoup, le plus souvent à l'extérieur, avec un pic d'agressivité au lever du jour et au crépuscule". Dans notre région, il peut être actif jusqu'à la fin du mois de novembre.

� Le moustique tigre est casanier. "Le moustique qui vous pique est né chez vous", indique l'agence régionale de santé en Rhône Alpes. Il ne voyage pas beaucoup (25 à 50 mètres maximum autour de son lieu de naissance) et si la femelle trouve dans votre jardin un endroit confortable (comprendre : un récipient d'eau stagnante), elle s'installera pour pondre ses oeufs qui se transformeront en larves puis en insectes piqueurs. � Les produits anti-moustiques ne permettant pas d'éloigner longtemps les insectes, le mieux est de supprimer les lieux de ponte. Pour ce faire, pas de quartier ! � enlevez tous les objets oubliés dans le jardin ou sur la terrasse, vases et autres seaux ; � videz au moins une fois par semaine vos soucoupes, vases et autres seaux ; � remplissez les soucoupes de vos pots de fleurs avec du sable mouillé, ce qui vous permettra d'arroser tout de même ; � nettoyez vos gouttières pour que l'eau de pluie s'écoule correctement ; � entretenez votre jardin en réduisant les sources d'humidité (fruits tombés de l'arbre, déchets végétaux…). � Portez des vêtements longs, éventuellement imprégnés de répulsif et protégez chevilles et poignets. � Si vous pensez avoir trouvé un moustique tigre, vérifiez bien qu'il s'agit de lui à l'aide du questionnaire de l'Entente Interdépartementale de Démoustication (EID) et faites-en part à cet institut. � Si vous êtes de retour d'un pays ou d'un département où dengue et chykungunya circulent, protégez-vous des piqûres de moustique : si vous avez été infecté sur place et qu'un moustique "sain" vous pique, il sera contaminé et risquera de transmettre la maladie à d'autres personnes.

Pour en savoir plus : www.eid-rhonealpes.com

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Détruisez l'ambroisie avant qu'elle ne fleurisse

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HygieHygieHygieHygie

Originaire d'Amérique du nord, l'ambroisie est arrivée en France au XIXe siècle. Elle est restée discrète jusque dans les années 50 et s'est ensuite particulièrement développée en région Rhône-Alpes et surtout dans le Rhône. L'ambroisie est une plante envahissante et nuisible pour la santé. Le pollen libéré lors de la floraison provoque des troubles allergiques ORL, bronchiques et ophtalmiques. Le cycle de l'ambroisie La levée (avril/mai) : une graine d'ambroisie peut sommeiller plus de 10 ans en terre avant de germer quand les conditions sont idéales, lumière et espace sur une terre peu végétalisée. La croissance (juin/juillet) : la plante croît rapidement, elle est facilement reconnaissable. C'est le bon moment pour l'arracher. La floraison et la pollinisation (août/septembre) : l'ambroisie est haute et les fleurs sont formées. C'est le bon moment pour la faucher avant qu'elle ne libère son pollen allergisant car emporté par le vent, il parcourt des dizaines de kilomètres. La production des graines (octobre/novembre) : si les fleurs sont fécondées par le pollen, des milliers de graines se forment et assureront les générations suivantes. Comment la reconnaître ? La tige est droite, vert vif, recouverte de poils blancs, elle peut prendre une couleur rougeâtre à maturité. Elle peut atteindre un mètre en été. Les feuilles sont minces, très découpées et d'un vert uniforme sur les deux faces. Les fleurs apparaissent en juillet-août, regroupées en longs épis vert-jaune. Ce sont elles qui portent le pollen provoquant les allergies. Comment s'en débarrasser ? Méthode préventive : empêchez-là de pousser en occupant l'espace à sa place. � évitez de tondre trop ras ; � évitez les désherbants qui mettraient le sol à nu et faciliteraient la pousse de l'ambroisie ; � semez du gazon de septembre à octobre ; � plantez une végétation dense sur des paillages en toile, copeaux de bois ou écorce de mi-novembre à fin février ; � l'année d'après, si le terrain le permet et que l'ambroisie ne repousse pas grâce aux plantations et aux semis, évitez de faucher. Méthode curative : détruisez-la si vous venez de faire des travaux et que vous ne pouvez pas encore semer ni planter, en général jusqu'à fin août. � si vous avez de petites surfaces et que le sol est meuble, arrachez-la ; � si vous avez de grandes surfaces, fauchez-la ; Dans les deux cas : � surveillez l'apparition des boutons floraux et intervenez avant qu'ils n'émettent leur pollen ; � portez un masque et des gants pour vous protéger. Le saviez-vous ? � une désensibilisation peut être pratiquée à titre préventif, ce qui permet une diminution progressive de la consommation de médicaments au fil des années ; � la lutte contre l'ambroisie est de la responsabilité de chacun. En cas de non-respect de cette règle, les mairies sont autorisées à intervenir à la place des personnes concernées et à leurs frais. Quelques chiffres � 10 à 12 % des Rhônalpins sont touchés � sur une échelle de 1 à 5, le potentiel allergisant est de 5 � 1 milliard d'euros en dépenses médicales en 10 ans � 1 pied d'ambroisie = 1 million de grains de pollen � 5 grains/m3 d'air suffisent pour déclencher une allergie

Pour en savoir plus : www.grandlyon.com

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Vie du centre 7

Un après-midi au parc du château

Le 7 juin, l’équipe du SSIAD, directeur, infirmières et aides-soignantes ont organisé et animé une balade au parc du château pour les patients du service.

Après plusieurs semaines de temps souvent maussade, le soleil, la chaleur même, étaient au rendez-vous. Chacun avait pris place à l’ombre de grands arbres d’une allée du parc. La bonne humeur, la joie de se retrouver, quelques friandises et boissons partagées ont marqué la rencontre. Une aide-soignante avait amené sa jeune chienne au pelage tout doux. La joie se lisait sur les visages de ceux qui ont câliné et tenu longuement sur leurs genoux ce petit animal. Mais soudain, le vent s’est levé et une averse orageuse a mis fin précipitamment à cette réunion fort sympathique.

Je pense que tous ont apprécié ces instants simples mais précieux où soignants et soignés se sont rencontrés dans une ambiance joyeuse et amicale et se sont découverts dans un contexte autre que celui du soin.

Bravo et merci à toute l’équipe soignante.

Hélène

NOUVEAUTE 2016 : LES ATELIERS ANIMATION

Depuis janvier 2016 et à raison d'une fois par mois, le SSIAD a mis en place ces ateliers animation dans les locaux de Santé Aujourd'hui, pilotés par 4 professionnelles (3 ASD et 1 IDE), avec pour objectifs : divertir, créer du lien social, rompre l'isolement. 19 usagers ont répondu favorablement. Les thèmes des dernières animations : galettes des rois, thé dansant, relaxation, jeux et goûter au parc. Voici le témoignage d'une bénéficiaire du SSIAD à l'occasion de la dernière sortie au parc du château de Saint-Priest.

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Pêle-mêle 8

Qu'est-ce qu'une cotisation ?

C'est une somme minimum demandée à tout adhérent ou nouvel adhérent. Elle permet de valider l'adhésion pour l'année en cours et donne le pouvoir de participer à l'Assemblée Générale qui a lieu l'année suivante. Elle est donc annuelle, renouvelable mais aussi individuelle. En effet, chacun dans son couple ou sa famille, peut formuler son engagement

personnel de soutenir l'Association. Montant de la cotisation 10 € (inchangé depuis 10 ans) .

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OUI je souhaite soutenir l'action de l'Association SANTE AUJOURD'HUI en adhérant :

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Montant de la cotisation : 10 € minimum

En espèces ou par chèque au nom de SANTE AUJOURD'HUI - 5 rue de Bel Air - 69800 SAINT-PRIEST

Chères adhérentes, chers adhérents, ceci n’est pas une relance, faites circuler le journal et proposez le bulletin d’adhésion ci-dessous à vos proches, amis et voisins.

Le coin du lecteur

Jennifer White, atteinte de la maladie d'Alzheimer, est soupçonnée d'avoir assassiné son amie Amanda. Problème : elle ne sait même pas elle-même si elle est coupable. En se mettant à sa place, l ' a u t e u r r é u s s i t u n passionnant tour de force. Un polar, format livre de poche, à emporter en vacances.

Rendez-vous au Carrefour des Associations le dimanche 4 septembre

Prochaine réunion d'information avec le réseau Dialogs, le mercredi 21 septembre

de 14h 30 à 16h 30

Toute la vérité sur les adages "Une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours"

Une formule de grand-mère anglaise qui nous vient de l'époque victorienne. Reste que 160 femmes ont été soumises à une expérience par le département de nutrition de la Florida State University. Durant une année, la moitié d'entre elles s'est engagée à consommer une pomme par jour… Les résultats sont là : les croqueuses de pommes ont fait baisser leur mauvais cholestérol de 23 % en moyenne et augmenter le bon de 4 %. Elles ont aussi perdu 1,5 kg en moyenne. Ne pas la peler (mais bien la laver), car c'est surtout sa peau qui contient les antioxydants.

Signé Granny Smith

Nous vous souhaitons

un bon été.

Prenez soin de vous

Dates à retenir : � Opération "portes ouvertes" le jeudi 29 septembre � Fête des 20 ans de Santé Aujourd'hui le 30 septembre prochain. Pour nous permettre une meilleure organisation, pensez à nous retourner votre carte réponse dès que vous l'aurez reçue.