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Cours de linguistique générale, de Saussure

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Cours de linguistique générale de Saussure texte présenté par Carol Sanders Chargée de cours à l'Université de Sussex

COLLECTION DIRIGÉE PAR MAURICE BRUÉZIÈRE, DIRECTEUR DE L'ÉCOLE INTERNATIONALE DE L'ALLIANCE FRANÇAISE DE PARIS

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS-VI

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A ma mère

Les références concernant l'ouvrage étudié renvoient au texte de la collection Payothèque/Payot (édition 1978). Abréviation utilisée dans cet ouvrage : C.L.G. : Cours de linguistique générale.

© Hachette, 1979. 79, Boulevard Saint-Germain, F 75006 Paris.

Tous droits de traduction de reproduction et d'adaptation réser- vés pour tous pays. La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1 de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

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Introduction

Le Cours de linguistique générale (C.L.G.) de Ferdinand de Saussure, publié pour la première fois en 1916 (et dans sa « version définitive » en 1922), est un des livres les plus cités — et les plus mal connus — de notre époque.

Point de linguistes, point d'anthropologues, pas de psychanalystes importants qui, d'une façon ou d'au- tre, ne s'y réfèrent. Ceux mêmes qui le jugent « dépassé » utilisent dans leurs propres recherches une problématique qui lui doit beaucoup,

disent Rivière et Danchin. Toute la linguistique moderne obéit aux fondements saussuriens [...], dit Kristéva. On parle sans cesse de signifiant et signifié et de langue et parole; on attribue à Saussure les débuts du structura- lisme et de la sémiologie. Mais combien de gens connais- sent vraiment le Cours et les circonstances qui l'entou- rent? Voici pourquoi ce petit livre. Le Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure restera toujours en quelque sorte une énigme. Cela est dû premièrement aux circonstances dans lesquelles il a été écrit. La tâche, déjà difficile,

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d'éditer des cours donnés oralement fut rendue encore plus délicate parce que Saussure était toujours en train de formuler ses idées sur la linguistique générale quand il donnait ses cours. Il y a ensuite la question controversée des sources d'inspiration du Cours qui n'est pas encore réglée. Finalement, il y a le mystère qui entoure les der- nières années du linguiste : pourquoi Saussure, qui très jeune est devenu philologue et professeur respecté, a-t-il pratiquement cessé de publier plus tard? Ce serait une erreur de penser que le Cours représente une analyse définitive des théories saussuriennes. Ceci en rend la lecture peut-être d'autant plus intéressante, car nous avons l'impression d'assister aux cours de Saus- sure où, d'après Meillet,

l'auditeur était suspendu à cette pensée en formation qui se créait encore devant lui et qui, au moment même où elle se formulait de la manière la plus rigoureuse et la plus saisissante, laissait attendre une formule plus précise et plus saisissante encore.

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Genèse de la pensée saussurienne

L'homme et l'œuvre

Le désir de Ferdinand de Saussure de mettre l'étude générale du langage sur un plan scientifique doit sans doute quelque chose aux traditions familiales. Il est né le 26 octobre 1857 à Genève d'une famille d'origine hugue- note, qui comptait parmi les siens plusieurs savants, sur- tout des scientifiques, dont le plus connu était Horace- Bénédict, naturaliste et arrière-grand-père de Ferdinand. Il n'est donc pas surprenant qu'en quittant le Gymnase en 1875, Ferdinand de Saussure rentre à l'université de Genève pour étudier la chimie et la physique, pour se conformer à une sorte de tradition de famille. Mais en même temps il assiste à des cours très divers : théologie, sciences, droit. Il est évident que cette formation scien- tifique et cet intérêt qu'il portait à ces disciplines variées lui servirent plus tard quand il formula ses idées sur la linguistique générale. Nous avons déjà parlé de la précocité de la carrière lin- guistique de Saussure. Quand il entre à l'institut Martine en 1870 il va avoir 13 ans et il connaît déjà le français, l'allemand, l'anglais et le latin. Il commence à apprendre le grec, et c'est pendant l'année 1872-1873, qu'il passe au collège de Genève, qu'il découvre le rôle important de la

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« sonante nasale » dans l'évolution du système phonolo- gique du grec, découverte qui sera attribuée à Brugmann trois ans plus tard. A cette époque, son intérêt pour les langues est encouragé par Adolphe Pictet, ami de la famille et auteur des Origines indo-européennes. Essai de paléontologie linguistique. Le jeune Saussure rédige à son attention un Essai sur les langues où déjà il esquisse un système général du langage :

L'idée qu'on pouvait, à l'aide d'une ou deux sylla- bes sanscrites, retrouver la vie des peuples disparus m'enflammait d'un enthousiasme sans pareil en sa naïveté.1

A cette époque, c'est l'Allemagne qui est le centre des études indo-européennes, surtout l'université de Leipzig. Saussure y commence ses études en 1875-1876. Là, il peut assister aux séminaires de Curtius; de plus, il s'y trouve juste au moment où se forme un mouvement de jeunes philologues, les « néo-grammairiens » (Brugmann, Leskien et Osthoff, dont on reparlera). La même année le jeune Saussure est devenu membre de la Société lin- guistique de Paris; la première communication qu'il fait devant la Société en janvier 1877 est publiée dans les Mémoires de la Société, ainsi que d'autres articles. Saus- sure reste jusqu'en 1880 à Leipzig — à part un semestre à l'université de Berlin en 1878 — et c'est à Leipzig en 1879 qu'est publié son Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes. L'année sui- vante il obtient son doctorat summa cum laude pour sa dissertation De l'emploi absolu du génétif en sanscrit, qui sera publiée en 1881. En 1880, il décide d'aller à Paris. En dépit de la contribu- tion qu'il avait apportée aux études philologiques dans son Mémoire et dans son doctorat, Saussure fut vivement critiqué par quelques linguistes allemands. Il entre à l'École pratique des Hautes Études où Bréal donne les cours de grammaire comparée (qui auront certainement donné à Saussure une perspective quelque peu différente de ceux de Leipzig). A partir de 1881, Saussure est

1. Les notes autobiographiques sur l'enfance de Saussure sont publiées dans C.F.S., n° 17, 1960.

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nommé maître de conférences et prend en charge le cours de Bréal. Dix ans s'écouleront à l'École pratique des Hautes Études pendant lesquels il donnera aux études linguistiques à Paris une impulsion nouvelle et extrêmement féconde1, et il comptera parmi ses auditeurs Meillet, Grammont et Passy. En outre, c'est un membre de plus en plus actif de la Société linguistique. Il semble que s'il avait voulu prendre la nationalité française, il aurait succédé à Bréal au Collège de France. Cependant, il quittera Paris en 1891 pour Genève où on créa spéciale- ment pour lui une chaire de langues indo-européennes. Au cours de ses premières années à Genève, Saussure écrit un peu, et il organise un congrès d'orientalistes et y participe. Pourtant, de telles activités deviennent de plus en plus rares : sur la linguistique proprement dite il n'écrit que des notes, mais il n'achève pratiquement rien; en même temps il poursuit d'autres recherches — les anagrammes, l'étymologie des noms, l'épopée allemande Die Nibelungen. On a dit récemment qu'il ne faut pas exa- gérer son isolement, car, quoiqu'il cessât de participer aux débats publics sur la linguistique, pour ainsi dire, il continuait néanmoins à correspondre avec ses amis lin- guistes, notamment avec Meillet. Cela est vrai, mais au bout d'un certain temps, il dut même s'excuser auprès de Meillet de son épistolophobie. A quoi est dû ce dégoût de la linguistique qu'il ressent, ce manque de confiance en lui-même et dans le bien-fondé de sa tâche? A une sorte de perfectionnisme, de crainte de non-achèvement, comme le suggère Meillet? Où aux déceptions qu'il avait éprouvées en Allemagne, comme le veulent d'autres? Il est vrai qu'il garde un sentiment de regret de ne pas avoir publié le premier sa découverte de la « sonante nasale » et que son travail ait été sous-estimé par les Allemands, mais pourquoi de telles déceptions vien- draient-elles le préoccuper après tant d'années fructueu- ses à Paris? Il semble plutôt que la raison est plus fonda- mentale et d'une plus grande portée. Dans ses lettres, ses notes et ses conversations, Saussure parle du besoin de revoir la terminologie et d'éclairer les concepts de l'étude

1. Séchehaye (cité par Mourelle-Lama), dans Godel, Indiana U.P., 1969.

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du langage — en somme, de fonder une théorie de linguistique générale. Sans cela, toute recherche linguis- tique, y compris les recherches philologiques, était inutile :

Sans cesse l'ineptie absolue de la terminologie cou- rante, la nécessité de la réformer, et de montrer pour cela quelle espèce d'objet est la langue en géné- ral, vient gâter mon plaisir historique, quoique je n'aie pas de plus cher vœu que de n'avoir pas à m'occuper de la langue en général.1

Avec sa double formation de scientifique et d'humaniste, Saussure est en mesure d'apprécier l'immensité du travail que seul un penseur à la fois rigoureux et visionnaire pourrait aborder. Un homme moins grand n'aurait com- pris ni la nécessité ni l'énormité de la tâche. Il ne faut pas oublier que pendant ses dernières années Saussure continue à enseigner. Ses étudiants de Genève, comme ceux de Paris, ont rendu hommage à ce pédago- gue patient et dévoué qui corrigeait soigneusement les devoirs qu'il exigeait régulièrement d'eux. Nous avons cité Meillet, mais il n'est pas le seul. Les disciples de Saussure n'ont pas manqué de lui témoigner leur affec- tion et leur respect lors d'une cérémonie qu'ils ont orga- nisée en juillet 1908 pour lui offrir un recueil d'études. Au début de 1907, il devient professeur de linguistique générale; il communique ses idées dans trois cours (1907, 1908-1909, 1910-1911) bien que, avec la modestie qui le caractérise, il parle de son insuffisance devant la com- plexité de la tâche. Ce sont ces cours mêmes qui consti- tueront le c'est grâce à l'enthousiasme de ses étudiants que les théories de Saus- sure nous sont parvenues. En 1912, la santé de Saussure ne lui permet plus d'enseigner et, en février 1913, il meurt, laissant une femme et deux fils. Après sa mort, deux articles seront publiés, ainsi que ce livre dont l'in- fluence ne cesse pas de s'accroître : le

1. Les citations sont d'une lettre de Saussure à Meillet, 4 jan- vier 1894. Certains ont suggéré que des difficultés d'ordre per- sonnel seraient survenues; nous pensons que celles-ci ne seraient que des facteurs supplémentaires, aggravant peut-être les problèmes du linguiste vis-à-vis de son travail.

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L'homme et l'époque

Il convient maintenant de regarder de près les rapports entre l'œuvre de Saussure et les idées contemporaines pour comprendre dans quel sens Saussure était « homme de son époque » et en quelle mesure il était innovateur. Plus que pour aucun autre livre peut-être, et trop souvent sans fondement, on a essayé d'identifier les « précur- seurs » du Cours de linguistique générale. Il est évident que, pour bien comprendre le Cours, il faut connaître les idées qui prévalaient quand Saussure faisait ses études à Leipzig, ou plus tard quand il formulait ses théories du langage. Mais dans la plupart des cas nous traitons de courants intellectuels qui sont trop complexes pour qu'on les réduise à une simple question d'influence directe. Beaucoup de critiques ont insisté sur des « influences » non linguistiques, notamment sur celles de Durkheim; il nous semble préférable d'examiner d'abord ce qu'était la linguistique à cette époque Au début du XIX siècle, la linguistique, comme d'autres disciplines, se résumait surtout à un travail de recons- truction et de classification à partir des faits connus. Après la découverte du sanscrit, la toute première tâche était de postuler les formes des langues indo-européennes et de les classifier. On peut dire que c'est Bopp (1791-1867) qui a fondé la grammaire comparée. Après avoir étudié à l'École nationale des langues orientales vivantes de Paris, il fut nommé professeur à l'université de Berlin en 1821 et publia ses tomes sur la grammaire comparée entre 1833 et 1852. Un autre comparatiste, Grimm, déclarait que les « lois phonétiques » avaient une validité universelle, en dépit de leurs quelques excep- tions. Se fondant sur le principe de la mutation conso- nantique, il a fait un immense travail de reconstruction phonétique pour les langues germaniques. A côté de ce travail empirique, subsistait un courant romantique. Bopp, par exemple, pensait qu'il était à la recherche d'une langue originelle et plus parfaite que les

1. A ce propos, voir E.F.K. Koerner, +

Vieweg, 1973.

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langues modernes. Humboldt préconisait que chaque lan- gue reflétait la mentalité de la race qui la parlait. Les deux tendances — empirique et romantique — se rencon- trent dans Schleicher, le premier qui ait essayé de codifier les résultats des recherches de détail (p. 16), qui publia son

en 1861. Schleicher consi- dérait que les langues avaient un développement indépen- dant comparable à celui des organismes vivants. Il essaya de tracer l'évolution des langues au moyen d'un arbre généalogique, et divisa les langues du monde en trois catégories (langues isolantes, agglutinantes et flexionnel- les)1. D'après lui, chaque famille linguistique passait successivement d'une étape à l'autre et, arrivée à son apogée, à l'état le plus pur (comme c'était le cas pour l'indo-européenne), elle tombait en décadence et le cycle recommençait. Dans le premier chapitre du Cours nous avons un compte rendu des accomplissements — et des faiblesses — des comparatistes. Que Saussure en ait admiré certains, nous le savons bien; pour devenir membre de la Société lin- guistique de Paris, en 1876, il écrit un article, et il nous dit :

Je tremblais à chaque ligne, de dire quelque chose qui ne fût pas d'accord avec Bopp, devenu mon uni- que maître.

Quelques années auparavant quand il apprenait le sans- crit dans le manuel de Bopp, il lisait Curtius sur la gram- maire comparée, et c'est aux séminaires de Curtius, semble-t-il, qu'il assistait le plus régulièrement en arrivant à Leipzig. Cependant, Schleicher et Bopp sont critiqués dans le

Ces critiques reflètent celles que faisait un nouveau groupe de jeunes philologues au moment où Saussure arriva à Leipzig. Ces « néo-grammairiens » démontrent sans difficulté que les idées mystiques

1. « (Schleicher) établit [...] trois types de langues : sont dites isolantes celles qui réduisent le mot à un simple radical, aggluti- nantes celles qui juxtaposent les marques au radical (sous forme d'affixe), flexionnelles celles qui expriment la valeur grammati- cale par une modification du radical (alternance) »,

Martinet, 1969.

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de certains de leurs prédécesseurs sont fallacieuses. En appliquant une méthodologie très rigoureuse, qui leur permet de combler les lacunes et d'expliquer les « excep- tions » qui existaient au sein des reconstructions phonéti- ques des comparatistes, ils arrivent à la conclusion que les lois phonétiques sont sans exceptions. Saussure a dit :

L'université de Leipzig a été le principal centre pen- dant les années 1876-1877 d'un mouvement scienti- fique qui eut d'heureuses conséquences pour la lin- guistique indo-européenne.1

Bien qu'il appréciât la rigueur des néo-grammairiens, il y eut des différences considérables entre leurs points de vue. Son Mémoire et sa dissertation doctorale consti- tuent une partie importante des recherches néo- grammairiennes, mais au même moment où il démontrait avec éclat sa compétence méthodologique, Saussure avait déjà certaines idées qui allaient plus loin que celles de ses collègues. Cela explique sans doute les critiques que certains d'entre eux ont dirigées contre lui. Dans son Saussure voyait deux choses : la nécessité de considérer la langue comme un système plutôt que d'étudier des unités isolées, et la nécessité de faire un travail théorique. C'est ainsi qu'il put résoudre un problème de la reconstruction de l'indo-européen en avançant une hypothèse qui n'a été confirmée que par la découverte du hittite après sa mort Les idées d'un autre linguiste allemand, Paul, sont cen- sées avoir influencé Saussure. Dans son

(2 éd. 1886), Paul développe une appro- che « psychologiste » du langage. Sous l'influence de la psychologie associationiste, il maintient que nous groupons les mots d'après certains critères formels et sémantiques, ce qui fait penser aux rapports associatifs du Mais on aurait tort de faire un rapprochement superficiel entre

1. Cité dans C.F.S., n° 17, 1960. 2. Pour expliquer ce qui semblait être des exceptions à la série e/o/zéro dans le vocalisme indo-européen, Saussure a postulé l'existence d'un phonème /e/ dont il ne restait pas de trace, avant la découverte du hittite.

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Aujourd'hui encore les problèmes fondamentaux de la linguistique générale attendent une solution... On peut donc concevoir une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale... La linguistique n'est qu'une partie de cette science générale... au lieu d'idées données d'avance, des valeurs émanent du système... des concepts... purement différentiels, définis non pas positivement par leur contenu, mais négativement par leurs rapports avec les autres termes du système... Arbitraire et diffé- rentiel sont deux qualités corrélatives.

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