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Résultats du 56e Observatoire Banque Palatine des PME-ETI
Coup d’arrêt en avril pour la
confiance des dirigeants de PME-ETI
Paris, le 21 avril 2016
La Banque Palatine, banque des ETI et banque privée du dirigeant (Groupe BPCE),
présente les résultats de son 56e Observatoire Banque Palatine des PME-ETI réalisé
par OpinionWay et Challenges auprès de 303 dirigeants d’entreprises (CA de 15 à
500 millions d’€) du 25 mars au 8 avril 2016.
A retenir de ce 56e Observatoire
- Le débat sur la loi travail impacte les niveaux de confiance et les intentions d’investissement - L’emploi marque également le pas mais les prévisions de croissance résistent
- Pour la grande majorité des dirigeants, la digitalisation est une réalité, voire même une nécessité.
Niveaux de confiance, activité et emploi
En avril, le débat sur la loi travail impacte les niveaux de confiance et d’investissement. Si la grande majorité des dirigeants (79 %, - 3 points) restent confiants pour l’activité de leur entreprise, cet indicateur n’arrive plus depuis début 2016 à enchaîner deux mois consécutifs de hausse. Cependant,
il reste à un niveau supérieur (+ 6 points) à celui d’avril 2015 (il était alors de 73 %).
A 32 %, la confiance en l’économie française marque un net coup d’arrêt par rapport à début mars (- 7 %). Il s’agit de la plus forte rechute depuis 2014 et du plus bas niveau depuis mars 2015. On observe que depuis septembre 2015, l’indicateur n’arrive plus, là aussi, à progresser deux mois consécutivement. Conséquence directe de cette « panne de confiance », l’Indice Investissements Palatine-
OpinionWay continue de jouer aux « montagnes russes ». Après sa remontée du mois de mars, il retombe à 109 points (soit son niveau de février). Depuis le plus haut historique de janvier 2016, il n’arrive plus également à enchaîner deux hausses consécutives.
L’Emploi marque lui aussi un coup d’arrêt avec des soldes d’embauches en repli. Les PME-ETI
envisagent toujours majoritairement de maintenir leur nombre de salariés (74 %) mais les soldes se
réduisent. En effet, 15 % des PME-ETI prévoient d’augmenter le nombre de salariés non-cadres, contre
11% qui prévoient de le réduire, soit un solde positif de seulement 4 points (contre 9 en mars).
Seul signal positif, la confiance en l’économie internationale, après plusieurs mois de baisse continue, se redresse légèrement (44 %, + 2 points) mais reste très en retrait par rapport à avril 2015 (- 17 points, 44 % vs 61 % en 2015) Malgré tout, les prévisions de croissance pour l’activité restent stables, bien qu’un peu en dessous de celles de janvier. 80 % des dirigeants s’attendent à maintenir voire augmenter leur chiffre d’affaires en 2016. La part des PME-ETI qui pense atteindre un chiffre d’affaires plus élevé en 2016 qu’en
2015 se maintient à 44 % (+ 1point vs. mars), parmi les plus hauts niveaux enregistrés. 76 % des dirigeants estiment être en ligne avec les objectifs fixés en début d’année (+ 8 points vs. 2015).
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Question d’actualité :
Les dirigeants de PME-ETI perçoivent la digitalisation de leurs entreprises est perçue comme
une opportunité voire une nécessité et jugent que la transformation digitale est préférable
pour l’avenir de leur entreprise.
Pour les dirigeants, le digital représente une opportunité pour leur entreprise (47 %), voire un effet de mode (31 %), mais n’est pas considéré comme une menace seule. De même, 70 % sont favorables à la digitalisation de leur entreprise. Dans le détail, 52 % considèrent que c’est préférable pour l’avenir de leur entreprise. 18 % la jugent même indispensable.
La transformation digitale par les PME-ETI est nécessaire en s’appuyant sur des équipes
qualifiées et un investissement croissant dans ce domaine.
Pour 80 % des dirigeants de PME-ETI, la transformation digitale est mise (ou en cours de) en place ou, a
minima, ce sujet fait l’objet d’une réflexion avancée. (46 % l’ont sur la mise en place, 34 % ont débuté la
la réflexion).
D’après eux, les conditions pour qu’une entreprise puisse mener à bien sa transformation digitale, sont la formation des salariés (92 %), la création d’une équipe dédiée (73 %), et le recorus à un accompagnement extérieur (74 %).
Ils prévoient par ailleurs des soldes positifs d’investissements à venir (investir plus vs. investir moins)
pour la digitalisation des parcours clients (+13 %) comme pour leur présence sur les réseaux sociaux
(+ 10 %). Enfin, pour 65% d’entre eux, l’utilisation des données clients / Big data est source de valeur
pour leur entreprise.
Pour Pierre-Yves Dréan, Directeur général de la Banque Palatine : « Les dirigeants d’ETI réagissent de plus en plus aux signaux positifs ou négatifs envoyés par les pouvoirs publics. En mars, le projet de loi Travail avait été accueilli favorablement et avait fait naître de grands espoirs, tant ce sujet est une priorité pour eux. Malheureusement, le débat de ces dernières semaines et les blocages sur l’évolution du
code du travail ont contribué à la nette rechute de la confiance des patrons pour le mois d’avril. L’investissement et l’emploi sont pénalisés à l’heure même où les ETI ont entrepris d’importants efforts
pour réaliser leur transformation digitale. Un sujet que les entrepreneurs considèrent comme une necessité voire même comme une opportunité ». A propos de la Banque Palatine
La Banque Palatine, banque des entreprises et banque privée (Groupe BPCE), est aux côtés des entrepreneurs aussi bien sur le plan
professionnel que personnel depuis plus de 230 ans. Elle déploie son expertise auprès des moyennes entreprises et des ETI (Entreprises
de Taille Intermédiaire). Son réseau de 51 agences en France en synergie avec les métiers d'expertise (ingénierie patrimoniale,
juridique et fiscale, conseil en investissement, approche globale du patrimoine du dirigeant, corporate finance, immobilier, international,
salle des marchés...) accompagne aujourd'hui 12500 entreprises et 59000 clients particuliers. www.palatine.fr & @BanquePalatine
A propos de l’Observatoire Banque Palatine des PME/ETI Étude quantitative réalisée du 25 mars au 8 avril 2016 auprès d’un échantillon de 303 dirigeants d’entreprises (PDG, DG, DAF, …) dont
le chiffre d’affaires est compris entre 15 et 500 millions d’euros. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement
en termes de secteurs d’activité et de chiffre d’affaires.
Mode d’interrogation : L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI. Toute publication totale ou partielle doit
impérativement rappeler la méthodologie et utiliser la mention complète suivante «Observatoire PME/ETI – Opinion Way/Banque
Palatine / Challenges ».
Etude complète en annexe et disponible sur demande ou en ligne sur www.palatine.fr
Contact presse Banque Palatine - Mathieu Ferrié : 33 (0)1 55 27 94 34 - [email protected]